15
2 RESIDENT POWER Le succès du Tubbe On l’admet, le jeu de mots est facile. Et d’un autre côté, tellement parlant. Le « Tubbemodellen », testé depuis quelques années en Suède et faisant l’objet d’une importation expéri- mentale dans une poignée de MR(S) belges, fonctionne. Ce modèle de gou- vernance participative, qui suppose donc une claire implication des rési- dents et du personnel dans les décisions de l’établissement, produit des effets tout à fait intéressants. @ Johanne Mathy Christophe Crévieaux, consultant en management or- ganisationnel, a plus d’une fois contribué aux articles GRH de vie@home. Il était du voyage d’études que la Fondation Roi Baudouin - qui soutient l’expérience d’in- novation sociale que constitue le Tubbe - a organisé en 2015 en Suède. Puis il a accompagné certains des pro- jets pilotes menés sur le sol belge, trois en Wallonie, trois en Flandre. Deux ans plus tard, il tire un bilan positif. « Impression- nant », dit-il même. Il rappelle les quatre piliers de la dy- namique du Tubbe qui tend à faire des établissements des « foyers » et des résidents des « acteurs » de leur quotidien : • réduire le sentiment de rupture provoqué par l’ins- titutionnalisation, • favoriser l’autonomie via l’implication dans les dé- cisions, • maintenir le sentiment d’utilité en encourageant la participation à la vie pratique de la maison, • et cultiver tous les moments de plaisir et de joie de vivre. n°79 - mars 2019 LE TUBBE, MODÈLE À SUCCÈS RELATIONS ENTRE MÉTIERS : ON AVANCE ENQUÊTES MALTRAITANCE ET BONNE CONDUITE CONCOURS AGENDA Après un petit crochet par le focus consacré au Tubbe dans le vie@home n°42, ce modèle innovant appliqué sur une île suédoise n’aura plus de secret pour vous. Pas le temps ? Alors retenez en substance qu’il consiste à conférer aux résidents une très large part du pouvoir décisionnel dans l’organisation du quotidien de la maison de repos. C’est un fonctionnement respectueux à la fois des envies de chacun et des impératifs de la vie en collectivité qui est recherché, en impliquant les premiers concernés.

RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

2

RESIDENT POWER

Le succès du Tubbe

On l’admet, le jeu de mots est facile. Et d’un autre côté, tellement parlant. Le « Tubbemodellen », testé depuis quelques années en Suède et faisant l’objet d’une importation expéri-mentale dans une poignée de MR(S) belges, fonctionne. Ce modèle de gou-vernance participative, qui suppose donc une claire implication des rési-dents et du personnel dans les décisions de l’établissement, produit des effets tout à fait intéressants.

@ Johanne Mathy

Christophe Crévieaux, consultant en management or-ganisationnel, a plus d’une fois contribué aux articles GRH de vie@home. Il était du voyage d’études que la Fondation Roi Baudouin - qui soutient l’expérience d’in-novation sociale que constitue le Tubbe - a organisé en 2015 en Suède. Puis il a accompagné certains des pro-jets pilotes menés sur le sol belge, trois en Wallonie, trois en Flandre.

Deux ans plus tard, il tire un bilan positif. « Impression-nant », dit-il même. Il rappelle les quatre piliers de la dy-

namique du Tubbe qui tend à faire des établissements des « foyers » et des résidents des « acteurs » de leur quotidien :

• réduire le sentiment de rupture provoqué par l’ins-titutionnalisation,

• favoriser l’autonomie via l’implication dans les dé-cisions,

• maintenir le sentiment d’utilité en encourageant la participation à la vie pratique de la maison,

• et cultiver tous les moments de plaisir et de joie de vivre.

n°79 - mars 2019

LE TUBBE, MODÈLE À SUCCÈS RELATIONS ENTRE MÉTIERS : ON AVANCE

ENQUÊTES MALTRAITANCE ET BONNE CONDUITE CONCOURS AGENDA

Après un petit crochet par le focus consacré au Tubbe dans le vie@home n°42, ce modèle innovant appliqué sur une île suédoise n’aura plus de secret pour vous. Pas le temps ? Alors retenez en substance qu’il consiste à conférer aux résidents une très large part du pouvoir décisionnel dans l’organisation du quotidien de la maison de repos. C’est un fonctionnement respectueux à la fois des envies de chacun et des impératifs de la vie en collectivité qui est recherché, en impliquant les premiers concernés.

Page 2: RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

3 n°79 - mars 2019

Ne pas nier la culture de départCes principes ont été transpo-sés en Belgique, sans verser dans le cut & paste du moule suédois, en se ménageant plutôt des adaptations. Il faut d’ailleurs éviter toute démarche à gros sabots, indique Chris-tophe Crévieaux, ne pas com-mettre l’erreur de nier la culture de départ de l’institution, rechercher un équilibre relationnel et non se braquer (dans le personnel) sur un ‘c’est comme ça qu’on fait ici et pas autrement’ et (dans les rési-dents) sur un : ‘je paie donc tu t’exécutes’.

