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Résumés des communications S363 L’immobilisation est sujette à plusieurs controverses vue son risque de raideur articulaire. Les indications chirurgicales ont considérablement diminuées. La chirurgie a été réalisée dans 57,69 % dans notre série à cause du retard diagnostic et du taux élevé des IOA compliquées. Les IOA reste toujours de mauvais pronostic. Conclusion.— Les IOA reste toujours fréquents dans notre contexte. Seul un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée, per- mettent d’améliorer le pronostic de ces malades. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.222 301 Contamination bactérienne de l’autogreffe au cours des arthrodèses postérolatérales lombaires instrumentées Franc ¸ois Lavigne , Martin Rottman , Thierry Judet , Christian Garreau de Loubresse Hôpital Raymond-Poincaré, 92380 Garches, France Auteur correspondant. Données.— Les produits de laminectomie sont régulièrement utilisés comme greffons autologues des arthrodèses postérolatérales dans la chirurgie du canal lombaire étroit. Ces greffons sont susceptibles d’être contaminés au cours de leur préparation. L’objectif de cette étude a été d’évaluer ce potentiel de contamination. Méthode.— Ont été inclus prospectivement tous les patients opé- rés d’une libération avec arthrodèse postérolatérale instrumentée pour sténose lombaire entre janvier 2010 et avril 2011. Les patients avec un antécédent de chirurgie lombaire et/ou un risque infectieux accru ont été exclus. Trois échantillons osseux étaient prélevés à différents temps opé- ratoires et mis en culture. Tous les patients ont été suivis cliniquement au minimum un an. Résultats.— Trente-deux patients ont été inclus. Une patiente a développé une infection du site opératoire trois semaines après l’intervention. Contre toute attente, les cultures des prélèvements opératoires de cette patiente étaient stériles. Dans douze cas (37,5 %), le résultat de la culture a été positif sur au moins un des trois prélèvements. Un bacille gram positif (Pro- pionibacterium acnes, Corynebactérie) a été isolé dans huit cas, un cocci gram positif (Staphylocoque coagulase négative) dans cinq cas. En l’absence de signes cliniques d’infection, aucun des patients concernés n’a rec ¸u de traitement supplémentaire. Conclusions.— Le taux de contamination des autogreffes est élevé. Cependant, ce taux ne semble pas corrélé au risque infectieux. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.223 Recherche 306 Aspects en microtomographie X et en histologie de la microarchitecture osseuse vertébrale au cours des ostéoporoses avérées Florence Mallard , Pascal Bizot , Béatrice Bouvard , Philippe Mercier , Daniel Chappard Service de chirurgie osseuse, CHU d’Angers, 4, rue Larrey, 49933 Angers, France Auteur correspondant. Introduction.— Dans l’ostéoporose, la microarchitecture osseuse est profondément altérée, responsable d’une fragilité osseuse et de fractures. La réparation du réseau trabéculaire vertébral est mal connue dans les stades tardifs (grade 2 et 3 selon la classification de Genant). Aucune étude microscopique n’est disponible concernant la microarchitecture de l’os remanié après fracture. Nous avons comparé la microarchitecture des vertèbres fracturées (VF) dans les stades tardifs et précoces (grade 0, sans fracture) en microto- mographie X (microCT) et histologie. Sujets et méthodes.— Trente-quatre sujets anatomiques (âge moyen : 85,2 ± 2,1 ans) ont été radiographiés pour identifier ceux avec VF de T4 à L5. Seules les vertèbres de grade 2 et 3 ont été retenues. Les vertèbres sus- et sous-jacentes de grade 0 ont été pré- levées pour comparaison. Après nettoyage, chaque vertèbre a été sectionnée sagittalement. Les hémivertèbres droites ont été analy- sées en microCT pour mesurer le volume osseux en 3D (BV/TV) et la microarchitecture. Les hémivertèbres gauches ont été analysées histologiquement sans décalcification, qualitativement et quantita- tivement. Résultats.— Six sujets ont été retenus avec des fractures vertébrales (âge moyen : 82,5 ± 5,5 ans). Dix vertèbres non fracturées (VNF) et 14VF de grades 2et 3ont été prélevées. En microCT, dans les VNF, les plaques et les piliers étaient parallèles aux lignes de contraintes. Dans les VF, la zone fracturaire formait une bande transverse, avec travées désorganisées, anastomosées et microfractures. Dans le reste du corps vertébral, l’orientation des travées était oblique. En histologie, la bande transversale osseuse était constituée d’os fibreux lamellaire et non lamellaire (woven bone) à des taux varia- bles. L’intrusion du disque intervertébral dans l’os trabéculaire lié à l’effondrement des plateaux a été observée : plus le grade frac- turaire était élevé, plus il y avait de nodules cartilagineux. Le test t a montré une différence significative (p < 0,05) entre les moyennes des paramètres obtenus dans les deux groupes de vertèbres. Discussion et conclusion.— L’os trabéculaire vertébral fracturé est dense et condensé avec une désorganisation architecturale impor- tante : bande transverse oblique d’os lamellaire et non lamellaire, à des taux variables suivant le stade d’évolution, et témoignant du site initial de fragilité osseuse. Il présente une modification persis- tante de la qualité osseuse portant sur la microarchitecture et la texture de l’os remodelé. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.224 307 Résistance en arrachement de vis pédiculaires percutanées cimentées sur vertèbres lombaires ostéoporotiques Yann Philippe Charles , Hervé Pelletier , Priscilla Hydier , Sébastien Schuller , Julien Garnon , Philippe Clavert , Jean-Paul Steib Service de chirurgie du rachis, hôpitaux universitaires de Strasbourg, 1, place de l’Hôpital, BP 426, 67091 Strasbourg cedex, France Auteur correspondant. Introduction.— L’ostéosynthèse percutanée représente une tech- nique mini-invasive limitant la morbidité postopératoire du patient âgé. La cimentoplastie autour des vis pourrait augmenter leur tenue dans l’os ostéoporotique. Le but de cette étude in vitro était d’établir un modèle d’arrachement proche de celui observé in vivo, composé d’un effort axial et d’un moment. Les forces à ruptures étaient comparées pour les vis non cimentées, les vis positionnées après vertébroplastie, les vis fenêtrées permettant la cimentoplas- tie à travers la vis. Patients et méthodes.— Six spécimens humains congelés (82—96 ans) ont été instrumentés en utilisant les trois tech- niques sur L2, L3, L4 respectivement en réalisant une comparaison intraindividuelle. Un volume de 2 mL de PMMA a été injecté par côté. La répartition du ciment autour des vis a été analysée par tomodensitométrie. L’essai de traction a été réalisé à 10N/s sur machine Instron. Les 2/3 du corps vertébral étaient enrobé par une

