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Avant toute chose, au nom de
l’Association des Habitants de
Jacquard-Préfecture, je vous
présente mes meilleurs vœux
pour une bonne et heureuse
année 2008.
Après quelques mois d’absen-
ce, le journal de l’Association
des Habitants de Jacquard
Préfecture réapparaît sous une
nouvelle formule et mise en
page. Il sera distribué gratuite-
ment et on pourra le récupé-
rer chez les commerçants du
quartier.
On retrouvera dans le journal
un éditorial, un récit histori-
que, des articles que nous
feront parvenir nos amis des
autres associations du secteur,
des manifestations organisées
ou à venir, l’arrivée de nou-
veaux commerçants, etc. Mais
toute idée ou suggestion sera
la bien venue.
L’Elue référent du quartier
pourra éventuellement appor-
ter des éléments sur l’avenir
du quartier ainsi que sur les
projets, et le travail déjà effec-
tué.
Je rappelle l’importance du
dialogue : la collaboration , le
soutien, les idées de chaque
habitant et des commerçants
doivent participer à la vie du
quartier. Beaucoup de choses
ont déjà été faites et d’autres
sont en cours.
Je tiens particulièrement à
remercier toutes les Associa-
tions, les habitants, les com-
merçants, nos élus qui se sont
mobilisés pour que chacun se
sente bien.
Je rappelle qu’une boite aux
lettres est à votre disposition
au 17, rue Benoit Malon
(Centre Musical Massenet) et
que des réunions publiques
ont lieu les 3ème mardi de cha-
que mois à 18 heures à la mê-
me adresse,.
Et je profite de ce premier
numéro de l’année pour vous
inviter à nous rejoindre le 9
février pour notre habituel
goûter spécial « mardi-gras » .
Le Président
Maurice BOURRAT
Editorial : Meilleurs Vœux 2008 !
Que ces quelques brins de gui puis-
sent vous porter chance tout au long
de cette année 2008 !
Actuellement coincé entre
deux grues de travaux, un
petit restaurant original a ou-
vert ses portes, en septembre
2006, dans notre quartier.
Tenus par une équipe jeune et
dynamique, les «Tontons Zin-
gueurs » offrent à notre dé-
gustation des mets savoureux
et originaux. Meublé de façon
audacieuse et chaleureuse, ce
petit restau s’inspire des fa-
meux « Tontons flingueurs »
pour présenter ses « cale-
bedaine et rince-gosier ».
Les amoureux d’Audiard et de
Lino Ventura pourront y dé-
guster des spécialités toujours
élaborées à partir de produits
frais (la carte est renouvelée
tous les mois) et même y
commander des plats à em-
porter. Le jeudi soir, vous
pourrez vous y arrêter pour
prendre un « apéro» au bar,
ou au petit salon, accompagné
de « tapas audiardesques ».
A ne pas rater ! Le digestif
servi dans une bonbonne qui
n’a rien à envier à celle des
« Tontons flingueurs ». « Y’a
d’la pomme là-d’dans » moi je
vous le dis ! Mais ici, elle ne
vous rendra pas aveugle…
F.B-G
Aux Tontons Zingueurs
38 rue Marengo
Tel : 04-77-33-26-31
Coup de cœur ...
Janvier/ février 2007
Publication gratuite
GUIDEurope, 5 rue Praire.
2
On en parle : les travaux de la rue Marengo
2
Histoire du quartier : la rue Paul Bert
3-4
La fête des Voisins 2007
5
Toujours bon à savoir... 6
Agenda 6
Bulletin d’adhésion 6
AAQPB : un quartier, une fresque ...
5
Dans ce numéro :
Sommaire :
• GUIDEurope, un nouveau service mu-
nicipal, installé dans
notre quartier, pour
nous faire découvrir
l’Europe.
• Découvrez l’histoire de la rue Paul Bert
et de quelques uns
de ses commerçants,
de 1887 à nos jours.
• Mais qu’est-ce qui se passe entre la rue
Bourgneuf et la rue
Marengo ? Geneviè-
ve Guillemet répond
à nos questions
• Une âme d’artiste ?
« La rue des Artis-
tes » vous propose
de participer à une
fresque collective ...