« Le Tubbe renverse la pyramide hiérarchique. Personne ne regarde l’autre de haut. On part du principe que les résidents sont ceux qui savent le mieux ce qui est bon pour eux. Avec les équipes, ils décident. La direction n’est que soutenante. Dans les maisons pilotes, on a travaillé par ateliers », rapporte le coach, « en brainstor-

mant avec les équipes sur ‘la MRS idéale’. On a écrémé les idées. C’est à ce moment que l’or-ganigramme se re-tourne et que les métiers deviennent

chacun un petit ges-tionnaire de projet. »

Le goût de faire les choses

Et de citer différentes initiatives autogérées qui ont découlé de l’opé-

ration. Ici, les résidents ont voulu faire une virée Mac Do + cinéma. Là, l’idée a germé d’ajouter une terrasse qui est à présent budgétée. Ailleurs, un comité de lutte contre l’ennui a vu le jour… « La différence avec ce qui se passe habituellement dans les institutions ? Les idées viennent des résidents et sont portées en colla-boration avec les aides-soignants, les infirmières… Elles deviennent le projet de toute une maison. »

Communiquer

Vers les équipes

Ateliers : maison de

repos idéale

De l’idéal à la réalité : Fixer les objectifs

Communiquer vers les

résidents

Intégrer aux projets

Pérenniser le modèle : le comité de pilotage

Fixer la nouvelle culture

2. En pratique

LE TUBBE, MODÈLE À SUCCÈS RELATIONS ENTRE MÉTIERS : ON AVANCE

ENQUÊTES MALTRAITANCE ET BONNE CONDUITE CONCOURS AGENDA

Source : slides de présentation du Tubbe, par C. Crévieaux, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur

Page 3: RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

4 n°79 - mars 2019

Le directeur observe une plus grande solidarité dans les équipes et une diminution de l’absentéisme de confort. La concertation entre personnel, résidents et direction est allée croissant. Un exemple ? Le réaménagement du restaurant de la MR(S) a fait l’objet de décisions conjointes.

Tous les résidents sont-ils intéressés ou, simplement, en mesure de suivre le mouvement ? « Bien qu’une majori-té soient affectés de démence à des degrés divers, l’im-plication dans le choix des nouveaux coloris a été forte, un peu moins sont venus essayer les chaises, et c’est vrai qu’au moment de discuter budget, il ne restait que 4-5

résidents. » Peu nombreux, peut-être, mais non dépourvus d’idées, comme suggérer de conserver un fond d’enve-loppe pour boire un verre à l’inauguration !

Directeur-consultantPour Philippe Van den Broeck, l’organisation du travail interne n’est plus pyramidale. Il y a au cœur de son établissement des secteurs, côte à côte (soins, cuisine, entretien) qui ont des intersections. « Un comité de pi-lotage, où le directeur est simplement consultant, sert à faire passer le filtre du Tubbe (lire en pages précé-dentes ses grands principes) aux idées des résidents. » Des idées comme un potager, un atelier de réparation

AVIS DE TERRAIN

La Reine des près à la barre

A Waha (près de Marche), Philippe Van den Broeck et son épouse, qui gèrent la Reine des près, ont décidé de s’essayer au Tube et à sa logique d’organisation participa-tive. Objectif déclaré dans cette maison-pilote : arriver à un maximum de résidents acteurs de leur hébergement. Témoignage. @ J.M.

Au final, Christophe Crévieaux observe chez les per-sonnes âgées « un retour du goût de faire les choses, de quitter sa chambre, avec un impact sur la médica-tion puisque la consommation de somnifères et d’an-xiolytiques est en régression ». Le niveau d’exigence, lui aussi, est en berne. D’après le coach, les résidents se préoccupent davantage les uns des autres.

« Parmi le personnel, on observe plus de cohésion et d’entraide dans la conduite des projets, et la satisfac-tion d’une responsabilisation. » Et le consultant de ressortir LA réaction qui décoiffe (si elle est sincère) : un ‘on n’a pas le sentiment de venir travailler’ entendu d’un collaborateur. Du même tonneau, mais sortant cette fois de la bouche des familles, on a le : ‘on ne reconnait plus notre parent’. @

LE TUBBE, MODÈLE À SUCCÈS RELATIONS ENTRE MÉTIERS : ON AVANCE

ENQUÊTES MALTRAITANCE ET BONNE CONDUITE CONCOURS AGENDA

Page 4: RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

5 n°79 - mars 2019

de petits objets, pour ceux qui veulent encore faire quelque chose de leurs doigts quand parfois la tête s’égare un peu... Du feedback est donné par l’entre-mise du conseil des résidents.

