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RAPPORT ANNUEL SUR LE PRIX ET LA QUALITE DES SERVICES PUBLICS DE LEAU POTABLE ET DE LASSAINISSEMENT POUR LANNEE 2015

Rapport annuel eau et assainissement - brest.fr · 6 2.2 Les compétences en matière d’eau et d’assainissement Brest métropole, et avant elle dès son origine la communauté

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RAPPORT ANNUEL SUR LE PRIX ET LA QUALITE DES

SERVICES PUBLICS

DE L’EAU POTABLE ET DE L’ASSAINISSEMENT POUR

L’ANNEE 2015

SOMMAIRE

PARTIE 1 – Présentation générale

1. Cadre réglementaire 5

2.2 Les compétences en matière d’eau et d’assainissement 6

3. Le SAGE de l’Elorn 6

3.1 Périmètre du SAGE de l’Elorn 6

3.2 Objet du SAGE de l’Elorn 7

3.3 Le contrat de Rade 7

4. Eau du Ponant 7

5. L’organisation et la gestion des services publics de l’eau potable et de

l’assainissement 9

5.1 Le rôle d’Eau du Ponant 9

5.2 Le rôle de Brest métropole 9

5.3 Comment contacter Eau du Ponant ? 9

5.4 La Charte de Service Abonné 10

5.5 Quelques données caractéristiques de l’activité « relations aux usagers » en 2015 10

5.6 La mise en œuvre d’une démarche de certification Qualité, environnement et

sécurité 12

6. Le prix de l’eau et son évolution 14

6.1 Le prix de vente du mètre cube 14

6.2 La facture moyenne pour l’usager 16

6.3 L'évolution des tarifs 16

7. Autres dispositions 18

7.1 La coopération décentralisée : 18

7.2 Eau et développement durable : 18

7.3 Les indicateurs de performance 19

7.4 L’étude comparative 19

PARTIE 2 - Le service public de l'eau potable

1. Faits marquants 2015 21

2. Données techniques 22

2.1 Le schéma d’alimentation en eau potable 22

2.2 La production 23

2.3 La distribution 28

2.4 Projets à l’étude en vue d’améliorer la qualité du service 30

3. Données économiques et financières 31

3.1 Le patrimoine 31

3.2 La dette 31

3.3 Les travaux de renouvellement 32

3.4 Les travaux neufs 32

3.5 Détails des éléments tarifaires 39

PARTIE 3 - Le service public de l'assainissement collectif

1. Faits marquants 2015 42

2. Données techniques 44

2.1 Le schéma général d’assainissement 44

2.2 Le traitement 45

2.3 La collecte 50

2.4 Projets à l’étude en vue d’améliorer la qualité du service 53

3. Données économiques et financières 53

3.1 Le patrimoine 53

3.2 La dette 54

3.3 Les travaux de renouvellement 54

3.4 Les travaux neufs 54

3.5 Détails des éléments tarifaires 61

PARTIE 4 - Le service public de l'assainissement non collectif

1. Faits marquants 2015 63

2. Organisation générale 63

2.1 Les dispositions financières 64

2.2 Le règlement de service 66

2.3 Le bilan des contrôles réalisés 66

Annexe 1 – Note d’information légale de l’Agence de l’Eau 69

Annexe 2 – les indicateurs de performance réglementaires : 73

Annexe 3 – Synoptique de fonctionnement de l’usine de Pont-ar-Bled 78

Annexe 4 – Données de qualité eau potable 79

Annexe 5 - Synoptique de fonctionnement de la STEP de Zone Portuaire 94

Annexe 6- Synoptique de fonctionnement de la STEP de Maison Blanche 95

Annexe 7 – Données d’autosurveillance assainissement 96

Annexe 8 – Carte des casses sur réseau d’eau potable 98

Annexe 9 – CARE 2015 des contrats d’eau et d’assainissement 99

4

Partie 1. Présentation générale

5

1. Cadre réglementaire

L’article 73 de la loi du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de

l’environnement dispose que le Maire ou le Président de l’établissement public de

coopération intercommunale doit présenter à son assemblée délibérante un rapport annuel

sur le prix et la qualité des services d’eau et d’assainissement au plus tard dans les six mois

qui suivent la clôture de l’exercice concerné. La loi du 27 février 2002, relative à la

démocratie de proximité, a par ailleurs renforcé les prérogatives des commissions

consultatives des services publics locaux, en étendant leurs attributions à l'examen

obligatoire de ce rapport chaque année. Enfin, une liste déterminée d’indicateurs de

performance est à renseigner : ceux-ci figurent en annexe 2.

Brest métropole regroupe huit communes (Bohars, Brest, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Le

Relecq-Kerhuon, Plougastel-Daoulas et Plouzané), représentant une population d’environ

213 171 habitants pour une superficie de 220 km². (Source : INSEE Recensement de la

population légale 2013 entrant en vigueur au 1er janvier 2016).

Le périmètre du service confié à Eau du Ponant s’étend sur ces huit communes .

Ce territoire est intimement lié à la rade de Brest, point de convergence de l’immense bassin

versant que représente le centre Finistère, et en particulier des rivières Aulne et Elorn. La

Rade de Brest est réputée pour sa biodiversité ainsi que pour les activités de pêche, de

conchyliculture, de baignade et de tourisme.

6

2.2 Les compétences en matière d’eau et d’assainissement

Brest métropole, et avant elle dès son origine la communauté urbaine, exerce la compétence

dans les domaines de l'eau potable et de l'assainissement collectif. Elle assure aussi depuis

sa mise en place au 1er juillet 2005 le service public de l’assainissement non collectif

(SPANC). Brest métropole assure plus généralement une compétence dans le domaine de

la qualité de l’eau (gestion du grand cycle de l’eau, protection de la ressource, restauration

de milieux aquatiques et de zones humides…) ainsi que dans le domaine des eaux pluviales.

Au titre de ces compétences, Brest métropole est membre des entités suivantes :

- Syndicat de Bassin de l’Elorn (SBE)

- Syndicat mixte d’alimentation en eau potable de Daoulas (SMAEP)

- Eau du Ponant, Société publique locale

Diverses conventions de partenariat sont par ailleurs en vigueur avec différentes collectivités

du territoire pour organiser des échanges d’eau ou du partage de moyens d’assainissement.

3. Le SAGE de l’Elorn

3.1 Périmètre du SAGE de l’Elorn

42 communes concernées - Superficie : 726 km2

7

3.2 Objet du SAGE de l’Elorn

Le SAGE de l’Elorn a pour but de fixer les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur

et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine,

et des écosystèmes aquatiques, ainsi que de préservation des zones humides, en

déclinaison des objectifs du SDAGE Loire-Bretagne.

La Commission Locale de l’Eau (CLE) est l’instance de gouvernance du SAGE, le

« parlement local de l’eau ». Elle est composée pour moitié des représentants des

collectivités territoriales et des établissements publics locaux, pour un quart de représentants

des usagers, riverains, organisations socioprofessionnelles et associatives, et pour le quart

restant de représentants de l’Etat et de ses établissements publics.

L’animation du SAGE est assurée par le Syndicat de Bassin de l’Elorn mis en place à cette

fin. Il comprend 28 membres représentant 21 collectivités, soit 287 000 habitants.

3.3 Le contrat de Rade

Le financement des actions prévues pour répondre aux objectifs du SAGE de l’Elorn est

assuré via un contrat multi-partenarial (le contrat de Rade devenu Contrat territorial de

Bassin versant) entre le Conseil Général, la Région, l’Agence de l’Eau d’une part, le Syndicat

de Bassin de l’Elorn et Brest métropole d’autre part.

Sur la période 2011-2015, le programme d’actions retenu dans le cadre de ce contrat et de

son avenant s’élève à 5 840 000 €.

4. Eau du Ponant

o Eau du Ponant est une Société Publique Locale, créée en application de la loi n° 2010-

559 du 28 mai 2010, codifiée sous l’article L 1531-1 du Code général des collectivités

territoriales, qui permet désormais la création de sociétés publiques locales dont le

capital est détenu à 100% par des collectivités soumises au régime des sociétés

d’économie mixte locale. Ces sociétés sont compétentes pour exploiter des services

publics industriels et commerciaux ou toutes autres activités d’intérêt général. Elles

exercent leur activité exclusivement pour le compte de leurs actionnaires et sur le

territoire des collectivités territoriales et de leurs groupements qui en sont membres.

Ces sociétés revêtent la forme de société anonyme, et sont composées par au moins

deux actionnaires.

Les gestions de l’eau et de l’assainissement entrent dans le périmètre défini par la loi. Il

s’agit de la création d’une entreprise publique gérant un service public dans le cadre de

contrats attribués par les collectivités actionnaires, sans mise en concurrence, contrats

dits « in house » au sens du droit européen.

8

L’intérêt majeur de la société publique locale est qu’elle permet, dans un cadre souple,

la coopération territoriale ainsi qu’une maîtrise publique complète ; le contrôle sur cet

outil devant être par définition analogue à celui effectué sur une régie ou sur un service

de la collectivité laquelle reste maître de sa compétence en sa qualité d’autorité

organisatrice. Par ailleurs, chaque territoire définit « à la carte » les missions confiées à

la société publique locale.

Les membres sont les suivants :

- 5 actionnaires ayant délégué leur service public de l’eau et /ou de l’assainissement :

Brest métropole, le syndicat d’eau potable du Chenal du Four, le syndicat d’eau potable

de Kermorvan, le syndicat d’eau potable de Landerneau (SIDEP), la commune de

Molène.

- 19 actionnaires sans délégation de service public

o Eau du Ponant dispose d’un effectif de 128 personnes au 31 décembre 2015.

Son capital social s’élève à 1 M€ pour un chiffre d’affaires de 36,322 M€ en 2015.

Eau du Ponant a par ailleurs mis en place un Conseil de l’Eau permettant de faire

participer la société civile à la gouvernance de la société.

9

5. L’organisation et la gestion des services publics de l’eau potable et de l’assainissement

5.1 Le rôle d’Eau du Ponant

Par délibération du 10 décembre 2010, le Conseil de Communauté a décidé de reprendre la

maîtrise de l’eau et de l’assainissement et d’en confier la gestion à la première « quasi-

régie » créée en France dans le domaine de l’eau et de l’assainissement.

A ce titre Eau du Ponant exploite les réseaux d’eau et d’assainissement de la métropole,

finance et réalise les travaux neufs et de renouvellement, gère la relation avec les usagers

(contact téléphonique, accueil physique, facturation et collecte des fonds)

Par délibération du 15 octobre 2013, le Conseil de Communauté a également confié à Eau

du Ponant la gestion du service public d’assainissement non collectif (SPANC).

5.2 Le rôle de Brest métropole

Brest métropole est garante du « contrôle analogue » qu’elle exerce sur sa « quasi-régie ».

A ce titre, elle assure notamment les actions suivantes :

- fixation des objectifs de qualité de service et de performance

- approbation du règlement de service

- détermination du prix de l’eau

- approbation du rapport annuel sur le prix et la qualité des services et du rapport aux

actionnaires d’Eau du Ponant qui rend compte de l’activité d’Eau du Ponant sur l’année

écoulée et détermine les éléments de prospective à court, moyen et long terme d’Eau du

Ponant (programme d’investissements, plan d’affaire à 3 ans et à 10 ans)

5.3 Comment contacter Eau du Ponant ?

1. Accueil des usagers

Les usagers ayant besoin d’un contact direct peuvent se rendre au siège d’Eau du Ponant

qui accueille sa clientèle au 210 boulevard F. Mitterrand à Guipavas de 8h30 à 12h15 puis

de 13h15 à 17h30 du lundi au vendredi.

2. Permanence téléphonique

L’accueil téléphonique traite toutes les demandes des usagers. Pour cela vous pouvez

joindre Eau du Ponant au prix d’un appel local depuis un poste fixe au : 02 29 00 78 78, de

8h30 à 12h15 puis de 13h15 à 17h30 du lundi au vendredi.

10

5.4 La Charte de Service Abonné

Les engagements de service figurant aux contrats d’objectifs sont les suivants :

- Intervention de l’astreinte technique 24h/24 et 7j/7, sous 2 heures - Toute sollicitation écrite donnera lieu à réponse écrite sous 8 jours maximum - Un taux de décroché supérieur à 85% sous 4 minutes - Le respect de plages horaires de 2 heures maximum pour un rendez-vous de terrain

fixé à la discrétion de l’usager - Réalisation des travaux de branchement d’eau et d’assainissement : envoi d’un devis

sous 8 jours et réalisation des travaux sous 15 jours après acceptation du devis et obtention des autorisations administratives

- Rétablissement de l’eau au branchement suite à emménagement sous 24h en jour ouvré

5.5 Quelques données caractéristiques de l’activité « relations aux usagers » en 2015

Au 31 décembre 2015, Eau du Ponant gérait 82 991 abonnés dont 57 424 abonnés sur le

territoire de Brest métropole.

1. Le centre d’appels

Durant l’année 2015, le centre d’appel local situé dans les murs du centre d’exploitation de

Guipavas, a reçu en moyenne 241 appels par jours d’ouverture, pour un total de 59 903

appels entrants tous territoires d’action confondus.

77,8 % des appels entrants concernaient les contrats de Brest métropole.

19 510 appels ont en outre été passés à destination des usagers.

La moyenne des taux de décroché mensuels sous 4 minutes est de 85,79%. 4 valeurs sur

les 12 valeurs annuelles n’ont pas respecté l’engagement contractuel de 85% de taux de

décroché sous 4 minutes maximum (mai : 78% ; juin : 79% ; juillet : 76% et août : 81%).

En cas d’urgence, une permanence téléphonique

d’astreinte est disponible 24h/24h, 7j/7j et 365j/an

au même numéro.

3. Internet

Le site www.eaudeponant.fr permet à tous les

usagers des services de l’eau et de

l’assainissement d’obtenir des informations sur ces

services au quotidien.

11

En dehors des heures d’ouverture du plateau téléphonique, une permanence d’accueil est

assurée afin de gérer les appels d’urgence en lien avec l’astreinte technique. En 2015, 1 928

appels ont été passés vers cette permanence téléphonique et ils ont donné lieu à 1 009

basculements d’appel vers le technicien d’astreinte.

2. Les contacts écrits

L’ensemble des courriers et mails est également géré par l’équipe locale des conseillers.

En 2015, Eau du Ponant a reçu 503 courriers et 170 mails par mois en moyenne.

La moyenne des délais mensuels de traitement des courriers est de 6 jours et a été

supérieure à l’engagement contractuel de 8 jours de délais maximum de traitement, 1 mois

sur 12.

Eau du Ponant a par ailleurs émis en moyenne 2 535 courriers par mois à destination des

abonnés à l’exclusion des factures d’eau et d’assainissement.

3. L’accueil physique des usagers

Eau du Ponant gère également deux points d’accueil physique : un, dans les locaux du

centre d’exploitation et un second sur la commune de Landerneau.

En 2015, le point d’accueil physique de Guipavas a reçu 3 218 visites, soit 14 usagers par

jour en moyenne.

2 810 de ces visites concernaient les contrats de Brest métropole, soit 87,3% des

sollicitations.

L’accueil physique de Landerneau a reçu, pour sa part, 602 visites, soit 3 visites par jour en

moyenne avec une pointe de l’activité sur les mois de janvier, février et juin, mois de

facturation sur le territoire du SIDEP.

16 visites à Landerneau portaient sur les contrats de Brest métropole, soit 2,7% des

sollicitations.

4. Les interventions « clientèle » de terrain

Eau du Ponant dispose d’une équipe de 11 agents « conseillers de terrain », formés au

contact aux usagers et aux interventions de terrains auprès de ces derniers.

Ces agents réalisent les tournées de relève d’index de compteurs, les contrôles de

conformité des installations d’eau et d’assainissement collectif ou individuel aux dispositions

des règlements de service en vigueur, ainsi que des enquêtes de terrain (vérification

d’absence d’usagers, changement de compteur bloqué, recouvrement d’impayés, fermeture

de branchement…)

12

En 2015, ces agents se sont en particulier déplacés :

- 5 152 fois pour vérifier l’absence ou la présence d’usagers sur un point de desserte sans abonnement.

