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Lettre interne du “Conseil de l’Ordre des Médecins de la Sarthe” La vie est faite de contradictions, voire de paradoxes. De nombreuses mesures contraignantes s’imposent aux médecins pour assurer la protection des individus, et la sécurité des malades par des mesures qui ont pour objet la prévention des risques et la recherche d’une sécurité totale. Paradoxalement, l’actualité quotidienne nous apporte la preuve que, non seulement il est difficile d’atteindre de tels objectifs, mais plus encore, que des risques d’autre nature ne cessent de s’amplifier et menacent la sérénité nécessaire à la pratique médicale et parfois le médecin lui-même. La violence dans la rue et à l’école gagne les hôpitaux, les services d’accueil des urgences et même les cabinets médicaux, autant de lieux qui devraient pourtant bénéficier d’une protection naturelle et évidente. Cette contagion de la violence est inquiétante et difficilement maitrisable. Le médecin, porteur de bien être, de bienfaisance, d’espoir dont l’activité est totalement tournée vers les autres, serait-il lui aussi menacé ! Victime de violence et d’agression, le risque est de le voir un jour «s’abstenir» si le danger devenait menaçant. Une société qui recherche sécurité et bien être de sa population, se doit de se donner les moyens de lutter contre un tel état de fait. Certains ont été victimes de leur devoir, ils honorent notre profession mais la multiplication de ces situations n’est plus tolérable. Le traitement de l’insécurité relève des pouvoirs publics. A ce titre le CNOM s’est fortement impliqué dans un travail de sensibilisation et d’action sur le terrain avec les 3 Ministères concernés, Intérieur, Santé et Justice. L’insécurité relève également de mesures de préventions concrètes, objets d’un protocole national afin de fournir des outils pour optimiser la sécurité de nos confrères. Docteur René KASWIN Bulletin EDITO N°34 Décembre 2013 De la sécurité des malades à l’insécurité des médecins Conseil de l’Ordre des Médecins de la Sarthe 74, avenue du G al de Gaulle LE MANS Tél. : 02 43 23 25 80 Fax : 02 43 28 48 87 [email protected] www.conseil72.ordre.medecin.fr Directeur de la Rédaction : Dr R. KASWIN Comité de Rédaction : Dr J. COLLET Dr A. SOURISSEAU Dr J.-M. VERRET RADIATIONS : Transfert : Dr MAGNIN Christelle Dr GERMOND Michel Dr IONESCU Valeriu-Gabriel Dr BOTTIER-PELOUIN Sophie Dr ROUABEHI Houssine Dr BENZERTI Lamine Dr THIRION Alain Dr WEIL-CUILLE Béatrice Dr HAAS Claude Dr LHOEST Jean-Claude Dr DUBOUCHET Pascal Dr CARIOU Anne-Lise Dr BOUSSEMART Thierry Dr BENAMRANE Zine-Abidine Dr SAUVEUR Robert Dr CELERIER Philippe Dr DISSINGAR N’Gar-Ossora Dr BORCAN-MANESCU Roxana Dr MIRUHO-DROUET Anaïs Dr COLOMB Françoise Dr KOHISTANI Soraya Dr SQALLI-HOUSSAINI Mohammed Dr SEVRAIN Jean-Baptiste Dr RUSSU-DRAGOMIR Anne Dr LEVITCHI Ioan Dr LESCOP Olivier Dr NIMBONA Grégoire Décès Dr MATTELIN Jean-Louis (31/10/1921-05/08/2013) Dr CRETON Michel (30/05/1930-25/10/2013) Dr ZAKINE-COULON Jeanne (19/04/1934-22/11/2013) Dr PECHON Claude (08/06/1934-11/12/2013) Enregistrement de Diplôme : Dr HAMEURLAIN Mounir Capacité d’Aide Médicale Urgente Dr RAZAFINDRAZAHA Anicette Capacité de Gérontologie Dr GAILLARD Jacques Capacité d’Evaluation et Traitement de la Douleur Dr BOUZIDI Louisa Capacité de Gérontologie Dr ROQUIN Guillaume D.E.S.C de Cancérologie Dr LAMY Jérémie D.E.S.C de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique INSCRIPTIONS : Séance du 25 Juin 2013 : Dr BIDAULT-DIALLO Audrey Médecine Générale – Cl. du PRE-LE MANS Dr RAZAFINDRZAHA Anicette Gériatrie - C.H - MAMERS Dr DROZD Nathalie Médecine Générale - Non Installée Dr VANET Francis Médecine Générale – LA FLECHE Dr MIRCESCU Serban Médecine Générale–Ctre Mun. LA FERTE BERNARD Dr ENACHE Cristina Médecine Générale- PSSL - LE BAILLEUL Séance du 15 Juillet 2013 : Dr BENHAIM Gérard Médecine Générale - FRESNAY SUR SARTHE Dr JACQUOT Adrien Psychiatre – CMP Pablo PICASSO –LE MANS Dr HAMEURLAIN Mounir Médecine Générale – C.H – MAMERS Dr ELHADI Youssef Médecine Générale - PSSL - LE BAILLEUL Dr KOHISTANI Soraya Médecine Générale - C.H – ST CALAIS Séance du 23 Septembre 2013 : Dr GUELFF Jessica Médecine Générale – CONLIE Dr BOUZIDI Louisa Gériatrie – C.H – MAMERS Dr LAINE Olivier Médecine Générale - C.H – LE MANS Dr DJIAFEUA MBOUENDA Adèle Médecine Générale – Ctre Municipal - CONNERRE Dr ASSOUN Lionel Médecine Générale – LE MANS Dr ABONNAT Yves Médecin du Travail – Retraité Dr RAMARE Stéphane Chirurgie Orthopédique et Traumatologique Méd. Collaborateur Dr RAKOVER Dr JACQUES-NATALI Lise Médecine Générale - C.H – LE MANS Dr NIMBONA Grégoire Pédiatre – LE MANS Dr NOHRA Pascal Gastro-Entérologie et Hépatologie Méd. Collaborateur SELARL BARTHOLDI Dr ROUZIER Stéphanie Médecine Générale - Non Exerçant SELARL CUPULA MAGNA Dr LORIN – LE MANS SPFPL de Médecins Dr GROBOST – LE MANS SPFPL de Médecins Dr MENARD R. – LE MANS Séance du 28 Octobre 2013 : Dr MOULIN Olivier Médecine Générale SAMU-C.H – LE MANS Dr METAYER-AMELOT Laure Endocrinologie – C.H – LE MANS Dr ARDELEANU Costin Anesthésiste - PSSL - LE BAILLEUL Dr PRIPON Iulia Gastro-Entérologie – C.H – LE MANS Dr ARAR Abdessamad Médecine Générale – ST CALAIS Dr CALES Véronique Médecine Générale – GROUPAMA – LE MANS Dr MEJRI Ilyess Médecine Générale – Non Installé Dr TAHRAOURI Lhassan Pneumologie - C.H – ST CALAIS Dr DUBOIS-MACE Catherine Médecine Générale – Santé au Travail 72 Dr SONJI Samer Guy Oto-Rhino-Laryngologie – PSS – LE MANS Dr MOCHHOURY Mohammed Anes. Réa. C.H – LA FERTE BERNARD Dr PANTALEON Mathilde Médecine Générale – Non Installée Dr NIYONZIMA Lambert Anes. Réa. – PSS – LE MANS Dr DUQUENNE Marc Endocrinologie – C.H – LE MANS Dr ROUCH Max Médecine Générale – Non Installé Séance du 18 Novembre 2013 : Dr GRIMBERT Pierre Médecine Générale – C.H – LE MANS Dr LE MOAL Charlène Anes. Réa. – C.H – LE MANS Dr TARDIF Antoine Ophtalmologie – CH – LE MANS Dr LANOISELEE Stéphanie Néphrologie – C.H – LE MANS Dr BENASSAYAG Michael Chirurgie Générale – C.H – LE MANS Dr BASSET Hélène Pédiatrie – C.H – LE MANS Dr LECOUFLET Marie Dermatologie – C.H – LE MANS Dr CHAMPDAVOINE Anne-Laure Chirur. Ortho. Et Traumatologie – C.H –LE MANS Dr SLATINEANU Sébastian Gynéco. Obstétrique – PSS – LE BAILLEUL Dr SLATINEANU Liliana Médecine Interne – PSS – LE BAILLEUL Dr ROQUIN Guillaume Chirurgie Générale – C.H –LE MANS Dr LAMY Jérémie Chirur. Plastique Reconstructrice et Esthétique Cl. du PRE – LE MANS Dr MORYUSEF David Médecine Générale - PSS –LE MANS Qualification : Dr BIDAULT-DIALLO Audrey Médecine Générale Dr DROZD Nathalie Médecine Générale Dr RAZAFINDRAZAHA Anicette Gériatrie Dr PIRON-PRUNIER Marianne Psychiatrie Dr HAMEURLAIN Mounir Médecine Générale Dr ELHADI Youssef Médecine Générale Dr KOHISTANI Soraya Médecine Générale Dr JACQUOT Adrien Psychiatrie Dr GUELFF Jessica Médecine Générale Dr LAINE Olivier Médecine Générale Dr DJIAFEUA MBOUENDA Adèle Médecine Générale Dr BOUZIDI Louisa Gériatrie Dr STEPHANE Pierre Gériatrie Dr ASSOUN Lionel Médecine Générale Dr PALADIAN André Médecine Générale Dr ROUVIER Denis Médecine Générale Dr MOULIN Olivier Médecine Générale Dr METAYER Laure Endocrinologie Dr ARDELEANU Costin Anesthésie Dr PRIPON Iulia Gastro-Entérologie Dr AL RABBAT Hicham Médecine Générale Dr GRIMBERT Pierre Ophtalmologie Dr TARDIF Antoine Ophtalmologie Dr LE MOAL Charlène Anesthésie-Réanimation DR LANOISELEE Stéphanie Néphrologie Dr BENASSAYAG Michael Chirurgie Générale Dr BASET Hélène Pédiatrie Dr LECOUFLET Marie Dermatologie MOUVEMENT Conseil de l’Ordre - Décembre 2013 - p5 ITF Imprimeurs - 72230 MULSANNE - 1312 0544 de la Sarthe Conseil de l’Ordre des Médecins SOMMAIRE EDITO.................................................. P1 DOSSIERS.................................... P2-3 La société de médecine de la Sarthe L’AFEM Trombinoscope RAPPELS........................................ P4 Les médicaments et certificats médicaux BRÈVES............................................ P4 À SAVOIR....................................... P5 1) Sécurité des professionels de santé 2) Maladies professionelles 3) Médiation familiale 4) Permanences des soins ACTIVITÉ ET MOUVEMENT ............... P6 1) Sécurité des professionnels de Sante : Un Médecin de garde à la Maison Médicale du Mans Duperrat a été violemment agressé pen- dant sa permanence. Venant après d’autres, cet acte nous interpelle et demande au-delà des réflexions nécessaires, la mobilisation de tous. En 2012, le nombre de déclarations d’incident est supérieur de 20% à la moyenne annuelle enregistrée par l’observatoire nationale pour la sécurité des médecins depuis 2002 (798 en 2012). Ce chiffre est sous-évalué car beaucoup d’entre vous ne signalent pas les incidents ; ceux-ci peuvent être physiques mais surtout verbaux, ils sont hélas de plus en plus souvent banalisés. Les insultes et menaces aux professionnels de santé constituent un délit pénal. Les généralistes restent les plus touchés par l’insécurité représentant 56% des médecins agressés mais les spécialistes le sont aussi de plus en plus souvent. Nous vous demandons de les signaler systéma- tiquement nous joignons au bulletin une fiche de signalement type. Particulièrement préoccupés par ces phéno- mènes d’incivilités et de violences croissantes, René KASWIN et moi-même avons assisté le 23 juin 2013 au siège du Conseil National à une journée consacrée à la sécurité des profession- nels de santé en présence des représentants des différents ministères concernés. Un module de formation sur la sécurité avec vidéo, pour appréhender la gestion de crise, est à votre disposition si vous êtes intéressés faites le nous savoir et nous organiserons au siège du Conseil une soirée consacrée à ce thème. Nous proposons le jeudi 27 mars à 19 heures : ins- crivez-vous. Un guide pratique pour la sécurité est consul- table sur le site National. Un protocole national Santé Sécurité Justice Ordre a été signé en avril 2011. 47 départe- ments ont déjà signé au niveau départemental la déclinaison de cet accord ; il sera prochaine- ment signé dans la Sarthe. Nous sommes à votre disposition pour répondre à vos interrogations comme par l’exemple l’ins- tallation d’une vidéo projection ou pour aider à faire face à une situation délicate. Jean-Michel ALEMANY a été désigné comme le responsable de la Commission Sécurité du Conseil de la Sarthe. Docteur Frédéric JOLY LA VIDEO PROTECTION Que dit la loi ? Trois cas de figure sont à distinguer. 1° - Le Médecin reçoit ses patients sans ren- dez-vous. Le cabinet médical est alors considéré comme un lieu ouvert au public. Le médecin doit alors demander une autorisa- tion auprès de la Préfecture. Il doit remplir l’imprimé CERFA N° 13806 03 (téléchargeable sur le site du Conseil National) 2° - Le Médecin reçoit ses patients exclusive- ment sur rendez-vous. Le cabinet médical est alors considéré comme un lieu professionnel recevant un public défini. Si le Médecin n’enregistre pas les images fil- més aucune déclaration n’est obligatoire. Si les images sont enregistrées, il doit se décla- rer auprès de la CNIL. 3° - Lorsque la vidéo protection est simple- ment utilisée pour confirmer l’arrivée des patients ou surveiller la salle d’attente et que les images ne sont pas enregistrées, il n’y a aucune procédure à suivre. Les patients doivent être informés de l’exis- tence d’une vidéo par voie d’affichage. La durée de conservation des images est fixée par la loi à 30 jours et doivent être détruites. La consultation elle-même ne doit pas être fil- mée, le dispositif ne peut être installé que dans une entrée, un couloir, une salle d’attente. 2) Maladies professionnelles (affection de l’épaule) En raison de récentes dispositions de recon- naissance des affectations de l’épaule au titre des Maladies Professionnelles, le Médecin Conseil Régional de l’Assurance Maladie nous demande de rappeler que : La rédaction du certificat médical initial (CMI) doit permettre d’identifier clairement des patho- logies mentionnées au tableau. Les termes précédemment mentionnés « épaule douloureuse simple», «épaule enraidie» ne doivent plus être utilisés. Il en est de même pour toute autre formulation plus ou moins imprécise telle que «périarthrite scapulo-humérale» par exemple, susceptible de recouvrir des affections qui sortent du cadre nosologique défini par le nouveau tableau. - Les explorations complémentaires prévues par le tableau doivent être réalisées. Ces exa- mens sont indispensables pour obtenir une prise en charge en maladie professionnelle. Selon les cas, il peut s’agir d’une radiographie standard et/ou d’une IRM et/ou d’un arthros- canner. Deux précisions doivent être apportées : Même si aucun examen n’est explicitement mentionné dans le cadre des tendinopathies ai- guës, la réalisation d’une radiographie standard permet d’éliminer une tendinopathie calcifiante, pathologie non reconnue au titre d’une maladie professionnelle. L’Echographie de la coiffe des rotateurs, non mentionnée au tableau n° 57, n’est pas suf- fisante pour obtenir la reconnaissance d’une maladie professionnelle. Pour la désignation de la maladie, nous vous en- gageons à consulter le paragraphe A «épaule» du tableau 57. 