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U n des problèmes les plus importants auquel l’Education nationale doit faire face est celui des jeunes qui abandonnent leur cursus en cours de formation et qui, de ce fait, quittent le système scolaire sans qualification. Quelle insertion sociale et professionnelle peuvent-ils alors espérer ? Chaque année, au plan national, ils sont environ 50 000 à abandonner leurs études sans la moindre qualification, auxquels s’ajoutent 60 000 jeunes qui partent aux niveaux VI et V bis (c’est-à-dire au niveau d’une classe de 3 ème ). Dans l’académie, le suivi des élèves en cours de formation dans les établissements publics depuis quatre ans fait apparaître des résultats contrastés. Globalement, les taux de poursuite d’études s’améliorent. Les élèves qui étaient en seconde générale et technologique à la rentrée 2008 sont ainsi 77,3 % à continuer leurs études en 2009 (ils n’étaient que 74,9 % deux ans plus tôt). Ceux de l’enseignement professionnel sont 75,9 à poursuivre leur cursus (contre 74,9 deux ans avant). Pour ceux qui sont inscrits dans une filière « bac professionnel », ce chiffre atteint même 77,2 %. Cependant, trop de jeunes (3 500 jeunes, soit 12,6 % des élèves toutes filières confon- dues) abandonnent encore leur cursus au cours de leur première année de formation. Le CAP , notamment, est notre maillon faible : le taux moyen d’abandon y est supérieur à 25 % et atteint 30 %, voire 50 %, dans un certain nombre de filières. On observe, quel que soit le niveau de la formation, que certaines spécialités de l’ensei- gnement professionnel présentent des taux d’abandons élevés : il s’agit par exemple des spécialités liées à l’hygiène, la propreté, l’environnement, la chaudronnerie ou le travail des métaux. Pour lutter contre ces abandons, l’Education nationale dispose d’un outil, la Mission Générale d’Insertion de l’académie (MGI), malheureusement encore trop peu connue. Cette lettre entend mieux faire connaître son action. La responsabilité de la Mission Générale d'Insertion est assumée, dans une démarche contractuelle entre l'académie et les établissements, par tous les acteurs du système éducatif, au premier rang desquels les personnels de direction, les enseignants, les personnels d’éducation et d’orientation. Pour les aider dans cette mission, un coordonnateur, spécialiste de l'ingénierie de formation, est affecté auprès du proviseur dans la plupart des lycées professionnels et polyvalents. Il est chargé de décliner, au sein de l'établissement, les actions de la MGI. Il met en place, conjointement avec les personnels du lycée, les actions de remotivation et de préparation à la qualification des élèves qui sont sortis du système éducatif depuis moins d’un an. Nous ne pouvons nous satisfaire de laisser ne serait-ce qu’un seul jeune au bord du chemin. C’est pourquoi j'entends développer au maximum la Mission Générale d’Insertion. Christian Philip Recteur de l’académie de Montpellier, Chancelier des Universités ÉDUCATION NATIONALE ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE académie de Montpellier de l’Académie de Montpellier Edito n° 9 Mai 2010 Sommaire La Lettre du Recteur est consultable et téléchargeable sur : www.ac-montpellier.fr Pages 2 et 3 Le dossier : La lutte contre le décrochage scolaire et les sorties sans qualification Page 4 Brèves académiques Agenda La Lettre du Recteur • n°9 • Mai 2010 1

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Un des problèmes les plus importants auquel l’Educationnationale doit faire face est celui des jeunes qui abandonnent

leur cursus en cours de formation et qui, de ce fait, quittentle système scolaire sans qualification. Quelle insertion socialeet professionnelle peuvent-ils alors espérer ?

Chaque année, au plan national, ils sont environ 50 000 àabandonner leurs études sans la moindre qualification, auxquels s’ajoutent 60 000 jeunes qui partent aux niveaux VIet V bis (c’est-à-dire au niveau d’une classe de 3ème).

Dans l’académie, le suivi des élèves en cours de formationdans les établissements publics depuis quatre ans fait apparaître des résultats contrastés.

Globalement, les taux de poursuite d’études s’améliorent. Les élèves qui étaient en seconde générale et technologique à la rentrée 2008 sont ainsi 77,3 % à continuer leursétudes en 2009 (ils n’étaient que 74,9 % deux ans plus tôt). Ceux de l’enseignement professionnel sont 75,9 à poursuivre leur cursus (contre 74,9 deux ans avant). Pour ceuxqui sont inscrits dans une filière « bac professionnel », ce chiffre atteint même 77,2 %.

Cependant, trop de jeunes (3 500 jeunes, soit 12,6 % des élèves toutes filières confon-dues) abandonnent encore leur cursus au cours de leur première année de formation. Le CAP , notamment, est notre maillon faible : le taux moyen d’abandon y est supérieur à25 % et atteint 30 %, voire 50 %, dans un certain nombre de filières.