- 2 711 fois pour déposer un avis de fermeture de branchement

5. Le recouvrement des factures d’eau et d’assainissement

Sur 2015, ont été gérés 488 885 règlements dont 86,2% se sont faits par prélèvement mensuel ou semestriel et virement divers de compte à compte. - 7% de ces règlements ont été faits par TIP - 29 056 règlements ont été réalisés par chèque soit 5,9% des transactions - 3 4903 par carte bancaire (0,7% des transactions)

- 851 en espèces (0,2% des transactions) auprès de la Poste En décembre 2015, le taux de règlement par mensualisation des factures d’eau et d’assainissement était de 28,42% pour les contrats de Brest métropole.

6. L’expérimentation « tarification sociale »

Par délibération du Conseil de Communauté du 13 décembre 2013, Brest métropole a pris la

décision de s’inscrire dans le droit à expérimentation institué par la loi Brottes.

Cette expérimentation est officiellement actée par la parution d’un décret du 16 avril 2015.

Indépendamment de cette démarche, durant l’année 2015, Eau du Ponant a accordé 1 133

échéanciers de paiement (dont 783 pour Brest métropole) et a géré 26 abandons de

créances pour situation personnelle de surendettement reconnue par la Banque de France

correspondants à 9 820,08 € de créances irrécouvrées (dont 8 155,01 € pour Brest

métropole).

Il y a eu 83 demandes de prise en charge par le FSL induisant 11 121,68 € d’abandon de

créances à ce titre (dont 7 928,92 € pour Brest métropole).

5.6 La mise en œuvre d’une démarche de certification Qualité, environnement et sécurité

Depuis fin 2014, Eau du Ponant développe un processus de contrôle qualité sur le périmètre

des activités suivantes :

o Production et distribution d’eau potable o Collecte et traitement des eaux usées o Gestion des sous-produits issus de ces activités

Dans ce cadre, en 2015, l’activité de Suivi d’Exploitation a été recentrée au sein du

Département Contrôle Qualité, dont les missions concernent la définition et la mise en œuvre

de programmes permanents de contrôle.

13

Les 3 agents affectés à temps plein à cette activité assurent en conséquence :

o La surveillance qualitative et quantitative des eaux potables produites et distribuées ainsi que des eaux usées collectées et traitées,

o La surveillance du pilotage, de la tenue en ordre et du bon fonctionnement des process des installations,

o Le suivi de la maintenance préventive et de la métrologie sur les installations et les réseaux,

o L’analyse cartographique des contacts téléphoniques du centre d’appels d’Eau du Ponant, o La surveillance des prélèvements d’eau dans les ressources, o La surveillance de l’impact des systèmes d’assainissement sur les milieux naturels, y

compris le suivi des émissions à l’atmosphère du four d’incinération des boues urbaines, o L’enregistrement et le suivi des incidents et des non-conformités dans un plan d’action

global.

Au quotidien sont ainsi produits :

o Deux tableaux de bord de suivi qualité des services d’eau et d’assainissement sur le périmètre des contrats d’Eau du Ponant. Ces documents à usage interne synthétisent au moyen d’un code couleur les différents points de contrôle vérifiés dans la journée.

o Une carte à J+1 des contacts téléphoniques de nos usagers, signalant des altérations de qualité du service (eaux sales en distribution, odeurs d’eaux usées …).

o Au besoin, des fiches de non-conformité garantissant l’enregistrement des incidents mis en évidence lors des contrôles. Suivant leur niveau de gravité, prédéfini sur la base d’un formulaire dédié, les fiches de non-conformité sont diffusées En interne, pour les incidents bénins ou significatifs En externe – actionnaires et autorités de tutelle – pour les incidents graves

Entre octobre 2014 – démarrage de ce dispositif – et décembre 2015, près de 250 non-

conformités ont été enregistrées puis suivies dans le Plan d’Action Contrôle Qualité :

Données : octobre 2014 => 31/12/2015 – réunion de revue direction du 23/02/2016

39 45

21

6

60

43

8 4

18

1 2 1 0

10

20

30

40

50

60

70

Bénin Significatif Grave

Nombre d'incidents EAU ASSTFOUR Syst Qual

14

Données : octobre 2014 => 31/12/2015 – réunion de revue direction du 23/02/2016

Le 23 février 2016, lors de la réunion de Revue de Direction du système qualité, le taux de

clôture des actions curatives des 248 non-conformités enregistrées entre octobre 2014 et

décembre 2015 était de 87%, pour un délai moyen de clôture des actions curatives de 28

jours.

La démarche s’inscrit dans un objectif de certification ISO 9 001 en 2016 du Département

Contrôle Qualité. Son extension est prévue ensuite au Département Etudes puis au reste de

l’entreprise.

6. Le prix de l’eau et son évolution

6.1 Le prix de vente du mètre cube

Le prix de vente du m3 d’eau (hors abonnement – base 120 m3) incluant l’eau potable et

l’assainissement s’élève à 4,2597 € TTC au 1er janvier 2016 contre 4,25 € TTC au 1er

janvier 2015, soit une stabilité du prix. La décomposition de ce prix en fonction des différents

éléments de facturation est présentée ci-dessous.

10 15 16 17 16

19 15 17 16

23

11 9 10 14

8

1

3 3 2

2 1

1

4 4

4

7

0

5

10

15

20

25

Nombre d'incidents Non cloturés Cloturés

15

PRIX DU M3 D'EAU (HORS ABONNEMENT- BASE 120 M

3)

AU 1ER JANVIER 2016 : 4,2597 € TTC

Les redevances de l’Agence de l’Eau représentent 13,54 % du prix de l’eau. Regroupées au

sein du bassin versant Loire-Bretagne, elles permettent de cofinancer des interventions

d’intérêt commun au bassin pour l’eau et les milieux aquatiques (cf détail des utilisations en

annexe 1)

La part de Brest métropole représente 6,29 % du prix de l’eau. Elle permet de couvrir les

dépenses non déléguées à Eau du Ponant, à savoir principalement :

- Les frais de pilotage et de contrôle

- La gestion des périmètres de protection des points de prélèvements d’eau potable

(hors périmètre immédiat)

Part EdP eau potable 1,4637

Part collectivité eau potable

0,1688

Redevance préservation des

ressources 0,0622 Redevance

pollution 0,3165

Part EdP assainissement

1,9514

Part collectivité assainissement

0,0990

Redevance modernisation

réseaux 0,1980

16

- Des frais d’analyse et de suivi de la qualité de l’eau et des rejets

- Des actions de solidarité dans le domaine de l’eau

La part d’Eau du Ponant représente 80,17 % du prix de l’eau. Elle permet de couvrir :

- Les charges d’exploitation et de gestion du service,

- Le remboursement des emprunts contractés pour lisser des dépenses de mise à

niveau du patrimoine (mises aux normes des usines, rénovation lourde de réseaux…)

- Les besoins d’investissement nouveaux (travaux de gros entretien, de

renouvellement, d’extension de réseaux, de mise aux normes, de sécurisation de la

production et de la distribution d’eau potable…).

6.2 La facture moyenne pour l’usager

L’analyse de la base de données « abonnés » réalisée dans le cadre de l’étude de

préfiguration des tarifs sociaux de l’eau a permis d’évaluer une consommation moyenne des

ménages qui s’élève à environ 70 m3/an.

Sur cette base, la facture « ménage type » (l’abonnement inclus) s’élève à 310,54 € TTC/an,

soit 25,88 € TTC/mois.

6.3 L'évolution des tarifs

Chaque partie du prix de l’eau évolue selon des règles spécifiques :

Redevances Agence de l’Eau : le barème de ces redevances est fonction des décisions

arrêtées par cet organisme et varie selon les priorités définies dans son programme

pluriannuel d’intervention (Cf. annexe 1).

Part Brest métropole : la collectivité délibère sur la part qui lui revient, et en fixe le montant

en fonction du besoin de financement nécessaire à l'équilibre des budgets annexes de l'eau

et de l'assainissement.

Part Eau du Ponant : le prix perçu par Eau du Ponant évolue annuellement, au 1er janvier,

par application de la formule d’indexation définie aux contrats (coefficient K).

17

0,577 €

1,633 €

2,050 €

4,26 €

0,00 €

0,50 €

1,00 €

1,50 €

2,00 €

2,50 €

3,00 €

3,50 €

4,00 €

4,50 €

1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016

évolution des différentes composantes du prix global du m3 d'eau

taxes et redevances eau potable assainissement prix total du m3

0,571 € 0,577 €

3,338 € 3,415 €

0,268 €

4,26 €

0,00 €

0,50 €

1,00 €

1,50 €

2,00 €

2,50 €

3,00 €

3,50 €

4,00 €

4,50 €

199019911992199319941995199619971998199920002001200220032004200520062007200820092010201120122013201420152016

la répartition du prix du m3 en fonction du bénéficiaire

taxes et redevances part fermière part collectivité prix total du m3

18

7. Autres dispositions

7.1 La coopération décentralisée :

La loi « Oudin-Santini » n°2005-95 du 9 février 2005, relative à la « coopération

internationale » des collectivités territoriales et des Agences de l’Eau dans les domaines de

l’alimentation en eau et de l’assainissement » ouvre aux collectivités et aux établissements

publics le droit d’utiliser jusqu’à 1 % de leur budget « eau et assainissement » pour des

actions de solidarité internationale.

En 2015, Brest métropole a versé 89 250 € au titre de cette coopération.

56 250 € à l’association de solidarité internationale « Eau Vive » dans le cadre d’un

programme pour améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement sur le territoire de

la commune de Saponé au Burkina-Faso.

33 000 € pour soutenir des projets associatifs : Projet Citoyens Solidaires pour l’eau à

Nokoué au Bénin (SOS Familles Emmaüs), Ecol’Eau pour la santé dans 8 communes de

la province du Tapoa au Burkina Faso (Action Contre la Faim), accès à l’eau potable

dans la province du Sanguié au Burkina Faso (ARPOM), accès à l’eau potable dans 5

communes de la région Analanjirofo à Madagascar (Amitié Madagascar Bretagne).

7.2 Eau et développement durable :

Dans l’agenda 21 de Brest métropole, la fiche action 2 « Gestion durable de l’eau » de l’axe

2 « Produire et consommer responsable » comporte 3 objectifs :

- assurer et sécuriser la production d’eau potable en qualité et en quantité - assainir les eaux usées produites par les habitants de la collectivité et les traiter ou

conforter les solutions de traitement d’assainissement non collectif pour des zones d’habitat peu dense

- gérer les eaux pluviales en conciliant sécurité des habitants et protection de l’environnement

Il est mentionné que « les enjeux de gouvernance sont au cœur des préoccupations de la

collectivité, à plusieurs niveaux » ; le 1er niveau prévoit la « mise en place d’une gestion de

l’eau permettant de pérenniser l’accès à l’eau et à l’assainissement à tous avec une qualité

de service à un prix acceptable et une information du grand public sur les enjeux liés au

mode de gestion ».

Dans le contrat d’objectifs pour le service public de l’eau passé entre Brest métropole et Eau

du Ponant, l’article 4.9 « mettre en œuvre un système de management certifié et

écologiquement responsable » et plus précisément le point 4.9.2 « management

environnemental » stipulent :

19

- les consommations énergétiques présentent une part importante des émissions de gaz à effet de serre. Eau du Ponant optimise le fonctionnement de ses installations pour réduire ces consommations, en privilégiant, lorsque c’est possible, des vecteurs d’alimentation limitant le relevage de l’eau, et développe le recours aux énergies renouvelables.

- Les prescriptions environnementales mises en place sur les chantiers visent à limiter la gêne occasionnée aux riverains et usagers, à réduire l’impact des transports et approvisionnements, et à s’assurer d’une élimination des déchets conforme à la réglementation.

7.3 Les indicateurs de performance

L’ensemble des indicateurs de performance réglementaires sont regroupés dans des

tableaux consultables en annexe 2, et font l’objet pour les plus significatifs d’un commentaire

dans le texte de ce rapport.

7.4 L’étude comparative

Brest métropole participe à l’analyse comparative créée en France en 2009 par la FNCCR

pour permettre aux collectivités de disposer d’un outil de pilotage supplémentaire de leurs

services d’eau potable et d’assainissement.

Cette initiative s’inspire de la démarche menée par l’Association internationale de l’Eau

(IWA) en matière d’évaluation de la performance de ce service et de l’opération européenne

de « benchmarking » dénommée « the European Benchmarking Co-opération » (EBC). De

nombreuses adaptations ont été apportées en tenant compte des attentes des collectivités

françaises associées aux analyses comparatives.

20

Partie 2. Le service public de l’eau potable

21

1. Faits marquants 2015

o L’usine de production d’eau potable du Moulin Blanc a été mise à l’arrêt le 18/03/2015 suite à

l’inspection du génie civil du décanteur. Des travaux de sécurisation ont été réalisés à suivre

et la production, reportée dans l’intervalle sur les usines de Kerleguer et de Pont Ar Bled, a

repris le 29/04/2015.

Début août, des non conformités sur les paramètres Chlorures et Conductivité ont été

enregistrées sur un prélèvement du contrôle sanitaire officiel (ARS) sur les eaux brutes de la

rivière de Guipavas. Cette dégradation chronique de la qualité de cette ressource en étiage

est consécutive aux rejets des eaux d’exhaure de la carrière en amont. Une solution de

dévoiement de ces rejets en aval de la prise d’eau destinée à la consommation humaine est

actuellement à l’étude par Brest métropole et le carrier, avec l’appui technique d’Eau du

Ponant.

o La production à l’usine de Kerleguer a été stoppée du 8 mai au 25 août 2015 en raison des

travaux de réfection du bief de contournement de l’étang. En novembre et décembre 2015,

dans une configuration technique transitoire (bief redimensionné mais travaux restant à faire à

l’entrée de la passe à poissons) quelques épisodes de forte pluviométrie ont provoqué de

brefs arrêts de production.

o Les principaux incidents survenus en 2015 à l’usine de production d’eau potable de Pont Ar

Bled ont concerné la rupture de conduites d’air et d’eau de service, respectivement en août et

novembre. Ces incidents ont entraîné des arrêts de production limités, les réparations ayant

été effectuées immédiatement. Le 10 décembre en fin de journée, une pollution de l’Elorn par

du lisier a également entraîné un arrêt de production de courte durée ; il est à noter que

l’alerte a été donnée dans ce cas par l’auteur même de la pollution, ce qui a permis une

gestion efficace de l’incident.

o Sur les réseaux de distribution, après les campagnes de renouvellement systématiques

engagées au cours des 15 dernières années, quelques branchements isolés en plomb sont

encore identifiés occasionnellement, suite par exemple à des prélèvements menés chez des

particuliers par l’ARS (3 cas en 2015 sur Brest et Guipavas).

22

2. Données techniques

2.1 Le schéma d’alimentation en eau potable

Les besoins en eau potable du territoire de la métropole sont assurés par 3 usines et 2

captages dont les capacités de production sont les suivantes :

- Pont ar Bled : 52 000 m3/jour

- Moulin Blanc : 8 000 m3/jour

- Kerléguer : 8 000 m3/jour

Deux captages, en service sur Plougastel-Daoulas, assurent la moitié des besoins de cette

commune, soit 1400 m3/jour.

L’usine de Pont ar Bled dessert Brest métropole, mais également le SIDEP de Landerneau et le

Syndicat Mixte d’Alimentation en Eau Potable de Daoulas, ainsi que le Syndicat Mixte du Bas

Léon à partir de Kerléguer, soit globalement près de 300 000 habitants.

Des interconnexions ont été réalisées pour assurer la sécurité d’approvisionnement des

territoires.

La superficie de la métropole et sa topographie ont imposé la mise en place d’un schéma de

distribution comprenant 13 réseaux distincts alimentés par 13 réservoirs d’une capacité totale

23

de 53 950 m3 s’étageant en cascade à partir des réservoirs du Petit Paris, de Pen ar Ch’leuz et

Kerourien / Pen ar Valy.