3) Où s’adresser pour une demande de média- tion familiale ? La médiation familiale s’adresse principalement à toute situation de rupture de couple pour des parents ayant des enfants. C’est un service qui A SAVOIR SECURITE DES PROFESSIONNELS DE SANTE offre la possibilité à tout couple qui se sépare (ou qui est déjà séparé), de recourir à une per- sonne tierce et indépendante, afin de négocier et de construire ensemble les conséquences de leur séparation, notamment autour des respon- sabilités parentales. La médiation familiale a aussi vocation à être mise en œuvre lors de rupture de liens familiaux (parents/adolescents, grands-parents/petits- enfants). La médiation familiale est un temps d’écoute, d’échanges et de négociations permettant de restaurer la communication, de négocier des accords mutuellement acceptables dans l’inté- rêt de tous les membres de la famille, surtout des enfants et d’accompagner la réorganisation familiale afin de préserver le maintien des liens familiaux. Le service de médiation est subventionné par la CAF, la MSA, le Conseil Général et le Ministère de la Justice. La médiation familiale s’inscrit dans une dé- marche spontanée, mais elle peut aussi être initiée par le Juge aux Affaires Familiales. La médiation est confidentielle, les accords aux- quels les participants ont pu aboutir peuvent être oraux ou écrits et remis au Juge pour homologation. Durant la médiation, les participants sont libres de consulter leurs avocats. Mme Odile SCHNEIDER Espace de Médiation et d’Accompagnement Fa- milial de MONTJOIE : 402 Route de Bonnétable 72190 SARGE LES LE MANS Tél. 02 43 23 09 13 Sauvegarde Mayenne-Sarthe : 2 Rue Léo Delibes 72000 LE MANS - Tél. 02 43 54 87 58 4) Permanence des soins : quelle couverture en responsabilité civile professionnelle des médecins en cas de réquisition ? Juridiquement, «la réquisition de services (..) entraîne de plein droit la suspension des effets des contrats d’assurance de dommage, dans la limite de la réquisition, et dans la mesure de la responsabilité de l’État» (article L.160-7 du code des assurances). Les garanties des contrats d’assurance sont donc suspendues et le médecin doit établir la responsabilité de l’Etat. Pour mémoire, en droit des assurances, l’as- surance dommages garantit la responsabilité civile de l’assuré et ses biens. La question de l’assurance en RCP pendant la réquisition de permanence des soins a suscité un certain nombre de débats complexes alors même que, sur le terrain, aucune difficulté n’était signalée. Aussi, afin d’éviter à leurs assurés des diffi- cultés juridiques, la MACSF SOU MEDICAL, la MEDICALE DE FRANCE et AXA, principaux assu- reurs médicaux, ont décidé de maintenir leurs garanties en se réservant la possibilité d’appe- ler en garantie l’Etat ou d’intenter une action récursoire à son encontre. A notre demande ils ont bien voulu confirmer cet engagement par écrit. Lors d’une récente réunion de conciliation dans laquelle, en tant que Pharmaciens conseillers ordinaux, nous assistions une consœur, nous avons été invités par le Docteur JOLY, Secrétaire Général du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins, à apporter notre contribution à votre bulletin. C’est donc avec grand plaisir qu’en tant que représentants de la Profession, nous signons ce billet qui nous permet de nous exprimer. Cette réunion de conciliation nous a permis d’échanger entre les 2 Ordres et de constater un déficit de communication entre Médecins et Pharmaciens. Il ne s’agit en aucune façon de cibler les responsabilités mais de tenter de rechercher comment changer ce constat. Nous souhaiterions, en tant que représentants des Pharmaciens, solliciter nos amis prescripteurs pour leur demander, pour certains d’entre eux, de veiller à respecter les règles de prescriptions et tout particulièrement des médicaments qualifiés de « sensibles ». Nous savons tous que l’observance de la réglementation peut apparaitre parfois contraignante, mais nous savons tous aussi que son respect nous préserve, tant prescripteurs que dispensateurs de déviances et de réactions violentes auxquelles nous pouvons être confrontés de la part de patients aux prises avec certaines addictions. Nous souhaiterions également rappeler à nos amis Médecins que nos appels téléphoniques, même si nous sommes conscients du dérangement qu’ils procurent, ne sont que l’expression d’une volonté de lever une interrogation dans l’intérêt du patient. Sachez que si ces appels qui arrivent souvent en pleine consultation peuvent apparaitre inopinés, intempestifs voire même injustifiées, ils ne sont finalement qu’une demande de collaboration de notre part dans le seul intérêt du Patient. Pouvons-nous alors nous contenter d’accueil peu courtois ? Pouvons-nous nous contenter de nous voir parfois, fort heureusement rarement, refuser notre appel ? Nous savons tous, les uns et les autres, que nous œuvrons pour la santé de nos concitoyens et que celle-ci sera d’autant mieux assurée en travaillant ensemble avec une meilleure communication entre nos deux professions. C’est une dynamique déjà, et fort heureusement, en marche qu’il nous faut développer et que nous avons initiée au sein de nos deux Ordres. Jean-Noël MOTIN - Vice Président Conseil Régional de l’Ordre des Pharmaciens des Pays de la Loire Le billet du Conseiller Régional de l’Ordre des Pharmaciens Lorsque le médecin cesse son activité, il s’agit le plus souvent d’une mesure programmée. Il a le temps et le devoir d’en avertir ses patients (affichage dans la salle d’attente, information orale, éventuellement annonce dans la presse locale). - S’il a un successeur. Sous réserve du libre choix des patients, les dossiers seront transmis à son successeur. - S’il n’a pas de successeur. Il lui appartient, à la demande des patients, de transmettre leur dossier aux médecins qu’ils lui désignent pour assurer la continuité des soins. A l’issue de ce processus qui peut durer quelques mois et après un tri des dossiers les plus anciens, il lui restera un reliquat de dossiers dont il devra assurer l’archivage. Qu’il ait ou non un successeur, il est impératif que le médecin informe le Conseil départemental du lieu où sont conservés les dossiers médicaux afin de pouvoir orienter le cas échéant les demandes d’accès des patients. Dans ces conditions, un médecin ne pourrait transférer à son confrère que les seuls dossiers des patients qui désigneront ce médecin. TRANSMISSION DES DOSSIERS MÉDICAUX SYNTHÈSE 2013 RAPPEL a) Lors du règlement de votre cotisation ordinale, merci d’inscrire votre numéro d’inscription départemental au dos du chèque. Cela nous permet de vous identifier et ainsi d‘éviter les erreurs de noms, pour exemple, le libellé du chèque n’est pas forcement au nom du médecin qui paie sa cotisation. b) Pour les médecins hospitaliers : Il est important de nous faire part de tout changement d’activité professionnel (statut, retraite, changement de lieu d’exercice). INFORMATIONS ADMINISTRATIVES DECISIONS ADMINISTRATIVES Inscriptions Total 82 Qualifications Total 50 Sites multiples Nombre de demandes 8 Contrats Etudiés De remplacement 744 Autres types de contrat 79 RPPS Nombre de fiches médecins corrigées 50 RMI Total 93 Affaires disciplinaires Plaintes et Doléances reçues Total 60 Conciliations Entre médecins (art. L 4123-2 CSP) 5 Entre particuliers et médecins (art. L4123-2 CSP) 12 Plaintes transmises Total 9 Justice Déplacements des élus Total 24 Réunions Extérieures Réunions avec d’autres instances Total 17

