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03151 Participer à l’éducation des jeunes, c’est s’ouvrir sur demain, et c’est passionnant. Il faut peu de temps pour qu’un jeune exprime ce qui le passionne. Si je prends le temps de l’écouter, très vite, il se dévoile et raconte ce qui le fait bouger. La surprise est toujours au rendez-vous : élevage d’escargots, souci d’orientation inattendu, solidité d’une bande de copains, attachement fort à des grands-parents. Parfois la passion est dévorante. Des jeunes se retrouvent fatigués le jour. Attachés aux jeux en réseaux, leurs nuits sont sans sommeil. La passion pousse à aller toujours plus loin dans la découverte et dans le dépassement de soi. Parfois jusqu’à ne plus être maître de soi. Nous-mêmes, adultes, nous savons que si on travaille avec passion, ce n’est plus ressenti comme un devoir, une obligation pesante. Nous sommes présents à ce que nous faisons, la vie a du goût ! Beaucoup d’engagements y trouvent leur source, dans la famille comme dans la vie sociale. Être passionné dilate notre existence. Bientôt nous fêterons Pâques. Le Christ nous montre le chemin d’une vie lancée à l’infini ! Le goût de la vie NOTRE-DAME-DE-GRÂCE Cathédrale Saint-Louis Saint-Martin Saint-Jean Saint-Druon Proville SAINT-VAAST - SAINT-GÉRY Saint-Géry Saint-Joseph Sainte-Olle Saint-Roch Immaculée Ramillies Escaudœuvres Neuville- Saint-Rémy Tilloy NICOLE DROUVIN, ANIMATRICE DE JEUNES VIE LOCALE / P5 Savoir d’où l’on vient, pour mieux savoir où l’on va VIE LOCALE / P13 Curieux de Dieu QU’EST-CE QUI FAIT VIVRE ? TRIMESTRIEL - 1,25 E 54 MARS 2016 LE THÈME Retrouvez notre dossier en page 6 Ä Veillée pascale à Saint-Martin. A. DELEVALLÉE

QU’EST-CE QUI FAIT VIVRE - cathocambrai.com · 2016. 3. 25. · ce qui le passionne. Si je prends le temps de l’écouter, très vite, il se dévoile et raconte ce qui le fait

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    Participer à l’éducation des jeunes, c’est s’ouvrir sur demain, et c’est passionnant. Il faut peu de temps pour qu’un jeune exprime ce qui le passionne. Si je prends le temps de l’écouter, très vite, il se dévoile et raconte ce qui le fait bouger. La surprise est toujours au rendez-vous : élevage d’escargots, souci d’orientation inattendu, solidité d’une bande de copains, attachement fort à des grands-parents.Parfois la passion est dévorante. Des jeunes se retrouvent fatigués le jour. Attachés aux jeux en réseaux, leurs nuits sont sans sommeil. La

    passion pousse à aller toujours plus loin dans la découverte et dans le dépassement de soi. Parfois jusqu’à ne plus être maître de soi.Nous-mêmes, adultes, nous savons que si on travaille avec passion, ce n’est plus ressenti comme un devoir, une obligation pesante. Nous sommes présents à ce que nous faisons, la vie a du goût ! Beaucoup d’engagements y trouvent leur source, dans la famille comme dans la vie sociale.Être passionné dilate notre existence. Bientôt nous fêterons Pâques. Le Christ nous montre le chemin d’une vie lancée à l’infini ! ■

    Le goût de la vie

    NOTRE-DAME-DE-GRÂCE

    Cathédrale Saint-LouisSaint-MartinSaint-Jean Saint-DruonProville

    SAINT-VAAST - SAINT-GÉRY

    Saint-GérySaint-JosephSainte-OlleSaint-RochImmaculéeRamillies

    EscaudœuvresNeuville-Saint-RémyTilloy

    NICOLE DROUVIN,

    ANIMATRICE DE JEUNES

    VIE LOCALE / P5Savoir d’où l’on vient, pour mieux savoir où l’on va

    VIE LOCALE / P13Curieux de Dieu

    QU’EST-CE QUI FAIT VIVRE ?

    TRIMESTRIEL - 1 ,25E

    n°54MARS 2016

    LE THÈMERetrouvez notre dossier en page 6

    ÄÄ Veillée pascale à Saint-Martin.

