Recettes santé à base de plantes avec Christophe …...chaleur et un sol très riche. Elle est particulièrement adaptée aux régions qui subissent la mousson comme l’Inde ou

Livret pratique n°5

Recettes santé à base de plantes avec Christophe Bernard

© SNI Éditions

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Sommaire

33. L'incroyable pouvoir du curcuma…………......3 34. Confectionnez un savon 100 % naturel….....15 36. Réalisez un liquide vaisselle et un nettoyant pour le sol………………………..…...…………….25 37. Luttez contre l'insuffisance veineuse..………33 38. Réalisez un nettoyant multi-surfaces et un nettoyant pour les vitres…………..……...............47 39. Entretien et récolte de vos plantes…………..57

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33. L'incroyable pouvoir du curcuma

Utilisé pendant des millénaires en médecine ayurvédique, le curcuma (Curcuma longa) n’a été introduit que relativement tard dans les pays occidentaux. Depuis, étude après étude, les recherches ont confirmé qu’il a un pouvoir anti-inflammatoire et antioxydant assez étonnant. Le Dr Servan Schreiber en parlait même comme l’une des meilleures plantes anticancéreuses que nous ayons.

Cette plante vivace de la famille des zingibéracées est une cousine du gingembre. Originaire du sud de l'Asie, elle développe au cours de sa vie de nombreux rhizomes aromatiques de couleur orangée. Elle demande de l’eau, de la chaleur et un sol très riche. Elle est particulièrement adaptée aux régions qui subissent la mousson comme l’Inde ou la Thaïlande. On peut la faire pousser chez nous, mais elle ne donnera pas une grosse récolte. Ce peut être néanmoins une expérience intéressante si vous aimez le jardinage. Il suffit d’acheter un rhizome frais dans votre magasin bio en mars ou avril et de repérer les yeux, c’est-à-dire les petits ronds qui désignent

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l’endroit où les pousses vont apparaître. Coupez le rhizome en morceaux de façon à ce que chaque morceau ait un œil. Plantez les morceaux dans un pot rempli de bon terreau à environ 3 cm de profondeur, arrosez de temps en temps, mais pas trop sinon le rhizome pourrait pourrir. Quand les pousses apparaissent, arrosez fréquemment pendant la période de croissance et n’hésitez pas à humidifier les feuilles à l’aide d’un brumisateur. Les parties aériennes vont jaunir à l’automne puis disparaître, c’est normal. Le curcuma apprécie des températures douces et une exposition mi-ombre mi-soleil en particulier pendant l’été. Il ne supporte pas les températures froides et il faut donc l’hiverner. Vous pouvez commencer à récolter les rhizomes au printemps de sa deuxième année. Si vous le laissez en pot, mieux vaudra choisir un pot assez gros pour que les rhizomes aient la place de se développer.

Plusieurs formes sont utilisées en phytothérapie, dont la forme traditionnellement utilisée en médecine ayurvédique : le rhizome sec et pulvérisé. Assurez-vous de trouver une poudre de bonne qualité avec une belle couleur orange et un goût bien prononcé. Vous trouverez en principe du curcuma en poudre de qualité dans les herboristeries.

Le rhizome frais peut être utilisé, mais il contient beaucoup d’eau. Obtenir la quantité nécessaire pour un effet thérapeutique revient

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alors un peu cher. De plus, nous n’avons pas vraiment de recul sur la quantité de rhizome frais à utiliser car la forme sèche, en poudre, est celle utilisée dans de nombreuses études. En prévention, la racine fraîche reste un bon outil si vous désirez par exemple utiliser le curcuma comme protecteur contre les maladies dégénératives. Je vous conseille de la passer à l’extracteur de jus et de la consommer régulièrement. Pour calmer une condition inflammatoire, nous utiliserons en revanche la poudre.

Il existe aussi des formes standardisées en curcumine, l’un des composants actifs du curcuma. Ces formes sont apparues sur le marché ces dernières années, à la suite d’études montrant que la curcumine seule avait un effet thérapeutique marqué. On a aussi remarqué que la curcumine était mieux absorbée lorsqu’elle était accompagnée de pipérine, un alcaloïde du poivre. Ces formes standardisées sont donc souvent accompagnées de poivre sous différentes formes.

On s’est aussi aperçu que la curcumine était liposoluble, c’est-à-dire qu’elle est mieux absorbée lorsqu’elle est accompagnée de lipides. Vous trouverez ainsi des formes « liposomales » qui encapsulent la curcumine dans de microgouttelettes de lipides.

De nombreuses formes concentrées sont efficaces et je vous en donne plusieurs dans les

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informations utiles. Elles ont l’avantage de proposer une prise facile sous forme concentrée, le volume de curcuma étant réduit aussi bien pour les gélules que pour la forme liquide. Cependant, ces formes sont assez chères comparées au curcuma en poudre. Comme la plupart des experts actuels en médecine ayurvédique, Karta Purkh Khalsa, auteur de plusieurs livres aux États-Unis et fort de plus de quarante ans de pratique clinique, nous dit de revenir à la forme traditionnelle. En Inde, on l’appelle Haldi Baba, ce qui signifie « papa curcuma » tant il connaît et utilise la plante. Voici ce qu’il nous dit :

« La curcumine est le composant responsable de la couleur orangée du curcuma. C’est le constituant le plus recherché de la plante, celui qui est principalement responsable des propriétés anti-inflammatoires. Par contre, il est peu probable que la curcumine soit la seule responsable. De nombreux phytothérapeutes ont remarqué que les résultats sont meilleurs lorsque la plante entière est utilisée plutôt que la curcumine seule. »

Si vous arrivez à prendre la poudre brute dans les bonnes quantités, privilégiez donc cette forme entière. Comme des siècles d’utilisation le confirment, elle fonctionne. Si vous avez du mal avec les quantités ou le goût, n’hésitez pas à basculer sur les formes concentrées.

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Côté dosage, tout dépend de la forme que vous prendrez et du contexte. Si vous consommez la poudre brute, mélangez-la à du poivre moulu et à du gingembre comme je vous l’explique dans la vidéo dédiée aux douleurs articulaires. D’après Simon Mills et Kery Bone, deux experts en phytothérapie reconnus dans les pays anglophones, les doses traditionnelles sont les suivantes : une cuillère à café bien pleine de curcuma en poudre (environ 4 g), 1 à 2 fois par jour. Si vous l’utilisez en prévention, 4 g par jour suffisent. Si vous avez un problème inflammatoire aigu, il faudra probablement monter vers les 8 à 10 g par jour, divisés en 2 ou 3 prises. Certains experts, comme le Pr Mouysset, oncologue à Aix-en-Provence, recommandent des doses plus élevées : soit 300 à 600 mg de curcumine par jour pour les produits concentrés, soit 1 à 2 cuillères à soupe de curcuma associé au poivre noir.

Passons maintenant aux propriétés du curcuma.

Sa propriété principale et qui l’a rendu célèbre jusque chez nous est sa puissante action anti-inflammatoire. Cette propriété a été signalée dans une première étude faite en 1971, puis par une seconde datant de 1973. Toutes deux ont paru dans des publications médicales indiennes. Ces études ont conclu que la curcumine a un effet anti-inflammatoire, aussi puissant que les anti-inflammatoires non-stéroïdiens, et presque aussi

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puissant que la cortisone. À partir de là, de nombreuses études ont été réalisées par la suite et l’on a peu à peu découvert de nouvelles propriétés au curcuma.

Pour ce qui est des douleurs articulaires, dans une étude publiée en 2012, des patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde ont par exemple pris soit 500 mg de curcumine, soit 50 mg de diclofénac, un anti-inflammatoire non stéroïdien. Les améliorations apportées par la curcumine furent supérieures à celles constatées avec le diclofénac.

Dans une étude publiée en 2014, 367 patients souffrant d’ostéoarthrite du genou prirent un extrait de curcuma dosé à 1 500 mg par jour, ce qui fut comparé à 1 200 mg d’ibuprofène pendant 4 semaines. Les améliorations furent aussi bonnes avec le curcuma qu’avec l’ibuprofène.

Le curcuma est donc une excellente solution si vous souffrez d’arthrose, d’arthrite ou de polyarthrite rhumatoïde. C’est aussi un allié précieux contre d’autres types de maladies auto-immunes de type sclérose en plaques ou fibromyalgie, car celles-ci sont toujours accompagnées d’inflammation, or le curcuma a la capacité d’abaisser les niveaux des marqueurs inflammatoires qui circulent dans votre système.

