QualiSurf 4 Novembre 2008

Mon e-journal surwww.qualisurf.com

Le premier magazine GRATUIT ludo, éducatif et solidaire N°4 Novembre 2008

Dès 10 ans

UNE PUBLICATION DE L’e-TOILE DE L’INFO

250 millions d’enfants

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un milliardaire au cœur d’aventurier

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En partenariat avec

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N°4 Novembre 2008

4 NEWS DU MOIS Quelques infos en bref

6 ZOOM SUR L’ACTU Ouvriers au lieu d’être écoliers

10 C’EST MA LIFE Mon frère m’énerve

12 NOS Z’AMIS LES BÊTES L’avantage d’être une mouche idiote

MA PLANÈTE14 Un ouragan, ça déménage18 Des jardiniers en guerre contre le béton

20 CHEZ MOI... Au Maroc

22 ILS SONT CÉLÈBRES Steve Fossett, un milliardaire au cœur d’aventurier

24 ÇA BOUGE Romans à ne pas lire la nuit

26 JE M’AMUSE Jeux

31 PARLE, SPEAK, HABLA Un robot en monocycle

32 BOîTE AUx LETTRES Courrier des lecteurs

34 BD Le poisson d’O’Groj

© Guearilla Gardening.org

NEWS DU MOIS

4 - Novembre 2008 WWW.QUALISURF.COM

- News du mois - News du mois - News du mois -News du mois - News du mois - News du mois -

Crotte, alors !En Israël (Moyen-Orient), les propriétaires de chiens

sont désormais priés de se rendre chez le vété-rinaire pour faire analyser les crottes de leur

chien. Les informations sont stockées dans un fichier qui permet de retrouver le maî-tre qui n’a pas ramassé les excréments de son animal sur les trottoirs. Ceux qui ne res-

pectent pas la propreté de la ville sont punis d’une amende. Ce système est actuelle-

ment à l’essai. Il deviendra très certai-nement obligatoire dans quel-ques mois.

C’est quoi cette crise financière ?Depuis plusieurs mois, il y a de gros problèmes financiers dans le monde. Certaines banques, dont quelques-unes aux États-Unis, ont perdu énormément d’argent et ont dû fermer leurs portes. Des millions de familles (surtout américaines) se retrouvent dans l’impossibilité

de faire face à toutes leurs dépenses. Chez les spécialistes de la finance, c’est la panique ! Tous les États du monde cher-

chent des solutions pour aider les établissements ban-caires à sortir de ce mauvais pas. Malgré cela, la

crise va continuer à poser de gros soucis dans l’économie mondiale.

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NEWS DU MOIS

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Quel est le plus long fleuve du monde ?

Des savants du Brésil (Amérique du Sud) ont utilisé des images des satellites américains, fournies par la Nasa, pour démontrer que le plus long fleuve du monde n’est celui auquel on pense. Il va falloir corri-ger les dictionnaires, car celui qui détient le record est le fleuve Amazone. Il mesure 6 992 km contre 6 852 pour le Nil, en Afrique. Ce qui fait 140 km de plus.

200 enfants touchés chaque

jour par le diabète

Le 14 novembre, c’est la Jour-née mondiale du diabète, une maladie qui touche chaque jour plus de 200 enfants à travers le monde. Si elle est repérée suffisamment tôt, la maladie peut être diminuée chez les jeunes. Certains peu-vent même éviter la mort. Une hygiène alimentaire adap-tée (sans sucre) favorise une meilleure santé.

Peau de serpent !

Tantôt craints, tantôt adorés, les serpents du

Cambodge (Asie) sont en danger. Chassés de leur habi-

tat naturel par les hommes, dévorés par les crocodiles, ils sont aussi tués pour leur peau. Celle-ci se vend très cher pour faire des sacs, des chaussures et divers objets de maroquinerie. Selon l’or-

ganisation WildLife Conservation Society, c’est entre 4 et 7 millions de serpents qui disparaissent

chaque année sur les bords du lac Tonlé Sap.


ZOOM SUR L’ACTU

Le travail des jeunes enfants est interdit. Pourtant, dans certains pays du monde, ils sont contraints de le faire, souvent dans des conditions inacceptables. Le 20 novembre a été déclaré Journée des Droits de l’Enfant. Une occasion de revenir sur ces enfants exploités.

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ouvriers au lieu d’être écoliers

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Jeune garçon portant du foin, au Kashmir, au Pakistan (Asie).


ZOOM SUR L’ACTU

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Millet : céréale à petits grains culti-vée en Afrique.

Machette : très long couteau.

Intégrité : (ici) pureté totale.

Prostitution : fait d’avoir des rela-tions sexuelles contre de l’argent.

Campagne : (ici) action.

Parrainage : (ici) aide financière apportée à un enfant.

LE DICO

Kat a 8 ans. Il y a encore quelques mois, elle vivait sur une décharge

au milieu des saletés et des déchets à Phnom Penh, au Cambodge (Asie). À l’âge où d’autres apprennent à lire et à écrire, elle ramassait des mor-ceaux de plastique et de carton qu’elle allait revendre ensuite pour quelques riels (monnaie du Cambodge). Aujourd’hui, grâce à l’association Pour un sourire d’enfant, elle peut enfin aller à l’école.

250 millioNs de petits travailleurs

Kat n’est pas une exception. Dans le monde, plus de 250 millions d’enfants sont obli-gés de travailler. Dans la plu-part des cas, c’est parce qu ‘ils doivent venir en aide à leur famille souvent très pauvre. L’Asie, l’Afrique et l’Amérique latine sont les continents les plus touchés par ce problème. Les enfants y sont souvent exploités. Ils font des tâches désagréables et difficiles. On les emploie pour faire des tra-vaux que les adultes ne peu-vent ou ne veulent pas réaliser. Ainsi en Inde, au Pakistan ou au Népal (Asie), on retrouve de nombreux enfants dans les ateliers textiles. Ils tissent la laine, accroupis pendant des heures. D’autres encore sont exploités dans les mines de

charbon en Colombie (Amé-rique du Sud). On les appelle les « enfants taupes », car ils rampent dans des tunnels très étroits et très sombres, dans lesquels des adultes ne pour-raient pas se faufiler. En Afrique, même réalité tra-gique. Soké vit au Bénin. À 14 ans, il a dû laisser tomber l’école pour aider ses parents à cultiver les champs de millet. C’est un travail très dangereux car on utilise des pesticides et des machettes.

retrouver uNe vie NormaleSur ce continent ravagé par des guerres civiles, les enfants sont aussi utilisés comme sol-dats. Ils sont souvent enlevés à leur famille pour apprendre à manier le fusil et combattre. Des organisations comme

l’Unicef ou Amnesty Interna-tional luttent pour que ces enfants soient rendus à leur famille, et retrouvent une vie normale et leur intégrité. Car certains enfants sont victimes de l’esclavage et de la prosti-tution. Aux Philippines (Asie), des petites filles sont vendues par leurs parents pour un peu d’argent. Elles survivent dans la rue grâce à la prostitu-

Comme Kate (sur la photo), de nombreux enfants fouillent dans les dé-charges pour trouver des objets à vendre.