Des ressentis qui évoluent bienL’évolution est-elle perceptible dans l’établissement ? Si au démarrage de la dynamique, en 2016, deux résidents sur 10 se sentaient participer à la prise de décisions avec le personnel, à présent, en phase 2, cette part a doublé. « Un résident a résumé cela par : ‘cela a changé, on écoute plus qu’avant, dès qu’il y a quelque chose qui ne marche pas, on peut le dire’. »

Belle progression, aussi, du sentiment d’utilité, partagé initialement par 20% des aînés et passé à quasi 40%. On note aussi 55% de résidents tout à fait d’accord avec l’assertion ‘ici je me sens comme à la maison’, soit un bond de 20%. « C’est gai, c’est gratifiant, comme évolu-tion. Cela redonne du sens à ce que l’on fait. »

Du côté du personnel - qui n’a donc pas été renforcé mais invité à davantage se concerter - , le directeur épingle notamment une forme de distanciation des tâches, de décloisonnement des rôles, avec une ap-proche plus transversale. Il cite une infirmière : « Dans le passé, nous n’avions pas le droit de faire des activités de notre propre initiative dépassant les limites de notre fonction. Nous étions infirmières, nous n’avions au-cune animation à faire. Aujourd’hui, nous sommes im-pliqués partout, nous participons à beaucoup d’autres choses, par exemple, nous pouvons aller faire les ma-gasins avec les résidents, aller au restaurant ».

Oser essayerCe que le gestionnaire marchois dirait à ses homologues qui lorgnent vers la philosophie du Tubbe ? De ne pas vouloir copier le voisin, d’adapter le process, d’oser es-sayer. « On vient de laisser tomber la tenue de soignant. On va voir ce que ça donne. Parfois, on tâtonne. » Et sous-entendu : quand la sauce ne prend pas, on peut essayer encore, ou autre chose. @

Pas du tout d’accord Tout-à-fait d’accord1 2 3 4 5

J’ai un lien fort avec au moins un des membres du personnel.

Phase 1 4,8% 4,8% 31,6% 26,0% 32,7%

Phase 2 6,0% 11,4% 10,2% 23,4% 49,1%

J’ai beaucoup de contact avec les autres personnes qui vivent ici.

Phase 1 5,5% 10,3% 25,5% 35,1% 23,6%Phase 2 3,5% 13,9% 20,8% 24,3% 37,6%

Je me sens utile. Phase 1 14,8% 15,1% 21,4% 28,8% 19,9%

Phase 2 8,8% 8,2% 16,5% 27,1% 39,4%

Ici, je me sens a ̀ la maison. Phase 1 7,0% 7,4% 15,9% 33,9% 35,8%

Phase 2 4,6% 3,5% 11,0% 26,0% 54,9%

Le personnel m’e ́coute quand j’ai des questions ou des plaintes.

Phase 1 1,5% 3,3% 8,1% 41,0% 46,2%Phase 2 ,6% 2,4% 6,6% 29,3% 61,1%

Ressenti des résidents

LE TUBBE, MODÈLE À SUCCÈS RELATIONS ENTRE MÉTIERS : ON AVANCE

ENQUÊTES MALTRAITANCE ET BONNE CONDUITE CONCOURS AGENDA

Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur

Ressenti des résidents

Page 5: RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

6 n°79 - mars 2019

Pour mémoire, les contributions sont venues d’une belle pa-lette de métiers gravitant autour de la personne âgée, à 80% des soignants non-médecins : infirmier, responsable nursing, membre de la direction, référent démence, kiné, psychologue, assistant social… Et si en français, le féminin l’emportait, nous aurions dû faire varier tous ces mots en genre, tant les réponses de lectrices dominent.

Que chaque auteur(e) soit remercié(e) du grain de sel ajouté au débat.

Peut-on dire que le virage non pas ambulatoire mais interdis-ciplinaire est-il amorcé ? Est-ce qu’un modèle plus transversal

RELATIONS INTERPROFESSIONNELLES AU CHEVET DES AÎNÉS

Une collaboration en marche (2 / 2) Pour son traditionnel concours de fin d’année, vie@home vous avait proposé de lui envoyer vos impressions sur les relations entre les communautés médicale et paramédicale dans la prise en charge du patient âgé, à domicile ou en milieu résidentiel. Le dialogue est-il effectif ? Ouvert ou toujours bridé par une tension hiérar-chique ? Constructif ? Après dépouil-lement des contributions arrivées à la rédaction, on peut conclure à un « ça va (mieux) en général, mais il reste de la marge de progression ». @ J.M.

Et un, et deux, et trois morceaux vie@home vous propose un survol des contributions en trois parties, dans la dernière édition, celle-ci et la suivante. Après deux épisodes où les relations interprofessionnelles tiennent la vedette, le feuilleton se terminera par un final plus léger jusqu’avant le break de Pâques, avec publication de situations cocasses rapportées par les lecteurs/lectrices (c’était le plan B pour qui ne se sentait pas en verve sur le thème principal).

