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RAPPORT D’ACTIVITES DU COMITE CANTONAL DE L'apé-vaud Janvier-Décembre 2003

RAPPORT D’ACTIVITES DU COMITE CANTONAL DE … Dominique Schmid Nicole Pletscher ... • co-organisé avec le groupe ad-hoc l’assemblée ordinaire des ... (tel 024 454 32 31 Fax

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RAPPORT D’ACTIVITES

DU COMITE CANTONAL

DE L'apé-vaud

Janvier-Décembre 2003

Rapport 2003 de l'apé-vaud

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RAPPORT D’ACTIVITESDU COMITE CANTONALDE L'apé-VAUD

Janvier-Décembre 2003

1. INTRODUCTION

2003, une année intense

Cette année a surtout été marquée par un grand débat public surl'évaluation et les notes. En effet, le Grand Conseil ayant accepté auprintemps 2003 de repousser la votation sur l'initiative "Des notespour une école transparente" à l'automne 2004, Mme Anne-CatherineLyon, cheffe du Département Formation et Jeunesse (DFJ) a annoncél'organisation d'une série de débats publics pour connaître lespositions des différentes parties. (Voir p. 22)

Le comité cantonal a demandé à ses délégués de voter une résolutionlui donnant un mandat clair lors de son Assemblée Généraleextraordinaire de septembre 2003 (voir p.22+annexe). Le comitécantonal de l'apé-vaud a été invité à présenter ce point de vue lors dupremier forum du DFJ (voir p.22-23)

Conformément au mandat qui lui avait été attribué par le GrandConseil, et suite à la généralisation d'EVM au CYP2 lors de la rentrée2004, le DFJ a élaboré un bilan final d'EVM et a sollicité unecollaboration avec l'apé-vaud dans ce cadre (Voir p.13).

Sur le plan interne, le comité a fonctionné sans secrétariat et aconcentré les ressources financières de l'association sur les projets àréaliser, notamment la mise sur pied, en collaboration avec lesgroupes locaux, de deux Forums décentralisés "L'école en Questions"et la production de deux cahiers "Evaluation, Evolution". (Voir p. 7-8)

Les cinq membres du comité ont œuvré avec énergie pour défendreune certaine idée de l'école, rencontré à plusieurs reprises desreprésentants du Département Formation et Jeunesse (DFJ) et de laSociété Pédagogique Vaudoise (SPV), assuré le suivi du secrétariat,soutenu les comités de groupes locaux anciens et nouveaux, écoutéles parents en difficulté et exécuté les tâches quotidiennes.

Ce rapport d’activités du comité cantonal de l’apé-vaud devrait êtrecomplété par les nombreuses et importantes activités des 42 groupesactifs dans le canton.

Résolutionsur l'initiativelibérale

Fonctionne-ment interne

Bilan FinalEVM

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2. PERSONNES ACTIVES AU NIVEAU

CANTONAL ET LEUR-S FONCTION-S

2.1 Membres du Comité Cantonal

membre, secrétariat général, coordination des dossiers, contacts avecl’extérieur, membre Commission Consultative de l’Enseignement(CCE) - Commission Consultative de l’Enseignement Spécialisé(CCES) - Groupe d’ACCompagnement du projet de règlement desPrestations Psychopédagogiques et Logopédie Scolaire (GACC) -Groupe de Réflexion et d’Actualisation des Statuts (GRAS) –PECARO - groupe de travail sur l’évaluation.

membre, responsable coordination et édition du journal, Groupe detravail sur l’évaluation périodique, contacts avec les groupesrégionaux, Plan d’Etudes CAdre ROmand (PECARO), co-réalisationdu site @pé, conception et coordination des Forums décentralisés"L'école en questions" et du Cahier, mise en page et réalisation dedocuments, permanence téléphonique

membre, responsable de l'accompagnement et du soutien auxgroupes, organisation journées des groupes, Groupe Light -règlementd’application des nouveaux statuts-, commission d’éducation sexuellePROFA

membre, trésorière, ressource et documentation, mise en page etréalisation de documents, contact médias, collaboration au journal,mise en place des logiciels Cresus pour la gestion du fichier et lacomptabilité

membre

Les dossiers Conseils d’établissement, HEP, partenariat, évaluation,orientation, etc. sont étudiés et co-gérés par l’ensemble des membresdu comité et les collaboratrices invitées.

2.2. Collaboratrices invitées et autres responsabilités cantonales :

Sans l'appui de ses membres invitées, le comité cantonal ne pourraitsuivre certains dossiers.

ChristianeLavanchy

Réka Serdalyde Giuli

Judith Gruet-Kaye

Sans oublier…

Sylvie PittetBlanchette

MiguelMartinez

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dossier partenariat, rencontre avec les étudiants de la HEP sur lethème des relations école-famille

Office Des Ecoles en Santé (ODES), Groupe de réflexion sur lesappuis pédagogiques, Commission Interdépartementale de la Santédans les Ecoles (CISE), groupe de travail sur l’évaluation périodique

dossier «Evaluation» dès la rentrée 2003

Forum des associations, commission de la sécurité routière, politiquefamiliale

devoirs à domicile

Conseil de l’école de perfectionnement

Fédération des apé romandes et tessinoises (FAPERT), CommissionConsultative pour l’Orientation scolaire et professionnelle

Rencontre Parents-Etudiants-Enseignants, PECARO, relations école-famille

Commission Consultative de l’Enseignement

2.3 Administration

Josette Bressenel Fichier, comptabilité

2.4 Rédaction du bulletin

Nicole Baur journaliste, responsable de la rédaction en collaboration avec lesmembres du comité

2.6 Création du site @ :

Le site de l'apé-vaud est le fruit du travail fourni par:

Hervé LePezennec, Marc Bressenel, Michel Roch, Christine Bonhôte, NatachaSirodenko, Jacqueline Collet, Dominique Athanasiadès, Janique Lamouille et RékaSerdaly.

FabienneRaccaud

DominiqueGauthey

DominiqueSchmid

DominiqueGauthey

ValérieSchwaar

MichèleCochand

CharlotteHager

DominiqueSchmid

NicolePletscher

FrançoiseFragnière

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3. LES ACTIVITES DU COMITE CANTONAL

L'apé-vaud fait valoir les intérêts des parents et des enfants en âge de scolaritéobligatoire ou en formation professionnelle, par un dialogue continuel avec leDépartement de la Formation et de la Jeunesse (DFJ), les représentants du corpsenseignant ainsi que tous les acteurs de l'école.

Au cours de l’année 2003, le comité cantonal a :

• rencontré divers représentants du Département de Formation etJeunesse, des formateurs HEP ainsi que des représentants dediverses associations d’enseignants (Voir p. 12-15)

• répondu à une consultation (Voir p. 29) et au Bilan final EVM (voir p.13)

• participé à diverses commissions, groupe de travail, tables rondes,colloques (Voir p. 15-21 + 28-29)

• présenté l’association devant les étudiants en formation HEP (Voirp. 15)

• pris position sur la procédure d'orientation, l'AMP et l'OCOSP (Voirp. 23-27)

• assisté à divers symposiums, conférences (Voir p.28-29)

L'apé-vaud informe les parents d'élèves sur l'organisation de l'école et son évolution, surles bases pédagogiques utilisées ainsi que les problématiques socio-éducatives qui lesconcernent.

• édité 4 bulletins.apé, s’est réuni une fois en séance de rédaction

• publié des articles dans les médias

• répondu à TVRL (parution du mémo à Lausanne CL + EvaluationDS), TSR (Sécurité sur le chemin de l'école RS) RSR (habillementà l’école JGK + Position par rapport au contre-projet du DFJ RS).

• co-organisé le forum FAPERT du 24 septembre 2003 (Voir p. 22)

• co-organisé 2 forums décentralisés sur le thème de l’évaluation(voir p. 7-8 )

• édité 2 cahiers spéciaux sur le thème de l’évaluation (Voir p. 8)

• créé et mis en ligne le site www.ape-vaud.ch avec l'aide d'uneéquipe de bénévoles issus des groupes locaux (Voir p. 8-9)

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Fournir un réseau de compétence en cas de conflit personnel entre parents etenseignants

• mis sur pied une permanence téléphonique assurée par RékaSerdaly de Giuli (voir p 9).

Afin d’exécuter les tâches qui lui sont confiées, sur le plan interne, le comité:

• s’est réuni 25 fois en séance ordinaire

• a envoyé 7 courriers aux président-e-s de groupe

• a organisé une journée des groupes (voir p.11), une assemblée desprésident-e-s, une assemblée extraordinaire des délégués

• co-organisé avec le groupe ad-hoc l’assemblée ordinaire desdélégué-e-s (3 séances préparatoires)

• accompagné, soutenu des groupes régionaux (voir p.10)

• participé aux réflexions du GRAS (2 séances) puis du Light (2séances) (voir p. 9-10)

• produit et mis à disposition des groupes du matériel (panneauformat A0)

• assuré le secrétariat général et exécutif.

