16
Climat, développement, économie, eau... p/07-08 Défis majeurs, réflexions engagées Echos. Les lauréats des prix MEDays 2010 > p/05 Interview. Loïc Fauchon, Président du Conseil mondial de l'eau > p/11 Portrait p/06 Cheick Sidi Diarra, un homme au service de l'ONU... et des pays les moins avancés Focus p/07 Quelle approche pour un nouveau cycle de développement intégré? Actu p/13 Les nouvelles offres du ministère de la Jeunesse et des sports NE JETEZ PAS CE JOURNAL SUR LA VOIE PUBLIQUE : OFFREZ-LE À VOTRE VOISIN ! Edité par devocean S.A Certifié ISO 9001 version 2008 DEPOT LEGAL 65-06 Edition réalisée en collaboration avec: MEDays News est édité et distribué par devocean S.A, société éditrice du quotidien aufait. Certifiée ISO 9001 v. 2008 Quotidien des actifs urbains Quotidien officiel du forum MEDays Edition du jeudi 11 novembre 2010 • n°2 Edité par aufait TANGER CASABLANCA RABAT 12 13 9 21 min max min max min max 21 21 Météo Philippe de Fontaine Vive Curtaz (BEI): “Notre partenariat avec le Maroc est pérenne.” p/10

Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Quotidien officiel du forum MEDays Edition du mercredi 10 novembre 2010 • n°2

Citation preview

Page 1: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02

Climat, développement, économie, eau... p/07-08

Défis majeurs, réflexions engagées

Echos. Les lauréats des prix MEDays 2010 > p/05

Interview. Loïc Fauchon, Président du Conseil mondial de l'eau > p/11

Portrait p/06

Cheick Sidi Diarra, un homme au service de l'ONU... et des pays les moins avancés

Focus p/07

Quelle approche pour un nouveau cycle de développement intégré?

Actu p/13

Les nouvelles offres du ministère de la Jeunesse et des sports

NE JETEZ PAS CE JOURNAL SUR LA VOIE PUBLIQUE : OFFREZ-LE À VOTRE VOISIN !Edité par devocean S.A

Certifi é ISO 9001 version 2008DEPOT LEGAL 65-06

Edition réalisée en collaboration avec:

MEDays News est édité et distribué par devocean S.A, société éditrice du quotidien aufait.

Certifi ée ISO 9001 v. 2008

Quotidien des actifs urbains

Quotidien officiel du forum MEDaysEdition du jeudi 11 novembre 2010 • n°2

Edité par aufait

TANGER

CASABLANCA

RABAT

12

13

9

21minmax

minmax

minmax

21

21

Météo

Philippe de Fontaine Vive Curtaz (BEI): “Notre partenariat avec le Maroc est pérenne.” p/10

MEDays Newsdistribué par éditrice du quotidien aufait.

Certifi ée ISO 9001 v. 2008

Quotidien des actifs urbains

TANGER

CASABLANCA

RABAT

minmax

minmax

Page 2: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02

02 jeudi 11 novembre 2010

EditoLe négociateur palestinien en chef, Saëb Erakat, en compagnie de Brahim Fassi Fihri marque une pause à son arrivée à l’hôtel Mövempick pour un verre de thé à la menthe. /A. AlaouiPHOTO

Après l’ouverture offi-cielle de la troisième édition du Forum ME-Days, hier mercredi, place aujourd’hui aux premières réflexions

et propositions.Lors de la cérémonie inaugurale, les trois intervenants, à savoir le pré-sident du Groupe d’experts inter-national sur l’évolution du climat (GIEC) et Prix Nobel de la paix 2007 (avec Al Gore), l’Indien Rajendra Kumar Pachauri, le vice-président de la Colombie Angelino Garzon et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc Taieb Fassi Fihri, ont sou-ligné l’incroyable opportunité que représente ce genre de réunion.“Les MEDays prennent leur place sur l’échiquier des grands rendez-vous de la scène internationale”, a ainsi fait remarquer M. Fassi Fihri.“C’est un forum tout à fait impres-sionnant et unique”, a renchéri M. Pachauri. Unique en effet par sa volonté d’associer société civile, responsables gouvernementaux et acteurs économiques dans un même cadre, pour appréhender ensemble les défis multiples auxquels le monde fait face aujourd’hui.Ces défis ont pour noms le réchauf-fement climatique, le développe-ment humain et économique dans l’optique d’une coopération trian-gulaire Nord-Sud-Sud, la résolution des crises (le conflit israélo-palesti-nien qui paralyse le Proche-Orient, le conflit afghan, etc.)... Tous ces enjeux appellent à la refonte de la gouvernance mondiale.Le Forum des MEDays, en réunis-sant des acteurs venus d’horizons divers, entend ainsi contribuer, de façon résolue et substantielle, à la promotion d’idées novatrices dans cette perspective.“Nous avons beaucoup de sujets à discuter pendant ces MEDays. J’es-père que le message qui émanera de ce forum circulera ensuite partout dans le monde”, a souhaité le Dr. Pachauri. C’est toute l’ambition des MEDays !

■ La rédaction.

“Nous avons beaucoup de sujets à discuter

pendant ces MEDays. J’espère que le message

qui émanera de ce forum circulera ensuite partout

dans le monde”Dr. Rajendra Kumar Pachauri.

Place aux débats!

MEDAYSNEWSEdité par devocean S.A, société éditrice du quotidien d’information aufait, certifi ée ISO-9001 version 2008 (Bureau Veritas International).

RC : 157283Patente : 36390935IF : 1104850Impression: Maroc SoirContacts:Tél: 0522 39 92 55 / 77 / 87Fax: 0522 39 93 78

E-mail: [email protected]: www.aufaitmaroc.com

> Plan du site Adresse du Mövenpick: Avenue Mohammed VI, Baie de Tanger. Téléphone: 05-39-32-93-00

Page 3: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02
Page 4: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02

04 jeudi 11 novembre 2010

Programme Jeudi 11 novembre

8h30: Première séance plénièreDéfis climatiques, révolutions énergétiques et développement durable: Quelles réponses interrégionales à des enjeux globaux?

10h30: Panel MEDays A1/B1/C1/Business 1

■Panel MEDays A1 Sécurité alimentaire et gouvernance de l’eau: Quelle feuille de route pour répondre à des défis communs?

■Panel MEDays B1 Catastrophes naturelles: l’aide internationale suffit-elle à la reconstruction?

■Panel MEDays C1 De Copenhague à Cancun: Comment regrouper les initiatives nationales pour éviter un nouveau rendez-vous manqué?

■Panel Business MEDays 1 Les défis de l’accès des Etats à l’énergie nucléaire civile: Comment répondre aux enjeux de sûreté, sécurité et non-prolifération?

15h00: Deuxième séance plénière MEDays 2010Développement économique, Objectifs du Millénaire et financements innovants: Quelle approche inclusive pour assembler le foisonnement d’initiatives autour d’un Nouveau Cycle de Développement Intégré?

16h30: Panel MEDays A2/B2/C2/ Business 2

■Panel MEDays A2 Aide au développement: La coopération triangulaire Nord-Sud-Sud peut-elle stimuler et réguler le développement?

■Panel MEDays B2Pékin 2008, Afrique du Sud 2010, Brésil 2014, Rio 2016: Le sport est-il un nouveau vecteur de développement?

■Panel MEDays C2 Emploi, éducation et formation: Le capital humain comme moteur pour le développement économique des pays du Sud?

