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Rendez-vous 04-2009

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City Magazine Luxembourg 04-2009

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Abonnement Recevez Rendez-Vous gratuitement chez vous en envoyant vos coordonnées par mail à [email protected] ou par téléphone: 47 96 41 14.

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Spring, in full colourThe arrival of sunnier weather is to be marked with large-scale celebrations this year as the City of Luxembourg welcomes European Photography Month (Mois Européen de la Photogra-phie), a festival celebrating photography in all its diverse forms. Some of the work to be displayed during the festival appears in the portfolio section of this issue. Parallel festivities are also scheduled to take place in Berlin, Paris, Vienna, Bratis-lava, Moscow and Rome. As we enter springtime, what better way to keep yourself in good shape than to take some time out in one of the spas or well-being centres whose secrets are revealed in a section of your City Magazine dedicated to this theme? In this edition we also take an in-depth look behind the scenes of City of Luxembourg’s PPSM (the learning, psychology, social work and medical) service. This service brings together doctors, psycholo-gists, social workers, learning specialists, nurses and specialised teachers and looks after the well-being of children between the ages of 3 and 12 years old in the City’s nurseries, pre-schools and primary schools.Spring 2009 will also be a real season of culture with the Grand Théâtre welcoming a production of Angels in America, the Poets’ Spring between the 24th and 26th April and LCTO’s Printemps Musical with four concerts in April. These include Rokia Traoré from Mali and Al Di Meola at L’Atelier, the Australian group Aronas and the Pascal Schumacher Quartet with Rabih Abou-Khalil. Still on the subject of culture, Rendez-Vous continues its discovery of the institutions who will be meeting this April in the Casino Luxembourg – forum d’art contemporain. You will also find all the usual sections in this issue. The Senega-lese community will be honoured in our International Commu-nity section. The traditional S.d.S. Sportwochen, the sports holidays organised by the Sports Department of the City of Luxembourg, will be featured in the Sport section. And last, but not least, the Etat de Service section, which each month allows those involved in municipal departments to describe their work in their own words, will meet Hanno Dirkse, the Head of the Service des Parcs.

Happy reading everyone!

Paul Helminger, Mayor of the City of Luxembourg

Le printemps en couleursL’arrivée des beaux jours coïncide avec un événement d’envergure, puisque la Ville de Luxembourg accueille le Mois Européen de la Photographie, un festival consacré à cette discipline sous toutes ses formes, dont quelques-uns des travaux se dévoi-lent dans la rubrique portfolio de votre magazine, et qui a lieu en parallèle à Berlin, Paris, Vienne, Bratislava, Moscou et Rome. Pour se faire une santé à l’arrivée du printemps, rien de tel que de s’offrir une parenthèse dans un spa ou un centre de bien-être et, pour vous en livrer les secrets, votre City Magazine consacre un grand sujet à ce thème. Autre grand sujet de cette édition, les coulisses du PPSM, le service pédago-psycho-socio-médical de la Ville de Luxembourg. Ce service, regroupant médecins, psychologues, assistantes sociales, pédagogues, infirmières et instituteurs spécialisés, s’occupe plus particulièrement de la santé et du bien-être des enfants de 3 à 12 ans des écoles précoces, préscolaires et primaires de la Ville.Le printemps 2009 sera également culturel avec une grande production accueillie au Grand Théâtre, Angels in America, le Printemps des poètes du 24 au 26 avril et le Printemps musical du LCTO avec quatre concerts exceptionnels en avril: la Malienne Rokia Traoré et Al Di Meola à l’Atelier, le groupe australien Aronas et le Pascal Schumacher Quartet & Rabih Abou-Khalil. Toujours au chapitre culturel, votre Rendez-Vous poursuit sa découverte des institutions et se pose, en ce mois d’avril, au Casino Luxembourg – forum d’art contemporain. Au nombre de vos rubriques habituelles, la communauté sénégalaise sera à l’honneur dans les pages International Community, de même que les traditionnelles S.d.S. Sportwochen, ces semaines sportives organisées par le Service des Sports de la Ville de Luxembourg dans la rubrique Sport. La rubrique Etat de Service donnant chaque mois la parole aux services municipaux part quant à elle à la rencontre de Hanno Dirkse, chef du Service des Parcs.

Je vous souhaite bonne lecture!

Paul Helminger, Bourgmestre de la Ville de Luxembourg

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Sommaire

Rubriques Find the monthly features in Rubriques

City Agenda The pocket size day-to-day agenda

Highlights The highlights of events, exhibitions and the movie programme

6 City NewsInformations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses...

Practical information, shopping news, new addresses and places to discover...

54 International Community: Senegal

174 nationalités live in Luxembourg… including 77 Senegalese.

174 nationalités cohabitent à Luxembourg… dont 77 Sénégalais.

60 Vacances Sportives!Les inscriptions pour les S.d.S. Sport Wochen sont déjà en cours.

Sports Holidays!Registration for the S.d.S. Sport Wochen is under way!

118 Etat de serviceRencontre avec Hanno Dirkse du Service des Parcs de la Ville de Luxembourg.

Encounter with Hanno Dirkse from the Service des Parcs de la Ville de Luxembourg.

120 Adresses utilesMusées, institutions, théâtres, discothèques... Guide pratique.

122 ProchainementChaque mois, un aperçu des événements et manifestations à venir.

6 AgendaConcerts, théâtre, danse, visites thématiques,Classement jour par jour.

28 ExpositionsMusées, galeries, institutions...toutes les expositions du mois.

42 Listing, cartes, adresses utiles

Pour retrouver toutes les adresses des différents lieux en ville.

66 Spectacles & LoisirsConcerts, danse, théâtre, opéras...

94 ExpositionsMusées, galeries, institutions...

108 CinémaL’actualité à la Cinémathèque.Les sorties dans les salles de cinéma de la capitale.

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Sommaire

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34 Peripheral art in the heart of the city

The Casino contemporary art forum, owes its existence to Luxembourg’s reign as European Capital of Culture – except that the Casino stems from the very first time the capital city wore that crown, in 1995.

Art périphérique au cœur de la villeComme le CarréRotondes, le Casino Luxembourg– Forum d’art contemporain doit son existence à l’avènement du Luxembourg en tant que Capitale Européenne de la Culture – même si le lancement du Casino date en fait de 1995, année de la première expérience du genre.

42 Mois Européen de la Photographie

Une sélection du programme du festival.

European Month of PhotographyA selection of the full programme of the festival.

18 Im Dienst der Kinder

Die Mitarbeiter des Service Pédago-Psycho-Socio-Médical, kurz PPSM,verstehen sich als Ansprechpartner für Kinder, Lehrer, Erzieher sowie Eltern.

Serving the childrenEmployees of the Service Pédago-Psycho-Socio-Médical (PPSM) serve as contact partners for children, teachers and educators as well as parents.

26 Les ailes du plaisir…Centres et spas offrant massages, fitness, relaxation, thérapies et autres soins sont désormais légion sur le territoire. Une sélection non exhaustive…

Go on and indulge yourself...The centres and spas offering massages, fitness, relaxation, therapies and other treatments are now many throughout Luxembourg. Here is a selection of just some of them…

Magazine The Magazine includes portraits, interviews, stories and a portfolio

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City News

Regards sur la villeInformations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses et endroits à découvrir... Les temps forts de l’actualité citadine sont recensés au fil de ces pages, véritables fenêtres ouvertes sur la capitale en mouvement.Practical information, shopping news, new addresses and places to discover... The major topics of the city news can be found on the following pages, displaying the capital in motion.Textes: corinne Briault. photo ci-contre: Julien Becker

claude esch, secrétaire général du comité alstad qui porte l’emaischen depuis 1937. claude esch, Secretary general of the Comité Alstad which has been organising the Emaischen festival since 1937.

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City News

Regards sur la ville

e M a i S c h e n

Eh bien! Sifflez maintenant!

Something to whet your whistle!

Traditionnelle fête des disciples d’Emmaüs se déroulant dans les rues de la vieille ville, l’Emaischen est portée depuis 1937 par le Comité Alstad perpétuant cette tradition sécu-laire. Ainsi, ce prochain lundi de Pâques, date qui correspondrait à la célébration de la guilde des potiers, l’Emaischen connaîtra sa 182e édi-tion. «Le marché d’Emmaüs se déroulait d’abord en face de l’église Saint-Michel, sous la forme d’une petite foire. C’est le commissaire de police Jemp Müllendorf qui proposa en 1827 pour la première fois de le déplacer Marché-aux-Poissons, explique Claude Esch, secrétaire général du Comité Alstad. Le marché d’Emmaüs se trans-forme petit à petit en marché de potiers, avec sur les étals les fameux Peckvillercher. Puis, il connut pendant une période une désaffection des visi-teurs, et la majorité des oiseaux siffleurs étaient confectionnés par des artisans étrangers. Le Comité Alstad se mit alors en place en 1937 afin de faire revivre l’Emaischen et de promouvoir la production de Peckvillercher luxembourgeois». Les chants de ces petits oiseaux siffleurs de fabrication locale résonnent à nouveau depuis cette époque dans les rues de la vieille ville. «Les potiers présents actuellement sur le mar-ché viennent du Luxembourg. L’année dernière, nous avions un potier autrichien et un venant du Lichtenstein. Et, depuis trois ans, le Comité Alstad réalise également ses Peckvillercher. Créés par Sergio Di Paoli, membre du comité, ils sont édi-tés à cent exemplaires, tous numérotés et certi-fiés par l’artiste». Aujourd’hui, l’Emaischen déborde sur les rues et ruelles de la vieille ville proches du Marché-aux-Poissons et accueille d’autres artisans, «plus qu’un marché de potiers, l’Emaischen a désormais des allures de ker-messe, mais il draine un monde fou», conclut Claude Esch.Lundi 13 avril, rues et ruelles de la vieille ville, Luxembourg.

Held in the streets of Luxembourg City’s old town, Emaischen, the traditional festival of the Emmaus disciples, has been organised by the Comité Alstad, the committee devoted to keep-ing this folk tradition alive, since 1937. The 182rd Emaischen festival will take place this Easter Monday, which also marks the feast of the guild of potters. “The Emmaus market used to be a small fair, held opposite Saint-Michel’s church. In 1827, the police inspector Jemp Müllendorf suggested moving the fair to the Marché-aux-Poissons”, explains Claude Esch, Secretary General of the Comité Alstad. “The Emmaus market gradually became a pottery market, selling the famous Peckvillercher - bird whistles. Then, for a while, the market seemed to appeal to fewer visitors, and most of the whistles were made by foreign craftsmen. The Comité Alstad was therefore set up in 1937 to revive the festival and promote the production of Peckvillercher ‘made in Luxembourg’.” Since then, the sounds of these small, locally-made, bird-shaped whistles are once again to be heard in the streets of the old town. “The potters who come to sell their wares at the market these days come from Luxembourg. Last year, we also had an Austrian potter and a potter from Liechtenstein, and, for three years now, the Comité Alstad has been making its own Peck-villercher. Created by Sergio Di Paoli, a mem-ber of the committee, 100 bird whistles are issued, each numbered and signed by the art-ist.” Today, the Emaischen festival spills over into the streets and alleyways of the old town close to the Marché-aux-Poissons and welcomes other craftsmen, “more than a pottery market, today the Emaischen is more like a carnival and attracts swarms of visitors,” concludes Claude Esch.Monday 13th April, streets and alleyways of the old town, Luxembourg City.

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City News

Le Duck Race se déplace rue St-Quirin. The Duck Race is moving to rue St-Quirin.

B i e n f a i S a n c e | c h a R i T y

Duck Race goes Pétrusse

Petrusse Valley, new venue for Duck Race

Le 25 avril prochain aura lieu la huitième édition du populaire Duck Race, l’événement tradition-nel organisé par la Table Ronde Luxembour-geoise sous le Haut Patronage de la Ville de Luxembourg. Depuis 1963, la Table Ronde Luxembourgeoise s’engage pour la tolérance, l’amitié et le service. Comme dans le passé, les recettes du Duck Race sont investies au profit de la bienfaisance. Cette année, l’intégralité du montant recueilli sera utilisée pour soutenir TEO 2004, association s’engageant à soigner et opérer, dans les pays pauvres, les nourrissons et les enfants atteints d’affections neurochirur-gicales. L’année passée, 9.000 participants ont assisté à l’événement. Cette année, cependant, la course change de lieu. Pour la première fois, le Duck Race est organisé dans la vallée de la Pétrusse, plus précisément rue St-Quirin, près du Minigolf. A 15 heures, les canards seront lancés dans la Pétrusse en-dessous du Viaduc. L’arrivée est prévue à hauteur du village à l’en-trée de la rue St-Quirin. Comme d’habitude, le Duck Race sera accompagné d’animations pour tout le monde à partir de midi, proposant aux enfants entre autres des tours à cheval et des pêches aux canards. De plus un encadrement musical par diverses formation luxembour-geoise ainsi que la proximité du Minigolf et du train miniature permettront de passer une journée animée.Le 25 avril à partir de 12h. Tickets disponibles: Luxembourg City Tourist Office, Luxembourg-Ville, Steffes à Luxembourg-Gare ainsi que le café Pitcher à Esch/Alzette et Emil Antony à Ettelbruck. Plus d’infos: www.trl.lu, www.teo2004.org

The 25th April this year will see the 8th running of the popular Duck Race, the traditional event organised by the Luxembourg Round Table under the High Patronage of the City of Luxem-bourg. Since 1963, the Table Ronde Luxembour-geoise has been committed to tolerance, friend ship and service. As in past years, money raised from the Duck Race will be donated to charity. This year, all of the funds raised will go to support TEO 2004, a charity working in poor countries to provide care and medical treatment for infants and children suffering from neurosurgical dis-eases. Last year, 9,000 people participated in the event. This year, however, the race is to fol-low a new course. For the very first time, the Duck Race is to be held in the Petrusse Valley, on rue St-Quirin, near the mini-golf course. At 3 pm, the ducks will be released onto the Petrusse river, downstream from the viaduct. The planned finishing line is to be at the entrance to the vil-lage, at the start of rue St-Quirin. As is the case every year, the Duck Race will be accompanied by events for all the family, starting at midday, with horse rides and duck fishing, among other activities, planned for children. Live music from Luxembourg bands and the proximity of the mini golf and miniature train will also make for a fun day out.25th April from 12 pm. Tickets available from: Luxembourg City Tourist Office, Luxembourg City, “Steffes” at Luxembourg Station and from “café Pitcher” in Esch-Alzette and “Emil Antony” in Ettelbruck. For more information, visit: www.trl.lu, www.teo2004.org

Du 23 au 25 avril 2009, la Philharmonie accueillera la 19e conférence internatio-nale de l’IAMA – International Artist Managers’ Association. Cette association internationale des plus grandes agences de concerts et des managers artistiques du monde classique existe depuis 1954. Depuis 1991, cette conférence a eu lieu annuellement à Londres, Amsterdam, Glasgow, Leipzig, Vienne, Gênes, Prague ou Stockholm. Pour la première fois, les représentants des plus importants artis-tes, orchestres, institutions, festivals, etc. de plus de 30 pays se rencontrent à la Philharmonie. La conférence IAMA qui sera consacrée au Luxembourg – sous la devise Discover! – au nouveau rôle de l’organisateur de concerts dans la société, est considérée comme l’un des princi-paux forums professionnels de la musi-que classique. Ces journées sont réservées aux professionnels.

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Rencontres à Luxembourg

Meetings in Luxembourg

From 23rd to 25th April 2009, the Philhar-monie concert hall will be hosting the 19th international conference of the IAMA – International Artist Managers Association. This worldwide association for classical music artist managers and the world’s largest concert agencies was founded in 1954. Since 1991, the confer-ence has taken place annually, and to date has been held in London, Amster-dam, Glasgow, Leipzig, Vienna, Genoa, Prague and Stockholm. For the very first time, representatives of the biggest art-ists, orchestras, institutions, festivals etc. from more than 30 countries are sched-uled to meet at the Philharmonie. The IAMA conference, which in Luxembourg will focus on the new role of concert organisers in society, under the motto Discover!, is deemed to be one of the pre-mier professional forums in the classical music world. The conference is open to professionals only.

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City News

F e s t i va l

Représentez le Grand-Duché à EuropaVox

Represent Luxembourg at EuropaVox

5 jours (du 27 au 31 mai), 60 artistes (Bloc Party, I’m from Barcelona, Vitalic...), 20 nationalités, EuropaVox propose au cœur de l’Auvergne un voyage tourbillonnant dans l’Europe de la musi-que. Le festival est aussi l’occasion de rencon-tres, d’échanges et de découvertes entre 54 jeunes venus de tous les coins d’Europe et les artistes. Si vous avez entre 18 et 25 ans, êtes passionnés de musique et à la recherche de nouveaux sons, le festival EuropaVox vous invite à gagner votre pass (incluant transport, hébergement et parti-cipation à l’ensemble des animations du festi-val) et devenir ambassadeur du Grand-Duché de Luxembourg tout comme une cinquantaine d’autres jeunes européens. Pour participer à cette aventure, il vous suffit d’envoyer un cour-rier avec vos nom, prénom, adresse, date de naissance (carte d’identité ou passeport faisant foi), adresse email, numéro de téléphone, ainsi qu’un petit texte de motivation (50 mots maxi-mum) expliquant pourquoi vous êtes la personne qu’EuropaVox doit choisir afin de repré senter le Luxembourg au festival à: [email protected], www.europavox.com.

5 days (from May 27 to May 31), 60 artists (Bloc Party, I’m from Barcelona, Vitalic...), 20 nation-alities, one festival. EuropaVox offers a whirl-wind tour of Europe’s music scene in the middle of France’s Auvergne region. The main purpose of the festival is for 54 young people and numer-ous artists from all over Europe to come together to exchange their music knowledge and tastes and discover new beats. If you’re between 18 and 25, passionate about music and interested in new sounds, EuropaVox would like to invite you to win a pass to the festival (including trans-port, accommodation and access to all of the festival’s events) and become Luxembourg’s ambassador alongside some fifty other young Europeans. To be a part of this experience, write to us at [email protected], stating your first and last names, address, date of birth (ID card or passport as proof of age), e-mail address and telephone number and telling us (in a maxi-mum of 50 words) why EuropaVox should choose you to represent Luxembourg at the festival: [email protected], www.europavox.com

The City of Luxembourg and the Initiative Luxembourg sans OGM (GMO-free Luxem-bourg initiative) recently confirmed their desire to be a Ville sans OGM (GMO-free city), thereby refusing, along with two thirds of the local city communes, to use GMOs (genetically modified organisms) on its lands and in its funded catering services. The Initiative Luxembourg sans OGM, a coalition of 25 civil society organ-isations in Luxembourg, was formed in 2006. Since then, two thirds of the local city communes have declared themselves “GMO-free communes”, in line with the preferences of Luxembourg consumers, 83% of whom reject GMOs on their plates (ILReS poll, 2005). The capital, together with Luxembourg’s 76 other GMO-free communes, thus refuses to cultivate GM crops on its lands and prohibits the pro-curement of GMO food ingredients by its catering services. Members of the initia-tive also invited political policy makers from the Greater Region to support the concept of a “GMO-free Greater Region”.

c a m pa g n e | c a m pa i g n

Luxembourg, Ville sans OGM

Luxembourg, a GMO-free city

La Ville de Luxembourg et l’Initiative Luxembourg sans OGM ont réaffirmé récemment leur volonté d’être Ville sans OGM et refusent ainsi, tout comme deux tiers des communes du Luxembourg, les OGM (organismes génétiquement modi-fiés) sur ses terrains et dans les services de restauration sous sa tutelle. L’Initia-tive Luxembourg sans OGM, regroupant 25 organisations de la société civile du Luxembourg, s’est constituée en 2006. Depuis, deux tiers des communes se sont déclarées communes sans OGM. Une volonté coïncidant avec celle des consom-mateurs luxembourgeois refusant à 83% de consommer des OGM (sondage ILReS, 2005). La capitale, tout comme les 76 autres communes sans OGM du Luxem-bourg, refuse ainsi les cultures transgéni-ques sur ses terrains et les ingrédients OGM dans les repas servis par ses servi-ces de restauration. Les membres de l’Ini-tiative ont également invité les décideurs politiques de la Grande Région à soutenir le concept d’une Grande Région déclarée sans OGM.

Bloc party.

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City News

Ouverte il y a quelques semaines, la boutique S’Presso est l’adresse à retenir pour les amateurs de café qui y trouveront un large choix de machi-nes de marques les plus courues telles que Jura, Francis Francis, Illy. L’adresse propose égale-ment toute une gamme d’ustensiles et d’objets destinés aux buveurs de petit noir ainsi que des boîtes et des rangements assortis à leurs machi-nes préférées. Infos: S’Presso, 11 avenue de la Liberté, Luxembourg. Tél: 26 48 30 28

Opened just a few weeks ago, S’Presso is the address for coffee lovers, offering a wide range of the most popular brands of coffee machines, such as Jura, Francis Francis and Illy. S’Presso also offers a large selection of utensils and other products specifically designed for coffee fans, as well as boxes and storage containers to match their favourite machines. Info: S’Presso, 11 avenue de la Liberté, Luxembourg. Tel.: 26 48 30 28

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Le Tour Auto Optic 2000, qui s’apprête à vivre sa 18e édition s’ouvre à des horizons inédits pour s’offrir une grande boucle dans l’Est et le Nord. Des rives de la Manche en France, le tour traversera les villes étapes de Beaune, Mulhouse, Lille et Luxembourg. Ce rallye d’exception et à grand spectacle, le plus célèbre des rallyes histo-riques, rassemble près de deux cents voitures historiques et autant d’équipages venus du monde entier. Cette année, la Jaguar Mk1-Mk2 et la Ford GT en seront les actrices principales. La Ville de Luxembourg, le Luxembourg City Tourist Office, les commerçants, les hôteliers et restaurateurs de Luxembourg ont ainsi concocté un programme tournant autour de l’étape luxembourgeoise du Tour Auto Optic 2000. Du 23 au 26 avril seront ainsi proposés after-work – shopping, tours guidés, promenades, concerts, visites de musées, relaxation, apéro jazz… Infos: Arrivée du rallye le 23/04, Champs des Glacis, Luxembourg-Limpertsberg www.tourauto.com. Programme d’animations du 23/04 au 26/04. www.lcto.lu

The Tour Auto Optic 2000, now in its 18th year, is to follow a brand new route around the north-east of France. From the shores of the English Channel, the rally will stop over in Beaune, Mulhouse, Lille and Luxembourg. This unique rally, an unforgettable show and the world’s most famous historical rally, brings together almost two hundred vintage cars and as many crews from all four corners of the earth. This year, the Jaguar Mk1-Mk2 and the Ford GT will be under the spotlight. To coincide with the Luxembourg leg of the Tour Auto Optic 2000, the City of Luxembourg, Luxembourg City Tourist Office, as well as traders and hotel and restaurant owners in Luxembourg have come up with a special programme of events. From 23rd to 26th April, a series of after-work events will be on offer – shopping, guided tours, walks, concerts, museum visits, pampering, jazz with drinks etc.Info: Rally scheduled to arrive on 23rd April, Champs des Glacis, Luxembourg-Limpertsberg www.tourauto.com. Programme of events from 23rd to 26th April. www.lcto.lu

T o u R a u T o o p T i c 2 0 0 0

Une escale à Luxembourg

Stopover Luxembourg

Le rallye rassemble plus de 200 voitures historiques

dont cette Jaguar Mk2. The rally brings together

more than 200 vintage cars, including this Jaguar Mk2.

un large choix destiné aux amateurs d’espresso.a wide selection for coffee lovers.

n o u v e a u | n e W

Tout pour le café

Calling all coffee lovers

Afin d‘améliorer et d‘intensifier le dialo-gue avec les citoyens concernant toutes les questions relatives à la politique commu-nale, le collège échevinal a introduit en janvier 2006 une permanence qui rencon-tre un écho très favorable de la part des citoyens. Le bourgmestre et les échevins sont disponibles tous les mardis de 8 à 9h pour rencontrer les citoyens. Prochaines dates: les 03, 10, 17, 24, 31/03, les 21, 28/04, les 05, 12, 19/05, les 02, 09, 16, 30/06, les 07, 14/07.

pa R T i c i paT i o n | c o M M u n i T y R e L aT i o n S

Collège échevinal rencontre citoyens

College of Aldermen receives the public

In January 2006, in order to promote and improve dialogue with the public with regards to all local Government policy-related issues, the College of Alderman launched a basic service, an initiative that has gone down extremely well with the public. The Mayor and aldermen are avail-able to see the public every Tuesday between 8 and 9 am. Next surgery dates: 3rd, 10th, 17th, 24th and 31st March, 21st and 28th April, 5th, 12th and 19th May, 2nd, 9th, 16th and 30th June and 7th and 14th July.

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City News

Situé à deux pas des institutions financières, de la Philharmonie et du Mudam, Melia Luxem-bourg, nouvel hôtel 4 étoiles du groupe espa-gnol Sol Melia, devrait accueillir ses premiers voyageurs au mois de mai prochain. Contem-porain et design, le Melia, imaginé par l’archi-tecte Jim Clemes, dispose de 161 chambres élégantes, modernes et confortables équipées des dernières technologies et d’une unique suite au plus haut étage avec vue imprenable sur la vieille ville de Luxembourg, classée comme patrimoine mondiale de l’Unesco. A un espace lounge privé s’ajoutent deux restaurants contem-porains: le très moderne restaurant italien Aqua avec vue sur le Mudam et terrasse pendant l’été, le restaurant international servant petit-déjeuner, lunch et dîner sous forme de buffet et le bar de l’hôtel, endroit idéal pour les rendez-vous après une journée de travail. Les clients de l’hôtel pourront également profiter d’un spa, avec salle de fitness, sauna sec et hammam et de deux salles de conférences pouvant accueillir jusqu’à 150 personnes. Infos: Melia Luxembourg 1, Park Dräi Eechelen, Luxembourg. Tél.: 27 33 31

L’architecte Jim clemes a imaginé Melia, nouvel hôtel design. Melia, the new boutique hotel designed by architect Jim clemes.

Just a stone’s throw from Luxembourg City’s financial institutions, the Philharmonie and the Mudam Modern Art Museum, Melia Luxem-bourg, the new 4-star hotel from the Spanish group Sol Melia, is due to open its doors to its first guests this coming May. A contemporary boutique hotel, the Melia, designed by architect Jim Clemes, has 161 elegant, modern and com-fortable rooms, equipped with all the latest technology, and a unique penthouse suite with magnificent views over the city’s old town, listed as a UNESCO world heritage site. The hotel boosts a private lounge area and two contemporary res-taurants: the ultra modern Italian restaurant “Aqua”, overlooking the Mudam and with a ter-race which is open in the summer, and an inter-national restaurant serving buffet breakfasts, lunches and dinners, in addition to the hotel bar, the perfect place for after-work drinks. The hotel’s clients can also make use of its spa facili-ties, consisting of a fitness room, dry sauna and Turkish steam bath, and two meeting rooms able to accommodate up to 150 people. Info: Melia Luxembourg 1, Park Dräi Eechelen, Luxembourg. Tel.: 27 33 31

M e L i a h o T e L

Luxueux et contemporain

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Bilan du collège échevinal

College of Aldermen Report

Afin de faire participer de façon construc-tive les citoyens aux discussions et déci-sions concernant le développement de la ville, le Collège échevinal a invité les habi-tants de la capitale à des réunions d‘infor-mations où il a présenté le bilan des projets réalisés depuis le printemps 2008, notamment dans le cadre de l‘accord de coalition conclu entre le Parti Démocrati-que et le Parti des Verts. Du développe-ment urbain au logement, en passant par la mobilité, la sécurité ou encore la culture et les commerces et événements, ce bilan aborde de nombreux aspects des politi-ques menées en faveur des citoyens. Il est désormais téléchargeable sur le site Inter-net de la Ville.Infos: www.vdl.lu

To encourage more residents to get more proactively involved in discussions and decisions concerning the development of the city, the College of Aldermen invited the capital’s residents to attend informa-tion meetings at which it presented a report on projects carried out since Spring 2008. Much of these were dedi-cated projects stemming from the coali-tion agreement concluded between the Democratic Party and the Green Party. This report deals with numerous aspects of policies pursued that benefit residents, including urban development and hous-ing, mobility and security, as well as cul-ture, trade and events. The report is now available for download from the Luxem-bourg City website.Info: www.vdl.lu

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City NewsCity News

L u x e M B o u R g

Et de 90.000!

And then there were 90,000!

Il y a quelques semaines, le Collège éche-vinal de la Ville de Luxembourg a accueilli Martin James Levesque à l’Hôtel de Ville, souhaitant ainsi la bienvenue au 90.000e habitant enregistré dans la commune. «Nous sommes heureux que la qualité de vie offerte par la Ville de Luxembourg amène autant de personnes à choisir la capitale comme lieu de résidence et nous nous engageons continuellement à la ren-dre encore plus con viviale, dynamique et cosmopolite», a affirmé Paul Helminger, bourgmestre. Au cours des 10 dernières années, la population de la Ville de Luxem-bourg a progressé de 15%, franchissant ainsi aujourd’hui le seuil de 90.000 habi-tants.

cérémonie de bienvenue du 90.000e citoyen enregistré à la commune. Welcoming ceremony for the 90,000th resident to register with the commune.

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A few weeks ago, the City of Luxembourg’s College of Aldermen received Martin James Levesque at the Town Hall, thus welcoming the 90,000th resident to regis-ter in the commune. “We are pleased that the quality of life that the City of Luxembourg has to offer is enticing more people to come and live in the capital, and we are constantly striving to make the city even more welcoming, dynamic and cosmopolitan,” said Paul Helminger, Mayor. Over the last 10 years, the popu-lation of the City of Luxembourg has grown by 15%, this year reaching the 90,000 mark

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Luxembourg-Montréal, même concept

Luxembourg adopts Montreal concept

L’Union Commerciale de la Ville de Luxem-bourg (UCVL) va lancer le concours Commerce-DesignLuxembourg, élaboré d’après le concept original de la Ville de Montréal. Luxembourg est la septième ville à adopter ce concept après des villes telles que Saint-Étienne, Marseille, Lyon (France), Bruxelles (Belgique) et New York (États-Unis). CommerceDesign est un concours en aménagement commercial destiné à récom-penser les commerçants, représentatifs des dif-férents secteurs du commerce, qui par leur talent et leur judicieux investissement en design intérieur et extérieur de leur points de vente, ont amélioré la qualité de leur commerce et stimulé leurs ventes. Il récompense égale-ment le talent des architectes et designers qui accompagnent les commerçants dans la concep-tion pertinente de nouveaux espaces de vie, de plaisir et d’achat. Ce concours met également l’accent sur la créativité et l’innovation dans le design des points de vente et leur impact sur la qualité et l’amélioration du cadre de vie urbain, les lieux et les attitudes de consommation ainsi que l’image de la capitale au Grand-Duché de Luxembourg et à l’étranger.

The Union Commerciale de la Ville de Luxem-bourg (UCVL), the City of Luxembourg’s Commercial Union, is set to launch the Com-merceDesignLuxembourg competition, based on the original idea developed by the City of Montreal. Luxembourg is the seventh city to adopt the concept, following in the footsteps of cities such as Saint-Étienne, Marseille, Lyon (all France), Brussels (Belgium) and New York (United States). CommerceDesign is a commer-cial design competition which endeavours to reward retailers, from various trade sectors, who, thanks to their talent and successful investment in the interior and exterior design of their outlets, have improved the quality of their business and boosted sales. It also rewards the talent of architects and designers who have helped retailers design new living, leisure and shopping spaces. This competition also high-lights creativity and innovation in the design of retail outlets and their impact on the quality and improvement of urban living, consumer spaces and attitudes, as well as on the image of the capital in Grand-Duchy of Luxembourg and abroad.

Luxembourg est la septième ville à adopter le concept. Luxembourg is the seventh city to adopt the concept.

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Devenu désormais un rendez-vous incontourna-ble tous les troisièmes dimanches du mois pour les amateurs d’achats dominicaux, le Glacis-maart, après une pause hivernale, s’installe Place des Glacis le 19 avril prochain de 10h à 17h. Fleurs, fruits et légumes, jambons, poulets rôtis, ce grand marché du dimanche est également ouvert aux brocanteurs, marchands de vête-ments et textiles; la journée se veut résolument festive et conviviale. A côté des étals des mar-chands de tous styles où les plus grands peuvent s’approvisionner tranquillement, un programme ludique est prévu pour les enfants. Infos: www.vdl.lu

S h o P P i n g

Marché du dimanche

Sunday market

Le marché dominical s’installe Place des glacis, Luxembourg. The Sunday market is to be held on Place des glacis, Luxembourg.

Quelque 2.000 bénévoles feront la quête auprès des familles, des entreprises et diverses organisations à travers le pays. Some 2,000 charity works will carry out collections at homes, companies and various organisations across the country.

C r o i x r o u g e L u x e m b o u r g e o i S e | L u x e m b o u r g r e D C r o S S

Quinzaine du Don

Quinzaine du Don event

Jusqu’au 5 avril 2009, le Grand-Duché se mobi-lise en faveur de la Croix-Rouge luxembour-geoise. Drapeaux, actions de rue, vente d’objets, événements de bienfaisance et, surtout, près de 2.000 quêteurs bénévoles qui font du porte-à-porte à travers le pays… Il s’agit de la tradition-nelle Quinzaine du Don. Comme chaque année, l’ensemble des fonds récoltés lors de la Quin-zaine sont destinés à soutenir la poursuite et le développement des activités de la Croix-Rouge luxembourgeoise au Luxembourg et à l’étran-ger. Ces dons non marqués (non affectés à un projet spécifique) sont répartis selon les besoins en vue d’une utilisation optimale. La Quinzaine du Don est également marquée par plusieurs événements et actions de sensibilisation à tra-vers le pays, organisés par des bénévoles ou des entreprises partenaires.Infos: www.croix-rouge.lu (Menu Appel aux dons).

Until 5th April 2009, the Grand-Duchy will be lending the Luxembourg Red Cross its support. Flags, street marketing, sale of goods, charity events and, above all, almost 2,000 charity workers carrying out door-to-door collections across the country… This is the traditional Quinzaine du Don event. As is the case every year, all the money collected during the fort-night of the event will be used to support the pursuit and development of Luxembourg Red Cross activities in Luxembourg and abroad. These unmarked donations (not earmarked for any specific project) will be allocated on a need basis to ensure the funds are put to the best possible use. During the Quinzaine du Don, sev-eral events and awareness campaigns, organised by charity workers and partner companies, will also be held throughout the country.Info: www.croix-rouge.lu (“Appel aux dons” menu).

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Artiste cherche logement

Forum seeks accommodation for artists

Dans le cadre de son annuel Art Works-hop, le Casino Luxembourg Forum d’art contemporain accueille 18 jeunes artistes européens et asiatiques à Luxembourg Ville du 5 au 19 juillet 2009. A la recher-che d’hébergements du 5 au 19 juillet 2009 pour ces jeunes artistes, le Casino lance un appel à des personnes privées qui voudraient bien louer une chambre / un appartement / une maison entière pen-dant deux semaines, ou même à ceux qui seront en vacances pendant cette période et qui voudraient bien mettre à disponi-bilité de ces artistes leur logement.Une idée? Envie d’aider ces jeunes artis-tes? Contactez Angélique D’Onghia par e-mail [email protected] ou par téléphone 22 50 45.

As part of its annual Art Workshop, the Casino Luxembourg – Forum of contem anyone with a room/flat/whole house to rent for two weeks, or anyone on holiday during this time who would be happy to lend their home to some of these artists.Do you have any accommodation sugges-tions? Would you like to help these young artists? If so, contact Angélique D’Onghia by e-mail ([email protected]) or call her on 22 50 45.

Having firmly established itself as an impor-tant date in the diary for Sunday shoppers every third Sunday of the month, the Glacis-maart, following its winter break, will be back in place on Place des Glacis on 19th April between 10 am and 5 pm. Selling flowers, fruit and vegetables, hams and roast chickens, this large-scale Sunday market is also open to trad-ers of bric-a-brac, clothes and textiles – guaran-teeing a friendly, lively day out. Alongside all the different traders’ stalls, where adults can shop at their leisure, a fun-packed programme of events is provided for children. Info: www.vdl.lu

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Luc Federspiel, Verwaltungsbeauftragter des PPSM bei der Stadt Luxemburg. Administrative manager of the PPSM at the City of Luxembourg.

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English version pages 22-24

Service Pédago-Psycho-Socio-Médical

D ieMitarbeiterdes Service Pédago-Psy- cho-Socio-Médical,kurzPPSM,verste-

hen sich als Ansprechpartner für Kinder,Lehrer,ErziehersowieEltern.ImMittelpunktall ihrerAktivitäten steht vor allem immereins: dasWohl der Grundschüler der StadtLuxemburg.

