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Directeur de publication : Ahmed Chahid - N° 17 - Novembre 2013 - Spécial gratuit Quand El Jadida s’éveille COUPE DU TRÔNE YES WE CAN INTERVIEW SAAD AMAM Délégué Provincial du Commerce et de l’Industrie d’El Jadida CONVENTION DE JUMELAGE entre les barreaux d’El Jadida et de Dijon

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Dossier

Le Courrier régionale . N° 17 . Novembre 2013

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Quand El Jadidas’éveille

COUPE DU TRÔNEYES WE CAN

INTERVIEWSAAD AMAMDélégué Provincial du Commerce et de l’Industrie d’El Jadida

CONVENTION DE JUMELAGEentre les barreaux d’El Jadida et de Dijon

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Tél : 05 23 34 09 917, Bd Mohammed V, El Jadida

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DossierÉDitorial

L e petit dragon qui hibernait depuis une éternité sous les jupons de Dame El Jadida refait surface avec un grand appétit et une forte volonté d’im-poser sa suprématie attractive tant au niveau

National qu’International. Ce futur grand dragon du pays gronde déjà à tous horizons et n’arrête pas de marquer son large territoire et ses capacités de ral-liement.Il faut se rendre à l’évidence qu’en ce début du 21ème siècle, le diminutif « Petit Deauville Marocain », qu’on n’a jamais cessé de coller à El Jadida et qui fait encore soupirer quelques nostalgiques, a fait son beau temps et n’est plus d’actualité. La capitale des Doukkala aborde le grand saut vers l’avenir, avec une confiance bien remplie et une ambition fortement chargée de toutes les garanties.Objectif : Réussir le meilleur atter-rissage dans la cour des grands.El Jadida, la terre de toutes les promesses, n’est plus un de ces slogans provocateurs dont raffolent les spé-culateurs des merveilles et les prédicateurs de bonnes aventures. Cette région du pays, longtemps repliée sur elle-même, reprend aujourd’hui les devants de la scène et consolide son label en faisant étalage de ses richesses naturelles, de sa position stratégique et du savoir faire des éclaireurs qui guident ses pas avec assurance et en toute lucidité.Dans ce contexte et au risque de se répéter, M. Mouâad Jamaï qui est très proche des arcanes de cette émergence spectaculaire, ne rate aucune occasion pour vanter les mérites de la Province qu’il gouverne ni les opportunités d’investissement qu’elle recèle. Des signaux dont l’onde de propagation a fait bon chemin pour susciter de plus en plus l’intérêt des multinationales tout en impulsant une dynamique bouillonnante en matière de création d’entreprises. L’implication de la confédération générale des entre-preneurs du Maroc dans l’assistance de cet élan, ne fait que confirmer le positionnement économique de la Province d’El Jadida tant au niveau de l’échiquier National qu’au-delà de nos frontières.En annonçant la création de CGEM-El Jadida, Miriem Bensalah, Présidente de cette confédération, offre un bonus de plus à cette destination bannière qui regorge d’énormes potentialités de développement et qui abrite le deuxième pôle industriel du Royaume. La naissance de cette nouvelle entité régionale aura pour mission de renforcer le développement économique au niveau de cette zone qui est qualifiée par le chef du patronat comme étant une Région qui offre des potentialités et des opportunités en matière d’investissement et de création d’entreprises, notamment en termes de com-pétences et d’infrastructures.Le petit dragon d’El Jadida prend de la musculature et les échos de ses grondements se répercutent assez loin, attirant ainsi tous les créateurs de richesses et amateurs des slaloms économiques. Les retardataires de se spectacle n’auront sûrement pas l’opportunité de trouver une bonne place lorsque Doukkala s’éveil-lera pour de bon… et ce n’est que question de peu de temps.

Mensuel régional d’information

Directeur de publicationAhmed ChahidE-mail : [email protected] de presse 2/99

AdresseBP 834 Poste plateau El JadidaEmail : [email protected]

Conception graphiqueMohammed Safir

Imprimerie2A Print

Régie publicitaireSHAHR akari li taswik tijariE-mail : [email protected] : 06 63 41 28 50

Ahmed Chahid

QuandEl Jadida s’éveille

INSPIRATIONMarocain, Doukkali, Jdidi, Aroubi et fier de l’être, c’est ce message que cherche à nous faire parvenir Si Mohammed Belcaïd à partir de l’Alabama (USA), en optant pour une plaque minéralogique qui porte la dénomination « 3ROUBI ». La source d’inspiration de cet élan n’est autre que l’exploit que vient de réussir le DHJ en rem-portant sa première et historique coupe du Trône 2012/2013.

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4 Le Courrier régionale . N° 17 . Novembre 2013

L a campagne agricole 2013-2014 qui a démarré officiel-lement dernierement dans

la région Doukkala-Abda, se déroule dans des conditions favorables grâce à l’améliora-tion des réserves du complexe hydraulique Al Massira-Han-sali, selon le communiqué de presse de la Direction Régio-nale de l’Agriculture . D’après la même source, les ressources en eau de ce com-plexe sont estimées à 3,032 milliards de m3 au démarrage de cette campagne agricole, représentant près de 90% de sa capacité. Cette réserve re-présente une augmentation de 15% par rapport à celle esti-mée au démarrage de la cam-pagne agricole précédente, ce qui fera bénéficier le périmètre

irrigué des Doukkala – Abda de 620 millions de m3, enre-gistrant ainsi une augmenta-tion de 4 % par rapport à la dernière saison. Ces conditions favorables ont permis à la Direction Régio-nale de l’Agriculture des Doukkala-Abda de program-mer l’emblavement d’une superficie totale de 963.000 ha entre les zones bours et irri-guées au niveau de 4 provinces El – Jadida, Safi, Sidi Bennour et Youssoufia. Cette superfi-cie programmée est répartie entre les secteurs irrigués avec 98.000 ha (10 % de la superfi-cie totale) et les secteurs bours avec 865.000 ha ( 90 % de la superficie totale). Pour ce qui est des cultures dans les secteurs irrigués, le

programme prévoit 56.000 ha en céréales d’automne, 15.000 ha en betterave à sucre, 17.000 ha en fourrages, 1.500 ha en légumineuses, 6.000 ha en ma-raichages, 2.000 ha en maïs, 500 ha en arbres fruitières. Quant aux zones bours, elles représentent 584 000 ha en cé-réales d’automne, 42 000 ha en fourrages, 38 500 ha en légu-mineuses, 28 000 ha en marai-chages, 130 000 ha en maïs, 42 500 ha en arbres fruitiers.La superficie programmée au cours de la campagne en cour se caractérise par une augmen-tation de 6% par rapport à celle programmée au cours de la campagne précédente qui ne représentait que 911.000 ha.

aGriCUltUre

SAISON AGRICOLE SOUS DE BONNES AUSPICES

L a filière céréalière et légumi-neuse revêt une grande impor-tance socio-économique au

Maroc et possède un poids social majeur pour un tissu de petits agri-culteurs fragiles. D’une importance primordiale dans la consommation des Marocains, et avec des inter-dépendances majeures avec les filières animales (en raison de l’im-portance des céréales destinées à l’alimentation animale), les cultures céréalières et légumineuses sont prédominantes dans la quasi-tota-lité des exploitations agricoles. Elles représentent ainsi 75% de la surface agricole utile (SAU) et pèsent entre 10% et 20% du PIB agricole.