■Panel Business MEDays 2 Le développement de l’énergie solaire dans la région MENA: Quelles technologies pour quelle rentabilité?

Vendredi 12 novembre

9h00: Séance spéciale Moyen-OrientQuelles nouvelles initiatives pour relancer le processus de Paix?

11h00: Panel MEDays D1/E1/F1

■Panel MEDays D1 Jérusalem: Existe-t-il une solution?

■Panel MEDays E1Rapport de confiance et dialogue politique: L’Initiative Arabe de Paix peut-elle être décisive?

■Panel MEDays F1 Peacebuilding: L’Afghanistan est-il un laboratoire à ciel ouvert?

15h00: Troisième séance plénièreGouvernance, droits humains et réformes institutionnelles: Des modèles ou un paradigme?

16h30: Panel MEDays A3/B3/C3/Business 3

■Panel MEDays A3 Expériences croisées de lutte anti corruption et de la pratique de la bonne gouvernance: Comment installer un arsenal législatif performant tout en garantissant le respect de la règle de droit?

■Panel MEDays B3 Le contrôle des forces armées: Vers une évolution des missions

des forces de l’ordre?

■Panel MEDays C3 Médias et Internet: Quel rôle dans la transition démocratique et la construction de la citoyenneté dans les pays du Sud?

■Panel Business MEDays3 Le financement des grands projets énergétiques: comment faire des PPP (Partenariats Public Privé) de véritables leviers de croissance et de compétitivité?

Samedi 13 novembre

09h00: Quatrième séance plénièreRésolution des crises, prévention des conflits et sécurité globale: comment renforcer les institutions régionales?

10h30: Panel MEDays A4/B4/C4/Business 4

■Panel MEDays A4 Focus prioritaire: Comment renforcer la prévention des conflits et le maintien de la paix en Afrique?

■Panel MEDays B4 Terrorisme et crime organisé: quelle nouvelle architecture internationale en terme de sécurité globale?

■Panel MEDays C4Migrations: La circularité est-elle une alternative à l’approche

sécuritaire?

■Panel Business MEDays 4 Transport et efficacité énergétique: Quelle complémentarité entre énergies fossiles et énergies renouvelables?

15h00: Cinquième séance plénièreEn partenariat avec le New York ForumMarchés émergents: Comment approfondir ces gisements de croissance?

16h30: Panel MEDays A5/B5/C5/Business 5

■Panel MEDays A5 Différence d’impact de la crise économique sur les pays émergents: quelles leçons en tirer?

■Panel MEDays B5 Intégration économique régionale: les pays maghrébins ont-ils perdu le mode d’emploi?

■Panel MEDays C5Infrastructures et nouvelles technologies: Comment accélérer les transferts de connaissance et favoriser les investissements?

■Panel Business MEDays 5 Immobilier et efficacité énergétique: Comment élargir les marchés au Sud?

18h30: Clôture Officielle

Page 5: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02

05jeudi 11 novembre 2010

Echos

“Les MEDays prennent leur

place sur l’échiquier des grands rendez-

vous de la scène internationale.

L’Afrique, continent mal parti ou que l’on regardait avec compassion, est

en train de devenir une terre d’investissements, d’expériences économiques, de développement

pour les talents de la vie culturelle… Il est important de

pouvoir contribuer à cette gouvernance mondiale pour que le monde ne marche plus sur un seul

pied mais bien sur les deux.”Taïeb Fassi Fihri, ministre marocain des

Affaires étrangères et de la Coopération.

“Dans un pays aussi

mondialisé que celui dans lequel nous vivons, les

pays les moins développés ou

moyennement développés, nous devrions trouver des accords qui nous permettent de nous

entraider au plan économique, de l’éducation, de l’emploi, de

la santé, etc. Je suis certain que la volonté et l’expérience de

chaque participant des MEDays permettront de nous unir en

faveur des droits humains, pour que chaque individu vive dans la

dignité.”Angelino Garzon, vice-président

de la Colombie.

“C’est un forum tout à fait impressionnant et unique. Nous

avons beaucoup de sujets à discuter pendant ces MEDays.

J’espère que le message qui émanera de ce forum circulera

ensuite partout dans le monde... Une chose est sûre, c’est que

le XXIème siècle sera celui de la connaissance et que le

changement climatique en constituera le principal défi.”

Rajendra Kumar Pachauri, Président du Giec.

“Il est hors de question de délocaliser le forum MEDays ! Il se maintiendra à Tanger car les

MEDays, c’est le forum de Tanger et la ville profite pleinement de

ses retombées.”Brahim Fassi Fihri, Président

de l’Institut Amadeus.

Les prix Medays 2010

CÉRÉMONIE. Remis tous les ans lors des cérémonies officielles des MEDays, les Prix MEDays 2010 ont été annoncés hier lors de la cérémonie d’ouverture. Ces prix sont attribués à des person-nalités, à des institutions, à des orga-nisations ou à des entreprises, ayant apporté une contribution déterminante au développement des pays du Sud, ou également ayant eu une réelle valeur ajoutée dans l’amélioration des rapports Nord-Sud ou Sud-Sud.

Grand prix MEDays

Abdullah Abdullah, leader de l’op-position afghane.Distinguant une personnalité qui repré-

sente les valeurs de paix et de démo-cratie, le Grand prix MEDays a été décerné cette année au Docteur Abdul-lah Abdullah pour son choix courageux d’abandonner la course à la présidence afghane en 2009, alors qu’il se trouvait en deuxième position de la compétition électorale. L’Institut Amadeus a ainsi choisi de récompenser cet homme qui n’a pas hésité à mettre “l’intérêt poli-tique de côté pour préserver l’intérêt général de l’Afghanistan”.

Prix MEDays de l’Environnement et du développement durableRajendra Kumar Pachauri, Prési-dent du GIEC.Le prix MEDays de l’Environnement et du développement durable a été remis au Docteur Rajendra Kumar Pachauri pour ses initiatives et son travail de fond à la tête du Groupe intergouvernemen-tal d’experts sur l’évolution du climat (Giec). Cette distinction, attribuée au récipiendaire du Prix Nobel de la Paix 2007, intervient qui plus est dans un contexte de remise en cause des conclu-sions des rapports du Giec.

Prix MEDays de l’Education, de la Culture et de la Recherche

Rodi Kratsa, députée grecque au Parlement européen.Présente également l’an dernier lors de la 2ème édition des MEDays, la vice-présidente grecque du Parlement euro-péen a été distinguée par le prix ME-Days de l’Education, de la Culture et de la Recherche “pour son implication dans les échanges euro-méditerranéens en matière d’éducation et d’enseignement supérieur”, et notamment la création de l’Université euro-méditerranéenne à Fès.

Prix MEDays Young Entrepreneur Award

Youssef Chraibi, fondateur de Out-sourcia.Lancé pour la première fois cette an-née en partenariat avec l’International Trade Center de Genève et Euromed Capital Forum, le prix MEDays Young Entrepreneur Award vient encourager les initiatives d’un jeune entrepreneur de la région. Cofondateur de Marketo.com, le Marocain Youssef Chraibi a créé Outsourcia en 2003, une société spé-cialisée dans la gestion de la relation client et l’externalisation des services aux entreprises. Le prix MEDays Young Entrepreneur Award met en ce sens “en avant les nouveaux métiers du Maroc, et en particulier l’offshoring”.

