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7/27/2019 Qu'arriva-t-il à Caïn? http://slidepdf.com/reader/full/quarriva-t-il-a-cain 1/31 Q’-- C? B L. C « Qu’arriva-t-il à Caïn? » est une question que se posent bien des croyants, tout comme des non-croyants. La Bible ne retrace pas la descendance de Caïn sur de nombreuses générations, et pourtant le fait est que Caïn est une personnage tout- à-fait historique sur lequel vous pouvez apprendre pas mal de choses aussi bien en dehors de la Bible que dans la Bible elle-même. Ne laissez personne vous armer que les peuples de l’Ancien Testament sont des mythes. Ils ne le sont pas. Ils font dénitivement partie de l’Histoire. La Bible déclare qu’Adam et Ève furent chassés du Jardin d’Éden ’, ce qui est rendu évident par les Chérubins placés à l’est du Jardin an de le garder contre un retour possible d’Adam ou de ses descendants. S’ils étaient allés vers le sud ou vers l’ouest, placer des gardes à l’est n’aurait eu aucun sens. Il est évident qu’ils s’en allèrent vers l’est et, comme nous l’avons vu lors de notre étude sur le déluge de Noé, la migration d’Adam les amena, lui et Ève, dans le bassin du Tarim, dans ce qui est appelé de nos jours le Sinkiang, à l’extrême nord-ouest de la Chine. Cette migration prit sans aucun doute un temps considérable, car c’est un très long chemin à parcourir, mais ils avaient le temps à cette époque-là, Adam ayant vécu plus de 900 ans. Dans la contrée où ils s’établirent, Ève donna naissance à deux enfants : Caïn et Abel. Bien des choses ont été perdues dans la traduction de la King James Bible. Genèse 3:15 établit le thème de la Bible toute entière et tout le reste est un déve- loppement de ce thème. Cela fait également partie de l’histoire de notre peuple d’Israël. Finalement, Dieu appela devant Lui Adam, Ève et Satan an qu’ils rendent compte de leurs méfaits. Ne tombez pas dans l’erreur de croire que Satan était un serpent, une longue chose pleine d’écailles qui se tortillait sur le sol, comme la KJV 1 et la plupart des traductions de la Bible le laissent supposer, car ce n’est pas ce que dit le texte hébreu. Le mot mal traduit par « serpent» est nachash (nah-khash), dont la racine signie « enchanteur » ou « magicien ». 1. KJV : King James Version of the Bible . (N.D.T.)

Qu'arriva-t-il à Caïn?

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Q’-- C ? B L. C

« Qu’arriva-t-il à Caïn ? » est une question que se posent bien des croyants, toutcomme des non-croyants. La Bible ne retrace pas la descendance de Caïn sur de

nombreuses générations, et pourtant le fait est que Caïn est une personnage tout-à-fait historique sur lequel vous pouvez apprendre pas mal de choses aussi bienen dehors de la Bible que dans la Bible elle-même.

Ne laissez personne vous armer que les peuples de l’Ancien Testament sont desmythes. Ils ne le sont pas. Ils font dénitivement partie de l’Histoire. La Bibledéclare qu’Adam et Ève furent chassés du Jardin d’Éden ’, ce qui estrendu évident par les Chérubins placés à l’est du Jardin an de le garder contreun retour possible d’Adam ou de ses descendants.

S’ils étaient allés vers le sud ou vers l’ouest, placer des gardes à l’est n’aurait euaucun sens. Il est évident qu’ils s’en allèrent vers l’est et, comme nous l’avons vulors de notre étude sur le déluge de Noé, la migration d’Adam les amena, lui etÈve, dans le bassin du Tarim, dans ce qui est appelé de nos jours le Sinkiang, àl’extrême nord-ouest de la Chine. Cette migration prit sans aucun doute un tempsconsidérable, car c’est un très long chemin à parcourir, mais ils avaient le tempsà cette époque-là, Adam ayant vécu plus de 900 ans.

Dans la contrée où ils s’établirent, Ève donna naissance à deux enfants : Caïn etAbel. Bien des choses ont été perdues dans la traduction de la King James Bible.

Genèse 3:15 établit le thème de la Bible toute entière et tout le reste est un déve-loppement de ce thème.

Cela fait également partie de l’histoire de notre peuple d’Israël. Finalement, Dieuappela devant Lui Adam, Ève et Satan an qu’ils rendent compte de leurs méfaits.Ne tombez pas dans l’erreur de croire que Satan était un serpent, une longuechose pleine d’écailles qui se tortillait sur le sol, comme la KJV 1 et la plupart destraductions de la Bible le laissent supposer, car ce n’est pas ce que dit le textehébreu. Le mot mal traduit par « serpent » est nachash (nah-khash), dont la racinesignie « enchanteur » ou « magicien ».

1. KJV : King James Version of the Bible. (N.D.T.)

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Q’-- C? B. L. Comparet

D A

Le politiquement correct a pris récemment une gie grâce à un certain nombre de

découvertes archéologiques en Orient qui indiquent que les fondateurs de beau-coup de civilisations orientales, tellement révérées par ces personnes New-Agedétestant tout ce qui est Blanc et Européen, étaient en réalité de race Aryenne.Un exemple fameux est l’Iran, qui tire son nom de ses premiers conquérants;

 jusqu’à 1978, l’un des nombreux titres formels du Shah d’Iran était « Seigneurdes Aryens ».

On sait depuis longtemps que, vers le premier siècle après le Christ, la partie nord-ouest de la Chine était habitée par un peuple Caucasien qui parlait une langue ap-pelée « tokharien » par les experts. Au début du 20

esiècle, des archéologues fran-

çais et allemands qui creusaient dans les provinces du nord-ouest découvrirentdes manuscrits écrits dans ce langage et, lorsqu’il déchirèrent le code, pour ainsidire, ils furent stupéfaits de constater les similarités existant entre cette langued’orient supposément isolée et les anciens langages germanique et celte.

Et maintenant, les universitaires et l’établissement scientique politiquement cor-rect (PC), qui veulent réécrire l’Histoire pour en faire une Histoire « Afro-centri-que » et se débarrasser des « mâles Blancs européens morts » ont pris encore unautre coup de pied au derrière de la part de la vérité. De récentes excavationsdans le Bassin du Tarim, dans la province du Sinkiang, ont mis au jour plus de

100 corps naturellement momiés de gens qui vivaient là il y a entre 4.000 et2.500 ans, A A ’ ’.

Les corps étaient incroyablement bien préservés par le climat aride et, selon le New York Times :

« ... les archéologues purent dicilement croire ce qu’ils virent ».

Les momies avaient de longs nez et des crânes allongés, des cheveux blonds ou

roux, des lèvres minces, des yeux enfoncés dans les orbites et autres caractéris-tiques Aryennes parfaitement reconnaissables.

Le docteur H. Mair de l’Université de Pennsylvanie déclara :

« Du fait que les momies Caucasoïdes du Bassin du Tarim sont presquecertainement représentatives de la famille Indo-européenne, et du faitqu’elles datent d’une période susamment ancienne pour constituerune évidence de l’expansion des peuples Indo-européens à partir deleur foyer d’origine, on pense que ces découvertes joueront un rôle

crucial dans la détermination géographique de ce foyer ».

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Q’-- C?

Une des momies est celle d’une jeune lle possédant des cheveux blonds et desyeux bleus. Elle fut trouvée dans une grotte et elle est devenue une attractiontouristique à Pékin. Elle a été surnommée « La Dame du Tarim » et elle est exposéeà la foule des visiteurs du musée dans la capitale chinoise.

Apparemment, il y a 3.000 ans elle était une princesse ou une prêtresse, car elle futenterrée habillée de vêtements brodés en laine et en cuir, portant de magniques

 joyaux, en compagnie de poteries et d’ornements en or, en argent, en jade et enonyx. Ses restes sont dans un état si remarquable de conservation que cette jeunelle morte semble simplement dormir.

« Le Diusionnisme peut de nouveau être pris sérieusement », gloussa un histo-rien, Michael Puett de Harvard. Le Diusionnisme est la théorie selon laquelleles civilisations de l’ancien temps, visiblement avancées, du Moyen-Orient etd’Extrême-Orient bénécièrent toutes de contacts avec des Aryens : migrants,marchands, tribus, etc, et qu’elles acquirent la grande majorité de leurs connais-sances et de leurs attributs de ces contacts. ; cette théorie peut en fait expliquerbeaucoup de choses dans l’Histoire : les racines Indo-européennes de la languehindoustani, la légende aztèque de Quetzalcóatl ou les ruines mystérieuses duZimbabwe, ruines qui clairement ne furent jamais construites par des Noirs.

Le Diusionnisme a été remplacé ces vingt dernières années par le nouveau dogmePC de l’« invention indépendante », qui soutient qu’il n’y eut jamais de contactentre les Blancs et les civilisations asiatiques ou pré-colombiennes, ou bien s’il yen eut, ce fut mauvais car tous les mâles Blancs sont des « exploiteurs impéria-listes ».

La théorie PC enseigne que dans les sociétés non-Blanches fut inventé par lesindigènes, , qu’il n’y eut aucune idée ou inuence d’aucunesorte provenant de contacts avec des Européens, que même s’il y eut des contactsavec des Blancs, cela ne donna rien de bon ni n’apporta aucun bénéce; et detoute manière, il ne put y avoir de tels contacts, car les mâles Blancs ne sont pasles champions de l’exploration du monde qu’ils sont supposés être, c’est évident !Je suppose que nous avons inventé Leif Ericson et que Magellan était en réalité unMongol. Ne riez pas : nous avons entendu de telles idioties avancées sérieusementpar des « historiens afro-centristes ».

Selon la théorie de l’invention indépendante, la liste des choses que les non-Blancsont inventées indépendamment inclut les dizaines de dialectes asiatiques : hindi,pendjabi, ouïghour, etc, toutes clairement basées sur un langage-racine Aryencommun. « Pure coïncidence », répondent les professeurs de PC ! Les techniquesagricoles des Aztèques et des Incas, telles que la rotation des récoltes et la cultureen terrasses, tellement similaires aux pratiques romaines et d’Europe médiévale.

« Bah ! » répondent les gangsters intellectuels du libéralisme, « les Indiens inven-tèrent ces choses eux-mêmes ! ».

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Q’-- C? B. L. Comparet

Les pyramides, le calendrier et l’astronomie, la connaissance pratiquement équi-valente à celle des Grecs et des Égyptiens (et les Égyptiens n’étaient desNoirs !), toutes choses qui sont, selon le dogme ociel, des produits de la brillantecivilisation maya par elle-même. Par contre, les prédilections pour le canniba-lisme et le sacrice de jeunes enfants par noyade dans des puits sacrés sont deschoses ignorées.