Avec une superficie de 5,3 millions d’hectares, le Maroc produit en moyenne 50 millions de quintaux de céréales par an. Les 1,4 million d’exploitations agricoles nationales génèrent quant à elles un chiffre d’affaire de 15 milliards de dirhams. Plus limitée, la culture des légumi-neuses occupe une superficie glo-bale de 370 000 d’hectares. Mais elle génère chaque année près de 10 millions de journées de travail et offre une production moyenne annuelle de 2,4 millions de quintaux L’importance stratégique de la filière fait l’objet d’une politique gouverne-mentale attentive. Le Plan Maroc Vert s’est fixé comme objectif l’aug-mentation rapide et focalisée de la productivité céréalière et légumi-neuse.

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5Le Courrier régionale . N° 17 . Novembre 2013

ÉCoNoMie

En terme d’investissement, les indicateurs ont vraiment de quoi susciter l’intérêt les pro-fessionnels, puisque l’aiguille

des chiffres annonce une hausse de 148% du montant d’investis-sement au premier semestre 2013, par rapport à la même période de l’année précédente, soit un total de 5.2 milliards de DH. En d’autres termes, La province impose déjà sa notoriété en pesant sur la balance économique du pays, à raison de 20% des exportations et 10% de la production industrielle. Ces indices s’affichent avec plus lisibi-lité si l’on se réfère à l’enchaine-ment cadencé de leur importance durant les trois dernière années qui révèlent près de 27 milliards de DH captés en 2010, 28 milliards de DH en 2011 et 34 milliards de DH pour 2012.C’est au niveau du port de Jorf Lasfar, considéré comme étant le plus grand port minéralier d’Afrique que se joue tout le destin de ce deuxième pôle économique du pays. Ce noyau dur autour duquel gravite toute une constel-lation de projets de grande enver-gure est en perpétuelle dynamique

et ne cesse de réajuster sa structure pour répondre avec anticipation à toutes les exigences futures dont les contours se dessinent de plus en plus nettement. Le défi de la sécurité énergétique que le pays doit relever est aussi tributaire du développement de la centrale thermique JLEC, filiale du groupe Emirati TAQA En plus de ses 4 unités de production opéra-tionnelles dans l’enceinte du port de Jorf Lasfar, la centrale élargit sa capacité par la réalisation de deux autres unités qui devraient entrer en fonction respectivement fin 2013 et courant 2014.Pour compléter le tableau, la pro-vince ratisse large en tablant aussi sur l’énergie éolienne. Et à ce titre, on a annoncé officiellement qu’un projet de parc éolien est en ges-tation et sera ploté par des inves-tisseurs Hallandais qui ont lancé les études relatives à l’installation d’un parc de production d’énergie propre dans cette même zone. L’objectif de cette course vers l’avant est de consolider les struc-tures d’El Jadida pour en faire le premier et grand pourvoyeur d’énergie au niveau national.

Outre les 44% de la production nationale en électricité que fournit aujourd’hui El Jadida, son ambi-tion est d’aller plus loin en ciblant le poids de 60% à l’horizon 2020. Dans cette dynamique que connait El Jadida à travers le port de Jorf Lasfar, le groupe OCP qui ne cesse d’affiner les dernières retouches qui le propulsent au rang de la première plateforme mondiale des phosphates et dérivés, détient la palme de l’innovation grâce à son méga projet « Jorf Phosphate HUB ». Celui-ci a nécessité prés de 63,5 Milliards de DH qui ont généré 5000 postes d’emploi direct. Une ambition des plus audacieuses ayant consisté à créer une unité de conditionnement de la pulpe de phosphate et 10 nouvelles usines de production d’engrais qui ont été réalisées avec la participation de partenaires étrangers. Le pro-jet Downstream, vise à filtrer et sécher la pulpe de phosphate trans-portée par le futur pipeline des mines de Khouribga dans le but d’obtenir du phosphate sec destiné à l’exportation. Le résultat final de cette stratégie aura aussi de quoi donner un coup

d’accélérateur à l’industrie régio-nale de la parachimie qui compte déjà une cinquantaine d’entre-prises, entre autres, spécialisées dans les produits pharmaceutiques et les détergents et qui sont actuel-lement en développement, avec un total de production dont le montant est évalué à 28,3 milliards de DH. L’autre facette de ce gigantesque chantier industriel qui aura à conditionner l’avenir de la Pro-vince d’El Jadida est représenté par le parc industriel de Jorf Las-far de 500 ha, ouvert depuis 2010 par l’aménageur Medz, filiale de la CDG. la première tranche de ce parc totalisant 240 hectares pour un investissement de 5 milliards de DH a déjà été commercialisée à hauteur de 71%. Toutefois et mal-gré les difficultés de la conjoncture internationale actuelle, cette zone de prédilection ne cesse de foca-liser l’intérêt de nombre d’entre-prises qui convoitent s’installer dans la deuxième tranche du parc, actuellement en phase de pré-com-mercialisation et qui porte sur 260 hectares.

Chahid Ahmed

EL JADIDA ABORDE SA VITESSE DE CROISIÈRELes turbulences économiques qui ont marqué ce début du 21ème siècle ont tendance à passer assez loin des côtes d’El Jadida.Les temps sont au beau fixe dans cette province qui aborde sa vitesse de croisière dans un superbe élan croissance au point de se positionner en passage obligé dans le jeu économique national.