RAPPEL TRANSMISSION DES DOSSIERS MÉDICAUX Bulletin N°34 ...domain-id... · telle que «périarthrite scapulo-humérale» par exemple, susceptible de recouvrir des affections qui

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  • Lettre interne du “Conseil de l’Ordre des Médecins de la Sarthe”

    La vie est faite de contradictions, voire de paradoxes.De nombreuses mesures contraignantes s’imposent aux médecins pour assurer la protection des individus, et la sécurité des malades par des mesures qui ont pour objet la prévention des risques et la recherche d’une sécurité totale.

    Paradoxalement, l’actualité quotidienne nous apporte la preuve que, non seulement il est difficile d’atteindre de tels objectifs, mais plus encore, que des risques d’autre nature ne cessent de s’amplifier et menacent la sérénité nécessaire à la pratique médicale et parfois le médecin lui-même.La violence dans la rue et à l’école gagne les hôpitaux, les services d’accueil des urgences et même les cabinets médicaux, autant de lieux qui devraient pourtant bénéficier d’une protection naturelle et évidente.Cette contagion de la violence est inquiétante et difficilement maitrisable.Le médecin, porteur de bien être, de bienfaisance,

    d’espoir dont l’activité est totalement tournée vers les autres, serait-il lui aussi menacé ! Victime de violence et d’agression, le risque est de le voir un jour «s’abstenir» si le danger devenait menaçant.

    Une société qui recherche sécurité et bien être de sa population, se doit de se donner les moyens de lutter contre un tel état de fait.Certains ont été victimes de leur devoir, ils honorent notre profession mais la multiplication de ces situations n’est plus tolérable.Le traitement de l’insécurité relève des pouvoirs publics. A ce titre le CNOM s’est fortement impliqué dans un travail de sensibilisation et d’action sur le terrain avec les 3 Ministères concernés, Intérieur, Santé et Justice.L’insécurité relève également de mesures de préventions concrètes, objets d’un protocole national afin de fournir des outils pour optimiser la sécurité de nos confrères.

    Docteur René KASWIN

    Bulletin

    EDITO

    N°34Décembre 2013

    De la sécurité des malades à l’insécurité des médecins

    Conseil de l’Ordre des Médecins de la Sarthe

    74, avenue du Gal de GaulleLE MANS

    Tél. : 02 43 23 25 80Fax : 02 43 28 48 87

    [email protected]

    Directeur de la Rédaction :

    Dr R. KASWIN

    Comité de Rédaction : Dr J. COLLET

    Dr A. SOURISSEAU Dr J.-M. VERRET

    RADIATIONS :

    Transfert :Dr MAGNIN ChristelleDr GERMOND MichelDr IONESCU Valeriu-GabrielDr BOTTIER-PELOUIN SophieDr ROUABEHI HoussineDr BENZERTI LamineDr THIRION AlainDr WEIL-CUILLE BéatriceDr HAAS ClaudeDr LHOEST Jean-ClaudeDr DUBOUCHET PascalDr CARIOU Anne-LiseDr BOUSSEMART ThierryDr BENAMRANE Zine-AbidineDr SAUVEUR RobertDr CELERIER PhilippeDr DISSINGAR N’Gar-OssoraDr BORCAN-MANESCU RoxanaDr MIRUHO-DROUET AnaïsDr COLOMB FrançoiseDr KOHISTANI SorayaDr SQALLI-HOUSSAINI MohammedDr SEVRAIN Jean-BaptisteDr RUSSU-DRAGOMIR AnneDr LEVITCHI IoanDr LESCOP OlivierDr NIMBONA Grégoire

    DécèsDr MATTELIN Jean-Louis (31/10/1921-05/08/2013)Dr CRETON Michel (30/05/1930-25/10/2013)Dr ZAKINE-COULON Jeanne (19/04/1934-22/11/2013)Dr PECHON Claude (08/06/1934-11/12/2013)

    Enregistrement de Diplôme : Dr HAMEURLAIN Mounir Capacité d’Aide Médicale UrgenteDr RAZAFINDRAZAHA Anicette Capacité de GérontologieDr GAILLARD Jacques Capacité d’Evaluation et Traitement de la Douleur Dr BOUZIDI Louisa Capacité de GérontologieDr ROQUIN Guillaume D.E.S.C de CancérologieDr LAMY Jérémie D.E.S.C de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique

    INSCRIPTIONS : Séance du 25 Juin 2013 : Dr BIDAULT-DIALLO Audrey Médecine Générale – Cl. du PRE-LE MANSDr RAZAFINDRZAHA Anicette Gériatrie - C.H - MAMERS Dr DROZD Nathalie Médecine Générale - Non Installée Dr VANET Francis Médecine Générale – LA FLECHE Dr MIRCESCU Serban Médecine Générale–Ctre Mun. LA FERTE BERNARD Dr ENACHE Cristina Médecine Générale- PSSL - LE BAILLEUL

    Séance du 15 Juillet 2013 :Dr BENHAIM Gérard Médecine Générale - FRESNAY SUR SARTHEDr JACQUOT Adrien Psychiatre – CMP Pablo PICASSO –LE MANSDr HAMEURLAIN Mounir Médecine Générale – C.H – MAMERSDr ELHADI Youssef Médecine Générale - PSSL - LE BAILLEUL Dr KOHISTANI Soraya Médecine Générale - C.H – ST CALAIS

    Séance du 23 Septembre 2013 :Dr GUELFF Jessica Médecine Générale – CONLIEDr BOUZIDI Louisa Gériatrie – C.H – MAMERSDr LAINE Olivier Médecine Générale - C.H – LE MANSDr DJIAFEUA MBOUENDA Adèle Médecine Générale – Ctre Municipal - CONNERREDr ASSOUN Lionel Médecine Générale – LE MANSDr ABONNAT Yves Médecin du Travail – RetraitéDr RAMARE Stéphane Chirurgie Orthopédique et Traumatologique Méd. Collaborateur Dr RAKOVERDr JACQUES-NATALI Lise Médecine Générale - C.H – LE MANSDr NIMBONA Grégoire Pédiatre – LE MANSDr NOHRA Pascal Gastro-Entérologie et Hépatologie Méd. Collaborateur SELARL BARTHOLDIDr ROUZIER Stéphanie Médecine Générale - Non ExerçantSELARL CUPULA MAGNA Dr LORIN – LE MANSSPFPL de Médecins Dr GROBOST – LE MANSSPFPL de Médecins Dr MENARD R. – LE MANS

    Séance du 28 Octobre 2013 :Dr MOULIN Olivier Médecine Générale SAMU-C.H – LE MANSDr METAYER-AMELOT Laure Endocrinologie – C.H – LE MANSDr ARDELEANU Costin Anesthésiste - PSSL - LE BAILLEUL Dr PRIPON Iulia Gastro-Entérologie – C.H – LE MANSDr ARAR Abdessamad Médecine Générale – ST CALAISDr CALES Véronique Médecine Générale – GROUPAMA – LE MANSDr MEJRI Ilyess Médecine Générale – Non InstalléDr TAHRAOURI Lhassan Pneumologie - C.H – ST CALAISDr DUBOIS-MACE Catherine Médecine Générale – Santé au Travail 72Dr SONJI Samer Guy Oto-Rhino-Laryngologie – PSS – LE MANS

    Dr MOCHHOURY Mohammed Anes. Réa. C.H – LA FERTE BERNARDDr PANTALEON Mathilde Médecine Générale – Non InstalléeDr NIYONZIMA Lambert Anes. Réa. – PSS – LE MANSDr DUQUENNE Marc Endocrinologie – C.H – LE MANSDr ROUCH Max Médecine Générale – Non Installé

    Séance du 18 Novembre 2013 :Dr GRIMBERT Pierre Médecine Générale – C.H – LE MANSDr LE MOAL Charlène Anes. Réa. – C.H – LE MANSDr TARDIF Antoine Ophtalmologie – CH – LE MANSDr LANOISELEE Stéphanie Néphrologie – C.H – LE MANSDr BENASSAYAG Michael Chirurgie Générale – C.H – LE MANSDr BASSET Hélène Pédiatrie – C.H – LE MANSDr LECOUFLET Marie Dermatologie – C.H – LE MANSDr CHAMPDAVOINE Anne-Laure Chirur. Ortho. Et Traumatologie – C.H –LE MANSDr SLATINEANU Sébastian Gynéco. Obstétrique – PSS – LE BAILLEULDr SLATINEANU Liliana Médecine Interne – PSS – LE BAILLEULDr ROQUIN Guillaume Chirurgie Générale – C.H –LE MANSDr LAMY Jérémie Chirur. Plastique Reconstructrice et Esthétique Cl. du PRE – LE MANSDr MORYUSEF David Médecine Générale - PSS –LE MANS

