54
Ministère de l' Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ... ' N°de série: moi re pré senté pour l'obtention du M aster en Sci ences e t Ge stion de l' E nvironnement OPT I O N: ECOLOG I E ET AM E N AGE M E NT DES ECOSY ST E M ES AQU AT I QU ES N° du Candidat: 02 98 011439 Nom: DJE Prénom : Bi Djè Fir min Laboratoire d'Environnement et de Biologie Aquatique (LEBA) THEME: JURY: COMPOSITION ET DYNAMIQUE DES HELMINTHES DANS LES EAUX RESIDUAIRES URBAINES DU COLLECTEUR « BORIBANA » (ATTECOUBE, CÔTE D'IVOIRE) Président : M. SAVANE Issiaka Directeur de Recherche, Université Nangui Abrogoua Directeur de mémoire : M. GOURENE Germain Professeur Titulaire, Université Nangui Abrogoua Membre : M. CISSE Moussa Maître Assistant, Université Nangui Abrogoua Da te de sou tenance : 17 f évrier 2015 Membre : M. OUA TT ARA Koffi Nouho Assistant, Université Nangui Abrogoua

r•.c. he Scientifique

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: r•.c. he Scientifique

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique .•.. '

N°de série:

Mémoire présenté pour l'obtention du

M aster en Sciences et Gestion de

l'Environnement

OPTION: ECOLOGIE ET AMENAGEMENT

DES ECOSYSTEMES AQUATIQUES

N° du Candidat: 02 98 011439

Nom: DJE

Prénom : Bi Djè Firmin

Laboratoire d'Environnement et de Biologie Aquatique (LEBA)

THEME:

JURY:

COMPOSITION ET DYNAMIQUE

DES HELMINTHES DANS LES EAUX RESIDUAIRES URBAINES

DU COLLECTEUR « BORIBANA »

(ATTECOUBE, CÔTE D'IVOIRE)

Président : M. SAVANE Issiaka Directeur de Recherche, Université Nangui Abrogoua

Directeur de mémoire : M. GOURENE Germain Professeur Titulaire, Université Nangui Abrogoua

Membre : M. CISSE Moussa Maître Assistant, Université Nangui Abrogoua

Date de soutenance : 17 février 2015

Membre : M. OUA TT ARA Koffi Nouho Assistant, Université Nangui Abrogoua

Page 2: r•.c. he Scientifique

TABLE DES MATIERE

DEDICACE i

REMERCIEMENTS ii

LISTE DES ABREVIATIONS i

LISTE DES FIGURES .

LISTE DES TABLEAUX vi

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I : G-ENERALITES 4

1. l- Présentation de la zone d'étude S

1.1.1- Situation géographique S

1.1.2- Population S

l .1.3- Climat et pluviométrie 5

1 .2- Eaux usées 7

1.2.1- Origine et types des eaux usées 7

1.2.2- Caractéristiques biologiques des eaux résiduaires urbaines 8

1.2.3- Impact des eaux usées 10

1.3- Généralités sur les helminthes 12

1.3.1- Nématodes I_

1.3 .2- Trématodes 13

1.3.3- Cestodes 13

CHAPITRE II: MATERIEL ET METHODES 14 2.1-Matériel 15

2.1.1- Matériel d'échantillonnage des eaux usées domestiques 15

2.1.2- Matériel de quantification et d'observation des œufs d'helminthes 15

2.2- Méthodes 15

2.2.1- Choix et description des stations d'échantillonnage 15

2.2.2- Echantillonnage des eaux usées domestiques 18

2.2.3- Analyse parasitologique des échantillons d" eaux prélevées 18

2.2.3.1- Concentration des œufs d'helminthes 18

2.2.3.2- Observation et identification des œufs d'helminthes 19

2.2.3.3- Dénombrement des œufs d'helminthes 20

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement- Université Nangui Abrogoua

Page 3: r•.c. he Scientifique

TABLE DES MATIERES

----------------------------------------- 2.2.4- Expression des résultats 20

2.2.4.1- Richesse spécifique 20

2.2.4.2- Occurrence des espèces 20

2.2.4.3- Traitements statistiques des données 21

2.2.4.3.1- Test de Kruskal-Wallis 21

2.2.4.3.2- Test U de Ma1111-Wit/111ey 21

CHAPITRE UT: RESULTATS ET DISCUSSION 22

3.1- Résultats L.3

3.1.1- Analyse qualitative des œufs d'helminthes : 23

3 .1. l.1- Composition taxonomique 23

3.1.1.2- Occurrence des taxons 24

3.1.2- Analyse quantitative des œufs d'helminthes 25

3.1.2.1- Variation spatiale des œufs d'helminthes pour les quatre stations 2,..

3 .1.2.2- Variation spatiale des œufs d'helminthes en fonction des cla d'belminthes 26

3.1.2.3- Variation spatiale des œufs d'helminthes en fonction des taxon d'hehninthes 27

3.1.2.4- Variation mensuelle de la concentration en œufs d'helminthes 28

3.2.- Discussion 31

CONCLUSION 34

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 36

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrcgoua

Page 4: r•.c. he Scientifique

DEDICACE

-----------------------------------------

DEDICACE

Louanges à toi adorable 'Pére qui est aux Cieux, your ta Grâce, ta Jvliséricorae et ta 'Bonté infinie qui nous assurent {e succès ;

.Jl toi {e Règne et {a (j{oire, .'A.men !

.Jl mon yère 'DJT 'l.Lfié 'Bi et à ma mère Z.'A:Jvl'BLT Lou :Nafiié qui ont mis à ma disposition. tous {es moyens requis your mon éducation. et mon instruction. Que Vieu {e Tout Puissant 'VOUS garae Ionqtemps en 'Vie et 'VOUS gratijte de Sa miséricorde ;

.Jl mon yetit frère 'DJT 'Bi Tra Jean-:tvt.arie, your son soutien et ses encouragements ;

.Jl tous {es miens.

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 5: r•.c. he Scientifique

REMERCIEMENT

----------------------------------------- REMERCIEMENTS

Le présent travail a été réalisé au Laboratoire <l'Environnement et de Biologie Aquatique (LEBA) de ) 'Unité de Formation et de Recherche en Sciences et Gestion de l'Environnement (UFR-SGE) de l'Université Nangui Abrogoua. Il n'aurait pu être conduit sans la précieuse aide de nombreuses personnes. Je tiens donc à exprimer toute ma gratitude à l'ensemble cl personnes qui, de près ou de loin, ont contribué à son aboutissement.

J'adresse mes plus sincères remerciements au Professeur TANO Yao, Président de l'Université Nangui Abrogoua.

Je remercie énormément Professeurs COULIBALY Lacina et DIO-MANDE Dramane, Vice-Présidents de ! 'Université Nangui Abrogoua. Je rends ici hommage à leurs qualités pédagogiques et scientifiques.

u Professeur GOULA Bi Tié Albert, Directeur de l'UFR des Sciences et Gestion de l'Environnement, je lui exprime mon infinie reconnaissance.

Je dois un immense merci au :

Professeur GOURENE Germain, Directeur du Laboratoire <l'Environnement t de Biologie Aquatique et Directeur du présent mémoire. Ce travail est le fruit de votre engagement personnel à mes côtés. Je voudrais vous exprimer un sentiment d'infinie reconnaissance pour m'avoir fait l'honneur de m'accepter dans votre laboratoire et rn 'avoir « dépoussiéré » en rn' encourageant a entreprendre la recherche scientifique. Je saisis cette occasion pour vou exprimer ma profonde estime et mon infinie gratitude pour la confiance que vous avez placée en moi.

Professeur OUATTARA Allassane, Directeur du Pôle de Recherche Pêche el Aquaculture, à qui j'adresse mes sincères remerciements pour son dvnamism et sa rigueur.

Docteur CISSE Moussa, Enseignant-chercheur à l 'UFR des Sciences et Gestion de l'Environnement, je voudrais lui traduire ma reconnaissance pour sa disponibilité, ses critiques, son assistance permanente et l'intérêt particulier qu'il a porté à ce travail, non seulement en y apportant son concour scientifique, mais aussi en me fournissant le matériel nécessaire. Je me dois ainsi, à juste titre, de lui témoigner mon infinie gratitude et ma déférence.

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 6: r•.c. he Scientifique

REMERCIEMENT

----------------------------------------- Docteurs SEU-ANOÏ N.M., NIAMIEN épouse EBROTIE J.E., KOUAME K. Martin, OUA TT ARA P. Jean-Marie, KO NAN K. M., OUA TT ARA K. N., DOUMBIA Lacina, EDIA O.E., EBROTHIE-NJAMIEN J. E., ALIKO N. Gustave, CAMARA Adama et l'ensemble des Enseignants-chercheurs du LEBA pour leurs critiques, leur soutien, leurs encouragements, leur disponibilité et leur contribution inestimable dans la correction et la mise en forme définitive de ce mémoire. Je leur témoigne toute ma reconnaissance et leur exprime mes sincères remerciements.

J'adresse mes remerciements à l'ensemble des doctorants (TIGOLT K., N'GUESSAN F., AHIZI N. M., AGNISSAN A. J.P, KONAN K. T., KONE M., KOUAME A. M., KACOU B. T.et KEKE A. M.) et étudiants de Master 2 du Pôle de Recherche Pêche et Aquaculture pour la bonne ambiance au laboratoire, la courtoisie et l'aide précieuse pour ! 'amélioration de ce travail. Je leur témoigne toute ma reconnaissance et mon infinie sympathie.

Tous ceux dont Je concours m'a été utile dans la réalisation de ce travail. Tout l'honneur est pour moi de leur exprimer, du fond du cœur ma profonde gratitud t mon admiration.