2.2 La production

2.2.1 Nature des ressources :

Les eaux brutes alimentant les trois usines proviennent de bassins de nature géologique assez

comparable (massifs granitiques) et ont des caractéristiques physico-chimiques proches (faible

minéralisation), en dehors des captages de Plougastel-Daoulas.

Les ressources en eau de surface sont sollicitées pour la production d’eau à hauteur d’environ

13 à 14 millions de m3 par an.

L’usine de Pont ar Bled représente la principale capacité de production (Annexe 3). Elle est

alimentée par l’Elorn qui bénéficie d’un soutien d’étiage par le barrage du Drennec, d’une

capacité de 8,7 millions de m3. La gestion du barrage est assurée par le Syndicat de Bassin de

l’Elorn.

L’usine du Moulin Blanc est alimentée par le ruisseau du Costour et en étiage, par l’annexe du

Relecq-Kerhuon située à l’aval de la rivière de Guipavas.

L’usine de Kerléguer est alimentée par la Penfeld.

24

2.2.2 Bilans hydrauliques

production des ouvrages 2012 2013 2014 2015

Pont-ar-Bled 7 878 440 m3 8 562 150 m

3 8 127 880 m

3 9 840 598 m

3

Moulin-Blanc 2 594 385 m3 2 530 344 m

3 2 738 017 m

3 1 817 134 m

3

Kerleguer 2 342 658 m3 2 487 363 m

3 2 344 206 m

3 1 863 978 m

3

Captages 509 327 m3 481 593 m

3 561 087 m

3 463 503 m

3

1- volumes produits 13 324 810 m3 14 061 450 m

3 13 771 190 m

3 13 985 213 m

3

2- volumes importés* 315 477 m3 416 513 m

3 371 316 m

3 334 588 m

3

3- volumes exportés 2 788 404 m3 3 029 954 m

3 3 056 774 m

3 3 040 185 m

3

SIDEP Landerneau 1 470 157 m3 1 519 155 m

3 1 550 544 m

3 1 568 039 m

3

SMAEP de Daoulas* 668 179 m3 843 493 m

3 798 378 m

3 774 167 m

3

Bas Léon Saint Renan Kermorvan

194 724 383 510 71 834

m3

m3

m3

251 601 371 320 44 385

m3

m3

m3

315 400 346 632 45 820

m3

m3

m3

319 368 353 630 24 981

m3

m3

m3

volumes distribués (1+2-3) 10 851 883 m3 11 808 862 m

3 11 432 364 m

3 11 279 616 m

3

volumes de service 88 792 m3 103 865 m

3 52 555 m

3 85 675 m

3

volumes des pertes 2 284 456 m3 2 998 281 m

3 2 546 017 m

3 2 163 093 m

3

volumes vendus aux clients du service**

8 478 635 m3 8 684 401 m

3 8 798 124 m

3 9 030 848 m

3

* : Conformément au décret du 2 mai 2007 fixant les règles de calcul du rendement des réseaux d’eau potable, sont

intégrés aux volumes vendus et achetés à d’autres services les volumes produits à l’usine de Pont Ar Bled et

transitant par les infrastructures du SMAEP de Daoulas avant d’être introduits sur la presqu’île de Plougastel-

Daoulas (371 316 m3 en 2014). Cette convention d’écriture a été appliquée dans le tableau ci-dessus aux années

antérieures.

** : volumes comptabilisés vendus aux clients du service, hors ventes en gros à d’autres services d’eau potable

(volumes exportés). Un correctif est établi dans cette édition pour les années antérieures ; en effet, sous le libellé

« volumes consommés » avaient été comptabilisés plusieurs grandeurs différentes, incluant par exemple les volumes

de service (indiqués par ailleurs) ainsi que les volumes des consommateurs sans comptage.

25

Le rapport volume consommé sur l’agglomération / population (207 000 hab.) s’établit à : 43,63

m3/an, soit 119 l/jour (365 jours).

2.2.3 La qualité des eaux prélevées et distribuées

Organisation du contrôle

Les articles R.1321-2 et R.1321-3 du Code de la Santé Publique définissent les exigences de

qualité que doivent respecter les eaux destinées à la consommation humaine.

Des analyses et des contrôles permanents permettent de s’assurer de la qualité de l’eau brute

des ressources, de l’eau produite et distribuée au robinet. Une double surveillance est

organisée :

- Le contrôle sanitaire officiel réalisé par l’Agence Régionale de Santé (ARS) :

Le programme de suivi est établi conformément aux dispositions du Code de la Santé

Publique : contenu des analyses types, fréquence de prélèvement en fonction des débits

de production et de la population desservie. Il intègre également si nécessaire des suivis

particuliers sur des problématiques spécifiques aux ressources exploitées ou à des

paramètres dits « émergents » (par exemple : Chlorure de Vinyle Monomère provenant

des réseaux en PVC posés avant 1980).

- Le programme d’autocontrôle assuré en 2015 par le laboratoire public LABOCEA pour

le compte de Brest métropole :

9 576 826 9 478 3009 256 727

9 087 790 9 021 107 9 001 378

8 478 6358 684 401 8 798 124

9 030 848

0

2 000 000

4 000 000

6 000 000

8 000 000

10 000 000

12 000 000

2 006 2 007 2 008 2 009 2 010 2 011 2 012 2 013 2 014 2 015

Volumes vendus aux clients du service (hors vol, exportés)

26

Le programme de suivi est établi par Eau du Ponant à des fins de contrôle courant de la

qualité de l’eau produite et distribuée. Les points de prélèvement de ce programme, par

lieu et par nature, sont les suivants :

Bilan de conformité – contrôle sanitaire officiel de l’ARS

Qualité de l’eau sur les 5 dernières années – Respect des Limites de qualité – données ARS

2011 2012 2013 2014 2015 Taux de conformité microbiologique 99,77% 99,77% 100% 100% 100%

Nombre de prélèvements conformes 440 432 407 406 403

Nombre de prélèvements non conformes 1 1 0 0 0

Nombre total de prélèvements 441 433 407 406 403

Taux de conformité physico-chimique (nitrates et pesticides)

99,21% 100% 100% 99,6% 100%

Nombre de prélèvements conformes 505 476 449 525 434

Nombre de prélèvements non conformes 5 0 0 2 0

Nombre total de prélèvements 509 476 449 527 434

Bilan de conformité – Autocontrôle de l’exploitant

Année 2015 Données

Eau du Ponant Nbre de prélèvements

Nbre de prélèvements

conformes

Taux de

conformité

Physico-chimie 504 490 97,2%

Bactériologie 406 403 99,3%

Micropolluants 69 69 100%

Les résultats détaillés de l’autocontrôle sont donnés en annexe 4.

2.2.4 La protection de la ressource

Les périmètres de protection sont définis par l’article L 1321-2 du Code de la Santé

Publique, l’article 13 - 1 de la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, et par les décrets des 3

janvier 1989 et 20 décembre 2001 relatifs aux eaux destinées à la consommation

humaine.

Les périmètres de protection définis en amont des prélèvements en eaux superficielles

ont pour objectifs de constituer une zone tampon permettant de réduire les risques de

pollutions accidentelles et de pollutions par ruissellement.

27

L’état d’avancement de la mise en place de ces périmètres par Brest métropole est le

suivant :

o Usine de Pont ar Bled : dossier déposé en Préfecture (enquête publique réalisée début

2016)

o Usine de Kerléguer : arrêté préfectoral pris le 28/11/2011, mise en œuvre en cours.

o Usine de Moulin Blanc : arrêté préfectoral pris le 19/03/2014, mise en œuvre en cours.

o Les captages de Bréleis et Kergonnec : arrêté préfectoral pris le 18/01/2010, mise en

œuvre en cours depuis cette date.

Le dépôt en préfecture en 2015 du dossier de demande d’instauration des périmètres de

protection de la prise d’eau de Pont Ar Bled permet de faire progresser l’indicateur sur l’état

d’avancement de la protection de la ressource qui passe de 49% en 2014 à 53% en 2015.

Cette progression devrait se poursuivre en 2016 avec :

o La prise de l’arrêté de périmètres de Pont Ar Bled

o L’achèvement des travaux de mise en œuvre des arrêtés de Kerleguer (fin des travaux

de sécurisation de l’étang) et du Moulin Blanc (création d’un point de mesure des

débits réservés)

En revanche, la création de l’unité d’assainissement regroupé au hameau de Kergonnec

se heurte pour l’instant à la difficulté d’acquisition d’un terrain propice sur le secteur.

28

2.3 La distribution

2.3.1 Les réseaux de desserte et abonnés du service :

Au 31/12/2015, le service de l’eau potable de Brest métropole présente les caractéristiques suivantes :

Total Brest Bohars Gouesnou Guilers Guipavas

Le R-Kerhuon

Plougastel Plouzané Hors Bmo

Population 213 171 143 458 3 649 6 086 8 071 14 392 11 581 13 507 12 427

Nombre d’abonnés en

2015 57 424 30 065 1 199 2 528 3 026 5 269 4 829 6 035 4 473 -

(en kilomètres) longueur des canalisations:

1 302,22 585,93 39,92 60,28 86,33 145,68 88,48 183,84 93,78 17,98

(en kilomètres) longueur des branchements

489,08 229,49 70,24 19,22 21,67 39,30 31,94 44,80 32,42 -

longueur totale du réseau

1 791,30 815,42 110,16 79,50 108,00 184,98 120,42 228,64 126,20 17,98

nombre de branchements

60 784 32 635 1 405 2 649 3 144 5 563 4 491 6 329 4 568 -

2.3.2 Rendement de réseau de distribution :

Un indicateur normalisé est mis en place pour suivre ce paramètre, qui permet d’avoir une

photographie de la qualité du réseau de distribution.

Pour 2015, ce rendement est évalué à 85,2% soit une légère progression (+0,8%).

Le tableau ci-dessous représente l’évolution du rendement du réseau durant les 5 dernières

années.

2011 2012 2013 2014 2015

Volume consommé autorisé 365 j

9 077 775 8 567 427 8 820 581 8 886 347 9 154 605

Volume vendu à d’autres structures

3 059 034 2 788 404 3 029 954 3 056 774 3 040185

Volume produit 13 911 107 13 324 810 14 061 450 13 771 190 13 985 213

Volume acheté à d’autres structures

380 630 315 477 416 513 371 316 334 588

Rendement du réseau (%) 84,9% 83,3% 81,9% 84,4 % 85,2 %

Deux leviers peuvent être actionnés pour améliorer le rendement du réseau et diminuer les

pertes dans les conduites : l’entretien du réseau (recherche de fuites..) et le renouvellement

du réseau et de ses équipements.

La programmation des renouvellements est d’une part calée sur celle des travaux de voirie et

d’autre part fonction de la nécessité de remplacer les conduites trop vétustes.

29

174 casses sur canalisation ont été réparées en 2015 sur l’ensemble du territoire de Brest

métropole.

Tableau de suivi de l’évolution du nombre de casses

JANVIER

FEVRIER

MARS

AVRIL

MAI

JUIN

JUILLET

AOÛT

SEPTEMBRE

OCTOBRE

NOVEMBRE

DECEMBRE

TOTAL

35 59 18 7 6 13 3 4 6 9 9 5 174

Un autre indicateur normalisé permet d’appréhender la qualité du réseau de distribution, en

tenant compte de sa densité : c’est l’indice linéaire des pertes ILP, avec ILP = pertes de

réseau / linéaires de réseau, par jour.

L’évolution sur les 5 dernières années de cet indicateur est le suivant :

2010 2011 2012 2013 2014 2015

Volume mis en distribution (m

3)

11 638 682 11 232 703 10 851 883 11 808 862 11 432 364 11 279 616

Volume consommé autorisé 365 j

9 148 093 9 077 775 8 567 427 8 820 581 8 886 347 9 154 523

Longueur de canalisation de distribution (ml)

1 265 075 1 272 096 1 269 000 1 286 090 1 290 010 1 302 220

Indice linéaire des

pertes en réseau

(ILP) 5,39 4,64 4,93 6,37 5,42 4,47

Diamètre

50

60

63

75

80

90

100

110

120

150

200

Total

3 5 14 3 15 4 41 1 1 67 10 174

Matériaux Acier Amiante ciment Fonte ductile Fonte grise Pehd Pvc Total

0 7 5 137 4 21 174

30

La valeur de l’ILP pour une collectivité urbaine doit être comprise dans la fourchette de

3 à 7 m3/km/j. selon l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne.

2.4 Projets à l’étude en vue d’améliorer la qualité du service

La performance du service de l’eau s’avère globalement satisfaisante sur les plans quantitatifs

(fuites) et qualitatifs. Toutefois, des efforts importants demeurent consentis en matière de

réduction des pertes en eau en réseau de distribution. Pour atteindre cet objectif, les

démarches coordonnées conduites au quotidien par Eau du Ponant s’appuient sur :

- L’amélioration de la connaissance patrimoniale des réseaux par des enquêtes de terrain, la mise à jour des plans et la consolidation des données sous SIG

- Le développement et le maintien en conditions opérationnelles des outils de métrologie sur le réseau et de supervision

- L’analyse quotidienne des bilans de fonctionnement (débits mini nocturnes), la recherche et la réparation des fuites

- L’intervention rapide, 24h/24, en cas de casse sur le réseau.

A moyen et long terme, les perspectives de sécurisation de l’alimentation en eau potable s’inscrivent dans le cadre du schéma départemental en cours de construction. A l’échelle du Pays de Brest et de Brest métropole, des orientations techniques à l’étude visent à :

- Assurer la liaison entre Brest et Plougastel-Daoulas par le franchissement de l’Elorn (fait en 2015)

- Assurer un bouclage nord entre l’usine pivot de Pont Ar Bled, le Syndicat du Bas Léon, celui de Kermorvan et Brest métropole

- Créer des barreaux transversaux entre Brest métropole et le bouclage nord - Sécuriser la production, en priorité à Pont Ar Bled, par la création d’une réserve d’eau

brute en cas de pollution de la ressource, la mise en sécurité de l’usine par rapport au risque d’inondation et le renforcement de la filière de traitement (création d’un étage d’affinage au charbon actif en grains).

31

3. Données économiques et financières

3.1 Le patrimoine

Le patrimoine constitue en tant que tel une composante structurante du prix de l’eau

(amortissement des investissements de 1er établissement et frais de renouvellement). A titre

indicatif, la valeur à neuf du patrimoine des services de l’eau est estimée à près de 350 M€.

=> En synthèse, le patrimoine eau potable se répartit physiquement comme suit :

- Production : 3 usines de potabilisation et 2 captages - Stockage : 13 réservoirs pour une capacité de stockage de 53 950 m3 - Distribution (gros équipements) : 1 ouvrage de pompage et 2 surpresseurs - Distribution (canalisations) : 1 302,22 km - Distribution (branchements) : 489 km pour 60 784 branchements - Distribution (vannes) : 12 576 unités

L’âge moyen des canalisations de distribution est de 35,44 ans.

Le patrimoine de canalisations s’est accru de 37 km en 5 ans (linéaire SIG au 31/12/2015 moins

linéaire SIG au 31/12/2010), soit une évolution annuelle moyenne de +0,58%.

Un plan détaillé de l’évolution du patrimoine est remis annuellement par Eau du Ponant.

3.2 La dette

Le capital restant dû sur la dette du budget annexe de l'eau qui s’élevait à 26,605 M€ au

1er janvier 2015 a diminué de 22,02 M€ pour s'établir à 2,586 M€ au 1er janvier 2016.

Au cours de l’exercice 2015, 5 contrats de prêts ont été transférés à la SPL Eau du Ponant pour

un encours de 21,3M€ et un dernier contrat a été transféré le 8 janvier 2016 pour un montant de

1,57 M€.

L’annuité correspondante s’élève à 22,524 M€ dont 21,3M€(*) pour le transfert de 5 prêts à la

SPL Eau du Ponant.

