Traitement mental et culture spirituelle la santé et l'harmonie dans la vie humaine - albert louis caillet

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Comment développer sa Vitalité, son Bonheur, sa Santé, sa Gestion du temps, son Alimentation, sa Respiration, sa Mémoire, son Mental et comment aider les autres

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  • 1. Traitement mental et culture spirituelle, la sant et l'harmonie dans la vie humaine / par Albert-L. Caillet,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France
  • 2. Caillet, Albert Louis (1869-1928?). Traitement mental et culture spirituelle, la sant et l'harmonie dans la vie humaine / par Albert-L. Caillet,.... 1912. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numriques d'oeuvres tombes dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur rutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n78-753 du 17 juillet 1978 : *La rutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la lgislation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La rutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par rutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits labors ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accder aux tarifs et la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la proprit de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code gnral de la proprit des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis un rgime de rutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protgs par un droit d'auteur appartenant un tiers. Ces documents ne peuvent tre rutiliss, sauf dans le cadre de la copie prive, sans l'autorisation pralable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservs dans les bibliothques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signals par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invit s'informer auprs de ces bibliothques de leurs conditions de rutilisation. 4/ Gallica constitue une base de donnes, dont la BnF est le producteur, protge au sens des articles L341-1 et suivants du code de la proprit intellectuelle. 5/ Les prsentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont rgies par la loi franaise. En cas de rutilisation prvue dans un autre pays, il appartient chaque utilisateur de vrifier la conformit de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage respecter les prsentes conditions d'utilisation ainsi que la lgislation en vigueur, notamment en matire de proprit intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prvue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute dfinition, contacter [email protected].
  • 3. DEBUT D'UNE SERIE DE DOCUMENTS EN COULEUR
  • 4. >M< 06Llb FRHES i CI, TO U R
  • 5. FIN DTJNE SEME DE DOCUMENTS EN COULEUR
  • 6. TRAITEMENT MENTAL iilrUR SPIRITUELLE '
  • 7. DU MME AUTEUR Manuel Bibliographique des Sciences Psychiques oU Occultes. Sciene des Mages. Franc-Maonnerie. Mdecine ancienne. Mesmrisme. Sorcellerie. 'Singularits, Aberrations de tout ordre. Curiosi- ts. Sources Bibliographiques et Documentaires sur ces Sujets, Etc. En cours. d 'impression, pour paratcre vers le milieu de 1912. Paris, Librairie Lucien Dobbon 3 rolumes in-8e d'environ 500 pages chacun. IL T TIR DE l'oUVBAGE TaAITEMBKI MENTAL ;j' l exemplaires sur japon. 1 15 10 sxtt Chine. 16 25 25 sur Vlin d'Arches. 2U 50 TOUS NUMROTS ET, SIGNa PAR L'AUTEUR
  • 8. LA SANT ET L'HARMONIE DANS LA VIE HUMAINE Albert L. CAILLET Ingnieur civil fn Ipso [Deo] enim vSimu et movemur, et sumns. Ad. Apost. XVII, 28. PARIS VIGOT FRRES DITEURS 23, PLAGE DE L'COL-DK-MDCINE, 33 1912
  • 9. Tous droits de traduction et de reproduction rservs pour tous paya. Copyright by Vigot frres, 1912
  • 10. |N"|RODUCTION Notre intention premire avait t de publier un Ouvrage donnant simplement les rgles suivre pour conserver toute la Vie une parfaite sant, tant men- tale que physique. Puis, en considrant de prs le sujet, nous avons peru d'abord que la personne dj en parfaite sant n'existe pour ainsi dire pas, de nos jours, et ensuite que le fait de s'exercer gurir mtaphysiquement on soi-mme, ou les autres, est prcisment le meil- leur moyen d'acqurir et de conserver cette sant physique et morale rve. C'est pourquoi, notre but tant essentiellement utilitaire avant tout, notre ouvrage est devenu une sorte de Trait complet de Gurison Psychique La Mdecine ordinaire s'adresse gnralement aux effets, aprs qu'ils se sont prodnits la Gurison Psy- chique attaque presque uniquement les causes pro- ductrices des Maladies. Pour agir efficacement sur ces Causes, il est n- cessaire de les connatre avec le plus de prcision possible. L'Ouvrage qui suit est le rsultat de patientes recherches, srieuses et prolonges, tho- riques et pratiques, dans presque toutes les coles connues. Les Anciens et les Modernes les trangers et les Franais; les Mystiques et les Sceptiques ont t
  • 11. VI INTRODUCTION 1 tous interrogs et examins dans leurs ouvrages avant de tirer une conclusion, un rsum, sous sa forme l plus brve, la plus claire, et la plus pratique, les sources principales de notre Systme tant d'ail- leurs soigneusement indiques. L'art de gurir les Humains est prsentement sub- divis en de nombreuses branches, dont nous pou- vons numrer les principales comme suit D'abord l'Allopathie, la Mdecine ordinaire, qui s'efforce, en gnral, de rprimer les Symptmes morbides en les dtruisant tout prix et par n'im- porte quels moyens puis l'Homopathie, qui s'ver- tue dterminer une raction vitale en administrant doses infinitsimales une drogue dont les effets sont les mmes que ceux de la maladie dtruire ensuite la Mdecine Naturelle qui, par des moyens ,physiques et dittiques (l'eau, le rgime et l'exer- cice, gnralement) arrive ranimer et remettre dans la bonne voie la vitalit dvoye. Jusqu'ici tous les procds employs font usage d'auxiliaires matriels, d'un genre ou d'un autre, drogues, eau ou aliments. Le Mesmrisme, ou Magntisme, ouvre la srie de procds de gurison sans usage auxiliaire de matire palpable il agit par le Fluide. L'Hypnotisme n'est qu'une mthode fort restreinte de production d'un sommeil particulier par la fixation d'un point brillant. Il cause une anesthsie tempo- raire, et c'est peu prs tout. Avec la Suggeation, nous commenons pntrer nettement dans le domaine Psychique proprement dit, dans l'influence de la Pense. C'est avec la Mthode que nous nommeront le Traitement Mental, ou d'absents, que nous attei
  • 12. INTRODUCTION 1vil gnons absolument la Mthode de Gurison par une sorte de Mtaphysique pratique. Elle consiste gurir un malade, prsent ou- absent, par la seule Suggestion Mentale Tlpathique. Ces quatre dernires Mthodes forment le sujet principal de notre ouvrage. Mais, pour les tudier intelligiblement, il est indispensable de rsumer bri- vement les Lois de l'existence de l'Homme dans la Nature et dans l'Invisible. L'Homme Physique, que nous voyons, est la rsul- tante d'une agglomration, d'un tourbillon psychique plus ou moins htrogne: tous les rsidus, les rsu- ms, pour ainsi dire, de ses existences antrieures, de son hrdit, de ses habitudes acquises dter- minent son existence visible, prsente. Ses penses conscientes, sa volont, forment tout au plus le dixime de cette agglomration, tant qu'il n'a pas commenc systmatiquement, sa Culture Psychique. La Maladie n'est qu'une pense vagabonde, un r- sidu d'antrieures existences de quelque tre, qui cherche s'attacher cette agglomration pour en subsister, y vivre en parasite, en attirer la substance, comme le gui sur le chne. Elle est parfaitement trangre de sa nature, tant au Noyau de notre tourbillon psychique, l'Esprit Divin, que mme l'en- veloppe moins immatrielle qui l'entoure et qui a acquis, elle, par l'volution, une Harmonie relative, mais plus grande, avec la Vie. Ce n'est qu'un dchet d'tats d'volution antrieurs plus ou moins dpasss. Cette proposition, assez vraisemblable, mme a priori, qu'on ne peut agir sur la Pense que par la Pense, conduit tout droit aux mthodes par Sugges- tion, soit Verbale, soit, mieux, Mentale.
  • 13. VII INTRODUCTION En se reprsentant que nous considrons l'homme physique comme une marionnette dont la Pense actionne les fils moteurs, on se rendra un compte exact de notre conviction cet gard qui est d'ail- lurs l'vidence mme.. Ce livre se divise donc en trois parties bien dis-- tinctes La premire donne les notions indispensables des Lois de l'Invisible, et constitue une vritable Clef de tous les ouvrages Mystiques, Hermtiques ou Symbo- liques quelque titre que ce soit. La deuxime Partie comprend la Culture psy- chique puis physique de l'Homme, en accord avec les Principes exposs dans la premire Partie. La troisime Partie, enfin, traite de tous les Proc- ds Psychiques connus pour rtablir la Sant gt l'Harmonie dans la Vie, tant Humaine qu'Animale c'est la mise en pratique, la suite physique des deux prcdentes. Dans l'ensemble, le tout est un essai de reconsti- tution de l'antique Science des Mages touchant les Lois de la Vie Humaine, et de la Sant Physique et Mentale c'en est un vritable Epitome. De plus, ce livre renferme non seulement peu prs toute la substance de l'Antique Tradition Her- mtique et Hindoue, mais encore les principaux pro- cds les plus modernes de sa mise en pratique, tels qu'ils sont en usage chez les meilleurs Psyohistes la New Thougrht et la Christian Science en Amrique; les Magntiseurs mystiques, en France, etc. Bref, nous avons le ferme espoir, mme la cer- titude d'avoir expos en un langage clair, absolu- ment sevr de mtaphores et de symboles, tout ce
  • 14. INTRODUCTION IX qu'il y a de rellement prafique, et de sainement praticable dans les Sciences occultes. Comme nous l'avons dj dit, notre livre sera une vritable olef gnrale s'appliquant tous ces ouvrages symboliques indistinctement, car la vrit est une, bien qu'expose sous les formes le plus diverses. Ncessairement, nous avons d tre bref et viter de nous perdre dans d'innombrables dtails ou dans de nombreuses rptitions. Mais nous pouvons sup- pler un peu ce dfaut de dveloppement par un simple conseil mditer. Quand un point semble obs- cur, relire attentivement son expos; letournersous toutes ses faces; aubesoin, l'apprendre par cur; puis l'abandonner une nuit la mentation subconsciente sans s'en proccuper autrement; ensuite, dans une Mditation en rgle, il s'claircira de lui-mme, presque certainement. Car on ne peut, en somme, rien apprendre que par soi-mme les Livres sont des Semailles de Pense, qui ne germent et ne fruc- tifient que par la culture volontaire dans chaque Individu. Nous donnons, la fin du volume, une Hibliogra- phie, non seulement de tous les ouvrages sur les- quels le prsent est fond, mais encore, d'autres qui peuvent tre utilement consults pour la plus grande tude, des divers sujets, car l'tendue de la matire que nous embrassons ne nous permet pas d'entrer dans de grands dveloppements des diverses parties ce que nous prsentons est pour ainsi dire la quintessence d'une assez grande bibliothque. Il serait cependant injuste de ne pas mentionner plus spcialement quelques auteurs auxquels nous devons peu prs tout ce que notre livre contient de vraiment bon.