    A. D

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  • INFORMATIONS PAROISSIALES

    PERMANENCES

    ~ MAISON PAROISSIALE8 place Fénelon, près de Saint-Géry, CambraiDu lundi au samedi de 10h à 12h,et du lundi au vendredi (sauf pendant les vacances scolaires) de 15h à 18h.Tél. : 03 27 81 87 11Mail : [email protected]

    www.paroissesdecambrai.com

    L’ÉQUIPE LOCALE DE RÉDACTION

    J.C. Chevalier, D. Dewailly, Ch. De Groote, G. Demets, E. Delevallée, M. Godin.Curé : abbé Mathieu Dervaux

    CAMÉRA ÉDITION CAMBRAIMaison paroissiale - 8 place Fénelon59400 Cambraiwww.paroissesdecambrai.com

    Directeur de la publication : Georges Sanerot. Edité par Bayard Service Edition : PA du Moulin - Allée H. Boucher - BP 60 090 - 59 874 WambrechiesTél. : 03 20 13 36 60 - Fax : 03 20 13 36 89 e-mail : [email protected] Internet : www.bayard-service.comSecrétaire de rédaction : Cécile Aubert. Publicité : Bayard Service RégieTél. : 03 20 13 36 70Tous droits réservés textes et photos. Imprimé par Imprimerie Léonce Deprez (Barlin). Dépôt légal : à parution

    LES ÉTAPES VERS PÂQUES DANS LE DOYENNÉ

    hh Journée du pardon 5 mars : 9h à 18h à la cathédrale

    ~ LES RAMEAUXhh Samedi 19 mars :

    18h Escaudœuvres, 18h30 Proville, 18h30 Saint-Géry

    hh Dimanche 20 mars :– 9h30 Saint-Louis, Immaculée,– 10h Saint-Joseph,– 11h Neuville, Saint-Roch, Saint-Martin, Ramillies, Saint-Druon, Saint-Jean, cathédrale avec monseigneur Garnier, – 18h Petites Sœurs des Pauvres à Escaudœuvres

    ~ MARDI 22 MARS À 18H,cathédrale, messe chrismale

    ~ JEUDI SAINT, 24 MARS :19h30 à Saint Roch. Célébration de la Cène et adoration eucharistique jusque 22h

    ~ VENDREDI SAINT, 25 MARS :hh Chemin de Croix dans toutes les

    églises (habituellement à 15h, mais se renseigner pour les horaires)hh 19h30 : célébration de la Croix

    à l’église Saint-Géry

    ~ SAMEDI SAINT, 26 MARShh 17h à Saint-Martin : veillée de Pâques

    avec les enfants, les collégiens et leurs familles.hh – 21h à la cathédrale, veillée pascale

    de doyenné

    ~ DIMANCHE 27 MARS, PÂQUES :hh 9h30 Immaculée, hh 10h Saint-Joseph,hh 11h Saint-Roch, Saint-Martin,

    cathédrale, 18h Petites Sœurs de Pauvres

    ~ LUNDI 28 MARS :Messe des bergers à Saint-Druon,11h à la chapelle (au rond-point juste avant l’église), bénédiction des moutons, procession de la chapelle à l’église, puis messe.

    ENTRER DANS LA BIBLEQue ce soit pour la culture générale ou pour la spiritualité, la Bible est incontournable. Une découverte ouverte à tous : « Entrer dans la Bible » en huit séances, du 3 mars au 19 mai, avec le Service de formation permanente du diocèse. Première rencontre le jeudi 3 mars de 20h à 22h à la maison paroissiale.

    Renseignements & inscriptions : Alain Delevallée, au 06 38 42 55 93, [email protected]

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  • Savoir d’où l’on vient, pour mieux savoir où l’on vaRaphael Wiart est le jeune président du Groupe des généalogistes amateurs du Cambrésis (GGAC) à Escaudœuvres. Il s’explique volontiers sur sa passion.