Les principales caractéristiques de cet endettement sont présentées ci-dessous :

au 1er

janvier 2016 encours annuité dont taux d'intérêt durée résiduelle

capital intérêts moyen

total (en K€) 2 586 22 524 22 019 505 4,49% 12 ans 4 mois

se décomposant en:

taux fixe 2 586 1 246 741 505 4,49% 12 ans 4 mois

Soit : 100%

32

3.3 Les travaux de renouvellement

- Réseaux : 8 595 ml renouvelés en 2015 soit 0,66% du patrimoine pour un montant de GER de

2 332 K€ réalisés.

- Branchements : 73 branchements en plomb renouvelés (pour 1 320 unités restantes).

- Compteurs : 1 677 renouvelés, soit 3 % du patrimoine.

- Installations : 533 K€ de dépenses de GER réalisées.

3.4 Les travaux neufs

- Sur les réseaux : en 2015 ont été réalisés 1 620 ml d’extension.

Pont de l’Iroise Dans le cadre de la sécurisation de l’alimentation en eau potable, Eau du Ponant (Maître

d’Ouvrage) a relié par une canalisation Ø 300 mm les deux rives de l’Elorn au niveau du pont

de l’Iroise. Une canalisation existante était en attente de part et d’autre du pont Albert Louppe.

Le projet consistait à implanter une conduite Ø300mm dans le pont de l’Iroise et de se

raccorder sur la conduite en attente sur chaque rive.

33

La conduite a pour objectif de permettre le transit d’un débit de 140 m3/h de la station de

pompage du Moulin Blanc, soit vers le château de Cléguer, soit vers la future bâche de sol de

Daoulas. L’usine du Moulin Blanc pourra être alimentée gravitairement en retour depuis

Cléguer, Daoulas ou Kernoster.

34

- Sur les installations : en 2015 les travaux suivants ont été entrepris :

Usine de Pont Ar Bled Lutte contre les inondations :

L’année 2015 a été marquée par la poursuite du programme d’actions concernant la lutte contre

les inondations sur l’usine de Pont ar Bled à savoir :

Finalisation des travaux de confortement du dessableur

Doublement des mesures de niveau de l’Elorn par la mise en place d’une sonde radar

L’amélioration de l’éclairage extérieur

L’abattage des arbres le long de la berge de l’Elorn

Les études et mise en œuvre des rehausses des pompes du poste de pompage de secours de 600 mm pour mise hors crue des moteurs

L’approvisionnement en moteur de secours pour les vannes d’entrées du dessableur

Rédaction de la procédure de lutte contre les inondations

Construction de la réserve d’eau brute :

Lors de l’année 2015, Eau du Ponant a finalisé l’acquisition foncière de la parcelle adjacente à

l’usine « ancien site Point P ». Des travaux de démolition et de désamiantage ont été engagés

sur le site pour préparer le projet de construction de la réserve d’eau brute : 40 tonnes

d’amiante ont été évacuées dans le cadre du chantier.

Usine du Moulin Blanc Sécurisation de l’alimentation électrique :

Dans le cadre du programme d’investissement de 2015, il a été prévu sur l’usine du Moulin

Blanc la mise en œuvre de la sécurisation électrique de l’usine par la fourniture et la mise en

place d’un groupe électrogène de 400kva et de son inverseur de source.

35

Usine de Kerleguer Retenue d’eau :

Poursuite des travaux de sécurisation de la retenue d’eau de Kerleguer : après la réalisation de l’ouvrage de répartition des débits en 2013 et le curage de la réserve en 2014, les travaux de sécurisation de l’usine de Kerleguer et de préservation de la ressource se sont poursuivis en 2015 avec notamment :

L’installation d’une station d’alerte à proximité de l’ouvrage de répartition afin de surveiller la qualité de l’eau brute et couper l’alimentation de la retenue en cas de pollution.

La démolition de l’ancien bief et la reconstruction d’un nouveau canal et d’une nouvelle digue permettant le by-pass de la retenue jusqu’à un débit de 10 m3/s en cas de crue décennale de la Penfeld :

36

La construction d’un bassin de décantation, afin d’y capter les sédiments et les curer facilement à l’aide d’une pelle depuis la berge.

37

Canal Eau filtrée :

Des travaux ont été réalisés également dans le canal d’eau filtrée de Kerléguer. Des travaux de renouvellement de l’étanchéité du canal ont été réalisés, ils ont permis également d’optimiser la ventilation du local.

Photo avant/après du canal d’eau filtrée

38

Réservoir de Croas Ar Vossen

Le programme pluri annuel de réhabilitation des réservoirs /châteaux d’eau sur le territoire d’Eau du Ponant avait ciblé notamment le réservoir de Croas ar Vossen comme ouvrage à prioriser. Durant l’année 2015, Eau du Ponant a procédé à la réhabilitation du réservoir et à une optimisation des aménagements extérieurs du site. Cette opération s’est traduite notamment par :

La mise en œuvre d’une étancheité extérieure de l’ouvrage

Photo avant/ après travaux d’étanchéité extérieure du réservoir

La mise en place d’un revêtement d’étanchéité intérieure type membrane FPO ACS et le remplacement des conduites d’alimentation, distribution, trop plein et vidange de l’ouvrage.

Photo avant/après étanchéité intérieure

39

3.5 Détails des éléments tarifaires

LE PRIX DU M3

Le prix d’un mètre cube d’eau potable (hors abonnement) au 1er janvier 2015 et au 1er janvier 2016 se présente comme suit :

éléments de la facture désignation prix au 1er janvier

2015 prix au 1er janvier

2016

part collectivité 1 à 1000 m3 0,1688 0,1688

1001 à 2 000 m

3 0,1688 0,1688

2 001 à 8 000 m3 0,1688 0,1688

Au-delà de 8 000 m3 0,1688 0,1688

part Eau du Ponant 1 à 1000 m3 1,4544 1,4637

1001 à 2 000 m3 1,4151 1,4241

2 001 à 8 000 m3 1,3670 1,3757

Au-delà de 8 000 m3 1,2825 1,2907

redevances préservation des ressources en eau 0,0517 0,0622

(Agence de l'Eau) lutte contre la pollution 0,3271 0,3154

total par m3 TTC (Taux de TVA : 5,5%) 2,002 € 2,0101 €

L’ABONNEMENT

Un droit d'abonnement est perçu semestriellement par Eau du Ponant, variable selon le

diamètre du compteur :

diamètre du compteur prix TTC

au 1er

janvier 2015 prix TTC

au 1er

janvier 2016 évolution 2016/2015

15 mm 6,14 € 6,18 € 0,7%

20 mm 12,31 € 12,39 € 0,6%

30 mm 36,20 € 36,43 € 0,6%

40 mm 72,07 € 72,53 € 0,6%

80 mm 120,53 € 121,30 € 0,6%

100 mm 179,30 € 180,44 € 0,6%

150 mm 241,30 € 242,84 € 0,6%

250 mm 401,21 €

40

LE BRANCHEMENT D'EAU POTABLE

Le prix facturé à l'abonné, variable suivant le diamètre demandé, a évolué de - 1 % entre le

1er janvier 2015 et le 1er janvier 2016 pour un branchement de type domestique :

- au 1er janvier 2015 : 1 201,43 € TTC - au 1er janvier 2016 : 1 189,78 € TTC

branchement diamètre 18,6/25 mm 841,93 € 833,77 -1%

compteur diamètre 15 mm 158,56 € 157,03 -1%

citerneau diamètre 15 à 30 mm 180,11 € 178,36 -1%

clapet anti-retour diamètre 15 mm 20,83 € 20,62 -1%

41

Partie 3. Le service public de l’assainissement collectif

42

1. Faits marquants 2015

o Le réseau de collecte et les postes de relevage

En 2015, les obstructions du réseau de collecte ayant entraîné des déversements d’eaux usées

au milieu naturel ont été systématiquement consignées dans le système qualité d’Eau du

Ponant et déclarées auprès des services de l’Etat. Dans la plupart des cas, des prélèvements

amont / aval ont été analysés pour une meilleure caractérisation de l’impact sur les milieux

naturels. Au total, une vingtaine de déversements ont ainsi été enregistrés sur les réseaux de

collecte séparatifs et unitaires (déversements de temps sec) de Brest métropole.

Des incidents survenus sur plusieurs postes de relevage sont également à l’origine de

déversements de temps sec au milieu naturel :

Poste de relevage de Ker Ar Groas (Plouzané) les 4 et 5 mai et le 2 novembre Poste de relevage de Kerivin (Guipavas) le 15 mai Poste de relevage de Batterie de 7 (Brest) les 5 et 29 juillet Poste de relevage de Grande Rivière (Brest) le 10 décembre

Tous ces incidents ont été également immédiatement signalés aux services de l’Etat (DDTM –

Pôle Police de l’eau).

o Le traitement des eaux usées

Malgré l’impact de la vidange du bassin d’aération n°2 durant le mois de juin 2015, les

performances de la station d’épuration de Brest Zone Portuaire sont conformes à ses

prescriptions réglementaires.

Le fonctionnement de l’installation a toutefois été perturbé par des incidents sur les

équipements d’aération : casse du surpresseur n°1 en janvier, défaut du boitier de commande

du surpresseur n°4 en juillet et dysfonctionnements de l’automate de commande des

surpresseurs en décembre.

Sur la station d’épuration de Brest Maison Blanche, 3 dysfonctionnements sur le poste de

relevage d’entrée ont conduit à des déversements d’eaux usées au milieu naturel, les 15 février,

23 juin et 29 juillet.

Il est par ailleurs à noter qu’une étude diagnostique détaillée a été conduite pour caractériser

les désordres vibratoires constatés sur le poste de relevage d’entrée de la station d’épuration,

et des travaux de consolidation réalisés à titre conservatoire sur le châssis de soutènement de

la nourrice de refoulement.

Dans la continuité, un programme de remise à niveau du pompage a été engagé, qui comprend

la révision successive des 4 pompes en atelier, puis l’installation de soufflets de dilatation sur

les aspirations et les refoulements les plus sollicités (travaux échelonnés en 2015 et 2016).

Les 12 et 16 avril, les deux centrifugeuses assurant la déshydratation des boues tombent

successivement en panne ; elles seront remises en service le 21 avril puis le 10 juin. Durant la

période du 16 au 21 avril, les boues sont extraites sous forme liquide et déshydratées sur la

station d’épuration de Brest Zone Portuaire.

43

Le 13 octobre 2015, en situation d’étiage, le ruisseau du Caro est fortement impacté par le

dysfonctionnement de la station d’épuration de Toull Ar Rannig à Plougastel Daoulas : une

panne de la principale turbine d’aération conduit à un départ massif de boues au rejet. Un suivi

spécifique est réalisé sur les rejets de la station d’épuration et le milieu naturel – ruisseau et

étang du Caro, littoral – et un arrêté temporaire de fermeture de la baignade et de la pêche à

pied est pris. Malgré la résolution de panne dès le 14 octobre sur la station d’épuration, les

analyses microbiologiques dans le milieu naturel ne reviendront à la normale qu’après une

dizaine de jours.

o Le four d’incinération des boues

Avant sa mise à l’arrêt pour travaux de renouvellement des échangeurs, le four d’incinération

des boues de la station d’épuration de Brest Zone Portuaire a subi une dizaine de

dépassements des valeurs limite sur ½ heure sur les fumées émises à l’atmosphère,

essentiellement sur les paramètres CO et COT. Ces défauts récurrents devraient être

solutionnés par les travaux en cours.

Arrêté le 1er octobre 2015 pour renouvellement des échangeurs de fumée, les boues produites

par les stations d’épuration de Brest métropole sont dans l’intervalle valorisées en compostage

sur plusieurs sites bretons.

44

2. Données techniques

2.1 Le schéma général d’assainissement

Le schéma général d’assainissement de Brest métropole permet de desservir les

8 communes membres (ainsi que celle de Locmaria-Plouzané) en assurant le transit des

eaux usées vers 6 sites de traitement (3 stations d’épuration urbaines et 3 unités de

traitement par infiltration) soit une capacité totale de 240 000 équivalents habitants :

- la station d’épuration de ZONE PORTUAIRE : 170 000 équivalents habitants

- la station d’épuration de MAISON BLANCHE : 60 000 équivalents habitants

- la station d’épuration de TOUL AR RANNIC : 9 000 équivalents habitants

- l’unité de traitement du TINDUFF : 180 équivalents habitants

- l’unité de traitement de L’AUBERLAC’H : 140 équivalents habitants

- l’unité de traitement de SAINT ADRIEN 80 équivalents habitants

- l’unité de traitement du MINOU : 50 équivalents habitants

45

En se basant sur le nombre d'abonnés aux services d'eau potable et d’assainissement,

d’une part, et sur la densité de l’habitat d’autre part, on peut estimer que 7% de la population

disposent d'un assainissement non collectif dans le cadre du SPANC.

La population desservie par un système d'assainissement collectif est estimée à 196 000

habitants.

Dans les stations d'épuration, les eaux usées subissent une épuration physique et biologique

poussée : dégrillage, dessablage et dégraissage, épuration biologique, décantation.

2.2 Le traitement

2.2.1 Les installations

La station d'épuration de Zone Portuaire

Cette installation achevée en 2005 présente une capacité de traitement de 170 000 EqH (cf.

Annexe 5)

Elle reçoit et traite les eaux usées du territoire de la métropole situé à l'Est de la Penfeld –

communes de Brest, Guipavas et du Relecq-Kerhuon et, depuis le 31 juillet 2009, les

effluents collectés provenant des communes de Gouesnou, Bohars et Guilers et des

quartiers de Penfeld, Bellevue et de la Cavale Blanche à Brest. Le système de collecte est

composé de plus de 62 stations de relevage, pour la plupart équipées de stockages de

sécurité destinés à éviter les déversements en cas de dysfonctionnement ; des capteurs

renvoient par ailleurs des alarmes vers le système d’information de l’exploitant en cas de

situation anormale.

Les effluents arrivant à l’usine sont d'origine domestique et industrielle ; du fait d’un important

secteur unitaire ainsi que du drainage d’eaux claires et d’eaux pluviales dans les réseaux

séparatifs d’eaux usées, les volumes collectés sont variables et fortement influencés par la

pluviométrie et le niveau des nappes phréatiques. Toutefois, la conception de l’installation a

intégré des capacités de stockage supplémentaires dans une filière « d’orage » qui

permettent de réduire, les déversements d’eaux usées non épurées au milieu naturel.

La station d’épuration reçoit également les matières de vidanges issues des installations

d’assainissement d’individuel ainsi que de certains sites industriels.

La station d'épuration de Maison Blanche

Cette usine, mise en service en juin 2004, présente une capacité de 60 000 EqH. Les

ouvrages sont disposés dans un bâtiment fermé, construit en pied de falaise. Elle reçoit les

effluents de la rive droite de Brest ainsi que des communes de Plouzané et de Locmaria-

Plouzané (cf. Annexe 6).

Le réseau de collecte comprend une part de secteur séparatif et une part de secteur unitaire.

28 ouvrages de relevage sont nécessaires au transfert de l'effluent. Les eaux épurées sont

rejetées en mer par l'intermédiaire d'un collecteur de 500 et de 400 mètres de longueur.

46

Des travaux ont été réalisés en 2012-2013 afin de satisfaire aux dispositions réglementaires

concernant le traitement de l’azote et du phosphore en zone sensible à l’eutrophisation. La

mise en service des nouvelles étapes de traitement a été réalisée au second semestre 2013.

La station d'épuration de Toul Ar Rannic

Construite sur le territoire de la commune de Plougastel-Daoulas dont elle dessert

principalement le centre-ville, cette station d’une capacité de 9 000 EqH a été construite en

mars 1983.

Les effluents qu'elle reçoit sont d'origine domestique et les réseaux mis en place sont de

type séparatif.

5 ouvrages de relevage sont nécessaires au transfert de l'effluent vers la station

d'épuration. Après traitement, les eaux épurées sont rejetées dans un ruisseau qui aboutit,

cinq kilomètres en aval, à l'étang du Caro, puis en rade de Brest. Cette station fait l’objet d’un

programme de restructuration et d’extension de sa capacité dont les travaux doivent débuter

fin 2016.