Association des Habitants de Jacquard-Préfecture
LA NAVETTE
Plein de questions : Quelles raisons
d’être . Pour qui ? Pour quoi ?...On
pense tout de suite aux grands indus-
triels, aux exportations et à leurs for-
malités. Oui, c’est vrai, mais ce n’est
qu’une petite partie des attributions
de cette antenne ( travail de relais en-
tre la CCI et les entreprises)
En fait, il s’agit bien d’un relais, mais
surtout entre nous tous, vous, moi,
grands et petits, enfants, étudiants,
voyageurs ou toute personne poussée
par le simple désir de connaître....et
l’Europe. Sous quelles formes ? Voici
brièvement quelques exemples :
Un service d’offres et de demandes
d’emplois à destination et/ou en pro-
venance de l’Europe.
Un accompagnement à la recherche
d’informations de tout ordre, avec
accès gratuit à plus de 2500 sites in-
ternet, et documents en consultation.
Des ateliers et expositions sur les
Européens en France, par exemple :
un travail réalisé sur l’immigration
polonaise, avec les associations
concernées et le Musée de la Mine.
De manière générale, toutes les activi-
tés ayant un rapport quelconque entre
la France et l’Europe.
Sur place, une salle de lecture et une
salle de jeux, ouvertes à tous. J’ai ap-
précié particulièrement un jeu
« EUROMIND », heureux compro-
mis entre le Monopoly et le Trivial
Pursuit, version Europe. Vu encore
des puzzles, dominos, lotos, DVD,
Cdrom, carte de l’UE etc.. Une bi-
bliothèque, encore légère, mais desti-
née à s’étoffer très vite. Pas de prêts
aux particuliers (lecture sur place)
mais des prêts de livres et de tout
matériel pédagogique aux enseignants.
Et enfin, vous trouverez encore ici
tout ce qu’il vous faut pour préparer
vos prochaines vacances européen-
nes, ou en rêver.
Et, cerise sur le gâteau, cette antenne
municipale est dirigée par une jeune
femme, Madame DI DONATO, par-
ticulièrement gentille et efficace.
D.L
GUIDEurope : 5 rue Praire
Ouvert le lundi, mardi, jeudi, vendre-
di de 9h à 12h30 et de 13h15 à 17h 15
Mercredi et samedi de 9h à 12h30
GUIDEurope , 5 rue Praire Une nouvelle enseigne dans notre quartier
On en parle … les travaux de la rue Marengo travaux de la rue Marengo font actuelle-
ment beaucoup parler d’eux, pouvez-vous
nous expliquer ce que seront ces bâti-
ments ?
G.Guillemet : Il s’agit actuellement de la
construction de deux bâtiments privés
d’usage mixte et social. Celui de l’angle de
la rue Bourgneuf comprendra 17 loge-
ments sociaux en location vide ou meu-
blée et celui des 34 et 36 rue Marengo,
28 logements en deux bâtiments. Viendra
ensuite un bâtiment sur l’angle opposé
d’usage collectif avec 15 nouveaux loge-
ments.
AHJP : la grue actuellement installée rue
Bourgneuf, face à l’entrée de la pizzeria
« chez Michel » bloque toute la rue..et
donc tout passage de véhicule, ce qui
n’est pas sans gêner les riverains et habi-
La rue Ma-
rengo est
a c t u e l l e -
ment en
pleine mu-
tation. Fi-
nis les
squattes de
l ’ a n g l e
B o u r -
g n e u f /
Marengo et le terrain vague qui occupait
les 34 et 36 de la rue, place à de vastes
chantiers...qui préoccupent habitants et
commerçants du secteur. Mais qu’en est-il
exactement ? Geneviève Guillemet , Elue
municipale référente du quartier répond à
nos questions :
AHJP : Bonjour Mme Guillemet. Les
tants du quartier. Est-ce qu’elle restera
longtemps ?