Les yeux bleus et le langage de racine galloise des Indiens Mandan du Missouri ; lesmégalithes de style celtique et les tours rondes de pierre de Nouvelle-Angleterre ;les ruines Viking de l’Anse Aux Meadows à Terre-Neuve; les inscriptions ru-niques sur le Connecticut’s Dighton Rock et la pierre de Minnesota Kensington ;l’organisation Zouloue de Shaka, basée sur le système napoléonien, qu’il appritd’un chasseur et commerçant Français qui était un vétéran de Napoléon ; les ruinesde pierre du Zimbabwe, qui sont totalement diérentes de tout ce qui a jamais

été trouvé en Afrique Noire et qui ressemble tellement à un fort celtique de l’Âgede Bronze ; les caractéristiques Aryennes des statues de l’Île de Pâques – niet,no, nada, nein, pas possible ! Selon les universitaires de gauche, n’a jamaisété appris par des non-Blancs par contact entre des cultures du Tiers-Monde etl’homme Aryen. Comment ces universitaires PC vont-ils expliquer ces centainesde momies à yeux bleus et cheveux blonds trouvées en Chine, je ne sais pas, mais

 je suis sûr qu’ils y arriveront.

L SDans les collines sèches de cette province de l’Asie Centrale, les archéologues ontmis au jour plus de 100 corps parfois vieux de 4.000 ans. Incroyablement bienpréservés, et Caucasiens. Un simple coup d’œil sur les corps sut à profondémentchoquer Victor Mair. En 1897, Mair, un professeur de chinois de l’Université dePennsylvanie, conduisait un groupe à travers les salles d’un musée de la villechinoise de Urumqi, dans la province du Sinkiang, lorsqu’il s’égara et se retrouvaaccidentellement dans une pièce lugubre nouvellement ouverte.

Là-bas, sous une vitre protectrice, reposaient les corps nouvellement découvertsd’une famille – un homme, une femme et un enfant âgé de deux ou trois ans –chacun d’eux revêtu de longs vêtements de laine pourpre sombre et chaussés debottes de feutre. « Même encore aujourd’hui j’ai des frissons en repensant à cettepremière rencontre », dit Mair, « Les Chinois disaient que ces momies avaient3.000 ans, mais ces corps semblaient avoir été enterrés hier ».

Mais le vrai choc vint quand Mair examina leurs visages de près. Par rapport àla plupart des peuples d’Asie Centrale, ces corps possédaient des caractéristiquescaucasiennes, ou européennes, évidentes – cheveux blonds, longs nez, yeux en-

foncés dans leurs orbites et crânes dolichocéphales. « J’étais abasourdi », se rap-pelle Mair, « J’étais supposé servir de guide à un groupe, mais je n’arrivais pas

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Q’-- C?

à quitter cette pièce. La question me taraudait : qui étaient ces gens ? Commentarrivèrent-ils ici à une époque si reculée ? ». Les momies que Mair vit ce jour-là nereprésentaient qu’une toute petite partie des quelque 100 momies découvertes pardes archéologues Chinois sur une période de 16 ans. Elles étaient toutes incroya-blement bien préservées. Elles provenaient de quatre sites funéraires importantsdispersés entre les collines arides du Tian Shan (les « Montagnes Célestes »), aunord-ouest de la Chine, et les abords du Désert du Taklamakan, quelques 250 kmau sud.

Dans leur ensemble, ces corps, datant de 2000 av JC à 300 av JC, constituent uneaddition signicative au catalogue mondial des momies préhistoriques.

Contrairement aux momies plus ou moins contemporaines de l’ancienne Égypte,les personnes momiées du Sinkiang n’étaient pas des chefs ou des nobles ; ces

gens n’étaient pas enterrés dans des pyramides ou autres monuments semblablesni n’avaient été l’objet de procédures de momication délibérée. Ils avaient étépréservés simplement par dessiccation dans un sol désertique et asséché, où latempérature pendant la journée atteint souvent 40° Celsius.

Dans cette chaleur, les corps se desséchèrent rapidement, les cheveux, la peauet les autres tissus restant largement intacts. D’où exactement venaient ces gensd’apparence Caucasienne ? Et que faisaient-ils dans une oasis d’un désert lointainen Asie Centrale ?

Toute réponse à ces questions va certainement enammer un débat de grande

portée sur le rôle que des étrangers jouèrent dans la naissance de la civilisationChinoise. Depuis le 2

esiècle av. JC, des textes chinois font référence à des peuples

étrangers appelés les « Yuezhi » et les « Wusun », qui habitaient sur les lointainesfrontières occidentales de la Chine ; ces textes disent clairement que ces peuplesétaient vus comme des « barbares » apportant des troubles.

Jusqu’à récemment, les experts ont eu tendance à minimiser toute preuve decommerce ou de contact ancien entre la Chine et l’Occident, regardant le déve-loppement de la civilisation Chinoise comme essentiellement un processus localdépourvu d’inuence extérieure; évidemment, cette vision des choses est tou-

 jours extrêmement promue par le régime Chinois en place. Pourtant, certainsarchéologues commencent à penser que ces supposés barbares pourraient avoirété responsables de l’introduction en Chine d’articles de base comme la roue oules premiers objets en métal.

Cependant, qui exactement pouvaient être ces étrangers d’Asie Centrale ? Quellangage parlaient-ils et d’où venaient-ils? C’est une énigme. Il n’est donc passurprenant que les experts voient la découverte de ces momies blondes commeun nouveau mystère sensationnel.

Bien que Mair était intrigué par les momies, le climat politique de la n des années80 (le massacre de Tian’anmen eut lieu en 1989) garantit que toute approche des

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autorités archéologiques Chinoises serait remplie de dicultés. Il laissa donc decôté cette devinette et il retourna à son domaine d’étude habituel, la traductionet l’analyse des anciens textes Chinois.

Puis, en septembre 1991, la découverte, à une altitude de 1.500 mètres, du corpsde l’Homme des Glaces, desséché par les vents puis enterré dans un glacier, rap-pela à la mémoire de Mair les momies desséchées du musée à Urumqi. Et il neput s’empêcher de se demander si certaines des méthodes scientiques qui étaientmaintenant appliquées à l’Homme des Glaces, y compris l’analyse ADN des tissuspréservés, pourraient aider à solutionner le mystère du Sinkiang.

La Chine étant devenue plus réceptive aux experts étrangers, Mair décida delancer une enquête en collaboration avec des scientiques Chinois. Il contactale principal archéologue du Sinkiang, Wang Ninghua, qui avait trouvé la pre-

mière des momies en 1978. Avant le travail de Wang dans cette région, les tracesd’habitats anciens étaient pratiquement inconnues.

Vers la n des années 70, cependant, Wang avait commencé une recherche systé-matique d’anciennes cités dans le nord-est de la province du Sinkiang. « Il savaitque des peuples anciens auraient situé leurs campements le long d’une rivièrean d’avoir une source d’eau potable à disposition », dit Mair.

Mair déclare que, comme Wang suivait l’une de ces rivières à partir de sa sourcedans le Tian Shan, « Wang demandait aux habitants locaux s’ils avaient jamais

trouvé des fragments de poteries, des objets en bois ou des choses semblables.Finalement, un vieil homme lui indiqua un endroit appelé par les locaux “Qizil-choqa”, c’est-à-dire “Tertre Rouge” ».

Ce fut là que les premières momies furent mises au jour. C’était également le pre-mier site visité l’été précédent par Mair et son collaborateur, Paolo Francalacci,un généticien anthropologue de l’Université de Sassari en Italie.

Atteindre Qizilchoqa impliquait une randonnée dicile et longue vers l’est à par-tir d’Urumqi. Pendant un jour et demi, Mair, Wang et leurs collègues furent se-

coués dans leurs Land Drivers à quatre roues motrices à travers des routes rempliesde rochers éparpillés, d’une oasis à une autre. Une partie de leur voyage vers l’estsuivait l’ancienne Route de la Soie, qui évolua au second siècle avant JC et quireliait la Chine à l’Occident.

Ils atteignirent nalement le village de Wupu ; des chèvres encombraient le che-min alors qu’ils se faulaient à travers les rues. Près du village, il y avait un largeravin de couleur verte puis, après que les chercheurs eurent manœuvré dans ceravin, les pentes de sable du Tertre Rouge devinrent soudain visibles. « Il n’y avaitpas grand chose à voir », se rappelle Mair, « environ huit hectares de douces col-

lines entourées de ls de fer barbelés. Il y avait là une petite cabane en briquesoù les outils étaient rangés et où les archéologues visiteurs dormaient. Mais vous

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Q’-- C?

pouviez voir les dépressions peu profondes dans le sable où se trouvaient lestombes ».

Comme Mair regardait, l’équipe de Wang commença à déterrer plusieurs corps

précédemment remis en terre à cause du manque d’installation adéquate dans lemusée d’Urumqi pour les conserver.

Mair ne dut pas attendre longtemps. A peine à 60 cm sous le sable, les archéo-logues dégagèrent des nattes de jonc et des rondins de bois recouvrant une cham-bre funéraire en briques de terre. Mair fut surpris par l’apparence des rondins : ilsavaient l’air d’avoir été coupés récemment. Puis la première momie émergea dupuits. Pour Mair, le moment était pratiquement aussi chargé d’émotion que lorsde sa première rencontre avec les momies dans le musée. « Quand vous êtes toutproche de ces momies si bien préservées, vous sentez comme une sorte d’intimité

avec elles. C’est presque surnaturel – vous sentez que, d’une certaine façon, la viepersiste, même si vous êtes en train d’examiner un corps desséché ».

Mair et Francalacci passèrent la journée à examiner les corps, Francalacci pré-levant des échantillons de tissu an d’identier génétiquement les momies. « Ilprenait de petits échantillons à partir de zones non exposées des corps, habituel-lement à l’intérieur des cuisses ou sous les bras. Nous avons également prélevéquelques os, surtout des morceaux de côtes faciles à briser, car les os préserventmieux l’ADN que les tissus musculaires ou la peau ».

Francalacci portait un masque facial et des gants de caoutchouc an d’éviter toutecontamination des échantillons par des pellicules de peau qui pourraient conte-nir son propre ADN. Les échantillons furent placés dans des bocaux, scellés etétiquetés ; Mair prit des photographies et t un rapport sur la collection.

Jusqu’ici, 113 tombes ont été mises au jour à Qizichoqa ; un nombre équivalentreste probablement à explorer. En se basant sur la datation au carbone 14 parles Chinois et sur le style des poteries peintes trouvées avec les corps, toutes lesmomies paraissent dater d’environ 1200 av. JC.

La plupart furent trouvées reposant sur leur dos, avec leurs jambes repliées –une position qui permettait aux corps de rentrer dans les petites chambres fu-néraires. Les corps sont totalement vêtus dans des tissus de laine brillammentcolorés, chaussés de bottes en feutre ou en cuir et parfois recouverts de manteauxde cuir.