Les unités de traitement du Tinduff, de l’Auberlac’h, du Minou et de

Saint Adrien

Une première unité de 180 EqH a été réalisée au port du Tinduff à Plougastel-Daoulas. Ce

dispositif d’assainissement, de type « décentralisé », a été mis en service en 1997 et est

alimenté par un poste de relevage.

Une nouvelle unité de 140 EqH a été mise en service en 2006 pour le site de l’Auberlac’h

puis en 2009 pour le site du Minou à Plouzané (50 EqH).

L’unité de traitement de Saint Adrien (80 EqH) a été mise en service en 2015.

2.2.2 Les charges de pollution traitées

Les volumes totaux collectés sur l’ensemble des stations d’épuration s’élèvent à 16,7

millions de m3.

Stations d'épuration

Charge hydraulique (%)

Volume collecté (m3/an) Pluviométrie (mm/an)

2013 2014 2015 2013 2014 2015 2013 2014 2015

Zone Portuaire 61% 63% 57% 13 717 912 14 185 987 12 823 585 1 204 1379 1 114

Maison Blanche 40% 42% 37% 3 772 767 4 028 088 3 546 080 1 137 1366 1 178

Toul Ar Rannic 89% 100% 89% 424 011 472 712 422 541 1 050 1290 1 016

Brest métropole (cumul)

51% 57% 50% 17 914 690 18 686 781 16 792 206 1 130 1345 1 103

Variation 2014/2015

-13,3% -10,1% -15,5%

Les volumes collectés en 2015 sont inférieurs à ceux collectés en 2014. Cette diminution

est directement liée à la diminution de la pluviométrie sur le territoire de Brest métropole en

47

2015. La baisse de la pluviométrie entraine une hausse des charges en entrée des stations

(effluents plus concentrés et moins de déversements en amont des unités de dépollution).

Stations Charge en DCO (kg/j) Charge en DBO5 (kg/j) Charge en MES (kg/j)

2013 2014 2015 2013 2014 2015 2013 2014 2015

Zone Portuaire 13 193 14 195 16 678 4 796 5 146 5 729 7 600 7 956 9 717

Maison Blanche 3 620 3 910 4 417 1 453 1 430 1 679 1 822 2 085 2 373

Toul Ar Rannic 623 878 625 243 291 236 311 343 293

Brest métropole (cumul)

17 437 18 983 21 720 6 492 6 867 7 644 9 733 10 384 12 383

Variation 2014/2015

+14,4% +11,3% +19,3%

Stations Charge en NK (kg/j) Charge en Pt (kg/j)

2013 2014 2015 2013 2014 2015

Zone Portuaire 1 533 1 504 1 630 200 207 241

Maison Blanche 472 474 536 58 62 71

Toul Ar Rannic 72 71 75 9 9 9

Brest métropole (cumul)

2 078 2 049 2 241 267 278 321

Variation 2014/2015 +9,4% +15,5%

2.2.3 Les performances de dépollution

Le rendement épuratoire des stations d’épuration s’établit à 97% sur les MES et 93% sur la

DCO.

Les rendements globaux de dépollution du système d’assainissement sont de 89,6 % pour

le paramètre MES et de 86,9% pour le paramètre DCO ; ces rendements globaux intègrent

les charges de pollution déversées sans traitement au milieu naturel, principalement depuis

les déversoirs d’orage du réseau unitaire.

Ces résultats sont en nette amélioration par rapport à 2014 du fait des baisses

considérables des volumes déversés sur les réseaux d’assainissement et sur les stations

d’épuration.

Rendement épuratoire des stations hors déversements :

Stations Rendement en DCO (%) Rendement en DBO5 (%) Rendement en MES (%)

2013 2014 2015 2013 2014 2015 2013 2014 2015

Zone Portuaire 90 92 93 97 93 97 96 96 97

Maison Blanche 88 91 91 96 95 96 96 96 96

Toul Ar Rannic 93 79 93 98 91 97 97 90 97

Brest métropole (cumul)

90% 92% 93% 97% 97% 98% 95% 96% 97%

Variation 2014/2015 +1,9% +0,6% +1%

48

Stations Rendement en NK (%) Rendement en Pt (%)

2013 2014 2015 2013 2014 2015

Zone Portuaire 93 89 85 83 86 86

Maison Blanche 80 94 95 87 87 88

Toul Ar Rannic 93 89 84 55 61 82

Brest métropole (cumul) 83% 81% 83% 81% 85% 87%

Variation 2014/2015 +2,4% +2,3%

Performance des systèmes de traitement

Sur la base des bilans d’autosurveillance réalisés sur les stations d’épuration – 313 bilans

effectués en 2015 – un indicateur global de performance technique peut être calculé, qui

correspond au pourcentage de bilans conformes. Cet indicateur technique ne répond pas

aux règles de calcul de la conformité administrative des installations, établie par la DDTM du

Finistère. Il permettra toutefois une mesure directe de la qualité des rejets ainsi que de leur

évolution dans le temps.

Nombre de bilans à réaliser

Nombre de bilans

réalisés

Pourcentage de bilans

conformes

Nombre de bilan non-conforme

Nombre Date Paramètre Cause

Zone Portuaire 156 156 58,3 1 03/06/2015 MES Vidange du bassin d'aération n°2

64 - NGL/Pt

Maison Blanche

104 105 79,8 1

23/06/2015 DCO Déversement en tête de station suite à un défaut de mesure de la sonde US du poste de relevage. Non-conformité sur le système malgré la conformité de l'eau épurée.

23/06/2015 DBO5

23/06/2015 MES

20 - NGL/Pt

Toul Ar Rannic 52 52 92,3 4

13/01/2015

Pt Traitement du phosphore "artisanal" 13/04/2015

19/06/2015

11/10/2015

Total 312 313

90

Indicateur de performance

71,2

L’indicateur technique de performance des systèmes de traitement est de 71,2% pour

l’année 2015 sur l’ensemble des paramètres analysés.

Les principaux paramètres de non-conformité des bilans (88/90 bilans non conformes)

concernent les rejets d’azote et de phosphore, dont le pilotage de performance est établi en

visant une conformité sur la moyenne annuelle.

49

Bilan de conformité des systèmes d’assainissement établi par les services de l’Etat (DDTM) :

Pour 2015, les rejets de Zone Portuaire et de Maison Blanche sont conformes

règlementairement : les résultats d’autosurveillance enregistrés présentent, en effet, un

nombre de non conformités inférieur à celui fixé par arrêté préfectoral de 1999.

Le système de collecte de Maison Blanche est déclaré non conforme au vu du nombre de

déversements en tête de station et également lié aux dysfonctionnements chroniques des

systèmes de collecte des communes de Plouzané et de Locmaria-Plouzané.

En ce qui concerne Toul Ar Rannic, le système de collecte est déclaré non conforme au

regard de son arrêté préfectoral. Le système de traitement est quant à lui déclaré conforme.

N.B. : l’arrêté préfectoral du 23 avril 2015 fixant les prescriptions particulières sur le système

d’assainissement collectif de Toul Ar Rannic sera applicable sur la nouvelle station

d’épuration.

Conformité

Globale Système de Collecte Système de traitement

Zone Portuaire Oui Oui

Maison Blanche Non* Oui

Toul Ar Rannic Non** Oui

* : la non-conformité est due aux dysfonctionnements chroniques des systèmes de collecte des communes de

Plouzané et de Locmaria-Plouzané (leurs réseaux sont sujets à d’importants apports d’eaux parasites qui ont

pour effet de perturber le fonctionnement du poste de refoulement de Ker Ar Groas) ainsi qu’aux déversements

anormalement élevés en tête de station d’épuration.

** : la non-conformité se situe au niveau du nombre de déversements en tête de station.

Bilan de conformité des rejets en azote et phosphore des stations d’épuration établi par les

services de l’Etat (DDTM) :

Conformité

annuelle 2015

NGL Pt

Concentration Rendement Concentration Rendement

Moyenne

annuelle

Valeur

limite

Moyenne

annuelle

Valeur

limite Conformité

Moyenne

annuelle

Valeur

limite

Moyenne

annuelle

Valeur

limite Conformité

Zone Portuaire 9,7 10 80,3 70 Oui 1,01 1 85,9 80 Oui

Maison Blanche 14,5 15 72,4 70 Oui 0,8 1 88,2 90 Oui

Les arrêtés préfectoraux de Maison Blanche et de Zone Portuaire prescrivent des valeurs à

respecter en concentration moyenne annuelle OU en rendement moyen annuel.

50

L’établissement des conformités se font donc en fonction de l’une ou l’autre des grandeurs.

Pour Zone Portuaire, pour le paramètre NGL, la conformité est établie à la fois sur la

concentration et sur le rendement. Par contre pour le paramètre Pt, la station est conforme

uniquement sur le rendement annuel moyen (concentration à 1,01 mg/l pour une norme à

1mg/l).

En ce qui concerne Maison Blanche, les concentrations et les rendements sont conformes

pour le paramètre NGL. Pour le paramètre Pt, la conformité est établie sur la concentration.

2.2.4 La gestion des boues issues des ouvrages d’épuration

- STEP Zone Portuaire, boues biologiques 2 623 tMS/an

- STEP Maison Blanche, boues physico-chimiques 1 032 tMS/an

- STEP Toul ar Rannic, boues biologiques 105 tMS/an

Stations Boues produites par step Siccité moyenne

en T de MS par step en %

2013 2014 2015 2013 2014 2015

Zone Portuaire 2 493 2 491 2 623 20,5 20,1 19,9

Maison Blanche 893 916 1 032 27,2 26,5 27,8

Toul Ar Rannic 99 96 105 9,6 15,9 16,3

Graisses 107 131 113 / / /

Hors BMO 797 907 1 457 25,6 26,9 26,7

TOTAL Brest métropole

(hors graisses) 3 485 3 503 3 827 21,9 20,8 21,2

TOTAL Général 4 389 4 541 5 284 22,6 22,4 22,6

Variation 2014/2015 +16% +0,9%

La production de boues des stations d’épuration de Brest métropole est en hausse par

rapport à 2014 du fait de l’augmentation des charges en entrée des stations.

Les boues sont traitées dans l’incinérateur dédié de la Zone Portuaire, dont le

fonctionnement est contrôlé par la DREAL au titre des installations classées pour la

protection de l’environnement.

2.3 La collecte

2.3.1 Le réseau de collecte et les abonnés du service

Les équipements du schéma général d'assainissement de Brest métropole comprennent les

réseaux de collecte et de transit des eaux usées, les branchements et les postes de

refoulement (97 relevages et 6 aéro-éjecteurs).

51

Total Brest Bohars Gouesnou Guilers Guipavas Plougastel Plouzané Le Relecq-K

Population 213 171 143 458 3 649 6 086 8 071 14 392 13 507 12 427 11 581

Nombre d'abonnés 2015 51 380 29 151 1 056 2 250 2 678 4 653 2 845 4 193 4 554

Longueur de canalisations-

en km 923,157 487,59 20,86 49,83 47,40 106,44 52,82 86,41 71,81

Refoulement 59,24 19,69 0,11 2,32 3,00 11,23 6,70 9,81 6,40

Séparatif 609,31 213,59 20,76 47,51 44,40 94,92 46,12 76,60 65,41

Unitaire 254,60 254,32 - - - 0,29 - - -

Longueur des

branchements-en km 340,143 201,320 6,217 14,856 16,668 30,257 18,174 26,512 26,139

Séparatif 224,461 85,638 6,217 14,856 16,668 30,257 18,174 26,512 26,139

Unitaire 115,682 115,682 - - - - - - -

Longueur totale du réseau-

en km 1 263,30 688,91 27,08 64,68 64,07 136,69 70,99 112,92 97,95

Séparatif 833,77 299,23 26,97 62,37 61,07 125,18 64,30 103,11 91,55

Unitaire 370,29 370,00 - - - - - -

2.3.2 Les performances de collecte (cf annexe 7) :

Le taux de desserte

Le taux de desserte correspond au quotient du nombre d’abonnés desservis par le service

assainissement collectif sur le nombre potentiel d’abonnés de la zone relevant de ce service

d’assainissement collectif.

Sa valeur est de 98,47% pour l’année 2015.

Les déversements d’eaux usées non traitées

- Déversements de réseau par temps sec : 39 451 m3

- Déversement de réseau par temps de pluie : 1 499 014 m3 soit 9% des volumes collectés

en 2015

- Déversements en tête de station : 36 106 m3 soit 0,2 % des volumes collectés en 2015

Eau du Ponant a pour objectif d’instrumenter tous les points de déversements au milieu

naturel de son réseau de collecte des eaux usées. Les équipes d’exploitation d’Eau du

Ponant ont donc intégré 2 nouveaux points dans l’autosurveillance réseau.

- Nombres de points de rejets au milieu naturel sur le réseau d’assainissement : 73

- Nombres de points instrumentés : 65

Actuellement, 89% des points de rejets au milieu naturel sont instrumentés, soit une

progression de 2 % par rapport à l’année passée.

52

Tableau des points de rejets intégrés à l’autosurveillance en 2015 :

Bassin de collecte Type d'ouvrage Nom CBPO (kg DBO5/j)

ZP DO Emile Augier < 120 kg DBO5/j

ZP DO Jardin de Kervallon < 120 kg DBO5/j

2.3.3 Les contrôles des branchements

Depuis 1996, la collectivité a entrepris le contrôle systématique des raccordements des

usagers domestiques au réseau public d’assainissement.

La collectivité a engagé en juillet 2007 une campagne pour la mise en conformité des

installations polluantes. Compte tenu du nombre conséquent de propriétés concernées, il a

été décidé de cibler les priorités en fonction des enjeux de Brest métropole, notamment celui

relatif à la qualité des eaux de baignade.

Le bon fonctionnement du système d’assainissement, sur le secteur séparatif, dépend

également de la qualité des branchements des installations au réseau.

Il est en effet fréquent d’avoir des évacuations d’eaux usées raccordées au réseau d’eaux

pluviales, ou à l’inverse des eaux de gouttière raccordées sur le réseau d’assainissement.

Pour limiter et corriger ces dysfonctionnements, une politique de contrôle des branchements

est mise en place par Eau du Ponant à la demande de la collectivité.

A ce jour, 27 360 contrôles (soit 56% du parc) ont été réalisés, dont 1 683 contrôles en

2015. Le taux de conformité au règlement de service des installations en partie privée est de

69,1 %.

Les contrôles de branchements réalisés en 2015 se répartissent comme suit :

- Contrôles nouveau raccordement : 150 - Contrôles en amont d’une mutation (à la demande de l’usager) : 703 - Contrôles sur secteurs sensibles (BV) : 312

Sur ces différents contrôles, 842 non-conformités ont été constatées, dont 147

particulièrement impactantes, qui ont donné lieu aux procédures suivantes :

- Délai de 6 mois pour corriger la non-conformité, assortie d’une proposition de subvention de l’Agence de l’Eau dans le cadre de la mise en conformité.

- Au terme du délai de 6 mois, est envoyé un courrier de rappel, accordant 6 mois supplémentaires. Un explicatif sur la possibilité d’appliquer une pénalité ou d’engager une procédure de travaux d’office est joint.

- Au terme du délai d’1 an, un courrier annonçant l’application de pénalités sur la prochaine facture d’eau. Soit en 2015, l’envoi de 405 courriers d’annonce de pénalités.

En 2015, cette procédure s’est traduite par 509 contrôles dans le cadre d’une contre visite

suite à mise en conformité.

53

2.4 Projets à l’étude en vue d’améliorer la qualité du service

Les principaux projets actuellement à l’étude concernent :

- Le renouvellement de l’émissaire en mer de la station d’épuration de Maison

Blanche : la canalisation, datant des années 60, est aujourd’hui en mauvais état. Les

travaux sont prévus à l’été 2016.

- La remise aux normes de la station d’épuration de Toul ar Rannig : le projet est

finalisé et l’appel d’offres est lancé. Le démarrage des travaux est prévu à l’automne

2016.