Résistance en arrachement de vis pédiculaires percutanées cimentées sur vertèbres lombaires ostéoporotiques

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L’immobilisation est sujette à plusieurs controverses vue son risquede raideur articulaire.Les indications chirurgicales ont considérablement diminuées. Lachirurgie a été réalisée dans 57,69 % dans notre série à cause duretard diagnostic et du taux élevé des IOA compliquées. Les IOAreste toujours de mauvais pronostic.Conclusion.— Les IOA reste toujours fréquents dans notre contexte.Seul un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée, per-mettent d’améliorer le pronostic de ces malades.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.222

301Contamination bactérienne de l’autogreffe aucours des arthrodèses postérolatérales lombairesinstrumentéesFrancois Lavigne ∗, Martin Rottman , Thierry Judet ,Christian Garreau de LoubresseHôpital Raymond-Poincaré, 92380 Garches, France∗Auteur correspondant.

Données.— Les produits de laminectomie sont régulièrement utiliséscomme greffons autologues des arthrodèses postérolatérales dansla chirurgie du canal lombaire étroit. Ces greffons sont susceptiblesd’être contaminés au cours de leur préparation. L’objectif de cetteétude a été d’évaluer ce potentiel de contamination.Méthode.— Ont été inclus prospectivement tous les patients opé-rés d’une libération avec arthrodèse postérolatérale instrumentéepour sténose lombaire entre janvier 2010 et avril 2011. Les patientsavec un antécédent de chirurgie lombaire et/ou un risque infectieuxaccru ont été exclus.Trois échantillons osseux étaient prélevés à différents temps opé-ratoires et mis en culture.Tous les patients ont été suivis cliniquement au minimum un an.Résultats.— Trente-deux patients ont été inclus. Une patiente adéveloppé une infection du site opératoire trois semaines aprèsl’intervention. Contre toute attente, les cultures des prélèvementsopératoires de cette patiente étaient stériles.Dans douze cas (37,5 %), le résultat de la culture a été positif surau moins un des trois prélèvements. Un bacille gram positif (Pro-pionibacterium acnes, Corynebactérie) a été isolé dans huit cas,un cocci gram positif (Staphylocoque coagulase négative) dans cinqcas. En l’absence de signes cliniques d’infection, aucun des patientsconcernés n’a recu de traitement supplémentaire.Conclusions.— Le taux de contamination des autogreffes est élevé.Cependant, ce taux ne semble pas corrélé au risque infectieux.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.223