    Intéressé dès mon plus jeune âge par les monuments et l’histoire locale, j’ai découvert la généalogie il y a vingt-cinq ans en discutant avec un ami re-traité. Celui-ci piqua ma curiosité en me présentant un bel arbre d’ascendance. Le virus ainsi attrapé m’engagea vers une belle aventure ! J’ai alors mené mes recherches par mes propres moyens. Puis j’ai rejoint le GGAC. Je suis remonté aisément jusqu’à 1730 et parfois même à l’époque d’Henri IV ! Il est passionnant de découvrir ses ancêtres, leurs profes-sions et les lieux où ils ont vécu.Le Groupe, fondé en 1969, compte deux cent quarante adhérents fran-çais, belges, norvégiens et suisses. Les plus aguerris aident les novices. Notre bibliothèque est constituée de plus de trois millions d’actes depuis les plus anciens registres jusqu’au début du XXe siècle pour deux cent trois com-munes du Cambrésis et des villages limitrophes. Régulièrement, nous pu-blions des dictionnaires des familles,

    par commune. Une exposition ponctue alors chaque parution : arbres généalo-giques, explication des noms de famille et photos anciennes intéressent bien les visiteurs.Savoir d’où l’on vient, se replacer dans son environnement historique et géo-graphique, c’est aussi mieux savoir qui l’on est, et où l’on va.

    RAPHAEL WIART, AVEC D. DEWAILLY

    ÄÄ Consultation de documents à Escaudœuvres, porte ouverte

    du 23 janvier 2016.

    H. G

    RIÈR

    ELa passion du hockeyÀ Cambrai, un club, créé en 1931, joue parmi l’élite nationale du hockey. Les équipes féminine et masculine ont remporté des compétitions internationales. À l’évidence, c’est le sport qui a le meilleur palmarès de la région et c’est très loin d’être fini.

    C inq fois, l’équipe féminine a été sacrée championne de France et, trois fois, l’équipe masculine a connu la même réussite.Bien sûr, c’est une passion dévorante, et c’est une fierté que d’être membre d’une équipe qui gagne, mais cela n’explique pas tout. Leurs principales motivations sont de rencontrer chaque semaine des amis, le plaisir de « changer d’air » et celui, non négligeable de gagner, bref et surtout le bonheur de faire du sport, ensemble.Ce n’est pas l’argent, ni la gloire qui expliquent cette passion, c’est le bonheur de pratiquer ensemble un sport passion, un sport collégial. Le hockey n’est pas un élément de gloire ou de réussite individuelle, mais c’est passionnant de gagner en groupe, en présence des dirigeants du club. Les autres loisirs sont sacrifiés, mais les joies sont énormes !

    GUY DEMETS ÄÄ La fierté d’appartenir à une équipe qui gagne...

    Prochaines expositions : le 20 mars à Maurois et le 24 avril à Séranvillers-Forenville.

    Contact : http://www.ggac.fr ou [email protected]

    S. B

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  • L a prise de conscience est brutale : je ne m’étais pas rendu compte de mon état et de mon addiction à l’alcool. Ces mots ne cesseront de résonner dans ma tête. Résigné et abattu, je me décide à prendre rendez-vous au Csapa (Centre de soins d’accompagnement de préven-tion des addictions), sur le conseil de mon médecin.Et me voilà la boule au ventre, derrière cette porte qui m’amène vers l’incon-nu… Je sonne, la porte s’ouvre… pre-

    mier contact… sourire et accueil chaleu-reux d’une personne que je ne connais pas. Mon angoisse diminue : ouf, j’ai sauté le pas, j’ai fait le plus dur. Très vite, je comprends qu’ici je n’ai pas à avoir de honte, que cette maladie que j’ai chopée sans m’en apercevoir peut se soigner. Je sais que l’on va m’aider et me laisser le temps qu’il faudra.Je suis confiant parce qu’au Csapa, on m’écoute, on ne me juge pas. On sait me rappeler que je suis normal, que je peux redevenir quelqu’un de bien. Au fil des entretiens avec le référent, le médecin et la psychologue, je me reconstruis. Le chemin est sinueux. Mais à chaque étape du parcours, à chaque croisement où je doute, quelqu’un est là pour me guider dans la bonne direction.

    PH.