- L’amélioration de la performance énergétique du four : cela consiste à mettre en

œuvre une turbine, qui, à partir de l’énergie des fumées, permettrait de produire de

l’électricité. Les premiers calculs montrent que cet équipement sera en mesure de

couvrir les besoins électriques du four d’incinération. L’appel d’offres sera lancé suite

à la remise en service du four, à l’arrêt pour d’important travaux de maintenance.

- La sécurisation des postes de relevage : Eau du Ponant a pour objectif de sécuriser

ses postes de relevages sur les aspects techniques, énergétiques,

environnementaux et réglementaires. Un schéma type a été mis au point. Les

ouvrages sont passés en revue un par un pour évaluer les travaux nécessaires à leur

mise à niveau selon le schéma défini. Les premiers travaux démarreront au second

semestre 2016 et se poursuivront sur les prochaines années.

3. Données économiques et financières

3.1 Le patrimoine

Le patrimoine constitue en tant que tel une composante structurante du prix de l’eau

(amortissement des investissements de 1er établissement et frais de renouvellement). A titre

indicatif, la valeur à neuf du patrimoine des services de l’assainissement est estimée à près

de 320 M€.

=> Le patrimoine assainissement se répartit physiquement comme suit :

- Traitement : 3 STEP principales et 3 STEP décentralisées - Transfert : 97 postes de relevage + 6 aéro-éjecteurs - Collecte : 863 km de canalisation - Refoulement : 59 km de canalisation - Branchements EU : 48 871 unités - Equipements divers : 22 881 regards sur réseaux séparatifs et unitaires (sans

comptabiliser les regards d’eaux pluviales) - 61 déversoirs d’orage/délestages.

L’âge moyen des canalisations de collecte (hors pluviales et refoulement) est de 34,38 ans.

54

Le patrimoine de canalisations d’eau usées s’est accru de 21 km en 5 ans, soit une évolution

moyenne de + 0,71 %/an.

3.2 La dette

Le capital restant dû sur la dette du budget annexe de l’assainissement qui s’élevait à 52,254

M€ au 1er janvier 2015 a diminué de 32,335 M€ pour s'établir à 19,919 M€ au 1er janvier

2016.

Au cours de l’exercice 2015, 19 contrats de prêts ont été transférés à la SPL Eau du Ponant

pour un encours de 30,04 M€ et deux derniers transferts ont été réalisés en janvier 2016

pour un montant de 6,4 M€.

L’annuité correspondante s’élève à 33,95 M€ dont 30,04M€(*) pour le transfert de 19 prêts à

la SPL Eau du Ponant.

Les principales caractéristiques de cet endettement sont présentées ci-dessous :

au 1er

janvier 2016 encours annuité dont taux d'intérêt durée résiduelle

capital intérêt moyen moyenne

total (en K€) 19 919 33 949 32 334* 1 615 4,6% 15 ans 2 mois

se décomposant en:

taux fixe 19 919 3 913 2 298 1 615 4,6% 15 ans 2 mois

Soit : 100%

3.3 Les travaux de renouvellement

- Réseau : 985 ml renouvelés en 2015 pour un montant de GER de 753 K€.

- Installations : 707 K€ de dépenses de GER réalisées.

3.4 Les travaux neufs

- Réseau : 1 810 ml d’extension ont été réalisés.

- Installations : en 2015 les travaux suivants ont été entrepris :

STEP de Maison Blanche :

Peu de travaux d’amélioration ont été effectués sur Maison Blanche en 2015.

55

Des opérations ont été menées sur le poste de relevage de la STEP afin résorber le

phénomène vibratoire touchant deux pompes sur quatre et la structure.

L’intervention a fonctionné pour une des pompes. L’autre va nécessiter la mise en place de

compensateurs pour éviter la transmission des vibrations aux canalisations.

STEP de Zone Portuaire

Le dégrilleur des matières de vidanges a été renouvelé en 2015. L’ancien était en fin de

vie, générait de nombreuses interventions en exploitation et rallongeait le temps de vidange

des hydrocureurs.

Le bassin d’aération n° 2 a fait l’objet d’un important entretien. L’ouvrage a été vidangé et

nettoyé. Les agitateurs ont été renouvelés. L’ensemble des membranes de diffusion d’air

ont été remplacées et un quart des assiettes sur lesquelles elles reposent ont été

renouvelées.

56

Four d’incinération

En 2014, Eau du Ponant a réalisé, en parallèle de l’étude de renouvellement de la boucle

de chaleur, une étude prospective sur les possibilités de récupération d’énergie à partir de

la chaleur des fumées.

La conclusion de cette étude oriente vers la mise en place d’un turbogénérateur qui

produirait suffisamment d’électricité pour subvenir aux besoins propres du four.

Sur la base de cette étude et des contraintes liées à l’autorisation d’exploitation du four, les

travaux suivants ont été réalisés durant l’année 2015 :

Mise en service d’un système d’extraction des boues STEP en sortie de centrifugeuse.

Le four est en arrêt technique depuis le 1er octobre 2015. Au cours de cette opération, les

travaux suivants ont été réalisés:

Remplacement de l’échangeur air/fumée

57

Remplacement de l’échangeur eau / fumée

Renouvellement de la boucle d’eau surchauffée et de ses périphériques (pompes de recirculation, réchauffeur, adoucisseur, aéroréfrigérant…)

Révision des équipements du traitement des fumées

58

Gaines de liaison : inspection intérieure et renouvellement des soufflets de dilatation Electrofiltre : renouvellement des isolateurs et des motoréducteurs des lignes de

battage Filtre à manches : renouvellement des manches, des vannes process et des vannes

de préchauffage Refonte des deux fonds de trémies des filtres à manches Renouvellement des écluses, des vis sans fin d’extraction du bicarbonate Entretien du sélecteur et du broyeur de bicarbonate Travaux de chaudronnerie sur la cheminée avec mesure d’épaisseur de la structure

Renouvellement complet des équipements de mesure destiné au process (sonde de température, pression et débit)

Entretien de la presse du traitement des REFIB

Intervention de contrôle du four PYROFLUID Inspection et reprise ponctuelle du réfractaire, du réacteur, de la boite à vent et du

carneau : le bilan aboutit au commentaire suivant four en bon état Reprise des joints des réfractaires entre carneau et réacteur

Révision de la soufflante : Renouvellement du moteur Entretien et maintenance de la soufflante Renouvellement des turbines

59

Révision du ventilateur d’exhaure Renouvellement du variateur Révision complète des deux moteurs Entretien du ventilateur

Travaux divers sur le bâtiment du four Une radiographie complète de l’incinérateur Nettoyage général du bâtiment Dépoussiérage des armoires électriques, des équipements électriques et du local

transformateur

Révision des dispositifs de réception des boues extérieures Concernant les trémies, l’entretien des équipements suivant sera réalisé :

- La centrale hydraulique Schwing - La pompe Schwing et le malaxeur - Le contrôle des vannes - L’instrumentation

Concernant le silo de stockage tampon, l’entretien des équipements suivant sera réalisé :

- Le vérin de cadre - La centrale hydraulique Putzmeister - La Pompe Putzmeister - L’Instrumentation

Révision silo stockage de cendres La vanne pneumatique et manuelle Renouvellement de l’écluse

Renouvellement des vannes gaz de la panoplie gaz par des équipements ATEX

Renouvellement du portique gaz du bruleur, de son allumeur et de son détecteur de flamme

Entretien de la pompe Schwing STEP et de sa centrale hydraulique

60

Pour l’année 2016, Eau du Ponant réalisera les travaux suivants :

Remise en service du four dans les conditions optimales d’exploitation

Travaux préparatoires pour la mise en place d’un turbogénérateur ORC

Mise en place d’un ORC (2ème semestre 2016/début 2017)

STEP de Toul ar Rannig

Eau du Ponant a finalisé les études de restructuration de la station d’épuration de Toul ar

Rannig. L’appel d’offres est paru début 2016.

Des travaux de dévoiement du réseau d’eaux usées d’arrivée à la station d’épuration ont

été réalisés de manière anticipée et en coordination avec Brest métropole lors de la

création de la voie d’accès à la déchèterie de Plougastel-Daoulas.

Unité de traitement semi collective de Saint Adrien

L’unité a été mise en service durant l’été 2015. Les premiers raccordements ont été réalisés.

61

3.5 Détails des éléments tarifaires

PRIX DU M3

Le prix d’un mètre cube d’assainissement au 1er janvier 2015 et au 1er janvier 2016 se

présente comme suit :

éléments de la facture désignation

prix au 1

er janvier

2015

prix au 1

er janvier

2016

part de la collectivité 1 à 6 000 m3 0,099 € 0,099 €

6001 à 12 000 m

3

(1)

0,0792 € 0,0792

12 001 à 24 000 m

3

(1)

0,0594 € 0,0594 €

au-delà de 24 000 m

3

(1)

0,0495 € 0,0495 €

part de l’exploitant 1 à 6 000 m3 1,9401 € 1,9514 €

6 001 à 12 000 m

3

(1)

1,5521 € 1,5611

12 001 à 24 000 m

3

(1)

1,1640 € 1,1708

au-delà de 24 000 m

3

(1)

0,9701 € 0,9757

redevances modernisation des réseaux de collecte

0, 209 € 0, 198 €

total par m3 TTC (Taux de TVA : 10%) 2,2481 € 2,2484 €

(1) Il est rappelé qu’en pratique la dégressivité au-delà de 6 000 m 3 s’applique aux volumes servant d’assiette à la facturation

et non au tarif de base de la redevance.

LE PRIX D’UN BRANCHEMENT D’ASSAINISSEMENT

Le prix TTC d’un branchement ø 125 a évolué de la façon suivante entre le 1er janvier

2015 et le 1er janvier 2016 :

- au 1er janvier 2015 : 3 382,21 € TTC (branchement neuf TVA 20%)

- au 1er janvier 2016 : 2 400 € TTC (branchement neuf TVA 20%)

62

Partie 4. Le service public de l’assainissement non collectif

63

1. Faits marquants 2015

Transféré à Eau du Ponant en novembre 2013, avec une organisation mise en place courant

2014, l’année 2015 marque le début des contrôles périodiques de bon fonctionnement

réalisés en routine par le service public d’assainissement non collectif (SPANC). Pour cela,

quatre agents de terrain ont été formés en interne.

L’opération d’entretien des installations d’assainissement non collectif, couplée à ce contrôle,

a été mise en place. Elle fait suite au courrier adressé à l’ensemble des usagers du SPANC

fin 2014, qui proposait cette prestation comprenant une vidange de fosse aux personnes

intéressées.

2. Organisation générale

L'assainissement non collectif est aujourd'hui reconnu comme une filière d'assainissement à

part entière.

La loi sur l'Eau du 3 janvier 1992 a rendu obligatoire la prise en charge par les communes

des contrôles des systèmes d'assainissement non collectif et l'arrêté du 6 mai 1996 a fixé les

modalités du contrôle technique.

Les contrôles institués par la réglementation ont pour objet de vérifier que les ouvrages sont

correctement conçus, réalisés et entretenus. Ils constituent une garantie de préservation de

la qualité des milieux récepteurs et des usages de l'eau. Ces compétences de contrôle

s'exercent dans le cadre du SPANC, qui est financièrement géré comme un service à

caractère industriel et commercial, dans le cadre d'un budget annexe spécifique qui doit être

équilibré en recettes et en dépenses.

Le SPANC de Brest métropole a été créé au 1er juillet 2005 sous forme d’une régie dotée de

l’autonomie financière. En 2015, il concernait 5 575 abonnés, soit 12 738 habitants.

64

Dans le cadre de ses compétences, le SPANC réalise trois types de contrôles,

correspondants aux contrôles obligatoires tels que définis par la loi :

- Contrôle de conception et d'implantation des installations neuves ou réhabilitées

Ce contrôle concerne l'ensemble des projets d'urbanisme situés sur des parcelles non

desservies par l'assainissement collectif (Certificat d'Urbanisme, Permis de Construire et

Déclaration de Travaux modifiant la capacité de la maison) et les projets de modification des

installations d'assainissement non collectif existantes. Ce contrôle s'effectue sur la base

d'une étude à la parcelle permettant de vérifier la faisabilité de l'assainissement non collectif

et justifiant la conception, l'implantation et le dimensionnement des ouvrages.

- Contrôle de réalisation des installations neuves ou réhabilitées

Ce contrôle concerne les dispositifs neufs construits suite à un permis de construire, à une

déclaration de travaux modifiant la capacité de l'habitation ou à une modification des

ouvrages d'assainissement. Il a pour objet de vérifier la bonne exécution des travaux

conformément au projet validé lors du contrôle de conception.

- Contrôle de fonctionnement des ouvrages existants

Ce contrôle concerne les installations d'assainissement non collectif existantes. Le premier

contrôle de fonctionnement correspond au diagnostic des dispositifs. Le contrôle de

fonctionnement sera ensuite réalisé tous les six ans. Il a pour objet de vérifier le bon

fonctionnement et le bon entretien des différents ouvrages constituant le dispositif

d'assainissement non collectif.

Ce contrôle a été réalisé par un prestataire privé jusqu’en juin 2008 et ensuite en régie par

les contrôleurs du SPANC.

A la fin de l’année 2015, 95,1% des installations d’assainissement existantes ont été

contrôlées.

La mise en conformité des installations d'assainissement individuel se poursuit. En 2012,

une convention de mandat a été signée avec l’Agence de l’Eau Loire Bretagne pour

permettre le versement des aides financières aux propriétaires d’installations

d’assainissement non collectif présentant un risque sanitaire et situées dans la bande

littorale de 5 km à l’intérieur du périmètre du SAGE de l’Elorn.

Cette convention a été révisée en novembre 2014 afin d’inclure les périmètres de protection

de captages présents sur le territoire.

2.1 Les dispositions financières Les prestations de contrôles assurées par le SPANC donnent lieu à la perception de

redevances d'assainissement non collectif instituées et validées par le Conseil de métropole.

Par délibération du 18 octobre 2013, des nouveaux tarifs de redevance ont été créés. Ces

tarifs sont mis à jour chaque année.

65

Type de redevance Nature du contrôle

Modalité de perception

Redevable Montant

2015 (€ HT)

Montant 2015

(€ TTC)

Redevance annuelle

Contrôle périodique courant : Vérification du bon fonctionnement et du bon entretien des installations d’ANC existantes selon la périodicité

fixée par le règlement de service

exigible à compter du 1

er janvier 2014 puis à

compter de chaque 1

er janvier de chaque

exercice

Propriétaire 25,48 28,03

Redevance forfaitaire sur service rendu obligatoire

pour les installations

neuves

Examen préalable du projet après service rendu Propriétaire 103,03 113,33

Cas particulier d’avis précédent valable

après service rendu Propriétaire 34,84 38,32

Vérification de l’exécution des travaux

après service rendu Propriétaire 140,37 154,41

pour les installations

existantes

Contrôle périodique supplémentaire, effectué en sus du

contrôle périodique courant, applicable dans le cas particulier des

installations présentant un risque sanitaire ou réalisés par le SPANC à

titre exceptionnel

après service rendu Propriétaire 152,91 168,20

Redevance de prélèvement et d’analyse effectués par le SPANC

après service rendu Propriétaire 74,66 82,13

Contrôle de bon fonctionnement dans le cas d’une vente et

nécessitant une visite sur le terrain après service rendu

Propriétaire vendeur

152,91 168,20

Contrôle de bon fonctionnement dans le cas d’une vente ne

nécessitant pas de visite sur le terrain

après service rendu Propriétaire

vendeur 34,84 38,33

pour les 2 cas Réalisation d’une contre visite

(1ère

contre visite gratuite) après service rendu Propriétaire 84,62 93,12

Redevance forfaitaire sur service rendu facultatif

Redevance d’entretien (vidange) et contrôle de bon fonctionnement des

installations existantes après service rendu Propriétaire 298,65 328,52

Facturation des redevances

Suivant le type de contrôle réalisé, les redevances sont facturées soit après service rendu,

soit annuellement en ce qui concerne le contrôle périodique. Cette redevance est alors

facturée en fin de chaque année, au titre de l’année en cours.

