Électricité de Strasbourg • S.A. au capital de 71 343 860 Euros • 26, boulevard du Président Wilson • F-67932 Strasbourg, Cedex 9 RCS Strasbourg B 558 501 912 • APE 3513Z • No d’identification Intracommunautaire (TVA) FR 13 558 501 912Tél + 33 (0) 3 88 20 60 20 • Fax + 33 (0) 3 88 20 60 10 • www.es-groupe.fr =

Bilan des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) d’Électricité de Strasbourg

pour l’année 2015

Conformément à l’article 75 de la loi n° 2010-78 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement (ENE).

Sommaire

Introduction ..................................................................... 3

Partie 1 : données globales .................................................. 4

1.1 Identification de l’entreprise ................................................................................... 4

1.2 Données ....................................................................................................................... 4

1.3 Objectifs du bilan des émissions de GES ................................................................. 4

1.4 Investigations .............................................................................................................. 4

Partie 2 : résultats ............................................................. 5

2.1 Les émissions globales en 2015 ................................................................................ 5

2.2 Les émissions par poste ............................................................................................. 6

a. Les émissions dues aux pertes réseaux ........................................... 6

b. Les émissions dues aux intrants .................................................... 8

c. Les émissions dues aux déplacements du personnel et des visiteurs ......... 9

d. Les émissions dues aux immobilisations ......................................... 10

e. Les émissions dues aux déchets ................................................... 11

f. Les émissions dues au transport de fret ......................................... 12

g. Les émissions relatives à la consommation d’énergie ......................... 13

Partie 3 : Synthèse ............................................................ 13

Introduction

Électricité de Strasbourg est, depuis de nombreuses années, attentive à la protection de l’environnement. Elle a mis en œuvre une démarche de progrès intégrant un volet environnemental. L’ensemble de ses activités, dont ses activités de distributeur d’électricité, sont certifiées ISO 14001 depuis 2003. Cette certification environnementale a été renouvelée pour 3 ans fin décembre 2015, ainsi que les certifications qualité ISO 9001 et santé sécurité OHSAS 18001. Le premier Bilan des Gaz à Effet de Serre a été réalisé en 2013 pour l’année 2011. Le système de collecte, de reporting et de traitement des informations mis en place pour ce premier bilan, éprouvé à cette occasion, permet désormais une analyse plus rapide des indicateurs ayant conduit à dresser dès 2016, le bilan des Gaz à Effet de Serre (GES) de l’année 2015. Cet inventaire est établi selon la méthode Bilan Carbone© de l’ADEME qui est conforme aux exigences du décret relatif à l’article 75 de la loi n°2010-78 du 12 juillet 2010, dite « loi Grenelle 2 ».

Partie 1 : données globales

1.1 Identification de l’entreprise Raison sociale de l’entreprise ou de la structure : Électricité de Strasbourg S.A.

Effectif de l’entreprise : 860 personnes en décembre 2015

Code SIRET : 558501912 00239

Adresse : 26, boulevard du Président Wilson - F-67932 Strasbourg, Cedex 9

Tél + 33 (0) 3 88 20 60 20 - Fax + 33 (0) 3 88 20 60 10

Activité : Distribution d’électricité (code ape 3313 Z)

Responsable du suivi : Joël RAUCH, responsable environnement, détenteur de la licence d’utilisation de la méthode Bilan Carbone de l’ADEME et formé par l’Association Bilan Carbone (ABC) en 2012.

1.2 Données • Deuxième réalisation du Bilan des émissions de GES

• L’année de référence retenue est l’année 2015 comparée à l’année 2011

• Version utilisée du progiciel Bilan Carbone : 7.1

1.3 Objectifs du bilan des émissions de GES L’objectif de l’entreprise concernant le bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES) est d’en faire une analyse, en identifiant les principaux postes d’émissions pour toutes les activités de l’entreprise. Ceci a permis d’avoir un retour de l’état actuel comparé à l’année 2011 afin de pouvoir évaluer les objectifs affichés et leurs plans d’actions idoines

1.4 Investigations

Le périmètre étudié comprend :

• L’énergie (les consommations et les pertes liées aux réseaux électriques)

• Le transport (le fret sortant et entrant ainsi que les déplacements de personnes analysés par mode de transport)

• Les intrants et immobilisations selon la définition de la méthode Bilan Carbone© de l’ADEME

• Les déchets

Partie 2 : résultats

2.1 Les émissions globales en 2015

Le graphique ci-dessous dresse le bilan des émissions de GES d’Électricité de Strasbourg sur l’année 2015. Le total des émissions est estimé à un peu plus de 25 000 tonnes équivalent CO2 pour cette année contre près de 26 700 tonnes équivalent CO2 en 2011 soit une baisse d’un peu plus de 6%. Ces émissions sont réparties sur 7 postes.