Les hommes possédaient généralement des cheveux châtains ou blonds, tandisque les femmes portaient de longues tresses ; une lle avait des marques tatouéesbleues sur son poignet. À part des poteries, il y avait dans les tombes de simplesobjets de la vie courante : peignes en bois, aiguilles en os, fuseaux de tissage,

crochets, cloches, pains et autres orandes de nourriture. Ces objets fournissentdes preuves supplémentaires que ces tombes n’étaient pas destinées à des riches ;

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Q’-- C? B. L. Comparet

si elles avaient été destinées à des aristocrates, remplies de bronzes précieux, ellesauraient sans doute été violées depuis longtemps.

Cependant, Wang et ses collègues trouvèrent certains objets étranges, sinon aris-

tocratiques, lors de leurs enquêtes au Sinkiang. En un site près de la ville deSubashi, à 500 km à l’ouest de Qizilchoqa, qui date environ du cinquième siècleavant JC, ils déterrèrent une femme portant un chapeau pointu à bords plats, enfeutre noir, de 60 cm de long.

Bien que des Occidentaux modernes puissent être tentés d’identier comme sor-cière une personne portant un tel chapeau, il existe des preuves que de tels couvre-chefs étaient souvent portés par des hommes comme des femmes dans certainestribus d’Asie Centrale. Par exemple, vers 520 av. JC, le roi perse Darius enregistradans ses annales une victoire sur les « Sakas aux chapeaux pointus » ; de même,

en 1970 au Kazakhstan, juste au-delà de la frontière occidentale de la Chine, latombe d’un homme d’à peu près la même période contenait un chapeau coniquede 60 cm de long constellé de magniques décorations faites de feuilles d’or.

Le formidable couvre-chef de la femme de Subashi pourrait donc avoir été unsymbole ou insigne ethnique de prestige et d’inuence. Subashi se trouve à bonnedistance de Qizilchoqa et son site est plus récent d’au moins sept siècles, et pour-tant, de façon frappante, les corps et leurs vêtements sont similaires.

En plus du « chapeau de sorcière », les vêtements trouvés là incluaient des man-

teaux de fourrure et des moues de cuir ; les femmes de Subashi portaient aussides sacs contenant des petits couteaux et des herbes, probablement à usage mé-dicinal.

Un homme typique de Subashi qui, selon d’équipe Chinoise, devait être âgé d’aumoins 55 ans, fut trouvé couché près du corps d’une femme dans une chambrefunéraire peu profonde. Il portait un manteau fait de peau de mouton, un chapeaude feutre et de hautes bottes en peau de mouton attachées à l’entrejambe parune ceinture. Un autre homme de Subashi montrait des traces d’une opérationchirurgicale à la nuque ; l’incision était recousue par des sutures faites de crin de

cheval.

Mair fut particulièrement frappé par cette découverte, parce qu’il avait connais-sance d’un texte Chinois du troisième siècle après JC racontant la vie de Hua-tuo, un docteur dont les compétences exceptionnelles étaient renommées pourl’extraction et la réparation d’organes malades.

Le texte dit également que, avant l’opération, les patients buvaient un mélange devin et de poudre anesthésiante, peut-être dérivée de l’opium. L’histoire de Huatuoest des plus remarquables en ce que la notion de chirurgie était hérétique dans

l’esprit de l’ancienne tradition médicale chinoise, qui enseignait que la bonnesanté dépendait d’un bon équilibre et d’un bon écoulement des forces naturelles

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Q’-- C?

à travers le corps. Mair se demande si la légende de Huatuo pourrait être reliéeà une certaine tradition médicale asiatique perdue pratiquée par le peuple duSinkiang. Un indice pourrait être que le nom de Huatuo n’est pas commun enChine et semble proche du mot sanscrit signiant médecine.

Les vêtements de laine portés par les momies peuvent fournir certains indicesquant à la provenance exacte du peuple du Sinkiang. Un échantillon de vêtementramené par Mair fut examiné à l’Université de Pennsylvanie, par l’anthropologueIrène Good, une spécialiste en anciens textiles eurasiens. Examinant le vêtementsous un microscope à faible résolution, elle se rendit compte que le matériel n’étaiten réalité pas, strictement parlant, fait de laine du tout.

La laine provient de la sous-couche du pelage du mouton ; ce matériel sembleavoir été tissé à partir du poil extérieur grossier d’un mouton ou d’une chèvre.Malgré la grossièreté des bres, celles-ci étaient soigneusement teintées en vert,bleu et brun pour en faire un tartan.

Elle étaient également tissées en un patron de serge diagonale, ce qui indiquel’usage d’un métier à tisser plutôt sophistiqué. Cette technique, dans son en-semble, pense Good, est « typiquement européenne » et, dit-elle, le textile est« l’exemple le plus oriental de cette sorte de technique de tissage ». Des fragmentsd’un textile similaire, note-t-elle, ont été retrouvés sur des sites allemands, autri-chiens et scandinaves datant environ de la même époque.

Un autre indice de connexion extérieure frappa Mair comme il errait dans Qizil-choqa. Croisant une tombe non encore explorée, il tomba sur une pièce en boissortant du sol qui, réalisa-t-il rapidement, avait fait partie d’une roue de charriot.

La roue était fabriquée d’une manière simple mais distinctive, en chevillant en-semble trois planches parallèles de bois sculpté. Ce style de roue est signicatif :des charriots possédant des roues pratiquement identiques sont connues pourprovenir des plaines ukrainiennes, et ils datent de 3000 avant JC.

La majorité des chercheurs pense maintenant que le lieu d’apparition des vé-hicules tirés ou conduits par des chevaux sont les steppes à l’est et à l’ouest del’Oural, plutôt qu’en Chine ou au Proche-Orient. Un archéologue, David Anthony,et ses collègues, ont montré par une étude microscopique d’anciennes dents decheval, que des chevaux étaient déjà attelés en Ukraine il y a 6.000 ans. Les che-vaux ukrainiens, trouva Anthony, montrent une sorte particulière de dentitionidentique à celle des chevaux qui « mordent le mors ».

Les véhicules de grande stature les plus anciens au monde semblent égalementtrouver leur origine dans les steppes; de récentes découvertes de charriots en

bois, avec des roues élaborées à rayons, sont également rapportées par Anthonypour dater d’environ 2000 avant JC. Les charriots semblent n’être apparus en

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Chine qu’environ 800 ans plus tard. Un certain nombre d’objets retrouvés dansles tombes du Sinkiang fournissent d’importantes preuves d’ancienne équitation.

On trouva à Qizilchoqa un mors en bois et des rênes en cuir, une cravache consis-

tant en une simple bande de cuir attachée à un manche en bois et une bride enbois avec des sangles en cuir. Ce dernier objet était décoré d’une image du soleil,probablement de nature religieuse, image qui fut également trouvée tatouée surcertaines momies.

À Subashi, les archéologues découvrirent aussi une selle de cuir rembourrée,d’une exquise facture. Le peuple du Sinkiang pouvait-il appartenir à une cultureitinérante et équestre, qui se dispersa à partir des plaines de l’Europe de l’Est ?Cela expliquerait-il leur apparence Européenne ? S’il en est ainsi, se pourrait-ilqu’ils parlaient un langage précurseur des langages modernes européens, indiens

et iraniens?Bien que l’idée soit hautement spéculative, un certain nombre d’archéologues etde linguistes pensent que la dispersion des langages Indo-européens peut êtrereliée à la dispersion graduelle de la technologie des véhicules tirés par des che-vaux à partir de ses origines en Europe il y a 6.000 ans. Les momies du Sinkiangpeuvent aider à conrmer ces spéculations. Il est fascinant de constater que despreuves de l’existence d’un langage éteint depuis longtemps, appartenant à lafamille Indo-européenne, se trouvent en Asie Centrale.

Ce langage, connu du nom de « tokharien », est enregistré dans des manuscrits

datant du huitième siècle de notre ère, et des preuves solides de son existencedès le troisième siècle ont été trouvées. Des inscriptions en tokharien datant decette période se trouvent également peintes dans les grottes des collines à l’ouestde Urumqi, ainsi que des peintures de chevaliers bravaches portant de longuesépées. Les chevaliers sont dépeints avec de longues barbes rousses et des visagestypiquement européens.

Les corps du Sinkiang auraient-il été leurs ancêtres, parlant une version antérieuredu tokharien ? « Ma supposition est qu’ils devaient parler une certaine formed’indo-européen », commente Don Ringe, un historien linguiste de l’Université

de Pennsylvanie, « mais qu’il se soit agi d’une forme ancienne de tokharien oud’une autre branche de cette famille, comme par exemple l’indo-iranien, nous nele saurons probablement jamais ».

Peut-être qu’un langage tout-à-fait distinct aiderait à expliquer pourquoi l’appa-rence et la culture spéciques du peuple du Sinkiang persistèrent durant de sinombreux siècles. Ils pourraient s’être nalement assimilés avec la population lo-cale – le groupe ethnique principal dans ces contrées, aujourd’hui, les Ouïghours,inclut des personnes avec des cheveux et des complexions inhabituellement clairs.

Cette possibilité sera bientôt l’objet d’une enquête quand Mair, Francalacci etleurs collègues Chinois compareront l’ADN extrait des tissus des momies avec

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Q’-- C?

des échantillons de sang et de cheveux prélevés sur les peuples locaux. En plusdu mystère de leur identité, il y a aussi la question de ce que faisaient ces gensà cheveux clairs dans une oasis d’un désert éloigné. Probablement jamais su-samment riches pour posséder des grands charriots, ils en possédaient néanmoinsdes petits ainsi que des vêtements bien taillés. Étaient-ils de simples gardiens demoutons et de chèvres ? Protèrent-ils, ou même avaient-ils le contrôle, de tracsle long de la route qui devint connue plus tard du nom de « Route de la Soie » ? Sic’était le cas, ils aidèrent sans doute à propager les premières roues de charriotset certaines techniques de travail du métal en Chine.

« Ultimement, je pense que notre projet peut nir par avoir d’immenses implica-tions concernant les origines de la civilisation Chinoise », déclare Mair, « Par leurincroyable inventivité, les anciens Chinois n’étaient pas coupés du reste du mondeet les inuences n’allaient pas dans un sens unique, de la Chine à l’Occident ».

Malheureusement, des considérations économiques dictent que les réponses se-ront lentes à venir. Les Chinois n’ont pas d’argent à dépenser pour ces travaux etWang et son équipe continuent à travailler avec un budget restreint. Aujourd’hui,la plupart des corps et des objets sont stockés dans une cave humide et bondée àl’Institut d’Archéologie d’Urumqi, dans des conditions qui menacent leur préser-vation future. Si les plans de Mair pour un musée peuvent être nancés grâce àde l’aide occidentale, peut-être les momies pourront-elles être déplacées ailleurs.Ensuite, nalement, elles recevront l’attention qui permettra de découvrir leurssecrets.

L

Nous trouvons ce qui suit dans le Second College Edition, New World Dictionary of 

the American Language, page 1.300 :

« S : 1. Un serpent, spécialement un serpent grand ou empoi-sonné. 2. Une personne rusée, trompeuse, traîtreuse. 3. Bible : Satan,

dans la forme qu’il prit pour tenter Ève. 4. Musique : un instrument àvent obsolète en bois, couvert de cuir ».