Recherche

306Aspects en microtomographie X et en histologie dela microarchitecture osseuse vertébrale au coursdes ostéoporoses avéréesFlorence Mallard ∗, Pascal Bizot , Béatrice Bouvard ,Philippe Mercier , Daniel ChappardService de chirurgie osseuse, CHU d’Angers, 4, rue Larrey, 49933Angers, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Dans l’ostéoporose, la microarchitecture osseuse estprofondément altérée, responsable d’une fragilité osseuse et defractures. La réparation du réseau trabéculaire vertébral est malconnue dans les stades tardifs (grade 2 et 3 selon la classification de

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S363

enant). Aucune étude microscopique n’est disponible concernanta microarchitecture de l’os remanié après fracture. Nous avonsomparé la microarchitecture des vertèbres fracturées (VF) danses stades tardifs et précoces (grade 0, sans fracture) en microto-ographie X (microCT) et histologie.

ujets et méthodes.— Trente-quatre sujets anatomiques (âgeoyen : 85,2 ± 2,1 ans) ont été radiographiés pour identifier ceux

vec VF de T4 à L5. Seules les vertèbres de grade 2 et 3 ont étéetenues. Les vertèbres sus- et sous-jacentes de grade 0 ont été pré-evées pour comparaison. Après nettoyage, chaque vertèbre a étéectionnée sagittalement. Les hémivertèbres droites ont été analy-ées en microCT pour mesurer le volume osseux en 3D (BV/TV) eta microarchitecture. Les hémivertèbres gauches ont été analyséesistologiquement sans décalcification, qualitativement et quantita-ivement.ésultats.— Six sujets ont été retenus avec des fractures vertébralesâge moyen : 82,5 ± 5,5 ans). Dix vertèbres non fracturées (VNF) et4 VF de grades 2 et 3 ont été prélevées. En microCT, dans les VNF,es plaques et les piliers étaient parallèles aux lignes de contraintes.ans les VF, la zone fracturaire formait une bande transverse, avecravées désorganisées, anastomosées et microfractures. Dans leeste du corps vertébral, l’orientation des travées était oblique.n histologie, la bande transversale osseuse était constituée d’osbreux lamellaire et non lamellaire (woven bone) à des taux varia-les. L’intrusion du disque intervertébral dans l’os trabéculaire liél’effondrement des plateaux a été observée : plus le grade frac-

uraire était élevé, plus il y avait de nodules cartilagineux. Le test tmontré une différence significative (p < 0,05) entre les moyenneses paramètres obtenus dans les deux groupes de vertèbres.iscussion et conclusion.— L’os trabéculaire vertébral fracturé estense et condensé avec une désorganisation architecturale impor-ante : bande transverse oblique d’os lamellaire et non lamellaire,des taux variables suivant le stade d’évolution, et témoignant du

ite initial de fragilité osseuse. Il présente une modification persis-ante de la qualité osseuse portant sur la microarchitecture et laexture de l’os remodelé.

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07ésistance en arrachement de vis pédiculairesercutanées cimentées sur vertèbres lombairesstéoporotiquesann Philippe Charles ∗, Hervé Pelletier , Priscilla Hydier ,ébastien Schuller , Julien Garnon , Philippe Clavert ,ean-Paul Steib