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua iii

Page 7: r•.c. he Scientifique

LISTE DES ABBREVIATIONS

-----------------------------------------

LISTE DES ABREVIATIONS

INS

LEBA

OMS

ONUCI

SGE

UFR

UNICEF

wsscc

Institut National de Statistique

Laboratoire <l'Environnement et de Biologie Aquatique

Organisation Mondiale de la Santé

Organisation des Nations Unies en Côte d'Ivoire

Sciences et Gestion de ! 'Environnement

Unité de Formation et de Recherche

Fond des Nations Unies pour! 'Enfance

Water Supply and Sanitation Collaborative Council

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua iv

Page 8: r•.c. he Scientifique

LISTE DES FIGURES

-----------------------------------------

LISTE DES FIGURES

Figure 1

Figure 2

Figure 3

Figure 4

Figure 5

Figure 6

Figure 7

Figure 8

Figure 9

Figure 10

Figure 11

Localisation de la zone d'étude .

Localisation géographique des différents

6

points

d'échantillonnage.................................................. 16

Vue partielle des stations d'échantillonnage.................. 17

Présentation des couches obtenues après centrifugation des

échantillons d'eaux usées..................................................... 19

Illustration des œufs d'helminthes rencontrés dans les eaux

résiduaires urbaines drainées dans le col lecteur

«Boribana»...................................................... 24

Pourcentage d'occurrence des taxons d'helminth

rencontrés dans les eaux résiduaires urbaines du col lecteur

<< Boribana >>...................................................... .. 25

Variation de la concentration en œufs d'helminthes de

différentes stations prospectées................................. 26

Concentration en œufs des classes d'helminthes récolté

aux différentes stations d'échantillonnage..................... 27

Concentration en œufs des taxons d'helminthes des eaux

résiduaires urbaines des différentes stations prospectées.... 28

Variation des concentrations en œufs des classes

d'helminthes récoltés aux différent mois

d'échantillonnage.................................................. 29

Variation des concentrations en œufs des taxons

d'helminthes récoltés en fonction de 1110\S

d'échantillonnage.................................................. 30

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua v

Page 9: r•.c. he Scientifique

LISTE DES TABLEAUX

----------------------------------------- LISTE DES TABLEAUX

Tableau I Virus et bactéries rencontrés dans les eaux résiduaires

urbaines............................................................ 9

Protozoaires et helminthes parasites rencontrés dans les

eaux usées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Tableau III: Coordonnées cartésiennes des stations déchantillonnage 17

Tableau II

Tableau IV : Liste des taxons rencontrés dans les eaux résiduaires

urbaines du collecteur « Boribana » aux différentes

stations d'échantillonnage.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua vi

Page 10: r•.c. he Scientifique

INTRODUCTION

Page 11: r•.c. he Scientifique

INTRODUCION ----------------------------------------- L'accroissement de la population urbaine a entraîné une importante

augmentation du volume des rejets des eaux usées (Konaté, 1996). Par ailleurs

selon !'OMS (1987), l'exode rural anarchique vers des agglomérations urbaine

déjà surpeuplées entraîne dans les pays en développement, la prolifération de

quartiers précaires où les systèmes d'assainissement sont quasi-inexistants.

Ainsi, les centres urbains se trouvent constamment confrontés aux problème

d'assainissement et de rejet des eaux usées. Une grande partie de ces eaux est

rejetée soit directement en mer, soit dans le réseau hydrographique (fleuves,

lacs, lagunes, et eaux souterraines) sans traitement adéquat (Scheren et al.,

2004). Ces rejets entrainant des conséquences néfastes sur l'approvisionnement

en eau potable et sur les produits halieutiques (Collignon & Vezina, 2000). Par

conséquent, ces eaux résiduaires engendrent des situations préoccupantes ainsi

quun problème de santé publique (maladies hydriques, contamination d

ressources halieutiques) (Morel, 1996).

En outre, les rejets d'eaux usées sans traitement préalable provoquent un

grave contamination du milieu récepteur et une prévalence parasitaire élevée

dues aux eaux stagnantes qui constituent un réceptacle de vecteurs de maladie

telles que le paludisme et la bilharziose (OMS, 1987). En effet, la catégorie la

plus importante des maladies liées à la réutilisation des eaux usées à des fin

agricoles est l'infestation intestinale à helminthes parasites (OMS, UNICEF &

WSSCC, 2000). L'importance de ces parasites intestinaux est le reflet de

l'absence d'hygiène fécale et d'eau potable facilement disponible (Bclghyti et

al., 1994 ; Bouhoum et al., 1997).

A l'instar des autres communes du District d'Abidjan. la commun

d' Attécoubé est confrontée à de véritables difficultés d'assainissement des eaux

usées urbaines. Ces eaux sont drainées dans le collecteur« Boribana », principal

collecteur de la commune. Elles sont directement déver ' ans traitement

préalable dans la lagune Ebrié qui trouve aujourd'hui dans un état de

pollution avancé (Scheren et al., 2004). Elles constituent donc un risque

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement- Université Nangui Abrogoua 2

Page 12: r•.c. he Scientifique

INTRODUCTIO

environnemental et sanitaire pour les organismes aquatiques qui y vivent et,

surtout, pour les populations en contact avec ce milieu récepteur.

Les études sur la qualité parasitologique des eaux usées de la commune

d' Attécoubé sont inexistantes selon nos recherches bibliographiques. li import

donc de déterminer la composition biologique parasitaire du col lecteur

« Boribana » en vue d'évaluer les risques de contamination qui sont liés.

L'intérêt de ce travail consiste à établir une base de données pouvant servir à

l'aménagement du secteur d'assainissement, particulièrement au traitement des

eaux résiduaires urbaines de 1a ville d'Abidjan. I1 s'agira spécifiquement de :

(i) déterminer la composition spécifique des helminthes parasites et (ii) évaluer

les concentrations en œufs d'helminthes suivant une échelle spatio-temporelle.

Notre mémoire est organisé en trois chapitres dont le premier constitue

une revue bibliographique qui présente le milieu d'étude, les eaux usées et les

helminthes. Le deuxième porte sur le matériel utilisé et les méthodes mises en

œuvre pour atteindre les objectifs visés. Les résultats de cette étude et leur

interprétations constituent le troisième chapitre. Une conclusion met fin à ce

travail.

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua 3

Page 13: r•.c. he Scientifique

CHAPITRE I : GENERALITES

Page 14: r•.c. he Scientifique

GENERALITE

1.1- Présentation de la zone d'étude

1.1.1- Situation géographique

La commune d' Attécoubé est située dans la partie ouest de la ville d'Abidjan.

Selon Champentier et al. (2000), elle occupe une superficie d'environs 68,2

km2 dont 40 km2 couverts par le parc national du banco et 5 krn2 par la lagune

Ebrié (Figure 1). La commune d' Attécoubé est divisée en deux grandes zones

par la lagune Ebrié. Le principal collecteur à ciel ouvert des eaux usées est

dénommé collecteur « Boribana ». Il part du quartier Cité Fairmont au quartier Sébroko.

1.1.2- Population

Selon l'INS (2014), la population de la commune d'Attécoubé est estimée à

310 905 habitants. Le taux d'accroissement est de 4,6% par an et 80,97 % de la

population ont moins de 35 ans (Collignon & Vezina, 2000). La population est

extrêmement jeune avec 40,5% de jeunes filles et 59,44% de jeunes hornrn

(Anonyme, 2005).

l.1.3- Climat et pluviométrie

A l'instar de la ville cl' Abidjan, la commune d' Attécoubé est soumise à

l'influence du climat attiéen (Girard et al., 1971). Cette zone climatique est

caractérisée par quatre saisons : deux saisons de pluies et deux saisons sèches

(Dufour et al., 1994). Concernant les saisons de pluie, la grande saison s'étend

d'avril à juillet et la petite d'octobre à novembre. Quant aux saisons sèches

elles couvrent la période de décembre à mars pour la grand

septembre pour la petite.

t d'août à

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement- Université Nangui Abrogoua 5

Page 15: r•.c. he Scientifique

GENERALITES

.., ., ... :z :5

•t c, COii

l 37SOOO 38SOOO 39SOOO 40SOOO l\ ~ ~) - Il [ ,i.:·~ ,./. c:, Lêgende • c:, c:, r J c:, ATTECOUBE •Aajamé

""'- c:,

'° N District d'Abidjan ,Yopougon

• 1

li ( J .. ~ 1 -Ocean

~ ~~ .. ~ LEGE'.\"D[ ~ •. ·) - 2 atlantique

/V .. \ " J... ~ • Locahtés Limite admiDistrarin 'r.iti.rl"..n • - ••••••••. __

l • ? 1 2 4km ~, ~~ Plu d'eaa (baie du Banco)

1 • Commues

il l r:a~~ ~ li

1 1 1 -- 1 1

0 1 2 4Km

·- ca: 37SOOO 385000 39SOOO 40SOOO

Figure 1 : Localisation de la zone d'étude (Source : INS, 2014)

6

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

-

Page 16: r•.c. he Scientifique

GENERALITE

1.2- Eaux usées

Les eaux usées sont les eaux qui émanent des activités humain

(domestiques, industrielles, agricoles) (Henze et al., 1997). Elles sont souvent

considérées comme inuti 1 t sont alors rejetées dans le milieu naturel soit

directement, soit par les systèmes d'assainissement de la ville (Konaté, 1996).

1.2.1- Origine et types des eaux usées

En fonction de leur origine, on distingue quatre types d'eaux usées (Leroy,

1986 ; Tou ré, 1990) :

- les eaux industrielles ·

les eaux ménagères ou eaux grises ;

- les eaux vannes ou eaux noires ;

les eaux pluviales.