■ R.S.K

,Le docteur Pachauri recevant son Prix MEDays de l’Environnement et du développement durable des mains de Brahim Fassi Fihri de l’Institut Amadeus. /A.ALAOUI

“J’ai déjà participé aux

MEDays l’année dernière. Je me

retrouve dans ce forum en tant que citoyen du monde

car les thèmes abordés, tels que

l’environnement ou le problème des catastrophes naturelles, sont

vitaux. Ces sujets reflètent de

plus l’opinion du public du Sud, qui n’est pas forcément relayé

d’habitude au Nord.”

Torek Farhadi, Directeur des programmes Moyen-Orient et Afrique du Nord à

l’International Trade Centre de Genève.

“Même si c’est la première fois

que je viens aux MEDays, je ne suis

pas en territoire inconnu ici ! Le

Maroc est mon deuxième pays car j’y ai vécu pendant trois ans. Ce

qui m’intéresse avant tout dans les MEDays, c’est le véritable échange

des idées qui est proposé. En ce qui me concerne, je suis venu

dire que la solution pour régler la question du terrorisme ne doit pas être militaire car cela ne fait qu’empirer les choses. C’est un

message de paix en quelque sorte…”

Geoff Porter, consultant indépendant en sécurité internationale.

Ils ont dit...

Page 6: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02

06 jeudi 11 novembre 2010

Portrait

Les arcanes de l'ONU, il les connaît par cœur puisque cela fait plus de deux décennies qu'il fréquente cette institution, d'abord en tant que

représentant de son pays, le Mali, et maintenant en tant que Secrétaire Général Adjoint. Aujourd'hui, Cheick Sidi Diarra peut être considéré comme l'un des plus fervents défenseurs des pays les moins avancés (PMA) au sein de l'ONU. Retour sur son parcours.

PORTRAIT. Lorsqu’il a été nommé Conseiller spécial pour l’Afrique en jan-vier 2008, le Malien Cheick Sidi Diarra, actuel Secrétaire Général Adjoint des Nations unies, avait déjà derrière lui une longue carrière de diplomate dans les institutions internationales.Il occupe également la fonction de Haut représentant du Secrétaire Général de l’ONU pour les pays les moins avancés, les pays en voie de développement sans littoral et les petits Etats insulaires en développement depuis 2007.Auparavant, il a participé à de nom-breuses négociations, tant au sein de l’Union Africaine qu’aux Nations Unies, en cherchant toujours à défendre les intérêts des pays les moins avancés et à sensibiliser la communauté internatio-nale à la nécessité d’une politique mon-diale de développement.Il a également présidé le Groupe des pays en développement sans littoral, qui tente de résoudre les difficultés des Etats qui ne disposent pas d’accès aux

mers, ce qui constitue un frein à leur croissance.

Une expertise au service des PMA Si son expertise est précieuse dans les questions de développement des pays les moins avancés, et notamment les pays sans littoral, c’est que le Mali souffre justement de cet enclavement terrestre, et compte aujourd’hui encore, parmi les pays les moins avancés. Cheick Sidi Diarra, qui avait été un acteur impor-tant de la réconciliation nationale ma-lienne, reste aujourd’hui engagé pour l’avenir de son pays, même s'il a élargi progressivement ses ambitions à l’en-semble des PMA.Pour accomplir cette tâche qui paraît insurmontable, Cheick Sidi Diarra dis-pose aujourd’hui des instruments et des moyens de l’ONU. Il connaît bien l’ins-titution, puisqu’il y a occupé le poste de premier conseiller de la Mission du Mali auprès des Nations entre 1989 et 1993, et celui de représentant du Mali entre 2003 et 2007.Mais il reste lucide, et sait que le fonc-tionnement de la mécanique onusienne reste à améliorer. Dès la prise de fonc-tion dans son poste de Haut représen-tant du Secrétaire Général pour les pays les moins avancés, les pays en voie de développement sans littoral et les petits Etats insulaires en développement, il a enclenché un travail énorme de moder-nisation du fonctionnement de cette administration. L’efficacité de l’action

des Nations Unies passe en effet par une amélioration de la cohérence et du contrôle des activités onusiennes en matière d’aide aux PMA. Cheick Diar-ra rappelait encore il y a quelques se-maines à Genève que le nombre de PMA avait doublé entre 1971 et 2010, passant de 24 à 49 pays.Mais la solution ne passe pas essentiel-lement par l’aide accordée à ces pays. Cheick Sidi Diarra milite pour une transformation des mentalités: l’Afrique doit être considérée non pas comme un continent dépendant mais comme un formidable espace de potentialités, que ce soit en termes de consommation, de production, de nouvelles industries de transformation, etc.Ce n’est qu’à cette condition que les am-bitions de développement de l’Afrique, chères à Cheick Sidi Diarra, peuvent finalement se concrétiser.

■ Nicolas Delort

Cheick Sidi Diarra aux MEDays C'est pour la seconde année consécutive que Cheick Sidi Diarra participe aux MEDays. Pour l'édition 2010 la présence de cet expert des questions de développement s'impose d'autant plus que le thème de cette année est spécifi-quement dédié au rôle des pays du Sud dans la politique mondiale de développement. Cheick Sidi Diarra interviendra aujourd'hui lors de la deuxième séance pléniaire du MEDays dont le thème est: “Développement écono-mique, Objectifs du millénaire et financements innovants: quelle approche inclusive pour assembler le foisonnement d’initiatives autour d’un nouveau cycle de développement intégré?”

Cheikh Sidi Diarra a été premier conseiller de la Mission du Mali auprès des Nations Unies de 1989 à 1993. Il a ensuite été ambassadeur du Mali en Algérie de 1993 à 2003 avant d’être nommé représentant du Mali auprès des Nation Unies.

• CHEICK SIDI DIARRA, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT DES NATIONS UNIES

Un homme au service de l'ONU... et des pays les moins avancés

Page 7: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02

07jeudi 11 novembre 2010

Focus

06.61.54.47.76 / [email protected]

www.residhotelmaroc.com

Chez soi... comme à l'hôtel

* À p

artir

de 2

enfa

nts d

e moi

ns d

e 12 a

ns

Pour les familles nombreuses*“Vacances & Aid EL Adha”

Quelle approche pour un nouveau cycle de développement intégré?Fin septembre dernier, s’est tenu à New York le

sommet de l’ONU consacré à l’évaluation des Objectifs du millénaire pour le développement

(OMD), un programme lancé en 2000, qui ambitionnait de réduire très considérablement l’extrême pauvreté dans le monde avant 2015. Dix ans après, soit à cinq ans de l’échéance de ce calendrier, les OMD ont accusé un retard, et l’efficacité de l’aide au développement est remise en question malgré le constat relativement optimiste fait par le PNUD dans son dernier rapport, publié le 4 novembre.

DÉVELOPPEMENT. La réduction de l’ex-trême pauvreté via les Objectifs du mil-lénaire pour le développement (OMD) accuse du retard dans beaucoup de pays en développement. Pourtant ce n’est pas faute d’une véritable politique d’aide au développement, mais cette aide bilaté-rale entre le Nord et le Sud a montré ses limites au point qu’elle a été repensée.Actuellement, tant du côté des donateurs

que des récipiendaires, l’“efficacité” et la “responsabilisation mutuelle” ont été éri-gées en maîtres-mots de l’aide au déve-loppement. Cette aide au développement continuera d’occuper une place impor-tante dans le modèle de développement africain à inventer, lequel développement doit s’appuyer sur des “Etats stables, gouvernables ainsi qu’un ensemble de libertés publiques et économiques”.