On observe, quel que soit le niveau de la formation, que certaines spécialités de l’ensei-gnement professionnel présentent des taux d’abandons élevés : il s’agit par exemple desspécialités liées à l’hygiène, la propreté, l’environnement, la chaudronnerie ou le travaildes métaux.

Pour lutter contre ces abandons, l’Education nationale dispose d’un outil, la Mission Générale d’Insertion de l’académie (MGI), malheureusement encore trop peu connue.Cette lettre entend mieux faire connaître son action.

La responsabilité de la Mission Générale d'Insertion est assumée, dans une démarchecontractuelle entre l'académie et les établissements, par tous les acteurs du systèmeéducatif, au premier rang desquels les personnels de direction, les enseignants, les personnels d’éducation et d’orientation.

Pour les aider dans cette mission, un coordonnateur, spécialiste de l'ingénierie de formation,est affecté auprès du proviseur dans la plupart des lycées professionnels et polyvalents. Il estchargé de décliner, au sein de l'établissement, les actions de la MGI. Il met en place,conjointement avec les personnels du lycée, les actions de remotivation et de préparationà la qualification des élèves qui sont sortis du système éducatif depuis moins d’un an.

Nous ne pouvons nous satisfaire de laisser ne serait-ce qu’un seul jeune au bord du chemin.C’est pourquoi j'entends développer au maximum la Mission Générale d’Insertion.

Christian Philip

Recteur de l’académie de Montpellier,

Chancelier des Universités

ÉDUCATION NATIONALE

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEURET RECHERCHE

académiede Montpe l l i e r

d e l ’ A c a d é m i e d e M o n t p e l l i e r

E d i t o

n° 9 � Mai 2010

Somm

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La Lettre du Recteur est consultable et téléchargeable sur :www.ac-montpellier.fr

Pages 2 et 3

Le dossier :

La luttecontre le décrochagescolaire etles sortiessans qualification

Page 4

• Brèves académiques

• Agenda

La Lettre du Recteur • n°9 • Mai 2010 1

Dans l’académie, plus de 3 500 élèves inscrits à la rentrée de septembre 2008 dans un cursus menant à un diplôme ne sont plus inscrits dans un établissement public en 2009.

Cela représente 8 % des élèves de l’enseignement général et 20 % des élèves de l’enseignementprofessionnel.L’insertion est une mission de l’Education nationale, aumême titre que la formation initiale ou la formation continue.La Mission Générale d'Insertion (MGI) a pour objectif de réduire le nombre des jeunes âgés de plus de 16 ans quisortent sans diplôme d’un établissement public du 2nd degré.Le Groupe d’Aide à l’Insertion (GAIn), l’Action de Préparationà la Qualification (APQ), la Formation Complémentaire d’Ini-tiative Locale (FCIL), sont autant de dispositifs de la MGI quiluttent contre les abandons et accompagnent le parcours deréussite éducative.

Les actions de prévention de la rupture de formation et de préparation à la qualification sont conduites dans les établissements scolaires sous la responsabilité du chefd’établissement. L’Etat participe à hauteur de 1,5 M€ par an répartis entre la coordination pédagogique et administrative (31 emplois soit 1,1 M €), les dispositifs de la MGI (7 500 HSE soit 300 000 €) et le budget de fonctionnement (136 000 €).

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La lutte contre le décrochage scolaire et les sorties sans qualification

Le G roupe d ’A ide à l ’ I nse r t i on (GA In )

Le GAIn est une cellule de veille au sein de l’établissement qui repère des élèves décrocheurs et met en place des actions d’accompagnement. L’organisation, la composition et les méthodesde travail de chaque GAIn dépendent des objectifs fixés par le projetd’établissement et de l’analyse des abandons d’études conduitepar l’établissement et les services académiques.

Au Lycée professionnel Alfred Sauvy de Villelongue dels Montsdans les Pyrénées-Orientales

En début d’année scolaire, Stéphane Almes, coordonnateur MGI affecté dans l’établissement, reçoit les élèves et familles qui le sollicitent ainsi que les élèves potentiellement « décrocheurs », pourleur proposer des solutions alternatives à une orientation parfoissubie :

- passerelles pour changer de formation- modules IPAQ (Itinéraire Personnalisé d’Accès à la Qualification)pour les accompagner vers la qualification

- soutien pédagogique (cognitif, méthodologique et comportemental)

L’action du coordonnateur MGI, appuyé par le proviseur Didier Batlle, sepoursuit tout au long de l’année scolaire avec les équipes éducatives etpédagogiques, dans le cadre du GAIn.

