Rayonnements de La Vie Spirituelle de Krell

8/6/2019 Rayonnements de La Vie Spirituelle de Krell

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PREFACE

La publication de ces communications dictes par les Esprits, a pour but de dmontrer lespiritisme dans sa mission essentiellement moralisante.

Elles ont toujours t obtenues spontanment lexception de deux ou trois rpondant desdemandes adresses aux Esprits.Elles ont t obtenues soit pendant le sommeil mdianimique provoqu chez le mdium par lesEsprits seuls, soit laide de sa facult dcrivain semi-mcanique.Elles sont destines prouver que le spiritisme nest pas, comme on le croit gnralement le faitdun cart de limagination, dune exaltation ou dune faiblesse mentale, mais une doctrinesrieuse, simple et vraie, sappuyant sur des faits produits par des lois naturelles.Elles prouvent quil nest pas, comme beaucoup le craignent, luvre de lesprit du mal, mais aucontraire, une manifestation clatante de la bont de Dieu et laccomplissement de la promessefaite par le Christ lhumanit reprsente par ses aptres, lorsquil leur annona pour lavenir lergne de la vrit.

En nous donnant leur pense, les protecteurs invisibles qui nous entourent nous ont toujoursrecommand de la rpandre et de propager nos croyances ; aussi, en publiant cescommunications, nous ne faisons que leur obir ; aujourdhui comme toujours, nous ne sommes pas autre chose que leur instrument et nous nous conformons leur dsir, simplement etdocilement.La tche impose au spirite et au mdium est, nous le croyons, de faire participer tous ses frresaux rvlations qui lui sont faites, par consquent, rien autre chose que de rendre ce qui lui estdonn, en enseignant ce quil sait et croit tre bon, juste et vrai, en montrant la simplicit, lapuret, la grandeur de la doctrine spirite, sa mission minemment consolatrice et son travailconstant en vue du progrs gnral.Cet ouvrage, auquel nous navons t que ce quest la plume dans la main de lcrivain, a pour

but de constater une fois de plus limmortalit de lme et son individualit, lobjet desincarnations successives de lesprit, son progrs continuel quil naccomplit que par le travail surlui-mme, ltude et le dvouement tous, lexistence et la ncessit de la loi de solidarit quiunit la Cration entire, et la certitude de lavnement de la fraternit universelle auquel chacundoit concourir.Nous avons divis cet ouvrage en trois parties, dabord afin den faciliter la lecture et ensuitepour que chacun y puise, sans recherche fatigante, suivant les tendances de son esprit ou lesaspirations de son me.Avant de terminer, nous avons encore remplir un devoir bien doux, cest celui de remercier nosamis incarns, qui, pendant le cours des sances appropries lobtention de cet ouvrage, nousont si puissamment et si fraternellement aids en y apportant le concours dvou de leurs fluides,

de leurs volonts et de leur affection.Puissions-nous, grce nos guides, avoir accompli une oeuvre utile, faire aimer et apprciercomme elle doit ltre notre doctrine spirite en montrant principalement sa partie morale, son ctpurement spirituel, en quelque sorte son me.Puisse ce livre mis par les esprits la porte de tous, faire comprendre que la fraternit, quelamour mutuel est la source de tout progrs et de tout bonheur !

W. K.Bordeaux, le 1er mai 1875.

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PREFACE DE LESPRIT BERNARD

Nous apportons ce livre lhumanit, nous le lui apportons pour quil lui soit un remde efficace ses douleurs, pour quil lui soit un soutien de plus au milieu du voyage difficile qui est la vieterrestre. Nous le lui donnons, nous le lui ddions afin quil laide soulever les nuages qui lui

cachent la seconde vie.Nous voulons quelle y trouve, cette humanit, cette enfant petite encore, les germes de cettecroyance qui la fera heureuse ; il faut quelle grandisse lombre du drapeau qui annonce la paix,la vrit ! Il faut quelle apprenne, quelle sache, et nous voulons la lancer sur cette voie dlicieusede ltude delle-mme, de son origine, de ses transformations, des crises quelle a du passer ;nous voulons quelle rflchisse ce quelle peut et ce quelle doit faire, nous voulons quellearrive se conduire sagement en sappuyant sur sa conscience, sur ses devoirs, sur ses droits, sursa foi !Nous voulons la dlivrer tout jamais de lesclavage du prjug, des barrires de lignorance ;nous voulons quelle se connaisse bien dans sa vie passe, dans sa vie prsente, dans sa vieternelle !

Nous voulons quelle nous suive dans les routes de la pense qui sont infinies, nous voulonsquelle jouisse de ce bonheur complet, partage des tres qui se possdent eux-mmes, qui selibrent par le dveloppement de leur partie intellectuelle.Nous voulons quelle fasse la conqute, conqute rayonnante de ce royaume de lidal qui nestpas autre que celui du vrai.Nous, ses ans dans la vie spirituelle, nous sommes lis elle par les liens si doux et si forts de lasolidarit, aussi, nous ne faisons que remplir un devoir en venant lui apporter les fruits de notreexprience, les conseils de laffection, la protection fraternelle et lui indiquer le point dappuisolide auquel elle doit sattacher pendant la lutte quelle soutient tout en gravissant la hautemontagne du progrs ! Nous venons tcher de la transformer afin quelle se perfectionne ! Va-t-elle nous

comprendre ? ... Va-t-elle, cette fois mieux que les autres, saisir cette occasion de remonter lasource du beau et du bien ? ... Pas encore, pas en masse ! Mais pourtant, ce travail comme lesautres accomplis dj depuis quil nous a t permis de communiquer facilement avec leshommes, ce travail, dis-je, sera compris de quelques-uns.Les mes franches, non encore spirites, rflchiront et se prpareront lavenir ; les spirites, jelespre, y puiseront un plus grand dvouement, et ils se plairont rpandre cette consolantepense : que le bonheur parfait est accessible tous, que les preuves ne sont autre chose quunmode de perfectionnement, que de migration en migration lesprit arrive son but dabsoludvouement et de travail incessant ; ils travailleront, jen suis certain, avec plus dactivit et defoi.La forme des communications importe moins que lesprit qui est tout. Cette forme, souvent la

mme, tient dabord ce quune seule grande et mme pense a t le but de cet ouvrage ; elletient aussi la disposition des facults de linstrument qui a servi. Ceux qui ont tudi lesphnomnes psychologiques savent quon tire de chaque instrument un son qui lui est particulier.Mais chaque page et pour ainsi dire chacune des lignes de ces pages, le lecteur pourraretrouver notre ardent amour pour nos frres incarns, notre dsir de les rendre heureux etlexpression dun sentiment unique, du sentiment qui donne la vie aux Esprits et aux univers :lamour universel venant de Dieu !

BERNARD. Bordeaux, le 1er mai 1875.

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DEDICACE

Amis, voici venir la frileuse hirondelleCharmant prophte ail, port par les zphyrs.

Escortant les beaux jours et la rose nouvelle,Recherchant son vieux nid et ses chers souvenirs !

Aux premires clarts du rayon qui sveilleCourant vers le matin pour essuyer ses pleursBourdonnant, butinant, voici la jeune abeillePuisant tous les parfums aux calices des fleurs !

Voici le gai soleil qui dissipe la neige.Fait natre labondance et la prosprit ;Voici les rayons dor et leur divin cortge

De lumire, de vie et de flicit !

Lecteur, dans ta maison fais place lhirondelle.Que labeille chez toi sabrite aux jours mauvais ;Lune est le souvenir pur, constant et fidle.Et lautre est le travail, prcurseur de la paix !

Oh ! Laisse les rayons envahir ta demeure,Laisse autour du foyer pntrer la clart,Laisse le grand amour temporter toute heureA travers les splendeurs de limmortalit !!!

A. de Musset.

Bordeaux, le 1er mai 1875.

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INTRODUCTION

Toutes les voies sont bonnes pour aller la vrit que tous les hommes sont destins connatre ;quelle soit enseigne par lun ou par lautre, elle porte toujours avec elle son divin cachet.

Lesprit que vous appelez Christ, que quelques-uns dans leur ardent fanatisme nomment Dieu, etdont quelques autres mettent lexistence en doute, cet esprit a t diffrentes reprises un de cesmissionnaires zls, un de ces tres dont le pur dvouement devait imprimer sur votre terre unetrace ineffaable.De quelque nom quil soit appel dans ses diffrentes incarnations, sa doctrine toujours la mmeest une preuve vidente de son identit.Spirites, cest lEsprit de Vrit, comme il se nomme aujourdhui, que doivent sadresser voshommages, cet esprit toujours grand, quelque position quil ait occupe ; cet esprit parfait quidurant ses vies mortelles ne dvia jamais du chemin de la vertu. A cet esprit portant, dans sesmoindres actes, dans ses plus simples paroles, linitiation la plus grande la charit et au progrs.A cet esprit si dvou la terre, quune srie dincarnations en a t la preuve. A cet esprit, qui,

insensiblement vous mne la vie spirituelle, objet de tous vos dsirs !Hommes, lEsprit de Vrit sest incarn pour vous, non pas une, mais plusieurs fois !Spirites, lEsprit de Vrit vous a lgu sa tche, il vous a fait dpositaire de sa pense, etaujourdhui, comprenant bien lutilit de lpreuve, il vous allge le fardeau de la douleur parcette doctrine, qui enlevant vos mes loin de tout ce qui rampe, les pousse irrsistiblement verscette libert individuelle et spirituelle, partage des esprits parfaits.Vous tes assez forts, assez grands, pour navoir plus besoin dtre attirs par les fictions qui sontune posie. Que toutes les lgendes seffacent pour vous, et que seule subsiste cette incontestablevrit : cest quil existe un esprit assez parfait pour sauver un monde, assez dvou pour letransformer, assez prs de Dieu pour le perfectionner.Que cet esprit lenveloppe sans cesse des rayons de la pense, que chaque intelligence suprieure

est un de ceux qui laident dans sa tche, mais que Lui-mme vient de temps autre, dans uneincarnation qui nest pas sans douleur, donner cette terre, objet de son amour, une impulsionplus grande vers son perfectionnement.Appelez cet esprit comme vous voudrez suivant les incarnations quil a subies, cest toujours Luique vous trouverez au sommet de la sagesse ; toujours Lui que vous trouverez vous indiquant parsa doctrine, le chemin de la vrit et du bonheur !

MLANCHTON.

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PARTIE SCIENTIFIQUE

LES ANIMAUX ONTILS UNE AME ?