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Plusieurs études ont démontré que le curcuma peut faire chuter les taux de cholestérol total ainsi que les taux de triglycérides. Certaines études ont même noté une diminution des lipides peroxydés, ces lipides sanguins endommagés par le stress oxydatif. C’est une observation intéressante car une des théories sur les taux de cholestérol trop élevés est la suivante : le LDL, qui est le transporteur du cholestérol, est endommagé par le stress oxydatif. Ce stress provient de la vie moderne, des taux de glycémie trop élevés, de la pollution, du manque d’antioxydants alimentaires présents dans les légumes et les fruits. Pour toutes ces raisons, la molécule de LDL s’oxyde et le cholestérol n’arrive jamais à destination. Ce LDL oxydé se dépose alors sur nos artères et participe au problème d’athérosclérose, tandis que le foie va devoir fabriquer plus de cholestérol afin qu’une quantité suffisante arrive aux cellules. Le curcuma va ici avoir un effet positif sur les taux de cholestérol par sa capacité à capturer les radicaux libres responsables du stress oxydatif. Grâce à lui, le LDL pourra ainsi faire son travail sans accident.

Le curcuma est aussi bénéfique pour le système digestif. À des doses de 2 g par jour, il peut améliorer les symptômes d’une mauvaise digestion : douleurs abdominales, ballonnements, gaz, et éructations. Une étude de 2004 a révélé qu’il pouvait soulager les personnes souffrant de colopathie fonctionnelle à des doses de 1,8 g par jour prises pendant 8 semaines. D’autres études

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ont été réalisées sur les problèmes inflammatoires allant de la maladie de Crohn à la proctite ulcéreuse. Dès qu’il y a inflammation ou ulcération de la muqueuse digestive, vous pouvez donc vous tourner une fois de plus vers le curcuma, mais il faudra éviter, dans ces situations inflammatoires, l’ajout de poivre, susceptible d’aggraver l’irritation.

Des études épidémiologiques réalisées en Inde montrent une corrélation entre la consommation de curry, qui contient du curcuma, et une incidence réduite de la maladie d’Alzheimer. Pour l’heure, ces études épidémiologiques n’établissent pas un lien de cause à effet, mais elles nous donnent néanmoins des pistes.

Enfin, comme nous l’a si bien expliqué le Dr Servan-Schreiber, le curcuma a un effet anti-cancer aujourd’hui reconnu. Le Pr Mouysset, oncologue qui utilise le curcuma, confirme cet effet. Il le conseille en accompagnement des thérapies classiques contre le cancer et le recommande aussi pour réduire les inflammations et les lésions de la peau, ainsi qu’au cours des radiothérapies ou encore pour la régénération des cellules du foie dans les cas d’alcoolisme ou de polluants hépatiques.

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Liens et informations utiles

Vous trouverez le curcuma sous forme sèche et pulvérisée dans la plupart des herboristeries listées dans le PDF de la vidéo « Où se procurer simplement les plantes ? ». Voici une forme de curcuma concentrée en curcumine (à 95 %) associée à de la pipérine pour une meilleure absorption intestinale : http://www.maboutiqueonaturel.com/produit-curcumaxx-c-750ml-biocible,4862.html

Contre-indications

• Si vous souffrez d’obstructions des voiesbiliaires, en particulier si vous avez des calculsdans la vésicule biliaire, le curcuma peutprovoquer une relâche plus importante de bileet aggraver la condition.

• Mills et Bone recommandent de ne pasdépasser les 15 g pour une prise à longterme, ou si pris avec des anticoagulants ouantiagrégants plaquettaires. Le Pr Mouyssetdonne des doses légèrement différentes : nepas dépasser 300 mg de curcumine, soit

http://www.maboutiqueonaturel.com/produit-curcumaxx-c-750ml-biocible,4862.html

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1 cuillère à soupe de curcuma tous les deux jours pour éviter le cumul d’action antithrombotique et éviter le risque d’hémorragies. Si vous prenez des médicaments anticoagulants ou antiagrégants plaquettaires, demandez conseil à votre médecin avant de prendre du curcuma.

• Le Pr Mouysset nous dit aussi qu’en l’absence d’éléments suggérant une synergie d’action avec la chimiothérapie, il est recommandé de prendre le curcuma en dehors de la période d’action thérapeutique de la chimiothérapie et d’en informer votre oncologue pour discuter de la période optimale de prise du curcuma.

Références

Srimal RC, Khanna KM, Dhawan BN. A preliminary report on anti inflammatory activity of curcumin. Ind. J. Pharmacol 1971;3:10.

Srimal RC, Dhawan BN. Pharmacology of diferuloyl methane (curcumin), a non-steroidal anti-inflammatory agent. The Journal of Pharmacy and Pharmacology. 1973;25(6):447-452.

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Polyarthrite :Chandran B, Goel A. A randomized, pilot

study to assess the efficacy and safety of curcumin in patients with active rheumatoid arthritis. Phytother Res. 2012 Nov;26(11):1719-25.

Ostéoarthrite : Kuptniratsaikul V, Dajpratham P,

Taechaarpornkul W, Buntragulpoontawee M, Lukkanapichonchut P, Chootip C, Saengsuwan J, Tantayakom K, Laongpech S. Efficacy and safety of curcuma domestica extracts compared with ibuprofen in patients with knee osteoarthritis: a multicenter study. Clin Interv Aging. 2014 Mar 20;9:451-8.

Lipidémie:Mills and Bone, Principles and Practice of

Phytotherapy, 2nd edition. Digestif : Thamlikitkul V, Bunyapraphatsara N,

Dechatiwongse T, Theerapong S, Chantrakul C, Thanaveerasuwan T, Nimitnon S, Boonroj P, Punkrut W, Gingsungneon V, et al. Randomized double blind study of Curcuma domestica Val. for dyspepsia. J Med Assoc Thai. 1989 Nov; 72(11):613-20.

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Colopathie :Bundy, Walker, Middleton, Journal of

Alternative and Complementary Medicine, 2004;1(6):1015-1018.

Épidémiologie Alzheimer : Ringman, Frautschy, Cole, Curr Alzheimer

Research, 2005;2(2):131-136.

34. Confectionnez un savon 100 % naturel

La plupart des gels douche du commerce contiennent des produits nocifs pour notre santé. Dans ce chapitre, je vous explique comment fabriquer un savon doux pour la peau avec 2 ingrédients 100 % naturels : de bonnes huiles végétales et des plantes.

Avant de se lancer dans la fabrication d’un savon, il faut comprendre le processus de « saponification ». C’est une réaction chimique entre un corps gras, une huile végétale par exemple, et une base forte ou une substance très alcaline, de la soude en général.

Tout ce qui est très acide, comme l’acide chlorhydrique ou l’acide sulfurique, brûle et abîme. De même, tout ce qui, à l’inverse, est très basique, comme la soude caustique, abîme et brûle également.

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Pour fabriquer un savon, il va falloir mélanger des huiles avec des cristaux de soude diluées dans de l’eau. La soude et les huiles vont être totalement transformées en savon. Dans le produit final, il n’y a donc plus de soude. Ainsi, à partir d’un produit très caustique, on obtient un produit très doux qui reflète la qualité et la douceur des huiles utilisées au départ.

Pour la fabrication de savons maison, la plupart des gens utilisent une combinaison d’huiles végétales. Nous allons faire mieux, nous allons fabriquer un macérât huileux qui combine l’aspect nourrissant de l’huile avec l’aspect thérapeutique de la plante. De plus, nos macérâts huileux ont des couleurs intéressantes – jaune orangé pour le macérât huileux de souci, vert pour celui de plantain, rouge profond pour le millepertuis – qui amélioreront l’aspect esthétique de notre savon.

Concernant la texture du savon, sa fermeté, sa douceur et l’onctuosité de sa mousse, toutes ces propriétés viennent du choix des huiles végétales. Il faut donc faire le bon choix. Avant de vous confier mon mélange de base, voici quelques informations supplémentaires pour vos expérimentations futures :

• Les huiles riches en acide laurique, comme l’huile de noix de coco ou l’huile de palmiste, permettent d’obtenir un savon ferme qui mousse bien. L’huile de ricin est aussi utilisée pour accentuer le

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côté mousseux du savon. Si vous voulez plus de mousse, augmentez la proportion de ces huiles dans votre savon.