G.Guillemet : Un arrêté municipal d’oc-
cupation des sols a prolongé l’autorisa-
tion accordée à l’entreprise jusqu’au 28
février 2008. Je suis bien consciente que
cela gène particulièrement les riverains et
les commerces environnants. Espérons
que le climat hivernal permettra l’avancée
rapide des travaux et que la rue sera déga-
gée fin février. En attendant, suite à un
courrier de l’AHJP, concernant les diffi-
cultés des commerçants riverains, j’ai
prévenu les services concernés de la Mai-
rie et nous ferons tout ce qui est en notre
pouvoir pour les aider.
AHJP : Merci Mme Guillemet pour ces
précisions qui intéresseront certainement
tous les habitants du quartier.
Page 2 LA NAVETTE Publ icat ion gratu ite
Angle de la rue Bourgneuf et
Marengo
Page 3 LA NAVETTE Publ icat ion gratu ite
L’Histoire du quartier Jacquard-Préfecture : La rue Paul Bert
HISTORIQUE
Paul BERT, né à AUXERRE en 1833 est décédé à HANOI en 1886.
Physiologiste et homme politique fran-
çais, il découvrit les lois des échanges
gazeux entre l’air et le sang dans les
alvéoles pulmonaires. Docteur en mé-
decine et ès sciences, il devient profes-
seur au Muséum d’histoire naturelle et
à l’Ecole des Hautes Etudes, il réalise
des travaux de physiologie générale
grâce aux greffes et aux transplanta-
tions. Secrétaire général de l’Yonne
après 1870, député en 1872, il vote
avec les républicains radicaux et contri-
bue à toutes les réformes de l’enseigne-
ment, notamment à l’adoption de la
gratuité et de l’obligation de l’instruc-
tion primaire et de l’établissement d’u-
ne Ecole normale dans chaque dépar-
tement. Ministre de l’Instruction pu-
blique dans le cabinet de Gambetta (14
novembre 1881-26 janvier 1882), il est
nommé en 1886, gouverneur général
de l’Annam et du Tonkin.
La rue s’ étend de la place Jean Plotton
à la rue de Grand-Gonnet.
Rue Saint-Charles depuis 1842, cette
voie a reçu le nom de rue Paul Bert le
4 février 1887.
Autrefois, la place Paul Bert se trouvait
entre la rue du Quatre-Septembre et la
rue Emile-Combes. Cette place s’appe-
lait primitivement place Saint-Charles.
C’est sur cet emplacement qu’a été
bâtie l’église Saint-Charles, devenue
cathédrale depuis la création de l’évê-
ché à Saint-Etienne. Cet édifice ne fit
que reprendre le nom primitif de la
place. C’est l’extrémité Ouest qui ac-
cueille l’austère rigueur de la cathédrale
Saint-Charles, édifiée sur le terrain lé-
gué par la famille PALLUAT DE
BESSET.
La rue comprend une partie de l’an-
cienne place Paul-Bert, entre les rues
du Quatre-Septembre et Emile-
Combes.
Sur la place
Pau l -Ber t ,
aujourd’hui
d i s p a r u e ,
s ’ é l e v a i t
jadis la sta-
tue de l’Ou-
vrier qui,
torse et
pieds nus,
épuisé, es-
suie son
front en
sueur et
tient sa pelle
de la main
droite. A ses pieds, sur une brouette
versée sur le côté, sont posés ses vête-
ments. Lors de la construction de l’é-
glise Saint-Charles, la statue fut dépla-
cée et trouva refuge dans les jardins du
Palais des Arts. Elle s’y trouve encore.
Place Marengo, côté place Paul-Bert,
sous les ombrages du jardin anglais, on
allait promener les bébés dans les lan-
daus : donner du pain aux cygnes évo-
luant sur le petit lac dans les reflets de
Daphné, la statue chère encore au
cœur des vieux Stéphanois ; lire le
journal, surveiller les enfants jouant au
cerceau ou gagnant un lapin à quelque
tir, tel Jules Vallès.