• assuré la gestion du fichier des membres. Josette Bressenel,assure bénévolement une mis à jour régulière de notre fichierd’adresses en fonction des retours et changements d’adresseannoncés par la Poste, une tâche qui requiert au bas mot une demijournée de travail par semaine. Mme Bressenel gère également lesfactures envoyées aux groupes, fait la comptabilité et répond autéléphone et courriels lorsqu'elle travaille dans nos bureaux deRumine.

• Piloté, coordonné et co-rédigé les Bulletins-apé. Le comité derédaction s’est éteint en 1999. Nicole Baur, journaliste profession-nelle, a rédigé les dossiers et revue de presse des bulletins 125 à128. Les autres articles et rubriques ont été rédigées par lesmembres du comité cantonal.

• assuré l’édition, l’impression, la distribution des Bulletins-apétrimestriels .

• recherché activement des membres pour la commission de gestion

• s’est tenu informé en lisant des articles ou documents recherchéssur internet ou dans des revues spécialisées ; en participant à descours (action bénévole), à des symposium, au Forum DFJ, aux AGd’associations partenaires; en échangeant régulièrement avec lesreprésentants des apé romandes.

• Organisé des cours de formation web destiné aux groupes locauxsouhaitant profiter de la possibilité qui leur est offerte de faire figurerleur groupe sur le site de l'apé-vaud.

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4. L'APE-VAUD ET LA FAPERT (FÉDÉRATION

DES APÉ DE ROMANDIE ET DU TESSIN)

La FAPERT (Fédération des Associations de Parents d’ElèvesRomandes et Tessinoises) regroupe huit associations cantonales deparents d’élèves (GE, VD, VS, FR, NE, Berne francophone, JU et TI),représentant plus de 15'000 membres individuels.

Priorités :

• Défendre une école romande harmonisée et de qualité.

• Amener la CIIP à consulter obligatoirement les associations deparents et la FAPERT.

• Continuer la collaboration avec la CIIP et le SER et suivre lesdossiers.

La FAPERT est consultée par la CIIP/SR/TI (ConférenceIntercantonale de l’Instruction Publique de la Suisse Romande et duTessin) dans 3 commissions :

9 déléguées FAPERT ont participé aux forums du 11 janvier et du 5juin 2003. Elles ont été consultées sur le contenu et la mise enpratique du plan cadre.

Nous avons (ré)affirmé notre désir d’avancer de façon significativevers une école romande cohérente et revalorisée et insisté sur lanécessité d’installer un partenariat actif (conseils d’établissements).

Mme Anne Seydoux, présidente de la FAPERT, est la présidente dece conseil depuis le 31 octobre 2001.

Lieu de réflexion et d’échanges de vue ainsi que d’avis et depropositions à l’intention de la Conférence .

Principaux thèmes de réflexion : lutte contre les échecs scolaires ;harmonisation intercantonale des sanctions disciplinaires.

La CIIP a donné mandat à ce groupe de préparer un rapport pour fixerles lignes directrices de l’évaluation au niveau romand. 3 déléguéesFAPERT dont 2 déléguées vaudoises (CL et DS) sont membres de cegroupe, aux côtés des représentants des départements cantonauxconcernés et de représentants des enseignants.

Le rapport final a été rendu en avril 2004. Il sera publié par la CIIPdans le courant de 2004.

PECARO(plan d’étudecadreromand)

Conseil deCoordination :

GRETEL(Groupe deRéférencepourl’Evaluationdu Travail desElèves)

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SER (Syndicat des Enseignants Romands): Un groupe de travailvisant à améliorer le partenariat, avec des représentants des deuxassociations, s’est constitué en 2001.

• participé aux Assises Romandes de l’Education, organisées par leSER.

• participé au FORUM des LANGUES, organisé par la CIIP.

• a rencontré Schule & Elternhaus, association de parents d’élèvessuisse alémanique.

• a organisé une journée romande sur le thème «Quelle évaluationpour quelle école» le 27 septembre 2003 (voir p. 22-23)

• a créé son site internet www.fapert.ch

Tout document ou renseignement sont à votre disposition auprès deDominique Schmid (tel 024 454 32 31 Fax 024 454 32 30 Mail :[email protected])

Dominique Schmid

5. A L'INTERNE

Forums "L'école en questions"

Les forums sont nés de la volonté d'informer les parents entre autressur l'évaluation du travail de l'élève, en diffusant un message communparents-enseignants (voir aussi p. 12). Ils sont aussi nés de la volontéde générer une meilleure collaboration entre les groupes locaux et lecomité cantonal qui, chacun de leur côté, côtoient d'autresinterlocuteurs, de pouvoir aussi donner plus de légitimité aux groupeslocaux vis-à-vis de leurs autorités.

Le concept de base était de fournir au groupe coorganisateur lematériel de "propagande" (une affichette avec le logo à photocopier,des invitations), de procurer et défrayer les intervenants, d'inviter leDFJ, les journalistes, les politiciens, le public, etc…, de contacter lesmédias et de passer des annonces. En parallèle l'idée est née depublier un document appelé le Cahier qui serait édité à chaqueoccasion avec d'une part un texte de l'intervenant principal mais aussicelui d'un second invité.

La tâche du groupe local était de travailler en invitant ses membres,les autorités locales, les partenaires de l'école à l'aide des documentsfournis et copiés par le groupe, de trouver les locaux, d'informer et depasser le témoin au groupe organisateur suivant.

La conception, la gestion et la mise en œuvre des forums ontentièrement été gérés par l'apé; la SPV à donné son appui en

autre

Autrescollaborations

D'autre part,la FAPERTa:

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diffusant les affiches dans les groupes scolaires locaux et par le biaisde leur site.

Reka Serdaly de Giuli

Le Cahier

L'existence du Cahier a été motivée par la volonté de laisser une traceécrite et de référence concernant les sujets abordés lors des forums.D'autre part il sont issus de la volonté d'informer tous les parents surl'évaluation et ses ramifications dans notre école d'aujourd'hui.

Chaque forum a été l'occasion d'une publication en lien avecl'intervenant et l'évaluation; ces cahiers sont une récolte de regards depersonnes ayant comme point commun le souci d'une école adaptéeaux enfants et à la société d'aujourd'hui et qui jettent un regardcritique sur celle-ci. C'est ainsi que 4 numéros (2 en 2003 et 2 en2004) ont été édités avec l'intervention des personnes suivantes:

Etiennette Vellas (université de Genève FAPSE), Jacques Daniélou(président de la Société Pédagogique Vaudoise), Léo Barblan ((Dr enpsychologie et logopédiste formateur), Philippe Perrenoud (sociologueet professeur à l'Université de Genève), Claude Burdet (enseignant auCYP2 et formateur à la HEP), Pierre-Philippe Bugnard (professeuraux Universités de Fribourg et Neuchâtel), Lise Desrosiers (auteure etformatrice-éditions L'artichaut, Québec) et André Giordan (professeurà l'Université de Genève- Directeur du laboratoire de didactique etépistémologie des sciences LDES).

La conception, la coordination et le suivi de production du cahier ontentièrement été gérés par l'apé-Vaud.

Reka Serdaly de Giuli

Site de l'apé-vaud

Après avoir hérité d'une première conception graphique du site apé,nous nous sommes trouvés confrontés au problème qu'aurait lecomité cantonal à gérer des pages avec un programme deprofessionnel.

D'autre part, après avoir aperçu la conception d'un site effectué pourun groupe très semblable à celui de l'apé au niveau de sa structure,nous avons pris contact avec Hervé Le Pezennec afin de voir si nouspouvions adapter les pages déjà effectuées pour aller vers un site dit"fédérateur" c'est-à-dire ouvert à tous les groupes. Ceci, afin d'êtreplus efficaces, mieux communiquer, offrir à chacun des groupes lapossibilité d'être en vitrine et surtout montrer que l'associationvaudoise des parents d'élèves est un ensemble de personnes qui,malgré leurs différences, poursuivent un but commun.

Nous avons donc décidé de développer ce site dit "fédérateur" quipermettrait à chaque groupe de posséder ses propres pages, depouvoir communiquer ensemble en interne via notre site, c'est-à-direen intranet et donner aux membres les informations qu'ils souhaitent.

Les auteurs

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Pour ce faire, ce site (version 2), devait être élaboré avec les groupesou personnes le désirant afin de déterminer les besoins de chacun etle public cible.

Un cours à été mis sur pied par Hervé le Pezennec, il a débuté le 5mars 2003 avec pour objectif une mise en ligne vers le début desvacances scolaires, 6-8 cours ont eu lieu à l'EPFL, puis le groupes'est réuni à maintes reprises afin de réaliser les pages actuelles.

La naissance officielle de notre bébé informatique a été enregistrée le11 septembre 2003.

Notre site devrait encore évoluer (au niveau du graphisme -maintenance - routines). Sa conception ayant été réfléchie pour être laplus autonome possible, nous devrions trouver des forces pour arriverà le maintenir à jour.

Ce pourrait être un mandat à l'interne de l'apé.

