RÉFÉRENTIEL INTERNE DE FORMATION - … · CHAPITRE 2 TERMES ET DÉFINITIONS Le présent chapitre vise à clarifier les concepts utilisés par les acteurs de la sécurité civile

RÉFÉRENTIEL INTERNE DE FORMATION

Prévention et Secours Civiques de niveau 1

Scénario Pédagogique – Association Nationale des Instructeurs et Moniteurs de Secourisme -

Scénario Pédagogique – Association Nationale des Instructeurs et Moniteurs de Secourisme - 1

PRÉAMBULE

La loi n° 811-2004 du 13 août 2004 de modernisation de sécurité civile a engagé la France

dans un enjeu majeur : « Avoir l’ensemble de sa population formée à la prévention des risques detoute nature et aux gestes élémentaire de secours », enjeu qui correspond aux attentes

fondamentales des français, souhaitant vivre en toute sécurité.

Afin de répondre à cette attente, il est créée une unité d’enseignement « Prévention etSecours Civiques de niveau 1 » (PSC 1), dispensée à chaque élève, dans le cadre de son cursus

scolaire obligatoire, qui devient ainsi un citoyen acteur de sécurité civile à part entière.

Logiquement, il s’avère nécessaire de disposer d’un réseau de formateurs détenant les

compétences requises pour pouvoir dispenser ce type de formation.

C’est l’objet de ce référentiel de formation de « pédagogie de sécurité civile », qui définit les

méthodes et démarches pédagogiques nécessaires à un formateur pour enseigner l’unité

d’enseignement « PSC 1 ».

Cet ouvrage est destiné aux autorités d’emplois et au réseau de formateurs. C’est l’outil de

référence des techniques pédagogiques et des modalités d’évaluation, permettant d’exercer l’emploi

de « Formateur en prévention et secours civiques ».



TABLE DES MATIÈRES

Titre 1 CADRE JURIDIQUE

Chapitre 1 Champ d'application

Chapitre 2 Termes et définitions

Chapitre 3 Techniques pédagogiques

Titre 2 PRÉVENTION ET SECOURS CIVIQUES DE NIVEAU 1

Chapitre 1 Organisation de la formation

Chapitre 2 Scénario pédagogique

Chapitre 3 Cas concrets

Chapitre 4 Fiches évaluation

Titre 3 L’ÉVALUATION

Chapitre 1 Généralités

Chapitre 2 Évaluation formative

Chapitre 3 Évaluation de la formation

Titre 4 ANNEXES

Annexes A Fiche individuelle d'évaluation du « PSC 1 »

Annexes B Certificat de compétences « PSC 1 »

Annexes C Règles élémentaires d'hygiène

Annexes D Liste du matériel pour le « PSC 1 »

Annexes E Fiche d'évaluation de la formation



TITRE 1

CADRE JURIDIQUE


CHAPITRE 1

CHAMP D'APPLICATION

Les dispositions du présent référentiel de pédagogie sont prises en application de la loin° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile.

Elles sont applicables dans le cadre du dispositif national de formation des citoyensacteurs de sécurité civile, et plus précisément, de la formation de l'unitéd’enseignement suivante :

• prévention et secours civiques de niveau 1.

Ce référentiel de pédagogie constitue la base de la pédagogie à mettre en œuvre, à laFédération des Clubs de la Défense, pour dispenser et évaluer une action de formationrelative à l’unité d’enseignement « PSC 1 ».

L’emploi de « Formateur en prévention et secours civiques » a été défini dans lecadre de la nomenclature nationale de la formation des citoyens acteurs de sécuritécivile. Ce référentiel s’inscrit parfaitement dans la démarche globale définie par laDirection Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises, notamment enmatière de pédagogie appliquée aux emplois.

Ce document vise à homogénéiser les méthodes et techniques pédagogiques àappliquer dans ce domaine spécifique, sur le plan national.

Chaque organisme de formation agréé pour dispenser les unités d’enseignement« PSC 1 » doit tenir à jour et à disposition de l'État, un bilan annuel des unitésd’enseignement « PSC 1 » délivrées par sa structure.


CHAPITRE 2

TERMES ET DÉFINITIONS

Le présent chapitre vise à clarifier les concepts utilisés par les acteurs de la sécuritécivile qui, de près ou de loin, ont un rapport avec les formations répertoriées au sein dela Direction de la défense et de la sécurité civile. Ces termes et définitions sont issus,pour certains, des normes françaises homologuées AFNOR NF X 50-750 et FD X 50-751.

Pour les besoins du présent référentiel interne de formation, les termes et définitionssuivants s’appliquent :

Acquis

Ensemble des savoirs et savoir-faire dont une personne manifeste la maîtrise dans uneactivité professionnelle, sociale ou de formation.

Action de formation

Processus mis en œuvre, dans un temps déterminé, pour permettre d’atteindre unniveau de savoirs et/ou de savoir-faire constituant les objectifs pédagogiques de laformation. Au sens légal, les actions de formation financées par les autorités d’emploise déroulent conformément à un programme. Celui-ci, établi en fonction d’objectifspédagogiques préalablement déterminés, précise les moyens pédagogiques etd’encadrement mis en œuvre et définit un dispositif permettant d’en suivre l’exécutionet d’en apprécier les résultats.

Activité pédagogique

Types d’occupations que peuvent avoir les stagiaires et/ou le formateur. Il existe troistypes d’activité pédagogique :

- Activité de découverte : le stagiaire découvre ce qu’il sait déjà ou ne sait pas.

- Activité de démonstration : le formateur ou un autre émetteur (vidéo…) transmet un savoir.

- Activité d’application : les stagiaires appliquent ce qui vient de leur être démontré.

Apprenant ou stagiaire

Participant à une action de formation. Personne engagée et active dans un processusd’acquisition ou de perfectionnement des connaissances et de leur mise en œuvre.


Apprentissage

C’est une technique pédagogique qui constitue une des phases d’une séquencepédagogique. Dans le cas d’un processus pédagogique (cf. définition ci dessous),l’apprentissage constitue l’ensemble des activités qui permet à une personne d’acquérirou d’approfondir des connaissances théoriques et pratiques, ou de développer desaptitudes.

Aptitude

Capacité supposée à exercer une activité : tâche à accomplir, emploi à occuper,connaissance à acquérir.

La reconnaissance juridique de l’aptitude (certificat d’aptitude, liste d’aptitude…) ouvrel’accès à certains droits : emploi, formation…

Attestation de stage

Document écrit, remis au stagiaire, qui certifie sa participation à une formation.

Attestation des acquis

Document délivré au stagiaire par les dispensateurs de la formation, reconnaissantl’acquisition de capacités à l’issue de la formation.

Auto-formation

Système pédagogique permettant à un individu de se former seul, à son rythme, enutilisant des ressources pédagogiques adaptées.

Autorité d’emploi

Responsable d’un organisme œuvrant pour la sécurité civile ou président d’uneassociation agréée de sécurité civile, ou son représentant.

Capacité (du stagiaire)

Ensemble de dispositions et d’acquis, constatés chez un individu, généralementformulés par l’expression : être capable de…, qui sont définis par un ou plusieursréférentiels nationaux de sécurité civile.

Cas concret

C’est une technique pédagogique qui constitue une des phases d’une séquencepédagogique. Il a pour objet de permettre aux participants de restituer leurs savoirsdans le cadre d’une situation d’accident simulé.

Certification des acquis de la formation

Procédure définissant les conditions de délivrance d’un certificat qui valide les acquisd’une formation.

Certificat de compétences

Document écrit, délivré par une autorité d’emploi dispensatrice de l’action deformation, sous contrôle de l'État, reconnaissant au titulaire un niveau de compétencesvérifié par une évaluation.

Code

Codification abrégée d’une unité d’enseignement. Exemple : RIF pour « RéférentielInterne de Formation ».


Contrôle de connaissance

Vérification de l’acquisition de savoirs. Ce contrôle peut être oral, écrit ou pratique.

Compétence de sécurité civile

Mise en œuvre, en situation de sécurité civile, de capacités qui permettent d’exercerconvenablement une fonction, une activité ou un emploi.

Démonstration pratique

C’est une technique pédagogique qui peut constituer une des phases d’une séquencepédagogique. Elle a pour objet de permettre aux participants d’acquérir un ou plusieursnouveau(x) savoir(s) et de faciliter leur compréhension.

Démonstration pratique dirigée

C’est une technique pédagogique qui peut constituer une des phases d’une séquencepédagogique. Elle a pour objet de permettre aux participants l’apprentissage d’uneaction réalisée à plusieurs alors que les formateurs ne sont pas assez nombreux pourmontrer eux même cette action.

Discipline

Matière principale de la formation (voir référentiel national « Emplois/Activités » desécurité civile).

E-learning

Le E-learning, ou formation en ligne, est une technique de formation reposant sur lamise à disposition de contenus pédagogiques via un support électronique : Cd-rom,Internet, intranet, extranet...

Emploi de sécurité civile

Ensemble théorique représentant une famille de postes de travail, ayant descaractéristiques communes (missions, activités…), occupés par une ou des personnes :salarié, membre associatif…

Étude de cas

C’est une technique pédagogique qui peut constituer une des phases d’une séquencepédagogique. Elle a pour objet de mesurer le niveau de connaissances des participantsface à une nouvelle situation donnée, afin de procurer au formateur une base de travailpour lancer l’acquisition des savoirs.

Évaluation de la formation

Action d’apprécier, à l’aide de critères définis préalablement, l’atteinte des objectifspédagogiques et de formation d’une action de formation. Cette évaluation peut êtrefaite à des temps différents, par des acteurs différents : stagiaire, formateur, autoritéd’emploi…

Évaluation formative

L’évaluation formative a pour objet d’informer l’apprenant, puis le formateur, du degréd’atteinte des objectifs fixés. En d’autres termes, elle permet de vérifier, à l’occasiond’exercices d’application, l’atteinte de l’objectif spécifique, et par conséquent le degréde progression du stagiaire vers l’objectif général.


Exposé interactif

C’est une technique pédagogique qui peut constituer une des phases d’une séquence pédagogique. Il a pour objet de permettre aux participants d’acquérir un ou plusieurs nouveau(x) savoir(s) et de leur faciliter la compréhension.

Face à face pédagogique

Situation dans lequel le formateur et les apprenants sont présents et en interactionpédagogique.

Filière de formation

Succession ordonnée de niveaux de formation permettant de s’orienter dans un secteurou une branche professionnelle, en vue d’exercer une activité ou un emploi.

Formateur

Personne exerçant une activité reconnue de formation qui comporte une part de face àface pédagogique et une part de préparation, de recherche et de formationpersonnelles au service du transfert des savoirs et du savoir-être.

Formateur de formateurs

Personne exerçant une activité reconnue de formation de formateurs qui comporte unepart de face à face pédagogique et une part de préparation, de recherche et deformation personnelles au service du transfert des savoirs et du savoir-être.

Formation continue

Activité ayant pour objet de permettre le maintien des acquis, l’actualisation et leperfectionnement des connaissances et l’acquisition de nouveaux savoirs, des citoyensacteurs de sécurité civile. Elle est obligatoire pour l’exercice des missions de sécuritécivile.

Formation initiale

Ensemble des connaissances acquises en tant que stagiaire, avant de pouvoir exercerune activité ou tenir un emploi, dans le cadre du référentiel national« Emplois/Activités » de sécurité civile.

Intitulé

Titre du stage.

Maintien des acquis

Ensemble des moyens nécessaires mis en œuvre pour une personne afin de maintenirau plus haut niveau ses compétences résiduelles pour pouvoir continuer dans l’exercicede son emploi ou dans la pratique de son activité de sécurité civile, lorsque celui-ciévolue.

Méthode pédagogique

Ensemble de démarches formalisées et appliquées, selon les principes définis pour quele formé acquière un ensemble de savoirs conformes aux objectifs pédagogiques. Cesont des principes qui orientent les modalités d’accès aux savoirs : pédagogie active…

Module de formation

Unité faisant partie d’un cursus de formation d’un citoyen acteur de sécurité civile.


Moyen pédagogique

Tout procédé, matériel ou immatériel, utilisé dans le cadre d’une méthodepédagogique : lecture de référentiel, étude de cas, cas concret, utilisation de films,transparents, maquillage, mannequins de simulation…

Niveau de formation

Position hiérarchisée d’un diplôme, d’un titre homologué ou d’une formation dans unenomenclature.

Nomenclature nationale de formation des citoyens acteurs de sécurité civile

Structuration du système de référence des compétences des citoyens acteurs desécurité civile.

Objectif de formation

Compétence(s) à acquérir, à améliorer ou à entretenir, exprimée(s) initialement par lescommanditaires et/ou les formés. Il sert à évaluer les effets de la formation.

Objectif général

Énoncé d’intention relativement large. Il décrit la situation qui existera en fin d’actionde formation.

Objectif intermédiaire

Énoncé d’intention, plus réduit, intermédiaire entre l’objectif général et les objectifsspécifiques. Il décrit les capacités qu’aura le stagiaire à la fin de la partie concernée enterme de savoir, savoir-faire et savoir-être.

Objectif pédagogique

Capacité(s) que le formé doit avoir acquise(s) à l’issue d’une action de formation,définie(s) par le formateur, à partir d’un objectif de formation. L’objectif pédagogiquesert à construire et à conduire l’action de formation, et à évaluer les capacitésacquises.

Objectif spécifique

Énoncé d’intention relatif à la modification du comportement de l’apprenant après uneséquence pédagogique. Il décrit de façon précise la capacité qu’aura le stagiaire à la finde la séquence.

Organisation de la formation

Agencement des différentes actions de formations du point de vue matériel etpédagogique.

Organisme de formation

Organisme de formation agréé par le ministre chargé de la sécurité civile pourdispenser les formations de sécurité civile.

Outils pédagogiques

Moyens, aides formalisées pour augmenter l’efficacité technique pédagogique.

Participant

Voir apprenant.


Partie pédagogique

Élément correspondant au thème travaillé dans le cadre d’un objectif intermédiaire. Ellepermet de repérer rapidement le thème traité à tout moment de la formation. Elle estla subdivision du scénario pédagogique.

Pédagogie active

Méthode d’enseignement consistant à faire acquérir au formé des connaissances, descapacités, à son initiative et par son activité propre.

La situation pédagogique suggère au formé des questions dont le traitement luiapportera une expérience et un acquis supplémentaires.

La pédagogie active prend appui sur la motivation du formé et provoque son désird’action et d’activité.

Pré requis

Acquis préliminaires, nécessaires pour suivre efficacement une formation déterminée.

Présentiel

L'enseignement à distance apparaît comme une sous-catégorie des formationsouvertes. Celles-ci s'opposent à l'apprentissage en présentiel, placé, selon la définitionen usage dans la CEE « Sous le contrôle permanent et immédiat d'enseignants présentsavec les étudiants dans une classe ».

Programme de formation

Descriptif écrit et détaillé des contenus de formation planifiés. Il respecte uneprogression pédagogique liée aux objectifs de formation à atteindre.

Public

Qualité et nombre des participants (minimum et maximum).

Reconnaissance des acquis

Prise en considération de l’ensemble des formations et expériences d’un individu.

Référentiel national « Emplois/Activités » de sécurité civile

Le référentiel national « Emplois/Activités » de sécurité civile est une structuration desynthèse sur l’activité professionnelle attendue et décline les missions, fonctions,emplois et activités en lien avec l’environnement interne et externe de la sécurité civileen France.

Référentiel national de « Compétences » de sécurité civile

Le référentiel national de compétences de sécurité civile est directement issu duréférentiel national « Emplois/Activités ». Il décline l’ensemble des connaissances etattitudes professionnelles nécessaires pour exercer une activité ou occuper un emploi.

Référentiel national de « Pédagogie » de sécurité civile

Le référentiel national de pédagogie de sécurité civile décrit les objectifs de formationet les moyens nécessaires pour atteindre ces derniers. Il est indispensable pour évaluerles acquis du participant à l’entrée, pendant et à la sortie d’un processus pédagogique.


Référentiel national de « Missions » de sécurité civile

Le référentiel national de missions de sécurité civile fixe la doctrine opérationnelle, afinde définir les moyens humains et matériels, conduisant à leur modalité d’organisationet à leur mise en œuvre, pour apporter une réponse adaptée à une action de sécuritécivile.

Remue-méninges

C’est une technique pédagogique de découverte utilisable en groupe ou en plénière.Elle a pour objet de permettre au formateur de recueillir les idées proposéesspontanément par les participants. De stimuler et développer la créativité.

Responsable de formation

Chez le dispensateur de formation, personne chargée de la conception, de la mise enœuvre, du suivi et de l’évaluation de l’action de formation.

Savoir

Ensemble des connaissances théoriques et pratiques.

Savoir-être

Terme communément employé pour définir un savoir-faire relationnel, c’est-à-dire descomportements et attitudes attendus dans une situation donnée.

Savoir-faire

Mise en œuvre d’un savoir, de techniques et d’une habilité pratique maîtrisée dans uneréalisation spécifique.

Scénario pédagogique

Tel une partition de musique, le scénario pédagogique guide le formateur au cours desa formation. Il récapitule les éléments indispensables (objectifs, progressionpédagogique, durées…). Il n’exclut pas les documents, les notes… de la part de l’équipepédagogique. Il doit être suffisamment précis pour diriger le formateur maissuffisamment simple pour être facilement lisible et accessible. Il est le fruit de ladéclinaison de l’objectif pédagogique général de la formation.

Séquence pédagogique

Unité pédagogique élémentaire constitutive d’une partie et permettant d’atteindre undes objectifs fixés par le programme. Elle correspond à toutes les activités et tous lesmoyens pédagogiques qui se déroulent dans le cadre d’un objectif spécifique.

Session de formation

Période de formation planifiée dans le temps, organisée pour un groupe selon desobjectifs correspondant à des besoins collectifs.

Simulation

C’est une technique pédagogique qui peut constituer une des phases d’une séquencepédagogique. Elle a pour objet de permettre aux participants de restituer leurs savoirsdans le cadre d’une situation pédagogique simulée.

Stage

Voir session de formation.


Stagiaire

Voir apprenant.

Support pédagogique

Moyen matériel utilisé dans le cadre d’une méthode pédagogique : transparents,référentiel national, tableau blanc, rétroprojecteur, mannequins de simulation…

Techniques pédagogiques

Procédés, démarches à suivre selon un certain ordre qui permettent de mettre enœuvre les méthodes pédagogiques. Exemples : Étude de cas, démonstration pratique…

La technique pédagogique répond à une activité pédagogique.