Saint-Etienne, alors 7ème ville de
France, reçut fréquemment à la Belle
Epoque la visite de hautes personnali-
tés, à commencer, le 29 mai 1898, par
le Président de la République Félix
Faure. Son arrivée à 9 heures précises
en ce dimanche de Pentecôte fut sa-
luée par 101 coups de canon tirés de la
colline du Crêt de Roch. Arcs de
Triomphe, illuminations, concerts,
soirées de gala, parcours du président
qui visita l’usine de velours Giron, pré-
sida la XXIVème Fête fédérale de l’U-
nion des Sociétés de gymnastique de
France et inaugura le monument des
Combattants. Devant celui-ci, sept
sociétés chorales (400 exécutants) diri-
gés par Dard-Janin interprétèrent une
patriotique cantate de Massenet
(paroles de Joseph Maissiat). Le pein-
tre stéphanois José Frappa immortalisa
à sa manière le voyage présidentiel par
un grand tableau représentant le Prési-
dent de la République et sa suite chez
le passementier Claudius Villard, 30,
rue Paul Bert. Sur cette peinture du
Musée, on peut constater que notre
grand séducteur de Félix Faure avait
alors……toute sa connaissance.
LES ANCIENNES BOUTIQUES
Parlons d’anciennes boutiques : CAS-TELLA MIROIR…MON BEAU MI-ROIR… En 1840, fort de son diplôme en poche, Joseph CASTELLA est te-neur de livres. Une profession qui consiste à noter tout ce qui se vend ou s’achète sur un registre de négociant, ainsi que toutes entrées et sorties fi-nancières dans un livre de banque. Marié à Marguerite Schmitt, ils auront un fils unique, Claude, qui embrasse la profession de miroitier et doreur sur bois en 1875. Son atelier sur cour, 21, rue de la Loire (Georges Teissier) com-munique avec le 6, place Boivin. Il y est entouré de plusieurs ouvriers. Jus-qu’en 1932 on le rencontre volontiers chez les particuliers et dans les institu-tions de la République, où il crée et rénove boiseries et plafonds. Alfred son fils fait son apprentissage à ses côtés. L’année de mariage avec Mar-
« Sur la place Paul-Bert,
aujourd’hui disparue,
s’élevait jadis la statue de
l’Ouvrier qui, torse et pieds
nus, épuisé, essuie son
front en sueur et tient sa
pelle de la main droite. »
La statue de l’Ouvrier, place
Paul Bert
Page 4 LA NAVETTE Publ icat ion gratu ite
guerite DE-LOBRE, en 1913, i l prend la suite de Claude. Il s ’ a s s o c i e alors avec P h i l i p p e B O B I -CHON, un autre doreur ( d o n t Amexix, le fils, fera de r ema r qu a -bles peintu-res sur ver-re) et Urbain
Grèze un vitrier. Ensemble, ils fondent CASTELLA et Cie, société qui sera dissoute en 1932.
Alfred profite de cette dissolution pour déplacer ses activités 31, rue Paul Bert, dans une ancienne forge. L’arrière boutique fait office d’appartements. Contiguë, l’entrée des ateliers se fait par la remise. Alfred innove en propo-sant un service de glaces pour les auto-mobiles : pare-brise et optique de pha-re plats en verre trempé Saint-Gobain. Dans la droite lignée de la famille, Jean CASTELLA , le fils d’Alfred et de Marguerite, débute, sur le tas, un ap-prentissage de vitrier, et succède à ses parents en 1943. Miroiterie, encadre-ment et dorure s’étendent alors sur l’arrière-boutique. Une branche vitrerie en bâtiment se développe en direction des entreprises et des magasins.
En 1968 : la France chavire dans un espoir de liberté. Au terme d’études en électricité, André, le second des cinq enfants de Jean et Hortense CASTEL-LA, fait ses débuts à l’atelier. Treize ans plus tard, il porte haut la quatrième génération de doreurs sur bois et mi-roitiers. Il arrête alors la vitrerie et les chantiers, recentrant ses activités sur l’encadrement, la décoration et la mi-roiterie. Il agrandit l’espace d’exposi-tion en supprimant le garage qui don-nait accès à l’atelier. Stagiaire dans une école de restauration de tableaux à Avignon, formé à la dorure, à Revel dans le pays toulousain, avec Colette
son épouse, il crée l’Atelier d’Art Cas-tella.