  • 15. X INTRObUGTON En premier lieu, plaons le Yogi FUiucHAiuK.A,dont les neuf volumes principaux (en anglais, voir la Bi- bliographie finale) ont t pour nous nne, vritable rvlation. Puis les Tbois Initis anonymes, di- teurs et commentateurs du Kybalion et enfin, en gnral, les auteurs anglais et amricains, pionniers de la New Thought et de la Christian Science de la Theosophioal Sooiety, etc. MM. Atkinson, Leadbeatr, Berbier, SABIN, etc., et tant d'autres. Les Psychologues franais ont aussi une part de contribution notre travail, particulirement M. le Docteur Pierre Janet. Les chercheurs que la question des Sciences Psy- chiques intresse assez pour les dcider l'approfon- dir, rencontreront aussi, nous l'esprons, d'utiles renseignements dans le Manuel Bibliographique de ces Sciences que nous avons actuellement en cours de publication 4. Avant d'entrer dfinitivement dans notre sujet, il ne sera peut-tre pas superflu toutefois de nous expliquer sur le sens que nous attribuons certains mots: car les mmes mots sont loin de signifier la mme chose pour tous ceux qui les emploient, et les malentendus philosophiques ne sont pas rares. Le plus souvent, on nglige de s'expliquer tout d'abord, et on cause par l l'incomprhension des lecteurs. Sans vouloir dbuter par un dictionnaire complet de li langue franaise, ce qui nous entranerait peut- tre un peu loin,nous allons cependant spcifier le sens que nous choisissons gnralement pour Lucien Dorbon, libraire, 6, rue de Seine, Pari':
  • 16. INTRODUCTION XI certains mots en possdant tellement, qu'ils arrivent ne plus signifier rien de prcis sans cette prcau- tion. L'me, par exemple, ne sera-pas pour nous indif- fremment l'me des btes, ou l'me immortelle je sais bien que les Latins avaient animus pour la' premire, etanfma pourla seconde (ou inversement?); mais, clairement il s'agit l de deux attributs bien distincts le premier mortel, le second incr comme l'Absolu dont il mane. A ce dernier, pour le distin- guer, et suivant en cela la phrasologie Anglo- Saxonne, nous donnerons de prfrence le nom d'Esprit. Mais alors, il faut simultanment prendre note que ceci va nous mettre en flagrante contradiction avec le langage spirite qui dcore du nom d'esprit un attribut qui n'a absolument rien de spirituel dans le sens o nous prenons ce mot. L'Esprit pour nous est l'me ce que l'me est au corps physique un chelon d'volution plus lev. Voici un cas de rgl, passons maintenant un autre point noir philosophique. Les Psychologues admettent gnralement aujour- d'hui que l'Intellect de l'Homme est Double que nous possdons une Dualit Mentale. S'ils disaient triple; ils seraient plus prs de la vrit, car il est manifestement contraire au bon sens le plus l- mentaire de supposer un seul instant que le Gnie, par exemple soit une manifestation particulire d'un Instinct quelconque, ou encore comme d'autres l'ont voulu, que ce soit une forme de folie 1 Il est clair n'importe qui, pourvu qu'il veuille bien accorder au sujet une demi-heure d'attention que le Mental Humain, dans son ensemble, comprend,
  • 17. XII INTRODUCTION outre la Conscience qui est la partie la plus appa- rente premire vue, une partie infrieure consti- tuant nos passions et nos instincts matriels, puis une partie suprieure qui nous distingue justement des animaux, lesquels, eux, s'ils ont quelquefois de la folie, n'ont cependant jamais de gnie. Donc, pour nous l'Inconscient n'est pas 'du tout synonyme de Subconscient c'est la fois l'ensemble de cette dernire facult et d'une autre qui nous chappe en gnral galement et que nous nommons Snperoonsoient. Telles sont les premires dfinitions que nous tenons poser avant d'entrer en matire les autres viendront au furet mesure de leur utilit. Conclusion. L'Homme, donc, nous apparat comme un Esprit pourvu par son Crateur d'un mer- veilleux instrument le Mental et le Corps son rle sur la Terre se rsume a apprendre en jouer. Il peut, ou non, exercer mais il faut qu'il saohe. Et jusqu' ce qu'il y arrive, il recommencera. Voil toute notre Vie prsente. Note, Pour les'lecteurs que la prcision philo- sophique pourrait intresser, disons que la Doctrine suivie dans notre ouvrage est celle de 1' cole clectique de la Philosophie Hindoue, laquelle cole est le rsultat d'un mouvement philosophique qui a dbut vers le or sicle de notre re en empruntant la moelle des Systmes dj connus, et cela dans l'esprit le plus large le plus loign de tout dogma- tisme et de toute tendance sectaire. La base de cette Doctrine est la Vedanta de Vyasa, de l'cole Monistique; elle se rapproche par quelques points de la Sanfcya de Kapila, et naturellement aussi
  • 18. INTRODUCTION guI de la Yoga de PATANJAM; enfin elle n'est pas sans avoir quelques points de commun avec le Buddhisme du Prince akya Muni. Mais elle est trs loigne d'accepter tout l'ensei- gnement de ces divers systmes, et elle adopte, en plus, quantit de prceptes sotriques hindous re- cueillis par tradition. C'est laDoctrintrppfftsse par le Yogi Ramacharaka.
  • 19. i PREMIRE PARTIE HERMS TRISMQISTE ET LE KYBALION 1. giste est le plus ancien des Pharaons et des Grands Hirophantes lgendaires de l'antique gypte. O'est lui, croit-on, qui relie la tradition des races dispa- rues, Atlantes ou Lmuriens, celle qui nous est parvenue. On lui attribue une longvit extraordinaire, s'tendant sur plusieurs sicles, et la paternit de vingt mille volumes! Une chose certaine, c'est qu'il a toujours prouver- bialement personnalis la Soienoe dans toute sa puret. Il ne nous est parvenu que de rares fragments des Livres Hermtiques, mais l'ensemble de la Tradition qu'ils perptuaient semble tre le mme que ce qu'on retrouve encore actuellement dans les Indes sous le nom de Sanantana, ou religion terneUe, dont le Buddhisme est une secte hrtique (?) et les Vdan le Livre sacr.
  • 20. -Jj' :r;TBAittHT' -mentalC C'est en somme la Science Mtaphysique de tous les Initis de tous les Ages et de toutes les Races. C'est par l'application de cette Science que tout ce qu'on nomme vulgairement des Miracles a t produit. Elle se trouve plus ou moins expose dans les Systmes Philosophiques de l'Inde de MaxMCLLBH. Le Kj'balion. Or, parmi les Traditions Hermtiques- orales parvenues jusqu' nous, un recueil extrmement intressant, intitul le Kyballon vient d'tre publi, en Amrique, par Taos Initias anonymes. La prcision, ta profondeur et la concision des prceptes qu'il renferme nous ont paru mriter d'en fair.e l'entre, en matire de nos tudes psychique. On peut dire que les Lois Hermtiques qu'il expose et commente sont une vritable rvlation,, au point de vue mtaphysique il claire d'une lumire. vrai- ment inspire les profondeurs de l'Intellect, et d- livre dfinitivement l'Esprit du servage de la Matire. C'est la Clef de toutes les Sciences de pure Pense. Des sept lois principales qu'il contient, on pour- rait aisment faire autant de volumes et les intituler: Les Lois de l'Absolu. Le sujet particulier qui nous intresse nous a d'autre part incit ajouter, en utfe sorte de suite cet enseignement magistral, deux autres lois ana- logues, de moindre lvation, peut-tre, mais indis- pensables connatre dans la pratique du Traite- ment Mental les lois d'attraction et d'volution. Quant aux sept lois du Kybalion lui-mme, les voici dans toute leur pure beaut
  • 21. i ET CUl,TORE SPIRITUELLE 3 1. Loi du mentalisme intgral. 3. Le Tont est mntsi, ou encors Tont est Esprit l'Esprit est Tont. Cette Loi affirme radicalement le nant vident de la Matire, au point de vue absolu. La Matire n'est qu'unre relativit toujours changeante et l'Esprit mvariable la contrle par le fait mme de son invariabilit videmment ce contrle peut tre plus ou moins direct, plus ou moins rapide, mais il n'en est pss moins toujours et invitablement efficace. Cette Loi est la base mme de tout notre ouvrage: le roc inbranlable sur lequel il est fo.nd. Nous verrons plus loin comment tout l'Univers est mental et contenu dans l'Intellect Infini du grand Tout comment la cration de l'Univers est l'analogue, dans l'Absolu, de l'mission d'une Pense par l'Homme. Pour l'instant, nous nous contentons d'un rapide expos de ces vrits primordiales. Il.- Loi d'anelogie, 4. Ce qui est en haut est comme oe qui est en bas. Cette Loi est une des plus connues de toutes les Lois Hermtiques on la retrouve dans la clbre Table d'meraude commente par de nombreux auteurs (voir la Bibliographie finale). C'est un des plus fertiles des principes hermtiques, qui nous permet de nous' faire une ide de choses autrement inexplicables pour nous, de procder du Connu l'Inconnu avec quelque scurit, et de juger