Die Tätigkeiten des Service Pédago-Psycho- Socio-Médical spielen sich meist im Verborge-nen ab. Diskret an Ort und Stelle, in Schulen, Tagesstätten oder Familien. Wichtigstes Gebot ist die professionelle Schweigepflicht, zum einen um die Betroffenen zu schützen, zum anderen um ihnen langfristig helfen zu können. Die zahlreichen Wirkungsfelder des PPSM werden dadurch – verglichen mit anderen Bereichen des hauptstädtischen Gemeindebetriebs – von der Öffentlichkeit oftmals vielleicht ein wenig zu Unrecht nicht immer in ihrer ganzen Band-breite wahrgenommen. Das multidisziplinäre Team aus Ärzten, Krankenpflegern, Psychologen, Sozialarbeitern, Assistantes d´hygiène sociale und Heilpädagogen hat die anspruchsvolle und nicht immer leichte Aufgabe, die rund 5000 schulpflichtigen Kinder im Alter zwischen 3 und 12 Jahren in Luxemburg-Stadt kostenlos auf

professionelle Weise zu begleiten und zu unter-stützen. Zunächst durch die einmal jährlich stattfindenden, seit 1987 gesetzlich geregelten schulmedizinischen Untersuchungen, deren Teil-nahme für alle Kinder der Vor- und Primär-schulen obligatorisch ist. Während in den anderen Gemeinden die Schulärzte und Krankenschwes-tern in die Schulen kommen, hat die Stadt Luxemburg in der Rue du Commerce unweit des Bahnhofs eine landesweit einzigartige eigene Anlaufstelle eingerichtet, den Service Médical des Ecoles, der als einer der spezifischen Dienste des PPSM fungiert und zu dem die Kinder gemeinsam mit ihren Lehrern kommen. „Hier stehen extra eingerichtete, kindgerechte Säle zur Verfügung, um die verschiedenen Untersuchungen unter optimalen Bedingungen durchführen zu kön-nen. Außerdem ist es für die Kinder angenehmer und respektvoller, wenn sie nicht halb ausgezogen in Gängen oder Turnhallen warten müssen, son-dern eigene Warteräume vorfinden. Auch für das individuelle Gespräch zwischen Arzt und Kind stehen entsprechende Räumlichkeiten zur

Im Dienst der KinderTexts: Vibeke Walter. Photos: Julien Becker

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Ein multidisziplinäres Team aus Ärzten, Krankenpflegern, Psychologen, Sozialarbeitern, Assistantes d´hygiène sociale und Heilpädagogen. A multi-disciplinary team of doctors, nurses, psychologists, social workers, hygiene assistants and welfare teachers.

„Individuelle Gesprächezwischen Arzt und Kind“

arbeitern des PPSM an den Vor- und Primär-schulen die Kampagne Gesond Iessen, méi bewegen (Gesund essen, mehr bewegen) ins Leben gerufen, die viel Anklang fand.

Als Dienst des PPSM ist der Service Psycho-Social vor allem bei sozialen oder psychologi-schen Problemen zur Stelle. Sozialarbeiter sorgen für kurz- oder langfristige Betreuung z.B. in Form von Hausbesuchen oder Gesprä-chen und leisten Hilfestellung bei administrati-ven und sozio-ökonomischen Fragen. Auch in einer wohlhabenden Stadt wie Luxemburg ist nicht immer alles Gold, was glänzt. Armut, Arbeitslosigkeit, Sucht, prekäre familiäre Situa-tionen – die Hauptleidtragenden dieser und anderer Phänomene sind meistens die jüngs-ten Mitglieder unserer Gesellschaft. „Wir erle-ben zunehmend Kinder, die sozial gestört sind, emotionale Auffälligkeiten aufweisen und sich z.B. nicht in Gruppen integrieren können. Auch Lernschwierigkeiten sind dabei, denen man nicht mit der gewohnten klassischen Wissens-vermittlung begegnen kann, sondern Alternati-ven anbieten muss. Außerdem gibt es auch immer häufiger Kinder mit motorischen Proble-men, oft auch bedingt durch Übergewicht“, sagt Luc Federspiel. Heilpädagogen kümmern sich um Kinder mit Verhaltensauffälligkeiten im schulischen, persönlichen und sozial-emotiona-len Bereich und unterstützen bzw. beraten Eltern, Lehrkräfte oder Erzieher. Die Psycholo-gen des Service wiederum haben ein offenes Ohr für Kinder mit persönlichen, schulischen oder verhaltensbezogenen Schwierigkeiten, kön-nen Therapien, Gespräche oder psychologische Untersuchungen vorschlagen und stehen Eltern bei Erziehungsfragen zur Seite.

„Ende der 90er Jahre wurde von der Stadt Luxemburg ein Audit in Auftrag gegeben, um zu schauen, welche Dienststellen es speziell für die Belange von Kindern gibt und welche Aufgaben sie haben. Die Schaffung einer zentralen Struktur mit einer gemeinsamen corporate identity, die ein effizienteres Arbeiten und schnellere Kommu-nikation ermöglichte, erwies sich als zunehmend notwendig, nicht zuletzt auch angesichts der

 Verfügung, so dass sie ungestört unter vier Augen miteinander reden können und sich der Mediziner z.B. auch ein Bild über die Ernäh-rungs- und Freizeitgewohnheiten der Schüler machen kann. Besonders bei Fällen von Verdacht auf Misshandlung, die sich während der Unter-suchungen zeigen können, ist es umso wichtiger, den Kindern einen diskreten, vertrauensvol-len Rahmen zu bieten“, erklärt Luc Federspiel, Verwaltungsbeauftragter des PPSM bei der Stadt Luxemburg.

Die medizinischen Untersuchungen finden im 1. Vorschul- sowie 1., 3., 5. und 6. Primär-schuljahr statt; im 2. und 4. Primärschuljahr werden die Tests von einer Assistante d´hygiène sociale oder Krankenschwester durchgeführt. Kinder, die aus dem Ausland nach Luxemburg gezogen sind sowie die Kinder aus dem 1. Vor-schuljahr werden gemeinsam mit ihren Eltern eingeladen. Kontrolliert werden Gewicht und Größe, Urin, Sehvermögen sowie der Impfaus-weis. Außerdem finden jedes Jahr zahnärztliche Untersuchungen statt. Den Eltern werden even-tuelle Auffälligkeiten anschließend mitgeteilt, damit sie die nötigen weiteren Schritte, z.B. die Konsultierung eines Facharztes unternehmen können. Die häufigsten ärztlichen Empfehlun-gen ergeben sich im Hinblick auf Impfungen, Übergewicht, eingeschränkte Sehstärke, Harn-weg- sowie Zahnprobleme. Um die während der schulmedizinischen Untersuchungen zuneh-mend konstatierte Anzahl an schwer- bzw. über-gewichtigen Kindern (ihr Anteil lag 2006 bereits bei 19,5% aller untersuchten Schüler, Tendenz steigend) besser in den Griff zu bekommen, wurde in den vergangenen Jahren von den Mit-

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Eine Zusammenarbeit mit Schulen und Lehrpersonal.Cooperation with schools and teaching staff.

„ Heilpädagogen kümmern sich um Kinder“

ment. „Die Psychologen unseres Service gehen daher auch verstärkt in die Schulen, nicht nur, um sich um die betroffenen Kinder zu kümmern, sondern auch um das Lehrpersonal zu beglei-ten und zu beraten. Unser Ziel ist es künftig, zwei Drittel therapeutische und ein Drittel beratende Leistungen zu erbringen. Es wäre wünschenswert, wenn die Zusammenarbeit mit den Schulen noch

enger werden würde und eventuelle Hemm-schwellen abgebaut werden könnten.“ Durch das neue Gesetz für die Regelung von Vor- und Primärschulen und die darin u.a. vorgesehene Schaffung multidisziplinärer Teams, die in engem kollegialen Austausch mit dem Lehr-personal an den Schulen arbeiten sollen, dürfte dies sicher der Fall sein. Denn, so Luc Federspiel: „Wir verstehen uns als kostenlosen und qualita-tiv hochwertigem Dienst am Bürger, den sich kei-ner scheuen sollte in Anspruch zu nehmen.“ Weitere Informationen: Service Psycho-Social, 110, avenue Gaston Diderich, Luxemburg-Belair, Tel. 47 96 29 56. Service Médical des Ecoles, 20, rue du Commerce, Luxemburg-Gare, Tel. 47 96 29 48.  

steigenden Einwohnerzahlen der Stadt Luxem-burg. Die administrativen Wege sollten für die Betroffenen vereinfacht und vor allem kürzer werden. 2002 wurde daher der PPSM initiiert der anfangs auch den Service Pédagogique-Réedu-catif mit beinhaltete, der u.a. für die Schulrei-fetests sowie Einschreibung in Förderklassen zuständig ist. Seit September 2008 funktioniert dieser Dienst allerdings nicht mehr im Rahmen des PPSM, sondern ist dem Wirkungsbereich des Service enseignement Ville de Luxembourg unterstellt“, beschreibt Luc Federspiel.

Die Zusammenarbeit mit Schulen und Lehr-personal ist auch für die verbleibenden Dienste des Service PPSM überaus wichtig. Immerhin sind es oftmals die Lehrer, die dem Service auffällige Kinder mit schulischen, psychischen und/oder sozialen Problemen melden. Die Mitar-beiter des PPSM gehen diesen Fällen nach, beob-achten bzw. sprechen mit den Kindern und schlagen weitere Vorgehensweisen wie z.B. Therapien oder Familienbegleitung vor. Dies geschieht allerdings nicht ohne Einwilligung der Eltern, die sich, oft selbst überfordert und rat-los, in den meisten Fällen sehr kooperativ zeigen und erleichtert über die angebotene Hilfe sind.

„Wichtig ist darauf zu achten, dass für die Kinder die richtige Diagnose gestellt wird und daraus eine individuelle Planung für die weiteren Schritte abgeleitet wird, die dann nach einem gewissen Zeitraum überprüft werden muss“, betont Luc Federspiel, studierter Pflege-manager mit einem Master in Personalmanage-

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“ Individual consultations between doctor and child”

Dr Zettinger, Leiterin des Service PPSM. Manager of the Service PPSM.

E mployees of the Service Pédago-Psy- cho-Socio-Médical(PPSM)serveascon-

tact partners for children, teachers andeducators aswell as parents.One objectivelies at the heart of their duties: the well-beingofprimaryschoolchildreninthecityofLuxembourg.

The work of the Service Pédago-Psycho-Socio-Médical often takes place behind the scenes. It is a discreet service, even at the very core of its operations in schools, day care centres or among families. The most essential rule of the service is to respect professional confi-dentiality, not only to protect those affected but also to help them in the long term. For this reason the wide range of areas in which the PPSM operates is often not properly ack-nowledged by residents in the same way as other public services provided by the City. The multi-disciplinary team of doctors, nurses, psychologists, social workers, hygiene assistants and welfare teachers has the considerable, and not always easy, task of assuring free of charge professional care and support for the city’s 5,000 or so school children aged between 3 and 12. Primarily this is carried out by the annual school medical examinations, which have been legally obligatory for all pre-school

and primary school children since 1987. While other communes bring school doctors and nurses to the school, Luxembourg City has created a unique institution in the rue du Commerce in the station area. The Service Médical des Ecoles serves only the PPSM and most children visit the institution accompanied by their teacher. “We provide special child-friendly rooms so that various examinations can be carried out under optimum conditions,” says Luc Federspiel, administrative manager of the PPSM at the City of Luxembourg. “In addition, it is more comfortable for children

if they do not have to wait half dressed in a corridor or sports hall, but can use our waiting rooms. There are also rooms available for indi-vidual consultations between doctor and child, so that they can have a personal talk without

Serving the children

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“ Welfare teachers care for children who display behavioural problems”

Die Mitarbeiter des PPSM haben die Kampagne Gesond Iessen, méi bewegen ins Leben gerufen.

The PPSM launched the well-received Gesond Iessen, méi bewegen (eat healthy, move more) campaign.

being disturbed. This also allows the doctor to get a picture of the child’s nutritional and leisure time habits. It is particularly essential to have rooms available for a discrete talk in cases where abuse is suspected.”

Medical examinations take place in the first pre-school year as well as in the first, third, fifth and sixth primary school years; while in the second and fourth years tests are conducted by a social hygiene assistant or a nurse. Children who have arrived in Luxembourg from abroad, as well as children in their first pre-school year, are accompanied by their parents. The examination consists of weight and height measurements, the testing of urine samples, an eyesight check and a control of the child’s vaccination record. In addition, an annual dental check up is also carried out. Parents are informed of any anomalies so that they can take further steps such as visiting a specialist consultant. The majority of medical recommendations from the PPSM are in con-nection with vaccinations, obesity, or problems with sight, urinary tract or teeth. Obesity has become an increasing problem among those examined by the school doctor (the rate stood at 19.5% in 2006, with an upward trend). To tackle this problem, the PPSM launched the well-received Gesond Iessen, méi bewegen (eat healthy, move more) campaign aimed at pre-schools and primary schools.

The PPSM’s Service Psycho-Social deals with social or psychological problems. Social work-ers can ensure short- or long-term care in the form of home visits or consultations and can also assist with administrative or socio-eco-nomic issues. Even in a well-off city like Luxembourg not everything that glistens is gold. Poverty, unemployment, addiction, pre-carious family circumstances or other social phenomena can all have a marked effect on

the youngest members of society. “We are seeing more and more children who have social problems, who display emotional insecurities and cannot integrate in groups. Learning difficulties are also a problem that cannot be addressed by traditional methods but require an alternative approach. In addition more and more children are experiencing motor skill prob-lems, often brought on by obesity,” says Luc Federspiel. Welfare teachers care for children

who display behavioural problems in their school, personal and socio-emotional environ-ments and support parents, teachers or educa-tors. The service’s psychologists find time to talk with children with behavioural problems at school or in their personal sphere, and can suggest therapy, consultation or a psychological examination. They will also help parents with any questions they have regarding their child.

“At the end of the 90s an audit was commis-sioned by the city of Luxembourg to see what special services exist for the interests of children and what duties they perform. It soon became obvious that what was required was the creation of a central structure with a common corporate identity, which would enable a more efficient service and faster communication – not least because of the growing population of the city. The administrative procedures for those affected also had to be simplified and, above all, accel-erated. So in 2002 we launched the PPSM,  

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“It is important to ensure that the child is

properly diagnosed.”

cases the parents, who are themselves often unable to cope and feel helpless, are coopera-tive and relieved that help is being offered.

“It is important to ensure that the child is properly diagnosed and that that leads to an individual plan for further assistance. That plan should also be reviewed after a certain time,” Federspiel emphasises. “That is why the serv-ice’s psychologists go to the schools not only to talk with the children but also to meet with teaching staff and offer them advice,” says the trained care manager, who has a Master in per-sonal management. “Our target for the future is to offer two-third therapeutic and one-third advisory services. It would be desirable to have even closer cooperation with the schools and to break down some inhibitions.” This may well happen thanks to the new law for the pre-school and primary school system, which fore-sees the creation of multi-disciplinary teams and exchanges of information with teaching staff. “We see ourselves as a free but high-qual-ity citizens’ service that nobody should feel shy of approaching,” says Luc Federspiel. More information: Service Psycho-Social: 110, avenue Gaston Diederich, Luxembourg-Belair, Tel. 47 96 29 56. Service Médical des Ecoles: 20, rue du Commerce, Luxembourg-gare, Tel: 47 96 29 48.

Die Psychologen des PPSM haben ein offenes Ohr für Kinder. The department’s psychologists find time to talk with children.

Neu: Chèque-service accueilAb dem 1. März 2009 gilt in Luxemburg das vom Familien-ministerium initiierte System Chèque-service accueil. Es garantiert jedem Kind unter 13 Jahren, das in Luxem-burg wohnhaft ist, Anrecht auf drei kostenlose sowie (je nach Einkommen der Eltern) weitere vergünstigte Betreu-ungsstunden pro Woche. Um diesen Service in Anspruch nehmen zu können, müssen sich Eltern, die in Luxemburg-Stadt wohnhaft sind und deren Kinder bereits eine Krippe oder Tagesstätte besuchen, beim städtischen Bierger-Center (Centre Emile Hamilius, 51, Boulevard Royal, 1. Stock, Öffnungszeiten montags bis freitags 8 bis 17 Uhr) einschrei-ben lassen. Mitzubringen sind die Sozialversicherungskarte des Kindes sowie der aktuelle Einkommenssteuerbescheid. Eltern, die nicht einkommenssteuerpflichtig sind, müssen eine entsprechende Bestätigung (ausgestellt durch die Administration des Contributions) sowie die letzten drei monatlichen Gehaltsbescheinungen vorlegen. Für Kinder über 18 Jahren, die noch mit im Haushalt leben, muss ein Nachweis über entsprechende Zahlungen seitens der Caisse Nationale des Prestations Familiales erbracht werden.

New: Chèque-service accueilAs of 1 March 2009 the Chèque-service accueil initiated by the Ministry of the Family came into effect. It guarantees each child under 13 years of age resident in Luxembourg the right to three free hours of care a week, as well as fur-ther reduced rate hours depending on the parents’ income. To take advantage of this service, parents who live in the City of Luxembourg and whose children already visit a crèche or day care centre, should register at the city’s Bierger-Center (Centre Hamilius, 51 Boulevard Royal, 1st floor, open Mondays to Fridays 8 to 5 p.m.). They will be required to pres-ent the child’s social security card as well as the parents’ current income tax declaration card. Parents who are not obliged to pay income tax should obtain certification (avail-able from the Administration des Contributions) as well as their salary statements for the last three months. For chil-dren over 18 who still live in the family home, proof of appro-priate payments from the Caisse Nationale des Prestations Familiales should be provided.

 which initially also incorporated the Service Pédagogique-Réeducatif, which is responsible for testing school readiness and registration for special classes. However, since September 2008 this service has no longer functioned within the PPSM, but is part of the Service Enseignement de la Ville de Luxembourg,” Federspiel explains.

Cooperation with schools and teaching staff is crucial for the remaining services of the PPSM. After all, it is often the teachers who first signal that a child might have educa-tional, psychological and/or social problems. The PPSM staff will follow up such cases by observing, and talking with, the child con-cerned and recommending further action such as therapy or family care. This does not happen without the agreement of the parents. In most

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Grand ThéâTre de LuxembourG

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SuTra05.05.2009 & 06.05.2009

» A tremendously captivating evening that inspires a childlike wonder. Daily Express» Mesmerising and Magical. Evening Standard» This unique, profoundly imagined show takes the concept of cultural exchange to a whole new level. The Guardian

adults 25 €, 20 €, 15 €, Students 8 €Grand Théâtre de Luxembourg / 1, rond-point Schuman / l-2525 LuxembourgInformation www.theatres.lu / booking www.luxembourgticket.lu or +352/47 08 95-1

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Bien-être

Les ailes du plaisir… Textes: Corinne Briault. Photos: Julien Becker. Illustration: Stéphanie Poras / INgrid

Se sentir bien dans son corps et dans sa tête afin d’appréhender la vie quotidienne et le stress qu’elle génère… Aujourd’hui, le concept de bien-être est omniprésent et couvre des domaines aussi vastes que la santé, le plaisir, l’harmonie, l’équilibre. S’offrir du bien-être est possible. Il suffit de passer les portes des centres et spas offrant massages, fitness, relaxation, thérapies et autres soins. Ces parenthèses pour se ressourcer selon ses aspirations sont désormais légion sur le territoire. En voici une sélection non exhaustive…

Go on and indulge yourself...Feeling good in your body and mind in order to cope with the stress and strains of everyday life... Today, well-being is very much in vogue and covers areas as extensive as health, pleasure, harmony and balance. Well-being is something that you can treat yourself to. You need only walk through the doors of the centres and spas offering massages, fitness, relaxation, therapies and other treatments. There are now many such centres and spas throughout Luxembourg where you can recharge your batteries as and need be; here is a selection of just some of them…

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Passage Bleu: urban logicThis new Urban Spa concept has now come to Luxembourg. Passage Bleu brings together three complementary beauty and well-being services under one roof: hairdressing, beauty and a day spa (which provides a full range of health and well-being activities in an urban setting over a maximum of one day), and is most often found in shopping areas. “It’s about taking care of clients from head to toe,” asserts Claudia Garcia, manager. Making well-being affordable for all, the concept, through the services it proposes, offers a moment of relaxation and a voyage into the realm of foreign lands through the use of various treatments from around the world. Passage Bleu lets you enjoy a Zen moment in specially designed booths by trea-ting yourself to a sensorial get-away to Africa, Asia or the Far East with a desert sand scrub or a black soap scrub with application of argan oil, or allows you to leverage the benefits of water with its Spajet – Rêve bleu, sugar scrub and application of a gel containing Southern spices. “We also have treatments made from chocolate or mixed fresh fruit and a cane sugar scrub.” Passage Bleu also offers a wide range of scents and exclusive products from Les Sens de Marrakech, products with delicious scents and ingredients. The ideal way to prolong the journey you experienced on your visit.Passage Bleu, 23-25 Avenue de la Gare, Luxembourg. Tel.: 26 64 97 67 www.passagebleu.com

«Une prise en charge de la tête aux pieds»,Claudia Garcia, manager.

“Head-to-toe care”, Claudia Garcia, manager.

Passage Bleu: logique urbaineCe concept nouveau de Spa Urbain est désormais implanté à Luxem-bourg. Passage Bleu regroupe dans un même lieu trois métiers complémentaires liés à la beauté et au bien-être: la coiffure, l’es-thétique et le dayspa (le dayspa représentant toutes les activités santé – bien-être dispensées en milieu urbain sur une journée maximum), le plus souvent dans des zones à forte influence com-merciale. «En fait, il s’agit de prendre les clients en charge de la tête aux pieds», affirme Claudia Garcia, manager. Une démocrati-sation du bien-être proposant au travers de multiples prestations, un moment de détente, de voyage dans différents pays avec divers soins du monde. Passage Bleu permet de profiter d’un moment zen dans des cabines spécialement conçues en s’offrant une escapade en Afrique, en Asie, ou en Orient avec un gommage au sable du désert ou au savon noir avec onction à l’huile d’argan, ou des bien-faits de l’eau avec le Spajet – Rêve bleu et son gommage aux sucres et son onction de gelée d’épices du Sud. «Nous avons aussi des soins au chocolat ou à base de fruits frais mixés et gommage au sucre de canne». Passage Bleu propose également une large gamme de senteurs et de produits exclusifs Les Sens de Marara-kech, des produits aux senteurs et aux contenus savoureux. Un bon moyen de prolonger le voyage vécu au passage. Passage Bleu 23-25 Avenue de la Gare, Luxembourg. Tél.: 26 64 97 67 www.passagebleu.com

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Hôtel Le Royal: well-being ritualEnjoyed by both hotel guests and its long-standing external clients alike, and to complete the range of services it offers, the Royal also boasts a Club Santé (Health Club) (with heated pool, fitness room and massage room, steam bath, sauna and solarium) as well as a beauty salon providing facial and body treatments. A few months ago, the Club Santé teamed up with the prestigious Italian brand [Comfort Zone]. Distributed in around fifty countries, in particular to such renowned establishments as the Principe di Savoia in Milan or the Hôtel Costes K. in Paris, this brand of beauty treatments combines beauty rituals and cosmetics while offering a complete beauty sensation in a unique setting. “Our clientele travel all over the world and that means we can offer them continuity in terms of the services we offer,” explains Florence Pichon, marketing man-ager. [Comfort Zone] combines an intense emotional experience for the senses with visible results by transforming every gesture into a pampering ritual and characterising each detail with a unique style. “These products focus primarily on scents. Each treatment is an invitation to relax and be rejuvenated through a ritual that allows you to escape from everyday life, your very own personalised multi-sensory journey,” adds Géraldine Mayérus from Club Santé. Among the Aromasoul massage rituals, each sym-bolising one of the four elements and inspired by different parts of the world, the Aromasoul Arabian represents Earth, pays tribute to the Touareg and acts as a muscle relaxant, and the Aromasoul Oriental (Air) relieves tension and rebalances energies. It should be noted that of the seven facial treatments, three have been specially designed for men.Club Santé, Hôtel Le Royal, 12 boulevard Royal, Luxembourg. Tel.: 24 16 16 6.

«Une invitation à se relaxer et à échapper à la vie quotidienne», Géraldine Mayérus, Club Santé. “An invitation to relax and escape everyday life”, Géraldine Mayérus, Club Santé.

Hôtel Le Royal: rituel bien-êtreApprécié par les résidents de l’hôtel autant que par la fidèle clien-tèle extérieure, le Royal, pour compléter son offre de services, dispose également d’un Club Santé (avec sa piscine chauffée, sa salle de musculation et sa salle de massage, son hammam, son sauna, son solarium) ainsi que d’un espace beauté dédié aux soins du visage et du corps. Depuis quelques mois, le Club Santé s’est allié à la marque italienne de prestige [Comfort Zone]. Diffusée dans une cinquantaine de pays, notamment des établissements de renom tels que le Principe di Savoia à Milan ou l’Hôtel Costes K. à Paris, cette marque de soins esthétiques associe rituels de beauté et cosmétiques en offrant une sensation complète de beauté dans un espace unique. «Nous avons une clientèle qui voyage dans le monde entier et cela permet de leur offrir une continuité dans les services offerts», explique Florence Pichon, directrice marketing. [Comfort Zone] associe une expérience émotionnelle intense pour les sens à des résultats visibles, en transformant chaque geste en un rituel de bien-être et en caractérisant chaque détail avec un style unique. «Ces produits travaillent beaucoup sur les odeurs. Chaque soin est une invitation à se relaxer et à se ressourcer au travers d’un rituel permettant d’échapper à la vie quotidienne, un voyage multi-sensoriel personnalisé», ajoute Géraldine Mayérus du Club Santé. Au nombre des rituels de massages Aromasoul, symbolisant chacun un des quatre éléments et qui s’inspirent de différents endroits du monde, l’Aromasoul Arabian représente la Terre, rend hommage aux Touaregs et agit comme décontractant musculaire ou l’Aromasoul Oriental (Air) soulage les tensions et rééquilibre les énergies. A noter que parmi sept soins du visage, trois sont spécialement conçus pour les hommes. Club Santé, Hôtel Le Royal 12 boulevard Royal, Luxembourg. Tél.: 24 16 16 6.

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Les Thermes: aquatic delightsOpened recently and with 1000m2 of water, Les Thermes offers a whole array of water facilities for children and adults alike. The idea behind the complex is clearly to offer, in a single location, a place where you can have fun, relax or simply come to unwind and enjoy the peace and quiet. Under one roof, visitors will therefore find a swimming pool, a learning pool, with swimming lessons for those who would like them, a paddling pool, a wave pool and a whirlpool with massage jets, as well as solariums; and alongside all this, they can choose to work off their energy in the fitness centre or be pampered in the Escale Beauté salon which provides an entire range of saunas and steam baths, in particular the Blummen steam bath, with its fruit and plant aromas, a traditional sauna, which is ideal to relax in, the Steng sauna, the archetype Finnish sauna, and the Feier sauna, where the scent and cracking sound of burning wood provide a sensation of complete and utter well-being. Les Thermes is open late, which means that you can make the most of all its excellent facilities. Fur-thermore, once a week (Tuesdays 8 am-1 pm), the whole well-being zone is exclusively ladies only. For a completely different experi-ence of the complex, Les Thermes also offers a programme of events, such as children’s birthday parties and the Moonlight sauna, with plans to open the sauna Aufguss, with its special aromas, until 1 am once a month, as well as organised activities and culinary delicacies organised around a theme, such as Bollywood, which was last month’s theme.Les Thermes, rue des Thermes, Strassen. Tel.: 27 03 00 27 www.lesthermes.net

«Plaisirs aquatiques, détente, relaxation, fitness, animations»

Jutta Kleiber, direction. “Aquatic delights, unwinding,

relaxation, fitness, organised activities“ Jutta Kleiber, management.

Les Thermes: plaisirs aquatiquesOuverts récemment et s’étendant sur plus de 1000 m2 de surface d’eau, Les Thermes offrent toute une panoplie aquatique destinée aux plus petits comme aux plus grands. Le but et l’état d’esprit de l’endroit sont clairement d’offrir dans un même lieu, un endroit où s’amuser, se relaxer ou tout simplement venir se détendre en appréciant le calme. Sous un même toit, le visiteur pourra ainsi trouver un bassin de natation, d’apprentissage avec des cours de natation pour ceux qui le désirent, une pataugeoire et des bassins à vagues ou à bulles avec des jets de massages, des solariums et parallèlement se dépenser sainement dans le centre de fitness ou se faire dorloter dans l’espace Escale Beauté. Ce dernier dispose de toute la gamme de saunas, hammams dont on peut rêver, notamment: le hammam Blummen avec ses arômes de fruits et de plantes, le sauna classique idéal pour se relaxer, le Steng sauna, forme primitive des saunas finlandais, ou le Feier sauna où l’odeur du bois et son crépitement procurent une sensation de bien-être intégral. A noter l’amplitude horaire assez large qui permet de pro-fiter de tous ces plaisirs et pour les dames, une journée par semaine (mardi 8-13h) durant laquelle tout le domaine bien-être leur est exclusivement réservé, ainsi qu’un programme d’événements pour profiter de l’endroit de manière différente, tels que les anniversai-res pour enfants, le Moonlight sauna, prévoyant l’ouverture jusqu’à 1h du matin une fois par mois du sauna Aufguss aux arômes spé-ciaux, des animations et finesses culinaires pour se faire une idée, le thème du mois passé était Bollywood…Les Thermes, rue des Thermes, Strassen. Tél.: 27 03 00 27 www.lesthermes.net

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H2O Floatation Center: in a weightless environmentLocated just a stone’s throw from the city centre, H2O Floatation Center occupies some 400 m2 and offers a whole range of massages, such as shiatsu, sports and aqua massages, foot reflexology, Pilates classes, hatha yoga and sophrology sessions. What makes this cen-tre so original is a unique concept in the Grand Duchy: floatation. But just what is this? Lying in darkness, in a cocoon or capsule, floatation, as its name suggests, allows you to float on a bed of warm water containing a large amount of Epsom salts, magnesium sulphate crystals with properties reputed to be particularly benefi-cial for the body, skin, muscles and nervous system. The experience is meant to be similar to that of being in the womb and to intensify the acuteness of all the senses. Indeed, symbolically, it’s all about going back to basics, to the origins of life. Those who are tempted by this experience do not need to be able to swim, since the Epsom salts create a state of weightlessness in the cocoon. Per-fect for people who live a hectic lifestyle, sportsmen or even those who have trouble shaking off the effects of jet lag; floatation is an ideal method for fighting fatigue, anxiety, stress or joint pain, for example, through total physical and mental relaxation. In keeping with its originality, H2O Floatation Center also offers its clients an Oxybar at which they can breathe in oxygen and essential oils in various colours for ten minutes or so using a mask. H2O Floatation Center, 29c Boulevard Grande-Duchesse Charlotte, Luxembourg. Tel.: 26 38 38 80 www.h2o.lu

Sur 400 m2 sont proposés massages, séances de yoga et flottaison.Over 400m2, massages, yoga sessions and floatation are on offer.

H2O Floatation Center: En apesanteurSitué à quelques pas du centre-ville, H2O Floatation Center dispose de quelque 400 m2 où sont proposés toute une gamme de massages tels que le massage shiatsu, le massage sportif, la réflexologie plantaire, les aquamassages, les cours Pilates ou les séances de hatha yoga ou de sophrologie. Originalité de l’endroit, un concept unique au Grand-Duché: la flottaison. Késako? Allongé dans l’obs-curité, dans un cocon ou une capsule, la flottaison comme son nom l’indique, permet de flotter dans un bain d’eau chaude contenant une grande quantité de sels d’Epsom, cristaux de sulfate de magné-sium dont les vertus sont réputées bénéfiques notamment pour les corps, la peau, les muscles, le système nerveux. L’expérience se veut proche du vécu intra-utérin et apporterait une plénitude sur le plan sensoriel. Symboliquement en effet, il s’agit d’un retour aux sources, aux origines de la vie. Pour ceux qui se laisseraient tenter, il n’est pas nécessaire de savoir nager puisque les sels d’Epsom créent l’état d’apesanteur dans le cocon. Parfaite pour les person-nes vivant de façon trépidante, les sportifs ou même pour ceux qui auraient du mal à se débarrasser des effets du jet lag, la flottaison est une méthode idéale pour combattre, entre autres, la fatigue, l’anxiété, le stress ou les douleurs articulaires par une totale relaxation physique et mentale. Toujours original, H2O Floatation Center met également à disposition de ses clients un Oxybar, pour respirer oxygène et huiles essentielles de différentes couleurs pendant une dizaine de minutes avec un masque. H2O Floatation Center, 29c Boulevard Grande-Duchesse Charlotte, Luxembourg. Tél.: 26 38 38 80 www.h2o.lu

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Yoaké: for some much-need time outWith its delicate blend of Western cosmetology and techniques and traditional know-how, Yoaké has developed a subtle approach to the individual and their long-lasting well-being. Yoaké’s main aim is to offer each person a complete haven from the outside world as soon as they enter the spa lounge. “Everything here is designed according to the principles of Feng Shui – the colours, the music, the furniture – in order to create a soothing atmosphere which allows you to restore the balance between body and mind,” explains manager Odette Ton-naer. Each treatment then consists of complete and personal care of the individual. “Yoaké means dawn, morning, rebirth in Japanese, and we do our utmost to ensure that everyone who comes to see us leaves here full of energy after having been able to take some time out and let go of the stress of everyday life.” Health and beauty are combined to create a sensation of spiritual well-being through treat-ment techniques developed all over the world. Thus, among its many treatments, Yoaké offers infrared treatments, holistic massages with hot lava stones and massages based on Ayurveda principles which stimulate the energy flow in the body… “One must-try treatment is the Yoa Dream&Touch, a delicious Ayurvedic treatment,starting with a skull massage, followed by the Shirodhara, which notably involves a stream of sweet almond oil flowing over the third eye, enabling the secretion of serotonin. I often see people who’ve had this treatment leave the spa with some massage oil still in their hair, as they’ve been so successful in disconnecting from the outside world that they want to prolong this sensation of happiness and don’t want it to pass! It’s the ultimate gift! For Yoaké, the main thing is to make everyone aware of their body and help them reconnect with it.”Yoaké Luxembourg, The Ultimate Spa, 98 Boulevard de la Pétrusse, Luxembourg. Tel.: 26 12 13. www.yoake.lu

«Une sensation de bien-être», Odette Tonnaer, responsable.

“A sensation of well-being”, Odette Tonnaer, manager.

Yoaké: une pause essentielleAlliance délicate entre les cosmétologies et techniques occidentales et les savoir-faire ancestraux, Yoaké a développé une approche subtile de l’individu et de son bien-être durable. L’important est d’offrir à chaque personne une coupure nette avec le monde extérieur dès l’entrée dans le lounge spa. «Tout ici est conçu suivant les principes du Feng Shui, les couleurs, la musique, le mobilier, afin de créer une atmosphère apai-sante permettant de retrouver un équilibre entre le corps et l’esprit», explique Odette Tonnaer, responsable. Chaque soin est ensuite une prise en charge complète et personnelle de l’individu. «Yoaké signifie aube, matin, renaissance en japonais et tout est fait pour que les per-sonnes qui viennent nous voir repartent chargées d’énergie après avoir eu le temps de lâcher prise sur le stress de la vie quotidienne». Santé et beauté se combinent pour créer une sensation de bien-être spirituel au travers des techniques de soin élaborées partout dans le monde. Ainsi, Yoaké parmi ses nombreux soins, propose des massages holistiques avec des pierres de lave chaude, des traitements aux rayons infra rouges, des massages fondés sur les principes de l’Ayurveda sti-mulant le flux énergétique du corps… «A tester le Yoa Dream&Touch, un traitement ayurvédique délicieux débutant avec un massage crâ-nien suivi par le Shirodhara, durant lequel notamment on fait couler un flux d’huile d’amande douce sur le troisième œil, permettant la sécrétion de sérotonine, plus connue sous le nom d’hormone du bon-heur! Je vois souvent les personnes ayant fait ce soin repartir encore avec de l’huile de massage dans les cheveux, car ils ont tellement réussi à se déconnecter du monde extérieur qu’ils veulent encore prolonger cette sensation de bonheur et ne peuvent s’en défaire! C’est le cadeau par excellence! L’essentiel pour Yoaké est de permettre de revenir vers ce capital essentiel ».Yoaké Luxembourg, The Ultimate Spa 98 Boulevard de la Pétrusse, Luxembourg. Tél.: 26 12 13. www.yoake.lu

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Jo Kox, Managing Director of the Casino. Directeur administratif du Casino.

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French version pages 38-40

T he Casino contemporary art forum, like the CarréRotondes, owes its existence

to Luxembourg’s reign as European Capital of Culture – except that the Casino stems from the very first time the capital city wore that crown, in 1995. Under the joint steward-ship of Jo Kox and Enrico Lunghi the venue celebrated 13 years of success. Now that Lunghi has moved to take over Mudam, Kox is look-ing forward to a new chapter at the Casino.