LE TUBBE, MODÈLE À SUCCÈS RELATIONS ENTRE MÉTIERS : ON AVANCE

ENQUÊTES MALTRAITANCE ET BONNE CONDUITE CONCOURS AGENDA

Page 6: RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

7

grignote progressivement le pyramidal ? Cette seconde volée de témoignages confirme que ça dépend, manifes-tement, des âges et des personnalités… des médecins.

« Ce n’est pas toujours évident de collaborer avec tous les médecins traitants. Certains ne sont pas toujours dans une optique multidisciplinaire », a observé cette référente pour la démence d’une MRS uccloise. Cela étant, elle es-time personnellement « que les médecins coordinateurs ont un rôle à jouer dans cette multidisciplinarité ». De même, d’ailleurs, que sa propre fonction : « le référent pour la démence peut également apporter un plus dans les réflexions et les différentes pistes d’accompagnement. Il peut aussi proposer d’autres intervenants, ce qui favo-rise au maximum cette multidisciplinarité. »

« Personnellement, je trouve que ces deux disciplines [donc la communauté médicale et la communauté para-médicale, ndlr] ne collaborent pas encore suffisamment, principalement quand il s’agit de la santé mentale [des sujets âgés, ndlr] qui a tendance à être laissée de côté », indique une psychologue active dans une institution ca-rolo. « L’âge justifie, à tort et trop souvent, les difficultés que les aînés peuvent rencontrer (comme la dépression par exemple). Il y a encore un travail à mener sur ces aspects. »

Pied dans la porte ?« En établissement, ils [les médecins, ndlr] ne nous de-mandent malheureusement que très rarement notre avis », regrette une ergothérapeute qui officie dans un autre établissement de la région de Charleroi. Et qu’on sent déterminée à rappeler l’existence et l’apport de sa discipline : « encore faudrait-il qu’ils sachent ce qu’est un ergothérapeute... Pour ma part, quand je suis dans le bureau en même temps qu’un médecin, je dis ce que j’ai à dire et je pose des questions, et là, nous avons une bonne collaboration. »

Ou manière douce ? N’y voyez pas malice ou volonté d’arrondir les angles à l’issue de ce survol mais nous allons terminer par

deux contributions qui donnent dans le registre opti-miste. Est-ce que beaucoup de choses, finalement, ne se tiennent pas à un premier pas accompli ou pas ? «Je pense que si le médecin se concerte avec le paramédical et que ce dernier voit l’attention portée par le médecin, le suivi [de la personne âgée ndlr] est bon », considère cette médecin généraliste qui se présente comme ac-tive, en Brabant wallon, depuis 40 ans. Elle raconte que, pour amorcer le dialogue et faire circuler l’info utile, elle-même laisse « depuis toujours au domicile un cahier médical ouvert à tous, que ce soit famille ou aide-soi-gnant. Et chacun lit les remarques des autres pour le bien-être de la personne. »

A chacun sa recette…« La collaboration entre les médecins et les soignants est grandissante », affirme pour sa part une responsable nur-sing qui affiche un quart de siècle de pratique au comp-teur. « Les spécialisations des infirmiers font d’eux des collaborateurs de plus en plus pointus dans leur pratique. Les jeunes médecins nous demandent de plus en plus conseil et le travail est de plus en plus collaboratif. Un vrai partage pour le bien du résident ! »

Zéro nuage à l’horizon ? Pas même une survivance d’at-titudes paternalistes chez des médecins plus âgés, dra-pés dans une position de détenteurs du savoir ? « Cela dépend très fort de leur personnalité. Et donc le partage de savoir est plus ou moins bon. Il ne reste quelques ca-ractères forts qui refusent d’entendre l’avis d’une autre personne. »

Le mot de la fin ? « Sur mes 26 ans de carrière, je suis heureuse de ce changement très positif. » @

n°79 - mars 2019

On y est, on y reste Ce texte s’inscrit dans le cadre d’une suite d’articles touchant à la collaboration multi-disciplinaire dans l’ambulatoire. vie@home prévoit encore, entre autres thèmes, de vous parler de la PPLW, à savoir la « Plateforme de la première ligne wallonne », une conver-gence d’associations professionnelles.