Les eaux vannes et les eaux ménagères sont considérées comme les eaux usées

domestiques ou eaux résiduaires urbaines (Edeline, 1996). Eli

toutes des . . rrucroorgarusmes pathogène (bactéries, viru

nticnnent

protozoaires

helminthes), des poiluants minéraux et organiques dont la composition influe

assez sur les procédées d'épuration car leur rendement et leur optimisation en

dépendent (Nielsen et al., 1992). En effet, la présence d naines substanc

telles que les détergents, les matières grasses ou les phénols, inhibe à certaine

concentrations les activités microbiennes (Béchac et al., 1987). La charge

organique des eaux résiduaires urbaines est de type macromoléculaire,

composée essentiellement de 40 à 60% de protéines, de 25 à 50% de glucides et

de 10% de lipides (Henze & Mladenovski, 1991; Coulibaly, 2002).

ne eau pluviale est l'ensemble d aux météoriques qui s'écoulent vers un

système de collecte après avoir ruisselé sur le sol (Valiron & Tabuchi, 1992).

Elles ont pendant longtemps été considérées comme propres et donc san

conséquences sur les milieux récepteurs. Les polluants d s eaux sont

constitués essentiellement de matières minérales solides décantables (sables,

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement- Université Nangui Abrogoua 7

Page 17: r•.c. he Scientifique

GENERALITE ----------------------------------------- argile, etc.), de matières organiques solubles décantables ou flottables (hui le

graisses), de sels minéraux dissous, d'hydrocarbures, de toxiques et de

microorganismes (Morel, 1996). Mais, la quantification de cette pollution rest

complexe en raison de la façon discontinue et aléatoire des évènements

pluviaux, de l'origine diverse et diffuse de la pollution.

1.2.2- Caractéristiques biologiques des eaux résiduaires urbaine

Les eaux résiduaires urbaines contiennent des microorganismes excrétés

dans les matières fécales et l'urine (Bouhoum, I 987). Cette flore entérique

renferme des organismes pathogènes dans les pays où les maladies diarrhéiques

sont très répandues (Chalabi, 1993). Ces organismes peuvent êtr n

quatre groupes : les bactéries, les virus, les protozoaires et les helminthes. Les

Tableaux I et II résument la liste des principaux germes pathogènes dont la

nature et la densité influence l'état de santé de la population (Schwa rtzbrod et

al., 1983). Ces germes sont inégalement répartis et leur concentration dans l'eau

résiduaire urbaine varie d'une espèce à l'autre.

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrcgoua s

Page 18: r•.c. he Scientifique

GENERALITES ----------------------------------------- Tableau I : Virus et bactéries rencontrés dans les eaux résiduaires urbaines (Black &

Finch, 1994).

Organismes Maladies Hôtes hl Virus entériques Adénovirus Coxakie A et B Entérovirus

Parvovirus Rotavirus Virus de l'Hé.12.atite A

Conjonctivite respiratoire Hommes Myocardites, méningites Gastro-entérites, anomalies Hommes, animaux domestiquer· cardiaques, méningite. autres Gastro-entérites Gastro-entérites Hé.12.atite infectueuse

Hommes, animaux domestiques Hommes, animaux domestiques Hommes. autres .12.rimates

Bactéries Escherichia coli Legionella spp. Salmonella spp.

Shigella sp.

Gastro-entérites Pneumopathie. fièvre almonellose, fièvre typhoïdienne Shigellose, Gastro-entérites

Hommes. animaux domestique

Hommes, animaux domestiques t sauvages, oiseau Hommes, animaux domestique

Staphvlococcus aureus Abcès, fièvre

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua 9

Page 19: r•.c. he Scientifique

GENERALITE ----------------------------------------- Tableau II : Protozoaires et helminthes parasites renconlrés dans les eaux usées

(Scott, 1987).

Organismes Maladie Hôte!l} Protozoaires Balantidium coli Entamoeba hystolitica Giardia lamblia

Balantidiose Amibiase Giardiose

Hommes, porc Hommes Hommes, animaux domestiques et sauvages

Helminthes Cestodes Echinococcus granulosus Echinococcus multilocularis Hydatidose alvéolair Hymenolepis nana Taeniasis Taenia saginata Taenis solium

Echinococcus uniloculaire

Taeniasi Taeniasi

Nématodes Ankylostoma brazilienne Ankylostome caninum A nkylostoma duodenale Ascaris lumbricoide Enterobius vermicularis

Necator americanus 'trongyloides stercolaris Toxocara canis Toxocara cati Trichuris trichiura

Trématodes Schistozoma sg.

Larva -rnigrans cutané Larva -rnigrans cutané nkylostomose scaridiose

Oxyurose

hien hiens, autres carnivore

Hommes, rat Hommes. porc Hommes, bœuf

icatoriose (Ankylostomose) Homme trongylose

Larva -rnigrans viscérale Larva -migrans viscérale Trichocéphalos

hat hien

Hornm Hommes, porc Homm

Hommes. chien arnivore

Carnivore Homme

Bilharziose Hommes

1.2.3- Impact des eaux usées

Lorsque les eaux résiduaires sont rejetées dans le mi I ieu naturel, elles

peuvent entraîner plusieurs conséquences, tant sur l'environnement que sur la

santé humaine (Leroy, 1986 ; OMS, 1998).

Les effets sur l'environnement s'observent particulièrement dans les hydro­

systèmes où ils causent un déséquilibre écologique. Les eaux usées renferment

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua 10

Page 20: r•.c. he Scientifique

GENERALITE

des matières organiques biodégradables par les micro-organismes. L'oxydation

de cette charge organique diminue la concentration d'oxygène dissous dans le

milieu. Le manque progressif d'oxygène entraîne la disparition ou la

modification des peuplements aquatiques sensibles au manque d'oxygèn

(Dufour et al., 1994). En effet, les matières solides transportées par les eaux

usées peuvent contribuer à l'inhibition de leur ré-oxygénation (la photosynthèse)

et influenceraient par conséquent la biodiversité dans les milieux aquatiques

(Dufour & Slepoukha, 1975; Arfi et al., 1989). Selon Leroy (1986), les rejets

d'eaux usées dans les hydrosystèmes contiennent des matières flottantes qui

ornent les cours d'eaux et sont responsables de la salissure, de la prolifération

des végétaux en bordure des plages ou des rives des cours d'eaux. En outre, d

phénomènes à long terme dont les plus inquiétants restent l'eutrophisation et

! 'anoxie (Dufour & Maurerd, 1979 ; Arfi et al., 1989 ; Metongo et al., 1993)

peuvent être observés. Ces phénomènes sont causés par un enrichissement accru

du milieu aquatique en nutriments (l'azote et le phosphore) qui peuvent être

nocifs à des degrés divers aux peuplements aquatiques (Camrasni, 1977).

Cependant, ils accélèrent la croissance des végétaux aquatiques et engendrent la

disparition progressive des hydrosystèmes (Gamrasni, 1977). La production d

méthane et la réduction du sulfate en sulfure d'hydrogène (H, ont à l'origine

d'odeurs nauséabondes (Dufour & Maurerd, 1979; Leroy, 1986; Déjoux,

1988 ; Doré, 1989).

u niveau de la santé humaine, les eaux usées sont à la base de plusieurs

maladies hydriques dont les plus courantes restent les affections diarrhéiques et

dysentériques, le choléra, la fièvre typhoïde, la poliomyélite, le paludisme

(Dosso et al., 1984 ; Leroy, 1986 ; Dufour et al., 1994). Par ailleurs, 80% des

maladies qui affectent la population humaine sont directement associés aux eaux

usées (Desjardins, 1990). Selon cet auteur, ces maladies causent d 'ai [leurs 50%

des mortalités dans le monde entier et particulièrement dans les pays en

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua 11

Page 21: r•.c. he Scientifique

GENERALITE

déve1oppement. En Côte d'Ivoire, une évaluation épidémiologique à Abidjan a

montré que les gastro-entérites caractérisées par des vomissements, les diarrhées

profuses et le choléra sont dues à la pollution bactérienne d'origine fécale

contenue dans les eaux usées domestiques (Dosso et al., 1984).

1.3- Généralités sur les helminthes

Les helminthes sont des animaux couramment appelés «vers». Ils

constituent un sous règne des métazoaires (Correale & Farez, 2007). ont

des vers ayant une symétrie bilatérale et dépourvus d'organes locomoteurs. Les

helminthes regroupent beaucoup de parasites de l'homme. Au cours de leur vie,

ils subissent une succession de stades allant du stade larvaire au stade adulte. Ils

peuvent être parasites de l'homme à l'un et/ou à l'autre d tades (Cor reale

& Farez, 2007). vers et précisément leurs œufs sont résistants dans

l 'environnement et leur capacité de dissémination est très rapide. lis sont

fréquemment rencontrés dans les eaux usées domestiques et les bou

résiduaires qui sont le plus souvent contaminées par les selles (Capizzi &

Schwartbrod, 1998; Schwartbrod & Capizzi-Banas, 2003). Dans ces eaux

usées, le nombre d'œufs vari Ion la population. La classification de

helminthes est essentiellement basée sur l'identification de leurs œufs. Cette

classification comprend les embranchements suivants :

- les némathelminthes ou vers ronds sont essentiellement constitués de la

classe des nématodes, la classe la plus importante en pathologie humaine ·

les plathelminthes ou vers plats comprennent la classe des trématodes et

celle des cestodes.