L’ American Dictionary of the English Language, de Noah Webster 1828, fac-similepremière édition, publié par la Foundation for American Christian Education,rapporte que le mot serpent signie entre autres : « une personne subtile ou ma-licieuse ».

Rappelez-vous que, bien que Satan fut chassé des cieux et que ses ailes furentquelque peu coupées, il avait cependant gardé pas mal de ses pouvoirs angé-

liques. Nous ne doutons pas un seul instant qu’il pouvait répondre aux critères dela dénition d’un magicien, ou enchanteur. Il pouvait certainement eectuer des

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Q’-- C? B. L. Comparet

tours de cartes et des choses comme cela bien mieux que les magiciens de théâtreaujourd’hui. Au cours des temps, ses enfants (et nous disons bien : ,comme le déclare la Bible) en vinrent à adopter le serpent comme symbole, unemblème de leur père et, au cours des siècles, le mot nachash reçut une signica-tion secondaire de « serpent », ce qui n’était pas sa signication première.

On pourrait être trompé, si on n’en connaît pas la signication correcte, parl’histoire américaine de ce bataillon de cavalerie de l’Armée Américaine sous lecommandement du Général Custer qui, à la n des années 1870, fut entièrementmassacré par un animal bovin mâle, le mari d’une vache, qui resta en positionassise tout au long de la bataille. En d’autres termes, « Sitting Bull ». Bien sûr, voussavez qu’au contraire, il était un chef indien, mais vous ne pourriez pas le devinerseulement par son nom. De même, vous pouvez être dans la confusion quant àcertaines choses dans la Bible, quand elles ne furent pas traduites correctement,à moins de connaître leur vraie signication.

Caïn tua Abel et fut chassé de cette région. En nous référant à Genèse 3:15 (doncavant que Caïn n’entre en scène), Dieu dit à Satan :

« Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, et entre ta semence et sasemence ».

Le mot « semence » :

« zera (zeh-rah), n°2233 : du n°2232 ; semence ; gurativement : fruit,semis, époque des semailles, : KJV – charnellement, -, fertile, semence, temps des semailles ».

Dénitions de Brown-Diver-Briggs :

« n°2233 : zera – semence, semailles, ; a) une semaille,b) semence, c) sperme mâle, d) , , -, , e) utilisé pour parler de qualité morale ; un praticiende justice (guratif), f) époque des semailles (par métonymie) ».

Notez bien : le même mot ( zera) est utilisé dans les deux cas où le mot semenceapparaît : « ta semence » et « sa semence ».

Dans l’idiome hébreu, « semence » et « fruit » sont utilisés non seulement poursignier des graines ou fruits littéraux, qui poussent sur des arbres, mais ils sontégalement utilisés régulièrement en référence aux descendants d’un peuple. Lemême mot hébreu pour « semence » était utilisé, comme nous le disions, à lafois pour désigner la semence de Satan et celle d’Ève. S È !

Dieu, donc, continue en disant :

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Q’-- C?

« Elle te brisera la tête, et toi tu lui briseras le talon ».

En d’autres termes, vous avez ici, dans la Bible, la première promesse enregistréede la venue du Rédempteur. Révélation 13:8 :

« Et tous ceux qui habitent sur la terre, dont le nom n’a pas été écrit, dèsla fondation du monde, dans le livre de l’Agneau immolé, lui rendronthommage ».

Voir aussi Matt. 25:34; Jean 17:24; Éph. 1:4 ; Héb. 4:3, 9:21 et I Pierre 1:20.

Bien sûr, Dieu doit leur avoir dit beaucoup plus que cela, que la Bible ne rapportepas dans ce passage. Abel apporta comme orande le Sacrice du Sang, tandisque Caïn, qui possédait également des troupeaux bien qu’il fut principalement

un fermier, apporta des fruits et des légumes et les jeta sur le sol, comme pourdire à Dieu : « Bon, patron, voilà ton dû sur la récolte ». Après cela, il se demandapourquoi son orande n’était pas acceptable pour dieu !

Dans l’Épître aux Hébreux, on nous dit que, par la foi, Abel orit un meilleursacrice que Caïn. On ne peut pas avoir la foi en quelque chose dont on n’a jamaisentendu parler. Dès lors, Abel devait avoir reçu la connaissance de la signicationde l’Orande par le Sang ; à savoir que la pénalité du péché est la mort, qui doitêtre payée soit par l’individu ou par la mort de quelqu’un d’autre à sa place. EtDieu, bien évidemment, alla plus loin que cela. En paraphrasant, Il dit à Ève :

« Je viendrai sous la forme de l’un de tes descendants et serai le Ré-dempteur qui paiera la pénalité de mort pour vous, an que vous puis-siez avoir la vie plutôt que la pénalité de mort que vos péchés ontamenée ».

Dans la KJV, une mauvaise traduction supplémentaire existe : quand Caïn naquit,on lit Ève disant (Gen. 4 :1) :

« J’ai acquis un homme du Seigneur ».

ce qui n’est pas ce que le texte hébreu dit. En hébreu, le nom de Dieu est Yahweh ;en hébreu, ce même verset se lit :

« J’ai acquis un homme, et c’est Yahweh ».

Plus tôt, Dieu avait déclaré : « Je serai l’esprit animant l’un de vos descendants ».Ici, donc, Ève fut coupable de prendre ses désirs pour des réalités, comme noustous. En essence, elle déclara :

« Eh bien, j’ai enfanté un enfant et Le voilà. Nous allons obtenir la

Rédemption maintenant plutôt que dans un futur éloigné ».

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Q’-- C? B. L. Comparet

Nous savons combien elle se trompait, car, comme nous l’avons expliqué plushaut, on peut prouver, à partir de la Bible, que Caïn était en réalité un descendantde Satan.

Caïn assassina Abel et il fut chassé « de la face de la terre ». Dans la KJV, on peutlire Caïn déclarant à Dieu (Gen. 4:14) :

« Voici, tu m’as chassé aujourd’hui de dessus la face de la terre, et je serai caché de devant ta face, et je serai errant et vagabond sur laterre ».

L’implication semble être ici que Caïn grimpa dans sa fusée et s’envola dansl’espace interstellaire, ce que nous savons être faux. Il ne dit pas « tu m’as chasséde dessus la face de la terre ». Le mot « terre », utilisé ici, est le mot hébreu adamah,qui signie simplement « le sol », mais qui possède une signication plus profondeégalement. Caïn avait été un fermier et Dieu lui dit que, comme malédiction surlui, le pays, le sol,

« ... qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de tonfrère [...] ne te donnera plus sa force » (Gen. 4:11–12) .

Jusqu’à aujourd’hui, qui a jamais vu un Juif fermier ? Sortez et cherchez des dis-tricts juifs de fermiers. Beaucoup d’entre eux sont prêteurs sur gages mais combienpouvez-vous en trouver qui soient fermiers ou éleveurs ?

La lecture de ces versets à partir de l’hébreu devrait être (Gen. 4:13–17 ) :« Et Caïn dit à Yahweh : Mon châtiment est trop grand pour que j’enporte le poids. Voici, tu m’as chassé aujourd’hui de la face du pays et

 je serai caché de devant ta face, et je serai errant et vagabond sur laterre ; et il arrivera que quiconque me trouvera me tuera ».

Si, comme les églises l’enseignent, Adam était le premier être humain parmi toutesles races, alors personne ne restait vivant à ce moment sauf Adam et Ève, quin’allaient pas tuer Caïn, et Caïn lui-même. Pourtant, il s’attendait à être tué dansun futur immédiat lorsqu’il rencontrerait quelqu’un. Ceci est simplement un autre

exemple, parmi de nombreux passages dans la Bible, de la reconnaissance del’existence des races pré-Adamiques.

Le verset suivant déclare :

« Et Yahweh lui dit : C’est pourquoi quiconque tuera Caïn sera punisept fois. Et Yahweh mit un signe sur Caïn, an que quiconque le trou-verait ne le tuât point. Et Caïn sortit de devant Yahweh ; et il habitadans le pays de Nod (“Errance”), à l’orient d’Éden ».

La KJV translittère le mot hébreu « Nod », mais en réalité ce mot signie « errance,

vagabondage ». La Concordance de Strong nous dit :

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Q’-- C?

« 5113 Nowd (nod) : même mot que 5112 : vagabondage ; Nod, le paysde Caïn : KJV – Nod ».

« 5112 nowd (nod) vient de 5110 : exil ; KJV – vagabondage ».

« 5110 nuwd (noud) : une racine primitive ; hocher la tête, c-à-d. va-ciller ; gurativement : errer, fuir, disparaître; aussi (à partir de “se-couer la tête en sympathie”) consoler, déplorer ou (à partir de “secouerla tête en signe de mépris”) sarcasme : KJV – se plaindre, fuir, obtenir,porter le deuil, faire bouger, prendre pitié, enlever, secouer, sauter de

 joie, être désolé, vagabond, chemin, errer ».

Dénitions de Brown-Divers-Biggs :

« 5113 Nowd-Nod = “vagabondage” ; pays vers lequel Caïn fuit ouerra après le meurtre d’Abel ».

Le texte de la Genèse continue (verset 17) :

« Et Caïn connut sa femme, et elle conçut, et enfanta Hénoc ; et il bâtitune ville ; . . . ».

Où trouva-t-il une femme s’il n’y avait personne d’autre sur Terre à cette époque ?Il y avait donc susamment de gens non seulement pour lui fournir une femmemais pour qu’ils bâtissent une ville sous sa direction.

« ... et appela le nom de la ville d’après le nom de son ls Hénoc ».

Caïn, dans son vagabondage, voyagea vers la vallée des euves Tigre et Euphrateet y t bâtir sa ville.

Une caractéristique des rivières dans les pays montagneux est de couler très rapi-dement lorsqu’elles dévalent des pentes relativement abruptes ; elles découpentdes lits étroits et emmènent des débris, sable ou graviers de diérentes tailles,qui sont emportés par le courant. Ensuite, quand elles arrivent dans les plaines,la pente devient douce et le courant devient plus lent. Les débris les plus lourds,les graviers et les sables de gros grain, se déposent, puis même la boue commence

à se déposer. Le lit devient plus large et peu profond plutôt qu’étroit et profond.Nous constatons la même chose dans la vallée du Nil ; notre Imperial Valley, enCalifornie, fut formée de la même façon.

Donc, quand la saison des pluies vient chaque année, il y a plus d’eau dans celit peu profond que celui-ci ne peut écouler. C’est ainsi que cela se passait dansles basses vallées du bassin Tigre-Euphrate. Dans les anciens temps, les partieshautes de cette vallée étaient appelées « Akkad » et les parties basses « Sumer » ;ces dernières étaient aussi nommées « Shinar », ce qui signie « broussailleux »,parce que le pays était couvert de broussailles, excepté bien entendu lorsqu’il était

débroussaillé par les hommes pour leurs cultures, exactement comme la majoritéde la Californie et du Texas sont broussailleuses.