• Les huiles riches en acide oléique, comme l’huile d’olive, d’avocat ou d’amande douce, vont apporter la douceur au contact de la peau. Il en va de même avec les huiles riches en acides linoléique (huile de pépins de raisin, de sésame, de carthame ou d’onagre) et les huiles riches en acides linoléniques (huile de bourrache). Toutes ces huiles apportent une texture douce.

Voici les ingrédients que j’ai choisis pour mes savons :

• 145 g d’huile de noix de coco ; • 140 g de macérât huileux réalisé dans de

l’huile d’olive ; • 140 g d’huile d’amande douce pour sa

douceur ; • 130 g d’eau minérale ; • 60 g de cristaux de soude, aussi appelés

hydroxyde de sodium, que vous trouverez dans les drogueries ou certains magasins de bricolage. Achetez un produit qui ne contient que des

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cristaux d’hydroxyde de sodium et non un produit pour déboucher les W.-C. qui contient d’autres substances toxiques. Je vous donne en fin de chapitre des adresses pour l’acheter sur Internet.

En plus de cette recette de base, vous pouvez ajouter :

• Des plantes sèches pour souligner l’aspect esthétique du savon comme la fleur de lavande, des pétales de fleur de souci ou des fleurs de camomille romaine par exemple. Il faut savoir que ces parties de plantes vont se retrouver sur votre corps lorsque vous vous savonnez. On peut bien sûr les rincer très facilement et cela fait de très jolis savons, mais je préfère pour ma part privilégier une texture bien lisse et sans morceau.

• Des couleurs naturelles avec de la cannelle ou du cacao en poudre pour un savon marron, du curcuma en poudre pour un savon orangé, etc. Là encore, je fais simple et conserve la couleur de mon macérât huileux. À vous de voir.

• Des huiles essentielles pour des propriétés olfactives et thérapeutiques.

Voici quelques suggestions :

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• l’huile essentielle de verveine citronnée ou de citronnelle qui va ajouter un aspect frais et vivifiant ;

• l’huile essentielle de lavande vraie qui est anti-inflammatoire et dont le parfum plaît à tous ;

• l’huile essentielle de camomille noble pour apaiser une peau sensible qui s’enflamme facilement ;

• la marjolaine à coquille ou le petit grain bigaradier pour vous détendre et vous relaxer, etc.

Les combinaisons possibles sont illimitées. Côté quantité, faites en sorte que vos huiles essentielles représentent 1 % de la quantité d’huile végétale utilisée. Ainsi, pour 100 g d’huile végétale, je vais rajouter environ 100 gouttes d’huiles essentielles (1 g).

Passons maintenant au matériel nécessaire. Il faut :

• une cuillère en inox ; • un mixeur plongeant, le même que pour

vos soupes ; • une balance de cuisine précise au

gramme près (ou mieux, au centigramme près pour les huiles essentielles) ;

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• un thermomètre à sonde ; • des moules à savon en silicone

alimentaire (vous pouvez utiliser des moules à muffins, ou encore un moule à cake et couper la barre en tranches une fois que le savon est prêt) ;

• des gants pour faire la vaisselle ; • des lunettes de protection que vous

trouverez en magasin de bricolage ; • un masque de protection pour ne pas

respirer de la poussière de soude. La recette se présente ainsi : • Commencez par recouvrir votre plan de

travail avec du papier journal pour ne pas tout salir.

• Mesurez l’eau nécessaire pour dissoudre les cristaux de soude. De mon côté, il m’en faut 130 g.

• Placez l’eau dans un grand verre en pyrex à bec verseur.

• Pesez les cristaux de soude, 60 g exactement en ce qui me concerne.

• Versez tout doucement les cristaux de soude dans l’eau tout en vous éloignant du récipient pour ne pas respirer les vapeurs. Faites très attention : ne versez jamais l’eau sur la soude, mais toujours

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la soude dans l’eau pour éviter des projections et des vapeurs dangereuses.

• Mélangez afin que les cristaux soient complètement dissous.

• Laissez reposer jusqu’à ce qu’une réaction exothermique se produise. Le liquide va donc chauffer.

• Pendant ce temps, mesurez vos huiles. • Mettez dans un saladier 145 g d’huile de

coco, 140 g de macérât huileux de souci dans de l’huile d’olive et 140 g d’huile d’amande douce.

• Mélangez bien avant de placer le saladier au bain-marie avec la sonde de votre thermomètre dans l’huile.

• Attendez que la température monte à un peu plus de 40 °C, disons 42 °C.

• Retirez le plat du bain-marie. • Voici maintenant la partie la plus

compliquée de la manipulation. Il va falloir qu’on obtienne à peu près la même température pour le mélange eau et soude et pour le mélange des huiles. Cette température doit être autour des 40 °C. L’huile est déjà légèrement au-dessus et va redescendre doucement. Il s’agit donc de faire descendre la

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température de votre mélange eau + soude à 40 °C également. Pour cela, je vous conseille d’utiliser, comme je le fais dans la vidéo, un autre saladier avec de l’eau froide à l’intérieur.

• Quand les deux mélanges sont à peu près autour des 40 °C, versez doucement le mélange eau + soude dans l’huile et mixez avec le mixeur plongeant afin d’obtenir un mélange homogène.

• Quand le mélange commence à s’épaissir, rajoutez les huiles essentielles. Pour ma part, j’ai choisi un mélange de camomille noble et de lavande vraie. Vu que j’ai au total 425 g d’huiles végétales et que je veux 1 % d’huiles essentielles, je vais rajouter au total 4 g d’huiles essentielles, dont 2 g d’huile essentielle de camomille noble et 2 g d’huile essentielle de lavande vraie. Mélangez bien avec le mixeur.

• Versez le savon dans des moules et recouvrez d’un film plastique alimentaire.

• Placez un torchon propre sur le dessus afin de bien garder la chaleur dans la

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préparation et faciliter le processus de saponification.

• Laissez durcir et démoulez 48 heures plus tard.

• Une fois démoulés, laissez sécher vos savons pendant 4 semaines avant de les utiliser.

Hélas, le travail n’est pas terminé. Il faut nettoyer.

• Rincez à l’aide de vinaigre blanc tout le matériel qui a été en contact avec la soude. En effet, rien de mieux qu’un acide pour neutraliser une base. Vous pourrez ensuite rincer le matériel à l’eau chaude et savonneuse. Lorsque vous versez le vinaigre dans le plat qui a contenu l’eau et la soude, ne respirez pas les vapeurs et éloignez votre visage du plat.

• Pour le matériel qui est enduit de pâte à savon, je vous conseille de laisser reposer plusieurs jours avant de nettoyer. À l’heure actuelle, le processus de saponification a à peine démarré et cette crème onctueuse est encore pleine de soude. Elle risque de vous brûler la peau. D’ici 48 heures, elle se sera également changée en savon et il suffira de tremper le matériel dans de l’eau

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chaude et de frotter un peu pour l’enlever.

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Précautions

• Faites très attention à ne jamais verser l’eau sur la soude, toujours la soude dans l’eau, sinon il se produira des projections et des vapeurs nocives.

• Pour la partie nettoyage, lorsque vous versez le vinaigre dans le plat qui a contenu l’eau et la soude, ne respirez pas les vapeurs et éloignez votre visage du plat.

• Prenez les précautions habituelles avec les huiles essentielles.

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36. Réalisez un liquide vaisselle et un nettoyant

pour le sol

Nettoyer une surface à l’aide d’un produit ménager industriel revient à s’exposer à une longue liste de produits chimiques volatils que nous risquons de respirer.

Dans ce chapitre, je vous propose de fabriquer deux produits de nettoyage qui utilisent l’incroyable pouvoir désinfectant des huiles essentielles. Ils sont simples, efficaces, ils sentent bon et ils ne contiennent aucun ingrédient toxique.

On va commencer par un liquide vaisselle. Utiliser un produit naturel est important pour éviter que les dépôts des produits industriels ne restent sur les assiettes ou les verres et ne se retrouvent dans notre nourriture.

Pour la recette, je vous conseille de récupérer une bouteille vide de liquide vaisselle avec un bouchon verseur. Vous pouvez ensuite vous lancer dans la préparation :

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• Placez 130 g de savon noir liquide que vous trouverez dans de nombreux supermarchés et magasins de bricolage. Sinon, je vous donne des recommandations de produits dans les informations utiles.

• Ajoutez 20 gouttes d’huile essentielle de pin sylvestre (ou une autre huile désinfectante selon vos goûts : citron, eucalyptus citronné, etc.). Si vous trouvez que votre liquide n’est pas assez odorant, vous pouvez monter jusqu’à 30 à 40 gouttes d’huile essentielle.