  • 22. TRAITEMENT MENTAL approximativement de l'Invisible pur le Visible. 5. Agglomrat psychique de l'homme. Par exemple, il va nous permettre d'acqurir une notion plus vivante et indlbile de cette com- position de l'homme dcrit par nous de manire apparemment, peut-tre, oe, comme un simple agglomrat psychique. tant admis que le visible n'est que la concrtion de l'Invisible, chose assez difficile refuser, car tout, en ce bas monde, est manifestement le rsultat de projets et d'ides plus ou moins menes bien (ou avortes), il va nous suffire de parcourir par la pense l'admirable chane ininterrompue qui se perd, pour notre Intellect, une extrmit dans l'Atome, l'autre dans la Somme des Univers. Nous y voyons l'Atome, par une simple addition lui-mme suffisamment rpte par une suite inin- terrompue d'agglomrats convenables produire tous les corps matriels de notre connaissance, la Terre, puis notre Systme Solaire, puis les Univers, puis se perdre et disparatre dans l'Immensit de leur Intgration de la mme manire qu'il avait merg mystrieusement de l'Infiniment Petit. Et cependant, partout, ce n'est que la rptition du mme Processus si simple un agglomrat harmo- nieux. D'aillenrs, disons-le, bien que ce soit un peu tron- ger notre sujet, l'atome lui-mme ne peut tre qu'un tourbillon d'akaea (voir 96) dans l'akasa mme, et qui, n'tant soumis l aucun frottement, conserve indfiniment son'mode de mouvement ini- tial imprim par la vie, le prana (96). De sorte que, parmi toutes les choses inexistantes,
  • 23. ET CULTURE SPIRITUELLE 6 la matire remporte certainement la palme, haut la main. Les plus avancs des savants modernes ne sont pas sans s'en douter, d'ailleurs, et mme sans s'en inquiter lgrement, le DocteurGustave LE BON, et Madame CURIE, entre autres. Sans la vie qui d- termine et maintient l'agglomrat suivant l'en- semble des neuf lois que nous tudions prsente- ment, tout rentrerait dans l'indivision, le ohaos. Nous paraissons bien loigns de notre sujet l'Homme, et pourtant nous y touchons, par la magie de la Loi d'Analogie. On peut dire que l'analogue de l'atome pour l'Homme, est la Cellule qni compose tout son orga- nisme et que l'univers, pour lui, c'est l'humanit tout entire. Considrons-le dans ses principaux agglomrats suprieurs et infrieurs. Les suprieurs, partant de l'humanit, nous don- neront, en descendant, les Parties du monde, ou les Races, les Nations, les Provinces, les Com- munauts ou Villes, les Familles, puis les Per- sonnes. Les Infrieurs, en descendant toujours, fourni- ront les Membres et les organes du Corps, les Tissus qui les composent, et enfin les cellules qui sont la Base du Tout. Et chaque Cellule possde son Intellect, son Mental, car elle vit, se ment, et existe suivant des Lois parfois fort complexes, et se reproduit ind- finiment tout comme l'Homme qu'elle compose. Si nous passons maintenant dans l'Invisible, qui nous concerne particulirement, nous verrons la somme des Intellects d'un groupement de Cel- ules composer le mental d'un Organe, et former
  • 24. is-i; 7^ 7JB TRAITEMENT KKNTAI. d), Dans Je Plexus olaire. e). Dans l Sacrum (Partie infrieure de la Colonne Vertbrale). /). Dans la Rgion du Nombril. g). Dans les Organes Sexuels. Terminer en balayant tout le corps, du haut en bas, d'un courant continu et ininterrompn de Prana. 5). -Terminer par le Souffle Purlfloateur (178). 192. Souille spirituel. -Avec ce Souffle, nous nous levons de plus en plus dans ce que les Occultistes appellent l'sotrisme du Souf (le, c'est-- dire que nous nous loignons de plus en plus de sa Matrialit. Les Yogis emploient la Force du Rbythme Respi- ratoire activer avec intensit l'voInlion Humaine, 4 produire un Dveloppement Spirituel acclr. Nous avons vu, d'ailleurs, que dans toutes les Mthodes de Culture Payohique, la Respiration Hbythme jouait un rle prpondrant c'est que son Rbytbme soumet, comme nous l'avons dit, le corps entier au contrle direct de, et une Harmonie parfaite avec, la Volont, organe du Moi Suprieur. On proOte de cet tat de docilit particulier de la partie matrielle de l'tre, de son tat de Charme, pour ainsi dire, pour dgager l'Esprit des liens ma- triels qui le retiennent normalement et dplacer le Centre de la Oonaoienoe vers les rgions les plus hautes de l'Invisible. Pour cela, il faut pratiquer d'abord une Relaxa- tion Gnrale, puis la Respiration Rhythme jusqu' tablissement parfait du Rhythme; cela fait, et sans interrompre le Rhythme, on projette l'Image Mentale du Moi en tant qu'Entit absolument indpendante
  • 97. ET CULTURE SPIRITUELLE 79 du Corps, bien qu'y habitant momentanment, est possdant le Pouvoir de te quitter volont. On se reprsente soi-mme comme un tre indpendant, libre, usant du corps comme d'un accessoire tempo- raire. Pendant toute cette Mditation, il faut se dtacher entirement et ignorer volontairement l'Existence mme du Corps, et alors on finira par en devenir absolument inconscient, et par s'en isoler, s'en spa- rer en ralit, pour y rentrer de son plein gr en mettant fin l'exercice. C'est le Succs de cette Pratique qui confre la Matrise absolue de l'Esprit sur le corps, puisqu'on peut s'en dbarrasser volont. 198. Conscience Cosmique. Nous voici arriv au terme de toute Culture Psychique ac- tuelle, au point le plus lev que puisse atteindre l'Homme dans son tat prsent. Plus on s'lve, bien entendu, et moins la Forme des exercices prsente d'importance leur efficacit rside de plus en plus entire dans la puissance de Pense, dans le Dve- loppement Spirituel qu'il n'est au pouvoir d'aucun Livre de confrer chacun doit l'acqurir, plus ou moins grande peine, par soi-mme. Toutefois il est loisible d'exposer, autant que cela se peut, les conditions les plus favorables faciliter l'Expansion de l'Esprit, et voici la Mthode suivie par nos Matres les Yogis Commencer, comme toujours, par la Relaxation gnrale et l'tablissement du Rhythme Respira- toire. Puis concentrer tout son Mental sur l'Union in- time en laquelle on est avec tout l'Univers, sur
  • 98. 80 TRAITEMENT MENTAL l'Unit en laquelle on vibre avec le Grand Tout. Voir Tout dans la Grande Unit, et t Moi comme un Rayon de cette Grande Unit. Suivre ensuite de la Pense le Rhythme Respira- toire de la faon ci-aprs Il). Pendant chaque Inhalation, ATTIRER en soi consciemment l'nergie et la Puissance del'Es- prit Universel. Pendant chaque Expiration, PROJETER cons- ciemment dans les Autres cette mme nergie. En mme temps sesentir dbordant d'Amour pour tous les tres et leur formuler le souhait de partager les mmes dlices dont on se sent pntr. Faire cir- culer en soi l'nergie Universelle. b). S'lever un tat de recueillement profond, mditer sur la Grandeur de Esprit Univerael {ou- vrir son Esprit l'Influx de l'Eternelle Sagesse qui vous inonde puis en projeter le flot sur tous les Hu- mains dans un lan d'Amour et de Charit. 194. Est-il besoin d'ajouter que cet Exercice est au niveau de la plus Haute Religion, et qu'il ne faut le pratiquer que dans un Esprit de Puret et d'lvation complet Le fait seul de railler ou de tourner en drision les choses de haute Spiritualit est en soi un danger rel, par les perturbations mentales, qu'il dtermine. Mais il est superflu d'en dire plus sur un aussi triste sujet. Ici unit notre rsum de la remarquable brochure du Yogi IUxacharaka, dont nous n'avons fait qu'effleurer les principaux points, pourles incorporer en notre Mthode gnrale de Cultme Psychique. 195* Le regard. Ce n'est pas sans raison
  • 99. ET CULTURE SPIRITUELLE 81 5* que les Yeux ont t appels les Miroirs de l'Ame. Non seulement ils sont l'organe du plus subtil, du plus thr de tous nos sens, mais encore ils pos- sdent la remarquable proprit d'tre la fois R- cepteurs et Transmetteurs de Vibrations. Tout .le monde connat ce que l'on appelle c un Regard assur et certes, ce moment, les Yeux cessent d'tre des organes passifs. En ralit, le Regard est (ou peut devenir) un Foyer puissant d'mission de Fluide Vital, de Prana. Il rflchit, pour ainsi dire, la Vitalit de l'Indi- vidu, et en donne la mesure. Comme tous les Organes et toutes les Facults, le Regard est susceptible d'ducation, etcelle-ci est mme absolument indispensable la Culture Payohique c'est ce titre que nous nous en occupons maintenant. 96. Regard magntique. Tout individu peut (et doit) dvelopperen lui ce que les Amricains ont nomm le < Regard magntique, qui est en les termes mmes de Mr. W. W. Atkinson ( la Force-Pense p. 39) f expression d'une volont forte, par des Yeux dont les Muscles et les Nerfs ont t dvelopps progressivement, et qui sont arrivs un degr de fixit et de force exceptionnel. Les procds pour l'entratnement du regard sont assez simples et se rsument une habitude prise progressivement de ne pas cligner les paupires pen. dant un temps absolument indfini, tout en fixant avec intensit un mme point. En cela comme en toute chose, il lhnt agir pro- gressivement la brutalit et le surmenage sont essentiellement contraires toute Mthode de Cul- ture rationnelle.