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Q’-- C? B. L. Comparet

Les euves débordaient de leurs lits à chaque saison des pluies et les inondationschassaient les hommes. Entre les saisons des pluies, les habitants pouvaient plan-ter leurs champs de tout ce qui mûrissait susamment vite pour pouvoir êtrerécolté avant la prochaine saison des pluies. Puis l’inondation les chassait unefois de plus.

Caïn était sans aucun doute un homme de grandes capacités et d’une grande intel-ligence. Il leur enseigna des choses qu’ils réalisaient sans doute déjà vaguementmais pour lesquelles ils ne possédaient pas l’organisation nécessaire.

Il leur enseigna à construire des digues et des berges le long des euves, commenous en avons le long du Mississippi; des digues qui retiendraient les eaux deseuves dans leurs lits même durant la saison des pluies. Ce qui t que la pays nepouvait plus être appelé « le pays de l’errance ». Ces constructions leur permirent

de bâtir leurs villes avec l’assurance que celles-ci ne seraient plus inondées etdétruites à la prochaine saison des pluies. Vous pouvez jusqu’à ce jour trouverlà-bas des traces d’anciennes berges qui protégeaient les lits.

Il existe un groupe de langages parlés depuis le Golfe Persique et les Monts Zagros jusqu’à la Méditerranée et qui sont tous reliés à la même origine. Aujourd’hui,nous avons quatre langues principales, toutes dérivées du latin. Ce sont : le fran-çais, l’italien, l’espagnol et le portuguais. Ces langages dièrent quelque peu, maistous dérivent d’une origine commune, le latin. Un homme qui connaît l’un de ceslangages pourrait sans doute prendre un journal écrit dans un des autres langages

et deviner assez aisément ce qu’il dit. De même, durant cette période, il existait ungroupe de langues connues du nom de « dialectes sémitiques ». Il y avait l’anciensumérien et, plus tard, le plus important de tous géographiquement : l’araméen.Dans le Livre de Daniel, ce langage est appelé « syriaque », mais c’est juste unautre nom pour la même langue.

L’araméen était parlé sur une vaste zone et est, toujours aujourd’hui, une languevivante parlée par certains peuples en Syrie. C’est aussi le langage que le Christparlait, parce que c’est le langage que les gens autour de Lui pouvaient com-prendre. L’araméen était leur langue contemporaine, étant donné que l’hébreu

classique était devenu, à cette époque, pratiquement une langue morte.

Les érudits le connaissaient, tout comme aujourd’hui ils connaissent le latin etle grec, mais les gens du commun ne le parlaient pas. Il y avait donc l’anciensumérien, l’araméen, beaucoup plus répandu, et l’hébreu. Les villes phéniciennesparlaient encore une autre langue, un dialecte sémitique assez lié à l’hébreu, cequi est normal, car ces Phéniciens étaient des Israélites.

En hébreu, la ville de Caïn fut nommée d’après le nom du ls de celui-ci, Hénoch.Une ville, dans l’Histoire, fut bâtie et reçut un nom si proche de celui-ci que la

seule diérence consiste en une diérence entre les deux langages. Dans la valléebasse du bassin Tigre-Euphrate, qui est aujourd’hui connue sous le nom de Sumer,

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Q’-- C?

la civilisation était très ancienne. En fait, elle remonte sans aucun doute possibleau tout premier chapitre de la Genèse. Certaines de leurs archives datent le débutde leur premier établissement là-bas d’environ 14.000 av. JC, et leurs archivesparlant d’évènements astronomiques semblent conrmer cette armation.

Les évènements importants étaient notés dans les chroniques de tous les ancienspeuples; en fait, c’est uniquement de cette façon que nous avons été à mêmed’établir un système de synchronisation concernant l’Histoire ancienne. Ils nepossédaient pas d’échelle temporelle générale comme nous, comme par exemplequand nous parlons de l’année 1998 ap. JC. Mais dans chaque royaume, les ar-chives montrent que quelque chose se passa par exemple le 11e jour du 8

emois de

la 14e

année du règne du roi ceci-celà. Puis, quand ce roi mourait, ils recommen-çaient par le premier jour du premier mois de la première année du roi suivant.

Ils notèrent dans ces archives des évènements importants, tels que leurs guerres ;c’est ainsi que nous avons pu établir précisément des dates dans l’Histoire an-cienne.

Lorsque les archives de l’ancienne Babylone montrent une guerre contre l’Égypte,que les archives Égyptiennes montrent également, nous pouvons apprendre que la15

eannée du roi ceci-celà de Babylone était la même que la 8

eannée du Pharaon

untel en Égypte.

Une autre sorte d’évènements qu’ils notaient sont les éclipses, les éclipses totalesou presque totales du soleil ; grâce à ces évènements, nous pouvons calculer, au

 jour près, quand telle éclipse pouvait être visible à partir de telle ou telle localité.

Ce n’est pas une question de devinettes ; cependant, vous devez connaître le cycleastronomique pour y arriver. Le fait que ces archives remontent à des milliersd’années avant Adam et qu’elles décrivent correctement ces cycles lorsque ceséclipses eurent lieu, semblent donner susamment de crédit à de telles observa-tions. De toute manière, nous possédons leurs archives, et nous ne parlons pas icides archives où ils faisaient savoir que telle ville fut habitée la première fois il y

a autant ou autant d’années.Nous parlons des archives relatant les évènements courants à l’époque où ellesfurent rédigées. Nous possédons leurs archives courantes à partir d’environ 4500av. JC, c’est-à-dire environ 500 ans avant Adam. Par exemple, les archives d’En-shagkushana, le roi de Kengi, qui était une cité de Sumer, mentionne que ce roiétait aussi « patesi » (prêtre) d’Enlil dans la cité de Nippur. Ce document lui-mêmedate d’environ 4500 av. JC. Il mentionne également les villes de Kish et de Gursey.

Alusharshad, le roi de Kish vers 4000 av. JC, laissa des documents dans lesquels

il armait être le Roi du Monde, ce qui était, notons-le, une exagération assezsubstantielle.

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Q’-- C? B. L. Comparet

Quand Caïn arriva dans cette localité, il trouva donc une civilisation déjà exis-tante, avec un commerce important qui allait jusqu’à la Mer Méditerranée, maisapparemment la ville avait besoin de ses capacités d’ingénieur. Les évidences géo-logiques qui y furent trouvées indiquent que, vers 4500 av. JC, la zone entière, ycompris une partie du Désert d’Arabie, était un pays luxuriant, fait de plaines her-beuses bien arrosées, possédant une abondante faune de prairie et de nombreuxarbres. C’est alors qu’un changement climatique commença et dura peut-être 500ans, jusqu’en 4000 av. JC.

La contrée toute entière commença à se dessécher graduellement et, d’un peuplenomade, qui vivait comme les Indiens d’Amérique, suivant les troupeaux de buf-es, ces peuples durent s’établir dans les vallées uviales et veiller à ce que leurscultures soient plantées, irriguées et récoltées.

Dans cette basse vallée du bassin Tigre-Euphrate, ces deux grands euves appor-taient chaque année, venues des hautes régions, d’énormes quantités de vase. Lavallée du Nil est fameuse pour son sol de vase ne.

Dans l’Imperial Valley, on peut trouver la même sorte de vase déposée là par leeuve Colorado, et de même pour le Delta du Mississippi. On ne peut sans doutetrouver nulle ailleurs que dans la vallée du Tigre et de l’Euphrate une si belle terrefaite de vase ne, qui donne une argile tellement bien adaptée à la fabrication debriques et de tuiles.

Dans ce théâtre d’ancienne civilisation apparaît un personnage historique, non

pas juste un personnage sur lequel les futures génération parleront, mais unhomme qui laissera ses propres archives, qui se trouvent aujourd’hui dans nosmusées, et il s’agit de Sargon I

er, Sargon le Magnique, à ne pas confondre avec

le Sargon mentionné dans nos Bibles, qui était un roi d’Assyrie régnant vers 725av. JC, un ls de Salmanazar et père de Sennacherib, tous deux rois d’Assyrieégalement.

Le Sargon de la Bible emprunta simplement le nom de son héros qui avait vécudes milliers d’années avant lui. La Bible ne mentionne pas le Sargon originel sousle nom de « Sargon ». Durant son règne, quelque part entre 3800 et 4000 av.

JC, Sargon le Magnique bâtit un énorme empire. Dans les anciennes archives,son nom se retrouve sous plusieurs formes, selon le langage dans lequel son nomapparaît : sumérien, akkadien ou babylonien, mais il s’agit toujours du mêmehomme.

« Sar » ou « Shar » signie « roi » et ce mot est peut-être la source, par simple dé-rivation, des formes plus récentes « Shah », « Tsar », etc, qui ont persisté commetitres pour des rois. « Sharukinu » : ce « Kinu » pourrait-il être une forme sumé-rienne pour « Caïn » ?

Genèse 4:17 nous dit que Caïn construisit une ville et la nomma « Hénoch ». Sar-gon bâtit une cité à cet endroit, qu’il appela, dans le langage d’alors, « Unuk », lé-

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Q’-- C?

gère variante dûe à une diérence de langage. Les briques originelles de cette villeétaient gravées du nom de « Unuk ». Durant la période akkadienne-babylonienneplus tardive, elle était nommée « Erech », mais avant cela elle était appelée « Unuk».

Ce Sargon créa un empire absolument phénoménal. Il établit nalement sa capi-tale à Akkad. Ses propres archives montrent la taille remarquable de cette cité ;son empire s’étendait du Golfe Persique à la Méditerranée – et il existe de bonnesraison de penser qu’il s’étendait jusqu’à l’Océan Atlantique.

Il déclare que, durant l’une de ses expéditions, il traversa la mer et rapporta du bu-tin des terres conquises. Il ramena des poutres de cèdre des montagnes du Liban,pour ses temples. Il est évident que ses expéditions en Méditerranée incluaientles îles de Chypre et de Crète. Des traces très claires de son ancienne culture ba-bylonienne sont trouvées sur l’île de Crète. Par exemple, les tuiles et le système

de drainage des égouts que l’on trouve dans les cités de Phara et de Knossos, enCrète, ressemblent à s’y méprendre à ceux de Nippur, en Akkadie.

En Crète, un sceau cylindrique gravé du nom du ls ou petit-ls de Sargon, NaramSin, fut retrouvé. Des archives sous forme de cylindres d’argile gravés ont ététrouvées dans les tombes crétoises.

Dans les ruines du palace de Knossos se trouve un core d’albâtre de facture assezélaborée sur le couvercle duquel est gravé le nom de Caïn. On trouva égalementune immense épée de bronze avec une garde faite en or, de très jolie facture, plus

grande que n’importe quelle épée jamais trouvée ; cette épée pourrait avoir étécelle de Caïn.