A suivre En marge de cette plénière se tiendront plu-sieurs panels, à savoir:“La coopération triangulaire Nord-Sud-Sud peut-elle stimuler et réguler le développe-ment?”; “Emploi, éducation et formation: le capital humain comme moteur pour le déve-loppement économique des pays du Sud? et “Pékin 2008, Afrique du Sud 2010, Brésil 2014, RIo 2016: le sport est-il un nouveau vecteur de développement?< Voir programme en page 2

,Ban Ki Moon lors du sommet consacré à l’évaluation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), le 20 septembre 2010 à l’ONU. /DR

Reconfi guration du partenariat Nord-SudCependant, l’appui des pays émer-gents, qui ont fourni en 2008 quelque 9,6 milliards de dollars notamment via la coopération économique et financière sud-sud, est en train de reconfigurer le partenariat Nord-Sud, qui du coup de-vient triangulaire (Nord-Sud-Sud), et vers lequel tous les yeux sont tournés actuellement. C’est en tout cas l’analyse faite par l’Institut Amadeus.

“L’espoir est que cette nouvelle génération de

partenariat puisse accomplir des résultats là où des

décennies d’aide n’ont pas encore réussi à stimuler le

développement économique et réduire la pauvreté”

L’Institut Amadeus.

La nouvelle coopération triangulaire, dont l’idée est de “faire rejoindre les efforts des donateurs traditionnels (les pays du Nord), et ceux des nouveaux donateurs du Sud”, compte s’appuyer sur “les savoir-faire acquis par les pays émergents, qui sont parfois mieux adap-tés aux problématiques des pays en dé-veloppement”.Cette idée a été confortée hier par Etienne Massard Makaga, conseiller du président du Gabon pour les questions environnementales, dans une interven-tion parue dans le numéro d’hier de MEDaysNews.

“Qui peut mieux qu’un pays du Sud, comprendre les problèmes d’un autre pays du Sud? Ce qui fait qu’à mon sens, la coopération Sud-Sud est plus porteuse de solutions”, avait-il fait remarquer.

C’est donc “en impliquant le Nord, les pays en développement et les pays les moins avancés, que la coopération triangulaire pourra créer de véritables partenariats pour le développement”, a encore souligné l’Institut Amadeus.

Des interrogations qui persistentToutefois, des questions persistent: quelle est la place des initiatives de coo-pération triangulaire dans le foisonne-ment d’initiatives en cours? Ou encore, quel état des lieux peut-on faire à ce stade de la coopération triangulaire?Autant de questions qui seront abordées aujourd’hui dans le cadre de la deu-xième séance plénière sous le thème: “Développement économique, Objectifs du millénaire et financements inno-vants: quelle approche inclusive pour assembler le foisonnement d’initiatives autour d’un nouveau cycle de développe-ment intégré?

■ Bassirou Ba et Kisito Ndour

EAU. Le projet de la stratégie arabe relative à la sécurité hydrique a été au centre d’une réunion extraordinaire du comité technique consultatif issu du conseil ministériel arabe de l’eau, dont les travaux se sont ouverts hier au Caire. Cette réunion de deux jours débattra des observations émises par les pays arabes sur la stratégie de sécurité hydrique dans le monde arabe. Selon le comité, les recommandations sanctionnant cette rencontre seront soumises au prochain sommet arabe économique et social, prévu à Charm El Cheikh en Egypte début 2011.

Page 8: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02

08 jeudi 11 novembre 2010

Focus

Pour plus d’informations : Tél: 0522 981 337 / 0522 981 411 - Fax: 0522 981 301 • info@dolceca�e.ma

Déjà présent à Casablanca, Agadir- Marina , Mohammedia, Marrakech et Saidia-Marina

Nos avantages:Un concept séduisantDes produits d'éxceptionL' accompagnement d'une équipe de professionnelsUn suivi personnalisé pendant toute la durée du contratEt plus encore...

Spécialiste de la glace italienne

au succes d un concept en plein boomau succès d’un concept en plein boom

• DÉFIS CLIMATIQUES ET DÉVELOPPEMENT DURABLE

Enjeux globaux mais quelles réponses interrégionales ? “Défis climatiques et développement durable:

quelles réponses interrégionales à des enjeux globaux?" est l'une des thématiques qui seront

abordées aujourd'hui, dans le cadre de la première plénière des MEDays, avec la participation d'éminents spécialistes parmi lesquels le président du Giec et Prix Nobel 2007 de la paix, l'Indien Rajendra Pachauri.

OUVERTURES. La pérennité de l'appro-visionnement en eau et la sécurité ali-mentaire, la réduction de la dépendance énergétique et l'augmentation de la ca-pacité de production d'énergies propres, l'amélioration de la réactivité et de l'effi-cacité des secours en cas de catastrophe naturelle ou industrielle sont autant de défis globaux que le Maroc, comme tous les pays en voie d’émergence, est -ou peut être amené à relever- et qui seront abordés lors de la séance plénière et des panels de cette matinée.Pour ce qui a trait aux changements climatiques, qui sont aujourd’hui indé-niables, les enceintes multilatérales de négociations n’ont pour l’instant pas abouti à des programmes d’aide suffi-samment conséquents pour financer ne serait-ce que l’adaptation à ces nou-velles conditions dans les pays du Sud.Le processus d’atténuation qui consiste à développer la part des énergies renou-velables dans les bilans énergétiques des pays en développement est lui aussi tributaire de l’organisation de fonds fi-nanciers puissants, de budgets d’inves-tissements étatiques, de transferts tech-nologiques efficaces et de la rentabilité des projets d’énergie renouvelable sus-ceptibles de motiver le dynamisme du secteur privé.

Le coût de l'inaction Sir Nicholas Stern, Conseiller du gou-vernement britannique pour l'économie du changement climatique et le dévelop-pement, et ancien économiste en chef de la Banque Mondiale, estimait dans son rapport de 2007 que si le monde consa-crait annuellement 1% de son PIB mon-

dial à la lutte contre le réchauffement climatique, il en atténuerait les prin-cipaux dangers tandis que dans le cas d’une hausse non ralentie des émissions de gaz à effet de serre on pourrait chif-frer à 6% de PIB par an les pertes dues aux bouleversements climatiques à par-tir de 2030.Le coût de l’inaction apparaît donc bien supérieur à celui du financement des ac-tions nécessaires. Mais au lieu de jouer le jeu qui consiste à continuellement re-jeter la responsabilité de notre situation commune sur les pays du Nord (respon-sabilité toutefois avérée), et qui au final ne fait que prolonger le statu quo, les pays du Sud ont grand intérêt à prendre leur avenir en main.En définitive, la polarisation des posi-tions sur l’interminable question du fi-nancement des aides à l’adaptation et à l’atténuation des effets du changement climatique nuit à l’indispensable dyna-mique locale d’appropriation des ins-truments opérationnels, souvent bien décrits et accessibles.

