RESSOURCES NATURELLESET DEVELOPPEMENT …Paris1+16007... · concentrent dans les pays exportateurs de matières premières pétrolières (Soudan, Algérie, Nigeria, Angola) ou minières

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RESSOURCES NATURELLES ET DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES EN AFRIQUE

DOCUMENT RESSOURCE : CARTOGRAPHIE

CONTENU DOCUMENT RESSOURCE : CARTOGRAPHIE ........................................................................ 1

Semaine 3 ............................................................................................................................. 2

Vidéo 1 .............................................................................................................................. 2

Carte 1 ........................................................................................................................................... 2

Carte 2 ........................................................................................................................................... 3

Carte 3 ........................................................................................................................................... 4

Carte 4 ........................................................................................................................................... 5

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Vidéo 6 ............................................................................................................................ 14

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Carte 8 ......................................................................................................................................... 21

MOOC : Ressources naturelles et développement des territoires en Afrique Conditions d'utilisation : Licence restrictive, l'utilisateur ne peut exploiter l'œuvre qu'à des fins personnelles et doit mentionner le nom de l'auteur.


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SEMAINE 3

Vidéo 1 o Carte 1

Titre de la carte Les réserves mondiales prouvées d’hydrocarbures et de charbon Échelle Carte à l’échelle mondiale Type de données Données quantitatives. Les réserves mondiales prouvées d’hydrocarbures et de charbon en milliards de TEP par région du monde en 2016, selon les données de BP. Mode de lecture Cette carte représente la répartition des réserves mondiales prouvées de charbon, pétrole brut et gaz naturel, dans les différentes régions du monde.

Synthèse de la légende Un carré représente 10 milliards de TEP prouvés dans la région du monde concernée. Les carrés gris clair représentent les réserves de charbon, les gris foncé le pétrole brut, et les bleu clair le gaz naturel.

Points clés pour la compréhension On peut retenir que :

- Les grandes réserves mondiales sont ailleurs qu’en Afrique : pour les hydrocarbures, au Moyen Orient, mais aussi en Amérique latine (Venezuela, Brésil, Bolivie, Equateur) et en Amérique du Nord.

- Les grands pays du Nord (Etats-Unis, Canada, Australie), auxquels s’ajoutent la Chine et la Russie, ont des réserves énormes en ressources minérales de tous types, même si leurs besoins sont parfois tout aussi considérables, et que donc ils ne sont pas de grands exportateurs.

- L’Afrique a plus de 10 milliards de TEP de charbon, 20 milliards de TEP de pétrole brut et plus de 30 milliards de TEP de gaz naturel.

Crédits "Atlas des énergies mondiales. Quels choix pour demain ?" B. Barré et B. Mérenne-Schoumaker aux éditions Autrement, 2015, cartographié par Anne Bailly



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o Carte 2

Titre de la carte Réserves de terres cultivables dans le monde Échelle Carte à l’échelle mondiale. Type de données Données quantitatives. Millions d’hectares de terres cultivables par grande région du monde, en 2010. Mode de lecture Cette carte représente le nombre d’hectares de terres cultivables dans le monde en 2010, par grandes régions. Synthèse de la légende Cercles rouges proportionnels au nombre de millions d’hectares de terres cultivables, par région du monde en 2010. Points clés pour la compréhension On peut retenir que :

- L’Afrique est la région du monde qui compte le plus de réserves de terres (plus de 200 millions d’ha de terres potentiellement disponibles). Il y aurait presque autant de terres agricoles disponibles en Afrique que dans tout le reste du monde.

- Mais, la question de la disponibilité des terres africaines est beaucoup plus complexe et elle mérite d’être abordé avec précaution, car les enjeux sous-jacents sont considérables et cruciaux pour l’avenir économique, mais aussi politique et social du continent.

Crédits Guyomard H., Schmitt B., Les terres agricoles, un enjeu pour la sécurité alimentaire de la planète à l’acuité variable selon les régions du monde. Cahiers Demeter, 2013



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o Carte 3

Titre de la carte Des atouts géopolitiques Échelle Carte à l’échelle mondiale

Type de données Données quantitatives. Les voies du pétrole en millions de tonnes de pétrole selon les données de BP.

Mode de lecture Cette carte représente les routes par lesquelles le pétrole transite ainsi que le tonnage correspondant.

Synthèse de la légende Les flèches proportionnelles indiquent les routes principales de transport maritime du pétrole en 2016, selon le tonnage correspondant. Un figuré ponctuel rouge situe les points vulnérables des voies du pétrole.