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ZOOM SUR L’ACTU

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••• tion ou différents trafics, comme celui de la drogue.

reNdre l’école obligatoirePour supprimer le travail des enfants, l’Unicef ou Amnesty International tentent de ren-dre l’école obligatoire et gra-tuite. Elles mènent de grandes campagnes pour expliquer aux parents l’importance de l’éducation.D’autres associations propo- sent de dédommager les parents qui scolarisent leurs

enfants. Par exemple, l’asso-ciation Pour un sourire d’en-fant au Cambodge (Asie) offre du riz aux parents qui envoient leurs enfants à l’école. Ainsi, les familles ne perdent pas d’ar-gent. D’autres encore organi-sent des parrainages. On peut aider un enfant en prenant en charge les frais de sa scolarité. L’argent sert à payer les four-nitures scolaires, les uniformes, la nourriture et le transport. Aux Philippines, l’association Caméléon lutte pour offrir à des petites filles victimes de la prostitution une vie normale. Elle les accueille, les héberge et leur permet de s’instruire.La route est encore longue pour supprimer le travail des enfants et faire respecter leurs droits. Toutefois, les actions menées sur le terrain donnent des résultats. Selon un rapport du Bureau international du travail de 2006, en quatre ans, le nombre d’enfants au travail a diminué de 11 %. Un signe d’espoir.

Camille Dutrieux

DéClaratIon Des DroIts De l’enfant

192 pays ont ratifié la Déclaration des droits de l’enfant en 1959 puis la Convention des droits de l’enfant en 1989. Voici les dix principaux points : • Tous les enfants, quel que soit leur pays, ont les mêmes droits. • Tous les enfants reçoivent à leur naissance un nom et un prénom. • Les enfants doivent vivre avec leurs parents, sauf si cela est contraire à leur intérêt.• Les enfants doivent être protégés de toutes les formes de violences, qu’elles soient physiques, mentales ou sexuelles.• Les enfants ont le droit de s’exprimer librement et de donner leur avis. Mais ils doivent aussi respecter la parole des autres.• Tous les enfants ont le droit d’être soignés et nourris.• Tous les enfants ont le droit d’aller à l’école.• Les enfants qui souffrent d’un handicap ont les mêmes droits qu’un autre enfant.• Les enfants ont le droit d’être protégés contre le travail dangereux.• Les enfants ont le droit de vivre en paix et en sécurité. Personne ne peut les forcer à faire la guerre.

Enfants travaillant dans un atelier de fabrication de vaisselle en alumi-nium à Dhaka, Bangladesh (Asie).

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Cette petite fille du Pakistan (Asie) tisse la laine.

ZOOM SUR L’ACTU


ZOOM SUR L’ACTU

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10 WWW.QUALISURF.COM- Novembre 2008 WWW.QUALISURF.COM

C’EST MA LIFE

Ils s’adorent mais sont comme chien et chat. Dans toutes les familles, c’est le même

refrain : les frères et sœurs se cherchent et finissent toujours

par se trouver.

Mon frère M’énerve !

Clem

Clem

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C’EST MA LIFE

WWW.QUALISURF.COMWWW.QUALISURF.COM Novembre 2008 -

Mes frères font tout pour m’embêter : ils se moquent de moi et m’em-

pêchent de faire mon travail. » Titouan, 11 ans, est l’aîné d’une famille de quatre garçons. Comme la plupart des enfants de son âge, les disputes avec ses frères font partie de son quo-tidien. « En ce moment, notre gros sujet de bagarre, ce sont les Lego, car il n’y a pas assez de pièces du même type pour tout le monde », explique-t-il. Avec le petit dernier, qui aura bien-tôt trois ans, « c’est pire, raconte Titouan. Il détruit tout sur son passage et tâche ma moquette avec ses feutres, ça m’énerve ! ».

les Nerfs à vifQuand on a des frères et sœurs, se chamailler est presque une seconde nature. Tout est bon pour déclencher une dispute : parce que l’un a reçu un cadeau que l’autre désirait ou parce que l’on n’est pas d’accord sur le programme télé. Des petits riens qui peuvent sembler ano-dins et qui, pourtant, finissent par mettre les nerfs à vif et faire monter le ton.Alors, pourquoi tant de haine pour si peu ? Sans doute parce que la vraie raison de la dispute n’est pas celle que l’on croit. Quand, par exemple, tu te crê-pes le chignon avec ta sœur au sujet de ta poupée Barbie, est-ce vraiment pour l’objet en question ou pour évacuer une colère plus profonde ? Une colère qui a pour origine une

certaine jalousie que tu éprou-ves envers l’autre.

la jalousie

Cette jalousie est un sentiment bien naturel. Elle s’exprime chez tous les enfants, en particulier chez les aînés. Quand le premier petit frère ou la première petite sœur arrive, il faut apprendre à tout partager : les jouets, les gâteaux, mais aussi l’affec-tion des parents. Cela n’est pas évident et c’est pourquoi les conflits sont souvent plus vifs entre les deux pre-miers enfants d’une fratrie. « Je me dispute plus avec Wandrille, mon deuxième frère, qu’avec les autres », confirme Titouan.Mais que l’on soit l’aîné ou le benjamin de la famille, aucune position n’est idéale car, dans tous les cas, il faut céder de la place à l’autre. Ce qui ne se fait pas toujours en douceur : « Je suis le plus grand, c’est moi le chef, a décidé Titouan. Quand un de mes frères me tombe dessus, je ne négocie pas, je lui donne une claque ! »

les disputesMême si elles agacent tes parents, ces bagarres ne sont pas graves, à condition de ne provoquer aucune blessure, évidemment. Il arrive que des enfants harcèlent un frère ou une sœur mais, heureusement, ces cas sont très rares.Généralement, vous savez vous fixer des limites et vous finis-sez toujours par vous réconci-lier. Il n’y a donc aucune raison

d’empêcher la dispute. Bien au contraire. Car finalement, se disputer, c’est se confronter à quelqu’un qui n’est pas d’ac-cord. C’est donc apprendre à dialoguer avec l’autre, à vivre avec lui et à trouver sa place.Cela peut prendre du temps. Souvent, après une bonne que-relle, chacun part bouder dans son coin. Mais si la dispute a été forte, il est important d’en rediscuter calmement par la suite pour trouver une solution acceptable pour chacun. Alors, la prochaine fois que ton frère ou ta sœur déterre la hache de guerre, prends la situation avec du recul : vous ne tarderez pas à fumer le calumet de la paix !