Pour un cadre contraignant Les avancées réelles obtenues dernière-ment à Nagoya démontrent que le par-tenariat global peut fonctionner. Quand bien même chacun sait que le sommet de Cancun (29 novembre-10 décembre 2010) risque de ne pas être conclusif, la responsabilité collective de tous les par-ticipants, du Nord comme du Sud, doit être de créer les ouvertures et de tracer une voie équilibrée afin que le sommet suivant arrête un cadre contraignant pour l’après-Kyoto, à partir de 2012.Pour les pays émergents, en particulier le Maghreb et les pays africains, cela devrait notamment se traduire par la fixation d’une gouvernance énergétique nationale et régionale, et la mise en place d’institutions de recherche scien-tifique axant leurs programmes sur les problématiques spécifiques de ces pays.Les débats de cette matinée devraient contribuer à apporter des premiers élé-ments de réponse.

■ Reda Kadmiri et Aurélien Lécina

,Le président du panel intergouvernemental sur le changement climatique, Dr. Rajendra Pachauri, l'un des intervenants dans le cadre de la plénière dédiée aux défis climatiques. / A.ALAOUI Au lieu de jouer le jeu qui

consiste à continuellement rejeter la responsabilité de la situation commune des pays du Sud sur les pays du Nord (responsabilité toutefois avérée), les pays du Sud ont grand intérêt à prendre leur avenir en main.

Page 9: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02

Les attributions du Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger

Contacts :

• Promouvoir l’action économique, sociale culturelle et éducative en faveur de la communauté marocaine à l’étranger.

• Contribuer à la sauvegarde des intérêts matériels et moraux de la communauté marocaine à l’étranger.

• Encourager la vie associative des marocains résidant à l’étranger • Suivre les mouvements migratoires des marocains.• Participer à la négociation des accords bilatéraux et internationaux à l’étranger.• Participer à la représentation de gouvernement auprès des organisations, conférence

et réunions internationales et régionales.• Veiller à la mise en œuvre des actions visant à assurer les meilleures conditions de

réinsertion au Maroc des émigrés à leur retour définitif.

Cabinet de Monsieur le Ministre

Tél : 00 212 5 37 77 72 04Fax : 00 212 5 37 77 00 27

Secrétariat général

Tél : 00 212 5 37 77 66 01Fax : 00 212 5 37 77 66 02

Direction des Emigrés

Tél : 00 212 5 37 68 20 43 Fax : 00 212 5 37 68 20 13

Direction de l’Action Economique et Socio- Culturelle

Tél : 00 212 5 37 77 95 59 Fax : 00 212 5 37 68 17 11

Portail du Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger

Stratégie de Mobilisation en faveur de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger

Page 10: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02

10 jeudi 11 novembre 2010

Interview• PHILIPPE DE FONTAINE VIVE CURTAZ, VICE-PRÉSIDENT DE LA BEI

“Notre partenariat avec le Maroc est pérenne, et de qualité” Le Vice-président de la Banque Européenne

d'Investissement qui intervient aujourd'hui aux MEDays sur le thème “Défis climatiques

et développement durable: quelles réponses à des enjeux globaux?”, revient pour nous sur l'engagement de la BEI au Maroc, sur le plan solaire méditerranéen et le projet d'une banque de développement de la Méditerranée.

ENTRETIEN.

Q: Vous êtes aujourd'hui aux MEDays pour cette première séance plénière consacrée aux défi s climatiques et au développement durable, quel sens donnez-vous à ce déplacement au Maroc ?

Le sens de ma visite c'est de continuer à donner corps à la relation qui dure depuis plus de 30 ans entre le Maroc et la Banque européenne d’investissement. C'est aussi de pouvoir débattre avec les autres participants aux MEDays, de l’avenir de la région, des défis à relever tels le changement climatique et ce que nous pourrions appeler le “challenge de l'énergie”. Durant ce déplacement au Maroc, j'ai le plaisir de signer deux prêts importants pour le Maroc tant en termes d’infrastructures que de développement économique. Je citerai en premier lieu Tanger Med II avec l'attribution d'une enveloppe de 200 M€ dédiée à l’expan-sion et à la modernisation du port Tan-ger Med. Un site moderne et attractif par excellence.Nous allons également soutenir à hauteur de 220 M€ la construction d’un tronçon au-toroutier de 172 km entre Casablanca et la région sud-est de Tadla-Azilal. Cette auto-route permettra de désenclaver certaines régions comme la plaine de Tadla, les mon-tagnes du Haut Atlas (Azilal) et au-delà, le Moyen Atlas (Khénifra), et de les relier au centre administratif et économique du pays.

Q: Quel bilan pouvez-vous dresser de l'action de la BEI au Maroc ? C'est un bilan positif et de surcroît tour-né vers l'avenir. Notre partenariat est de qualité et pérenne. À titre d'exemples, nous avons soutenu de grands projets d'infrastructures comme le port de Tan-ger Med ou le tramway de Rabat. Nous avons également soutenu la rénovation urbaine et l'habitat avec la Ville nou-velle “Tamesna” à Al Omrane. Ces pro-jets renforcent le développement et l'at-tractivité économiques du Maroc tout en ayant un impact direct sur le quotidien de chaque Marocain.

Q: Où en est le projet d'une

banque de développement de la Méditerranée et comment devrait-elle se positionner par rapport à la FEMIP (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat) ? Le projet de création d’une Banque de déve-loppement de la Méditerranée est une ques-tion qui appartient aux chefs d'État et de gouvernement membres de l'UpM. À titre personnel, je suis favorable à une des recom-mandations du rapport Milhaud qui consis-terait à faire de la FEMIP une filiale de la BEI qui détiendrait entre 35% et 50% des actions parallèlement à une ouverture du reste du capital à l’ensemble des partenaires européens et méditerranéens. La FEMIP est prête... et quelle que soit la décision prise, elle continuera son engagement et son action concrète en faveur de la Méditerranée.

Q: En quoi la Méditerranée constitue-t-elle pour l'Europe une solution de sortie de crise économique au regard des propos qui vous ont été attribués en avril dernier affi rmant que c'est le sud qui tire la croissance européenne? C'est en effet ce que j'ai affirmé lors d'une conférence de presse au Centre de Marseille pour l'Intégration en Méditerranée (CMI). Il y a deux ans encore, la Méditerranée était

perçue comme une zone requérant des en-gagements de solidarité… Ce qui a changé avec la crise, c’est que désormais, la Médi-terranée est perçue comme une énorme op-portunité de développement pour l’Europe et au-delà. Et les chiffres parlent d'eux-mêmes: en 2009, le différentiel de croissance entre l’Europe et le sud méditerranéen s’est élevé à 6,5%. Aujourd'hui, le Sud stimule la croissance des pays européens. La sor-tie de crise est de nature à modifier la hié-rarchie des économies au niveau mondial. Ce contexte offre au Maroc et à l'ensemble des pays méditerranéens une opportunité historique de renforcer leur compétitivité, à condition qu'ils développent de nouveaux vecteurs de croissance.

Q: On estime entre 38 et 46 milliards le coût de réalisation du Plan solaire méditerranéen. Quelle sera la part de fi nancement de la BEI ?

Le Plan solaire méditerranéen est une prio-rité d'action pour la BEI et en tant que chef de file des intervenants financiers européens (AFD et KfW). Nous envisageons de nous engager à hauteur de 500 millions d’euros dès 2011. Ce financement concernera la pre-mière tranche de 500 MW sur les 2.000 MW programmés à l’horizon 2020.

■ Propos recueillis par Soundouss El Kasri

,Philippe de Fontaine Vive Curtaz, Vice Président de la Banque Européenne d'Investissement./DR

“Nous envisageons de nous engager à hauteur de

500 millions d’euros dès 2011 pour le Plan solaire

méditerranéen.”