« SUR MES 26 ANS DE CARRIÈRE, JE SUIS HEUREUSE DE CE CHANGEMENT TRÈS POSITIF »

LE TUBBE, MODÈLE À SUCCÈS RELATIONS ENTRE MÉTIERS : ON AVANCE

ENQUÊTES MALTRAITANCE ET BONNE CONDUITE CONCOURS AGENDA

Page 7: RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

22.02.19 > 05.01.20

PAUL DELVAUX’sFRESCOSFOR PÉRIER’S HOUSE

02.03.19 > 05.01.20

PAUL DELVAUXMUSEUMSt Idesbald

delvauxmuseum.com

© F

ound

atio

n Pa

ul D

elva

ux, S

t. Id

esba

ld, B

elgi

um/S

ABAM

• V

U/ÉR

/Edi

tor:

FPDM

. Del

vaux

laan

42

– 867

0 St

. Ide

sbal

d

affiche-perier-2019-A3-def.indd 1 4/02/19 23:48

20 ENTRÉESGRATUITES

AUX PREMIERS INSCRITS(1 PLACE PAR PERSONNE)

CLIQUEZ ICI

Page 8: RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

9 n°79 - mars 2019

BOURSES EN JEU

Des éclaireurs pour injecter de l’excellence en première ligne

Dans le cadre de son Fonds Dr Daniël De Coninck, qui tend à booster la qualité des soins à domicile, la Fondation Roi Baudouin lance un appel à projets. Elle peut décerner des bourses, de 500 à 35.000 € par an, en fonction de ce qu’ambitionnent de faire les candidats. Une constante, qu’ils aient en tête un axe de recherche ou un voyage d’études : la dé-marche doit au final servir à inspirer et développer l’expertise des professionnels belges de la première ligne. Car il faudra diffuser ou importer les savoirs.

@ J.M.

« L’objectif de ces bourses est d’être pertinent pour les métiers de première ligne, avec des retombées concrètes », décrit la Fondation. « Il peut s’agir d’une recherche autour d’un sujet qui intéresse différents ac-teurs de première ligne et dont les résultats devront être partagés, d’un échange entre l’hôpital et la pre-mière ligne afin d’améliorer la compréhension et la collaboration mutuelle au bénéfice du patient, d’un voyage pour découvrir et apprendre des pratiques in-novantes et les mettre en œuvre en Belgique, etc. »

Bref, l’idée est d’épauler des candidats du secteur (ils doivent être actifs dans l’aide ou les soins de première

ligne depuis au moins trois ans) qui veulent soit acqué-rir de nouvelles connaissances en explorant des mo-dèles existant à l’étranger soit libérer du temps pour faire de la recherche, en ancrant celle-ci dans une or-ganisation (haute école, université, centre de connais-sances) agissant comme soutien scientifique au projet.

Le site de la Fondation donne tous les détails utiles sur l’appel à projets et les conditions de participation. Une date à garder en tête : 21 mai. Elle marque la fin de la période de dépôt des candidatures. @

LE TUBBE, MODÈLE À SUCCÈS RELATIONS ENTRE MÉTIERS : ON AVANCE

ENQUÊTES MALTRAITANCE ET BONNE CONDUITE CONCOURS AGENDA

Page 9: RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

10

Le KCE souhaite également identifier, via l’interview de stakeholders, ce qui facilite cette prise en charge et ce qui la freine. Ce sont les urgentistes qui lui ont glissé le sujet dans l’oreille. Sans doute sont-ils aux premières loges pour constater les dégâts de mauvais traitements, ou de l’absence de traitement. Le KCE envisage, par exemple, d’auditionner les techniciens en radiologie, auxquels il arrive en toute vraisemblance de nourrir des doutes sur la cause réelle - versus prétextée - des lésions que ré-vèlent leurs clichés. A son habitude, le Centre procédera

parallèlement à une analyse de la littérature scientifique pour, synthèse faite, émettre des recommandations.

Pour vivre heureux vivons taiseux ? L’enquête, surtout sur un sujet si délicat, est strictement anonyme. Cela aidera les langues à se délier, y compris celles des victimes, espèrent les chercheurs. Il serait inté-ressant de cerner pourquoi, parfois, on ferme les yeux sur le phénomène. Certains aînés malmenés ont tendance à minimiser, banaliser les faits, à culpabiliser en intégrant

n°79 - mars 2019

On sonde les premières loges Hasard de calendrier : deux enquêtes en ligne touchant les per-sonnes âgées et ciblant (exclusivement ou principalement) des professionnels de santé viennent de s’ouvrir. L’une émane du KCE et se concentre sur la maltraitance des aînés, l’autre est signée de l’Institut Vias et porte sur l’aptitude à la conduite. @ J.M.

Seule une personne âgée maltraitée sur 25 reçoit de l’aide. Ce chiffre édifiant émane de l’OMS. Le KCE le rappelle en ouverture de son en-quête en ligne qui vient de démar-rer. Intégrant tant les aidants proches que les professionnels qui assistent et soignent les aînés, cette recherche vise à compiler les bonnes pratiques de prise en charge des aînés victimes de maltrai-tance, en mettant l’accent sur la prévention et la détection précoce. @ J.M.