Audrey Emery

anodin : sans importance.

se crêper le chignon : se disputer.

fratrie : ensemble des frères et sœurs d’une famille.

Harceler : attaquer quelqu’un de façon répétée.

LE DICO

«Mon frère M’énerve !

Clem

Clem

NOS Z’AMIS LES BÊTES


Quand on les voit zig-zaguer, tournicoter, chercher durant des heures la fenêtre

ouverte pour trouver la liberté, on se dit que les mouches sont dotées d’un Q.I. de niveau zéro. Pourtant, les mouches ne sont pas aussi imbéciles qu’elles le laissent paraître ! Des recherches sur l’intelli-gence de ces insectes ont été faites dernièrement, à Lau-sanne en Suisse (Europe), par les savants Tadeusz Kawecki et Joep Burger. Ils ont étudié la star des mouches de labora-toire, j’ai nommé la mouche du vinaigre, baptisée savamment Drosophila melanogaster ou drosophile.

doper les mouchesIls ont pris deux groupes de mouches provenant de la même région. Le premier est resté vivre à l’état naturel ; le second a été sélectionné en vue de développer ses capacités

intellectuelles. L’entraînement a consisté à leur apprendre à associer une odeur de nourri-ture avec un goût, plaisant ou déplaisant. Ou encore à lier un léger choc (électrique) avec une odeur précise. Selon les savants, les capaci-tés à reconnaître des odeurs et des goûts existent déjà chez les mouches. Donc pour l’ex-périence, il s’agissait unique-ment de stimuler ces facul-tés. Conclusion : les mouches laissées tranquilles vivent plus longtemps que celles à qui on a demandé un effort intellectuel.

fiNes mouchesL’étude a également montré que les larves des drosophiles plus intelligentes survivaient également moins bien que celles des mouches ayant vécu librement. Deux hypothèses sont avancées par les savants : soit le système nerveux des mouches intelligentes réclame plus d’énergie, et cela les

épuise. Soit l’activité soutenue du cerveau accélère le vieillis-sement de ces mouches. L’ex-périence explique pourquoi les mouches ne développent pas leurs « savoirs » dans la nature… parce que sinon, elles disparaîtraient plus vite. Fina-lement, l’expression « être une fine mouche » prend ici tout son sens.

Marc Obrero

Q.I. : quotient intellectuel

faculté : aptitude, capacité.

Hypothèse : supposition.

Être une fine mouche : être habile, rusé.

LE DICO

d’être une MoucHe idiote

l’avantaGe

La mouche du vinaigre, de son vrai nom Drosophile.

Nous c o n n a i s -

sions la mémoi-re des éléphants,

voici maintenant celle des mouches. Deux savants ont étu- dié, il y a quelques mois, la durée de vie chez ces insectes. Ils ont décou-vert qu’une mouche intelligente meurt plus vite qu’une mouche bête. Étonnant !

© Gewoldi - Fotolia.com

NOS Z’AMIS LES BÊTES


QUE DE MOUCHES !La mouche est partout dans notre environnement, mais aussi en nombre dans la langue française. Voici quelques expressions. Essaye de savoir ce qu’elles veulent dire.

• Entendre une mouche voler• On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre• Ne pas faire de mal à une mouche• Tomber comme des mouches• Faire la mouche du coche• Faire mouche• Quelle mouche l’a piqué ?• Regarder voler les mouches

La MOUCHE, C’ESt aUSSi


Vous croyez que

je suis bête ?

Sûrement pas

Un poids mouche Une catégorie de boxeurs (entre

48 et 51 kilos).

Un bateau-mouche Un bateau qui emmène des touristes sur un fleuve.

Une moucheUne petite tache ronde. À une certaine épo-que, les femmes posaient un petit morceau de tissu noir sur leur visage pour faire ressortir la blancheur de leur peau. On appelait cela une mouche.« Mouche » est aussi le nom donné à un espion.

Un gobe-moucheC’est quelqu’un de benêt, d’un peu niais, idiot.

Une mouche artificielleIl s’agit d’un appât utilisé pour la pêche. Il est constitué de plumes colorées pour imiter l’in-secte.

Des pattes de moucheC’est une écriture maladroite et pleine de ratures.

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RéPONsEs :* Entendre une mouche voler : avoir du silence* On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre : on obtient plus facilement quelque chose de quelqu’un par la douceur que par la force.* Ne pas faire de mal à une mouche : être sans aucune méchanceté.* Tomber comme des mouches : avoir un fort taux de mortalité.

MA PLANÈTE

- Novembre 2008 WWW.QUALISURF.COM14

Quand arrive un cyclone, la nature se déchaîne.

Un cyclone, ça déménage !

Le cyclone est le phé-nomène climatique le plus puissant connu des scientifiques. Pour

qu’il se développe, la tempéra-ture de l’océan doit être supé-rieure à 26°C dans les 60 pre-miers mètres de la surface de la mer. Une température éle-vée permet à l’eau de s’évapo-

rer, faisant monter l’humidité de l’océan vers le ciel. De gros nuages, une fois gonflés d’eau, donnent assez de puissance pour que le cyclone commence à tourner. Même si ses vents tournent très vite, l’ouragan se déplace à une vitesse moyenne de 20 à 30 km/h, soit moins vite qu’un cycliste sur le Tour de France.

l’œil du cycloNeAu centre du cyclone se forme ce qu’on appelle « l’œil du cyclone ». Cet « œil » ne dépasse pas 30 à 60 km de large. À l’intérieur, il n’y a presque pas de pluies et les vents y sont moins forts car la pression atmosphérique est basse.