Ces redevances sont à la charge du propriétaire qui, dans le cadre du contrôle périodique

courant peut en répercuter le montant auprès de l'occupant.

66

2.2 Le règlement de service

Le SPANC fait l'objet d'un règlement de service qui définit les conditions et les modalités

auxquelles sont soumises les installations d'assainissement non collectif situées sur le

territoire de Brest métropole. En outre, le règlement détermine les relations entre les usagers

du SPANC et ce dernier et explicite notamment les obligations et responsabilités des

propriétaires et utilisateurs des ouvrages d'assainissement non collectif.

Le règlement du SPANC a été modifié par délibération du 18 octobre 2013 pour intégrer les

nouvelles dispositions de la réglementation (arrêtés du 7 mars 2012, arrêté du 27 avril 2012

et loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement.)

2.3 Le bilan des contrôles réalisés

Contrôles réalisés dans le cadre du service public

d’assainissement non collectif

Période du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2015

TYPE DE CONTRÔLE

NOMBRE DE CONTRÔLES

RÉALISÉS

Contrôle diagnostic 602

Contrôle diagnostic dans le cadre d’une

vente de bien 123

Contrôle diagnostic ou de bon

fonctionnement avec vidange 52

Contrôle de conception :

- Certificat d’urbanisme

- Déclaration préalable

- Permis de construire

- Mise en conformité

- Permis d’aménager

Total :

41

15

59

55

1

171

Contrôle de réalisation 112

La prise en compte des nouvelles règles de notation des installations, fixées par l’arrêté du

27 avril 2012, a fortement modifié la répartition des installations. Avant 2012, les installations

incomplètes constituant une part majoritaire n’étaient pas notées non-conformes

explicitement, mais acceptables par la grille de l’Agence de l’Eau.

67

- Contrôle de réalisation d’une installation d’assainissement non collectif -

68

Les annexes

1. Note d’information légale de l’Agence de l’Eau

2. Les indicateurs de performances réglementaires

3. Synoptique de fonctionnement de l’usine de Pont-ar-Bled

4. Données de qualité eau potable

5. Synoptique de fonctionnement de la STEP de Zone Portuaire

6. Synoptique de fonctionnement de la STEP de Maison Blanche

7. Données d’autosurveillance assainissement

8. Carte des casses sur réseau eau potable

9. Les CARE 2015 en eau et assainissement

69

Annexe 1 – Note d’information légale de l’Agence de l’Eau

70

71

72

73

Annexe 2 – les indicateurs de performance réglementaires :

Indicateurs de performance eau potable

Code Selon définition décret du 2 mai 2007 et fiches détaillées

MEDAD Unité 2015

P101.1

Taux de conformité des prélèvements sur les eaux distribuées réalisés au titre

du contrôle sanitaire par rapport aux limites de qualité pour ce qui concerne

la microbiologie

% 100 Pourcentage de prélèvements aux fins d'analyses microbiologiques (réalisés par

l’ARS dans le cadre du programme de prélèvements et d'analyses du contrôle

sanitaire pour les eaux fournies par un réseau de distribution) jugées conformes

selon la réglementation en vigueur.

P102.1

Taux de conformité des prélèvements sur les eaux distribuées réalisés au titre

du contrôle sanitaire par rapport aux limites de qualité pour ce qui concerne

les paramètres physico-chimiques

% 100 Pourcentage de prélèvements aux fins d'analyses physico-chimiques (réalisés par

l’ARS dans le cadre du programme de prélèvements et d'analyses du contrôle

sanitaire pour les eaux fournies par un réseau de distribution) jugées conformes

selon la réglementation en vigueur.

P103.2B

Indice de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux d'eau potable

valeur de 0 à

120

80 Indice de 0 à 120 attribué selon la qualité des informations disponibles sur le

réseau.

P104.3

Rendement du réseau de distribution

% 85,2 Ratio entre, d'une part, le volume consommé autorisé augmenté des volumes

vendus en gros à d'autres services publics d'eau potable et, d'autre part, le volume

produit augmenté des volumes achetés en gros à d'autres services publics d'eau

potable

P105.3

Indice linéaire des volumes non comptés

m3/km/jour 4,73 Ratio entre le volume non compté (différence entre le volume mis en distribution

et le volume comptabilisé) et le linéaire de réseau de desserte.

P106.3

Indice linéaire de pertes en réseau

m3/km/jour 4,47 Ratio entre le volume de pertes (différence entre le volume mis en distribution et

le volume consommé autorisé) et le linéaire de réseau de desserte

74

Code Selon définition décret du 2 mai 2007 et fiches détaillées

MEDAD Unité 2015

P107.2

Taux moyen de renouvellement des réseaux d'eau potable

% 0,93 Quotient du linéaire moyen du réseau de desserte renouvelé sur les 5 dernières années par

la longueur du réseau de desserte

P108.3

Indice d'avancement de la protection de la ressource en eau

% 53 Niveau d'avancement (exprimé en %) de la démarche administrative et opérationnelle de

protection du ou des points de prélèvement dans le milieu naturel d'où provient l'eau

potable distribuée.

P109.0

Montant des abandons de créances ou des versements à un fond de solidarité

€/m3 0,00163 Abandons de créance annuels et montants versés à un fond de solidarité divisé par le

volume facturé

P151.1

Taux d'occurrence des interruptions de service non programmés

nombre/1000

abonnés 3,03 Nombre de coupures d'eau liées au fonctionnement du réseau public, dont les abonnés

concernés n'ont pas été informés à l'avance, par millier d'abonnés. Une coupure d'eau est

une interruption totale de la fourniture d'eau à un ou plusieurs abonné(s).

P152.1

Taux de respect du délai maximal d'ouverture des branchements pour les nouveaux

abonnés

% 100 Pourcentage du nombre d'ouvertures de branchements réalisées dans le délai auquel s'est

engagé le service clientèle

P153.2

Durée d'extinction de la dette de la collectivité

années 3,71 Durée théorique nécessaire pour rembourser la dette du service d'eau potable si la

collectivité affectait à ce remboursement la totalité de l'autofinancement dégagé par le

service (donnée provisoire dans l’attente des comptes définitifs)

P154.0 Taux d'impayés sur les factures d'eau de l'année précédente

% 0,09 Taux d'impayés au 31/12 de l'année N sur les factures émises au titre de l'année N-1.

P155.1

Taux de réclamations

nombre/1000

abonnés 14,21 Cet indicateur reprend les réclamations écrites de toute nature relatives au service de l'eau

(hors tarification). Elles comprennent notamment les réclamations réglementaires, y

compris celles qui sont liées au règlement de service.

75

Indicateurs de performance assainissement

Code Selon définition décret du 2 mai 2007 et fiches détaillées

MEDAD Unité 2015

P201.1

Taux de desserte par des réseaux de collecte des eaux usées

% 98,47 Quotient du nombre d'abonnés desservis par le service d’assainissement collectif sur le

nombre potentiel d'abonnés de la zone relevant de ce service d'assainissement collectif

P202.2B

Indice de connaissance et de gestion patrimoniale des réseaux de collecte

des eaux usées

valeur de 0

à 120 98 Indice de 0 à 120 attribué selon la qualité des informations disponibles sur le réseau de

collecte des eaux usées.

P203.3

Conformité de la collecte des effluents aux prescriptions réglementaires

% 71 Un système de collecte des eaux usées est jugé conforme s’il n’y a pas de rejet

significatif des réseaux de collecte en période de temps sec (inférieur à 5 %) et s’il existe

un programme de recherche des anomalies en cas de rejets diffus. (Données Brest

métropole)

P204.3

Conformité des équipements d'épuration aux prescriptions réglementaires

% nr La conformité des équipements d’épuration est atteinte si leur capacité permet de faire

face au débit de référence et si les filières de traitement sont cohérentes avec la charge

brute de pollution organique. (Données Brest métropole)

P205.3

Conformité de la performance des ouvrages d'épuration aux prescriptions

réglementaires

% 100 Cette conformité est liée aux résultats d’auto-surveillance dont le nombre de non

conformités doit être inférieur à celui fixé par arrêté préfectoral. (Données Brest

métropole)

P206.3

Taux de boues issues des ouvrages d'épuration évacuées selon des filières

conformes à la réglementation

% 100 Pourcentage des boues évacuées par les stations d'épuration selon une filière conforme à

la réglementation qui remplit les deux conditions suivantes : le transport des boues est

effectué en respectant la réglementation en vigueur, la filière de traitement est autorisée.

P207.0 Montant des abandons de créances ou des versements à un fond de

solidarité €/m

3 0,00194

Abandons de créance annuels et montants versés à un fond de solidarité divisé par le

volume facturé

P251.1 Taux de débordement des effluents dans les locaux des usagers nombre/1000

habitants

desservis

0 L'indicateur est estimé à partir du nombre de demandes d'indemnisation présentées par

des tiers, usagers ou non du service ayant subi des dommages dans leurs locaux résultant

de débordements d'effluents causés par un dysfonctionnement du service public.

76

Code Selon définition décret du 2 mai 2007 et fiches détaillées

MEDAD Unité 2015

P252.2

Nombre de points du réseau de collecte nécessitant des interventions

fréquentes de curage par 100 km de réseau nombre/

100 km 7,39 On appelle point noir tout point du réseau structurellement sensible nécessitant au

moins deux interventions par an (préventive ou curative), quelle que soit sa nature et

le type d’interventions requis, y compris les interventions sur la partie publique des

branchements.

P253.2

Taux moyen de renouvellement des réseaux de collecte des eaux usées

% 0,36 Quotient du linéaire moyen du réseau de collecte hors branchements renouvelés sur

les 5 dernières années par la longueur du réseau de collecte hors branchements.

P254.3

Conformité des performances des équipements d'épuration au regard

des prescriptions de l'acte individuel pris en application de la police de

l'eau %

99,3

Pourcentage de bilans sur 24H réalisés dans le cadre de l'autosurveillance conformes

à la réglementation (Hors azote et Phosphore)

P255.3

Indice de connaissance des rejets au milieu naturel par les réseaux de

collecte des eaux usées

valeur de 0 à

120

110

Indice attribué selon l'état de la connaissance des rejets au milieu naturel par les

réseaux d'assainissement en relation avec l'application de l'arrêté du 22 juin 2007

relatif à la collecte, au transport et au traitement des eaux usées des agglomérations.

P256.2

Durée d'extinction de la dette de la collectivité

année

Durée théorique nécessaire pour rembourser la dette du service d'assainissement si

la collectivité affectait à ce remboursement la totalité de l'autofinancement dégagé

par le service (donnée provisoire dans l’attente des comptes définitifs)

12,79

P257.0

Taux d'impayés sur les factures d'eau de l'année précédente (service de

l'assainissement collectif) % 0,9

Taux d'impayés au 31/12 de l'année N sur les factures émises au titre de l'année N-1.

P258.1

Taux de réclamations

nombre/1000

abonnés 15,95 Cet indicateur reprend les réclamations écrites de toute nature relatives au service de

l'assainissement collectif (hors tarification). Elles comprennent notamment les

réclamations réglementaires, y compris celles qui sont liées au règlement de service.

77

Indicateurs de performance d’assainissement non collectif :

Code Selon définition décret du 2 mai 2007 et fiches

détaillées MEDAD Unité 2015

D301.0 Evaluation du nombre d’habitants desservis par le service public de

l’assainissement non collectif U 12 738

D302.0 Indice de mise en œuvre de l’assainissement non collectif U 120

D301.3 Taux de conformité des dispositifs d’assainissement non collectif % 75

78

Annexe 3 – Synoptique de fonctionnement de l’usine de Pont-ar-Bled

L’eau est pompée sur l’Elorn à l’usine de Pont ar Bled où elle va subir plusieurs étapes de

traitement avant de devenir potable et d’être distribuée.

1

Préozonation

De l’ozone

est injecté

pour optimiser

l’étape

suivante de

décantation et

éliminer les

algues.

2

Décantation

Les

matières en

suspension

forment des

boues qui

sont

séparées

de l’eau par

décantation.

3

Filtration sur

Charbon actif

en grains

Un filtre à

charbon actif

en grains

retient les

particules fines

ayant échappé

au traitement

précédent et

les éventuels

pesticides.

4

Postozonation

Un nouvel

apport d’ozone

permet

d’éliminer les

microorganismes

présents dans

l’eau et d’en

améliorer les

qualités

organoleptiques.

5

Correction de

l’agressivité

L’eau est rendue

non agressive

par adjonction

d’un neutralisant,

la soude.

6

Désinfection

finale

La désinfection

au chlore assure

la qualité

bactériologique

de l’eau à la

sortie de

l’usine et sur le

réseau de

distribution.

7

Stockage

usine

L’eau

potable est

stockée

avant

pompage

dans les

réservoirs.

8

Distribution &

stockage

L’eau est

distribuée aux

usagers, au

travers d’un

réseau qui

alimente

également les

réservoirs de

stockage.

Les chiffres en 2015

Capacité nominale : 53 000 m3 / jour

Volume prélevé dans l’Elorn : 10 368 120 m3

Volume produit : 9 840 598 m3

Volume moyen journalier : 30 978 m3 / j

Volume du jour de pointe : 33 653 m3 / j

Les usines de Kerleguer et Moulin blanc présentent des filières comparables.

79

Annexe 4 – Données de qualité eau potable

Définition du programme d’autocontrôle de l’exploitant

Libellé

Labo (L)

ou

Terrain

(T)

Unité Fréq / an Nbre de points de

prélèvement - BMO

RESERVOIRS

12 13

Bact. et spores sulfito-

rédu./100ml L n/100mL 12 13

Bactéries coliformes /100ml-

MS L n/100mL 12 13

Entérocoques /100ml-MS L n/100mL 12 13

Escherichia coli /100ml -MF L n/100mL 12 13

Turbidité néphélométrique

NFU L NFU 12 13

Chlore libre T mg/LCl2 12 13

Chlore total T mg/LCl2 12 13

Titre alcalimétrique complet L °F 12 13

Titre hydrotimétrique L °F 12 13

Nitrates (en NO3) L mg/L 12 13

Bromates (Petit Paris enterré

uniquement) L µg/L 6 1

DISTRIBUTION

12 15

Bact. et spores sulfito-

rédu./100ml L n/100mL 12 15

Bact. aér. revivifiables à 22°-

68h L n/mL 12 15

Bact. aér. revivifiables à 36°-

44h L n/mL 12 15

Bactéries coliformes /100ml-

MS L n/100mL 12 15

Entérocoques /100ml-MS L n/100mL 12 15

80

Escherichia coli /100ml -MF L n/100mL 12 15

Turbidité néphélométrique

NFU L NFU 12 15

Chlore libre T mg/LCl2 12 15

Chlore total T mg/LCl2 12 15

pH T unitépH 12 15

Conductivité à 25°C L µS/cm 12 15

Fer total L µg/l 12 15

Manganèse total L µg/l 12 15

THM EN DISTRIBUTION

1 6

Chloroforme L µg/l 1 6

Dichloromonobromométhane L µg/l 1 6

Chlorodibromométhane L µg/l 1 6

Bromoforme L µg/l 1 6

Trihalométhanes (4

substances) Calcul µg/l 1 6

CAPTAGES

12 2

Titre alcalimétrique complet L °F 12 2

Titre hydrotimétrique L °F 12 2

Nitrates (en NO3) L mg/L 12 2

Turbidité néphélométrique

NFU L NFU 12 2

pH T unitépH 12 2

Conductivité à 25°C L µS/cm 12 2

Chlorures L mg/L 12 2

SCREENING PESTICIDES

SUR CAPTAGES

2 2

Screening pesticides L µg/l 2 2

RESSOURCES DE SURFACE

26 4

Carbone organique total L mg/L C 26 4

81

Carbone organique dissout L mg/L C 26 4

Orthophosphates (en PO4) L mg/L 26 4

Titre alcalimétrique complet L mg/LCO3 26 4

Chlorures L mg/L 26 4

Bromures L mg/L 26 2

SORTIE USINE

26 3

Carbone organique total L mg/L C 26 3

Nitrates (en NO3) L mg/L 26 3

Fer total L µg/l 26 3

Manganèse total L µg/l 26 3

Titre alcalimétrique complet L °F 26 3

Titre hydrotimétrique L °F 26 3

Turbidité néphélométrique

NFU L NFU 26 3

Aluminium total µg/l L µg/l 26 3

Bact. et spores sulfito-

rédu./100ml L n/100mL 26 3

Bactéries coliformes /100ml-

MS L n/100mL 26 3

Entérocoques /100ml-MS L n/100mL 26 3

Escherichia coli /100ml -MF L n/100mL 26 3

SCREENING PESTICIDES

SUR SORTIE USINE

12 3

Screening pesticides L µg/l 12 3

PARASITES SUR SORTIE

USINE

2 3

Amibe giardia L n/100mL 2 3

Cryptosporidium sp /100ml L n/100mL 2 3

THM EN SORTIE USINE

6 3

Chloroforme L µg/l 6 3

Dichloromonobromométhane L µg/l 6 3

82

Chlorodibromométhane L µg/l 6 3

Bromoforme L µg/l 6 3

Trihalométhanes (4

substances) Calcul µg/l 6 3

BROMATES EN SORTIE

USINE

6 2

Bromates L µg/l 6 2

83

Bilan de conformité – autocontrôle Eau du Ponant

Bilan 2015 - Secteur BMO - Réseaux de distribution

Famille de paramètre Paramètre Unité Max Min Moyenne

Nombre de données Commentaire

Bactériologie Bact. Anaérobies Sulfito Réductrices (spores) ufc/100ml 0 0 0,00 183

Bactéries Aérobies revivifiables à 22°C ufc/ml 300 0 2,64 181

point de suivi sur le Port de commerce jugé non représentatif et modifié

Bactéries Aérobies revivifiables à 36°C ufc/ml 300 0 1,27 181

point de suivi sur le Port de commerce jugé non représentatif et modifié

Bactéries Coliformes (F) ufc/100ml 13 0 0,07 183

2 dépassements de la référence de qualité : Recouvrance le 13/08 et Bohars le 25/11.