    Qualification :Dr BIDAULT-DIALLO Audrey Médecine GénéraleDr DROZD Nathalie Médecine GénéraleDr RAZAFINDRAZAHA Anicette GériatrieDr PIRON-PRUNIER Marianne PsychiatrieDr HAMEURLAIN Mounir Médecine GénéraleDr ELHADI Youssef Médecine GénéraleDr KOHISTANI Soraya Médecine GénéraleDr JACQUOT Adrien PsychiatrieDr GUELFF Jessica Médecine GénéraleDr LAINE Olivier Médecine GénéraleDr DJIAFEUA MBOUENDA Adèle Médecine GénéraleDr BOUZIDI Louisa GériatrieDr STEPHANE Pierre GériatrieDr ASSOUN Lionel Médecine GénéraleDr PALADIAN André Médecine GénéraleDr ROUVIER Denis Médecine GénéraleDr MOULIN Olivier Médecine GénéraleDr METAYER Laure EndocrinologieDr ARDELEANU Costin AnesthésieDr PRIPON Iulia Gastro-EntérologieDr AL RABBAT Hicham Médecine GénéraleDr GRIMBERT Pierre OphtalmologieDr TARDIF Antoine OphtalmologieDr LE MOAL Charlène Anesthésie-RéanimationDR LANOISELEE Stéphanie NéphrologieDr BENASSAYAG Michael Chirurgie GénéraleDr BASET Hélène PédiatrieDr LECOUFLET Marie Dermatologie

    MOUVEMENT

    Conseil de l’Ordre - Décembre 2013 - p5

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    SartheConseil de l’Ordre des Médecins

    SOMMAIRE

    EDITO ..................................................P1

    DOSSIERS ....................................P2-3La société de médecine de la Sarthe L’AFEMTrombinoscope

    RAPPELS........................................P4Les médicaments et certificats médicaux

    BRÈVES ............................................P4

    À SAVOIR .......................................P51) Sécurité des professionels de santé2) Maladies professionelles3) Médiation familiale4) Permanences des soins

    ACTIVITÉ ET MOUVEMENT ...............P6

    1) Sécurité des professionnels de Sante : Un Médecin de garde à la Maison Médicale du Mans Duperrat a été violemment agressé pen-dant sa permanence.

    Venant après d’autres, cet acte nous interpelle et demande au-delà des réflexions nécessaires, la mobilisation de tous.

    En 2012, le nombre de déclarations d’incident est supérieur de 20% à la moyenne annuelle enregistrée par l’observatoire nationale pour la sécurité des médecins depuis 2002 (798 en 2012).

    Ce chiffre est sous-évalué car beaucoup d’entre vous ne signalent pas les incidents ; ceux-ci peuvent être physiques mais surtout verbaux, ils sont hélas de plus en plus souvent banalisés. Les insultes et menaces aux professionnels de santé constituent un délit pénal.

    Les généralistes restent les plus touchés par l’insécurité représentant 56% des médecins agressés mais les spécialistes le sont aussi de plus en plus souvent.Nous vous demandons de les signaler systéma-tiquement nous joignons au bulletin une fiche de signalement type.

    Particulièrement préoccupés par ces phéno-mènes d’incivilités et de violences croissantes, René KASWIN et moi-même avons assisté le 23 juin 2013 au siège du Conseil National à une journée consacrée à la sécurité des profession-nels de santé en présence des représentants des différents ministères concernés.

    Un module de formation sur la sécurité avec vidéo, pour appréhender la gestion de crise, est à votre disposition si vous êtes intéressés faites le nous savoir et nous organiserons au siège du Conseil une soirée consacrée à ce thème. Nous proposons le jeudi 27 mars à 19 heures : ins-crivez-vous.

    Un guide pratique pour la sécurité est consul-table sur le site National.

    Un protocole national Santé Sécurité Justice Ordre a été signé en avril 2011. 47 départe-ments ont déjà signé au niveau départemental la déclinaison de cet accord ; il sera prochaine-ment signé dans la Sarthe.

    Nous sommes à votre disposition pour répondre à vos interrogations comme par l’exemple l’ins-tallation d’une vidéo projection ou pour aider à faire face à une situation délicate.

    Jean-Michel ALEMANY a été désigné comme le responsable de la Commission Sécurité du Conseil de la Sarthe.

    Docteur Frédéric JOLY

    LA VIDEO PROTECTION

    Que dit la loi ? Trois cas de figure sont à distinguer.

    1° - Le Médecin reçoit ses patients sans ren-dez-vous.

    Le cabinet médical est alors considéré comme un lieu ouvert au public.Le médecin doit alors demander une autorisa-tion auprès de la Préfecture.

    Il doit remplir l’imprimé CERFA N° 13806 03 (téléchargeable sur le site du Conseil National)

    2° - Le Médecin reçoit ses patients exclusive-ment sur rendez-vous.

    Le cabinet médical est alors considéré comme un lieu professionnel recevant un public défini.Si le Médecin n’enregistre pas les images fil-més aucune déclaration n’est obligatoire.Si les images sont enregistrées, il doit se décla-rer auprès de la CNIL.

    3° - Lorsque la vidéo protection est simple-ment utilisée pour confirmer l’arrivée des patients ou surveiller la salle d’attente et que les images ne sont pas enregistrées, il n’y a aucune procédure à suivre.

    Les patients doivent être informés de l’exis-tence d’une vidéo par voie d’affichage.La durée de conservation des images est fixée par la loi à 30 jours et doivent être détruites.La consultation elle-même ne doit pas être fil-mée, le dispositif ne peut être installé que dans une entrée, un couloir, une salle d’attente.

    2) Maladies professionnelles (affection de l’épaule)

    En raison de récentes dispositions de recon-naissance des affectations de l’épaule au titre des Maladies Professionnelles, le Médecin Conseil Régional de l’Assurance Maladie nous demande de rappeler que :

    La rédaction du certificat médical initial (CMI) doit permettre d’identifier clairement des patho-logies mentionnées au tableau.Les termes précédemment mentionnés « épaule douloureuse simple», «épaule enraidie» ne doivent plus être utilisés. Il en est de même pour toute autre formulation plus ou moins imprécise telle que «périarthrite scapulo-humérale» par exemple, susceptible de recouvrir des affections qui sortent du cadre nosologique défini par le nouveau tableau.

    - Les explorations complémentaires prévues par le tableau doivent être réalisées. Ces exa-mens sont indispensables pour obtenir une prise en charge en maladie professionnelle.

    Selon les cas, il peut s’agir d’une radiographie standard et/ou d’une IRM et/ou d’un arthros-canner.

    Deux précisions doivent être apportées : Même si aucun examen n’est explicitement mentionné dans le cadre des tendinopathies ai-guës, la réalisation d’une radiographie standard permet d’éliminer une tendinopathie calcifiante, pathologie non reconnue au titre d’une maladie professionnelle.L’Echographie de la coiffe des rotateurs, non mentionnée au tableau n° 57, n’est pas suf-fisante pour obtenir la reconnaissance d’une maladie professionnelle.

    Pour la désignation de la maladie, nous vous en-gageons à consulter le paragraphe A «épaule» du tableau 57.

    3) Où s’adresser pour une demande de média-tion familiale ?

    La médiation familiale s’adresse principalement à toute situation de rupture de couple pour des parents ayant des enfants. C’est un service qui

    A SAVOIRSECURITE DES PROFESSIONNELS DE SANTE

    offre la possibilité à tout couple qui se sépare (ou qui est déjà séparé), de recourir à une per-sonne tierce et indépendante, afin de négocier et de construire ensemble les conséquences de leur séparation, notamment autour des respon-sabilités parentales. La médiation familiale a aussi vocation à être mise en œuvre lors de rupture de liens familiaux (parents/adolescents, grands-parents/petits-enfants).