“Nous allons soutenir à hauteur de 220 millions

d’euros la construction d’un tronçon autoroutier de 172 km entre Casablanca et la

région sud-est de Tadla-Azilal afin de désenclaver certaines régions et les relier au centre administratif et économique

du pays.”

Page 11: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02

INTERVIEW.

Q: Vous participez ce matin à un panel sur la sécurité alimentaire et la gouvernance de l’eau, quelle gouvernance de l’eau faudrait-il d’après vous? La gouvernance, cela signifie la répar-tition harmonieuse des rôles entre gou-vernements, parlements, organismes de bassin et collectivités locales, mais aussi l’obligation de concertation pour rappro-cher la compétence de l’eau, du citoyen, et ainsi faciliter la transparence. C’est aussi la mise à disposition du savoir à tous les niveaux, qu'il soit technique ou décisionnel.

Q: La notion du “droit à l’accès à l’eau” n’a pas été retenue dans la déclaration politique du 5ème Forum mondial de l’eau? Pourquoi et que faudrait-il pour y arriver?

A l’issue du 5ème Forum mondial de l’eau, la conférence ministérielle n’a pas reconnu l’accès à l’eau et à l’assainis-sement comme un droit, mais depuis Istanbul beaucoup de choses se sont passées.La résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en juillet dernier en est l’illustration. La pro-chaine étape c’est évidemment de préci-ser les obligations de chacun: Etats, col-lectivités locales, et tous ceux qui ont en charge la compétence de l’eau. C’est ce à quoi la France, Marseille et le Conseil mondial de l’eau se sont attelés pour faire du prochain Forum qui se tiendra à Marseille en mars 2012, le “Forum des solutions”. Notre Conseil milite ainsi pour inscrire le droit à l’eau dans les Constitutions, déterminer des alloca-tions minimales pour les plus démunis, ou encore créer des points d’eau et des latrines dans chaque nouvelle école.

Q: Pour appâter les ministres ou les politiques plus généralement, le Conseil de l’eau ne gagnerait-il pas à s’institutionnaliser? Être la Voix de l’eau, c’est la raison d’être de notre Conseil. C'est justement pour sensibiliser opinions et autorités pu-bliques à l’échelle internationale et faire

avancer la cause de l'eau, que le Conseil mondial de l'eau a été créé en 1995 par plusieurs institutions internationales. Il compte aujourd’hui plus de 400 organi-sations membres issues de près de 100 pays. Le “monde de l’eau” dans toutes ses dimensions y est représenté: gouver-nements nationaux et locaux, agences des Nations Unies, entreprises privées, universités et centres de recherche, organismes de financement, ONGs. Ils constituent une plate-forme de dia-logue avec pour objectif principal de mettre l’eau et l’assainissement en haut de l’agenda politique et d’en faire une priorité pour les décideurs.

Q: L’eau fait l’objet de confl its dans la région de la Méditerranée (Israël-Palestine, Egypte et les pays riverains du Nil…). Quelles peuvent être les solutions à ces confl its?

Des solutions existent et sont connues. Ce qui prime avant tout c’est de réta-blir le dialogue entre les parties. A titre d’exemple, il existe un conflit pour le contrôle de l’eau du Tigre et de l’Eu-phrate entre la Turquie, la Syrie et l’Irak. Ainsi, grâce à un dialogue initié par notre Conseil entre les différentes parties, à l’occasion du Forum mondial de Mexico en mars 2006, des solutions ont été mises en place par une commis-

sion créée entre pays riverains. La Tur-quie a d’ailleurs ensuite doublé les allo-cations d'eau à l'Irak et la Syrie sur le Tigre et l'Euphrate.

Q: Quel rôle peut jouer un Forum comme les MEDays dans la gouvernance de l’eau dans la région de la Méditerranée? Les MEDays ont un rôle important à jouer. C’est un espace de réflexion qui réunit experts et décideurs de haut ni-veau pour faire avancer la paix et la coo-pération dans le monde.Lors de ce Forum nous allons notam-ment aborder la question de la sécurité alimentaire et de la gouvernance de l’eau. L’accroissement de la population, les changements d’habitudes alimen-taires, concourent à utiliser toujours plus d’eau pour l’agriculture avec en corollaire des gaspillages importants, qui contribuent aux tensions sur la res-source en eau.Vous savez que 70% des ressources en eau sont utilisés pour la production d’aliments. Ainsi le temps est venu de mettre en place des politiques de régula-tion de la demande et de réinvestir mas-sivement dans la gestion de l’eau agri-cole: en un mot accroître la productivité de l’eau et prendre en compte le prin-cipe de l’eau virtuelle pour faire baisser notre empreinte hydrologique.

■ Propos recueillis par Kisito Ndour

11jeudi 11 novembre 2010

Interview

• LOÏC FAUCHON, PRÉSIDENT DU CONSEIL MONDIAL DE L'EAU

“Réguler la demande et réinvestir dans la gestion de l’eau agricole” Le président du Conseil mondial de l'eau, Loïc

Fauchon, intervient aujourd'hui dans le panel “sécurité alimentaire et gouvernance de l’eau:

quelle feuille de route pour répondre à des défis communs?”, dans le cadre des MEDays 2010. Dans cet entretien, il plaide, entre autres, pour la reconnaissance du droit à l'eau.

,Loïc Fauchon, Président du Conseil mondial de l'eau. /DR

Page 12: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02

12 jeudi 11 novembre 2010

En images

,Tradition et réflexions pour l’avenir au menu des Medays. /A. A

,Quand la proximité des drapeaux renvoit à la fraternité des peuples. /A.A

,Chaleureuses retrouvailles entre Taïeb Fassi Fihri et Cheick Sidi Diarra. /A.A

,L’entrée du Mövenpick, devenu l’antre du forum et des idées. /A.A

,Derniers préparatifs avant l’arrivée des participants. /A.A

,Des invités feuillètent le 1er numéro de MEDays News après la cérémonie d’ouverture du forum. /A.A

Page 13: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02

13jeudi 11 novembre 2010

Actu

PARLEMENT. La commission de la Chambre des représentants pour les fi-nances et le développement économique a adopté, à la majorité mardi dernier, la première partie du projet de loi de finances 2011. L'examen de cette partie du projet a essentiellement concerné la réforme fiscale et celle de la caisse de compensation.Le projet de loi de finances 2011 est conçu sur la base d'un taux de croissance de 5%, d'un taux d'inflation de 2%, d'un déficit budgétaire de 3,5 contre 4% en 2010 et d'un tarif moyen du pétrole à 75 dollars le baril. Le projet consacre 17 milliards de di-rhams à la subvention des denrées de base à travers la caisse de compensation.De même, le gouvernement s'est efforcé de préserver le soutien à l'investissement pu-blic qui augmentera de 5% pour atteindre 167,3 MD Dh afin de poursuivre la réa-lisation des grands projets stratégiques sectoriels, les réformes structurelles et le développement humain.

■ La rédaction

EN BREF SAHARA. Les autorités marocaines ont annoncé mercredi l'arrestation de 163 personnes après le démantèlement du camp de Gdeim Izik dressé près de Lâayoune. “Après les événements dans le camp et à Lâayoune, 163 individus ont été arrêtés et sont en garde-à-vue. Il n'y a eu aucune disparition contrairement à certaines informations”, a déclaré hier à l'AFP Mohamed Dkhissi, préfet de police de la ville. Les autorités ont par ailleurs annoncé mardi soir la mort de trois personnes, portant à neuf le nombre total des victimes, dont huit parmi les forces de l'ordre.