- Les exportations de pétrole se font par voie maritime. - Les détroits et canaux sont les principaux points vulnérables des voies du pétrole. Les bateaux

transporteurs de pétrole peuvent être la cible de piraterie ou le blocage de ces passages peut constituer un moyen de pression par les pays propriétaires de ceux-ci.

- Les exportations africaines empruntent l’océan atlantique vers l’Europe et les Etats-Unis, l’océan indien vers l’Asie sans emprunter les détroits géopolitiquement exposés aux tensions du Moyen-Orient (canal de Suez, Bab el Mandab, détroit d’Ormuz). La circulation du pétrole africain est sûre, ce qui est une garantie jugée intéressante par les grandes puissances (EU ou Chine) en période de tension internationale.

- Les deux tiers de la production de pétrole et l’essentiel des réserves à découvrir se situent offshore, c’est-à-dire en mer : cela signifie que l’exploitation y est à l’abri des troubles politiques susceptibles d’affecter le continent. Même pendant les périodes les plus intenses de guerre civile, par exemple en Angola ou au Congo Brazzaville, la production de pétrole n’a pas été remise en cause.

Crédits SEBILLE-LOPEZ, Géopolitiques du pétrole, © Armand Colin, Paris, 2010 (mention complète à ajouter absolument)



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o Carte 4

Titre de la carte Compagnies pétrolières en productions

Échelle Carte à l’échelle de l’Afrique de l’Ouest

Type de données Noms et implantations des principales compagnies pétrolières en production dans les pays africains producteurs de pétrole.

Mode de lecture Cette carte représente les compagnies pétrolières d’origines étrangères (européennes, américaines et asiatiques) installées dans les pays africains producteurs de pétrole.

Synthèse de la légende Les pays producteurs de pétrole sont colorés en jaune pâle. Les compagnies pétrolières en production sont représentées par des symboles (un par compagnie), dont la couleur varie en fonction de l’origine de celle-ci (bleu pour les compagnies européennes, vert pour les américaines et orange pour les asiatiques), et la taille du symbole varie en fonction de leur importance. Points clés pour la compréhension On peut retenir que : Une diversité d’entreprises intervient dans chaque pays ; l’entreprise la première installée a souvent une position dominante (Chevron en Angola, Shell au Nigeria, Total au Gabon et au Congo, etc.) Dans les grands pays producteurs de pétrole, les grands gisements sont en partie contrôlés par des opérateurs nationaux comme les entreprises pétrolières nationales, Aramco en Arabie saoudite, Sonatrach en Algérie, Pemex au Mexique. Ces entreprises nationales peuvent rechercher des investissements extérieurs pour exploiter certains gisements pour lesquels elles ne disposent pas des technologies nécessaires, mais elles sont généralement très sourcilleuses quant à leur souveraineté ; or en Afrique, les entreprises nationales sont moins fortes que les entreprises extérieures à de rares exceptions près. Crédits Magrin, Géraud. Voyage en Afrique rentière Une lecture géographique des trajectoires du développement. Publications de la Sorbonne. 2013



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o Carte 5

Titre de la carte Les activités extractives, pétrolières et minières Échelle Carte à l’échelle de l’Afrique Type de données Les grands bassins extractifs avec le détail des gisements et installations concernant le pétrole et le gaz, les minerais de métaux et de pierres précieuses. Mode de lecture La carte représente la localisation des importants bassins extractifs africains selon la typologie suivante : pétrole, gaz, métaux, minerais, pierres précieuses. Synthèse de la légende Les bassins extractifs sont entourés d’un cercle. Le type de minerais ou d’exploitation est matérialisé par un figuré ponctuel (carré pour les hydrocarbures, triangle pour les métaux et minerais, et rond pour les métaux précieux et minerais). Points clés pour la compréhension On peut retenir que : Du fait du retard pris par les explorations en comparaison d’autres régions (à cause des conflits ou plus simplement de l’isolement et aggravé par la faiblesse des infrastructures), des découvertes encore significatives peuvent être faites, offshore comme sur terre en Afrique. Des découvertes importantes sont encore couramment réalisées dans l’offshore ultra-profond et aussi dans des régions enclavées ou affectées par l’instabilité politique, comme le Sahara par exemple. Crédits Atlas de l'Afrique. Un continent émergent. Autrement. GM