Trigramme

Codification abrégée d’un module. Exemple : « PAE » Pédagogie Appliquée auxEmplois/Activités.

Unité d’enseignement (UE)

Élément de base d’une unité de module de formation.

Validation des acquis

Selon les situations, procédure mise en œuvre en vue d’une reconnaissanceinstitutionnelle des acquis ou acte officiel par lequel ces acquis sont reconnus.

Validation des acquis de l’expérience (VAE)

Acte officiel par lequel les compétences acquises par l’expérience de l’individu, sontreconnues. Elle s’applique à l’ensemble des diplômes, titres et certificats dequalifications enregistrés dans le répertoire national des certifications professionnelles.


CHAPITRE 3

TECHNIQUES PÉDAGOGIQUES

1. GÉNÉRALITÉS

Au-delà des techniques pédagogiques traditionnelles enseignées aux formateurs lorsdes formations de pédagogie initiale commune (PIC), d’autres méthodes et outilspédagogiques doivent être utilisés lors de la dispense d’une action de formation decitoyen aux gestes élémentaires de secours.

Les techniques pédagogiques sont tous les procédés et les démarches à suivre selon uncertain ordre, qui permettent de mettre en œuvre les méthodes pédagogiques.Exemples : Étude de cas, démonstration pratique…

La technique pédagogique répond à une activité pédagogique.

Le formateur trouvera dans ce chapitre, une description des différentes techniquespédagogiques spécifiques applicables.

Ces différentes techniques pédagogiques permettent aux formateurs d’animer lesséquences pédagogiques fixées dans le scénario pédagogique « PSC 1 » définis dans leprésent référentiel.

2. DESCRIPTION

Le formateur commence l’animation d’une séquence pédagogique en annonçant ledéroulement et la durée, ainsi qu’en indiquant l’objectif spécifique et sa finalité. Dansce début de séance, les participants écoutent attentivement le formateur.

Par la suite, en fonction des séquences pédagogiques déclinées dans le scénariopédagogique, il met en œuvre une ou plusieurs des techniques pédagogiques décritesdans les référentiels nationaux de pédagogie initiale commune ou ci-dessous :


Étude de cas

L'étude de cas est une technique pédagogique d'activité de découverte, quipermet de mesurer le niveau de connaissances des participants face à une nouvellesituation donnée, afin de procurer au formateur une base de travail pour lancerl'acquisition des savoirs.

But

n Permettre aux participants, à partir d'une situation, d'exprimer leur vécu,leur représentation, leurs expériences et leurs connaissancesn Faire un point sur les connaissances antérieures des participants et sur cellesqu'il leur reste à acquérir.n Favoriser la réflexion et la mise en commun des expériences personnelles dechacun, sur des thèmes en rapport avec une situation réelle.n Confronter les idées, les arguments, les positions des membres d'un groupeautour d'un thème donné.

Déroulement

Formateur Participant1 - Présentation- Présenter et décrire avec précision une situationchoisie en fonction du public et du thème abordé(illustration visuelle, audio-visuelle ou contée).- Répondre aux questions.- Laisser un temps d'observation et de réflexionaux participants.

- Écouter et observer.

- Poser des questions pour clarifier ce qui a étéprésenté.

2 – Questions – Réponses- Poser successivement des questions de type :* ''La situation présentée vous semble t-elleanormale ou inhabituelle?''* ''Quels signes vous permettent de dire que lasituation n'est pas normale ?''* ''Quelles sont les causes possibles de cettesituation ?'' , ''En connaissez vous d'autres ?''* ' 'Que se passera-t-i l s i r ien n'est faitrapidement?''* ''Quel est le but et le résultat attendu de l'actionde secours?''- Clarifier les réponses obtenues, faire reformuler,ne pas corriger les réponses incorrectes.

- Répondre aux questions posées en fonction deson vécu, de ses connaissances antérieures et deses représentations.

3 – Synthèse- Effectuer une synthèse centrée sur les signes, lescauses, les risques et les principes d'actionénoncés par les participants.

- Écouter.


L’exposé interactif

L’exposé interactif est une technique pédagogique d’activité de découverte etd’apprentissage, qui permet aux participants d’acquérir un ou plusieurs nouveau(x)savoir(s) et de faciliter leur compréhension.

Il est construit à partir des référentiels techniques et des référentiels de compétencesdes gestes élémentaires des premiers secours et se limite uniquement à cesréférences. Il doit être adapté dans son contenu et dans son vocabulaire compte tenudes caractéristiques des participants à la formation.

But

n Rendre un apport de connaissances participatif pour les apprenants en alternantles séquences « exposé » et « discussion ».

n Explorer les connaissances des apprenants sur un thème donné.

n Favoriser la confrontation des idées.

n Compléter des connaissances des participants sur un sujet donné.

Déroulement

Formateur Participant

1 – Introduction- Lancer l’activité en indiquant son objectif et sa finalité.- Présenter le plan de l’exposé qui se déroule en 3 à 4 temps. Chaque temps est centré sur une question « clé ».

- Écouter.

2ème temps- Lancer la discussion à partir de la première question « clé » permettant aux participants d'exprimer les connaissances qu'ils ont sur le sujet.Les questions « clés » sont préalablement préparées. Elles sont ciblées et centrées sur le résultat attendu.

- Écouter et énoncer des idées.

3ème temps- En posant des questions, faire développer les idées émises en évitant la transmission directe d'informations.- Valider les connaissances conformes et rectifier les connaissances erronées.

- Développer les idées émises.

4ème temps- Compléter si nécessaire et synthétiser les connaissances à l’aide d’un ou deux transparents (ou diapositives).

- Écouter, éventuellement prendre des notes.

5 – Répétition- Répéter les 2, 3 et 4ème temps avec les autres questions « clés ».

6 – Synthèse- Effectuer une synthèse en insistant sur les connaissances essentielles.

- Écouter.


La technique dite en ''miroir''

La technique pédagogique dite ''en miroir'' est une technique pédagogiqued’activité d’apprentissage et d'application simultané, qui permet aux participantsd’acquérir un ou plusieurs nouveau(x) savoir(s) et de faciliter leur compréhension.

Il est construit à partir du référentiel technique et du référentiel de compétences desgestes élémentaires de secours en équipe et se limite uniquement à ces références.Cette technique permet aux stagiaires d'être acteurs, il favorise le tempsd'apprentissage tout en restant en corrélation avec un temps de formation réduit. Lereflet ''feed-back'' est immédiat. Cette technique nécessite parfois des besoins''importants'' en matériels.

But

n Rendre un apport de connaissances participatif pour les apprenants en alternantapprentissage et application.

n Faciliter la compréhension des apprenants sur une technique donnée.

n Favoriser l'apprentissage.

n Compléter des connaissances des participants sur un sujet donné.

Déroulement


1 – Introduction- Lancer l’activité en indiquant son objectif, disposer les stagiaires en leur indiquant le pourquoide la disposition et sa finalité.

- Écouter et se positionner.

2ème temps- Inviter les stagiaires à reproduire les gestes en même temps, réaliser les gestes en les détaillant, justifier quand, comment, pourquoi.

- Observer, écouter, effectuer les gestes au fur et àmesure.

3ème temps- Insister sur les points clés, répondre aux questions, corriger éventuellement les erreurs.

- Poser des questions, corriger ses erreurs.


La démonstration pratique

La démonstration pratique est une technique pédagogique d'activitédémonstrative e t d'apprentissage, qui permet aux participants d'acquérir un ouplusieurs nouveau(x)savoir(s) et de faciliter leur compréhension.

Selon les séquences pédagogiques et à l'issue de la présentation, la démonstrationpratique se déroule en un à trois temps.

But

n Permettre d'acquérir un ou plusieurs savoirs.

n Prendre connaissance des procédures et des points clés conduisant à la mémorisation des gestes et des conduites à tenir.

n Facilite la compréhension du geste et de la conduite à tenir.

Déroulement


1 – Introduction- Lancer l’activité en indiquant son objectif et sa finalité.

- Écouter.

2ème temps : Démonstration en temps réel- Présenter tout ou partie de la CAT ou de l'utilisation d'un matériel comme elle est réalisée en réalité, sans commentaire. Si la démonstration se réduit à un seul geste de secours, il est essentiel que ce dernier soit précédé du geste d'examen qui conduit à le réaliser. Cela permet de visualiser l'ensemble.

- Observer et visualiser l'ensemble du geste et de la conduite à tenir.

3ème temps : Démonstration commentée et justifiée- Montrer le matériel utilisé et indiquer son principe defonctionnement.- Montrer lentement le(s) geste(s) nouveau(x) en indiquant, quand et pourquoi faire le geste et comment le réaliser, en précisant les risques et le moyen d'évaluer son efficacité.

- Observer et écouter, comprendre le geste et la décision du geste et de la conduite à tenir.- Poser des questions éventuellement.

4ème temps : Reformulation- Refaire le(s) geste(s) guidé(s) par un participant quireformule le contenu des savoirs démontrés précédemment, et répondre aux questions.- Faire justifier les points clés- Demander aux participants s'ils ont des questions à poser sur les gestes et les techniques démontrées.

- Guider le formateur et l'interroger.

- Justifier les points clés.


La démonstration pratique dirigée

La démonstration pratique dirigée est une technique pédagogique d'activitédémonstrative e t d'apprentissage, qui permet aux participants l'apprentissaged'une action réalisée à plusieurs alors que les formateurs ne sont pas assez nombreuxpour montrer eux-mêmes cette action.

Cette dernière pourra être réalisée en partie par les participants qui seront dirigés parles formateurs.

But

n Permettre d'acquérir un savoir-faire.

n Réaliser une technique à plusieurs.

n Maintenir l'attention des participants.

n Faire découvrir puis reproduire les gestes et les conduites à tenir.

Déroulement

Formateur Participant1 – Introduction- Lancer l’activité en indiquant son objectif et sa finalité.

- Écouter.

2 – Présentation de l'action- Positionner successivement les intervenants (participants de la formation) et leur indiquer les différentes étapes de l'action et les gestes à réaliser.- Indiquer les points clés des gestes à réaliser.- S'aider d'outils pédagogiques (transparent, vidéo...) ou montrer chacune des étapes du geste.

- Écouter et se positionner.

3 – Reformulation- Demander aux participants de reformuler les différentes étapes de l'action qu'ils auront à réaliser pour s'assurer de leur compréhension.- Réajuster.- Répondre aux questions.

- Reformuler les différentes étapes de l'action à réaliser.

- Écouter.- Poser des questions.

4 -Réalisation de l'action - Demander aux participants de réaliser l'action décrite. Cette manœuvre peut être réalisée plus lentement qu'en réalité pour permettre au formateur de rectifier dans l'action.- Assurer la coordination et la sécurité des intervenants en donnant les ordres nécessaires.

- Réaliser l'action demandée, décrite et expliquée.

- Observer et visualiser l'ensemble de l'action ou de la manœuvre de secours.

5 – Évaluation- Évaluer l'action réalisée : qualité des gestes, difficultés rencontrées, risques particuliers...- Demander aux participants s'ils ont des questionsà poser sur les gestes et les techniques démontrées.- Recommencer l'enchaînement des gestes en temps réel.

- Poser des questions.

- Répondre aux questions, exprimer son sentiment sur l'action.

- Recommencer l'enchaînement des gestes en temps réel.


L'apprentissage

L'apprentissage est une technique pédagogique d'activité d'application etd'apprentissage, qui permet à une personne d'acquérir ou d'approfondir desconnaissances théoriques et pratiques, ou de développer des aptitudes.

En groupe, un des participants joue le rôle de l'intervenant citoyen qui réalise unetechnique et/ou une conduite à tenir, l(es) autre(s) participant(s) l'observe(nt) et/oujoue(nt) le rôle de la victime.

But

n Faciliter l'apprentissage des techniques, des conduites à tenir et de l'utilisationd'un matériel.

n Centrer la réalisation des techniques et des conduites à tenir sur les « pointsclés »

Déroulement



- Écouter.

2 – Constitution des groupes- Demander aux participants de se regrouper par 2, 3 ou 4.

- Écouter et se regrouper.

3 – Apprentissage- Demander aux participants de refaire, après la démonstration dirigée, le(s) nouveau(x) geste(s), la technique d'utilisation d'un matériel, éventuellement l'ensemble du CAT.

- Refaire le(s) nouveau(x) geste(s), la technique d'utilisation d'un matériel, éventuellement l'ensemble de la CAT.- Passer successivement comme intervenant citoyen, victime et observateur.

4 – Apprentissage surveillé- Passer de groupe en groupe et recentrer l'activitéen cas de déviation par rapport à l'objectif fixé.

- Réaliser l'activité demandée :* Un ou deux participants joue(nt) le rôle de(s) l'intervenant(s) citoyen(s),* Un participant observe et évalue l'action,* Le dernier joue si besoin le rôle de la victime simulée.

5 – Évaluation- Contrôler l'action et corriger si nécessaire. - Réaliser le(s) nouveau(x) geste(s), la technique

d'utilisation d'un matériel, éventuellement l'ensemble de la CAT, de manière conforme au référentiel national de compétences.


Le cas concret

Le cas concret est une technique pédagogique d'activité d'application, qui permetaux participants de restituer leurs savoirs dans le cadre d'une situation d'accidentsimulé. Cette phase est très importante puisqu'elle permet également au formateurd'évaluer les participants.

But

n Permettre à l'apprenant seul ou en équipe, dans une situation la plus proche dela réalité, de mettre en œuvre les gestes appris et de se les approprier.

n Mesurer sa capacité de transfert de connaissances dans une situation complexedifférente de celle de l'apprentissage.

Déroulement



- Écouter.

2 – Organisation- Présenter la situation et répartir les rôles de chacun : intervenant citoyen, victime, témoin...- Proposer éventuellement des axes d'observation centrés sur les points importants à exploiter. Ces axes d'observation peuvent être proposés à l'ensemble ou à quelques membres du groupe; ces derniers peuvent alors être « exclus » de la simulation et n'avoir qu'un rôle d'observateur.

- Écouter et poser des questions en cas d'incompréhension.

- Écouter.

3 – Situation d'accident simulé- Lancer et observer le déroulement de la simulation de la situation d'accident. Au cours d'une évaluation formative et en cas de difficulté du participant, le formateur peut intervenir pour seréorienter vers une solution efficace.

- Participant acteur : Jouer le rôle dévolu en effectuant la tache demandée.- Autre participant : Observer selon les axes proposés par le formateur.

4 – Évaluation - Animer une discussion en permettant l'auto-évaluation et en faisant produire le groupe sur les axes d'observation proposés :* Rechercher la ou les cause(s) des erreurs.* Rechercher ou proposer des stratégies d'amélioration.* Refaire la portion qui n'a pas été bien réussie.* Clarifier les idées énoncées afin d'en faciliter la compréhension.* Compléter les connaissances si nécessaire.* Argumenter l'analyse et valoriser les points positifs.

- Énoncer des idées et justifier au fur et à mesure les points clés.

- Rechercher la ou les cause(s) des erreurs.- Rechercher des stratégies d'amélioration.

- Poser des questions.

- Écouter.

5 – Synthèse- Effectuer une synthèse en insistant sur les points importants de la prestation.

- Écouter.


TITRE 2


PREVENTION ET SECOURS CIVIQUES NIVEAU 1

CHAPITRE 1

ORGANISATION DE LA FORMATION

1. UNITÉ D’ENSEIGNEMENT « PSC 1 »

L’unité d’enseignement « PSC 1 » a pour objet de faire acquérir aux stagiaires lescompétences nécessaires pour être « Citoyen de sécurité civile ».

Cette qualification de « Citoyen de sécurité civile » fixe les différentes capacitésnécessaires, afin que le titulaire soit capable de prévenir les risques, d’assurer sapropre sécurité et celle des autres, et de mettre en œuvre une conduite à tenirappropriée face à une situation d’accident et/ou à une détresse physique, avec ou sansmatériel de gestes élémentaires de secours.

2. CONDITIONS D’ADMISSION

Le stage de formation « PSC 1 » est ouverte à toute personne qui désire avoir uneactivité professionnelle, bénévole ou volontaire au sein d’un service de l'État, d’unecollectivité territoriale, d’un établissement public ou d’une association agréée desécurité civile, dont le secourisme est une des activités reconnues par l'État.

3. ORGANISME DE FORMATION

L’unité d’enseignement « PSC 1 » est enseignée uniquement par les organismes deformation agréés par le ministère chargé de la sécurité civile, pour les formations descitoyens acteurs de sécurité civile.

4. DURÉE

La formation initiale « PSC 1 » dure 7 heures 30 environ de face à face pédagogique,hors temps de déplacement.

Les volumes horaires des séquences composant cette formation, présentés dans lescénario pédagogique type « PSC 1 », sont mentionnés à titre indicatif. Le formateurpasse à la séquence suivante lorsque l’objectif de formation est atteint. De ce fait, enfonction du niveau des stagiaires, la durée de chaque séquence peut être augmentéeou diminuée.

5. ENCADREMENT

La formation est dirigée par un responsable pédagogique (formateur, formateur deformateurs…) désigné par son autorité d’emploi. Outre ses fonctions de formateur, ilassure, entre autre, la responsabilité de :

• Diriger le ou les formateurs sur l’action de formation « PSC 1 » ;

• Coordonner le dispositif de l’action de formation ;

• S’assurer du respect de la mise en œuvre des contenus, du scénario et des séquences pédagogiques ;

• S’assurer de la présence des participants (visa sur une feuille de présence) ;

• Organiser le contrôle des acquis des formés.


L’équipe pédagogique assurant la formation est composée de formateurs (formateur enprévention et secours civiques et/ou formateur aux premiers secours et/ou formateurde formateurs).

Conformément à la réglementation, ces formateurs doivent être inscrits sur une listeannuelle d’aptitude (Certificat de Condition d'Exercice), ce qui suppose qu’ils soient àjour de leurs obligations de formations continues. D’autre part, les membres del’équipe pédagogique doivent connaître et maîtriser parfaitement le référentiel nationalde compétences « PSC 1 » et le Référentiel Interne de Formation du « PSC 1 ».

Le nombre de participants par formation doit tenir compte du nombre de formateurs,des locaux et du matériel à disposition. Les ateliers pratiques doivent se limiter de 4 à10 participants pour 1 formateur.

6. RÔLE ET RESPONSABILITÉ

6.1 Le participant

L’exigence de compétences que requiert l’emploi de « Citoyen de sécurité civile » induitque le participant à la formation « PSC 1 » doit être capable de fournir uninvestissement important, une motivation forte et une implication totale : participationactive, travail après les cours… Il en va de sa responsabilité.