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7Le Courrier régionale . N° 17 . Novembre 2013

ÉCoNoMie

La Province D’El Jadida connait un décollage économique tout azimut. Peut-on avoir une idée sur ce décollage ?A l’instar d’autres provinces du Royaume, El Jadida connait un ensemble de chantiers structurants qui auront indubitablement un im-pact hautement positif sur son at-tractivité territoriale et sa compéti-tivité économique. Et comme il y a concurrence entre les entreprises nationales, il y a bien entendu une compétition entre les provinces et régions, compétition cadrée toute-fois par les stratégies et grandes orientations du gouvernement. El Jadida, province regorgeant d’inestimables atouts et avantages compétitifs, présente un model réussi de l’application des grandes stratégies nationales : le plan Émergence en ce qui concerne la stratégie industrielle, Rawaj pour le commerce, sans oublier le suc-cès de la station touristique Maza-gan dans le cadre du plan Azur et le Plan Maroc vert pour l’agricul-ture ainsi que le renforcement continu des infrastructures. La culture et les arts se développent également avec le Salon du Che-val, le festival Jawhara, la ren-contre internationale du Malhoune et bien d’autres.Ayant une feuille de route et un projet d’avenir, El Jadida table principalement sur 4 secteurs : l’industrie, le tourisme, l’agricul-ture et le culturel. Certes, c’est un défi grandiose, mais toujours est-il, le défi est le chemin du progrès et de l’excellence.Que représente alors le secteur industriel à El Jadida ?La province d’El Jadida est un centre de développement indus-triel comme l’attestent les évolu-tions favorables des indicateurs économiques. La production, les exportations et la valeur ajoutée enregistrent des progressions re-marquables. Ainsi en 2011, les in-vestissements ont connu une pro-gression de 41% pour atteindre 2,5 milliards DH. Les exportations, quant à elles, ont évolué de 35% pour atteindre 23,5 milliards DH alors que la production a augmenté

de 32% à hauteur de 37 milliards DH durant la même année. Com-paré à l’échelle nationale, le sec-teur industriel d’El Jadida contri-bue à hauteur de 20% des exportations totales du Maroc et à environ 10% de la production in-dustrielle nationale. Les activités les plus dominantes dans la pro-vince sont respectivement l’indus-trie chimique et para chimique avec 72% de la production totale, l’industrie agroalimentaire avec 14%, l’industrie mécanique, mé-tallurgique et électrique avec 10% et l’industrie textile et cuir avec 2%. Cela étant, il faut dire que la préoccupation majeure est d’entre-tenir ce développement industriel accéléré et prospère, et donc la création de l’emploi, tout en sau-vegardant l’environnement et donc le cadre de vie en général. Quelles sont les mesures prises pour concilier développement industriel et protection de l’environnement ?Depuis les années 90, le ministère de l’industrie a mis en œuvre une stratégie de développement indus-triel durable qui tient compte du facteur environnemental. L’objec-tif est de réduire l’impact des re-jets, de promouvoir l’efficacité énergétique en prônant l’utilisa-tion des technologies propres. No-tons aussi la création des centres techniques dans le cadre de la mise à niveau du tissu industriel en ce qui concerne l’amélioration de la productivité et la qualité des pro-duits. Une législation a été aussi mise en place pour veiller à la sau-vegarde de l’environnement. Les grandes entreprises implantées aussi bien au parc industriel de Jorf Lasfar qu’en ville intègrent bel et bien le volet environnemen-tal dans leurs stratégies de déve-loppement. La délégation de l’in-dustrie d’El Jadida a assuré l’accompagnement de plus de 30 entreprises locales à la certifica-tion de la qualité et au manage-ment environnemental dans le cadre du programme Moussanada. Le travail se fait actuellement en amont puisque le parc industriel de Jorf Lasfar aménagé par MEDZ a mis en place une STEP (station de

traitement) dernière génération dans le souci de préserver l’envi-ronnement du site. Ce qui montre bien une prise de conscience des industriels de la province d’El Ja-dida en matière de protection de l’environnement.Comment votre Délégation peut elle contribuer au renforcement la compétitivité des entreprises industrielles d’El Jadida et moderniser leurs capacités productives ?Il est d’abord nécessaire de rappe-ler que la Délégation du Com-merce et de l’Industrie est chargée de représenter le ministère et de mettre en œuvre sa stratégie au ni-veau local et régional et de contri-buer au développement local. Notre mission consiste à assurer un développement industriel du-rable et compétitif en mettant en place plusieurs mesures. Il faut faire bénéficier l’entreprise locale des dispositifs de financement existants tels que les Fonds pu-blics-privés, le programme Imtiaz qui apporte une prime à l’investis-sement pour les projets de déve-loppement des PME, le pro-gramme Moussanada qui vise à accompagner les entreprises dans leur démarche de modernisation et d’amélioration de leur productivi-té, les instruments de financement «INTILAK», «TATWIR» et «PTR» destinés à promouvoir l’in-novation, valoriser la R&D et gé-nérer la propriété industrielle et intellectuelle dans le ressort terri-torial de la délégation. Il faut aussi s’assurer de l’amélioration conti-nue des infrastructures d’accueil. Pour tout cela, une cellule d’assis-tance conseil est opérationnelle au sein de la Délégation.El le commerce ….. ?L’espace commercial à El Jadida est diversifié : du commerce de proximité aux grandes surfaces, avec une présence remarquable d’enseignes et de réseaux de fran-chise. Ce dernier concept qui se développe progressivement et as-surément ces dernières années, consolide l’image d’une province en marche, et confirme son attrac-tivité économique. La modernisa-tion du secteur commercial est un

chantier ouvert. En plus l’implan-tation de plus d’une cinquantaine d’enseignes commerciales et de réseaux de franchises, plus 570 points de vente dont 112 à sidi Bennour ont été modernisés dans le cadre du plan Rawaj. Dans ce cadre, un budget de plus de 6 mil-lions de dirhams a été réservé, au titre de l’année 2013 à la région Doukala-Abda et ce dans l’objectif de moderniser 250 points de vente supplémentaires.Qu’en est-il de la protection du consommateur ?La protection du consommateur est une mission importante de la Délégation provinciale du Com-merce et de l’Industrie. Notre in-tervention porte sur deux volets : la surveillance du marché et la pro-motion de la culture consumériste. Le but de la surveillance du mar-ché est de veiller à la protection du consommateur des risques dus à l’usage des produits industriels mis sur le marché national, autres qu’agroalimentaires et pharma-ceutiques, et de s’assurer aussi de la conformité aux dispositions techniques et réglementaires des instruments de mesure importés, fabriqués ou en service.En ce qui concerne la promotion de la culture consumériste au res-sort territorial de la Délégation (province d’El Jadida et sidi Ben-nour), Nous sommes convaincus de la nécessité de l’implication de la société civile pour le succès de toute action touchant les intérêts du consommateur. Dans ce cadre je tiens à saluer avec grand estime le dynamisme et le travail dévoué entrepris par les associations lo-cales de protection du Consomma-teur.Un dernier mot ?Mon dernier mot, je l’adresse si vous le permettez à toute l’équipe du ‘’Courrier Régional’’ : Par la publication de ce mensuel d’infor-mation et de communication, vous contribuez savamment à la pro-motion d’El Jadida en tant qu’op-portunités d’investissement, plate-forme commerciale, destination touristique et patrimoine histo-rique…Bravo et bonne continua-tion. C.R

