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www.jornalaldrava.com.br Página 1 POUSADA “ CONTOS DE MINAS ” RUA ZIZINHA CAMELLO, 15 - CENTRO = MARIANA / MG /// FONE: 0(xx)(31) 3558-5400 [email protected] www.pousadacontosdeminas.com.br Aldravia: qu’est-ce donc que l’aldravia ? Une nouvelle forme de poésie synthétique capable de prouver que la poésie est un art toujours vivant, un savoir-faire immortel. Le poème aldraviste est une composition métrique de six vers contenant chacun un seul mot. Le nombre limite de mots est aléatoire. La préoccupation principale de cette poésie est d’être une condensation de sens conforme à l'esprit poundien, sans que cela implique un effort extrême pour son élaboration. Ce mouvement créateur est né au Brésil. Marilza Albuquerque, de la Société des poètes aldravistes de cet immense pays. Parmi les représentants du mouvement on peut mentionner les noms de Andreia Donadon, J.B. Donadon,, J.S. Fereira, Gabrile Bicalho, Elvandro Burity dont j’ai eu le privilège de traduire les poèmes en français, etc. Je suis le premier poète français à m’essayer à cet art Parménide d'Élée (fin du Vie – milieu du Ve siècle av. J.-C): philosophe grec présocratique. Il est célèbre pour un texte en vers qui eut une immense influence sur la pensée de son époque. Un dialogue de Platon, Le Parménide, porte son nom. Platon (428/427 – 348/347 av. J.-C.): un des plus grands philosophes grec, contemporain de la démocratie athénienne et des sophistes. Son œuvre est immense. Blaise Pascal (1623-1662) : mathématicien, physicien, inventeur, philosophe, moraliste et théologien français. Orphée (il a vécu vers 1300 av. J.-C.): héros et poète de la mythologie grecque, fils du roi thrace Œagre et de la muse Calliope. Il a inspiré, en Grèce antique, une secte religieuse appelée orphisme, qui était liée aux Pythagoriciens et aux mystères du dieu Dionysos. Marc Aurèle (121-180): empereur romain. Il régna de 161 à sa mort. Philosophe et écrivain. Astrée et sa sœur Pudeur: filles justes et vertueuses de Jupiter et de Thétis. Elles vivaient sur terre à l’âge d’or. Cérès (Déméter): dans la mythologie grecque, Cérès (Ceres) est la déesse de l'agriculture, des moissons et de la fécondité. C’est le nom latin de la déesse grecque Déméter. Fille de Saturne et de Ops. Elle apprit aux hommes l'art de cultiver la terre, de semer, de récolter le blé, et d'en faire du pain. Jupiter (Zeus), son frère, épris de sa beauté, eut d'elle Proserpine (Perséphone). Elle fut aussi aimée par Neptune (Poséidon) et, pour échapper à sa poursuite, elle se changea en jument. Le dieu s'en aperçut et se transforma en cheval. Les amours de Cérès la rendirent mère du cheval immortel Arion (Areion), doué, selon le poète Properce, de la parole. Elle est la déesse des pauvres . Glose: Athanase Vantchev de Thracy EDIÇÃO ESPECIAL PORTUGUÊS / FRANCÊS APOIO: ANO XII /// N O. 95 /// Janeiro/Fevereiro / 2012 MARIANA - MINAS GERAIS / BRASIL EM CIRCULAÇÃO DESDE NOVEMBRO DE 2000 E-mail: [email protected] Site: www.jornalaldrava.com.br cultural ISSN 1519-9665 ALDRAVA LETRAS E ARTES CNPJ 04.937.265/0001-71 JORNAL ALDRAVA CULTURAL Utilidade Pública Municipal Lei n° 022/90 - 26/03/2009 ALDRAVIAS Athanase Vantchev de Thracy [ Paris / França ] SBPA SBPA Capucines Qui Rendent Aérienne Mon Âme Ouvrir Les Agrafes De La Chasteté ! Reconnaître Traces Divins Dans Le Silence! Pommiers, Fleurs, Calices, Livres Antiques, Abeilles. Vivre, Respirer, Sentir, Devenir Douceur, Liberté. Marc-Aurèle, Astrée, Pudeur, Êtres De Lumière! Toucher, Caresser De Cérès Les Saintes Bandelettes! Un Lit De forestier, Joie, Extase Infinies! Parménide, Platon, Pascal, Chanter Comme Orphée! Être, Frissonner, Boire Le Matin, Miséricorde!

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Page 1: r ...Platon, Le Parménide, porte son nom. Platon (428/427 – 348/347 av. J.-C.): un des plus grands philosophes grec, contemporain de la démocratie athénienne et des sophistes

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POUSADA “ CONTOS DE MINAS ”RUA ZIZINHA CAMELLO, 15 - CENTRO = MARIANA / MG /// FONE: 0(xx)(31) 3558-5400

reservas@pousadacontosdeminas.com.brwww.pousadacontosdeminas.com.br

Aldravia: qu’est-ce donc que l’aldravia ? Une nouvelle forme depoésie synthétique capable de prouver que la poésie est un art toujoursvivant, un savoir-faire immortel. Le poème aldraviste est unecomposition métrique de six vers contenant chacun un seul mot. Lenombre limite de mots est aléatoire. La préoccupation principale decette poésie est d’être une condensation de sens conforme à l'espritpoundien, sans que cela implique un effort extrême pour sonélaboration. Ce mouvement créateur est né au Brésil. MarilzaAlbuquerque, de la Société des poètes aldravistes de cet immense pays.Parmi les représentants du mouvement on peut mentionner les nomsde Andreia Donadon, J.B. Donadon,, J.S. Fereira, Gabrile Bicalho,Elvandro Burity dont j’ai eu le privilège de traduire les poèmes enfrançais, etc.

Je suis le premier poète français à m’essayer à cet artParménide d'Élée (fin du Vie – milieu du Ve siècle av. J.-C):

philosophe grec présocratique. Il est célèbre pour un texte en vers quieut une immense influence sur la pensée de son époque. Un dialogue dePlaton, Le Parménide, porte son nom.

Platon (428/427 – 348/347 av. J.-C.): un des plus grandsphilosophes grec, contemporain de la démocratie athénienne et dessophistes. Son œuvre est immense.

Blaise Pascal (1623-1662) : mathématicien, physicien,inventeur, philosophe, moraliste et théologien français.

Orphée (il a vécu vers 1300 av. J.-C.): héros et poète de lamythologie grecque, fils du roi thrace Œagre et de la muse Calliope. Ila inspiré, en Grèce antique, une secte religieuse appelée orphisme, quiétait liée aux Pythagoriciens et aux mystères du dieu Dionysos.

Marc Aurèle (121-180): empereur romain. Il régna de 161 à samort. Philosophe et écrivain.