    La médiation familiale est un temps d’écoute, d’échanges et de négociations permettant de restaurer la communication, de négocier des accords mutuellement acceptables dans l’inté-rêt de tous les membres de la famille, surtout des enfants et d’accompagner la réorganisation familiale afin de préserver le maintien des liens familiaux.Le service de médiation est subventionné par la CAF, la MSA, le Conseil Général et le Ministère de la Justice.La médiation familiale s’inscrit dans une dé-marche spontanée, mais elle peut aussi être initiée par le Juge aux Affaires Familiales. La médiation est confidentielle, les accords aux-quels les participants ont pu aboutir peuvent être oraux ou écrits et remis au Juge pour homologation.Durant la médiation, les participants sont libres de consulter leurs avocats.

    Mme Odile SCHNEIDER

    Espace de Médiation et d’Accompagnement Fa-milial de MONTJOIE : 402 Route de Bonnétable72190 SARGE LES LE MANSTél. 02 43 23 09 13 SauvegardeMayenne-Sarthe : 2 Rue Léo Delibes72000 LE MANS - Tél. 02 43 54 87 58

    4) Permanence des soins : quelle couverture

    en responsabilité civile professionnelle des médecins en cas de réquisition ?

    Juridiquement, «la réquisition de services (..) entraîne de plein droit la suspension des effets des contrats d’assurance de dommage, dans la limite de la réquisition, et dans la mesure de la responsabilité de l’État» (article L.160-7 du code des assurances).Les garanties des contrats d’assurance sont donc suspendues et le médecin doit établir la responsabilité de l’Etat.Pour mémoire, en droit des assurances, l’as-surance dommages garantit la responsabilité civile de l’assuré et ses biens.La question de l’assurance en RCP pendant la réquisition de permanence des soins a suscité un certain nombre de débats complexes alors même que, sur le terrain, aucune difficulté n’était signalée.Aussi, afin d’éviter à leurs assurés des diffi-cultés juridiques, la MACSF SOU MEDICAL, la MEDICALE DE FRANCE et AXA, principaux assu-reurs médicaux, ont décidé de maintenir leurs garanties en se réservant la possibilité d’appe-ler en garantie l’Etat ou d’intenter une action récursoire à son encontre. A notre demande ils ont bien voulu confirmer cet engagement par écrit.

    Lors d’une récente réunion de conciliation dans laquelle, en tant que Pharmaciens conseillers ordinaux, nous assistions une consœur, nous avons été invités par le Docteur JOLY, Secrétaire Général du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins, à apporter notre contribution à votre bulletin.C’est donc avec grand plaisir qu’en tant que représentants de la Profession, nous signons ce billet qui nous permet de nous exprimer.Cette réunion de conciliation nous a permis d’échanger entre les 2 Ordres et de constater un déficit de communication entre Médecins et Pharmaciens. Il ne s’agit en aucune façon de cibler les responsabilités mais de tenter de rechercher comment changer ce constat.Nous souhaiterions, en tant que représentants des Pharmaciens, solliciter nos amis prescripteurs pour leur demander,

    pour certains d’entre eux, de veiller à respecter les règles de prescriptions et tout particulièrement des médicaments qualifiés de « sensibles ».Nous savons tous que l’observance de la réglementation peut apparaitre parfois contraignante, mais nous savons tous aussi que son respect nous préserve, tant prescripteurs que dispensateurs de déviances et de réactions violentes auxquelles nous pouvons être confrontés de la part de patients aux prises avec certaines addictions.Nous souhaiterions également rappeler à nos amis Médecins que nos appels téléphoniques, même si nous sommes conscients du dérangement qu’ils procurent, ne sont que l’expression d’une volonté de lever une interrogation dans l’intérêt du patient. Sachez que si ces appels qui arrivent souvent en pleine consultation peuvent apparaitre inopinés,

    intempestifs voire même injustifiées, ils ne sont finalement qu’une demande de collaboration de notre part dans le seul intérêt du Patient. Pouvons-nous alors nous contenter d’accueil peu courtois ? Pouvons-nous nous contenter de nous voir parfois, fort heureusement rarement, refuser notre appel ?Nous savons tous, les uns et les autres, que nous œuvrons pour la santé de nos concitoyens et que celle-ci sera d’autant mieux assurée en travaillant ensemble avec une meilleure communication entre nos deux professions. C’est une dynamique déjà, et fort heureusement, en marche qu’il nous faut développer et que nous avons initiée au sein de nos deux Ordres.

    Jean-Noël MOTIN - Vice Président Conseil Régional de l’Ordre des

    Pharmaciens des Pays de la Loire

    Le billet du Conseiller Régional de l’Ordre des Pharmaciens

    Lorsque le médecin cesse son activité, il s’agit le plus souvent d’une mesure programmée. Il a le temps et le devoir d’en avertir ses patients (affichage dans la salle d’attente, information orale, éventuellement annonce dans la presse locale).

    - S’il a un successeur.Sous réserve du libre choix des patients, les dossiers seront transmis à son successeur.

    - S’il n’a pas de successeur.Il lui appartient, à la demande des patients, de transmettre leur dossier aux médecins qu’ils lui désignent pour assurer la continuité des soins.

    A l’issue de ce processus qui peut durer quelques mois et après un tri des dossiers les plus anciens, il lui restera un reliquat de dossiers dont il devra assurer l’archivage.

    Qu’il ait ou non un successeur, il est impératif que le médecin informe le Conseil départemental du lieu où sont conservés les dossiers médicaux afin de pouvoir orienter le cas échéant les demandes d’accès des patients.

    Dans ces conditions, un médecin ne pourrait transférer à son confrère que les seuls dossiers des patients qui désigneront ce médecin.

    TRANSMISSION DES DOSSIERS MÉDICAUX

    SYNTHÈSE 2013

    RAPPEL

    a) Lors du règlement de votre cotisation ordinale, merci d’inscrire votre numéro d’inscription départemental au dos du chèque. Cela nous permet de vous identifier et ainsi d‘éviter les erreurs de noms, pour exemple, le libellé du chèque n’est pas forcement au nom du médecin qui paie sa cotisation.

    b) Pour les médecins hospitaliers : Il est important de nous faire part de tout changement d’activité professionnel (statut, retraite, changement de lieu d’exercice).

    INFORMATIONS ADMINISTRATIVES

    DECISIONSADMINISTRATIVES

    Inscriptions Total 82

    Qualifications Total 50

    Sites multiples Nombre de demandes 8

    Contrats Etudiés De remplacement 744

    Autres types de contrat 79

    RPPS Nombre de fiches médecins corrigées 50

    RMI Total 93

    Affaires disciplinaires

    Plaintes et Doléances reçues Total 60

    Conciliations Entre médecins (art. L 4123-2 CSP) 5

    Entre particuliers et médecins (art. L4123-2 CSP) 12

    Plaintes transmises Total 9

    Justice Déplacements des élus Total 24

    Réunions Extérieures Réunions avec d’autres instances Total 17

  • Conseil de l’Ordre - Décembre 2013 - p2 Conseil de l’Ordre - Décembre 2013 - p3 Conseil de l’Ordre - Décembre 2013 - p4

    Le 27 avril 1827, médecins, chirurgiens et pharmaciens de la ville du Mans « éprouvant le besoin de rendre les rapports entre eux plus fréquents et plus intimes ; animés du désir d’accroitre leurs lumières par la communication réciproque de leurs observations, de leurs réflexions, de leur lectures ; voulant donner aux hommes qui leur confient la conservation de leur existence un nouveau gage de l’intention où ils sont de répondre à cette confiance, en la méritant de plus en plus » créent la Société de Médecine du département de la Sarthe. Depuis cette date, cette société n’a pas cessé de fonctionner, même au cours des conflits armés qui ont traversé son existence.