Dans le même esprit, à partir du moment où un acteur de la sécurité civile obtient uneou des qualifications (ex : PSC 1…), il lui appartient, en sus des formations continuesqui sont fortement recommandées, de maintenir son niveau de compétences encontinuant une auto-formation (lecture régulière de référentiels nationaux decompétences concernés, e-learning, etc...). En effet, la formation initiale reçue doitêtre entretenue.

6.2 L’équipe pédagogique

L’équipe pédagogique a un rôle primordial dans ce type d’action de formation desécurité civile. En effet, elle doit toujours avoir à l’esprit l’objectif premier pour lequelelle assure cette formation : « Former des citoyens aux gestes élémentaires desecours ! ». Pour cela, il appartient aux formateurs d’avoir une parfaite maîtrise desconnaissances des techniques, des procédures et des conduites à tenir qu’exigel’emploi de citoyen de sécurité civile. En d’autres termes, il s’agit du référentiel nationalde compétences de sécurité civile relatif au PSC 1.

Chaque formateur doit mettre en œuvre toutes ses qualités personnelles, pédagogiqueset techniques au service de l’apprentissage pédagogique des participants.

Par ailleurs, l’équipe pédagogique doit s’assurer continuellement, c’est-à-dire au fur età mesure du déroulement des séquences pédagogiques, du niveau d’atteinte des acquisde chaque participant.

6.3 L’autorité d’emploi

L’autorité d’emploi qui assure l’organisation d’une action de formation « PSC 1 », apour responsabilité de :

• S’assurer des qualifications des formateurs (à jour de leur formation continue) ;

• Veiller à la bonne gestion et organisation du stage ;

• Établir un règlement intérieur applicable et diffusé aux stagiaires ;

• Donner une attestation de présence aux stagiaires ;

• Entériner l’évaluation de certification des participants…


7. DÉROULEMENT DE LA FORMATION

La formation « PSC 1 » est organisée en 12 parties, comportant chacune une ouplusieurs séquences pédagogiques.

Cette action de formation présente trois caractéristiques ressortissant d'une pédagogiemoderne. En d'autre terme, la formation est modulaire, progressive et intégrée. Cesdifférentes parties permettent d’envisager les principales situations que peut rencontrerle citoyen lorsqu’il est seul.

7.1 Les étapes de la formation

• Accueil et présentation de la formation de citoyen aux gestes élémentaires de secours.

• 1ère partie : La protection.

• 2ème partie : L'alerte.

• 3ème partie : Les hémorragies.

• 4ème partie : L'obstruction des voies aériennes par un corps étranger.

• 5ème partie : La perte de connaissance.

• 6ème partie : Cas concrets de synthèse.

• 7ème partie : L' arrêt cardiaque

• 8ème partie : Les malaises

• 9ème partie : Les brûlures

• 10ème partie : Les plaies

• 11ème partie : Traumatisme

• 12ème partie : Cas concrets de synthèse

• Évaluations et clôture de la formation.

Afin de réaliser les différentes étapes de la formation « PSC 1 », il est recommandé queles parties soient traitées dans l’ordre indiqué ci-dessus.

En tout état de cause, il appartient à l’autorité d’emploi de fournir aux participants à laformation de « citoyen aux gestes élémentaires de secours », un programme détailléde l’action de formation, précisant entre autre le déroulement des différentes étapes dustage, les objectifs, les moyens pédagogiques, l’équipe pédagogique, le dispositifd’évaluation...

7.2 Scénario pédagogique

Dans le présent référentiel national, l’équipe pédagogique dispose, au présent Titre« Chapitre 2 » du scénario pédagogique du « PSC 1 », afin de mener correctement sonanimation pédagogique.

Il récapitule les éléments indispensables (objectifs, progressions pédagogiques,durées…). Il n’exclut pas l’utilisation de documents, de notes, de conducteurs deformation… de la part de l’équipe pédagogique.


7.3 Techniques pédagogiques

L'enseignement contenu dans le scénario pédagogique « PSC 1 » comporte des apportsde connaissances techniques ainsi que des exercices pratiques d'application. Le détaildes différentes techniques pédagogiques, utilisables par le formateur, se situe aussibien dans les référentiels nationaux relatifs à la pédagogie initiale commune, dans le« Titre 1 – Chapitre 4 », que dans le scénario pédagogique « PSC 1 ».

Afin de respecter une progression pédagogique facilitant l’acquisition des connaissancesau cours de la formation de citoyen aux gestes élémentaires de secours, il estnécessaire d’utiliser des activités pédagogiques, regroupant une ou plusieurstechniques pédagogiques suivantes :

l Les techniques qui permettent de faire le point sur les connaissances déjàacquises.

l par les participants et celles qui leur restent à acquérir, en utilisant une activitéde découverte : l’étude de cas.

l Les techniques qui permettent d’acquérir les connaissances nécessaires pourporter secours, en utilisant une activité d’apprentissage : l’exposé interactif, ladémonstration pratique et l’apprentissage.

l Les techniques qui permettent d’appliquer les connaissances acquises dans unenvironnement recréé et montrer ainsi l’atteinte de l’objectif pédagogique, enutilisant une activité d’application : le cas concret.


Le tableau, ci-après, précise le déroulement de la stratégie pédagogiqued’apprentissage pour une action de formation « PSC 1 » :

PROCÉDURE D'APPRENTISSAGEavec

Techniques pédagogiques correspondantes

INTÉRÊT PÉDAGOGIQUE

INTRODUCTION- Annonce le thème.- Annonce orale ou écrite de l'objectif de la séquence.

- Un adulte est plus attentif, s'il sait où il va et ce qu'il va apprendre.

ACTIVITÉ DE DÉCOUVERTE- Étude de cas. - Les connaissances antérieures de l'apprenant sur

le nouveau thème sont repérées, quelles soient exactes ou erronées- Ces éléments serviront de base au formateur pour faciliter les liens avec les nouvelles connaissances au cours de la formation

ACTIVITÉ D'APPRENTISSAGE du savoir :- Exposé interactif- Démonstration pratique (des gestes ou du matériel).

ACTIVITÉ D'APPRENTISSAGE du savoir :- Exercices pratiques du geste.

- Étape qui permet, grâce à des explications et des justifications claires et organisées, la compréhension par l'apprenant des connaissances physiologiques et de la justification des gestes, des conduites à tenir (ou procédures) et l'intérêt de l'utilisation du matériel.

- La pratique répétée, sous la correction du formateur, permet à l'apprenant de s'approprier les gestes et leur enchaînement.

ACTIVITÉ D'APPLICATION- Cas concret. - Elle permet à l'apprenant, seul ou en équipe dans

une situation la plus proche de la réalité, de s'approprier les procédures.- Elle permet de mesurer sa capacité de transfert de connaissances dans une situation complexe différente de celle de l'apprentissage.

8. CONTENU DE LA FORMATION

Le référentiel national de compétences de sécurité civile relatif aux PSC 1 est le livretde l’apprenant participant au « PSC 1». Il est également la référence techniqueopérationnelle pour le formateur qui doit dispenser un « PSC 1 ».

9. MATÉRIELS PÉDAGOGIQUES

Pour une formation préparant à l’unité d’enseignement « PSC 1 », il convient que lesdifférents acteurs de la formation (formateurs, stagiaires…) disposent des matérielstechniques et logistiques situés en « annexe D », figurant au « Titre 4 » du présentréférentiel.


10. ÉVALUATION

L'évaluation de l’unité d’enseignement « PSC 1 » comprend un processus défini dans le« Titre 3 » du présent référentiel.

Pourront tenir l’emploi de ''Citoyen de sécurité civile'', les stagiaires reconnus aptesaux différentes évaluations composant l’évaluation de formation.

Les candidats reconnus aptes reçoivent un certificat de compétences de « Citoyen desécurité civile», conforme au modèle défini en « annexe B », figurant au « Titre 4 »du présent référentiel, délivré par l’autorité d’emploi ayant assuré l’organisation de laformation.

11. ARCHIVAGE

Il existe en France des règles communes et précises d’archivage et de conservation dedocuments.

Les archives publiques sont les documents qui procèdent de l'activité des organismesde droit privé chargés de la gestion des services publics ou d'une mission de servicepublic, telles les actions de formation de sécurité civile dispensées par les organismesde formations agréés par le ministère chargé de la sécurité civile.

Sont considérés comme documents administratifs, au sens du présent référentiel, tousdossiers, comptes-rendus, procès-verbaux, fiches d’évaluation… qui comportent uneinterprétation du droit positif ou une description des procédures administratives, avis,prévisions et décisions, qui émanent des organismes de formations agréés pour lesformations aux gestes élémentaires de secours en équipe.

Ces documents peuvent revêtir la forme d'écrits, d'enregistrements sonores ou visuels,de documents existants sur support informatique ou pouvant être obtenus par untraitement automatisé d'usage courant.

Les différentes parties d’un dossier pédagogique de la formation au « PSC 1 » doiventêtre archivées au niveau du siège de l'Association Nationale des Instructeurs etMoniteurs de Secourisme à titre de justification des droits des personnes physiques oumorales, publiques ou privées, ainsi que pour la documentation historique de larecherche. Cet archivage permet également l’analyse a posteriori des documents,attestant ainsi de la qualité de la formation, et permettant le cas échéant, de définir leniveau de responsabilité de chaque acteur de la formation.

Le délai de communication est en principe de trente ans à compter de la production dudocument.


CHAPITRE 2

SCÉNARIO PÉDAGOGIQUE « PSC 1 »

Telle une notice stéréotypée, le scénario pédagogique guide le formateur pour réaliserson action de formation. Il structure les éléments les plus importants contribuant à lacompréhension des mécanismes indispensables au bon déroulement de la formation :objectif général, objectifs intermédiaires, objectifs spécifiques, progressionpédagogique, durée...

Il oriente l’équipe pédagogique sur son action, c’est une trame précise. Cependant, unformateur peut adapter le scénario pédagogique en fonction du groupe desparticipants, de la situation ou d’autres imprévus. Dans ces conditions, l’équipepédagogique constitue son propre conducteur de formation s’appuyant sur les élémentsdonnés dans le présent scénario pédagogique relatif à la formation au PSC 1.

Il n’exclut pas les notes, les documents et les supports personnels du formateur.


UNITÉ D’ENSEIGNEMENT

« PRÉVENTION ET SECOURS CIVIQUES DE NIVEAU 1 »

PSC 1 : 7 heures 30 environ

Hors temps de déplacement

DESCRIPTIFVOLUMEHORAIRE

RÉFÉRENCE

- 1/ La protection

- 2/ L’alerte

- Alerte et protection des populations

0h10

0h20

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- 3/ Les hémorragies externes

- 4/ L'obstruction des voies aériennes par un corps

étranger

- 5/ La perte de connaissance

0h30

0h50

0h40

Cf FT 1

Cf FT 4, 5 et 6

Cf FT 8 et 9

- 6/ Cas concrets de synthèse 1h00

- 7/ L'arrêt cardiaque

- 8/ Le malaise

- 9/ Les plaies

- 10/ Les brûlures

- 11/ Le traumatisme

1h50

0h30

0h20

0h15

0h15

Cf FT 2, 3, 7 et MAT 1

- 12/ Cas concrets de synthèse 0h40

- Évaluation de la formation 0h10 Document chapitre 3


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TIE

: SY

NTH

ÈS

E

OB

JEC

TIF

INTER

MÉ

DIA

IRE

D

uré

e : 0

h 4

0

A la

fin

de ce

tte partie

, le

sta

gia

ire est

capable

d'e

xécu

ter

corre

ctem

ent

les

geste

s élé

menta

ires

de se

cours

destin

és

àpro

téger

la victim

e et

les

tém

oin

s, d'a

lerte

r le

s se

cours

d'u

rgence

et

d'e

mpêch

er

l'aggra

vatio

n de l'é

tat

de la

victim

e et

pré

serv

er so

n in

tégrité

physiq

ue e

n a

ttendant l'a

rrivée d

es se

cours.

ÉV

ALU

ATIO

N

Duré

e : 0

h 1

0

Évalu

atio

n fo

rmativ

e : E

ffectu

ée su

r l’ense

mble

de la

form

atio

n

Évalu

atio

n d

e la

form

atio

n : E

ffectu

ée p

ar le

s stagia

ires

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

37

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

SC

ÉN

AR

IO P

ÉD

AG

OG

IQU

E D

E F

OR

MA

TIO

N

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

38

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

39

Pa

rtie n

° 1

LA

PR

OTE

CTIO

N

Sé

qu

en

ce n

° 1 : La

pro

tect

on

Ob

ject

f spé

cifq

ue

: A la

fn

de

cet

e sé

qu

en

ce, le

stag

iaire

de

vra

être

cap

ab

le d

e

reco

nn

aître

de

s situa

to

ns d

e d

an

ge

r con

trôla

ble

et n

on

con

trôla

ble

et d

e

sou

straire

la v

ictm

e d

u d

an

ge

r le ca

s éch

éa

nt.

Just

fca

to

ns : le

sau

ve

teu

r do

it an

aly

ser la

situa

to

n a

fn

d’a

ssure

r sa sé

curité

, celle

de

la v

ictm

e e

t de

s tém

oin

s. Il

do

it évite

r de

s’exp

ose

r à u

n d

an

ge

r.

Ré

fére

nce

:

Du

rée

: 10

min

ute

s

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Te

ch

niq

ue

pé

da

go

giq

ue

Du

rée

Mo

ye

ns

Pé

da

go

giq

ue

sR

eco

mm

an

da

tion

s

Exp

osé

Inte

ractif

10

min

- Ré

trop

roje

cte

ur

- Tra

nsp

are

nts

de

situ

atio

ns

- Film

vid

éo

ad

ap

té

- Vid

éo

-pro

jecte

ur

A p

artir d

'un

e s

itua

tion

d’a

ccid

en

t (tran

sp

are

nt, v

idé

o …

.), faire

rech

erc

he

r

au

x p

artic

ipa

nts

:

-si le

da

nge

r est c

on

trôla

ble

?

-si le

da

nge

r est n

on

co

ntrô

lab

le ?

-q

ue

lle e

st la

na

ture

du

da

nge

r ?

-q

ue

l se

rait s

on

actio

n d

an

s c

ette

situ

atio

n ?

Ind

iqu

er q

ue

lors

qu

e le

da

nge

r ne

pe

ut ê

tre s

up

prim

é, il fa

ut s

ou

stra

ire la

vic

time

du

da

nge

r grâ

ce

à u

n d

éga

ge

me

nt d

’urg

en

ce

.

'' Le

dé

ga

ge

me

nt d

'urg

en

ce

est u

ne

ma

nœ

uvre

exce

ptio

nn

elle

qu

i ne

do

it être

utilis

ée

qu

e p

ou

r so

ustra

ire u

ne

vic

time

à u

n

da

nge

r vita

l, rée

l, imm

éd

iat e

t no

n c

on

trôla

ble

''.

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

40

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

41

Pa

rtie n

° 2

L’ A

LE

RTE

Sé

qu

en

ce n

° 1 : L'a

lerte

Ob

ject

f spé

cifq

ue

: A la

fn

de

cet

e sé

qu

en

ce, le

stag

iaire

de

vra

être

cap

ab

le d

e

tran

sme

tre

l’ale

rte à

un

serv

ice d

’urg

en

ce e

n u

tlisa

nt u

n m

oye

n d

e

com

mu

nica

to

n a

da

pté

.

Just

fca

to

ns : l’a

lerte

est u

ne

éta

pe

ind

ispe

nsa

ble

de

l’act

on

du

sau

ve

teu

r.

Ré

fére

nce

:

Du

rée

: 20

min

ute

s

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Te

ch

niq

ue

pé

da

go

giq

ue

Du

rée

Mo

ye

ns

Pé

da

go

giq

ue

sR

eco

mm

an

da

tion

s

Exp

osé

inte

ractif

15

min

- Ré

trop

roje

cte

ur

- Tra

nsp

are

nts

Po

se

z le

s q

ue

stio

ns s

uiv

an

tes a

ux p

artic

ipa

nts

:

-Q

ue

ls s

on

t les n

um

éro

s d

’urg

en

ce

qu

e v

ou

s c

on

na

isse

z ?

-Q

ue

ls s

on

t les é

lém

en

ts im

po

rtan

ts d

e c

ette

ale

rte ?

Le

form

ate

ur p

ren

d n

ote

de

tou

tes le

s ré

po

nse

s.

En

su

ite il c

lasse

les ré

po

nse

s, le

s h

iéra

rch

ise

et s

yn

thé

tise

.

Le

form

ate

ur d

oit in

diq

ue

r les n

um

éro

s d

’urg

en

ce

.

-1

8 –

15

et 1

12

et le

urs

rôle

s

-D

on

ne

les in

dic

atio

ns m

inim

ale

s à

tran

sm

ettre

-N

° d

’ap

pe

l ou

de

la b

orn

e d

’où

on

ap

pe

lle

-N

atu

re d

u p

rob

lèm

e

-La

loca

lisa

tion

Ind

iqu

er q

u’u

n q

ue

stio

nn

em

en

t est ré

alis

é p

ar le

pre

ne

ur d

’ap

pe

l (CTA

ou

PA

RM

) et n

e ra

ccro

ch

er q

u’à

sa

de

ma

nd

e.

Ap

pre

ntis

sa

ge

5 m

inTé

lép

ho

ne

De

ma

nd

er à

au

mo

ins 5

pa

rticip

an

ts d

e p

asse

r un

me

ssa

ge

d'a

lerte

à

pa

rtir d'u

ne

situ

atio

n d

éfin

ie (tra

nsp

are

nt, v

idé

o......)

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

42

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

43

Pa

rtie n

° 2

ALE

RTE

Sé

qu

en

ce n

° 2 : A

lerte

et p

rote

cto

n d

es p

op

ula

to

ns

Ob

ject

f spé

cifq

ue

: A la

fn

de

cet

e sé

qu

en

ce, le

stag

iaire

de

vra

être

cap

ab

le d

e

con

na

ître le

sign

al d

’ale

rte d

es p

op

ula

to

ns e

t les m

esu

res à

pre

nd

re.

Just

fca

to

ns : la

dif

usio

n d

’un

sign

al d

’ale

rte e

st de

stn

ée

à p

réve

nir la

po

pu

lat

on

de

la p

rése

nce

d’u

n d

an

ge

r et

imp

ose

la m

ise e

n œ

uvre

de

me

sure

s de

pro

tect

on

simp

les e

t ef

cace

s.