NOVEMBRE 73

Certains savants de cette poque en sappuyant sur les donnes anciennes et en multipliant parleur travail les recherches et les dcouvertes en sont arrivs tablir lorigine matrielle delhomme. Vous, spirites, vous voulez aller encore plus loin, et vous vous demandez si djlanimal, votre anctre par la matire, lanimal, ce pauvre frre cadet, qui vit auprs de vous sur laterre, ne possderait pas aussi cette parcelle intelligente de ltre que vous appelez : Ame.Grave et difficile question dont nous allons, puisque vous le dsirez, chercher la solution. Je vousdonnerai mon avis actuel, qui pourra paratre contradictoire certaines opinions passes, mais ilimporte peu, lurgent, le ncessaire, cest de dire la vrit quand on croit la connatre. Vouloirsonder certains mystres cest une profanation, diront les orthodoxes ; non, mes amis, il ny a pas

mystre, mais livre ouvert celui qui veut se donner la peine dy lire ; il ny a pas profanation,mais devoir pour lhomme studieux et humble qui coute les paroles du Matre : cherchez etvous trouverez .Quels sont les lments essentiels qui constituent lme ? La mmoire, lintelligence, la volont.Certains animaux ne vous donnent-ils pas tous les jours des preuves incontestables dintelligence,de mmoire, de volont ? Vous tes forcs de me rpondre : oui. Cependant, je ne conclus pasimmdiatement ceci : que les animaux possdent une me absolument semblable la vtre,mais ils doivent en possder le principe, et ce que vous nommez instinct nest autre chose que lecommencement de la vie dune Ame destine devenir Esprit, de mme que les incarnationsanimales prcdent les incarnations humaines, vrit que la science dmontre aujourdhui.Vous savez tous que lanimal possde diffrents degrs la facult daimer et surtout

lattachement maternel, premier atome de lamour parfait ; puisque aimer et souffrir se tiennentlis indissolublement tant que lamour nest pas un sentiment entirement pur, pourquoi Dieu,justice inflexible et bont infinie, aurait-il cr des tres devant souffrir sans but et sans quil leursoit ouvert comme ses autres cratures le grand avenir de progrs et de bonheur ? Cest que lasouffrance est le moteur indispensable lascension vers la vie spirituelle. Il est certain quelanimal souffre mme dans cette intime et intellectuelle partie de son tre que jappellerai sonme ; on a vu des chiens mourir de chagrin, le cas nest pas rare... Si vous le pouvez, visitez unchamp de bataille, suivez le cheval cherchant son cavalier et le retrouvant parmi les cadavres,coutez le hennissement qui suit cette reconnaissance, et dites-moi sil ny a pas l un vritablecri de douleur ?...Cette manire davancer par la douleur est une preuve de son progrs et par consquent la preuvecertaine de la prsence en cet tre dune tincelle spirituelle.Nous voici maintenant, mes amis, dans la situation de lenfant qui veut passer le ruisseau sur une planche. Il fait un pas, la planche vacille et il recule tout effray ! Heureusement pour lasatisfaction de son dsir, lattrait de la nouveaut, la soif de linconnu, lentranent de nouvellestentatives presque toujours couronnes par la russite.Aprs ce que je viens de vous dire, vos esprits sont en travail et vous avez une question madresser... Lanimal a-t-il une personnalit ?...Je passe le premier sur le pont tremblant et je rponds catgoriquement : oui.Oui, car en lui accordant la souffrance sans lindividualit, il faudrait mettre en doute, ce qui est

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impossible, la justice et la bont de Dieu. Individualit et par consquent responsabilit.Individualit, puisquil aime, souffre et se souvient, et quil ne lui faudra plus de bien nombreusestapes pour arriver au libre arbitre.Responsabilit, car quelques-uns dentre eux commencent dj la vie passionne. Quest-ce quela haine, la mchancet, la vengeance, la gourmandise, lenttement dont ils font preuve, sinon

les premiers anneaux de la longue chane des passions.Cette individualit, cette responsabilit, ces souffrances qui ne sont point observes chez lanimal ses premires incarnations, ni chez la plante daucune espce sont toujours relatives, bienentendu, et plus elles sont grandes, plus est tendue la parcelle intelligente de ltre.Avant de terminer cette causerie, je veux rpondre aux deux observations qui se pressent dansvos cerveaux et arrivent vos lvres.Malgr le progrs, dites-vous, lespce ne change pas, lanimal de telle espce est aujourdhuicomme autrefois, il ne fait rien de plus, rien de mieux, et sera de mme dans des sicles ?Ces moules, ces formes qui vous semblent rester les mmes, sont cependant modifis au fur et mesure quun monde progresse, car tout subit les mmes lois ascensionnelles. De mme quevotre prisprit sthrise aprs avoir t presque matriel ses premiers ges, de mme toutes lesfamilles minrales, vgtales, animales, subissent des changements inapprciables desobservations qui nont que la dure dune existence. En second lieu, ces moules resteraient-ilsabsolument les mmes que cela nempcherait aucunement le progrs de ltincelle spirituelle quivient les animer, car cette tincelle ne fait que passer par ces formes, elle les quitte pour enreprendre dautres en mme temps quelle monte, se dveloppant sans cesse jusqu ce quellearrive pouvoir former un tre spirituel.Votre seconde observation est, je crois, ainsi formule : tout en reconnaissant certains animauxune somme dintelligence et de bont plus grande qu certaines races dhommes sauvages etarrirs, nous remarquons cependant que la sensibilit est plus dveloppe chez les derniers quechez les premiers ?Ceci pourrait servir de preuve la supriorit de lespce humaine sur lespce animale, mais cenest point une rgle absolue, car la diffrence de sensibilit nest pas norme entre lun etlautre, entre lhomme arrir et lanimal avanc. En effet, vous verrez le sauvage supporter sansplainte des tortures pendant lesquelles vous perdriez le sentiment, vous le verrez traner jusqusa hutte ses membres fracturs, absolument comme vous voyez le chien bless rentrer sa nichepour mourir et le cheval au contraire rester sur place. Vous entendrez le chien hurler de douleur,le cheval jamais ; et si nous cherchons dans les animaux qui ne figurent pas parmi les intelligents, je vous demande si la pauvre mouche ne souffre pas, quoiquon nentende pas sa plainte,lorsquelle fuit le petit bourreau, lenfant cruel qui vient de lui arracher les ailes ? Peut-on serendre un compte exact du degr de sensibilit ? Jusqu un certain point, oui, dune manireabsolue, non, je ne crois pas. Du reste, il faut tablir aussi en faveur du sauvage quil est pendantses premires incarnations humaines dans un tat transitoire, une sorte dessai de la formependant lequel il lutte pniblement contre la brutalit et les habitudes animales de lancienneforme quil quitte. Ceci mamne vous dire quil y a moins loin de lanimal lhomme que dela plante lanimal que vous verrez cependant se runir par des points intermdiaires qui ne sontpas encore lun et ne sont dj plus lautre. Ces points de jonction entre les espces minrales,vgtales, animales et humaines sont, mon avis, la preuve la plus vidente du progrs, la preuvede lenchanement admirable des oeuvres du Crateur.

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LESPRIT : SON ORIGINE, SON EVOLUTION

NOVEMBRE 73

D - Le principe intelligent est-il divis son origine et se runit-il par la suite pour former un trecomplet ?...

R - Le principe intelligent se dveloppe, avec ltre, et il est UN son origine, un pendant sondveloppement, un toujours ! Cest une tincelle qui va grandissant pour devenir lumire et enfinsoleil. Ce qui nous occupe aujourdhui cest de connatre le moment o cette tincelle parat ettransforme ltre matriel en tre intelligent ? Tant que ltre pendant ses premiresprgrinations dans la forme animale ne possde encore que la vie latente, le mouvement, tantque, atome, molcule, vibrion, paraissant et disparaissant en quelques courts instants, il ne sertencore qu la transformation de la matire, tant quil na pas conscience de sa vie, on doitadmettre quil ne possde pas encore en lui linstinct qui devient plus tard intelligence, me,esprit. Ces tres sans nom, sans forme prcise, impalpables et presque invisibles qui peuplent lamatire fluidique et la matire compacte sont ltat intermdiaire entre la vitalit vgtale et la vieanimale qui commence.

Selon moi, cette divine tincelle claire la matire ds quil y a chez ltre le sentiment de laconservation de sa vie. A partir de l, il est quelquun, il ne sait pas encore, mais il sent en luicette chose indfinissable qui est la vie !Ce sentiment est tout instinctif encore, car lanimal comprenant peine la vie ne craint pas lamort, ne connaissant pas le danger, le fuit rarement ; la mort le prend sans souffrance, pour ainsidire, et le transporte une autre forme. Cest le point intermdiaire entre linstinct etlintelligence ; de ce premier tat au second cest--dire lintelligence, il a bien entendu tous lesdegrs par lesquels ltre est oblig de passer pour arriver du moins au plus.Quand linstinct devient pour ltre lintelligence de la conservation de sa vie, il y a crainte de lamort et souffrance, lanimal dfend sa vie par tous les moyens, attaque de lennemi, prvision dudanger, ruse pour lviter ; il saime et il se disputera la mort tant que ses forces le luipermettront. Il y a dj mmoire, raisonnement et volont dans sa lutte contre la loi fatale quilenveloppe sans quil puisse sy soustraire. Ne pourrait-on pas ajouter quil y a aussi intuition desouffrances prcdentes, cette crainte inne de la mort nest-elle pas le rsultat dune espce desouvenir de luttes antrieures ?... Qui sait ?... Je crois qu ce moment ltincelle intelligente estbien prs de silluminer pour une transformation plus importante encore, je crois que le momentnest pas loin o cette intelligence pourra sappeler, disons le mot : Ame ! Alors cette craturene va plus seulement dfendre sa vie, mais chercher la conserver, travailler pour la prolonger;encore quelques passages et elle va conqurir la possession delle-mme, elle va arriver au librearbitre. De l, y a-t-il bien du chemin faire pour comprendre le devoir de conserver la vie, lancessit de lpreuve et le but impos la crature par le Crateur ?...Aller plus loin serait sortir des limites que nous nous sommes imposes, mais je vous le rpte enterminant, luvre de Dieu est admirable dordre, denchanement, dharmonie, de simplicit,lorgueil humain parat peine quand on contemple cette grandeur ! Aussi, quoique lhomme servolte cette pense, il nen est pas moins vrai quen tudiant attentivement le monde quilhabite, son origine est facile tablir.Roi de la Cration par la loi du progrs, lhomme comprendra plus tard le lien de solidarit quilunit tous les tres dont il est entour ; cette poque de fraternit, il ne sintitulera plus matreet roi, mais pre et protecteur des tres Infrieurs qui commencent la vie quil finit !

Georges Cuvier.

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LES FLUIDES

DECEMBRE 1873

Avant de commencer ltude sur les fluides dont vous parlez absolument comme vous formeriezle projet daller suivre un cours de mathmatique, je dois vous avertir que cette tude est

complique, difficile, aride ; je dois vous prvenir que nous nirons pas trs loin dans ces paysencore inexplors. Commenons toujours nanmoins, car ces sombres arcanes sont destines tre claires par la science, avanons aussi loin que possible dans ce domaine de lesprit.Quest-ce que le fluide ?... Cest en parlant dune manire gnrale cet ocan qui contientlunivers entier et dans lequel les mondes puisent leur vie, physique et morale.Cest pour le ct physique, ce principe insaisissable, invisible, essentiel la vie de chaquecrature ; cest lther dans lequel se balancent les mondes et qui les contient ; cest la vieuniverselle.Cest pour le ct moral, le sentiment, la pense et les infinits quelle embrasse ; cest lazur,lidal dans lequel se meuvent les cratures spirituelles, je le rpte, cest cet ocan infini quicontient la vie pour tout.