« Ayant une feuille de route et un projet d’avenir, El Jadida table principalement sur 4 secteurs : l’industrie, le tourisme, l’agriculture et le culturel »

SAAD AMAM Délégué Provincial du Commerce et de l’Industrie d’El JadidaiNterVieW

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8 Le Courrier régionale . N° 17 . Novembre 2013

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YES WE CANCOUPE DU TRÔNE 2012/2013

BIOGRAPHIE Benchikha Abdelhak

La malédiction n’existe pas, elle ne peut tisser ses toiles que dans la tête de tous ceux qui succombent facilement aux ironies du hasard ou plus grave encore, cachent leur désarroi derrière un alibi des plus dérisoires.En remportant la coupe du trône ce Lundi 18 Novembre 2013, la ville d’El Jadida s’est enfin libé-rée de ce complexe réducteur qui l’avait accompagnée durant toutes ces années, au point de faire douter les plus optimistes de ses suppor-ters. Seulement, cet exploit histo-rique ne s’est pas fait de lui-même. L’unanimité dont ont fait preuve tous les intervenants dans ce do-maine sportif a représenté la plus imparable des forces de frappe qui a réconcilié le Difâa avec l’ his-toire de cette ville qui n’a plus la patience d’étouffer éternellement ses cris de désespoir, tout en cou-vant dans ses entrailles un poten-tiel des plus consistants que ce soit dans les profondeurs de son passé qu’en matière de ses valeurs natu-relles et humaines.Une consécration et un cas d’école qui devrait faire des émules, c’est sous cet angle là que certains lo-

caux doivent lire et apprécier cette nouvelle page de l’histoire spor-tive de leur ville. Pour une fois, El Jadida n’a pas dispersé ses forces dans les banalités de certaines prétentions aussi circonstancielles qu’infructueuses. Le climat des plus sereins qui a marqué cette

nouvelle saison Footballistique d’El Jadida est incontestablement le sésame qui a ouvert les portes de la victoire. Des dirigeants qui ont su tirer les leçons du passé récent ou lointain, une équipe qui se res-

pecte et respecte ses engagements, des supporters fidélisés, des parte-naires ouverts sur la société civile, un maestro de pelouse appelé Ben-chikha et un Gouverneur qui veille au grain pour que toute cette har-monie porte les fruits tant espérés par cette équipe Jdidie qui a tou-

jours séduit sans jamais consom-mer ses amours.Benchikha à qui on a offert les clés de la ville avec grande cérémonie, vient de prouver qu’il est à la hau-teur de cet honneur. En couronnant

El Jadida du premier trophée qui est des plus prestigieux, il a aussi ouvert une nouvelle page pour le Football de la Province. Un événe-ment qui marquera à jamais l’his-toire de ce sport roi et qui rendra de fait un grand hommage à tous les anciens, dirigeants comme joueurs qui avaient donné beau-coup d’eux-mêmes pour vivre un moment pareil.En réponse à une journaliste qui voulait noter son impression avant le compte à rebours, Benchikha avait aimablement répondu « On ne peut rien dire avant le match, on ne peut rien dire après le match, le tout se dit dans le match ». Et ce tout dont faisait allusion le coach du DIFÂA fait aujourd’hui le bonheur de toute une ville trop longtemps frustrée par le goût de l’inachevé. Un tout qui porte le nom de la première coupe du trône du Maroc, le trophée le plus pres-tigieux qui fait rêver tous les clubs et auquel El Jadida avait à peine frôlé les contours et ce, à trois reprise depuis sa création officielle en 1956.

Chahid Ahmed

Durant la saison 2007-2008, il est l’entraîneur de l’équipe Tuni-sienne du Club africain avec lequel il a remporté le champion-nat, après avoir exercé au sein de l’Espérance sportive de Zarzis la saison précédente.Son envie de bien faire et son souci de la communication, notamment vis-à-vis des médias, ont fait de lui l’un des entraîneurs les plus appré-

ciés en Tunisie lors de son passage à Zarzis. Durant la saison 2006-2007, lorsqu’il dirigeait ce club, il élimine le Club africain par 1 but à 0 dès l’entrée en lice de ce dernier en coupe de Tunisie. Le club de la capitale détenait alors le record du nombre de titres en Coupe de Tu-nisie. Cet exploit réalisé à Tunis, devant le public du Club africain, aurait pu amener les dirigeants de ce dernier à lui proposer d’entraî-ner leur club. Le contrat ne dure qu’une seule année mais ses bons résultats persuadent les dirigeants du club de négocier avec lui sa prolongation avant même la fin du championnat. Le 22 mai 2008, il est sacré champion de Tunisie avec le club africain. Malgré les offres de la Fédération algérienne de football (FAF) et de clubs des

pays du Golfe, Benchikha a pro-longé d’un an son contrat, et ce pour des raisons de stabilité. Il gagne la coupe d’Afrique du nord des clubs champions le 25 jan-vier 2009. C’est le seul entraîneur étranger en Tunisie qui gagne le derby tunisien contre l’espérance trois fois consécutivesIl accepte l’offre de la FAF pour entrainer l’équipe nationale B de l’Algérie. Il s’occupe de l’équipe A’ et des U23 de 2009 à 2010. Ben-chikha est désigné le 13 septembre 2010, par Mohamed Raouraoua, président de la FAF, sélectionneur officiel de l’équipe nationale d’Al-gérie, il succède à Rabah Saâdane. Le 4 juin 2011, suite à la défaite face au Maroc, il quitte ses fonc-tions de sélectionneur de l’équipe d’Algérie. Son bilan à la tête de

l’équipe nationale A d’Algérie est d’ une victoire, un nul et deux défaites.Trois mois après avoir quitté ses fonctions à la tête des Verts il est désigné entraîneur du MC Alger, avec à la clef un contrat de 2 ans, et l’une des trois premières places comme objectif.Le 21 décembre 2011, il reprend les rênes du Club africain, il a signé un contrat d’une saison et demi avec le club tunisien. Le 22/07/2013, il signe un contrat avec le Difaâ d’El Jadida à qui il offre dès la première année l’unique consécration dont rêvent les Jdidis depuis la création de leur équipe, en l’occurrence la coupe du Trône comptant pour la saison 012/2013.