Ré

fére

nce

:

Du

rée

: 10

min

ute

s

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Te

ch

niq

ue

pé

da

go

giq

ue

Du

rée

Mo

ye

ns

Pé

da

go

giq

ue

sR

eco

mm

an

da

tion

s

Étu

de

de

Ca

s1

0 m

in- C

D a

ud

io

- Mp

3 - M

p4

Fa

ire é

co

ute

r au

x s

tagia

ires le

s d

iffére

nts

sig

na

ux d

’ale

rte e

t de

ma

nd

er

qu

elle

s m

esu

res d

e p

rote

ctio

n ils

me

ttraie

nt e

n œ

uvre

.

Insis

ter s

ur :

-la

co

nd

uite

à te

nir e

t no

tam

me

nt :

l’info

rma

tion

de

s p

op

ula

tion

s (ra

dio

…)

le c

on

fine

me

nt q

ua

nd

ce

la e

st n

éce

ssa

ire

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

44

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

45

Pa

rtie n

° 3

LE

S H

EM

OR

RA

GIE

S E

XTE

RN

ES

Sé

qu

en

ce n

° 1 : Le

s tech

niq

ue

s d’a

rrêt d

’un

e h

ém

orra

gie

Ob

ject

f spé

cifq

ue

: A la

fn

de

cet

e sé

qu

en

ce, le

stag

iaire

de

vra

être

cap

ab

le d

e

con

na

ître la

con

du

ite à

ten

ir de

va

nt u

ne

hé

mo

rrag

ie e

n u

tlisa

nt la

tech

niq

ue

ad

ap

tée

à la

situa

to

n.

Just

fca

to

ns : E

n co

mp

rima

nt la

pla

ie q

ui sa

ign

e a

bo

nd

am

me

nt, la

com

pre

ssion

loca

le a

rrête

le sa

ign

em

en

t et

limite

les co

nsé

qu

en

ces d

e l’h

ém

orra

gie

exte

rne

.

Ré

fére

nce

:

Du

rée

: 30

min

ute

s

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Te

ch

niq

ue

pé

da

go

giq

ue

Du

rée

Mo

ye

ns

pé

da

go

giq

ue

s

Re

co

mm

an

da

tion

s

Étu

de

de

ca

s3

min

- Ré

trop

roje

cte

ur

- Tra

nsp

are

nts

A p

artir d

’un

e s

itua

tion

de

sa

ign

em

en

t ab

on

da

nt, a

me

ne

r les p

artic

ipa

nts

à :

-Id

en

tifier u

ne

hé

mo

rragie

-In

diq

ue

r les s

ign

es e

t les ris

qu

es p

ou

r la v

ictim

e

-P

récis

er le

résu

ltat a

tten

du

Le

form

ate

ur c

om

plè

te le

s ré

po

nse

s d

es p

artic

ipa

nts

.

Dé

mo

nstra

tion

en

tem

ps ré

el

2 m

in- V

ictim

e s

imu

lée

- Ma

qu

illage

Exp

liqu

er e

t me

ttre e

n p

lace

un

e s

imu

latio

n d

e s

aig

ne

me

nt a

bo

nd

an

t en

s’a

ida

nt d

’un

ma

qu

illage

sim

ple

ou

d’u

ne

fau

sse

pla

ie a

ve

c fla

qu

e d

e s

an

g

factic

e.

Mo

ntre

r la c

on

du

ite à

ten

ir co

mp

lète

(tech

niq

ue

de

la c

om

pre

ssio

n

dire

cte

) dire

cte

me

nt a

ve

c la

ma

in, s

an

s c

om

me

nta

ires.

Dé

mo

nstra

tion

co

mm

en

tée

justifié

e

Re

form

ula

tion

Ap

pre

ntis

sa

ge

15

min

5 m

in

- Ta

pis

de

so

l

- Ga

nts

- Sa

c p

lastiq

ue

- Ma

térie

l de

sim

ula

tion

- lien

larg

e é

lastiq

ue

ou

pa

nse

me

nt

ind

ivid

ue

l.

Lie

n la

rge

éla

stiq

ue

ou

pa

nse

me

nt

ind

ivid

ue

l

En

s’a

pp

uya

nt s

ur la

dé

mo

nstra

tion

en

tem

ps ré

el, d

éta

iller, m

on

trer e

t

justifie

r la c

om

pre

ssio

n d

irecte

(Cf F

T 1

)

Ind

iqu

er q

u’e

n rè

gle

gé

né

rale

la c

om

pre

ssio

n d

irecte

su

ffit à a

rrête

r un

e

hé

mo

rragie

Ind

iqu

er q

ue

si le

sa

uve

teu

r do

it se

libé

rer e

t qu

e la

loca

lisa

tion

le p

erm

et,

il me

ttra e

n p

lace

un

lien

larg

e s

uffis

am

me

nt s

erré

po

ur re

mp

lace

r la

co

mp

ressio

n m

an

ue

lle.

Exp

liqu

er le

pro

toco

le lo

rs d

'un

co

nta

ct d

u s

au

ve

teu

r ave

c le

sa

ng d

e la

vic

time

(A.E

.S).

En

trinô

me

alte

rna

tive

me

nt, c

ha

qu

e p

artic

ipa

nt ré

alis

e la

CA

T e

t po

se

du

lien

larg

e é

lastiq

ue

ou

pa

nse

me

nt in

div

idu

el.

Exp

osé

inte

ractif

5 m

inD

es c

as p

artic

ulie

rs e

xis

ten

t, ind

iqu

er le

s c

on

du

ites à

ten

ir de

va

nt :

-la

vic

time

vo

mit o

u c

rach

e d

u s

an

g

-la

vic

time

sa

ign

e d

u n

ez

-la

vic

time

pe

rd d

u s

an

g d

’un

orific

e n

atu

rel

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

46

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

47

Pa

rtie n

°4

L’O

BS

TR

UC

TIO

N D

ES

VO

IES

AE

RIE

NN

ES

PA

R U

N C

OR

PS

ETR

AN

GE

R

Sé

qu

en

ce n

° 1 : L’o

bstru

cto

n p

art

elle

de

s vo

ies a

érie

nn

es.

Ob

ject

f spé

cifq

ue

: A la

fn

de

cet

e sé

qu

en

ce, le

stag

iaire

de

vra

être

cap

ab

le d

e

dé

crire la

con

du

ite à

ten

ir en

cas d

’ob

struct

on

pa

rte

lle d

es v

oie

s aé

rien

ne

s. Ju

stf

cat

on

s : La ré

alisa

to

n d

e m

an

œu

vre

de

dé

sob

struct

on

che

z un

e v

ictm

e q

ui p

rése

nte

un

e o

bstru

cto

n p

art

elle

de

s vo

ies a

érie

nn

es p

eu

t ag

gra

ve

r l’éta

t de

celle

-ci en

pro

vo

qu

an

t un

e o

bstru

cto

n to

tale

. Ré

fére

nce

:

Du

rée

: 5 m

inu

tes

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Te

ch

niq

ue

pé

da

go

giq

ue

Du

rée

Mo

ye

ns

Pé

da

go

giq

ue

sR

eco

mm

an

da

tion

s

Exp

osé

inte

ractif

5 m

in- C

ou

pe

de

tête

- Do

c ré

tro o

u v

idé

o

pro

jeté

Pla

n

:

-sig

ne

s d

’un

e o

bstru

ctio

n p

artie

lle

-la

co

nd

uite

à te

nir

Intro

du

ire c

ha

qu

e p

artie

pa

r un

e q

ue

stio

n.

Insis

ter s

ur le

fait d

e n

e p

as p

ratiq

ue

r de

tech

niq

ue

de

dé

so

bstru

ctio

n, c

ar

elle

pe

ut m

ob

ilise

r le c

orp

s é

tran

ge

r, pro

vo

qu

er u

ne

ob

stru

ctio

n to

tale

et

un

arrê

t de

la re

sp

iratio

n,

en

co

ura

ge

r la v

ictim

e à

tou

sse

r po

ur re

jete

r le c

orp

s é

tran

ge

r,

insta

ller la

vic

time

da

ns la

po

sitio

n o

ù e

lle s

e s

en

t le m

ieu

x (le

+ s

ou

ve

nt

assis

e)

de

ma

nd

er u

n a

vis

mé

dic

al e

t ap

pliq

ue

r les c

on

sig

ne

s d

on

né

es.

Pré

cis

er q

u’e

n c

as d

’arrê

t de

la re

sp

iratio

n, la

co

nd

uite

à te

nir s

era

ce

lle

d’u

ne

ob

stru

ctio

n to

tale

.

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

48

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

49

Pa

rtie n

° 4

L’O

BS

TR

UC

TIO

N D

ES

VO

IES

AE

RIE

NN

ES

PA

R U

N C

OR

PS

ETR

AN

GE

R

Sé

qu

en

ce n

° 2 : La

dé

sob

struct

on

de

s vo

ies a

érie

nn

es p

ar cla

qu

es d

an

s le d

os.

Ob

ject

f spé

cifq

ue

: A la

fn

de

cet

e sé

qu

en

ce, le

stag

iaire

de

vra

être

cap

ab

le d

e

réa

liser le

s tech

niq

ue

s de

dé

sob

struct

on

de

s vo

ies a

érie

nn

es p

ar cla

qu

es d

an

s le

do

s.

Just

fca

to

ns : D

éb

loq

ue

r un

corp

s étra

ng

er p

erm

et d

e re

stau

rer le

libre

pa

ssag

e d

e l’a

ir da

ns le

s vo

ies a

érie

nn

es e

t

évite

r l'ag

gra

va

to

n d

e l'é

tat d

e la

vict

me

.

Ré

fére

nce

:

Du

rée

: 25

min

ute

s

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Te

ch

niq

ue

pé

da

go

giq

ue

Du

rée

Mo

ye

ns

Pé

da

go

giq

ue

sR

eco

mm

an

da

tion

s

Étu

de

de

ca

s3

min

- Ré

trop

roje

cte

ur

- Tra

nsp

are

nts

- Co

up

e d

e tê

te

- Film

vid

éo

A p

artir d

’un

e s

itua

tion

d’o

bstru

ctio

n d

es v

oie

s a

érie

nn

es c

he

z l’a

du

lte,

am

en

er le

s p

artic

ipa

nts

à :

-R

eco

nn

aître

un

e o

bstru

ctio

n d

es v

oie

s a

érie

nn

es

-In

diq

ue

r les s

ign

es e

t les ris

qu

es p

ou

r la v

ictim

e

-P

récis

er le

résu

ltat a

tten

du

Le

form

ate

ur c

om

plè

te le

s ré

po

nse

s d

es p

artic

ipa

nts

.

Dé

mo

nstra

tion

en

tem

ps ré

el

2 m

inE

xp

liqu

er e

t me

ttre e

n p

lace

un

e s

imu

latio

n d

’ob

stru

ctio

n d

es v

oie

s

aé

rien

ne

s c

he

z u

n a

du

lte, c

laq

ue

da

ns le

do

s e

ffica

ce

.

Mo

ntre

r la te

ch

niq

ue

en

sim

ula

nt le

ge

ste

, sa

ns c

om

me

nta

ires.

Le

co

rps é

tran

ge

r est e

xp

uls

é à

la tro

isiè

me

cla

qu

e d

an

s le

do

s.

Dé

mo

nstra

tion

co

mm

en

tée

justifié

e

Re

form

ula

tion

5 m

in- T

élé

ph

on

eIn

diq

ue

r qu

e le

s c

laq

ue

s d

an

s le

do

s p

rovo

qu

en

t de

s m

ou

ve

me

nts

de

tou

x

pu

is e

n s

’ap

pu

ya

nt s

ur la

dé

mo

nstra

tion

en

tem

ps ré

el :

-D

éta

iller, m

on

trer e

t justifie

r la p

ositio

n d

u s

au

ve

teu

r et d

es g

este

s

effe

ctu

és (C

f FT 4

)

Ind

iqu

er le

s s

ign

es d

’effic

acité

de

la m

an

œu

vre

.

Ap

pre

ntis

sa

ge

5 m

in- T

élé

ph

on

eE

n trin

ôm

e a

ltern

ativ

em

en

t, ch

aq

ue

pa

rticip

an

t mim

e le

s 5

cla

qu

es d

an

s

le d

os.

Dé

mo

nstra

tion

co

mm

en

tée

justifié

e

Re

form

ula

tion

5 m

in- M

an

ne

qu

ins

en

fan

t et

no

urris

so

n

Mo

ntre

r la te

ch

niq

ue

ch

ez l’e

nfa

nt e

t le n

ou

rrisso

n (C

f FT 4

)

Ap

pre

ntis

sa

ge

5 m

in- M

an

ne

qu

in

no

urris

so

n

Le

s p

artic

ipa

nts

do

ive

nt fa

ire, à

tou

r de

rôle

su

r un

ma

nn

eq

uin

no

urris

so

n,

la te

ch

niq

ue

de

dé

so

bstru

ctio

n d

es v

oie

s a

érie

nn

es.

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

50

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

51

Pa

rtie n

°4

L’O

BS

TR

UC

TIO

N D

ES

VO

IES

AE

RIE

NN

ES

PA

R U

N C

OR

PS

ETR

AN

GE

R

Sé

qu

en

ce n

° 3 : La

dé

sob

struct

on

de

s vo

ies a

érie

nn

es p

ar

com

pre

ssion

ab

do

min

ale

ou

tho

raciq

ue

.

Ob

ject

f spé

cifq

ue

: A la

fn

de

cet

e sé

qu

en

ce, le

stag

iaire

de

vra

être

cap

ab

le d

e

réa

liser le

s tech

niq

ue

s de

dé

sob

struct

on

de

s vo

ies a

érie

nn

es p

ar co

mp

ressio

n

ab

do

min

ale

ou

tho

raciq

ue

. Ju

stf

cat

on

s : Dé

blo

qu

er u

n co

rps é

tran

ge

r pe

rme

t de

resta

ure

r le lib

re p

assa

ge

de

l’air d

an

s les v

oie

s aé

rien

ne

s et

évite

r l'ag

gra

va

to

n d

e l'é

tat d

e la

vict

me

.

Ré

fére

nce

:

Du

rée

: 20

min

ute

s

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Te

ch

niq

ue

pé

da

go

giq

ue

Du

rée

Mo

ye

ns

Pé

da

go

giq

ue

sR

eco

mm

an

da

tion

s

Dé

mo

nstra

tion

co

mm

en

tée

et

Justifié

e

Re

form

ula

tion

10

min

Ind

iqu

er q

u’il s

e p

eu

t qu

e la

tech

niq

ue

de

s c

laq

ue

s d

an

s le

do

s n

e s

oit p

as

effic

ace

. Il est n

éce

ssa

ire d

’effe

ctu

er e

nsu

ite :

- de

s c

om

pre

ssio

ns a

bd

om

ina

les c

he

z l’a

du

lte e

t l'en

fan

t,

(Cf F

T 5

)

- de

s c

om

pre

ssio

ns th

ora

ciq

ue

s c

he

z le

no

urris

so

n,(C

f FT 6

)

- la p

ers

on

ne

ob

èse

ou

la fe

mm

e e

nce

inte

, (Cf F

T 6

)

Ind

iqu

er le

mé

ca

nis

me

d’a

ctio

n d

e c

es te

ch

niq

ue

s.

-D

éta

iller, m

on

trer e

t justifie

r la p

ositio

n d

u s

au

ve

teu

r et d

es g

este

s

effe

ctu

és.

Le

s c

om

pre

ssio

ns a

bd

om

ina

les e

t tho

raciq

ue

s n

e s

ero

nt p

as ré

alis

ée

s

rée

llem

en

t.

Ind

iqu

er s

om

ma

irem

en

t la c

on

du

ite à

ten

ir en

ca

s d

’éch

ec d

e c

es

tech

niq

ue

s.

Ap

pre

ntis

sa

ge

du

ge

ste

10

min

En

trinô

me

, ch

aq

ue

pa

rticip

an

t mim

e le

s c

om

pre

ssio

ns a

bd

om

ina

les e

t

tho

raciq

ue

s.

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

52

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

53

Pa

rtie n

° 5

PE

RTE

DE

CO

NN

AIS

SA

NC

E

Sé

qu

en

ce n

° 1 : La

po

sito

n la

téra

le d

e sé

curité

Ob

ject

f spé

cifq

ue

: A la

fn

de

cet

e sé

qu

en

ce, le

stag

iaire

de

vra

être

cap

ab

le d

e

ma

inte

nir la

libe

rté d

es v

oie

s aé

rien

ne

s d’u

n a

du

lte o

u d

’un

en

fan

t, en

at

en

da

nt

l’arriv

ée

de

s seco

urs

Just

fca

to

ns : La

libe

rté d

es v

oie

s aé

rien

ne

s est in

disp

en

sab

le p

ou

r ma

inte

nir la

resp

irat

on

de

la v

ictm

e e

t assu

rer

sa su

rvie

.

Ré

fére

nce

:

Du

rée

: 40

min

ute

s

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Te

ch

niq

ue

pé

da

go

giq

ue

Du

rée

Mo

ye

ns

pé

da

go

giq

ue

sR

eco

mm

an

da

tion

s

Étu

de

de

ca

s3

min

- Ré

trop

roje

cte

ur

- Tra

nsp

are

nts

A p

artir d

’un

e s

itua

tion

qu

i pré

se

nte

un

e v

ictim

e in

erte

, am

en

er le

s

pa

rticip

an

ts à

:

-Id

en

tifier la

situ

atio

n n

ou

ve

lle

-P

rése

nte

r les ris

qu

es p

ou

r la v

ictim

e,

-Le

résu

ltat a

tten

du

de

l’actio

n d

e s

eco

urs

Le

form

ate

ur c

om

plè

te le

s ré

po

nse

s d

es p

artic

ipa

nts

.

Dé

mo

nstra

tion

en

tem

ps ré

el

2 m

in- T

ap

is d

e s

ol

Mo

ntre

r l’en

se

mb

le d

e l’a

ctio

n a

tten

du

e d

u s

au

ve

teu

r de

va

nt u

n a

du

lte

inco

nscie

nt q

ui re

sp

ire.

Dé

mo

nstra

tion

co

mm

en

tée

Justifié

e

Re

form

ula

tion

20

min

- Co

up

e d

e tê

te

- Ré

trop

roje

cte

ur

- Tra

nsp

are

nts

- Ta

pis

de

so

l

En

s’a

pp

uya

nt s

ur la

dé

mo

nstra

tion

en

tem

ps ré

el, le

form

ate

ur e

xp

liqu

e

et ju

stifie

l’en

se

mb

le d

e la

co

nd

uite

à te

nir a

fin d

e lib

ére

r les v

oie

s

aé

rien

ne

s e

t de

pla

ce

r la v

ictim

e e

n P

LS

.