La Bible nous dit que Caïn fonda cette cité dont le nom était « Hénoch », d’après lenom de son ls, et les archives sumériennes des villes d’Unuk et d’Akkad montrentque Sargon le Magnique fonda la cité appelée en sumérien « Unuk ».

Sargon surnomma ces Sumériens « Têtes Noires ». Que ce terme signie qu’ils pos-sédaient une complexion sombre ou bien qu’ils avaient tout simplement des che-veux noirs, nous ne le savons pas. Nous ne possédons pas susamment d’archives.Mais les propres archives de Sargon se trouvant dans nos musées aujourd’hui

montrent qu’il conduisit des raids contre des nations à l’est, certainement au mi-nimum en Médie et possiblement allant jusqu’au Bassin du Tarim pour y récupérerdes gens de son propre peuple.

Les archives montrent qu’il déporta des populations capturées an de bâtir lesvilles qu’il fonda dans la région d’Akkad. Dans l’une de ses archives, il déclare :« 5.400 hommes mangent du pain devant moi chaque jour » ; il parle des courti-sans et des serviteurs de son palace. Il divisa son empire, qui s’étendait du GolfePersique à la Méditerranée, en districts qui mesuraient dix heures de marche enlongueur et qui étaient gouvernés par l’un des « ls de mon palace » comme il les

appelait. Une inscription dit :

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Q’-- C? B. L. Comparet

« J’ai régné sur ce royaume et ses Têtes Noires depuis quarante-cinqans. J’ai parcouru des pays rugueux dans des multitudes de charriotsde bronze. J’ai gouverné les hautes terres [cela doit désigner Akkad].Je me suis avancé vers la Grande Mer par trois fois ».

Nous savons que son empire possédait un haut degré de civilisation ; mais unhaut degré de civilisation n’implique pas toujours un haut degré de moralité.Cependant, en termes d’arts, de sciences et de ces sortes de choses, ils possédaientune grande civilisation. Leurs arts étaient plus avancés que tout ce que l’on peuttrouver ailleurs dans les temps anciens.

Parmi les spécimens de joaillerie gravée les plus beaux du monde se trouventdeux sceaux cylindriques de l’époque de Sargon. Il est clair qu’ils ne possédaientpas le secret de la fabrication du papier ou bien, s’ils le possédaient, ils devaient

savoir combien le papier est périssable.

Ils pourraient avoir rédigé certains documents sous la forme de parchemins, maisils utilisaient principalement cette belle argile dont nous avons parlé pour fa-briquer des tablettes. Alors que les tablettes étaient encore humides et molles,ils écrivaient dessus, puis ils y appliquaient un sceau qui servait de signature.Chaque homme important possédait son propre sceau.

Les sceaux avaient la forme de petits cylindres. Du temps de Sargon, pour autantque nous puissions en juger d’après les spécimens trouvés, ils avaient usuellement

un diamètre équivalent à celui d’un crayon et une longueur qui allait d’environ1,5 cm à 2 cm.

Le plus beau de tous ces anciens sceaux, qui remontent jusqu’à l’époque de NaramSin, fait à peu près 1,5 cm de long sur 0,5 cm de diamètre. Le dessin de la gravurede ce sceau est le plus joli jamais vu en bijouterie ; ce sceau fut sans aucun doutegravé à l’aide d’un verre grossissant, parce que les détails en sont vraiment mi-nuscules et parfaits. Lorsque ce sceau était déroulé sur la tablette, il laissait uneimpression de son dessin sur l’argile.

Avez-vous jamais noté les chevalières dans les étalages des bijoutiers qui con-tiennent un bijou gravé d’une initiale, en cornaline ou autre pierre précieuse?Vous ne pourrez trouver dans aucune bijouterie d’aujourd’hui une gravure aussiparfaite que ces gravures caractéristiques de l’ancien empire de Sargon, ou Caïn.

Des routes connectaient les principales villes ; il existait également un service pos-tal. En ces jours-là, pour envoyer une lettre, ils devaient d’abord fabriquer une deces tablettes d’argile, y inscrire le message tant que la tablette était molle, la fairesécher et la cuire au four ; ensuite, ils la recouvraient d’une argile molle servantd’enveloppe, ils écrivaient l’adresse sur cette enveloppe et faisaient recuire le tout

au four. Une fois délivrée à la personne à laquelle elle était destinée, le récipien-daire cassait l’enveloppe extérieure et avait alors accès à la lettre elle-même.

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Q’-- C?

Aujourd’hui, au musée du Louvre à Paris, se trouvent certaines de ces anciennesmissives portant encore un sceau ainsi qu’une enveloppe extérieure, portant elleaussi un sceau spécial constituant l’équivalent du timbre et qui servait à montrerque l’envoi avait été payé pour être renvoyé dans l’empire de Sargon le Magni-que.

Il ne fait pas de doute que le bronze et peut-être même le fer étaient utilisés à cetteépoque, servant à fabriquer des armes et des outils. Le bronze convenait pour lesépées mais pas pour les outils de gravure. Il n’existait pas de méthode connuepour durcir susamment le cuivre ou le bronze pour cet usage. Ce n’est que dansles 35 dernières années qu’une telle méthode fut découverte. S’ils étaient d’assezbons métallurgistes pour fabriquer des ciseaux à gravure à partir de cuivre ou debronze, nous pouvons leur en faire crédit.

Autrement, ils devaient utiliser de l’acier trempé. 6.000 ans de rouille auraientlaissé des traces sur tout outil de fer ou d’acier fabriqué à cette époque. L’art baby-lonien était, à l’époque de Sargon, plus développé qu’à n’importe quelle époqueultérieure.

Quand des gens vous arment qu’il y a eu une évolution graduelle à partird’hommes grimpant dans les arbres, qu’ensuite ceux-ci ont perdu leur queue etsont devenus des sauvages avant de graduellement inventer des civilisations, ilsn’ont aucune idée de ce dont ils parlent.

Ils théorisent, mais les évidences existantes sont la preuve du contraire. Aussiloin que l’on puisse remonter dans le temps, nous voyons, existant côte à côte, dehautes et brillantes civilisations et de la sauvagerie ignorante et bestiale, exac-tement comme aujourd’hui aux États-Unis, dans les centres des villes et dans lesfaubourgs, existant au même moment, dans le même pays ; et cela ne signie pasque nous ayons évolué à partir de ce qui se trouve dans les centres des villes ouen Afrique.

Belshazzar était l’homme qui gouvernait la ville de Babylone à l’époque de sachute dûe aux Mèdes et aux Perses. Son père, Nabonidus, était une curiosité pour

un ancien roi. Habituellement, les rois étaient des conquérants militaires, desgens uniquement intéressés par le nombre de personnes qu’ils pouvaient tuer oumettre en esclavage et par combien de butin ils pouvaient voler. Nabonidus, lui,était un érudit et plus particulièrement un archéologue et un antiquaire.

En fait, il devint tellement profondément intéressé dans ces domaines durant savie qu’il abandonna toute responsabilité et toute autorité concernant la gouver-nance de Babylone à son ls, Belshazzar, qui était un bon à rien ivrogne et sansvaleur.

S’il avait donné la gouvernance à sa lle Belshatti, qui était brillante, Babyloneaurait pu connaître un sort diérent. Sous Belshazzar, elle atteignit un tel degré

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Q’-- C? B. L. Comparet

de pourriture qu’elle s’eondra sous sa propre corruption. Nabonidus avait unpasse-temps : il s’en allait vers les sites d’anciennes cités, creusait le sol pourretrouver d’anciens temples et autres constructions publiques et, dans les villesqui existaient encore, il restaurait leurs temples abandonnés.

Un des documents qui se trouvent dans nos musées aujourd’hui dit qu’il avaitrestauré le Temple du Soleil à Sippar. « Sippar », signiant « ville du livre » dufait de ses énormes bibliothèques, est un autre nom pour la ville d’Akkad, qui futfondée par Sargon le Magnique.

Le document dit que Nabonidus avait restauré le Temple du Soleil et, en creusantpour dégager les fondations, il avait découvert une pierre angulaire posée parNaram Sin, « qu’aucun de mes ancêtres, les rois de Babylone, n’avait vue depuis3.200 ans ».

Partant de sa propre époque, probablement aux environs de 550 av. JC, nousajoutons 3.200 ans et nous arrivons à 3.700 av. JC comme époque probable àlaquelle le temple était tombé en ruines de telle manière que la pierre angulaireavait été recouverte. Ce qui nous amène à l’époque de Naram Sin, qui était le ls,ou peut-être le petit-ls, de Sargon, que nous pouvons identier à Caïn. A propos,cette pierre angulaire avec son inscription montrant que le temple fut fondé parNaram Sin se trouve aujourd’hui dans le musée de l’Université de Yale.

Dieu n’était pas avec Caïn. À travers tous ces siècles, Satan, ses enfants et sesdèles ont fait des choses remarquables, à condition de ne pas inclure la moralitédans ce terme. Ils fondèrent de grands et brutaux empires ; ils mirent en escla-vage de nombreuses personnes ; ils volèrent d’innombrables propriétés. Ils furentimportants tant qu’ils durèrent, jusqu’à ce que leur propre pourriture morale ts’eondrer toutes leurs réalisations.

Il y avait beaucoup de ces empires ; ils étaient grands – si vous n’incluez pas dansce mot la bonté ou la moralité, dans le sens non seulement de moralité sexuelle,mais d’honnêteté et de loyauté à Dieu. Si donc vous n’incluez pas ces chosescomme conditions nécessaires à la grandeur, alors beaucoup de ces empires sa-taniques connurent une certaine sorte de grandeur. Mais Dieu ne fut jamais avecCaïn; Il ne lui inigea pas la peine de mort immédiatement; Il le chassa anque Caïn ne puisse être présent pour s’associer avec, et polluer, les descendantsd’Adam. Mais, en ce qui concerne l’immoralité et la dégénérescence, ces empiresconnurent ce que vous trouvez parmi les dèles et les enfants de Satan ; et nousdisons bien « les enfants ».

Nous possédons un indice supplémentaire, ou une série d’indices, qui prouventque Sargon était bien Caïn. Nous les trouvons dans les religions païennes qu’il

fonda ; les archives montrent que les plus anciennes formes de religion babylo-nienne étaient monothéistes.

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Q’-- C?

Ils croyaient en un seul Dieu, qu’il s’agisse du Dieu que nous connaissons ou pas,nous n’en savons rien, mais au moins ils avaient un seul dieu et pas une mul-tiplicité de dieux. Leur religion comprenait une version plutôt mélangée, maisreconnaissable, de l’histoire de la création telle qu’elle est racontée dans le pre-mier chapitre de la Genèse.