« LES DOIGTS DE FEE » : Clément FALCIOLA, artisan peintre en bâti-ment, né à Greno en Suisse, découvre la France en 1880, et principalement Paris, à l’invitation d’un de ses oncles, Marcel. Il y fait la connaissance de Ma-thilde LEFEVRE, et l’épouse. La vie n’est pas simple à Paris. Une autre branche de la famille est installée dans le Forez. Les jeunes époux tentent l’aventure. A MONTBRISON, Marius, frère de Marcel, l’accueille en 1890 dans son entreprise de bâtiment. Puis, Clément ne tarde pas à s’installer à son compte. Avec Mathilde, ils auront trois enfants : Angèle, Jean et Gabrielle. Jean, le cadet , épouse Marie-Louise Robert, fille d’agriculteurs installés à Verrières. Tous deux vont ouvrir un atelier d’émaillage 12, rue Antonin-Moine. Parallèlement à cette activité qui lui mange presque tout son temps, et lui grignote chaque jour un peu plus la santé, Jean demande son inscription à l’école des Arts industriels (future école des beaux-arts). Il aime la cou-leur et le dessin, et débute déjà quel-ques fructueuses collaborations com-me concepteur de motif, avec les soyeux de la région. Mais pour être à l’école, il faut justifier de la nationalité française. Et comme Clément, son père, est suisse, il est considéré comme étranger. Le droit du sol ne prime pas encore. Il lui faudra une autorisation spéciale, comparable à un bulletin d’in-famie, pour enfin être admis et laisser libre cours à sa passion.
Mais l’émaillage, et surtout les produits utilisés, conjugués aux tourments de la première guerre mondiale, ont raison de lui en 1924. Désormais seule, Marie-Louise craint pour la santé de son fils Jean, alors âgé de trois ans. Elle se sé-pare de l’atelier et ouvre une mercerie 1, rue Paul Bert. Pendant une décen-nie, en compagnie de son chat Hirohi-to, elle s’active à couper, assembler et coudre robes, tabliers et culottes pour les enfants. Les années de guerre sont épouvantables. Marie-Louise vend en 1944 à une couturière qui conserve l’enseigne Falciola. Au début des an-nées cinquante, une autre partie de la
mercerie est acquise par la blanchisse-rie de M. Faure qui ouvre place Jean-Plotton.
La seconde guerre mondiale obscurcit de ses noires ailes France et Europe. C’est l’époque où Auguste et Marie FAURE rachètent la laverie Deletraz place Mi-Carême. Dans la foulée, Au-guste ouvre un atelier de blanchisseur 15, rue de la Paix. Au magasin, 11, place Mi-Carême (Jean-Plotton), deux repasseuses s’affairent pour les robe de mariée et de communion, les rideaux et les nappes. Le glaçage des cols de chemises et poignets blancs fait aussi partie du quotidien. La cave voûtée sous le magasin sert de refuge lors des bombardements. Au début des années cinquante, une partie de la mercerie Falciola, 1, rue Paul-Bert, est annexée.
D’autres magasins ont disparu (chemiserie, marchands de fruits et légumes, modélisme, pose de placards, armes anciennes dont la fermeture a été d’ordre administrative, produits biologiques, fontaines miniatures, etc.)
Aujourd’hui, cette rue a retrouvé un certain dynamisme avec l’ouverture de magasins de création artistique (sculpture, mode, horlogerie ancienne, tapissier, antiquaires, tissus, vitraux, etc), informatique, coiffure, assurance, chaussures, etc. On peut penser et es-pérer que cette activité se maintiendra avec le soutien et l’activité de l’Asso-ciation des Artistes du Quartier Paul Bert (AAQPB).
Maurice BOURRAT
Sources :
- SAINT-ETIENNE PAS A PAS de
François MENARD
- SAINT-ETIENNE AUTREFOIS par
Colette CANTY
- DOCUMENTS PERSONNELS
- HISTOIRE DES RUES DE SAINT
ETIENNE par Jean TIBI
- ST ETIENNE MEMOIRE de Patrick
BORIES, Philippe MALOT, Jacques
HERITIER.
- UN SIECLE DE MAGASINS ST
ETIENNE TOME2 de Patrick BO-
RIES, Jacques HERITIER, Jean Baptiste
DEFOUR
Rue Paul Bert au début du
XXème siècle
« Depuis plusieurs
années déjà, Rue des
Artistes organise une
fresque collective, qui
s’adresse à toutes et
tous... »
.Qu’est ce que RUE DES ARTISTES ?