MALTRAITANCE

Sortez-la du silence

LE TUBBE, MODÈLE À SUCCÈS RELATIONS ENTRE MÉTIERS : ON AVANCE

ENQUÊTES MALTRAITANCE ET BONNE CONDUITE CONCOURS AGENDA

Page 10: RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

11

l’idée qu’ils sont un fardeau, voire à nier ce qu’ils su-bissent de crainte d’envenimer les choses ou parce qu’ils estiment que le lien toxique avec leur proche maltraitant est préférable à l’isolement total… Dans les collectivités, des soignants qui sont témoins de - parlons par euphé-misme ! – « non-bienveillance » vis-à-vis de pensionnaires n’en soufflent pas mot de peur d’avoir maille à partir avec des collègues hargneux … Autant de petites négations ou omissions que les organisations spécialisées comme Res-pect Seniors en Wallonie et Ecoute Seniors (Inforhomes) à la capitale, que le KCE consulte pour cette recherche, connaissent bien.

DéfinitionsDans son questionnaire, le KCE s’intéresse, entre bien d’autres points, aux caractéristiques que devrait avoir une procédure de signalement et/ou de déclaration de maltraitance pour être bien adaptée à la pratique quo-tidienne du répondant. Pour que tout le monde com-prenne les mêmes concepts de la même façon, le KCE a émaillé les écrans de petits rappels et définitions. La maltraitance, par exemple, doit être comprise comme « un acte isolé ou répété, ou l’absence d’une action ap-propriée, survenant au sein d’une relation où un lien de confiance est attendu, et qui entraîne de la souffrance ou des préjudices chez une personne âgée ». Elle peut être physique, psychique, financière, sexuelle ou secondaire à de la négligence.

Si un participant accepte d’être approché par le KCE pour discuter plus en profondeur de la problématique, il est in-vité à laisser ses coordonnées en fin de questionnaire. @

n°79 - mars 2019

Pour qui, pour quand ?

• L’enquête du KCE vise toutes les per-sonnes en contact avec des aînés, institu-tionnalisés ou pas,- à titre professionnel (acteurs des

soins de santé, de l’aide sociale, des titres- services… peu importe la disci-pline exacte ou le « grade » - une aide- ménagère ou une technicienne de sur-face peut être la confidente de malheurs avec lesquels « on ne voudrait pas aller embêter le Docteur »)

- à titre personnel (aidants apportant un soutien continu et régulier à une per-sonne âgée dépendante).

• On y accède via le lien : https://survey.kce.be/index.php/583427.

• Elle se terminera mi-avril.

• Le KCE ne cache pas que la remplir consciencieusement prend de 15 à 30 mi-nutes. Toutefois, on peut doser son effort : un système de sauvegarde des réponses permet de s’interrompre puis d’y revenir.

• Les résultats de l’enquête sont attendus pour fin 2019.

La rudesse en routine Fin 2017/début 2018, vie@home avait concentré le tir sur la « maltraitance ordinaire » dans les soins rési-dentiels, en collectant des témoignages de lecteurs sur la façon de la combattre. Si l’envie vous (re)prend d’en parler, un mail : [email protected]

LE TUBBE, MODÈLE À SUCCÈS RELATIONS ENTRE MÉTIERS : ON AVANCE

ENQUÊTES MALTRAITANCE ET BONNE CONDUITE CONCOURS AGENDA

Page 11: RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

12

Le questionnaire aborde notamment le comportement qu’adopte le généraliste lorsqu’il a des doutes sur la ca-pacité d’un patient à se glisser au volant d’une voiture (brancher l’intéressé sur le sujet, lui suggérer de consulter un spécialiste, l’envoyer vers le CARA [le Centre d’apti-tude à la conduite et d’adaptation des véhicules, ndlr], vérifier ses capacités fonctionnelles, passer une sorte de ‘contrat’ - conseiller de ne pas conduire trop loin, sur des trajets inconnus, aux heures de pointe… -, décider de l’inaptitude à la conduite et délivrer une attestation mo-dèle VII, lui signifier que son permis doit être rendu…). Il cerne, en fait, le rôle que les médecins traitants se voient jouer dans le processus, entre ‘juste’ contribuer à repérer les conducteurs dont les capacités sont réduites et aller jusqu’à la prise de décision d’inaptitude.

Les participants sont également interrogés sur la façon dont ils imaginent un outil, une batterie de tests prédic-tifs par exemple, qui serait mis à leur disposition pour juger vite et bien des capacités fonctionnelles pertinentes pour la conduite automobile (vision, cognition, habiletés motrices…) – et de là décider des actions à entreprendre (pousser plus loin l’évaluation, référer, prévoir une inter-vention particulière...)