  • 100. 82 TRAITEMENT MENTAL D'autre part, en dehors des qualits psychiques qu'ils confrent, les exercices que nous allons d- crire dveloppent et perfectionnent considrable- ment l'Organe Physique auquel ils s'adressent, et lui communiquent une Force et une Sant parfaites. Voici la Gradation observer dans les Exercices Pratiques 107. 1. La eible. Dessinez l'encre ordinaire, ou au crayon Cont, un petit cercle noir, grand comme une pice d'un franc, sur un carr de papier d'une vingtaine de centimtres de ct. Fixez, par un moyen quelconque, cette sorte de Cible la hauteur de l'il, quand vous serez assis en face d'elle; puis, vous tant bien install devant elle, fixez le rond noir pendant, tout d'abord, une demi-minute de suite, eans cligner les Paupires, et d'un regard parfaitement franc, fixe et assur. Reposez-vous et recommencez de mme, cinq ou six foisde suite; davantage, si vous ne ressentez au- cune fatigue; mais pas plus d'une duaine de fois, la premire sance. Pratiquez entre temps, ou dans une seconde reprise, la Gymnastique oculaire dont voici les Principes: 1). Quand les yeux commencent se lasser de leur fixit, et que le besoin de cligner les paupires devient trop fort, faire le mouvement inverse, c'est- -dire ouvrir les yeux plus grands encore et les ra- mener leur ouverture normale. 2). Quand, au bout de quelques jours d'entrat- nement, on est parvenu fixer -la cible posment pendant une minute, ou mme davantage, sans trop d'effort, entrecouper ces temps de fixation par un mouvement de rotation des Globes Oculaires, vul-
  • 101. ET CULTURE SPIRITUELLE 83 gairement appel rouler les yeux, qu'on excute lentement, dlibrment, tantt dans un sens, tantt dans l'autre, en donnant au mouvement toute l'am- plitude qu'on peut. 3). Dans un but analogue, pour exercer la fois les Muscles des Yeux et ceux du Cou, on s'accoutume, tout en maintenant le Regard fix sur la Cible, d- tourner la tte, en l'animant d'un mouvement de ro- tation continu, tel que les -Yeux roulent dans leurs orbites, sans que leur ligne de vision cesse d'tre attache au point noir. 4). Sans le secours de la cible, et sans remuer aucunement'la tte, que l'on conserve droite et fixe, en position correcte, on s'exerce lancer le regard mthodiquement, successivement, vers toutes les li- mites du mouvement des Yeux en haut, en bas, droite, gauche, en diagonale, etc. Inutile d'ajouter que, pendant tous ces exercices, l'Attention doit tre concentre sur ce qu'on fait nous verrons tout l'heure que cette rgle psychique ne comporte jamais d'exception faites on ne faites pas une chose, votre gr, mais, si vous la faites, mettez-y toute votre attention: en latin a Age quod agi*. 198. 2*. La boule eristalloseoplque. On a remarqu de temps immmorial que le Cris- tel, soit de Roche, soit tout simplement au plomb, possde des proprits d'accumulation de Prana remarquables, et est suceptible, pour ainsi dire, de le condenser dans sa substance. Les Hindous en ont conclu qu'il prsentait des avantages tre employ au lieu de la simple Cible noircie prcdemment dcrite, et, de fait, son em-
  • 102. 84 TRAITEMENT MENTAL S ploi dans la Fixation visuelle aide communiquer au Regard cette Fixit intense, ce pouvoir de Fascina- tion, qui sont insparables du Regard Magntique. La Boule de orietal s'emploie peu prs comme la Cible le Peyohiste s'installe commodment, de faon que la Boule soit peu prs la hauteur de son oeil, peut-tre cinquante centimtres devant lui. Puis, pour perfectionner l'exercice, il pratique d'abord une Relaxation gnrale, et la Respiration Rhythme sur un Rhythme facile, et enfin tout le temps qu'il fixe la Boule, il projette mentalement des Germes-Penses, des Affirmations appropries an Regard Magntique qu'il travaille dvelopper nous reviendrons en de grands dtails sur ce dernier sujet des Germes-Penses, qui est comme la Clef de Vote de la Culture Psychique. L'Enlrainement la Boule de Cristal peut durer d'abord de une minute et demie deux minutes, non compris les priodes de Relaxation et d'tablis- sement du Rhythme. Au bout d'une huitaine de jours, on prolonge les Reprises jusqu' deux ou trois minutes; au bout d'une quinzaine, on atteint quatre ou cinq minutes; puis on augmente toujours, Trs progressivement, jusqu' ce qu'on atteigne des dures de quinze, vingt, trente minutes et mme davantage, toujours sans cligner les paupires, et le regard parfaitement Axe. Cet entranement ne se fait pas sans efforts, ni sans faire pleurer les yeux, principalement au dbut, mais il n'en faut pas moins appliquer une persv- rance sereine tous ces petits incidents, et laisser couler les larmes sans s'en inquiter autrement. 109. Dans la journe, il est bon de se laver,
  • 103. S ET CULTURE SPIRITUELLE 85 f plusieurs repriss, les yeux l'eau bouillie, trs chaude, o on aura, si on veut (mais cela n'est pas indispensable) fait infuser trs peu de camo- mille ou ajout quelques gouttes d'eau de roses. ;: L'Eau Magntise est aussi un trs bon remde quand on peut se le procurer facilement. On peut aussi, en cas de besoin, pratiquer le Mas- sage Ooula1re (314). Au bout de quelques mois on aura atteint une par- faite Matrise du Regard, et on sera amplement rtri- bu de ces quelques efforts. Inutile d'ajouter qu'il ne faut jamais abandonner compltement ces exercices, sous une forme ou sous une autre, car la Matrise du Regard, comme tout rsultat d'entranement, se perd quand on ne pra- tique plus. On peut varier la forme des exercices, et mme cela n'en vaut que mieux, mais toujours il faut les' excuter journellement. 200. 3. Le miroir ordinaire. Les deux exercices qui prcdent sont la base de l'Entrai- nement dn Regard; celui qui va suivre est plutt ob- jectif, et permet de s'exercer un peu utiliser les ca- pacits acquises par les prcdents. 11 constitue, en plus, un des meilleurs remdes contre la Timidit, en donnant une Assurance parfaite, qui est l'apa- nage indispensable de tout Psyohiste exerc. Il consiste simplement s'installer devant un mi- roir ordinaire comme on l'a fait devant la Cible et la Bonle, puis fixer sa propre image, exactement la racine du nez, entre les.deux sourcils, un point dont nous verrons toute l'importance psychique et que les Hindous nomment 1' c CE/7 de Siva.
  • 104. 86 TRAITEMENT MENTAL On excute cette Fixation exactement comme pr- cdemraent, par priodes toujours croissantes, sans trop se fatiguer, et aprs avoir tabli la Relaxation et la Respiration Rhythme. Cet exercice accoutume admirablement soutenir sans broncher le regard,d'autrui, et au besoin, in- fluencer les patienta que l'on traite. Il permet aussi de s'assurer que la physionomie possde bien une Expression Correcte, parfaitement calme, sereine et repose, nomme si l'on suivait avec un intrt soutenu quelque scne agrable et at- trayante. Aucun Effort ne doit jamais se trahir dans la Physionomie du Poyohiste, quelle que soit la Puis- sance qu'il dveloppe intrieurement. Nous ne saurions trop insister sur l'importance ca- pitale de cet exercice il est impossible de possder une Puissance Psychique quelconque et de papiUo- ter des yeux ou de les baisser quand un quidam vous regard. Les Psyohistes entre eux se reconnaissent invariablement au regard, car personne ne possde le Regard Magntique sans avoir fortement dve- lopp ses Pouvoirs Psychiques. 201. L'Attention. Nous sommes mainte- nant en possession des procds qui nous permettront, par la pratique, d'arriver un contrle toujours croissant de la partie physique de notre tre, et nous pouvons commencer entreprendre le Manie- ment, un peu plus dlicat peut-tre, parceque plus loign des sens, de notre tre payohiqce. La plus importante de nos facults Psychiques est sans contredit l'Attention elle est le premier r- sultat de notre Volont, et quelquefois mme se
  • 105. fff ET CULTURE SPIRITUELLE 87 f^ produit involontairement mais dans les deux cas, elle est indispensable toute action psychique. L'Attention rsume, en ralit, le Contrle du Mental. Sa caractristique la plus importante, c'est d'tre la Participation de la Volont l'Acte qu'on accomplit. Chaque fois que l'on fait Attention, on dveloppe, on cultive, on exerce sa Volont. L'Inattention, la Distraotion, par contre, c'est l'atrophie de la Volont. Cet tat dgradant, pouss l'extrme, finit par devenir la Desagrgation Psyohologlque, si savamment tudie par le Docteur .et Professeur Pierre Janet en son immortel ouvrage c L'automatisme psychologique. 9 Dvelopper sa Volont, c'est voluer l'atro- phier, c'est Rtrograder. On voit donc clairement, je l'espre, comment il est possible l'Homme d'accom- plir toute son volution sans mme s'en douter, comme M' Jourdain faisait de la Prose, simplement en s'tudiant appliquer toute son Attention, toutes ses Facults mentales, toute son Activit, aux cir- constances. quelles qu'elles soient o la Vie son Karma l'a plac. C'est l une des Voies de la Yoga Hindoue Karma Le Karma Yogi s'applique uniquement remplir exactement les devoirs de la position o son Karma t'a plac vivre en homme de bien, donnant Cons- oiemment toute son Attention toutes ses affaires, et il accomplit ainsi simplement et srement son volution dans le Monde. Attention Involontaire. Pour en revenir notre examen de la nature de l'Attention
  • 106. |88 TRAITEMENT MENTAL remarquons qu'il existe une Attention dite Involon- taire, qui est un mcanisme analogue, mais n'attei- gnant pas notre partie Spirituelle, notre Vrai Moi, notre Individualit et fonctionnant uniquement dans ta Sphre intellectuelle de notre Personnalit. Son office est de suppler l'absence de l'Atten- tion Volontaire et d'accomplir les mmes actes, mais, bien entendu, sans le Dveloppement corres- pondant de la Volont. L'une est Consciente l'autre Inoonsoiente. Il est bon de retenir cette diffrence des deux Attentions car presque tous les Psychiates pres- crivent une Srie d'exercices pratiques qui -n'ont d'autre but que de transmuter l'Attention involon- taire en l'autre. Nous avons dj dit que la Culture Payohiqne consistait uniquement rduire l'Inoons- dont en Consolent, les harmoniser en une Inter- pntration intgrale. 203. Pratiques Nous esprons avoir con- vaincu le Psyohlste de l'importance primordiale, pour son Art, de cultiver son Attention; voici maintenant les Exercices Pratiques qui conduisent ce rsultat 1. C'est d'abord l'Exercice que nous avons d-' crit sous le nom de Relaxation Mentale (155 et seq.) succdant la Relaxation Physique prliminaire. ,Un remarquera en le pratiquant surtout sans ja- mais effectuer de violents efforts rpressifs que le Mental finit par s'puiser lui-mme dans sa course chevele, et que, au bout d'un temps plus ou moins long (mais toujours dcroissant par la pratique per- svrante) il s'apaise de lui-mme et se met, pour ainsi dire spontanment, aux ordres du Hoi.
  • 107. ET CULTURE SPIRITUELLE 89 2*. La Relaxation Gnrale tant obtenue, fixer la pense sur le Moi rel, sur l'Individualit, qu'on se reprsente comme une Entit parfaitement indpendante du Corps immortelle, invulnrable, ternelle, relle. Puis, continuant et dveloppant ces Penses, se reprsenter le Moi comme si parfaitement indpen- dant du Corps qu'il peut parfaitement exister sans son enveloppe de chair. Mditer un instant sur ce point, puis concentrer graduettement la Pense sur le Moi, en tant qu'indpendant et suprieur l'In- telleot, et le gonvernant. Cette Mditation rendra le Mentl de plus en plus calme et serein, et loignera de plus en plus les in- fluences disturbantes du Monde Visible. 3o Continuant la mme Mditation, considrer l'Unit dn Grand Tout, et son Union Intime avec le Mol, dans t'tre, dans l'Eeprit, dans l'Intellect, dans laVie. 4* Enfin, s'levant toujours plus haut dans cette Mditation on plutt Spculation de la Mtaphysique la plus leve, arriver s'isoler intgralement de toute Pense ou Sensation du Monde Visible s'isoler du Corps et des Penses elles-mmes, le Payohlste concentrant son Esprit uniquement sur l'Ide d'TRE en ce qui le concerne Focaliser toute son Attention sur le Centre de l'Etre qui est en nous, et y ramener toue notre nergie Mentale au lieu de lui permettre de s'parpiller sur les Objets eitrieurs. C'est dans cet exercice que le Psyohiste. cherche (et finit par trouver) la Lumire Intrieure qui r- side au Centre de tout Homme, par cela mme qu'il est c Homme. Il atteintainsi l'Illumination, l'Extase.