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9Le Courrier régionale . N° 17 . Novembre 2013

sPort

LE FESTIVAL DE LA COUPE DU TRÔNELe DHJ vient de créer son propre Festival, un Festival de plus qui vient renforcer ceux qui ont déjà marqué le paysage d’El Jadida pour en faire une terre où la liesse et le défoulement dans la joie sont devenus synonymes de thérapie collective. L’euphorie qui a emporté toute la ville d’El Jadida ces derniers jours a été à son top le Mardi après midi, juste après la grande fête qui a été organisée au siège de la province d’El Jadida à l’honneur des cheva-liers du Foot bal Jdidi qui ont eu le mérite de rompre le silence du sport local. Une lame de fond qui a refait surface, emportant dans son sillage des milliers de supporters de différent âge tout en se défer-

lant dans les principales artères de la ville. Une même et unique motivation ; être au rendez vous de ce moment historique en accompa-gnant les héros de l’heure, juchés sur un bus impériale en brandis-

sant à tour de rôle un trophée long-temps espéré et un butin laborieu-sement gagné.Il faut vivre le moment pour le croire. Jamais El Jadida n’a été aussi unanimement fière dans

sa peau et réconciliée avec elle-même, en célébrant dans la gran-deur et le faste cette consécration qui vient de refléter les réelles capacités d’un berceau de civilisa-tion et le vrai visage des Doukkala, considérés injustement comme les « éternels seconds ».Les centaines de bannières du Difâa qui ont flotté comme des papillons printaniers au gré de l’agréable brise d’El Jadida, sont à coup sur les premiers annoncia-teurs d’une rupture qui vient de marquer en lettre d’or une nou-velle épopée du sport d’El Jadida qui s’est reposé depuis une éternité sur les lauriers d’une gloire en ins-tance de concrétisation effective.

Chahid Ahmed

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10 Le Courrier régionale . N° 17 . Novembre 2013

Une convention de jumelage a été signée le 1 er novembre 2013 entre les Barreaux d’El Jadida et de Dijon respectivement par Messieurs Hamid EL BASTAILI, et Jean François MERIENNE Bâtonniers en exercice.La signature de la convention en présence du Ministre de la Justice et des Libertés Monsieur Mustapha RAMID est l’aboutissement de travaux préalables et préparatoires élaborés par Maitre Abdelkbir MOUGAR, ancien Bâtonnier et Maitre Abdellah MEHDAOUI, avocat Inscrit aux Barreaux D’El Jadida et de Dijon.Le Bâtonnier Jean François MERIENNE du Barreau de

Dijon était accompagné d’une délégation composée d’un ancien Bâtonnier ; 2 avocats membres du conseil de l’ordre et 3 avocats inscrits au barreau.La présentation des deux Barreaux respectivement par les Bâtonniers HamidEL BASTAIL et Jean François MERIENNE a été suivi des interventions suivantes :Maitre Thierry BERLAND, ancien Bâtonnier : Actualité sur la responsabilité médicale.Maitre Pascale GATTI CHEVILLON : La Convention franco marocaine du 10 aout 1981 relative au statut des personnes et de la famille. Maitre Ousmane KOUMA:

Réforme de la procédure d’Appel.Maitre Jean Eude CORDELIER: Actualité sur le droit des affaires.Maitre Abdelkbir MOUGAR : L’immunité des Avocats.Maitre Abdellah MEHDAOUI : Présentation de la Convention de jumelage.La signature de la convention a été précédée par la cérémonie d’ouverture solennelle de la conférence de stage et l’allocution du Ministre de la Justice et des libertés Monsieur Mustapha RAMID, en présence des représentants des instances judiciaires locales et des élus locaux.

M ario Soares est diplômé d’Histoire, de philosophie et de droit. Étudiant, il s’engage dans la lutte contre les dictatures portugaises. Incarcéré pour délit d’opinion, il est déporté dans une

colonie en 1968. En 1970, il décide de s’exiler et vit en France. Il y devient professeur à la Sorbonne et à Vincennes et ne rentrera au Portugal qu’après la Révolution des œillets en 1974. Ministre des Affaires étrangères de 1974 à 1975, il est élu député en 1975. Avocat, fondateur du Parti socialiste portugais, premier ministre, Mario Soares est l’un des principaux artisans de l’adhésion de son pays à la CEE. Il accède à la présidence de la République du Portugal en 1986 et est réélu triomphalement en 1991. La fin de son mandat lui donne du temps. De 1997 à 1999, il est président du Mouvement européen international et du Comité des sages du Conseil de l’Europe. Aux élections de 1999, il est élu député au Parlement européen sur la liste du parti socialiste portugais. De plus, Mario Soares est membre de la Commission des affaires étrangères, des droits de l’homme, de la sécurité commune et de la politique de défense... Il a reçu de nombreuses distinctions internationales : Prix international des droits de l’Homme en 1977, prix Robert Schuman en 1987 et prix Simon Bolivar en 1998.

eVeNeMeNt

L ’Université Chouaib Douk-kali a décerné le 28 octobre courant le titre de Doctorat

Honoris Causa au Président Mario Soares en reconnaissance de son parcours et des services qu’il a rendus à son pays, à la région, à l’Afrique et au monde entier. Ce titre est le quarante-et-unième de sa longue carrière. Il n’est peut-être pas le plus glorieux mais, à coup sûr, c’est le plus cher à son cœur comme il l’a lui-même affir-mé.Ont pris part à cette cérémonie de nombreuses personnalités dont le Gouverneur de la Province d’El Jadida, l’Ambassadeur du Portu-gal à Rabat, son Conseiller Cultu-rel, Madame Robalo Cordeiro,

Directrice du Bureau Maghreb de l’AUF, les Doyens et Direc-teurs, les enseignants chercheurs de l’Université et un nombreux public.En raison de difficultés de santé, Monsieur Mario Soares n’a pas pu se déplacer à El Jadida et son discours a été lu par Monsieur l’Ambassadeur du Portugal. Dans sa lettre Monsieur Mario Soares a exprimé ses vifs remerciements au Président de l’Université Chouaib Doukkali pour l’honneur que lui fait l’Université en lui octroyant le diplôme Honoris Causa. La cérémonie a débuté par la dif-fusion d’un film retraçant la vie et l’œuvre du récipiendaire. Par la suite, dans son discours de ré-

ponse, Monsieur le Président de l’Uni-versité a évoqué le parcours exception-nel de Monsieur Mario Soares depuis l’époque de la lutte pour la démo-cratie au Portugal jusqu’à son rôle déterminant dans l’adhésion du Portugal à l’Union Européenne. L’Afrique retiendra l’action déci-sive de Monsieur Mario Soares pour l’indépendance des colonies portugaises. Il a tenu, en effet, à mener lui même les négociations pour l’indépendance de l’Angola, du Mozambique et du Cap Vert. Les peuples de ces pays lui seront à jamais reconnaissants. Dans le contexte des relations entre le

Maroc et le Portugal son rôle est également déterminant. Un traité de bon voisinage est signé entre les deux pays le 30 mai 1994. Depuis lors, les relations économiques, politiques et culturelles entre le Portugal et le Maroc n’ont cessé de se développer.A la fin de la cérémonie, le Di-plôme Honoris Causa a été remis à Monsieur l’Ambassadeur du Portugal à Rabat par le Président de l’Université Monsieur Boume-diene Tanouti.