Vias (se) demande si les généralistes utiliseraient ces outils dans leur pratique de tous les jours, combien de temps ils pourraient y consacrer, et sous quelle forme ils préfé-reraient en disposer (manuel, site web, CD, clé USB, voire module intégré dans le logiciel de gestion des dossiers…)

Dans la partie plus spécifiquement axée sur les conduc-teurs âgés, Vias fait référence à l’outil dont vous parlait vie@home il y a 6 mois, la « checklist des capacités de conduite » (lire « Les aînés sur la route : dangereux ou en danger ? », dans le vie@home n°72) . Il s’agit donc d’un auto-test de sensibilisation des patients, qui fournit une indication rapide sur la possible augmentation du risque au volant. @

n°79 - mars 2019

Vias, l’ex-Institut belge de la sécurité rou-tière, sonde les médecins de famille. Quelles sont leurs attitudes et habitu-des dans l’appréciation des capacités fonctionnelles à prendre le volant ? Seraient-ils preneurs d’un outil inté-gré au dossier informatisé, aidant à la décision médico-légale d’aptitude à la conduite ? Et comment repérer les patients âgés (re)présentant un risque accru dans la circulation ?

@ J.M.

PERSONNES ÂGÉES ET APTITUDE À CONDUIRE

Quel appui pour les généralistes ?

Durée et délai • Vias annonce un quart d’heure, pour le

remplissage du formulaire. • On y arrive en suivant ce lien : https://

www.enquete.vias.be/• Les réponses sont attendues pour le 31

mars maximum

LE TUBBE, MODÈLE À SUCCÈS RELATIONS ENTRE MÉTIERS : ON AVANCE

ENQUÊTES MALTRAITANCE ET BONNE CONDUITE CONCOURS AGENDA

Page 12: RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

n°79 - mars 201913

« NOUS SOMMES TOUS LE VIEUX DE QUELQU’UN »

La Société française de gériatrie et de gérontologie et ses 4.000 membres ont signé fin février une tribune libre contre l’âgisme.

Débutant par des exemples tirés de divers domaines - en ce compris la sphère mé-dicale (« C’est l’urgentiste qui demande à un gériatre : ‘Elle a quoi, comme projet de vie, ta Mamy ? Parce que là, elle encombre les urgences…’ » - « C’est un patient âgé agité auquel on administre automatiquement un sédatif pour le calmer avant de rechercher la cause de son agitation, témoin d’un mal-être »…), la tribune qualifie l’âgisme de « discrimination assassine qui tue à petits feux ceux qui en sont les vic-times ». Et les signataires de s’inquiéter : ne pas le combattre, c’est aller tout droit vers la ghettoïsation des plus âgés.

On rejoint ici le constat majeur qui émergeait d’un récent article consacré par vie@home à ce phénomène : plus répandu que le sexisme et le racisme mais sous-rappor-té et très peu condamné, l’âgisme est entretenu par des médias qui fourrent volon-tiers tous les aînés dans le même grand sac de déprime et fragilité.

Interviewé, Unia le rappelait : non, être moins bien ou différemment traité en fonc-tion du seul critère de l’âge, ce n’est pas « normal ». @

LE TUBBE, MODÈLE À SUCCÈS RELATIONS ENTRE MÉTIERS : ON AVANCE

ENQUÊTES MALTRAITANCE ET BONNE CONDUITE CONCOURS AGENDA

Page 13: RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

1414

CONCOURS DE MARS

Déjà des sons de cloche

Il est grand temps de se préparer à… Pâques et sa déferlante d’œufs ! vie@home met donc en jeu une dégustation de chocolat. Quelque 40 adresses sont sélectionnées dans ce Bongo qui n’a pas peur de se la jouer riche en calories, pour passer un instant onctueux, seul(e) ou accompagné(e), selon les for-mules. Ballotins, variations blanc-noir-lait, visites d’ate-liers… laissez-vous tenter. En poussant jusque Bruges par exemple, on peut aussi essayer le chocolat brassé et épicé à la mode des Aztèques et Mayas.

Comme d’habitude, pour prendre part au tirage au sort qui désignera l’heureux ou l’heureuse gagnante, il faut d’abord trouver la bonne réponse parmi les proposi-tions multiples ci-dessous (et comme d’habitude éga-lement, la réponse se trouve tout simplement dans un article récent).

La question du mois Le KCE a lancé une enquête en ligne à destination de ceux qui, à titre professionnel ou personnel, côtoient des personnes âgées et, parfois, nourrissent des soup-çons de maltraitance. Une catégorie professionnelle a aiguillé le Centre d’expertise vers ce sujet de recherche, qui débouchera sur des recommandations adaptées au contexte belge :

A/ les psychologues

B/ les aides familiales

C/ les urgentistes

vie@home attend vos réponses jusqu’au 7 avril 2019

Concours vie@home (abonnement gratuit) • Un seul prix par gagnant. Une même adresse e-mail ne peut être utilisée qu’une seule fois par concours. • Les lots sont précisés dans la présentation du concours du mois, dans la newsletter vie@home et sur son site. En aucun cas, ils ne pourront être échangés contre d’autres prix, ni contre des espèces. • Les frais de port sont à la charge de vie@home. La revue ne peut être tenue pour responsable en cas de dommages aux cadeaux durant leur acheminement ou de non-réception, imputables à des problèmes dans le chef de La Poste ou d’un autre prestataire d’expédition. • Le simple fait de participer à ce jeu implique l’acceptation pleine et entière de son règlement ainsi que l’inscription à notre newsletter.