Astrée et sa sœur Pudeur: filles justes et vertueuses de Jupiter etde Thétis. Elles vivaient sur terre à l’âge d’or.

Cérès (Déméter): dans la mythologie grecque, Cérès (Ceres) estla déesse de l'agriculture, des moissons et de la fécondité. C’est le nomlatin de la déesse grecque Déméter. Fille de Saturne et de Ops. Elleapprit aux hommes l'art de cultiver la terre, de semer, de récolter leblé, et d'en faire du pain. Jupiter (Zeus), son frère, épris de sa beauté,eut d'elle Proserpine (Perséphone). Elle fut aussi aimée par Neptune(Poséidon) et, pour échapper à sa poursuite, elle se changea en jument.Le dieu s'en aperçut et se transforma en cheval. Les amours de Cérèsla rendirent mère du cheval immortel Arion (Areion), doué, selon lepoète Properce, de la parole. Elle est la déesse des pauvres .

Glose:Athanase Vantchev de Thracy

EDIÇÃO ESPECIALPORTUGUÊS / FRANCÊS

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ANO XII /// NO. 95 /// Janeiro/Fevereiro / 2012MARIANA - MINAS GERAIS / BRASIL

EM CIRCULAÇÃO DESDENOVEMBRO DE 2000

E-mail: [email protected]: www.jornalaldrava.com.br

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culturalISSN 1519-9665

ALDRAVA LETRAS E ARTESCNPJ 04.937.265/0001-71

JORNAL ALDRAVA CULTURALUtilidade Pública MunicipalLei n° 022/90 - 26/03/2009

ALDRAVIASAthanase Vantchev de Thracy

[ Paris / França ]

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victimes de cette terrible maladie.Chagas a décrit parfaitement ses travaux dans

le Bulletin de la Société de Pathologie exotique.Il y a révélé avec précision l’agent pathogène, letransmetteur, l’épidémiologie, l’aspect clinique etla pathologie. Mais s’il n’est pas arrivé à trouverun traitement, il a beaucoup insisté sur laprophylaxie. En hommage à son Maître OswaldoCruz, l’agent pathogène fut appelé “TrypanossomaCruzi”, tandis que la maladie, sur la suggestionde Miguel Couto, fut nommée “Maladie de Cha-gas”, bien que Carlos Chagas lui-même l’appelât“Tripanossomiase Américaine” comme s’il avaitpressenti sa présence sur tout le vaste continentaméricain.

Lassance sort ainsi de l’obscurité! Il estmentionné dans toutes lês études scientifiquesmondiales et indiqué comme le lieu de référenceoù le “génie” de Chagas avait reconnu cetteendémie inconnue jusqu’alors.

Le jeune scientifique a affronté avec grandcourage les critiques négatives des gens quin’admettaient pas sa gloire, gloire qui ne résultaitpas seulement de cette découverte, mais ausside ses dons de savant et d’administrateur. En fait,c’est lui qui aurait dû être le successeur d’OswaldoCruz pour agrandir la Maison de Manguinhos,pépinière de savants rayonnant dans tous lescercles scientifiques mondiaux.

Les honneurs, les distinctions, la longue lis-te de prix et de publications, les postes impor-tants occupés avec beaucoup de zèle et d’éclatn’ont été que des hochets pour Carlos Chagas.

Il a été honoré sur plusieurs continents, aobtenu des prix prestigieux dans le domaine dela science et a ramené de Harvard le haut titre deProfesseur Honoris causa, valorisant ainsi au plushaut point le Brésil. Sa réputation de savants’affirme de plus en plus. On lui confie dês missi-ons importantes comme l’assai nissement del’Amazonie. En 1918, le Gouvernement Fédéralle charge de l’éradication de la pandémie de gri-ppe espagnole à Rio de Janeiro qui avait touchéenviron 600 000 personnes, soit un tiers de lapopulation. Il reçoit la mission de créer l’Écoled’infirmiers Anne Nery, de lancer les premierscours d’Hygiène et de Santé publique du Brésil etde constituer le Département Nationalde Santépublique, toutes tâches que Carlos Chagas aurasu mener à bie.

Le Minas Gerais s’enorgueillit de son illus-tre fils et lui a rendu dês hommages significatifs.Néanmoins, ce grand scientifique du Brésil n’apas été récompensé du plus grand de tous lesprix, le Nobel, bien que de l’avis général il leméritât largement.

Tributo a Carlos Chagas(O predestinado cientista em Lassance)

Gilberto Madeira Peixoto Belo Horizonte – Minas Gerais / Brasil

Naquela remota paragem do agreste ignora-da na imensidão dessas Minas Gerais, que nem

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chegava a ser um ponto no mapa, o mineiro deOliveira, Carlos Chagas, escolhido por OswaldoCruz, fora desempenhar em junho de 1907 suaprincipal missão de sanear e debelar doenças afim de permitir, com o mínimo de perdas huma-nas, o avanço da Estrada de Ferro provenienteda região central e levada em direção ao sertãodo estado até Pirapora, cujo propósito seria al-cançar o Rio São Francisco.

Acolá, naquele desafortunado e distante sí-tio, não lhe escapara a aprimorada percepçãoclínica, ao perceber os aspectos multiformes dapatologia regional, o quadro mórbido de certospacientes, que não cumpriam os habituais traçoscentrados em manuais clássicos da medicina. En-tão, clarificado pelo seu tino de cientista e inves-tigador, tomou conhecimento da existência de uminseto que vivia nas frestas das casas de “pau apique” e que sugava o sangue dos indivíduos du-rante a noite, no rosto e na região da barba, sen-do conhecido por “barbeiro”, e até então não con-siderado como transmissor de doença alguma;era o Triatoma Infestans, hematófago que lhe cha-mava atenção; prontamente começou a estudá-lo, pois não se contentara em perquirirlhe os há-bitos e a evolução, que se lhe afiguravam curio-sos.

Fora mais além e grandes surpresas lhe es-tavam reservadas, quando examinou ao micros-cópio o organismo do inseto (barbeiro), e em seuintestino, surpreendeu micróbios ativos, reconhe-cendo-os como flagelados, uma forma deTrypanossoma que também seria encontrado emabril de 1909 no sangue da criança “Berenice”,primeira de muitos pacientes acometidos comaquela medonha doença.

Chagas descreveu com perfeição o seu feitono Bulletin de la Société de Pathologie Éxotique,pois mostrou todos os detalhes, desde o agente,o transmissor, a epidemiologia, a clínica e pato-logia, só não chegou ao tratamento, mas enfocoubastante a profilaxia.

Em homenagem ao seu Mestre OswaldoCruz, fora o agente denominado “TrypanossomaCruzi”; já a doença, por sugestão de Miguel Coutofora cognominada “Doença de Chagas” embora opróprio Carlos Chagas a denominasseTripanossomíase Americana como que antevendosua ocorrência em todo o nosso vasto ContinenteAmericano.