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Vidéo 4 o Carte 1

Titre de la carte Investissements chinois Échelle Carte à l’échelle de l’Afrique Type de données Données quantitatives. Montant des investissements chinois par pays en 2013, selon le World Resources Institute. Mode de lecture Cette carte représente le montant des investissements chinois par pays africain en 2013, en millions de dollars. Synthèse de la légende La valeur du montant des investissements chinois est exprimée en millions de dollars et est représentée par des carrés de couleur verte, proportionnels à l’importance de ces investissements. Les catégories vont de “moins de 1 million” à “Plus de 1000 millions”. Points clés pour la compréhension On peut retenir que : L’émergence chinoise se traduit par l’explosion des échanges (multipliés par 15 en 15 ans) et des investissements de la Chine en Afrique. La quasi-totalité des pays africains sont concernés mais les investissements les plus importants se concentrent dans les pays exportateurs de matières premières pétrolières (Soudan, Algérie, Nigeria, Angola) ou minières (Zambie, RDC, Zimbabwe). Les secteurs concernés sont très divers : agriculture, mines et pétrole, BTP et infrastructures, énergie, commerce… Crédits Magrin G., Dubresson A., Ninot O., Cartographie Boissière A. : Atlas de l'Afrique. Un continent émergent. Autrement, 2016



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o Carte 2

Titre de la carte La sécurisation en matières premières

Échelle Carte à l’échelle de l’Afrique

Type de données Acquisitions chinoises en superficie (hectares), leur part dans le total des acquisitions du pays, et la présence de centres de démonstration agricole.

Mode de lecture Cette carte représente l’importance des superficies africaines (en hectares) acquises par la Chine, ainsi que la part des chinois par rapport aux autres pays acquéreurs. Les pays africains comptant des centres de démonstration agricole sont spécifiés et différenciés selon l’avancement dans leur construction.

Synthèse de la légende La couleur des pays africains varie selon une gradation harmonique allant du jaune pâle pour les pays dont la superficie acquise par la Chine est inférieure à 1000 hectares, au rouge pour ceux dont le volume dépasse les 20 000 hectares. Les pourcentages mentionnés sur les pays africains faisant l’objet d’acquisitions foncières désignent la part des acquisitions chinoises dans le total des acquisitions. Enfin, les points vert, bleu et rose visibles dans certains pays représentent les centres de démonstration agricole « existants », en « extension prévue » ou encore « programmés ».

Points clés pour la compréhension On peut retenir que : Le domaine agricole a pour le moment une place secondaire dans les investissements et les échanges chinois avec l’Afrique. Les acteurs chinois sont assez peu présents dans la course aux terres. Ils ne dépassent 10% des acquisitions qu’en Angola et au Mali. L’agriculture représente une part modeste de l’aide chinoise, mais elle y est placée à un niveau stratégique. L’aide prend principalement la forme de fermes de démonstration pilotes visant à diffuser en Afrique le modèle chinois de révolution verte (utilisation combinée de semences améliorées, intrants et irrigation). Dans un contexte africain caractérisé par une forte croissance démographique, l’enjeu pour la Chine consiste à permettre aux agricultures vivrières africaines de suivre la hausse de la demande alimentaire, pour éviter une flambée du prix du riz au niveau international. Car la Chine est encore dépendante des importations en riz pour son marché intérieur.

Crédits Pesche D., Losch B. et Imbernon J. (eds.), 2016. Une nouvelle ruralité émergente – Regards croisés sur les transformations rurales africaines, Seconde édition revue et augmentée, Nepad et Cirad, 76 pages



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o Carte 3

Titre de la carte La CNPC au Tchad et au Niger

Échelle Carte à l’échelle des pays environnant du Tchad et du Niger. Type de données Données qualitatives sur l’appartenance des blocs pétroliers au Tchad, Niger, Soudan et Soudan du Sud ainsi que sur les infrastructures liées au pétrole et le système de villes tournant autour de sa production, sa transformation et son exportation.

Mode de lecture Cette carte distingue l’appartenance des blocs pétroliers Du Niger, Tchad, Soudan et Sud Soudan selon qu’ils appartiennent à la China National Petroleum Corporation (CNPC) ou non. Puis, sont placés les oléoducs en état de marche ainsi que ceux en projet, les champs pétroliers, les raffineries, les villes pétrolières et les terminaux d’exportation.

Synthèse de la légende Les blocs pétroliers appartenant à la CNPC sont colorés en gris foncé tandis que les autres sont en gris clair. Les oléoducs en fonctionnement sont représentés par un trait plein, alors que ceux en projet sont en pointillés. Les champs pétroliers sont désignés par des triangles, les raffineries par des rectangles, les villes pétrolières par des ronds et les terminaux d’exportation des carrés.