“We are proud that we have managed to create a permanent and solid cultural institute out of what was a provisional venue,” says Jo Kox. The softly spoken managing director of the Casino contemporary art forum takes pride in what he, Enrico Lunghi and their team have achieved on many levels over the past decade and a half. The Casino has not only become an institution of international repute, but has also done more than its fair share in revitalising the local con-temporary art scene. “We have also enriched the cultural life of Luxembourg,” he says. “We were originally intended as a precursor of Mudam, but we have nevertheless managed to create our own identity next to the Mastodon that is Mudam.”

Indeed, as Kox points out, we are truly privileged in Luxembourg to have two institutions dedicated to contemporary art, one more of a museum, the other an arts centre, which have both man-aged to create programmes that remain true to their original intentions. But if it was the reign as European Capital of Culture that helped launch the Casino – the former Casino Bourgeois was transformed by architect Urs Raussmüller into an exhibition space especially for the 1995 pro-gramme – it was undoubtedly the hosting of the Manifesta 2 biennale in 1998 that established the venue on the international stage. “We put Luxembourg on the map of the contemporary art scene,” says Kox. “Last year the 7th edition of Manifesta took place, and Luxembourg is still being talked about.” Many young artists man-aged to use the Luxembourg event as a spring-board to international acclaim, among them Maurizio Cattalan, Tobias Rehberger, Carsten Höller, Deimantes Narkevicius and Dan Perjo-vschi. “Nowadays these events have become

Casino Luxembourg contemporary art forum

Peripheral art in the heart of the cityTexts: Duncan Roberts. Photos: Andrés Lejona.

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Hands on – installing the latest exhibition.La préparation de la dernière exposition.

“We put Luxembourg on the map of the contemporary art scene.”

l’Est collective exhibition in 1998, the very public controversy surrounding the Lady Rosa of Luxembourg statue by Croation sculptor Sanja Ivekovic in 2001, and last year’s Cloaca machines by Belgian artist Wim Delvoye. “They were all projects that fitted in with the philosophy of the arts centre and we never, either consciously or subconsciously, wanted to cause a scandal or provoke readers’ letters. In any case you cannot provoke a scandal. If Lady Rosa had been sited inside the Casino rather than in a public place (it was placed on the boulevard Roosevelt, opposite the Casino) hardly anyone would have talked about it.” Kox says he finds it strange that art in public spaces is becoming the subject of such sensitivity. He argues that artists are no longer interested in reflecting nature, like the impres-sionists, but in reflecting the political landscape. “And sometimes that sparks fear in the public at large, who don’t want to be confronted with reality. In the cinema they will accept reality more readily because there is a whole industry behind it. But we very consciously do not want to be part of a museum industry.”

However, Kox is responsible, to a great part, for creating the Staater Muséeën initiative that has allowed the city’s museums to establish a network and work together. “In our city we can-not afford to stand alone and claim we are the best and not take any interest in what our neigh-bours are doing. It is only natural that we have to have synergies between the individual cultural institutions.” The hugely popular Nuit des Musées event, for example, has done much to raise public awareness of what the city’s muse-ums do. And inter-disciplinary co-operation, such as the current exhibition of the Casino’s own publications in the National Library, under-line the strong links between the various insti-tutions. “Such projects must be even better supported in future,” says Kox. The Staater Muséeën will experience fresh impetus next year when the Villa Vauban, with its new exten-sion, re-opens in the spring of 2010 and the long-awaited Dräi Eechelen fortress museum also begins welcoming visitors adjacent to the Mudam. A line drawn from the Villa Vauban via the Casino, City History Museum, National Museum of History of Art to the Mudam on the Kirchberg forms an arc that will be marketed as the Museum(s)Mile. “We will place more empha-sis on our collections, because they belong to the national patrimony and are accessible to a

mega events, hyped by the media, with so many artists that it is difficult to make your mark,” says Kox with a hint of disappointment. “That is also one criticism that can be aimed at the Venice biennale.” Nevertheless, like Cannes for Luxembourg’s film industry players, attend-ing the Venice biennale is obligatory. “Everyone is there, and it is a great place to make contacts and to network. And since Su-Mei Tse won the Golden Lion in 2003, the Luxembourg pavilion has also become a must see. All the Luxembourg artists who have been represented at Venice since then have profited from that.” Su-Mei Tse is one of the few local artists that have been afforded a solo exhibition at the Casino, and Kox says he likens her career post-Gold Lion with that of Luxembourg chef Lea Linster after she won the Bocuse d’Or. “In a light-hearted way you can compare the two. They both knew how to use their respective titles to boost their career and didn’t rest on their laurels. And that deserves respect.”

Kox also has great respect for Lunghi, the long-serving artistic director with whom he formed a formidable partnership over the years. “His commitment and dedication to the artists and the institution, as well as the network he built up, led to the Casino receiving international acclaim.” In Luxembourg, the Casino is recognised for its consistent, clearly defined and uncompromising exhibition policy. “We have never allowed our-selves to be influenced by politics, but we have always exhibited artists who work on the periphery – we have never sought out star artists.” The venue’s policy has been underlined through a programme of workshops, guided tours and a conscious decision to always place the artist at the centre of things and never the curator or the institution itself. Nevertheless, Kox ack-nowledges that the Casino has attracted its fair share of controversy over the years. These include Olivier Blanckart’s sculpture of Jacques Chirac as an incontinent centaur as part of the Gare de

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From the crypt – the Casino’s vaults provide an alternative venue.De la crypte – les caves du Casino offrent un lieu alternatif.

“ We really have to show tourists that we are a museum city.”

will take centre stage in the entrance hall of the venue, moving the Project Room, which is used to show work in parallel to the temporary exhi-bitions, into the “aquarium” and allowing those artists a better showcase for their works.

The future of the Casino will also be assured if the government follows the recommendation of the court of auditors and reclassifies the venue as an établissement public. It is a suggestion that Kox welcomes with enthusiasm. “For one precise reason, and that is because we have always had discussions about our future because we are only an non-profit-making association. In 12 years, that is the only thing that has constantly dis-turbed me. And contrary to what the CGFP (the civil servants’ union) says, an établissement pub-lic is the only plausible structure that allows us to receive public money and remain flexible and open and committed to the long term.”

broader audience. We really have to show tour-ists that we are a museum city.”

Much of the Casino’s future will rest, of course, in the hands of the new artistic director, who is due to be unveiled very soon. “The say-ing goes that you should never change a winning team, but my staff and me are willing to create a new winning team,” says Kox. “The new direc-tor should be somebody young and dynamic, well organised and responsible and with an open mind.” But what Kox does want to stress is that in the future the artistic director will con-tinue to have preference over the administra-tive director, and he will not be imposing himself on any artistic decisions. Various projects that were in the pre-planning stages will come to fruition this year to serve as a bridge between the Kox-Lunghi era and the next phase in the Casino’s development. “One priority is to develop the forum aspect, placing much more value on public involvement. This will be in evi-dence with the expansion of the Sunday carte blanches during the forthcoming Great Expecta-tions exhibition, when a local personality will talk about one aspect of the show.” Kox also wants to make the venue’s Info Lab – its collec-tion of catalogues, monographs, contemporary art magazines, videos, CD-ROMs and artists’ books – more accessible to the public. The Lab

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Transformation – plans are afoot to move the Info Lab and Project Room.Transformation – des plans sont en cours pour déplacer l’Info Lab et la Project Room.

C omme le CarréRotondes, le Casino Luxembourg – Forum d’art contempo-

rain doit son existence à l’avènement du Luxembourg en tant que Capitale Européenne de la Culture – même si le lancement du Casino date en fait de 1995, première année où notre capitale a eu l’honneur d’être choisie pour ce rôle. Dirigée conjointement par Jo Kox et Enrico Lunghi, cette institution a fêté ses 13 ans de succès. Tandis qu’Enrico Lunghi vogue vers de nouveaux horizons à la tête du Mudam, Jo Kox est impatient de tourner une nouvelle page de l’histoire du Casino.

«Nous sommes fiers d’être parvenus à trans-former ce qui n’était à l’origine qu’un espace temporaire en une institution culturelle perma-nente et durable», explique Jo Kox. Le directeur général du Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, explique sa fierté concernant ce que lui-même, Enrico Lunghi et leur équipe ont réalisé ces quinze dernières années. Le Casino est non seulement devenu une institution de renommée internationale, mais il a également très largement participé à la dynamisation du

monde de l’art contemporain au Luxembourg. «Nous avons enrichi la vie culturelle luxembour-geoise, ajoute-t-il. À l’origine, ce lieu était conçu comme un précurseur du Mudam, mais nous avons réussi à développer notre propre identité face au mastodonte qu’est le Mudam». En effet, comme le souligne Jo Kox, les Luxembourgeois ont la chance de disposer de deux institutions dédiées à l’art contemporain, l’une étant simi-laire à un musée, l’autre à un centre d’art, toutes deux ayant su développer des programmes res-tant fidèles à leurs ambitions initiales. C’est cer-tes l’année de Luxembourg Capitale Européenne de la Culture qui a permis de lancer le Casino - cet ancien Casino Bourgeois fut transformé en espace d’exposition par l’architecte Urs Rauss-müller spécialement pour le programme 1995 - mais c’est sans doute l’organisation de la biennale Manifesta 2, en 1998, qui propulsa le lieu sur la scène internationale. «Nous avons permis au Luxembourg de se faire une place dans le monde de l’art contemporain, explique Jo Kox. La 7e édition de Manifesta a eu lieu l’an dernier et l’on parle encore du Luxembourg».

Art périphérique au cœur de la ville

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« Nous avons enrichi la vie culturelle Luxembourgeoise».

Room with a view – the Casino has an enviable location in the city centre.

Room with a view – le Casino bénéficie d’une situation idéale au centre-ville.

Chirac en centaure incontinent lors de l’exposi-tion collective Gare de l’Est en 1998, à la contro-verse publique entourant la statue Lady Rosa of Luxembourg de la sculptrice croate Sanja Iveko-vic en 2001 ou encore aux machines de l’artiste belge Wim Delvoye présentées lors de l’exposi-tion Cloaca l’année dernière. «Tous ces projets étaient en accord avec la philosophie du centre d’art et nous n’avons jamais, consciemment ou inconsciemment, voulu provoquer un scandale ou

susciter un tel volume de courrier de lecteurs. De toute façon, un scandale ne se provoque pas. Si Lady Rosa avait été placée à l’intérieur du Casino plutôt que dans un lieu public (elle était située sur le boulevard Roosevelt, en face du Casino) quasi-ment personne n’en aurait parlé». Jo Kox ajoute qu’il trouve étrange que l’art dans l’espace public soit de plus en plus fréquemment l’objet de telles réactions. Il fait valoir que les artistes ne s’atta-chent plus désormais à reproduire la nature, comme le faisaient les impressionnistes, mais le contexte politique. «Cela effraie parfois le grand public, qui ne veut pas être confronté à la réalité. Au cinéma, le public accepte plus facilement cette réalité, car il y a toute une industrie derrière. Mais nous ne souhaitons vraiment pas faire partie d’une industrie du musée».

Jo Kox a toutefois largement participé à la créa-tion du projet Staater Muséeën qui a permis aux musées de la ville de constituer un réseau et de travailler ensemble. «Dans notre ville, nous ne pouvons pas nous permettre de faire cavalier seul et de prétendre être les meilleurs sans nous inté-resser à ce que font nos voisins. Il est normal qu’il y ait des synergies entre les différentes institutions culturelles et à Luxembourg nous avons la chance d’avoir tout à proximité, de bien nous connaître les uns les autres et d’être confrontés aux mêmes défis. L’union fait la force». La très populaire Nuit des musées, par exemple, a largement contribué à sensibiliser le public aux activités des musées de la ville. La coopération interdisciplinaire, qui a permis à l’exposition des publications du Casino de se tenir actuellement à la Bibliothèque

De nombreux jeunes artistes ont su utiliser cet événement luxembourgeois comme trem-plin pour acquérir une renommée internatio-nale, notamment Maurizio Cattalan, Tobias Rehberger, Carsten Höller, Deimantes Narke-vicius et Dan Perjovschi. «Aujourd’hui, ce sont des méga-événements, mis à la mode par les médias et ils présentent un si grand nombre d’artistes qu’il est difficile de se démarquer», explique Jo Kox avec une pointe de regret. C’est une critique que l’on peut aussi adresser à la Biennale de Venise.» Pourtant, comme Can-nes pour les membres de l’industrie cinémato-graphique luxembourgeoise, la Biennale de Venise est un événement incontournable. «Tout le monde y va, c’est donc l’endroit idéal pour prendre des contacts et développer son réseau. Et depuis que Su-Mei Tse a remporté le Lion d’Or en 2003, le pavillon du Luxembourg est également devenu incontournable. Tous les artistes luxem-bourgeois présentés à Venise en ont tiré les béné-fices depuis». Su-Mei Tse est l’une des rares artistes luxembourgeoises qui a eu la chance de bénéficier d’une exposition personnelle au Casino. Jo Kox ajoute que la carrière post-Lion d’Or de l’artiste lui évoque celle de la chef luxem-bourgeoise Lea Linster après qu’elle ait remporté le Bocuse d’Or. «D’une certaine manière, on peut comparer les deux. Toutes deux ont su utiliser leurs récompenses respectives pour booster leur carrière, elles ne se sont pas reposées sur leurs lauriers. Cela mérite le respect».

Jo Kox a également un grand respect pour Enrico Lunghi, qui fut longtemps directeur artistique du Casino et avec qui il a formé une excellente équipe pendant des années. «Son enga gement et son dévouement envers les artistes et notre institution, ainsi que le réseau qu’il a construit, ont permis au Casino de se faire une réputation au niveau international». Au Luxem-bourg, le Casino est reconnu pour sa cohérence et sa politique d’expositions clairement définie et sans concessions. «Nous avons toujours refusé de nous laisser influencer par la politique, nous avons toujours présenté des artistes un peu en marge – nous n’avons jamais misé sur les stars». La politi-que du lieu a été mise en avant via un programme d’ateliers, de visites guidées et par la volonté affi-chée de toujours placer l’artiste, et non le conser-vateur ou l’institution elle-même, au centre du processus. Jo Kox reconnaît néanmoins que le Casino a connu son lot de controverses ces der-nières années. On pense notamment à la sculp-ture d’Olivier Blanckart représentant Jacques

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The winning team – Jo Kox can call on young and dynamic staff. L’équipe gagnante – Jo Kox peut s’appuyer sur une équipe jeune et dynamique.

 nationale, montre bien les liens étroits tissés entre les différentes institutions. «Ce type de pro-jets doit être encore plus encouragé à l’avenir», explique Jo Kox. Le projet Staater Muséeën pren-dra un nouvel élan l’année prochaine lorsque la Villa Vauban, désormais dotée d’une nouvelle extension, rouvrira ses portes au printemps 2010 et que le très attendu musée Dräi Eechelen, situé près du Mudam, accueillera également ses pre-miers visiteurs. La ligne allant de la Villa Vauban en passant par le Casino, le Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg, le Musée national d’his-toire et d’art au Mudam, sur le plateau de Kir-chberg, forme un arc dont la communication se fera sous le nom de Museum(s)Mile. «Nous met-trons davantage l’accent sur nos collections, parce qu’elles appartiennent au patrimoine national et qu’elles sont accessibles à un public plus large. Nous devons vraiment montrer aux touristes que nous sommes une ville de musées».

Une grande part de l’avenir du Casino sera bien sûr entre les mains de son nouveau direc-teur artistique, dont le nom doit être dévoilé très prochainement. «L’expression populaire prétend qu’il ne faut jamais changer une équipe qui gagne, mais le personnel du Casino et moi sommes prêts à mettre en place une nouvelle équipe qui gagnera également, explique Jo Kox. Le nouveau directeur devra être une personne jeune et dynamique, bien organisée et responsable, et avoir l’esprit ouvert». Jo Kox tient aussi à souligner qu’à l’ave-nir, le directeur artistique continuera à avoir la primauté sur le directeur administratif, et qu’il veillera à ne pas imposer son point de vue lors des décisions à caractère artistique. Plusieurs projets en préparation feront le lien entre l’ère Kox-Lunghi et la prochaine étape du développe-ment du Casino. «L’une de nos priorités est de développer la dimension forum, en laissant une plus grande place à la participation du public.

Cela sera particulièrement le cas avec l’exten-sion des Cartes Blanches du dimanche lors de l’exposition Great Expectations, donnant ainsi à une personnalité luxembourgeoise l’occasion de s’exprimer sur un aspect de l’exposition». Jo Kox souhaite également rendre l’Info Lab – et sa col-lection de catalogues, monographies, revues d’art contemporain, vidéos, CD-ROM et livres d’artis-tes – plus accessible au public. L’Info Lab aura une position centrale dans le hall d’entrée, le Pro-ject Room, espace utilisé pour exposer des œuvres en parallèle des expositions temporaires, ayant été déplacé vers l’aquarium, offrant ainsi aux artistes une meilleure vitrine pour exposer leur travail.

L’avenir du Casino sera également assuré si le gouvernement décide de suivre la recommanda-tion de la Cour des comptes et donne au lieu le statut d’établissement public. Jo Kox accueille cette possibilité avec enthousiasme. «Pour une raison bien précise: il y a toujours eu beaucoup de discussions sur notre avenir, parce que nous ne sommes qu’une asbl. Pendant ces 12 ans, c’est la seule chose qui m’a toujours dérangé. Et contrairement à ce que prétend la CGFP (le syn-dicat des fonctionnaires), seul le statut d’établis-sement public peut nous permettre de percevoir des fonds publics tout en restant flexibles, ouverts et engagés sur le long terme».

«Nous devons vraiment montrer aux touristes que nous sommes une ville de musées.»

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World chamber jazz & visuals

Sascha Ley : vocals, Laia Genc : pianoAnne Kaftan : soprana sax, bass clarinet

& Vj Melting Pol

Chapiteau du Théâtre d’EschPlace de l’Exposition

Esch/Lallange

Jeudi 30 avril 2009 à 20:00

Réservations : +352 54 03 87 ou : +352 54 09 [email protected]

http://www.theatre.esch.lu

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Ori GERSHT Big Bang (videostill), 2006Videos on monitor, wooden frame

DVD, 5min33secCourtesy of the artist

EXPOSITION mutations II – MOVING STILLSAu MUDAM. Du 19 février au 25 mai.

Pour cette deuxième édition du Mois Européen de la Photographie au Luxembourg, pas moins de 23 musées, institutions, espaces privés et galeries composent un éventail quasi complet des lieux qui se consacrent à la discipline dans ce pays. Si la grande majorité des espaces et des musées connus se concentrent sur la capitale, on

retrouvera, au cœur de l’événement les parte-naires historiques, dont le Centre d’art Nei Liicht et le CNA (Dudelange). Mais aussi, pour la pre-mière fois, la Kulturfabrik d’Esch-sur-Alzette et Cler-vaux – Cité de l’image. La Ville de Luxembourg sous-

European Month of Photo­graphy. This second Euro-pean Month of Photogra-phy in Luxembourg will involve no fewer than 23 museums, institutions, pri-vate spaces and galleries, representing almost the

full palette of the country’s venues devoted to photogra-phy. Although the majority of these spaces and the best-known museums are concentrated in the capital, historic partners such as the Centre d’art Nei Liicht and the CNA (Dudelange) are also at the heart of the event – and, for the first time, the Kulturfabrik in Esch sur Alzette and Cler-vaux – Cité de l’image will be taking part. The City of Lux-

Mois Européen de la Photographie: Luxembourg 2009

crit, avec cette édition 2009, à l’événement, de sorte que le Mois Européen de la Photographie bénéficie maintenant de l’appui des maires de six capitales européennes: Berlin, Bratislava, Luxembourg, Paris, Rome et Vienne, auxquelles il faut ajouter Moscou, devenu partenaire associé. Lancé en 2004, sous l’impulsion de la Maison européenne de la photographie et de son directeur Jean-Luc Monterosso, le Museumpädagogischer Dienst de Berlin et le département culturel de la Ville de Vienne, piloté, au Luxembourg, par Paul di Felice et Pierre Stiwer (Café-Crème asbl), ce Mois Européen de la Photographie vous permettra de plonger au cœur de l’évolution de la photographie et de l’image dans son contexte contemporain, sans négliger son histoire et son ancrage dans la société nationale. Retrouvez l’ensem-ble de la programmation et des informations pratiques sur le site officiel de l’événement: www.emoplux.lu.

embourg is sponsoring the 2009 event, meaning that the European Month of Photography now has the support of the mayors of seven European capitals: Berlin, Bratislava, Lux-embourg, Paris, Rome, Vienna and Moscow, which is now an associate partner. Launched in 2004 at the initiative of the Maison Européenne de la Photographie and its director Jean-Luc Monterosso, the Museumpädagogischer Dienst in Berlin and the culture department of the City of Vienna, and coordinated in Luxembourg by Paul di Felice and Pierre Stiwer (Café-Crème asbl), this European Month of Pho-tography is a chance to immerse yourself in the evolution of photography and the image in its contemporary context, together with its history and its roots in national society. The full programme and practical information can be found at the event’s official website at www.emoplux.lu.

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Café-Crème MagazineCouverture du numéro 14 (Alain Fleischer), 1990

EXPOSITION tribute to café-crème magazineA l’espace culturel CarréRotondes. Du 12 mars au 12 avril.

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EXPOSITION mutations II – MOVING STILLSAu MUDAM – Musée d’art moderne Grand-Duc Jean. Du 19 février au 25 mai.

Gast BOUSCHET & Nadine HILBERT Dreamsequence (videostill), 2006-2007

Videoprojection, 8min34secSoundtrack by the Bomarr Monk and Telephone Jim Jesus

Courtesy of the artists

Mark LEWIS Spadina: Reverse Dolly, Zoom, Nude (videostill), 2005Film 35 mm transferred into DVD (colour silent),

2min55sec, Ed. 1/3 + 2 E.A.Collection Mudam Luxembourg © videostill: Mudam Luxembourg

Tuomo RAINIO City (videostill), 2005Videoprojection, 2min46sec

Courtesy of the artist

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Ari SAARTO Sumida Gawa Terrace #3, Tokyo, de la série In Situ (detail), 2005Courtesy of the artist

Adi NES Untitled (Ruth and Naomi – gleaning) (detail), 2006Courtesy Sommer Contemporary Art Tel Aviv

EXPOSITION Great Expectations – Contemporary photography looks at today’s Bitter YearsAu Casino Luxembourg - Forum d’art contemporain. Du 28 mars au 14 juin.

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Suzanne OPTON Soldier H. Jefferson, the Length of Service Undisclosed (detail), 2005Courtesy Aeroplastics Contemporary, Bruxelles and the artist

Frédéric DELANGLE Ahmedabad (detail), 2006Courtesy Label Expositions, Paris

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Marie-Jo LAFONTAINE image extraite de la série Les Baigneuses, 2007Courtesy of the artist

Luce MOREAU CLEM, Venice Prom’Time, 2007Courtesy of the artist

Pierre GONNORD Leone, de la série Regards, 2005Courtesy Galeria Juana de Aizparu, Madrid / Collection MEP Paris

EXPOSITION Modèles modèles?Au Musée national d’histoire et d’art. Du 27 mars au 21 juin.

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Valérie BELIN Sans titre, de la série Moroccan Brides, 2000Courtesy Collection MEP Paris

Marie-Jo LAFONTAINE image extraite de la série Les Baigneuses, 2007Courtesy of the artist

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EXPOSITION Regards sur le Kirchbergà la Fondation de l’Architecture et de l’IngenierieDu 19 mars au 18 avril.

Pierre FILLIQUET Regards sur le KirchbergCourtesy of the artist / Fonds Kirchberg

André MAILÄNDER Regards sur le Kirchberg Courtesy of the artist / Fonds Kirchberg

Joseph TOMASSINI Regards sur le KirchbergCourtesy of the artist / Fonds Kirchberg

Joseph TOMASSINICourtesy of the artist

EXPOSITION JOSEPH TOMASSINIDas papierene Gedächtnis

aux Archives Nationales de Luxembourg. Du 28 mars au 28 avril.

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EXPOSITION Jeanine Unsen odd, small and beautifulAu Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg. Du 28 mars au 31 mai.

Jeanine UNSEN Odd, small and beautiful, 2009Courtesy of the artist / Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg

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Raymond CLEMENTCourtesy of the artist

EXPOSITION Raymond Clement element 5à la Bibliothèque Nationale de Luxembourg. Du 28 mars au 25 avril.

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EXPOSITION Marie-Jo Lafontaine, Babylon Babieschez Arendt&Medernach. Du 27 mars au 21 juin.

Marie-Jo LAFONTAINE Babylon Babies, 2001Courtesy of the artist

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Legende bold A. Legende A xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx. Legende B xxxxx xxxxxMadické Samb, tennis instructor. Madické Samb, professeur de tennis.

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International Community

PartyLocal Sounds from out there

Come celebrate each month’s featured country in Rendez-Vous! Sample the culture and cuisine, and dance to the rhythms of the national beat. The party starts at Exit 07 at the CarréRotondes and you are invited – all ages and nationalities welcome. Read it here, dance it there. Every month, a different country.

2 April, 9 pm Feature country: Senegal

CarreRotondes, Bar Exit071, rue de l’Aciérie, LuxembourgW www.rotondes.luInfo: Steph MeyersT 26 62 20 07E [email protected]

Senegal

FoR MoRE InFoRMATIonEmbassy of Senegal, BelgiumHE Ambassador M. Saliou Cisse196 Avenue Franklin RooseveltB-1050 BrusselsT +32 267 30097 F +32 26750460

ABouT SEnEgALPopulation: 12.853.259 (July 2008 est.) Location: Westernmost country on African continentCapital: Dakargovernment: Republicnational Day: Independence Day, 4 April (1960)Chief of State: President Abdoulaye Wade Head of government: Prime Minister Cheikh Hadjibou Soumare

174 nationalities live in Luxembourg, including 77 Senegalese174 nationalités cohabitent à Luxembourg, dont 77 Sénégalais

L ying on the westernmost point of Africa is the former French colony of

Senegal that offers, on one extreme, the ener-getic bustle of its capital Dakar and on the other, the rural farms and fishing villages that comprise the twelve ethnic groups of this diverse African nation.

Its strategic location on the Atlantic has shaped its history and culture. In fact, Senegal takes its names from the pirogues, the colourful dug-out canoes that dot its popular beaches. “Senegal means ‘our pirogue’ in Wolof lan-guage,” explains Madické Samb. The idea is that the people of Senegal are all rowing their boat together. “We are all in the same boat.” It is a philosophy of tolerance that has provided sta-bility to this small African republic.

Madické grew up on the coastal community of N’Gor, north of Dakar, and is from the tribe of Lebou, the fishermen and farmers who have inhabited the area for centuries. It wasn’t fish-ing or agriculture that drew Madické’s fascina-tion as a young man. It was sport. “I got my passion for tennis as a young boy from playing on the beach with my friends with makeshift wooden rackets and a ball.” He would watch the tennis pros at the beach resorts and would offer to pick up the balls on the court. “I didn’t have the financial means to afford real lessons from the pros. So I watched. I actually learned quite a lot by watching others play.”

By the time Madické was able to take lessons, he had developed a natural proficiency for the sport. He eventually began giving lessons as Lei-sure Coordinator in one of the popular resort hotels in M’bour. It was there that he met his future wife Cathy, a French tourist who was  

Vibrant Beat of West AfricaTexts : Deborah Fulton Anderson. Photos: Andrés Lejona.

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Marie n’daw, secretary and volunteer. Secrétaire et bénévole.

Senegal circle of friends Marie N’daw is from Dakar, the rich cultural capital of Senegal. “The ambiance and the energy is beautiful. The smells, the noise – it’s like the whole city is a market. Your senses are alive!” Like many Senegalese, she had family members living in France and Belgium, which prompted her own transition to Europe 20 years ago. “There is a long connection between Europeans and Senegalese. Saint-Louis, just north of Dakar, was the first to see the white man.” It was Senegal’s geographic position that made it a key port, from the first Portu-guese merchants to the Dutch, the British and finally the French. “It was also a port for slave trade,” Marie points out. On the nearby Île de Gorée, tourists visit the Mai-son des esclaves museum, dramatizing the horrors of the Atlantic slave trade.Today, Marie works for a charity organiza-tion in Luxembourg, and delights in the monthly “all women” meetings of her Sen-egalese friends. They dance to mbalax, African drum rhythms mixed with a modern beat. “We wear colourful boubou and pre-pare traditional dishes of Yassa and Thiébou-dienne. It is like home. You know everyone!”

Le cercle des amies sénégalaises Marie N’Daw vient de Dakar, la riche capi-tale culturelle du Sénégal. «Là-bas l’am-biance et l’énergie sont incroyables. Les odeurs, le bruit – c’est comme si la ville entière était un grand marché. Tous les sens sont en éveil!». Comme pour de nom-breux Sénégalais, des membres de sa famille vivaient en France et en Belgique, ce qui a facilité son installation en Europe il y a 20 ans. «Il existe une relation de lon-gue date entre Européens et Sénégalais. C’est à Saint-Louis, que l’homme blanc a été aperçu pour la première fois». L’em-placement géographique du Sénégal en fit un port important. «C’était aussi un port destiné au commerce des esclaves», souli-gne Marie. Sur l’île de Gorée voisine, les touristes peuvent visiter la Maison des esclaves, un musée montrant les horreurs de la traite négrière atlantique. Marie travaille pour une organisation cari-tative luxembourgeoise et se réjouit des réunions mensuelles «réservées aux fem-mes» où elle retrouve ses amies sénégalai-ses. «On porte des boubous multicolores et on prépare des plats traditionnels de Yassa et Thiéboudienne. C’est comme à la mai-son. On connaît tout le monde!»

working in Luxembourg, who would even-tually change the direction of his life. “We met for the first time in 1995 and corresponded for eight years. We would only see each other a few times a year.” Finally, in 2003 Madické moved to Luxembourg and he and Cathy were mar-ried. He is now the tennis instructor at the Ten-nis School Paul Hoffmann in Capellen.

Shifting from African culture and customs to a European mindset wasn’t easy. “In Senegal we have a saying that God created time, but man created watches. The rhythm of life is so diffe-rent here. The pace is so fast – you never seem to have enough time.” There is something else that Madické misses – the spirit of teranga which translates to the hospitality that is inherent in Senegalese culture. “It’s the way we welcome people, even if we don’t know you.” In fact, a typical greeting in Senegal could take from ten to fifteen minutes, covering inquiries of your family, your health, and that of your children and extended family. Since ninety percent of the people are Muslim, praises for Allah would be interspersed throughout.

Three centuries of French rule have not altered Senegalese native customs, especially in the villages. French may be the official language, but it is Wolof that is the lingua franca used by most families, in schools and the village mar-kets. Remnants of French colonial rule, which began in 1638, can still be seen on the island of Saint-Louis, which became the base for all French expansion in West Africa. In 1840, the French government declared Senegal a perma-nent French possession, abolished all forms of slavery and granted full citizenship to those born in Senegal. It was not until 1960 that Sen-egal declared its independence. “It is now one of the most stable countries, politically, in Africa. There is lots of unemployment, but it is a very safe place. Tourism is very important for jobs.”

Luxembourg has contributed to Senegal’s fight against poverty through aid and educa-tion. “Luxembourg helped build a technical col-lege in Theis that has over 1,200 students now.” Madické is the Deputy Secretary of GOUYGUI (a Wolof word for the ancient Baobab tree, the symbol of Senegal), a local association that orga-nizes events for the close-knit African commu-nity here.

At home, Madické plays the djembe, the tra-ditional Senegalese drum. For his guests, as is the teranga custom of his Lebou tribe, he serves three rounds of tea: the first strong and bitter, the second slightly milder and the third very sweet. Its meaning is symbolic – the longer we are friends, the sweeter the friendship grows.

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Aux rythmes animés de l’Afrique de l’Ouest

Mamadou Lakhoune, Project manager. Chef de projet.

Mamadou Lakhoune has made a successful transition to the European lifestyle and he’s not looking back. “The first two years were tough. In Senegal, you don’t work so many long hours. Here in Luxembourg I started out by working 10-hour days.” Now a proj-ect manager in information technology, Mamadou attended university both in Dakar and Luxembourg, and completed a master’s degree at the University of Nancy. A resi-dent since 1995, Mamadou hopes to imple-ment some of the same leadership skills he learned as a Scout leader back in Dakar, where he first made Luxembourg contacts. “We’ll soon be starting a Luxembourg chapter of the Project Management Institute (PMI). We have 80 members already – this is going to happen!” He is also excited about the Senegal cultural events in the area. “The Baobab orchestra – which has this great Afro-Cuban rhythm – was recently at the Philharmonie. In April, one of the biggest names in Senegal, Youssou N’dour will be in Amnéville.” If work limits his frequent return to Senegal, Mamadou seems content to find Africa in Europe.

Enterprising ideas Idées entreprenantes Mamadou Lakhoune s’est adapté avec suc-cès au mode de vie européen et il ne regrette rien. «Les deux premières années ont été difficiles. Au Sénégal, on ne travaille pas pendant de si longues heures. Ici, au Luxembourg, j’ai commencé par travailler 10 heures par jour». Désormais chef de projet dans l’informatique, Mamadou a fré-quenté l’université de Dakar et celle du Luxembourg et a obtenu une maîtrise à l’université de Nancy. Résident du Luxem-bourg depuis 1995, Mamadou espère met-tre à profit certaines des compétences de leadership acquises en tant que chef scout à Dakar, occasion de ses premiers contacts avec le Luxembourg. «Nous allons bientôt débuter le chapitre luxembourgeois du Pro-ject Management Institute (PMI). Nous avons déjà 80 membres – ce projet va deve-nir réalité!». Il se passionne également pour les événements culturels sénégalais de la région. «Le Baobab orchestra – au superbe rythme afro-cubain s’est récemment pro-duit à la Philharmonie. En avril, Youssou N’Dour, l’un des plus grands noms du Séné-gal, sera à Amnéville». Si son travail limite la fréquence de ses voyages au Sénégal, Mamadou semble heureux d’avoir trouvé un petit coin d’Afrique en Europe.

S itué à l’extrême ouest de l’Afrique, le Sénégal, ancienne colonie française,

arbore deux facettes: Dakar, sa capitale très animée d’un côté et, de l’autre, les fermes ru-rales et les villages de pêcheurs qui composent les douze groupes ethniques de ce pays africain d’une grande diversité.

Son emplacement stratégique sur la côte atlantique a façonné son histoire et sa culture. Le Sénégal tire en fait son nom des pirogues ou canoës colorés creusés dans des troncs d’arbre qui parsèment ses plages les plus fréquentées. «Sénégal signifie notre pirogue en langue wolof», explique Madické Samb. Cette image symbolise l’idée que tous les Sénégalais rament ensemble dans la même direction. «Nous sommes tous dans le même bateau». C’est cette philosophie basée sur la tolérance qui a permis à cette petite république africaine de préserver sa stabilité.

Madické a grandi dans la communauté côtière de N’Gor, au nord de Dakar, et il appar-tient à la tribu Lebou, des pêcheurs et agricul-teurs présents dans la région depuis des siècles. Mais ce n’était ni la pêche ni l’agriculture qui passionnaient le jeune Madické. C’était le sport. «Ma passion pour le tennis a débuté quand j’étais encore enfant, lorsque je jouais sur la plage avec mes amis à l’aide d’une balle et de raquettes de fortune en bois». Dans les stations balnéaires, il regardait jouer les pros du tennis et leur proposait de ramasser les balles sur le court. «Je n’avais pas les moyens de me payer de vraies leçons données par les pros. Alors je regardais. J’ai beaucoup appris en regardant les autres jouer».

Quand Madické peut enfin prendre des cours, il fait preuve d’un don inné pour ce sport. Il enseigne ensuite le tennis en tant qu’animateur de loisirs dans certains hôtels très prisés de M’bour. C’est là qu’il rencontre sa future femme, Cathy, une touriste fran-çaise travaillant au Luxembourg et qui allait bouleverser le cours de sa vie. «Nous nous sommes rencontrés pour la première fois en 1995 et nous avons correspondu pendant huit ans. On se voyait seulement quelques fois par an». Enfin, en 2003, Madické s’installe

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 à Luxembourg et épouse Cathy. Il est main-tenant professeur de tennis au tennis club Paul Hoffmann de Capellen.

Passer de la culture et des coutumes afri-caines à un mode de vie européen n’a pas été sans difficulté. «Au Sénégal, nous avons un dicton qui dit que Dieu a créé le temps et que l’homme a créé les montres. Le rythme de vie est tellement différent ici. Tout va si vite – on dirait qu’on n’a jamais assez de temps». Une autre chose manque aussi à Madické – l’esprit de teranga qui symbolise l’hospitalité inhérente à la culture sénégalaise. «C’est la manière dont on accueille les gens, même si on ne les connaît pas». En fait, l’accueil sénégalais typique peut durer de dix à quinze minutes: on vous demande des nouvelles des membres de votre famille, on s’enquiert de votre santé, de celle de vos enfants et de votre famille élargie. Et comme quatre-vingt-dix pour cent de la population est musulmane, s’y ajoutent également des louan-ges destinées à Allah.