On parle de cyclone ou d’oura-gan lorsque les vents dépas-sent 117 km/h. Son appellation change en fonction du lieu où il naît (voir la carte). Le cyclone perd de son inten-sité à partir du moment où il n’a plus d’eau chaude pour se « nourrir », c’est-à-dire lorsqu’il rencontre les terres. Mais il est capable de continuer à par-courir des centaines de kilo-mètres avant de s’affaiblir. Sa durée de vie peut dépasser une semaine.

les « chasseurs de cycloNe » Des images satellites et des instruments de mesure placés au sol permettent de prévenir l’arrivée d’un ouragan. Cette tâche revient à l’Organisation

Fay, Gustav, Hanna et Ike, 4 cyclones qui ont dévasté les Caraïbes et les côtes américaines entre août et septembre. Ils ont laissé derrière

eux des milliers de sans-abri et près de 1 000 morts. Dans l’hémis-phère nord (les Caraïbes), la saison cyclonique s’est terminée en octo-

bre. Dans l’hémisphère sud, elle commence en novembre.

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La taille d’un cyclone peut varier entre 500 et 1 000 km de diamètre..

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Un cyclone, ça déménage !

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météoro log i -que mondiale (OMM). Elle a

réparti des cen-tres selon les zones les plus touchées

par les tempêtes. Pour obtenir davantage de

précisions, des avions « chas-seurs de cyclone » et des son-des sont envoyés dans l’œil du cyclone. Ceux-ci mesurent la force du vent, la température et la quantité d’eau portée par celui-ci. Toutes ces données sont ensuite analysées par des prévisionnistes, capables de donner des informations fia-bles pour les 24 h qui suivent.

de drôles de préNomsPlusieurs ouragans peuvent se former en même temps et dans une même zone. Pour ne pas les confondre, les prévi-sionnistes leur donnent des prénoms. Cette pratique est vieille de 200 ans. Au départ,

on leur a donné le nom du saint du calendrier du jour. Ainsi, une tempête née un 25 décembre se serait appelée Noël ! Au début du 20e siècle, la marine américaine instaure une nouvelle règle : utiliser des prénoms féminins.

En 1949, le Centre national des ouragans de Miami, aux États-Unis, décide de changer cette tradition. Une règle interna-tionale est établie et une liste de prénoms permanents est créée (ceux-ci s’inspirent des codes utilisés par les soldats

L’ouragan Gustav, considéré comme la première « tempête du siècle », était classé catégorie 4 sur 5. Ses vents ont atteint 240 km/h en moyen-ne, avec des pointes allant jusqu’à 340 km/h !

MA PLANÈTE

MA PLANÈTE


pour communiquer sur un champ de bataille). Mais comme ces prénoms revien-nent trop souvent, il faut changer cette liste.

les fémiNistes eN colèreLes prénoms de femmes refont alors surface. Dans les années 1970, les féministes voient d’un très mauvais œil cette pratique. Elles refusent que l’image de la femme soit asso-ciée à des catastrophes natu-relles. Neuf ans plus tard, le centre de Miami établit une

liste mixte, réutilisable tous les six ans. Seuls les noms des ouragans ayant fait de nom-breuses victimes ne sont pas repris. Il n’y aura donc pas d’autre Katrina. En 2005, cet ouragan a fait 2 800 morts et des centaines de milliers de sans-abri en Louisiane, aux États-Unis.

80 cycloNes par aNLe réchauffement climatique est-il encore une fois le grand responsable de toutes ces vio-lentes tempêtes ? Les moyens

techniques, comme les satelli-tes, n’existent pas depuis assez longtemps pour y répondre. Toujours est-il que 80 cyclones en moyenne se forment cha-que année dans le monde. Les plus puissants semblent avoir gagné en intensité, surtout autour des Caraïbes et dans l’océan Indien. Selon une étude américaine publiée cet été, la vitesse moyenne des vents serait passée de 225 km/h en 1981 à 251 km/h ; la tempéra-ture de la surface des océans, elle, se serait élevée de 28,2°C à 28,5°C.

Elisa Deliège

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où et QuanD naIssent les CyClones ?

En 2005, le cyclone Katrina a fait 2 800 morts, des centaines de milliers de sans-abri et de nombreux dégâts.

Il existe dans le monde 7 zones où les cyclones se forment. La grande majorité se produit dans l’océan Atlantique (près des Caraïbes et la côte est des États-Unis), l’océan Pacifique (vers les côtes chinoises et japonaises) et l’océan Indien (près de la côte sud-est africaine et australienne).

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Cyclone : dans l’océan Pacifique Sud-Ouest (à l’est de l’Australie), dans l’océan Indien Sud-Ouest (côtes sud-est de l’Afrique jusqu’à l’Inde)Ouragan : océan Atlantique Nord (Golfe du Mexique) et océan Pacifique Nord-Est (à l’ouest du Mexique)Typhon : Pacifique Nord Ouest (côtes du Bengladesh à la Corée)Kamikaze : Japon Badai : IndonésieBaguio : Philippines Willy-willy : Australie

évaporer : transformer de l’eau en gaz grâce à la chaleur de l’air.

Pression atmosphérique : poids et force qu’exercent l’air sur la terre ou la mer.

sonde : petit engin électronique.

LE DICO

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DES jarDiniErS En gUErrE

COntrE LE bétOn

Une main verte sur la ville… Pendant que tu dors tranquillement la nuit, des « soldats verts » envahissent parfois la ville pour transformer le béton en fleurs. Armés de bêches, de râteaux, de pelles, ces pirates de l’écologie prennent d’assaut les endroits laissés à l’abandon pour y mettre un peu de nature.

Tu as déjà dû croiser sur ton chemin des lieux en friche où rien d’autre ne pousse que

des pierres et des canettes de coca. Plutôt triste… Certains ont refusé de se laisser abat-tre et ont pris la résolution de mettre le flower power (le pouvoir par les fleurs) en action. Bien décidés à lutter contre la diminution des espa-ces verts dans les villes, ces opposants au béton ont mis leurs connaissances du jardi-nage au service des citoyens. Le but de leur mission n’est pas seulement de reverdir les rues. En plantant des fruits et des légumes, ils désirent éga-

lement permettre de déve-lopper des potagers pour les habitants du quartier.