Les trois premiers postes représentent 21 411 tonnes équivalent CO2 (contre 21 566 tonnes en 2011) soit 86% (contre 81%) du total. L’ensemble des autres postes représente 3 617 tonnes équivalent CO2 soit un peu plus de 14 % du total (5 102 tonnes en 2011 pour 19% du total). Analyse de l’évolution des émissions de GES 2011-2015

Les incertitudes

Les incertitudes portent sur plus ou moins 2 500 tonnes équivalent CO2 ce qui représente plus ou moins 5%.

2.2 Les émissions par poste

a. Les émissions dues aux pertes réseaux

Les émissions liées aux pertes électriques dépendent fortement de la quantité d’électricité transportée et ne sont donc que de manière marginale sous la maitrise de l’entreprise.

Ces émissions représentent l’intégralité du poste ‘’Énergie 2’’ de la méthode Bilan Carbone et s’élèvent à 10 845 tonnes équivalent CO2 donc inchangé par rapport à 2011 avec 10 843 tonnes équivalent CO2.

Les pertes HTB et HTA (tensions supérieures à 1 000 volts) représentent 33% des pertes globales.

Dans ces pertes sont incluses les pertes des 106 transformateurs HTB/HTB et HTB/HTA ainsi que celles des 5 340 km de lignes aériennes et de câbles HTB et HTA, par rapport aux 5200 km de lignes en 2011 (soit une augmentation de 2,6% par rapport à la période précédente).

D’un point de vue technique, le transformateur ONAN (Oil Natural, Air Natural) tend à se substituer au transformateur ODAF (Oil Diriged, Air Forced).

Le remplacement d’un transformateur ODAF par un transformateur ONAN, toutes choses égales par ailleurs, permet d’économiser de l’ordre de 18 tonnes équivalent CO2 par an. Durant la période de 2011 à 2015, 6 transformateurs ont été changés avec à chaque moment un passage de transformateur ODAF en transformateur ONAN beaucoup plus vertueux énergétiquement (en 2012 :2, 2014 : 3 et en 2015 : 1). À noter que les efforts vont se poursuivre en 2016 et 2017 par le remplacement de 2 transformateurs ODAF en ONAN et par l’ajout de 2 transformateurs ONAN (2016 : 3 dont 2 nouveaux, 2017 : 1)

Des innovations technologiques mis en service vont également dans ce sens comme pour les fusibles HTA, en 2013, c'est l'introduction d'une nouvelle gamme de fusibles HTA dit "à faibles pertes", les niveaux de pertes de ces fusibles sont réduits de l'ordre de 20 à 50 % selon les calibres.

Les pertes BT du réseau représentent 41 % des pertes totales. Elles sont dues aux 5 800 transformateurs HTA/BT (5 500 en 2011) pour 9 300 km de lignes aériennes et de câbles BT, soit 3,2% de plus qu’en 2011 (9 000 km).

L’un des objectifs de la politique environnementale d’Électricité de Strasbourg vise l’accroissement de l’efficacité énergétique du réseau, notamment en installant des transformateurs HTA/BT à pertes réduites qui se substitueront progressivement aux transformateurs HTA/BT classiques. Le gain estimé pour un tel transformateur est de l’ordre de 160 à 200 kg équivalent CO2 / an.

De 2011 à 2015, 795 transformateurs de nouvelle génération ont remplacés d’anciens ou ont été ajoutés au réseau (2012 :144, 2013 : 173, 2014 : 244 et en 2015 : 234). L’objectif fixé en 2011 de 120 transformateurs par année (soit 480 en 4 ans) a donc été largement dépassé (+ 65%).

Cet objectif de 2011, de mettre en place ces transformateurs à perte réduite au rythme d’environ 120 appareils par année va se poursuivre.