Afasta-se Lassance da obscuridade! Passa aser mencionada em todos os espaços científicosmundiais destacando-se como ponto referencialpor onde o “gênio” começava a conter essaendemia até então inexplicada. Enfrentou commuita coragem a crítica dos negativistas que nãoadmitiam a glória do jovem cientista; glória quenão resultou apenas dessa descoberta, mas deseus dotes de sapiente e administrador; pois defato, haveria de ser o sucessor de Oswaldo Cruzpara engrandecer a Casa de Manguinhos, celeirode mestres e que se projetou nos campos cientí-ficos mundiais.

As honrarias e distinções, a lista de prêmiose trabalhos, os importantes cargos ocupados com

Hommage à Carlos Chagas(Le remarquable scientifique de Lassance)

Gilberto Madeira PeixotoBelo Horizonte – Minas Gerais – Brasil

Dans ce lointain arrêt de train, au milieud’une friche inconnue perdue dans l’immensitédu Minas Gerais, si petit qu’on ne l’avait mêmepas signalé d’un point sur la carte, Carlos Cha-gas, le Minier de Oliveira choisi par OswaldoCruz, devait remplir en ce mois de juin 1907 saprincipale mission. Celle-ci consistait à soigneret à vaincre les différentes maladies afin depermettre, avec le minimum de pertes humaines,l’avancée du Chemin de Fer parti de la régioncentrale et se dirigeant vers l’arrière-pays del’État jusqu’à Pirapora. Le but final étaitd’atteindre le fleuve San Francisco.

Là, dans ce lieu défavorisé et loin de tout,il a réussi, grâce à son parfait sens del’observation de clinicien, à découvrir les aspectsmultiformes des pathologies qui affectaient cetterégion et à dresser Le tableau des cas morbidesde certains patients, cas qui ne figuraient pássur la liste des infections recensées par lesmanuels classiques de La médecine. Alors, aidépar sa grande capacité de discernement descientifique et de chercheur, il a découvertl’existence d’un insecte qui vivait dans les fentesdes maisons de « bois à entaille » et qui suçaitle sang dês personnes pendant la nuit, se fixantsur leur visage et dans leur barbe. Cet insecte,connu sous le nom de « barbier », n’était jusqu’àalors pas considéré comme un vecteur demaladie. C’était plutôt le Triatoma Infestans, unhématophage, qui attirait son attention. Chagass’est mis, sans tarder, à étudier l’insecte. Il nes’est pas contenté d’observer ses habitudes etson cycle de vie, qui lui semblaient étranges.

Avançant dans sa recherche, il a été fortsurpris quand il a examine au microscopel’organisme de l’insecte et quand, dans sonintestin, il a remarqué des microbes actifs. Il areconnu en eux des flagellés, et plus précisémentune forme de Trypanossoma qu’il retrouvera emavril 1909 dans le sang d’une fillette nomméeBérénice, la première de ses nombreux patients CONTINUA NA PÁGINA 03...

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Parution 2011 – Yvelinédition, Divine éditionet lês 33 auteurs - Traduction et adaptationdu portugais en français: Marc Galan &Athanase Vantchev de Thracy -Présentation et coordination éditoriale:Diva Pavesi – Organisation: AndreiaDonadon Leal.

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ALDRAVIA{ nouvelle forme / nouvelle poésie }

J.B. Donadon-Leal– Mariana – Minas Gerais / Brasil

ALDRAVIA{ nova forma / nova poesia }

J.B. Donadon-Leal– Mariana – Minas Gerais / Brasil

L’art poétique, depuis l’Antiquité, a expéri-menté nombre de formes. La poésie a toujoursété marquée au sceau de la grandeur, par la-quelle l’art a su enchanter les yeux et les oreil-les. Elle a consacré des noms et a éternisé desformes; qui plus est, elle a révélé de nombreu-ses faces cachées des passions de la vie. Cen’est pas sans raison que la poésie est considé-rée par beaucoup comme le plus noble de tousles arts.

En novembre 2000, avec le lancement dela revue Aldrava Cultural, les poètes aldravis-tes, fondateurs du mouvement né à Mariana,Minas Gerais, Brésil, ont consigné leur intenti-on de présenter à la société, dans 10 ans, unprojet culturel qui indiquerait les voies à suivrepour célébrer les choses et les thèmes simples,sources des arts.

Le premier legs des aldravistes a été l’idéede structurer le monde artistique, soit pour pro-duire ce nouvel art, soit pour le comprendre, àpartir du concept de métonymie : les partiesconstitutives d’une chose peuvent très bien re-présenter cette chose dans le monde des signi-fications. La métonymie ouvre un espace où lapoésie peut se confronter à la toute-puissance

de la métaphore qui suscite des extases desubstitutions totalitaires. En même temps, lapoésie métonymique tend à démontrer quel’essence poétique peut se nicher dans la plusgrande simplicité. Lire de la poésie ne peutpas être une recherche éprouvante des signifi-cations. Les sentiments doivent rayonner de laforme poétique aussi facilement qu’on saisit lesens de la parole quotidienne. Pénibilité etpoésie ne vont pas ensemble. La seule dou-leur tolérable em poésie, c’est celle du plaisir.Réfléchissant sur le but de la poésie, les aldra-vistes, conduits par Gabriel Bicalho, ont obser-vé de près la poésie de synthèse, celle dêspoèmes courts, des vers ramassés, des haïkus.Cette observation les a rapprochés de la visionpoundienne de la poésie. Les formes courtesen question seraient-elles les expressions po-étiques les plus synthétiques? Seraient-elles del’ordre des métonymies recherchées par lêsaldravistes? Ces formes poétiques rappellentles flashs, les photos instantanées ou la partied’une chose qui suggère sa totalité. Elles mon-trent aussi un autre aspect de l’aldravisme – lelibre choix des expressions poétiques.

Quelle nouveauté les aldravistes laisse-ront-ils aux générations futures? Outre la vasteproduction déjà écrite au cours des dix annéesd’existence du mouvement, outre la promotionde jeunes talents et l’accent mis sur la créati-vité des enfants, les poètes aldravistes pour-raient présenter une nouvelle poésie. Cela nefaisait pourtant pas partie de leur entrepriseinitiale. Il est en effet possible de jouer libre-ment avec la langue poétique consacrée. Lagrande contribution des aldravistes réside dansla métonymie – peu importe l’architecture dupoème. La forme n’est que l’expression littéra-le, elle n’est que l’enveloppe à l’intérieur delaquelle le discours s’inscrit dans toute sa fécon-dité illimitée.