    Les intitulés changent. Au début du 20ème siècle, Société de Médecine du Mans, elle redevient à nouveau en 1956, Société de médecine de la Sarthe. Ses actions évoluent au fil du temps. D’abord société savante locale, avec publication épisodique d’un bulletin, de rapports et travaux, constitution d’une bibliothèque d’ouvrages et revues médicales, elle a aussi, à certains moments de son histoire, des fonctions de discipline et de d’organisation professionnelle qui seront reprises plus tard par le conseil de l’ordre, elle intervient dans les questions de santé publique en interpellant les autorités du département sur des sujets comme la tuberculose, l’alcoolisme, les vaccinations, les maladies vénériennes..

    Après la seconde guerre mondiale, la Société se concentre sur un seul objectif, la formation médicale et s’installent des traditions qui perdurent jusqu’à maintenant : des réunions mensuelles qui ont lieu un vendredi soir, dans une salle de l’hôtel de ville, puis dans les salles des fêtes de l’hôpital psychiatrique et

    de l’hôpital du Mans, puis depuis les années 1970 dans les locaux de l’école d’infirmières de l’hôpital. A partir de 1960, un rendez-vous annuel, la journée de la Société de Médecine de la Sarthe, qui depuis plusieurs années est un samedi après-midi de fin d’année au cours duquel sont invités plusieurs orateurs abordant divers aspects d’une thématique avec table ronde et discussions. Les statuts actuels de la Société n’ont pas été modifiés depuis 1993. Il s’agit d’une association régie par la loi de 1901 dont l’objet est la formation médicale continue. Les réunions sont ouvertes, outre les médecins du département, à tout professionnel de santé susceptible d’être intéressé par le sujet traité. Le bureau est constitué d’un président, un vice-président, un secrétaire et un trésorier. Le rôle du vice-président dont le mandat est d’un an est de préparer le programme des réunions de l’année suivante. En fin de mandat, il devient président. Le mandat du président est également d’une année. Son rôle est d’assurer un bon fonctionnement des réunions.

    En fait, la fonction de vice-président a le plus souvent été escamotée, le président proposant directement son successeur en fin d’année, ce dernier élaborant un programme pour l’année à venir au cours du dernier trimestre. Une tradition non écrite veut que le poste de président soit occupé en alternance par un médecin libéral et un médecin hospitalier.Les mandats du secrétaire et du trésorier sont de 3 ans renouvelables, ce qui fait d’eux les véritables piliers de la société.

    Le financement de la société est un problème récurrent depuis sa création. Les cotisations existent depuis l’origine (1827). Etait même prévu une amende de 2 francs aux membres titulaires absents ou seulement en retard aux réunions, pratique qui n’a disparu qu’en 1952 ! Des subventions du département ont été accordées au 19ème siècle. Actuellement, le montant modeste des cotisations et leur recouvrement irrégulier ne permettent pas de faire face aux frais de fonctionnement : défraiement des orateurs de leurs frais de transport et d’hébergement, buffet en fin de réunion. Les subventions ou prestations sous forme de stand des laboratoires pharmaceutiques jouent donc un rôle important et leur implication dans la société remonte à 1938. Paradoxalement, c’est maintenant que le législateur se fait plus sourcilleux sur les financements par les laboratoires et que les aides se font plus rares que l’indépendance de la société est la plus menacée, le choix des thèmes pouvant ne plus rester innocent.

    Doit-on évoluer vers un organisme labellisé de FMC permettant d’obtenir des subventions ? Peut-être. Les choses risquent de devenir plus

    DOSSIER

    formatées. L’esprit d’ouverture à un très large public de nos réunions risque d’en souffrir. Les conférences par des grands noms de la médecine qui ont fait les heures de gloire de la société risquent de disparaître. Pourtant, les problèmes financiers actuels, les difficultés à maintenir une assistance soutenue, en particulier auprès de nos confrères médecins traitants, l’aspect peu « démocratique » d’une présidence désignée par cooptation amènent à s’interroger sur un fonctionnement renouvelé.

    Une nouvelle fois dans son histoire, la Société de médecine de la Sarthe est à un tournant. La présidence 2013 s’achève sans que soit choisi un nouveau président. Cette présentation est l’occasion pour le bureau de lancer un vibrant appel à idées, suggestions, propositions de modification des statuts, candidats pour renforcer le bureau, avec début 2014 un nouveau départ et un nouveau programme. La boîte mail de la société est à votre disposition: [email protected]. Les statuts, amendables, sont en ligne sur le site de la bibliothèque du CH du Mans : www.bmlweb.org/sms.html.

    Dominique Tassy, président 2013 Hervé Groussin, secrétaire

    Hugues Pérol, trésorier

    Référence :Benoit Ganier. La Société de Médecine de la Sarthe ou l’évolution d’une société savante vers une association de formation médicale continue. Thèse de Doctorat en médecine. Angers 1994.

    Pourquoi faire un don à l’AFEM (Aide aux Familles et Entraide Médicale) ? Les buts sont d’apporter un soutien matériel et moral aux proches d’une consœur ou d’un confrère décédé. Voici des extraits de la page WEB que vous pouvez consulter facilement : [email protected]

    AIDE AUX FAMILLESL’Aide aux Familles s’adresse aux familles ayant des enfants jeunes ou en cours de scolarité. En 2013 plus de 100 familles (250 enfants) ont bénéficié de l’aide de l’’AFEM. (237 enfants).

    Il existe trois sortes d’Aide :LE SECOURS D’URGENCEAlors qu’au moment d’un drame familial (décès, invalidité du médecin, divorce…) les aides administratives sont un peu longues à se mettre en place, l’AFEM sait se mobiliser très rapidement pour apporter une aide. D’un montant de 3 000 €, il conduit presque toujours à un suivi personnalisé.L’AIDE DE RENTREED’un montant de 1 500 à 3 000 €, selon le nombre d’enfants et leur âge. Cette aide va contribuer à financer les dépenses de rentrée scolaire.L’AIDE D’ETED’un montant de 2 000 à 3 000 €, contribue à financer les stages, séjours linguistiques, centres de loisirs...AIDE AUX ETUDIANTSL’aide aux enfants de médecins est ouverte à toute famille en difficulté, qu’elle ait été ou non adhérente. Pour en bénéficier, les conditions

    L’AFEM

    Publication de la Société de Médecine de la Sarthe. Le Mans 1872. Bibliothèque Nationale de France.

    Journée de la Société de Médecine de la Sarthe. Abbaye Saint Vincent. Le Mans 2006.

    requises par l’Association sont simples : être enfant de médecin, être âgé de moins de 25 ans et poursuivre des études supérieures ou une formation professionnelle.BOURSE D’ETUDESD’un montant annuel de 6 000 €, versée en 2 fois, elle est attribuée en fonction des conditions de ressources, du coût des études, de la motivation de l’étudiant et du cursus.L’AIDE AUX ETUDESElle est d’un montant annuel de 3 500 € versé en 2 fois. Cette aide est attribuée à des familles dont la situation financière est moins grave ou lorsque le logement ou le coût des études est moins onéreux...Ces aides peuvent aussi soutenir plusieurs jeunes d’une même famille et être attribuées à d’anciens boursiers lorsqu’ils prolongent leurs études ou font une spécialisation d’un an. En 2013, 95 aides aux études ont été distribuées, l’octroi des bourses et des aides aux études se fait annuellement sur examen de dossiers.L’ESPRIT QUI ANIME L’AFEM AVEC LES ÉTUDIANTSl’AFEM cherche avant tout à favoriser l’émergence et la réalisation des projets d’avenir qui lui sont soumis en s’attachant à soutenir moralement et psychologiquement les étudiants qu’elle prend en charge. C’est ainsi que chaque étudiant est accompagné par une responsable avec qui s’instaure une relation de confiance et de respect mutuel.L’AIDE POUR SEJOUR A L’ETRANGERDans le cadre de ses études, un étudiant peut être amené à faire des stages à l’étranger ou même y étudier. L’AFEM peut l’aider sur

    présentation de justificatifs et d’une lettre de motivation.Cette aide ne s’adresse pas exclusivement aux libéraux. Chaque famille quel que soit le mode d’exercice peut obtenir une aide. Sur notre département, non seulement, il n’y a aucun donateur parmi les hospitaliers, mais non plus aucun bénéficiaire et cela depuis des décennies. Alors que des exemples récents auraient permis l’octroi de cette aide. Mais il n’est jamais trop tard pour en bénéficier.FAIRE UN DONSelon les modalités précisées sur le site web : [email protected]. En aucun cas, ces aides ne peuvent pallier la perte globale de revenus mais elles peuvent apporter un supplément particulièrement utile. Certes, l’on peut se dire que la prévoyance individuelle doit être prépondérante, mais l’un n’empêche pas l’autre. Il y a un devoir de solidarité entre nous. Le versement d’une somme même minime peut permettre d’apporter cette aide dont nous espérons tous ne pas avoir besoin mais qui hélas peut être nécessaire.