FLUIDES MATERIELS ET FLUIDES SPIRITUELS

Je vais diviser cette tude en deux parties : les fluides matriels et les fluides spirituels ; et pourtre mieux compris, je vais me servir dune comparaison. Comparaison nest pas raison, allezvous vous crier de suite ?... Cest vrai, et mieux vaudrait une bonne raison quune foule de bellescomparaisons, mais, ntes-vous pas des enfants pour nous et napprendrez-vous pas bien plusvite lire avec un alphabet illustr ?... Donc, aux enfants les images ! Je vous prends par la mainet je vous emmne avec moi sur les bords enchants et splendides de la Mditerrane ! Le ciel estbleu, pur, sans nuage; le soleil, vie, lumire et chaleur, plonge ses rayons dans les ondes ! Cesoleil qui est le sommet, le but, le tout, la vie, je le compare Dieu dominant les Univers !Regardons !Loiseau au corps dlicat, arien, loiseau porte sur ses ailes rapides, loiseau depuis lamicroscopique hirondelle, jusquau gigantesque albatros va, vient, monte et descend de londe lazur ; voil les Esprits slevant plus ou moins haut, ports sur les ailes spirituelles plus oumoins lgres suivant leur degr davancement. Voil la vie dans ce que je nomme la partiespirituelle des fluides.Regardons encore, nous navons pas fini. Dans les flots qui sont la surface nous voyonspntrer abondamment les rayons bienfaisants, la lumire, la chaleur. Ces ondes sont brillantes,claires, transparentes ! Plus bas, elles sont tides encore, claires encore ; plus bas, elles sontfroides, plus bas elles sont tout fait obscures ; au fond, sagitent des tres rampants qui viventsans lumire, sans chaleur. Voil la vie dans la partie matrielle des fluides.A lesprit avanc les fluides spirituels, comme loiseau lespace dans lequel il slve plus oumoins haut. Au pauvre tre arrir qui na pas encore senti vibrer en lui les cordes idales desaspirations hautes, les fluides matriels comme au mollusque le fond de la mer !Etablissez une chelle de proportion plus vaste, et vous trouverez, pour lunivers entier, toujoursla mme marche ascendante de la matire au fluide et du fluide lesprit.De mme que loiseau est conform pour vivre dans lespace, lhabitant des mondes suprieursest dou dune organisation qui lui permet la vie dans les fluides plus ou moins spiritualiss.Puisquil faut toujours faire lapplication de ce que lon professe, je crois pouvoir vous dire que

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sans placer la terre dans mon ocan fluidique, au rang des oiseaux, je ne la vois pas non plus auniveau des mollusques ; Csar ce qui est Csar.Je nomme donc fluide universel, ce principe de vie physique et morale qui enveloppe la crationtout entire.

LE FLUIDE UNIVERSEL

DECEMBRE 1873

Jai dit lautre jour fluide universel contenant la vie, jajoute ce soir source de toute chose.Le fluide spirituel, nous lavons compris, pntre le fluide matriel comme lair pntre leau et,mes pauvres amis, tout est relatif toujours, car ce que vous appelez spirituel, des tres plus pursque vous le nommeront matriel ; aussi, dans le cours de notre tude, ne nous garons pas larecherche dune expression, vitons de marcher sur la pointe des choses, souvenons-nous que lalettre tue, et cherchons lesprit.Voici donc ma manire de voir, cest le rsultat des tudes quil ma t possible de faire pendantma vie desprit, je ne vous dis point den faire un dogme, au contraire, je vous recommande dechercher en vous et autour de vous, de rflchir, dtudier et de ne croire comme moi, que lorsquevous serez convaincus que jai raison.Je ne vois dans le fluide spirituel appropri la terre que le dgagement, lthrisation du fluidematriel et dans le fluide matriel, que la transformation de la matire elle-mme. De la boue la plus compacte en montant degr degr on arrive lair pur ; partant de mme du fluidetellement pais quil pourrait sappeler matire, nous arrivons au fluide tellement pur quilpourrait se nommer esprit.Pour la terre le fluide matriel et le fluide spirituel sont absolument ncessaires lun lautre etindispensables lun et lautre pour le maintien de la loi dharmonie. Ils sont tellement amalgams,si je puis me servir de cette expression, quon ne saurait tablir une limite exacte la fin de lunet au commencement de lautre car, ce nest point ici quon peut trouver la matire seule oulesprit seul.Matire, esprit, ple ngatif et ple positif, marchant au mme but et dont les chocs produisentltincelle.

LA MATIERE : SON ORIGINE DECEMBRE 1873

Nous en arrivons, mes amis, nous demander : quest-ce que la matire ?... La premire page dela Bible va nous rpondre : Et Dieu fit de rien la matire ! Rien ?... Quest-ce que cest que rien ?...

Les intelligences voiles qui ont crit ces mots ont fait l un aveu dignorance, puisque riennexiste pas. Pour vous, pour nous, ce rien, cest tout, car cest le fluide universel, ce principe decration form par la divinit.Ce rien, cette chose invisible, impalpable dont sortit un monde, nest pour nous que du fluidecondens.En matrialisant ce fluide par un acte de sa volont, la main puissante du Crateur a tabli pourlui, au mme instant, la loi du progrs. Loi et droit, car lintelligence infinie, la volont parfaite,la vie ternelle, ordonne que tout vive, que tout progresse, que tout se perfectionne et slve vers

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son principe, vers sa source, vers Elle enfin ! Matire, instinct, intelligence, esprit, tout remonte etrevient au Crateur, lun finit son ascension, lautre la commence, voil la diffrence ; unecertaine quantit de sicles les sparent, cest tout !Quelle est donc la pense qui puisse mettre au cur de la crature plus damour pour le Crateurque la contemplation de cette vie dutilit et de travail commence la molcule pour arriver

lintelligence ?...Quy a-t-il de plus infiniment juste et bon que ce Dieu aimant toute sa cration du mme amour etne crant que pour le plus grand bonheur de la crature quelle quelle soit ?Quest-ce qui peut conduire lhomme au bonheur par lamour sinon la croyance cetteconfraternit universelle ?

TRANSFORMATION DE LA MATIERE

A la mort des tres organiques la matire, objectez-vous, reste inerte et retourne la matire ?...Erreur, car ne pouvant pas suivre le travail des transformations qui soprent sans cesse, vous nevoyez pas qu chacune delles ltre dpouille un peu de matrialit et gagne du ct fluidique.Comme preuve lappui, je vous dirai que du cadavre humain se dgage plus de matirefluidique que ne sen dgage du cadavre animal. Moins de matire plus de fluide, plusdintelligence ou plus dinstinct ; cest la loi du progrs. Pour moi et pour bien des Esprits qui ontcherch comme moi, la matire sintelligente, la matire monte, fluide dabord, esprit ensuite.Il faut la matire, dites-vous encore, qui donc doute de la ncessit des formes par lesquellestoute cration doit passer ? Mais est-ce bien toujours la mme matire, ou bien plutt nest-ellepas sans cesse renouvele, pousse par la loi immuable du progrs et de la Cration incessante ?Voyez, amis, comme ce sujet est vaste et nous entranerait bien vite hors des limites qui nous sontimposes encore, mais que nous franchirons quand nous aurons conquis par le travail notreentire libert.Ce nest malheureusement point sur la terre, ce sjour de lattente perptuelle et du douteconstant, que lon peut arriver encore comprendre lharmonie indescriptible de la Cration,cette vie universelle qui mane du principe mme de lamour, cette union intime de lesprit et dela matire, ce renouvellement, cette transformation de chaque instant, cette ternelle fcondationrsultat de la volont du Crateur.Jai tenu nanmoins vous donner une ide de ce que chaque jour je vous entends nommer, sansque vous sachiez bien au juste ce qui vous occupe. Je vous ai donn l une notion gnrale de cequon appelle les fluides, il resterait maintenant vous faire comprendre la meilleure manire deles appliquer.

APPLICATION DES FLUIDES - MAGNETISATION MEDICALE ET MEDIUMNITE

GUERISSANTE

Tous les jours, je vois sur la terre faire des essais qui ne sont souvent infructueux que parce quonne sait pas employer les forces quon possde et qui peuvent devenir nuisibles quand elles sontmal diriges ; je veux parler du magntisme mdical et de la mdiumnit gurissante. Cest, lpoque o vous vivez, la meilleure manire et presque la seule encore de faire lapplication desfluides. Occupons-nous donc de celle-l et voyons ce quil faut pour mieux faire, pour bien faireet pour arriver un jour faire parfaitement.

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Et dabord, quest-ce que le magntisme mdical et quest-ce que la mdiumnit gurissante ?Le magntisme mdical est la facult dagir sur les forces occultes qui nous entourent et que vousdsignez sous le nom de fluides, la possibilit de gouverner ces fluides et de les appropriersuivant le cas ou la maladie.La mdiumnit gurissante est le moyen matriel dont se servent les Esprits lorsquils veulent