    P atrick souffre d’une maladie depuis l’âge de 11 ans, ce qui lui a posé des difficultés pour mener des études. Pen-dant une période de repli sur soi, il a constitué diverses collections : pin’s, serviettes de table en papier, couvercles de boîtes de camembert, timbres…Puis il a ressenti le besoin d’aller vers les autres et de les rencontrer. Les échanges d’objets et de paroles se sont amplifiés. Patrick est devenu trésorier de l’association Multi-Collections de Proville, association qui regroupe qua-rante personnes lors d’expositions et de bourses d’échange.Un jour, une annonce pour un échange de timbres attire l’attention d’une fa-mille du Nord partie vivre au Canada. Courriers, téléphones tissent des liens. Un besoin de rencontre se fait sentir. Elle se réalise lors de la venue de cette famille dans le nord de la France. À la suite des rencontres, une invitation est lancée à Patrick et à ses parents pour

    découvrir le Canada, ses habitants, ses collectionneurs !Après des hésitations liées aux difficul-tés de santé, le voyage et la découverte se réalisent. Tous en gardent de beaux

    souvenirs. La passion des collections a permis à Patrick de s’ouvrir aux autres et de les rencontrer loin de chez lui.

    JEAN-CLAUDE CHEVALIER

    « Sorti de l’addiction à l’alcool, enfin libre ! »Février 2012 : comme chaque année pour mon anniversaire, une belle journée en famille s’annonce, festive et arrosée ! Mais ce jour-là, en fin de journée, la plus jeune de mes enfants m’assène un ultimatum que je n’oublierai jamais : « Papa, si tu ne te soignes pas, je ne viendrai plus te voir ! »

    ÄÄ L’addiction se caractérise par l’impossibilité répétée de contrôler un

    comportement, malgré la connaissance de ses conséquences négatives. Il existe : des

    addictions comportementales (jeux d’argent et de hasard, jeux vidéo...) et des addictions

    aux produits (alcool, tabac, médicaments, drogues illicites). [Photo d’illustration.]

    De la collection de pin’s et de timbres aux voyagesÀ la médiathèque de Proville, Patrick s’occupe des livres : il les recolle, les recouvre, en prend soin...

    ÄÄ Une partie des collections...

    PATR

    ICK

    CONTACTSCsapa (Centre de soins d’accompagnement de prévention des addictions), 44 avenue de Valenciennes, 59400 CambraiTél 03 27 37 27 79

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  • Apprendre à vivre sans écransLes écrans se sont invités partout. Une déferlante de télés, consoles, téléphones, tablettes et autres, qui déstabilisent le quotidien jusque dans les familles !

    ÄÄ Cuisiner avec un chef, à Saint-Luc ou à la maison, c’est un plaisir !

    À la maison, les écrans sont source de tensions. Souvent chacun s’isole. L’influence et l’autorité parentales sont remises en question. Et il n’est pas rare que le travail scolaire en subisse les contrecoups.À l’école Sainte-Anne, madame Hembert, la directrice, a repris une idée venue du Québec : « Une semaine sans écran ! » Avec

    la complicité des parents et enseignants, pourquoi pas ? Un éventail d’activités est proposé par l’équipe éducative, avec les parents, des associations sportives, le Centre social du quartier, la paroisse… En dehors de l’école, les découvertes sont nombreuses ! À la maison aussi, on peut compenser : jeux de société, lectures, bricolage, cuisine, promenade. L’imagi-nation est au pouvoir !Tout cela demande du temps, mais on s’aperçoit que même sans écran, on reste vivant ! Parents et enfants trouvent l’expérience utile, à 90 %. Quatre adultes sur cinq ont aussi diminué leur temps d’écran. La vie commune, les services à la maison, les moments d’échange et la bonne humeur bénéfi-cient de ce temps libéré. Cette année, lorsque Mme Hembert a proposé la semaine sans écran du 19 au 25 mai prochain, tous les enfants étaient partants !

    D.DEWAILLYContacts : école Sainte-Anne, 03 27 83 34 92, [email protected]

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    Jean-Marie Petitclerc est prêtre, salésien de Don Bosco. Avec une formation d’éducateur spécialisé, il a une large expérience de terrain !

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  • Les bénévoles du Centre social vous rendent visiteDavid Oliveira, médiateur au centre social Saint-Roch, coordonne le réseau de visiteurs à domicile.