TECHNOLOGIE. Autoroutes du Maroc (ADM) vient de basculer ses communica-tions sur une téléphonie IP via son réseau de fibres optiques installées le long des autoroutes, indique mardi un commu-niqué d'ADM. Cette action a nécessité la mise en place de serveurs et d'équi-pements de communication de dernière génération, permettant une convergence voix et données, une réduction des coûts de communication et de gestion et la fédération de toutes les infrastructures de communication, précise la même source.

ASSURANCES. Le marché de l'assurance a réalisé en 2009 un montant de primes émises au titre des opérations directes de 20,85 milliards de dirhams contre 19,75 milliards en 2008, soit une hausse de 5,59% par rapport à l'exercice précédent, indique le rapport d'activité des entreprises d'assurances et de réassurance au Maroc.

MANHASSET. Comme attendu, la troi-sième réunion informelle sur le Sahara, tenue lundi et mardi derniers à Man-hasset (New York), à l'invitation de l'en-voyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, a pris fin sans avancées notables.En effet, en dehors de la décision de la reprise des visites familiales et des ren-dez-vous pris pour décembre et le début de l'année prochaine pour de nouvelles négociations “selon des approches innova-trices”, la réunion n'a pas permis au dos-sier de progresser.

“Le Maroc et le Polisario ont tenu des discussions amples et franches

sur les propositions de chacun, dans un esprit de respect mutuel, en dépit du fait que chaque partie a continué

à rejeter la proposition de l'autre comme base des négociations à

venir”. Christopher Ross à l'AFP à

l'issue de la réunion.

Taib Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la coopération à la tête de la délégation marocaine a déclaré que les négociations étaient “basées sur le compromis et le réalisme” et a affirmé qu'il n'était “pas question d'imaginer un référendum” qui est désormais “derrière nous” soulignant que l'ONU n'y faisait plus référence.

Reprise du programme des visites familiales Par ailleurs, Chirstopher Ross a expli-qué que dans le cadre de l'établissement de mesures de confiance mutuelle, “des visites familiales seraient organisées par voie aérienne et ultérieurement par voie terrestre” pour les Sahraouis qui vivent dans des camps de réfugiés, notamment en Algérie. Les quatre délégations ont en effet décidé la reprise “sans délai” du pro-gramme de mesures de confiance dirigé par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).A cet effet, une réunion entre les quatre délégations et le HCR se tiendra prochai-

nement à Genève pour revoir la mise en œuvre du plan d'action dans sa totalité et d'avancer vers le lancement de visites par voie terrestre, a indiqué Christopher Ross.Avant cette troisième réunion, deux réu-nions informelles avaient eu lieu en août 2009 dans la localité de Durnstein (Au-triche) et en février 2010 à Armonk (Etats-Unis).

■ La rédaction

• TROISIÈME RÉUNION INFORMELLE SUR LE SAHARA À NEW YORK

Sans avancées notables

,L'envoyé spécial de l'ONU, Christopher Ross et le ministres des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taieb Fassi Fihri./DR

Adoption de la première partie du projet de loi de fi nances 2011

,Chambre des représentants./DR

• LES NOUVELLES OFFRES DU MINISTÈRE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS

De grands stades pour de grandes performances

SPORTS. L’année 2011 sera celle du nou-veau départ du sport national: l'inaugura-tion de deux nouveaux stades aux normes internationales, la nouvelle loi instaurant le professionnalisme dans les clubs qui auront le statut de sociétés anonymes, la création de centres socio-sportifs de proxi-mité (CSPI), la restructuration des dif-férentes fédérations, autant d'initiatives encourageantes dans cette direction.Cependant, ces réformes et réalisations d'envergure doivent être accompagnées d'une nouvelle forme d'exploitation des structures sportives, notamment celles devant accueillir les compétitions interna-tionales.C’est ainsi que le 8 novembre à Casablanca, Moncef Belkhayat, ministre de la Jeunesse et des sports et Khalil Amine Benabdellah, Président du Conseil de surveillance de la

Société Nationale de Réalisation et de ges-tion des stades (SONARGES) ont présenté des offres commerciales jusque là inédites au Maroc.

Une offre diversifi ée Ces offres concernent les grands stades, les Clubs socio-sportifs de proximité inté-grés (CSPI), en passant par les salles cou-vertes. Pour les grands stades (Tanger, Marrakech, Agadir, Rabat, Fès et Oujda), les nouvelles mesures conçues dans un sou-ci de rentabilité commerciale comprennent une offre d’hospitality (loges VIP), une offre événementionnelle riche et complète (conférences, séminaires, expositions…) et une offre publicitaire en affichage externe et interne. A ce propos, Khalil Amine Benabdellah a précisé “aujourd'hui, les entreprises sont des clients potentiels des

stades et nous nous devons de leur réser-ver le meilleur accueil”.Afin de compléter cette offre, une régie publicitaire sera également créée afin de diversifier les revenus, d’élargir les sup-ports publicitaires et de simplifier l’accés au potentiel pour les annonceurs.

“Il faut se pencher sur une question vitale, à savoir la nécessité

impérieuse, pour le secteur du sport, de renforcer ses infrastructures... Il

est nécessaire de redoubler d’efforts en la matière, d’autant plus que la

pratique du sport et la formation des champions s’apparentent désormais

à une véritable industrie”.

Extrait de la Lettre Royale à l'occasion des 2èmes Assises du Sport à

Skhirat, le 24 Octobre 2008. ■ La rédaction

SONARGES La SONARGES a été créée en vertu du décret n° 2.08.546 dont l’attribution est la supervision de la réalisation des grands stades de Tanger, Marrakech, Agadir et le grand stade de Casa-blanca, ainsi que l'exploitation, la réalisation et la gestion des clubs socio sportifs de proximité intégrés (CSPI).

,Moncef Belkhayat, ministre de la Jeunesse et des sports en compagnie de Khalil Amine Benabdellah, Président du Conseil de surveillance de la Société Nationale de Réalisation et de gestion des stades (SONARGES), lors de la présentation des nouvelles offres lundi dernier à Casablanca. /K. ALAOUI

Dates clés 5 janvier 2011: Inauguration du stade de Mar-rakech.9 février 2011: Inauguration du stade de Tanger.16 au 20 mars 2011: Salon international du sport.Fin avril: Assises nationales du sport.2012: La Maroc accueillera la 20ème édition des Championnats d'Afrique des Nations de hand-ball seniors hommes et dames.2015-2017: Le Maroc a déposé sa candidature pour l'organisation de la CAN 2015 ou 2017.

MAGHREB. La 9ème session du Conseil des ministres maghrébins chargés de l’énergie et des mines a clos ses travaux mardi à Rabat. Mme Amina Benkhadra a souligné la nécessité d’appuyer l’action maghrébine en matière d’énergie et de mines et de renforcer la complémentarité et le partenariat entre les pays de l’Union du Maghreb Arabe (UMA). La ministre de l’Energie et des mines, a indiqué que malgré la création de l’UMA depuis plus de 20 ans, les économies de ces pays restent isolées les unes des autres, les échanges au sein de l’Union ne dépassant pas 3%.