Cérémonie de remise du doctorat honorifiqueà Mr Mario SOARES ex-Président du Portugal

Signature d’une convention de jumelageentre les barreaux d’El Jadida et de Dijon

Biographie Mario Soares

JUMelaGe

reCoNNaissaNCe

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11Le Courrier régionale . N° 17 . Novembre 2013

FoCUs

L’écriture numériqueMenace pour les langues ou tremplin pour le changement

L es technologies numériques, notamment l’ordinateur et la téléphonie mobile, en-vahissent de plus en plus

profondément notre quotidien qu’elles ne cessent de transformer ni de bouleverser. L’une des pra-tiques séculaires les plus touchées par cette invasion à pas de géant du Progrès est sans conteste l’écri-ture. Nos jeunes et, à un degré moindre, leurs aînés s’y adonnent désormais intensément et avec ardeur à travers leurs échanges via leurs portables et les messageries électroniques. Mais, cette écriture numérique semble représenter une menace pour l’écriture cursive (ou manuscrite) ce qui contrarie les nostalgiques partisans de cal-ligraphie et de tracés finement dessinés sur le papier. Néanmoins, cette réaction défensive reste sans grand intérêt devant le désarroi des parents et des éducateurs. Ceux-ci s’interrogent avec suspicion et non sans anxiété sur le nouveau rapport des enfants et des jeunes à l’écri-ture, aux niveaux linguistique et socioculturel, et ne cachent pas leur appréhension quant à l’écart manifeste qui sépare l’écriture électronique adoptée par les jeunes générations de celle exigée par le monde de l’école et considérée comme garante de la réussite sco-laire.Une telle attitude peut paraître légitime d’autant plus que des études menées en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique ont mis en évidence les bienfaits de l’écriture manuelle et fourni de quoi exa-cerber l’anxiété des parents. Cer-taines de ces études, en particulier celles ayant porté sur les processus perceptifs et cognitifs qui sous-tendent la lecture et l’écriture, ont apporté des résultats édifiants à ce propos. Elles révèlent que la mémorisation dans le cas de l’écri-ture manuelle est supérieure, « car l’action motrice y joue un rôle fon-damental : sur le clavier, l’action consiste à repérer les lettres déjà prêtes dans un espace donné, alors

que lorsqu’on rédige à la main, on doit produire une forme graphique pour représenter une lettre ». Par conséquent, l’utilisation du clavier implique une passivité quasi-totale de la mémoire sensori-motrice. D’un autre côté, l’écriture ma-nuelle contribuerait à dévelop-per la capacité à s’autoréguler, à contrôler ses émotions et à mémo-riser le travail effectué, en d’autres termes des qualités très demandées à l’école. Ainsi s’établit donc une corrélation entre la maîtrise de l’écriture manuscrite et la réussite scolaire. Parallèlement à ces études d’ordre neuroscientifique, des recherches réalisées par des linguistes et des pédagogues sur les messages échangés entre les jeunes au moyen des médias électroniques (SMS, courriels, messages instan-tanés, tchats et blogs) ont montré que le langage utilisé enfreint en général les règles orthographiques, voire grammaticales, de la langue mise en discours. Comme l’écri-ture électronique exige rapidité et facilité, ce qui ne laisse donc plus à l’ énonciateur le temps de réflé-chir ni de soigner son expression, le recours à un langage libéré de beaucoup de contraintes linguis-tiques et composé d’abréviations, de lettres, chiffres et icônes paraît mieux adapté au souci d’économie et d’aisance. Mais bon nombre de linguistes appréhendent l’impact négatif de ce langage sur « l’unité de base de la pensée humaine », à savoir « la phrase ». Pour eux, « l’orthographe insou-ciante », « la ponctuation relâ-chée», « la grammaire déficiente » et « l’utilisation généreuse de rac-courcis et acronymes », qui carac-térisent une telle forme d’écriture, représentent une menace certaine pour le respect des normes de la langue correcte. Et le risque est grand que celle-ci se trouve conta-minée, de même que l’écrit sco-laire et les évaluations sanction-nées de diplômes. Et que ferait-on alors face à une copie d’élève qui, faute de temps, aurait reproduit sa conclusion en écriture SMS, même à la main ?En voilà une question alarmante, qui semble quand même friser la caricature.Toutefois, il ne faudrait pas s’alar-mer outre mesure. Car, pour atténuer l’angoisse des parents, d’autres recherches effectuées

auprès d’élèves et d’étudiants, occidentaux bien évidemment, se montrent plus rassurantes par leurs conclusions. Selon ces recherches, la majorité des enquêtés reconnaissent que« bien écrire reste une compétence essentielle, importante pour réussir dans les études et la vie ». Quant à leur langage dans les échanges électroniques, il n’est qu’un « jar-gon » spécifique à des situations de communication particulières, mais se présentant sous forme plutôt graphique qu’orale. Ils sont donc bien conscients que la langue des études et des diplômes ne peut échapper aux normes ni déroger aux règles sous peine de sanctions bien établies.Voilà ce qui pourrait sans doute dissiper les craintes des parents de jeunes européens ou améri-cains et de leurs éducateurs. Mais qu’en serait-il des parents, éduca-teurs et linguistes du monde arabe, où la situation est encore plus complexe et où l’affluence des consommateurs vers les nouvelles technologies de communication et d’information dépasse toutes les espérances ?En effet, il ne s’agit plus là de redouter les déficiences au seul niveau de la réécriture d’une langue (le français ou l’anglais par exemple), mais de déplorer « une étrange mutation » de la langue arabe qui se trouve écrite en carac-tères latins et en chiffres.« 3andek l7a9 Bonne 8 » (« عندك (« Tu as raison. Bonne nuitالحقCet exemple d’énoncé en usage dans les messages électroniques de jeunes marocains ne laisse-t-il pas perplexe ? Il est écrit en « arabizi » ou « arabish », « un pro-cédé de translittération permet-tant d’écrire de l’arabe au moyen de lettres latines et de chiffres ». Les consonnes ayant un équiva-lent en langue latine prennent la forme latine ; celles qui n’en ont pas sont transcrites sous forme de chiffres, choisis souvent pour leur ressemblance morphologique avec la lettre qu’ils représentent (7 :; ح .(…3 :ع ; 9 : قCe système d’écriture qui s’était développé quand les réseaux sociaux ne reconnaissaient pas encore l’alphabet arabe a perduré même si les nouveaux outils de communication numérique sont actuellement compatibles avec cet alphabet. Parmi les raisons