• Mélangez afin d’incorporer l’huile essentielle dans le savon. Cette étape est importante et il faut remuer pendant un petit moment.

• Mettez 10 g de cristaux de soude1 dans un verre. Les cristaux de soude sont du carbonate de soude, à ne pas confondre avec la soude caustique qui est de l’hydroxyde de sodium.

1 Ces cristaux sont dégraissants et nettoyants. Ils augmententl’efficacité du savon. Ils sont tout à fait écologiques, participent àl’entretiendes canalisationsetne sontpasnocifspour l'hommeàconditionderespecterlesprécautionsd'emploi.

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• Remplissez le verre d’eau chaude et remuez afin de bien dissoudre tous les cristaux.

• Rajoutez de l’eau tiède dans la bouteille afin de commencer à diluer le savon.

• Versez le verre d’eau avec la soude et mélangez bien.

• Complétez avec de l’eau tiède jusqu’à obtenir un demi-litre de liquide.

Votre liquide vaisselle est maintenant prêt à l’emploi. N’oubliez pas de remuer gentiment avant de l’utiliser. Ne secouez pas trop non plus sinon vous allez produire une énorme quantité de mousse.

Passons maintenant à un liquide pour le

sol : • Versez 2 litres d’eau bien chaude dans

un seau. • Rajoutez 2 cuillères à soupe de cristaux

de soude et diluez bien. • Mettez 2 cuillères à soupe de savon noir

liquide et diluez bien. • Laissez refroidir un peu. • Lorsque le mélange est tiède,

remplissez une cuillère à café de

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dispersant pour diluer les huiles essentielles dans l’eau d’une manière homogène.

• Placez ensuite 20 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé, l’une des huiles les plus désinfectantes que nous connaissons.

• Mélangez le tout dans le seau. Il ne vous reste plus, dès lors, qu’à nettoyer

le sol. Appliquez ce liquide à l’aide d’une serpillière, et rincez à l’eau car c’est une préparation savonneuse.

Comme vous pouvez le constater, fabriquer ses propres produits d’entretien est très facile. Le tout est de combiner quelques ingrédients simples comme le savon noir liquide, les cristaux de soude, parfois du bicarbonate, et de faire confiance aux huiles essentielles qui, à elles seules, ont un incroyable pouvoir désinfectant.

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Pour la recette du produit vaisselle : • Savon noir liquide : http://www.aroma-

zone.com/info/fiche-technique/savon-noir-liquide-bio-aroma-zone

• Cristaux de soude : http://www.aroma-zone.com/info/fiche-technique/cristaux-de-soude-aroma-zone

• Dispersant : http://www.aroma-zone.com/info/fiche-technique/dispersant-disper-aroma- zone

Vous trouverez des huiles essentielles de qualité dans de nombreuses herboristeries, magasins bio et magasins de produits naturels. Aujourd'hui, les fournisseurs sont nombreux et les produits faciles à trouver. Voici quelques marques et producteurs que j’ai personnellement utilisés et que je vous recommande.

Laboratoires produisant des huiles essentielles bio de qualité et que vous trouverez sur Internet ou dans certaines pharmacies :

• Pramarôm ;• Ladrôme ;• Docteur Valnet.

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Petits producteurs produisant les huiles essentielles bio de qualité et vendant en direct :

• Ferme de Saussac :http://www.fermedesaussac.fr/?fond=ru brique&id_rubrique=1

• Les Senteurs du Claut :http://www.lessenteursduclaut.fr/catalog ue/huiles-essentielles-bio

• Le Gattilier :http://legattilier.com

Pour faciliter la logistique de vos achats, vous pouvez aussi acheter les huiles essentielles chez Aroma-Zone.

Précautions d’emploi

• Évitez le contact avec les muqueuses ou, sivous savez ce que vous faites, utilisez desdilutions qui ne dépassent pas les 5 %maximum.

http://www.fermedesaussac.fr/?fond=rubrique&id_rubrique=1

http://www.lessenteursduclaut.fr/catalogue/huiles-essentielles-bio

http://legattilier.com

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• N’utilisez pas les huiles essentielles eninhalation si vous êtes asthmatique.

• Testez toujours une huile essentielle pour voirsi vous n’êtes pas allergique – appliquez uneou deux gouttes dans le pli du coude etregardez si des rougeurs apparaissent dans lesminutes qui suivent.

• Certaines huiles essentielles sontphotosensibilisantes (huiles essentiellesd’agrumes, plantes de la famille des apiacées).Si vous utilisez ces huiles, faites attentionlorsque vous vous exposez au soleil.

• Ne donnez pas d’huiles essentielles à unnourrisson et, en règle générale, faites trèsattention avec les enfants.

• En cas de projection d’huile essentielle dans lesyeux, nettoyez avec une huile végétale qui vadiluer l’huile essentielle pour diminuer satoxicité.

• En cas d’ingestion accidentelle, appelezimmédiatement le centre antipoison.

• Ne laissez pas les huiles essentielles à laportée des enfants. Fermez bien les flacons etconservez-les dans une armoire à pharmaciehors de leur portée.

37. Luttez contre l'insuffisance veineuse

L’insuffisance veineuse frappe près d’un tiers de la population active. Elle touche en majorité les femmes. Les symptômes typiques sont les sensations de jambes lourdes, les douleurs dans les mollets et l’apparition de varices. Parfois, ces symptômes peuvent aussi devenir invalidants. Les complications ne sont pas si rares : phlébite (caillot qui se forme au niveau des jambes), ulcère variqueux (plaie qui a du mal à cicatriser à cause d’une mauvaise circulation), etc. Heureusement, des plantes peuvent soulager les problèmes de retour veineux d’une manière naturelle, rapide et efficace.

Avant tout, il n’est pas inutile de comprendre comment le sang est transporté et distribué à travers le corps. Le cœur agit comme une pompe. Il pousse le sang de manière énergique vers les

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extrémités afin de nourrir nos cellules. Le sang passe au travers d’artères, d’artérioles, puis de capillaires. Les tuyaux deviennent de plus en plus petits et relâchent le sang rempli d’oxygène et de nutriments dans notre milieu cellulaire. Ces nutriments utilisés, nos cellules déversent leurs déchets dans ce même milieu. Les déchets les plus gros sont récupérés par le système lymphatique et le reste est absorbé par le système veineux. Pour le chemin retour, le sang n’est plus poussé par le cœur car le système artériel et le système veineux ne sont pas directement connectés. Il y a nos cellules au milieu. Lorsque le sang va dans la même direction que la gravité et descend par exemple de la tête vers le cœur, le travail se fait tout seul. À l’inverse, des pieds vers le cœur, comment arrive-t-on à faire le travail de pompage ? Ce travail s’effectue grâce à l’action des muscles du squelette qui remplacent l’action du cœur. Voici par exemple ce qu’il se passe dans votre mollet : lorsque vous marchez, il se contracte et appuie sur les veines qui passent à proximité. Les veines sont équipées de valves qui empêchent le sang de redescendre. Sous la pression des muscles, le sang ne peut donc que remonter. Il progresse par étapes, étage par étage, contraction par contraction. Une fois dans l’abdomen et le thorax, la respiration prend la relève et la pression qu’elle exerce agit comme une pompe. Le sang peut donc retourner vers le cœur et recommencer son cycle.

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Mais, comme tous nos organes, nos veines vieillissent. D’abord, les valves perdent leur intégrité et ne retiennent plus le sang qui redescend alors vers les jambes et crée des gonflements et des douleurs. Ensuite, la paroi de la veine perd son élasticité. Les veines des jambes prennent une apparence boursouflée et sinueuse, c’est ce qu’on appelle les varices. Lorsqu’elles apparaissent en surface, elles affectent l’aspect esthétique de nos jambes, mais le problème est plus sérieux lorsqu’il arrive en profondeur, ce qu’on appelle l’insuffisance veineuse profonde.

Comme pour beaucoup de problèmes de santé, l’insuffisance veineuse est multifactorielle, c’est-à-dire qu’elle est provoquée ou aggravée par plusieurs facteurs qui souvent se superposent. Voici certains des facteurs les plus répandus :

• On hérite souvent d’une partie de ces problèmes de nos parents. Ainsi, si c’est le cas chez vos parents, il n’est pas inutile de faire de la prévention.

• Les grossesses peuvent créer des dommages. En effet, en particulier pendant les derniers mois de la grossesse, le bébé fait parfois pression sur les veines inférieures et bloque le retour veineux, abîmant les veines.

