Page introductive à lire attentivement par le candidat

CONCOURS EXTERNES IT 2013 EPREUVE TECHNIQUE D’ADMISSION

Durée : 2 heures

Coefficient : 2

CONCOURS N° 127

Corps : Assistants Ingénieurs

BAP : J : Gestion et pilotage

Emploi-type : Gestionnaire financier et comptable

Délégation organisatrice : Ile de France Ouest et Nord, Meudon

REMARQUES IMPORTANTES

Une copie double vous a été distribuée. Votre identité ne doit figurer que dans la partie supérieure

droite réservée à cet effet. Tout autre mention d’identité et/ou signe distinctif entraînera l’annulation de

votre copie.

- Les questions doivent être traitées sur la copie d’examen, ne pas répondre sur le sujet.

- Reportez le numéro des exercices sur la copie avant de répondre.

- Les exercices peuvent être traités dans l’ordre de votre choix.

- Il sera tenu compte de la qualité de la présentation dans la notation.

- Toute feuille de brouillon rendue avec la copie sera systématiquement rejetée.

- Aucun document n’est autorisé.

- Une calculatrice simple est autorisée

Partie 1 : Connaissances générales (10 points)

1- Répondre aux questions

1/ Quel est le ministère de tutelle du CNRS ?

2/ Quel est le nom du Président du CNRS ?

3/ Quel est le budget du CNRS en 2013 ?

4/ Citez 4 instituts du CNRS ?

5/ Que signifie les sigles TCN et TCS ?

6/ Citez 2 autres EPST ?

2- Faire un résumé (10 lignes maximum) de l’article « Livre numérique : la fracture

européenne » (annexe 1)

3- Répondre aux questions

1. Pourquoi utiliser excel dans cet exercice ? 2. Quelle est la formule utilisée dans la cellule D2 ? 3. Quelle est la formule utilisée dans la cellule D7 ?

PARTIE 2 : Epreuve Technique (10 points)

2 sujets au choix :

SUJET 1

Exercice 1 :

Répondre aux questions suivantes (maximum 2 lignes par questions) :

Qu’est-ce qu’une charge à payer ?

Définir les immobilisations et donner un exemple dans le domaine de la recherche

Qu’est-ce qu’un amortissement ?

A quoi servent les intérêts moratoires en comptabilité publique ?

Exercice 2 :

Vous analyserez chaque ligne de la balance comptable présentée ci-dessous (maximum 7 lignes).

Extrait d’une balance simplifiée

Exercice 3 :

L’entreprise LEEV SAINT VERAND est une entreprise spécialisée dans la fabrication de robes sur mesure

qu’elle vend à des particuliers.

Elle commercialise également des chapeaux qu’elle se procure auprès d’un fournisseur réputé.

Vous trouverez ci-dessous les éléments permettant d’établir le compte de résultat et le bilan de l’entreprise

à la date de la clôture de l’exercice (31/12/N).

1. Etablir le compte de résultat

2. Etablir le bilan

Achats de tissu 6 000

Capital 30 000

Emprunt 15 000

Charges d'intérêts 800

Achats de fil 200

Machines à coudre 20 200

Achats de chapeaux 900

Vente de robes 24 000

Dettes fournisseurs 500

Salaires 15 000

Loyer du local 800

Banque 4 500

Véhicule 12 700

Fonds commercial 3 000

Ventes de chapeaux 3 200

Essence 900

Taxe sur les véhicules de société 200

Publicité 1 200

Frais postaux 300

Stock de tissu 1 000

Cotisations sociales 7 000

Caisse 400

Réserves 2 200

Escomptes obtenus 200

SUJET 2

Exercice 1

Un chercheur de votre unité de recherche souhaite répondre à un appel à projets de l’ANR (Agence

Nationale de la Recherche). Il vient de finaliser son projet scientifique et il sollicite votre aide pour établir le

budget prévisionnel correspondant.

Le projet commencera le 1er janvier 2014 pour une durée de 4 ans et son coût global s’élèvera à 300 000 €.