n°79 - mars 2019

Cap sur une salle obscure pour notre gagnante de février

Be.Hive, la nouvelle chaire interdisciplinaire francophone de soins primaires qui va travailler à définir une 1re ligne d’aide et de soins forte, ras-semble bien trois universités, trois hautes écoles, des citoyens, des professionnels de terrain et des politiques. La réponse à la question du concours de février était la B. Le cliquage au sort a désigné, parmi les perspicaces, Corine Malice, infirmière cheffe à la Résidence Les Bruyères sur Senne, à Tubize. Elle profitera bientôt d’un Bongo Cinéma & Pop-corn. Générique !

LE TUBBE, MODÈLE À SUCCÈS RELATIONS ENTRE MÉTIERS : ON AVANCE

ENQUÊTES MALTRAITANCE ET BONNE CONDUITE CONCOURS AGENDA

Page 14: RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

10 ièmeSYMPOSIUM DE L’AFRAMECO

>> ACCUEIL DÈS 08h30

09h00 Introduction par le Dr Jean-François MOREAU, Président de l’Aframeco.

09h15 Actualités de Soins Palliatifs en Maison de Repos. par le Dr Corinne VAYSSE-VAN OOST, Médecin en Soins Palliatifs et MCC à Wavre.

10h00 Des histoires à raconter et à partager ! par le Dr Gérard MARIN, Past-Président de l’Aframeco.

>> PAUSE-CAFÉ - 10H45

11h15 Vécu du patient : Ethique narrative et demande d’euthanasie. par le Dr Dominique LOSSIGNOL, Médecin interniste à l’Institut Bordet.

12h00 Vécu du soignant à l’écoute du patient. par le Dr Raymond Gueibe, psychiatre-éthicien.

>> LUNCH DE CLÔTURE - 13H00

« FIN DE VIE EN MAISON DE REPOS : CHOISIR POUR NE PAS SUBIR »

Participation : • Gratuité pour les membres en ordre de cotisation. • 75 euros pour les médecins. • 40 euros pour les autres participants.

Inscription obligatoire par mail : [email protected]

L’INSCRIPTION NE SERA VALIDÉE QU’APRÈS PAIEMENT AU COMPTE BE47 0015 1160 7580 DE L’AFRAMECO, avec la mention « symposium 2019 », ainsi que le(s) nom(s), prénom(s) et fonction(s) (MCC, DIR, INFI,...) du ou des participants.

ADRESSE DU JOURChâteau de la Tournette - Chemin de Baudemont, 21 - 1400 Nivelles

067/89.42.66 - www.tournette.com

Autoroute E-19 Paris-Bruxelles • Sortie 18 - Nivelles Nord • Suivre « Tournette », itinéraire fléché.

• Accréditation demandée en éthique et économie pour les médecins. • Formation continue pour les MCC.• Reconnaissance demandée pour les directeurs de MRS.• Attestation de présence pour le personnel soignant.

04SAMEDI

MAI2019

Page 15: RESIDENT POWER Le succès du Tubbe - vie-at-home.eu · Source : slides de présentation du Tubbe, par Ph. Van den Broeck, Salon Soins et santé 2019, février 2019, Namur Ressenti

vie@home vous arrive à un rythme bimensuel, en format compacté. Plus léger qu’avant, certes, mais plus fréquent. Et toujours aussi réactif à l’actu sectorielle.

Il possède depuis l’an dernier un site flambant neuf, taillé pour être consulté également depuis vos smartphones et tablettes, facilitant l’accès aux articles grâce à une fonction

de recherche et un nuage de mots clefs.

Vous pouvez également y retrouver les archives de vie@home ancienne formule, ses fiches thématiques nutrition, échelles d’évaluation et cancers au grand âge, ainsi que ses modules vidéo

didactiques, appuyant les MCC dans leur mission de formation des personnels de MRS.

1

Société Scientifique de Médecine Générale

Contenus rédactionnelsJohanne Mathy, rédactrice en chef [email protected]

Secrétariat et agendaCristina [email protected]/533.09.84

Mise en page, infographies, production et expéditionIsabelle André [email protected]

Images - fotolia

Régie [email protected] Toute reproduction des textes et des photos

est interdite, sauf autorisation écrite de l’éditeur.

Editeur responsableDr Thomas Orban, SSMG,

rue de Suisse 8, 1060 Bruxelles02/533.09.84

Le média des professionnels de l’accompagnement de la personne âgée

Publication digitale bimensuelleConsultable sur www.vie-at-home.be

Abonnement gratuit sur inscription