  • 108. 90 TRAITEMENT MENTAL 264. L'attention et l'Intrt. Nous venons de voir (201) les relations troites qui unissent la Volont l'Attention, si bien que la premire condition pour le dveloppement de la premire est l'existence constante de la seconde; mais rciproquement, une Volont cultive se ma- nifeste toujours par une Attention persistante. D'autre part, un facteur puissant de l'Attention, c'est l'Intrt: s'intresser ce qu'on fait dve- loppe l'Attention, aussi bien que l'Attention dve- loppe l'Intrt. En faisant attention ce qu'on fait, on y dcouvre quantit de choses intressantes qui passent ordinairement inaperues, et diminuent l'ef- fort faire pour persvrer dans l'Attention. En cela comme en toutes choses, seuls les dbuts rclament un petit effort par la suite, le Mental fonctionnera presque de lui-mme; seulement il fonctionnera dans la bonne Voie, au lieu d'errer au hasard. 205. L'attenUon et la mmoire. Bien que la Culture de la Mmoire n'entre pas dans notre sujet, disons cependant que l'Attention est la condi* tion primordiale d'une bonne Mmoire. La M,moire c Machinale se dveloppe sur l' c Attention /nco/w< ciente et c'est pour cela qu'elle est si instable et gnralement in dle la Mmoire du Psyohlste, au contraire, est toujours Sdle, parcequ'elle'se dve- loppe sur une Attention oonsolente et volontaire, en mme temps que sur un ensemble de Facults Men- tales rationnellement disciplines. 208. La Capacit intellectuelle d'un Homme est donc mesure directement par le dveloppement
  • 109. ET CULTURE SPIRITUELLE 91 possible de son Attention, et tous les Hommes 1 Grands - en quelque branche que ce soit poss- daint dans cette branche une Capacit d'Attention suprieure celle du commun des mortels. 207. Nous esprons avoir incrust dans l'in- tellect du lecteur l'importance capitale de la facult d'Attention. S'il n'en est pas ainsi, c'est que relle- ment, il n'a pas accord sa lecture l'Attention qu'elle mritait, et nous ne pouvons que lui con- eiller de la ritrer. Mais s'il en a saisi toute l'importance, peut-il ne pas voir l'urgence pour lui de cultiver une telle fa- cult mme, au prix de, quelque lger effort? Faut-il rellement insister encore sur ce principe ternel que les Latins exprimaient pr AGE QUOD AGIS '1 Fais ce que tu fais ? Car l'Attention consiste tout simplement penser et excuter une seule chose la fois c'est si simple et si important! La partie pensante et la partie agieeaate du Mental doivent agir en Harmonie simultane, et non successive et c'est tout. 208. Dvelopper l'attention. On peut t'exercer dvelopper l'Attention dans le Monde Vi- sible par une diversit de moyens parmi lesquels nous citerons 10 Prendre nn objet quelconque, commun et fa- milier, le placer devant soi et l'examiner attentive- ment sous tous les rapports en extraire toutes les impressions que sa vue peut faire natre en nous. Noter sa forme, sa couleur, sa dimension, et tous ses dtails; s'appliquer pouvoir le reconnatre d'un
  • 110. TRAITEMENT MENTAL coup d'il au milieu d'autres objets semblables. t tudier en dtail toutes ses parties: le diviser en au- tant. de celles-ci qu'il est possible et les examiner sparment. Puis, quand on pense bien possder la connais- sance de l'objet, le retirer de la vue, et, de mmoire, en crire une description la plus complte possible; quand on l'a termine, la comparer avec l'objet lui- mme qu'on reprend, et constater ce qu'on a oubli de noter. Le lendemain, recommencer le mme exercice sur le mme objet; on constatera que les impressions qu'il dtermine ont beaucoup augment, et. qu'un grand nombre de dtails nouveaux surgissent la conscience. Cet exercice dveloppe naturellement la Mmoire en mme tempsqne l'Attention, car ces deux Facults (de mme que la Perception avec elles), sont inspa- rables la constatation de l'Attention ne peut se faire que par la Mmoire et sans Perception, ni l'une ni l'autre ne peuvent fonctionner utilement. 20 Une variante de ce premier exercice consiste entrer dans une chambre quelconque, jeter un regard rapide autour de soi, puisa noter tous les d- tails qu'on a pu recueillir dans ce rapide coup d'oeil. On sera surpris des progrs rapides qui sui- vront cet entranement. On peut encore excuter le mme exercice sur les talages des magasins, dans la rue, comme l faisait, parait-il, Robert HOuDtN, le clbre prestidigitateur. 200. La Concentration mentale ou Dharana. Aprs avoir tant soit peu dvelopp la Facult d'Attention, on peut passer la Concentra-
  • 111. ET CULTURE SPIRITUELLE 93 tion Mentale, qui est une Vocalisation temporaire- ment maintenue des Courants Mentaux de l'Intel- lect, tant Consolent qu'Inoonsoient. Cela parait peut-tre facile, et l'est en ralit pourvu que l'on ne soit difficile ni sur la quantit et la puissance des courants mentaux, ni sur l'exacti- tude absolue de leur direction, ni sur la dn re de leur commande. Mais lorsqu'on veut amener ces diffrents points leur perfection, la chose cesse d'tre aise. Les Courants mentaux ont une tendance naturelle onduler et se dvier sur des objets environnants, et encore davantage, peut-tre, se disperser insen- siblement jusqu' disparatre totalement sans laisser de traces. Il faut distinguer aussi la Facult -Volontaire de Concentration Mentale, et sa branche Involontaire, qui se rencontre parfois, par exemple chez beaucoup de personnes appeles improprement distraites, ou mieux absorbe, qui pratiquent rellement une Concentration Mentale assez bonne en elle- mme, mais dont ils ne sont pas les matres, c'est- -dire qui s'empare d'eux, pour ainsi dire, et dont ils sont les esclaves plus ou moins dociles. Ils font des Rveurs et des dsquilibrs, incapables d'uti- liser le pouvoir qui est en eux. Le Psyohiste cultive les mmes tats, mais il leur commande, au lieude les snbir. Il est Matre de son Mental et non Esclave de ses Dispositions du mo- ment. L'ignorant se plonge machinalement jusqu' s'y perdre dans des rflexions qui l'absorbent le Psyohiste agit parson Moi et dirige la Concentration de son Intellect volontairement sur tel ou tel objet ou sujet.
  • 112. TRAITEMENT MENTAL Retenons la diffrence pour en faire notre profit. 31O. Pratique. On peut pratiquer les exercices suivants comme premiers pas dans la science de la Concentration Mentale l* Concentrer l'Attention sur quelque objet fami- lier; un crayon est le paradigme classique. Fixer le mental sur lui* l'exclusion de tout autre Objet. Considrer sa grandeur, sa couleur, sa forme, son bois. Ses usages, ses buts; les matires qui le com- posent sa manufacture, etc., etc. Bref focaliser sur le sujet Crayon le plus grand nombre de Courante Mentaux, de Penses, possible, en laissant peu peu flntellect suivre des courants parallles, comme par exemple, l'tude du graphite dont la mine est faite; de la tort d'o provient le bois; de l'histoire des crayons et des autres objets employs pour crire; epfln puiser totalement le sujet: Crayon. On conseille de suivre l'ordre ci-dessous, dans la suite des considrations de l'objet a). L'objet lui-mme. b). L'endroit d'o il provient. C)., Son usage ou son but. d). Ses associations., e). Sa fin probable. Est-il utile de dire qu'il ne faut pas se laisser rebuter par les apparences insignifiantes de ces exercices quiconque a jamais fait de la gymnastique sait com- ment des mouvements en apparence oiseux et inu- tiles unissent par produire un surprenant dveloppe- ment des muscles il en est de mme du Mental. Il ne faut pass'arrter l'exercice lui-mme, mais considrer le but qu'on poursuit. 2 Concentrer l'Attention sur une partie du Corps,
  • 113. ET CULTURE SPIRITUELLE 95 la Main, par exemple, et, comme prcdemment, fixer sur Elle tout le mental, l'exclusion absolue de tonte sensation d'autres parties du corps. Outre un excellent exercice de Dharana, cette pra- tique stimule et forti fie la partie du corps considre; c'est pour cela qu'il faut la varier dans la suite des exercices et faire profiter du stimulant toutes les par- lies du corps successivement. 3* Aprs avoir acquis un peu de pratique, aborder la Concentration sur un sujet un peu abstrait qu'on choisit naturellement intressant, et de nature se prter au dveloppement mental. Considrer ce sujet en toutes ses phases ou branches, en suivant toutes les voies parallles jusqu' puisement des connais- sances. On sera surpris de constater combien on sait de choses sur un -sujet quelconque, et combien d'ides jaillissentde coins inexplors de l'Inconscient. Non seulement cet exercice dveloppe la facult de Concentration, mais encore aussi la Mmoire et tout le Mental en gnral. 211. Ncessit de la concentration. Comme on peut le conclure sans plus de dveloppe- ments, la Concentration est galement, au mme titre que l'Attention, un pilier du Dveloppement de la Volont. Cette dernire facult est, dans nos tudes, d'une importance tellement capitale que tous nos efforts, pour ainsi dire, se groupent autour d'elle, afin d'arriver l'treindre de toutes parts. On acquerra de- la sorte une Volont homogne de dveloppement dans toutes ses parties, et non pas une de ces Volonts-Phnomnes dont toute la crois- sance s'est porte d'un seul cot, au dtriment des autres, comme il arrive dans le Physique certains