diriger sur un incarn les fluides dous de proprits curatives.Cest la mdiumnit gurissante que je vois rechercher de plus en plus, que je vais tcher de vousexpliquer et cest aux mdiums gurisseurs que je vais madresser.Je veux dabord vous expliquer aussi bien que je pourrai, comment nous nous servons dunmdium et comment avec son concours nous oprons la manipulation des fluides.Notre premire opration est de disposer le mdium suivant lacte que nous voulons accomplir deconcert avec lui. Pour cela, nous lenveloppons de fluide vital pour agir sur sa nature physique etde fluide spirituel pour agir sur sa nature intellectuelle. Pour me faire mieux comprendre, je vaisencore me servir dune comparaison.Lorsque vous abordez quelquun et que vous voulez lui plaire, lattirer vous, vous enveloppezvotre visage des fluides spirituels que nous nommerons, si vous le voulez bien, amabilit,affabilit, bont ; si cest leffet contraire que vous voulez produire, vous lenveloppezncessairement de fluides opposs ceux que je viens de citer, par consquent : svrit,froideur, quelquefois duret. Ces fluides purement spirituels en eux-mmes doivent subir unematrialisation afin de communiquer au visage les expressions diffrentes qui doivent trerendues et ressenties au dehors. Et bien, cest ainsi que nous prparons le mdium qui doit nousservir, et, suivant lorganisme, auprs de certains nous apportons des fluides doux, calmants,auprs des autres nous en apportons de vifs, dexcitants. Le mdium subit ces diffrentesinfluences peu prs inconsciemment, de mme que vous ne vous apercevez pas de tout ce qui sepasse sur votre visage refltant vos penses et vos sentiments.La seconde opration est ce que jappelle lhumanisation, la matrialisation. Si vous le voulez,des fluides que nous accumulons dabord autour du mdium, et nous servant de lui comme dunalambic, nous faisons passer ces fluides par son organisme, que nous en saturons jusqu ce quilssoient assez matrialiss pour agir sur la matire ; puis nous les attirons de nouveau les faisantpasser par le cerveau o nous leur communiquons la partie spirituelle qui leur est indispensablepour tre efficace et qui est proportionne lavancement du malade. Nous obtenons cettecombinaison par un acte de volont qui peut sappeler prire et qui a pour rsultat de joindre auxfluides matrialiss et rendus curatifs, une partie de fluides purs ou moralisants, absolumentncessaires, je le rpte, leur efficacit.Quand nous avons communiqu aux fluides leur partie spirituelle, ils retournent dans le corps dumdium par lequel ils repassent lorsquils doivent agir immdiatement et directement sur lemalade.Le mdium peut, sil ne se sert pas de ses mains comme conducteurs se servir de sa volont quifait alors les fonctions de rflecteur, faisant rayonner sur le malade, au lieu de lumire et dechaleur, soulagement ou gurison. Cest ici surtout que nous laidons dans la direction desfluides, afin dobtenir par eux le rsultat dsir ; cest alors que nous nous occupons du mdiumautant que du malade, modrant ou excitant le premier, aidant le second recevoir lactionmagntique.Le mdium gurisseur tant presque toujours ignorant en matire mdicale, cest nous qui nouschargeons de communiquer aux fluides quil renvoie les proprits curatives ; en cela, nousnavons pas grande peine puisque nous navons qu combiner dune certaine faon pour obtenirle remde ; jajouterai pourtant que nous prfrons nous servir dun mdium qui peut nous aider,

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non seulement de sa volont, mais de son savoir ; cela nous rend le travail plus facile et ajouteune force de plus par la confiance du mdium en lui-mme et par lunit de pense qui stablitentre lEsprit dirigeant et lui. Aussi, un mdecin qui offrirait une organisation physique mallableet propre la matrialisation des fluides serait un mdium parfait, et je crois pouvoir assurer quedans une proportion de cinquante fois sur cent, il lui suffirait de sapprocher de son malade pour

le soulager ou le gurir.Aprs le travail de matrialisation qui sest opr dans le corps du mdium, nous lui venonstoujours en aide fortifiant, rparant son organisme.

LA MEDIUMNITE

DECEMBRE 73

Sortons un peu du sujet mme et effleurons dune manire gnrale le fait de la mdiumnit quiest toujours, dans la mdiumnit gurissante aussi, une sparation plus ou moins grande duprisprit davec le corps.Il y a trois sparations du prisprit : la sparation simple qui est le sommeil, la sparation extrmequi est la mdiumnit et la sparation totale qui est la mort.Occupons-nous de la seconde sparation et disons de suite que le mot extrme dont jai d meservir pour rendre ma pense, mais qui la rend dune manire insuffisante, ne peut tre pris dansle sens absolu, car les effets produits sont toujours diffrents et lextrme de cette sparation nestpas toujours semblable, tant sen faut, les limites sont plus ou moins tendues et nous pourrions,abusant de nos forces et franchissant ces limites, tuer certains mdiums pour obtenir par unesparation trop grande pour leur organisme, des effets, des rsultats, que nous obtiendrionsfacilement avec dautres sans aller jusqu lextrmit des limites imposes.Pour toute manifestation nous avons besoin dun canal humain, cest--dire dun mdium ; maisdans la mdiumnit gurissante la prsence du mdium prs du malade nest pas toujoursabsolument ncessaire, car il nous suffit de matrialiser une certaine quantit de fluides que nousmettons en rserve pour nous en servir quand nous voulons, et que nous transportons o nous lestrouvons ncessaires, Je mexplique : lorsque nous avons humanis une certaine quantit defluides, cest--dire lorsque nous les avons rendus propres impressionner la matire et que nousne devons pas nous en servir immdiatement, nous les laissons habituellement dans le milieu ovient de soprer ce travail, et l nous les reprenons lorsquil le faut, ft-ce au fond de cet Ocano les fluides sont presque matriels par eux-mmes. Ceci vous explique pourquoi larrive dumdium suffit souvent au soulagement du malade ; cest, vous lavez compris, quil est presquetoujours envelopp de fluides prts servir, quil arrive entour de cette atmosphre fluidiquedont le malade ressent immdiatement linfluence.Il y a un cas trs rare, dont je ne devrais pas vous parler peut-tre, que je ne ferai queffleurer, etencore est-ce parce que ces quelques mots vous faisant rflchir, vous conduiront plus tard dautres tudes qui pourront avoir leur utilit. Cest lorsque, dune faon tout faitexceptionnelle, nous agissons directement, cest--dire sans nous servir dun mdium. Ce cas, jevous le rpte, est exceptionnel, nanmoins, voici comment nous arrivons matrialiser nous-mmes les fluides : nous nous servons de notre propre prisprit que, dans le fluide universel, nousimprgnons de fluides humains, et nous nous en servons comme nous le ferions dun mdium.Mais, vous comprendrez sans peine que ce travail est pnible pour nous et que certainesorganisations spirituelles ne sy prteraient pas.

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QUALITES PHYSIQUES ET MORALES REQUISES POUR ETRE UN BON

MEDIUM-GUERISSEUR JANVIER 1873

Aprs cette digression, qui nest pas compltement inutile pour vos projets dtude sur les fluides,je reprends mon sujet.Lorganisation physique aide beaucoup au dveloppement de la mdiumnit gurissante qui esten germe chez tous les incarns, puisquelle est une proprit humaine ; ceci mamnenaturellement vous parler des qualits physiques et des vertus morales qui doivent faciliter etdvelopper cette mdiumnit.Un corps spongieux, si je puis employer cette expression, sera le plus propre labsorption et lasaturation des fluides. Il les attirera et les renverra facilement les faisant en quelque sorterayonner autour de lui.Un corps moins pntrable sera un mdium moins bon, cela se comprend sans explication.Dautrefois ce qui soppose lexercice de cette facult, cest une nature inflammable ou siimpressionnable quil faudrait sans cesse modifier les fluides, ou bien ajouter ce qui pourrait treenlev par une tension desprit trop grande ou une ardeur violente, lquilibre de lorganisme.Un corps dlicat, dbile presque, sera plus mallable et plus facilement imprgn, mais il est craindre que ce travail de matrialisation le fatigue, car tout instrument suse et si on le force ilpeut mme saltrer gravement. Aussi, je nirai pas plus loin sans donner celui qui pratique lamdiumnit gurissante le conseil de se dgager immdiatement ds quil a soign ; il le doit, caril vient de faire loffice de pompe foulante et aspirante. Sil ne se sent pas assez fort pour ragircontre la mauvaise influence par la volont, il doit le faire par des passes.Le mdium doit agir ainsi, non seulement pour lui-mme, mais pour ceux auxquels il est appel donner le soulagement et auxquels par suite dune ngligence il ne doit pas manquer.Ici se prsente aussi tout naturellement une recommandation quant au temps de la magntisation.Sa dure, plus ou moins longue, doit tre dcide par les guides qui auront apprci letemprament du malade et la force du mdium. Mais, rgle gnrale, sitt que le mdium ressentcette espce de lassitude habituelle tous, il doit suspendre immdiatement et reprendre, si celaest ncessaire, mme plusieurs fois. Cette prcaution nest gure utile que dans un cas dangereuxet pressant, mais, l surtout, le mdium doit avoir soin de se dgager chaque suspension.Le mdium ntant quinstrument ne communique pas aux fluides un malaise quil ressent ou unemaladie de son corps. Il ne faudrait pas non plus quil se crt mauvais instrument sil nerussissait pas dans son entreprise de gurison ; il y a des preuves qui ne se terminent qu lamort et contre lesquelles toutes les tentatives sont inutiles. Il y a aussi des tempraments demalades qui ne sont pas en harmonie avec celui du mdium. Je mexplique : si lorganisme dumalade est plus matriel que spirituel, un mdium apte rendre les fluides trs matrialissrussira, un autre fera moins. Si cest prcisment le contraire, si le malade possde une

organisation o le spirituel domine le matriel, le premier mdium nobtiendra pas grand chose etpourtant il nen sera pas moins bon. Aussi, comprenez-le bien, le mdium gurisseur doit tretout fait dtach des satisfactions personnelles que lui procureraient des succs et tre prt aumme dvouement, ne se jamais dcourager mme sil ne russit pas au gr de ses dsirs.Lorsque lhomme pouss par le progrs se sera perfectionn il aura plus daction sur la matire etil pourra demander cette facult, encore rare aujourdhui, des rsultats plus dcisifs, il enarrivera certainement aussi la gnraliser, car elle est, par la loi de charit, la proprit de tous.Jen suis arriv la fin de ce travail ou plutt de ce rsum, de ce programme de travail venir et

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je vais le terminer par quelques conseils que jadresse ceux dentre vous qui veulent soulagerles maux de lhumanit.Lemploi de la facult gurissante est dans la vie dun incarn un acte trs grave, quil ne doit,jamais accomplir la lgre et sans avoir implor lassistance dun guide sr et dvou. Etantdonc appel rendre de grands et rels services il doit, autant que possible, avoir dpouill lui-

mme tout sentiment goste. Plus il sera spiritualis, plus il aura de puissance ; plus il seradvou, mieux il gurira. Aussi il ne doit jamais essayer de soigner sil est anim de quelquemauvais sentiment, ou bien, il doit auparavant faire acte de volont sur lui-mme et sendbarrasser momentanment.Il faut au mdium gurisseur une volont nergique, persvrante, un complet oubli de soi, unardent dsir de faire le bien. Il lui faut une foi profonde en la divinit quil doit implorer avant dese servir de sa facult et remercier aprs.Puisque je parle des spirites convaincus et dsireux de bien faire, je dis que bienheureux estcelui qui exerce cette facult, facult qui peut, qui doit augmenter de puissance avec le nombredes existences mais je dis aussi quil ne saurait trop faire pour la dvelopper, et dvelopper en luila pratique du bien, car, en acceptant ce devoir, cette mission, devrais-je dire, il accepte aussi unecertaine responsabilit et presque toujours une vie de dvouement. Aucun sacrifice ne doit luisembler trop grand et dans son cur ouvert tous, toutes les souffrances doivent trouver uncho !Si le mdium se perfectionne, ou si, missionnaire den haut, il arrive sur terre avec des qualitsacquises, si son but est le saint et grand amour fraternel, il peut tre certain que des Espritspuissants et suprieurs lui viendront en aide, que des Esprits avancs le soutiendront, quilavancera sa tche et obtiendra de bons rsultats.Lexercice de la mdiumnit gurissante nest pas une faveur, mais gnralement le prix dunacquit de dvouement et de travail, cest vous dire que tous ceux qui dj se sont dvouspeuvent possder cette facult et la dvelopper ; mais un jour viendra o tous les hommes aurontacquis la possibilit de soulager. La terre alors aura dpouill son manteau de glace dgosme ;la terre, aujourdhui sjour de travail dur, sera une retraite calme et bnie o viendront habiterceux qui auront mrit une existence de repos, de paix et de fraternit !Dans un champ de bl, parmi les pis balancs par la brise, il en est toujours qui les premiersmrissent, il en est qui dj sont dors tandis que dautres sont verts, dautres peine encore enpis ! La terre est ce champ o les Esprits sont diffrents degrs de germination, de croissance,de maturit. Amis, flicitez-vous, ceux qui aujourdhui dj se destinent au dvouement lacause humaine peuvent se compter parmi les pis qui mrissent. Rjouissez-vous donc, maissouvenez vous que tous les pis jauniront leur tour !La terre est fconde, la rose abondante, le soleil resplendissant et vivifiant pour tous, tous serontsource de vie ! Seulement les pis mris les premiers seront rcolts les premiers et ils aurontdj servi ensemencer dautres champs quand on rcoltera les derniers mrs ! Nous conseillons donc aux mdiums en gnral, aux mdiums gurisseurs en particulierdaccepter avec joie et en remerciant Dieu, leur mission de dvouement.Toute mdiumnit est un apostolat et pour remplir absolument son mandat, ;lincarn qui lapossde doit se mettre compltement au-dessus des faiblesses de lexistence, il doit sans cessepurer sa pense et travailler samliorer, il doit compatir tous les maux et passer en faisantle bien !