Alors il offre aux regards du lecteur uneportion quelconque à partir de laquelles’élargissent sa compréhension et son inter-prétation. Mais qu’en est-il de la nouvelle for-me en question? Voici que, au congrès perma-nent du mouvement aldraviste, auquel partici-pent activement Andreia Donadon Leal, Gabri-el Bicalho et J.S. Ferreira, est apparue cettenouvelle forme de poésie : l’aldravia, nom su-ggéré par Andreia Donadon Leal pour une for-me élaborée par Gabriel Bicalho, basée sur lesentiment d’une possibilité réelle d’obtenir lemaximum de poésie avec le minimum de mots.

Il s’agit d’une poésie de synthèse, capablede bouleverser l’idée fort répandue selon la-quelle l’art poétique se trouve dans une impas-se. La forme que nous proposons prouve qu’ily a une issue – l’aldravia. Le poème des aldra-vistes est composé de 6 vers et chaque vers necomprend qu’un mot. C’est ce que j’appelle unpoème linométrique. Ainsi jouiton d’une nou-velle forme, mais pas d’un cadre formaté com-

me, par exemple, le haïku, le vers ramassé ou lesonnet. Les 6 mots prennent une forme aléatoire,car la preoccupation première est la compositiond’un poème qui offre une signification dense et per-cutante avec une grande économie de mots, con-forme em cela à l’esprit poundien de la poésie, sansque cela exige un effort extreme pour son élabora-tion.

mesinstants

quotidiens :métonymies

demoi-même.

A arte da poesia, desde a antiguidade, já ex-perimentou muitas formas. Sempre ela esteve cer-tificada pela grandeza com que a arte encanta olhose ouvidos. Ela consagrou nomes e eternizou for-mas, além de ter revelado muitas faces ocultas daspaixões pela vida. Não é à toa que a poesia é tidapor muitos como a mais nobre entre todas as artes.

Em novembro do ano de 2000, com o lança-mento do Jornal Aldrava Cultural, os poetas aldra-vistas, empreendedores do movimento que nasciaem Mariana, Minas Gerais, Brasil, consignaram umpropósito de em 10 anos apresentarem à socieda-de um projeto cultural que apontasse caminhos paraa celebração das coisas e dos sujeitos produtoresdas artes.

O primeiro legado dos aldravistas foi a ideiade organização do mundo artístico, seja para pro-duzi-lo, seja para compreendê-lo, a partir do con-ceito de metonímia: porções constitutivas das coi-sas podem representá-las, muito bem, no mundodas significações. Essa percepção abre espaço parao enfrentamento à concepção prepotente das metá-foras que trazem consigo arroubos de substituiçõestotalitárias Ao mesmo tempo, a poesia metonímicabusca demonstrar que a poeticidade pode estar nasimplicidade. A leitura da poesia não pode ser umatortura em busca de significações. Sentidos têm quesaltar da forma poética com a facilidade com quese captam os significados na fala cotidiana. Tortu-ra não combina com poesia. A única dor tolerávelna poesia é a do prazer.

A partir de reflexões sobre os destinos da poe-sia, os aldravistas liderados por Gabriel Bicalhobuscaram observar a poesia que enceta para a sín-tese nos poemas curtos, nas trovas, nos haicais.Essa característica de observador da síntese vai aoencontro da hipótese poundiana de poesia. Mas,

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muito zelo e brilho são apenas lampejos emCarlos Chagas. Foi reverenciado em várias par-tes do mundo, conquistou notáveis prêmios daciência mundial e trouxe de Harward o títulomáximo Professor Honoris Causa, honrando so-bremaneira o Brasil.

Sua reputação de sábio fora consolidada eforam-lhe confiadas missões importantes comoo saneamento da Amazônia, a debelação dapandemia de gripe no Rio de Janeiro em 1918por indicação do Governo Federal, onde haviacerca de 600 000 doentes, o que representavaum terço da população; a criação da Escola deEnfermagem Ana Nery, a criação do primeirocurso de Higiene e Sanitarismo do Brasil e aorganização do Departamento Nacional de Saú-de Pública, tarefas que Carlos Chagas haveriacertamente de dar ascensão plena.

Minas orgulha-se de seu grande filho e aquilhe foram prestadas simbólicas homenagens, to-davia esse magno cientista do Brasil não foi con-templado com o maior de todos os prêmios, oNOBEL, embora na visão internacional o mere-cesse.

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ouvremonsol !

Abençoada SerraZaíra Melillo Martins[ Caeté – Minas Gerais – Brasil ]

Daqui se avistaa majestosa serrano seu verde cinzade maciço mineral…Daqui se colhea imagem do soldourando seus flancosnas manhãs iluminadas…Daqui se imaginaas histórias que guardanos sinuosos caminhosde suas encostas…Daqui se desejaque perpetue a sua imagemícone mineralde rara beleza posta…Ei-la distante,no amparo maternalda piedosa Senhoraque ampara seu Filho morto…Um santuário de féabençoando as montanhasde meandros verdejantesde nossas terras mineiras…Nós a louvamos,monumento milenarde rochoso itabiritoadormecido no tempo…Serra da Piedade,nossa abençoada Serra !

La Montagne BénieZaíra Melillo Martins

Caeté – Minas Gerais – Brasil

D’ici on aperçoitLa masse minérale

De la majestueuse montagneAux reflets gris vert…

D’ici mes yeux se remplissentDe l’image du soleilQui dore ses flancs

Dans le matin inondé de lumière…D’ici on imagine

Les légendes qu’elle recèleDans les sinueux chemins

Qui parcourt ses versants…D’ici on forme le désir

Que perdure son image -Icône minérale

À la rare beauté…La voici, lointaine,

Dans les bras maternelsDe la Vierge de Miséricorde

Qui soutient son Fils mort…Un sanctuaire de foi

Qui bénit les montagnesAux replis verdoyants

De nos terres minières…Nous la louons,

Monument millénaireDe roches de quartz

Endormi dans le temps…La montagne de la Miséricorde,

Notre Montagne bénie !

Olhar CegoCecy Barbosa Campos-[ Juiz de Fora – MG – Brasil ]

Quando te olho, o meu olhar é cego,não quero ver aquilo que não quero.Só enxergo alguém que não existe,um ser imaginário que me engana.Iludida vou seguindo pela vidavivendo fantasias perpretadaspela vontade de amar uma quimera.Quando eu puder arrancara capa que te cobree então discernir a tua realidade,serei mais feliz ? !... não sei,talvez prefiraconservar a venda que meu olhar encobree continuar a ver apenas o que quero.

Regard AveugleCecy Barbosa Campos

[ Juiz de Fora – MG - Brasil ]

Quand je pose mes yeux sur toi, mon regard est aveugle,Je ne veux pas voir ce qui ne me plait pas.

Mais alors, je perçois quelqu’un qui n’existe pas,Un être imaginaire sur qui je me fais de fausses idées.

Remplie d’illusion, je vais continuer mon existenceEt vivre des choses imaginaires qui n’ont de réalité

Que par ma seule volonté d’aimer une chimère.Si je pouvais arracher

Le masque qui te cacheEt percevoir ta réalité,

En serais-je plus heureuse ?… Je ne sais,Peut-être préférerais-je

Conserver cette cécité qui voile mes yeuxEt continuer à ne voir que ce que je veux.