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• Un autre facteur de risque est un travailqui vous force à rester debout pendantde longues heures, si vous êtes parexemple serveuse de restaurant,employée d’un commerce ou infirmière.

• Si vous voyagez souvent en avion, leschangements de pression et les longstrajets en position assise peuventendommager vos veines.

• Il vaut mieux éviter les vêtements trèsserrés à la taille qui bloquent lacirculation au niveau de l’abdomenquand on s’assoit.

• Enfin, le surpoids et l’obésité sont desfacteurs de risque car la masseabdominale empêche un bon retourveineux. De plus, le surpoids entraînesouvent une diminution de l’activitéphysique et une perte musculaire, ce quiaffecte le système de pompage.

Du côté médical on va vous proposer plusieurs options selon la sévérité du problème.

• Le port du bas de contention. Le basexerce une pression qui varie en fonctiondu type du bas que vous achèterez. Lapression aide le sang à remonter. Lesbas ne sont pas très esthétiques et ilstiennent chaud lorsque les beaux jours

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arrivent, mais ils font énormément de bien.

• Les médicaments veinotoniques. Ils sont parfois à base de plantes comme le ginkgo biloba et utilisent des anticoagulants si vous avez développé un caillot ou si vous avez un risque élevé d’en développer un.

• La sclérothérapie. Cette solution consiste à injecter un produit dans une ou plusieurs varices afin de les détruire. Ceci n’empêche pas d’autres varices de se développer.

• Les interventions chirurgicales. Il s’agit d’une ablation des segments de veines affectées.

Parlons maintenant des solutions naturelles. Comme d’habitude, nous commencerons par le plus important : l’alimentation.

• Les aliments riches en flavonoïdes. Ces constituants sont très étudiés

aujourd’hui car ils protègent et gardent jeunes nos veines et nos capillaires. La meilleure source est la famille des fruits rouges comme les cassis, les mûres, les myrtilles, les bleuets, les fraises et les framboises. Vous trouverez facilement des sacs de fruits rouges de bonne qualité au rayon des

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surgelés des magasins. C’est une manière simple de les intégrer à votre alimentation, à raison de quelques cuillères chaque jour. Achetez-les toujours de qualité bio pour éviter qu’ils ne soient couverts de pesticides.

• Les aliments riches en antioxydants. Ils vont eux aussi protéger les veines contre

le vieillissement prématuré. Vous avez le choix entre les aliments riches en vitamine C (poivron rouge, agrumes, brocoli, persil et beaucoup de fruits et légumes), en bêtacarotène (carotte, patate douce, choux, épinards), en sélénium (noix du Brésil, foie, rognons, fruits de mer, poisson) et en vitamine E (fruits à coque, œufs, avocat).

• L’ail, l’oignon, le gingembre et les poissons des mers froides (sardine, hareng, maquereau et anchois).

Ils vont faciliter la circulation. Si vous ne prenez pas de médicaments fluidifiants le sang, vous pouvez consommer ces aliments sans retenue.

Passons maintenant aux plantes. Nous avons la chance d’avoir plusieurs trésors dans notre pharmacopée. Ce sont des plantes faciles à trouver et je vous donne d’ailleurs des noms de produits en fin de chapitre.

• Le marron d’Inde.

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C’est le fruit du marronnier commun, à ne pas confondre avec le marron comestible ou la châtaigne qui est le fruit du châtaigner. La plante diminue la perméabilité des vaisseaux sanguins. En empêchant les liquides de s’échapper de nos veines pour aller s’accumuler dans les tissus aux alentours, elle ralentit la formation d’œdèmes et la sensation de jambes lourdes. Elle est aussi vasotonique et redonne donc du tonus au tissu veineux endommagé et flasque.

Une étude publiée dans la prestigieuse revue The Lancet conclut que le marron d’Inde est aussi efficace que des bas de contention. Rien ne vous empêche, bien sûr, de prendre les deux.

Prenez la plante par cure de 2 ou 3 semaines lorsque vous sentez des lourdeurs ou des douleurs dans les jambes. La meilleure forme est la teinture, à raison de 10 gouttes dans un peu d’eau, 2 fois par jour. Ces faibles doses sont suffisantes pour fournir un soulagement, en particulier si vous combinez le marron d’Inde avec les autres plantes que nous aborderons. Vous pouvez aussi diluer un petit volume de teinture avec 4 volumes d’eau et appliquer le liquide directement sur les jambes lourdes en les massant du bas vers le haut.

N’hésitez pas à préparer la teinture vous-même. Achetez les marrons concassés en herboristerie. Placez-les dans un bocal. Pour chaque 100 g de marrons, rajoutez 500 ml d’alcool

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à 45°. Laissez macérer une semaine avant de passer au blender pour réduire le tout en purée. Laissez macérer encore une semaine. Filtrez au travers d’un filtre à café non blanchi et le tour est joué. Pour plus d’informations, je vous invite à regarder la vidéo dédiée aux teintures.

• Le fragon, aussi appelé « petit houx ». Tonique pour les veines, il a lui aussi

d’excellentes propriétés anti-œdème. Il agit grâce à des constituants différents du marron d’Inde et c’est pourquoi il est intéressant de combiner les deux.

Prenez 30 à 60 gouttes de fragon 2 fois par jour dans un peu d’eau. Comme pour le marron d’Inde, vous pouvez diluer la teinture dans 4 volumes d’eau et l’appliquer directement sur les jambes lourdes. Vous pouvez à nouveau acheter les racines en herboristerie et réaliser votre propre teinture : mêmes proportions, même taux d’alcool, même procédé.

• L’hamamélis. Ce petit arbrisseau originaire d’Amérique du

Nord et d’Asie est riche en tannins et en antioxydants, d’où son action tonique et protectrice sur les veines.

Prenez 20 à 30 gouttes de teinture 2 fois par jour. En revanche, il est très astringent et peut donc

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interférer avec l’absorption des nutriments. Il vaut mieux le prendre loin des repas.

L’hamamélis est particulièrement efficace en applications externes. Vous pouvez acheter une lotion en pharmacie ou préparer votre propre décoction à partir d’hamamélis acheté en herboristerie.

• La vigne rouge. Très astringente elle aussi, vous la

trouverez sous forme de teinture ou de plante en vrac dans les herboristeries, à prendre en infusion.

Pour la teinture, prenez 20 à 40 gouttes dans un peu d’eau, 2 fois par jour loin des repas.

• L’extrait de pépins de raisin. Grâce à ses flavonoïdes, appelés

proanthocyanidines, il va protéger les veines et les valves contre la destruction prématurée. Prenez de 150 mg à 300 mg d’extrait par jour. Dans la même classe de flavonoïdes, il existe un produit relativement cher, mais qui a fait ses preuves en études cliniques : l’extrait d’écorce de pin maritime, avec un produit breveté qui s’appelle le Pycnogénol et qui inhibe les enzymes responsables de la dégradation des tissus des veines.

Cela fait beaucoup de plantes et voici un exemple de protocole qui devrait vous aider à y voir plus clair.

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Achetez une bouteille de teinture de marron d’Inde, de fragon, de vigne rouge et d’hamamélis. Prenez les doses suivantes, 2 fois par jour dans un peu d’eau et loin des repas :

• 10 gouttes de marron d’Inde ;• 50 gouttes de fragon ;• 30 gouttes d’hamamélis ;• 30 gouttes de vigne rouge.L’extrait de pépins de raisin, le Pycnogénol

ou le ginkgo biloba peuvent être ajoutés en fonction de la sévérité du problème.

En massage externe, je vous recommande les huiles essentielles suivantes :

• l’huile essentielle de cyprès toujoursvert, efficace pour soulager les jambeslourdes et faciliter la décongestion ;

• l’huile essentielle d’hélichryseitalienne, très utile pour lutter contre lesproblèmes de retour veineux et pour lespeaux fragiles qui marquent facilement.

Diluez 5 gouttes d’huile essentielle de cyprès et 5 gouttes d’huile essentielle d’hélichryse dans une cuillère à soupe d’huile d’amande douce et appliquez en massage des pieds vers les cuisses.

Restons sur les applications externes. Je vous ai préparé une vidéo pour vous apprendre à

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fabriquer des onguents à base de plantes. Pour soulager les varices ainsi que les petites veines qui éclatent en surface, j’ai justement une suggestion d’onguent qui devrait vous intéresser : l’onguent de souci, aussi appelé onguent au calendula. Comme Maria Treben en fait l’éloge contre les problèmes de varices dans son livre La Santé à la pharmacie du Bon Dieu2, appliquez-en une petite quantité tous les jours et massez bien l’endroit concerné.