-a

pp

récie

r l’inco

nscie

nce

et la

resp

iratio

n

-a

ssu

rer la

libé

ratio

n d

es v

oie

s a

érie

nn

es (C

f FT 8

)

-m

ettre

en

po

sitio

n la

téra

le d

e s

écu

rité (C

f FT 9

)

-a

ssu

rer la

su

rve

illan

ce

de

la v

ictim

e

Il pré

cis

era

en

su

ite q

ue

ce

s d

eu

x te

ch

niq

ue

s s

on

t ide

ntiq

ue

s c

he

z l’e

nfa

nt.

Ind

iqu

er c

om

me

nt lib

ére

r les v

oie

s a

érie

nn

es d

’un

no

urris

so

n

Ap

pre

ntis

sa

ge

15

min

- Té

lép

ho

ne

- Ta

pis

de

so

l

Pa

r gro

up

e d

e tro

is p

artic

ipa

nts

, le s

au

ve

teu

r réa

lise

ra l’e

nse

mb

le d

e

la c

on

du

ite à

ten

ir

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

54

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

55

Pa

rtie n

° 6

Ca

s c

on

cre

t de

syn

thè

se

Sé

qu

en

ce n

° 1 : C

as co

ncre

t

Ob

ject

f spé

cifq

ue

: A la

fn

de

cet

e sé

qu

en

ce, le

stag

iaire

de

vra

être

cap

ab

le

d’e

xécu

ter co

rrecte

me

nt le

s ge

stes é

lém

en

taire

s de

seco

urs su

r un

e situ

at

on

simu

lée

.

Just

fca

to

ns : La

réa

lisat

on

de

s ge

stes é

lém

en

taire

s de

seco

urs a

va

nt l’a

rrivé

e d

es se

cou

rs pe

rme

t de

ma

inte

nir

art

fcie

llem

en

t en

vie

un

e v

ictm

e o

u d

e lim

iter so

n é

tat.

Ré

fére

nce

:

Du

rée

: 60

min

ute

s

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Te

ch

niq

ue

pé

da

go

giq

ue

Du

rée

Mo

ye

ns

pé

da

go

giq

ue

sR

eco

mm

an

da

tion

s

Ca

s c

on

cre

ts6

0 m

in- R

étro

pro

jecte

ur

- Tra

nsp

are

nts

- Ta

pis

de

so

l

- Té

lép

ho

ne

- Fic

he

FC

- Fic

he

CE

- Ma

qu

illage

Ré

alis

er 6

ca

s c

on

cre

ts s

ur le

s p

artie

s :

-2

ca

s - le

s h

ém

orra

gie

s e

xte

rne

s (F

C 3

.1 –

3.2

)

-2

ca

s - l’o

bstru

ctio

n d

es v

oie

s a

érie

nn

es (F

C 4

.1 –

4.2

)

-2

ca

s - la

pe

rte d

e c

on

na

issa

nce

(FC

5.1

– 5

.2)

(le n

om

bre

de

CC

est a

da

pté

au

no

mb

re d

e s

tagia

ires)

Le

me

ssa

ge

d’a

lerte

de

vra

imp

éra

tive

me

nt ê

tre p

rése

nt d

an

s c

es c

as

co

ncre

ts

Le

ca

nd

ida

t do

it :

-re

co

nn

aître

le d

an

ge

r éve

ntu

el

-a

pp

récie

r l’éta

t de

la v

ictim

e

-a

lerte

r un

se

rvic

e d

’urg

en

ce

-ré

alis

er le

s g

este

s é

lém

en

taire

s d

e s

eco

urs

en

atte

nd

an

t l’arriv

ée

de

s s

eco

urs

Utilis

atio

n d

’un

e fic

he

d’é

va

lua

tion

ad

ap

tée

.

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

56

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

57

Pa

rtie n

° 7

L’A

RR

ET C

AR

DIA

QU

E

Sé

qu

en

ce n

° 1 : La

RC

P e

t l’ut

lisat

on

du

DA

E

Ob

ject

f spé

cifq

ue

: A la

fn

de

cet

e sé

qu

en

ce, le

stag

iaire

de

vra

être

cap

ab

le ch

ez

un

e v

ictm

e in

con

scien

te q

ui n

e re

spire

pa

s, de

me

tre

en

œu

vre

un

e ré

an

ima

to

n

card

io-p

ulm

on

aire

et d

’ut

liser u

n d

éf

brilla

teu

r au

tom

at

sé e

xtern

e.

Just

fca

to

ns : D

ev

an

t un

e v

ictm

e in

con

scien

te q

ui n

e re

spire

pa

s, le sa

uve

teu

r do

it la m

ain

ten

ir art

fcie

llem

en

t en

vie

, en

ef

ectu

an

t un

e circu

lat

on

et re

spira

to

n a

rtf

cielle

et m

et

re d

ès q

ue

po

ssible

en

pla

ce u

n d

éf

brilla

teu

r

au

tom

at

sé e

xtern

e p

ou

r fav

orise

r un

e re

prise

d’a

ctvité

card

iaq

ue

.

Ré

fére

nce

:

Du

rée

: 1 h

50

min

ute

s

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

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uris

me

Te

ch

niq

ue

pé

da

go

giq

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Du

rée

Mo

ye

ns

pé

da

go

giq

ue

sR

eco

mm

an

da

tion

s

Exp

osé

inte

ractif

5 m

inR

étro

et o

u v

idé

o

pro

jecte

ur.

Vid

éo

GA

SP

S

Pré

se

nte

r la n

ou

ve

lle s

itua

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: la v

ictim

e n

e re

sp

ire p

lus e

t un

dé

fibrilla

teu

r est à

pro

xim

ité.

Pré

se

nte

r les d

iffére

nts

ma

illon

s d

e la

ch

aîn

e d

e s

urv

ie

Ind

iqu

er le

résu

ltat a

tten

du

.

Dé

finir l'a

rrêt c

ard

iaq

ue

et le

GA

SP

S.

Insis

ter s

ur l’im

po

rtan

ce

de

ma

inte

nir la

resp

iratio

n e

t la c

ircu

latio

n

artific

ielle

me

nt e

t de

me

ttre e

n p

lace

, le p

lus p

réco

ce

me

nt p

ossib

le, le

DA

E p

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r favo

rise

r un

e re

pris

e d

’activ

ité c

ard

iaq

ue

.

Dé

mo

nstra

tion

en

tem

ps ré

el

5 m

inM

an

ne

qu

in

Dé

fibrilla

teu

r

d'e

xe

rcic

e a

ve

c

acce

sso

ires

tap

is d

e s

ol

Mo

ntre

r l’en

se

mb

le d

e l’a

ctio

n a

tten

du

e d

u s

au

ve

teu

r de

va

nt u

n a

du

lte

inco

nscie

nt q

ui n

e re

sp

ire p

as.

Le

dé

fibrilla

teu

r est a

me

né

pa

r le té

mo

in a

prè

s u

n c

ycle

de

30

co

mp

ressio

ns e

t 2 in

su

fflatio

ns.

Le

tém

oin

est u

tilisé

po

ur m

ettre

en

pla

ce

le d

éfib

rillate

ur, le

s

co

mp

ressio

ns th

ora

ciq

ue

s s

on

t po

urs

uiv

ies p

en

da

nt la

mis

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n œ

uvre

de

l'ap

pa

reil.

La

situ

atio

n e

st a

rrêté

e a

prè

s le

ch

oc.

Ind

iqu

er q

ue

les s

eco

urs

pre

nn

en

t le re

lais

, le m

éd

ecin

est p

rése

nt.

Dé

mo

nstra

tion

co

mm

en

tée

Justifié

e

Re

form

ula

tion

25

min

Ma

nn

eq

uin

Dé

fibrilla

teu

r

d'e

xe

rcic

e a

ve

c

acce

sso

ires

tap

is d

e s

ol

Vid

éo

GA

SP

S

En

s’a

pp

uya

nt s

ur la

dé

mo

nstra

tion

en

tem

ps ré

el, le

form

ate

ur e

xp

liqu

e

et ju

stifie

l’en

se

mb

le d

e la

co

nd

uite

à te

nir :

1è

re s

éq

ue

nce

:

-a

pp

récie

r l’inco

nscie

nce

et la

resp

iratio

n (a

pp

ele

r ''à l'a

ide

'')

-in

sis

ter s

ur l’a

bse

nce

de

resp

iratio

n, le

ga

sp

s

-le

s c

om

pre

ssio

ns th

ora

ciq

ue

s (C

f FT 2

)

-le

s in

su

fflatio

ns p

ar b

ou

ch

e à

bo

uch

e (C

f FT 7

)

Ind

iqu

er le

s m

od

ifica

tion

s d

es g

este

s e

t de

la c

on

du

ite à

ten

ir lors

qu

e la

vic

time

est u

n e

nfa

nt.

Ap

pre

ntis

sa

ge

15

min

Ma

nn

eq

uin

Dé

fibrilla

teu

r

d'e

xe

rcic

e a

ve

c

acce

sso

ires

tap

is d

e s

ol

Pa

r gro

up

e d

e d

eu

x o

u tro

is p

artic

ipa

nts

ave

c m

an

ne

qu

in, le

sa

uve

teu

r

réa

lise

ra l’a

bo

rda

ge

de

la v

ictim

e, l’e

nch

aîn

em

en

t de

s c

om

pre

ssio

ns

tho

raciq

ue

s e

t de

s in

su

fflatio

ns.

Dé

mo

nstra

tion

co

mm

en

tée

et ju

stifié

e

Re

form

ula

tion

15

min

Ma

nn

eq

uin

tap

is d

e s

ol

2è

me

sé

qu

en

ce

:

Do

nn

er la

co

nd

uite

à te

nir e

t dé

taille

r le b

ou

ch

e à

bo

uch

e e

t ne

z e

t les

co

mp

ressio

ns th

ora

ciq

ue

s c

he

z le

no

urris

so

n. (C

f FT 2

et 3

)

3è

me

sé

qu

en

ce

:

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

58

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Dé

mo

nstra

tion

co

mm

en

tée

et ju

stifié

e

Re

form

ula

tion

15

min

Ma

nn

eq

uin

s

Dé

fibrilla

teu

r

d'e

xe

rcic

e a

ve

c

acce

sso

ires

tap

is d

e s

ol

Pré

se

nte

r le d

éfib

rillate

ur, ra

pp

ele

r so

n rô

le e

t ind

iqu

er o

ù o

n p

eu

t le

trou

ve

r.

Me

ttre e

n œ

uvre

le d

éfib

rillate

ur d

ès q

u’il e

st d

isp

on

ible

sa

ns in

terro

mp

re

les c

om

pre

ssio

ns th

ora

ciq

ue

s s

i po

ssib

le (té

mo

in). (C

f FT 3

et M

AT 1

)

Ind

iqu

er q

ue

l’ap

pa

reil e

st u

tilisa

ble

ch

ez l’a

du

lte, l’e

nfa

nt e

t le n

ou

rrisso

n

Insis

ter s

ur l’a

bse

nce

de

da

nge

r à u

tilise

r ce

ma

térie

l.

Ap

pre

ntis

sa

ge

30

min

Ma

nn

eq

uin

Dé

fibrilla

teu

r

d'e

xe

rcic

e a

ve

c

acce

sso

ires

tap

is d

e s

ol

Pa

r gro

up

e d

e d

eu

x o

u tro

is p

artic

ipa

nts

ave

c m

an

ne

qu

ins, le

sa

uve

teu

r

réa

lise

ra l’a

bo

rda

ge

de

la v

ictim

e, l’e

nch

aîn

em

en

t de

s c

om

pre

ssio

ns

tho

raciq

ue

s, d

es in

su

fflatio

ns la

mis

e e

n p

lace

du

dé

fibrilla

teu

r et la

dé

livra

nce

d’u

n c

ho

c, s

ur l'a

du

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nfa

nt e

t le n

ou

rrisso

n.

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

59

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

60

Pa

rtie n

° 8

LE

MA

LA

ISE

Sé

qu

en

ce n

° 1 : Le

ma

laise

.

Ob

ject

f spé

cifq

ue

: A la

fn

de

cet

e sé

qu

en

ce, le

stag

iaire

de

vra

être

cap

ab

le

d’o

bse

rve

r la v

ictm

e, d

e lu

i po

ser le

s qu

est

on

s esse

nt

elle

s po

ur a

pp

récie

r le

ma

laise

, de

reco

urir à

un

av

is mé

dica

l et d

e l’in

stalle

r en

po

sito

n d

’at

en

te a

fn

d’é

vite

r l’ag

gra

va

to

n.

Just

fca

to

ns : A

fn

de

de

ma

nd

er u

n a

vis m

éd

ical, le

sau

ve

teu

r do

it po

uvo

ir info

rme

r corre

ctem

en

t le m

éd

ecin

de

s

trou

ble

s ob

serv

és o

u e

xprim

és p

ar la

vict

me

.

Ré

fére

nce

:

Du

rée

: 30

min

ute

s

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Te

ch

niq

ue

pé

da

go

giq

ue

Du

rée

Mo

ye

ns

pé

da

go

giq

ue

sR

eco

mm

an

da

tion

s

Étu

de

de

ca

s3

min

- Ré

trop

roje

cte

ur

- Tra

nsp

are

nts

A p

artir d

’un

e s

itua

tion

, am

en

er le

s p

artic

ipa

nts

à :

-R

eco

nn

aître

un

e s

itua

tion

de

ma

lais

e

-P

rése

nte

r les ris

qu

es p

ou

r la v

ictim

e,

-Le

résu

ltat a

tten

du

de

l’actio

n d

e s

eco

urs

: Évite

r l’aggra

va

tion

de

l’éta

t de

la v

ictim

e

Le

form

ate

ur c

om

plè

te le

s ré

po

nse

s d

es p

artic

ipa

nts

.

Dé

mo

nstra

tion

en

tem

ps ré

el

2 m

in- T

ap

is d

e s

ol

- Ta

ble

au

- Pic

togra

mm

es

En

jou

an

t le rô

le d

u s

au

ve

teu

r ou

pa

r vid

éo

, le fo

rma

teu

r mo

ntre

l’en

se

mb

le d

e l’a

ctio

n a

tten

du

e d

u s

au

ve

teu

r de

va

nt u

ne

vic

time

co

nscie

nte

qu

i se

pla

int d

’un

e d

ou

leu

r tho

raciq

ue

.

Dé

mo

nstra

tion

co

mm

en

tée

Justifié

e

Re

form

ula

tion

25

min

- Ta

pis

de

so

l

- Ta

ble

au

- Pic

togra

mm

es

Insis

ter s

ur :

-la

mis

e a

u re

po

s n

éce

ssa

ire p

ou

r évite

r un

e a

ggra

va

tion

-l’o

bse

rva

tion

et le

s q

ue

stio

ns p

osé

es à

la v

ictim

e q

ui p

erm

ette

nt

de

tran

sm

ettre

les in

form

atio

ns a

u m

éd

ecin

lors

de

l’ale

rte

-le

resp

ect d

es re

co

mm

an

da

tion

s d

on

né

es p

ar le

mé

de

cin

Ind

iqu

er q

ue

d’a

utre

s s

ign

es p

eu

ve

nt ê

tre re

nco

ntré

s :

-d

ifficu

lté à

pa

rler o

u à

resp

irer

-d

es s

ue

urs

ab

on

da

nte

s, s

en

sa

tion

de

froid

ou

pâ

leu

r inte

nse

-l’a

pp

aritio

n s

ou

da

ine

d’u

n o

u p

lusie

urs

de

s s

ign

es s

uiv

an

ts :

-fa

ible

sse

– p

ara

lysie

un

i ou

bila

téra

le d

e la

face

-d

ifficu

lté d

e la

nga

ge

ou

de

co

mp

réh

en

sio

n

-m

al d

e tê

te s

évè

re o

u in

ha

bitu

el

-p

erte

d’é

qu

ilibre

, insta

bilité

à la

ma

rch

e o

u c

hu

tes in

exp

liqu

ée

s

Ind

iqu

er q

ue

la v

ictim

e p

eu

t pré

se

nte

r plu

sie

urs

sig

ne

s e

n m

êm

e te

mp

s

De

s e

xe

rcic

es s

e fe

ron

t lors

de

la p

ha

se

de

s c

as c

on

cre

ts d

e s

yn

thè

se

.

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

61

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

62

Pa

rtie n

° 9

LE

S P

LA

IES

Sé

qu

en

ce n

° 1 : Le

s pla

ies.

Ob

ject

f spé

cifq

ue

: A la

fn

de

cet

e sé

qu

en

ce, le

stag

iaire

de

vra

être

cap

ab

le

d’id

en

tf

er la

gra

vité

d’u

ne

pla

ie, d

e ré

alise

r de

s ge

stes é

lém

en

taire

s de

seco

urs,

de

de

ma

nd

er u

n a

vis m

éd

ical o

u d

’ale

rter le

s seco

urs.

Just

fca

to

ns : Le

sau

ve

teu

r do

it ide

nt

fe

r un

e p

laie

gra

ve

et m

et

re e

n œ

uv

re d

es g

este

s élé

me

nta

ires d

e se

cou

rs

af

n d

’évite

r l’ag

gra

va

to

n.

Ré

fére

nce

:

Du

rée

: 20

min

ute

s

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Te

ch

niq

ue

pé

da

go

giq

ue

Du

rée

Mo

ye

ns

pé

da

go

giq

ue

s

Re

co

mm

an

da

tion

s

Étu

de

de

ca

s3

min

- Ré

trop

roje

cte

ur

- Tra

nsp

are

nts

A p

artir d

’un

e s

itua

tion

, am

en

er le

s p

artic

ipa

nts

à :

-Id

en

tifier l’im

po

rtan

ce

d’u

ne

pla

ie

-P

récis

er le

s ris

qu

es d

’un

e p

laie

gra

ve

-In

diq

ue

r le ré

su

ltat a

tten

du

de

l’actio

n d

e s

eco

urs

Le

form

ate

ur c

om

plè

te le

s ré

po

nse

s d

es p

artic

ipa

nts

en

fais

an

t la

diffé

ren

ce

en

tre u

ne

pla

ie s

imp

le e

t gra

ve

da

ns l’id

en

tifica

tion

de

la

gra

vité

.