Entérocoques intestinaux ufc/100ml 0 0 0,00 183

Escherichia coli ufc/100ml 0 0 0,00 183

Physico-chimie Chlore libre mg/l Cl2 0,6 <0,1 0,24 182

Environ 53 % d'analyses montrent des teneurs en chlore libre / total < 0,1 mg/L

Chlore total mg/l Cl2 0,8 <0,1 0,24 182

Environ 36 % d'analyses montrent des teneurs en chlore libre / total < 0,1 mg/L

Conductivité à 25 °C µS/cm 783 309 407 179

quelques valeurs élevéessur les secteurs alimentés pour tout ou partie par les eaux produites à l'usine du Moulin Blanc, en lien avec la hausse de conductivité de la ressource de Guipavas.

pH mesuré in situ unité pH 8,3 7,1 7,83 180

température de l'eau corrigée °C 22,3 7,8 15,30 180

Nitrates (en NO3) mg/l NO3 31 25 28,00 2

Titre Alcalimétrique Complet °F 10 7,6 8,80 2

Titre Hydrotimétrique °F 13 12,4 12,70 2

Turbidité NTU 6,1 0,1 0,21 181

2 dépassements le 14/09 Bas de Siam (centre administratif) en lien avec qualité réseau intérieur et le 22/10 Port de Commerce.

84

Fer Total µg/l Fe 1025 5,1 32,72 179

3 dépassements ponctuels de la référence de qualité à 200 µg/L (dont 2 Bas de Siam - cité administrative).

Manganèse Total µg/l Mn 27 1 4,86 179

Trihalométhanes Bromoforme µg/l 31,9 2,1 13,63 6

Chloroforme µg/l 6,6 3,4 5,34 6

Dichloromonobromométhane µg/l 12,4 2,5 9,32 6

Monochlorodibromométhane µg/l 23,3 5,6 14,45 6

Somme des 4 Trihalométhanes µg/l 57,7 24,3 41,85 6

1 Campagne réalisée en septembre 2015. Les valeurs les plus élevées coïncident avec les temps de transit les plus importants. Les composés formés sont en majorité bromés.

Réservoirs

Famille de paramètre Paramètre Unité Max Min Moyenne

Nombre de données Commentaire

Bactériologie

Bact. Anaérobies Sulfito Réductrices (spores) ufc/100ml 11 0 0,07 160

1 dépassement le 14/12 Réservoir PAC Haut

Bactéries Coliformes (F) ufc/100ml 0 0 0,00 160

Entérocoques intestinaux ufc/100ml 0 0 0,00 160

Escherichia coli ufc/100ml 0 0 0,00 160

Physico-chimie

Chlore libre mg/l Cl2 0,73 0,2 0,40 160

Chlore total mg/l Cl2 0,7 0,15 0,35 160

Titre Alcalimétrique Complet °F 18,1 3,4 8,01 160

TAC et TH les plus élévés observés sur Plougastel, en lien avec la structure naturelle des eaux, en particulie au captage de Breleis

85

Titre

Hydrotimétrique °F 29 9,2 13,14 160

TAC et TH les plus élévés observés sur Plougastel, en lien avec la structure naturelle des eaux, en particulie au captage de Breleis

Turbidité NTU 2,7 0,1 0,20 160

2 dépassements ponctuels de la limite de qualité à 1 NTU sur Réservoir PAC Haut.

Nitrates (en NO3) mg/l NO3 32 17 24,28 160

Eaux brutes - eaux de surface

Famille de paramètre Paramètre Unité Max Min Moyenne

Nombre de données

Commentaire

Physico-chimie Bromures mg/l 0,742 0,128 0,30 12

Carbone Organique Dissous mg/l C 6,9 0,83 2,79 77

Carbone Organique Total mg/l C 7,2 1,2 3,04 77

Chlorures mg/l 384 17 57,31 77

4 dépassements de la limite de qualité à 200 mg/L aux mois de juin, juillet et août sur les eaux brutes de l'usine du Moulin Blanc.

Orthophosphates (en PO4) mg/l PO4 0,2 0,03 0,09 77

Titre Alcalimétrique Complet °F 4 1,4 2,58 77

Hydrocarbures Totaux mg/l 0 0 0,00 2

Toxines Microcystine LR totale µg/l 0 0 0,00 1

Microcystine YR particulaire µg/l 0 0 0,00 1

Microcystine RR totale µg/l 0 0 0,00 1

86

Somme des toxines de cyanobactéries quantifiées µg/l 0 0 0,00 1

Microcystine LR particulaire µg/l 0 0 0,00 1

Microcystine YR totale µg/l 0 0 0,00 1

Microcystine LR dissoute µg/l 0 0 0,00 1

Microcystine RR particulaire µg/l 0 0 0,00 1

Microcystine RR dissoute µg/l 0 0 0,00 1

Microcystine YR dissoute µg/l 0 0 0,00 1

Eaux brutes - captages

Famille de paramètre Paramètre Unité Max Min Moyenne

Nombre de données

Commentaire

Physico-chimie Chlorures mg/l 43 32 37,35 23

Nitrates (en NO3) mg/l NO3 27 15 21,04 23

Titre Alcalimétrique Complet °F 21,9 8,4 15,20 23

Titre Hydrotimétrique °F 27,8 13 20,29 23

Turbidité NTU 1,1 0,11 0,39 23

Conductivité corrigée (par calcul) à 25 °C µS/cm 634 415 527,57 23

pH mesuré in situ (client) unité pH 6,9 5,87 6,49 23

87

Eaux brutes - pesticides (quantifications seulement)

Points de prélèvement Paramètre Unité Max

Nbre de quantifications

Nbre d'analyses

Captage Breleis

aucune quantification 0 2

Captage Kergonnec

aucune quantification 0 2

Eaux traitées sortie usines

Famille de paramètre Paramètre Unité Max Min Moyenne

Nombre de données

Commentaire

Bactériologie Bact. Anaérobies Sulfito Réductrices (spores) ufc/100ml 0 0 0,00 60

Bactéries Coliformes (F) ufc/100ml 0 0 0,00 60

Entérocoques intestinaux ufc/100ml 0 0 0,00 60

Escherichia coli ufc/100ml 0 0 0,00 60

Physico-chimie Titre Alcalimétrique Complet °F 11,6 3 6,34 60

Titre Hydrotimétrique °F 24,6 6,5 12,16 60

Nitrates (en NO3) mg/l NO3 32 13 23,15 60

Carbone Organique Total mg/l 2,8 0,65 1,28 60

2 dépassements des références de qualité relevées entre janvier et février (1 sur Kerleguer, 1 sur Pont Ar Bled), pour des valeurs comprises entre 2,1 et 2,8 mg/L

Aluminium mg/l Al 0,026 0,005 0,01 60

Fer Total µg/l Fe 19 5,1 10,42 60

Manganèse Total µg/l Mn 73 1,1 7,53 60

1 dépassement de la référence de qualité 50 µg/l

88

sur Kerleguer le 04/05.

Turbidité NTU 0,46 0,1 0,15 60

Trihalométhanes Bromoforme µg/l 52,7 2,5 14,18 19

Chloroforme µg/l 6,1 1,2 3,01 19

Dichloromonobromométhane µg/l 13,3 1 5,92 19

Monochlorodibromométhane µg/l 26,5 2,5 12,27 19

Somme des 4 Trihalométhanes µg/l 63,1 8,4 33,36 19

Valeur maximale relevée à Moulin Blanc en août, susceptible de conduire à des valeurs proches de la limite de qualité en distribution.

Bromates Bromates µg/l BrO3 6 4 5,03 13

Eaux traitées sortie usines - pesticides (quantifications seulement)

Points de prélèvement Paramètre Unité Max

Nbre de quantifications Nbre d'analyses Commentaire

Pont Ar Bled Atrazine Desethyl µg/l 0,023 1 27

89

Liste des molécules de pesticides recherchées à chaque analyse (128 substances)

2,4-D Dieldrine Néburon

2,4-MCPA Diflufenicanil Nicosulfuron

2,6 Dichlorobenzamide Dimétachlore Oxadiazon

Acetochlore Dimethenamide Oxadixyl

2,4-D Dieldrine Néburon

2,4-MCPA Diflufenicanil Nicosulfuron

2,6 Dichlorobenzamide Dimétachlore Oxadiazon

Acetochlore Dimethenamide Oxadixyl

AMPA Ethion Prochloraze

Asulame Ethofumesate Procymidone

Atrazine Fenoxaprop ethyl Propamocarbe HCL

Atrazine 2 Hydroxy Fenpropimorphe Propiconazole

Atrazine Deisopropyl Flazasulfuron Propyzamide

Atrazine Desethyl Flufénacet (Fluthiamide) Prosulfocarbe

Azoxystrobine Fluroxypyr Pyraclostrobine

Benfluraline Folpet (Folpel) Pyridate

Benfuracarbe (exprimé en Carbofuran) Foramsulfuron Pyriméthanil

Benoxacor Glufosinate ammonium Simazine

Bentazone Glyphosate Spiroxamine

Bifenox HCH Gamma (Lindane) Sulcotrione

Boscalid Heptachlore Tébuconazole

Bromacil Heptachlore Epoxyde (Cis + Trans) Tefluthrine

Bromoxynil Hexazinone Terbutryne

Bromoxynil octanoate Imazamethabenz methyl Terbutylazine

Bromuconazole Imidaclopride Tetraconazole

Carbendazime Ioxynil Thiamethoxam

Carbétamide Ioxynil octanoate Thifensulfuron méthyl

Carbofuran Iprodione Thiophanate méthyl

Chlorméquat chloride Isoproturon Triclopyr

Chlorothalonil Isoxaben Trifloxystrobine

Chlorprophame Isoxadifen ethyl Trifluraline

Chlorpyriphos Ethyl Kresoxim methyl Mepiquat chloride

Chlortoluron Lénacil Pymétrozine

Clomazone Linuron Thiabendazole

Clopyralid Mécoprop Quinmerac

90

Cymoxanil Mésosulfuron méthyl Picloram

Cyproconazole Mésotrione 1-(3,4 dichlorophényl)urée (DCPU)

Cyprodinil Metaldehyde Métobromuron

Desméthylisoproturon (IPPMU) Metazachlore Flurtamone

Diazinon Metconazole Métalaxyle (Mefenoxam)

Dicamba Metolachlore (R+S)

Dichlobenil Metribuzine

Dichlorprop Metsulfuron méthyl

Dichlorvos Napropamide

91

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

0

5

10

15

20

25

30

35

40

Pont Ar Bled - Nitrates

Débit Elorn en m3/s Nitrates en mg/L

0

5

10

15

20

25

30

35

Moulin Blanc - Nitrates

Nitrates en mg/L

92

0

5

10

15

20

25

30

35

40

Kerleguer - Nitrates

Nitrates en mg/L

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

Pont Ar Bled - Matière Organique

Matière Organique en mg/L

93

94

Annexe 5 - Synoptique de fonctionnement de la STEP de Zone Portuaire

95

Annexe 6- Synoptique de fonctionnement de la STEP de Maison Blanche

96

Annexe 7 – Données d’autosurveillance assainissement

Année 2015 Pluviométrie

Volume

déversé

par temps

sec avant

la station

Volume

déversé par

temps de pluie

avant la

station

Charge polluante

déversée par temps

sec sur le réseau

avant la station

Charge polluante déversée

par temps de pluie sur le

réseau avant la station

Bassin de

collecte mm m

3/ an m

3/ an

MES kg

/an

DCO kg

/ an

MES kg

/an DCO kg / an

Zone Portuaire

by pass entrée

step

1 114

0 11 339 0 0 1 634 2 652

Bassin de

collecte Zone

Portuaire

17 949 948 392 3 920 7 757 226 514 335 194

Maison Blanche

by pass entrée

step

1178

2 204* 2 544 830 1 502 955 1 768

Bassin de

collecte Maison

Blanche

21 502 550 614 6 464 12 830 108 232 153 739

Toul Ar Rannic

by pass entrée

step

1016

191** 19 828 11 23 1 599 3 421

Bassin de

collecte Toul Ar

Rannic

0 8 0 0 1 1

TOTAL 2015

(moyenne 2015 pour la

pluie)

1103 41 846 1 532 725 11 225 22 112 338 935 496 775

* Déversements de temps sec liés à trois évènements :

o 15/02/2016 : 75 m3 déversés, défauts sur deux pompes du poste de relevage sans remontée des alarmes à cause d’un problème du réseau téléphonique.

o 23/06/2015 : 1 926 m3 déversés, défauts sur la sonde de mesure US du poste de relevage.

o 29/07/2015 : 203 m3 déversés, arrêt du poste de relevage suite à un défaut de l’automate.

** : Déversements lors de la période de nappes hautes

97

Année 2015

Volume reçu

en entrée de

station

Charge polluante reçue

en entrée de station

Charge polluante

éliminée par la station

Charge résiduelle rejetée

dans la Rade de Brest

après traitement sur la

station

Bassin de

collecte m

3/ an MES kg /an DCO kg / an MES kg /an

DCO kg /

an MES kg /an DCO kg / an

Zone Portuaire 12 856 446 3 865 724 6 429 357 3 369 410 5 433 549 123 066 406 230

Zone Portuaire

seule 12 823 585 3 546 837 6 087 516 / / / /

Charges

Matières de

Vidange

21 522 317 371 339 819 / / / /

Maison

Blanche 3 550 828 868 550 1 616 205 846 847 1 481 278 21 703 134 927

Plougastel -

Toul Ar Rannic 442 560 106 415 227 012 100 809 206 865 5 606 20 147

TOTAL 2015

(moyenne 2015 pour

la pluie)

16 849 834 4 840 689 8 272 574 4 317 066 7 121 692 150 375 561 304

Rendement de dépollution du système 89,6% 86,9%

Rappel rendement de dépollution du système

année 2014 82,7% 81,0%

98

Annexe 8 – Carte des casses sur réseau d’eau potable

99

Annexe 9 – CARE 2015 des contrats d’eau et d’assainissement

(fournis ultérieurement)