Le responsable scientifique recrutera pour 3 ans un doctorant (coût annuel : 30 000 €) au début de la

deuxième année du projet.

20 % du budget global servira à financer des missions sur les 4 ans.

30% du budget permettra d’acheter un gros équipement informatique dès la première année.

10% du budget servira au fonctionnement courant sur la durée totale du projet.

Vous devrez présenter, sous forme d’un tableau, l’ensemble des dépenses prévues par nature et par année,

ainsi que le total des dépenses pour chaque poste.

Dans ce tableau, il vous faudra également tenir compte des 10% de frais de gestion prélevés la première

année.

Exercice 2

Un chercheur de votre laboratoire lyonnais s’est rendu à une conférence à Paris du 16 au 18 septembre

2013. Le laboratoire lui avait payé son billet de train aller (lundi 16/09 à 7h04), son billet retour (mercredi

18/09 à 17h54) et les frais d’inscription à la conférence qui se montent à 200 €.

Durant son déplacement, le missionnaire a réglé lui-même toutes ses nuits d’hôtel et tous ses repas. Il sera

remboursé sur une base forfaitaire de 80€ pour la nuitée et de 12 € pour un repas.

Pour se rendre à la conférence puis en repartir, il a utilisé les transports en commun le premier et le dernier

jour. La conférence se terminant plus tard que prévu le dernier jour, il doit changer son billet retour, pour le

train de 18h34. Il acquitte un supplément de 24 € en gare avant le départ du train.

Les justificatifs produits vous donnent les informations suivantes :

- 2 billets de train (aller et retour) Lyon-Paris : 156 €

- 1 supplément billet retour : 24 €

- 1 facture d’hôtel (2 nuits): 168 €

- 5 repas

- 2 tickets de bus à 2 €

Vous établirez un tableau, faisant apparaître, pour les différents postes de dépense, le montant à

rembourser à l’agent et le coût total de la mission pour le laboratoire.

Exercice 3

Vous recevez la facture d’un fournisseur relative à une collection d’ouvrages scientifiques. La commande de

ces ouvrages a été effectuée en septembre 2013 et le montant total de la facture s’élève à 4 825 € T.T.C. Le

taux réduit de la TVA appliqué à ces ouvrages est de 7 %.

1) Donnez le coût H.T. des ouvrages, le coût T.T.C. après application de la TVA qui aurait due être

retenue à la date de la commande, ainsi que le montant de la TVA.

2) En vous aidant du texte ci-dessous, rédigez un courrier pour le fournisseur, lui indiquant son erreur

sur le taux de TVA et lui demandant une nouvelle facture.

A partir du 1er janvier 2013, le taux réduit de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui était passé de

5,5 % à 7 % en avril 2012, est rétabli à 5,5 % pour :

les livres (support papier, audio, numérique) et les activités de location de livres,

la billetterie des spectacles vivants : théâtre, théâtre de chansonniers, cirque, concert et

spectacle de variétés (sauf dans les établissements de consommation de boissons ou de

repas).

Attention : les opérations portant sur les livres réalisées avant le 1er janvier 2013 restent soumises

au taux réduit de 7 %.

En cas d’annulation d’une opération initialement soumise au taux réduit de 7 %, la rectification doit

être opérée au taux applicable à l’opération d’origine, c’est-à-dire que les retours réalisés après le

31 décembre 2012 concernant des ouvrages livrés avant cette date au taux de TVA de 7 % doivent

être opérés à 7 %.

Par facilité de gestion, l’ensemble des retours, soumis à la TVA, le sera au taux de 7 % jusqu’au 31

mars 2013. Le taux de 5,5 % s’applique à compter du 1er avril 2013, indépendamment de la date de

livraison initiale du livre retourné.

ANNEXE 1

Livre numérique : la fracture européenne

Le Monde.fr | 09.10.2013 Par Alain Beuve-Méry

Alors que la 65e foire internationale de Francfort s'est ouverte mercredi 9 octobre, un constat s'impose dans le monde de l'édition : la montée du livre numérique en Europe et le déclin du livre imprimé avancent de pair, mais plutôt lentement.