  • 114. ^96 TRAITEMENT MENTAL gymnastes peu adroits qui, tout en dveloppant leurs muscles, trouvent moyen de p,rirde phtisie. Nous pensons que les exercices proposs sont pra- ticables peu prs tous les Intellects; toutefois, si d'aucuns y prouvaient quelque difficult, ils pour- raient les modifier dans le sens qui suit Si l'on prouve de la difficult concentrer ses Penses sur un sujet abstrait, commencer par le faire sur un sujet banal auquel on est accoutum dans la vie ordinaire, et s'habituer y tenir consciemment son Mental pendant une ou deux minutes de suite, en augmentant progressivement les dures au furet mesure des progrs. Ne pas s'impatienter si l'on n'y arrive pas tout d'abord; mais, par-dessus tout, ne pas se fatiguer en des efforts striles si la Concentration est im- possible un moment donn, abandonner entire- ment toute pense de cet exercice pour une heure ou deux, faire autre chose, n'importe quoi, puis y revenir avec un Mental rafnilthi. 212. Quant aux circonstances matrielles dont on peut s'entourer durant ces exercices, elles comportent, bien entendu, la Relaxation Gnrale, la Respiration Rhythma, et la tranquillit la plus grande possible. 213. Concontration Cbristolofflque. Voici un intressant petit extrait (traduit) du livre Chrlatian Science Inatruotor par Oliver C. Sabin Je m'assieds dans ma chane, la tte haute, 'les paules bien d'aplomb, les deux pieds plat par terre, les mains sur lca cuisses. Je ferme les yeux et concentr mon Mental sur mon cur. Je fixe exclusi-
  • 115. ET CULTURE SPIRITUELLE 91 u ventent tout mon Intellect Ici, sur mon coeur. Au bout de quelques minutes une petite tincelle devient visible et peu ci peu cette petite tincclle devient une petite flamme bleue, et je voi* une petite lueur bleue qui brtile dans mon cur. Avec un peu de pratique, on apprendra maftriser 80n Mental et le con- centrer. 214. Dveloppement de la volont. La Volont est la Clef de Vote de toute Culture Psy- chique. Comme nous ne cessons de le rpter, elle est le Centre auquel tout aboutit dans notre M- thode. Sa Source ternelle est dans le Moi Divin, et elle en rayonne jusqu' la Matire elle-mme, Un Effort de Volont est une Projection Cons- olente de celrOrgane du Hoi Divin dans le Mental, puis de l dans le Physique., suivant les cas, pour uccomplir l'objet en vue.. La simple Pense c Je Veux dclanche automa- tiquement, pour ainsi dire, ce Mcanisme de Projec- tion, et, comme pour toute chose vivante, ainsi que nous le savons, la Facult de Vouloir se dveloppe par la Rptition ou l'Ereroioe soutenu, incessant. La Volont elle-mme ne se dplace jamais elle est toujours au Centre du Moi, mais elle oriente, elle gouverne l'Intellect son gr, et celui-ci son tour dirige le Prana ou la Foroe-Vie de la mme manire. 215. II s'ensuit qu'il n'existe pas proprement larler de moyen de c cultiver la Volont 1 Elle est im- muable et parfaite comme notre Moi-Divin lui-mme c'est au contraire toutes les
  • 116. 9S TRAITEMENT MENTAL d'assouplir et de rendre plus dociles son influence: c'est l tout le but de la Culture Psychique. C'est pour cela que nous avons soin de toujours em- ployer le terme dveloppement de la Volont, car il s'agit bien en effet, simplement de la dbarrasser, de la dvelopper des enveloppes qui entravent sa libre action. Or ces Enveloppes sont toutes constitues par le Subconscient dans l'ensemble de ses ramifications c'est cette singulire agglomration de toutes les Pen- ses que nous avons accumules autour de nous dans le cours de nos existences successives qui agit comme Frein (et combien puissant parfois 1) la libre Pro- jection de notre Volont. 218. Nous prfrons ne pas tudier ici le Sub- oonsoient et les Lois Kentales qui le rgissent il nous faudra le faire en dtail dans l'tude approfon- die de la Suggestion, qui en est la Particularit sail- lante, et qui est en mme temps le Centre du Sujet de cet ouvrage. Le Sub3onsolent,comme nous le verrons, possde, pour ainsi dire, un Langage particulier, qui n'est pas sans rapports avec celui des peuples tout fait primitifs, des ngres, par exemple. Le Subconscient ne connat pas le Dont il croit toujours ce qu'on lui dit, et l'excute sans juger (fonction qui d'ailleurs n'entre pas dans ses apti- tudes) comme nous le verrons; avec lui,.il faut pro- cder par Af drmations quelquefois, mais beaucoup plus rarement par Ngations, et autant que possible tre bref, concis et tranchant. Si bien que le seul moyen de dveloppement de la Volont o est de dblayer ce qui l'entrave, et pour
  • 117. ET CULTURE SPIRITUELLE 99 cela d'agir sur le Subconscient par les moyens appro- pris. 217. Pour le prsent, il nous suffira de savoir que le fait de pratiquer la Relaxation Gnrale et la Respiration Rhythme, en mme temps que la Concentration Mentale sur les Affirmations qui suivent ( titre d'exemple purement et simplement, et n'ayant aucun caractre absolu), est le meilleur moyen de Dvelopper progressivement et srement notre Volont, en rendant le Subconscient de plus en plus docile sa direction. 218. Affirmations ngatives ou Nga- tions. Il peut se rencontrer des cas (et cela est mme assez frquent) o l'on aide la promptitude des rsultats, en adjoignant aux Affirmations Posi- tives, la Ngation explicite des Inharmonies qu'elles ont pour but de combattre ou de prvenir. L'usage des Ngations est beaucoup plus limit que celui des Affirmations, surtout dans la Culture Psychique pure et simple mais dans le Traitement des Maladies, il devient d'une utilit souvent relle, prcequ'il s'adjoint aux Affirmations la manire d'une Force qui, dans le Matriel, pousserait un Objet tandis qu'une autre tirerait le mme Objet dans la mme direction. La Direction suivie est plus sre maintenir quand on tire, et c'est le cas de l'Affirmation mais il n'en est pas moins vrai que le progrs est plus ac- tif quand, simultanment, une autre Force pousse. Cette figure, bien qu'assez peu satisfaisante, fera nanmoins saisir, nous l'esprons, les nuances bien marques de l'emploi des deux moyens.
  • 118. Sf.f 1 100 TRAITEMENT MENTAL 219. La Ngation ne doit jamais s'remployer seule, et doit toujours se terminer par une AFFIR- MATION de la Polarit oppose ce qu'elle dbute par nier. 220. De mme qu'an Chimiste sait extraire de corps composs leurs lments constituants, qui pos- sdent, tant spars, des proprits souvent mi- nemment distinctes de celles qu'ils offrent l'tat de combinaison, de mme le Psyohiste exerc sait, rompre la cohsion d'une Pense quelconque, et la rduire en ses lments ultimes Prana et Chltta, qu'il dirige son gr, en polarisant leurs Vibra- tions d'accord avec les Lois d'volution, ou quelque- fois aussi d'Attraotion, et en plus par l'opration de ea Volont. En cela, comme en toute chose, bien entendu, il faut s'entraner progressivement, avec la tnacit continue et persvrante, qui caractrise tout Athlte, aussi bien de la Pense que du Muscle. Il est dj capital de possder l'intime connais- sance de ce Pouvoir immense; il ne faut ensuite que l'appliquer judicieusement, en choisissant d'abord les circonstances o l'on sait que le Succs est cer- tain. On le dirigera donc au dbut sur ces Penses de faible puissance, gnralement qualifies de petits mouvements i de Surprise, de Rpulsion, de Colre, d'Envie, d'Impatience, etc. En se mettant rapidement dans un tat de Relaxa- tion aussi parfait que les circonstances le permet- tront, et en pratiquant autant que possible la Respi- ration Rhythme et la Concentration Mentale, on projettera en pense une Ngation compose dans le
  • 119. ET CULTURE SPIRITUELLE foi 6* genre de celle que nous allons donner, et qui est le type de ce genre, contre la Crainte. Elle est peu prs la seule, aussi, qui puisse tre d'un emploi aussi gnral et c'est ce qui nous l'a fait choisir. Nous n'ignorons pas que certains auteurs ont pr- conis une mthode d'tAbsorption des mauvaises passions en se les incorporant rsolument aprs les avoir tues par un simple effort de Volont mais nous croyons plus sage, dans les dbuts, de rester sur une calme Dfensive. Voici donc un Type de Ngation du genre que nous prconisons 221. Ngation de la Crainte. Je sots de la Substance mmt de l'ternel, immatriel et incr oomme lni. Je nie donc intgralement l'existence mme de la Crainte nous toutes ses !'ormes, et je l'anantis ex- presement, dfinitivement, sans possibilit de re- tour, dans toutes ses manifestations, en tout ce qui me concerne. Je dsagrge consciemment les Vibrations rtrc- grades qui la constituaient je les convertis par ma Volont, en leur polarit positive de Bravoure, de Cou- rage, d'Intrpidit, et je les inhibe dfinitivement soue cette forme transmute. Tonte forme de Crainte est une Ngation vaine et inexistante, une Ombre fugitive et irrelle que je dis- sipe instantanment, que je repousse tout jamais dans le Nant, en me poiarisantinbranfab/ement dans ma FOI intgrale en absolu de mon Pre ternel qui m'a cr de Sa propre Substance Incre.