1.3.1- Nématodes

Les nématodes sont des vers cvlindriques non segmentés, à corps couvert

d'une substance souple mais très résistante et pourvus d'un tube digestif

(Correale & Farez, 2007). Ils sont à sexe séparé et le dimorphisme est souvent

très net. Les femelles sont habituellement plus grandes que les mâles. Elles sont

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement- Université Nangui Abrogoua 12

Page 22: r•.c. he Scientifique

GENERALITE ----------------------------------------- ovipares ou vivipares. Leurs cycles sont très variables, allant du plus simple

avec Enterobius vermicularis (œuf embryonné directement infestant) aux plus

complexes utilisant des hôtes intermédiaires comme les filaires (Cor reale &

Farez, 2007). Les œufs de certains vers, à savoir Ascaris, Toxocara, Trichirus

Enterobius, Trichocephalus, Ankylostoma, Trichostrongylus sont fréquemment

rencontrés dans les eaux usées (Champiat & Larpent, 1994).

1.3.2- Trématodes

Les trématodes sont caractérisés par un corps non segmenté, foliacé, un

tube digestif incomplet et deux ventouses. Leur cycle est évolutif et nécessite la

présence d'un hôte intermédiaire comme les mollusques (Correale & Farez,

2007). Ils contiennent les schistosomes qui sont responsables de la bi lharzio

s douves ou les distomes ( distomatoses).

1.3.3- Cestodes Les cestodes se distinguent par un corps segmenté, dépourvus de tube

digestif, munis de ventouses. associées ou non à un rostre muni de crochets. l 1,,

sont hermaphrodites et ovipares, exclusivement endoparasites à tous 1 tad

(Correale & Farez, 2007). Les adultes sont parasites de vertébrés (le plus

souvent dans le tube digestif). Les larves sont parasites d'invertébrés et d

vertébrés. Les cestodes portent généralement le nom de Tœnia mais. i 1

contiennent entre autre les genres Tœnia, Hymenolepis, Echinococcus et

Diphyllobothr ium.

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement- Université Nangui Abrogoua 13

Page 23: r•.c. he Scientifique

CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES

Page 24: r•.c. he Scientifique

MATERIEL ET METHODE

2.1-Ma té riel

2.1.1- Matériel d'échantillonnae:e des eaux usées domestiques

L'échantillonnage des eaux usées résiduaires a nécessité l 'uti I isation de

flacons en polyéthylène de capacité 2,5 litres.

2.1.2- Matériel de quantification et d'observation des œufs

d'helminthes

L'observation et la quantification des œufs d'helminthes ont été réalisées

grâce à:

une pompe aspirante qui a permis d'éliminer le surnageant d~,­

échantillons après la décantation ·

une éprouvette graduée de 5 mL qui a servi à mesurer les solutions·

une centrifugeuse pour la centrifugation des culots ·

un agitateur vibrant de type Vortex pour le mélange du produit final ·

- une lame Mac Master ayant servi au dénombrement des œuf

d'helminthes ·

un microscope binoculaire modèle B 40 de type LElTZ BIOMED pour

l'observation des œufs d'helminth

un micromètre oculaire et un appareil photographique numérique

respectivement pour mesurer et photographier les œufs observés.

2.2- Méthodes

2.2.l- Choix et description des stations d'échantillonnage

Les sites d'échantillonnage du collecteur ont été choisis en fonction de leur

accessibilité et de la proximité avec la tour de prise. Ainsi, quatre stations ont

'té retenues (Figure 2) :

la station A. située au niveau de la station d'essence «KLENZT», à

! 'entrée principale de la commune d' Attécoubé. Ce site reçoit les eaux usées

résiduaires urbaines en provenance des quartiers Gbébouto et Saint Joseph.

15

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 25: r•.c. he Scientifique

MATERIEL ET METHODES

- la station B, située près du marché à bétail, qui draine les eaux usées

venant de ce marché. des quartiers Gbébouto, Saint Joseph et Adjamé­

Bromakoté.

- La station C, située près de la mosquée de Boribana. Elle reçoit les eaux

résiduaires urbaines qui proviennent du site B, des quartiers Ebrié et Adjamé

santé.

- La station D reçoit en plus des eaux résiduaires urbaines provenant du site

C, celles du quartier «Boribana». Elle est située près de la base de l'ONUCI.

(, •Yopougon)

'-. r-L. "'"'\. i -Abobo

ATIECOUBE

N

A

N Zone d'étude - Plan d'eau

• *

Localités

Points de prélè,·ement

0 1 2 4km

Figure2: Localisation géographique des différents points d'échantillonnage

(INS, 2014)

Les caractéristiques de positionnement géographique des différents sites retenus

pour les échantillonnages sont consignées dans Je Tableau III. Une vue partielle

de ces sites de prélèvements est présentée à la Figure 3.

16 J Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 26: r•.c. he Scientifique

MATERIEL ET METHODES

Tableau ID: Coordonnées cartésiennes des stations d'échantillonnage

Stations Coordonnées cartésiennes (mètres)

A

B

C

D

X: 385586 Y: 591486

X: 385661 Y: 590865

X: 385570 Y: 590466

X: 385471 Y: 590129

Figure 3: Vue partielle des stations d'échantillonnage (A: Station« KLENZI » ;

B : Marché à bétail ; C : Mosquée Boribana ~ D : ONUCI).

17

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 27: r•.c. he Scientifique

MATERIEL ET METHODE

2.2.2- Echantillonnage des eaux usées domestiques

Les échantillonnages ont été effectués sur une période de six mois, allant

de décembre 2009 à mai 2010. Cette période correspond à la grande saison

sèche (décembre à mars) et à la grande saison des pluies (avril et mai). L

prélèvements ont été réalisés deux fois par mois entre 6 h et 9 h à chaque

station, dans des flacons en polyéthylène de capacité 2,5 litres. A ces heures, les

activités ménagères et par conséquent les rejets d'eaux domestiqu ont trè

importants (Bontoux, 1983; Lahlou, 1992 & Nsom-Zamo et al., 2003). un

volume de 2.5 litres par échantillon a été prélevé, fixé au formol l 0%, étiqueté

et acheminé au Laboratoire <l'Environnement et de Biologie Aquatique.

2.2.3- Analyse parasitologique des échantillons d'eaux prélevée

2.2.3.1- Concentration des œufs d'helminthe La technique de concentration des œufs d'helminthes utilisée est celle de

Bailenger fortement recommandée par l 'OMS (1997). Cette technique repo

sur la décantation des échantillons pendant 24 heures au laboratoire. Le culot

obtenu est transvasé dans des tubes et centrifugé pendant 15 minutes à 1000

tours/min. Le culot obtenu après centrifugation est mélangé avec une solution

tampon acéto-acétique à pH 4,5. Le volume du tampon est égal à celui du culot.

Un volume d'éther équivalent au double du volume du tampon est ajouté puis,

le tout est agité pendant deux minutes à l'aide de l'agitateur vibrant de type

Vortex. Le mélange obtenu est centrifugé ensuite à 1000 tours/min pendant

minutes. A la fin de cette centrifugation, l'échantillon présente quatre couche

distincte

la couche d'éther, formant un bouchon épais ·

la couche molle de débris (grai et autres) de couleur noirâtr

la couche de tampon de couleur transparente ;

le culot de sédiments, représentant la couche inférieure.

18

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 28: r•.c. he Scientifique

MATERIEL ET METHODES

Une fois le surnageant éliminé, le culot obtenu est remis en suspension dans une

solution de sulfate de zinc (ZnS04) à 33% et de volume égal à cinq fois celui du

culot. Ce volume correspond au volume du produit final La Figure 4 illustre les

quatre couches obtenues après centrifugation.

Couche d'Ether

Couche de tampon

Culot de sédiments

Figure 4 : Présentation des couches obtenues après centrifugation des

échantillons d'eaux usées.

2.2.3.2- Observation et identific.ation des œufs d'helminthes L'observation des œufs d'helminthes a été réalisée sous un microscope

binoculaire au grossissement 10 x en repérage puis au grossissement 40 x pour

l'identification. Les œufs observés et mesurés à l'aide d'un micromètre ont été

identifiés grâce aux descriptions de B.ailenger (1982), celles de Golvan (1990)

et l'OMS (1997). L'identification tient compte de la taille, la forme (contour,

aspect, couleur, épaisseur) et du contenu de I'œuf (Bouhoum, 1987; Belgbyti

et al, 1994).

19

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 29: r•.c. he Scientifique

MATERIEL ET METHODES ----------------------------------------- 2.2.3.3- Dénombrement des œufs d'helminthes

Le dénombrement des œufs d'helminthes s'est fait par le biais d'une 1am

Mac Master de capacité 0,3 mL. Le nombre total d'œufs d'helminthes (N) par

litre d'échantillon d'eau usée est calculé à l'aide de la formule suivante:

N= AXX PXV

1)

Avec:

N = Nombre d'œufs par litre d'échantillon

A= Nombre d'œufs comptés sur la lame Mac Master;

X= Volume du produit final (mL) ·

P = Volume de la lame Mac Master (0,3 mL) ·

V= Volume de l'échantillon initial prélévé.

2.2.4- Expression des résultats

2.2.4.1- Richesse spécifique La richesse spécifique ou diversité brute correspond au nombre total

d'espèces présentes dans un milieu. Ce paramètre est un bon indicateur de la

qualité écologique d'une station (Aliaume et al., 1990).

2.2.4.2- Occurrence des espèces L'occurrence (F) permet d'obtenir la constance d'une espèce dans un

milieu donné. C'est le rapport (en pourcentage) entre le nombre d'échantillon

(Fi) où l'espèce i apparaît et le nombre total d'échantillons (Ft) de l'unité

biocénotique considérée (Dajoz, 2000). Ce paramètre s'obtient selon la formule

(2) suivante :

F = Fix 100 Ft -)

Fi: nombre d'échantillons où l'espèce i apparaît

Ft: nombre total d'échantillons prélevé

Selon la valeur de F (pourcentage d'occurrence), Dajoz (2000) adopte la

classification suivante :

20

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrcgoua

Page 30: r•.c. he Scientifique

MATERIEL ET METHODE ----------------------------------------- espèce constante : présente dans plus de 50% des échantillons ;

espèce accessoire : présente dans 25 à 50% des échantillons ;

- espèce accidentelle: présente dans moins de 25% des échantillons.