Reka Serdaly de Giuli

Permanence téléphonique

La décision de mettre sur pied une permanence téléphonique répondà un désir d'être plus facilement atteignables à la fois par les autoritésscolaires, les médias, les groupes locaux et les parents, qu'ils soientdéjà membres ou non. Réka Serdaly a donc accepté d'être à l'écouteet de tenter de répondre aux personnes qui nous contactent pour desraisons très différentes, de soutenir des familles prises dans unengrenage soit en les orientant soit en les soutenant dans leursdémarches.

Cette permanence s'avère utile et met en évidence lesdysfonctionnements de l'institution scolaire et parfois aussi le peu decommunication qui existe entre l'école et la famille.

Reka Serdaly de Giuli

GRAS –Groupe de Réflexion sur l’Actualisation des Statuts

Le Gras a tenu encore 2 séances en 2003 avant de rendre sonrapport de travail. Les travaux du GRAS se sont achevés et le groupea été dissout avec l’adoption des nouveaux statuts lors del’Assemblée Générale des Délégués du 8 mai 2003.

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Groupe « règlement d’application des nouveaux statuts de l’apé-Vaud » - GroupeLight

Le groupe «Light» fait suite aux travaux du GRAS. Son cahier descharges (Rédiger le document intitulé « règlement d’application desstatuts de l’apé-vaud en se basant sur les statuts de l’apé-Vaud votésen assemblée générale des délégués de 2003) a été approuvé parses membres élus par l’AD du 8 mai 2003.

Le groupe Light s’est réuni 2 fois en 2003. Ces 2 réunions ont étéconsacrées à:

Fixer des dates butoir :

ß pour déterminer le nombre de délégué par groupe à l’AG del’apé-vaud

ß faisant foi pour les 2 facturations de cotisation annuelle que le ccenvoie aux groupes.

définir une procédure permettant de comparer le fichier des groupesavec celui du cc.

Définir le nombre de VIP pour lesquels les groupes ne paient pas decotisation.

Cours et autres activités ouvertes aux membres :

ß les tarifs spéciaux appliqués par les groupes à leurs membressont-ils applicables à tous les membres apé ?

Le Light continue ses travaux en 2004.

La vie des groupes

L’optimisme dont nous avons fait preuve fin 2002 quant auredémarrage du groupe Aigle-Ollon-les Ormonts a porté ses fruitspuisqu’un nouveau comité s’est formé et que des activités ontredémarré en automne 2003. Par contre, il a perdu sa branche desOrmonts qui s’est associée à Leysin pour ouvrir un nouveau groupedynamique sous le nom de Leysin-Les Ormonts.

Le groupe de Payerne a malheureusement dû fermer à la fin juin,ainsi que celui de Chavannes/Renens à la fin décembre. Leursmembres ont été automatiquement transférés dans le groupe passifdu canton et ont continué à recevoir le bulletin de l’apé-Vaud.

Les groupes de Cossonay, Renens et Bex ont également cessé leursactivités et sont en procédure de clôture.

Il faut également noter, et c’est réjouissant, qu’en fin d’année, lecomité cantonal a été approché par des parents de Vevey etd’Echallens qui souhaitent créer un nouveau groupe.

Sylvie Pittet Blanchette

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Journée des groupes

Nous avons organisé en mars 2003 une journée des groupes avec enmatinée, une présentation de Marie-Chantal Collaud d’actionbénévole sur « le bénévolat, quelle reconnaissance, quelengagement ? ». L’après-midi a été consacré à la présentation dugroupe GRAS des propositions de modifications des statuts. Cettejournée a été organisée dans le but d’offrir des pistes aux groupes enleur permettant d’identifier les facteurs d’incitations et de fidélisationdes bénévoles, et de leur présenter le «Dossier bénévolat».Malheureusement, peu de groupes étaient représentés, mais leséchanges ont été de qualité.

L’ouverture du site internet en automne a permis une meilleurevisibilité des activités de chacun et nous espérons que tous lesgroupes développeront leur page, permettant ainsi un échange encoreplus fructueux des idées, des agendas et autres informations. Ceséchanges se faisaient jusqu’alors à l’occasion de la journée desgroupes.

Sylvie Pittet Blanchette

Logiciel Crésus

La mise à jour du fichier des membres, sous la responsabilité ducomité cantonal, représente un travail important qui a été géré enl'absence d'une secrétaire par Mme Josette Bressenel, notrecomptable.

Lors de la fermeture du groupe de Lausanne, il est rapidement apparuque la facturation des membres repris par l'apé-vaud en tant quemembres passifs nécessitait l'utilisation de bulletins de versementréférencés (BVR). De plus, il devenait urgent d'acquérir un logiciel decomptabilité efficace capable de gérer les nombreuses écrituressupplémentaires engendrées par l'arrivée de pas loin de 700membres passifs. Pour effectuer ces opérations avec le logiciel enplace, il était nécessaire de demander une intervention du fournisseuret d'acheter une comptabilité.

Après avoir étudié les diverses possibilités du marché, le comité aacquis deux modules de la gamme de logiciels Crésus (Facturation etComptabilité), proposés par Epsitec S.A de Belmont sur Lausanne. Letransfert des données du logiciel antérieur à Crésus s'est fait dans ladouleur vu la difficulté de récupérer toutes les données de l'anciennebase. Il s'est ensuite agi de mettre à jour le fichier, d'en assurer lacohérence et de préparer les documents pour la facturation. Tout cecisans négliger la mise à jour quotidienne afin de pouvoir assurer l'envoides 5400 bulletins.

Judith Gruet-Kaye

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6. CONTACTS, COMMISSIONS DE TRAVAIL

Le comité apé et ses représentantes entretiennent régulièrement lesliens tissés au fil commissions, des groupes de travail, assemblées etautres manifestations rassemblant des représentants des diversmilieux touchant de près ou de loin à la formation (obligatoire-post-obligatoire- professionnelle- universitaire), la santé, l’enfance et lapolitique familiale.

Même si ces contacts ne portent pas toujours leurs fruits dansl’immédiat, ils n’en restent pas moins essentiels. Notre présence dansles divers groupes de travail et commissions, ainsi que nos rencontresavec les milieux qui concernent l’école, nous permettent d’exprimerrégulièrement et inlassablement le point de vue et le ressenti desparents. Nos interlocuteurs prétendent souvent connaître lessituations, pour être, ou avoir été, eux aussi des parents. Ils peinentpourtant à s’extraire des connaissances qu’ils ont de la pédagogie etde l’institution, pour comprendre et appréhender la scolarité de leurenfant.

Rencontre avec le comité de la Société Pédagogique Vaudoise -SPV-

Lors d'une première rencontre entre le comité cantonal et le comité dela SPV, il été décidé de rééditer l'affichette commune dont la mise enpage et la formulation nécessitaient une sérieux lifting. Le résultat aété distribué à la rentrée 2004. (voir affichette en annexe)

En août, le comité cantonal a rencontré une nouvelle fois le comitéSPV dans le but de planifier une stratégie d’information en amont desvotations à venir sur l’initiative «des notes pour une écoletransparente».

Le comité a fait la proposition d’utiliser le temps à disposition avant lapériode de votation pour soulever les questions de fond liées àl’évaluation et mener un débat plus large sur l’école (finalités del’école publique, pourquoi des réformes, quels changements etpourquoi, quels défis pour l’école d’aujourd’hui et comment lesrelever…etc). L’idée de mettre sur pied une série de conférences –débats – forums de manière à laisser le moins de prise possible auxarguments populistes a été accueillie de manière très positive par lecomité de la spv. L’apé proposait pour cela une organisation conjointeapé-spv, afin de mettre en évidence les convergences de points devue, de rendre cette convergence parents - enseignants visible aupublic et aux médias. Malheureusement la collaboration ne s’est pasconcrétisée à la hauteur où nous l’avions espéré. La spv est restéediscrète et les forums ont été pour l’essentiel organisés et financéspar l’apé.

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Rencontres avec le DFJ

Soucieux de garantir une approche la plus objective possible, et dansle respect d’un véritable partenariat, Monsieur Philippe Martinet,coordinateur DGEO, a contacté l’apé dès juin 2003 afin de définir enconcertation avec l’apé-Vaud les modalités de récolte des indices apépermettant d’élaborer le bilan de la mise en œuvre finale d’EVM.

C’est ainsi que le comité cantonal a rencontré à trois reprises lesreprésentants de la DGEO, afin de contribuer à l’élaboration duquestionnaire adressé aux groupes régionaux apé en septembre2003. Le 25 novembre une assemblée des président-e-s a étéorganisée afin d’échanger autour du compte-rendu des réponses, etdans le but de rédiger une synthèse commune. La contribution del’apé-vaud ainsi que le bilan final de la mise en œuvre d’EVM ont étéremis en 2004. Ce point sera détaillé dans le rapport d’activité 2004de l’apé-vaud. La contribution de l’apé au bilan final de la mise enœuvre d’EVM est d’ores et déjà consultable sur le site www.ape-vaud.ch.

Le comité cantonal a beaucoup apprécié la collaboration mise enplace par Monsieur Philippe Martinet et Madame Anne Volet,respectueuse à la fois des compétences, mais aussi du temps àdisposition du comité et soucieuse de traduire au plus près l’opiniondégagée des réponses des groupes apé aux questionnaires.