In: É c r i v a i n s C o n t e m p o r a i n s d u M i n a s G e r a i s.

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Tudo AzulGoretti de Freitas[ Ipatinga – MG – Brasil ]

Quando a tarde chegaafino os ouvidose ponho-me a apreciarbelos sons orquestraisvindos da garganta estreitade um solitário pássaroque vibram e vibram.Logo em frente,na montanha azulcascatas lançam gotasde cristalina água no ar.Lanço mão de todo azul,dissolvo num copode lágrimas de alegria,bebo tudo aos goles,enquanto o ventofaz-me caríciascom seu canto plenode borboletas e pétalasdas mais variadas nuancesque o azul pode ostentar.

Tout BleuGoretti de Freitas

[ Ipatinga – MG – Brasil ]

Quand l’après-midi arrive,J’affine mon ouïe

Pour pouvoir mieux apprécierLes beaux sons symphoniques

Jaillis de la gorge étroiteD’un oiseau solitaire,

Sons qui vibrent et vibrent encore.Puis tout en face,

Dans la montagne bleue,Des cascades projettent dans l’air

Des gouttes d’eau cristalline.Je plonge ma main dans tout ce bleu,

Je le dissous dans un verreRempli de larmes de joie,

Je bois tout à petites gorgées,Tandis que le vent

Me couvre de ses caressesAvec son chant plein

De papillons et de pétalesAux nuances les plus variées

Que le bleu puisse nous offrir.

Asas PúrpurasMarilia Siqueira Lacerda[ Ipatinga – MG – Brasil ]

– de um beijo alçando vôo –sob o canto do ventoe das folhas caídas– qual asas púrpuras deum beijo alçando voo –precipito lânguidos desejosonde as palavrassão pássaros fugazesque cativam e seduzem.faço planos por razõesfragmentadas e inconfessáveispara o cair das manhãs…– nas reticências buscoo ponto inatingível do infinito.concedo-me escolhasdespida de ânsias e medos– qual céu azul mirando-seno espelho das águas –com o entusiasmo de almarica de poesia e sentimento.

Ailes PourpresMarilia Siqueira Lacerda

[ Ipatinga – MG – Brasil ]

– d’un baiser qui s’envole –Sous le chant du vent

Et des feuilles tombées,Moi, pareille aux ailes pourpres

D’un baiser qui s’envole.Je projette de languissants désirs

Là où les motsSont des oiseaux fugaces

Qui captivent et qui séduisent.J’établis des plans à partir de raisons

Fragmentées et inavouablesEn vue de la chute des matins…

Dans les points de suspension je chercheLe point inaccessible de l’infini.

Je m’accorde des choix,Libérée de mes anxiétés et de mes peurs,

Moi, pareille au ciel bleu qui se mireDans le miroir des eaux,

Avec l’enthousiasme d’une âmeRiche de poésie et de sentiment.

Língua DoceAmélia Marcionila Raposo da Luz[ Pirapetinga- Minas Gerais – Brasil ]

Adoço a minha línguacom a língua doce de Camões,trabalhando na minha oficina de versosa cada minuto, a cada dia…Trabalhar a língua lusa é mistérioé sacerdócio, é missão, é magia !Externo a mais profunda alegriacontagiando o leitor com o meu risoou com a crueza da minha dor,transmitindo os meus sentimentos,carregados de verdades e incertezas…Disputo o poder de seduzir o outro,pela simples poesia, minha fantasia,minha canção, minha folia !Liberto-me vagante : sou poeta,sim, da língua lusa sou poeta…Missionário da emoção, vadio,semeio letras nas estrelas !

Douceur de la LangueAmélia Marcionila Raposo da Luz

[ Pirapetinga- Minas Gerais – Brasil ]

Je rends plus suave mes motsEn me nourrissant de la douce langue de Camoens,

Quand je m’affaire dans ma forge de versChaque minute, chaque jour…

Travailler le portugais est un haut mystère,Un sacerdoce, une mission, une magie !

Je fais éclater ma plus profonde joie,Je contamine mon lecteur de la légèreté de mon rire

Ou de l’âpre nudité de ma douleur,Je partage mes sentiments

Chargés de vérités fermes et d’incertitudes…J’affirme le pouvoir de séduire l’autre

Par le simple fait de la poésie, de mon imagination,De ma chanson, de mes jubilations !

Je suis libre, j’ai tout mon temps : je suis poète,Oui, poète de la langue portugaise…

Missionnaire de l’émotion, je flâne,Je sème des lettres au milieu des étoiles !

In:

É c r

i v a

i n s

C o

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m p o

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M i n

a s

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seriam, de fato, essas formas poéticas as maissintéticas? Representariam elas, de fato, as me-tonímias perseguidas pelos aldravistas? A ideiade flash, de fotografia ou de uma porção de algoparece contemplada nessas formas poéticas.Elas demonstram também outro aspecto do al-dravismo – a livre escolha de formas de poesia.

Que novidade os aldravistas poderiam dei-xar para as gerações futuras? Além da vastaprodução já obtida nesses dez anos de estrada,além da promoção de talentos e de investimen-to na criatividade infantil, os poetas aldravistaspoderiam apresentar uma nova forma poética.Não fazia parte do empreendimento inicial, poisé possível brincar com a liberdade utilizando-se das formas poéticas consagradas. O grandeinvestimento aldravista é no conteúdo metoní-mico – pouco importa a forma. A forma é ape-nas textual, é apenas envelope dentro do qualos discursos se depositam em sua fecundidadeilimitada, disponíveis aos olhares de especta-dores que alcançam alguma porção discursivaa partir da qual expande sua compreensão einterpretação.

Mas, que tal uma nova forma. Eis que dopermanente congresso do movimento aldravis-ta de artes, do qual participam ativamente An-dreia Donadon Leal, Gabriel Bicalho, eu e J. S.Ferreira, surgiu uma nova forma de poesia: aaldravia, nome sugerido por Andreia DonadonLeal a uma forma elaborada por Gabriel Bica-lho, com base na concepção de encontro comos sentidos na possibilidade real de se ter omáximo de poesia no mínimo de palavras.

Trata-se de um poema sintético, capaz deinverter ideias correntes de que a poesia estánum beco sem saída. Essa forma nova demons-tra uma via de saída para a poesia – aldravia. OPoema é constituído numa linométrica de até06 (seis) palavras-verso. Assim, tem-se umanova forma, mas não uma “fôrma”, como a tro-va, o haicai, o soneto. Esse limite de 06 pala-vras se dá de forma aleatória, porém preocupa-da com a produção de um poema que condensesignificação com um mínimo de palavras, con-forme o espírito poundiano de poesia, sem queisso signifique extremo esforço para sua elabo-ração.

minhasporçõesdiárias

metonímiasde

mim

CONTINUAÇÃO DA PÁGINA 03...