Pour finir, je vous propose un bain de pieds relaxant. Il sera parfait le soir, à la fin d’une longue journée. Vous pouvez cueillir vous-même cette plante qui est abondante dans les prés de nos régions ou acheter des sommités fleuries d’achillée millefeuille en herboristerie. Elle est excellente pour réguler le flux sanguin et améliorer la circulation.

Préparez une infusion avec 30 g de plante pour un litre d’eau bouillante. Laissez infuser pendant 15 minutes, mélangez ce litre dans une bassine d’eau froide. Trempez-y vos pieds pendant une quinzaine de minutes. Videz l’eau puis remplissez la bassine d’eau bien froide et trempez-y vos pieds pendant quelques minutes.

2Maria Treben,La Santéà lapharmacieduBonDieu : conseils etpratiquedessimples(desplantesmédicinales),traduitdel’allemand,Steyr(Autriche),Ennsthaler,2004,52eédition.

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Vous trouverez la teinture de marron d’Inde chez Dietanat : http://www.dietanat.com/teintures-meres/224-teinture-mere-marron-d-inde-bio-3700644302245.html

Ou chez Herbiolys : http://www.herbiolys.fr/phytotherapie/171-marron-d-inde-3700550511373.html

Vous trouverez la teinture de fragon (aussi appelé « petit houx ») chez Biosimples : http://biosimples.com/petit-houx-ruscus-aculeatus-bio-teinture-mere-p-382.html

Vous trouverez l’hamamélis chez Herbiolys : http://www.herbiolys.fr/phytotherapie/159-hamamelis-de-virginie.html

Ou chez Dietanat : http://www.dietanat.com/teintures-

meres/328-hamamelis-virginiana-bio-125ml-teinture-mere-bio-3700644303280.html

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Vous trouverez la vigne rouge chez Herbiolys : http://www.herbiolys.fr/phytotherapie/81-vigne-rouge-3700550512387.html

Ou chez Dietanat : http://www.dietanat.com/teintures-meres/230-teinture-mere-vigne-rouge-bio-3700644302306.html

L’extrait de pépins de raisin est beaucoup plus compliqué à trouver que les autres plantes. Vous trouverez un extrait de la marque « Source Naturals » ici : http://ishopnutrition.com/source-naturals-proanthodyn-grape-seed-extract-200-mg-90-caps

Vous trouverez le Pycnogénol chez Supersmart ici : http://www.supersmart.com/fr--Antioxydants--Pycnogenol-50-mg--0048

Vous trouverez le ginkgo biloba chez Supersmart ici : http://www.supersmart.com/fr--Nutrition-cerebrale--Ginkgo-Biloba-60-mg--0066

Vous trouverez l’achillée millefeuille dans la plupart des herboristeries listées dans le PDF de la vidéo « Où se procurer simplement les plantes ? ».

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Vous trouverez des huiles essentielles de qualité dans de nombreuses herboristeries, magasins bio et magasins de produits naturels.


• Prenez les plantes loin des repas et desmédicaments.

• Si vous êtes sous traitement médicamenteux,incluant en particulier des médicaments pour lecœur comme les fluidifiants du sang,demandez conseil à votre médecin oupharmacie avant de prendre ces plantes.

38. Réalisez un nettoyant multi-surfaces et un

nettoyant pour les vitres

Dans un article paru en 2013, le magazine Science et Avenir3 nous explique que la quasi-totalité des produits ménagers dégagent des émissions cancérigènes. Ces chiffres viennent de tests réalisés par l’INERIS, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques.

L’INERIS a pris 54 produits en condition réelle d’utilisation avec des doses classiques. Ils ont ainsi testé un échantillon représentatif du marché des nettoyants. Les produits étaient de

3 http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20131118.OBS5888/les-dangereuses-vapeurs-des-produits-menagers.html

http://www.sciencesetavenir.fr/natureenvironnement/20131118.OBS5888/les-dangereuses-vapeurs-desproduits-menagers.html

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toute forme : liquide, crème, lingettes, poudre… Le laboratoire n’a oublié aucune marque. 91 % des produits testés ont émis du formaldéhyde, une substance cancérigène selon le Centre international de la recherche sur le cancer (CIRC) à l’origine de cancers du nasopharynx. Ce composé organique est également considéré comme toxique pour les organes de la reproduction. Ce résultat est d’autant plus inquiétant que nous ne sommes pas les seuls à être exposés lorsque nous faisons le ménage. Les personnes autour de nous le sont aussi, les enfants en particulier.

Dans ce chapitre, je vous propose donc de fabriquer des produits de nettoyage pour la maison. Ce sont des produits sains et naturels qui ne dégagent pas d’émanations toxiques.

Vous allez voir, fabriquer ses propres produits ménagers n’a jamais été aussi facile. Les matières premières sont simples et nous permettront de profiter de préparations qui ont un incroyable pouvoir antibactérien, antiviral et antifongique. Vous les avez peut-être reconnues, je veux parler des huiles essentielles.

Voici mes huiles essentielles préférées pour la maison :

• l’huile essentielle d’arbre à thé, quicompte parmi les désinfectants les pluspuissants ;

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• l’huile essentielle de cannelle de Ceylan, une antibactérienne elle aussi très puissante ;

• l’huile essentielle de citron, qui apporte une odeur fraîche ;

• l’huile essentielle d’eucalyptus globuleux (eucalyptus globulus) avec son parfum pénétrant ;

• l’huile essentielle de lavandin, un grand classique qui apporte une odeur très agréable à un prix abordable (pas la peine d’utiliser de la lavande vraie pour les produits ménagers) ;

• l’huile essentielle de pin sylvestre qui apporte une bonne odeur de pureté et de propre.

Les nombreuses recettes que vous trouverez sur Internet font les mêmes erreurs. On les retrouve même dans les livres spécialisés dans les produits de nettoyage maison. Je les ai toutes essayées et je peux vous dire, par expérience, quels sont les deux conseils fréquents à éviter absolument :

• Mélanger du vinaigre de cidre à du bicarbonate. Les deux s'opposent et s'annulent ! Parfois, cela crée même une éruption volcanique de mousse

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lorsqu’on remue un peu trop énergiquement.

• Mélanger du vinaigre avec du savon de Marseille liquide. Cela crée une préparation constituée d'acide stéarique, vraiment très grasse, pénible à nettoyer et qui colle à tout.

Dans les recettes qui suivent, pas de vinaigre avec du bicarbonate, ni de vinaigre avec du savon.

Avant de les préparer, une petite mise en garde : ces produits peuvent être nocifs s’ils sont ingérés. Stockez-les donc hors de portée des enfants.

On peut désormais commencer par un nettoyant tout usage qui peut être utilisé pour toutes les surfaces de la cuisine et de la salle de bains. Pour le stocker et l’appliquer, il vous faudra un vaporisateur.

Dans votre grand vaporisateur, placez : • 600 ml d’eau chaude ; • 2 cuillères à soupe de bicarbonate de

soude (à l’aide d’un entonnoir) que vous ferez dissoudre dans votre eau (disponible dans les supermarchés, écologique et non toxique, le bicarbonate a des propriétés détachantes, désodorisantes et légèrement récurantes) ;

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• 20 g de savon de Marseille liquide à bien diluer dans votre eau ;

• 40 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé. Je vous conseille de les diluer d’abord dans une cuillère à café de savon de Marseille liquide qui va permettre de bien les dissoudre.

Remplissez le vaporisateur, vaporisez la surface à nettoyer, frottez à l’aide d’une éponge et rincez.

Voici maintenant un nettoyant pour vitres. Il vous suffit de mélanger dans un vaporisateur :

• 80 ml de vinaigre blanc ; • 200 ml d’eau ; • 30 gouttes d’huile essentielle de pin

sylvestre que vous aurez préalablement diluées dans une cuillère d’alcool à 40°4.

Mélangez bien et vaporisez vos vitres avec ce mélange. Vous pouvez ensuite passer un essuie-vitre, un chiffon ou un papier essuie-tout pour une finition nette.

Vous avez maintenant un vrai petit arsenal de désinfectants naturels pour assainir votre

4Ilpeuts’agirtoutsimplementd’unalcooldefruit,durhumoudelavodka.