- La China National Petroleum Corporation est une des plus importantes entreprises publiques de Chine.

- Entre 2009 et 2011, après l’expérience du Soudan, dans les deux pays voisins, deux projets pétroliers similaire ont été construits.

- L’existence d’une transformation sur place d’une partie de la production, à la demande des autorités nationales, constitue une innovation intéressante par rapport à la longue histoire de l’extraversion africaine. Elle a des impacts positifs en termes de développement : valeur ajoutée locale, disponibilité à bas prix de produits pétroliers et de gaz pour le marché intérieur, quelques activités liées comme une usine plastique chinoise au Tchad. De ce fait, ces projets, au moins au début, n’ont pas soulevé beaucoup de contestations sur la scène nationale (à la différence du projet Exxon Doba).

Crédits Dittgen 2012, cartographie : Geneviève Decroix, Prodig Thèse au lien suivant (carte p.349 : https://www.academia.edu/15719307/De_nouvelles_formes_spatiales_chinoises_en_Afrique_-_Une_analyse_comparée_Tchad_Afrique_du_Sud_



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Vidéo 5 o Carte 1

Titre de la carte La crise alimentaire mondiale Échelle Carte à l’échelle du Monde. Type de données Données qualitatives représentant les pays énoncés comme étant en situation de crise alimentaire selon la FAO en 2008, ainsi que ceux confrontés à des émeutes. Mode de lecture Cette carte représente les pays confrontés à des émeutes en 2008, ainsi que ceux classés « en situation de crise alimentaire » cette même année par la FAO. Synthèse de la légende Les pays signalés par une étoile rouge ont subis des émeutes en 2008 et ceux colorés en jaune orangé ont été classés « en situation de crise alimentaire » par la FAO cette même année. Points clés pour la compréhension On peut retenir que :

- En 2008, de nombreux pays du Sud ont été confrontés à des émeutes, principalement en Afrique (Ethiopie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal, Mauritanie, Madagascar), mais également en Asie du Sud-Est (Thaïlande, Philippines, Indonésie).

- En 2008, une vingtaine de pays dans le monde ont été classés « en situation de crise alimentaire » par la FAO, les deux tiers étant des pays africains.

- Une relation à double sens a certainement été à l’œuvre entre la faim des populations et leur violence, puis entre les combats et le manque de provisions.

Crédits Le figaro



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o Carte 2

Titre de la carte Mondialisé mais des zones de concentration Échelle Carte à l’échelle mondiale. Mode de lecture Cette carte représente les régions du monde qui font l’objet de land-grabbing, ainsi que la concentration et l’importance du phénomène. Synthèse de la légende La concentration du land-grabbing dans une partie du globe est représentée par un aplat de jaune dont l’intensité varie en fonction de son importance. Points clés pour la compréhension On peut retenir que : Quoique le phénomène soit mondialisé, le land-grabbing demeure concentré dans certaines parties du globe. A l’exception de la Russie, les transactions sont toutes situées dans les pays du sud : en Asie du Sud-Est (des Philippine à l’Indonésie et au Laos), en Amérique latine (Brésil), en Afrique de l’ouest (du Sénégal au Golfe de Guinée) et en Afrique de l’est et du sud (du Soudan au Mozambique et à Madagascar). Crédits SOURCE : landmatrix 2016 URL : http://landmatrix.org/media/filer_public/ab/c8/abc8b563-9d74-4a47-9548-cb59e4809b4e/land_matrix_2016_analytical_report_draft_ii.pdf CITATION : Nolte, Kerstin; Chamberlain, Wytske; Giger, Markus (2016). International Land Deals for Agriculture. Fresh insights from the Land Matrix: Analytical Report II. Bern, Montpellier, Hamburg, Pretoria: Centre for Development and Environment, University of Bern; Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement; German Institute of Global and Area Studies; University of Pretoria; Bern Open Publishing. LICENCE : https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/



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o Carte 3

Titre de la carte L’Afrique, continent le plus ciblé : 75% des demandes Échelle Carte à l’échelle de l’Afrique. Type de données Données quantitatives sur le nombre de projets d’acquisition par pays africains ainsi que sur les surfaces des transactions foncières en hectare, elles-mêmes distinguées entre « intentions d’acquisitions », « acquisitions conclues » et « production ». Mode de lecture Cette carte représente le nombre de projets d’acquisition par pays africain, les surfaces des transactions concernées ainsi que leur statut d’avancement.