Les 26 % de pertes restants sont dus aux installations de branchement

Elles sont dues aux colonnes, relais, protections, compteurs, …. Globalement, l’augmentation théorique des pertes électriques due à 3% de lignes supplémentaires a été compensée par la mise en place des nouvelles technologies étant précisé que les quantités d’électricité transportées en 2011 et 2015 sont de même niveau. Ces résultats sont dus à l’efficacité du plan d’actions mis en place en 2011. Pour mémoire : HTB : tension supérieure à 50 000 volts ; HTA : tension comprise entre 1 000 et 50 000 volts ; BT (Basse Tension) : tension inférieure à 1 000 volts.

b. Les émissions dues aux intrants

Le second poste d’émission de GES est celui des intrants, c'est-à-dire principalement les produits manufacturés nécessaires au bon fonctionnement des réseaux électriques (les livraisons directes de matières premières ne sont pas significatives). Ce poste représente 7 801 tonnes équivalent CO2 et ce sont les métaux qui représentent de loin la plus grande partie des émissions. Les métaux les plus utilisés sont l’acier, l’aluminium et le cuivre. La variation depuis 2011 est une baisse de 1,1%. Cette baisse non-significative est due à une gestion déjà efficace en 2011 (tri des différentes sortes de métaux existants en avance sur la règlementation, …) et à l’augmentation des réseaux. Il est à noter que les transformateurs sont pris en compte en distinguant les quantités d’acier des quantités de cuivre qui entrent dans leur composition. Il n’est toujours pas possible d’avoir l’information quant au taux de métaux achetés issus du recyclage. De ce fait un chiffrage volontairement défavorable a été réalisé en partant du principe qu’aucun métal intrant n’était issu du recyclage.

c. Les émissions dues aux déplacements du personnel et des visiteurs

Dans le graphique ci-dessous, on constate que pour les déplacements, il y a très peu d’écart entre les trajets domicile/travail et les déplacements dans le cadre du travail (selon le référentiel ADEME).

Ceci s’explique pour les raisons suivantes :

• Électricité de Strasbourg exerce son activité de distributeur sur les trois quarts du Bas-Rhin et dessert 409 communes et près de 500 000 points de livraison,

• Les déplacements dans le réseau (plus de 14 600 km de réseaux dont 740 km en HTB, 4 600 km en HTA et 9 300 km en BT), soit une augmentation de plus de 3% par rapport à 2011, font partie intégrante de l’activité du distributeur (travaux neufs, branchements, mises sous tension, travaux de maintenance, dépannage, réparations, relevés de compteurs, contrôles préventifs, patrouillage, etc.).

Pour ce poste les émissions de GES sont en baisse de plus de 5% (passage de 2919 à 2 765 tonnes équivalent CO2) malgré une augmentation des lignes de plus de 3%.

Ceci tente à prouver que les actions mise en place en 2011 par l’intermédiaire du Plan de Déplacement d’Entreprise (PDE) ont porté leurs fruits comme par exemple :

- participer aux frais de déplacement domicile-travail des salariés utilisant les transports en commun.

- promouvoir l'utilisation du vélo pour les déplacements domicile-travail, avec la remise d'équipements de protection et la mise en libre-service de vélos à assistance électrique. Ce parc de vélos à assistance électrique est fortement utilisé par les salariés ;

- organiser un programme de formation à l’éco-conduite dans le cadre du plan de formation professionnelle ;

- mettre en place un suivi trimestriel des consommations de carburant des véhicules professionnels avec l’identification des consommations hors standard le cas échéant ;

- Mettre en place une navette qui tous les matins et tous les soirs relie entre eux les différents sites d’Électricité de Strasbourg d’ « Eurométropôle » et la gare centrale.

- Achat de véhicules « propres ». - …

Déplacements professionnels Les déplacements professionnels en véhicules légers, camionnettes et camions mis à disposition par l’entreprise ont été pris en compte sur la base des consommations réelles. Le degré d’incertitude afférent à ces données est très faible car ce parc de véhicules est entièrement géré par l’entreprise qui dispose également d’une station essence.

À noter qu’un effort tout particulier a été réalisé par l’acquisition de véhicules légers ‘’propres’’ (plus de 22% de la flotte). À fin décembre 2015 étaient présents 58 voitures électriques (pour 588 840 km parcourus) 3 voitures fonctionnant au GNV (Gaz Naturel pour Véhicule) et une Voiture Hybride Rechargeable (VHR). De plus les camions « nacelles » sont remplacés par des camions ayant des nacelles électriques (en remplacement de celles utilisant une mise en pression thermique issue du moteur diesel du véhicule).