Les trois siècles de domination française n’ont pas modifié les coutumes sénégalaises, en particulier dans les villages. Le français est certes la langue officielle, mais le wolof reste la lingua franca utilisée par la plupart des familles, dans les écoles et les marchés de village. On trouve encore des vestiges du régime colonial français qui débuta en 1638, notam-ment sur l’île Saint-Louis, qui servit de base à l’expansion française en Afrique de l’Ouest. En 1840, le gouvernement français fait du Sénégal un territoire français à part entière, abolit toute forme d’esclavage et accorde la pleine citoyenneté aux personnes nées au Sénégal. Ce n’est qu’en 1960 que le Sénégal proclame son indépendance. «C’est aujourd’hui l’un des pays d’Afrique les plus stables politi-quement. Il y a beaucoup de chômage, mais c’est un endroit très sûr. Le tourisme est très important pour l’emploi».

Le Luxembourg soutient le Sénégal dans sa lutte contre la pauvreté grâce à des aides et des programmes éducatifs. «Le Luxembourg a participé à la construction à Theis d’un col-lège technique qui accueille maintenant plus de 1200 étudiants». Madické est le secrétaire adjoint de GOUYGUI (mot wolof désignant le baobab, arbre centenaire et symbole du Séné-gal), une association locale qui organise des animations pour la communauté africaine très soudée du Luxembourg.

Chez lui, Madické joue du djembé, le tambour traditionnel sénégalais. Comme le veut la cou-tume teranga de sa tribu Lebou, il propose tour à tour trois types de thé à ses invités: le premier est fort et amer, le second légèrement plus doux et le troisième très sucré. Cette tradition a une signification symbolique – plus notre amitié durera longtemps, plus elle sera douce.

Dibor ndiaye, accountant. Comptable.

un espoir pour l’avenirLe premier contact de Dibor Ndiaye avec le Luxembourg a eu lieu alors qu’elle étudiait à l’université de Dakar. «Je suis devenue bénévole au sein du mouvement scout Eclaireurs et Eclaireuses du Sénégal du Cen-tre International de Formation Pratique (CIFOP) de Mboro». Grâce à un partenariat avec les Guides et Scouts du Luxembourg, le CIFOP propose aux jeunes Sénégalais des formations dans des domaines aussi divers que l’ingénierie mécanique ou la coiffure. Après avoir obtenu un diplôme en économie, Dibor décide de travailler dans les centres de vacances pour touristes car c’est là que l’on propose les meilleurs salaires. Elle travaille dans la vente au Club Med puis décide de se rendre en Europe à la recherche de meilleures perspectives. Même si elle est toujours à la recherche d’un emploi dans la comptabilité et non dans la vente (son travail actuel), Dibor voit l’avenir de ses enfants sous un meilleur jour. «La différence ici c’est qu’on a la possibilité d’étudier et de faire le travail que l’on aime. Au Sénégal, on accepte n’im-porte quel travail pour survivre». Dibor parle wolof avec sa petite fille pour garder sa langue vivante. «Beaucoup quittent les villages pour les grandes villes et certaines langues ou cérémonies traditionnelles sont en train de disparaître. Il ne reste plus que des personnes âgées!».

Hope for the FutureDibor Ndiaye’s first connection to Luxem-bourg came during her university training in Dakar. “I volunteered with the scouting program Eclaireurs et Eclaireuses du Séné-gal at the Centre International de Forma-tion Pratique (CIFOP) in Mboro.” Thanks to the partnership with Luxembourg Guides and Scouts, CIFOP provides training to young Senegalese in fields as diverse as mechanical engineering and hair design.After receiving an economics degree, Dibor found that working in tourist resorts pro-vided the best pay. She worked in sales for Club Med before deciding to find better opportunities in Europe. Though she is still trying to find work in accounting instead of retail sales (her current job), Dibor sees a brighter future for her children. “The dif-ference is that here you have every possi-bility to study and find work that you like. In Senegal you find any work in order to survive.” Dibor speaks Wolof to her young daughter to keep her native language alive. “So many are leaving the villages for the big cities, some of the languages and cer-emonies are disappearing. Only the old people are left!”

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Les S.d.S Sport Wochen sont l’occasion de vivre des vacances actives et des expériences sportives.The S.d.S Sport Wochen offer a chance to experience active holidays and enjoy sporting experiences.

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Sport

L es inscriptions pour les Service des Sports (S.d.S.) Sport Wochen sont déjà

en cours! Si tu as entre 11 et 17 ans, une âme d’aventurier et envie de bouger cet été, c’est le moment de réagir. Pour sa 26e édition, la manifestation propose deux belles nouveau-tés: la plongée et le skateboard.

En parcourant le programme des S.d.S. Sport Wochen, on se dit qu’il y a des moments où l’on aimerait encore être un ado. Pour aller faire une semaine de mountainbike avec des copains, de la voile, du skate ou de la varappe. Les S.d.S. Sport Wochen couvrent toute la période des vacances d’été et offrent la possibilité de décou-vrir diverses activités sportives. De jeunes ani-mateurs ont reçu une formation spécifique dispensée par la Ville. Ils sont vingt-trois cette année à avoir répondu à l’offre d’emploi parue dans la presse pour animer ces stages d’initia-tion. Épaulés par les plus anciens, ils encadre-ront les ados dans les activités. Chaque année, les S.d.S. Sport Wochen s’enrichissent de nou-velles disciplines et s’adaptent aux nouvelles tendances en matière de sport et de sensations. Ainsi, pour cette édition 2009, une initiation à

la plongée est organisée avec le Sub Aqua Club dans les piscines de la Ville et la fosse de la Coque, d’une profondeur de quinze mètres. Le stage multisports skateboard est l’occasion de décou-vrir différentes activités sportives avec une pratique dominante du skate. Voilà pour les nouveautés. Autre discipline qui séduit de nom-breux jeunes, le wakeboard, équivalent du snowboard, version aquatique. Durant ce stage organisé à Remerschen, les jeunes s’essaieront aussi à la pratique d’autres sports fun. Trois sta-ges sont prévus à l’étranger: surfing and sailing à Brouwersdam, aux Pays-Bas, qui s’étale cette année sur sept jours (contre cinq l’an passé); sports nautiques et VTT à Sala Comacina (le lac de Côme), en Italie, en collaboration avec la Fédération flamande de ski nautique; et enfin la varappe à Via Ferrata, en Savoie (France). Les autres séjours se déroulent au Grand-Duché. Deux stages sont complets: l’escalade à Echter-nach et le wakeboard. En 2008, les S.d.S. Sport Wochen avaient emmené environ 220 partici-pants en vacances. Pour cet été, 254 places sont disponibles et près de la moitié sont déjà réser-vées: faites vite!

Découvrir les activités

La brochure S.d.S. Sport Wochen est distribuée dans tous les lieux publics de la Ville. Elle contient toutes les informations afférentes aux différents stages ainsi qu’un bulletin d’inscription. Renseignements également disponibles:

service des sportst 47 96 24 63 / 44 24W www.vdl.lu

sport Wochen

Vacances Sportives!Texte: Anne Fourney. Photos: Julien Becker.

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Practical info18 courses are offered to young people aged 11 to 17. Only the diving class requires a medical certificate. Specially trained activity leaders supervise the courses, which give an introduction into different sporting activi-ties. The rates shown in the specially pub-lished brochure or on the www.vdl.lu website include full board, accommodation, on-site shuttles and the loan of equip-ment. Families are responsible for trans-port to the course location, except for foreign countries courses. Special rates are available for Luxembourg City residents.

R egistration for the Service des Sports (S.d.S.) Sport Wochen has already

begun! If you’re between 11 and 17 years old, have a real sense of adventure and feel like getting moving this summer, now is the time to act. For its 26th instalment, the event offers two great new features: diving and skate-boarding.

Looking through the S.d.S Sport Wochen programme makes you wish you were still a teenager – then you could go mountain biking for a week with your mates, skateboarding or rock-climbing.

The S.d.S. Sport Wochen cover the whole summer holiday period and offer a chance to discover various sporting activities. Young activity leaders have received special training from the City. This year, twenty-three of them replied to the job advertisements published in the press to run these introductory courses. Assisted by more senior staff, they will super-vise the teens during all activities. Each year, the S.d.S. Sport Wochen holidays are enhanced with new offerings and adapt to new trends in sports and thrill-seeking. So, for their 2009 instalment, an introduction to diving is being organised with the Sub Aqua Club in the swimming pools of the City, including the fosse of la Coque, with a depth of fifteen metres. The multisport skateboard course is a chance to discover various sports activities, with a main focus on skateboarding. Another sport which appeals to many young people is wakeboarding, the water sports equivalent of snowboarding. During the course held in Remerschen, young people can also try out other fun sports.

Three courses are planned to take place abroad: surfing and sailing in Brouwersdam, in the Netherlands, which is spread out over seven days this year (as opposed to five last year); water sports and mountain biking in Sala Comacina (Lake Como), in Italy, in col-laboration with the Fédération flamande de ski nautique (Flemish Water Skiing Federation); and finally rock-climbing with Via Ferrata, in Savoie (France). The other courses will all take place in the Grand-Duchy. Two courses are fully booked: climbing in Ech-ternach and wakeboarding. In 2008, the S.d.S. Sport Wochen took around 220 participants on holiday. For this summer, 254 places are available and nearly half have already been booked, so move fast!

Sports Holidays!

Entre autres nouveautés proposées cette année: le skateboard.Among other new activities offered this year: skateboarding.

Pratique18 stages sont proposés aux jeunes de 11 à 17 ans. Seule la plongée nécessite un cer-tificat médical. Les activités sont proposées sous forme d’initiation et encadrées par des animateurs majeurs spécialement formés par la Ville de Luxembourg pour les Sport Wochen. Les tarifs indiqués dans la brochure spécialement éditée pour la manifestation ou sur le site internet www.vdl.lu compren-nent la pension complète, l’hébergement, les navettes sur place et le prêt du matériel. Le transport vers le lieu du stage est à la charge des familles, sauf pour les stages à l’étranger. Tarif préférentiel pour les habi-tants de Luxembourg-Ville.

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Highlights

66 Interview: Angels in America 73 Printemps musical: Rokia Traoré

88 Cadmus et Hermione

94 Le Mois Européen de la Photographie

108 Travelling avant sur les rails 114 Coup de coeur: Welcome 116 Interview: Firat Ayverdi

Spectacles Concerts, danse, théâtre, opéras...

Cinéma L’actualité à la Cinémathèque. Les sorties dans les salles de cinéma de la capitale.

Expositions Musées, galeries, institutions...

Préventes Pour les sPectacles dans les lieux suivantsConservatoire de la Ville de Luxem-bourg, Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg, Théâtre des Capucins, Théâtre National du Luxembourg, Luxembourg City Tourist Office, Orchestre Philharmonique du Luxem-bourg, Solistes Européens Luxembourg, CCRN − Abbaye de Neumünster

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Highlights Spectacles

Spectacles

Jules Werner et Myriam Muller.

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Spectacles Highlights

Bien que fortement enracinée dans une Améri-que totalement reaganienne, Angels in Ame-rica, l’œuvre magnifique de Tony Kushner, dispose, intrinsèquement, d’une contempora-néité pour le moins confondante. Rencontre avec Myriam Muller et Jules Werner à l’aube de leur première mise en scène commune à cette échelle. Un exercice de style porté par une générosité pour le moins fédératrice.

Si l’on vous croise souvent sur les planches, et ce à différents niveaux d’implication – dont le déjà culte The Complete Works of William Shakespeare – on peut vraiment parler, ici, de votre première mise en scène ‘à quatre mains’. Comment vous êtes-vous retrouvés au faîte de ce projet?

Myriam Muller: Nous avions recueilli de très bons échos de ce spectacle autour de l’œuvre de Shakespeare. Nous sommes donc ressortis très ‘chauds’ de cette expérience. Jules reçut, dans son sillage, plusieurs appels du pied de Frank Feitler (le Directeur du Grand Théâtre, ndlr.). Nous sommes, de fait, partis en quête d’idées de pièces à monter. Au départ, l’ambition était plutôt humble, mais nous retombions réguliè-rement sur cette création que Jules m’avait fait découvrir. C’est rapidement devenu une sorte d’évidence, nous avions envie de nous frotter à cette œuvre.

Si Angels in America a connu différentes adaptations, elle fut également portée à l’écran via une minisérie pour la chaîne HBO. Cela vous a-t-il, en préalable, fourni quelques pistes quant à la manière de l’aborder?

MM: Nous avons précisément choisi de mon-ter la pièce comme elle fut écrite. Mais c’est, en

soi, une création très ‘cinématographique’. On se fait, à sa lecture, très rapidement une idée de ce que cela peut rendre sur scène. Maintenant, il est clair que nous comptons y mettre notre identité. Chaque metteur en scène travaille à partir de son imaginaire, mais surtout de son expérience. Nous sommes acteurs, or c’est véri-tablement une pièce pour acteurs.

Vous avez pourtant, sur le papier déjà, pris certaines libertés par rapport à la création originale. Ne serait-ce que dans la ventilation des rôles ou la durée…

MM: Cette pièce fut écrite en deux parties: Millennium Approaches et Perestroïka. Dans sa version initiale, elle fut présentée en deux fois trois heures. Nous avons déjà réussi l’exploit de limiter la durée de représentation totale à qua-tre heures. Ce ne fut pas facile, car le contenu est vraiment riche. Et puis nous avons, effecti-vement, opté pour une distribution à 9 comé-diens, contre les 8 de la mise en scène originale. C’est une décision très réfléchie, qui fut condi-tionnée par notre manière d’appréhender le texte. Il faut savoir que ces 9 comédiens incar-neront, au total, pas moins de 30 personnages. Il nous semblait important de respecter ce pro-cédé, parce qu’il permet d’accéder à différents niveaux de lecture. Le fait, par exemple, que l’actrice incarnant l’infirmière de Prior soit éga-lement cet Ange de l’Amérique peut être diver-sement interprété. Il y a des procédés narratifs initiaux dont on ne souhaitait pas se désolida-riser, comme le fait que plusieurs scènes soient jouées en parallèle.

Au registre des choix, il y a celui de la lan-gue... Pourquoi avoir fait celui du français?

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«C’est véritablement une pièce pour acteurs» entretien:AlexisJuncosa.Photo:JulienBecker

Jules Werner: Très clairement, pour des rai-sons de casting. Il est possible de trouver, au Luxembourg, plusieurs acteurs anglophones, mais rassembler une telle distribution ne serait pas possible. En tout cas, nous n’aurions pas eu ce luxe du choix tel qu’il nous a été offert. Nous avons, avec Myriam, longuement évoqué ce point avant de nous attaquer à la pièce elle-même. Ce fut vraiment un préalable.

MM: Il est évident que cette stratégie cristal-lise une certaine vision de la pièce, nous l’avons donc clairement intégrée dans notre travail. Et l’expérience tend à nous donner raison, car nous croyons vraiment avoir trouvé un certain

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Highlights Spectacles

équilibre dans les personnages et ceux qui les incarnent. Il se dégage quelque chose de vraiment très harmonieux des répétitions.

JW: Cette distribution est, en outre, intéres-sante de par le fait que nous aurions pu, vrai-ment, intervertir les rôles et arriver à la même cohérence d’ensemble.

Angels in America s’inscrit dans un contexte particulièrement fort. Nous sommes au cœur des années 80, en pleine présidence de Ronald Reagan… Et c’est dans ce cadre politique qu’évoluent plusieurs personnages confron-tés aux thématiques de l’homosexualité et de l’apparition du sida…

JW: L’ambition n’est pas d’en faire une chro-nique des années 80. Le message dépasse de loin ce contexte, on peut établir de nombreux parallèles avec la société contemporaine.

MM: En tant que jeune mère, je ne peux que m’interroger sur la perception d’une maladie que l’on a parfois tendance à banaliser, malgré des niveaux d’épidémie affolants. Au-delà de ce point et des rapports entre les personnages, je suis très intéressée par le discours politique sous-jacent. L’Europe a, historiquement, réguliè-rement répercuté, avec une certaine latence, les grands courants de pensée américains. Or, à quoi assiste-t-on aujourd’hui en Europe sinon à une recrudescence des conservatismes, à un renou-veau du puritanisme? C’est vraiment une pièce qui s’adresse aussi à l’Europe d’aujourd’hui.

Il y a, d’ailleurs, un équilibre très précaire entre la farce et la tragédie. On passe du drame au burlesque en un claquement de doigts… Il y a clairement quelque chose de très pré-apocalyptique…

JW: La référence est évidente. Il ne faut pas oublier que ce fut écrit dans les années 90, alors que mûrissaient les fantasmes liés au passage vers le nouveau millénaire. On a certes dépassé cette date, mais plus les jours passent, plus on est abreuvé de visions catastrophistes de l’avenir. Il suffit de voir le film primé d’Al Gore ou de regarder les journaux télévisés. Réfugiés climatiques, tempêtes à répétition, records de température et maintenant une crise mon diale… Et malgré tout cela, il subsiste

des miettes d’espoir auxquelles on se raccro-che. Cette pièce est également conforme à notre société dans ce sens qu’il s’en dégage cette aspi-ration de l’humanité à croire en l’avenir.

MM: C’est, pour moi, la grande image de la pièce. Malgré les difficultés, les pressions socia-les, la maladie, l’homme croit en la vie. C’est comme ce principe selon lequel il n’y avait pas de suicides dans les camps de concentration… L’homme semble capable de s’adapter aux pires choses comme aux meilleures. C’est un message beau et intelligible à la fois.

Intelligible étant entendu comme le côté noble d’un théâtre dit ‘populaire’?

JW: On est vraiment dans ce renouveau du théâtre américain qui, tout en étant populaire, reste de qualité. On peut même oser le rap-prochement avec toutes ces séries télé qui, si elles s’adressent à un grand nombre, n’en sont pas moins extraordinairement bien faites. La preuve en est que si Angels in America dispose effectivement d’une grande profondeur, rien n’est inutilement surligné. Il y a vraiment une intelligence du message.

Il semble se dégager, de vos répétitions, une grande convivialité. Est-ce un état d’esprit que vous souhaitez prolonger jusqu’à son appropriation par le public?

MM: Si certains metteurs en scène ressen-tent le besoin de créer une forme d’urgence, de tension, nous avons, nous, besoin d’établir une certaine proximité, un esprit de groupe. Si nous devions imager notre manière de travailler, je dirais que nous offrons aux comédiens toutes les couleurs nécessaires à la conception d’un beau dessin, et nous les laissons s’exprimer. Maintenant, pour ce qui est du public, nous avons effectivement très envie de faire de cette pièce un moment de partage. C’est une longue histoire, un long voyage que l’on fera ensem-ble. Autant qu’il se fasse dans de bonnes condi-tions. Voilà pourquoi, par exemple, il y aura, au moment de l’entracte, différents stands de nourriture à des prix très incitatifs, mais aussi un partenariat avec l’Unicef, l’Aidsberodung… Je crois en la notion d’un théâtre d’échange, à tous les niveaux.

ANGELS IN AMERICA de Tony KUSHNER

Mise en scène: Myriam Muller & Jules Werner. Scénographie: Karel Spanhak. Costumes: Ulli Kremer. Musique: Emre Sevindik. Adaptation française: Gérard Wajcman. Assistanat: Cecilia Guichart. Avec: Caty Baccega, Olivier Foubert, Marja-Leena Junker, Sophie Langevin, Tom Leick, Victor de Oliveira, Hervé Sogne, Guy Vouillot, Jules Werner.Au Studio du Grand Théâtre les 18, 24 et 25 avril 2009 à 18h30 et les diman-ches 19 et 26 avril 2009 à 16h. Durée: 2 x 2 heures / Entracte: 45 minutes (avec une collation proposée et stands de la Aidsberodung et de l’Unicef). Réservations: 47 08 95 1 ou www.luxem-bourg-ticket.lu. Une coproduction Théâtre du Centaure / Grand Théâtre. Avec le soutien du ministère de la Culture, de l’Enseigne-ment supérieur et de la Recherche.

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Spectacles Highlights

B i enfA i sAnce

Pictures of a performance

concerT A c TAr

Ich denke nur Musik

Le concert est donné au profit du Télévie et sera agrémenté d’une exposition des dessins réalisés par des classes primaires de Tuntange, Strassen, Niederanven et Bonnevoie.Lors de la première partie du concert, différents ensembles de percussion présenteront des œuvres de styles variés de David Friedman, Mike Marinieri, Dave Samuels, Lynn Glassock, Arthur Lippner er Henri Mancini. Les classes de Percussion, Basson, Trompette, Trombone, Cor, Piano, Cordes et Chant Jazz présenteront ensuite les musiques de films de Walt Disney. Netty Glesener a arrangé pour les différents ensembles la musique des films suivants: Aristocats, Jungle Book, Snow White, Under the Sea, Cinderella, Tarzan, Beauty and the Beast, 101 Dalmatians et Lion King.

Das Konzert beleuchtet das Werk von Alexander Müllenbach, der dieses Jahr seinen 60. Geburtstag feiert, in seiner symbio-tischen Beziehung zu Johannes Brahms.Über seine Musik sagt Alexander Müllenbach : „Ich möchte, daß meine Musik die Menschen berührt, sie bewegt; daß sie ein biß-chen von jener magischen Fähigkeit hat, die, wie ich es einmal ein einem Essay formulierte, Orpheus besessen haben muß, als er die Tiere in seinen Bann zog. Sie soll wahr und schön sein: Einerseits Zeugnis meiner Zerrissenheit angesichts der vielfältigen Spannun-gen und Bedrohungen unserer Zeit, ist sie andererseits aber auch Ausdruck einer tiefen Sehnsucht nach Schönheit, einer Sehnsucht, die mit jedem Tag in uns wächst, da das Schöne uns immer mehr zu entgleiten droht.“ Programm: Alexander Müllenbach, Partita Nr. 1 für Violine solo (1992), Fluidum für Klarinette und Klavier (1993), Gesang des schwarzen Vogels für Klarinette solo (2002), Lost Islands (1988), für Violine, Klarinette & Klavier. Johannes Brahms, Sonate für Klarinette und Klavier opus 120 Nr.1 f-moll, Walzer op. 39 für Klavier zu vier Händen. Béatrice Rauchs, Kla-vier. Fabian Perdichizzi, Violine. Marcel Lallemang, Klarinette. Alexander Müllenbach, Klavier.

Musique de filMs

o 01, 02/04 u 20hi Conservatoire de Luxembourg, Luxembourg q Entrée gratuite.Réservation t 47 08 95 1 ou 47 96 54 32

Klassische MusiK

o 27/04 u 20 Uhri Conservatoire de Luxembourg, Luxembourg t 47 08 95 1 ou 47 96 54 32 w www.luxembourgticket.lu q Carte Crescendo acceptée

Alexander Müllenbach, Béatrice Rauchs, Marcel Lallemang, Fabian Perdichizzi.

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Highlights Spectacles

navarrastringQuartet.

Musique classique

o 20/04 u 20hi Philharmonie, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu qAbonnement Renc SEL-A + vente libre. Concert accessible aux détenteurs de la Carte Crescendo

Les Solistes Européens, Luxembourg, placés sous la direction de Jack Martin Händler, donnent le dernier concert du cycle A pour la saison 2008/2009 avec le jeune et talentueux Navarra String Quartet.Le Navarra String Quartet se compose de Xander Van Vliet (violon), Marije Ploemacher (violon), Simone van der Giessen (alto) et Nathaniel Boyd (violoncelle). Premier prix en 2005 au Concours International de Musique de Chambre de Florence et deuxième prix au Concours International de Musique de Cham-bre de Melbourne, le Navarra Quartet se distin-gue parmi les quatuors de sa génération. Créé en 2002 au Royal Northern College of Music sous la houlette du Dr Christopher Rowland, le quatuor se compose d’étudiants du Royal Nor-thern College of Music. En 2008, l’ensemble a reçu le Outstanding Young Artist Award lors des Midem Classical Awards à Cannes, en par-tenariat avec l’International Artist Managers’ Association. De nombreux prix ont précédé cette reconnaissance internationale, comme, en 2007, un Borletti-Buitoni Trust Fellowship et, en

2006, les Tunnell Trust, Tillett Trust et Musicians Benevolent Fund Awards. En 2008, le quatuor fut résident à la Britten-Pears School d’Alde-burgh. Depuis qu’il est soutenu par le Young Concert Artist Trust, le quatuor a donné de nombreux concerts en Europe, Australie, Rus-sie et aux Etats-Unis. Invité par des festivals renommés, le quatuor a participé à des pro-grammes de la BBC Radio 3, la RAI 3 et ABC Classic FM (Australie). L’été dernier, le quatuor était en résidence au Festival de Verbier. Ils interpréteront le Quatuor en la mineur op.13 de Félix Mendelssohn-Bartholdy, l’Introduction et Allegro pour cordes op.47 d’Edward Elgar et la Sérénade pour cordes en ut majeur op.48 de Piotr Illitch Tchaïkovsky.

renconTres s e L B - i i i

Navarra String Quartet

Klassische MusiK

o 28/04 u 20hi Conservatoire de Luxembourg, Luxembourgt 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu

estroArmonico.

Bei dem Gründungskonzert 1992 mit Werken aus Vivaldis Estro Armonico hat keiner die Erfolgsgeschichte vor-ausgesehen, die in diesem Monat mit dem 250. Konzert zu einem Jubiläum führt. Insbesondere der Spiritus Rek-tor und Konzertmeister Guy Goethals hat durch seine bescheidene engagierte Art das Ensemble zu einem angesehe-nen Kulturkörper Luxemburgs geformt. Es mag erstaunen, dass das Orchester trotz seiner ständigen Aktivität in der Öffentlichkeit weniger wahrgenommen wird als andere luxemburgische Ensem-bles. Das ist darauf zurückzuführen, dass es meist als Begleiter und Partner der Chöre in Luxemburg und in der Grande Région auftritt. In jüngerer Zeit veran-staltet Estro verstärkt Konzerte mit rein orchestralen Programmen und lädt dafür namhafte Dirigenten wie Jaap Schröder und Guy van Waas ein. Musikalische Part-ner und Musiker des Orchesters schätzen neben der kontinuierlichen musikalischen und technischen Qualitätssteigerung das flexible Engagement sowie die freund-schaftliche Atmosphäre im Ensemble. Daneben hat sich Estro die Freiheit bewahrt in unterschiedlichen Besetzun-gen in Barock-, klassischen Orchesterkon-zerten sowie als Musical-, Film- und Big Bandcombo aufzutreten. Unter der Lei-tung von Guy van Waas kehrt das Ensem-ble zu den Wurzeln zurück und spielt mit Schülern des Conservatoire Concerti aus Vivaldis Estro Armonico. Für den zweiten Teil hat sich das Orchester mit dem Ensemble Vocal du Luxembourg zusam-mengetan und interpretiert anlässlich des 200. Todestag Joseph Haydns Aus-züge aus der Schöpfung.

J uB i Läum

250e concert d’Estro Armonico

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Spectacles Highlights

orgue

Daniel RothPour la seconde fois depuis l’inauguration de l’orgue Schuke de la Philharmonie en 2005 pour lequel il était conseiller artistique, Daniel Roth consacre un programme à la grande tradition de l’orgue romantique et moderne français. Titulaire du Grand Orgue Cavaillé-Coll de Saint-Sulpice à Paris, le célèbre organiste ori-ginaire de Mulhouse a étudié, entre autres, dans les classes de Maurice Duruflé (Harmo-nie) et Marcel Bitsch (Contrepoint et Fugue) au Conservatoire de Paris, ainsi qu’auprès de Marie-Claire Alain avant de décrocher le Grand Prix de Chartres en interprétation et composi-tion en 1971. Il interprétera dans le Grand Auditorium – outre sa propre composition et son improvisation – le Choral et Final aux affi-nités franckistes de la Septième Symphonie de Charles-Marie Widor, lui-même en son temps organiste à Saint-Sulpice; un Scherzo

de Saint-Saëns originairement écrit pour piano et harmonium ainsi que la Deuxième Fantaisie (1936) de Jehan Alain au second thème mélis-matique évoquant l’Afrique du Nord. Place en seconde partie à la Symphonie N° 3 op. 28 en fa dièse mineur (1911) de Louis Vierne (profes-seur de Messiaen), composée dans la maison normande de Marcel Dupré où il était alors en villégiature. Daniel Roth: Livre d’orgue pour le Magnificat. X. Gloria Patri. Improvisation. Louis Vierne: Symphonie N° 3 en fa dièse mineur (fis moll) op. 28.

Danielroth.

Récital d’oRgue

o 22/04 u 20hi Philharmonie, Luxembourg t 26 32 26 32 w www.philharmonie.lu t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu q En collaboration avec le Fes-tival International de Musique d’Orgue, Dudelange (FIMOD)

rémyguillaumot

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Highlights Spectacles

P iAno

Leif Ove Andsnes

VoyAge DAns L e T emPs

Combattimento Consort Amster-dam Sol Gabetta

Depuis qu’il a constaté vers 13-14 ans: «que j’étais pianiste avant que je sache que je vou-lais en devenir un», Leif Ove Andsnes est devenu l’un des phénomènes les plus remar-qués parmi les grands interprètes. Pour le New York Times, Andsnes est tout simple-ment «le pianiste le plus accompli de la nouvelle génération». Né en 1970 sur l’île norvégienne de Karmøy, près de Stavanger, ce sont en partie ses sensationnelles interprétations de la musique de son compatriote Edvard Grieg qui l’ont fait connaître à un large public (en 2007, il a fait livrer un piano à queue par hélicoptère sur le rocher du fjord Hardanger; pour des enregistre-ments, il a également utilisé le propre piano de Grieg). Mais ce sont surtout son ouverture et sa polyvalence qui l’ont fait inviter par les plus grands orchestres et les plus grandes salles de concerts, et qui marquent également ses près de 30 enregistrements discographiques, de Bach à la musique contemporaine en passant par Mozart (il a déjà été sept fois nominé pour les

Le célèbre ensemble entame un dialo-gue avec la violoncelliste Sol Gabetta.Pour le Combattimento Consort Amster-dam, aguerri au répertoire des années 1600 - 1800, l’art du concerto (italien, du latin: concertare: lutter, rivaliser) surpasse la seule référence étymologique: le célè-bre ensemble est devenu maître dans l’art des oppositions, contrastes et variations de timbres, tempi et nuances de la musi-que baroque. Après le Concerto grosso op. 6 de Händel composé en automne 1739, opposant selon la tradition le concertino (instruments solistes) au ripieno (ensemble), l’orchestre de cham-bre dialoguera avec l’exceptionnelle violoncelliste Sol Gabetta dans trois concertos pour violoncelle d’Antonio Vivaldi (1678–1741). Nul doute que le compositeur vénitien a profondément contribué à donner au violoncelle – devenu instrument soliste au tournant du XVIIIe siècle – ses lettres de noblesse. Si le Divertimento KV 136 (1772) com-posé à 16 ans par Mozart combine les sty-les italiens aux emprunts faits à Michael Haydn, la Suite N° 5 en sol mineur, pro-bablement de Wilhelm Friedemann Bach, jadis attribué à son père, semble en elle-même une véritable énigme.

Grammy Awards). L’un des points forts de son répertoire est sans aucun doute le Romantisme. En réponse à une interview de 2003 lui deman-dant quelle personnalité il aurait bien aimé connaître, il a immédiatement nommé Robert Schumann (auquel il s’est intensément consacré, entre autres avec le Berliner Philharmoniker, Ian Bostridge et l’Artemis Quartett). Au cœur de son récital de soliste figurent des œuvres musi-cales écloses – exception faite d’une Toccata de Bach – entre 1800 et 1840: les Scènes d’enfants de Schumann, les tardives Valse op. 42 et Bal-lade op. 47 de Chopin ainsi que deux chefs d’œuvre tempétueux de Beethoven: la Sonate op. 27/1 et la Sonate Claire de lune op. 27/2.

solgabetta.

Musique classique

o 28/04 u 20hi Philharmonie, Luxembourg t 26 32 26 32 w www.philharmonie.lu t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu

Récital de piano

o 26/04 u 20hi Philharmonie, Luxembourg t 26 32 26 32 w www.philharmonie.lu t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu

LeifoveAndsnes.

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Spectacles Highlights

Musique du Monde

o 01/04 u 20h30i Den Atelier, Luxembourg q Organisé par le LCTOw www.printempsmusical.lu, www.luxembourgticket.lu

rokiaTraoré.

Pr in TemPs mus i cA L

Rokia Traoré

Pr in TemPs mus i cA L

ARONAS, visuals by Melting Pol

La Malienne Rokia Traoré, véritable ambassadrice d’une Afri-que contemporaine, a donné naissance à un nouveau style de musique qui serait à la fois plus moderne, tout en restant afri-cain, quelque chose qui rompe avec le folk pour aller vers plus de blues et de rock.Son nouvel album Tchamantché compte parmi les événements de l’année et s’inscrit toujours dans le registre de la musique africaine, mais n’a que très peu à voir avec l’univers des grands noms de la musique malienne contemporaine comme Salif Keita ou Oumou Sangare. Sur scène, Rokia Traoré fait preuve à la fois d‘un style sombre et intimiste, d’incroyables qualités vocales et d’extraordinaires séquences de scat africain autour de grooves puissants, sensuels et langoureux. Des chroniques colo-rées portées par la voix gracieuse et cristalline de Rokia Traoré abordent avec sagesse et philosophie des thèmes difficiles comme l’immigration clandestine ou le devoir de mémoire des Maliens envers leur passé glorieux. Ses ballades teintées de blues évoquent Billie Holiday ou encore des fêtes de rue africai-nes dans en une explosion rythmique pleine de joie contagieuse. Rokia Traoré a appris à apprécier la musique afro-américaine et a redécouvert la voix intense de Nina Simone. Poursuivant son exploration musicale, l’artiste a donc abandonné les balafons et les percussions traditionnels et a invité une rythmique occiden-tale pour se hasarder dans les univers tortueux du blues et du rock. Si le ngoni est toujours bien présent, un groove puissant et sensuel vient maintenant transformer la musique de la jeune chanteuse. Dans cet étonnant mélange, Rokia Traoré balade sa voix avec une étonnante facilité, utilisant tous les registres pos-sibles de son talent multiforme.

Aronas est clairement un des groupes les plus dynamiques qui aient émergé sur la scène australienne de ces dernières années.Les musiciens d’Aronas sont tous des «instrumentistes confir-més et d’un talent étonnant, qui sont animés d’un sens inné de la musicalité» (Drum Media, 2005). Définie comme punk jazz néo-zélandais, Aronas est une formation explosive, un cocktail d’influences rock, soul, funk, jazz… Des riffs de basse implaca-bles, une batterie groovy, un piano scotchant… Déclaré comme le nouveau magicien du jazz par le Sunday Telegraph, le pia-niste néo-zélandais Aron Ottignon a créé un véritable séisme dans l’industrie musicale. Reconnu comme meilleur jeune musicien de jazz d’Australie en 2003, il a été qualifié de fils prodige du jazz de l’hémisphère Sud. Aujourd’hui établi à Syd-ney, Aaron Ottignon puise l’inspiration dans des eaux musica-les percussives du Pacifique Sud dans lesquelles il a grandi. A Luxembourg, le groupe sera accompagné par le VJ Melting Pol qui transpose la musique percutante d’Aronas en images à la fois rêveures et délirantes.

Musique punK jazz

o 22/04 u 20h30i CCRN - Abbaye de Neumünster, Luxembourg w www.printempsmusical.lu, www.luxembourgticket.lu q Coproduction Luxembourg City Tourist Office, Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster

Aronas.