2.2.4.3- Traitements statistiques des données

2.2.4.3.1- Test de Kruskal-Wallis

Le test de Kruskal-Wallis par rang considère que la variable étudiée est

continue et qu'elle a été mesurée avec une échelle ordinale. Tl se fonde sur

! 'hypothèse que les échantillons à comparer suivent la même distribution ou

qu'ils ont des distributions avec la même médiane (StatSoft, 2005). [I a perrni

dans cette étude de tester la variabilité de la concentration en œufs d'helminth

entre les différentes stations prospectées. Ce test statistique a été effectué avec

le logiciel STATISTICA 7.1 en maintenant le seuil de probabilité à 0,05.

2.2.4.3.2- Test U de Mann-Withney

Le test U de Mann-Withney est une alternative non paramétrique au test t

de Student pour des échantillons indépendants (StatSoft, 2005). Il a été

employé pour déterminer les différences de variation de la concentration en

œufs d'helminthes entre les stations prises deux à deux. test de comparaison

a été réalisé à l'aide du logiciel STATfSTICA 7.1 en maintenant le seuil de

probabilité à 0,05.

21

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nanaui Abrogoua

Page 31: r•.c. he Scientifique

CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSION

Page 32: r•.c. he Scientifique

RESULTATS ET DISCUSSION -----------------------------------------

3.1- Résultats

3.1.1- Analyse qualitative des œufs d'helminthes

3.1.1.1- Composition taxonomique L'inventaire des œufs d'helminthes rencontrés dans les eaux résiduaire

urbaines du collecteur« Boribana » nous a permis d'identifier 14 taxons qui se

répartissent en 13 familles, 10 ordres et trois classes : Cestodes, Nématodes et

Trématodes (Tableau IV).

La composition taxonomique de ces classes indique que les Nématodes sont les

plus diversifiés avec sept taxons, soit 50% de tous les taxons rencontrés. Ils sont

suivis des Trématodes ( quatre taxons). Tous les taxons identifiés sont présents à

toutes les stations à l'exception de Trichostrongylus sp., Dicrocoelium lanceatum

et Schistosoma japonicum qui ne sont pas observés à la station D. Les différents

taxons inventoriés sont illustrés à travers la photographie de leur

Figure 5.

ufs par la

Tableau IV : Liste des taxons rencontrés dans les eaux résiduaires urbaines du collecteur« Boribana » aux différentes stations d'échantillonnag

· - : absence).

Classes Ordre Famille Genre ou Eseèce A B C D Pseudophyllidea Diphyl lobothri idae Diphyllobothrium fatum + + + +

Cestodes Cyclophyllidea Hymenolepididae Hymenolepis di111i1111ta + + + + Taeniidae Tœnia sµ. + + + +

Ascaridida Ascarid ici ac Ascaris luntbricïdes + + + + Oxyuridae Enterobius vertnicularis + + + +

Trichurida Capi I lari idae Capillaria sp. + + + + Nématodes Strongyl ida Ancylostornatidae Necator americanus + + + + Rhabditida Strongyloididae Strongyloïdes sp. + + + +

Trichostrongyl idae Trichostrongylus sp. + + + Trichocephalida Trichuriclae Trichuris trichiura + + + +

Dicrocoelium /c111ceolz1111 + + + Trématodes Echinostomida Fascioliclae Fascia/a liepatica + + + +

'chistosonia japonicum + + + 'chistosotna ntansoni + + + +

23

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 33: r•.c. he Scientifique

RESULTATS ET DISCUSSION

Œ.uf de Dtphylobothrtum latum Œuf d'Hymenolepis diminuta Œuf de Tamia sp. Œuf d'Ascaris lumbricoîdes

Œuf de Capillaria sp. Œuf d'Enterob,us vermicularis Œuf de Necator amertcanus

Œuf de Trichostrongylus sp.

. ~ .. -, Œu! de Fascia/a hepattca .

Œuf de Trichurus trtchiura

<Eu! de Schistosoma japontcum

Œuf de Strongyloîdes sp.

Œuf de Dicrocoellum lanceatum

Œuf de Schsstosoma mans on 1

Figure 5 : Illustration des œufs d'helminthes rencontrés dans les eaux résiduaires urbaines drainées dans le collecteur «Boribana».

3.1.1.2- Occurrence des taxons

L'analyse des 48 échantillons d'eaux résiduaires urbaines révèle que la

proportion d'apparition des taxons d'helminthes oscille entre 6,25%

(Dicrocoelium /anceatum) et 100% (Ascaris lumbricoides) (Figure 6).

24

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 34: r•.c. he Scientifique

----------------------------------------- RESULTATS ET DISCUSSION

100 ~ 90

80 1 70

[ 60 g ê 50 :::, 8 40 0

30 1

~Il 11.11 i i i 1 ~ i ~ 1

Taxons

Figure 6 : Pourcentage d'occurrence des taxons d'helminthes rencontrés clans les eaux

résiduaires urbaines du collecteur Boribana.

Seuls quatre taxons, Ascaris lumbricoïdes ( 100% ). Trichuris trichiura

(89,58%), Tœnia sp. (85,41 %) et Capillaria sp. (68,75%) présents clans plus de

50% des échantillons. sont constants. L'unique esp · accessoire est Enterobius

vermicularis avec 50%. Diphyllobotrium latum, Hymenolepis diminuta, Necator

americanus, Strongyloïdes sp., Trichostrongylus sp., Dicrocoelium lanceatum

Fasciola hepatica, Schistosoma japonicum et Schistosoma mansoni constituent

les taxons accidentels.

3.1.2- Analyse quantitative des œufs d'helminthes

3.1.2.1- Variation spatiale des œufs d'helminthes pour les quatre

stations Le test de Kruskal-Wallis (p = 0,007) montre une di fférence significati

entre les différentes concentrations d'œufs d'helminthes pour les quatre stations

(Figure 7). En outre, les stations, prises deux à deux. ont des concentrations qui

25

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 35: r•.c. he Scientifique

RESULTATS ET DISCUSSION ----------------------------------------- diffèrent les unes des autres (test de Mann-Whitney, p = 0,007 < 0,05). Cette différence est très significative entre la station A et les stations C et D d'une part

et d'autre pait entre la station B et les stations C et D.

200

180

160

_ 140 ,2 'l; 120 !::3 ';;; 100 ,:: .g

80 I "' 1 •... D ,:: ., 60 (.)

Cl 0 u 40

20

0

-20 Station A

ac bcd

D

bd

D

D

Station B Station C Station D

Figure 7 : Variation de la concentration en œufs d'helminthes des différente

stations prospectées (Les stations ayant une lettre en commun ne diffèrent pa

significativement. Celles n'ayant pas de lettres en commun sont significativement

différentes).

3.1.2.2- Variation spatiale des œufs d'helminthes en fonction des classes d'helminthes

La dynamique spatiale de la concentration en œufs des trois cla

d'helminthes est indiquée par la Figure 8. La concentration en œufs oscille entre

1785,31 œufs/L (station C) et 2604,34 œufs/L (station A). A toutes les stations,

les nématodes représentent la classe la plus abondante, suivie des cestodes et des

trématodes. A l'exception de la station D (2347,49 œufs/L), la concentration

parasitaire baisse progressivement de la station A (2604,34 œufs/L) à la station

(1785,31 œufs/L).

26

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 36: r•.c. he Scientifique

RESULTATS ET DISCUSSIO

3000

2500

:J" 2000 -- u:'.? § '-' g 1500 Î\Î .t: C: C!.l u C: 1000 0 u

500 ~:;:-;:;:;:~; 1 •••••••

:::::::::::: 0 - ~~:

A

.. ~

.... ' '9:•:•:·:~ Cestodes ~ Nématodes 1!111 Trérnatode

B C D

tation

Figure 8 : Concentration en œufs des cla

stations d 'échantillonnag

d'helminthes récoltés aux différente

3.1.2.3- Variation spatiale des œufs d'helminthes en fonction de taxons d'helminthes

L'abondance respective des différents taxons d'helminthes (Figure 9)

indique la nette prédominance d'Ascaris lumbricoides à toutes les stations avec

respectivement 1247,58 œufs/L (47,90%), 1061,06 œufs/L (45,77%), 1055,31

œufs/L (59,11 %) et 1339,3 œufs/L (57,05%). L'Asccu·;s lumbricoïdes est suivi

aux stations A et B par Trichuris trichiura avec des concentrations respectives d

432J7 soit 16.60% et 363.95 œufs/L (15,70%), à la station C par Capillaria sp

avec 318, 12 œufs/L (17,81 %) et à la station D par Tamia sp. (364,45 œufs/L soit

15.52%).

27

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 37: r•.c. he Scientifique

RESULTATS ET DISCUSSION

3000

2500

J 2000 ~ @

...._, > ,-, > C: > c, c, c,

.2 1500 ,:,:,:, ~ , > > > ~ ,:,:,:, ë: >(>(>(> 8 :.;.;.; :,:,:,· C: .:,:,:, ,•,•,•:

0 1000 •,•,•,• .•••·••• Ü •c•c•c• c•c•c•c :.:<< ::::<( ( C t ( C :<c:< :>:<c ·>>> ,,:,:,:

500 •,•,•,• .<<<· :.:,:,: ... k::::1 '•'•'•'

o'. m Ê -r-- A B

Ascaris luntbricoïdes

~ Capillaria sp. - Dicrocoelituu lanceat um ~ Diphyllobotriutn latum - Enterobius vermicularis > >, > 11111111111111111m Fasciola hepatica ... ~

> > > > . . . Hytuenolepts di111111111t1 > > > > )\,<,<, ::::::: = Necator americauus = ?\ ~ f~~~"'~"'~ Schistosoma japo11ic11111 •••••••••••••••••• j _ .. _ .. _.,_.,_ ... ~ Schistosotna mansoni /J G' ~ ,, ,,,,,,, Strongyloïdes sp. -~= D Tœnia sp. ::::::: mmrn Trid10s1ro11gFl11.1 sp.