Car, à la différence de ce qu'il se passe aux Etats-Unis, où les "ebooks" sont en passe de devenir un objet de consommation courante, avec 20 % du marché du livre, les pays européens sont bien loin de migrer aussi rapidement vers le numérique, et le livre imprimé offre une belle résistance.

On constate par ailleurs, sur le Vieux continent, des écarts qui s'accroissent entre les différents marchés nationaux, que ce soit en matière de poids économique ou de stratégie des acteurs. C'est ce que relevait le rapport "Global eBook", réalisé par le chercheur Rudiger Wischenbart sur le développement du livre électronique, rendu public le 30 septembre.

La Grande-Bretagne et les pays scandinaves sont parmi les plus avancés dans la transition numérique, alors que l'Italie est la plus en retard et se situe derrière la France.

Les Britanniques dans les pas des Américains Les pays anglo-saxons demeurent à la pointe du marché du livre numérique. Au Royaume-Uni, le marché de l'ebook devrait représenter 15 % des revenus des éditeurs en 2013. Le taux de migration des lecteurs britanniques vers le numérique est comparable à celui des Américains.

En 2012, le marché du livre s'est élevé à 3,1 milliards de livres et l'augmentation des ventes d'ebooks a réussi à compenser les pertes des livres imprimés.

Les Allemands se convertissent : si la tendance générale, jusqu'à présent, était le retard affiché par l'Europe continentale face aux anglo-saxons sur le développement du livre numérique, celui-ci semble décoller en Allemagne, premier marché du livre en Europe, avec 9,52 milliards d'euros de chiffre d'affaires.

A la moitié de l'année 2013, la part des ebooks est estimée à 5 % du marché, soit un doublement par rapport à 2012. Aujourd'hui, 84 % des éditeurs allemands proposent des ebooks ou ont l'intention de le faire.

Le marché allemand est contrôlé à 50 % par Amazon, mais le distributeur américain est talonné par l'alliance formée par les deux plus importantes chaînes germaniques Thalia et Weltbild-Hugendubel qui capte 34 % des ventes avec la tablette Tolino, vendue moins cher que l'appareil d'Amazon.

Thalia, l'équivalent allemand de la Fnac en France a annoncé, en septembre, la fermeture de vingt magasins, mais prévoit de nouveaux modèles de sa liseuse.

Les consommateurs allemands jugent toutefois encore le prix des ebooks trop élevé - il est en moyenne de 40 % inférieur à celui du livre imprimé.

La crise pousse les Espagnols vers le numérique : le deuxième pays qui se distingue en Europe est l'Espagne où le développement du livre électronique apparaît comme un contrecoup de la crise économique.

Les éditeurs espagnols voient leur chiffre d'affaires global reculer de 8 %. Les lecteurs achètent des ebooks à prix cassés, plutôt que des livres imprimés.

En 2012, les téléchargements d'ebooks ont atteint 12 millions d'euros et ils ont plus que doublé dans la première moitié de l'année 2013. La part du marché sera de 3 % en 2013.

Les Français restent réticents : dans cette comparaison européenne, la France présente une place singulière. Avec un marché de 4,13 milliards d'euros en 2013, le livre demeure la première industrie culturelle dans le pays, devant le cinéma ou la musique. Mais la part des ebooks ne représente à ce stade que 2,1 % du chiffre d'affaires des éditeurs.

La baisse de la TVA sur le livre numérique, qui sera alignée sur celle du livre imprimé à 5 % au 1er janvier 2014 devrait donner un coup de pouce.

Pourtant, avec 25,3 millions de terminaux de lecture, dont 500 000 liseuses et 4,5 millions de tablettes, les Français semblent plutôt bien équipés.

Mais, comme le montrent différentes enquêtes, les consommateurs trouvent l'offre d'ebooks est insuffisante, et trop chère.

Les prix pour les nouveautés en ebooks neufs sont en effet seulement de 30 % inférieurs à ceux du livre imprimé et ne sont pas jugés suffisamment attractifs.

Reste qu'un Français sur cinq dit avoir déjà lu un ebook. L'esquisse d'un changement...