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Highlights Spectacles

Phot

o: Jo

s L.K

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en

Pascal Schumacher.

d’animation… En août 2004, le Pascal Schuma-cher Quartet a remporté le Grand Premier Prix et le Prix du Public au XIIIe Tremplin Jazz d’Avignon, et en 2005, il s’est vu décerner un Django d’Or belge dans la catégorie Nouveau Talent. Depuis 2001, Pascal Schumacher ensei-gne également au Conservatoire de Musique de la Ville de Luxembourg. Maître de l’oud et com-positeur de jazz, le Libanais Rabih Abou-Khalil est l’une des figures qui ont le plus marqué la scène jazz européenne pendant ces dix derniè-res années. Au delà des clivages de la culture musicale arabo-orientale dont il est issu, et de la culture occidentale dans laquelle il évolue actuellement, il a pu créer son propre style où l’essence orientale épouse naturellement l’im-provisation jazz et où le jazz se fond dans les volutes de l’oud. Rabih Abou-Khalil a grandi à Beyrouth au Liban et a étudié la musique arabe et orientale à l’Académie des Arts de Beyrouth. En 1978, il s’est enfui à Munich où il a étudié la flûte traversière. Son instrument de prédilec-tion reste l’oud, le luth arabe, ancêtre du luth

En juin 2008, le vibraphoniste/compositeur luxembourgeois Pascal Schumacher passe quelques jours à Munich pour signer un contrat d’exclusivité avec le prestigieux label allemand ENJA Records. Avec Matthias Winckelmann, le fondateur du label, naît l’idée d’une collaboration avec l’extraordinaire joueur d’oud libanais Rabih Abou Khalil. Le Luxembourgeois Pascal Schumacher (1979) est un des représentants les plus prometteurs de la nouvelle génération des vibraphonistes et se voue surtout aux musiques improvisées, notamment au jazz. Depuis 2002, Pascal dirige son propre quartette, avec Jens Düppe à la bat-terie, Franz von Chossy au piano et Christophe Devisscher à la contrebasse. Ses tournées l’ont mené au Benelux, Allemagne, France, Vietnam, Australie, Grèce, Afrique du Sud et Portugal. Depuis 2003, Pascal se voue de plus en plus à la composition musicale et travaille sur de nom-breuses partitions tous genres confondus: jazz, musique de théàtre et de danse, film, musique de chambre, musique pour enfants, musique

européen, qu’il joue depuis l’âge de cinq ans. Depuis le milieu des années 80, Rabih Abou- Khalil s’est imposé comme un passeur de culture, un véritable poète de l’entre-deux mondes, inventant inlassablement de nou-velles passerelles enchantées entre les multi-ples traditions musicales du monde arabe, les diverses musiques savantes, populaires et folk-loriques d’occident, le jazz américain et la musique improvisée européenne. Pour l’occa-sion de la soirée, Rabih Abou-Khalil propose de composer une œuvre originale qui fusionne la musique oriental au jazz européen du Pascal Schumacher Quartet.

P r i n t e m P S m u S i c a L

Pascal Schumacher Quartet & Rabih Abou-Khalil

Musique jazz

o 28/04 u 20h30i CCRN - Abbaye de Neumünster, Luxembourgq Coproduction Luxembourg City Tourist Office – Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster –Monday Night Productions w www.printempsmusical.lu, www.luxembourgticket.lu

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Spectacles Highlights

Pr in TemPs mus i cA L

Al Di Meola – New World SinfoniaAvec quelques millions d’albums vendus, quelques Grammy Awards et bon nombre de couvertures de magazines, Al di Meola compte parmi les plus illustres représentants du jazz rock. Né en 1954, Al Di Meola rejoint en 1974 le groupe Return To Forever de Chick Corea. De cette expérience, il se fera un nom, reconnu pour et par son jeu déchaîné. Et c’est logique-ment qu’en 1976, engagé par Columbia Records, qu’il joue sous son propre nom un jeu pur jazz rock sur Land Of The Midnight Sun. Par la suite en 1981 et 1983, Al di Meola se fera également remarquer en travaillant au côté de John McLaughlin et Paco De Lucia. Le fameux guitar trio acoustique livrera deux perles de guitare flamenca: Friday Night In San Francisco (qui s’écoulera à plus de 2 millions d’exemplaires!) et Passion, Grace And Fire. En 1985, il monte son Al Di Meola Project qui restera l’un des

Aldimeola.

meilleurs moments de sa carrière. Pendant plu-sieurs tournées mondiales, son groupe captive le public en cultivant le savant mélange de gui-tare aux influences classiques, de percussions ethniques de Airto Moreiro et du synthétizeur de Phil Markowitz. Dix ans plus tard, il formera un nouveau trio, Rite Of Strings, avec le bassiste Stanley Clarke et le violoniste Jean-Luc Ponty. En 1999, il part pour un voyage musical multi-culturel: World Sinfonia, en compagnie de Gilad, Gumbi Ortiz, Mario Parmisano, et Hernan Romero, et, ce sera ce programme que Al Di Meola présentera dans le cadre du festival de musique Printemps Musical 2009.

Musique jazz RocK

o 29/04 u 20h30i Den Atelier, Luxembourg w www.printempsmusical.lu, www.luxembourgticket.lu

P iAno P Lus L AP ToP

Francesco Schlimé – MurcofPour la première fois au Grand-Duché, Francesco Schlimé – Murcof est la réu-nion du pianiste luxembourgeois Fran-cesco Tristano Schlimé et du producteur de musique électronique mexicain de renom Fernando Corona (alias Murcof). Leur collaboration a commencé en 2006 à Barcelone quand Fernando Corona a été chargé de la postproduction du pro-chain album de Francesco. Au-delà du travail commun en studio, le duo se pro-duit en concert sur des scènes aussi dif-férentes les unes des autres: la Cité de la Musique à Paris, les festivals Sonar à Barcelone, Seconde Nature à Aix-en-Provence, Scopitone à Nantes, l’Alliance Française de Monterrey (Mexique) ainsi que le Bataclan et La Cigale, nightclubs emblématiques de Paris…

francescoTristanoschlimé.

Musique actuelle

o 02/04 u 20h30i CCRN Abbaye de Neumünster, Luxembourgt 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lut 26 20 52 1 w www.ccrn.lu q Organisé par JAIL (Jazz in Luxembourg) et le CCRN

Photo:stefanDeLay

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Highlights Spectacles

cAm i L L e K erger

RitualCe concert-spectacle est une création d’une nouvelle œuvre de Camille Kerger (com-mande de l’Ensemble Lucilin) pour soprano solo (Mariette Lentz), chœur de femmes (INECC), 7 musiciens (Lucilin). Le concept de rituel (Ritual) y est exploré de façon musicale, et théâtrale avec un texte de Nico Helminger. Spectacle sur mesure, le concert prend place dans différents espaces de l’Abbaye de Neumünster, joue avec l’am-biance, la richesse historique et architectu-rale du lieu. Musique: Camillle Kerger / Texte:

ensembleLucilin.

Nico Helminger / Avec: Ensemble Lucilin, Chœur de femmes de l’INECC, Mariette Lentz (mezzo-soprano).

Musique actuelle

o 25/04 u 20hi CCRN Abbaye de Neumünster, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu t 26 20 52 1 w www.ccrn.luq Produit par United Instruments of Lucilin en collaboration avec l’INECC Luxembourg et le Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster (CCRN).

P iAno P Lus Drums

Joachim Kühn – Daniel HumairMit seinem Spiel, das sich über alle Kategorien hinwegsetzt, profiliert sich der deutsche Pianist Joachim Kühn zu einem Musiker von Weltklasse. Im zeitgenössischen Jazz hat der Pianist bereits markante Spuren hinterlassen und hat musikalisch völlig neue Wege eingeschlagen. Joachim Kühn sieht sich in der Tradition des Jazz, wie auch verbunden mit der europäischen Konzertmusik, aber bei alledem unmittelbar einer Klangsprache der Gegenwart verpflichtet. Er offenbart Vehemenz und Sensibilität, virtuose Technik und Phantasie, eine unver-wechselbare Anschlagskultur und einen untrüglichen Sinn für Dynamik. Sein Bühnenpartner Daniel Humair gilt als einer der herausragendsten europäischen Schlagzeuger im neuen Jazz. Er hat bereits mit Martial Solal, Jean-Luc Ponty, Eddy Louiss, Stéphane Grappelli, George Gruntz, Jim Hall, Herbie Mann, Lee Konitz, Anthony Braxton, Henri Texier und dem Saxophonisten François Jean-neau zusammengearbeitet. In den 70er Jahren begann auch die Zusammenar-beit mit Joachim Kühn und J.-F. Jenny-Clark, die bis zum Tode J.F.Jenny Clarks 1998 Bestand hatte.

JoachimKühn.

Photo:guyfonck

jazz MusiK

o 03/04 u 20h30i CCRN Abbaye de Neumünster, Luxembourgt 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lut 26 20 52 1 w www.ccrn.lu q Organisé par JAIL (Jazz in Luxembourg) et le CCRN

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Spectacles Highlights

Lors de cette soirée tous les Futuristes se mettront à table pour célébrer le centenaire du Manifeste futuriste de Filippo Tommasso Marinetti. Ils le feront de la façon la plus agréable et la plus étonnante: en partageant un Repas Motlibriste Printanier. Cet hommage au Maître, respectueux de l’homme qui a révolutionné la société, l’art, la musique et la littérature, et la chose la plus élé-mentaire dans nos vies: la cuisine, se déroulera dans l’Agora Marcel Jullian transformé en Risto-rante Santo Food Turismo avec 7 plats au menu parmi lesquels la célèbre Salade de mots sans logique. Une équipe d’artistes italiens et alle-mands proposera images, musique et mots dans la plus pure tradition de l’alimentation radio-phonique telle que conçue par Marinetti. His-

toire de partager dans l’esprit et dans la lettre l’atmosphère d’un tel, hypothétique, futur. Mais qu’on se le dise, au final, grâce à l’Istituto Ita-liano di Cultura, on passera quand même à table. Fosco Perinti: chef/voix/chant. Rochus Aust: trompette/composition/régie. Bosco Pohontsch: trompette/coquillages. Janne Terfrüchte: specials. Markus Aust: régie son.

re- LoAD fu TurA

Ristorante Santo Food Turismo

Musique et Mots

o 02/04 u 19h30i CCRN Abbaye de Neunmünster, Luxembourgt 25 22 74 1 (Istituto Italiano di Cultura) q Organisé par l’Istituto Italiano di Cultura (IIC) en collaborationavec le Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster (CCRN)

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Highlights Spectacles

Tim Exile.

Tim Exile’s all-new live show... and self-made computer music programs Kevin Blechdom…Many of you will already know Tim Exile for his previous releases on Planet-Mu, and a truly unbelievable live show that rampaged through Europe over the past three years, setting a new benchmark for what an audience should expect from a live electronic act, and possibly being the first artist to achieve genuine dancefloor suc-cess with entirely improvised material. Tim returned from this extensive touring inspired to push further into the unknown; to build a new machine, a new system for performance, and furthermore, a new style of writing music in the studio. One year later, he’s created the most advanced and exhilarating performance on the planet, and written what could be the most astonishing album to emerge in 2009, quickly snapped up by the mighty Warp Records. Tim Exile’s all-new live show... Two

years in preparation and armed with a new constellation of machines and magical self-programmed software, prepare to become re-aquainted with the superpower of electronic performance like you’ve never seen him before! Kevin Blechdom is a female originally named Kristin Erickson when she was born in Florida in 1978. With a laptop, self-made computer music programs, piano chops, a 5-string banjo, Blechdom sings from from the heart. Kevin Blechdom’s newest solo album, Gentlemania, is being released on Sonig Records. Expected in March 2009, the album is an acoustic pop record co-produced by Kevin and Mocky in Berlin.

L i v E E L E c T r o

Tim Exile – Kevin Blechdom

ElEctro Music

o 03/04 u 9 pmi Exit07, CarréRotondes, Luxembourgw www.luxembourgticket.lu

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Spectacles Highlights

ElEctro Music

o 08/04 u 9 pmq Exit07, CarréRotondes, Luxembourgw www.luxembourgticket.lu

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Squarepusher.

2008 saw his first full live tour into Europe for... 10 years? Now lucky fans in Scandina-via, Holland, Belgium and southern Europe have another chance to see his stunning show featuring drummer Alex Thomas backed up by 3 huge bass sync’d LED rave screens. This is an ultra rare chance to catch Tom Jenkinson in full live Squarepusher mode.Squarepusher, the performing pseudonym of Tom Jenkinson, is an English electronic music artist signed to Warp Records. He specialises in the electronic music genres of drum and bass, musique concrète (sampled digitally rather than by tape), and acid, albeit with a significant jazz influence. Jenkinson was born in Chelms-

ford, Essex in 1975 and was educated at King Edward VI Grammar School. A self-taught drummer and highly skilled bass guitar player, his style of extremely fast, cut-up beats mixed with fusion jazz and interlaced with synth lines and samples has gained him a cult following. He is a friend of Richard D. James (Aphex Twin), and his albums have been critically acclaimed for their forward-thinking approach to electro-nic music. Jenkinson performs live, playing with a fretless or fretted bass guitar, a laptop, and other hardware. He appeared twice on BBC Radio 1’s The Breezeblock show. On 26 June 2005, Squarepusher played at London’s Royal Festival Hall as part of the Show Songs

of Experience a tribute to Jimi Hendrix. His 12 minute performance was built up of a medley of Hendrix tracks played solely on the bass gui-tar with the use of effects. One of his brothers, Andy Jenkinson, is also a respected recording artist, under the name Ceephax Acid Crew. A third brother, Jonny, also performs and occasio-nally supports his siblings on tour as a drum and bass DJ.

D r u m

Squarepusher

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Highlights Spectacles

TeZ.

La Cinémathèque de la Ville de Luxembourg, TRAFFO_CarréRotondes et EXIT07_Carré-Rotondes présentent une rencontre entre le Crazy Cinématographe, une pointure du beat-box et des prestations live de DJ’s.A voir, en toute première partie de la soirée, des extraits du Crazy Cinématographe Goes Elec-troacoustic, un court-métrage de la collection de films forains de la Cinémathèque, dont l’ac-compagnement sonore sera réalisé par les parti-cipants à un projet pédagogique combinant recherche sonore et analyse de film. La deuxième partie de soirée est dédiée à la projection de Buster Keaton’s One Week (Buster Keaton, 1920), dans lequel Keaton joue avec un humour absurde, parvenant toujours à se renouveler, créant de multiples situations différentes à par-tir de cette maison si peu orthodoxe. Un coup de maître dans le comique: tout Buster Keaton

et notamment son ingéniosité face aux objets sont dans ce très grand court-métrage. Un plai-sir pur et simple porté par le beatbox de TEZ. Tournant avec l’irresistible duo CocoRosie, collaborant ponctuellement dans des projets aussi divers que le groupe autrichien Bau-chklang ou Cirkus de Neneh Cherry, Vincent GarlanTEZec aka TEZ n’a cessé depuis deux ans de se faire remarquer. En solo sa formule est simple et efficace, sans artifice: c’est lui seul, sa bouche et son micro. TEZ apporte ainsi une touche incomparable au domaine du beat-box se modelant petit à petit un univers musical étrange à la croisée de Prince et El P. Second fim muet projetté Le Cuirassé Potemkine (1925) de Serguei M. Eisenstein. Lors de la première Révolution russe de 1905, l’équipage du cuirassé Potemkine, croisant en vue d’Odessa, se mutine contre ses officiers et vient fraterniser avec la population. Quelques jours plus tard, l’armée tsariste réprime cette tentative dans le sang… Film certes militant, mais pétri de générosité humaine, Le Cuirassé Potemkine s’impose par son lyrisme éperdu et par la somptuosité de ses images. It’s Bolshevik, it’s chic, it’s Bolshevik-Chic. La prestation DJ’s est assurée par Fantôme Fesse et Chook. Entité ectoplasmique à 4 mains, Fan-tôme Fesse poursuit le désir pervers d’incendier le dance floor à grand renfort d’electro rava-geuse. Chook commence à mixer dès 1995, dans un premier temps influencé par le hip hop, où il a acquis ses techniques de scratch, il a su facile-ment passer à d’autres styles, drum&bass, neuro-funk pour finalement s’attaquer à la minimal. Chook est aujourd’hui dj, producteur et respon-sable du label Full Force.

méLAnge

Crazy cinématographe meets beatbox & proletkult

live Music et cinéMa

o 25/04 u 20hi Exit07, CarréRotondes, Luxembourgw www.luxembourgticket.lu

he iner goeBBe Ls

I went to the house but did not enter Three iconic 20th century texts, the theatrical genius of Heiner Goebbels and the virtuosic vocal talents of the Hilliard Ensemble, specialists in both medieval and contemporary music; these are the impressive ingredients of I went to the house but did not enter. T.S. Eliot’s The Love Song of J. Alfred Prufrock, Maurice Blanchot’s The Mad-ness of the Day and Samuel Beckett’s Worstward Ho form the basis for an exploration of the meaning of ‘I’ in a world where there are no clearly defi-ned roles or characters. The uniquely intense performances of the Hilliard Ensemble – whose voices are trained in the music of the Middle Ages – are based on a wonderfully restrained presence that is strikingly different from the pomp often characteristic of the singing style found on the operatic stage. This fascina-tion for vocal insistence is the starting point for Heiner Goebbels’ latest compo-sition, which premieres at the Edinburgh Festival 2008, and which comes to Luxem-bourg following the extraordinary suc-cess of Eraritjaritjaka in 2006 and Stifter’s Dinge in 2007. A surprisingly personal exploration of the disappointments of middle age and fear of mortality that has its own quietly poetic, almost valedictory effect. […] The Hilliards bring it off imma-culately; as with the whole show, there’s not a detail misplaced (The Guardian).

heinergoebbel’slastcomposition.

Photo:Klausgrünberg

theatRe Musical

o 23, 24/04 u 8 pmi Grand Théâtre, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu q In English

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Spectacles Highlights

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Man kann in verschiedene Richtungen lesen und spielen.

Besuch bei dem Vater ist ein Stück, das mit fast mythischer Wucht den Vater-Sohn-Kon-flikt in Szene setzt. Der 60-jährige Heinrich, der seit zehn Jahren an einer Übersetzung von Miltons Paradise lost arbeitet, Anglistik-professor, wohnt mit seiner Frau Edith und Tochter Isabel auf dem Lande. Man führt ein offenes Haus, so sind auch Marietta, Ediths Tochter aus erster Ehe sowie deren Nichte Sonja zu Gast. Im Zentrum aller-dings thront Heinrich, dessen abgelebter ero-tischer Charme neue Nahrung erhält, wenn er mit Sonja auf die Jagd geht. Heinrichs Machtrefugium “Hier sind nur Frauen! Nur Frauen und ich”, beginnt zu wanken. Die Handlung setzt ein, als Sohn Peter an der Tür läutet. Er ist Anfang zwanzig, sein Vater wusste wenig von seiner Existenz, der Sohn

trifft den Vater zum ersten Mal. Schimmel-pfennig skizziert mit leichter Hand mögliche Verbindungen zwischen den Männern und Frauen in dem Landhaus der Dramatiker lässt kunstvoll offen, ob es sich um wirkliche Erlebnisse handelt, um Fantasien oder Sehn-süchte. Traum und Wachen fließen ineinan-der: eine Spezialität Schimmelpfennigs, denn “Sicherheit ist nirgends” (Arthur Schnitzler). Subtilitäten beherrschen nicht die Psycholo-gie, so Schimmelpfennigs Fazit, vielmehr sind es ganz handfeste Machtfragen. Der Sohn schläft zunächst mit der jungen Sonja, danach mit der Marietta, und auch Edith wird von einer tiefen Sehnsucht nach dem virilen Ein-dringling erfasst. Die Szenen und Skizzen, die mal von großer Dichte, mal locker und fast fragmentarisch sind, erzählen die Geschichte

vom heimkehrenden Sohn, der auf das diffi-zile Beziehungsgeflecht der Menschen im Haus seines Vaters wie ein Sprengsatz wirkt. Das klassische Familiendrama findet nur noch schlaglichtartig statt, in vagen Andeutungen und Umrissen. Roland Schimmelpfennig hat den ersten Teil seiner Trilogie der Tiere dem-entsprechend auch als Szenen und Skizzen bezeichnet und betont damit die Offenheit seines Textes. Man kann ihn in verschiedene Richtungen lesen und spielen und wird dabei immer wieder neue Bezüge entdecken.

S z e n e n u n d S k i z z e n

Besuch bei dem Vater

TheaTer

o 2, 3, 22, 23, 28/04 u 20 Uhri Théâtre des Capucins, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu q In English

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Highlights Spectacles

Den TheATer . Lu sP i L LT

Eng droleg KoppelKaméidistéck vum Neil Simon. An d’Lëtze-buergescht iwwersat vum Valérie Bodry.Wéi de Felix no fënnef Joer Bestiednis vun sen-ger Fra Frances vrun d’Diir gesat gëtt, hëlt säi Frënd Oskar hie bei sech op. Déi zwee versprie-chen sech vun hiirem neien Zesummeliewen nëmme Viirdeeler. Halwe Loyer, hallef sou vill Haushaltskäschten: well si musse jo un hiir gescheeten Dammen Alimenter bezuelen. Mee wat am Ufank ausgesäit wéi eng normal Män-ner-Wohngemeinschaft, ännert sech ganz séier wann de Felix net méi de Mann, mee d’Fra erauskéiert an éiweg amgang ass ze botzen, ze raumen an ze maachen, dat alles wéi steril ass. Jo aus dem Oscar senger originell-chaotescher Singlewunneng gëtt duerch dem Felix säi Botz-fimmel e keimfräie Musterstot. De Buedem

eestéckvumneilsimon.

blénkt wéi wann en naass wiir, d’Wäsch ass méi wéi propper an den Oscar muss sech abee-mol Allméigleches uwinnen fir dat et nëmmen iwwerall schéi propper bleift. Dat geet alles sou laang bis dat hien es enges Dags definitif genuch huet an de Felix kuerzerhand eraus-gehäit… Dem amerikaneschen Auteur Neil Simon säi Kaméidistéck gehéiert zu deene gréissten Theatersuccès’e weltwäit. Et gouf erfollegräich verfilmt ënnert anerem mam Walter Matthau a Jack Lemmon.

theateR

o 21, 24/04 u 20 Aueri Théâtre des Capucins, Luxembourgt 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu

hAPPy hour Théâ Tre

Jemp Schuster / PatchworkEng Stonn laang spillt de Jemp Schus-ter sengem Publikum eppes vir, e ver-zielt iwwert dat, wat mer all an der Lescht erlieft hunn, wat jiddereen ier-gert a wat ee freet. Privat, gesellschaftlech a politesch ginn et der laanscht d’Baken, mä och iwwert déi gréisste Katastrof muss ee kënne läs-teren a laachen. Dann ass de Frust besser ze erdroen.E kabarettistesch, satiresche Moment ier mer an de wuelverdéngte Feierowend ginn.

Jempschuster.

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o 22, 29/04 u 18hi Théâtre des Capucins, Luxembourgt 47 96 40 57 w www.theater-vdl.lu q [email protected]

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Spectacles Highlights

théâtRe

o 25, 26/04 u 20hi Théâtre des Capucins, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu

Jeanrochefort(àdroite).

Photo:Dunnmeas

Après le passage de Michel Aumont en octo-bre, la scène des Capucins accueille un autre comédien phare de la scène et du cinéma français, son comparse Jean Rochefort. Entré dans la légende des Grands du cinéma et de La Nouvelle Vague comme Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle, ou le regretté Philippe Noiret, tous présents et éternels, incon-tournables et charismatiques, Jean Rochefort est de ceux que le Septième Art a accaparés. Il a surtout été l’acteur fétiche de Philippe de Broca. Qui n’a pas en tête Cartouche, Le diable par la queue, Les tribulations d’un chinois en Chine, Le grand blond avec une chaussure noire et le fameux Un éléphant ça trompe énormé-ment. N’ayant jamais vraiment délaissé les planches de théâtre, y revenant régulièrement, c’est l’activité cinématographique qui le réclame encore et toujours dont ses participations dans Ne le dis à personne de Guillaume Canet et plus récemment J’ai toujours rêvé d’être un gangster de Samuel Benchetrit... Petite halte au Luxem-

bourg avec Entre autres. Jean Rochefort ne sou-haite pas écrire de mémoires, ses mémoires. Sollicité par maints éditeurs, ce spectacle est donc l’occasion pour lui de se raconter à travers quelques anecdotes ou expériences vécues, mais aussi au travers de citations d’auteurs l’ayant accompagné sa vie durant: Cioran, Molière, La Fontaine, Verlaine, Fernand Raynaud, Fernandel, Charles Trenet, Jean Yanne... Enfin et surtout par la belle complicité qui le lie au talentueux accordéoniste Lionel Suarez. Avec l’humour si raffiné que nous lui connaissons, Jean Rochefort dessine dans ce spectacle, à sa manière, une sorte d’autoportrait. On y retrouve l’humour décalé d’une des figures les plus rares de la scène française qui flirte avec le surréalisme.

J e An rocheforT

Entre autres

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Highlights Spectacles

Photo:TnL

Ein Mond für die Beladenenistgroßesschauspielertheater.

Die Helden die seine Stücke bevölkern, sind oft Menschen am Rande der Gesellschaft, Außenseiter, Verlierer, Gescheiterte. Verkör-perungen der anderen, der dunkleren Seite der amerikanischen Seele. Diese beschwört in wuchtigen und doch gebrochenen Figuren Eugene O’Neill, der große Dramatiker der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts, Nobel-preisträger 1936 und Vater des modernen amerikanischen Dramas.Regisseur Frank Hoffmann bringt jetzt mit Ein Mond für die Beladenen eines von O’Neills zärt-lichsten, zugleich humorvollsten Stücken auf die Bühne. Ein bewegendes Stück, das es zu ent-decken gilt. Ein Stück um Whisky, Liebe, Zorn und Leidenschaft. Connecticut am Ende der Welt. In zweisamer Zwietracht leben hier Josie und ihr Vater Phil als Pächter auf einer ertrags-

losen Farm. Das Leben machte sie hart und rauh, wie das Land, das sie bewirtschaften. Der Dritte im Bunde ist ihr Nachbar und Verpächter James Tyrone. Ein ehemaliger Broadwayschau-spieler und Trinker, den die Gespenster seiner Vergangenheit nicht loslassen. Josie und Tyrone, beide voller Sehnsucht nach Liebe, fühlen sich zueinander hingezogen. In einer magischen Nacht führt O’Neill die beiden ungleich Einsa-men unter dem fahlen Licht des September-mondes an die Schwelle zum Glück. Eine der ungewöhnlichsten Liebesszenen der Weltlitera-tur. Frank Hoffmann konnte für seine Inszenie-rung Ein Mond für die Beladenen den mehrfach ausgezeichneten Schauspieler August Diehl ver-pflichten. Der Schauspieler, der auf Bühne und Leinwand (z.B. in der Luxemburger Coproduk-tion Der neunte Tag von Volker Schlöndorff,

und in dem 2008 mit dem Oscar prämierten Film Die Fälscher) gleichermaßen zu Hause ist, wurde schon 1999 zum Nachwuchsschauspieler des Jahres von Theater heute gekürt. Für die bei-den weiteren Hauptrollen wurden der große deutsche Theater – und Filmschauspieler Hans Diehl und die junge, bereits hoch angesehene Julia Malik verpflichtet. In weiteren Rollen sind die bekannten Luxemburger Darsteller Marco Lorenzini und Marc Limpach zu sehen.

eugene o ’ne i L L

Ein Mond für die Beladenen

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o 2, 3/04 u 20 Uhri Théâtre National du Luxembourg, Luxembourgw www.tnl.lu q Eine Coproduktion: Ruhrfestspiele Recklinghausen/ Théâtre National du Luxembourg/ Mit der Unterstützung von: Fondation Indépendance

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Spectacles Highlights

DominiqueBlancjouecettemiseenscènedePatricechéreauetThierryThieûniang.

mArguer i T e DurAs

La Douleur

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Cuisine et dépendances

La dernière guerre, Marguerite Duras l’a vécue tout à la fois comme femme dont le mari avait été déporté, comme résis-tante, mais aussi, comme écrivain. Lucide, étonnée, désespé-rée parfois, elle a, pendant ces années, tenu un journal, écrit des textes que lui inspiraient tout ce qu’elle voyait, ce qu’elle vivait, les gens qu’elle rencontrait ou affrontait. Ce sont ces récits et des extraits de son journal, que Marguerite Duras a réunis sous le titre La Douleur.La Douleur est un récit autobiographique, le journal de l’absence éprouvante, de l’attente chargée de menaces, de la peur atroce, écrasante, du désespoir, de la honte de vivre en attendant le retour de Robert Antelme (Robert L. dans le texte), son mari, déporté dans un camp allemand. Elle ignore en cet avril 45, prin-temps de la Libération, s’il est toujours vivant. Errante dans une ville assommée, courant de bureau en bureau, maudissant son téléphone, ne mangeant plus, ne dormant plus, elle attend, elle guette, elle cherche le moindre signe d’espoir. La guerre conti-nue en elle alors qu’alentours la joie de la Libération s’extério-rise. Son groupe de résistants se réorganise pour encadrer le retour de ceux qui en reviennent. Lui aussi en reviendra, dans un corps où la vie n’a plus de poids. Avec la complicité de Thierry Thieû Niang, Patrice Chéreau met en scène l’une de ses actrices fétiches, la saisissante Dominique Blanc dans un des textes les plus troublants de la littérature d’après-guerre. Dominique Blanc fait résonner, jusque dans ses silences, ses soupirs, la simplicité et l’intensité de l’écriture durassienne. Après sa brillante inter-prétation de La légende du Grand Inquisiteur, Patrice Chéreau présente pour la deuxième fois un spectacle au Théâtre National du Luxembourg.

Reprise de la célébre pièce de Jean-Pierre Bacri et d’Agnès Jaoui, qui expliquent que cette pièce leur a permis de se défou-ler et de rire des comportements qui nous énervent, des gens qui perdent tout sens critique face à un monde de toc.Jacques et Martine, couple apparemment sans histoire, accueillent de vieux amis qu’ils n’ont pas revus depuis dix ans. Ils ont orga-nisé un dîner en l’honneur du mari de Charlotte, devenu présen-tateur-vedette à la télévision, en compagnie de Georges, un autre ami et de Fred, l’envahissant frère de Martine. Au cours de la soirée, la tension monte, la présence de celui qui a réussi déchaîne admiration, envie, jalousie et agressivité. Tout cela est vu de la cuisine, où les convives viennent tour à tour se livrer, se plain-dre et s’expliquer. Si l’on ajoute à cela une cuillerée de regrets, un soupçon de ressentiments et une pincée de poker, on obtient un repas très salé et une vision saignante du couple...théâtRe

o 27, 28/04 u 20hi Théâtre National du Luxembourg, Luxembourg w www.tnl.lu

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o 23, 24, 29, 30/04 u 20H30i Théâtre Ouvert Luxembourg, Luxembourg t 49 31 66 w www.tol.lu

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Highlights Spectacles

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o 26/04 u 11 Uhri Kasemattentheater, Luxembourgt 291 281 w www.kasemattentheater.lu

Lieber und verehrter Dr. Schnitzler, hingerisssen haben wir die Traumno-velle hier gelesen, beide in einem Zuge, atemlos, und begrüssen Sie vol-ler Bewunderung. Thomas und Katja Mann (Arosa, den 23. Mai 1926). Ein junges verheiratetes Paar, Fridolin und Albertine, schön, klug und erfolg-reich. Beide gestehen sich erotische Phan-tasien und Fast-Seitensprünge. Sie hat Gedanken an einen Unbekannten, Frido-lin ist eifersüchtig und stürzt davon, hin-ein in eine obskure Nacht. Voll Zweifel, voll Drang lässt er sich durch eine Nacht von Lust, Perversion, Orgien und Einsam-keit reißen. Er gesteht ihr seine Aben-teuer, aber sie verzeiht ihm mit dem Satz „dass die Wirklichkeit einer Nacht, ja dass nicht einmal die eines ganzen Menschen-lebens zugleich auch seine innerste Wahrheit bedeutet.“ Ehe, Lust, Eifersucht und Freiheit in ihren Verwirrungen, Verirrungen und Verstrickungen. Das Geheimnisvolle dieser Novelle rührt von der Entdeckungsreise ins Selbst her, die Fridolin unternimmt, einen Abstieg in die Tiefen seiner eigenen Psyche. Schnitz-lers Novelle wurde 1999 von Stanley Kubrick als Eyes Wide Shut mit Nicole Kidman und Tom Cruise in den Haupt-rollen verfilmt. Von Arthur Schnitzer. Gelesen von Ulrich Matthes.

L esung

Traumnovelle

emmAnueL DArLey

C’était mieux avantEmmanuel Darley a trempé sa plume dans un zeste de vitriol, il y a ajouté une bonne rasade de dérision puis s’est penché sur la vacuité de tous les discours, politiques, administratifs et amoureux. Le résultat est un cocktail irrésisti-ble ou tous les grands du rire se retrouvent évoqués en un hommage désopilant. Raoul Jambon déprime un peu. Raoul Jambon est un prolo vieillissant au chômage. Il trouve que c’était mieux avant, mieux quand il était jeune et qu’il avait du travail, mieux quand il n’était pas contraint de trier les déchets et que sa femme avait le temps de lui mijoter des choucroutes. Il cherche un sens à sa vie. Ernest Champagne est inquiet. Il trouve lui aussi que c’était mieux avant, quand les prolos ne remet-taient pas en cause le pouvoir des puissants. Il sent que la comédie risque de ne plus durer bien longtemps et il sait qu’il faudra faire preuve d’imagination pour éviter le désastre. Il cherche une échappatoire pour ne pas perdre ses privilèges. Alors que faire? Et s’il suffisait à l’un de transformer sa déprime en mantra et ce mantra en idéologie politique pour exister à nouveau? Et si l’autre pouvait tirer habilement

parti de cette manne inespérée pour retrouver toute sa crédibilité et assurer ainsi la pérennité de son pouvoir? Et alors, rien du tout ! Ne cher-chez aucune conclusion logique à cette farce, encore moins de morale! C’est dans l’absurde qu’une fois de plus se trouve la réponse. La réponse étant précisément l’absence de réponse. La langue de bois permet de donner des accents de vérité aux messages les plus creux. Il suffit d’avoir l’air convaincu et le tour est joué! C’était mieux avant oui, mais plus ça change, plus c’est la même chose, donc retourner vers le passé en considérant que notre avenir est der-rière nous ne fera que nous renvoyer face à face ou serait-ce plutôt dos à dos pour un énième tour de ce manège, dont, décidément, nous ne parviendrons jamais à descendre si nous ne prenons pas le temps de réfléchir au sens de toute cette farce.

théâtRe

o 1, 2, 3, 4, 8, 9, 16, 17, 18/04 u 20h30i Théâtre Ouvert Luxembourg, Luxembourgt 49 31 66 w www.tol.lu

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Spectacles Highlights

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o 25/04 u 20 Uhri Kasemattentheater, Luxembourg t 291 281 w www.kasemattentheater.lu

Eine Collage aus autobiografischen Texten von Thomas Bernhard. Gelesen von Ulrich Matthes.Ulrich Matthes liest Auszüge aus Bern-hards autobiografischen Erzählungen Der Keller und Der Atem - in diesen Texten erinnert Bernhard sich an seine Jüng-lingsjahre und an zwei seiner ,Lebens-menschen: seinen Grossvater und seinen Lehrherrn Karl Podlaha. ,,Mein Grossva-ter hatte mich die Menschen aus grosser Distanz beobachten gelehrt, der Podlaha konfrontierte mich direkt mit ihnen.“ Thomas Bernhard hüllt den Leser in den dunklen Dunst des im Scheitern begrif-fenen Lebens. Nicht das gelingende Leben, die aus Weitsicht und Kalkül gespeiste Zuversicht, dass alle Pläne sich doch schließlich erfüllen werden, und deren Darstellung sorgen dafür, dass diese autobiografische Prosa uns erbauliche Antworten mit auf den eigenen Lebens-weg geben könnte. In seinem literari-schen Werk begegnet man auch auf Schritt und Tritt der Musik. Bernhard beschreibt sein Martyrium mit ganz dicht verfugten, langen Sätzen, mit einer musikalischen Sprache, die langsam marschiert und ständig den Blick in die hinteren Reihen wirft, damit das Ver-gangene immer auch ein Teil der Zukunft bleibt. Und wir erfahren, dass Bernhard eigentlich hatte Sänger werden wollen, träumend von seiner Lieblingsoper, der Zauberflöte...

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Zauberflöten-traum

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Krieger im GeleeDer Text erzählt die Geschichte von vier Menschen und deren Lebensentwürfen, zen-triert um ein Ereignis: den Gewaltübergriff auf einen Heranwachsenden. Krieger im Gelee sind die dunklen Einflüsterer in den Gehirnwindungen, die man besser nicht zu laut werden lassen möchte, die aber letztlich durchbrechen, wenn der Mensch sich verliert. In einer spannenden Dramaturgie, die an Filme wie Short Cuts oder Magnolia erinnert, verwebt der Autor die Figuren und Ereignisse miteinan-der, lässt dabei aber nur drei der vier Figuren ihre Blickwinkel auf das Geschehen erzählen. Und so ändert sich für den Zuschauer perma-

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o 20, 21, 28, 29, 30/04 u 20 Uhri Kasemattentheater, Luxembourg t 291 281 w www.kasemattentheater.lu q Deutsche und Luxemburgische Erstaufführung Koproduktion des Kasemattentheater mit dem Theater Eigenreich w www.eigenreich-berlin.de

nent die Geschichte selbst. Ein Stück Krimi, ein Stück sehr heutiger Tragödie über die Einsam-keit, über den Verlust von Lebensstrukturen und ein Versuch, das Leben ansatzweise zu verstehen.