Page 14: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02

AL-QODS. Israël a une fois de plus confirmé mercredi, par la voix du secré-taire du cabinet israélien Tzvi Hauser, qu'il excluait un gel ou une limitation de la construction de logements dans les quartiers de colonisation israéliens situés à Jérusalem-Est.Arguant que “telle est la politique des gouvernements israéliens depuis 40 ans”, Hauser qui fait partie de la délé-gation qui accompagne le Premier mi-nistre Benjamin Netanyahou en visite aux Etats-Unis fait ainsi écho à ce der-nier qui évoque “une poignée d'apparte-ments qui, en réalité, ne changent rien du tout sur la carte”...Israël a en effet approuvé lundi la construction de 1.300 logements dans le secteur à majorité arabe de la Ville

sainte, suscitant la colère des Palesti-niens et les critiques de Washington, alors que le processus de paix, relancé en septembre, apparaît plus fragile que jamais.Cette nouvelle provocation est interve-nue alors que le Premier ministre israé-lien doit aujourd'hui même évoquer le “processus de paix” lors d'une rencontre avec la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.Jugeant que ces projets démontrent qu'Israël ne veut pas la paix, le négo-ciateur palestinien Saëb Erekat a invité mardi la communauté internationale à riposter de façon “résolue” en reconnais-sant sans attendre un Etat palestinien sur les territoires occupés en 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.Selon un sondage publié mercredi, 62%

des Palestiniens estiment qu'il ne faut reprendre les négociations qu'en cas

d'arrêt de la colonisation. ■ La rédaction

14 jeudi 11 novembre 2010

Actu

EN BREF

ALGÉRIE. Le juge chargé de l’enquête sur la mort en 1996 en Algérie des moines de Tibéhi-rine devait entendre hier mercredi à Amster-dam un ex-militaire algérien qui a désigné la Sécurité militaire algérienne comme respon-sable de leur disparition, selon une source proche du dossier. Abdelkader Tigha avait désigné en 2002 l’armée et le pouvoir algé-riens comme étant à l’origne de l’enlèvement, le 26 mars 1996, des sept moines trappistes, séquestrés pendant deux mois avant d’être décapités. Selon lui cette opération qui visait la manipulation des Groupes is-lamiques armés (GIA) avait mal tourné et abouti au massacre.

BRÉSIL. Une mutinerie de trente heures dans une prison de haute sécurité de l’Etat bré-silien de Maranhao (nord-est) où sont détenus 320 prisonniers parmi les plus dangereux de l’Etat, s’est soldée mardi par la mort de dix-huit détenus au cours de rixes, ont annoncé à l’AFP les autorités locales. Les rébellions sont fréquentes dans les prisons brésiliennes sur-peuplées où les organisations criminelles font souvent la loi et où les administrations, dépour-vues de moyens, sont largement gangrenées par la corruption.

JORDANIE. Les Jordaniens ont donné une majorité écra-sante aux députés proches du

pouvoir de cette monarchie constitutionnelle lors d’élections législatives boycottées par l’opposition islamiste, permettant au gou-vernement de garder la main mise sur le Parlement. Sur les 120 sièges de la Chambre, 78 seront occupés par des nouveaux venus, a annoncé mercredi le ministre de l’Intérieur Nayef Qadi lors d’une conférence de presse. Il a souligné que 17 des députés élus appar-tiennent à des partis politiques. Les autres sont des indépendants proches du pouvoir.

GRANDE-BRETAGNE. Une enquête a été

ouverte à l’encontre de trois soldats britan-niques accusés de violences sur un détenu irakien, a annoncé mercredi le ministère britannique de la défense. “Nous admettons que si les allégations se révélaient être vraies, ils pourraient être poursuivis pour crimes de guerre”, indique un communiqué du ministère.

IRAK. “Les gens sont paniqués, ils viennent nous voir dans les églises pour savoir que faire. Nous sommes atterrés par ce qui se passe”, a déclaré le père Saad Sirap Hanna après une nou-velle série d’attentats qui a visé mardi soir les

domiciles de chrétiens à Bagdad, déjà durement touchés il y a dix jours par un carnage perpétré par Al-Qaïda. Selon des sources policières et hospitalières, au moins quatre personnes ont été tuées et 11 blessées. Al-Qaïda a annoncé qu’elle considère les chrétiens comme “des cibles légitimes pour les moujahidines”...

AFGHANISTAN. L’Afghanistan et le Pakis-tan se sont engagés à renforcer leur collabora-tion contre l’extrémisme, ont indiqué mer-credi les services du président afghan Hamid Karzai, alors que les deux pays entretiennent

des relations orageuses sur la question des talibans. Au cours d’un entretien téléphonique, M. Karzai a invité le Premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gilani à venir s’entretenir avec lui à Kaboul, proposition que ce der-nier a acceptée, ajoute le texte.

BIRMANIE. L’opposante bir-mane Aung San Suu Kyi pourrait être libérée samedi, ayant purgé la dernière peine qui la frappait, mais elle refusera toute condi-tion posée par la junte militaire à sa remise en liberté, a déclaré mercredi son avocat, Nyan Win. De leur côté, les services de sécurité birmans se prépareraient activement pour cette libération, selon des sources officielles anonymes birmanes. La peine de 18 mois de résidence surveil-lée que purge actuellement la lauréate du prix Nobel de la paix prend fin en principe samedi.

Israël exclut un gel de la construction de logements

,Selon l'ONG La Paix maintenant, la grande majorité des nouveaux logements à construire est située dans le quartier de colonisation juive de Har Homa, où résident plus de 7.000 habitants./DR

PALESTINE. Le président palestinien Mahmoud Abbas en a appelé mercredi au Conseil de sécurité de l'ONU face à la poursuite de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, où Israël affirme vouloir continuer à construire sans restriction. M. Abbas a donné instruction au représentant palestinien aux Nations Unies de réclamer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité sur la colonisation “rampante à Jérusalem et en Cisjordanie”, a déclaré à l'AFP son porte-parole Nabil Abou Roudeina.

Page 15: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02

15jeudi 11 novembre 2010

Loisirs

19

15

12

15

97

12

12

11

7

7

26

27

25

19

2119

20

22

23

23

19Casablanca

Agadir

Essaouira

Rabat

Oujda

Tétouan

Safi

Marrakech

Ouarzazate

Beni Mellal

Fès

Dakhla

Laâyoune

Tanger1220

21 13

20Tétouan

EssaouiraEssaouira

3

11

13

19

14

14

26

Rabat

TangerTanger

13

Casablanca

8

• Alger

• Tunis

• Tripoli

• Londres

• Paris

• Berlin

• Genève

• Madrid

• Barcelone

• Rome

• Moscou

• New York

• Montréal

• Le Caire

• Dubaï

• Tokyo

9°/20°

12°/19°

13°/26°

9°/14°

11°/14°

6°/7°

7°/8°

2°/14°

8°/17°

8°/18°

6°/12°

3°/13°

-3°/8°

17°/27°

24°/31°

11°/16°

Destinations internationales

Vents (vitesse en km/h et direction)

Température maximum

Température minimum

sudokuLe jeu Sudoku est un puzzle de 9x9 cases composée de neuf sous-grilles 3x3, certaines déjà remplies. Le but du jeu est de remplir les cases vides, en mettant un chiffre par case, de sorte que chaque colonne, ligne et région contiennent une fois seulement chaque chiffre de 1 à 9.

Page 16: Quotidien officiel du forum MEDays 2010 n°02