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maison. N’hésitez pas à choisir les parfums que vous chérissez, pour toujours plus de plaisir.


Pour la recette du nettoyant multisurfaces : • Savon noir liquide (équivalent au savon

de Marseille liquide) :http://www.aroma-zone.com/info/fiche-technique/savon-noir-liquide-bio-aroma-zone

• Bicarbonate de soude :http://www.aroma-zone.com/info/fiche-technique/bicarbonate-de-soude-aroma-zone

Vous trouverez des huiles essentielles de qualité dans de nombreuses herboristeries, magasins bio et magasins de produits naturels. Aujourd'hui, les fournisseurs sont nombreux et les produits faciles à trouver. Voici quelques marques et producteurs que j’ai personnellement utilisés et que je vous recommande.

Laboratoires produisant des huiles essentielles bio de qualité et que vous trouverez sur Internet ou dans certaines pharmacies :

http://www.aroma-zone.com/info/fiche-technique/savon-noir-liquide-bio-aroma-zone

http://www.aroma-zone.com/info/fiche-technique/bicarbonate-de-soude-aroma-zone

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• Pramarôm ;• Ladrôme ;• Docteur Valnet.Petits producteurs produisant les huiles

essentielles bio de qualité et vendant en direct : • Ferme de Saussac :


• Les Senteurs du Claut :http://www.lessenteursduclaut.fr/catalogue/huiles-essentielles-bio

• Le Gattilier :http://legattilier.com

Pour faciliter la logistique de vos achats, vous pouvez aussi acheter les huiles essentielles chez Aroma-Zone.


http://www.lessenteursduclaut.fr/catalogue/huiles-essentielles-bio

http://legattilier.com

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• Évitez le contact avec les muqueuses ou, si vous savez ce que vous faites, utilisez des dilutions qui ne dépassent pas les 5 % maximum.

• N’utilisez pas les huiles essentielles en inhalation si vous êtes asthmatique.

• Testez toujours une huile essentielle pour voir si vous n’êtes pas allergique – appliquez une ou deux gouttes dans le pli du coude et regardez si des rougeurs apparaissent dans les minutes qui suivent.

• Certaines huiles essentielles sont photosensibilisantes (huiles essentielles d’agrumes, plantes de la famille des apiacées). Si vous utilisez ces huiles, faites attention lorsque vous vous exposez au soleil.

• Ne donnez pas d’huiles essentielles à un nourrisson et, en règle générale, faites très attention avec les enfants.

• En cas de projection d’huile essentielle dans les yeux, nettoyez avec une huile végétale qui va diluer l’huile essentielle pour diminuer sa toxicité.

• En cas d’ingestion accidentelle, appelez immédiatement le centre antipoison.

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• Ne laissez pas les huiles essentielles à la portée des enfants. Fermez bien les flacons et conservez-les dans une armoire à pharmacie hors de leur portée.

39. Entretien et récolte de vos plantes

C’est l’été et le jardin est en pleine production. Ne perdons pas de temps, voici tous les petits gestes qui permettent de prendre soin des plantes d’une manière optimale.

On commence par l’arrosage. Je vous ai expliqué, lors des modules précédents, qu’il est bon d’avoir un arrosage de type goutte-à-goutte, ne serait-ce que pour ne pas oublier cette tâche importante, mais surtout afin de bien distribuer l’eau au pied de chaque plante. Le goutte-à-goutte mis en place, vous pouvez facilement installer un programmateur qui déclenchera l’arrosage à des périodes déterminées, ce qui est bien pratique en cas d’absence notamment. Vous programmerez un arrosage tôt le matin ou pendant la nuit. L’avantage d’un arrosage au cours de la nuit, c’est que l’eau reste plus longtemps en terre car il n’y a

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pas de soleil direct pour l’évaporer. Le désavantage : cela favorise un peu plus l’arrivée de certaines maladies dues à un trop-plein d’humidité, comme l’oïdium. Avec un arrosage le matin, le trop-plein d’humidité va vite s’évaporer, mais les plantes vont moins profiter de l’eau qu’on leur donne. En Provence par exemple, pendant la saison chaude, j’arrose une quinzaine de minutes toutes les nuits. Je passe aussi faire une ronde en début de soirée pour voir si certaines plantes ne sont pas en train de souffrir à cause de la chaleur, auquel cas je complète la tâche à l’arrosoir. Hors saison chaude, j’arrose au besoin lorsque les plantes montrent des signes de soif.

Passons maintenant à la nourriture. Fin juillet par exemple, certaines plantes comme les basilics sacrés, les soucis, les échinacées ou l’agripaume ont déjà bien produit. Je vous conseille de leur donner une ration additionnelle de compost afin qu’elles puissent tenir jusqu’à la fin de la saison. En effet, certaines plantes s’épuisent parfois et arrêtent de produire. Pour ce faire, écartez votre paillage avant d’épandre quelques poignées de compost que vous gratterez dans la terre en surface. Replacez le paillage et arrosez pour faire pénétrer le compost qui descendra tout doucement dans la terre au fil des arrosages.

Vous noterez que la plante n’a pas toujours l’air de repartir. Il arrive que ses parties aériennes commencent à vivoter ou même à sécher sur pied.

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Dans la vidéo de démonstration, c’est le cas de mes soucis. C’est normal, ils avaient déjà donné une grande quantité de fleurs. J’ai dû les rabattre à peu près au tiers, et donc couper les deux tiers des sommités afin de favoriser le démarrage de nouvelles pousses. J’évite de faire cela systématiquement en été car, dès que vous coupez une branche, vous blessez la plante et vous introduisez un risque de maladie. Cela dit, pour certaines plantes, c’est la seule manière de provoquer une relance. À l’automne en revanche, lorsque les parties aériennes sont complètement sèches, j’y ai systématiquement recours pour la plupart des plantes en préparation de l’hiver. Vous pouvez ensuite couper ces parties sèches en petits morceaux et les utiliser comme paillage.

Encore un sujet important : les insectes et autres prédateurs. D’une manière générale, même quand vous voyez que la plante est menacée, je préconise de ne pas faire grand-chose. Pour les pucerons, par exemple, si vous avez quelques branches qui sont colonisées, vous pouvez les laisser, ce qui attirera les coccinelles qui vont les dévorer. Bien sûr, lorsque la plante est trop colonisée, il convient d’agir. Ceci s’applique également aux chenilles. On peut parfois enlever le prédateur à la main ; d’autres fois on utilisera pour s’en débarrasser un produit bio. À ce titre, je vous recommande une émulsion à base d’huile de colza, certifiée pour l’agriculture biologique, à diluer dans l’eau et à asperger sur les feuilles et les

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Dans la vidéo de démonstration, c’est le cas demes soucis. C’est normal, ils avaient déjà donnéune grande quantité de fleurs. J’ai dû les rabattre àpeu près au tiers, et donc couper les deux tiers dessommités afin de favoriser le démarrage denouvelles pousses. J’évite de faire celasystématiquement en été car, dès que vouscoupez une branche, vous blessez la plante etvous introduisez un risque de maladie. Cela dit,pour certaines plantes, c’est la seule manière deprovoquer une relance. À l’automne en revanche,lorsque les parties aériennes sont complètementsèches, j’y ai systématiquement recours pour laplupart des plantes en préparation de l’hiver. Vouspouvez ensuite couper ces parties sèches en petitsmorceaux et les utiliser comme paillage.

Encore un sujet important : les insectes etautres prédateurs. D’une manière générale,même quand vous voyez que la plante estmenacée, je préconise de ne pas faire grand-chose. Pour les pucerons, par exemple, si vousavez quelques branches qui sont colonisées, vouspouvez les laisser, ce qui attirera les coccinellesqui vont les dévorer. Bien sûr, lorsque la plante esttrop colonisée, il convient d’agir. Ceci s’appliqueégalement aux chenilles. On peut parfois enleverle prédateur à la main ; d’autres fois on utiliserapour s’en débarrasser un produit bio. À ce titre, jevous recommande une émulsion à base d’huile decolza, certifiée pour l’agriculture biologique, àdiluer dans l’eau et à asperger sur les feuilles et les

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fleurs, si possible tôt le matin ou en fin de soirée. C’est un insecticide très polyvalent que vous trouverez en jardinerie. Il élimine de nombreux insectes : pucerons, cochenilles et acariens. Il agit en formant une pellicule qui enrobe l’insecte et l’étouffe. Il est efficace à tous les stades de développement : les œufs, les larves et les adultes.