Dr Vigneau.

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LA VOLONTE JANVIER 74

Je prends dans le jardin fluidique une des plus belles fleurs et je vous engage venir avec moitudier ses parfums. Cette fleur, cest la Volont.La Volont, fluide spirituel dont les effets sont multiples et pour mieux dire infinis ! La Volont,agent principal, puissant quoique inconnu dans ces manifestations que le vulgaire appellemiracles, que les esprits forts appellent absurdits que les fanatiques de la desse Ignoranceappellent sacrilges.Ce sujet serait inpuisable, aussi quand nous vous en aurons dit ce que vous pouvez encomprendre, nous naurons fait, hlas, que commencer peine lbauche du grand travail quivous restera faire dans la vie spirituelle.La Volont est une condensation, plus, une concentration de fluides spirituels. Cest au spirituel,en me servant dune de vos comparaisons, ce que la vapeur est au matriel.Cest une force, plus quune force, cest une puissance. Avec elle on arrive tout, cestllectricit de la force, rien nest impossible celui qui sait la diriger.Je ne parle pas ici de la force brutale, car nous tudions la question des fluides. Matriellementparlant, le fort dominera toujours le faible, mais le moment est venu de chercher les moyensdtablir la suprmatie de lesprit sur la matire.La Volont est un compos, comme je vous lai dit plus haut, cest donc une combinaison ; maislEsprit bon qui veut le bien combinera autrement que lEsprit arrir qui veut le mal, cependant,dans lun et lautre cas, le mme degr de concentration est ncessaire,Combinaison de fluides spirituels qui tantt se nomment intelligence, bont, nergie, force,amour et forment un rsultat : supriorit, et qui tantt se nomment, au contraire, abrutissement,mchancet, rsultat : infriorit et par consquent le mal.Ainsi, en abordant cette question, nous nous promettons de pousser nos investigations assez loin,sinon dans cette premire tude au moins dans une seconde, pour vous convaincre des effetsquelle peut produire.Cest dj, mais ce sera bien davantage, une tude et une science que la direction de ce fluide quipeut, mal conduit, causer de graves dsordres, et cest pour vous mettre mme de vous en serviravec fruit que je suis all un peu partout essayer de ltudier de sa base ce quil ma t permisde considrer comme son sommet.Comme tout ce qui progresse, la Volont est grossire et pour ainsi dire matire sa base et cettebase est bien profonde ; mais en slevant, elle arrive si loin que mon oeil na pu la suivre, car ilmaurait fallu les ailes du pur Esprit !

PUISSANCE DE LA VOLONTE JANVIER 74

La Volont comme toute force, comme toute puissance, peut tre dirige vers le bien ou vers lemal suivant que la pense est bonne ou mauvaise. Vous lavez vue souvent sur terre, vous lavoyez tous les jours servir au mal, et pour vous donner un exemple frappant, voyez laCompagnie de Jsus. Depuis son origine jusquaujourdhui quel a t son but ?... Dominer ! Dominer le monde, en faire sa chose, son esclave, son marchepied.Par les rsultats obtenus jusqu ce jour, jugez vous-mmes de la puissance de cette concentrationde fluides, de cette collectivit de penses diriges vers un but. Le voile a t tenu abaiss sur

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lintelligence dun monde, les plus grandes penses ont t touffes, les hautes aspirationscourbes, le vol audacieux de la dcouverte a t limit, les ailes de la science coupes ourognes, le progrs enchan !Voil les rsultats que vous avez journellement sous les yeux ; la cause, je vous la dmontre.Mais je ne vous aurai point montr la plaie sans vous apporter en mme temps le baume qui la

gurira.Il est temps quune autre concentration de fluides vienne faire la premire rsistance ! Il est tempsque lintelligence, la science, la libre-pense, le travail, viennent combattre avec avantagelignorance, labrutissement, lineptie. Il est temps que le dvouement remplace lesprit dedomination, il est temps que la vrit renverse le mensonge et que celui-ci son tour se tiennecourb devant elle.Il est temps que dlivres enfin, toutes les grandes penses spanouissent aux rayons du grandsoleil !A nous le drapeau, chercheurs, mes amis, nous la science aux mille sentiers ! A nousaujourdhui encore la lampe du mineur jusquau jour o nous travaillerons la face du mondesous le ciel bleu du Crateur !Ce quune volont mal dirige a obtenu, une volont bien conduite obtiendra plus forte raison,et cest pour vous mettre en main le fil conducteur qui doit vous empcher de vous perdre quenous avons entrepris cette tude. Etude qui ne vous servira que peu, mes chers lves, mais que jentreprends pour poser les bases de celle qui la suivra et que mettront profit ceux quiviendront aprs vous ! A ceux-l, il sera peut-tre donn de connatre la juste direction de cetteforce qui doit vaincre tout jamais ce qui tient lhumanit enchane loin du progrs : lgosme,lhypocrisie, lambition !

RAPPORT AVEC LES AUTRES MONDES JANVIER 1874

Jusquaujourdhui toute relation dun monde un autre a paru impossible, cependant voici lemoment pour la terre o ce rapprochement doit soprer.On commence comprendre lhabitation de ces mondes par des humanits ; des savants ontapprofondi ce sujet et clairement dmontr que leur existence est vraisemblable, nous venons,nous, vous affirmer quelle est relle.Ces relations de monde monde ont une srieuse raison dtre, pour le progrs des uns, pour lamoralit des autres, afin dtablir la loi gnrale de solidarit qui unit les oeuvres du Crateur !Lexistence de ces mondes est une vrit admise aujourdhui en gnral ; chacun sait que cesmyriades dtoiles ne sont point, comme la foule ignorante le croyait autrefois, des lumiressuspendues par Dieu dans lespace pour embellir les nuits des heureux habitants de la terre, maisdes soleils donnant vie et lumire des familles de mondes identiques au vtre.

Ceci pose en principe, lhabitation de ces mondes nest plus une hypothse, mais devient uneralit et, pour le chercheur, une source dtudes intressantes.Un des premiers moyens dont il faut se servir pour crer les relations dont je parlais tout lheure, cest de mettre en rapport sinon direct, au moins aussi intime que possible les habitantsde ces diffrents globes.Voil le rsultat que je cherche obtenir en entranant ma suite le mdium dans dautressphres. Je prpare le travail faire pour lavenir, je lhabitue peu peu vivre dans un milieuqui nest pas le sien, ayant soin cependant denvelopper constamment son prisprit que je dgage

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du fluide vital propre sa nature. Le but de ces voyages nest point de satisfaire une curiositvaine et inutile, mais de dvelopper chez les incarns de la terre le dsir et la volont de bien faireen leur montrant les effets qui sont obtenus ailleurs, quel degr de perfectionnement se trouventdes sphres pareilles la leur au moment de leur formation.Le contrle de ces communications parat tout dabord impossible, mais lorsque diffrents

mdiums, nayant sur terre aucune relation, se seront rencontrs sur diffrents points de lespaceet en rapporteront les mmes ides aprs en avoir fait les mmes descriptions, on sera bien forcde se rendre lvidence.Il faut toujours envisager les questions dtude au point de vue de lavenir, car le prsent passeavec la rapidit de lclair et ce qui ne parait pas ncessaire apprendre aujourdhui sera trs utile savoir demain.Cest toujours en nous conformant cette pense que nous vous ferons travailler, vous noussuivrez avec patience et vous verrez que nous rservons votre persvrance des joiesinattendues. Un jour vous serez heureux davoir appris tout cela.

LES MONDES (SEMINAIRES) JANVIER 74

Nous comparerons prsent les effets obtenus et ceux obtenir. Je suis certain que vous voudrezalors avec enthousiasme acclrer votre marche vers le but impos par le Crateur pour trouver lebonheur et la paix !A ct de la terre, sjour de punition et de larmes, se trouvent des mondes habits par des espritsavancs et qui se destinent aller un jour porter sur les diffrents globes la parole de vrit et devie.Ces mondes sont appels par nous sminaires parce que l se forment les Esprits qui doivent alleren mission rpandre la bonne nouvelle.Nous arrivons dun de ces mondes, (le mdium tait rest longtemps sans rien dire) et ce voyagevous explique le silence du mdium.Nous voyons sur la terre la plus grande partie de la volont applique faire le mal. La volontdirige, au bien forme lexception, aussi le rsultat est facile constater et cest ce que vouspouvez faire quand cela vous plait, je ne my arrterai donc point, press que je suis de vousconduire dans un autre milieu. Montons donc les degrs qui nous en sparent et comparons.Dabord, mes amis, avec lintelligence dveloppe, avec la science acquise plus de place pourlorgueil, avec le mrite rel plac comme il doit ltre, la tte, plus dambition. Ces deuxrongeurs dtruits, la plante vivace et belle se montre dans toute sa splendeur ! Ici se confirmelaxiome : vouloir cest pouvoir . La barrire qui limite vos puissances est renverse.Ici bientt sont faites les expriences, car les ttonnements sont finis ; ici les commenants ne sedsesprent pas, car la vie prolonge suivant leur volont leur permet dachever leur tche. Ici se

puisent les tincelles de gnie qui jaillissent jusqu la terre et devant lesquelles vous tes tous enadmiration ! Ici rien dimpossible, car les forces sont conduites, amnages, distribues avecsagesse et prudence.Lapoge de la science terrestre est ici la proprit de lenfance ! Votre agriculture, votreindustrie avec tous les secrets de la mcanique, de la vapeur, de llectricit, sont ce monde ceque serait votre poque lagriculture et lindustrie des quatorzime et quinzime sicles. Ce quivous parait phnomnal, inexplicable encore : le magntisme, la mdiumnit, sont ici livreouvert. Le plus vulgaire habitant est meilleur mdium que les meilleurs parmi vous.