    L es visiteurs à domicile sont des bénévoles qui accom-pagnent des personnes en situation d’isolement et de solitude. Ils ont une attention particulière envers les plus fra-giles : personnes âgées, handicapées, etc., mais au chômage à 25 ou 40 ans, on peut aussi être isolé, comme d’autres qui, après une séparation, le décès d’un conjoint, ne connaissent personne dans le quartier. Les visiteurs à domicile ont plaisir à échanger, écouter, donner des informations sur le quartier, sur la vie locale, etc. Chaque visiteur s’adapte à la personne visitée pour le temps accordé et le contenu. Il veille à respecter son hôte, tout en le soula-geant dans sa solitude. Cela doit rester un partage convivial. Souvent, la personne bénévole reçoit autant qu’elle donne : « On fait plaisir à l’autre, on fait plaisir à soi, ce n’est que du positif. » Les visites se font une fois par semaine. Ce qui est important, c’est leur qualité. Le médiateur accompagne tou-jours les premières rencontres. La durée est variable. Parfois, des visites permettent de donner l’alerte, s’il y a un souci de santé pour la personne visitée.

    Le réseau compte huit bénévoles. Mais le besoin est grandis-sant. De nouveaux bénévoles pour créer du lien social, dans un esprit de confiance solidaire, sont les bienvenus !

    CHRISTIANE DE GROOTE

    Contact : 03 27 81 44 78 - www.facebook.com/cssaintroch

    ÄÄ Anne-Laure, visiteur, en service civique, et David Oliveira, le médiateur.

    CH

    . DE

    GRO

    OTE

    Je rencontre les personnes maladesLorsque j’étais petite, avec ma mère, nous allions rendre visite à sa sœur très handicapée.

    À l’hospice, en ce temps-là, les condi-tions de vie étaient vraiment dures. Mon père et mes frères ne voulaient pas y aller. Plus tard, ma tante a fini sa vie en maison de santé. Lorsqu’elle me voyait, son visage s’illuminait de joie et elle m’entraînait voir d’autres personnes âgées. Son seul vrai bonheur était d’aller à Lourdes accompagnée par sa « chère bénévole ».C’est sans doute pourquoi aujourd’hui, je vais rendre visite à plusieurs per-sonnes malades, en maison de santé ou à domicile. J’y emmène souvent une amie. Mes paroles étaient dans le ré-confort, avec beaucoup de sympathie, parfois maladroites. Mais j’ai eu l’oc-casion de participer à une formation. J’ai compris que mon comportement devait évoluer. Mieux écouter, laisser de côté mes propres réactions, c’est vraiment faire place à l’autre. Respec-ter les silences, sans plaquer mes propres

    sentiments, est essentiel. Je compte poursuivre cette formation.Je me suis aussi inscrite pour accompa-gner les malades lors d’un pèlerinage à Lourdes. Ma tante Bernadette sera pré-sente dans mon cœur, et j’espère rester « la chère bénévole ». C’est ma joie de chrétienne de me mettre au service de mon prochain. Que le Sei-gneur m’aide à le faire avec une écoute adaptée. Alors, l’émotion est vraiment partagée !

    DANIÈLE PELLERIN

    LA FORMATION POUR VISITEURS DE MALADESElle est proposée en trois temps, chaque fois sur deux journées (de 9h15 à 16h30) : A l’écoute de l’autre qui souffre ; A l’écoute de soi ; A l’écoute de Dieu.

    CONTACTAnne-Marie Brousse, au 06 08 60 12 99 ou [email protected]

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    RIN

    ÄÄ On vient prendre des nouvelles…

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  • Tendrement !Arriver dans une maison de retraite, c’est parfois difficile : il s’agit d’un lieu inconnu et de personnes jamais rencontrées. Pourtant, le goût de vivre peut encore exister.

    Nicole et Roland, résidents de la Mai-son Godeliez-Bolvin, peuvent vous le dire. Au seuil de leur grand-âge, ils se sont rencontrés, se sont parlés, et se sont aimés ! Puis, ils ont souhaité une vraie fête qui célébrerait la joie et la ten-dresse de leur rencontre. Ils ont voulu recevoir la bénédiction du prêtre, lors d’une messe mensuelle de l’aumônerie de l’hôpital.