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Highlights Spectacles

Opéra

o 01, 02/04 u 20hi Grand Théâtre, Luxembourg t 47 08 95 1w www.luxembourgticket.lu q En français avec surtitres  en allemand Introduction en français une demi-heure avant chaque représentation par Monsieur Stéphane Gilbart

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Une nouvelle mise en scène de l’opéra baroque.

b E n j a m i n L a z a r

Cadmus et Hermionenaissance d’une institution et d’un genre qui imposeront leur singularité dans l’Europe lyri-que. Ensemble de musiciens solistes réunis autour de Vincent Dumestre, Le Poème Harmo-nique a, depuis sa formation en 1998, choisi de concentrer son travail artistique principale-ment sur les musiques du XVIIe et du début du XVIIIe siècle. Depuis, il a effectué de nombreu-ses tournées en Europe et dans le monde. En 2006 et 2007, ses spectacles scéniques ont connu une diffusion exceptionnelle: dix-sept représentations du Bourgeois Gentilhomme mis en scène par Benjamin Lazar, trente-cinq du Carnaval Baroque, huit de La Vie Humaine.

Après le succès phénoménal de sa mise en scène de l’opéra baroque Il Sant’Alessio avec les Arts Florissants en février 2008, Benjamin Lazar revient avec une nouvelle mise en scène d’un opéra baroque, Cadmus et Hermione. Un soir d’avril 1673, rue de Vaugirard à Paris, des spectateurs curieux découvrent le tout pre-mier opéra français dans un jeu de paume converti en modeste théâtre. Le livret de Cadmus et Hermione est signé par un académicien réputé, la partition par le brillant surintendant de la musique du roi. Leur oeuvre chantée et dansée possède la distinction des spectacles de cour et s’enchâsse dans un drame d’une cohérence iné-dite. Se détournant du modèle italien pour mieux séduire son public et son roi, Lully vient de poser les bases de l’art lyrique français: architecture, langage, poétique, tout découlera de ce magistral coup d’essai, dont la présente production restitue l’authenticité autant que la vitalité. Les amours mouvementées du vaillant Cadmus et de la fidèle Hermione marquent la

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Spectacles Highlights

danse

o 28/04 u 20h (français) o 29/04 u 20h (néerlandais) i Grand Théâtre, Luxembourg t 47 08 95 1 w www.luxembourgticket.lu

c LAsses

Alice aux pays des merveilles

unpoignantmonologuedeVanessavanDurme.

Photo:fredDebrock

danse

o 24, 25/04 u 20hi Conservatoire de Luxembourg, Luxembourgt 47 08 95 1 ou 47 96 54 32 w www.luxembourgticket.lu

Un spectacle à voir quel que soit son âge, qui entraînera les spectateurs dans un monde peuplés d’étranges créatures.Un spectacle de danse merveilleux qui emmène le spectateur dans un monde enchanté où Alice rencontre tout au long de son voyage une galerie de personna-ges étonnants et amusants. Alice tentera de comprendre et de rationaliser le monde étrange qui l’entoure. Le spectacle est dansé par les élèves de toutes les classes de danse classique, jazz, contemporaine et formation musicale accompagnés par des musiques aux sources divergente. Chorégraphies: Floriana Bidoli, Michèle Distave, Elisabeth Dury, Dominique Hel-linckx, Emanuela Iacopini, Isabelle Jour-dan, Claudia Losito, Michèle Nègre et Laurence Scassellati et pour la forma-tion musicale Gianfranco Celestino, Guy Frisch et Olga Modestova.

De et avec Vanessa Van Durme. Tout comme dans le domaine du roman il peut exister le docu-fiction où l’auteur se met en écriture pour exprimer ce qu’il est, il existe dans la danse ce merveilleux et poignant monologue écrit et joué par Vanessa Van Durme.Un témoignage d’une quête douloureuse d’iden-tité et d’acceptation de la part de la société. Dans un cadre très dépouillé, vêtue uniquement des dessous de sa mère décédée, cette sexagénaire raconte sa vie qui a commencé… alors qu’elle était un petit garçon. Regarde maman, je danse est le récit honnête à l’extrême d’une femme qui dit seulement: il ne me manque rien, je suis juste un peu différente. C’est profondément impressionnant.

Ce que nous propose Vanessa Van Durme, mise en scène par Frank Van Laecke, est bien plus qu’un monologue. C’est la confession d’une enfant blessée, ce long chemin qu’elle a dû sui-vre pour être enfin elle-même, chemin de croix, chemin de soi, épreuves, humiliations, désespoir. [...] elle ne craint ni la violence de la réalité, ni la cruauté des mots, ni l’humour. Ce n’est jamais scabreux. Elle est fine, délicate et d’une drôlerie merveilleuse. (Le Figaro).

VAnessA

Regarde maman, je danse

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Highlights Spectacles

Studio Orka (Gent).

Junges Publikum

o 12/04 u 15 Uhr, 17 Uhr o 13/04 u 11 Uhr, 15 Uhri CarréRotondes, Luxembourg q In deutscher Sprache. 6 – 10 Jahre w www.luxembourgticket.lu

nique Van Malder, Jo Jochems. Ausstattung: Studio Orka. Musik und Technik: Philippe Van de Velde. Spiel: Katrien Pierlet, Brenda Bertin oder Griet Dobbelaere, Dominique Van Malder oder Bert Haelvoet, Jo Jochems. Dramaturgie: Mieke Versyp Film und Schnitt: Studio ORKA, Pascal Poissonnier, Telefunk. Kostüme: Karien Herreman. Met de steun van de Vlaamse over-heid, Provincie Oost-Vlaanderen, het Internati-onaal Straattheater Festival, Theater aan Zee.

Die Geschichte des Herrn Porselein spielt in einem skurrilen Iglo, dem sogenannten Kran-kenhaus für Tiere der Familie Porselein. Mit viel Liebe und so manchen Tricks versuchen sie verwundete oder kranke Tiere zu heilen. Meistens klappts, und manchmal nicht. Doch auch wenn ein Patient nicht mehr gesund wird, stehen einige Rituale auf der Tagesord-nung. So zum Beispiel ein ganz besonderes Begräbnis. Mijnheer Porselein ist eine wunder-volle Geschichte über Abschied nehmen, erzählt mit viel Humor und Feingefühl. Die Zuschauer tauchen in eine zauberhafte Welt ein, zwischen Phantasie und Wirklichkeit. Konzept und Umsetzung: Philippe Van De Velde, Martine Decroos, Katrien Pierlet, Brenda Bertin, Domi-

S c h a u S p i e l

Mijnheer Porselein

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Spectacles Highlights

nal de Bruxelles et qui réunit les couples gagnants du Grand-Duché et des différentes provinces belges francophones participantes. A tous les niveaux du concours, l’aspect ludique et festif prendra le pas sur la compétition!

concours De Théâ Tre

Scènes à deux

jeune public

o 22/04 u 20hi CarréRotondes, Luxembourg q Finale luxembourgoise du concours de théâtre. En français. Tout public (âge des participants: 12 – 19 ans). Entrée libre w www.luxembourgticket.lu

Le concours de théâtre Scènes à deux, initié en Belgique il y a 15 ans, offre l’opportunité à de jeunes lycéens de faire leurs premiers pas sur les planches. Dans un premier temps, ils présentent à un jury une scène de leur choix. Les couples qui passe-ront ce cap présenteront une scène imposée d’un auteur contemporain. Cette soirée est dédiée aux meilleures prestations jouées pour cette finale luxembourgeoise. Suite à cette troisième étape, deux couples – l’un choisi par le jury et l’autre par les participants eux-mêmes – seront conviés au gala de clôture qui se tiendra au Théâtre Natio-

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Highlights Spectacles

Festival

o 24, 25, 26/04 i CCRN – Abbaye de Neumünster, Luxembourgw www.ccrn.lu q Entrée libre

Seyhmus Dagtekin, Guy Goffette, Tsjêbbe Het-tinga, Anise Koltz, Rosaria Lo Russo, Azadée Nichapour, Bernard Noël, Víctor Obiols, José Luís Peixoto, Tomasz Rozycki, Lambert Schlechter, Michael Speier ont déjà confirmé leur présence pour cette édition 2009. Sur le thème en rire(s) cette poésie qui «s’atta-che aux grandes questions de l’existence, (mon-trera qu’) elle ne s’interdit pour le faire nul moyen… (car) même s’il rit, le poète reste poète : questionneur, rebelle et éveilleur de conscience» (J. P. Siméon). Et les poètes de dire avec des mots simples la complexité du monde, à parler avec des mots quotidiens de l’éternité, à dessi-ner avec des mots d’ici et maintenant l’ailleurs et l’universel. Prévue sur trois jours et en plusieurs lieux, cette manifestation est organisée par le Prin-temps des Poètes – Luxembourg en collabora-tion avec les Services et Centres culturels des

Lancé au Luxembourg il y a quelques années, Le Printemps des Poètes a pris une ampleur nouvelle avec la création en 2008 de l’associa-tion Printemps des Poètes – Luxembourg. Avec plus de cinq cents amateurs de poésie présents aux différentes manifestations et des centaines d’élèves qui, à l’Ecole Euro-péenne, se sont associés à ce printemps poéti-que sur le thème de l'éloge de l'autre, la réussite a été totale. Après l’éclatant succès de cette édition 2008, l’équipe du Printemps des Poètes – Luxembourg prépare avec ses partenaires une édition 2009 variée et festive. Occasion de rencontrer et d’entendre quelques unes des grandes voix de la poésie dans le cadre de soirées conviviales, avec vins et mets d’Europe, et accompagne-ment musical d’André Mergenthaler au violon-celle et César Stroscio (prix Charles Cros de musique du monde en 1996) au bandonéon.

Ambassades, le Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster, la Kulturfabrik et la galerie Simoncini. Au programme: le 24/04 à 19h: ouverture offi-cielle à la Kulturfabrik à Esch-sur-Alzette avec un hommage à Jean Tardieu, poète et drama-turge (1903-1995), puis lectures dans une ambiance festive et conviviale. Le 25/04 à 16h, après-midi poétique sur le thème en rire(s) dans le cloître de l’Abbaye et, à partir de 20h, grande nuit de la poésie avec lectures et musi-ques au Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster. Le 26/04 à 11h: matinée de lec-tures à la Galerie Simoncini à Luxembourg.

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Anise Koltz.

P o é s i e

Le Printemps des Poètes

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Directeur musical: Emmanuel KrivineEn résidence à la Philharmonie

CONCERT SYMPHONIQUE

PHILHARMONIE – GRAND AUDITORIUM – 20.00

JE/DO/TH 26.03.2009Concert de bienfaisance au profi t de la Croix-Rouge

Hector Berlioz (1803-1869)

Carnaval romain. Ouverture, op. 9 Aram Khatchaturian (1903-1978)

Concerto pour violon et orchestre, en ré majeur Jean Sibelius (1865-1957)

Symphonie No. 5, en mi bémol majeur, op. 82

JUKKA-PEKKA SARASTE, DIRECTIONSergey Khachatryan, violon

CONCERTS SYMPHONIQUES

PHILHARMONIE – GRAND AUDITORIUM – 20.00

JE/DO/TH 23.04.2009Cycle Philharmonique I

VE/FR/FR 24.04.2009Cycle Philharmonique II

Antonín Dvorák (1841-1904)

Carnaval. Ouverture, op. 92Antonín Dvorák (1841-1904)

Concerto pour violon et orchestre, en la mineur, op. 53Johannes Brahms (1833-1897) Symphonie No. 4, en mi mineur, op. 98

EMMANUEL KRIVINE, DIRECTIONJanine Jansen, violon

CONCERT DE COLLABORATION

PHILHARMONIE – SALLE DE MUSIQUE DE CHAMBRE – 11.00

DI/SO/SU 26.04.2009Les solistes de l’OPL. Concert organisé par les Amis de l’OPL

Ludwig van Beethoven (1770-1827)Trio No. 4, en si bémol majeur, op. 11 pour clarinette, violoncelle et pianoMichael Glinka (1804-1857)Trio Pathétique en ré mineur, pour clarinette, violoncelle et pianoPaul Hindemith (1895-1963)Quatuor en fa majeur pour clarinette, violon, violoncelle et piano

Olivier Dartevelle, clarinetteFabian Perdichizzi, violonNiall Brown, violoncelleIsabelle Trüb, piano

CONCERT DE FAMILLE

PHILHARMONIE – ESPACE DÉCOUVERTE – 17.00

MA/DI/TU 05.05.2009Production Philharmonie / Traffi k Theater

'LE CARNAVAL DES ANIMAUX'(spectacle en français à partir de 4 ans)

Camille Saint-Saëns (1835-1921) 'Le Carnaval des animaux'

Daniel Tanson, conceptionEla Baumann, mise en scèneMario Melo Costa, vidéoTheisen & Giesler, scénographieMilla Trausch & Daniel Tanson, interprétation

www.opl.lu

Sergey Khachatryan - © Philippe Gontier/Naïve Janine JansenJukka-Pekka Saraste Les solistes de l’OPL

Réservations: www.luxembourgticket.lu, T 47 08 95-1

DECHMANNCOMMUNICATION

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Highlights Expositions

Expositions

Galerie Lucien Schweitzer, Jacques Bosser, Calintz, 2008.

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Expositions Highlights

L ancé comme une invitation à l’explo- ration d’une multitude de territoires

esthétiques et d’artistes présentés, le MoisEuropéendelaPhotographie(MEP)connaîtunenouvelleéditionquis’appuieunefoisdeplussurunefortemobilisationdesesparte-naires, qu’il s’agisse des institutions ou desgaleriesàtraverstoutlepays.Issu de la volonté de construire un réseau de collaboration et d’échanges autour de la photo-graphie, le Mois Européen de la Photographie est le fruit d’une collaboration entre sept capi-tales européennes qui organisent tous les deux ans un festival consacré à la photographie.Les villes partenaires ont comme objectif de créer des synergies et de développer une straté-gie de communication commune internationale dans l’organisation et l’échange d’expositions, de colloques ou de conférences consacrés à la photo en relation avec leur propre festival de la photographie. Excepté pour le Grand-Duché où le MEP investit différentes villes, c’est la capitale de chaque pays qui organise sur son territoire un festival consacré à la photographie dans toutes ses formes. Sur une période donnée (un mois ou plus) musées, institutions et galeries de

la ville qui se consacrent à la photographie organisent un ensemble d’expositions qui sont fonction des objectifs de chaque institution. Ainsi, pour les villes de Berlin, de Paris ou de Vienne, une centaine d’expositions auront lieu au même moment. L’association luxembourgeoise Café-Crème asbl qui représente le Luxembourg au sein du groupe européen, en partenariat avec Paris, Berlin, Vienne, Bratislava, Moscou et Rome, organise ce printemps 2009 sa deuxième édition du Mois Européen de la Photographie au Luxembourg auquel participent de nombreux partenaires tels que notamment les Archives nationales de Luxembourg, le CNA à Dudelange, la Fondation de l’architecture, le CarréRotondes, la BGL, l’Abbaye de Neumünster, le Mudam, le Musée d’Histoire de la Ville ainsi que de nom-breuses galeries privées à Luxembourg ville, Walfer dange ou encore Bridel, Dudelange, Esch-sur-Alzette ou Clervaux, avec tous, des travaux résonnant comme un voyage à la découverte.

F e S t i va L

Mois Européen de la Phototexte: Corinne Briault. Photo: Jacques Bosser.

Exposition

o Tout le mois d’avrilwTous les lieux: www.emoplux.lu

Galerie Nosbaum & Reding, tina Gillen, Stadium, 2008.

Collection Banque de Luxembourg, Dennis adams, Patriot (red), 2002.

Centre d’art Nei Liicht, Frederic Delangle, Coït, 2006.

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Highlights Expositions

Ryan Gander. A Sheet of paper on which I was about to draw, as it slipped from my table and fell to the floor, 2008. 100 boules de cristal gravées au laser. Ø 15 cm chacune. Courtesy annet Gelink Gallery, amsterdam, tanya Bonakdar Gallery, New York et taro Nasu Gallery, tokyo.

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G é N é R at i o N

The Space of Words

Exposition

o Jusqu’ au 25/05i Mudam Luxembourg t 45 37 85 1 w www.mudam.lu

Centrée sur la pratique de onze artistes dedifférentesgénérations,l’expositionThe Space of Words explore la zone d’hétérogénéitéentremots et espace et s’articule autour dedeuxdirections:lamiseenespacedulangageetl’évanescencedusens.Une des sources d’inspiration du projet The Space of Words est une conférence donnée en 2004 par le philosophe français Jacques Rancière, dont le titre est emprunté pour cette exposi-tion. Dans L’Espace des mots, Rancière prend comme point de départ l’appropriation par Marcel Broodthaers du livre de Mallarmé, Un Coup de dés jamais n’abolira le hasard, rem-plaçant les mots disposés sur l’espace de la page par des bandes noires qui en annulent le sens, pour penser la surface d’échange entre langage et espace comme un «espace de confron-tation», basé sur «une pratique du mot et de l’image qui souligne leur écart».The Space of Words s’intéresse à une série de gestes activant différents types d’écarts entre langage et espace: l’effacement, l’altération, la perte de mémoire, l’éclatement du sens ou encore la transposition de l’espace de la page à celui de l’exposition. Un dénominateur com-mun à ces gestes est le rôle central donné à la

notion de lecture et aux processus d’interpréta-tion, d’appropriation et de montage que celle-ci implique. La disparition du sens, les silences et les manques qui caractérisent plusieurs œuvres dans l’exposition fonctionnent alors, pour repren-dre les mots d’Edward Ruscha au sujet d’une série de toiles comportant des mots effacés, comme autant d’«espaces pour la pensée». La mise en œuvre de glissements entre langage et image, entre langage et espace mettant en valeur non pas des rapports d’équivalence mais des dynamiques d’hétérogénéité, résultant par-fois en leur effacement mutuel peut illustrer le type de rapports entretenus par certains artis-tes contemporains au langage. Artistes: Manon de Boer, Marcel Broodthaers, Aurélien Froment, Ryan Gander, Raymond Hains, Harald Klingel-höller, Dominique Petitgand, Edward Ruscha, Frances Stark, Josef Strau, Tris Vonna-Michell. L’exposition est accompagnée d’une publica-tion rassemblant des textes théoriques, une série d’interviews et des projets d’artistes.

Marc Scozzai. Sans titre, 2004. video projection3 min 57 sec. Collection Mudam Luxembourg.

Une série d’œuvres développant uneréflexionsurlemédiumdelavidéo.Cette exposition, organisée en collabo-ration avec Café-Crème, est réalisée en partenariat avec de nombreux lieux d’expositions à Berlin (Berlinische Gale-rie, Landesmuseum für Moderne Kunst, Fotografie und Architektur), Moscou (Maison de la Photographie), Paris (Mai-son Européenne de la Photographie), Vienne (Museum auf Abruf), Bratislava et Rome. Dans la lignée de la première édition, Mutations I, une exposition qui se concentrait sur les changements tech-nologiques et artistiques qui animent le monde de la photographie aujourd’hui, Moving Stills cherche à développer une réflexion sur le médium de la vidéo à tra-vers l’exploration des relations producti-ves entre image en mouvement et image fixe. Une série d’œuvres de la collection Mudam complète le corpus de vidéos proposé par les partenaires du projet.

M u tat i o N S i i

Moving Stills

Exposition

o Jusqu’au au 25/05i Mudam Luxembourg q Dans le cadre de Mutations II – Mois Européen de la Photographiet 45 37 85 1 w www.mudam.lu

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Expositions Highlights

C h R i S t o P h K e L L e R

Beyond Kioskversion comprimée de l’archive Kiosk. Ce projet est intitulé Beyond Kiosk et inclut entre 400 et 500 publications, en plus de 200 éditions et magazines parmi les plus significatives dans le champ de l’édition indépendante de ces dix der-nières années. La sélection est faite sur des critè-res qui mettent en rapport le contenu intellectuel et/ou artistique de l’édition et ses transcriptions graphiques. Cette nouvelle forme d’archive met l’accent sur les possibilités de publication et de distribution alternatives et offre une réflexion sur les idées, les motivations et les stratégies qui motivent les projets d’art développés dans et au-delà de la forme imprimée. A chaque nouvelle exposition, Beyond Kiosk se présente sous une nouvelle forme, la mise en espace de l’exposi-tion étant à chaque fois confiée à un artiste ou un designer différents. Pour le Mudam, c’est le designer italien Martino Gamper qui a été invité à imaginer le dispositif de présentation. Gamper a été récemment remarqué pour son projet 100 Chairs in 100 Days présenté en 2007 au Design Museum de Londres ou pour sa participation à Manifesta 7 en 2008.

Beyond Kiosk – Modes of MultiplicationconçuparChristophKellercompteprèsde500despluspertinentespublicationsettravauxd’édi-tions d’art pouvant être consultés dans uneprésentationoriginaledeMartinoGamper.Cette exposition est l’occasion de voir et de consulter quelques exemples des plus remar-quables éditions d’art indépendantes. Près de 500 ouvrages sont rassemblés et sélectionnés par le designer, éditeur et curateur allemand Christoph Keller, fondateur et ancien directeur des éditions Revolver. Les travaux présentés ont été choisis parmi une sélection plus large consti-tuant une archive itinérante. Cette collection est en perpétuelle évolution et comprend actuelle-ment plus de 6.000 exemplaires de livres d’artis-tes, de périodiques, de vidéo et de supports audio liés à l’art contemporain. Ces documents sont ouverts à la consultation, ce qui en fait une res-source précieuse pour les étudiants, les confé-renciers, les artistes et le public en général. Kiosk voyage depuis 2001 et a déjà été exposée dans plus de 20 institutions à travers le monde parmi lesquelles l’ICA de Londres, le Witte de With à Rotterdam, Manifesta 4 à Francfort ou l’Artists’Space à New York. L’archive est inté-grée depuis fin 2008 dans la collection perma-nente de la Bibliothèque d’Etat de Berlin. En janvier 2008, Christoph Keller constitue une

KioSK (iX) – Modes of Multiplication at the hochschule für Bildende Künste, hamburg, 2003.

Exposition

o Jusqu’au 08/06i Mudam Luxembourg w www.mudam.lu t 45 37 85 1

Exposition

o Jusqu’ au 25/05i Mudam Luxembourg t 45 37 85 1 w www.mudam.lu

Dominique Petitgand. Dessin préparatoire installation sonore pour 5 haut-parleurs. Collection Mudam Luxembourg.

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Petit

gand

LesmotssontlamatièrepremièredesœuvresdeDominiquePetitgand;desséquencesdemots, extraits d’enregis-trementsqu’il réaliseavecdifférentespersonnes,souventlesmêmes,lorsdeséancesd’enregistrement.Ces fragments de voix sont découpés, iso-lés, répétés, associés à d’autres fragments sonores, musicaux ou vocaux, et présentés sous de multiples formes: disques, diffu-sions radiophoniques, installations com-prenant plusieurs haut-parleurs agencés dans l’espace d’exposition, ou encore séances de diffusion dans l’obscurité, sur le modèle d’un cinéma pour l’oreille. Mudam a invité Dominique Petitgand à imaginer une installation pour un des espaces du musée. L’installation pour cinq haut-parleurs La Porte ne s’est pas ouverte, conçue pour le Henry J. and Erna D. Leir Pavilion, intègrera la collec-tion du musée.

D o M i N i q u e P e t i t G a N D

La porte ne s’est pas ouverte

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Highlights ExpositionsHighlights Expositions

Par une curieuse coïncidence, l’exposition Great Expecta-tions Contemporary Photography looks at today’s Bitter Yearsarrive au moment même où le monde, secoué par la crisefinancière,semetàdouter.Le souvenir de la grande dépression de 1929 a ressurgi rapide-ment. L’exposition vient donc à point pour rappeler quelques véri-tés cruelles sur la situation sociale et morale d’hommes et de femmes pris dans les tourments des conflits modernes. Lorsqu’-Edward Steichen, en 1961, en pleine croissance d’après-guerre, organisa au MoMA de New York The Bitter Years, il voulait exposer aux yeux de ses contemporains la sinistre mémoire de la crise qui avait frappé les États-Unis durant les années trente. Great Expecta-tions, au printemps 2009, s’inspire librement du thème de Stei-chen pour évoquer, à travers la photographie documentaire ou

vahram aghasyan, Ghost City, 2005. C-print, 100 x 130 cm.

P h o t o

Great Expectations

Exposition

o Jusqu’au 14/06i Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, Luxembourg t 22 50 45 w www.casino-luxembourg.lu

conceptuelle, le territoire conflictuel du monde contemporain tel qu’il est vu par des reporters, photographes ou artistes plasticiens d’aujourd’hui. A découvrir les travaux de: Vahram Aghasyan, Éric Baudelaire, Frédéric Delangle, Martin Eder, Iván Edeza, Lukas Ein-sele, Patrick Galbats, Dionisio González, Peter Granser, Stanley Greene, Joachim Koester, Laurence Leblanc, Zwelethu Mthethwa, Adi Nes, Suzanne Opton, Ari Saarto, Bruno Serralongue, Melanie Smith, Jules Spinatsch, Sada Tangara, Kai Wiedenhofer…

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Expositions Highlights

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Exposition

o Jusqu’au 07/06i Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg t 47 96 45 00 w www.mhvl.lu

Le parcours de l’exposition réserve de nombreuses surprises au visiteur.

G L a u B e N S S a C h e

Une exposition pour croyants et non-croyants Sujetuniversels’ilenest,chacundanssavieaétéconfrontéaumoinsunefoisàsacroyanceouàsonincroyance.Lanou-velleexpositionGlaubenssache(Question de foi)montrepour-quoi et comment nous croyons et pourquoi nous nousdisputonssurnotrefoi.Elleoffreégalementunvoyageàtra-verslepaysagereligieuxactuelduLuxembourg.Élaborée par le Stapferhaus Lenzburg, l’exposition est née du contexte des multiples religions en Suisse. La version luxembour-geoise retrace les différentes façons de croire ainsi que l’adapta-tion des différentes croyances dans un monde où les religions établies semblent attirer de moins en moins d’adeptes. Elle offre également des comparaisons intéressantes entre les pays et intè-gre les traditions luxembourgeoises avec le culte de la Vierge Marie. Le parcours de l’exposition réserve de nombreuses surpri-ses au visiteur, qui, dès son arrivée, doit choisir entre la porte d’en-trée pour les croyants ou celle pour les non-croyants. Il s’agit d’un premier pas qu’il accomplit dans l’analyse de ses propres croyan-ces, d’un encouragement à élargir ses connaissances et sa tolé-rance par rapport à d’autres convictions. Ne souhaitant pas favoriser la propagation d’une croyance particulière, le but est de familiariser le public avec les différences culturelles existantes entre les différentes religions en montrant que l’acceptation des différences est un enrichissement pour toute culture particulière. L’intérêt et la complexité du sujet ont conduit à l’élaboration d’ate-liers spécifiques à destination du jeune public et à un programme de conférences données entres autres par un représentant de cha-que culte présent au Grand-Duché.

aude Moreau, Tirer le ciel.

a u D e M o R e a u

Tirer le cielAudeMoreauneproduitpasd’œuvresentantquetelles,sonapprocheartistiqueconsistantplusenuneappropriationdulieumisàdispositionpourunepériodedonnée.Dans ce souci de relation et d’interaction avec l’espace, l’artiste crée des œuvres in situ vouées à disparaître à la fin du projet. Ainsi, le temps joue un rôle déterminant dans le travail de l’ar-tiste, qui prend sa forme tant au travers du temps de prépara-tion et d’installation, souvent laborieux, que par la durée de vie réduite de l’œuvre. Ce qui nous laisse avec une impression accrue d’urgence: l’œuvre en tant qu’objet n’est pas une fin en soi, mais représente une étape dans sa recherche artistique dont le caractère éphémère inhérent ne fait qu’accentuer la perti-nence. Pour son intervention au Project Room intitulée Tirer le ciel, Aude Moreau présente une installation reproduisant la carte du ciel étoilé. Chaque étoile est rendue par l’impact d’une balle de calibre spécifique afin de reproduire les différentes magnitudes des astres visibles dans le ciel.

Exposition

o Jusqu’au 14/06i Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, Luxembourg t 22 50 45 w www.casino-luxembourg.lu

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Exposition

o Jusqu’au 17/05i Musée national d’histoire et d’art, Luxembourgt 47 93 30 1 w wwwmnha.lu

Lesœuvresprésentéesdanslecadredel’expo-sition, toutes issues des collections des ban-quesitaliennes,documententl’unedesépoquesles plus fertiles et les plus stimulantes de lapeinture italienne: lapériodeallantde la finduXVIeàlapremièremoitiéduXVIIIesiècle.A découvrir des chefs-d’œuvre des principaux peintres de cette période, de Francesco Albani, de Ludovico Carracci, de Bernardo Cavallino, de Bartolomeo Cavarozzi, de Luca Giordano, de Carlo Maratta, de Guido Reni et d’Alessandro Tiarini. En effet, c’est dans la dernière décen-nie du XVIe siècle que commence le grand renouveau naturaliste de la peinture italienne qui conduira aux conquêtes grandioses du baroque. En même temps, le processus de sécularisation de l’art s’intensifie et les sujets sacrés se parent de toute la grâce séduisante des œuvres profanes, dans une joyeuse inter-

changeabilité qui est souvent suggérée par les esthètes et les grands collectionneurs eux-mêmes. Le XVIIe siècle est aussi marqué par le développement du collectionnisme: dans les palais des princes comme dans ceux de la petite noblesse apparaissent les quadreries, ces galeries de tableaux typiques avec leurs toiles disposées sur plusieurs rangées et couvrant entièrement les murs. Beaucoup de tableaux exposés proviennent ainsi de collections aris-tocratiques très connues, telles les collections Barberini, Pallavicini et Altieri. Aujourd’hui, la volonté affirmée des banques italiennes de créer et d’amplifier des collections d’art, souvent projetées selon des critères scientifi-ques homogènes et efficaces, apparaît ainsi comme un instrument de protection et de valorisation épaulant ceux mis en place par les institutions publiques. La sélection effec-

tuée en vue de l’exposition a toutefois voulu privilégier la peinture d’histoire centrée sur la figure humaine, que les nombreux textes de l’époque sur le collectionnisme considé-raient d’ailleurs comme la plus noble des expressions artistiques. Un art grandiose donc, dont l’exposition veut documenter les diffé-rents aspects en confrontant des sujets sacrés et profanes, à l’instar des collectionneurs du passé qui voyaient dans cette variété le parfait équilibre de la culture de leur temps, à mi-che-min entre la sagesse antique et les pratiques dévotionnelles.

C h e F S — D ’ œ u v R e D e L a P e i N t u R e i ta L i e N N e D u X v i i e S i è C L e

Entre le Sacré et le Profane

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Expositions Highlights

Exposition

o Jusqu’au 16/08i Musée national d’histoire naturelle – natur musée, Luxembourg t 46 22 33 1 w www.mnhn.lu

Couleur Jazz – Michel Portal.

Exposition

o Jusqu’au 12/04 i Abbaye de Neumünster, Luxembourg w www.ccrn.lu

M a RY L è N e M i S C h o

Couleur JazzAtraversunesériedeportraitsdemusiciensdejazz,MarylèneMischoessaiedepénétrerlesuniverssidifférentsetsiparticuliers,toutdeliberté,derage,despiritualité,debeautéetd’émois,desmusiciensdejazz.Le projet Couleur Jazz est né de son désir de donner une forme plastique aux concerts aux-quels elle a assisté au fil des dernières années et de saisir la personnalité des musiciens rencon-trés. C’est la représentation de cette proximité physique et émotionnelle entre l’artiste et le public, entre l’artiste musicien et l’artiste pein-tre qu’il nous est donné à sentir. Il ne s’agit point d’un inventaire mais de choix person-nels, de coups de cœur. Marylène Mischo, en présence du rythme et du son du musicien, son qui précède et accompagne toujours le portrait, restitue les émotions intenses que véhicule cette musique vivante.

F o S S i L e S

Coquilles coquinesCoquillages,escargots,céphalopodes…Lanou-velleexpositiontemporaireprésentel’histoirenaturelleetculturelled’ungrouped’animauxqui a depuis toujours fasciné l’homme: lesmollusques.Grâce aux variations infinies de formes et de couleurs, les coquilles des mollusques, qu’il s’agisse de celles d’escargots, des coquillages ou des seiches, constituent l’objet naturel le plus collectionné, estimé et échangé au cours de l’histoire de l’homme. A l’occasion de cette exposition, hormis la partie dédiée à la biolo-gie et l’écologie des mollusques, une large place sera laissée à l’évolution des mollusques au cours des temps et à l’intrigante relation entre les mollusques (ou plutôt leur coquille) et l’homme. Coquilles coquines permet égale-ment d’avoir un aperçu des riches collections du natur musée qui regroupent un grand nom-bre de fossiles, parmi lesquels de vrais trésors scientifiques comme le plus ancien fossile de pieuvre vieux de 90 millions d’années, présen-tés pour la première fois au public. Comme d’autres pièces venant du Liban, ce fossile se caractérise par la conservation de sa muscula-tion qui a permis aux chercheurs de découvrir son anatomie en détail. L’exposition montre ainsi les dernières découvertes scientifiques dans ce domaine et offre une plongée capti-vante dans le monde des mollusques.

M a D e L e i N e W e i S - B a u L e R

Lebensbilder Die Ausstellung ist der LuxemburgerAutorin und Künstlerin MadeleineWeis-Bauler gewidmet, die währendder Nazi-Besatzung als Widerstands-kämpferin tätigwar bis sie verhaftetundinsKZdeportiertwurde.Ihr künstlerisches Schaffen dagegen blieb der Öffentlichkeit bis dato über-wiegend unbekannt. Über mehrere Jahre beschäftigte sie sich intensiv mit der Malerei und erschaffte ein einzigartiges, vielfältiges, künstlerisches Gesamtwerk. Ihre Bilder zeugen vor allem von einer künstlerischen Auseinandersetzung mit dem Thema Konzentrationslager. Darü-ber hinaus zeigt das umfassende Motiv-spektrum der Künstlerin zahlreiche Land schaften und Stillleben, sowie die Reflektion und Umsetzung von Stim-mungen aber auch surreale Illustrationen. Zum ersten Mal werden ihre Bilder einer breiten Öffentlichkeit vorgestellt. Made-leine Weis-Bauler wurde 1921 in Esch-Alzette geboren. 1940 weigerte sie sich der Volksdeutschen Bewegung beizu-treten und später wurde sie Mitglied der Luxemburger Freiheitskämpfer. 1944 wurde sie verraten und verhaftet (u.a. im KZ Ravensbrück und in Bergen-Bel-sen). Nach ihrer Befreiung hat sie lange über ihre KZ-Erfahrungen geschwiegen. Erst 1999 begann sie, auf Bitten ihrer Enkelkinder, ihre Biographie niederzu-schreiben welche 2002 publiziert wurde (Aus einem anderen Leben, Imprimerie Centrale). Dieser Zeitzeugenbericht ist einzigartig in der Luxemburger Kultur-landschaft.

Monument à oradour-sur-Glane.

Exposition

o Jusqu’au 17/04i Abbaye de Neumünster, Luxembourgw www.ccrn.lu q Organisé par la Ville de Luxembourg en collaboration avec le CCRN

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Highlights Expositions

Pa o L o L e o N i

Le Printemps des PoètesParallèlementau festival, lePrintemps cetteannéeproposeaussiuneexpositiondephoto-graphiesdePaoloLeoni.Les poètes Marc Alyn (France), Linda Maria Baros (Roumanie), Meritxell Cucurella-Jorba (Catalogne/ Espagne), Alain Duault (France), Emile Hemmen (Luxembourg), Vénus Khoury-Ghata (Liban/France), Valter Hugo Mãe (Portugal), Roger Manderscheid (Luxembourg), Salman Masalha (Israël/Palestine), Nohad Salameh (Liban/France), Ronny Someck (Israël), Zoé Valdés (Cuba), Sara Ventroni (Italie) et Alexan-dre Voisard (Suisse) étaient présents à Luxem-bourg en 2008 pour un Printemps dont le thème était l’éloge de l’autre. La double figure de l’affiche a inspiré le photographe Paolo Leoni qui, partant de ce visage à demi dissimulé, a choisi de nous révéler le poète, de manière étonnante et baroque… de lui faire tomber le masque!

Zoé valdés.