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Les maladies sont peu prs neutralises par la volont et la science des fluides, la mort nestplus rien quun passage assez doux dun tat un autre, la sparation, cette cruelle preuve de laterre se trouve dtruite par la vue de lesprit, la mdiumnit.

ROLE DE LA VOLONTE JANVIER 74

Quarrive-t-il lorsque la vapeur est insuffisante ? La machine ne marche pas. Lorsque lavapeur est mal dirige ?... La machine marche mal. Lorsque la vapeur est trop comprime ?...La chaudire clate et la machine dsorganise cause de graves dsordres.Votre monde est une machine o lon ne sait pas encore se servir de la vapeur, et celui o je vousai conduit en pense est une machine dirige par des ingnieurs de premire classe.La runion, la concentration de toute cette puissance de volont dirige vers le bien a attir dansle monde que nous contemplons une partie suprieure de fluides spirituels trs purs, aussi lairquon y respire est en quelque sorte satur de cette quintessence de fluides moraux qui sont lemilieu des Esprits avancs.Ici plus de grands et de petits, plus de matres et plus desclaves soumis leurs caprices, plus deriches vivant aux dpens des plus pauvres. Le gouvernement libre et fort dans toute sa splendeur,dirige par la justice, soutenu par la confraternit de penses, par la supriorit dintelligence et demoralit de la plupart des esprits qui lhabitent.Ici lesprit incarn dans une position qui semble infrieure, accepte volontiers cette positionmomentane, heureux de contribuer par tous les moyens au dveloppement de la science et duprogrs, il sait que son travail qui fait vivre le penseur nest quun change, et que ce derniernapprend que pour instruire le travailleur. Le travailleur de ce monde est le corps mis au servicede lesprit, aussi tout senchane et se coordonne avec une admirable harmonie et de l sort le vraiet saint travail intellectuel, le grand progrs moral et la future libert des mondes ?De l vous arrivent ces chaudes effluves sous formes de grandes penses, timides rayons quiessaient de se faire jour par la voix de quelques Esprits inspirs ! De l vous arrivent, croyez-lebien, ces sublimes maximes qui se rsument en celle-ci: aimez-vous les uns les autres ! Oui, aimez-vous, unissez-vous, l est votre force, votre puissance, l se trouve votre avenir !Aimez-vous si vous voulez trouver le secret du magntisme, de la puissance des fluides, de ladirection de la volont ! Aimez-vous, car sans cela il est impossible de vous donner conduireune force qui peut tuer. Aimez-vous, soyez frres, faites la cause unique le sacrifice de votrepersonnalit, car ce degr mont dans lchelle morale vous donnera la facult dattirer vous lesfluides dirigeants. Dans les sphres dont je vous parle on na pas dautre moyen daction, avec larelle fraternit on accomplit tout !Soyez courageux et commencez la tche, spirites, mes frres, prchez de parole et dexemple,soyez les initiateurs au rgne calme et puissant de la Volont ; elle amnera aprs elle sa grande

sur Libert et son brillant cortge de science et de vertus morales !

LA VIE DANS LES MONDES SUPERIEURS FEVRIER 74

Puisque les promenades que je vous fais faire ne vous dplaisent pas, retournons jeter un nouveaucoup dil sur la terre promise.

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lapercevoir un moment, elle la pris pour un bon gnie, une divinit, quelque chose didal dontle souvenir lui restera toujours ; ce sera, dans cette pauvre existence, un rayon do rsultera uneespce de culte, germe dune future croyance.Sur un autre point, un village avec des cabanes de forme ronde. Les habitants, toujours affreux,obissent un chef qui ne leur est suprieur que par la force et la cruaut. Les murs sont

pouvantables et le mdium ne peut continuer les constater tellement ce quil voit est horrible etdgotant. Les habitants sentredvorent tout vivants et le chef vit souvent de ses sujets mmes.Leur nourriture se compose habituellement de gros poissons, quils mangent sans prparationaucune et tels quils les ont sortis de leau, ou de mousses, espce de plante chtive qui pousse auflanc des montagnes.Une sorte de ville o le mdium peut enfin constater un atome de civilisation et de progrs. Un commencement de religion sannonant par des sacrifices humains. Un commencementde science prouve par quelques signes hiroglyphiques, tracs par un incarn plus intelligent etconstatant des observations climatriques, des classifications de saisons, etc. Cet esprit, commelautre, est aussi un ancien habitant de la terre, subissant une peine. Un commencement decommerce, dindustrie, car les habitants sont arms de lances quils ont du rapporter de lointainesexcursions. Le mdium voit une mer, sillonne de petits navires bien informes, bien grossiers,bien primitifs, mais qui prouvent que les incarns commencent cette vie de travail, de recherchesimpose par Dieu toute crature.De lautre ct de cet ocan, sur un autre hmisphre, se trouve une ville ; les habitants sontmoins affreux que ceux vus prcdemment, en outre, ils sont pour la plupart peu prs vtus.Dans les environs de cette ville le mdium voit des arbres, mais presque sans branches, lesfeuilles sont la cime et sortent du tronc mme de larbre. A ltonnement du mdium il estrpondu quil nest pas besoin dombrage o les rayons ne pntrent pas, en effet, latmosphrepaisse ressemble pendant la saison dt, la vtre pendant les jours de brouillard et de neige. Le mdium est effray par quelques animaux, les uns peuvent tre compars au caman lesautres au bison. Les habitants chassent la fronde.Cest de cette ville que sortent les lances aperues de lautre ct de la mer, elles sont en mtalbrun bronze. Le Dieu ador ici est le feu. Le mdium voit un temple o le feu brle sanscesse, il est aliment en partie avec du bois, en partie avec une pierre spongieuse et olagineuse.Il y a des lois et le mdium pourrait assister une excution, mais il la juge sans doute tropcruelle car il refuse de sapprocher. Il remarque aussi des manuscrits couverts des mmes signesque ceux quil avait vus prcdemment dans une autre partie de ce monde.En rsum : abrutissement, barbarie, cruaut sous toutes les formes, vices hideux passs ltatdes murs, passions monstrueuses, lois arbitraires et tyranniques, religion absolue et barbare,travail pnible et grossier, vie de souffrance, intelligence peine en germe, voila ltat actuel dece monde qui est cependant appel comme toutes les oeuvres du Crateur la plus hauteperfection !

LEVOLUTION DE LAME JUIN 74

Aprs le rapide coup dil jet sur ce monde, vous comprenez que ltincelle divine que vousnommez me et qui plus tard devient esprit, passe par tous les degrs de la cration ; que cet tre, partir du jour o il a reu la vie, continue monter ; prsent donc que ces diversestransformations ne sont plus pour vous un mystre, revenons, je vous prie, au sujet de notre

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que nous parlons dhommes parvenus au point culminant de ce qui est regard sur terre comme laperfection, car il faut bien comprendre et admettre que les forces spirituelles sont bien autrementsubtiles et par consquent bien autrement difficiles et dangereuses manier que les forcesmatrielles.Prenons donc lAme au moment o dgage des grossires passions terrestres, elle est appele

devenir un instrument de progrs et de travail dans le vaste champ de la libert conquise pied pied par le perfectionnement.

LA VOLONTE FACULTE ET LA VOLONTE FLUIDEDECEMBRE 74

Pour vous aider comprendre, tablissons dabord deux sortes de volont : la volont facult et lavolont fluide.La volont facult est inhrente tout tre qui est une me ou un commencement dme,puisquelle est une des parties qui la constituent.La volont facult est plus ou moins dveloppe vers le bien suivant que lme est plus ou moinsavance en moralit.La volont facult peut tre modifie dans une existence, presque annule dans une autre oufortifie considrablement dans une troisime.Voici peu prs comme jentends lorigine et le dveloppement de cette force motrice et presquecratrice.Dabord volont absolue et goste dirigeant ltre pour sa conservation, plus tard son bien-tre.Volont intelligente le conduisant ensuite son instruction ; volont moralisante forant cemme tre samliorer cote que cote, le forant accepter preuves sur preuves jusqu cequil soit devenu compltement bon.Ici sarrte la volont facult et je commence la nommer volont puissance ou volont fluide,comme vous aimerez mieux, cest--dire cette force qui peut, comme llectricit et la vapeur,tre instantanment dcuple et produire des effets appels aujourdhui phnomnes et qui nesont pourtant que le rsultat des lois naturelles combines et diriges.Volont puissance, car elle va laisser ltre compltement de ct et travailler la grande oeuvre, la sublime merveille, au perfectionnement gnral.A partir de ce moment, ltre ayant pass par toutes les chrysalides matrielles, intellectuelles etmorales, va devenir entre les mains du Crateur un instrument de progrs, et comme il vatravailler, le Crateur lui donne la puissance, la volont non seulement de bien faire, cest choseacquise, mais de conduire, dentraner et en quelque sorte de forcer bien faire par le seulascendant de sa volont.Parmi votre humanit, quelques-uns commencent aborder ce point de la vie de lesprit, pourceux-l lheure va bientt sonner o la volont facult se transformera en puissance ; devenus

suffisamment intelligents et bons, Dieu va leur confier ltincelle, le rayon qui donne tous lavie ! Ces quelques-uns en amneront dautres, et ce sera une poque dans la vie de votrehumanit.Comme la facult, la puissance se dveloppera petit petit et degr degr, les rsultatssatisfaisants ne sobtiendront que progressivement. Cest pour vous prmunir contre toutdcouragement et toute faiblesse que nous commenons maintenant dj la tche de lavenir, carvous savez que Dieu ne fait rien dinutile et sil permet que vous soyez aujourdhui djenvelopps de lumire, cest que vous avez besoin dtre clairs et que le moment est venu pour

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vous dobserver attentivement tous les actes de votre vie.Pntrez-vous donc bien de limportance de nos instructions et venez avec confiance apporter vossueurs dans le vaste champ que nous vous aidons dfricher.