    Aidés de la directrice et de tout le per-sonnel dévoué, Nicole et Roland ont invité tous les résidents qui, en habit de fête, ont participé à un goûter, avec superbes gâteaux, champagne, et mu-sique de leur jeunesse.Les jeux, rires et danses ont eu raison de la monotonie des jours. Nicole et Roland ont montré que vieillir est loin d’être un aboutissement, que le soleil

    illumine leurs cœurs. Le bonheur et la tendresse existent toujours.

    M. GODIN

    Curieux de Dieu !Quarante adultes se réunissent à Cambrai chaque semaine pour bénéficier de cours de théologie dispensés par l’Université catholique de Lille. Une démarche qui dure depuis de nombreuses années…

    É tudier pour connaître, connaître pour com-prendre semble être la moti-vation première des parti-cipants. Pourquoi certains, après ce cursus de cinq ans, décident-ils de poursuivre à Lille ? Jean et Jacques, passion-nés et curieux, après une vie professionnelle bien remplie, expliquent ce choix : « Le par-cours théologique de Cambrai nous a permis de dépasser le catéchisme de notre enfance. C’est aussi un déclencheur en matière de recherche de sens : cette interrogation préoccupante sur les origines et la finalité de l’existence. »Par ailleurs, l’approfondissement des religions s’impose pour comprendre le monde dans lequel le fait religieux est partout : c’est un fait de société, de culture, un fait social qui dépasse le

    sentiment privé. Il n’y a pas de groupes humains sans religion, c’est un élé-ment essentiel des civilisations. Il est nécessaire de comprendre notre reli-gion mais aussi de prendre conscience des autres religions prises d’assaut par des fondamentalistes de tout bord.Toute liberté est laissée aux étudiants : choix entre les différents modules, ho-

    raires souples, liberté ou non de passer les examens. Ceux qui le souhaitent, seront reconnus par des diplômes uni-versitaires en philosophie et sciences des religions.

    MONIQUE GODIN

    Contacts : Micheline Coquet, [email protected], 03 27 37 53 20

    M. C

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    ÄÄ Pendant un cours.

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  • TRAVAUX À L’ÉGLISE SAINT-DRUONLa deuxième semaine de novembre, une belle équipe s’activait dans l’église. Les relais Saint-Roch et Saint-Martin ont prêté main forte pour traiter la quarantaine de bancs de l’église et remettre à neuf le tabernacle. Un grand nettoyage s’est imposé de haut en bas. On voit la différence ! Merci à tous

    Gros travaux à Saint MartinChauffage, isolation, aménagement

    L’unique chaudière datait de la construction de l’ensemble Saint-Mar-tin en 1968 ! Elle ne chauffe mainte-nant plus que l’église. Une autre, au gaz, a été installée pour les salles, grâce à la mise en place de nouveaux radiateurs. Le système, en trois zones indépendantes, permet de se limiter aux salles réellement occupées.L’ensemble des salles a été isolé : laine de roche, plaques de plâtre sur les murs et le plafond. Une accessibilité

    pour handicapés a été réalisée, et les sanitaires réaménagés. Tout a été re-mis aux normes de sécurité. Le coût de ces travaux s’élève à plus de 100000 euros. Cette opération a été financée par la vente du presbytère de la rue de Bourgogne, et le budget ordinaire de la paroisse pour une petite partie.

    L’embellissement des locauxMerci à l’équipe de bénévoles qui a re-mis en peinture l’ensemble des salles. Tout n’est pas achevé, mais une jour-née portes ouvertes est prévue. Cha-cun appréciera combien tout est clair, et mieux chauffé.La façade de l’église sera restaurée courant 2016. Une souscription sera lancée pour financer ces travaux. Avec les aménagements de la rue Gauthier et la création d’un parking devant l’église, effectués par la commune, l’ensemble sera ainsi entièrement ré-nové, et l’église mise en valeur.

    P. B

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    ÄÄ L’aménagement du parvis et le nouveau parking.

    ÄÄ Peinture des salles et du mobilier, juillet 2015.

    Un accueil est prévu tous les mercredis de 10h à 12h, à l’église Saint-Martin. Des personnes sont disponibles pour toutes demandes concernant la vie de la paroisse. L’église ouverte permet à chacun de prier selon son désir. N’hésitez pas à contacter les personnes de l’accueil, ou Pierre au 06 07 15 49 27 et [email protected]

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