Exposition

o 22 /04 – 24/05 i Abbaye de Neumünster, Luxembourg w www.ccrn.lu q Organisé par le Printemps des Poètes – Luxembourg en collaboration avec les services et centres culturels des Ambassades et le CCRN

Exposition

o 15/04 – 06/05 i Abbaye de Neumünster, Luxembourg w www.ccrn.lu q Organisé par l’Ambassade de Roumanie en collaboration avec le CCRN

P e i N t u R e S

Horia Bernea ou la réconciliation avec l’imageHoriaBernea(1938-2000)estl’unedesfigureslesplus singulièresdupaysageculturel rou-mainduXXesiècle.Son parcours pictural commence avec des expérimentations de l’art conceptuel, typiques des années 1960, suivies par le moment de l’an-née 1971, à la Biennale de Paris, que l’artiste considère comme une réconciliation avec l’image. Les années 1980 sont marquées d’une constante recherche spirituelle et religieuse, illustrée par des séries exploratoires de motifs répétitifs (bannière, colline, colonne, jardin). Il fait égale-ment un remarquable travail d’ethnologue, en tant que directeur du Musée du Paysan Rou-main, qui reçoit sous sa direction le Prix du Musée du Conseil de l’Europe (1996), essayant de récupérer la beauté authentique de la culture populaire, qu’il considérait déjà comme étant en grand péril. Les peintures qui seront expo-sées à l’Abbaye de Neumünster appartiennent à la dernière période de sa création, des années 1980 - 2000, dominée par des thèmes tels la colonne, la bannière, le jardin.

i ta L i e

Cibi, libri, futurismo e… Uneexpositionquipermetd’explorerl’universdelagastronomieenItalie.Quand on pense à l’histoire de l’alimen-tation, ce qui nous vient tout de suite à l’esprit, ce sont des images de banquets riches et fastueux: les festins truculents de l’époque médiévale, les fastueux ban-quets des Papes de la Renaissance ou encore ceux, théâtraux, qu’on célébrait à la cour du Roi Soleil, pareils à des spec-tacles et rythmés par les musiques des compositeurs à la mode en ce temps-là… Près de 300 livres et revues, datant de la fin du XIXe siècle à nos jours, permet-tront d’explorer l’histoire de l’alimenta-tion et de la gastronomie en Italie. Par ailleurs, la Maison Serafino Zani présen-tera une sélection d’objets de design pour la table et la cuisine. Un troisième volet de l’exposition sera illustré par un choix d’œuvres du peintre Ken Scott qui, avec autant d’humour que de talent, nous offre une version gastronomique du patrimoine national italien (Roma da Mangiare).

Exposition

o 03-26/04i Abbaye de Neumünster, Luxembourgw www.ccrn.lu q Organisé par l’Istituto Italiano di Cultura en collaboration avec la Fondation Sartirana Arte, la Maison Serafino Zani et le CCRN.

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Depuis 150 ans, l’avenir appartient au train.1859 - 2009. 150 ans de train, 150 ans d’une histoire passionnante.Les 9 et 10 mai, venez découvrir ou redécouvrir cette histoire, en famille ou entre amis, à l’occasion d’une grande fête populaire en Gare de Luxembourg : expositions  de  matériel  d’époque  et  contemporain,  stands  d’information, animations  pour  petits  et  grands,  petite  restauration  et  rafraîchissements offerts sur place.

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Highlights Expositions

Exposition

o Jusqu’au 09/05i Nosbaum & Reding Art contemporain – 4, rue Wiltheim, Luxembourg w www.nosbaumreding.lu

Stephan Balkenhol, Prora 2007, Bois sculpté, 100 x 180 cm.

t i N a G i L L e N

TimberlandLapeinture et la photographie sont intime-mentliéesdansletravaildeTinaGillen.«Entre le peintre et le caméraman, nous retrou-vons le même rapport qu’entre le mage et le chirurgien. L’un observe, en peignant, une dis-tance naturelle entre la réalité donnée et lui-même; le caméraman pénètre en profondeur dans la trame même du donné. Les images qu’ils obtiennent l’un et l’autre diffèrent à un point extraordinaire. Celle du peintre est globale, celle du caméraman se morcelle en un grand nombre de parties, dont chacune obéit à ses lois propres. » Walter Benjamin, L’Œuvre d’art à l’ère de sa reproductibilité technique (1936). Ce passage du célèbre traité de Walter Benjamin apparaît en exergue d’une réflexion du commissaire d’expo-sitions Frank Maes sur les rapports entre photo-graphie et peinture dans l’œuvre de la peintre d’origine luxembourgeoise Tina Gillen (extraits de la récente monographie Tina Gillen de la récente monographie Tina Gillen: Necessary Jour-ney, éditée par Oliver Zybok, avec des textes de Steven Jacobs, Frank Maes, Eva Wittocx et Oli-ver Zybok, publié par Hatje Cantz, Ostfildern-Ruit, 2009). L’auteur poursuit en précisant qu’au début de sa carrière, l’artiste avait un temps hésité entre les deux disciplines, et développé son travail en deux directions avant de se consa-crer exclusivement à la peinture.

tina Gillen 1800 M, 2008 acrylic on canvas, 150 x 210 cm.

Pour autant, Tina Gillen ne s’est jamais complè-tement départie de la photographie, dont elle a au contraire fait le pivot de sa pratique pictu-rale. Points de départ d’une recherche iconogra-phique qui prend forme au cours du travail pictural à proprement parler, les prises de vues photographiques s’avèrent indispensables au processus de réflexion qui caractérise ses œuvres. En adjoignant le regard photographi-que à l’architecture – l’autre axe majeur de sa recherche picturale – Tina Gillen renvoie à un couple paradigmatique de la modernité (l’œil du cinématographe rencontrant celui de l’ar-chitecte), qui devait façonner l’environnement de l’homme futur. La peinture lui permet alors d’aller à l’essence des choses au moyen d’un processus de fragmentation et d’abstraction de l’image de départ. Dans les tableaux de Tina Gillen, stylisation, abstraction et déracinement des motifs se conjuguent pour articuler un uni-vers qui, tout en étant généralement dénué de figures humaines, reflète la condition de l’homme dans son environnement.

Exposition

o Jusqu’ 09/05i Nosbaum & Reding Art contemporain 4, rue Wiltheim, Luxembourg w www.nosbaumreding.lu

G R o u P e

LandscapeLepaysagepeutêtreuneentiténatu-relle mais aussi culturelle. Ce quiimporte, c’est la répétition de signesparticuliers,demotifs ou de structu-res, qui font apparaître un espacecommeuneunité.L’exposition landscape rassemble et mon-tre différentes formes de représentations de nature contemporaines. À travers divers médias (vidéo, photo, relief sculpté, peinture murale, sculpture, dessin), le public pourra découvrir des paysages sociaux, des paysages urbains, des pay-sages faisant office de lieux de crime ou de nature apprivoisée. A voir les travaux de Stephan Balkenhol, Hugo Canoilas, Jürgen von Dückerhoff, Klaus Hartmann, Una Hunderi, Susanne Huth, Federico Herrero, Lutz & Guggisberg, Wawrzyniec Tokarski.

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Expositions Highlights

Archway, 2009, huile sur toile, 223 x 173 cm.

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Exposition

o Jusqu’au 16/05i Galerie Nordine Zidoun q 101 rue Adolphe Fischer, Luxembourg t 26 29 64 49 w www.galeriezidoun.com

Né en 1977 à Rhode Island, Patrick McKinney a étudié la peinture et l’histoire de l’art à Rhode Island School of Design. En dernière année, il a eu la chance de poursuivre ses étu-des à Rome. Une fois installé dans la capitale italienne, il a pu s’imprégner des œuvres et de l’art du Quattrocento. Pour le jeune artiste, chaque toile est le moyen de raconter une histoire.Patrick McKinney nourrit une réelle passion pour la narration et la peinture figurative. Il tra-vaille dans cette voie depuis ses débuts en cher-chant l’inspiration tant dans la littérature que dans les œuvres de Simone Martini, Piero ou chez les préraphaélites. Dans ces derniers tra-vaux, il prend pour modèles ses amis dans le but

de capturer les petits détails de la vie contempo-raine et familiale. Il stylise ensuite ces personna-ges en créant autour d’eux un environnement fantastique emprunt de rêve et de fables. L’expo-sition Here Once Before a pour principal thème la narration. Il s’agit avant tout d’un double des-sein: à la fois, se raconter une histoire, et la nar-rer aux autres. L’anecdotique, le hasard et le rêve sont omniprésents dans les compositions figura-tives et emplies de poésie du jeune peintre, dont il s’agit de la première exposition personnelle en Europe. Ainsi, jaguar, crash d’avion, et sommeil d’une jeune femme apparaissent à nos yeux comme autant de rêves éveillés. Poussant sa réflexion et son travail à son paroxysme, Patrick McKinney explore le champs des hallucinations

Pat r i c k M c k i N N e y

Here Once Beforevisuelles, à travers une série de toiles semi abs-traites reproduisant des kaléidoscopes en mou-vement. Un univers décalé, offrant au spectateur un voyage intérieur. «Je veux pouvoir montrer des personnages des scènes qui me viennent à l’esprit, avec des techniques différentes en les interprétant comme j’ai envie. La peinture, pour moi, c’est comme de l’exploration. Ce qui m’inté-resse, c’est de voir les possibilités d’interprétation qui nous sont offertes», explique-t-il.

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Highlights Expositions

G e o R G e S M e u R a N t

Transparences, transpositions, transfigurationsChacunedespeinturesdeGeorgesMeu-rantseprésentecommeunpatchwork derectanglescolorés.Un patchwork, mais avec ceci de particu-lier: selon que le regard se pose ici ou là, certains des rectangles s’associent pour n’en former qu’un, qui émerge un moment et qui se défait au profit d’un autre, puis d’un autre encore, toujours différent, la permutation pouvant se poursuivre indé-finiment si on lui en accorde le temps. Le plus étrange et le plus remarquable est que ce mécanisme s’entretient devant nous sans que nous y soyons apparem-ment pour rien et sans qu’il soit possi-ble de l’arrêter jamais. De nouveaux groupements, de nouveaux sous-ensem-bles se proposent à nous – imprévisible-ment, inépuisablement – cette permutation auto-entretenue marquant le caractère émergent de cette œuvre. L’étonnant, c’est que cette œuvre paraît être et qu’elle est d’ailleurs rigoureusement définie par Meurant, forme après forme, couleur après couleur, qu’elle est l’œuvre la plus voulue, la plus concertée qui soit, alors qu’elle s’avère entièrement libre de ses modes d’apparition. C’est un vrai «mira-cle» qui s’accomplit là et qui nous éclaire sur le sens de l’art. Peindre, nous apprend-il, c’est moins «faire voir» que «voir faire» l’œuvre, la percevoir dans son activité, qu’elle soit flagrante, comme elle l’est dans son cas, ou plus ténue comme elle peut l’être ailleurs. Il est impossible en tout cas de ne pas le voir dans la sienne. Ce qui apparaît crucial et pour la peinture et pour l’esthétique. | Jean Guiraud.

Exposition

o 17/04 – 23/05i Galerie Toxic 2, rue de l’Eau, Luxembourg w www.galerietoxic.com

G i a C o M o C o S ta

The Chronicles of TimeZitatausdemVorwortdesArchitektenNor-manFosterzudemBuchundderArbeitthe chronicles of time,einerÜbersichtüberzwölfJahrekünstlerischerProduktivität.Die Tiefe der Kunst von Giacomo Costa geht weit über die technische Perfektion hinaus, wie sehr diese auch überraschend ist. Die völlige Beherrschung der digitalen Technologien und die Fähigkeit, sie mit der traditionellen Fotogra-fie genau zu verschmelzen, ist nie ein Zweck an sich, sondern ein Mittel, um seine apokryphen Visionen zu verraten. Obwohl ich nie mit dem Autor darüber gesprochen habe, verweisen die auf diesen Seiten dargestellten Bilder auf eine die Sciencefiction betreffende Phantasiewirk-lichkeit, auf apokalyptische Prophezeiungen, auf durch den Menschen verursachte Katastro-phen. Sie besitzen eine unnatürliche Ruhe, im Wesentlichen leblos und mit einer starken Aus-strahlung von Vorzeichen. Costas Stadtbilder erreichen uns nicht erst nach dem 11. Septem-ber, sondern entstehen in einer Zeit, in der die Bedrohung durch den Terrorismus sich hinter der Normalität des Alltags verbirgt. In dieser Zeit, die Verwirrung schafft, erarbeiten unsere Experten Vermutungen über die Möglichkeit, dass mysteriöse Kräfte in unerwarteter Weise den Armageddon eines Nuklearkonfliktes oder eines biologischen Angriffs auslösen könnten. Die Bilder von Giacomo Costa, mit ihren unend-lichen Perspektiven und den Horizonten ohne Ende, sind wie Ruinen einer verlorenen Zivili-sation, die die unsere sein könnte. Dank dieser mächtigen Vision erinnern daran vor allem die Zerbrechlichkeit unserer künstlichen Welt und die städtischen Voraussetzungen, die sie bis heute gestützt haben. | Norman Foster.

Exposition

o jusqu’au 11/04i Galerie Clairefontaine Espace 1, 7 Place Clairefontaine, Luxembourgw www.galerie-clairefontaine.lu

S i M o N N i C h o L a S

Kirchberg PaintingsPerhapsthemostremarkableaccomplishmentof Simon Nicholas’s paintings is that theyshowanumberofwaysinwhichanunlikelymarriageofoppositescanbearranged.Nicholas’s typical paintings tend to be large, even at times overpoweringly so, and to repre-sent urban scenes that are far larger still. This exhibition, his second at Galerie Clairefontaine, also consists of many small paintings. The work gains much of its power from its equally determined striving in two opposite directions: on the one hand towards quasi-photographic realism, the other towards pure abstraction. Most recently, he has turned his attention to huge car lots, often filled to repletion with vehi-cles of every possible hue. It seems almost a per-verse obsession: could there be a less enthralling subject for a city-scape? Drained of all possible narrative content, they start to seem uneasily ambiguous. Is the fullness of these car parks a cheerful sign of full employment and a boom-ing economy? Or have they been abandoned after some catastrophe? And that discordant touch of ochre that crops up here and there – a trick of the light, or are these machines rust-ing away? Is this celebration, satire, elegy or all three at once? It soon becomes apparent that the simple, powerful, and at times coolly sensu-ous appearance of Nicholas’s paintings is firmly based in a compound of playful visual imagina-tion and passionate intellectual enquiry. | Kevin Jackson.

Exposition

o Jusqu’au 11/04i Galerie Clairefontaine Espace 2, q 21 rue du Saint Esprit, Luxembourg w www.galerie-clairefontaine.lu

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Highlights Cinémathèque

Cinéma

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Cinémathèque Highlights

En collaboration avec les CFL et le Ministère des Transports à l’occasion du 150e anniver-saire du chemin de fer au Luxembourg, la Ciné-mathèque dédie un cycle à l’univers du rail.Sa fumée noire fut le signe même du progrès, écrit Marc Ferro dans un article consacré aux images. Il semble que notre histoire contempo­raine soit rythmée par les images de trains. Images photographiques d’abord, puis cinéma­tographiques. Depuis que Louis Lumière cap­tura le mouvement d’un train qui ne semblait s’arrêter que pour nous en gare de La Ciotat, cinq ans avant le début de ce siècle, à chaque moment, à chaque événement de notre histoire, les trains roulent et s’arrêtent à vingt­quatre images par seconde. L’univers du train n’a plus les limites contraignantes d’une chambre car il offre au passager le loisir de contempler un quatrième mur toujours changeant, celui de la fenêtre du compartiment, le plus beau des plans­séquence et le plus parfait des travellings. Cette dialectique entre l’immobilité et le mou­vement n’appartient pas qu’au monde du rail, c’est l’essence même du cinématographe où l’homme assis se retrouve, par la magie d’om­bres fantomatiques, là où il n’est pas, dans le temps et dans l’espace. D’autres similitudes

s’imposent entre le train et le cinéma: tous deux sont payants, agrémentés parfois du plai­sir d’être un passager clandestin. Le temps du voyage et le temps d’un film se déroulent, sauf cassure de la bande ou grève des cheminots, sans la moindre interruption entre les deux ter­mes codifiés d’un horaire affiché avant l’em­barquement. Ces deux trajets sont enfin un ruban d’images produites par les mouvements complexes et synchrones de rouages mécani­ques, de bielles et de roues qui tournent avec la régularité de la célèbre croix de Malte. (Daniel Corinaut/Roger Viry­Babel: Travellings du rail)

C i n é m a e t t r a i n s

Travelling avant sur les rails

Cinéma

o 07/04 – 23/04i Cinémathèque, Luxembourg w www.cinematheque.luo 07/04 u 20h30, The General, chef-d’œuvre de Buster Keaton accompagné live au piano par Hughes Maréchal, o 02/04 u 20h30 et o 30/04 u 18h30 The Lady Vanishes d’Alfred Hitchcock, o 09/04 u 20h30 et o 23/04 u 18h30 La Bête humaine de Jean Renoir, o 01/04 u 18h30 et o 16/04 u 21h00 La bataille du rail de René Clément, o 06/04 u 18h30 et o 21/04 u 20h30 Runaway Train d’Andreï Konchalovski, o 13/04 u 18h30 et o 28/04 u 20h30 Maine-Océan de Jacques Rozier.

Cinéma

o 07/04, 20h30 i Cinémathèque, Luxembourg w www.cinematheque.lu

L i V e a U P i a n O

The GeneralLa guerre de Sécession, vers 1862. John­nie Gray a deux amours: sa locomotive, la General, et sa petite amie, Annabelle Lee. Sa fiancée et sa locomotive avant été kidnappées par les nordistes, Johnnie se lance à leur poursuite…Buster Keaton le tenait pour son meilleur film. Il n’avait pas tort, lui qui admirait tant la perfection d’une mécanique. La construction, d’abord. Un aller aux com­mandes d’une locomotive pour récupé­rer la sienne, la General, un retour avec cette dernière où chaque gag reprend un gag de la première partie en le détour­nant, le retournant, pour notre plus grande joie. Le point fort du film, c’est son réalisme. Un exploit authentique au départ du récit, un vrai pont qui s’écrase sous une vraie locomotive, Bus­ter effectuant réellement ses cascades sur un train en marche – inénarrable et surréaliste gag du canon. (Télérama, Le Guide du cinéma).Accompagnement live au piano par Hughes Maréchal.

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Highlights Cinémathèque

Cinéma

o 01 – 30/04i Cinémathèque, Luxembourg w www.cinematheque.lu

Coup de chapeau à Sean Penn, acteur-réalisateur, à l’occasion de son deuxième Oscar et dont Al Pacino affirme qu’il est l’ac-teur le plus doué de sa génération. Acteur, réalisateur et producteur, Sean Penn est rétif à toute classifi­cation. Connu pour ses rôles à fleur de peau, ses prises de position politiques et ses coups de gueule, il compte sans aucun doute parmi les personnages les plus intéressants du cinéma américain actuel.Avec ses allures de rock star des années 50, son visage poupin de brute embrumée et sa dégaine de dur attendri par cette enve­loppe d’enfance qui l’empêche de grandir et de se mouvoir trop vite: l’étrangeté de ce corps cinématographique sur lequel le réel et le poids des ans (il est né en 1960) ne semblent avoir aucune prise, aurait pu constituer un frein sérieux à son rayon d’action et l’acteur aurait pu rester prisonnier de ses rôles de chiens fous, d’écorchés vifs, etc. Bien qu’il n’ait jamais abandonné ce registre, il en a pourtant exploré bien d’autres en parfait comédien camé­léon qu’il est, et il s’est vu récompenser de deux Oscar du Meilleur acteur (pour Mystic River en 2003 et Milk en 2009) ainsi que de nombreux autres prix d’interprétation. Aussi brillant devant que derrière la caméra, Sean Penn réalisateur compte à son actif quatre films (tous programmés à la Cinémathèque, à l’exception de Into the Wild qui est sorti en 2008) qui composent un réel œuvre d’auteur consacré à l’Amérique, sa culture et ses racines et où rôdent la solitude et la mort. Son univers de cinéaste n’est ni inféodé au cinéma de genre sans pour autant verser dans les facilités d’un cinéma indépendant. D’où son originalité et sa solitude dans le paysage actuel du cinéma américain.

s e a n P e n n

Rebel with a cause

Cinéma

o 02 – 29/04i Cinémathèque, Luxembourg wwww.cinematheque.lu

Shame is an unhappy emotion invented by pietists in order to exploit the human race. (Blake Edwards)La serpentine trajectoire d’une Panthère rose, alliée à la démar­che éléphantesque d’un policier gaffeur nommé Clouseau ne sont que les signes extérieurs d’une filmographie riche de près de quarante films (non compris ceux pour la télévision). S’il court un fil historique à travers l’œuvre apparemment protéi­forme de Blake Edwards (car enfin il a signé un policier hitch­cockien, un mélodrame terrifiant, un western nostalgique et quelques autres exercices), c’est celui du grand comique améri-cain dont il admire (et cite souvent) les maîtres: Chaplin, Stan Laurel (en tant que cerveau du couple qu’il formait avec Oliver Hardy) et, moins immédiatement Leo McCarey. Mais une bonne et solide trame veut deux fils croisés perpendiculairement. Par un point de jonction qui s’appelle Lubitsch, on peut rattraper un autre fil, moins historique, même si le nom de Wilder vient aus­sitôt à l’esprit. Ce fil, c’est celui de l’amitié pour les femmes (dont son épouse Julie Andrews) et à regarder de près, son œuvre est un vrai récital de vedettes féminines employées au mieux de leurs possibilités. C’est que le ton majeur du cinéaste à leur égard est celui de la complicité.… | Gérard Legrand.

r é t r O s P e C t i V e B L a k e e d wa r d s ( 2 )

The elegance of burlesque

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Cinémathèque Highlights

Cinéma

o 14/04 u 20h30 i Cinémathèque, Luxembourg w www.cinematheque.luq En collaboration avec l’hebdomadaire WOXX et le Lycée technique de Bonnevoie. Remerciements à Tom Dockal et Luc Caregari

Dans le cadre d’un projet sur le marketing, des jeunes du Lycée technique de Bonnevoie (LTB) se sont associés à l’hebdomadaire WOXX, afin de présenter un film au public et d’en débattre. Le marketing – hors d’être une matière enseignée à l’école – domine nos vies et envies. Le film Cesky sen tente de démystifier cette branche un peu obscure et de sensibiliser les gens à la réflexion sur ce sujet. Un Rêve tchèque où le récit d’une vaste super­cherie, imaginée par deux étudiants en cinéma dans le cadre de leur film de fin d’études. Ceux­ci ont mis en œuvre une gigantesque campa­gne publicitaire (tracts, messages à la radio et à la télévision, etc.) afin d’annoncer l’ouverture d’un grand supermarché appelé Rêve Tchèque. Alléchées par cette promotion, des milliers de personnes ont accouru le jour de l’ouverture de ce nouveau temple de la consommation. Quelle ne fut pas leur surprise de découvrir qu’en fait, ce magasin n’existait pas... Les jeunes réalisateurs ont reçu un solide sou­tien d’une agence de publicité, qui a permis de

rendre crédible cette farce sociologique, qui démonte ainsi les mécanismes de la communi­cation et du marketing, tout en interrogeant l’europhilie des Tchèques, qui se prononcent au même moment sur la Constitution européenne. Ils ont même été jusqu’à créer une façade gran­deur nature comme coulisse, devant laquelle se rassemblent les curieux. Derrière une apparente légèreté, ce documentaire malin agit comme une indispensable piqûre de rappel contre notre consumérisme galopant.La projection sera suivie d’un débat entre pro­fessionnels de la matière, étudiants et journa­listes sur les mécanismes du marketing et le phénomène du consumérisme.

s O i r é e - d é B at

Marketing et consumérisme

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Week-ends à la Cinémathèque

Comedy

Classics

Vendredi

18h30

Arthouse

Classics

Vendredi

20h30

Cine XXL

Dimanche

17h

Panthéon

Dimanche

20h30

Sense and

Sensibility

Samedi

20h

The Last

Picture Show

Samedi

22h

Cinéma Paradiso les dimanches à 15h

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10/04Young Frankenstein(USA 1974/vo/107’) | De: Mel Brooks. Avec: Gene Wilder, Peter Boyle, Marty Feldman.Folle parodie loufoque et hilarante des films de la Universal et notam-ment du Fils de Frankenstein. Mel Brooks maîtrise l’imagerie du fantastique des années 30. Pas un détail n’échappe à son sens ravageur de la dérision.

03/04Jésus de MontréalDans le cadre du cycle Illumination non garan-tie! Le cinéma et la foi (Canada-France 1989/vo/118’/c) | De: Denys Arcand. Avec: Lothaire Bluteau, Catherine Wilkening, Rémy Girard.D’une manière ou d’une autre, le film ouvre une porte à la dimen-sion spirituelle à laquelle aspirent plus ou moins confusément les hommes.

10/04The Kiss of the Spider Woman(Brésil 1984/vostf/116’/c) | De: Hector Babenco. Avec: William Hurt, Raul Julia, Milton Gonçalves.Un étrange huis clos de fantas-mes, de recours à l’imaginaire, fait apparaître une fable sociale sur les rapports de deux exclus.

03/04Le temps retrouvé(France 1998/vo/158’/c) | De: Raoul Ruiz. Avec: Catherine Deneuve, Marcello Mazzarella, John Malkovich. D’après Marcel ProustLa réalisation, fastueuse, brasse avec limpidité le passé et le pré-sent, le réel et l’imaginaire. Univers luxueux et baroque aux échappées surréalistes. Une belle réussite.

11/04Love Affair(USA 1938/vo/87’) | De: Leo McCarey. Avec: Irene Dunne, Charles Boyer, Maria Ouspenskaya.Leo McCarey obtint l’oscar de la meilleure histoire originale pour ce grand classique des films d’amour. On remarquera que les héros de multiples références à cette intri-gue imaginée par Leo McCarey et Delmer Daves.

04/04 The Bridges of Madison County(USA 1995/vostf/135’/c) | De: Clint Eastwood. Avec: Meryl Streep, Clint Eastwood, Victor Slezak.En effeuillant la marguerite des sentiments, le cinéaste Eastwood s’est refusé tout effet inhérent au genre.

11/04Beneath the Valley of the Ultra Vixens(USA 1980/vostf/92’/c) | De: Russ Meyer. Avec: Francesca Natividad, Ken Kern.Russ Meyer a employé tout son talent pour créer avec des actri-ces convaincantes la brochette la plus spectaculaire dont un boso-maniaque moyen puisse rêver.

04/04The Adventures of Priscilla, Queen of the Desert(Australie 1994/vostf/102’/c) | De: Stephan Elliot. Avec: Terence Stamp, Hugo Weawing, Guy Pearce.Cette comédie très gay, pleine de bonne humeur est devenue un film culte.

12/04Pelle le Conquérant 80e anniversaire de Max von Sydow. (Danemark-Suède 1987/vostf/160’/c) | De: Bille August. Avec: Max von Sydow, Pelle Hevnegaard, Erick Paaske.Vaste fresque avec des images superbes et des moments d’une rare intensité qui prennent le cœur et l’âme!

05/04The Color Purple(USA 1986/vostf/155’/c) | De: Steven Spielberg. Avec: Whoopi Goldberg, Danny Glover, Adolph Caesar.Emotions sans pareille soutenues par une image somptueuse, une mise en scène inventive et dyna-mique et des comédiens hors-pair.

12/04Freaks(USA 1932/vo/62’) | De: Tod Browning. Avec: Wallace Ford, Leila Hyams, Olga Baclanova.Tod Browning signe ici un film hors du commun: les monstres de cette histoire atroce sont incar-nés par de véritables phénomè-nes du cirque Barnum. Choquant le public, il fut rapidement retiré du catalogue M.G.M. En France, il fut l’objet d’un culte.

05/04Le voleur de bicyclette(Ladri di biciclette). (Italie 1948/vostf/85’) | De: Vittorio De Sica. Avec: Lamberto Maggiorani, Enzo Staiola, Lianella Carell.Ladri di biciclette représente comme la quintessence du néo-réalisme italien. Réflexion immé-diate sur le présent, compassion minutieuse envers les humbles...

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01/05 The Patsy(USA 1964/vo/101’/c) | De: Jerry Lewis. Avec: Jerry Lewis, Ina Balin, Everett Sloane.Cette satire du monde du show business est l’un des films les plus achevés de Jerry Lewis. Réalisateur, producteur, scéna-riste, vedette principale, il est le film du début à la fin. La peinture de la faune hollywoodienne est désopilante.

24/04My Geisha75e anniversaire de Shirley McLaine. (USA 1961/vo/119’/c) | De: Jack Cardiff. Avec: Shirley McLaine, Yves Montand, Edward G. Robinson.Une délicieuse comédie, où l’on retrouve avec plaisir la charman-te Shirley McLaine, Montand et Edward G. Robinson se donnant la réplique dans une comédie douce-amère autour des rapports hommes/femmes.

17/04Monsieur Verdoux(USA 1946/vo/125’) | De: Charles Chaplin. Avec: Charles Chaplin, Mady Corell.Trop souvent méconnu, ce film est pourtant une œuvre importante de Chaplin où l’on retrouve ses idées servies par des gags encore fort drôles. Mais plus que les gags, se sont les propos secs et perfides du personnage qu’on retient.

01/05 Le Christ s’est arrêté à EboliCristo si è fermato a Eboli. (Italie 1979/vostf/145’/c) | De: Francesco Rosi. Avec: Gian-Maria Volonte, Paolo Bonacelli, Alain Cuny.D’après le roman de Carlo Levi.Le film se réfère étroitement au récit de Carlo Levi, illustre oppo-sant intellectuel au fascisme qui fut exilé dans une petite ville.

24/04El TopoMexique 1971 | De : Alejandro Jodorowsky. Avec: Alejandro Jodorowsky, Mara Lorenzo, Alfonso Arau.Au début des années soixante, Jodorowsky créait, avec Arrabal et Topor, le mouvement Panique. Ce mouvement lui convenait mieux que la rigidité bretonienne du mouvement surréaliste. El Topo est un conte philosophique.

17/04Vanya on 42nd Street (USA 1994/vostf/120’/c) | De: Louis Malle. Avec: Phoebe Brand, Lynn Cohen, George Gaynes.L’épure extrême de la mise en scène, l’absence d’exotisme slave et de tout artifice théâtral, renforce la modernité des thèmes dévelop-pés par Tchekhov.

02/05Les Deux Anglaises et le Continent(France 1971/vo/129’/c) | De: François Truffaut. Avec: Jean-Pierre Léaud, Kika Markham, Stacey Tendeter.Entre crudité et lyrisme, violence et pureté, puritanisme et curiosité avide de la vie... Truffaut signe là son film le plus poignant.

25/04Frances60e anniversaire de Jessica Lange. (USA 1982/vostf/ 140’/c) | De: Graeme Clifford. Avec: Jessica Lange, Sam Shepard, Kim Stanley.Ce film poignant raconte point par point le drame authentique de Frances Farmer, punie de la plus atroce manière pour avoir bravé les diktats hollywoodiens. Jessica Lange est bouleversante.

18/04Howards End50e anniversaire d’Emma Thompson. (GB 1991/vostf/141’/c) | De: James Ivory. Avec: Emma Thompson, Anthony Hopkins, Helena Bonham-Carter.James Ivory donne de l’épaisseur à tous ses personnages: ceux qui appartiennent au camp des “mau-vais” sont aussi crédibles et, par-fois, plus attachants que les autres. L’interprétation est parfaite.

02/05Mondo Cane(Italie 1962/voang/99’/c) | De: Gualtiero Jacopetti et Paolo Cavara. Avec: Ovidiu Balan, Pierrette Fesch, Philippe Petit.Premier film d’une célèbre série de documentaires, censés montrer la bassesse, la cruauté et la mons-truosité de l’homme et de son environnement. Un film qui fit scandale, jugé comme répugnant et trop étrange!

25/04The Trip(USA 1967/vostf/78’/c) | De: Roger Corman. Avec: Peter Fonda, Bruce Dern, Dennis Hopper.Cela commence par l’avertissement de rigueur: le LSD ce n’est pas bien. Corman ne prendra plus position. Kaléidoscopes pop, visions maca-bres, le héros défoncé se voit ligoté, momifié, crucifié, immolé. La bala-de vire à la paranoïa galopante.

18/04Tarantula(USA 1955/vostf/73’) | De: Jack Arnold. Avec: John Agar, Mara Corday, Leo G. Caroll.Sobrement mis en scène par Jack Arnold, spécialiste du genre, qui sait faire monter l’angoisse – et éviter le ridicule. Scénario inven-tif pour ce film de science-fiction, adoptant des faux airs de docu-mentaire.

03/05Gandhi(GB 1982/vostf/185’/c) De: Richard Attenborough. Avec: Ben Kingsley, Candice Bergen, Edward Fox.Vieux projet d’Attenborough, pour lequel il demanda l’appui de Nehru, mais qu’il refusa de monter avec une star américaine dans le rôle principal. Il trouva la perle rare en Ben Kingsley, de père indien. Ce dernier fit un prodigieux travail.

26/04Seven Years in Tibet(USA 1997/vostf+all/135’/c) | De: Jean-Jacques Annaud. Avec: Brad Pitt, David Thewlis, Jamyang Wangchuck.Il s’agit surtout d’un parcours initiatique d’un jeune homme égoïste et rebelle, dont l’amitié spirituelle avec le Dalaï-Lama lui permet de voyager à l’intérieur des vraies valeurs humaines.

19/04Sweet Charity75e anniversaire de Shirley McLaine. (USA 1969/vostf/132’/c) | De: Bob Fosse. Avec: Shirley McLaine, Paula Ketty, Sammy Davis Jr.Au départ, une comédie musi-cale présentée à Broadway et pre-nant pour sujet le personnage de Cabiria d’après Les nuits de Cabiria de Fellini. Enorme succès, dont le chorégraphe Bob Fosse fait un excellent film.

03/05Paper MoonUSA 1973. Vo. 102’. | De: Peter Bogdanovich. Avec: Ryan O’Neal, Tatum O’Neal, Madeline Kahn.Un charme fou dans un road movie rétro. Le couple O’Neal père et fille crève l’écran, et Tatum O’Neal récolta l’oscar du meilleur second rôle.

26/04Au hasard Balthazar(France 1966/vo/95’) | De: Robert Bresson. Avec: Anne Wiazemsky, François Lafarge.Pour cette œuvre «animale», le réa-lisateur utilise un âne pour poser ce regard silencieux et impassible sur les hommes: comme acteur idéal, innocent modèle, révélateur de personnalité. La magie bresson-nienne est à son apogée.

19/04La Fille à la valise70e anniversaire de Claudia Cardinale. La ragazza con la valiglia. (Italie 1961/vostf/120’) |De: Valerio Zurlini. Avec: Claudia Cardinale, Jacques Perrin, Gian Maria Volonté.Ce film parut étrange et quelque peu déconcertant à cause de sa construction dédramatisée. Un film rare.

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Highlights Cinéma

Austrian documentarian Erwin Wagenhofer impressed a few years ago with We Feed the World, about the provenance of our foodstuffs in the age of globalisation. He now applies a similar wide-angle strategy in the possibly even more timely Let’s Make Money, which attempts to portray the labyrinth that is the glo-bal financial sector. The only narrative technique Wagenhofer uses is his stringent editing; there is no guiding voice-over as audiences are presented with talking heads and some striking images from the four corners of the globe. Wagen hofer visits fiscal paradise Jersey (Luxembourg gets a shout-out); cotton-workers in Burkina Faso who earn E 50 a year; an Austrian industrialist in India who complains about rising labour costs there and, perhaps most shockingly, a former “economic hit man.” He explains how the West and the US in particular are una-fraid to use whatever means for their finan-cial benefit, revealing how the IMF and World Bank reinforce a type of global economy that only favours the rich -- and is completely unsustainable. At Utopia (Erwin Wagenhofer, Austria, 2008)

A lt E r n At i v E

Let’s Make Money

Coming this monthLuxembourg-based international film critic Boyd van Hoeij reviews this month’s coup de coeur (French; recommendation, crush, favourite) as well as an alternative and gives an overview of the other new releases.

“He’s walked 3000 kilometres from Iraq to Calais and now he wants to swim across the Channel to England,” says middle-aged French swimming instructor Simon (Vincent Lindon) about his new English-speaking friend Bilal (Firat Ayverdi) in Welcome. It is clear why Simon relates to the failed stowaway, as the 17-year-old Kurd reminds him of everything he used to be: hand-some, tenacious, and willing to do anything for love – even swim the Channel in winter to be with his girlfriend. But things have changed: his wife (Audrey Dana), who volunteers at a soup kitchen, wants a divorce, and Simon finds himself alone and without purpose for the first time in years. Like his British col-league Ken Loach, director Philippe Lioret here uses personal triumphs and tragedies to explore larger social issues. The compact screenplay intently focuses on the everyday struggles of the pro-tagonists, who are embodied rather than played by Lindon and Ayverdi (the latter another career-making performance directed by Lioret after Mélanie Laurent’s turn in the director’s Je vais bien, ne t’en fais pas). The Calais location, expertly captured in all its damp, windy desolation, is especially poignant since Bilal’s destination can actually be seen from the beach. But it’s not the destination that counts, but the voyage that gets you there.At Utopia (Phillipe lioret, France, 2009)

Co U P d E Co E U r

Welcome

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Cinéma Highlights

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Touscesfilmssontprogrammésàl'UTOPOLIS, saufmention(U),Utopia.

TheBoatthatRocked.

Chéri.

Ponyosurlafalaise.Ponyosurlafalaise.

PranzodiFerragosto.