Juin 2003, la Conseillère d’Etat Anne Catherine Lyon convoque l’apépour une brève séance, «avant de prendre une décision sur cetobjet».

Au cours de cet entretien l’apé confirme sa demande d’accorder ladécision finale aux parents. (Voir p. 24)

Le comité élargi à Dominique Schmid, Dominique Gauthey et IsabelleRussbarch a sollicité un entretien au DFJ pour soulever des questionsliées à l’approche du monde professionnel à l’école, ainsi qu’auxprestations de l’OCOSP auprès des élèves de la scolarité obligatoireet au passage à la formation professionnelle (voir p. 25-26). L’OfficeCantonal d’Orientation Scolaire et Professionnelle –OCOSP- est enrestructuration. Monsieur Pierre Jaccard (DGEO, Directionorganisation et planification) a écouté avec intérêt les remarques etsuggestions que la délégation apé avait à faire, puis il a suggéré quenous rencontrions Monsieur Jean-Jacques Alisson, chef du service del’enseignement spécialisé et de l’appui à la formation auquel l’OCOSPvient d’être rattaché.

Monsieur Alisson a trouvé nos remarques, guidées par un souci de lameilleure adéquation possible entre les prestations offertes et lesattentes des usagers, pertinentes et constructives. Il en a pris bonnenote et les a transmises à Madame Isabel Taher, Cheffe de l’Office

Bilan finalEVM

Anne-CatherineLyonProcédured'orientation

Pierre Jaccard2 mai 2003OCOSP

Jean-JacquesAlisson8 juillet 2003OCOSP

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cantonal d’orientation scolaire et professionnelle (OCOSP), afinqu’elle les intègre dans la réflexion en cours qui doit aboutir dans unpremier temps à une réorganisation géographique et administrative.D’autre part, Monsieur Allisson a affirmé que les chefs de projet«scolarité obligatoire» et «scolarité post-obligatoire» pourront porterdevant leurs collègues nos remarques et réflexions.

Cette rencontre a débouché sur la proposition –acceptée par leConseil d’Etat- de désigner un-e représentant-e de l’apé-vaud à laCommission consultative de l’orientation scolaire et professionnelle.Dominique Schmid –nommée à la Commission-, Christiane Lavanchyet Isabelle Russbach ont été très satisfaites de l’attention queMonsieur Allisson a accordé aux propos tenus ainsi que des suitesdonnées à cet entretien.

Le comité a également rencontré

Qu’est-ce qu’une transition école-formation professionnelle réussie,du point de vue des parents. C’est la question que Monsieur PierreCurchod, formateur à la HEP, en charge de la formation des maîtressemi-généraliste à l’approche du monde professionnel a souhaitépartager avec le comité apé.

à ce jour, les cours d’AMP sont dispensés aux élèves de VSO àraison de 2 périodes hebdomadaires en 8ème et 9ème année.

Les finalités et objectifs de ces cours n’ont pas été définis par ledépartement.

A la demande de certains enseignants, un support de cours existe. Ilsemble toutefois peu satisfaisant.

Les contenus des cours d’AMP, la formation des enseignants auxAMP, ainsi que la collaboration attendue avec l’OCOSP ont étésoulevés et discutés (voir p. 25-26). De manière générale, on peutdire que les points de vue de Monsieur Curchod rejoignent ceux del’apé, principalement la nécessité de créer de nouveaux réseaux decollaboration dans le cadre de l’AMP, afin que le monde scolaire netourne pas sur lui-même. Il est nécessaire de soutenir l’école dansson rôle de préparation à la vie professionnelle.

D’autre part, tous les élèves devraient bénéficier de cours d’Approchedu Monde Professionnel. En effet, une partie des élèves de VSGentrent en apprentissage à la fin de leur scolarité obligatoire. Ilsdoivent eux aussi être accompagnés dans leurs choix et préparés aentreprendre des démarches pour la recherche de places de stage oud’apprentissage.

Le comité apé ne s’est pas tenu informé des suites de cet entretien.Les discussions ont été très constructives, et nous ne doutons pasque Monsieur Curchod aura intégré nos propos dans ses activités deformateur. De son côté, le comité cantonal a poursuivi les réflexionssur la transition école-formation et plus particulièrement sur les

PierreCurchod,formateur HEPApproche duMondeProfessionnel14 janvier 2003

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prestations de l’OCOSP auprès des élèves de la scolarité obligatoireet au passage à la formation professionnelle (voir ci-dessus et p.25-26).

L'APE a été conviée pour présenter l'association et animer 6rencontres avec des étudiants, futurs enseignants. Lors de cesrencontres, nous nous donnons pour objectif d'apporter unereprésentation complète des activités de notre association auxniveaux suisse, cantonal et local. Mais ces animations sontsurtout l'occasion d'échanger avec les étudiants sur nos rôlesrespectifs (parents-enseignants) et sur les modalitésd'un développement du partenariat non seulement autour de l'enfantmais également au niveau de l'établissement scolaire. Et jusqu'àprésent, ces rencontrent suscitent l'intérêt de tous: étudiants,formatrices HEP et représentantes apé.

Fabienne Raccaud

Nous avons rencontré Monsieur Roland Rapaz à diverses reprisesafin d'imaginer comment nous pourrions collaborer à son projet"l'éducation c'est l'affaire de tous", campagne citoyenne menée àLausanne et destinée aux adultes puisque tout adulte a uneresponsabilité éducative.

Nous avons soumis un projet d’une présentation théâtrale pourseptembre 2004 mais après quelques semaines de réflexions, unintérêt que nous avons interprété comme un peu tiède de la part duresponsable, des délais tardifs pour une réponse concernant la partde soutien financier apportée par la ville, le manque d'effectifs pour untel projet au sein de l'apé, nous avons finalement renoncé à ce projet.

Reka Serdaly de Giuli

Commissions et groupes de travail

Ce groupe composé d’enseignants, de directeurs d’école et deparents d’élèves devait travailler sur la question du rythme de 3évaluations par année scolaire ou le passage à 2 seulement.

Des questions de pénibilité et de difficultés d’organisation dans lesétablissements d’une part et la nécessité de maintenir un maximumde lien entre l’élève, l’enseignant et les parents d’autre part ont donnélieu à de riches discussions.

Ce travail a permis entre autre une meilleure compréhension entre lestenants des 2 positions. Ce rapport a privilégié la solution du maintienà 3 périodes d’évaluation associée à des stratégies d’allégementCependant les événements d’actualité tel que initiative populaire etcontre projet du Département Formation Jeunesse ont rendu ceséchanges pour le moins obsolètes.

Dominique Gauthey et Réka Serdaly de Giuli

Groupe detravailEVA 2-3

Des étudiantsde la HEP

M. RolandRapaz –projetlausannois"L'éducationc'est l'affairede tous"

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Cette Commission regroupe 26 membres représentantsd’associations de parents d’enfants souffrant de divers handicaps, desreprésentants d’institutions spécialisées, des représentants desenseignants spécialisés, des représentants des logopédistes etpsychomotricien-nes. Les sujets tels que le taux d’encadrement desélèves pris en charge dans les institutions spécialisées, les problèmesd’intégration et l’enseignement spécialisé ont été abordés.

Il a régulièrement été question d’argent. Suite au retrait desubventions fédérales dans le cadre de politiques d’allègementfiscaux et de péréquation financière entre la Confédération et lescantons, les ressources diminuent alors que les besoins ne cessentd’augmenter, tout particulièrement les cas relevant des troubles ducomportement. Face à cette question les institutions spécialisées–premières concernées- relèvent leur grande inquiétude, alors que ledépartement s’explique mal sa position largement en tête desstatistiques, sur le plan fédéral, du pourcentage d’élèves pris encharge en enseignement spécialisé (3,5% dans le canton de VD,moyenne suisse 1,5%). Constat a été fait qu’il existe –là aussi- unegrande différence d’une région à l’autre du canton. Un meilleurcontrôle des flux vers l’Enseignement spécialisé passe par desmesures d’appui et socio-éducatives. Cette question est actuellementétudiée dans le cadre du projet de Centres Régionaux de Ressources(CRR).

S’est réunie pour la 1ère fois avec Madame Anne-Catherine Lyon le17 juin 2003. Constatant que chaque ordre d’enseignement, exceptél’enseignement obligatoire, a déjà sa propre commission consultative,le département souhaitait dissoudre la Commission, proposait lacréation d’une Commission consultative de l’enseignement obligatoireet suggérait l’organisation d’une réunion annuelle de toutes lescommissions consultatives sur un thème à définir. Cette proposition aété discutée. Plusieurs avis, dont ceux des représentantes de l’apéont relevé que cette commission était le seul lieu de rencontre nonseulement entre différents ordres d’enseignement –obligatoire, post-obligatoire, spécialisé, universitaire, professionnel-, mais égalementavec la médecine scolaire, les associations d’enseignants et diversesautres associations. Toutefois, certains représentants comme leslogopédistes, le médecin scolaire, les directeurs de gymnase relèventqu’ils se sont senti peu concernés par les sujets traités lors desdernières séances. Madame la Conseillère d’Etat pense qu’il faudraitalors veiller à traiter des objets qui intéressent tout le monde. Lesmembres de la Commission ont rappelé qu’ils souhaitent de longuedate que cette Commission soit véritablement Consultative. MadameLyon prend acte et passe au vote à main levée. Le maintien de laCCE est plébiscité à l’unanimité.