InfertilitéAndreia Donadon Leal

– Mariana – MG / Brasil

La tâche d’un chroniqueur a un goût parado-xal quand il s’agit de faire une description : parfoiscelle-ci est fictive, le plus souvent, elle est factuelle.Le processus créatif a un goût aigre et doux à lafois. Quand je suis en manque d’idées et de sujetsintéressants pour écrire um texte, je reviens, mefaisant invisible, écouter des fragments deconversations, des dialogues, et observerdiscrètement (oui, j’essaye d’être discrète, mais,quelquefois, je me trahis sans le vouloir) desscènes de la vie courante dans les bars ou dansles rues. J’adore les bars! Les bars quelque peusurannés. Je suis à moitié intellectuelle, à moitiépaysanne, surannée aussi, et je n’ai aucunproblème à assumer mon côté vieuxjeu. Beaucoupde Miniers sont encore ainsi. Les Miniers duterroir. Pour un auteur, observer des couplesd’amants passionnés est un divin nectar. Illusionet délicatesse excessives imprègnent leurs gestesde miel et de velours. Les hormones fonctionnentà plein régime: battements de coeur accélérés,lumière dans les yeux et tête dans les nuages.

Sans aucun doute, chaque période de la vie ason charme. Vieillir, par exemple, est tout à faitcharmant (c’est le signe que nous vivons). Premierscheveux blancs, premières rides, premiers paschancelants, expériences engrangées. Lesminutes, les secondes et les heures sontextrêmement valorisées. L’ironie est plus présente.On a plus d’intérêt pour les gens que pour les biensmatériels. À n’en pas douter, il y a de la beautédans cette tranche d’âge. Il y a même un charmedans la mort (je ne plaisante pas, je suis réaliste).Il est de tradition que le défunt (la défunte) setient immobile dans son cercueil, et ce pour desraisons bien évidentes. Les gens autour pleurentsa fin. Le défunt reçoit en plus des couronnes defleurs, des phrases de condoléances et d’éloge,des baisers sur le front, des caresses sur le visage.Il est le centre d’attraction d’une scène triviale.Mourir est trivial, certain, routinier, rasoir. Êtreveillé est barbant, tant pour le défunt qui ne saitpas qu’on le veille que, plus encore, pour lespersonnes qui le veillent la nuit entière et une gran-de partie de la journée. C’est aussi une corvéeperversement douloureuse pour les proches.

Je ne participe pas aujourd’hui à une veilléemortuaire (Dieu merci!), je ne me trouve pas dansun bar suranné en train d’observer les gens ou derelancer la conversation avec l’habituel groupe depoètes du Minas. Je ne soupire pas non plusdiscrètement en regardant du coin de l’oeil uncouple d’amants passionnés qui échangent desregards étincelants et des caresses exagérées,comme s’il n’existait plus personne dans cetteenceinte ou sur la face de la terre, ou mieux, commes’il n’y avait rien au-delà de cette passion exaltanteet poignante. Et en fait, pour eux, rien d’autren’existe! La première passion est aveuglante.

Les lecteurs, probablement, en déduirontque je ne suis dans aucun des lieux que jementionne ci-dessus. Je suis ailleurs. J’ai décidéd’accéder à quelques images et situationscourantes qui hantent ma mémoire pour activermes instincts créatifs, et de les utiliser pourécrire. Ce sont d’innombrables fragments quej’ai gardés en tête. Je suis dans um momentd’enchantement: assise aux toilettes, dans masalle de bain, em train d’écouter un air lointainde musique du sertão (sans doute des gens quifêtent un anniversaire) mêlé au tambourinementdes gouttes de pluie fine qui martèlent le sol.Aujourd’hui, aujourd’hui particulièrement, jê suisdans une phase d’enchantement : c’est la banaleinfertilité d’idées, de raisons et d’inspiration pourécrire…

InfertilidadeAndreia Donadon Leal

– Mariana – MG / Brasil

A tarefa de um cronista tem gosto parado-xal na descrição; às vezes, fictícia e na maioriadas vezes factual. O processo criativo tem gostoazedo e doce ao mesmo tempo. Quando estoudespida de ideias e assuntos interessantes paraescrever textos, volto a observar discretamente(tento não ser indiscreta, mas, às vezes,extrapolo, sem querer) fragmentos de conver-sas, diálogos, situações corriqueiras em baresou nas ruas. Adoro bares! Bares meio cafonas.Sou meio intelectual, meio jeca, cafona também,e não tenho problema algum em assumir minhacafonice. Muitos mineiros ainda são assim. Mi-neiros do interiorzão. Observar casais de namo-rados apaixonados, então, é néctar dos deusespara um escritor. Ilusão e delicadeza nímiasestão impregnadas nos gestos e nas ações me-losas e veludosas. Hormônios em pleno funcio-namento; batimentos cardíacos acelerados, bri-lho nos olhos e cabeça nas nuvens.

Cada fase tem seu encantamento, sem dú-vida. Envelhecer, por exemplo, é extremamenteencantador (sinal que vivemos). Primeiros fiosde cabelos brancos; primeiras rugas; primeirospassos trôpegos; experiência acumulada; minu-tos, segundos e horas são extremamente valori-zados; ironia mais presente; mais apego às pes-soas do que aos bens materiais. Indubita-velmente, há beleza nesta fase. Há encantamentoaté na morte (não estou sendo irônica, mas rea-lista). É tradição, o defunto ou a defunta ficaremestáticos no caixão, por motivos óbvios; pessoasao seu redor, chorando ou lamentando seupassamento. O morto ainda recebe coroas deflores, frases saudosas e elogiosas, beijos natesta, carícias no rosto. Ele é a atração de umacena trivial. Morrer é trivial, certeiro, rotineiroe chato. Ser velado é chato, para o defunto quenão sabe que está sendo velado, e mais ainda,para as pessoas que velam o morto, à noite in-

CONTINUA NA PÁGINA 07...

PROSAIn:É c r i v a i n s C o n t e m p o r a i n s

d u M i n a s G e r a i sParution 2011 – Yvelinédition, Divine édition et lês 33 auteurs-

Traduction et adaptation du portugais en français: Marc Galan &Athanase Vantchev de Thracy - Présentation et coordinationéditoriale: Div a Pavesi – Organisation: Andreia Donadon Leal .

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Janeiro/Fevereiro / 2012

teira e grande parte do dia. É uma chatice per-versamente dolorida para os parentes, também.

Hoje não estou em um velório (ainda bem!),não estou em um bar meio cafona, observandopessoas ou jogando conversa fora, com a costu-meira turma de poetas de Minas; também nãoestou suspirando discretamente, quando olho desoslaio, um casal de namorados apaixonados,que troca olhares faiscantes e carinhos exage-rados, como se não existisse mais ninguém na-quele recinto ou na face da terra, ou melhor,não houvesse nada mais além do que aquelapaixão arrebatadora e pungente. E não existe,mesmo! A primeira paixão é cegante.