PUISSANCE DE LA VOLONTE CHEZ LES ETRES INFERIEURS DECEMBRE 74

D. Un tre mauvais peut-il suffisamment agir sur les fluides pour nuire son semblable par leseul fait de sa volont propre ?R. Oui et non. Oui, en ce qui concerne le dsir de faire le mal ; non, en ce qui concerne lepouvoir de le faire son gr.Oui, car son dsir, sa volont agissent sur les fluides et les font mouvoir ; non, car ltre mauvaisna pas la libert, la clairvoyance, la puissance ncessaire pour la diriger coup sr ; lespritarrir dont il est question dans la demande que vous faites na pas le droit dagir, son gr, surles fluides, il ne possde pas la puissance ; cependant cet esprit peut, par suite dtudes etdessais, avoir acquis une connaissance assez grande de ces fluides qui peuvent encore treclasss parmi ceux que nous appelons matriels. Dans ce cas, mettant sa volont au service de sespassions, il essaiera de nuire son semblable et il russira quelquefois, soit en agissant sur lecerveau de son ennemi entassant autour de lui les penses mauvaises, soit en fatigant sonorganisme par des combinaisons malsaines avec la partie matrielle des fluides qui entourentlindividu.Les cas dobsession le prouvent, mais ils sont assez rares pour que jtablisse en rgle gnraleque les dsirs mauvais dun tre ne sont que par exception suivis deffet.Vouloir, oui, lesprit mauvais peut toujours vouloir le mal, mais pouvoir le faire est plus rare ;tandis que lesprit avanc possdant la volont puissance peut toujours, lorsquil veut ; son dsirest toujours suivi deffet.Considrez donc lesprit qui, par sa volont, dirige sur son semblable les fluides mauvais, commeinstrument pouss par une force dont il na pas conscience, ou comme un tre dsobissant.Ainsi lesprit peut nuire par son dsir, car le dsir amne de mauvais fluides, et ces fluidesdeviendraient nuisibles, sils ne rencontraient sur leur passage des barrires neutralisantes. Cesbarrires sont tantt des fluides spirituels, proprit acquise de ltre attaqu, lenveloppant dunmanteau fluidique impntrable ; tantt une protection spirituelle manant desprits suprieurs ltre et placs prs de lui par la prvoyante bont du Crateur comme protecteurs et gardiens.Ces forces fluidiques sont contenues par des lois immuables, comme les lois de la nature. Lesesprits qui veulent enfreindre ces lois subissent la peine de leur dsobissance, absolumentcomme les hommes qui ncoutant que leurs passions veulent se soustraire aux lois gnralestablies pour maintenir lharmonie.Un esprit qui se venge, en martyrisant un incarn par une obsession douloureuse, se met en

dehors de la grande loi damour et de pardon ; il dsobit au Crateur qui aime et pardonne sanscesse, il manie les fluides qui se nomment haine et les combinant avec les fluides habituels de savictime, il en fait un tre souffrant pendant tout ou partie de son existence.Jinsiste, pour que vous voyiez en toute chose la divine justice, sur les barrires spirituellesrsultant de la moralit, de la supriorit ; ou barrires de protection et damour fraternel, placesautour dtres faibles et non condamns lpreuve pouvantable de lobsession, etc.Il rsulte de ceci que, quand je dis volont puissance, jaccorde ce mot toutes les qualitsinhrentes, et entrant compltement dans la sphre spirituelle, je me rapproche en quelque sorte

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de la divinit dont la puissance infinie ne peut exister quappuye sur la bont, la justice, la vritinfinie, lamour sans fin et sans borne !

COMMENT IL FAUT DIRIGER LA VOLONTE JANVIER 75

Le matre qui sadresse des lves intelligents se sert de tous les moyens pour donner une leon.Je ne voudrais pas vous comparer une misrable monnaie que vous trouvez cependant parfaitelorsquelle a pass par les mains du dernier ouvrier ; mais puisque, pour en arriver l, elle a subitant de modifications, elle a t soumise tant de prparations, pourquoi vous tonner desinnombrables phases par lesquelles lesprit est oblige de passer ?...Comparons donc les existences terrestres et leurs nombreuses preuves, aux manipulations quefait subir la monnaie la main de louvrier.La dernire de toutes et la plus dcisive est celle qui lui assigne sa valeur. Cest cette dernireque je compare lpreuve dfinitive par laquelle lesprit doit passer et sortir en vainqueur.Comme vous voyez, tout chemin mne Rome.Jai trouv lesprit du mdium bourr dune ide fixe, ne pouvant la dissiper compltement, jemen suis servi. (Le mdium avait visit dans la journe les ateliers de lhtel de la monnaie.)Eh bien, oui, il faut que votre esprit sorte portant lempreinte de cette facult puissante quisappelle Volont ! Vous tes pass au creuset, au laminoir, au lavage ; vous tes blanchis, polis,mais point encore marqus. Cest pour vous aider dans cette dernire preuve que je viens vous,car vous savez que lesprit nest libre et matre que lorsquil est arriv ce point davancementqui le lance jamais sur la voie du progrs moral !Vous allez mobjecter que, lorsque vous avez essay de vouloir comme je lentends, le succs napas souvent couronn vos efforts, mais je vous rpondrai que laccomplissement dune oeuvre,dun travail, nest point laffaire dun jour et quune de vos existences peut peine compter pourun jour dans votre vie desprit !Il ne sagit pas seulement de dire : je veux ! Non ! Vouloir est un acte spirituel et se servir desa volont ou plutt de la volont, cest imprimer aux fluides, en prenant du plus bas pour arriverau plus haut, la direction que lesprit veut leur donner ; vouloir, cest concentrer sur un point lesfluides propres luvre entreprise, cest les concentrer et les diriger avec calme, avecpersvrance, avec nergie, avec foi ! Vouloir est un acte solennel, fait avec lassurance dtredans le vrai, avec la certitude de bien faire et en attirant soi dune manire aussi complte quepossible les fluides les plus prs du Crateur !Lacte de la volont est plus quune prire, cest presque un engagement pass avec Dieu !

DEVOIR DE LESPRIT ECLAIRE1. REPANDRE LA LUMIERE

FEVRIER 75

Le Matre fit venir deux de ses serviteurs et leur remit chacun dix talents. Lun des serviteursenfouit son trsor, lautre le prta plus malheureux que lui et tout en aidant son semblable fitfructifier les dix talents et put en rendre trente. Lorsque lesprit avanc au point de pouvoir puiser dans le trsor fluidique du Crateur, au lieu derpandre labondance et la prosprit morale, cache soigneusement le prt qui lui est fait, il est un

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serviteur infidle, il manque lengagement pass avec le Crateur le jour o il lui a t permisde se servir des forces qui peuvent tout accomplir.Ainsi, le jour o lesprit avanc en intelligence comme en moralit, peut son gr rpandre lesbons sentiments et effacer les mauvais ; le jour o agissant au nom du Crateur et dlgu par lui,il peut changer la nature des fluides pais et crer autour dun tre une atmosphre pure et

spirituelle ; le jour o il peut aprs quelques efforts carter le voile obscurcissant une pense ;prendre dans locan divin ce quil lui faut dloquence et de science pour amener la vrit unenation, un monde ; ce jour-la cet esprit devient comptable et responsable aux yeux de Dieu, maisaussi sappuyant sur Lui, travaillant et russissant en Son nom, il rapporte la paix, la force,soutiens divins qui ne lui manquent jamais !Oui, lesprit dont il est question a le pouvoir sur tous les fluides ; apportant avec lui laquintessence des fluides spirituels, il en plonge les rayons dans le milieu bourbeux des fluidesmatriels, et lon voit avec lil de lesprit cette masse sclairer. On voit les incarns ou lesesprits sur lesquels il agit changer petit petit leur manire de voir, scarter de leur lignehabituelle de conduite et entrer pniblement dabord, puis facilement et avec joie dans la route duprogrs.Ce que cet esprit fait sur une vaste chelle, vous devez commencer laccomplir petit petitautour de vous, dans votre sphre daction. Vous avez charge dme et avec votre volont vousverrez, relativement bien entendu, se faire des merveilles.Il le faut, vous le devez ; le jour o vous aurez compris votre tche vous saurez monter et vousspiritualiser assez pour revenir ici-bas srs dun succs ! Dieu, votre vie, votre bonheur, votre butne manque jamais lesprit assez dvou pour ne se plus compter ! Instruments de progrs voustes, vous devez vous dvelopper et vous perfectionner chaque jour !Lorsque vous serez en tat de vous servir de la volont puissance, vous ne vous inquiterez pasdu rsultat, vous vous offrirez Dieu pour servir son oeuvre dharmonie et deperfectionnement, vous reviendrez saturs des fluides ncessaires votre entreprise, rayonnants,lumineux ; puis, calmes, doux et forts, vous accomplirez la tche ! Aujourdhui, cest petit petitquil faut dvelopper votre volont, car il faut travailler avant de jouir. Humblement toujours etpleins de confiance en Dieu, vous amnerez dans la voie de vrit et de bien tous les tres soumis votre contact.Vous leur ferez sentir votre influence spirituelle et pas pas, jour par jour, vous arriverez laralisation de vos esprances, entranant vers le progrs tous ceux qui vous environnent.Vous appliquerez doucement, sagement, avec persvrance et surtout avec intelligence les fluidesdont vous pouvez disposer, ne dpassant jamais vos pouvoirs par un excs de zle, maisdistribuant la nourriture spirituelle suivant les organisations.

DEVOIR DE LESPRIT ECLAIRE2. AGIR

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Allez, enseignez les nations et baptisez-les au nom du Crateur ! Le Crateur en vous envoyant remplir une existence vous a dit : le progrs est daccs difficileet je vous mets en avant, vous, vaillants et forts, afin que vous ouvriez le chemin et que vousprpariez la voie ! Vous aurez combattre pied pied le prjug, lignorance, la haine aveugle, labsolutisme ;vous aurez lutter avec le pass, mais je vous donnerai les moyens de sortir victorieux de

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lpreuve en vous mettant mme de comprendre la valeur de lide que vous tes chargsdimplanter sur la terre : Progrs ! Vous tes, vous devez tre mes aptres, par consquent vous aussi vous serez conduits sur lamontagne et vous en reviendrez transforms aprs avoir t tmoins de la transfiguration. Ces beauts, ces merveilles dont les aptres jouirent sur la montagne ne les avez-vous pas, et le

spiritisme nest-il pas la transfiguration du catholicisme ?...Le spiritisme est un perfectionnement relatif, cest la religion de la vrit, la philosophie lameilleure et tout ce que peut en ce moment supporter lhumanit terrestre.Tachez dapprcier sa juste valeur, cette page de la vie du Christ ! Il se montra tel, dit laBible, que les prfrs quil avait emmens avec lui tombrent, furent blouis et transforms telpoint, quils ne voulaient plus quitter la montagne o un si grand bonheur leur avait taccord ! Amis, vous en tes l ! Pour rien au monde, vous ne voudriez descendre la montagne que vousavez gravie et pourtant le moment solennel de la transfiguration ne saurait durer toujours ! Lecur des aptres revint fort et dvou, il faut qu leur exemple, aprs la contemplation du rayonde lumire descendu jusqu vous, aprs notre prsence, nos instructions, nos encouragements, ilfaut, dis-je, que vos mes rentrent dans la vie prtes au combat, fortes contre tout, mme contre lavictoire.La transfiguration symbolise pour moi le moment o lesprit comprenant enfin ltendue de samission se revt de larmure fluidique que jai nomm Volont.Volont dans toute sa plnitude, Volont agissant tantt sur les sens, tantt sur lesprit ! Volontpuissance renouvelant un monde, renversant sur ses pas les absurdits, les abus du pass, senommant tantt rformation, tantt philosophie, tantt science, Volont puissance, se servantpour les intelligences, enfant de la force magntique et transformant la barbarie en civilisation.Volont, depuis le gnie forant les intelligences se courber, transformant son tour lacivilisation en progrs, et le progrs en perfection, jusqu lhumble philanthrope, travaillantmodestement mais avec foi, sans relche et comme la fourmi apportant grain par grain !Transfiguration ! Moment bni dans la vie de lesprit o la vrit illumine, o le bonheur estentrevu, o le dvouement est jamais accept !Quand, aprs cette transfiguration, la terre et ses agitations vous laisseront presque indiffrents,quand pour vous il ny aura plus sacrifice prfrer vous-mmes lhumanit, quand vous verrezen tout tre une me conduire Dieu, vous pourrez vous servir avec autorit de cette volontqui sera vtre : vous pourrez projeter avec intensit les fluides, disant au nom du Crateur : marche, je te baptise, tu entres ds maintenant dans le chemin que je suis ! Vous ne comptez dj plus, jespre, avec le quen dira-t-on, avec le jugement des hommes etmme avec leur mauvais vouloir ? Commencez donc dj lessai de cette vie de dvouement ;planez, montez, transfigurez-vous vous-mmes, levez-vous par la force de la Volont jusquauCrateur au nom duquel vous portez la parole.