La testostérone

Les bolides rapides, les mecs musclés et les nanas sexy sont de retour pour une quatrième tournée à haute vitesse dans The Fast & The Furious 4. Pourquoi changer une formule qui marche? Vin Diesel et ses compagnons remet-tent le compteur à zéro pour pouvoir redémar-rer plus rapidement. Sans être un remake fron-tal, Defiance, le nouveau film du réalisateur américain Edward Zwick (Blood Diamond, The Last Samurai) semble être assez similaire à ses projets précédents, où fresque historique et portrait de l’héroïsme d’un seul homme à la sauce hollywoodienne – dans ce cas campé par Daniel Craig, le plus récent 007 – se croisent. A une échelle beaucoup plus modeste: Pranzo di Ferragosto (U), avec l’acteur Gianni Di Gregorio, qui signe ici son premier passage à la réalisa-tion. Se déroulant pendant la journée fériée du quinze août dans une Rome abandonnée, cette comédie italienne douce-amère suit un vieil homme (Di Gregorio) qui devra s’occuper non seulement de sa mère très âgée, mais aussi de quelques invités, non prévus, du même âge et du même sexe. Finalement, c’est en Norvège qu’un autre monsieur, Odd Horten, essaye de survivre, après avoir été mis en pension dans la comédie dramatique nordique O’Horten (U).

Prêt-à-Porter

Plusieurs films en costume ce mois-ci, à com-mencer par Chéri (U), le nouveau film du réa-lisateur anglais Stephen Frears (The Queen). L’adaptation du roman homonyme de Colette est signée de l’écrivain de théâtre et scénariste britannique Christopher Hampton (Atonement), qui a également signé le scénario de Dangerous Liaisons, d’après le roman de Choderlos de Laclos, pour le même réalisateur, dans les années quatre-vingt. Le très beau et jeune Chéri (le nouveau talent britannique Rupert Friend), est le fils d’une ancienne courtisane française (Kathy Bathes) qui entame une liaison avec Léa (Michelle Pfeiffer, également à l’affiche dans Dangerous Liaisons), une consœur et rivale de sa mère. Autres costumes d’époque, mais plus récents, via les protagonistes de The Boat that Rocked, la nouvelle comédie du scénariste devenu réalisateur anglais Richard Curtis (Bridget Jones’s Diary, Four Weddings and a Funeral). Dans les années soixante, Radio Rock était une radio pirate qui émettait depuis un bateau, en mer du Nord, pour donner aux Anglais ce que la BBC leur refusait: la musi-que rock. Les chansons d’époque sont garan-ties, et comme dans son premier film en tant que réalisateur, Love Actually, le casting est très haut de gamme: Philip Seymour Hoffman, Emma Thompson, Bill Nighy et Kenneth Branagh. Mais le film avec la plus grande quan-tité de costumes d’époque est probablement Coco avant Chanel, la nouvelle signature d’Anne Fontaine (Entre ses mains) articulée autour de la première partie de la vie de la célè-bre couturière française. Dans ce projet biogra-phique, on retrouve Audrey Tautou (The Da Vinci Code) dans la peau de la très jeune Coco Chanel. Benoît Poelvoorde, Alessandro Nivola et Emmanuelle Devos sont également de la partie.

Monstres, extraterrestres et PLus, si affinités

Dans le film américain Monsters vs Aliens, la jeune Susan Murphy se transforme en monstre de plus de 20 mètres après avoir reçu une météo-rite sur la tête. D’abord incarcérée par l’armée, elle est finalement associée à d’autres monstres le jour où un robot extraterrestre décide d’atta-quer notre planète. Le gouvernement décide d’enrôler ces monstres pour lutter contre l’enva-hisseur. Ce film d’animation en 3D est réalisé par Conrad Vernon et Rob Letterman, qui ont respec-tivement travaillé sur Shrek 2 et Shark Tale. Dans la v.o., les voix de Reese Whitherspoon, Hugh Laurie et Renée Zellweger. Plus tradition-nel: le film d’animation français La Véritable histoire du Chat Botté, écrit et réalisé par Jérôme Deschamps, Pascal Hérold et Macha Makeïeff. Reprenant ce caractère secondaire populaire vu dans Shrek 2 et 3 (où il avait la voix d’Antonio Banderas), ce film renoue avec le chat botté parlant, aux origines françaises – Charles Perrault le décrivait déjà en 1697 – avant que sa version américaine n’arrive dans les salles en 2010, dans un nouveau volet de Shrek et dans son propre film. De l’autre bout du monde cette fois: le nouveau chef-d’œuvre d’animation du réalisateur japonais Hayao Miyazaki, Ponyo sur la falaise (U). Ce titre, présenté en compétition dans le dernier festi-val de Venise, raconte l’histoire d’un petit gar-çon, Sosuke, et d’une petite fille poisson rouge nommée Ponyo. Cette fabuleuse histoire qui fait penser au conte de la petite sirène de Hans Christian Andersen, sert de nième confirma-tion du talent du maître de l’animation tradition-nel, souvent surnommé «le Disney japonais». La production américaine Dragonball Evolu­tion, également sur les écrans luxembourgeois ce mois-ci, est par contre inspirée d’une anima-tion japonaise. Chow Yun-Fat, Justin Chatwin et Emmy Rossum font partie du casting de ce projet destiné à toute la famille du réalisateur James Wong (The One, les Final Destination). Ici, les protagonistes partent en quête de sept boules de cristal créées par des sages asiatiques dans les temps anciens, les dragonballs.

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Highlights Cinéma

Photo:FabrizioMaltese

FiratAyverdi.

Acting debuts don’t get much stronger than Firat Ayverdi’s work in Philippe Lioret’s stark, heart­breaking immigrant tale Welcome. The 18­year­old newcomer of Kurdish origin easily holds his own opposite French veteran actor Vincent Lindon (see this month’s coup de coeur). One of his first interviews was with Rendez­Vous’ Boyd van Hoeij. With Welcome being your first acting experi­ence, what are the most important things you’ve learnt during the shoot?

Working on Welcome has made me mature and also grow much closer to my sister Derya (who plays his love interest in the film), because during the shoot we spent a lot of time together. Our strong characters really brought us closer together. We shared this Romeo and Juliet-like story, which you don’t encounter every day. It also helped me see the troubling reality of my character, a young man who isn’t afraid of anything because he wants to get to his loved one at whatever cost.

It’s been a really enriching experience for me, because Lioret is such a perfectionist and Vincent Lindon is so passionate about his work. It was a pleasure to observe them each day and learn from them.

If you wouldn’t have been part of Welcome, do you think it would be a film you would have seen at the cinema?

I can’t say I know a lot about cinema history or go to the cinema a lot. But working on Welcome with all these passionate cinema-lovers has started to get me interested. Maybe I wouldn’t have seen Welcome straight away, but I do think it is one of those films that will get people talk-ing and start a debate – and then I might have gone to see it just to know what all the fuss is about! The film is definitely of the times and I think it has the capacity to touch people.

Would you say that your character, Bilal, is very different from yourself?

It is hard to say whether he’s very far removed from me or not – though it is clear that he is very much in love and I’m not. I haven’t found a girl yet from whom I’d be ready to do the impossible – generally I tend to stay away from long-term relationships! Apart from that, he’s a boy who doesn’t talk much and isn’t really sure of himself, which I guess you could say is the case with me too. He always takes the right decisions, and is quite solitary – he’s not really a social animal. I think there are more similarities than differences between us. We’re

almost like twins, but with the little differences that exist between twins.

You’ve now worked with some of the most respected names in the French film industry. What is it like for a promising young actor to work with all these veterans?

I wasn’t really intimidated by the fact I was surrounded by people older than myself, because I get along very well with people older than me and I’ve spent time with them since I was young. I’ve always thought that they had more experience than I did and that I could learn more from them than from people my own age. Even though I’ve got plenty of teenage friends, it isn’t quite the same thing. I’m not sure how to respond to someone calling me a promising young actor. I could start to think I’ve got golden years ahead of me as an actor but actually I’m still sort of floating on my own little cloud and not really aware of which direction this is all going. It’s a bit like living in a dream and that’s a bit sad because you know that at the end of each dream you have to wake up.

i n t E r v i E W

Welcome actor Firat Ayverdi

q Welcome is now playing in luxembourg.

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182. EmaischenOuschterméinden den 13. Abrëll 2009

www.vdl.luC

Vivez un instant luxembourgeois et visitez le traditionnel marché dit «Emaischen» dans la vieille ville. Découvrez les fameux «Péckviller-cher», des sifflets en terre cuite, en forme d’oiseau.

Erleben Sie ein Stück Luxemburger Tradition und besuchen Sie den Ostermontags-Markt «Emaischen» in der Altstadt. Nur hier bekommt man die berühmten «Péckvillercher», aus Ton hergestellte Pfeifen in Vogelform.

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Etat de service

Chiffres clésS ilaVilledeLuxembourgdisposed’une

solideréputationauniveaudesesespa-cesverts,c’estnotammentàl’implicationd’unservicedesParcsfondéautourdelaDeuxièmeGuerremondialequ’onledoit.Asatête:HannoDirkse,unHollandaiscurieuxparpassion.

«Ce service dépendait, autrefois, du service de la Voirie et est devenu une entité à part entière il y a sept ans». Architecte paysagiste de formation, c’est en Hollande, nation pour le moins réputée en matière d’aménagement d’espaces verts, qu’Hanno Dirkse a fait ses armes. Responsable, alors, d’élaboration et de développement de pro-jets d’envergure, il se souvient avoir vu, en l’of-fre de poste à Luxembourg, une opportunité rare: «Avoir la responsabilité d’un espace aussi important et aussi varié est vraiment un chal-lenge passionnant». Outre le parc municipal, aménagé entre 1871 à 1878, le service prend en charge le parc Tony Neuman, le parc Merl/Belair et le parc Laval, ainsi que l’aire de récréa-tion de Kockelscheuer. Mais ses attributions ne se limitent pas à cela. Hanno Dirkse: «Nous sommes également responsables de l’entretien de tous les espaces verts, mais aussi des décorations florales de la Ville. Nous nous occupons des pla-ces de jeux ainsi que des arbres d’alignement qui sont encore propriété de la Ville. Il en va de même, par exemple, de la Vallée de la Pétrusse, pour le tiers qui n’est pas à la charge de l’Etat. Et puis il y a des choses plus singulières, comme les déco-rations florales relatives au protocole ou celles que nous mettons à disposition des différentes associations de la ville pour leurs événements. Nous disposons, à cette fin, de quelque 9 ares de serres et produisons pas moins de 154.000 fleurs annuelles, auxquelles il faut ajouter 81.000 fleurs biannuelles».

Entre les apprentis, l’administration et les différents ateliers, le service des Parcs s’appuie sur quelque 170 collaborateurs. Un effectif rela-tivement constant, depuis des décennies. Hanno Dirkse: «Si le personnel est au même niveau, il est évident que la nature du travail a beaucoup évo-lué. Nous sommes passés, en 60 ans, de quelques dizaines d’hectares aux 150 que nous gérons aujourd’hui. Cela n’aurait pu se faire sans une professionnalisation et une profonde réorganisa-tion du service. Une seule image suffit à mesurer la distance qui nous sépare des usages d’antan.

Autrefois, le parc municipal était entièrement bêché à la main, chaque hiver! Ce serait incon-cevable aujourd’hui. La nature même des plantes et arbres choisis fait l’objet de choix stratégiques. Vers 1900, il y avait même des palmiers, des variétés aux floraisons très courtes… Cela peut être très joli, mais nous devons respecter une cer-taine rationalité». Et ceci, tout en respectant le caractère unique des espaces disponibles à Luxem-bourg: «Il y a, sur le territoire de la ville, différents styles. Le plus identifiable est certainement celui du parc municipal, qui est l’exemple typique d’un parc anglais adapté par un Français (Edouard André, ndlr.). On retrouve également de nom-breux éléments dits néo-classiques qui sont vraiment la signature de Luxembourg» pour-suit-il.

Il n’y a pas que dans la manière d’aborder le travail que les choses ont évolué, la préoccupa-tion environnementale étant désormais au cœur de l’activité. Ainsi, le fauchage tardif a-t-il fait son apparition sur les bords de routes, cet ajustement des interventions d’entretien en fonction de la croissance des plantes et des impératifs de sécu-rité visant à prendre en compte l’accomplisse-ment du cycle des plantes et la vie des animaux. La fertilisation des pelouses se fait, elle, absolu-ment sans herbicides, ni pesticides. Même la régulation des populations de pigeons fait l’objet d’un traitement spécifique. Hanno Dirkse: «Nous nous appuyons sur différentes études pour arriver à des résultats tangibles. Vous avez peut-être remarqué le grand pigeonnier à proximité de la rue du Nord, il s’inscrit dans cette expérimentation». Au titre des curiosités, le service des Parcs doit également composer avec la faune locale, les san-gliers étant, par exemple, à l’origine de nombreux dégâts. Hanno Dirkse: «Sangliers, renards, rats… nous observons une recrudescence de leur pré-sence en ville, qui ne peut que nous conduire à invi-ter la population locale et les utilisateurs de la ville à davantage de vigilance dans le traitement des déchets, notamment alimentaires». Au registre des projets, Hanno Dirkse a déjà le regard tourné vers celui du parc de Gasperich: «Avec ses 18 hectares, il sera le plus grand parc de la ville. Il occupera différentes fonctions, qu’il faut considérer l’une après l’autre. C’est un projet fascinant, que j’ai la chance de conduire avec une équipe investie, sou-dée et fière de son travail».

L’âme en fleursTexte: Alexis Juncosa. Photos: Andrés Lejona.

Le serviCe des ParCs, C’est:Un budget ordinaire de 16 millions d’euros par an, 19.000 arbres à gérer, la production de 154.000 fleurs annuelles et de 81.000 plantes biannuelles, la plantation de 145.000 bulbes (tulipes, jacinthes…) et 800 bouquets et décorations florales, également chaque année, et 175 aires de jeux à superviser.

the Parks dePartment:Has a regular budget of 16 million euros a year, manages 19,000 trees, produces 154,000 flowers a year and 81,000 biennial plants, plants 145,000 bulbs (tulips, hyacinths etc.) and 800 floral bouquets and decorations a year and looks after 175 playgrounds.

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Etat de service

Respecter une certaine rationalité. Respect a certain rationality.

hanno dirkse, service des Parcs. Parks Department.

T heCity of Luxembourg is famous for itsgreenspaces,thankstothecommit-

mentofaParksDepartmentfoundedaroundthetimeoftheSecondWorldWar.ItisledbyHanno Dirkse, a Dutchman motivated bycuriosity.

“The department used to be dependent on the Roads department, but it became a separate entity seven years ago.” A landscape architect by training, Hanno Dirkse honed his skills in the Netherlands, a country known for the qual-ity of its green spaces. Already responsible for designing and developing large-scale projects in his home country, he saw the Luxembourg post as a rare opportunity: “The responsibility for such a large and varied space is an exciting challenge.” As well as the municipal park, laid out between 1871 and 1878, the Parks Depart-ment manages the Tony Neuman, Merl-Belair and Laval parks and the Kockel scheuer recre-ation ground. But its work does not end there. Hanno Dirkse: “We are also responsible for maintaining all the city’s green spaces and flo-ral decorations. We look after the playgrounds and the roadside trees that belong to the city. The same goes for the third of the Pétrusse val-ley that is not under State control. And then there are the more unusual aspects, such as the floral decorations required for special occa-sions, or the ones we provide to the city’s vari-ous associations for their events. We have about

nine hundred square metres of greenhouses we use for this purpose, and we produce no fewer than 154,000 flowers a year, plus 81,000 bienni-als.” Including trainees, administrators and the various workshops, the department relies on the services of around 170 members of staff.

This figure has remained relatively con-stant over several decades. Hanno Dirkse: “Although staffing has stayed at the same level, the nature of the work has obviously changed a lot. In sixty years, we have moved from a few dozen hectares to the 150 we manage today. This could not have taken place without pro-fessionalising and reorga ni sing the depart-ment from top to bottom. As an illustration of how far we have come, the whole municipal park used to be dug by hand every winter! That kind of work would be unimaginable nowadays. Even the plants and trees we choose are subject to strategic constraints. Around 1900, there were even palm trees with very short flowering times – they may be pretty, but we have to respect a certain rationality.”

Not to mention the unique nature of the spaces available in Luxembourg: “Various styles can be seen across the city. The most identifiable is definitely the municipal park, which is a typical example of an English park adapted by a Frenchman (Edouard André – Ed.). There are also many neo-classical ele-ments, which are unquestionably the signature

of Luxembourg,” he continues. Things have moved on in other areas, too – a concern to protect the environment is now at the heart of the department’s activities. Late mowing has been introduced for road verges, taking account of both plant growth and safety require-ments to allow plant and animal life cycles to be completed.

Lawns are fertilised with absolutely no use of herbicides or pesticides. Even control over pigeon populations is given special attention. Hanno Dirkse: “We look at a variety of studies to achieve tangible results. You may have noticed the large pigeon loft near the Rue du Nord – this is part of that kind of experimentation.” Among the curiosities of the Parks Department’s respon-sibilities is dealing with the local animals. Boars, for example, can cause a great deal of damage. Hanno Dirkse: “Boars, foxes, rats… we are seeing new growth in their numbers in the city, which can only lead us to ask the local population and visitors to the city to take more care in disposing of their waste, especially food.”

Turning to future projects, Hanno Dirkse already has his eyes on the planned Gasperich park, which will be “the largest park in the city, covering 18 hectares. It will have a number of dif ferent functions, each of which has to be con-sidered in turn. It is a fascinating project, and I am lucky to be leading it with a committed, united team that takes pride in its work.”

The city’s soul in bloom

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CASINO LUXEMBOURG – FORUM D’ART CONTEMPORAIN41, rue Notre-Dame (Centre)T 22 50 45, F 22 95 [email protected] 11-19h, ma fermé, je 11-20h, sa-di 11-18h

MUSEE D’ART MODERNE GRAND-DUC JEAN – MUDAM3, Park Dräi Eechelen (Kirchberg)T 45 37 85 1, F 45 37 85 400www.mudam.lu, [email protected] 11-18h, ma fermé, me 11-20h

MUSEE D’HISTOIRE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG14, rue du Saint-Esprit (Vieille ville)T 47 96 45 00, F 47 17 [email protected] 10-18h, je 10-20h

Billetterie

LUXEMBOURG TICKETGrand Théâtre1, rond-point Robert Schuman(Limpertsberg)Réservation et vente par téléphone: T 47 08 95 1 F 47 08 95 95www.luxembourgticket.lu lu-ve 10-18h30Points de vente en ville:Luxembourg City Tourist Office (Place Guillaume II)Conservatoire de Musique (Merl)Centre culturel de Rencontre – Abbaye de Neumünster (Grund)

)

MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE ET D’ARTMarché-aux-Poissons (Vieille ville)T 47 93 30 1, F 47 93 30 27 [email protected] 10-17h, je 10-20h

MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE – NATUR MUSEE25, rue Münster (Grund)T 46 22 33 1, F 47 51 [email protected] 10-18h

VILLA VAUBAN MUSEE D’ART DE LA VILLE DE LUXEMBOURG18, avenue Emile Reuter (Centre)www.vdl.luRéouverture printemps 2010

GRAND THEATRE1, Rond-point Robert Schuman (Limpertsberg) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 57 77 www.theater-vdl.lu [email protected]

KASEMATTEN-THEATER / SAAL TUN DEUTSCH14, rue du Puits (Bonnevoie) T 29 12 81 (Réservations) www.kasemattentheater.lu

THEATRE DES CAPUCINS9, place du Théâtre (Centre) T 47 96 40 54 (Standard) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 50 65 www.theater-vdl.lu [email protected]

THEATRE NATIONAL DU LUXEMBOURG194, route de Longwy (Merl) T 26 44 12 70, F 26 44 13 70 www.tnl.lu

THEATRE DU CENTAURE4, Grand’Rue (Centre) T 22 28 28 (Réservations) F 26 27 06 33 www.theatrecentaure.lu

THEATRE OUVERT LUXEMBOURG – TOL143, route de Thionville (Bonnevoie) T 49 31 66www.tol.lu

lieux de SpectacleS

Musées, bars, discothèques, galeries d’art, théâtres, salles de spectacles, services de l’Administration de la Ville de Luxembourg. Une sélection d’adresses pour aller danser, assister à un spectacle ou assurer un suivi administratif.

adresses utiles

CENTRE CULTUREL DE RENCONTRE ABBAYE DE NEUMUNSTER28, rue Münster (Grund) T 26 20 52 1, F 26 20 19 80 www.ccrn.lu, [email protected]

CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG33, rue Charles Martel (Merl)T 47 96 55 55 (Standard)T 47 96 54 32 (Réservations)F 44 96 86www.vdl.lu, [email protected]

DEN ATELIER54, rue de Hollerich (Hollerich)T 49 54 66 1

PHILHARMONIE1, Place de l’Europe (Kirchberg)T 26 32 26 32, F 26 32 26 33www.philharmonie.lu

SANG A KLANGRue Vauban/rue des Trois Glands (Pfaffenthal), www.bluesclub.lu

Pour faire apparaître votre établissement dans ce listing ou faire connaître son actualité, envoyez un mail avec vos coordonnées complètes à l’adresse suivante: [email protected]

cinemaS

CINEMATHEQUE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG17, place du Théâtre (Centre) T 47 96 26 44 (Standard) T 29 12 59 (Info programme) F 40 75 19 www.cinematheque.lu [email protected]

CINE UTOPIA 16, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg)T 22 46 11, www.utopolis.lu

UTOPOLIS KIRCHBERG 45, avenue J. F. Kennedy (Kirchberg)T 42 95 95 (Standard)www.utopolis.lu

muSeeS theatreS

LUXEMBOURG CITY TOURIST OFFICE30, place Guillaume II (Centre), T 22 28 09, F 46 70 70 [email protected], www.lcto.lu

Bureau d’accueil touristique et billetterie Luxembourg Ticket: lu-sa 9h-19h, di 10h-18h.

Communication et marketing: Promotion culturelle et touristique de Luxembourg-ville et de son image de marque.

Service Guidages Luxembourg Convention Bureau: Consultance tourisme d’affaires / encadrement pour organisateurs professionnels de conférences, séminaires et workshops.Organisation de tours guidés et de programmes-cadres. Incoming, élaboration de forfaits touristiques.

Organisation de concerts:(600 par an), festivals et évé nements culturels: Festival de musique Printemps Musical, Festival de musique New Orleans Meets Luxembourg, Campagne d’été Summer in the City, Fête de la Musique / Concert Knuedler goes classic, Festival de rock en plein air Rock um Knuedler, Blues’n Jazz Rallye, Festival des arts de rue Streeta(rt)nimation, Spectacle eau, sons et lumières laser Meluxina, Festival de musique Live at Vauban,Campagne d’hiver Winter Lights, Cycle des Concerts de Midi, Cycle des concerts publics à la place d’Armes.

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FONDATION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’INGENIERIE1, rue de l’Aciérie (Hollerich)T 42 75 55, F 42 75 56www.fondarch.lulu-je 9-12h30, 14-17h (bureau)lu-ve 10-12h, 14-18h, sa 11-15h (bibliothèque)

ERwUESSEBILDUNG5, avenue Marie-Thérèse (Centre)T 44 74 33 40 ma-ve 13-18h

UNITED INSTRUMENTS OF LUCILIN10, rue de Cessange (Leudelange) T 621 35 53 55, www.lucilin.lu

CARREROTONDES A .S.B.L .1, rue de l’Aciérie(Hollerich)T 26 62 2007www.rotondes.lu

D:QLIQMusic bar17 rue du Saint Esprit (Centre) T 26 73 62 [email protected] www.dqliq.com

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU LUXEMBOURG1, Place de l’Europe(Kirchberg) T 22 99 01 1, T 47 08 95 1 (Rés.) F 22 99 98, www.opl.lu

SOLISTES EUROPEENS LUXEMBOURGT 46 27 65, F 22 98 14www.sel.lu

BIERGER-CENTERCentre Hamilius 51, boulevard Royal L-2449 Luxembourg T 47 96 22 00, F 26 27 09 99 [email protected] lu–ve: 8–17h Registre de la population (inscrip- tions et radiations), certificats, inscriptions sur listes électorales, titres d’identité, passeports, adhésion Chèque-Service Accueil, recensements, cartes d’impôt, légalisations de signatures, copies conformes, recherches d’adresses, vignettes de stationnement résidentiel, déclarations de chiens, paiement des factures communales, etc.Naturalisations: T 47 96 26 40 / 41 86 Info-Conseils / assistant social T 47 96 27 51

CAPEL – CENTRE D’ANIMATION PEDAGO GIQUE ET DE LOISIRS4-10, rue de l’Ecole (Mühlenbach)T 47 96 24 42, www.vdl.lu

ETAT CIVIL - HOTEL DE VILLE42, place Guillaume ll L-2090 Luxembourg T 47 96 – 26 30, F 47 36 53 lu–ve 8–17h, sa 9h30–11h30 Naissances, mariages, décès, légalisation de signatures, copies conformes

LEO (LUXEMBOURG ENERGY OFFICE)Pour toutes vos démarches en matière de fourniture énergétique: 9, bd F.D. RooseveltL-2450 LuxembourgT 26 39 48 48, F 26 20 24 24www.leoenergy.lu

IMPOSITIONS COMMUNALES9, bd F.D. RooseveltT 47 96 26 84, F 22 91 36lu–ve 8–11h30, 13h30-16h30Taxes communales

RECETTE COMMUNALEBâtiment administratif Rocade3, rue du LaboratoireL-1911 LuxembourgT 47 96 20 20, F 22 03 36lu-ve 8h30-11h45, 13h30 -16h30 Recette communale (Encaissement des factures)

OFFICE SOCIAL24, côte d’EichL-1450 LuxembourgT 47 96 23 57, F 46 92 01lu-ve 8-11h30, 13h30-16h30Aide aux démunis, nuits blanches et taxe sur les amusements publics

BIBLIOTHEQUE MUNICIPALECITE 3 rue Genistrema-ve 10-19h, sa 10-18hT 47 96 27 32

ARCHIVES NATIONALES DE LUXEMBOURGPlateau du Saint-Esprit (Centre)T 24 78 66 60, F 47 46 [email protected] 9-11h45 / 13-17h45sa 9-11h45

OrganiSateurS d’evenementS cOte pratiquepiScineS

BONNEVOIE 30 rue Sigismond (Bonnevoie) T 47 96 34 71lu, ve, sa 8-20h30ma, je 7-20h30, di 8-12h

CENTRE BADANSTALT 12, rue des Bains (Centre) T 47 96 25 50ma-ve 8-21h30, sa 8-20h, di 8-12h

CENTRE AQUATIQUE D’COQUE2, rue Léon Hengen (Kirchberg) T 43 60 601lu 12-22h, ma-ve 8-22h, sa 8-18h30, di 9-13h30

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PERTE/VOL DE CARTES DE CREDIT (24H/24)American Express, Bancomat, Eurocard MasterCard, Visa: 49 10 10, Diners Club: 22 76 36

PERTE DE TELEPHONES MOBILES (24H/24)Luxgsm: 80 02 43 21Vox: 80 06 16 06Tango: 80 07 77 77

URGENCES Urgences médicales, pom piers: 112 (24h/24)Pompiers – ambulance: 44 22 44Police grand-ducale: 113 (24h/24)

Le programme Sports pour tous mis en place par le Ser vice des sports de la Ville de Luxembourg propose une large gamme d’activités sportives à tous ceux et celles qui sont soucieux de leur bien-être physique. Aînés, adultes à partir de 16 ans peuvent participer à plus de 140 cours dans les différents quartiers de la ville. Inscription tout au long de l’année.Rens.: Service des sports de la Ville de Luxembourg, 5, rue de l’Abattoir, L-1111 Luxembourg. T 47 96 24 63, 47 96 44 24 Hotline: 691 98 24 63

CENTRE D’INFORMATION EUROPEEN –MAISON DE L’EUROPE7, rue du Marché-aux-Herbes(Vieille ville)T 43 01 37 [email protected] lu 13-17h, ma-ve 9-18h, sa 11-16h Information, documentation, assistance personnalisée, conférences, débats, expositions, groupes de visite

infOrmatiOnStOuriStiqueS

OFFICE NATIONAL DU TOURISMEBureaux d’accueil de l’Office National du Tourisme à Luxembourg-Ville(Gare centrale)T 42 82 82-20, F 42 82 82-30Tlj 9h15-2h30, 13h45-18hDu 1er juin au 30 septembre: Tlj 8h30-18h30, di 9-12h30, 14-18hFermé le 1er janvier, le 1er novembre et le 25 décembre.info@ visitluxembourg.luwww.visitluxembourg.luwww.agendalux.lu

tranSpOrtS

AUTOBUS DE LA VILLEwww.autobus.lu

TAXISTaxis Colux: 48 22 33Benelux Taxis: 80 02 51 51City Taxis: 48 00 58

AEROPORT Infos arrivées/départs/retards: www.luxairport.lu

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ProchainementSur cette page, retrouvez à chaque parution, notre sélection de manifestations (fêtes, foires, concerts, festivals...) qui vont ponctuer l’actualité dans les prochains mois.

DIMANCHE 28 JUINROCK-A-FIELDNouvelle édition de l’aventure pour le festival en plein air organisé par Den Atelier. Originalité cette année, les noms n’avaient pas encore été dévoilés, mais il était déjà possible d’acheter des blind tickets. Au programme copieux de cette année: The Ting Tings, Franz Ferdinand, Kings of Leon, Peter Fox, Razorlight, Eagles of Death Metal, Papa Roach.Commune de Roeser

LES 5, 6 MAISIDI LARBI CHERKAOUI – ANTONY GORMLEYDoté d’une agilité technique sans faille et d’une souplesse qui n’a d’égale que sa légèreté, Sidi Larbi Cherkaoui revient au Grand Théâtre avec une nouvelle création. Sa quête d’une œuvre-monde ouverte aux cultures les plus diverses l’aura conduit sur les traces de la Chine. Dans Sutra, il s’entoure de moines du temple Shaolin – experts en arts martiaux – dont il apprécie la précision et l’économie des gestes.Grand Théâtre, Luxembourg(Photo: Hugo Glendinning)

22 ET 23 JUINFESTIVITÉS DE LA FÊTE NATIONALELe 22 juin, prélude à la Fête nationale, avec un feu d’artifice illuminant la Vallée de la Pétrusse et une retraite aux flambeaux dans les rues de Luxembourg, des concerts pop, rock, populaires, des sessions Dj’s. Nuit blanche dans les cafés. Le 23 juin, manifestations officielles avec Te Deum, parade militaire, tir d’honneur des 101 coups de canons.Luxembourg-ville

EN COUVERTUREPhotographie Julien Becker

est édité par Mike Koedinger Editions pour le compte de la Ville de Luxembourg.

COMITE DE REDACTIONCorinne Briault, Alexis Juncosa, Mike Koedinger, Geraldine Knudson, Christiane Sietzen

REDACTIONCourrier BP 728, L-2017 LuxembourgTéléphone 29 66 18-1E-mail [email protected] Corinne Briault, [email protected] Juncosa, [email protected]

SECRETARIAT DE REDACTIONNathalie Lemaire

SUIVI DE PRODUCTIONRudy Lafontaine

DIFFUSIONDidier Blaes (-28) [email protected]

PHOTOGRAPHIEJulien Becker, Luc Deflorenne, Andrés Lejona, Fabrizio Maltese

ILLUSTRATIONStéphanie Poras pour INgrid (www.INgrid.eu)

COLLABORATIONSDeborah Fulton Anderson, Anne Fourney, Duncan Roberts, Vibeke Walter

LAYOUTDirecteur artistique: Guido Kröger Coordination: Stéphanie PorasMise en page: Thomas Aubinet, Monique Bernard, Vera Capinha Heliodoro, Melanie Diehl, Nathalie Petit, Maxime Pintadu, Claire Ramos pour INgrid (www.INgrid.eu)

PUBLICITETEMPO S. A.Téléphone: 27 17 27 27E-mail: [email protected]: www.tempo.lu

paraît onze fois par an.TIRAGE 35.000 exemplairesIMPRESSION Imprimerie Centrale Imprimé sur papier cyclus

PROCHAINE PARUTION le 30 avril 2009

ORGANISATEURS / PRODUCTEURS

Pour apparaître dans les pages du magazine Rendez-vous et son supplément City Agenda, vos événements doivent, désormais, nous être transmis via www.plurio.net, le portail culturel de la Grande Région. Plurio.net réunit, depuis 2004, les partenaires du secteur de la culture de la Grande Région. Il offre à votre événement une visibilité sur la Grande Région et vous permet de collecter des informations précieuses.

Inscrivez-vous sur www.plurio.netDeadlines pour l’envoi de vos événements via Plurio.net:

Edition mai 2009: avant le jeudi 9 avrilEdition juin 2009: avant le jeudi 7 maiEdition Juillet-Aout 2009: avant le jeudi 4 juinTous les événements seront, dans la limite de l’espace disponible et de leur pertinence, publiés dans le calendrier Au jour le jour de City Agenda (avec une priorité accordée aux événements organisés dans ou aux alentours de la Ville de Luxembourg). La rédaction se réserve le droit de réaliser une sélection d’événements qui seront présentés dans les pages Highlights, une priorité étant accordée aux institutions culturelles de la Ville de Luxembourg (dans la limite d’un quota défini). Aucun événement livré incomplet (photos et textes au format) ne sera pris en compte. Afin de promouvoir au mieux votre événement, nous vous conseillons d’insérer, en complément, une publicité.

Renseignements: www.tempo.lu/rendezvous

Luxembourg fait partie, avec Metz, Sarrebruck et Trèves, du réseau transfrontalier QuattroPole. www.quattropole.org

© Ville de Luxembourg / Editions Mike Koedinger S. A. Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation écrite au préalable de l’éditeur.

JUSQU’AU 3 JUINPRINTEMPS MUSICAL – FESTIVAL DE LUXEMBOURGFestival unique en son genre proposant des concerts de grande qualité oscillant entre jazz et musique world.

SAMEDI 2 MAINUIT DES CATHÉDRALESLes cathédrales de la Grande Région ouvrent leurs portes pendant une nuit et proposent un programme culturel et spirituel.

DU 2 MAI AU 17 MAIOCTAVE NOTRE–DAMEPèlerinage annuel en l’honneur de Notre-Dame de Luxembourg (depuis 1666) avec un marché sur la Place Guillaume II à partir du 1er mai. La fête religieuse la plus importante du pays.

SAMEDI 23 MAI ING EUROPE MARATHONNouvelle édition des épreuves de marathon ou semi marathon dans les rues et ruelles de la Capitale. Nombreuses animations tout le long du parcours.

DU 29 MAI AU 1 JUINNEW ORLEANS MEETS LUXEMBOURGParades musicales colorées, concerts de jazz, rhythm’n blues, gospel, Mississipi, marching bands et découvertes culinaires. Un festival d’envergure internationale, gratuit, grand public et en plein air.

DIMANCHE 21 JUINSUMMER IN THE CITY Fête de la Musique et lancement de la campagne des festivités d’été organisée en ville avec des concerts publics, des festivals de rue, des expositions…

LUNDI 22 JUINVEILLE DE LA FÊTE NATIONALERetraite aux flambeaux, feux d’artifice, concerts open-air.

MARDI 23 JUINFÊTE NATIONALEManifestations officielles. Te Deum, parade militaire, tir d’honneur de 101 coups de canon.

DIMANCHE 5 JUILLETROCK UM KNUEDLERUne quinzaine de groupes se partagent les scènes en plein air. Les concerts sont tous gratuits.

SAMEDI 11 JUILLETCOURSE DES GARÇONS DE CAFÉ ET DE SERVEUSESA l’instar d’autres grandes villes, la course rassemble tous les professionnels du secteur.

SAMEDI 18 JUILLETBLUES’N JAZZ RALLYEChaque été, ce fameux jazz et blues marathon entraîne les amateurs de musique et de bonne ambiance dans les cafés et les ruelles des quartiers du Grund et de Clausen à la découverte d’artistes internationaux et nationaux.

JUILLET–AOÛTOPEN-AIR FILM FESTIVAL Dans la cour des Capucins. Une programmation pour se faire une toile sous les étoiles.

VENDREDI 31 JUILLET ET SAMEDI 1 AOÛTKANNER IN THE CITYFestival pour enfants avec de multiples activités, ateliers et jeux pour enfants.

SAMEDI 8 AOÛTSTREETA(RT)NIMATION Une trentaine de compagnies animent les rues du centre-ville: acrobates, voltigeurs, musiciens, acteurs de théâtre de rues…

DU 21 AOÛT AU 9 SEPTEMBRESCHUEBERFOUERGrande fête foraine sur le champ du Glacis. Fondée en 1340 par Jean L’Aveugle, Comte de Luxembourg, elle perpétue la tradition des grandes kermesses folkloriques.

SAMEDI 10 OCTOBRENUIT DES MUSÉESDans le cadre de la nocturne annuelle, les collections permanentes et tempo-raires sont accessibles au public. Programme pluridisciplinaire tout au long de la nuit.

DU 12 NOVEMBRE AU 15 NOVEMBRESCIENCE FESTIVALAnimations, visites permettent de découvrir le monde des sciences et les chercheurs.

MANIFESTATIONS 2009 – LA SÉLECTION DU LCTO

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