L’association Loi 1901 « Rue des Artistes » a été créée en 2000 par des artisans et com-merçants du quartier Jac-quard Paul Bert avec le sou-tien de la municipalité. A la fois association culturelle, association de quartier, asso-ciation des commerçants, elle a pour but de réunir artisans d’art et porteurs de projets pour construire et présenter des événements culturels et artistiques, et ce par le biais de la galerie qui permet cha-que année de faire exposer une vingtaine d’artistes.
Née de la volonté de lutter contre la dégradation du quartier, Rue des Artistes a également pour but de réunir artisans et commerçants. L’association a favorisé l’ins-tallation d’une dizaine d’arti-sans, principalement artisans
d’art, redynamisant ainsi tout un quartier à travers sa re-commercialisation.
UNE FRESQUE COL-LECTIVE…
Depuis plusieurs années déjà, Rue des Artistes organise une fresque collective, qui s’adresse à toutes et tous : artistes professionnels, ama-teurs en herbe, anti-art, non artistes, passionnés, tempo-raires…
Sur une plaque polystyrène de 30cm x 30 cm à retirer gratuitement à la galerie, cha-cun peut laisser libre cours à son imagination, avec le mé-dium de son choix (peinture, collage, assemblage, photo, dessin…).
Les œuvres seront ensuite exposées à la galerie pendant plusieurs jours à l’issus des-quels une vente aux enchères avec une mise à prix de dé-
part à 5 € aura lieu, au profit de l’association.
Plaques à retirer à partir du 5 février 2008, et à ren-dre impérativement entre le 11 et le 14 mars 2008.
Exposition de la fresque à partir du 11 mars jusqu’à la vente aux enchères le ven-dredi 21 mars.
Heures d’ouverture de la galerie :
Mardi : 14h30/18h,
Mercredi et jeudi : 10h/13h et 14h/18h,
Vendredi :10h/13h et 14h30/18h, 16h/19h en cas de vernissage
Contact :
Géraldine Giraud - médiatri-ce culturelle Rue des Artistes 26 rue Paul Bert 42000 Saint-Etienne 04 77 33 42 93 [email protected] www.myspace.com/ruedesartistes
AAQPB : Un quartier, une fresque
Page 5 LA NAVETTE Publ icat ion gratu ite
bien fait les choses en installant le buf-
fet à l’extérieur de l’école, nous per-
mettant ainsi de profiter un peu du
soleil. Sur le principe du partage, cha-
cun a participé à sa manière à la réussi-
te de cette soirée en apportant, qui une
pizza, qui un cake salé, qui une bois-
son. Ainsi le buffet était fourni pour
les petits comme pour les grands et la
soirée a pu se continuer jusqu’à une
heure avancée.
La fanfare de l’Harmonie de Saint-
Etienne, puis les professeurs et élèves
du Centre Musical Massenet ont créé,
autour de ces instants, une ambiance
musicale des plus agréables.
De nombreuses personnalités locales,
dont Geneviève Guillemet, Elue réfé-
Ce mardi 29 mai dernier, la « Fête des
Voisins »de notre quartier, organisée
par le Centre Massenet avec le
concours de notre association et l’aide
de Virginie Fraisse, « Miss Fête de Voi-
sin » de la Mairie de Saint-Etienne, a
rassemblé une bonne cinquantaine de
personnes dans une atmosphère de
chaude convivialité.
Le beau
t e m p s
était au
rendez-
vous et
le centre
Musical
M a s s e -
net a
rente du quartier, nous ont fait le plai-
sir et l’honneur de leur présence. Aussi
après cet essai réussi, nous pensons à
récidiver cette année.
A bientôt donc pour de plus amples
nouvelles.
D.L
De nombreux élus nous ont honorés de leur
présence, en toute convivialité
Petits et grands étaient de la fête
La Fête des Voisins 2007
appelant le : 04-77-48-62-53.
Les bacs à sel : 11 bacs à sel , réservés à l’usage des
cantonniers, sont répartis sur
le quartier. Mais nous rappe-
lons que le nettoyage des trot-
toirs et leur déneigement
incombent aux riverains.