Ça vieNt de la rue Comment l’idée a pu ger-mer ? Tout a commencé dans les années 1970 aux États-Unis (Amérique du Nord). Des « bucoliques » très discrets ont décidé de créer des jardins et de forcer les hommes politi-ques à prendre, à leur charge, l’entretien de ces jardins hors- la loi. Les bonnes idées n’ayant pas de frontières, l’initiative a été reprise par d’autres pays. Le mouvement s’est développé au Canada (Amérique du Nord) où le gouvernement entretient ©

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volontiers ces jardins « pous-sés » dans la nuit. Tous les continents ont actuel-lement leurs guérilleros verts. Richard Reynolds, combat-tant écologiste de Londres (Royaume-Uni), a décidé de fédérer ces jardiniers sur un blog qui permet de centrali-ser l’ensemble des actions des différents pays. Les groupes se forment et s’organisent peu à peu de ville en ville. L’union fait la force !

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Le mode d’action de ces pirates écolos est toujours le même. Ils agissent la nuit pour ne pas se faire remarquer. Mais pas question de planter n’importe où ! Un membre du groupe a repéré auparavant un endroit qui mérite un « coup de vert ». Les jardiniers discutent pour savoir quelles plantes s’adap-teront le mieux au milieu et au type de terrain. Et c’est parti pour l’expédition ! Chacun amène ses outils, les

graines et les pousses. Ils com-mencent par débroussailler carré par carré, à prendre soin de la terre pour lui redonner sa vraie nature. Une reforesta-tion en douceur des villes qui se transforment au fil des mis-sions secrètes…

passe la pioche à toN voisiN !Imagine : tu te réveilles un

matin et tu découvres que de belles jardinières fleuries ont poussé dans ta rue pendant la nuit ! Tu serais enchanté, non ? L’action des jardiniers guérilleros est bien accueillie par la population. Les habi-tants n’hésitent pas à prendre le relais pour entretenir ces nouvelles pousses. Il est inter-dit de modifier les lieux, mais les mairies ferment volontiers les yeux... pour laisser éclater la vague verte dans les villes.

Lane Sigé

friche : terrain non cultivé.

Bucolique : champêtre, qui aime la nature.

Guérillero : (ici) personne qui se bat pour une cause qu’il croit juste.

fédérer : regrouper.

reforestation : action de replanter des arbres.

LE DICO

À Londres, au Royaume-Uni, les actions pour embellir la ville sont très nombreuses.

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CHEZ MOI...


Tous les matins, je me réveille à 6h45, j’ai 40 minutes pour me préparer avant d’aller à l’école. Je commence par man-ger des corn-flakes avec du lait, ensuite je fais ma toilette avant d’aller m’ha-biller. Puis je pars à l’école française qui commence à 8 h15 (mon école s’appelle Paul Cézanne et est à 20 minutes de ma maison). Je suis en CM2A chez monsieur Copie. Je suis content car nous prévoyons de faire 3 heures de sport par semaine et ma matière préférée est aussi le sport !Quand j’arrive à l’école, il y a une petite récréation de 10 minutes avant de ren-trer en cours. Dans la classe, je suis assis au quatrième rang. À la récréation, je joue à la balle ou au ping-pong. J’ai

au marocBonjour,Je m’appelle Mehdi, j’ai 10 ans. Mon frère Ismaïl a 12 ans. J’ha-bite au Maroc, à Harhoura près de Rabat, dans une résidence où j’ai beaucoup de copains.


CHEZ MOI...

beaucoup d’amis. À midi, je mange à la cantine tous les jours, sauf le vendredi où je mange chez moi. À 16 h 15, quand je suis à la maison, je fais mes devoirs puis je me repose jusqu’à sept heures moins le quart, en regardant la télé-vision. Au mois de septembre, c’était le mois du ramadan (mois pendant lequel les adultes doivent jeûner toute la jour-née) et chaque soir nous mangeons la Harira (une soupe marocaine à base de pois chiches, de tomates et de farine), des dates, des crêpes marocaines et des noix. Ensuite je vérifie mes devoirs avec ma mère. Je lis un peu ou je regarde la télévision. Vers 20h30, nous mangeons. Ensuite je vais me laver et je pars me coucher.Mes sports préférés sont le foot, le basket, le ping-pong et la natation. Et enfin le week-end, je joue à l’ordinateur, je ren-contre mes copains de la résidence et je prépare mes devoirs pour la semaine.

À BIENTÔT

22

ILS SONT CÉLÈBRES

WWW.QUALISURF.COM- Novembre 2008 WWW.QUALISURF.COM

StEVE FOSSEtt,Un MiLLiarDairE

aU CŒUr D’aVEntUriEr

Disparu depuis plus d’un an, l’Américain Steve Fossett a fait à nou-veau parler de lui. En octobre, des restes de son corps ont été re-

trouvés… Le crash était cette fois au bout de l’aventure.© D

R

23WWW.QUALISURF.COMWWW.QUALISURF.COM Novembre 2008 -

ILS SONT CÉLÈBRES

Un permis de pilote, une carte d’iden-tité, des dollars dans un buisson… Un

homme parti en randonnée dans le désert du Nevada, aux États-Unis (Amérique du Nord), découvre, début octobre, ces objets ayant appartenu à un aviateur. Quelques heures plus tard, les enquêteurs découvrent les débris d’un avion. Cette fois-ci c’est sûr, on a retrouvé les traces de Steve Fossett. Cet aventurier de 63 ans a disparu le 3 septembre 2007. Ce jour-là, seul à bord de son monomoteur à hélice, il décolle du terrain d’aviation qu’il a construit près de son ranch… pour ne jamais revenir. À l’épo-que, d’énormes recherches aériennes sont mises en place. La justice le déclare officielle-ment mort en février 2008.

fou d’aveNtureJames Stephen Fossett (son vrai nom) est né le 22 avril 1944 à Jackson, dans l’État du Tennessee, aux États-Unis. Très jeune, il a le goût de l’ex-ploit physique. Pourtant, après ses études, il se tourne vers les milieux de la finance, où il fait fortune. À 37 ans, il est mil-liardaire. Mais la passion de cet homme est ailleurs. C’est un fou d’aventure, et il va le prouver ! Il fait l’ascension des plus hauts sommets du globe (à l’excep-tion de l’Everest qu’il tente deux fois) ; une traversée de la Manche à la nage, entre la

