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Réduction des risques chez les Réduction des risques chez les usagers de drogues usagers de drogues Siamois et étude Coquelicot Siamois et étude Coquelicot Marie Jauffret-Roustide Elisabeth Couturier Julien Emmanuelli * * Affiliation actuelle CPAM

Réduction des risques chez les usagers de drogues Réduction des risques chez les usagers de drogues Siamois et étude Coquelicot Marie Jauffret-Roustide

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Réduction des risques chez les Réduction des risques chez les usagers de droguesusagers de drogues

Siamois et étude CoquelicotSiamois et étude Coquelicot

Marie Jauffret-Roustide

Elisabeth Couturier

Julien Emmanuelli*

* Affiliation actuelle CPAM

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Données disponibles

1) SiamoisTendances 1995-2003 en matière d’accès aux traitements de

substitution aux opiacés (TSO) et aux seringues

2) Etude Coquelicot Partenariat INED, CESAMES (CNRS-Inserm), CNR Tours,Financement ANRS2004 en cours de réalisation2002 faisabilité

Evaluer la politique de réduction des risques

InVS 23/11/2004

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2 000 000

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1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

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Total seringues UD Total UD sous TSO

Évolution de l’accès aux TSO et aux seringues stériles, France, 1995-2003

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Seringues UD substitués

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Etude Coquelicot

Deux volets

Etude séro-épidémiologique

Recherche socio-anthropologique

Objectifs • Prévalence VIH et VHC • Comprendre déterminants des pratiques à risque

Confrontation données déclaratives et biologiques (VIH et VHC)

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Etude Coquelicot 2004Volet séro-épidémiologique

2004 : Lille, Strasbourg, Paris, Marseille, BordeauxN = 1500Collecte de données en coursRésultats disponibles en 2005

• Inventaire des structures (hébergement, centre de soins, dispositifs réduction

des risques, cabinets de médecine générale) Recueil des données d’activitéPlan de sondage • Sensibilisation des intervenants

Echantillon diversifié Invs-23/11/2004

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Etude Coquelicot 2004Volet socio-anthropologique

Entretiens semi-directifs (N = 80)

Observations ethnographiques

Objectifs• Accéder aux populations « cachées » (femmes, jeunes,

précarité sociale ++)• Approfondir thématiques (contexte de l’initiation aux

drogues, sexualité)

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Phase de faisabilité, Coquelicot, Marseille, 2002, N = 167

• 15 structures/10 MG

• UD volontaires ayant injecté et/ou sniffé au moins

une fois dans leur vie

• Questionnaire socio-comportemental

Auto-prélèvement de sang au doigt

71 % taux de participation

83% taux d’acceptabilité du prélèvement

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Prévalences VIH et VHC Coquelicot, 2002

• Prévalence VIH = 22% (déclaratif et prélèvement sanguin)

52% déclaratif• Prévalence VHC =

73% prélèvement sanguin

30% ignoraient leur séropositivité VHC

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Prévalence VHC par classe d'âgeCoquelicot, 2002

Prévalence déclarée Prévalence sur prélèvement sang

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20%

40%

60%

80%

100%

<30 ans 30-34 ans 35-39 ans 40 ans et plus

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Connaissance des modes de transmission des VIH et VHC - Coquelicot, 2002

90% connaissaient les modes de transmission « majeurs » du VIH (partage de seringues, relations sexuelles NP) et du VHC (partage de seringues)

70% lors du partage du petit matériel (coton, récipient)

26% à 33% lors de la réutilisation de la seringue

personnelle (le risque existe dans la consommation de drogues à plusieurs)

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Discussion (1)Discussion (1)

Impact de la politique de réduction des risques sur la transmission du VIH en particulier chez les moins de trente ans :

• Mise en place mesures de réduction des risques (1987)Mise en place mesures de réduction des risques (1987)• Diffusion de messages de préventionDiffusion de messages de prévention

Intégration de pratiques d’injection « safe » Intégration de pratiques d’injection « safe »

Dévalorisation de l’injection associée au VIH et au Dévalorisation de l’injection associée au VIH et au décès des aînésdécès des aînés

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Discussion (2)

Faible impact de la politique de réduction des risques sur la transmission du VHC, en particulier chez les moins de trente ans (44%) :

• Prévalence globale élevée 73%Prévalence globale élevée 73%• Pouvoir infectant plus important Pouvoir infectant plus important

Avoir injecté et partagé une seule fois dans la vie suffitAvoir injecté et partagé une seule fois dans la vie suffit Partage du petit matériel, réutilisation de la seringue Partage du petit matériel, réutilisation de la seringue

personnellepersonnelle Initiation par des pairs plus âgés possiblement contaminés Initiation par des pairs plus âgés possiblement contaminés

par le VHCpar le VHC

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RecommandationsRecommandations

1- Prévenir le passage à l’injection

2- Poursuivre l'amélioration de l'accessibilité aux seringues et aux TSO

3- Diffuser des messages autour des risques liés au partage du petit matériel et à la réutilisation de la seringue

4 – Renforcer l’accès au dépistage et aux soins, tout en prenant en compte les réticences des usagers à se faire tester pour le VHC et à se faire soigner.

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Remerciements

Aux partenaires qui ont participé à l’étude :

MDM, AMPTA, AIDES, ASUD, Protox, Point Marseille, Entracte, Sleep-in, Centre Casanova, Intersecteur des

pharmacodépendances, Autres Regards, Unité de substitution Hôpital Sainte-Marguerite, Centre de soins AMPTA, CDAG de Marseille, médecins généralistes de

l’étude Coquelicot, DDASS 13 et Mission sida-Toxicomanie

Remerciements particuliers à SOS DI, au CIRDD et au LSP pour la logistique.

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