Os leitores provavelmente intuíram que eutambém não estou em nenhum desses lugaresmencionados. Alhures, resolvi acessar algumasimagens e situações corriqueiras da memória,para ativar os instintos criativos e usá-los paraescrever. São inúmeros fragmentos guardados.Estou em um momento de encantamento: sen-tada no vaso sanitário, no banheiro de minhacasa, escutando um som longínquo de músicasertaneja, (provavelmente, algumas pessoasestão comemorando o aniversário de alguém)mesclado ao barulho repicado das chuvas finastocando no chão. Hoje, especificamente hoje,estou em uma fase de encantamento: a corri-queira infertilidade de ideias, de motivos e deinspiração para escrever…

CONTINUAÇÃO DA PÁGINA 06...

Virou a chave na porta, com cuidado, silenci-osamente, de forma a não se fazer notada, impe-dindo a curiosidade alheia de tolher a liberdadedaquele momento. Movia-se ao comando das lem-branças. Seus passos vestidos de azul percorre-ram o espaço até a cama. Azul, a cor do seu en-cantamento. Desde sempre gostara daquela cor,mais até do que do lilás das violetas, flores mimo-sas escondidas por debaixo das folhas, no cantei-ro do jardim. Se bem lembrava, desde o tempo

La robe de cérémonieMiriam Stella BlonskiSão Gonçalo do Rio Abaixo

– Minas Gerais – Brasil

Elle a tourné la clé dans la serrure, avecprécaution, calmement, pour ne pas se faireremarquer et éviter que la curiosité d’un étrangerne vienne troubler le sentiment de liberté de cemoment. Elle se déplaçait sous l’emprise de sessouvenirs. Ses pas nimbés de bleu ont couvertl’espace jusqu’au lit. Bleu, la couleur quil’enchantait. Depuis toujours, elle éprouvait unevraie passion pour elle. Elle la préférait au lilasdes délicates violettes cachées sous les feuillesrecouvrant les parterres du jardin. Elle serappelait bien le temps où elle devait se hissersur la pointe des pieds pour arriver à la hauteurdu bureau de son père, attendant qu’ils’aperçoive de sa présence en levant les yeuxpar-dessus ses lunettes. Son regard n’avait pasbesoin de mots. Le geste qui suivait, c’était lamain de son père qui lui caressait la tête. Cegeste était un monde de tendresse dont ellen’avait pas encore pleine conscience. Les ridesprofondes sur le front marquaient les longuesannées gravées dans sa mémoire et égarées dansdes terres lointaines. Elle s’est penchée sur le

lit. Étalée dessus, il y avait une somptueuse etample robe de soie, longue, à la coupe parfaite.Bleue. « Ma robe couleur du temps », comme ledisait un roman de Delly qu’elle avait lu dans sonadolescence. Sa pensée est revenue au temps del’achat du tissu, quand toutes les tentatives duvendeur qui lui montrait quantité de couponsdifférents de toutes les couleurs, de toutes lesnuances, s’étaient avérées inutiles. Tant d’effortpour rien. Son regard s’était fixé sur la soie bleue.

Ses yeux voyaient bien au-delà, anticipant lesmoments enchanteurs qui allaient suivre. Le balde fin d’année. Le soin pris à s’habiller, la sensationnée du contact de la soie sur son corps qui luidonnait des frissons de plaisir. Sa fine taille serréed’un ruban de satin dans une languide étreinte.Elle s’était légèrement maquillée, juste pour mieuxmettre ses traits en valeur. Sa coiffure, des tresse,était ornée de petites fleurs. Au centre de celles-ciétincelaient de minuscules pierres qui rayonnaientd’un éclat multicolore à chaque mouvement de satête. Cela lui avait évoqué Le film « Sissi », quil’avait émue à tel point qu’elle en avait gardé lesimages pour les resservir en un moment important.La nuit, la fête. La robe de soie bleue et elle – quiglissait sous les accords de la valse – conduite parles bras fermes de son père. Les mélodies sesuccédaient et imprimaient les cadences debonheur dans son coeur. Il n’y avait pas d’horloge,il n’y avait pas de temps. Cette nuit était faite pourdurer une éternité. Au retour, la fatigue lui avaitfait presser le pas et ses pieds prisonniers deschaussures à hauts talons résonnaient d’un son secau sein du silence de l’aube.

Des coups à la porte l’ont arrachée à sessouvenirs. Elle est allée voir qui avait oséinterrompre sa rêverie. Sur le lit gisait toujours larobe de soie bleue qui gardait encore ses plis etles traces du temps. Éparpillées sur le couvre-lit,les photographies d’un bal de fin d’année. Elle aouvert la porte. Elle n’a rien dit. Elle a juste eu ungeste lent, interrogatif, remplissant l’espace desilence. Baranya dit vrai au sujet des momentscomme celui-ci : « Nul mot ne peut rendre compteDu silence caché au fond de chacun de nous. »

O vestidoMiriam Stella BlonskiSão Gonçalo do Rio Abaixo

– Minas Gerais – Brasil

em que precisava erguer-se na pontinha dos pés,para chegar à altura da escrivaninha do pai, eaguardar que ele percebesse a sua presença, le-vantando os olhos por cima dos óculos. Aqueleolhar não precisava de palavras.

O gesto que se seguia, da mão que acarici-ava sua cabeça, era um mundo de ternura aindanão sabida. As rugas da testa, acentuadas, mar-cavam a imensidão do tempo da memória, per-dido em terras distantes.

Debruçou-se sobre o leito. Estendido, umvestido de seda farfalhante, saia ampla, longa,bem rodada. Azul. “Meu vestido cor do céu”, umromance lido na adolescência, de M. Delly. Opensamento retornou à ocasião da compra do te-cido, quando inúteis foram as tentativas do ven-dedor, mostrando peças e mais peças diferen-tes, cores variadas, uma infinidade de detalhes.Em vão. Seus olhos estavam fixos na seda azul.Olhavam para muito além, antevendo os momen-tos de encantamento que se seguiriam.

O baile de formatura. O cuidado ao vestir-se, sentindo frêmitos de prazer com o toque daseda no corpo. Uma fita de cetim enlaçava-lhe acintura fina, num abraço lânguido. Pintura suaveno rosto, apenas para destacar melhor os traços.O penteado, em trança, era adornado com floresmiúdas. No centro delas, pedrinhas faiscavam,irradiando brilho multicor a cada movimento dacabeça. Evocação do filme “Sissi”, que a como-vera, a ponto de guardar a imagem para usarnum momento especial. À noite, a festa. O vesti-do de seda azul e ela, deslizando aos acordes davalsa, conduzida pelos braços firmes do pai. Asmelodias sucediam-se, marcando compassos defelicidade em seu coração. Não havia relógio,não havia tempo. Aquela noite fora feita para osempre.