Les séances de septembre et octobre 2003 ont été consacrées à desréflexions et discussion sur le thème «comment exploiter les finalitéset objectifs de l’école dans tous les ordres d’enseignement ?» et sur

CCES –CommissionConsultative del’Enseignementspécialisé

CCE –CommissionConsultative del’Enseignement

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l’opportunité de rendre l’école enfantine obligatoire dès 3ans. Le tourde table sur cette dernière question a révélé des opinions divergentes,mais peu tranchées. Madame Lyon en a conclu que le thème n'estpas mûr et qu'il n'est pas opportun de soulever la question pour lemoment.

Le service de l’éducation physique et du sport SPES regroupe lessecteurs pédagogiques, Jeunesse+Sport, Sport associatif,Equipements sportifs et Institutions internationales. Le SPES estrattaché au Département de l’Economie. A l’occasion durenouvellement du Conseil d’Etat, la cheffe de Département, MadameJacqueline Maurer-Mayor a souhaité mettre à nouveau en fonction laCommission Consultative qui n’a pas été convoqué ces dernièresannées. Christiane Lavanchy a été nommée en tant que personnereprésentative de l’enseignement. Parmi les tâches confiées à laCommission, on relève : «vérifier si le Service de l’éducation physiqueet du sport a les moyens d’accomplir l’ensemble des tâches qui luisont confiées par l’art. 6 de la Loi cantonale», «s’informerrégulièrement sur la situation dans tous les domaines de l’éducationphysique», «veiller à ce que l’influence de l’Etat permette ledéveloppement d’un esprit sportif sain, participant ainsi à la promotiondu sport comme élément d’éducation, d’intégration sociale et deculture». La Loi cantonale actuelle date de 1975, une actualisation estnécessaire dans le but de renforcer la cohérence de l’action de l’Etaten matière d’éducation physique et du sport, en tenant compte desconnaissances actuelles et des mutations intervenues dans le sport.La CCEP regroupe 14 membres ayant un lien direct avec le sport, etreprésentatifs de l’enseignement, de la formation professionnelle, desassociations sportives, de la médecine, et de la politique. Elle s’estréunie trois fois en 2003. Au cours de ces séances, elle a nommé uneCommission de pilotage (CoPil) pour l’actualisation de la Loi et s’esttenue au courant de l’évolution du projet.

Issue de la commission consultative de l’éducation physique CCEP, laCoPil (Commission de Pilotage) a pour tâche d’accompagnerl’actualisation de la loi d’application dans le canton de Vaud de lalégislation fédérale encourageant la gymnastique et les sports. Cetteloi qui date de 1975, définit, dans le cadre de la réglementationfédérale, l’enseignement de l’éducation physique dans les écoles, lesport universitaire, la formation des maîtres d’éducation physique, desinstallations sportives et de leur subventionnement. De nouveauxchapitres visant la promotion du sport associatif, du sport pour tous,du sport international, de structures sport-études et la prévention dansle domaine du sport sont rédigés. L’Ordonnance fédérale du 21 oct.1987 contraint l’école obligatoire à dispenser 3 leçonshebdomadaires, ainsi que des journées sportives et des camps desport. Le Département fixe les règles d’organisation et de financementdu sport scolaire facultatif.

CCEPCommissionconsultativede l’EducationPhysique

CoPil

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La Copil s’est réunie 7 fois en 2003, ses travaux se poursuivent en2004. Ses membres sont très attachés à la promotion du sport en tantque facteur d’équilibre personnel, sanitaire, social et économique.Christiane Lavanchy, membre du Copil, veille au maintien des articlesgarantissant la qualité de l’enseignement du sport à l’école, aumaintien du sport scolaire facultatif, et à ce que le sport puisse trouversa place dans les structures extra-scolaires.

Sa présidence est assurée par M. le professeur P-A Michaudmédecin-chef de l’UMSA (Unité Multidisciplinaire de Santé desAdolescents du CHUV) .

ß 01.05.03 : Nomination du nouveau médecin cantonal : M DanielLaufer remplaçant de M Jean Martin .

ß 05.11.03 Adoption du nouveau règlement sur la promotion et laprévention en milieu scolaire par le Conseil d’Etat. (voir bulletinN°124 de mars 2004,information sur l’ODES)

Ce nouveau règlement intègre le programme Jeunesse et santéqui assure l’encadrement sanitaire des étudiants des gymnases etdes écoles professionnelles.

ß fin 2003 : Déménagement de la direction pédagogique de l’ODESà la rue de la Barre dans les locaux du DFJ sous l’égide duSESAF.

Feuille de route pour 2004:

ß Questionnaire sur le climat d’établissement actuellement testédans 2 Etablissements Scolaires .

Ce questionnaire pourrait se généraliser et permettre ainsi un étatdes lieux pour tous les acteurs de l’école, de l’élève au personneld’entretien en passant par le corps enseignant et les directions. Ilservira alors de base de travail visant un fonctionnementsatisfaisant pour le plus grand nombre.

ß Accompagnement des équipes de santé scolaire pour des projetsde prévention sur le long terme avec une priorité vers les actionsdurables plus que les opérations « coup d’éclat » passagères etpeu prégnantes.

ß Suivi de la formation donnée par GRAFIC ( Groupe Ressourcesd’Accompagnement et de Formation en cas d’Incident Critique)aux établissements demandeurs.

Médecins et dentistes scolaires remettent actuellement en questionleurs rôles et fonctions afin de répondre à l’évolution du monde del’école.

Comme vous le constatez les professionnels de la santé dans lesécoles veillent à répondre au mieux aux nécessités du terrain, seremettent en question afin de correspondre à l’évolution de la sociétéactuelle.

CISE -CommissionInterdépartementale de laSanté dans lesEcoles

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Soyons attentifs, nous parents, car les coupes et autres restrictionsbudgétaires pourraient instaurer des dynamiques très défavorablespour les élèves et les étudiants.

Une régression en matière de prévention et promotion de la santéserait tout à fait préjudiciable au moment où l’on observe entre autreune relative légèreté vis à vis du SIDA, une augmentation du nombred’élèves, très jeunes, consommateurs réguliers de drogues plus oumoins …douces, et que des problèmes comme l’obésité, touchentnombre d’enfants.

Les coûts en matière de maladie et incapacité de travail chez cesjeunes adultes seront alors bien élevés en comparaison des budgets -prévention actuellement âprement négociés.

Dominique Gauthey

Présidée jusqu’à la fin de l’année par la Présidente d’Honneur del’apé-Vaud, Mme Laurence Martin, cette commission a pour objectifd’élaborer et de cautionner les principes d’intervention et de politiquedans le canton de Vaud en matière d’éducation sexuelle et deprévention. Réunissant des professionnels de milieux très divers, ycompris des représentants des églises, du monde médical et de lamédiation, la commission aborde les sujets tant sur le point de vue del’efficacité que de l’éthique.

Lors de nos 2 séances, nous avons abordé les thèmes suivants :

ß Malgré une reconnaissance accrue de la profession, il est toujoursdifficile de trouver de nouvelles personnes qui désirent se former,alors que les activités de Profa progressent.

ß Un programme national en matière de santé sexuelle etreproductive devrait voir le jour, selon le souhait de l’Office fédéralde la santé.

ß Une collaboration avec les infirmières Jeunesse et Santé estenvisagée afin qu’elles intègrent l’éducation sexuelle dans leuractivités de prévention envers les apprentis et gymnasiens.

ß Le protocole de signalement d’abus par les animatrices subit uneréflexion de clarification notamment avec les directeursd’établissements, en collaboration avec l’ODES.

Après avoir terminé et diffusé les lignes directrices du service, Profa aélaboré et conçu le plan stratégique pour 2003-2008 qui permet declarifier les différentes missions confiées à Profa. A court terme, ladirection souhaite convaincre les établissements qui n’offrent toujourspas de prestation d’éducation sexuelle et adapter le programme des4ème année aux 3ème année pour permettre une plus grandeflexibilité des interventions.

Mais c’est l’avenir du programme « déjouer la violence » qui aconstitué le souci principal de cette commission. Ce programme estdestiné prioritairement à des établissements scolaires, mais aussi à

Commissiond’éducationsexuelle deProfa

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des centres de loisirs ou des foyers pour jeunes. Malheureusement, iln’est plus soutenu financièrement par le Service de santé publique quiestime que ces prestations doivent dépendre uniquement du DFJ. Ceprogramme est valorisé par l’ODES et a reçu notre soutien parl’apport d’une lettre motivée. Espérons que la direction arrivera àtrouver des fonds pour maintenir un programme qui s’inscrit aussidans l’amélioration du partenariat école-famille.

Sylvie Pittet Blanchette

Le Conseil s’est réuni 2 fois en 2003. J’ai assisté aux deux séances.