  • 120. TRAITEMENT MENTAL 222!, Voici maintenant toute une srie d'Afftr- < mations, qui peuvent (et doivent) tre, sous une forme ou sous une autre, d'usage quotidien et mme davantage et qui embrassent, nous le croyons, tout l'ensemble d'une Culture Psychique bien qui- libre. 223. AFFIRMATIOVSQUOTIDIENIN'ES. 'Volont. Ha, Volont est libre, toute-puissante, intgralementprojete dans tout mon Etre psychique qu'elle rgnre radioalement elle le maftriae,le domine, le calme et le guide en une inbranlable Srnit. Irrsistiblement, elle le polarise pour toujours en na mode attraotif, actif et poaitif toujours crois- saat. Elle active la Transmutation permanente, intensive, de toutes mes Vibrations constitutives en vibrations du Kosmos suprieur, et aooomplit ainsi consciem- mentmon volution heureuse, rapide, directe, dans, et vers, la Lumire, l'ternelle Sapience, la Rintgra- tion voulue dans l'Unit de l'tre. 224. Foree et sant. Je suis constamment, essentiellement plein de Force, de Sant, de Jeunesse, de Beaut, rayonn ant de toute la Vitalit du Kosmos. Je rassemble, j'amasse, j'acoumule consciemment enmoi l'nergie, la Force-Vie de l'Univers,le Prana, avec une capacit toujours croissante, par ma Pola- risafion permanente danslelfode attractif, actif et positif; par la Tranamutation dfinitive de toutes mes Yibrations Constitutives en Ondes du Kosmos sup-
  • 121. ET CULTURE SPIRITUELLE iO rieur, et par l'Effort Intgral d'Expansion de ma Vo- tante dans toute mon Agglomration Psrchique pour l'ouvrir l'Influence de la Vie Intensive, pour accom- plir heureusementmon volution consciente, heureuse, acclre, au sein d'une Ambiance en volution heureuse et acclre. 225. volution rapide. Je suis un Centre Conscient d'Attraction toujours croissante, d'Accu- mulation intense de Force-Vie, de Prana dans toute sa puret je suis un Foyer attraotif, conscient et toujours croissant, de Convergence, d'laboration de Force Cosmique Mentale, de Chitta, qui m'claire, m'illumine, me sature, me rgnre intgralement qui me polarise dans un Mode Attractif, Actif et Positif toujours croisant qui transmute intgra- lementt dfinitivement mes V ibrations Constitutive en Vibrations Cosmiques suprieures qui me transporte directement jusqu' la Conscience Cos- mique, la Rintgration voulue dans l'Unit de l'tre, l'Union dfinitive avec mon Pre, l'Absolu, avec ses Ministres, les Esprits, avec toute la Mature. 226. QUE TOUS LES TRES SOIENT HEUREUX. q(jk TOUS LES tres soient en PAIX. QUE TOUS LES tres. SOIENT BISNHEURBDX. QUE LA GRANDE VOLUTION 'S'AC- C0MPLIS8E ER PAIX. Je m'enveloppe d'une Aura pure, subtile, lumi- neuse, toute de Vibrations les plus leves du Kosmos; toute rayonnante d'Amour, de Bont, de Charit envers tous les tres; tout entire Har- monie, quilibre, Puret, dont les Vibrations en lfo-
  • 122. TRAITEMENT MENTAL lution rapide et acclre me transportent directe- ment l'mancipation, la Conscience Cosmique, la Rintgration voulue dans l'Unit de l'tre. 227. Culture psychique du corps. Je suis le Maftre Conscient de mon Royaume Intrieur, du Tourbillon Conscient et Divin qui me fait Homme. Je suis l'Architeote conscient, diligent, actif, de toute ma atructure Psychique et Physique. Consciemment, volontairement, je projette hora de Moi l'clair de mon Pouvoir Crateur, le Germe-Pense de mon Esprit Divin, Masculin, Spirituel, Positif, dans toute la Rceptivit de ma Mentaht Fminine, Subconsciente, Ngative; je la fconde, je la sature intgralement et exolsivement;j'en dtermine la Germination, l'clo- sion immdiates, l'Accroissement, le Dveloppement rapide, intensif, entirement conformes ma Vo- tante je ralise ainsi dfinitivement le Grand An- drogyne Hermtique la Transmutation Vibratoire de la Matire en. Pense, le premier degr d'expansion de l'Esprit dans la Matire, avant son Expansion dfini- tive dans tout le Kosmos, par la Consoience Cosmique, la Rintgration Volontaire dansl'Unit de l'tre. J'ouvre largement tout mon tre Psychique, pour l'aoclration do son Accroissement, l'action des flots vivifiants du Pranadu Kosmos Suids par ma Volont,. L'Arohe Principal, le Matre des Formes, rg- nr par la Force-Vie, le Prana, que j'infuse en lui un Potentiel toujours croissant, exprime, conorte, matrialise en moi l'Harmonie sous toutes ses formes, la Force, la Sant, la Jeuneaae, fa Beaut.
  • 123. ET CULTURE SPIRITUELLE 105 Toutes les nouvelles Cellules qui se procrent en moi obissent l'Influence directe de ma Volont, et vibrent l'Unisson des Ondes suprieures du Kosmos. Mon Cerveau s panonit dans tonte l'ampleur de sa maturit parfaite. Toutes ses Cellules, dociles 1 "Influence de ma Volont, s'orientent exclusivement vers les Vibrations les plus leves dn Kosmos. Tous mes Centres nerveux mon Plexus solaire, tous mes Neurones sont saturs de la Force-Vie, du Prana que je puise pour eux constamment, en abondance toujours oroissante, dans les quatre ldments dans le Feu, par l'lectricit, la Lumire, la Chaleur solaires et ambiantes dans l'Air, par la vertu de mon Souffle Rhythm; dans l'Eau, par le contact et la Boisson dans la Terre, par mes Alt- mente, de Puret choisie. Mes Poumons s'panouissent dans toute l'ampleur de leur efnoaolt ils projettent directement et sans cesse le Prana dans mon Plexus Solaire; ils r- gnrent radicalement tout mon Sang, le Vitalisent, lesaturent d'oxygne, brlentintegralementtous les rsidus, toutes les impurets qu'il charrie, le ren- voient parfaitement pur et vivifia dans le torrent circulatoire. Mon Cour dveloppe toute l'expansion de sa vi- talit il fonctionne puissamment, rgulirement, entirement pntr de la seule influence de ma Volont, et Inaccessible toute autre influence. Il inonde tout mon organisme d'une Circulation rgn- ratrioe qui le reconstruit en Cellules directement so amis as ma Volontetvibrant harmonieusement
  • 124. l'Unisson des Ondes Suprieures du Kosmos. Mes fonctions d'Alimentation, d'assimilation, de nu- trition sont actives et parfaites, Ma Digestion buooale est nergique, complte, et projette directement le Prana dans mes centres nerveux. Mon Estomac digre rapidement, puissamment, compltement, proore des Cellules dociles l'in- fluence directe de ma volont et vibrant l'Unisson des Ondes suprieures du Kosmos. Mon Intestin change, limine mthodiquement en une rgularit, une activit parfaites. Tous les Organes de mon Corps agissent harmo- nieusement de concert sous la direction et l'impul- sion actives et nergiques de l'Arohe principal, baigns sans relche, par l'effort constant de ma Volont, dans les flots viviSants du Prana du Kos- mos. 828. Culture psychique de l'Intellect. Toutes mes Facults Mentales s'panouiesent dans toute leur amplitude. Mon Attention est pntrante, puissante, indivi- sible elle se fixe inbranlablement et sans dfail- lance sur le point o la dirige ma Volont, et s'y attache acfiyement jusqu' accomplissement de l'objet, puisement du sujet, ou rappel conscient de ma Volont. Ma Concentration Mentale est profonde, intgrale, abeolne elle runit, elle discipline, elle ooordonne tous les courants psychiques qui sillonnent en tous sens, en abondance toujours croissante, mon
  • 125. ET CULTURE SPIRITUELLE t07 Champ Mental; elle les dirige, elle les focalise int- gralement sur le point prcis occup par mon Attention, et les y stimule en opration active et continue jusqu' accomplissement de leur objet, puisement du sujet, ou rappel consolent de ma Volont. 229. Culture psychique des Sens. Toutes les Perceptions de mes Sens sont dveloppes jusqu' leur ultime acuit. Ma Vue est rgnre par le courant de vie qui en jaillit continuellement. Toutes les Cellules de mon il vibrent directement sous l'influence de ma Volont, et l'unisson des Ondes suprieures du Kosmos. L'accommodation, le champ, la profondeur de ma vue, sa puissance de projection des images visuelles sont d'une exquise perfection. Mon Regard est tout entier Force, Vie, Sant; tout entier aussi Douceur, Amour, Bont, Puissance Magntique vitalisante. Il fascine, il charme, il attire par sa Force d'Amour; il domine, il subjugue, par la Puissance d'Amour. Par lui, ma Volont se pro- jette en un tube psychique presque matriel, qui relie moi directement l'objet sur lequel je le pro- jette, et le soumet invinciblement ma Puissance Magntique. Tous mes autres Sens se dveloppent parallle- ment Mon Ouie, mon Odorat, mon Got, mon Tact sont d'une exquise dlicatesse et s'unissent mes sens correspondants de l'Invisible. Mon Organe tlpathique masculin, mon Sens Crateur
  • 126. TRAITEMENT MENTAL et divin, le Projecteur Vibratoire des Germes-Penses 'est panoui dans toute sa luxuriante floraison sous la culture passionne que je lui prodigue intensive, enthousiaste, continue, toujours crois- sante. Les Germes-Penses qu'il projette sont Cra- teurs, Vivaoes, Irrsistibles. Ile fcondent, ils saturent intgralement et exclusivement tous les intellects fminins en lesquels je les projette. Ils y dterminent une Germination instantane, une 'closion immdiate, un panouissement rapide et intensif, une raction active et durable. Ils conduisent une Vague de vie irrsistible qui transporte, lve un degr d'volution suprieur et permanent l'Intellect en lesquels je les projette, autant de fois que je ritre leur Projection. Mon Organe Tlpathique Fminin est exclusive- ment orient vers les ondes les plus leves du Kos- mos. Il les inhibe en un Flot toujours croissant qui envahit mon Mental Conscient et Inconscient, qui l'inonde, le sature exclusivement et loigne dfi- nitivement toutes. les Vibrations infrieures. 230. Culture de la Mmoire. lia Mmoire est entirement rgnre par la perfec- tion de toutes mes autres facults. Fidle, exacte et mthodique, elle projette avec intelligence dans le champ de ma Consoience le reflet astral Prcis de tous les Records de l'Invisible qui me concernent. al. Prosprit Matrielle. Toutes mes Affaires Terrestres, les contingences de ma I raente volution Terrestre sont invariablement
  • 127. ET CULTURE SPIRITUELLE 109 1 prospres, florissantes, fructueuses je porte avec moi l'Union, l'Amour, l'Harmonie et le Succs dans toutes mes entreprises. 232. Invocation finale. Absolu, infini, un et tout, mon Pre ternel l'Unique, Omnis- oient, Omnipotent, Omniprsent, Toi qui m'as cr de ta substanoe incre, Toi en qui je vis, je me meus et j'existe, aooorde-moi la jouissance de l'apanage ternel que Tu m'as constitu en me donnant l'tre du Bien commun & tous les hommes rintgre-moi pour toujours dans Ta grande Onit; runis-moi en pure communion spi- rituelle Ton tre unique et infini. Abrge, Amour absolu, la priode de transition qui me reste encore franchir avant l'expansion dfini- tive de mon Moi, avant sa rintgration flnale, dfinitive, dans la grande, dans la seule Unit de Ton tre. 233. Aum. Il est trs bon aussi de joindre cette pratique la Projection en vibrations ver- bales du mot sacr AUX. Nous avons dj vu (8) que les vibrations du mot sacr, psalmodi sur les notes de l'accord parfait, dterminaient une ascension vibratoire si l'on peut ainsi dire, une lvation Il volutive graduelle de toutes les vibrations constitutives de l'tre. Pour s'en procurer les bienfaits, il suffit, aprs avoir accompli les conditions de Relaxation gnrale, et de Recueillement prliminaires, d'inhaler une Res- piration intgrale, puis de prononcer le mot sacr, durant l'Exhalation, en le psalmodiant d'une voix