Trajets domicile-travail :

Le graphique ci-dessous détaille la répartition des trajets par mode de déplacement. On constate que 10% (8 % en 2011) du personnel se rend au travail avec un mode de transport distinct de la voiture individuelle (marche, vélo, transports en commun).

• en voiture : Les trajets domicile-travail en voiture sont issus d’une enquête réalisée en 2009 dans le cadre de l’élaboration du PDE (Plan de Déplacement d’Entreprise), réactualisée en 2011 et en 2015.

• en transports en commun : Les données sont basées sur les prises en charge partielles par l’entreprise des trajets effectués en transports en commun.

Déplacements des visiteurs extérieurs

Les déplacements des visiteurs extérieurs à l’entreprise ont été estimés à partir de relevés de personnes entrantes sur les différents sites d’Électricité de Strasbourg.

d. Les émissions dues aux immobilisations

Le poste « immobilisations » comptabilise les émissions indirectes de gaz à effet de serre liées à la construction des bâtiments et à la fabrication d’actifs corporels utilisés par l’entreprise. Elles concernent les bâtiments et surfaces construits, les équipements informatiques, les équipements de stockage et de conditionnement, les véhicules spécifiques au métier (camion, nacelle, camionnette, 4x4, etc.) et le mobilier utilisé par Électricité de Strasbourg.

Les immobilisations d’Électricité de Strasbourg restent inchangées depuis 2011 et sont les suivantes :

- Des bâtiments de type « structure en béton » (72 000 m²). Ces bâtiments sont situés à Strasbourg, Mundolsheim, Molsheim, Haguenau et Pfaffenhoffen,

- Un parc informatique de plus de 1 600 appareils (ordinateurs, écrans, photocopieurs, imprimantes,...),

- Des véhicules, machines et mobiliers.

L’intégration de tous ces éléments correspond au final à 1 865 tonnes équivalent CO2.

e. Les émissions dues aux déchets

Les flux de déchets ont été déterminés sur la base de bordereaux de suivi des déchets (BSD). Les déchets sont essentiellement des déchets banals, 64% en poids, soit au total 382 tonnes contre 390 tonnes en 2011. Mais en 2011 ces déchets banals ne représentaient que 2% des émissions de GES dues aux déchets car pour les déchets non banals, l’hexafluorure de soufre (SF6) en représentait à lui seul 96 %.

Comme cela avait été constaté dans la partie identification des émissions de GES, la grande majorité des émissions de GES du poste « intrants » était due au gaz hexafluorure de soufre (SF6), gaz à effet de serre le plus important au monde. Il est à noter que l’ADEME en 2014 a revu le coefficient d’équivalence CO2 en passant de 22 800 kg à 24 000 kg pour 1 kg de SF6 ce qui rend la comparaison de cette analyse défavorable. Dans l’entreprise, les fuites de SF6 sont concentrées sur un petit nombre de postes de transformation HTB/HTA dont les conducteurs sont isolés dans des enveloppes métalliques. Aussi, un énorme travail pour une baisse significative des émissions de SF6 a été entrepris avec plusieurs plans d’actions comme par exemple :

• La mise en place d’un système permettant une gestion réelle des fuites de SF6 permettant ainsi de se référer à des quantités exacte de pertes plutôt que d’utiliser des données ‘’constructeur’’ pessimistes.

• Une formation accrue de tous les acteurs qui manipulent ce gaz.

• Une maintenance améliorée.

Donnée s 2011

Données 2015

• Une révision des disjoncteurs combinée à la campagne de remplacement des combinés de mesure permettant la mesure de la qualité du gaz SF6 (minimum 98% de pureté) et en cas de non-conformité, à procéder à son remplacement par une technologie permettant de récupérer complètement le gaz vicié sans fuite, et ce, avec une compatibilité complète des différents raccords utilisés par les différents constructeur.

Ces différentes actions se sont avérées payantes par un passage une baisse conséquente des pertes de ce gaz.

Année 2011 2015

Émissions de SF6

(en t équivalent CO2)

1 402,2 42.0

Ces chiffres ont par ailleurs été publiés dans le rapport du développement durable réglementaire de l’entreprise avec de ce fait une validation de ces données par un organisme tiers indépendant accrédité par le COFRAC.