Les résultats de la volée 2002 – 2003 sont satisfaisants: moins de 20% d’échec.

Aperçu de la rentrée 2003 – 2004: légère augmentation des élèvesmais qui ne nécessite pas de classe supplémentaire.

L’année 2003 – 2004 n’a pas été marquée par des événementsnouveaux. Le niveau des élèves toutes les classes confondues resteinchangé. Le but principal reste l’orientation pour leur avenirprofessionnel.

Les changements sont apportés pour l’année scolaire 2004 –2005avec la mise en route du projet « Identité et mission de l’école deperfectionnement » qui vise à :

ß renoncer aux 4 types de Perf actuels pour les remplacer par uneseule large voie à parcours variable ;

ß étendre l’admissibilité à tous les élèves issus de VSG ;

ß moduler la durée des études (une année) qui peut s’avérer troplongue pour certains élève, mais trop courte pour d’autres.

Charlotte Hager

Le Forum n’est pas une association, donc n'a pas de membres maisdes participants. C’est une plate-forme d’échange et de coordinationd’associations actives dans le domaine de la famille.

Son esprit est de promouvoir une politique familiale et le mouvementassociatif dans son ensemble. Pour l’apé, il doit aussi permettre defaire le lien entre les différentes disciplines abordant les questionsfamiliales (santé, social, politique et économique). Le principalchangement intervenu cette année est la démission de LaurenceMartin, qui a quitté ses fonctions d’animatrice du Forum et à Profamilia Vaud pour prendre sa retraite. Deux nouvelles associations ontrejoint le Forum : Arc-échange et Vox Infantis. Une association adémissionné du Forum par manque de disponibilité pour participeraux rencontres : le GRAAP

Le Forum s’est réuni à 3 reprises en 2003 pour aborder les pointssuivants :

Conseil del'école deperfectionne-ment

Forum desassociations.

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ß La Charte : outil de contrôle de la bonne marche de l’associationsignataire, ainsi qu’un outil de détection des dérives possibles. LeForum rappelle que cet instrument peut être utilisé régulièrement parles associations pour faire le point. Le Groupe de la Charte organiserégulièrement des ateliers d’information et d’échange. Ex. en 2003 :«valoriser son expérience bénévole»

ß Nouvelle constitution vaudoise : Le Forum suit la mise en œuvre, enparticulier des articles concernant la famille et les associations.

ß Exposition au CHUV du 1er au 10 octobre 2003 «En pédiatrie, ons’occupe des petits en grand». Exposition qui ouvrait ses portes àtoutes les associations actives auprès d’enfants ou de familles, etnon pas seulement sous l’angle de la maladie ou de la médecine.

Cette exposition a permis aux associations de se présenter au grandpublic. Le stand du Forum permettait à ses membres d’être présentssans avoir de propre stand.

ß Etude de l’OCDE «Concilier vie familiale et vie professionnelle». En2003, l’OCDE a fait un rapport sur la politique familiale en Suisse ense basant sur une analyse faite par le SECO et l’OFAS à partir dedonnées fournies par 3 cantons (VD, ZH et TI). Le Forum a étésollicité par le Département vaudois de l’économie pour répondre àla consultation.

Un groupe de travail avec la représentante de l’apé au Forum aélaboré et rédigé une réponse à la consultation. («point de vue desassociations d’utilité sociale», disponible auprès de ChristianeLavanchy ou Valérie Schwaar)

ß Préparation des 10 ans de l’Année Internationale de la Famille (AIF94). La journée officielle est fixée au 15 mai 2004. Le Forum a missur pied un groupe de travail pour animer cette manifestation.

Valérie Schwaar

7. DOSSIERS

évaluation

Les questions liés au système d’évaluation du travail des élèves ontoccupé une place prépondérante dans les activités du comité cantonaldurant cette année 2003.

2 séances du Groupe FAPERT évaluation, 3 séances GRETEL,rencontres avec le comité SPV, organisation de forums apé,publication de cahiers, participation au forum DFJ, rubriqueévaluation-évolution dans le bulletin apé, Journée FAPERT «Quelleévaluation pour quelle école?», assemblée extraordinaire desdélégués pour résolution, sans compter les nombreuses séance de

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comités consacrées à ce thème, les heures passées à rassembler desdocuments, à suivre l’évolution politique du dossier, etc.

Au cours de ces différentes activités, le comité cantonal et lescollaboratrices invitées en charge du dossier ont procédé à uneanalyse approfondie de la situation actuelle dans le système scolairevaudois ainsi qu’à une analyse des prises de position desinterlocuteurs habituels de l’apé. Elles ont pris connaissance des aviséclairés de spécialistes des sciences pédagogiques en général, dessystèmes d’évaluation scolaire en vigueur dans les cantons et paysqui nous entourent. Elles ont cherché à déterminer, du point de vuedes parents, les besoins des élèves et des parents afin de mieuxaccompagner les apprentissages.

Nous rappelons ici la résolution 1/2003 adoptée -à l’unanimité moins 3abstentions-, par les délégué-e-s de l’apé-vaud réuni-e-s enAssemblée générale extraordinaire, le 24 septembre 2003. Les lignesde cette résolution ont été élaborées sur la base de la résolutionadoptée lors de l’AD du 8 février 2001, et sur le fruit des réunions ettâches décrites ci-dessus. Son adoption a fondé les actions et prisesde positions de l’apé-vaud, notamment dans le cadre des réactions àl’initiative «des notes pour une école transparente». (Voir Résolutionen annexe)

L’apé-Vaud a co-organisé le Forum FAPERT qui a eu lieu le 24septembre 2003 à Lausanne.

Constatant que les partisans des notes, parents ou enseignants,entretiennent la confusion et le doute dans l’esprit de bien desparents, la FAPERT a souhaité, avec l’aide de formateurs reconnus,d’une part montrer la différence entre évaluation sommative etévaluation formative ; d’autre part, et c’est peut-être le plus important,démontrer que derrière la querelle des notes, c’est l’avenir d’une écoledémocratique et hétérogène qui se joue.

Peut-être saturés d’affirmations rebondissantes sur le sujet des notesà l’école, les parents romands n’ont pas été nombreux à se rendre àcette journée, pourtant riche en arguments et réflexions de fond.

Les actes de cette journée sont disponibles sur le site www.fapert.ch

Dans le but de préparer son contre-projet à l’initiative libérale pour leretour des notes, le département a organisé 3 journées de forumpublic.

La première de ces journées a eu lieu au Palais des Congrès àMontreux le 4 octobre 2003.

L’APE était invitée à présenter son avis.

La dernière partie du Forum a eu lieu le 15 mars 2004.

Forumévaluation dela FAPERT

Forum du DFJ :quelle éva-luation pourquelle école?

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L’intervention de l’APE au Forum, ainsi que sa position face au contre-projet sont disponibles sur demande (tél 024 454 32 31, fax 024 45432 30 mail:[email protected]) et sur le site www.ape-vaud.ch

Initié par l’apé-vaud, le groupe évaluation a passé sous la houlette dela FAPERT (voir rapport d’activité 2002, p.8). Ce groupe s’est réuni 2fois en 2003. La CIIP a à son tour initié une réflexion romande sur lethème de l’évaluation et créé le GRETEL (Groupe Romand pourl’Evaluation du Travail des Elèves). Le mandat du GRETEL recoupantle but que s’était fixé le groupe évaluation de la FAPERT, celui-ci s’estéteint.

procédure d’orientation

Alors que la procédure d’orientation des élèves en fin de 6ème annéeest en discussion au DFJ. L’apé n’est pas invitée à participer à cesdiscussion. Le comité cantonal n’est pas resté sans voix pour autant.

Après avoir rédigé et distribué le document «Pistes de réflexion sur laprocédure d’orientation, nov. 2002», le comité cantonal est restéparticulièrement attentif aux réflexions portant sur la place des parentsau cours du processus d’orientation. L’apé a fait un sondage expressauprès de ses membres par le biais du bulletin 124. En ce quiconcerne la décision finale d’orientation, ce sondage confirme l’idéed’une décision concertée. Si une petite majorité de parents (60%)souhaitent que la décisions finale revienne à une commission ad hoc,seules deux réponses ne prévoient pas d’inclure les parents dans lacomposition de la commission ad hoc. Un quart des réponsesestiment que la décision finale appartient exclusivement aux parents

En janvier 2003, le comité cantonal a réagi à la publication du rapportde l’URSP «les parents et l’orientation» par un courrier adressé à laCheffe de Département. Relevant –entre autres- que les données durapport sont décalées de plus de 2 ans et que les chiffres citésconcernent 1999 et 2000, à savoir un échantillon de parents d’élèvesd’établissements «explorateurs» et de la première année degénéralisation, le comité cantonal a demandé à ce que lesconclusions de ce rapport ne soient pas un outil de pilotage et dedécision.

Début avril, il était question de laisser aux directeurs la décision finaleen cas de désaccord entre l’école et les parents; l’ADESOV–Association des Directeurs d’Etablissements Scolaires OfficielsVaudois- a rejeté cette proposition. Sylvie Pittet-Blanchette,collaboratrice invitée au Comité cantonal envoie un courrier, publiédans le courrier des lecteurs de 24 heures, en réaction à des articlesparus sur le sujet.