No retorno, o cansaço apertava os passos,aprisionados nos sapatos de salto alto, o somseco ressoando no silêncio da madrugada. Bati-das despertaram-na das lembranças. Foi verquem se atrevia a romper o devaneio. Sobre acama, um vestido de seda azul, guardando aindao amarrotado do uso e os vestígios do tempo.Espalhadas sobre a colcha, fotografias de um bailede formatura. Abriu a porta. Nada disse. Apenasfez um gesto lento, interrogativo, preenchendo oespaço com o silêncio. Baranya diz bem sobreesses momentos: “Nenhuma palavra é capaz dedar conta do silêncio escondido dentro de cadaum de nós.”

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assem carências tão secas.O apressado de pressas mundanas

veria a flor que bebe da fonte mágica, eagradece vestida de pétalas coloridasdançando com o vento no seu jardim, aclamar por atenção.

O triste de tristezas recolhidas dei-xaria mágoas rançosas escorreremolhos abaixo e lavá-las-ia com o colíriobendito que março oferece sem cobrar.O mal-amado de amores concebidos nodesejo fantasioso, imergiria os pés nochão molhado de março chuviscado, ecaminharia passos lavados na realida-de cristalina.

O vaidoso de vaidades cansativas,apagaria a fogueira do ego inflamadona água curadora, e descobriria que agrandeza infinita mora na simplicidadede viver como o Criador ensinou.

Ah! Se o mundo e os homens se dei-xassem batizar com as Águas de Mar-ço! Beberiam da fonte de graças e ga-nhariam o nome mais belo da certidãouniversal: POESIA.

Janeiro/Fevereiro / 2012

NOVOS POSTOS SHELL MARIANA

{ }ALDRAVA

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Elias LAYONMariana-MG

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Revisões e conceitos emitidos em artigos,poemas e colaborações diversas são de inteira

responsabilidade dos respectivos autores.

Desenho: ALDRAVA - José Wasth RodriguesImpressão : Editora Dom Viçoso - 3557-1233

Editado por:ALDRAVA LETRAS E ARTES

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EM CIRCULAÇÃO DESDENOVEMBRO DE 2000

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La Poésie – uneeau bonne à boire

Vilma Cunha DuarteAraxá – Minas Gerais – Brasil

Tandis que j’écris, le ciel dé-verse les dernières réserves d’eaude sés nuages en pleurs. Rétive, lapetite pluie tombe sur la vitre, com-me si sés dernières larmess’offraient pour nettoyer les yeuxpleins de buée qui s’entêtent à nepas vouloir distinguer la poésie.

Je crois avec ferveur que leseaux de mars descendent bénies delàhaut. Elles baignent la natureavec tant de douceur que l’or dumatin, Le bleu du ciel et les cou-leurs en fêtes du crépuscule sem-blent issus de La palette magiquede Van Gogh.

Le délicieux goût de la vie quis’accompagne de poésie relevesûrement de l’ordre de la bénédic-tion miraculeuse. La nature rendGrace en se montrant toute fière,revêtue du manteau splendide destibouchinas granulosas, arbressplendides aux fleurs bleues et ro-ses qui parent lês chemins de lavie quotidienne que les gens em-pruntent avec foi.

Qu’il est beau de voir le mon-de baigné par les eaux de mars,sentir la fraîcheur des matins som-nolents, vêtir les après-midi dénu-dées de l’adieu de l’été, broder lesnuits de fils enchantés d’étoiles etde motifs argentés de clair de lune.

Seigneur ! Hommes à la soifimmense, remplissez vos désertsarides des eaux bénies de mars,étanchez vos gorges sèches et al-térées. L’homme du monde, tou-jours pressé, verrait la fleur qui boità La source magique, vêtue de pé-tales de toutes les couleurs, dan-sant avec Le vent dans le jardinpour remercier la nature et attirerl’attention. L’homme de toutes lestristesses laisserait ses peines ran-cies couler de ses yeux et les lave-

rait avec ce collyre béni que marslui offre sans rien demander enéchange.

Le mal-aimé aux amours pu-rement imaginaires poserait sespieds sur le sol mouillé de marsbruineux et marcherait, ses paslavés de l’eau cristalline de la vieréelle.

Le vaniteux à l’orgueil dévo-rant éteindrait le feu flamboyantde son ego dans l’eau curative etdécouvrirait que la vraie grandeurréside dans la simplicité de vivrecomme le Créateur nous l’a en-seigné.

Ah! Si le monde et les hom-mes se laissaient ondoyer par lesEaux de mars! Ils boiraient à lasource même de la grâce et con-naîtraient le plus beau mot del’univers, le mot poésie.

Água de BeberPoesia

Vilma Cunha DuarteAraxá – Minas Gerais – Brasil

Enquanto escrevo, o céu vaidespejando as últimas reservasdas suas nuvens choronas. Achuvinha cai manhosa pela vidra-ça, como se lágrimas derradeirasse oferecessem para lavar osolhos embaçados de quem teimaem não enxergar a poesia.

Creio fervorosa que as águasde março chegam bentas lá decima. Elas banham a naturezacom tanta suavidade, que manhãsde ouro, azuleza de céu e festivalde cores no crepúsculo parecemmagia de Van Gogh.

O gosto bom da vida compoesia, deve ser coisa dabenzeção das milagrosas, que anatureza agradece exibindo-sevaidosa com o mantoesplendoroso das quaresmeiras.Lindeza roxa e rosa, pintando oscaminhos do cotidiano pra genteandar com fé. Bonito demais vero mundo de banho tomado comáguas de março, cheirando fres-cura de manhãs sonolentas, ves-tindo tardes decotadas de despe-dida de verão, bordando noitescom fios encantados de estrelas emotivos prateados de luar. Oxalá!Homens sedentos de tantas sedes,enchessem seus vazios áridos combenditas águas de março e saci-

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PROSAIn:

É c r i v a i n s C o n t e m p o r a i n sd u M i n a s G e r a i s

Parution 2011 – Yvelinédition, Divine édition et lês33 auteurs- Traduction et adaptation du portugaisen f rançai s: M ar c G a l an & A t h a n as eV an t c h ev d e T h ra cy - Présent at ion etcoordina tion éd ito ri al e: D iv a P a v e s i –Organisation: Andreia Donadon Leal.

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SBPA

acendeestrela

nocéuda

boca!

naserra

brancoslençóis

dechuva!

tualíngua

punhalde

pratamata?

sigociganoembuscadapoesia

eusolluasoltonoespaço

norostodepedraduraexpressão

quemfechouaportadasolidão?

damasda

noiteperdidas

nosalão

AldraviasJSFerreira

{ MARIANA / MG }