J Radio1 2006;87:1194-1431 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006 mardi 24 octobre

Séances scientifiques et thématiques

Radiologie interventionnelle

Séance organisée par le CRI

l Responsable : Jean-Michel Tubiana

" Objectifs pédagogiques Appréhender les évolutions technologiques à court ou moyen terme et mesurer leur impact pratique, organisationnel et économique.

Président : Jacques Drouillard

1" partie

Modérateur : Patrick Chevallier

15 h 00 Durée : 20 minutes

RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE EN CANCEROLOGIE A ROCHE VILLEJUIF - FRANCE

Résumé : Jusqu'ici, la radiologie intementionnelle cancérologique n'a pas été réellement identifiée en tant que telle. Ni par le monde de l'imagerie qui y voyait une dispersion dangereuse de ses forces, ni par le monde de I'oncologie qui n'y trouvait que des applications pal- liatives peu motivantes. Les choses changent. Certes sous la pression récente du plan cancer, mais aussi depuis plusieurs années par la démonstration de l'efficacité d'anciennes (chimioembolisation) ou nouvelles (radiofréquence) techniques dans l'arsenal thérapeutique curatif. Parallèlement, les traitements loco-régionaux du cancer (chi- rurgie, radiothérapie), déjà responsable de 75 % des guérisons du can- cer, sont appelés à prendre une place croissante dans un contexte où le diagnostic précoce doit s'intensifier. Face à ces enjeux, le champ actuel et les évolutions prévisibles ou nécessaires de la radiologie intementionnelle cancérologique seront présentés et discutés. M Mots clés : Cancer, radiologie intementionnelle

15 h25 Durée : 7 minutes

RADIOFREQUENCE ET ANTIANGIOGENIQUE A HAKIMÉ (l), T DE BAÈRE (2), N GOLDBERG (3), D PETROVER (l), V VILGRAIN (4) (1) PARIS - FRANCE, (2) VILLEJUIF - FRANCE, (3) BOSTON - ETATS-UNIS, (4) CLICHY - FRANCE

Objectifs : Pour déterminer si les antiangiogéniques en modulant le flux sanguin permettent d'augmenter l'efficacité de la radiofréquence. Matériels et méthodes : Un modèle d'adénocarcinome rénal (786-0) a été implanté en sous-cutané chez 10 souris. Lorsque la taille de la tumeur atteignait 12 mm ; Les souris étaient divisées en 2 groupes :

5 souris dans le groupe expérimental et 5 souris dans le groupe contrôle. Les souris dans le groupe expérimental étaient alimentées par gavage 1 fois par jour avec une préparation XXX contenant 80 mgkg de BAY43-9006 alors que le groupe contrôle ne recevait que la préparation sans l'agent. Le gavage était arrêté lorsque l'on obser- vait une diminution de 1 mm de la taille de la tumeur. Un scanner de perfusion permettait de quantifier la diminution du flux sanguin. Une radiofréquence était réalisée pour 4 souris de chaque groupe. Une tumeur de chaque groupe était marquée au CD3 1 pour déterminer la densité microvasculaire. Résultats : Après 9 jours d'administration de l'antiangiogénique, la taille de la tumeur dans le groupe contrôle était de 15,2 mm. La nécrose par radiofréquence dans le groupe expérimental était de 12 mm et de 5,7 mm dans le groupe contrôle. La différence en per- fusion et en densité vasculaire entre les 2 groupes était statistiquement significative Conclusion : La combinaison entre radiofréquence et antiangiogéni- que permet d'augmenter la destruction tumorale et par conséquent permet d'améliorer l'efficacité du traitement en réduisant la vascula- risation tumorale '? Mots clés : Radiofréquence, angiogenèse

15 h35 Durée : 7 minutes

RADIOFREQUENCE DES CARCINOMES HEPATOCELLULAIRES : EVALUATION DE L'EFFET DES FLUX SANGUINS O SEROR, G N'KONTCHOU, M MUHAMMAD, C BARRUCAND, M ASSABAN, D HADDAR, N SELLIER BONDY - FRANCE

Objectifs : Evaluer le risque d'échec du traitement par radiofré- quence des carcinomes hépatocéllulaires (CHC) situés au contact des vaisseaux. Matériels et méthodes : Dans un même centre, de mai 2000 à octo- bre 2002, parmi 83 patients traités par radiofréquence pour CHC, 13 patients avaient une tumeur I 3 , 5 cm située en contact d'un vaisseau 2 3 mm (groupe A). Dans ce groupe la réponse immédiate et la réci- dive locale ont été évaluées par tomodensitométrie puis comparés aux résultats obtenus chez 13 patients présentant des tumeurs de même taille non périvasculaire (groupe B). Résultats : Dans chaque groupe un patient présentait un reliquat tumoral, sur l'examen tomodensitométrique de contrôle réalisé un