(::::::::; Triclturis tricltluru

C D

talion

Figure 9 : Concentration en œufs des taxons dhelrninthes d des différentes stations prospectée

aux résiduaires urbaine-

3.1.2.4- Variation mensuelle de la concentration en œuf:

d'helminthes

1 La Figure 10 présente la variation des concentrations en ufs cl

d'helminthes récoltés aux différents mois d'échantillonnage. La

lasse'

charge

parasitaire des classes d'helminthes est compris ntre 24.65 et 4432 œufs/L

(Figure 10). La charge la plus élevée ( 44,32 œufs/L) est enregistrée dans le moi

de janvier tandis que la plus faible (24,65 œufs/L) est obtenue dans le 11101

d'avril. Pour la composition en parasites, les ématodes avec 66,40%

représentent la proportion la plus élevée pour les mois de décembre. février. mar

et avril. Cette proportion est suivie de celle des Cestodes (30,71%) et des

Trématodes (2,89%). Cependant, les Nématodes et les cestodes ont d

concentrations sensiblement égales qui sont respectivement de 20, 14 et 20,84

œufs/L au mois de janvier et de 21, 77 et 21.67 œufs/L au mois de mai. Les

Trématodes n'ont pas été récoltés en mai.

28

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrcgoua

Page 38: r•.c. he Scientifique

RESULTATS ET DISCUSSION ----------------------------------------- 50

45 i 40

•.....• "2 35 ~ ::, 8 30 '--" g 25 ~ p

20 ~ u c:: 15 0 u 10

5 1 I' ~l 0 Décembre

1;;

III. :::r::;:::; 1__,i,_i_:_1

[IJJI] Cestodc - Nématodes

'"'"'" ' ' Trématode

Janvier Février Mar vril Mai

Mois

Figure 10 : Variation des concentrations en œufs des classes d'helminthes récoltés aux

différents mois d'échantillonnage

Relativement aux taxons (Figure l l ). dans le mois de décembre. la

concentration des parasites est de 153,14 œufs/L. Capillaria sp constitue le taxon

le plus dominant avec 50,89 œufs/L (33,23%) suivi par Ascaris lumbricoide

avec 46,34 œufs/L (30,25%), Tœnia sp avec 24,46 œufs/L ( 15,97%) et Trichuris

trichiura (20,59 œufs/L soit 13,44%). Les taxons Strongyloïdes sp, Fascia/a

hepatica, Schistosoma japonicum et Schistosoma mansoni n'ont pas été récoltés à

ce mois.

n Janvier, la charge parasitaire passe à 2 16,85 LI fs/L. L, espèce

dominante pendant ce mois est Tœnia sp avec une concentration de 51,74 œufs/L

(23,55%). Cette espèce est suivie par Ascaris lumbricoides avec une

concentration de 47.45 œufs/L (22,01 %) et Trichuris trichiura avec un

concentration de 43,34 œufs/L (19,98%,.

Au cours des mois de février, mars, avril et mai concentrations des

helminthes sont respectivement de 212,96 œufs/L, 196,9 œufs, 157,84 œufs/L et

217.46 œufs/L. La composition parasitologique de ces différents mois est

29

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 39: r•.c. he Scientifique

RESULTATS ET DISCUSSION

dominée par Ascaris lumbricoïdes avec des concentrations de 151,9 œufs/L

(71,32%) en février, 148,51 œufs/L (75,42 %) en mars, 107,565 œufs/L (68,14%)

en avril et 99,18 œufs/1 (45,60%) en mai. Ce taxon est suivi par Capillaria sp et

tœnia sp avec des concentrations respectives de 1 7, 71 œufs/L (8,31 % ) et l 7 J œufs/L (8,16%) au mois de février, Trichuris trichiura et Enterobius vermicularis

avec des concentrations respectives de 29, l 7 œufs/L ( 14,81 % ) et 7 ,83 œu fs/L

(3,97%) en mars, 20,26 œufs/L (12,83%) et 9,29 œufs/L (5,88%) en avril. Par

contre, au mois de mai, Ascaris lumbricoïdes est succédé par Tœnia sp avec 60,94

œufs/L (28,02%) et Trichuris trichiura. 32,02 œufs/L soit 14,72%. Aucun œuf d

Hymenolepis diminuta, Necator americanus, Strongyloides sp, Trichostrongylus

sp et Dicrocoelium lanceatum n'a été récolté pendant les mois de février et mars.

Il en est de même pour Fascia/a hepatica et Schistosoma mansoni en mars.

Strongyloïdes sp, Trichostrongylus sp, Dicrocoelium lanceatum et Fascia/a

hepatica durant les mois d'avril et de mai et Necator americanu

japonicum et Schistosoma mansoni en mai.

250

200

:J' -... tf;

8 150 C: 0

<e .t: 5 100 u g u

50

0

chistosoma

Diphylobotriuui lu111111

Hyutenolepis nana Tamia

Ascaris lumbricoides Caoillaria sp. ë111eroh1111· Pen11ic11/ur1,1·

lecator antericunuv

Stronovloides so.

Trichostrongvlus S/J. Trichuris trichiura

Dicrocoelium lu11ceu111111

Décembre Janvier Février Mars

Mois

Avril Mai

~ Fascio!a heoatica j::::::::::::::;::i Schistosotnu iaoonicun: D Schistosomu 111ansu111

Figure 11: Variation des concentrations en œufs des taxons dhelminthes récoltés en fonction des mois d'échantillonnage

30

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 40: r•.c. he Scientifique

RESULTATS ET DISCUSSION

3.2.- Discussion L'analyse parasitologique des eaux résiduaires du collecteur « Boribana »

traduit une diversité taxonomique de quatorze (14) taxons. Cette variété des œufs

d'helminthes serait liée à la proximité et au taux d'infestation de la population

humaine raccordée au collecteur, à la présence d'un marché à bétail et à l'accè

facile des animaux domestiques au collecteur d'un endroit à un autre. En effet, les

fosses septiques, utilisées par la population. sont directement reliées au

collecteur. De plus, les déchets des animaux abattus et éviscérés, au niveau du

marché à bétail, sont déversés dans le collecteur. Cette même diversité

taxonomique a été enregistrée par El Gamri & Belghyti (2007) dans les eaux

usées du réseau d'assainissement liquide de la ville de Kénitra au Maroc. e.n revanche. elle est relativement plus élevée que cel Je obtenue par Sylla &

Belghyti (2008) dans 1 aux usées brutes de la ville de Sidi Yahia du Gharb au

Maroc et Cissé et al. (2011) dans les eaux usées brutes du collecteur Gouron

d 'Abidjan, qui ont obtenu dix (10) taxons.

Les œufs d'helminthes parasites rencontrés dan aux résiduaire

urbaines du collecteur « Boribana » appartiennent aux classes des Cestodes, des

Nématodes et des Trématodes av une nette prédominance d ématod

(81,33%) par rapport aux stodes (16,70%) et aux Trématodes ( 1,97%). Cette

prédominance serait liée à leur mode de transmission ( cycle direct) (M' ra bet

1991; Bouhoum et al., 1997; Schwartzbrod & Capizzi-Banas, 2003). En

effet, les œufs embryonnés des Nématodes se transmettent d'un homme infesté à

un homme saint sans une maturation chez des hôtes intermédiair

transmission direct favorise une production rapide et abondant

'e mode cl

LI fs des

Nématodes. Par contre, le mode de contamination est complexe et long chez l

stodes et les Trématodes. Il nécessite une maturation des œufs chez au moins

un hôte intermédiaire. Guessab et al. (1993), Alouini et al. (] 995), Bouhourn et

al. (1997), Schwartzbrod & Capizzi-Banas (2003) ont rapporté que les œufs de

la classe des Nématodes intestinaux sont plus résistants que ceux des Cestodes el

31

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 41: r•.c. he Scientifique

RESULTATS ET DISCUSSION ----------------------------------------- des Trématodes dans les eaux usées. La prédominance des œufs de nématodes a

été également mise en évidence dans les études réalisées par Alouini et al. (1995)

en Tunisie, Niang (1996) au Sénégal et Belghyti et al.(1994) ; Habbari K. et al.

(2002) ; Nsom-Zamo et al. (2003) ; El Gamri & Belghyti (2007) au Maroc.

En ce qui concerne les taxons, une prédominance des œufs d'Ascoris

lumbricoides est observée dans les échantillons d'eaux résiduaires urbaines du

collecteur « Boribana » par rapport aux autres œufs d'helminthes rencontrés.

Cette prédominance pourrait s'expliquer par la résistance élevée des œuf

d'Ascaris lumbricoides dans les eaux usées. En effet. les œufs d'Ascarit

lumbricoides possèdent une coque protectrice leur permettant de résister· aux

facteurs qui leur sont nuisibles (forte température, dessiccation, pH acide ou

basique, sels et produits chimiques) et donc de survivre dans des conditions

d'ambiance défavorable. Ce qui contribue à la persistance du parasite (OMu,

1987). L'abondance des œufs d'Ascaris lumbricoides serait également duc à leur

haute potentialité de production d'œufs. Selon Feachem et al. (1983). un

femelle d' Ascaris lumbricoides produit 200 000 œufs par jour, soit une vingtain

de fois ceux produits par une femelle de Trichuris trichiura.