France et le Royaume-Uni, en 22 heures. Il s’élance dans une longue course de traîneaux à chiens dans le Grand Nord ; il participe 2 fois à la course automobile des Vingt-Quatre Heures du Mans, en France.

toujours plus vite, toujours plus loiN

En 2002, Steve Fossett devient le premier homme à effectuer le tour du monde en montgol-fière en solitaire. Deux ans plus tard, à bord de son maxi-catamaran, il bat le record du tour du monde à la voile sans escale. En 2005, le milliardaire américain accomplit un tour de la Terre à bord d’un avion ultraléger : il parcourt plus de 36 800 kilomètres en solitaire. Pour son dernier record dans le domaine de l’aviation, il effec-tue, en 2006, quelque 42 000 kilomètres autour du globe, en solitaire et sans escale, à bord de son avion Virgin Atlantic/Global Flyer.

plus de 100 records

Fossett a aussi connu de ter-ribles échecs, qui ont failli lui coûter la vie. En 1998, par exemple, son ballon chute d’une altitude de 8 800 mètres, à l’effrayante vitesse de 750 mètres par minute au-dessus du Pacifique Sud. Il s’en sort…La vie de Steve Fossett est couronnée par de plus de 100 records du monde. Aujourd’hui encore, une soixantaine d’en-tre eux n’ont toujours pas été battus ! « Je les tente pour

la satisfaction de les réussir, expliquait-il en mars 2005 à l’agence de presse française AFP. Je ressens le plaisir d’être allé plus vite ou plus loin que personne d’autre avant moi. »

à la recherche d’uN Nouvel exploit

En septembre 2007, lorsqu’il prend place dans son petit avion, Steve Fossett part faire des repérages en vue d’un nou-veau record, cette fois à bord d’un véhicule terrestre. Son appareil semble avoir percuté une montagne à 2 900 mètres d’altitude. Des restes humains ont été découverts, mais est-ce bien le corps de Steve Fossett… Des analyses doivent encore déterminer s’il s’agit bien de lui. Une mort qui entrera pro-bablement, elle aussi, dans la légende.

Olivier Ivoire

Crash : écrasement d’un avion.

Monomoteur : avion équipé d’un seul moteur.

Maxicatamaran : gros bateau pos-sédant deux coques, en général l’une à côté de l’autre.

LE DICO

© D

R

ÇA BOUGE


Pour sa 24e édition, le Salon du livre et de la presse jeunesse qui se déroule en novembre à Montreuil-sous-Bois (près de Paris, en France) a pour thème « Peurs et frissons, Clac, Clac ». Pourquoi aimez-vous frissonner de peur en lisant ? Sorcière ou meurtrier, quel est le plus effrayant ?

roMans à ne pas lire la nuit

«De la peur, oh oui, le diable en personne fait son apparition ! Sorcière tueuse aux

ciseaux et buveur de sang !!! Suprême !!! À ne pas lire la nuit », commente le jeune Dorian à propos de... L’ap-prenti épouvanteur. Et il n’est pas le seul à aimer les mon-des imaginaires qui donnent des frissons. Cette série fait partie des meilleures ventes de livres. L’épouvante fonctionne à merveille dans les romans.

chair de pouleLe succès du roman à frissons a démarré en France avec l’éditeur Bayard Jeunesse et la collection Chair de poule en 1995. Ces livres, très présents dans les écoles et bibliothè-ques, rencontrent toujours autant de lecteurs : « J’ai commencé à lire des Chair de poule à la fin du CM2 sur les conseils d’une copine, raconte Thelma, 11 ans. J’ai adoré et j’en lis encore le soir dans mon lit. Il y a de l’action, des pas-sages qui font peur. Je trouve

cela plus intéressant que les autres romans. » Devant le succès, Bayard Jeunesse a adapté deux titres inédits en bande dessinée. Et douze nouveaux romans sont pré-vus, dont trois à partir de mai 2009.

du romaN policier au thriller

Si la science-fiction et les mondes imaginaires sédui-sent, les romans policiers et les thrillers connaissent aussi


ÇA BOUGE

le succès. « J’ai lu des romans Mini Syros Polar comme Les doigts rouges. J’essaie de faire ma propre enquête, de devi-ner qui a commis le meurtre », poursuit Thelma. Parmi les nombreux édi-teurs, Rageot propose une collection spécifique bapti-sée Heure noire. « Le genre policier ne joue pas unique-ment sur la peur, il parle aussi de notre société, explique Xavier Decousus.. L’Ordina-tueur, l’une des enquêtes de l’héroïne Logicielle, écrite par

Christian Grenier, est l’un de nos meilleurs titres. »

faire moNter l’aNgoissePour coller au goût des lec-teurs, certains éditeurs ont aussi créé leur collection. « Nous avons publié une quin-zaine de titres et les ados ado-rent », explique Sylvie Gracias, directrice de collection aux éditions Du Rouergue. Si les auteurs français excel-lent dans le genre policier, les Anglais et les Américains sont les spécialistes du thriller. « Ils ont gardé leur côté enfant. Et ils sont très forts dans la construc-tion. Ils savent faire monter l’angoisse », poursuit Sylvie Gra-cias. Marie, 14 ans, confirme : « Ce que j’aime, c’est que l’on ne s’y attend pas. On lit et tout à coup, cela monte. Soudain, on commence à avoir peur. »

plus de peur que de malMais, pourquoi aimer trem-bler en lisant ? « Un enfant, un ado en pleine construction a besoin de toucher les limi-

tes. Cela peut se faire aussi par la lecture, en côtoyant la mort ou en éprouvant de la peur ! » explique Xavier Decousus, res-ponsable de relations avec la presse pour l’éditeur Rageot. « Les ados ont souvent envie d’être emmenés ailleurs, plutôt que dans des récits réalistes et intimistes », pense Sylvie Gracia. Alors, entre deux romans à lire pour la prof de français, un petit frisson ? « J’ai moins le temps car je lis beaucoup de livres pour l’école, confirme Marie. Mais j’ai déjà lu un roman de Mary Higgins Clark, et ça m’a bien plu ! »

Elise Laven

© N

ASA

LE DICOexceller : être excellent.

Côtoyer : (ici) être en contact avec quelqu’un, fréquenter.

Intimiste : qui parle de choses inti-mes.

À TOI DE JOUER

v Comment s’appelle la peur d’avoir peur ?

v Que signifie l’expression « avoir les jetons » ?

v Comment dit-on « avoir peur » en anglais ?