Au Lycée Georges Pompidou à Castelnau le Lez dans l’Hérault

Un CAP « employé de vente option B produits d’équipements courants »en un an a été ouvert à la rentrée 2009, dans le cadre de la MGI. Cecursus adapté s’adresse aux élèves repérés par le GAIn dans la classede seconde professionnelle et plus généralement aux élèves en coursde déscolarisation. Ces élèves bénéficient de périodes de formation enentreprise ainsi que d’un accompagnement personnalisé tout au longde l’année, assuré par la coordonnatrice MGI Anne-Sophie Boulenc, référente de la formation.

Le bilan de cette action est très positif : 1/3 des élèves envisagent unepoursuite d’étude en Bac Pro, via des contrats en alternance, ou un retour en formation initiale. Les autres escomptent décrocher leur premier contrat de travail en même temps que le CAP .

L’action de la MGI s’inscrit dans un partenariat large avec les structures péri-éducatives (AROEVEN), avec la Région via les écoles régionales de la 2ème chance, ainsi qu’avec les MissionsLocales, dans l’objectif de repérer les jeunes déjà sortis de l’écolesans solution et de leur proposer une formation qualifiante.

Les écoles régionales de la deuxième chance (ER2C) mettenten avant la contractualisation et le volontariat des jeunes qui élaborent leur projet professionnel avec l’aide d’un référent etd’une équipe pédagogique pluridisciplinaire. Dans l’académie,sept écoles sont financées par le Conseil régional du Languedoc-Roussillon. Les GRETA sont partenaires de 3 d’entre elles : àMende en Lozère, à Alès dans le Gard et à Béziers dans l’Hérault. Cesécoles travaillent avec le réseau économique local.

Années GAIn Nbre d'élèves suivis2006 - 2007 09 0 0962007 - 2008 36 0 7202008 - 2009 38 2 001

2009 - 2010 (au 12/02/10) 38 1 475

Les GAIn dans l’académie

L’APQ prend en charge les élèves sortant de la classe de 3ème sansaffectation. Son action est déterminante dans le changement decomportement des jeunes (envie de s’en sortir en revenant àl’école, évolution de l’agressivité vers des attitudes plus scolaires,maturité, diminution de l’absentéisme).

Au Lycée professionnel Pierre Mendès France à Montpellierdans l’Hérault

Non affectés à la rentrée de septembre, 15 jeunes issus de collège bénéficient depuis novembre 2009 de l’APQ organisée par MichelFontes, coordonnateur MGI, en partenariat avec la société des trans-ports de l’agglomération de Montpellier (TAM).

L’APQ les aide à surmonter leur manque d’autonomie et deconfiance en eux, aussi bien au lycée professionnel que dans lemonde de l’entreprise.

D’après Jacques Llorca, proviseur, le partenariat TAM-atelier « répara-tion des vélos » développe le sens de la responsabilité, la concen-tration sur une tâche professionnelle et la fierté de participer à uneaction pour la collectivité. L’atelier, dirigé par un ancien élève du lycée,Samy Nouioua, s’organise autour de la révision régulière des vélosde l’agglomération de Montpellier (Vélomagg’et Vélomagg’ plage).

La lutte contre le décrochage scolaire et les sorties sans qualificationLa lutte ontre le

La Lettre du Recteur • n°9 • Mai 2010 3

Le livret personnel de compétences

L’Action de Préparation à la Qualification (APQ)

C’est une action expérimentale et innovante de la MGI destinée auxélèves décrochés qui va leur permettre de valider leurs acquis. Celivret pourra servir de modèle pour d’autres filières.

Au Lycée professionnel Gustave Eiffel à Narbonne

Un livret personnel de compétences a été développé par la coor-donnatrice MGI Christine Constans et l’équipe du lycée, avec le concours des Inspecteurs de l’Education Nationale pour l’Ensei-gnement Technique.

Certains jeunes titulaires d’un diplôme peinent à trouver un emploi.La MGI a pour mission de leur faciliter une insertion rapide et dura-ble. Les FCIL leur apportent les compétences spécifiques ou com-plémentaires dont ont besoin certaines entreprises locales.

Au Lycée professionnel Voltaire à Nîmes dans le Gard

La FCIL Hydro-Esthétique vise ainsi l’insertion professionnelle parl’acquisition de compétences et la spécialisation sur un créneaud’emploi porteur. Madame Sylvie Alcaraz, professeur en techniques esthétiques,constate que grâce à cette formation (par convention entre le LP et lecentre de thalassothérapie de la Grande Motte), une partie des jeunesdécident de continuer leurs études en Brevet Professionnel, tandisque d’autres trouvent une insertion professionnelle immédiate.

Les FCIL dans l’académie

Dans l’académie, 13 Centres de Bilan de l’Education Nationale(CBEN) sont rattachés aux GRETA. Ils proposent à tous les publicsdes services d’orientation, des bilans de compétences, un accompagnement à la Validation des Acquis et de l’Expérience(VAE), ainsi qu’une aide à l’élaboration de projet et à l’insertionprofessionnelle. En 2009, ces centres ont accueilli plus de 8 000personnes.