Les concentrations des œufs d'helminthes des eaux résiduaires urbaine

diffèrent en fonction des stations échantillonnées. La teneur en œufs déterminée à

la station A (2604,34 œufs/L) est la plus élevée tandis que celle de la station

(1785,31 œufs/L) est la plus faible. Cette différence trouve une explication dan

les travaux de Bouhoum (1996) qui a prouvé que la concentration en œuls

d'helminthes parasites dans les eaux usées urbaines est fortement liée au facteur

démographique. En effet, le nombre d'habitants raccordés à la station A est plus

élevé que ceux raccordés aux autres stations. En revanche, la faible charg

parasitaire à la station C pourrait s'expliquer par la faible vitesse d'écoulement

des eaux en ce milieu. Ainsi, une décantation des œufs serait à l'origine de la

réduction de la charge parasitaire à la station C.

31

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 42: r•.c. he Scientifique

RESULTATS ET DISCUSSION

L'analyse des résultats de la variation de la charge parasitaire clans lès

échantillons d'eaux usées en fonction des mois de prélèvement a montré que la

plus forte concentration en œufs des taxons d'helminthes parasites a été

enregistrée pendant le mois de mai (217,46 œufs/L) où les précipitations sont

relativement abondantes. Une variation naturelle (saisons pluvieuses) serait à la

base de cette concentration en offrant des conditions favorables à la survie des

œufs d'helminthes. Ce résultat corrobore ceux de Bouhoum et al. (2002) ;

Dssouli (2002); El Gamri & Belghyti (2007); Cissé et al. (2011) qui ont trouvé

des concentrations très élevées en œufs d'helminthes pendant la saison pluvieuse

qu'en saison sèche.

33

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 43: r•.c. he Scientifique

CONCLUSION

Page 44: r•.c. he Scientifique

CONCLUSION

Cette étude a permis de caractériser qualitativement et quantitativement

la charge parasitaire des eaux résiduaires du collecteur « Boribana ».

L'inventaire du peuplement des œufs d'helminthes a révélé 14 taxons répartis

en trois classes (Cestodes, Nématodes et Trématodes). La classe des Nématodes

est apparue la plus diversifiée avec sept (07) taxons. Elle est suivie par les

Trématodes avec quatre (04) taxons. Les taxons Ascaris lumbricoides,

Capillaria sp., Tamia sp., et Trichuris trichiura sont fréquemment rencontré

long du collecteur. Du point de vue quantitatif. Ascaris lumbricoïdes est le

taxon le plus abondant dans les échantillons d'eaux résiduaires du collecteur

« Boribana ». La charge parasitaire est élevée pendant la période pluvieuse

(mois de mai) qui offre des conditions favorables à la dissémination parasitaire.

es eaux résiduaires chargées en éléments parasitaires pourraient constituer une

importante source de contamination des produits de pêche de la lagune Ebrié où

elles y sont drainées et par conséquent, une contamination des population

humaines qui consomment ces produits de pêch

L'identification de certains taxons Capillaria sp, Stongyloides sp, Tœnia

sp et Trichostrongylus sp s'est limitée au genre. Une étude systématique

approfondie de ces taxons s'avère donc nécessaire. Aussi, cette étude devrait­

elle se poursuivre en prenant en compte la variation annuelle des œufs

d'helminthes et de kystes de protozoaires afin de mieux caractériser la charg

parasitaire des eaux usées du District d'Abidjan. En outre, la mise en place

d'une station d'épuration adéquate pourrait concourir à la réduction de la

pollution de la lagune Ebrié.

35

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 45: r•.c. he Scientifique

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Page 46: r•.c. he Scientifique

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

Aliaume C., Lasserre G. & Louis M., 1990. Organisation spatiale des

peuplements ichtyologiques des herbiers à Thalassia du grand cul de sac

marin en Guadeloupe. Revue d'Hydrobiologie Tropicale. 23 : 231-250.

Alouini Z., Achour H. & Alouini A., 1995. « Devenir de la charge parasitaire

des eaux usées traitées dans le réseau d'irrigation « Cebala ». (Eds.)

Agriculture, Durabilité et Environnement. Zaragoza : CIHEAM. Tunis

Tunisie, 7 : 117-124.

Anonyme , 2005. Développement de la commune d 'Auécoubé. Rapport cl

synthèse des activités de 200 l à 2005, 25 p.

Arfi R., Guiral D. & Torreton J-P., 1989. Cycle hydrologique annuel d'une

baie lagunaire eutrophe: La baie de Biettry (lagune Ebrié, Côte d'Ivoire).

Revue d'Hydrobiologie Tropicale: 263-273.

Bailenger J., 1982. Coprologie parasitaire et fonctionnelle. Edition Brouillard.

Bordeaux. France, 82 p.

Béchac J. P., Boutin P., Mercier B. & Nuer P .. 1987. Traitement des eaux

usées, deuxième édition Eyrolles 61, Paris, France, 3 6 p.

Belghyti D., El Karim K., Bachikh J. & Gabrion C., 1994. «Caractérisation

parasitologigue des eaux usées du lac Fouargt (Kenitra-Maroc) et

évaluation du niveau épidémiologique dans une population rurale en

contact avec ces eaux». Actes : Quatrième Conférence Internationale d

Limnologues d'Expression Française, Marrakech, 25-28 Avril. tome Il

255 p.

Black E. K. & Finch G., 1994. Detection and occurrence of waterborne

bacterial and viral pathogens. Water Environnement Research, 66: 292-

298.

37

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 47: r•.c. he Scientifique

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

Bontoux J., 1983. Introduction à l'étude des eaux douces. eaux naturelles. eau

usées, eaux de boisson, partie IV, la tribune de Cebedeau, Liège, Belgique,

36 : 381-398.

Bouhoum K., 1987. Devenir des œufs d'helminthes au cours d'un traitement

expérimental d'épuration par bassin de stabilisation. Thèse de 3ème cycle.

Faculté des Sciences de Marrakech, Maroc, 187 p.

Bouhoum K., 1996. Etude épidémiologique des helminthiases intestinales chez

les enfants de la zone d'épandage des eaux usées de Marrakech /Devenir

des kystes de protozoaires et des d'helminthes dans les différents systèm

extensifs de traitement des eaux usées. Thèse de Doctorat d'Etat Faculté

des Sciences de Marrakech. Maroc, 227 p.

Bouhoum K., Amahmid O., Habbari K. & Schwartzbrod J., 1997. Devenu­

des œufs d'helminthes et des kystes de protozoaires dans un canal à ciel

ouvert alimenté par les eaux usées de Marrakech. Revue des Sciences de

l'eau, 2 : 217-232.

Bouhoum K., Amahmid O. & Asmama S., 2002. Wastewater reuse for

agricultural purposes: Effects on population and irrigated crop ....

Proceeding of international symposium environmental pollution contrai

and waste management. Part II. Tunis, Tunusie: 282-286.

Cappizi S. & Schwartzbrod J., 1998. Helminth eggs concentration 111

wastewater. Influence of rainwater. Water Sciences and Technology, 38:

77-82.

Chalabi M. M., 1993. Performance d'élimination des œufs d'helminthes et

étude de leur viabilité dans le Chenal Algal à haut rendement. Thèse de

3ème cycle. Faculté des Sciences de Marrakech, Maroc, 120 p.

38

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 48: r•.c. he Scientifique

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE ----------------------------------------- Champentier S., Diallo A. & Kouadio S. J-M., 2000. Independent water and

sanitation providers Africa (Abidjan-Côte d'Ivoire). Water and sanitation

program, World Bank Institute, 6 p. htt://www.wsp.org, Version (08/2014).

Champiat D. & Larpent J. P, 1994. Biologie des eaux: Méthodes et

techniques. Masson 2ème édition, 374 p.

Cissé M., N'guessan F., Karamoko Y., Tigoli K., Djè Bi Djè F. & Gourène

G., 2011. Charge parasitaire des eaux usées du collecteur « uouro » traversant les communes d'Abobo, Adjamé et Cocody (District d'Abidjan).

Les technologies de Laboratoire, 6 (25): 96-105.

Collignon B. & Vézina M., 2000. Les opérateurs indépendants d crvices de

l'approvisionnement en eau potable et de l'assainissement en milieu urbain

africain. Programme pour I 'Eau et de I 'Assainissement, 92 p.

http://wwww.wsp.org, Version (08/2014).

Correale J. & Farez M., 2007. Association between parasite infection and

immine responses in multiple sclerosis. Annals of Neurology, 61 (2): 97-

108.

Coulibaly L., 2002. Bioconversion de macromolécules dans un réacteur

simulant un écoulement piston au régime transitoire : cas de la

bioremédiation d'eaux usées par Aspergillus niger, Thèse de Doctorat,

Université catholique de Louvain, Belgique, 174 p.

Dajoz R., 2000. Précis d'écologie. ime édition Dunod, Paris, 615 p.

Déjoux C., 1988. La pollution des eaux continentales africaines. Expérience

acquises, situation actuelle et perspectives. ORSTOM, 229 p.

Desjardins R., 1990. Le traitement des eaux. i'm: édition, Edition de l'école polytechnique de Montréal (Québec), 1987: 1-25.

39

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 49: r•.c. he Scientifique

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

Doré A., 1989. Chimie des oxydants et traitement des eaux. Techniques. el

Documents Lavoisier (Paris), JSBN : 2-85206-562-2 : 71-93.

Dosso M., Duchassin M., Lombardo A., Koné M. & Edoh N., 1984. Cas

sporadique ou début d'une nouvelle épidémie de choléra. Bulletin

Sociologie et Pathologie Exotique. 76: 121-125.

Dssouli K., 2002. Traitement et réutilisation des eaux usées en agriculture au

Maroc Oriental (Oujda) : Etude des helminthes parasites. Thèse de

Doctorat. Faculté des Sciences d'Oujda, Maroc, 133 p.