Synthèse de la légende Le nombre de projets d’acquisitions foncières en Afrique est représenté par un aplat de couleur suivant une gradation harmonique du jaune pâle si ce nombre est compris entre 0 et 25, au rouge s’il est supérieur à 100. Les surfaces concernées sont traduites par des petits diagrammes en bâtons pour chaque pays. Dans ces diagrammes, trois bâtons sont présents distinguant les intentions d’acquisition en bleu, les acquisitions conclues en vert et la production en violet.


- L’Afrique qui disposerait selon la FAO et la Banque mondiale des dernières réserves de terres arables inexploitées, est particulièrement visée. Elle concentre 75% des demandes de terres à l’échelle mondiale (Land Matrix 2017).

- Ces transactions foncières portent sur des terres fertiles, proches de sources d’eau et facilement accessibles. Pour les demandeurs et les Etats qui les accueillent, les zones concernées sont réputées vides ou faiblement exploitées par des systèmes peu productifs.

- Mais cela est loin de correspondre à la réalité. Car la perception du foncier des populations locales est très différente de la logique occidentale. Les droits fonciers sont le plus souvent collectifs et indivis et les systèmes locaux de production visent, à travers la pluriactivité, à s’adapter à l’insécurité climatique, plus qu’ils ne cherchent une maximisation des productions et profits.

Crédits Pesche D., Losch B. et Imbernon J. (eds.), 2016. Une nouvelle ruralité émergente – Regards croisés sur les transformations rurales africaines, Seconde édition revue et augmentée, Nepad et Cirad, 76 pages CARTOGRAPHE : Ward Anseuuw



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o Carte 4

Titre de la carte Attentes et rôle des états d’accueil Échelle Carte à l’échelle de l’Afrique. Type de données Données qualitatives. Les noms des initiatives internationales visant à promouvoir les investissements dans le secteur agricole auxquelles les Etats faisant l’objet de land-grabbing se sont inscrits. Mode de lecture Cette carte représente les pays africains qui se sont inscrits dans les initiatives internationales visant à promouvoir les investissements dans le secteur agricole, ainsi que les noms de celles-ci. Synthèse de la légende Les pays africains inscrits dans des initiatives internationales visant à promouvoir les investissements dans le secteur agricole sont colorés en gris foncé et les noms de celles auxquelles ils sont inscrits sont mentionnés pour chacun d’entre eux. Points clés pour la compréhension On peut retenir que :

- En raison des attentes des pays d’accueil, les Etats s’inscrivent volontiers dans les initiatives internationales visant à promouvoir les investissements dans le secteur agricole.

- Il s’agit notamment de la Nouvelle Vision de l’agri-culture et de Grow Africa, lancés par le Forum économique mondial, la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (NASAN), soutenue par le G8 en 2012 ou encore des projets de Pôles de Croissance visant à créer dans les pays du sud, des zones de concentration de forts investissements susceptibles de jouer un rôle catalyseur du développement.

Crédits Juste, E. (2014) Redonner la terre aux paysans. Le grand hold-up. Défis Sud. 120 : 8-12



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Vidéo 6 o Carte 1

Titre de la carte Les précipitations en Afrique Échelle Carte à l’échelle de l’Afrique. Type de données Données quantitatives sur le volume des précipitations annuelles (en millimètres), en Afrique. Mode de lecture Cette carte représente le volume des précipitations annuelles (en millimètres) en Afrique. Synthèse de la légende Un dégradé de bleu est utilisé pour représenter les pluies annuelles en Afrique. Le bleu le plus intense désigne des régions recevant 2000 millimètres de pluie chaque année, alors que le bleu le plus pâle correspond à des régions qui n’en reçoivent que 250 millimètres. Enfin, sont représentées en blanc celles qui sont en déficit pluviométrique. Points clés pour la compréhension On peut retenir que :

- L’Afrique fait preuve d’une véritable variété de climats et présente alors une très grande diversité de situations pluviométriques.

- Pour schématiser : le Maghreb et le Sahara sont des zones en déficit pluviométrique, mais c’est aussi le cas pour la corne de l’Afrique ainsi que pour l’Afrique australe. En revanche, l’Afrique centrale et de l’Ouest ainsi que Madagascar, bénéficient de précipitations plus importantes avec une moyenne de 1000 millimètres par an.