Réponse 1 : La phobophobie.

Réponse 2 : Avoir peur.

Réponse 3 : To be afraid. !


JE M’AMUSE

TRAL

Le 21 juillet 1983, le plus grand froid de l’histoire a été mesuré en Antarctique, à plus de 3 400 mètres d’altitude.Raye dans cette grille tous les nombres qui sont en double. Celui qui reste indique, en négatif, la température alors enregistrée.

Grille Glaciale

Le 13 septembre 1922, la plus forte chaleur de l’histoire a été mesurée en Afrique du Nord.

• Pour connaître le pays où ce record a eu lieu, décode ce mot en pre-nant la lettre qui suit dans l’alphabet : KHAXD • Pour connaître la température enregistrée, complète cette suite logique : 401- 352 - 303 - 254 - 205 - 156 - 107 - …

Reconstitue 10 noms de vents en associant 2 groupes de lettres.

ViVe le Vent !

NOOK

ZE

SON

BLIZ

PHYR

SIRO

ALI

CCOTRAMON

TANE

ZARD

ZE

SE

HARMA BI

MOUS

CHI

TTAN

MIS

Grosse chaleur

55 28 13 42 34 61 77

81 36 43 25 76 52 23

38 13 18 21 47 36 43

47 66 85 72 50 85 28

88 55 73 81 73 76 66

61 52 50 25 38 89 21

23 72 42 18 88 77 34

Jeux

de

Stel

la B

ousq

uet

Toutes les réponses des jeux sont en page 33

JE M’AMUSE


SanS eau

?

Place dans les cases les mots de la liste, liés à la météo, en t’aidant de leur nombre de lettres. Puis place les lettres numérotées dans la petite

grille pour découvrir comment on appelle un cyclone aux Philippines.

Que dit ce touriste ? Décode sa bulle en sachant que Z = A, Y = B, X = C, M = N, Q = J, A = Z…

MOTS À PLACER


© F

otol

ia.c

omQV NV YZOZWV ZE XSROR, WZMH OV WVHVIG W’ZGZXZNZ, OV KOFH HVX WF NLMWV. RXR, ROV MV KOVFG KIVHJFV KZH

1 2 3 4 5 6 MOT À TROUVER

3

1

6

5

2 4

• 3 lettres : gel • 4 lettres : vent • 5 lettres : chaud - froid - grêle - neige - orage - pluie • 6 lettres : averse - bruine - éclair - foudre - rafale - soleil - trombe • 7 lettres = cyclone - tempête - tornade - verglas • 8 lettres = tonnerre • 9 lettres = éclaircie


JE M’AMUSE

A. Combien de couleurs a un arc-en ciel?

B. Benjamin Franklin, qui a étudié la foudre, était un savant anglais. Vrai ou

faux ?C. Quand le brouillard disparaît, on dit qu’il «se dissipe». Vrai ou faux?

D. Comment appelle-t-on une brume de pollution : smog ou frog ?

E. Quels sont les nuages les plus hauts : les cirrus ou les cumulus ?

F. Quel objet permet de connaître le sens du vent ?

G. Quel métal toxique trouve-t-on sous forme liquide dans certains thermo-

mètres ?H. Au-dessus de quelles îles de l’Atlantique, se forme un célèbre anticyclone :

les Canaries ou les Açores ?

QUIZ


Blagues• Des policiers viennent arrêter un voyou à son domicile. Celui-ci leur demande «Puis-je passer un coup de fil avant que vous m’embarquiez ?». Un policier s’étonne : «Pour-quoi ? Vous voulez appeler votre avocat?» À ton avis, que leur répond le gangster ?

• En hiver, quel est le comble pour un marin ?• Que répond Toto à son instituteur qui lui demande «Conjugue le verbe marcher à tous les temps, à la pre-mière personne du singulier» ?

Complète ces phrases. Le mot manquant est toujours un nom d’animal !1. Une tige sous un parapluie est une…2. Il fait un froid de…3. Il pleut comme… qui pisse.4. C’est un vent à décorner les…5. Il fait mauvais, c’est un temps de…6. Une… ne fait pas le printemps.

JMétéo et aniMaux

JE M’AMUSE


JUNE PUBLICATION DE L’e-TOILE DE L’INFO

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N° 5 octobre 2008PREMIER MAGAZINE LUDO ÉDUCATIF, SOLIDAIRE ET GRATUIT

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PARLE, SPEAK, HABLA


© P

hilo

phot

o/Fo

tolia


PARLE, SPEAK, HABLA

FIRST A BICyCLE, AND NOW A UNICyCLE!

In 2005, Japanese scientists showed the amazing Seisaku-Kun, the first bicy-

cle-rider robot. This year, they have gone even further with Seiko-

Chan, a robot girl that can ride on a unicycle! In September, a demonstration in Tokyo fas-cinated the audience.This 50-centimeter tall, 5-kilogram robot is equipped with sensors to detect movement. Seiko-Chan can move forward and bac-kward on its single wheel at a speed of 5 cm per second. The robot is even able to avoid obstacles, stop and keep its balance at a standstill. Incre-dible!

PRIMERO LA BICICLETA y AHORA EL MONOCICLO!

Ya en 2005 los japoneses nos habían sorprendido con Sesaiku-Kun, el primer robot que monta en bicicleta. Este año han ido aún más lejos con Seiko-Chan, una niña-robot capaz de manejar un monociclo. En septiem-bre su exhibición en Tokio tuvo un éxito arrollador.Este pequeño robot de 50 cm y 5 Kg está dotado de detectores de movi-miento. Seiko-Chan avanza y retrocede en monociclo, a una velocidad de 5cm por segundo. El robot es capaz de esquivar los obstáculos, detenerse e incluso permanecer inmóvil sin perder el equilibrio. ¡Increíble!

APRÈS LE vÉLO,

LE MONOCyCLE !Des savants japonais nous avaient déjà

surpris, en 2005, avec Seisakun-Kun, le premier robot qui fait du vélo. Cette année, ils sont allés plus loin, avec Seiko-Chan, un robot fille, qui fait du vélo à une roue ! Une démonstration a eu lieu en septembre à Tokyo et le succès a été au rendez-vous.Ce petit robot, de 50 cm et 5 kilos, est doté de capteurs qui détectent les mouvements. Seiko-Chan peut avancer et reculer sur son monocy-cle, à une vitesse de 5 cm par seconde. Le robot sait éviter les obstacles, s’arrêter et même rester immobile sans tomber. Trop fort !