Pour les maladies, il s’agit d’un sujet sur lequel je manque d’expertise. À titre personnel, je connais bien l’oïdium qui peut être amené par une alternance entre les pluies ou un arrosage trop abondant, et la chaleur. Ce champignon forme une couche blanche sur les feuilles. Chez moi, les plantes suivantes sont particulièrement sensibles : les soucis qui peuvent être décimés au bout de quelques semaines, la reine-des-prés, le lycope et la matricaire. Il faut agir assez vite. La pulvérisation au soufre fonctionne bien. Utilisez entre 0,75 g et 1,25 g par litre d’eau. Placez dans un pulvérisateur, mélangez bien puis pulvérisez le matin tôt ou en soirée. Si le soufre est jugé très peu nocif pour les humains et les animaux – il est d’ailleurs autorisé en agriculture biologique – faites tout de même attention en cas d'inhalation, cela peut être irritant pour les voies respiratoires.

Afin de garder des plantes fortes et de prévenir les maladies, vous pouvez aussi utiliser le purin d’ortie, de consoude ou de prêle. Ces trois plantes sont médicinales, mais elles contiennent aussi de nombreux nutriments qui

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apporteront de la vitalité à vos plantes. Vous pouvez les utiliser en pulvérisation ou en arrosage. En arrosage, vous diluerez le purin à 10 % (1 L de purin pour 9 L d'eau). C’est très utile quand votre terre est pauvre et que vos plantes ont l’air chétives. En pulvérisation, vous les diluerez à 5 %. Vous pulvériserez vos plantes quand vous aurez l’impression qu’elles ne sont pas en bonne santé et qu’elles ont peut-être attrapé une maladie.

Nous arrivons à la cueillette. L’été est le moment le plus propice. Vous allez ramasser les feuilles, les fleurs et les sommités fleuries qui sont les parties terminales des tiges, fleurs et feuilles incluses. Vous n’allez pas cueillir toutes les plantes en même temps, bien au contraire. Quotidiennement, vous ferez un tour au jardin pour ramasser par-ci, par-là, en fonction des plantes. Voici les règles générales à respecter :

• Les racines se récoltent généralement à l’automne, lorsque les parties aériennes de la plante disparaissent, entre fin septembre et début décembre selon les régions. Si votre terre est particulièrement dure ou compacte, je vous conseille de verser, le soir de la veille de la cueillette, un ou deux arrosoirs d’eau au pied de la plante pour assouplir la terre.

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Dans la vidéo de démonstration, c’est le cas de mes soucis. C’est normal, ils avaient déjà donné une grande quantité de fleurs. J’ai dû les rabattre à peu près au tiers, et donc couper les deux tiers des sommités afin de favoriser le démarrage de nouvelles pousses. J’évite de faire cela systématiquement en été car, dès que vous coupez une branche, vous blessez la plante et vous introduisez un risque de maladie. Cela dit, pour certaines plantes, c’est la seule manière de provoquer une relance. À l’automne en revanche, lorsque les parties aériennes sont complètement sèches, j’y ai systématiquement recours pour la plupart des plantes en préparation de l’hiver. Vous pouvez ensuite couper ces parties sèches en petits morceaux et les utiliser comme paillage.

Encore un sujet important : les insectes et autres prédateurs. D’une manière générale, même quand vous voyez que la plante est menacée, je préconise de ne pas faire grand-chose. Pour les pucerons, par exemple, si vous avez quelques branches qui sont colonisées, vous pouvez les laisser, ce qui attirera les coccinelles qui vont les dévorer. Bien sûr, lorsque la plante est trop colonisée, il convient d’agir. Ceci s’applique également aux chenilles. On peut parfois enlever le prédateur à la main ; d’autres fois on utilisera pour s’en débarrasser un produit bio. À ce titre, je vous recommande une émulsion à base d’huile de colza, certifiée pour l’agriculture biologique, à diluer dans l’eau et à asperger sur les feuilles et les

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• Pour les fleurs, le mieux est de les cueillir lorsqu’elles viennent juste de s’ouvrir. Idem pour les sommités fleuries.

• Pour les feuilles, là encore, il est bon de les prélever lorsque la plante commence à fleurir. C’est à ce moment-là̀ que la plante est la plus vigoureuse.

Lors de vos cueillettes, n’oubliez pas de laisser quelques fleurs sur vos plantes annuelles afin de récupérer les graines plus tard et de pouvoir faire vos semis au printemps prochain.

En général, pour les fleurs et les feuilles, en particulier pour les plantes aromatiques, on coupera le matin, après que la rosée se soit évaporée et avant que la journée ne soit trop chaude.

Une fois la saison terminée, il faudra à l’automne préparer vos plantes pour l’hiver. Vous pouvez d’abord, comme expliqué plus haut, nettoyer les parties sèches et les rabattre au tiers environ. Vous les paillerez ensuite avec de la tonte de gazon, des feuilles mortes, des branchettes et tous les déchets organiques que votre jardin va produire. Ce paillage protégera votre plante des températures extrêmes de l’hiver avant de se décomposer au printemps pour donner à vos plantes du compost et donc les nourrir.

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fleurs, si possible tôt le matin ou en fin de soirée.C’est un insecticide très polyvalent que voustrouverez en jardinerie. Il élimine de nombreuxinsectes : pucerons, cochenilles et acariens. Il agiten formant une pellicule qui enrobe l’insecte etl’étouffe. Il est efficace à tous les stades dedéveloppement : les œufs, les larves et les adultes.

Pour les maladies, il s’agit d’un sujet surlequel je manque d’expertise. À titre personnel, jeconnais bien l’oïdium qui peut être amené par unealternance entre les pluies ou un arrosage tropabondant, et la chaleur. Ce champignon forme unecouche blanche sur les feuilles. Chez moi, lesplantes suivantes sont particulièrement sensibles :les soucis qui peuvent être décimés au bout dequelques semaines, la reine-des-prés, le lycope etla matricaire. Il faut agir assez vite. La pulvérisationau soufre fonctionne bien. Utilisez entre 0,75 g et1,25 g par litre d’eau. Placez dans un pulvérisateur,mélangez bien puis pulvérisez le matin tôt ou ensoirée. Si le soufre est jugé très peu nocif pour leshumains et les animaux – il est d’ailleurs autoriséen agriculture biologique – faites tout de mêmeattention en cas d'inhalation, cela peut être irritantpour les voies respiratoires.

Afin de garder des plantes fortes et deprévenir les maladies, vous pouvez aussi utiliser lepurin d’ortie, de consoude ou de prêle. Cestrois plantes sont médicinales, mais ellescontiennent aussi de nombreux nutriments qui

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• Émulsification à base d’huile de colza : http://www.lapausejardin.fr/nos-solutions/insecticide-vegetal-polyvalent-naturen-250ml

• Soufre pour pulvérisation : http://www.lapausejardin.fr/nos-solutions/soufre-mineral-naturen

• Pour plus d’informations sur comment faire ses purins et les utiliser, voir : http://binette-et-cornichon.com/a/faire-purins/

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apporteront de la vitalité à vos plantes. Vouspouvez les utiliser en pulvérisation ou en arrosage.En arrosage, vous diluerez le purin à 10 % (1 L depurin pour 9 L d'eau). C’est très utile quand votreterre est pauvre et que vos plantes ont l’airchétives. En pulvérisation, vous les diluerez à 5 %.Vous pulvériserez vos plantes quand vous aurezl’impression qu’elles ne sont pas en bonne santé etqu’elles ont peut-être attrapé une maladie.

Nous arrivons à la cueillette. L’été est lemoment le plus propice. Vous allez ramasser lesfeuilles, les fleurs et les sommités fleuries qui sontles parties terminales des tiges, fleurs et feuillesincluses. Vous n’allez pas cueillir toutes les plantesen même temps, bien au contraire.Quotidiennement, vous ferez un tour au jardin pourramasser par-ci, par-là, en fonction des plantes.Voici les règles générales à respecter :

• Les racines se récoltent généralement àl’automne, lorsque les parties aériennesde la plante disparaissent, entre finseptembre et début décembre selon lesrégions. Si votre terre estparticulièrement dure ou compacte, jevous conseille de verser, le soir de laveille de la cueillette, un ou deuxarrosoirs d’eau au pied de la plante pourassouplir la terre.

http://binette-et-cornichon.com/a/faire-purins/

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Recettes santé à base de plantes avec Christophe …...chaleur et un sol très riche. Elle est particulièrement adaptée aux régions qui subissent la mousson comme l’Inde ou