Service de chirurgie du rachis, hôpitaux universitaires detrasbourg, 1, place de l’Hôpital, BP 426, 67091 Strasbourg cedex,ranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’ostéosynthèse percutanée représente une tech-ique mini-invasive limitant la morbidité postopératoire du patientgé. La cimentoplastie autour des vis pourrait augmenter leur tenueans l’os ostéoporotique. Le but de cette étude in vitro était’établir un modèle d’arrachement proche de celui observé in vivo,omposé d’un effort axial et d’un moment. Les forces à rupturestaient comparées pour les vis non cimentées, les vis positionnéesprès vertébroplastie, les vis fenêtrées permettant la cimentoplas-ie à travers la vis.atients et méthodes.— Six spécimens humains congelés82—96 ans) ont été instrumentés en utilisant les trois tech-iques sur L2, L3, L4 respectivement en réalisant une comparaisonntraindividuelle. Un volume de 2 mL de PMMA a été injecté par

ôté. La répartition du ciment autour des vis a été analysée paromodensitométrie. L’essai de traction a été réalisé à 10N/s surachine Instron. Les 2/3 du corps vertébral étaient enrobé par une
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ésine, placée dans un cylindre relié au vérin de traction par uneiaison pivot. La vis était fixée à 90◦ à une tige par un écrou. La tigetait encastrée dans un socle à 45◦ par rapport à l’horizontale. Lesssais étaient filmés en utilisant des marqueurs dans les repères duérin, du cylindre et du socle. Les vidéos étaient comparées auxourbe effort-déplacement.ésultats.— L’essai à permis de reproduire un effort de tractionxial avec rotation au moment de rupture. Deux modes de rupturesnt été observés : l’extraction de la vis présente dans toutes les vison cimentées, la fracture du corps vertébral présente dans toutese vis fenêtrées cimentées. Le mode de rupture était variable poures vis avec vertébroplastie. Les scanners montraient que le cimenttait réparti autour de la partie distale des vis pour cette configura-ion. Pour les vis fenêtrées, le ciment englobait la vis sur une partieroximale proche du pédicule. La force à rupture moyenne était de15N (195—580) pour les vis non cimentées, 621N (270—1050) poures vis avec vertébroplastie, 913N (750—1024) pour les vis fenêtrées.onclusion.— Le modèle utilisé a permis de reproduire un mode deupture observé dans les descellements d’ostéosynthèses in vivo. Lais positionnée dans une vertébroplastie préalable permet d’obtenirne meilleure tenue dans certains cas, mais elle dépend de la répar-ition du ciment, que l’on contrôle peu. L’injection de ciment àravers une vis fenêtrée permet une répartition plus postérieureutour de la vis, ce qui semble augmenter la tenue en arrachement.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.225

08ffet de la noradrénaline sur la perfusion de laoelle épinière à la phase aiguë d’un traumatismeédullaire : étude expérimentale

rnaud Dubory ∗, Marc Soubeyrand , Jacques Duranteau ,ric Vicaut , Elisabeth Laemmel , Charles Court

68, rue Blomet, 75015 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Lors des traumatismes de la moelle épinière,’ischémie est un facteur important d’aggravation des lésions. Enuttant contre elle on peut espérer réduire l’extension des lésionsécrotiques et donc améliorer le pronostic neurologique. Les trau-atismes médullaires survenant souvent en association avec un

tat de choc hémodynamique, l’utilisation de la noradrénaline estourante car elle augmente la pression artérielle centrale par vaso-onstriction. À ce jour, on préconise le maintien d’une tensionlevée à la phase aiguë du traumatisme mais on ne connaît l’effete la noradrénaline sur la moelle. Le but de cette étude expérimen-ale est de préciser l’effet de la noradrénaline sur la perfusion dea moelle épinière à la phase aiguë du traumatisme médullaire.atients et méthodes.— Sur la base d’un modèle développé cheze rat de traumatisme médullaire au niveau Th10avec ou sans chocémorragique associé, nous avons mesuré la perfusion des zonesdjacentes à l’épicentre du traumatisme. Deux techniques ont ététilisées pour mesurer la perfusion : le laser Doppler (LD) évaluantlutôt la périphérie de la moelle et l’échographie de contrasteEDC) évaluant plutôt le centre de la moelle. Le traumatisme étaitélivré au début de la phase d’observation qui durait 60 minutes.a création d’un choc hémorragique était amorcée juste après leraumatisme par soustraction sanguine carotidienne. La noradré-aline était débutée 15 minutes après le traumatisme. Six groupesomposés de dix rats évalués par LD et dix rats par EDC ont étéonstitués : contrôle, traumatisme, contrôle + noradrénaline, trau-atisme + noradrénaline, traumatisme + choc hémorragique, trau-atisme + choc hémorragique + noradrénaline. De plus nous avonsesuré avec l’échographie mode B l’évolution de l’hémorragie