Jules.

FOI ET VOLONTE FEVRIER 75

Que la paix soit avec vous ! Les bons sentiments attirent la paix, la pratique de la charit attire lamour, la sincrit attire lavrit, la foi attire la force, la confiance attire lespoir !

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En rpandant ma pense sur la terre dune manire gnrale, je donne un rayon ceux qui en ontle plus besoin ! Jillumine les mes qui doivent servir de phare et de foyer !A vous, vous, mes enfants, la foi virile, claire, la foi et les uvres ! A vous, la vrit biencomprise, la lettre et lesprit ! A vous, ce que la doctrine chrtienne renferme de saint, de pur, devrai ; vous, la pratique de cette charit misricordieuse et universelle ! A vous, la fraternit

pressant sur son cur lhumanit entire, relevant par sa volont et sa force tout ce qui est faibleet courb, soutenant tout ce qui tombe sans sarrter aux faiblesses, aux petitesses, tout ce quisent la terre ! A vous, cette foi qui est une grande force, cette foi qui fait les prodiges quitransporte les montagnes, cette foi qui donne le pouvoir de gurir au physique et au moral !Comprenez bien, tudiez, cherchez, devenez bons et vous pourrez tout, vous aurez le secret de cethomme qui sest appel Christ, de cet homme comme vous, ayant pass comme vous par toutesles phases de la matrialit qui na t autre chose quun tre possdant assez damour pour vousfaire vivre tous de la vie ternelle !Allez, travaillez, que rien ne vous arrte, que votre volont dompte la matire ! Plus dorgueil,plus damour de soi, une seule pense, un seul dsir : la perfection !Vous aurez tout ! Les preuves de la vrit, le pouvoir de la Volont, la force qui pousse versDieu !Je vous laisse la paix, gardez-la ! Elle vous restera toujours avec la pratique de la charit !

LESPRIT DE VERITE

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Veuillez enregistrer cette communication donne par notre matre tous et confirmant,sanctionnant en quelque sorte les travaux que nous venons de faire.La trane lumineuse de cet esprit ma attir jusqu vous, car cette trane est pour nous commepour vous la suprme lumire !

LOBSESSION - SON TRAITEMENT PAR LA VOLONTE

Je vous ai souvent entendus et notamment ces jours derniers parler dobsession. Je ne suis nimdecin, ni prtre, mais je crois quavec la volont acquise par les moyens que je vous aiindiqus, avec la volont perfectionne grce au perfectionnement de ltre, avec la volontcentuple par la moralit de lesprit et devenue force irrsistible, on deviendrait matre de cesmaladies morales que vous nommez obsessions. Un jour viendra o, sauf les accidents matrielsinvitables, on pourra fermer les maisons dalins !Si je vous mne aujourdhui sur ce terrain, cest que jai vu vos esprits cherchant approfondircette cause de souffrance et qu la suite de ces recherches jai constat une fatigue.Cette fatigue ma conduit moi-mme une tude, et je vous donne le conseil, si un cas semblablese reprsente, de vous couvrir dune espce de cuirasse fluidique impntrable qui se nommeraVolont et qui vous vitera fatigue et souffrance. De cette faon vous pourrez sonder la plaie sanscrainte ; mais il faudra vous en couvrir avant de marcher lennemi, si je puis mexprimer ainsi,et non lorsque lennemi vous aura dj port quelques atteintes.Je termine ici la premire partie de cette tude, vous exhortant bien vous pntrer desenseignements quelle contient. Elle est un des premiers jalons sur le chemin de ce bonheurimmense et ternel qui est la possession de lesprit parfait !

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ltat desprit pur, cest ainsi que vous nommez sur terre le plus haut degr de perfection quilvous est donn de comprendre.Nous croyons et nous enseignons que rien, rien, nest exclu du progrs ! Nous croyons leCrateur, bont et puissance infinies, capable davoir conu une pense dune profondeur infinieet dexcuter une oeuvre dune tendue sans bornes ! Oui, tout vit, tout revit, tout progresse et

tout devient parfait !Tout nous lavons dit dj, depuis le grain de sable enlev par louragan, du dsert qui est la mortdans la nature, et qui vient sajouter atome par atome pour former le minral jusqu lespritminent que vous appelez suprieur.La premire priode de la vie dun monde, ce que jappellerai son enfance, cest lamatrialisation du fluide primitif ; la deuxime qui est la jeunesse, cest lapparition du fluidespirituel ; la troisime, virilit, qui est le dveloppement de ce fluide spirituel ; la quatrime queje ne nommerai pas vieillesse, mais maturit, cest la disparition successive de cette matrialit etla domination progressive de la spiritualit.Les tres faisant partie dun monde possdent les qualits intellectuelles appropries ltatspirituel de leur lieu de sjour. Donc, si en parlant des tres habitant la terre ses poquesprimitives, nous avons dit : leur raison tait encore ferme , cest qu ce moment les fluidesmatriels, encore prdominants, ne permettaient pas aux hommes une intelligence dveloppe,une raison suprieure. Le corps trs matriel dominait lesprit encore faible et sessayant lhumanit.La terre, cration divine et par consquent fluidique ds son principe, a subi comme tous lesmondes, sa priode de crises, de transformations pendant lesquelles les diffrents fluides se sontdgags les uns des autres, la partie spirituelle de la partie matrielle et de ces deux partiesensuite une foule de subdivisions.Au fur et mesure que le monde samliore et sintelligente, la partie matrielle diminue au profitde la partie spirituelle. Voil pourquoi nous avons dit : les fluides ntaient pas meilleursquaujourdhui, tant sen faut. Aujourdhui, malgr les crises dont vous ne pouvez prvoir encore lissue, aujourdhui, dis-je,lesprit commence dominer la matire, la pense montre sa puissance ; aussi, vous le voyez, lamatire se dgrossit, elle commence entrer dans cette voie, o cdant la place la spiritualit,elle ira peu peu se transformant pour arriver seffacer.

LA LOI DU PROGRES - ROLE DE LA SOUFFRANCE

Il y a une loi gnrale et universelle, contre laquelle rien ne peut lutter et devant laquelle toutsincline, car cette loi est la confirmation de la Divinit et la neutralisation de ce que vous appelezmal.Cette loi sappelle progrs, et plus tard perfection.Cette loi explique le mal qui nest quun tat transitoire pendant lbauche encore informe de latransformation de lesprit, mais qui est forcment la consquence de cette imperfection, de cettegrossiret.La douleur est linstrument ncessaire pour modeler luvre et la rendre irrprochable. Cest leciseau du sculpteur qui, dabord pour dgrossir le bloc, est oblig de le faire entrer avec unmaillet, mais qui, lorsque la statue devient dlicate et sachve, laisse l les instruments grossiers,pour se servir de limes de plus en plus fines, jusquau jour o il arrive la polir avec ses doigts.Le bloc cependant ntait point une matire mauvaise, il ntait quinforme, et il na fallu que le

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dgager de ce qui nuisait la dlicatesse de luvre entreprise. Ainsi lesprit en samliorantrejette la matire et est lim par la douleur jusquau jour o il est devenu parfait.Nous rsumons en quelques mots : la grande loi gnrale qui est la vie des mondes, leur force,leur harmonie, est une marche toujours ascendante, elle se nomme : progrs. Une dchance, unedcadence serait un trouble dans la cration, un cataclysme aussi grand que lexplosion dun

soleil o la chute dune plante. Dieu, amour et perfection, na pas cr le mal.Il y aurait un cours dtudes faire sur le sujet qui est en question. Nous navons fait que donnerune esquisse de notre manire de voir, mais nous sommes toujours disposs rpondre auxobjections qui seraient faites et expliquer ce qui, dans nos paroles, naurait pas t compris.Nous sommes l pour donner flots la vrit que nous avons cherche et, avec laide de Dieu, quinous donne force et volont, trouve !

Bernard.

MISSION DES ESPRITSMAI 74

Toute chose, mme la plus petite, a son utilit et son but, donc, aucune circonstance, si minimequelle soit, ne doit tre mise de ct par vous.Vous tes lenfance, la trs petite enfance dune doctrine qui doit tre tout la fois religion etscience. Vous mettez en terre la petite graine qui doit devenir larbre gigantesque couvrantlunivers de ses rameaux.Ce nest donc qu force de patiente tude, quaprs un long travail, que vous pourrez dmontrerce que vous aurez bien compris.Pourquoi, allez-vous me dire, vous qui voyez un peu plus clair que nous, ne nous aidez-vous pas,ne nous poussez-vous pas davantage ? Pourquoi nous laissez-vous constamment nous heurter lefront aux difficults ? Pourquoi cela ?Parce que comme le Christ son fondateur, votre doctrine doit passer son humanit. Parce quilfaut que lentement elle sassimile les ides actuelles pour parvenir les remplacer compltement.Parce quil faut quelle perfectionne, non en blouissant, mais en clairant ; parce quil fautquelle rchauffe et quelle donne la vie, mais quil ne faut pas quelle brle. Parce quil faut quela partie morale prcde la partie scientifique et que les faits, les phnomnes narriveront jamais tre parfaitement saisis par lesprit humain quaprs luvre de perfectionnement. Parcequenfin, mes enfants, vous tes l pour travailler !... Nous ne pouvons donc, nous autres, quesoutenir constamment vos forces, en relevant votre foi qui chancelle, en vous montrant toujoursla fin, le but certain, indiscutable, prouv par la cration tout entire. Ce but, cest pour vous leprogrs sans arrt, jusqu la perfection, cet idal que vous nommez dj, mais que vous necomprenez pas encore !Le progrs lent, sage, acquis, je pourrais presque dire acheter parcelle par parc

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