susceptibles d’expliquer ce phé-nomène, on retiendra d’abord que, l’apprentissage d’un nouveau cla-vier n’étant pas une tâche aisée, le changement de système (passer de l’arabizi à l’alphabet arabe) ne motive guère les utilisateurs ara-bophones. Ensuite, les jeunes uti-lisent leur dialecte courant et ils peuvent se permettre d’user sans complexes de termes argotiques qui seraient déplacés en arabe classique. Par ailleurs, l’emploi de majuscules peut servir à exprimer des émotions.Mais la prolifération des messages écrits en arabizi sur les réseaux sociaux ou dans les SMS fait dire à certains puristes que le monde arabe vit un démantèlement com-plet de ses codes d’écriture vali-dés par la tradition. Ils redoutent même que cette langue « métis-sée » ne remplace dans un avenir plus ou moins proche la langue du Livre Sacré.Cette hantise amène à se deman-der si la langue en question, telle qu’elle doit être pratiquée dans les écrits administratifs et scolaires, n’a pas besoin d’être révisée dans certains de ses codes. Cela, non seulement pour s’adapter aux usages de l’écrit que permettent les nouvelles technologies de l’ère numérique et intégrer facilement les nouveautés lexicales, morpho-logiques et syntaxiques, mais éga-lement pour se rapprocher de ses différentes formes dialectales pra-tiquées par les jeunes générations arabophones et pour répondre aux aspirations de celles-ci. Car, avec l’ère numérique, et particulière-ment le portable, toutes les sources d’autorité traditionnelles sont, estime-t-on, mises à rude épreuve. Et l’arabizi devrait être d’abord considéré comme une réaction des jeunes du monde arabe contre les normes traditionnelles et les codifications ardues de l’arabe classique utilisé par l’élite diri-geante, avant d’être traité en tant que manifestation probante de leur créativité.La résolution du problème dépasse donc la compétence des linguistes et des éducateurs. Elle est une affaire d’État ou plutôt de Com-munauté. Et s’en acquitter conve-nablement éviterait d’hériter de générations hybrides qui pensent arabe, de droite à gauche, et écri-vent latin, de gauche à droite, les doigts dans le… Net.

Abdelhak DERIF

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Dossier

Le Courrier régionale . N° 17 . Novembre 2013

PatriMoiNe

D ans le cadre de la saison culturelle France-Maroc, l’Association Cité Portugaise

et l’Institut Français d’El Jadida annoncent la reprise du cycle de conférences de l’Université Popu-laire du Patrimoine. Lancée en 2011 à Casablanca par l’Association Casamémoire, et en 2012 à El Jadida par l’association Cité portugaise et l’Institut Fran-çais.

L’Université Populaire du Patri-moine revient pour la 2ème année consécutive pour proposer au pu-blic l’enseignement nécessaire à la compréhension du patrimoine et de ses enjeux dans notre société. Une sélection d’experts nationaux et internationaux présenteront des conférences thématiques autour du patrimoine regroupant quelque 7 conférences mensuelles, des ate-liers de formation des guides-mé-

diateurs et une visite sur le terrain afin de bien préparer les Journées du Patrimoine d’El Jadida – J.P.J. 2014 au mois d’avril.Au programme de ce cycle figurent plusieurs présentations notamment sur « La gestion du patrimoine dans la région Doukkala-Abda », « Paysage urbain et historique : der-nières recommandations »,« Tourisme et patrimonialisation », « La médiation », « Le patrimoine lusitanien au Maroc », « Comment décrire un monument ? » ou en-

core « L’architecture moderne au Maroc ».Pour la saison 2013-2014, l’Uni-versité Populaire du Patrimoine s’invite dans d’autres villes du Royaume. Le cycle de conférences s’est déjà exporté à El Jadida, à Meknès et à Tétouan en 2012. Pour la saison 2013-2014, les villes d’Agadir, de Safi et de Khouribga accueilleront à leur tour l’Univer-sité Populaire du Patrimoine à par-tir du mois de décembre prochain.

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13Le Courrier régionale . N° 17 . Novembre 2013

PatriMoiNe

R ien de mieux qu’un faucon pèlerin pour symboliser le vol libre. Et c’est sans nul doute

cette spécificité qui a amené l’As-sociation des Fauconniers Lekoas-sems d’Ouled Frej d’aller à la ren-contre du Haut Atlas pour gouter aux plaisirs du Premier Festival Vol Libre d’Aguergour, organisé du 07 au 10 Novembre dans la commune

rurale d’Ouzguita, par Le Club de Vol Libre d’Aguergour, sous l’égide de La Fédération Royale Marocaine de l’Aviation Légère et Sportive en collaboration avec la province d’Al Haouz et le Conseil provincial du tourisme. En participant à cette grande ma-nifestation, les Fauconniers de la Province d’El Jadida viennent de franchir une étape de plus dans leurs pérégrinations à travers le pays, dans le noble but de rappro-cher les nationaux de ce patrimoine dont le rayonnement ne cesse de faire tache d’huile. Et là aussi, la singularité du spectacle présenté par les fauconniers avec la touche exotique qu’il véhicule, n’a pas manqué de focaliser l’attention de

l’assistance et encore plus la satis-faction des organisateurs.A souligner que parallèlement à sa vocation sportive, cette ren-contre du monde du vol libre qui a été dessinée aux couleurs du Haut Atlas et aux rythmes de ses habi-tants est de nature à promouvoir le positionnement touristique de la province d’Al Haouz qui dis-

pose d’un potentiel important en matière d’aviation légère et spor-tive, grâce notamment à sa météo-rologie, l’accessibilité de ses diffé-rents sites et à ses infrastructures d’hébergement. Situé à 40 KM de Marrakech, Aguergour est le site de parapente le plus prisé au Maroc. Il est connu par ses vents et ses températures clémentes. C.A

R econnus comme étant les derniers gardiens d’une tra-dition ancestrale qui était sur

le point de disparaitre de manière définitive en emportant avec elles ses secrets et les souvenirs de ses époques de grandes gloires, les fauconniers lekouassems d’Ouled Frej s’attribuent de nos jours une distinction de plus qui les qualifie de véritables ambassadeurs de ce patrimoine.Les multiples activités qui ont marqué le parcours de leur Asso-ciation depuis sa création, plai-dent largement en faveur de ce nouveau titre dont les fondements se basent sur une stratégie mûre-ment réfléchie et un travail de longue haleine qui a duré plus de deux décennies.Le passage d’une étape à l’autre a été toujours négocié avec un sens

de responsabilité, une maitrise du domaine et un acharnement auquel ne peuvent s’adonner que seuls ceux qui croient en la no-blesse de leur mission.Les chenins à traverser n’ont pas été de tous repos pour l’Asso-ciation des fauconniers lekouas-sems d’Ouled Frej. Il faut le vivre pour le comprendre et mesurer l’ampleur de la tache qui leur a été impartie afin de réussir à faire passer la fauconnerie de l’ombre de l’anonymat aux lumières d’un Patrimoine Universel qui fait au-jourd’hui la fierté des Doukkala et stimules toutes les tentations des retardataires qui cherchent à prendre le train en marche.