ntra-médullaire.ésultats.— Le traumatisme médullaire diminue significativement

a perfusion mesurée avec le LD et l’EDC. De plus il génère une

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

émorragie intra-médullaire dont la croissance est maximale auours des 20 premières minutes. L’adjonction de noradrénalineprès un traumatisme, avec ou sans choc hémodynamique asso-ié, provoque une augmentation de la perfusion en périphérie dea moelle (LD) et pas de modification significative au centre de laoelle. L’adjonction de la noradrénaline 15 minutes après le trau-atisme induit une extension significativement plus importante de

’hémorragie intra-médullaire.onclusion.— En cas de traumatisme médullaire, la noradrénalinee dégrade pas la perfusion médullaire mais semble accentuer leaignement intramédullaire. Cela suggère une utilisation prudentee la noradrénaline en cas de traumatisme médullaire.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.226

09aractérisation de l’angle HKS sur pangonométriees membres inférieurs utilisant le système’acquisition EOS : influence de la rotation etomparaison des mesures en 2D et en 3Drédéric Sailhan ∗, Antoine Feydy , Philippe Anract ,ean-Pierre Courpied , Jean-Luc Drape

Service de chirurgie orthopédique, hôpital Cochin, 27, rue duaubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La mesure de l’angle HKS est utilisée dans la pro-rammation opératoire des arthroplasties totales de genou. Saaleur réelle doit être connue car elle influence le positionnementorrect des implants. Le système EOS permet une acquisition 3D’affranchissant des facteurs d’agrandissement et de distorsion.éthode.—tude 1.—Les fémurs gauches de deux patients ont été reconstruitsous forme de modèle physique par stéréolithographie. Les deuxémurs se distinguent principalement par leur courbure dans le planagittal. Le fémur 1 présente une faible courbure (rayon de courbure58 cm) et le fémur 2 une forte courbure (rayon de courbure 72 cm).haque fémur a été radiographié avec le système EOS dans neufositions de rotation axiale entre 20◦ de rotation externe et 20◦ deotation interne. Sur chaque acquisition, l’angle HKS a été mesuréntre l’axe fémoral mécanique et l’axe fémoral anatomique, d’uneart en 2D, et d’autre part en 3D à l’aide du logiciel dédié.ous avons recherché à mettre en évidence l’influence de la rota-ion appliquée au fémur sur la mesure de l’HKS (coefficient deorrélation de Spearman).tude 2.— Par ailleurs, 127 membres inférieurs ayant bénéficié d’unxamen pangonométrique EOS face/profil dans le cadre d’un bilanréopératoire d’arthroplastie totale de genou pour gonarthrose ontté inclus dans l’étude.’angle HKS pour chaque fémur a été mesuré en 2D et en 3D et lesesures comparées. L’existence d’une différence de mesure entre

es HKS 2D et 3D a été recherchée (t-test de Student sur échantillonsppariés).ésultats.—tude 1.— En 2D, selon la rotation du fémur, l’angle HKS varie entre,6◦ et 5,5◦ pour le fémur 1 et entre 2,6◦ et 6,2◦ pour le fémur 2.orsqu’aucune rotation n’est appliquée au fémur, la mesure 2D de’ HKS est de 5,2◦ pour le fémur 1 et de 4,3◦ pour le fémur 2. En 3D,’angle HKS varie entre 4,8◦ et 5,4◦ pour le fémur 1 et entre 4,3◦ et,9◦ pour le fémur 2. La dispersion des valeurs est moindre pour lesesures en 3D.

tude 2.— Chez les hommes, l’angle HKS est de 5,4◦ (±1,6◦) en 2Dt de 5,5◦ (±1,4◦) en 3D (p = 0,5). Chez les femmes, l’angle HKS est

◦ ◦ ◦ ◦

e 5,2 (±1,8 ) en 2D et de 5,3 (±1,4 ) en 3D (p = 0,07).a différence moyenne entre les mesures 2D et 3D est de 0,6◦±0,5◦) avec une différence maximale observée de 2,81◦. Pour0 % des fémurs analysés cette différence entre l’HKS 2D et 3D est