    J’appelle chacun à verser une contribution déductible fiscalement à l’AFEM.

    Mon épouse Bernadette est le représentant départemental de cette association. Vous pouvez conseiller à chaque famille dans le besoin de la contacter par l’intermédiaire de la secrétaire du CDOM.

    Jean-Michel VERRET

    LES MEDECINS ET LES CERTIFICATS MEDICAUX ENCORE UNE DIFFICULTENous connaissons les problèmes éprouvés à rédiger ces certificats médicaux obligatoires et légaux.Un dossier récent a mis en évidence une autre difficulté. Nous aurions pu penser qu’un certificat médical de maladie professionnelle ou d’accident de travail restait du domaine du secret médical pour les deux premiers feuillets les deux derniers étant masqués dans la partie médicale, et notamment le document adressé à l’employeur.Il est indispensable de savoir que le certificat médical initial et les autres peuvent être transmis à l’employeur pendant cette procédure de reconnaissance du caractère professionnel de l’AT ou de la MP ; Il s’agit donc d’un cas de dérogation du secret médical.

    Soyons donc très vigilant dans sa rédaction à savoir être factuel et faire précéder par « selon les dires de Mme Mr.. » quand on évoque la question de l’imputabilité possible des lésions ou de troubles en rapport avec l’exercice de la profession dans son aspect environnemental.Si la description d’une lésion du genou avec radios à l’appui, d’une allergie à un produit démontrée, ne pose guère de problème, la notion de dépression et de sa relation aux circonstances est délicate et doit inciter à la plus grande prudence.

    Cette démonstration repose sur deux articles du code de la sécurité sociale.

    Art 411-11 (extrait)La victime adresse à la caisse la déclaration de maladie professionnelle. Un double est envoyé par la caisse à l’employeur à qui la décision est susceptible de faire grief par

    tout moyen permettant de déterminer sa date de réception. L’employeur peut émettre des réserves motivées. La caisse adresse également un double de cette déclaration au médecin du travail.

    Art 441-13 (extrait)Le dossier constitué par la caisse primaire doit comprendre :La déclaration d’accident et l’attestation de salaireLes divers certificats médicauxLes constats faits par la caisse primaireLes informations parvenues à la caisse de chacune des partiesLes éléments communiqués par la caisse régionaleÉventuellement le rapport de l’expert techniqueIl peut, à leur demande, être communiqué à l’assuré, ses ayants droit et à l’employeur, ou à leurs mandataires.Ce dossier ne peut être communiqué à un tiers que sur demande de l’autorité judiciaire.

    DR SOURISSEAULa documentation a bénéficié de l’aide du DR CHARPENTIER

    avec tous mes remerciements.

    RAPPEL

    1) MAITRE DE STAGE

    Vous avez envie de partager votre expérience professionnelle avec les plus jeunes, vous connaissez de futurs médecins dans votre entourage familial, si vous êtes inquiets de la démographie médicale et du devenir de vos patients dans les années à venir, c’est peut-être le moment de devenir maître de stage. La faculté de médecine d’Angers a un fort recrutement d’interne en médecine générale et les besoins en maître de stage vont en augmentant d’année en année.Si cela vous intéresse n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante, [email protected]

    Merci d’avance, Eric CAILLIEZ

    2) FORMER LES AIDANTS ACCOMPAGNANT LEURS PROCHES EN PERTE D’AUTONOMIE :

    La Fédération Française de la Sarthe de Générations Mouvement (Les ainées ruraux ) dans le but de former, comme sur l’ensemble du territoire, des aidants qui vivent à domicile avec leurs proches en perte d’autonomie propose des ateliers animés par des médecins ou infirmières bénévoles.Depuis plus de quarante ans, Générations Mouvement joue un rôle important dans la lutte contre l’isolement des personnes âgées et la création du lien social, pour cette action dans le domaine du vieillissement et de la perte d’autonomie. Générations Mouvement a signé une convention avec la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie) et recherche des médecins retraités, qui après une formation spécifique, pourraient animer des ateliers en s’engageant pour trois ans. Contact : Générations Mouvement : 02.43.39.44.22.http://www.generation-mouvement-72.org ; e-mail:[email protected]

    3) RESEAU REGIONAL DE SANTE SEXUELLE

    Madame Florence RAMBAUD-GRESLIER a pris ses fonctions de directrice du réseau régional de santé sexuelle des pays de la Loire.Mme Florence RAMBAUD-GRESLIER07 85 60 39 93 - [email protected] champs de compétence :

    • Education à la sexualité• Prévention et réduction des risques sexuels• Identité sexuelle, orientation sexuelle• Lutte contre les violences sexuelles• Maladies et sexualité

    Ses objectifs :

    • Coordination des acteurs investis• Etre une force de proposition sur la prévention et l’éducation

    sexuelle• Favoriser le parcours des soins des usagers concernés

    Ses missions :

    • Analyser les besoins• Coordonner les professionnels• Renforcer les compétences des professionnels

    4) La carte européenne de stationnement

    La carte de stationnement est délivrée par le Préfet après avis du médecin de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapés). Elle peut être attribuée à toute personne atteinte d’un handicap qui réduit de manière importante et durable sa capacité et son autonomie de déplacement à pied, nécessitant d’être aidée systématiquement dans tous ses déplacements.Pour bénéficier de cette carte, le handicap des personnes est apprécié par le médecin de la MDPH selon les critères suivants :

    • la personne a un périmètre de marche limité et inférieur à 200 mètres,

    • ou la personne a systématiquement recours à une aide pour ses déplacements extérieurs :

    • ou la personne a recours lors de tous ses déplacements extérieurs à une oxygénothérapie mobile.

    Il est donc indispensable que ces critères, et en particulier le périmètre de marche, soient mentionnés sur le certificat médical destiné à l’étude des prestations handicap.

    BRÈVES

    Membres TITULAIRES - CDOM 72

    Membres BUREAU – CDOM 72

    Dr René KASWINPrésident

    Dr DACHARY Jean-MauriceVice-Président

    Dr COLLET JackieVice-Président

    Dr Frédéric JOLYSecrétaire Général

    Dr Franck-Dominique BRUEL

    Trésorier

    Dr Serge GIRARD

    Dr Alain SOURISSEAUSecrétaire

    Général-Adjoint

    Dr Laurent BELLEFONTAINETrésorier-Adjoint

    Dr Jean-Michel ALEMANY

    Dr Michel BEZAULT Dr Marc CHAILLOU Dr Gérard CHEMIN

    Dr Paul DESCAMPS Dr Patrice FRANQUES Dr Pascal JEANNESSON

    Dr Eric LEFEBVRE Dr Eric VOOG Dr Jean-Michel VERRET

    LA SOCIETE DE MEDECINE DE LA SARTHE : passé et avenir