Dé

mo

nstra

tion

co

mm

en

tée

justifié

e

Re

form

ula

tion

10

min

- Ta

pis

de

so

l

- Co

uve

rture

- Ma

qu

illage

Ind

iqu

er e

t justifie

r la c

on

du

ite à

ten

ir lors

d’u

ne

pla

ie g

rave

:

-N

e ja

ma

is re

tirer le

co

rps é

tran

ge

r

-In

sta

ller e

n p

ositio

n d

’atte

nte

-P

laie

de

l’œil

-P

laie

au

tho

rax

-P

laie

de

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do

me

n

-A

utre

s p

laie

s

-C

ou

vrir

-A

lerte

r les s

eco

urs

-S

urv

eille

r la v

ictim

e

Ind

iqu

er la

co

nd

uite

à te

nir d

eva

nt u

ne

pla

ie s

imp

le.

Co

nse

iller d

e c

on

su

lter u

n m

éd

ecin

en

ca

s d

e v

accin

atio

n a

ntité

tan

iqu

e

inva

lide

, d'a

pp

aritio

n d

e fiè

vre

ou

d'in

flam

ma

tion

.

Ap

pre

ntis

sa

ge

7 m

in

- Ta

pis

de

so

l

- Co

uve

rture

- Ma

qu

illage

Le

sa

uve

teu

r do

it refa

ire la

co

nd

uite

à te

nir q

ui lu

i a é

té d

ém

on

trée

en

en

vis

age

an

t les d

iffére

nte

s p

ositio

ns d

'atte

nte

ab

ord

ée

s.

A-t-o

n p

ar c

ette

actio

n, é

vité

l'aggra

va

tion

de

l'éta

t de

la v

ictim

e ?

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

63

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

64

Pa

rtie n

° 1

0

LE

S B

RÛ

LU

RE

S

Sé

qu

en

ce n

° 1 : Le

s brû

lure

s.

Ob

ject

f spé

cifq

ue

: A la

fn

de

cet

e sé

qu

en

ce, le

stag

iaire

de

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être

cap

ab

le

d’a

rrose

r à l’e

au

un

e b

rûlu

re v

en

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t de

se p

rod

uire

, ava

nt d

’ide

nt

fe

r sa g

rav

ité e

t

reco

urir à

un

av

is mé

dica

l ou

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rter le

s seco

urs.

Just

fca

to

ns : E

n re

froid

issan

t un

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rûlu

re, le

sau

ve

teu

r limite

l’ag

gra

va

to

n.

Ré

fére

nce

:

Du

rée

: 15

min

ute

s

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Te

ch

niq

ue

pé

da

go

giq

ue

Du

rée

Mo

ye

ns

pé

da

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giq

ue

s

Re

co

mm

an

da

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s

Étu

de

de

ca

s2

min

- Ré

trop

roje

cte

ur

- Tra

nsp

are

nts

A p

artir d

’un

e s

itua

tion

, am

en

er le

s p

artic

ipa

nts

à :

-Id

en

tifier l’im

po

rtan

ce

d’u

ne

brû

lure

-P

récis

er le

s ris

qu

es d

’un

e b

rûlu

re g

rave

-In

diq

ue

r le ré

su

ltat a

tten

du

de

l’actio

n d

e s

eco

urs

Le

form

ate

ur c

om

plè

te le

s ré

po

nse

s d

es p

artic

ipa

nts

en

fais

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t la

diffé

ren

ce

en

tre u

ne

brû

lure

sim

ple

et g

rave

da

ns l’id

en

tifica

tion

de

la

gra

vité

.

Dé

mo

nstra

tion

en

tem

ps ré

el

3 m

in

- Po

int d

'ea

u

- Ta

pis

de

so

l

- Ma

qu

illage

En

jou

an

t le rô

le d

u s

au

ve

teu

r ou

pa

r vid

éo

, le fo

rma

teu

r mo

ntre

l’en

se

mb

le d

e l’a

ctio

n a

tten

du

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u s

au

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teu

r de

va

nt u

ne

vic

time

co

nscie

nte

qu

i pré

se

nte

un

e b

rûlu

re é

ten

du

e.

Dé

mo

nstra

tion

co

mm

en

tée

justifié

e

Re

form

ula

tion

5 m

in

- Po

int d

'ea

u

- Tra

nsp

are

nts

- Ta

pis

de

so

l

Ind

iqu

er la

co

nd

uite

à te

nir lo

rs d

’un

e b

rûlu

re g

rave

:

-re

froid

ir (ea

u d

u ro

bin

et te

mp

éré

e 1

5 à

25

°C

)

-a

lerte

r

-p

ou

rsu

ivre

le re

froid

isse

me

nt

-m

ettre

en

po

sitio

n d

’atte

nte

-p

roté

ge

r, su

rve

iller

Ind

iqu

er la

co

nd

uite

à te

nir d

eva

nt u

ne

brû

lure

sim

ple

.

Exp

osé

inte

ractif

5 m

in- T

ran

sp

are

nts

- Vid

éo

Exp

liqu

er q

u’il e

xis

te d

es c

as p

artic

ulie

rs a

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c d

es c

on

du

ites à

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ir

sp

écifiq

ue

s :

-b

rûlu

res p

ar p

rod

uits

ch

imiq

ue

s

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rûlu

res é

lectriq

ue

s

-b

rûlu

res in

tern

es p

ar in

ha

latio

n

Scé

na

rio P

éd

ag

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iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

65

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

66

Pa

rtie n

° 1

1

LE

TR

AU

MA

TIS

ME

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qu

en

ce n

° 1 : Le

trau

ma

tsm

e.

Ob

ject

f spé

cifq

ue

: A la

fn

de

cet

e sé

qu

en

ce, le

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de

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ître la

con

du

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ten

ir de

va

nt u

ne

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me

qu

i pré

sen

te u

n tra

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sme

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ale

rter le

s seco

urs.

Just

fca

to

ns : le

sau

ve

teu

r ne

do

it en

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cas m

ob

iliser la

vict

me

af

n d

e n

e p

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gg

rave

r son

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t.

Ré

fére

nce

:

Du

rée

: 15

min

ute

s

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

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ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

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ch

niq

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pé

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go

giq

ue

Du

rée

Mo

ye

ns

pé

da

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giq

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s

Re

co

mm

an

da

tion

s

Étu

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min

- Ré

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-Le

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ictim

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Le

form

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plè

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s ré

po

nse

s d

es p

artic

ipa

nts

en

insis

tan

t su

r les

risq

ue

s d

e lé

sio

n d

e la

mo

elle

ép

iniè

re.

Exp

osé

inte

ractif

12

min

- Ta

pis

de

so

l

Ind

iqu

er la

co

nd

uite

à te

nir lo

rs :

-d

’un

co

up

su

r la tê

te

-d

’un

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hu

te o

u d

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accid

en

t de

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oie

pu

bliq

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ce

à u

n tra

um

atis

me

Insis

ter s

ur le

fait q

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face

à c

es s

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tion

s, la

co

nd

uite

à te

nir c

on

sis

te à

limite

r au

ma

xim

um

la m

ob

ilisa

tion

de

la v

ictim

e.

Scé

na

rio P

éd

ag

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iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

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co

urism

e -

67

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

urs e

t Mo

nite

urs d

e S

eco

uris

me

Scé

na

rio P

éd

ag

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iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

68

Pa

rtie n

° 1

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s c

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t de

syn

thè

se

Sé

qu

en

ce n

° 1 : C

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Ob

ject

f spé

cifq

ue

: A la

fn

de

cet

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qu

en

ce, le

stag

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de

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être

cap

ab

le

d’e

xécu

ter co

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me

nt le

s ge

stes é

lém

en

taire

s de

seco

urs su

r un

e situ

at

on

simu

lée

.

Just

fca

to

ns : La

réa

lisat

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de

s ge

stes é

lém

en

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s de

seco

urs a

va

nt l’a

rrivé

e d

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cou

rs pe

rme

t de

ma

inte

nir

art

fcie

llem

en

t en

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un

e v

ictm

e o

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Ré

fére

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:

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rée

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ute

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Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

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nite

urs d

e S

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uris

me

Te

ch

niq

ue

pé

da

go

giq

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Du

rée

Mo

ye

ns

pé

da

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giq

ue

s

Re

co

mm

an

da

tion

s

Ca

s c

on

cre

ts4

0 m

in

- Ré

trop

roje

cte

ur

- Tra

nsp

are

nts

- Ta

pis

de

so

l

- Té

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ho

ne

- Fic

he

FC

- Fic

he

CE

- Ma

qu

illage

Ré

alis

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ca

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artie

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ca

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AE

(FC

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ca

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lais

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-1

ca

s - le

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.1)

Le

ca

nd

ida

t do

it :

-re

co

nn

aître

le d

an

ge

r éve

ntu

el

-a

pp

récie

r l’éta

t de

la v

ictim

e

-a

lerte

r un

se

rvic

e d

’urg

en

ce

-ré

alis

er le

s g

este

s é

lém

en

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s d

e s

eco

urs

en

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nd

an

t l’arriv

ée

de

s s

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urs

Utilis

atio

n d

’un

e fic

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d’é

va

lua

tion

ad

ap

tée

.

A l’is

su

e d

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ette

sé

qu

en

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s le

s p

artic

ipa

nts

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vro

nt a

vo

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rticip

é à

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n c

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cre

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Scé

na

rio P

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iqu

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Asso

cia

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Na

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ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

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69

Asso

cia

tion

Na

tion

ale

des In

str

ucte

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t Mo

nite

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me

Scé

na

rio P

éd

ag

og

iqu

e –

Asso

cia

tion

Na

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ale

de

s Instru

cteu

rs et M

on

iteu

rs de

Se

co

urism

e -

70

Co

nd

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tion

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Ré

fére

nce

:

Du

rée

: 10

min

ute

s

Association Nationale des Instructeurs et Moniteurs de Secourisme

CHAPITRE 3

CAS CONCRETS

1. GÉNÉRALITÉSLa technique pédagogique du cas concret, décrite dans un chapitre précédent, permet auxparticipants de restituer leurs savoirs dans le cadre d’une situation d’accident simulé.A ce titre, la mise en œuvre des cas concrets va également permettre à l’équipe de formateursd’assurer une évaluation des participants. Elle est formative et permet de suivre la progressionpédagogique vis à vis du niveau d’atteinte de l’objectif concerné. Les critères d’évaluation, correspondant aux cas concrets décrits ci-dessous, se situent dans lechapitre 4 – Critères d’évaluation, du présent titre.

2. DESCRIPTIONAfin d’uniformiser les formations PSC 1 en France, une série de cas concrets a été définie dansle présent chapitre.Cette liste est non exhaustive. Cependant, elle doit constituer la base de référence dessituations d’accidents simulés à mettre en œuvre par les formateurs, lors de la dispense del’unité d’enseignement du PSC 1.

CHAPITRE 4

CRITÈRES D’ÉVALUATION

1. GÉNÉRALITÉSL’évaluation des participants à l’unité d’enseignement PSC 1 nécessite des outils à destinationdes équipes pédagogiques de formation.A ce titre, la mise en œuvre de l’évaluation des participants est formative, permettant ainsi demesurer l’état d’avancement de la progression pédagogique et le niveau d’atteinte de l’objectifconcerné.Le principal intérêt de ces critères d’évaluation réside dans le fait de les uniformiser en fonctionde l’objectif spécifique visé, quel que soit le formateur qui évalue en France.

2. DESCRIPTIONLe formateur trouvera dans ce chapitre, une série de critères d’évaluation directement liés à lasérie de cas concrets définis dans le chapitre précédent.Le premier rôle de ces critères est de permettre aux formateurs d’effectuer une évaluationformative.Leur mode d’utilisation est expliqué dans le Titre 3 – L’évaluation, et plus précisément auChapitre 2 – Évaluation formative.Cette liste est non exhaustive, cependant elle doit constituer la base de référence del’évaluation.Par ailleurs, ces dispositions n’excluent pas la possibilité offerte à un formateur de créer, ensus, ses propres critères d’évaluation, en lien avec des fiches de cas concrets qu’il devraconcevoir. Si tel est le cas, elles devront respecter la doctrine d’évaluation définie dans leprésent référentiel.



FC 3.1 – LA VICTIME SAIGNE ABONDAMMENT

1. Objectif spécifique

A la fin de la séquence, le stagiaire devra être capable de réaliser une compressiondirecte de l’endroit qui saigne. La victime sera allongée avant de transmettre l’alerte.

2. Scénario du cas

Description de la situation• La victime présente un saignement abondant à l'avant bras.

Lieu de l’événement• A domicile, dans la cuisine.

3. Organisation du cas

Consignes aux acteurs de la scène• Victime : Elle se blesse avec un couteau.• Sauveteur : Membre de la famille, il se présente devant la victime.

Matériel disponible• Matériel de maquillage, couteau et téléphone portable.

• Fiches CE 3.1.

Maquillage• Saignement avant-bras.



CE 3.1 – LA VICTIME SAIGNE ABONDAMMENT

1. Situation évaluable

Une victime présente un saignement abondant.

2. Objectif

A la fin du cas concret, le stagiaire sera capable, notamment, de réaliser les gestes desecours d’urgence nécessaires à une personne victime d’un saignement abondant.

3. Critères d’évaluation de l’action spécifique attendue

Est-ce que le participant à la formation :

- A assuré la protection ?- Comprime sans délai et directement l’endroit qui saigne avec les doigts ou la paume de la main, interpose une épaisseur de tissu propre (mouchoir, torchon...), la compression recouvre la totalité de la plaie, est suffisante et permanente ?- Allonge la victime en position horizontale ?- Donne l’alerte ?- Vérifie l’arrêt du saignement ?- Protège la victime contre le froid ou la chaleur ?- Parle régulièrement à la victime ?



FC 3.2 – LA VICTIME SAIGNE ABONDAMMENT


A la fin de la séquence, le stagiaire devra être capable de réaliser une compressiondirecte de l’endroit qui saigne. La victime sera allongée avant de transmettre l’alerte.

2. Scénario du cas

Description de la situation• La victime présente un saignement abondant à l'avant-bras.

Lieu de l’événement• Dans une salle de cours.


Consignes aux acteurs de la scène• Victime : Elle se blesse avec une vitre brisée et crie.• Sauveteur : Un stagiaire, il se présente devant la victime.

Matériel disponible• Matériel de maquillage, morceaux de verre factices et téléphone fixe.• Pansement compressif d'urgence

• Fiches CE 3.2.

Maquillage• Saignement avant-bras.



CE 3.2 – LA VICTIME SAIGNE ABONDAMMENT


Une victime présente un saignement abondant.

2. Objectif

A la fin du cas concret, le stagiaire sera capable, notamment, de réaliser les gestes desecours d’urgence nécessaires à une personne victime d’un saignement abondant.



- A assuré la protection ?- Comprime sans délai et directement l’endroit qui saigne avec les doigts ou la paume de lamain, interpose une épaisseur de tissu propre (mouchoir, torchon...), la compression recouvrela totalité de la plaie, est suffisante et permanente ?- Allonge la victime en position horizontale ?- Applique le pansement compressif d'urgence pour se libérer ?- Donne l’alerte ?- Vérifie l’arrêt du saignement ?- Protège la victime contre le froid ou la chaleur ?- Parle régulièrement à la victime ?



FC 4.1 – LA VICTIME S’ÉTOUFFE


A la fin de la séquence, le stagiaire devra être capable de mimer la séquence dedésobstruction des voies aériennes, avant de demander un avis médical.

2. Scénario du cas

Description de la situation• Un adulte présente une obstruction totale des voies aériennes.

Lieu de l’événement• Dans un mess.


Consignes aux acteurs de la scène• Victime : Brusquement, en mangeant, un stagiaire porte les mains à son cou, ne peut plusparler, crier, tousser ou émettre aucun son, garde la bouche ouverte, s'agite.• Sauveteur : Il est installé à la table voisine.

Matériel disponible• Table et chaises.• Corps étrangers factice et téléphone fixe

• Fiches CE 4.1.

Maquillage• Pas de maquillage.



CE 4.1 – LA VICTIME S’ÉTOUFFE


Un adulte présente une obstruction totale des voies aériennes.

2. Objectif

A la fin du cas concret, le stagiaire sera capable, notamment, de réaliser immédiatement lesgestes de secours nécessaires à une personne victime d’un étouffement, avant de demanderun conseil médical.



- Après avoir reconnu les signes de l'obstruction totale.

- Donne 1 à 5 claques vigoureuses dans le dos (entre les deux omoplates, avec le talon de lamain ouverte, de façon vigoureuse) ?- Réalise 1 à 5 compressions abdominales si les claques dans le dos sont inefficaces (au creuxde l'estomac, sans appuyer sur les côtes, vers l'arrière et vers le haut) ?- Recommence la séquence 1 à 5 claques dans le dos, 1 à 5 compressions abdominales si ladésobstruction n’est pas obtenue ?- Interrompt la manœuvre dès la désobstruction obtenue ?- Demande un avis médical ?- Parle régulièrement à la victime en attendant les secours ?



FC 4.2 – LA VICTIME S’ÉTOUFFE


A la fin de la séquence, le stagiaire devra être capable de mimer la séquence dedésobstruction des voies aériennes, avant de demander un avis médical.

2. Scénario du cas

Description de la situation• Un nourrisson présente une obstruction totale des voies aériennes.

Lieu de l’événement• Dans une salle de réception.


Consignes aux acteurs de la scène• Victime : Mannequin nourrisson, en jouant avec des cacahuètes, ne crie plus.• Témoin ou famille : La mère ou le père se trouvant dans la salle.• Sauveteur : Il est présent dans la salle.

Matériel disponible• Tables et chaises.• Mannequin nourrisson• Corps étrangers et téléphone fixe

• Fiches CE 4.2.




CE 4.2 – LA VICTIME S’ÉTOUFFE


Un nourrisson présente une obstruction totale des voies aériennes.

2. Objectif

A la fin du cas concret, le stagiaire sera capable, notamment, de réaliser immédiatement lesgestes de secours nécessaires à un nourrisson victime d’un étouffement, avant de demanderun conseil médical.



- Après avoir reconnu les signes de l'obstruction totale.