Mais vers l’époque de Sargon, ils développèrent le polythéisme : l’invention dedieux païens. Les trois principaux de ces dieux étaient Anu, Eia et un autre dontle nom apparaît quelquefois comme étant Enlil et parfois Mullil. Par les mythesracontés sur ces dieux, vous pouvez identier et déterminer l’origine de chacund’entre eux. Les mythes les concernant permettent d’identier Anu comme étantAdam, Eia comme étant Ève et Mullil, ou Enlil, comme étant Satan. Ces troispersonnages sont reconnaissables à travers les mythes.

Plus tard, Mullil devint Bel, ou Ba’al, qui était le dieu principal de Babylone et quidevint eectivement le plus important des dieux païens, de Babylone jusqu’auxcôtes méditerranéennes à l’ouest.

Les prêtres païens mélangèrent quelque peu les choses dans leurs légendes, peut-être intentionnellement. Dans l’une de ces légendes, Eia est représentée comme unmâle, mais la plupart des légendes présentent Eia comme une déesse, identiableà travers ces mythes comme étant Ève. Les formes anciennes des légendes sur Eiasont exactement les mêmes que les légendes plus tardives sur Ishtar. Caïn avaitdonc porté dans ses propres souvenirs ce qui s’était passé au cours de sa jeunesse,et il avait ensuite décidé de faire des dieux d’Adam, d’Ève et de Satan.

Durant le règne de Sargon, il ne fut pas déié ; il fonda le culte païen d’adorationde Satan, mais il ne se promut pas lui-même par-dessus tout. Ce n’est que plus tardqu’il fut déié, et il existe quelques inscriptions disant « Sargon est mon dieu ».

Il est naturel que, parmi les païens, il soit devenu un dieu patron de Babylone. Ledieu patron de Babylone, dont le nom apparaît habituellement dans votre Biblesous le nom de Merodac – bien que Mardach serait une traduction plus appropriée– et qui est dérivé de « Marad », signie « se rebeller », et Caïn était certainementun rebelle.

Il est appelé dans leurs légende « le premier né d’Eia ». D’autres légendes disentqu’il était le ls aîné d’Ishtar, et qu’Anu était son père. Caïn était le premierné d’Ève. Merodac est le dieu de l’agriculture : Caïn était un cultivateur tandisqu’Abel était surtout un berger. Les légendes arment que Merodac amena l’ordreà partir du chaos en séparant la terre d’avec l’eau et qu’il bâtit des maisons pourles hommes. Nous avons déjà dit que Caïn, ou Sargon, régnait dans ce pays demarais et qu’il dirigea la construction des digues et des canaux de drainage qui

séparaient les eaux d’avec les terres de façon à ce que les hommes puissent bâtirdes villes permanentes.

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Q’-- C? B. L. Comparet

I Jean 3:12 reconnaît que Caïn était le ls du méchant. La KJV n’utilise pas le mot« ls » parce que les traducteurs avaient aaire à une doctrine déjà acceptée ; laKJV dit donc (au verset 12) :

« Non comme Caïn qui était de ce méchant et tua son frère ».Si vous lisez le troisième chapitre de l’Évangile de Luc, vous verrez qu’il donnela généalogie du Christ. Elle commence par le Christ et remonte jusqu’à Adam.Comme vous le savez, lorsque vous trouvez des mots écrits en italiques, cela si-gnie que ces mots ont été ajoutés par les traducteurs et qu’ils ne faisaient paspartie des manuscrits originels parce qu’ils étaient impliqués ou compris dans leslangages de ces manuscrits.

Prenez votre KJV et examinez la généalogie du Christ, au chapitre 3 de Luc. Ellecommence au verset 23 :

« Et Jésus lui-même commençait d’avoir environ trente ans, étant,comme on l’estimait, ls de Joseph, qui était le ls d’Héli, qui était 

le ls de Matthat, qui était le ls de Lévi, qui était le ls de Melchi, . . . ».

Notez que, commençant avec les mots « qui était le ls d’Héli », les mots « quiétait le ls » sont en italiques, indiquant qu’ils n’étaient pas présents dans le textegrec.

En d’autres termes, si vous disiez « Jean, de William », cela signiait, en grec,

« Jean était le ls de William ». Nous avons entendu des gens essayer de nier cefait en ce qui concerne Caïn en I Jean 3:12 et armant que le texte signiaitsimplement que Caïn était moralement mauvais comme le méchant et que celane faisait absolument pas référence à une quelconque relation de père à ls.

Si c’était la vraie traduction du grec et que cela ne se référait qu’à de la moralité,appliquons la méthode au passage dans Luc et voyons ce que cela donne. Nous necroyons pas que les grecs avaient développé un langage complètement diérententre l’Évangile selon Luc et le premier épître de Jean. Est-ce que ce texte pourraitavoir le sens de : « Joseph, qui n’était pas meilleur moralement qu’Héli, qui était

tout aussi mauvais que Matthat, etc » ?

Bien sûr que non. Dans le premier épître de Jean, c’est exactement le même lan-gage grec, et il dit « Caïn, qui était du méchant ». En fait, si vous prenez le tempsd’aller examiner le Weymouth’s Modern English Translation, vous verrez que cedernier traduit ce passage correctement : « ... Caïn, qui était un ls du méchant. . . ». De plus, si vous lisez le cinquième chapitre de la Genèse, qui donne les des-cendants d’Adam, vous pourrez constater que Caïn n’est indiqué nulle part dansla liste.

La Bible, avec une régularité monotone, dit qu’un tel engendra celui-ci, et celui-ci engendra celui-là, et ainsi de suite, et encore, verset après verset. On ne peut

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Q’-- C?

trouver aucun endroit dans la Bible où il est dit qu’Adam engendra Caïn, toutsimplement parce que ce ne fut pas le cas. La première fois où on nous dit qu’Adamengendra se trouve au chapitre cinq de la Genèse, verset 3 :

« Et Adam vécut cent trente ans, et engendra un ls à sa ressemblance,selon son image, et appela son nom Seth ».

Les gens aiment vous présenter Genèse 4:1 et essayer de faire dire à ce verset cequ’il ne dit pas :

« Et l’homme connut Ève sa femme ; et elle conçut, et enfanta Caïn ».

La Bible rapporte des choses qui se passent, mais elle ne dit nulle part qu’il existaitune malédiction concernant la relation sexuelle. Nous pouvons vous dire, en toutevérité, qu’un certain soir, nous nous sommes rendu dans une salle de cinéma, et

le lendemain matin le soleil se leva à l’est. Nous pourrions le prouver grâce àdes témoins, mais nous n’avons pas dit que le fait de nous être rendu au cinémaconstituait la cause du lever du soleil à l’est le lendemain matin. Il est vrai, trèsvrai, qu’Adam et Ève eurent des relations sexuelles ; il est vrai qu’Ève conçut Caïn ;mais il n’est pas vrai que Caïn était le ls d’Adam, et la Bible ne dit nulle part queCaïn était un ls d’Adam ; elle ne dit d’ailleurs pas non plus qu’Abel était un lsd’Adam.

Une des anciennes inscriptions akkadiennes parlant de Sargon dit :

« Le divin Sargon, le roi illustre, un ls de Bel le Juste, le Roi d’Akkadet des enfants de Bel ».

Bel, ou Ba’al, était une forme plus tardive de ce Satan clairement déié, connudans les formes plus anciennes comme Mullil ou Enlil. Ici, le texte reconnaît queSargon était un ls de celui que nous savons être Satan.

D’autres légendes sur l’origine de Sargon disent qu’il fut adopté par Akki et élevécomme jardinier. La racine de base de « Akki » se retrouve dans le mot hébreu« Nachash » ; aussi « Naka », le mot égyptien pour serpent, « Naga », le mot hindoupour serpent, plus particulièrement le « dieu serpent », « Ahhi », un dieu marin

serpent, « Arriman », le diable en Perse, source de tous les maux.

Caïn était un agriculteur ; Sargon fut élevé comme jardinier. L’une des inscrip-tions de Sargon se trouvant dans nos musées aujourd’hui dit : « Tandis que j’étaisun jardinier, Ishtar m’aimait ». Oui, il se trouvait encore à proximité du Jardind’Éden ; pas dans le Jardin, mais dans la même partie du monde que là où Adamet Ève étaient allé. On peut donc identier le Caïn de la Bible en tant que person-nage historique, et les archives de son royaume se trouvent de nos jours dans nosmusées.

An de convaincre le sceptique, nous pouvons aller plus loin : les propres ar-chives de Sargon montrent qu’au moins à trois reprises il alla jusqu’à la Grande

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Q’-- C? B. L. Comparet

Mer et qu’au moins une fois il la traversa. Qu’était donc cette « Grande Mer » ?Des indices nous font penser qu’il s’agissait de l’Atlantique, car en Amérique Cen-trale et du Sud il existe des légendes et des mythologies qui ne peuvent pas êtreexpliquées sauf si elles furent amenées là-bas par quelqu’un qui connaissait les an-ciennes mythologies de l’époque de Sargon. D’un autre côté, nous trouvons dansla religion babylonienne une utilisation de certains mots et expressions mayas.

L’histoire du culte de Caïn apparaît chez les Mayas du Yucatán et chez les Quichisdu Guatemala. Les Mayas arment que leur royaume fut fondé par le Roi Can,et « Can » signie « serpent » dans leur langue maya ; le changement de « Caïn »à « Can », d’un langage à l’autre, est très petit. Notez ce que nous avons dans noslangues modernes : le nom anglais « William » est, en français, « Guillaume » ; enallemand « Vilhelm » ; en italien « Guglielmo ». Nous avons plus de changements

d’un langage à un autre aujourd’hui à partir du même mot qu’eux à leur époque.

Il y avait une famille de sept : le père, la mère et cinq enfants. Leur roi serpent, safemme et ses enfants étaient symbolisés par un serpent à sept têtes. Incidemment,ce même emblème du serpent à sept têtes est adoré aujourd’hui encore en Inde,en Indochine et en Thaïlande. La personne qui arriva et leur amena cette forme deculte était déiée dans leurs légendes sous le nom de « Quetzalcóatl », le serpent àplumes, un serpent ayant des plumes à la place d’écailles. Leurs légendes déclarentque, de l’est, sur des vaisseaux à voiles blanches, vinrent des hommes Blancs quienseignèrent la civilisation à ces Mayas, puis ils s’en retournèrent vers l’est, sur

ces vaisseaux à voiles blanches, disant : « Nous reviendrons un jour ».

Depuis lors, ces gens ont adoré Quetzalcóatl, le serpent à plumes, comme leurdieu, l’homme Blanc qui leur enseigna la civilisation. Un épisode très intéressantde l’Histoire plus récente est que, lorsque Cortez atterrit sur les côtes du Mexique,il fut reçu sans beaucoup d’hostilité.