Apprendre les langues en li-sant, c’est le but de cette page. Un texte en français est traduit en espagnol et en

anglais. Ce mois-ci : après le vélo, le monocycle.

BOÎTE AUX LETTRES


CES PAGES SONT POUR vOUS, C’EST vOTRE ESPACE. ENvOyEZ-NOUS vOS HISTOIRES, vOS ARTICLES, vOS

DESSINS ET NOUS LES PUBLIERONS. ON COMPTE SUR vOUS !

LA PAIx ENFIN !

Je vis à Abidjan, en Côte d’Ivoire et mon pays

est en guerre depuis quelques années.

Ça va de mieux en mieux et il y a bientôt des

élections présidentielles. J’espère que tout se

passera bien et que la vie va redevenir comme

avant et qu’on aura plus peur de sortir.

Aminata, 13 ans, Côte d’Ivoire

JE vEUx ÊTRE FOOTBALLEUR PRO Je voudrais être footballeur professionnel et

jouer dans de grands clubs internationaux et gagner plein de sous aussi ! M’acheter des voitures de ouf et avoir toutes les filles qui me courent après (ça compte beaucoup même).Mes parents disent que je leur fais honte quand je dis ça, mais je ne vois pas pourquoi, puisqu’ils m’ont appris à ne pas mentir et que c’est vrai-

ment ce que je pense … C’est vrai quoi ! Faudrait savoir à la fin !

Ali, 12 ans, Liban

MANGASJe lis beaucoup de

mangas et j’adore ça. J’aimerais travailler dans ce

domaine plus tard et continuer à découvrir d’autres mangas intéressants

que je ne connais pas. Keythan, 10 ans, Dubaï

JE SUIS UN MÉLANGE DE CULTURES

Je suis métissé. Mon papa est noir (Sénégalais) et ma maman

est blanche (Française). Et je ne com-prends pas pourquoi on me demande des

fois de choisir mon camp !En France, on me dit que je suis noir et au Séné-gal on me dit que je suis blanc ! Je ne suis ni

l’un ni l’autre… Je suis les 2 et je suis très content d’être mélangé, car ça permet

d’être encore plus ouvert. Il faudrait vraiment expliquer aux gens ce que

c’est qu’être métissé veut dire.Hervé, 12 ans, Sénégal

J’imagine que tout le monde a entendu parler des Jonas Brothers ! Le trio américain qui fait du rock chrétien ! Comme les Tokio Hotel, toutes les filles sont amoureuses d’eux et se jettent à leurs pieds. Moi je n’aime pas leur musique et je ne sais pas si les filles aiment vraiment ce qu’ils font ou c’est juste parce que ce sont des stars qui passent à la télé !

Guillaume, 10 ans, France

y’EN A MARRE DES GROUPES à 2 PESOS !

RÉSULTATS DES JEUX


Grosse chaleurLibye, 58 °C (suite logique: - 49).

Grille Glaciale- 89 °C.

Une publication de l’e-Toile de l’info 64, RUE RAMbUTEAU, 75003 PARISwww.letoiledelinfo.com - [email protected]él.: 01 74 90 04 10

Directrice de publicationMathilde [email protected]

Rédaction en chef Émilie Thery [email protected]

Édition, direction artistiqueLisou [email protected]

Ont participé à ce numéro :Olivier IVOIRE, Marie LEMELAND, Lane SIGÉ, Omaira GONZALEZ, Elise LAVEN, Clem, Elisa DELIèGE, Clem, Camille DUTRIEUX, Audrey EMERY, Marc ObRERO, Stella bOUSQUET, O’GROJ

Régie publicitaire : Mathilde [email protected]

Envoyez votre article à :[email protected]

Page 28

Page 26 Page 27

ViVe le Vent !Sirocco - alizé - mistral - tramon-tane - bise - blizzard - chinook - mousson - zéphyr - harmattan.

MOT À TROUVERBaguio

• Le gangster répond « Je veux appe-ler la météo, pour savoir si je dois mettre un manteau ». • Avoir le nez qui coule. • Je marche au soleil, je marche sous la pluie, je marche dans le brouillard, je marche dans le vent…

SanS eau

« Je me balade au Chili, dans le désert d’Atacama, le plus sec du monde. Ici, il ne pleut presque pas. »

A. 7, B. faux (il était Américain), C. vrai,D. smog, E. les cirrus, F. la girouette, G. le mercure, H. les Açores.

Météo et aniMaux

1 baleine, 2. canard, 3. vache,4. bœufs,5. chien, 6. hirondelle.

Blagues QUIZ

BD


le poisson par o’Groj

NOTRE ENGAGEMENT

Les kitsCes kits modulables se présentent comme suit :• Le Kit essentiel : Cahiers et papeterie.• Le kit Solidarité : Livres scolaires.• Le Kit du Cœur : Livres scolaires, cahiers, accessoires (stylos, crayons, équerres etc.).• Kits multimédias : Ordinateurs reliés à Internet.

Les cycles concernésPrimaire : du CP au CM2.

Collège : de la 6e à la 3e.

Lycée : de la 2nde à la terale.

Les objectifs Acheter des kits scolaires pour :• Assurer un avenir aux enfants défavorisés.• Concrétiser le potentiel de chaque enfant par une égalité des chances.

Les bénéficiaires• Les enfants de familles démunies.• Les enfants des déplacés de guerre.• Les orphelins du sida.• Les enfants des communautés villageoises.

Nous t’invitons à nous rejoindre et à participer, avec l’e-toile de l’info, à des initiatives en faveur de l’éducation pour tous. L’e-toile de l’info s’engage auprès d’associations locales et ONG de différents pays du Sud pour améliorer les conditions de sco-larité des enfants. Pour chaque abonnement souscrit, l’e-toile de l’info verse 0,50 E à ces structures.Tu peux aussi aider en t’abonnant à l’un de nos journaux et en versant 5 E supplémentaires qui serviront à acheter des kits sco-laires et multimédias. (voir bulletin d’abonnement p. 29).


NOs pARTENAiREs

Tél : (225)30-643-594 (225)30-643-598 Fax : (225)30-643-519www.hotel-la-residence.net

Documents

QualiSurf 4 Novembre 2008