En avril 2003, alors que l’apé rendait le département attentif auxdiversités des pratiques «sur le terrain» et à l’attention plus ou moins

Pistes deréflexion surla procédured’orientation,nov. 2002

janvier 2003

avril 2003

Groupeévaluation–FAPERT

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marquée qu’il était accordée au point de vue des parents, la cheffe dedépartement répond en citant la Loi scolaire qui précise : art. 26 «lesparents sont associés au processus d’orientation». Elle précise que«c’est moins la procédure qui est en cause que la manière del’interpréter ou de l’appliquer».

La Cheffe de Département est en possession du rapport du groupe detravail (auquel l’apé n’a pas participé) qui s’est penché sur laprocédure d’orientation au cylce de transition.

Ce rapport propose :

ß de confier la responsabilité générale de l’orientation au conseil declasse, comme c’est le cas actuellement :

ß de confier la responsabilité finale, en cas de désaccord entreparents et enseignants, au conseil de direction.

Elle convoque tour à tour la SVMS, la SPV, l’apé et l’ASPICS pourune brève séance, «avant de prendre une décision sur cet objet».

Les syndicats d’enseignants sont demandeurs d’une décision finaleappartenant à l’école.

Au cours de cet entretien l’apé confirme sa demande d’accorder ladécision finale aux parents. De son côté, la Cheffe de Départementest soucieuse de reconnaître les compétences professionnelles desenseignants en matière d’orientation.

L’apé adresse un nouveau courrier à la Cheffe de Département,confirmant la position annoncée lors de l’entretien et commentantbrièvement le rapport de groupe de travail. L’apé relève entre autres«avec la procédure proposée, l’école ne reconnaît pas aux parentsleur rôle premier. Elle reste juge et partie jusque dans l’examen desrecours, ce que nous ne pouvons accepter.» et conclut «En tout étatde cause, et quelle que soit votre décision, nous encourageons laDGEO à bien cadrer cette procédure d’orientation :

ß «en utilisant des tableaux d’évaluation détaillés, mettant enévidence les observations des enseignants de manière biencompréhensible pour les parents,

ß en préparant les enseignants aux entretiens (formation-information)

ß en informant les parents sur le système d’évaluation et sur lescritères qui seront pris en compte pour l’orientation de leur enfant».

A la rentrée scolaire, Madame Lyon annonce qu’un consensus n’a pasété trouvé. Et poursuit en affirmant que cette question se trouvera liéeà l’initiative réclamant le retour des notes à l’école et au contre-projetqui sera présenté par le Conseil d’Etat. La Cheffe de Départementjuge préférable d’attendre que le peuple ait tranché avant d’entamerdes réformes sectorielles dans ce domaine. La procédure resteinchangée pour l’année scolaire 2003-2004.

Juillet 2003

Juin 2003

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Le comité cantonal a régulièrement informé ses membres et comitésrégionaux de l’évolution des réflexions au travers de la rubriqueactualité du bulletin et par des courriers réguliers aux comités.

Approche du Monde Professionnel (AMP) etOffice Cantonal d’Orientation Scolaireet Professionnelle (OCOSP)

Le dossier a été ouvert suite à la demande du formateur HEPresponsable de l’AMP (voir p. 14) de réfléchir à ce qu’est unetransition école-formation professionnelle réussie, du point de vue desparents.

Les constats suivant ont été faits :

ß Les collaborations école-OCOSP sont peu claires et fonctionnentau gré des acteurs locaux. Il y a plutôt une tendance à une«chasse gardée» de part et d’autre.

ß Les relations entre les acteurs sont essentiellement duales.(enseignant-élève, élève-OCOSP, OCOSP-enseignant, parent-enseignant, etc.).

ß Peu de suivi entre l’école et la formation professionnelle en dépitdu rattachement de la formation professionnelle au DFJ.

La formation des maîtres semi-généralistes se met en place etcomporte notamment un stage de 2 semaines aux côtés d’apprentis,dans une entreprise, une école professionnelle ou un centre deformation d’entreprise. Ce stage a pour but d’être en contact avec lequotidien d’un apprenti et de s’informer sur: les stratégies detransmission et d’acquisition des savoirs-faire et/ou des gestesprofessionnels, les critères d’engagement, les dispositifs de formation,la formation professionnelle en Suisse. Ce stage a lieu en plus des 6semaines de stage professionnel requises dans les conditionsd’admission à la HEP (Haute Ecole Pédagogique).

Une formation continue est également offerte aux enseignants.

La réflexion s’est prolongé par une analyse des prestations del’OCOSP auprès des élèves de la scolarité obligatoire et au passage àla formation professionnelle. Les constats suivants ont été faits etrapportés lors d’entretiens avec Messieurs Jean-Jacques Allisson,chef du service de l’enseignement spécialisé et Pierre Jaccard à laDirection organisation et planification, DGEO. (voir p. 13-14)

ß Notre appréciation des prestations fournies actuellement nouslaisse percevoir une certaine désuétude des moyensd’enseignement. Le temps consacré par les orienteurs se limitesouvent à une information de type ex cathedra, dans un schématypiquement scolaire, où la relation entre l’orienteur et les élèvesreste impersonnelle.

ß Les élèves connaissent leurs capacités scolaires. Pour certainscela représente d’ailleurs un handicap. Il nous semble essentiel

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que l’orienteur porte un regard neuf et dénué de préjugés sur toutélève qui s’adresse à lui. La personnalité d’un jeune ne doit pasêtre vue du seul point de vue scolaire. Sa capacité à s’adapter, às’intégrer à un groupe, sa persévérance ou sa créativité peuventêtre valorisées. L’estime et la connaissance de soi ne sont pasenseignées à l’école et sont pourtant déterminantes dans la vieprofessionnelle. Nous imaginons un orienteur capable d’apporterd’autres stimuli; de révéler au jeune des aspects marquants de sapersonnalité et significatifs pour le choix d’une profession. Unentretien avec l’orienteur doit être source de valorisation etd’espoir.

La formation des orienteurs nous paraît de ce point de vuedéterminante.

ß Constatant que de nombreux changements sont intervenus dansles formations, comme dans les questions liées à la recherched’emploi, et que de plus, certains parents n’ont de toute façon pasles moyens d’aider leurs enfants dans le domaine de l’orientationprofessionnelle, il nous paraît important de proposer un véritableaccompagnement en plus d’une information.

ß Conseils pour rédiger des lettres, un curriculum vitae, préparationd’un entretien de candidature font partie des prestationssouhaitées pour toutes les filières du secondaire de l’écoleobligatoire. De même que des informations sur les droits desjeunes, des apprentis, lois sur le travail, sur l’assurance chômage,sur les bourses d’étude, etc.

ß Le rôle de l’OSCOP serait également de revaloriser les métiers.Nous attendons des orienteurs qu’ils dirigent les jeunes, non pasen fonction des places d’apprentissage disponibles sur le marchélocal, mais en fonction de leurs aptitudes et de leurs goûts.

Suite à ces démarches, un-e représentant-e de l’apé-vaud, DominiqueSchmid, a été nommée à la Commission consultative de l’orientationscolaire et professionnelle.

conseils d’Etablissement

Bien que l’apé (ni aucun autre représentant des parents) n’ait pas étéintégrée aux séances de travail de rédaction du projet de modificationde la Loi scolaire visant à réviser la structure des commissionsscolaires (conséquence d’ETACOM), le comité cantonal s’est tenuinformé de l’évolution du projet. Il a consacré le dossier du bulletin apén°127 à un première analyse du projet.

L’entrée en vigueur de la nouvelle constitution vaudoise provoque unembouteillage de nouveaux projets de loi au Grand Conseil, laconsultation concernant la modification de la Loi scolaire n’a pasencore été lancée. Le comité cantonal se tient prêt à répondre à cetteconsultation dès qu’elle sera lancée.

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partenariat

Fer de lance du projet EVM, il est tombé dans l’oubli. Néanmoins,l’ensemble des dossiers traités touche à la question du partenariatfamille-école. Pour faire avancer la cause, il est essentiel que nosinterlocuteurs se détachent des cas particuliers qu’ils ont connus.Pour la plupart des représentants des milieux scolaires, les parentssont : ou démissionnaires ; ou trop invasifs. Le comité cantonal etl’ensemble des représentants de l’apé au sein de groupes de travail etcommissions rappellent régulièrement à leurs interlocuteurs que lamajorité des parents sont des personnes sensées et responsables.Les familles peuvent participer de manière constructive à l’acquisitiondes savoirs et ainsi renforcer l’efficacité de l’école…sans engendrerdes coûts supplémentaires. Des forces vives supplémentairesseraient nécessaires au comité pour faire de cette affirmation uneréalité.

Les seules actions que le comité a concrétisées dans ce domainesont des rencontres avec des étudiants de la HEP dans le cadre decours à option aux relations école-famille.