À noter que la hausse en tonnage des déchets non banals s’explique par la mise en place du programme de renouvellement de certains combinés de mesure à défauts avec de ce fait une augmentation des déchets liés à leur élimination (41,89 tonnes).

f. Les émissions dues au transport de fret

Le fret représente 952 tonnes équivalent CO2 (contre 1 027 tonnes en 2011), ce qui le place en sixième position dans les émissions de GES.

Le fret entrant est pour l’essentiel constitué par l’approvisionnement du magasin central en matériel.

En 2011 ce poste représentait 1 027 tonnes équivalent CO2 soit une baisse de 7,3%

Une attention particulière a été portée par le département Achats à la proximité géographique des entreprises qui nous fournissent les biens matériels usuels.

L’intégration de l’économie circulaire va également dans ce sens.

Des innovations technologiques mis en service en également contribué à une baisse de ce poste comme par exemple l’utilisation de câbles à enterrer sans sable (câbles à enterrabilité directe).

g. Les émissions relatives à la consommation d’énergie

Les émissions de ce poste représentent 413 tonnes équivalent CO2 (contre 463 tonnes équivalent CO2 en 2011 soit une baisse d’un peu plus de 10%), et concernent les sites suivants d’Électricité de Strasbourg :

• l’Avancée (AVA) à Strasbourg ;

• le COM (Centre Opérationnel de Mundolsheim) ;

• l’ARM (annexe rue de Molsheim) à Strasbourg ;

• l’agence de Molsheim ;

• l’agence de Pfaffenhoffen ;

• l’agence de Haguenau.

Il s’agit d’actions de l’entreprise en matière environnementale sur son propre patrimoine

immobilier ou industriel et non pas de la politique de développement durable qu’il promeut, en

tant qu’énergéticien socialement responsable.

Les efforts de remise à niveau de la maîtrise des consommations d’énergie ont débuté par celle

du chauffage des locaux.

À cet égard le site du Centre Opérationnel de Mundolsheim, le plus important site du groupe avec

plus de 600 personnes, est chauffé en hiver et climatisé en été par trois pompes à chaleur avec un

Coefficient de Performance de trois.

En parallèle des travaux d’isolation ont été effectués durant la période sur ce même site.

Ceci permet de réduire de façon durable les consommations d’énergie et les émissions de CO2

liées au chauffage et au rafraichissement des locaux.

Il est à noter que l’audit énergétique réglementaire de l'entreprise Électricité de Strasbourg

imposé par l’article L233-1 du code de l’énergie a eu lieu en 2015 et que les pistes évoquées à

l’issu de cet audit font l’objet de plans d’actions.

Partie 3 : Synthèse

En 2011, l’engagement d’Électricité de Strasbourg concernant le volume global de réduction les émissions des gaz à effet de serre était de 1 100 tonnes équivalent CO2 (baisse de 4%)

Il est à noter que cette approche était réalisée sur une étude à iso périmètre, c'est-à-dire n’intégrant pas l’augmentation du réseau de 3% environ.

Fort est de constater que les différents plans d’actions entrepris ont été efficaces car la baisse est de l’ordre de 1 640 tonnes équivalent CO2 (soit un peu plus de 6%) et cela en y intégrant l’augmentation des réseaux et donc d’activités.

À iso périmètre cette baisse toute théorique serait de l’ordre de 680 tonnes équivalent CO2 supplémentaires (baisse de 3% des ‘’pertes’’, ‘’intrants’’, ‘’déplacements’’ et des ‘’déchets’’ soit plus de 9% avec 2 320 tonnes équivalent CO2 (1 640 + 680).

(En tonnes équivalent CO2) Postes Pertes Intrants Déplacements immobilisations Déchets di rects Fret Énergies Totaux

2015 10 845 7 801 2 765 1 865 386,8 952 413 25 028

21411 3616,8

85,55% 14,45% 100,00%

2011 10 843 7 811 2 912 1 865 1 747 1 027 463 26668

21566 5102

80,87% 19,13% 100,00%

Delta 2011/2015 -2 10 147 0 1360,2 75 50 1640,2

Delta 2011/2015 en % 0,02% -0,13% -5,32% 0,00% -351,65% -7,88% -12,11%

A iso périmètre (-3% de lignes en théorie) 10 527 7 583 2 827 1 865 1 696 1 027 463 25 989