Dufour P., Kouassi A. M. & Lanusse A., 1994. Les pollutions. ln : Durand J.

R .. Dufour P., Guiral D. & Zabi G. Editions : Environnement et

ressources aquatiques de Côte d'Ivoire, tome II- Les milieux lagunaires.

Edition ORSTOM, ISBN: 320-331.

Dufour P. & Maurerd D .. 1979. Pollution organique el eutrophisation en

milieu tropical saumâtre. Biologie-écologie méditerranéenne, 6 : 252 p.

Dufour P. & Slepoukha M., 1975. L'oxygène dissous en lagune Ebrié.

Influence de l'hydro-climat et des pollutions. Document ienti fiqu

Centre Recherche Océanographique, Abidjan, Côte d'Ivoire, 6 (2) : 75-

118.

Edeline F., 1996. L'épuration physico-chimique des eaux. Edition CEBED

Sprl, Liège, Belgique, 283 p.

El Gamri Y. & Belghyti D., 2007. Contamination des eaux usées du réseau

d'assainissement liquide par les œufs d'helminthes (cas de la ville d

Kénitra, Maroc). Revue Jvficrobiologique industrielle Sanitaire et

Environnementale. 1 : 44-59.

40

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 50: r•.c. he Scientifique

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

Feachem R., Bradley D., Garelick H. & Ma1·a D., 1983. Sanitation and

disease: Health aspects of excreta and wastewater management. ln:

Gallizzi K. (Eds): Co-composting reduces helminth in faecal sludge. A

field study in Kumasi, Ghana. SANDEC, Switzerland, 46 p.

Gamrasni M., 1977. Assainissement individuel et station d'épuration pour 1

petites collectivités : 17-26.

Girard G., Sircoulon J. & Touchebeuf P., 1971. Aperçu sur le régime

hydraulique. In Avenard J M., Eldin M., Girard G .. Sircoulon J.,

Touchebeuf P .. Guillaume J. L., Adjanohoun E. & Perraud A. Edition: Le

milieu naturel de Côte d'Ivoire. Mémoire ORSTOM, Paris, 50: 161-268.

Golvan Y-J., 1990. Elément de parasitologie médicale. Flammarion médecine

· 5ème Ed. · P · 298 t sciences. rtion, ans, p.

Guessab M., Bize J., Schwartzbrod J., Mani A., Morlot M., Nivault N. &

Schwartzbrod L., 1993. "Wastewater treatment dry infiltration on sand:

results in Ben Sergao. Morocco", Water Science Technolo 17:91-95.

Habbari K .. Tifnouti A., Bitton G. & Mandil A., 2002. "Geohelminthic

infections associated with raw wastewater reuse for agricultural purposes

in Beni-Mellal-Morocco", Parasitology international. 48: 248-254.

Henze M., Harremoes P., .Iansen J.L.C. & Avrin E .. 1997.

treatment. 2nd edition. Springer Verlag. Berlin, 62 p.

as te water

Henze M. & Mladenovski C., 1991. Hydrolysis of particulate substrate by

activated sludge under aerobic, anoxie and anaerobic condition. Water

Research, 25 : 61-64.

INS, 2014. Estimation de la population ivoirienne. Perspective démographique

de la Côte d'Ivoire de 1998 à 2018. www.ins.ci Version (09/2014)

41

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement- Université Nangui Abrogoua

Page 51: r•.c. he Scientifique

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE ----------------------------------------- Konaté S., 1996. Contribution à l'étude de l'absorption de l'azote et du

phosphore par la jacinthe d'eau (Eichornia crassippes), mémoire de DEA

des sciences de l'environnement, spécialité eau ; option : biologie,

Université d' Abobo-Adjamé, Abidjan, Côte d'Ivoire, 63 p.

Lahlou O., 1992. Etude parasitologique des eaux usées de la ville d'El Jadida et

de la région de Sidi Bennour. Mémoire de CESA : Traitement et

valorisation agricole des eaux usées. Faculté des sciences d'Oudja, Maroc,

45 p.

Leroy J. B., 1986. Pollution des eaux. Presse Universitaire de France, 125 p.

Métongo B. S., Kahan F. & Kouassi A. M., 1993. Evaluation quantitative et

qualitative des effluents et des polluants

l'Afrique (OMS /AFRO) etCRO, 100 p.

M ureau Régional de

Morel A. A., 1996. L'assainissement des eaux pluviales en milieu urbain

tropical subsaharien, Dossier technique. Banque Mondiale : 15-26.

M'rabet K., 1991. Etude de la contamination des champs d'épandage de la

ville d'Oujda par les œufs d'helminthes et leur transmission dans le réseau

trophique. Thèse de 3ème cycle, Faculté des Sciences d'Oujda, Maroc, 120p

Niang S., 1996. Utilisation des eaux usées domestiques

périurbain à Dakar (Sénégal). Sécheresse, 3 (7): 217-223.

n maraîchage '--'

Nielsen P. H., Raunkjaer K., Norsker N. H., Jensen N. A. & Hvitved­

Jacobsen T., 1992. Transformation of wastewater in sewer systems.

review water Sciences Technology, l 7-31.

Nsom-Zamo, Belghyti D. & Lyagoubi M., 2003. "Parasitological study of

helminthes eggs carried by the untreated wastewater of the Maamora urban

42

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 52: r•.c. he Scientifique

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

district (Kénia-Morocco)". Journal Européen d'hydrologie, 34 (2). 245-

250.

OMS, 1987. Lutte contre les parasitoses intestinales. Rapport technique, n° 749

Genève, Suisse, 47 p.

OMS, 1997. Analyse des eaux résiduaires en vue de leur recyclage en

agriculture. Manuel des techniques de laboratoir

bactériologie, Genève, 3 l p.

n parasitologie et

OMS, 1998. La promotion de l'assainissement. Groupe de travail sur la

promotion de l'assainissement. WHO/EOS/ 98.5: 1-14.

OMS, UNICEF & WSSCC (2000). Global Water Supply and Sanitation

Assessment, Report, Geneva and New York, 127p.

Scheren P. A., Kroeze C., Janssen F. J., Hordijk L. & Ptasinski K. J .• 2004.

Integrated water pollution assessment of the Ebrié lagoon, lvorv Coast.

West African Journal of Marine Systems. 44: 1-17.

chwartzbrod J., Beradel J. M., Thevenot M. T. & Collomb B., 1983. Boues

des stations d'épuration et œufs d'helminthes. Journal Français

d'Hydrobiologie, 14 (3): 275-2

Schwartzbrod J. & Cappizi-Banas S., 2003. Parasite contamination of liquid

sludge from urban wastewater treatment plants. Water Sciences and

Technology, 47 (3): 163-166.

Scott C., 1987. Potentiel and actuel biological related health risks of wastewater

industry employement. Journal of Water Pollution Confederation

Federation, December, 1000 p.

Statsoft, 2005. STAT1ST1CA (logiciel d'analyse des données), version 7.1

www. Statsoft. Fr.

43

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrogoua

Page 53: r•.c. he Scientifique

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ----------------------------------------- Sylla I. & Belghyti D., 2008. Analyse parasitologique des eaux usées brutes de

la ville de Sidi Yahia du Gharb (Maroc). Revue Mondiale de la Recherche

Biologique, 1 : 230-235.

Touré C., 1990. Technologies appropriées d'assainissement dans les pays en

voie de développement. CREP A. ERFLC, 44-46.

Valiron F. & Tabucchi J-P., 1992. Maîtrise de la pollution urbaine par temps

de pluie, Etat de I'art, 55: 321-324.

44

Mémoire de Master 2 en Sciences et Gestion de l'Environnement - Université Nangui Abrcgoua

Page 54: r•.c. he Scientifique

Année: 2014

Auteur : J)JE Bi Djè Firmin

Promoteur : Prof. GtlURENE Germain

UFR-Sci-ences et Gestion de l'Environnement,

UNIVERSITE NANGUI ABROGOUA.

Résumé

Les eaux résiduaires urbaines drainées dans le collecteur « Boribana » de la commune

d' Attécoubé ont été analysées afin d'évaluer leur charge parasitaire. Quatre stations ont été

échantillonnées de décembre 2009 à mai 2010. L'analyse parasitologique de ces eaux

résiduaires a permis d'identifier 14 taxons appartenant à trois (03) classes (Cestodes,

Nématodes, Trématodes). La classe des Nématodes est la plus diversifiée avec sept (07)

taxons (Ascaris Iumbricoïdes, Capillaria sp., Enterobius vermicularis, Necator americanus,

Strongyloïdes sp., Trichuris trichiura, Trichostrongylus sp ). Ensuite vient la classe des

Trématodes qui renferme quatre (04) taxons (Dicrocoelium lanceatum, Fasciola hepatica,

Schistosoma japonicum, Schistosoma mansoni) et enfin la classe des Cestodes avec trois (03)

taxons (Diphyllobotrium fatum, Hymenolepis diminuta, Tœma sp. ). Les taxons Ascaris

lumbricoides, Capillaria sp., Tamia sp. et Trichurts triehiura sont les taxons fréquemment

rencontrés. Par conséquent, Ascaris lumbricoides constitue le taxon le plus abondant. Avec

une charge parasitaire variant entre 153,14 et 217,46 œufs/L, la concentration des œufs

d'helminthes est élevée pendant le mois de mai (période pluvieuse).La présence de ces œufs

d'helminthes et leur relative abondance interpellent sur les risques d'exposition des

populations humaines et la pollution des ressources halieutiques de la lagune Ebrié qui

demeure le récepteur de ces eaux résiduaires non traitées.

Mots clés: Eaux résiduaires, parasites, helminthes