La notoriété des fauconniers lekouassems d’Ouled Frej ne s’est pas faite d’elle-même, elle s’est

imposée à force de bras et de temps. La caravane de ces fidèles à la tra-dition des ancêtres a sillonné diffé-rents horizons du pays, en ne ratant aucune occasion pour sensibiliser les non-initiés sur l’importance de ce capital national dont la valeur est

inestimable. Du nord du pays au grand sud, ils ont été partenaires volontaires à toutes les manifesta-tions où ils épatent tout en laissant derrière eux une forte impression et une large trainée d’histoire.Les derniers échos de cette cara-vane insolite nous proviennent de la commune Skoura Lhadra dans la Province de Rhamna où les fauconniers d’Ouled Frej se sont encore distingués lors du Festival ASRAB organisé dans cette entité territoriale sous le thème « De l’activité culturelle à l’acte cultu-rel ». Tout au long de la période qu’a duré cette manifestation

culturelle et patrimoniale, les fau-conniers Lekouassems d’Ouled Frej ont représenté le clou des dif-férents spectacles tout en suscitant un intérêt exceptionnel de la part de la population locale.Elevés au rang d’invités d’hon-neur grâce à la singularité de leur spectacle et à l’attraction qu’ils ont semée dans les rangs du public lors de cette première édition du Festival ASRAB, ces représen-tants du patrimoine des Douk-kala ont aussi conquis le cœur des organisateurs qui ont pris la décision de les associer à toutes les éditions futures. C.A

Les Ambassadeurs de la Fauconnerie

LEKOUASEMS ET L’ATLASLe Festival du vol Libre d’Aguergour

Le Festival Asrab- Skoura Lhadra

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14 Le Courrier régionale . N° 16 . Octobre 2013

art & CUltUre

M aria Zaki et Jacques Her-man se livrent avec bonheur

à un dialogue dans lequel passe une foison d’images et de mul-tiples accents-allant du grave au tonique. Chacun adresse son poème à l’autre, ils conversent, s’interpellent, se renvoient la balle comme par-dessus une haie de verdure sans toutefois se répondre comme dans une corres-pondance ordinaire.Il s’agit d’un jeu très souple fai-sant la part belle à des observa-tions qui sont davantage que de simples constats. « Une plume de pigeon / Bien malgré elle vient de tomber / Sur la neige qui / Recouvre le balcon »;« Un cœur oublié / Dans sa toile d’araignée / Se sent très mal » ;« À ma montre molle / Les mi-nutes collent / Comme un tissu défait/Englué dans le temps ». Vaste est la gamme des senti-ments évoqués. La crainte cô-toie la confiance, la légèreté de

l’existence tempère son aspect tragique, rire et douleur par-fois s’étreignent en une même strophe… « Le petit ruisseau /Pleure en silence / Il s’apprêtait/ À animer leur danse». Des inter-rogations de toute nature sont omniprésentes, aussi des certi-tudes sur la vie qui vaut d’être vé-cue et les attraits du monde pour qui sait les voir. Il y a des sous-entendus amusants, des flèches d’humour comme afin de ponc-tuer tel propos ou au contraire de s’en distancer : «Prendre les jambes à son cou / Tout en pre-nant son pied ». On notera des différences de tonalité chez nos deux auteurs, chacun a ses pro-pensions de langage, une articu-lation distincte mais les textes présentent une certaine unité de surface. Cela fait que sitôt la lec-ture commencée on est porté par le fil du rythme et l’on se laisse imperceptiblement guider à bon port. S’il n’y avait la présentation

de Maria Zaki et de Jacques Her-man en 4ème de couverture on croirait que l’ensemble est d’un seul et même auteur, avec les variations d’usage. On comprend rapidement que l’on n’est pas dans un tête-à-tête intimiste dont le lecteur serait peu ou prou exclu ; au contraire, ce dernier est invité à entrer dans les réflexions que s’échangent les interlocuteurs, il serait même tenté d’y ajouter son grain de sel... pour autant qu’il ne troublerait pas l’harmonie du débat lyrique. Les poèmes n’étant pas signés sur la page on ignore qui écrit quoi, sauf à consulter la table des matières où ils sont ren-dus à qui de droit. Une réussite originale que ces vers entrelacés dans une complicité qui devrait faire des émules.Par : Jacques Tornay, Cahier de la SEV (Heft des WSV)Source : La revue littéraire de la Société des Ecrivains Valaisans, Septembre 2013.

S ous le thème «Signes et symboles», l’artiste Larbi Lahlal a exposé ses

œuvres calligraphiques Du 10 au 30 Oc-tobre 2013, à la Galerie Chaïbia Talal de la Cité Portugaise.

L’espace Larbi Lahlal tel que défini par cet artiste autodidacte se veut un mouve-ment perpétuel où les lettres s’entrelacent sous un jeu d’ombre et de lumière. Une tendre symphonie poétique aux charmes de l’Orient qui envoûte l’observateur en le plongeant dans une dimension insaisis-sable, fuyante mais omniprésente par sa beauté et la délicatesse de ses traits.

Les esquisses de Lahlal contiennent un abstractionnisme aisément saisissable par l’œil , car elles se basent d’emblée sur une

Année porte bonheur pour notre poétesse Jdidie Maria Zaki. Après les lauriers du prix Naji Naaman de la créativité, largement mérité à Beyrouth en Mai dernier grâce à son manuscrit « Du jasmin rare », elle vient de s’attribuer le prestigieux prix de littérature en Suisse, « Prix des Ecrivains Valaisans 2013 », suite à la publication du recueil de poèmes entrecroisés « Et un ciel dans un pétale de roses », élaboré conjointement avec Jacques Herman.

« Et un ciel dans un pétale de rose »

LARBI LAHLALOU LA CHOREGRAPHIE DES SIGNES

évidente assise dont la consistance n’est autre qu’une graphie désordonnée, très personnelle et enceinte d’un désir de déga-ger en se désagrégeant l’ordre convention-nel des habituelles accordailles entre les lettres de l’alphabet arabe. Une technique qui laisse libre cours aux mouvements des arabesques au sein de l’espace pictural afin de marquer la profondeur du thème, de la forme et du signe des constituants de l’articulation artistique.

De nature très discrète, cet artiste du ter-roir, s’est forgé sa propre personnalité et a bâti son univers dans l’enchevêtrement des signes où les couleurs et les lumières s’harmonisent pour donner corps à des œuvres singulières. Larbi Lahlal n’est pas seulement cet abstractionniste du gra-phème arabesque, il est surtout un artiste qui inauguré la chorégraphie des lettres.

eXPositioN

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