- Couche le nourrisson à califourchon sur l'avant-bras ?- Maintien la tête avec les doigts, de part et d'autre de la bouche, sans appuyer sur la gorge ?- Incline le nourrisson afin que la tête soit plus basse que le thorax ?- Réalise 1 à 5 claques vigoureuses dans le dos (entre les deux omoplates, avec le talon de lamain ouverte) ?- Place l'avant-bras contre le dos du nourrisson, la main soutenant sa tête ? Tourne lenourrisson pour que sa face soit côté ciel ?- Place l'avant-bras, sur lequel repose le nourrisson, sur la cuisse du sauveteur. La tête dunourrisson doit être plus basse que le reste du corps.- Place la pulpe de deux doigts d'une main au milieu de la poitrine, sur la moité inférieur dusternum ?- Effectue de 1 à 5 compressions profondes et successives. En relâchant entre chacune ?- Recommence la séquence 1 à 5 claques dans le dos, 1 à 5 compressions thoraciques si ladésobstruction n’est pas obtenue ?- Interrompt la manœuvre dès la désobstruction obtenue ?- Demande un avis médical ?- Remet le nourrisson aux parents ou responsable, stimule le nourrisson en attendant lessecours ?



FC 5.1 – LA PERTE DE CONNAISSANCE


A la fin de la séquence, le stagiaire devra être capable de mettre une victimeinconsciente qui respire en PLS, en maintenant les voies aériennes de la victime libres, jusqu'àl’arrivée des secours.

2. Scénario du cas

Description de la situation• La victime est inconsciente, respire et est allongée sur le dos.

Lieu de l’événement• Dans une salle de formation.


Consignes aux acteurs de la scène• Victime : Elle est allongée sur le sol, ne répond pas aux questions, ne réagit pas quand on latouche mais respire. Une boîte de médicaments est à proximité.• Sauveteur : Il se présente devant la victime.

Matériel disponible• Boîte de médicaments neutralisée (le nom est effacé et remplacé par "médicament"), untéléphone fixe.• Un tapis de sol (pour séparer du sol le bas du dos aux épaules de la victime)

• Fiches CE 5.1.




CE 5.1 – LA PERTE DE CONNAISSANCE


La victime est inconsciente, respire et est allongée sur le dos.

2. Objectif

A la fin du cas concret, le stagiaire sera capable, notamment, de reconnaître l’inconscienced’une victime, d’assurer la liberté des voies aériennes, d’apprécier sa respiration, les signes decirculation et de réaliser les gestes de secours qu’impose son état pour assurer sa survie.



- A assuré la protection ?- Vérifie l’inconscience de la victime en lui parlant et en la touchant (poser des questions simples, secouer doucement les épaules ou lui prendre la main et demander d'exécuter un ordre simple) ?- Demander de l'aide s’il est seul ?- Allonger la victime sur le dos ?- Assure la liberté des voies aériennes en basculant la tête de la victime en arrière, en élevantson menton et en ouvrant sa bouche pour retirer d’éventuels corps étrangers ?- Vérifie la présence de la respiration de la victime (regarde, écoute et sent) 10 secondes auplus ?- Installe la victime sur le côté, en position stable sur le côté ?- Faire alerte ou alerter les secours ?- Protège contre la chaleur, le froid, les intempéries ?- Contrôle la respiration de la victime, jusqu'à l'arrivée des secours ?- Regarder si le ventre et la poitrine se soulèvent, écouter d'éventuels sons provoqués par larespiration, sentir avec le plat de la main, le soulèvement du thorax ?



FC 5.2 – LA PERTE DE CONNAISSANCE


A la fin de la séquence, le stagiaire devra être capable de mettre une victimeinconsciente qui respire en PLS, en maintenant les voies aériennes de la victime libres, jusqu'àl’arrivée des secours.

2. Scénario du cas

Description de la situation• La victime est inconsciente, respire et est allongée sur le ventre.



Consignes aux acteurs de la scène• Victime : Elle est allongée sur le sol, ne répond pas aux questions, ne réagit pas quand on latouche mais respire. Une appareil électrique est branché à proximité.• Sauveteur : Il se présente devant la victime.

Matériel disponible• Appareil électrique (neutralisé) boîtier support de prise avec ou sans disjoncteur (la marquede l'appareil est effacé) et téléphone fixe.• Un tapis de sol (pour séparer du sol le bas du dos aux épaules de la victime)

• Fiches CE 5.2.




CE 5.2 – LA PERTE DE CONNAISSANCE


La victime est inconsciente, respire, elle est allongée sur le ventre.

2. Objectif

A la fin du cas concret, le stagiaire sera capable, d'assurer la protection notamment, deretourner la victime sur le dos, de reconnaître les signes de l’inconscience, d’assurer la libertédes voies aériennes, d’apprécier sa respiration et de réaliser les gestes de secours qu’imposeson état pour assurer sa survie.



- A assuré la protection ?- Retourne la victime ?- Vérifie l’inconscience de la victime en lui parlant et en la touchant (poser des questionssimples, secouer doucement les épaules ou lui prendre la main et demander d'exécuter unordre simple) ?- Demander de l'aide s’il est seul ?- Allonger la victime sur le dos ?- Assure la liberté des voies aériennes en basculant la tête de la victime en arrière, en élevantson menton et en ouvrant sa bouche pour retirer d’éventuels corps étrangers ?- Vérifie la présence de la respiration de la victime (regarde, écoute et sent) 10 secondes auplus ?- Installe la victime sur le côté, en position stable sur le côté ?- Faire alerte ou alerter les secours ?- Protège contre la chaleur, le froid, les intempéries ?- Contrôle la respiration de la victime, jusqu'à l'arrivée des secours ?- Regarder si le ventre et la poitrine se soulèvent, écouter d'éventuels sons provoqués par larespiration, sentir avec le plat de la main, le soulèvement du thorax ?



FC 7.1 – L’ARRÊT CARDIAQUE (ADULTE)


A la fin de la séquence, le stagiaire devra être capable de réaliser l’enchaînement desgestes nécessaires pour reconnaître la perte de connaissance, l’absence de respiration etmettre en œuvre une RCP, avec DAE, en attendant l’arrivée des secours.

2. Scénario du cas

Description de la situation• La victime est en arrêt cardiaque.



Consignes aux acteurs de la scène• Victime : Elle est représentée par un mannequin adulte, découverte allongée sur le sol.• Témoin ou famille : Un stagiaire, possesseur d’un téléphone portable, affirme avoir vu lavictime s’effondrer.• Sauveteur : Un stagiaire.

Matériel disponible• Mannequin adulte, téléphone portable, DAE et accessoires.

• Fiches CE 7.1.




CE 7.1 – L’ARRÊT CARDIAQUE (ADULTE)


La victime (adulte) a perdu connaissance, ne respire pas et est allongée sur le dos.

2. Objectif

A la fin du cas concret, le stagiaire sera capable, notamment, de reconnaître la perte deconnaissance d’une victime, d’assurer la liberté des voies aériennes, d’apprécier sa respirationet de réaliser les gestes de secours qu’impose son état pour assurer sa survie.



- A assuré la protection ?- Vérifie les signes de conscience et d'inconscience ? - Appelle « à l’aide ! » ?- Allonge sur le dos ; Libére les voies aériennes ?- Recherche l’arrêt de la respiration 10 secondes au plus ?- Vérification technique LVA + recherche de signes de respiration- Absence de respiration, en présence de GASPS ou en cas de doute.

- Un tiers est présent- Fait alerter les secours et demande un DAE ?- Pratique une RCP en répétant des cycles de 30 compressions thoraciques au centre de lapoitrine, sur la ligne médiane, sur la moitié inférieur du sternum (la victime est allongée sur ledos sur une surface rigide, la compression est verticale, de 5 à 6 cm, le relâchement du thoraxest complet entre chaque compression, maintenir une fréquence comprise entre 100 à 120 foispar min) ?- Réalise 2 insufflations progressivement jusqu'à ce que la poitrine de la victime commence àse soulever (durant 1 seconde environ) ?- La durée de réalisation de ces deux insufflations successives ne doit pas excéder 5secondes.- Fait mettre en œuvre ou met en œuvre le DAE le plus tôt possible et suit ses indications ?- Poursuit la réanimation entreprise jusqu'au relais par les services de secours ou à la reprised'une respiration normale ?



FC 7.2 – L’ARRÊT CARDIAQUE (ENFANT)


A la fin de la séquence, le stagiaire devra être capable de réaliser l’enchaînement desgestes nécessaires pour reconnaître la perte de connaissance, l’absence de respiration etmettre en œuvre une RCP, avec DAE, en attendant l’arrivée des secours.

2. Scénario du cas

Description de la situation• La victime est en arrêt cardiaque.



Consignes aux acteurs de la scène• Victime : Elle est représentée par un mannequin, découverte allongée sur le sol un appareilélectrique à côté d'elle.• Témoin ou famille : Interviendra au moment où le sauveteur aura appelé à l'aide.• Sauveteur : Un stagiaire entrant dans la salle.

Matériel disponible• Mannequin enfant, appareil électrique factice ou neutralisé, téléphone portable, DAE etaccessoires.

• Fiches CE 7.2.




CE 7.2 – L’ARRÊT CARDIAQUE (ENFANT)


La victime (enfant) a perdu connaissance, ne respire pas et est allongée sur le dos.

2. Objectif

A la fin du cas concret, le stagiaire sera capable, notamment, de reconnaître la perte deconnaissance d’une victime, d’assurer la liberté des voies aériennes, d’apprécier sa respirationet de réaliser les gestes de secours qu’impose son état pour assurer sa survie.



- A assuré la protection ?- Vérifie les signes de conscience et d'inconscience ? - Appelle « à l’aide ! » ?- Allonge sur le dos ; Libére les voies aériennes- Recherche l’arrêt de la respiration 10 secondes au plus ?- Vérification technique LVA + recherche de signes de respiration- Absence de respiration, en présence de GASPS ou en cas de doute

- Aucun tiers n'est présent- Alerte les secours ?- En l'absence de DAE pratique une RCP en répétant des cycles de 30 compressionsthoraciques au centre de la poitrine, sur la ligne médiane, sur la moitié inférieur du sternum (lavictime est allongée sur le dos sur une surface rigide, la compression est verticale, de 5 à 6 cm,le relâchement du thorax est complet entre chaque compression, maintenir une fréquencecomprise entre 100 à 120 fois par min) ?- Réalise 2 insufflations progressivement jusqu'à ce que la poitrine de la victime commence àse soulever (durant 1 seconde environ) ?- La durée de réalisation de ces deux insufflations successives ne doit pas excéder 5secondes.- Si un DAE est à proximité, le mettre en œuvre le plus tôt possible et suivre ses indications ?- Poursuit la réanimation entreprise jusqu'au relais par les services de secours ou à la reprised'une respiration normale ?



FC 8.1 – LES MALAISES


A la fin de la séquence, le stagiaire devra être capable d’observer la victime et de luiposer les questions essentielles pour rechercher les signes de malaise, la mettre au repos afind’éviter l’aggravation et demander un avis médical.

2. Scénario du cas

Description de la situation• La victime consciente ressent une douleur violente à la poitrine.

Lieu de l’événement• De retour d'un footing.


Consignes aux acteurs de la scène• Victime : Après avoir réalisé un effort, elle se plaint pour la première fois d’une douleur à lapoitrine depuis 30 minutes. Elle se présente appuyée contre un mur, debout en se tenant lapoitrine. Elle a 30/50 ans et ne prend pas de traitement et n’a jamais été hospitalisée.• Sauveteur : Stagiaire, il se présente devant elle.

Matériel disponible• Téléphone.

• Fiches CE 8.1.

Maquillage• Pâleur, sueur.



CE 8.1 – LES MALAISES


La victime consciente se plaint d’un malaise.

2. Objectif

A la fin du cas concret, le stagiaire sera capable, notamment, d’observer une victime qui seplaint, de lui poser les questions essentielles, de l’installer en position d’attente pour éviterl’aggravation, de recourir si nécessaire à un avis médical et de respecter les recommandationsdes secours.



- A assuré la protection ?- Écoute la victime et recherche les signes de malaise ?- Propose à la victime de se mettre au repos immédiatement ?- Interroge la victime sur son état de santé en lui posant les questions essentielles :- Depuis combien de temps ?- Est-ce la première fois ?- Prenez-vous des médicaments ?- Avez-vous été hospitalisée ?- Quel âge avez-vous ?- Appelle les secours médicalisés et décrit fidèlement la situation ?- Parle régulièrement à la victime et lui explique ce qui se passe pour la réconforter ?- Le cas échéant, aide la victime à prendre le traitement (ou du sucre), prescrit par sonmédecin, à sa demande ou à celle des secours ?



FC 9.1 – LA VICTIME PRÉSENTE UNE PLAIE GRAVE


A la fin de la séquence, le stagiaire devra être capable d’installer la victime en positiond’attente, demi-assise, avant d’alerter les secours d’urgence.

2. Scénario du cas

Description de la situation• La victime consciente présente une plaie du thorax provoquée par un objet pointu, qui n’estplus dans la plaie.

Lieu de l’événement• Dans la rue.


Consignes aux acteurs de la scène• Victime : Elle est penchée vers l'avant, a du mal à respirer et se tient la poitrine.• Sauveteur : Stagiaire, se présente devant la victime.

Matériel disponible• Téléphone, objet pointu factice.

• Fiches CE 9.1.

Maquillage• Pâleur, sang sur la main et plaie du thorax.



CE 9.1 – LA VICTIME PRÉSENTE UNE PLAIE GRAVE


La victime consciente présente une plaie grave.

2. Objectif

A la fin du cas concret, le stagiaire sera capable, notamment, d’observer une victime qui seplaint, de lui poser les questions essentielles, de l’installer en position d’attente pour éviterl’aggravation, de recourir si nécessaire à un avis médical et de respecter les recommandationsdes secours.



- A assuré la protection ?- Identifie la gravité de la plaie ?- Installe la victime dans une position d’attente adaptée à la localisation de la plaie ?- Alerte les secours d’urgence ?- Protège la victime contre le froid, le chaud ou les intempéries ?- Parle régulièrement à la victime et lui explique ce qui se passe pour la réconforter ?



TITRE 3

L’ÉVALUATION



CHAPITRE 1

GÉNÉRALITÉS

1. PRINCIPE

L’évaluation est un temps essentiel de la formation. Cependant, il demeure capital des’interroger en permanence sur les enjeux de l’évaluation : Pourquoi évaluer ? Pour quiévaluer ? Comment évaluer ? Qui évaluer ? Évaluer quoi ? Quand évaluer ?

L’objet de ce « Titre 3 » vise les systèmes d’évaluation et les conditions d’application à mettreen œuvre par les acteurs de la formation « PSC 1 ». L’évaluation est présente à tous lesmoments du déroulement de l’action de formation. Pour ce faire, elle est centrée, par lesformateurs, vers les apprenants, en lien avec les objectifs pédagogiques assignés à la formation« PSC 1 ».

Dans le cadre de la nomenclature nationale des formations des citoyens acteurs de sécuritécivile, et notamment dans la filière « Actions citoyennes de sécurité civile », il convient deréaliser les évaluations en gardant à l’idée l’importance, l’efficacité et l’innocuité des gestes etdes comportements qui conduisent le citoyen de sécurité civile à intervenir. Cette notion estfondamentale.

Le référentiel interne de formation du PSC 1 fixe l’évaluation de l’unité d’enseignement PSC 1.A ce titre, l’évaluation est normée et devient un outil d’aide à la décision qui doit permettre decertifier si un individu a les compétences en vue d’une action citoyenne de gestes élémentairesde secours à victime.

L’évaluation de certification est le concept permettant à l’organisme de formation agréé par leministère chargé de la sécurité civile, de délivrer aux stagiaires qui ont participé activement àl’ensemble de la formation « PSC 1 », un certificat de compétences de « Citoyen de sécuritécivile ». L’évaluation de certification engage ceux qui attestent (formateurs, autorité d’emploi…)du degré de réussite ou de performance de l’évalué.

2. RÔLE ET RESPONSABILITÉ

2.1 Le participantL’évaluation des participants, au cours de la formation de citoyen de sécurité civile (PSC 1) estréalisée par les formateurs et les participants.

Elle a pour but de suivre et de faciliter l’acquisition des techniques et des conduites à tenir parles participants.

Dans ce but, il est important que chaque participant joue un rôle primordial sur sa propreévaluation, et parfois sur celle des autres stagiaires, facilitant la progression pédagogique etl’apprentissage. Leur responsabilité d’auto-évaluant se caractérise essentiellement enévaluation formative.

2.2 Le formateurL’équipe pédagogique formatrice, qui évalue, à un rôle déterminant et une responsabilitéprépondérante dans la mise en place du processus d’évaluation de l’unité d’enseignement« PSC 1 ». En effet, c’est elle qui assure la majorité de l’évaluation.



Le suivi des participants pendant cette formation est réalisé par le formateur à l’aide de fichesd’évaluation élaborées à partir des critères fournis dans ce référentiel. Ces critères permettent àchacun de suivre l’acquisition des capacités nouvelles et d’indiquer l’atteinte des objectifspédagogiques.

Le formateur engage sa responsabilité lorsqu’il évalue un participant et, par voie deconséquence, il appose son appréciation et son visa sur les fiches d’évaluation.

En fin de compte, le formateur décide en fin de formation si les participants ont acquis lescapacités pour se voir attribuer le certificat de compétences de citoyen de sécurité civile« PSC 1 ». Il peut se faire aider dans cette tâche par un médecin, dans les conditions énoncéesci-dessous.

2.3 Le médecinUn médecin, s’il le souhaite et s’il est présent physiquement à la formation, peut assurer uncontrôle des connaissances techniques et des procédures d’un participant, en lien avec lesformateurs. Dans ce cadre, sa présence est précisée sur la fiche individuelle d’évaluation et ildoit viser cette même fiche et le procès-verbal de formation.

Il va de soi que le médecin appartient à l’organisme de formation, qui dispense la formationconcernée.

2.4 L’autorité d’emploiAu vu de l’agrément de formation qui lui a été attribué, une autorité d’emploi a la responsabilitéde dispenser les actions de formations de sécurité civile pour lequel elle a été agréée. Dans cecas, elle certifie une qualification à un participant en lui attribuant un certificat de compétences(après certification de la part de l’équipe pédagogique).

3. CONCEPT GLOBAL D’ÉVALUATION APPLICABLE AU « PSC 1 »

Pour progresser, l’apprenant doit être informé, de façon permanente, par l’équipe pédagogiquedes résultats de son travail. En ce sens, l’évaluation est, en outre, une méthode qui permet decomparer une situation de départ à une situation d’arrivée.

Le schéma ci-dessous représente de manière très globale les différentes phases d’évaluationapplicables au « PSC 1 », afin de pouvoir mesurer le niveau d’atteinte des objectifs, en termede connaissances, de technicités et de comportements de l’apprenant, selon les différentstemps de formation (étude de cas, démonstration pratique, apprentissage, cas concret…).