Au sein de Commissions, groupes de travail, dans l’élaboration deprojets de loi ou dans le cadre de consultation, à chaque fois qu’ils enont l’occasion, le comité cantonal et les représentants de l’apé-vaud :

ß veillent à ce que la place des parents en tant que co-constructeursdes apprentissages soit reconnue, voire respectée

ß veillent à ce que les parents soient écoutés en tant queresponsables de l’éducation de leur enfant.

ß rappellent qu’un groupe de travail (dont faisaient partie 3 membresapé) a planché sur la question et a rendu un rapport exhaustif enjuillet 2001,…resté sans suite.

audit sur l’Appui pédagogique

L’introduction de «l’enveloppe pédagogique» et l’autonomie des ESen matière de répartition des ressources financières qui en découle;les interrogations en matière de pédagogie compensatoire et partantd’intégration, ont justifié la mise sur pied de ce groupe de travail.

Toujours riches en informations et échanges, ces rencontres ontdébouché sur la rédaction d’un rapport basé sur les pratiques dans lesEtablissements Scolaires.

Certes les disparités entre Etablissements Scolaires se sontconfirmées, la diversité de l’offre en matière d’appui, complexifie leschoix pédagogiques. Pourtant émergent une évolution dans laréflexion, la remise en question des pratiques et culturesd’établissement en matière d’appui et d’intégration. Les expériencesentreprises par certaines équipes pédagogiques et quelques outils

Rapport 2003 de l'apé-vaud

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actuellement testés devraient offrir aux directions d’établissement lesmoyens correspondant à chaque problématique.

Font partie de ce cadre des éléments tels que, entre autres,

ß L’élaboration des lignes directrices concernant l’encadrement desélèves en difficulté

ß La généralisation des processus d’accompagnement des équipespédagogiques demandeuses.

ß L’information sur les procédures nécessaires au suivi dessituations particulières (handicap…)

ß La formation des enseignants (formation de base et continue).

A noter notre préoccupation face à l’équité des allocations desressources en matière d’appui à tous les établissements du canton.

Nous souhaiterions, par ailleurs, une plus grande implication desparents dans certains processus d’appui, un travail en réseau avec lesdifférents intervenants en milieu scolaire afin que chaque élève endifficulté momentanée ou durable puisse être considéré dans saglobalité et bénéficier d’une scolarité harmonieuse.

Dominique Gauthey

Colloques, Séminaires et Congres

Deux membres du comité cantonal ont représenté la FAPERT, etl'apé-vaud, lors de cette journée consacrée essentiellement à étudierles conséquences sur l'enseignement des langues de la "déclarationrelative à l'enseignement des langues" adoptée en janvier 2003 par laCIIP. Cette déclaration vise à harmoniser les visées en matièred'enseignement des langues étrangères dans les cantons romands etle Tessin. Les délégués de la FAPERT répartis dans les diversgroupes de travail ont pu constater la difficulté de certainsenseignants à envisager l'enseignement d'une première langueétrangère pour tous les élèves depuis la 3ème année primaire (enprincipe l'allemand dans les cantons romands) et, dès 2012, l'anglaispour tous dès la 5ème année.

Judith Gruet-Kaye

C'est sous ce titre que c'est tenu à Lucerne les 2 et 3 octobre uncolloque international organisé conjointement par l’Office Fédéral del’Education et de la Science et par le Conseil de l’Europe. Denombreux représentants de systèmes éducatifs ou membresd'associations travaillant avec les jeunes ont planché sur la façon demieux préparer les citoyens de demain à prendre leursresponsabilités. La représentante de l'apé-vaud a insisté surl'importance d'associer les parents à toute démarche citoyenne afinqu'elle puisse être soutenue et prolongée dans le cadre familial.

1er Forum deslangues de laCDIP – HEPLausanne12 mai 2003

La démocratieça s'apprend!

Rapport 2003 de l'apé-vaud

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Outre divers ateliers de réflexion sur les axes à poursuivre, lesparticipants ont pu visiter un marché des bonnes pratiques danslequel figurait une remarquable présentation de charte de classeproposée par des élèves de l'Etablisssement secondaire F. B. deFelice à Yverdon-les-Bains.

Judith Gruet-Kaye

L'apé a participé à une après-midi de réflexion sur la citoyenneté àl'école organisée par le DFJ au collège d'Ollon le 30 avril. Lesparticipants pouvaient visiter des stands de présentation de projets etde documentation. Nous avons entendu Philippe Mérieu parler de "Lacitoyenneté: un nouveau gadget pour l'école?" et avons suivi unetable ronde. Malgré l'intérêt des projets présentés, il n'y avaitmalheureusement pas foule d'enseignants.

Judith Gruet-Kaye

7. REPONSES AUX CONSULTATIONS

Contactée à la mi août 2003, le comité a étudié en un temps recordune nouvelle brochure sur l'école vaudoise préparée par le DFJ. Elle aformulé des propositions afin que les informations dispensées auxparents soient accessibles et complètes et rendent les parentsattentifs aux divers moments délicats de la scolarité de leur enfant.

Rédaction Christiane Lavanchy et coll.

mai 2004

Brochureécolevaudoise

Citoyennetéà l'école àOllon

Rapport 2003 de l'apé-vaud

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ANNEXES

SOCIÉTÉ PÉDAGOGIQUE VAUDOISE

parents et enseignantsensemble …

… les parents

o formulent de façon claire

leurs attentes

o expriment leurs questions

et partagent leur savoirs

o reconnaissent le travail

de l’école afin de favoriser

un bon climat scolaire

… les enseignants

o montrent ce qui se fait en

classe

o favorisent réunions

collectives et entretiens

individuels

o construisent les projets

d’école avec les parents

ou leurs associations

privilégient des rapports respectueux

prennent le risque de la confiance

respectent leurs espaces de compétence respectifs

Août 2003!•!comité cantonal de l’apé-vaud • comité cantonal de la SPV

écoutons!–!collaborons!–!dialoguons

1

Considérant :

• L’attachement de l’apé-vaud à une école qui

valorise les acquis reconnaît les progrès prend en compte les différences crée l’émulation plutôt que la compétition soutient et encourage analyse et commente les erreurs pour mieux accompagner les apprentissages ne renvoie pas l’élève à ses insuffisances, mais l’aide à progresser reconnaît aux parents le droit de savoir, de comprendre et d’interroger reconnaît le rôle des parents en tant que co-constructeurs des apprentissages

de l’élève communique clairement avec ses partenaires est adaptée aux réalités sociales des familles

Considérant aussi :

• Les difficultés pour certains parents –et parfois aussi pour les enseignants- à comprendre le nouveau système d’évaluation

• Les disparités d’application du nouveau système d’évaluation entre enseignants, classes ou établissements

• Le manque de clarté des critères de sélection au cours du processus d’orientation/sélection

• Les votations à venir sur l’initiative libérale «des notes pour une école transparente» demandant un retour à une évaluation par notes chiffrées, permettant des opérations arithmétiques (additions, moyenne, fractions, compensation), dès le second cycle primaire.

Les délégués appellent le DFJ à prendre toutes les mesures nécessaires visant à :

Harmoniser les pratiques au sein des établissements, notamment : • En mettant à disposition de l’équipe enseignante une personne de référence au

sein de chaque établissement pour encadrement et soutien. • En instituant le travail en équipe, des forums et échanges de points de vue au

sein de chaque établissement afin de définir une politique commune à tout l’établissement en matière d’évaluation.

2

Clarifier et rendre compréhensible aux parents les critères d’orientation Annoncer et rendre compréhensible aux parents les objectifs à atteindre en fin de

cycle et lors des épreuves d’évaluation. Renforcer le dialogue école-famille, afin d’associer les parents au parcours scolaire de

leur enfant

Déterminer le rôle que les parents ont à jouer dans la scolarité de l’élève S’inspirer des systèmes d’évaluation en vigueur ailleurs en Suisse et à l’étranger et

qui satisfont les partenaires tout en étant performants. L e s d é l é g u é s a p p e l l e n t é g a l e m e n t l e s p a r e n t s à :

• privilégier des rapports respectueux avec l’école • dialoguer avec les enseignantEs • faire confiance aux compétences professionnelles des enseignantEs • rester ouverts aux nouvelles approches pédagogiques

Conscients des enjeux de la votation, les délégués de l’apé-vaud, réunis en assemblée extraordinaire, le 24 septembre 2003 :

réaffirment leur soutien à l’évaluation formative s’opposent vigoureusement à l’initiative libérale, estimant que les

mesures proposées, en particulier le calcul de moyennes, ne sont pas

compatibles avec une évaluation formative de l’élève.

mandatent le comité cantonal afin qu’il agisse dans le sens de cette

résolution avant, durant et après les votations.

Rappel de la Loi scolaire du 12 juin 1984 L’école assure, en collaboration avec les parents, l’instruction des enfants. Elle seconde les parents dans leur tâche éducative. Plus particulièrement, elle vise à faire acquérir à l’enfant des connaissances, des techniques et des méthodes, à développer ses facultés intellectuelles, manuelles et créatrices, à exercer ses aptitudes physiques, à former son jugement et sa personnalité, à lui permettre, par la connaissance de lui-même et du monde qui l’entoure, de trouver sa place dans la société.