  • 128. 110 TRAITEMENT MENTAL profonde, sur les trois notes de l'accord parfait do. mi. sol. On peut continuer cet exercice de trois dix mi- nutes, suivant l'effet produit. On sentira les Vibra- tions s'emparer de tout l'tre et une sensation de Calme et de Spiritualit rgner avec nne intensit croissante. Par une pratique prolonge de cette sorte de Chant Religieux, on arrive parfois produire les phno- mnes psychiques les plus tranges. 234. Mentation subconsciente. L'em- ploi de la Mentation subconsciente dans la Culture Psychique est encore une consquence des Lois qui rgissent le Subconscient; les Yogis ont remarqu qu'une infinit de problmes que nous nous posons dans le champ de la Conscience ne sont pas rsolus dans ce champ, mais bien dans celui de l'Incons- oient, dans sa partie infrieure. Qu'il nous suffise de rappeler les Nuits qui portent oonseil, les Illuminations soudaines, voire mme les procds de calcul des calculateurs prodiges pour prouver notre assertion. D'ailleurs ceci n'est gure un livre de Preuves, c'est un Livre de Pratique. Les preuves de ce qu'il avance sont dans les documents auxquels il renvoie, et les rsultats qu'on obtient en suivant ses pr- ceptes; pourrait-on en offrir de meilleures? La Mentation subconsciente consiste employer volontairement la Facult que possde notoirement le subconscient d'agglomrer, de coordonner, dans certaines conditions de mise en action, tous les docu- ments, toutes les donnes qu'il possde enfouis dans ses insondables profondeurs insondables, pour la
  • 129. ET CULTURE SPIRITUELLE Il 1 conscience, bien entendu, car pour lui, il s'y retrouve avec une tonnante prcision, et une mmoire qui ne connat aucune dfaillance. 235. On donne au Subconscient un travail o. excuter, et, pourvu que ce soit dans les limites de ses capacits, il l'excute comme le bon employ qu'il est, et en prsente le rsultat son matre le Consolent. La pratique de cet exercice tend naturellement resserrer de plus en plus les liens qui unissent les diverses branches du mental, et c'est ce titre que nous nous en occupons ici. 236. Le Subconscient possde le pouvoir de se tendre dans la direction d'un objet matriel ou mental donn et de l'examiner, d'en tirer des con- naissances par des moyens qui lui sont propres. Pour mettre en action ce pouvoir, tout ce que le Psyohiete a faire (et peut faire) est de concentrer son'Attention sur cet objet. Ensuite par l'emploi Volontaire de l'Attention Involontaire ou Suboonsoiente, le travail se pour- suivra de lui-mme dans les profondeurs du mental et continuera ainsi d'aprs les Yogis, durant des mois, des annes, toute la vie s'il le faut, et mme bien plus, dans certains cas, d'une incarnation l'autre, tant qu'il ne sera pas arrt par la Volont qui l'a mis en activit. Ce processus, excut souvent sans le savoir et sans y attacher d'importance, se rattache troite- ment aux lois de Karma et d'volution mais ceci est tranger la pratique qui nous intresse seule en ce moment. 237. Pratique. Pour procder par Monta-
  • 130. l42 TRAITEMENT MENTAL tion Subconsciente, on commence par pratiquer la Relaxation gnrale, la Respiration Rhythme, et la Concentration Hentale sur le sujet que l'on dsire claircir, ou sur le problme rsoudre. On treint mentalement le sujet fermement et fixement, et on le projette en image mentale comme nous le ver- rons un peu plus, loin; puis, quand on a atteint un maximum de nettet mentale, on le passe au Sub- conscient par un Effort de Volont, exactement comme dans la Projection tlpathique que nous allons voir. Pour aider cette projection, on peut se reprsenter le sujet comme un objet matriel, une espce de ballot qu'on soulve et qu'on prcipite par une sorte de trappe dans les oubliettes du Subconscient, o il disparat. En mAme temps, le Psyohiste suggre son propre Subconscient, en lui parlant comme s'il s'agissait d'une personnalit distincte Il faut analyser, classifier et laborer fond(ou toute autre chose) ceci, et quand ce sera fait m'en rendre compte. Faites le ncessaire. Bien entendu, comme nous le verrons dans l'tude de la Suggestion, la Confiance, la Foi, est indispen- sable au bon rsultat de cette pratique. En fait, comme nous le verrons, le degr du succs obtenu est directement proportionn la Foi que l'on a en sa propre russite. D'un autre ct, quand on aura pris connaissance des innombrables preuves accumules dessein dans le prsent ouvrage, il nous semble qu'il faudra un Scepticisme bien robuste disons mme bien obtus pour ne pas ajouter foi des procds d'un usage immmorial, dont l'efficacit a atteint couramment
  • 131. ET CULTURE SPIRITUELLE 113," le niveau du c Miracle, et cela depuis des sicles. 238. Nous n'insisterons pas non plus sur la ncessit d'accompagner cette pratique de tout l'int- rt et de toute la force de volont ncessaires ce seraient des redites inutiles un Germe-Pense ne pent tre fcond qu'en proportion de la Vitalit qu'il contient. Il est bon, comme nous l'avons vu, d'exa- miner en dtail chaque partie du sujet, de la saturer d'Attention, puis de runir en pense tous ces mor- ceaux pars et de leur accorder une dose supplmen- taire et gnrale d'Attention et de Concentration, enfin de l'envoyer au Subconscient avec ces mots laborez-moi ces matriaux. Autre recommandation il est parfaitement inutile de s'efforcer de commencer consciemment le travail donn au subconscient cela ne l'aidera en rien, et ne peut que nuire au rsultat. 11 ne faut pas non plus, cela va sans dire, se laisser obsder-par le sujet en question une fois pass au subconscient, il ne faut plus s'en occuper, ni lui permettre d'occuper le champ de la conscience. Enlin, il ne faut pas non plus imiter ces enfants qui, aprs avoir sem une graine, la dterrent deux fois par jour ou davantage pour voir si elle a pouss il faut donner au travail le temps raisonnable de se faire autant que possible une nuit. Ce n'est pas en vain qu'on l'a dit la nuit porte conseil pendant que l'on dort, le Subconscient, lui, est le plus l'aise pour travailler. Si le sujet ne revient pas de lui-mme le lendemain dans la conscience, on peut le reprendre, le traiter de nouveau (on le trouvera dj notablement clairci),puis le repasser au Subconscient comme la premire fois.
  • 132. 114 TRAITEMENT MENTAL 239. La Mentation Subconsciente peut aussi s'employer avec beaucoup de succs pour retrouver dans la Mmoire ce qu'on sait y tre contenu, mais qu'on est incapable de se rappeler. On agit exacte- ment comme il a t dit, en se remmorant en Con- centration Mentale le plus de circonstances conco- mitantes possible du fait oubli et rechercher. Si l'on veut bien se rappeler nouveau que la Conaoienoe ne reprsente certainement pas plus du Dixime du mental, on comprendra toutes les possi- bilits de cette mthode. 240. Projection Tlpathique. C'est k- un sujet de la plus minente importance dans le Traitement Mental effectu distance, car ce sont ses procds qu'il emprunte. La Projection Tlpathique consiste effectuer consciemment et volontairement ce qui constitue des prodiges, des Apparitions, lorsque les phno- mnes sont produits inconsciemment. C'est la Flche d'Or que le Scythe Abaris, prtre d'Apollon Hyper- boren, laissa en prsent Pythagore. Ainsi qu'on a dj pu le remarquer, la Culture Psychique ne consiste gure, en somme, qu' rgu- lariser, utiliser, si l'on peut dire, des phnomnes qui se sont produits de tout temps et dont les rgles avaient chapp tous, sauf aux Psyohlstes les plus levs. La Projection Tlpathique rentre tout fait dans ce cas au fond, elle n'est ni plus ni moins qu'une sorte de Tlgraphie sans fil naturelle l'homme, mais qui, dans les circonstances actuelles, fonc- tionne assez irrgulirement. La Culture Psychique, dans son ensemble, vient
  • 133. ET CULTURE SPIRITUELLE 115 nous offrir les moyens de canaliser, pour ainsi dire, de dvelopper, cette facult latente et de la tourner des usages minemment pratiques par exemple, la Gurison des maladies distance, et mme l'in- su des malades. 241. Nous donnons dans la troisime partie de cet ouvrage des tmoignages si parfaitement irrfu- tables, et si contrlables volont, actuellement et dans tous les pays du monde, qu' moins tel Gon- oias de rcuser en bloc et priori tout tmoi- gnage humain (et mme Divin, puisque la Bible en fait foi), il faut admettre comme chose parfaite- ment exacte, relle, et incontestable, la cure de maladies distance, l'insu mme du malade ainsi trait. Mais, pour l'instant, ne nous occupons que de la technique du procd. 242. Pratiques Ainsi que nous l'avons fait pressentir (237) cette technique se rapproche beau- coup de celle de la Mentation Subconsciente seule- ment, au lieu de projeter l'Image en soi, dans le Subconscient, le Psychiste la projette en la per- sonne qu'il veut influencer tlpathiquement. La Projection Tlpathique comprend donc cinq phases 1). Relaxation Gnrale (149 et seq.). 28). Respiration Rhythme (184). 30). Concentration Mentale (209 et seq.). 4). laboration du Germe-Pense. 5). Projection de oe Germe-Pense. Les deux dernires phases n'ont pas encore t exposes dans leurs dtails et nous allons le faire maintenant.
  • 134. 110 TRAITEMENT MENTAL 243. L'laboration du Germe-Pense se fait en donnant une pense la plus nette possible ta plus grande vitalit possible. Outre, bien entendu, la profondeur de la Concen- tration, la Nettet d'une pense dpend de la Pr- oision de l'Image Mentale que l'on s'en fait et il est de la plus haute importance d'acqurir la facult d'engendrer des images mentales parfaitement nettes et vivides c'est l le Moule, en quelque sorte, o se coule le Germe-Pense. Il faut arriver ce qu'il se prsente dans le Men- tal une image nette, claire, prcise, vivante, de ce qu'on veut projeter. Non seulement, il faut voir la scne, mais encore il faut entendre les bruits, sentir les odeurs, goter les saveurs, et toucher les objets pour ainsi. dire, c'est--dire qu'il faut faire contribuer tous les Sens l'acte en laboration il faut que tout l'tre participe la Cration qui s'excute, et s'y intresse d'un puissant Intrt, d'une absorption complte. Bien entendu, il faut, comme nous l'avons dtaill dans la Mentation Subconsciente, projeter attenti- vement tous les dtails l'un aprs l'autre, avec toute l'exactitude, toute la nettet possibles; puis, quand ils sont bien tous saturs d'Attention, les coor- donner en un ensemble bien homogne, bien prcis, que l'on traite nouveau d'une priode d'Attention intense, et auquel on communique- consciemment volontairement, en un appel, un lan passionn et vibrant de tout l'tre, la Vie et le Mouvement. Nous avons vu que l'tre humain tait tout entier Consc