Les encombrants : Afin de ne pas encombrer inutilement
les trottoirs et ainsi, faciliter la
circulation de tous les piétons
petits et grands, vous pouvez
demander le ramassage gratuit
de vos « encombrants » à vo-
tre porte, sur rendez-vous, du lundi au vendredi en
Les tags : Si votre façade est malencontreusement taguée,
vous pouvez appeler le servi-ce de proximité de la Mai-rie qui fera parvenir rapide-ment votre demande au servi-
ce de nettoyage . Tel 0 800 560 006 (numéro vert)
Toujours bon à savoir ….
Page 6 LA NAVETTE Publ icat ion gratu ite
L’Agenda AHJP (Association des Habitants de Jacquard-Préfecture) : - GOUTER spé-cial MARDI-GRAS : au menu, bugnes et
bonne humeur , le 9 février à 16 h, Cen-tre Bonnave, 20 rue Benoit Malon.
- RÉUNIONS du C.A PUBLIQUES : cen-tre Musical Massenet, 17 rue Benoit Ma-
lon, le mardi 15 janvier et mardi 19 février à 18h
AAQPB : - Exposition de Gérard BOUGUIN, peintures sur le thème du Carnaval de Venise. « Pour le
« Rêveur de Venise », le choc du carnaval
est brutal. Pressé de tous points par une
foule cosmopolite, ébloui par la magnifi-
cence des masques et des costumes, attiré
par les variétés des spectacles qui s’offrent
à lui, c’est peut être à son retour qu’il re-
construira en imagination le faste et l’in-
souciance de la République Des Doges.»
Vernissage, vendredi 18 janvier à 18h,
expo du 18 Janvier au 29 janvier .
- Exposition INKOOZING, créations de visuels et impression en sérigraphie
artisanale sur textile et toiles, petites séries
et pièces uniques. Inkoozing fait du vête-
ment une œuvre d’art unique, à contre
courant de la mode vestimentaire, pour
que chacun puisse revendiquer son identi-
té sans se fondre dans la masse. Vernissa-ge le vendredi 1er février 2008 à 18h, expo du 1er au 15 février.
- Exposition JPG, peintures. JPG a recourt à une technique ou la facture ges-tuelle est volontairement supprimée. Cette technique froide et mécanique est le reflet de son époque. Isolé et montré à une plus grande échelle, l'objet fabriqué en série obtient ainsi une nouvelle personnalité, il se voit sacralisé et devient ainsi une nou-velle icône. Vernissage le vendredi 22 février à 18h, expo du 22 février au 8
mars.
AMICALE LAÏQUE CHAPELON : Agenda non communiqué. Se renseigner directement à l’Amicale, 11 rue Benoit Malon, tel : 04.77.38.80.16
Ou sur le blog de l’Amicale : http://chapelon.blog.20minutes.fr/
LE CAVEAU STEPHANOIS (4 rue André Malraux) : - ASSEMBLÉE GÉNÉ-RALE ANNUELLE et TIRAGE DES ROIS, le samedi 5 janvier à 14h30
- CONFÉRENCE : PAUL CLAUDEL, père Bruno Martin, le samedi 2 février à 14h30
MAIRIE ;
Permanence de l’Elue municipale ad-jointe référente du quartier : Mme G. Guillemet sur rendez-vous, les lundis
après-midi jusqu’à 16h, Hôtel de Ville,
porte 239. Secrétariat : 04-77-48-74-52
Nom :
Prénom :
Adresse :
Numéro de Tel :
Adresse Email :
Cotisation annuelle 15 € payable par chèque libellé au nom de l’Asso-
ciation de Habitants de Jacquard/Préfecture
Directeur de Publication : M. Bourrat
Comité de rédaction : M.Bourrat, F.Bracciano-Galley, D.Leydier
Tous droits de reproduction interdits
Dépôt légal : ISSN 1950-5213
17 rue Benoit Malon
42000 Saint-Etienne
Téléphone : 06 62 62 38 42
Messagerie : [email protected]
Association des Habitants de Jacquard-Préfecture
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