Des hommes Blancs, venus de l’est, dans des vaisseaux à voiles blanches. Il futaccueilli joyeusement et en toute amitié ; il n’eut aucune diculté à marcher surla capitale de Montezuma, Mexico, où il fut accueilli avec révérence et amitié.Dans l’esprit de ces gens, c’était le retour promis de Quetzalcóatl. Nous savons,bien sûr, que Cortez n’était rien d’autre qu’un voleur et un meurtrier venu là-bas à la recherche de butin. Les prisons d’Espagne avaient été vidées des pirescriminels coupeurs de gorges an de le fournir en soldats, parce qu’ils étaientpartis pour piller tout ce qu’ils pouvaient trouver. Ils étaient accompagnés, biensûr, par quelques prêtres catholiques espagnols pour que l’Église puisse proterde l’aubaine. Dans leur rapport, ils écrivent que lors d’une fête païenne locale, cesprêtres entrèrent dans un temple païen à Mexico et là ils observèrent des prêtrescélébrer une messe catholique, parfaite dans tous ses détails excepté qu’elle n’était

pas donnée en latin. Les prêtres catholiques entrèrent alors dans une rage furieuse,disant : « Ces païens se moquent de nous ».

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Q’-- C?

Ils incitèrent les soldats à un massacre général des habitants, promettant paravance aux soldats leur absolution de tous les meurtres, viols et autres crimesqu’ils pourraient commettre au cours de ce processus. Ce que ces Catholiquesne savaient pas, c’est que leurs propres cérémonies proviennent des mêmes an-ciennes sources que celles des Mayas. Ceci est l’objet d’une étude très intéres-sante ; si vous désirez étudier cela en plus grands détails, lisez le livre d’Hislop,The Two Babylons, et vous comprendrez l’origine babylonienne de la plupart desrituels catholiques.

Parmi ces peuples courent d’anciennes légendes armant que l’un des ls de Can,convoitant le royaume dirigé par un autre de ses ls, le tua traîtreusement, luiplantant une lance dans le dos, et s’empara de son royaume, ce qui semble êtreleur version du meurtre d’Abel par Caïn transmise à travers les siècles, même sielle est légèrement voilée.

Les Incas du Pérou étaient sans doute des colonies Maya, parce que le langage duPérou, qui était le quichua, démontre leur descendance des Quichés du Guate-mala, qui étaient une branche de la nation Maya. D’autres évènements montrentcomment cette culture fut transportée çà et là.

Dans la majorité de l’Amérique Centrale, après les pluies d’hiver viennent la sai-son sèche de printemps. Ensuite viennent les pluies d’été. Au début du mois demai, à minuit, la constellation de la Croix du Sud se trouve exactement au-dessusde l’horizon sud, au méridien, et peu après la saison des pluies suivante com-mence. Les natifs reconnaissent ceci comme un signe que la pluie arrive bientôt.

La croix était un très ancien symbole parmi les nations. La forme que nous connais-sons aujourd’hui dans le Christianisme est une forme beaucoup plus récente.L’ancienne forme de la croix était la croix Tau, avec la barre horizontale au som-met de la partie verticale.

Cette croix est trouvée dans les archives égyptiennes et elle est aussi ancienne quetout ce que vous pouvez trouver en Égypte. Le nom « Tau » dérive de la langue des

Mayas. T-a-u signie littéralement « ici mois eau ». En d’autres termes, quand cetteconstellation de la Croix du Sud se tient exactement à la verticale de l’horizon sud,au méridien, elle indiquait le début du mois des eaux, le mois du commencementdes pluies.

Le mois de mai doit son nom à Maia, la déesse, la bonne Dame, la mère des dieux.Si l’on enquête sur la religion catholique, on trouve que la fête de l’Adoration dela Sainte-Croix se situe le 3 mai, au début du mois des pluies.

Ce jour est également plus particulièrement consacré à la Mère de Dieu, la Bonne

Dame. En d’autres termes, cette déité vient directement des paganismes babylo-nien et maya, qui doivent leurs origines à Caïn, ou Sargon.

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Q’-- C? B. L. Comparet

La fête de la Nativité de Saint-Jean Baptiste se situe le 24 juin ; dans l’ancienneChaldée, c’était le premier jour du mois de Tammuz, nommé d’après leur dieupaïen, Tammuz, qui était aussi Nimrod ou Bacchus, le dieu de la débauche éthy-lique ; un grand jour païen.

Parmi les anciens, le jour commençait, non à minuit comme pour nous, mais aucrépuscule. Les Catholiques célèbrent donc la Nativité de Saint-Jean en commen-çant par la Veille de la Saint-Jean, la nuit du 23 au 24 juin. D’où cela provient-il ? En hébreu, le nom « Jean » est « Johannes » ; l’un des noms de Bacchus était« Oannes ». Mettez un Y devant ce Oannes et vous obtenez Yoannes. Tout-à-faitsimilaire!

Les païens croyaient qu’à la renaissance de Bacchus, il revenait en sortant de lamer sous la forme de Oannes, qu’ils identiaient probablement avec leur dieu-

poisson, Dagon. Vous êtes-vous jamais demandé, quand vous lisez le Livre deJonas, comment il peut se faire que Jonas soit allé parmi ces païens et ait été cru,alors que les prophètes Hébreux avaient tellement de mal à convaincre les gensde leur propre peuple?

Dieu lui commanda d’aller à Ninive et de dire aux gens là-bas que, s’ils ne seréformaient pas, Il allait les détruire, ainsi que leur ville. Jonas, étant un bonpatriote Hébreu, déclara sans doute : « Rien à faire. Je sais ce que ces gens nousfont lors de leurs guerres. Je ne vais pas aller les sauver. Qu’ils crèvent ». Il s’enfuitdonc (vers l’Angleterre ?) et vous connaissez le reste de l’histoire.

La tempête vint et il fut jeté par-dessus bord, avalé par un « grand poisson » puisrejeté sur la terre sèche. Un évènement plutôt remarquable, dont la nouvelle avaitcertainement été rapportée rapidement dans la cité de Ninive qui adorait, parmid’autres, le dieu-poisson Dagon. Voici donc Jonas délivré de la bouche même dupoisson.

Pour le peuple de Ninive, cet évènement devait être authentique, et ils étaientprêts à entendre Jonas. Alors qu’aucun prophète Hébreu ne réussit jamais à ré-former aussi soudainement une cité hébreue, Jonas obtint des résultats rapides à

Ninive, surtout parce que les gens de là-bas se méprirent sur son identité et surle lieu d’où il provenait!

Bacchus était le même dieu que Tammuz, qui portait également le nom de Oannes.Le début du mois de Tammuz, ou Oannes, était le 24 juin. Les écrits des pre-miers pères Chrétiens montrent que le Christianisme ne faisait pas des progrèstrès rapides. Ils faisaient quelques convertis, mais il en allait de même des reli-gions païennes. Malheureusement, beaucoup d’églises tombent entre les mains deceux qui possèdent un certain talent, ce qui serait une bonne chose si ce talentétait utilisé à bon escient, mais c’est rarement le cas. Nous parlons des organisa-

teurs. Il est très rare qu’un grand talent d’organisateur se marie harmonieusementavec une bonne appréciation de la Parole de Dieu. Pour l’organisateur, les choses

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Q’-- C?

se traduisent en nombres. Son souci est : « Pourquoi l’église n’est-elle pas plusgrande ? ».

Dans l’Église Catholique, vous avez certains papes qui ressentent le besoin de

réaliser des progrès plus rapides en terme de nombres. Le pape Grégoire le Granddéclara :

« Le problème est que nous rendons les choses trop diciles pour queles païens rejoignent l’église. Nous soulignons les diérences entre lesreligions païennes et le Christianisme ; ils doivent tout abandonnerde ce qu’ils croient s’ils veulent nous rejoindre. Si nous voulons enrecruter un grand nombre, il ne faut pas que nous parlions trop desdiérences ; il vaudrait mieux parler des similarités. La transition se-rait plus facile et, de cette manière, nous en convertirions un grandnombre ».

Vous savez bien sûr ce qu’il t. Il ne christianisa pas les païens : il paganisa lesChrétiens, car il adopta autant que possible les fêtes et cérémonies païennes, detelle manière que les païens se sentent comme à la maison en joignant l’Église Ca-tholique. Nous trouvons les preuves de tout ceci dans les archives et dans l’histoirede l’Église Catholique elle-même. Les écrits d’un grand nombre des premiers pèresChrétiens témoignent de complaintes amères concernant ces choses, soulignantcombien les païens étaient plus loyaux à leur propre religion que les Chrétiens àla leur, parce que les païens ne devaient pas adopter la moindre fête Chrétiennealors que les Chrétiens devaient adopter les fêtes et les rituels païens. L’Église Ca-tholique adopta donc le jour d’Oannes et, pour lui donner une allure Chrétienne,elle déclara : « Oh, eh bien, vous savez, c’est le jour de Johannes, Jean Baptiste ! ».

Ce jour se situe six mois avant la fête d’hiver du 25 décembre, que l’Église Catho-lique adopta aussi en prétendant faussement que ce jour est la fête anniversairede la naissance du Christ. Vous pouvez retracer le culte du jour de la renaissancedu soleil, le 25 décembre, à au minimum 2.000 ans avant le Christ, et nous possé-dons la preuve très claire que le Christ ne naquit pas en décembre du tout. Quandle Christ naquit, les bergers étaient encore dans les pâturages avec les troupeaux.Le Christ naquit à seulement quelques kilomètres de Jérusalem, à un jet de pierrepour ainsi dire.

Les pâturages, où se trouvaient les bergers avec leurs troupeaux, s’étendaient àune altitude moyenne d’environ 850 mètres. À cette altitude, ils auraient eu dela neige en hiver, la température baissait énormément et les bergers ne laissentpas leurs bêtes dans les champs dans ces conditions. Les moutons et les chèvressont parqués bien au chaud dans la bergerie et les bergers se réunissent autourd’un feu. Vous pouvez, bien entendu, assez bien établir la date de la naissance

du Christ vers le 4 octobre, si vous ne désirez pas accepter une fête païenne parsimple préférence.

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Q’-- C? B. L. Comparet

Donc, les Catholiques, ayant décidé qu’ils devaient obtenir plus de païens dansleur bergerie et ayant trouvé la manière d’y arriver, adoptèrent la date de nais-sance du « Soleil Invincible » comme date de naissance supposée du Christ.

La hiérarchie catholique décida également que, puisque Jean Baptiste, comme ledéclare la Bible, naquit six mois plus tôt que le Christ et que le jour d’Oannes, ouJohannes, tombait lui aussi six mois plus tôt, ils pouvaient nommer cette fête la« Fête de la Saint-Jean ». C’est ce qu’ils rent.

De tout ce qui précède, vous pouvez constater que nous pouvons suivre la trace deCaïn, qui était une personne réelle connue dans l’Histoire sous le nom de Sargon,

 jusqu’en Amérique Centrale et du Sud. Caïn n’est pas un mythe ! Nous sommespersuadés que cette étude vous permettra de pouvoir répondre désormais à laquestion « Qu’arriva-t-il à Caïn ? ».

O O O

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Traduction : Bahrmanou

© 17 octobre 2013