Hydro-Esthétique LP Voltaire à Nîmes post CAP 12

Eoliennes Lycée Dhuoda à Nîmes post Bac 14

Cadets de la République LP Gaston Darboux à Nîmes post Bac 90

Cordistes LP Fernand Léger à Bédarieux post Bac 16

Compétition auto LP Mendès France à Montpellier post Bac 11

TOTAL 144 élèves

LP Pierre Mendès France à Montpellier 028 jeunes

LP Jules Ferry à Montpellier 029 jeunes

LP Jean Moulin à Béziers 029 jeunes

LP Frédéric Mistral à Nîmes 028 jeunes

Lycée Louis Feuillade à Lunel 028 jeunes

TOTAL 142 jeunes

Les Formations Complémentairesd’Initiative Locale (FCIL)

Les APQ dans l’académie

Brèves académiques

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4 La Lettre du Recteur • n°9 • Mai 2010

• Signature d’une convention entre l’institut Télécom, l’UM1, l’UM2 et l’Ecole des Mines d’Alès à la préfecture de Région 17/05

• Réunion des chefs d’établissement de l’Aude 18/05

• Comité de l’Administration Régionale (CAR) à Perpignan 19/05

• Conseil académique des langues régionales 19/05

• Bilan de l’expérimentation en seconde au Lycée d’Alzon à Nîmes et au Lycée Pompidou à Castelnau-le-Lez 20/05

• Bilan de l’expérimentation en seconde au Lycée La Merci à Montpellier 25/05

• Visite du Lycée Mermoz et signature d’une convention avec EDF 25/05

• Bilan des Cordées de la réussite (au CRDP) 25/05

• Commission académique des langues vivantes 26/05

• Réunion des chefs d’établissement du Gard 26/05

• Conseil des Inspecteurs de l’Education nationale du 1er degré de Lozère 28/05

• Remise des prix du concours Claude Erignac à Mende 28/05

• Réunion des chefs d’établissement de Lozère à Marvejols 28/05

• Réunion des chefs d’établissement des Pyrénées-Orientales 31/05

• Réunion des chefs d’établissement de l’Hérault01/06

• Cérémonie de remise des Palmes Académiques au rectorat de Montpellier 01/06

• Réception de collégiens et d’équipes pédagogiques de ZEP à la Banque de France 02/06

• Remise des prix du concours de poésie en occitan et en catalan 02/06

• Bilan de l’expérimentation en seconde au Lycée Maillol à Perpignan et au Lycée Jules Fil à Carcassonne 03/06

• Réunion des Recteurs à Paris 08/06

• Commission mixte franco-andorrane à Paris 09/06

• Plateforme technologique au Lycée Jean Moulinà Béziers 10/06

• Visite de l’extension de l’Ecole Jean Petit et du Collège Gustave Violet à Prades (66) 11/06

Directeur de Publication : Christian PhilipRédaction : Service information et communicationRectorat de l’académie de Montpellier31 rue de l’Université - CS 39004 - 34064 Montpellier Cedex 2Mise en page : SRD-PAO Rectorat de Montpellier

Crédits photo bandeau : Marzanna Syncerz, Yuri Arcurs, Endostock, Fotolia.comCrédits photo : Simone van den Berg - Fotolia.com, Service Communcation Rectorat, MENImpression : AMD - RCS 434 017 98La Lettre du Recteur est imprimée sur un papier éco responsable.

La revalorisation du métier d’enseignant grâce au « pacte de carrière »

D ès septembre 2010, les professeurs nouvellement recrutés etles enseignants en début de carrière, soit un quart des ensei-

gnants, bénéficieront d'une revalorisation de leur salaire. Ce « pactede carrière », décidé par le ministre de l’Education nationale, favoriseégalement l'accompagnement, la mobilité et la santé au travail.

Cette mesure concernera plus de 20 000 enseignants stagiaires lorsde leur première année. Par rapport à la rémunération actuelle, le gainsera de 1 884 € pour les professeurs des écoles et les professeurscertifiés, et de 3 108 € pour les professeurs agrégés.

Cette revalorisation profitera également à 170 000 enseignants endébut de carrière (jusqu’à 7 ans d'ancienneté), qui toucheront 660 €supplémentaires par an en moyenne.

L’économie réalisée par le non-renouvellement d'un enseignant sur deuxpartant à la retraite est réinvestie à 50 % dans le financement de cettemesure, ce qui constitue un effort significatif dans une période decontrainte budgétaire importante.

Ce « pacte de carrière » permettra d'accompagner l'élévation du niveaude qualification des professeurs, désormais recrutés à Bac + 5, et derendre plus attractive la carrière enseignante.