Figure 1. : Différentes phases d’évaluation

Selon l’état d’avancement du groupe, du temps de la formation, des objectifs à atteindre et destechniques pédagogiques à mettre en œuvre, le formateur utilise un ou plusieurs typesd’évaluation déclinés ci-après.Dans ce référentiel, le processus d’évaluation est normé sur la base de différentes méthodesqui nécessitent une construction, une élaboration et une validation en plusieurs étapes :• Évaluation formative ;• Évaluation de la formation.

Dans ce cadre-là, les acteurs de formations concernés doivent appliquer ces différentsprocédés, pour la mise en œuvre d’une action « PSC 1 », tels que définis dans les chapitressuivants.



CHAPITRE 2

ÉVALUATION FORMATIVE

1. GÉNÉRALITÉS

L’évaluation formative a pour objet d’informer l’apprenant, puis le formateur, du degré d’atteintedes objectifs fixés. En d’autres termes, elle permet de vérifier, à l’occasion d’exercicesd’application, l’atteinte de l’objectif spécifique et, par conséquent, le degré de progression dustagiaire vers l’objectif général.

Elle a donc une fonction de régulation pédagogique, en ce sens où elle permet au participant etau formateur de faire le point pendant l’action d’apprentissage pédagogique.

Une évaluation formative bien conçue (par le formateur) permet à l’apprenant de prendreconscience de ses difficultés, de ses erreurs, de ses hésitations, de ses dépassements, de sesprogrès et de ses réussites.

L’évaluation formative se retrouve dans toutes les étapes d’apprentissage lors du déroulementde la formation. Il est recommandé aux formateurs d’en user à titre de régulation. Elle réalise un« fil conducteur » puisqu’elle est réalisée de façon permanente.

2. CONDITIONS D’APPLICATION AU « PSC 1 »

L’évaluation formative dans le cadre de l’enseignement du « PSC 1 » peut revêtir différentesformes, du fait qu’elle s’inscrit dans une formation à pédagogie active :

1. Le raisonnement à haute voix de l’apprenant est une des techniques qui permet de s’assurerde la réelle compréhension et élimine la réussite par mimétisme. La capacité d’une personne àexpliquer et justifier ce qu’elle vient de faire permet de développer ses capacités d’auto-évaluation, de prise de conscience de l’erreur. Pour le formateur, cela permet de repérer lalogique de raisonnement, de repérer la cause de l’erreur, d’y remédier et de s’assurer que laconnaissance est stabilisée.

2. Également, le formateur peut apprécier une incompréhension ou une sensationd’acquiescement de la part de l’apprenant. Tout est mesurable : un comportement, unegestuelle, une question, un regard, un sourire, un pas en avant ou en arrière, des sueurs…Il est possible de rencontrer ces signes dès le début du stage et ce jusqu’au final de laformation.

3. Le dialogue entre le formateur et le participant est une technique fondamentale. Elle est miseen œuvre à travers la technique de communication de type interactivité. Le formateur conduitl’apprenant à avoir ses propres repères, fait analyser les difficultés rencontrées, donne des axesd’efforts à accomplir… Le questionnement doit être court et ciblé sur la décision, l’objectif et lespoints clés du ou des gestes. Il ne doit pas devenir un interrogatoire sur la totalité de laprestation dans les détails.

4. La réalisation pratique des gestes ou des actions est essentielle à la mémorisation. Unparticipant capable de réaliser une action, en expliquant l’objectif du geste et les points clés dela technique a toutes les chances de se l’approprier et de la mettre en œuvre dans la réalité. Atravers cette technique pédagogique, le formateur, mais aussi le participant, peuvent identifierl’erreur, en rechercher la cause et y remédier. Au contraire, ils peuvent développer la suite desséquences pédagogiques, car ils ont la certitude de l’acquisition du socle des savoirs propres àl’objectif spécifique dédié à la pratique du geste enseigné.



Elle se fait en temps réel et implique une correction du geste qui relève de la compétencetechnique (savoir faire ou savoir agir) et/ou de l’attitude et du comportement (savoir être) et/oud’un apport de connaissances (savoir).

Lors de la réalisation d’un cas concret, il ne peut y avoir qu’une seule victime qui présentequ’une seule détresse ou lésion nécessitant la mise en œuvre d’une seule conduite à tenir de lapart du participant évalué.

Quelle que soit sa forme ou sa mise en œuvre, l’évaluation formative doit rester un outil defacilitation pour conduire une action de formation « PSC 1 », aussi bien pour l’apprenant quepour le formateur. C’est une aide à l’apprentissage, permanente et progressive qui doit faireévoluer le futur acteur de la sécurité civile, en le renseignant régulièrement sur son niveau deprogression.

3. OUTILS D’ÉVALUATION

La réalisation d’une évaluation formative par un formateur est personnelle et relève de sesqualités de formateur, d’animateur, de facilitateur, de régulateur… qui en font une aide àl’apprentissage pour le participant.

Le niveau d’acquisition des participants à la formation sera apprécié grâce à une liste decritères disponibles dans le « chapitre 4 » au « Titre 2 ». De toutes façons, ces critères sontdestinés à guider le formateur pour que les participants atteignent le minimum deconnaissances souhaitables et, par voie de conséquence, à formaliser ses propres fichesd’évaluation. La participation active de la part du participant à la formation est le critèreprincipal retenu.

Si le formateur le juge nécessaire, il peut développer des outils d’évaluation ayant un caractèrequalitatif, en utilisant des critères adaptés, pertinents et spécifiques à chaque étape deprogression pédagogique.

En tout état de cause, il incombe à l’équipe pédagogique d’utiliser fréquemment, voirecontinuellement, l’évaluation formative sous toutes ses formes, lors de l’enseignement d’uneformation « PSC 1 ».

4. ATTRIBUTION DU CERTIFICAT DE COMPÉTENCES « PSC 1 »

L’aptitude à prévenir les risques et à porter les gestes élémentaires de secours aux personnesen situation de détresse physique est reconnue par un certificat de compétences de « Citoyende sécurité civile » lui conférant ainsi l’obtention de l’unité d’enseignement « Prévention etsecours civiques de niveau 1 ».

Ce certificat de compétences est délivré aux personnes qui ont participé à toutes lesparties de la formation.Cette participation doit comprendre :• La réalisation de tous les gestes élémentaires de secours au cours des phasesd’apprentissage ;• La participation au moins une fois en tant que sauveteur à un cas concret au cours de laformation.

La notion de candidat « reçu » ou « ajourné » est étrangère à la formation de base aux gestesélémentaires de secours. Le but de cette formation est de former le participant le mieuxpossible. Seules les personnes qui refuseraient de participer aux différents exercices pratiquespeuvent ne pas se voir attribuer ce certificat de compétences.



CHAPITRE 3

ÉVALUATION DE LA FORMATION

1. GÉNÉRALITÉS

L’évaluation de la formation analyse le système de formation dans ses différentescomposantes : objectifs, dispositifs, programmes, organismes de formation…

Au sens strict de la norme, l’évaluation de la formation c’est l’action d’apprécier, à l’aide decritères définis préalablement, l’atteinte des objectifs pédagogiques et de formation d’une actionde formation.

Cette évaluation peut être faite à différents moments de la formation et en fonction desréactions des différents acteurs de la formation (stagiaires, formateurs, autorités d’emploi…).On distingue, par exemple, l’évaluation de satisfaction, l’évaluation du contenu de l’action deformation, l’évaluation des acquis.

2. CONDITIONS D’APPLICATION AU « PSC 1 »

Ainsi, chaque organisme de formation agréé, pour les formations aux gestes élémentaires desecours, doit réaliser une évaluation de chaque formation PSC 1 qu’il dispense, conformémentaux recommandations ci-dessous :

- L’équipe pédagogique qui conduit une action de formation PSC 1, fait remplir le formulaire ci-après par chaque participant, à la fin de chaque formation.

- A l’issue, le responsable pédagogique assure une synthèse de ces réponses, et la transmet àson autorité d’emploi.

- En fin d’année, chaque organisme de formation local envoie un bilan de toutes les synthèses àson autorité nationale respective de tutelle.

- Ces dernières réalisent une compilation de ces données et les transmettent, une fois par an,au ministre chargé de la sécurité civile.

Le format de l’évaluation de la formation est identique sur tout le territoire français, respectantainsi les critères définis dans le formulaire ci-dessous.

3. EXPLOITATION DES RÉSULTATS

L'intérêt de cette démarche d'évaluation a plusieurs intérêts :

1- Elle doit permettre à l’équipe pédagogique qui a dispensé l’enseignement de tirer toutes lesconclusions qui s’imposent et qui peuvent mener à des axes d’amélioration.

2- D’autre part, selon l’échelon territorial, chaque autorité d’emploi peut, à son niveau decompétences, dégager un certain nombre de points, positifs ou négatifs, lui permettantd’assurer une politique de gestion et de formation plus efficiente.

3- L’évaluation de toutes les actions de formation, de l’unité d’enseignement PSC 1, permettrade donner des outils objectifs à la fédération des clubs de la défense et aux nouveaux enjeux dedemain.



Fiche individuelle d'évaluation de la formation

Formateur : Formation PSC 1 :

Participant :

Excellent (e) Bon (ne) Moyen (ne) Passable Médiocre

1- Organisation matérielle (emploi du temps, pause....)

Commentaire explicatif et suggestion

2- Qualité des supports pédagogiques


3 – Perfectionnement des connaissances


4 – Intervention de l'animateur


5 – Impression générale




TITRE 4

ANNEXES



ANNEXE A

FICHE INDIVIDUELLE D’ÉVALUATION" PRÉVENTION ET SECOURS CIVIQUES DE NIVEAU 1 "

Pour les besoins de l’enseignement et de l’évaluation dans le cadre de la formation à l’unitéd’enseignement « Prévention et secours civiques de niveau 1 » et du présent référentiel internede formation, la fiche individuelle d’évaluation suivante s’applique :



Fiche individuelle de suivi et d'évaluation

Formation initiale Formation continue Validation : OUI - NONFormation du :......../.........../............. Lieu :...........................................Nom du candidat :.....................................Prénom :......................................

Capacités évaluées lors de l'apprentissage Acquises Observations

Le candidat est : Oui NonEn

cours

Présent tout au long de la formation :

Capable de réaliser le geste lors d'un cas concret

Protection :

Identifie les dangers et les personnes exposées

Met en œuvre une action de protection

A effectué le geste ou la CAT des parties suivantes :

Les hémorragies

L'obstruction des voies aériennes

La perte de connaissance

L'arrêt cardiaque

Les malaises

Les brûlures

Les plaies

Les traumatismes

A été évalué sur le cas concret suivant :

FC 3.1 La victime saigne abondamment

FC 3.2 La victime saigne abondamment

FC 4.1 La victime s'étouffe

FC 4.2 La victime s'étouffe

FC 5.1 La perte de connaissance

FC 5.2 La perte de connaissance

FC 7.1 L'arrêt cardiaque

FC 7.2 L'arrêt cardiaque

FC 8.1 Les malaises

FC 9.1 La victime présente une plaie* Le stagiaire sera évalué au minimum sur un cas concret et sur l'ensemble des gestes et CAT

Signature du formateur Signature du participant



ANNEXE B

CERTIFICAT DE COMPÉTENCES DE CITOYEN DE SÉCURITÉ CIVILE" PRÉVENTION ET SECOURS CIVIQUES DE NIVEAU 1 "

Pour les besoins de la certification, dans le cadre de la formation à l’unité d’enseignement« Prévention et secours civiques de niveau 1 » et du présent référentiel interne de formation, lecertificat de compétences de « Citoyen de sécurité civile » doit répondre au modèle ci-après.

Chaque organisme de formation agréé pour les formations aux gestes élémentaires de secoursdoit déposer son modèle de certificat de compétences, conforme à la présente annexe, auprèsdu ministre chargé de la sécurité civile, pour validation avant délivrance.


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ANNEXE C

RÈGLES ÉLÉMENTAIRES D’HYGIÈNE

Pour les besoins de la formation à l’unité d’enseignement « prévention et secours civiques deniveau 1 » et du présent référentiel interne de formation, les formateurs utilisent différents outilspédagogiques (mannequins…), qui nécessitent des règles élémentaires d’hygiène.

1. LES MANNEQUINSLes mannequins sont utilisés pour l’apprentissage de la ventilation artificielle orale et descompressions thoraciques.

1.1 Conditions d’utilisation des mannequins par le formateur et les participantsLes mannequins ne pourront pas être utilisés par les personnes qui présentent : • Une lésion cutanée (plaies non protégées, herpès…) sur les mains, la bouche ou les lèvres ; •

Une maladie infectieuse transmissible.

1.2 Règles d’utilisation du mannequin au cours de la formationS’assurer que les utilisateurs du mannequin (participants et formateurs) ont les mains propresou leur demander de se laver les mains. Si le mannequin utilisé ne possède pas de « peau » devisage interchangeable :• Utiliser des écrans faciaux protecteurs pour chaque participant et nettoyer la face et la bouchedu mannequin avec un liquide de nettoyage recommandé par le fabricant ;• Simuler le dégagement de l’arrière-gorge pour le désencombrement des voies aériennessupérieures.Si le mannequin utilisé possède une « peau » de visage interchangeable :• Fournir à chaque participant une « peau » de visage individuelle ;• Expliquer aux participants la mise en place sur le mannequin avant qu’ils s’exercent laventilation artificielle.

1.3 Procédure de nettoyage des mannequins• Le nettoyage du mannequin doit être réalisé en frottant vigoureusement avec une gazeimbibée d’un produit nettoyant recommandé par le fabricant ou, éventuellement, avec de l’eaude Javel à 12° diluée au 1/10ème ;• Laisser agir 30 secondes ;• Essuyer ensuite avec une gaze propre.

1.4 Entretien des mannequins• Rechercher régulièrement l’existence de signes de détérioration (fissures ou déchirures dessurfaces en matière plastique) qui rendent un bon nettoyage difficile ou impossible.Après chaque séquence pédagogique, il faut :• Démonter les mannequins et les laver à l’eau tiède et au savon, puis rincer à l’eau claire ;• Retirer et changer le sac « poumon » ou les voies aériennes ;• Désinfecter les mannequins avec une solution recommandée par le fabricant ou de l’eau deJavel, à 12° diluée au 1/10ème ;• Laver les vêtements et les cheveux des mannequins lorsqu’ils sont sales (ou au moins tousles mois) ;• Tenir un registre d’entretien pour chaque mannequin ;• Noter les inspections, les réparations effectuées et l’entretien régulier. Le registre sera daté etsigné par le formateur.

Le formateur doit impérativement prendre connaissance des recommandations dufabricant indiquées dans le « guide de l’utilisateur » fourni avec chaque mannequin et les

RESPECTER.



2. LE MATÉRIEL DE MAQUILLAGE ET LES COSMÉTIQUESPour l’élaboration de mises en situation (démonstration pratique, cas concret…), les formateursfont appel à des produits de maquillage spécialisé qui doivent offrir toutes les garantiesd’utilisation vis-à-vis des personnes et des victimes simulées qui les utilisent.Tout vendeur de matériel de maquillage et de cosmétiques doit être en mesure de justifier de laconformité des produits qu’il met sur le marché. Ce qui veut dire que tout vendeur doit pouvoirfournir un justificatif prouvant que ses produits sont enregistrés auprès des services duministère chargé de la santé, que les formules de ses produits sont déposées dans les centresantipoison et qu’il respecte la conformité de l’étiquetage sur ses produits.

Les formateurs doivent donc :• Respecter la réglementation concernant les produits de maquillage et n’utiliser que desproduits répondant à la législation et à la réglementation en vigueur.• S’assurer que la personne à maquiller ne présente pas une allergie connue à de tels produits.• S’assurer de la conformité des produits utilisés en réclamant à leur fournisseur un justificatif.L’utilisateur qui omettrait de s’assurer de cette conformité pourrait voir sa responsabilitépersonnelle recherchée en cas d’accident dermatologique lié à l’utilisation de substancen’offrant pas toutes les garanties requises.



ANNEXE D

LISTE DU MATÉRIEL POUR DISPENSER L’UNITÉ D’ENSEIGNEMENT" PRÉVENTION ET SECOURS CIVIQUES DE NIVEAU 1 "

Pour les besoins de la mise en œuvre pédagogique d’une action de formation à l’unitéd’enseignement « Prévention et Secours Civiques de niveau 1 » et du présent référentiel internede formation, la liste du matériel suivante s’applique pour un groupe de 4 à 10 participants :

1. LES MATÉRIELS LOGISTIQUESLa formation doit se dérouler dans un local présentant au minimum les caractéristiquessuivantes :• La pièce doit être chauffée et, si besoin est, tempérée ;• Il doit y avoir la possibilité de l’obscurcir ;• Des sanitaires doivent être à proximité ;• 11 chaises sont à disposition.

2. LES MATÉRIELS PÉDAGOGIQUESLes moyens matériels pédagogiques à mettre à disposition sont les suivants :

2.1 Un lot de matériel minimum, contenant :• 1 référentiel national de compétences de sécurité civile du « PSC 1 ».• 1 rétroprojecteur et/ou vidéo projecteur.• Matériel de pansement compressif improvisé.• Matériel de simulation pour cas concrets.• 1 tableau (papier, blanc…).• 1 mannequin de RCP adulte et matériel de rechange.• 1 mannequin de RCP enfant et matériel de rechange.• 1 mannequin de RCP nourrisson et matériel de rechange.• Matériel d’entretien des mannequins.• Matériel de maquillage.• 1 défibrillateur automatisé externe de formation et leurs accessoires.• 2 tapis de sol.• Vêtements usagés.• 1 maquette de tête.• Fiches de cas concrets.• Fiches d’évaluation liées aux cas concrets.• 10 fiches individuelles d’évaluation.

2.2 Un lot de matériels facultatifs, contenant :• Trousse de secours (plaie simple).• Tableau feutre ou autre et pictogrammes.• Transparents de mise en situation.• Transparents de précisions techniques ou planches illustrées.• Lecteur Mp3 – Mp4 CD ou clé USB (audio).



Les éléments de ce document ont été réalisés au regard des recommandations de la DirectionGénérale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises, relative à l'unité d'enseignement

« Prévention et Secours Civiques de niveau 1 ».


Documents

RÉFÉRENTIEL INTERNE DE FORMATION - … · CHAPITRE 2 TERMES ET DÉFINITIONS Le présent chapitre vise à clarifier les concepts utilisés par les acteurs de la sécurité civile