Crédits Pierre Gourou, l'Afrique, Paris, Hachette, 1970 REALISATION : la documentation photographique, Dila, Paris, mars 2010



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o Carte 2

Titre de la carte L’indice de Falkenmark en Afrique Échelle Carte à l’échelle de l’Afrique. Type de données Données quantitatives sur le volume d’eau disponible par habitant et par an en Afrique, le tout regroupé en un indice, celui de Falkenmark. Selon les données de la FAO de 2008. Mode de lecture Cette carte représente l’indice de Falkenmark pour chaque pays africain. Autrement dit, elle synthétise les ressources en eau disponibles par habitant et par an. Lorsque le pays est coloré en bleu ou vert, la situation hydrométrique est insuffisante, et lorsqu’il l’est en rouge-orangé, elle est catastrophique. Synthèse de la légende L’indice de Falkenmark a été découpé en cinq classes numérotées de 1 à 5 suivant une gradation chromatique partant du bleu lorsque les ressources sont insuffisantes, en passant par le jaune pour une situation de stress hydrique, et allant jusqu’au rouge synonyme de « Water Barrier » et d’absence de possibilité de développement. Points clés pour la compréhension On peut retenir que :

- L’Afrique fait face à une grande diversité de situations hydrométriques : le Maghreb est la région africaine pour laquelle la « Water Barrier » représente un handicap et empêche le développement. La Corne de l’Afrique et l’Afrique du Sud sont en situation de stress hydrique. Enfin, tout le reste du continent, Madagascar compris, font face à des problèmes d’eau en saison sèche uniquement mais les ressources sont tout de même insuffisantes.

- L’eau, ses ressources, sa disponibilité, son accessibilité, son traitement et son acheminement sont autant de défis pour le développement du continent.

Crédits FAO, Aquastat, 2008



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o Carte 3

Titre de la carte Ressources annuelles et débit des fleuves Échelle Carte à l’échelle de l’Afrique. Type de données Données quantitatives sur les ressources annuelles en eau renouvelables (en m3/hab/an), ainsi que sur le débit annuel moyen des fleuves africains, selon la FAO et Aquastat. Mode de lecture Cette carte représente les ressources annuelles internes renouvelables en m3 par habitant et par an, le tout par pays africain. Par ailleurs, le débit annuel moyen des fleuves africains, en km3 par an, apparaît également. Synthèse de la légende Les ressources annuelles internes renouvelables suivent un gradient allant du bleu lorsqu’elles dépassent les 3000 m3/hab/an, au rouge lorsqu’elles sont comprises entre 0 et 1000 m3/hab/an. Le débit annuel moyen des fleuves africains est matérialisé par des cercles proportionnels bleu foncé allant de 10 km3/an pour le Sénégal ou l’Orange par exemple, à un maximum de 1320 km3/an pour le Congo. Points clés pour la compréhension On peut retenir que :

- L’Afrique présente un grand nombre de situation différentes concernant les ressources internes renouvelables : l’Afrique du Nord et australe en disposent très peu (entre 0 et 1000 m3/hab/an) alors que l’Afrique centrale et de l’Ouest ainsi que Madagascar dépassent généralement les 3000 m3/hab/an.

- Les débits annuels moyens des fleuves africains sont très variés allant de 10 km3/an pour le Sénégal ou l’Orange par exemple, 150 km3/an pour le Zambèze, et jusqu’à 1320 km3/an pour le Congo.

Crédits FAO, Aquastat, 2008



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o Carte 4

Titre de la carte L’indice de pauvreté en eau dans le monde Échelle Carte à l’échelle du Monde. Type de données Données quantitatives sur l’indice de pauvreté en eau par Etat. Mode de lecture Cette carte représente l’indice de pauvreté en eau pour chaque Etat du Monde, en y associant un commentaire sur la situation observée dans le pays. Synthèse de la légende L’indice de pauvreté en eau de 35 à 78 est divisé en 5 classes, chacune correspondant à une situation différente. Il est représenté par un aplat de couleur suivant une gradation chromatique allant du rouge pour la classe « de 35 à 47,9 » et correspondant à un indice de pauvreté en eau critique et donc à une « situation critique » au bleu pour la classe « de 68 à 78 » correspondant à un indice de pauvreté en eau faible et donc à une « bonne situation ». Les pays en gris sont ceux pour lesquelles les données sont manquantes. Points clés pour la compréhension On peut retenir que :

- Les Etats du Monde présentent de gros écarts entre eux concernant l’indice de pauvreté en eau.

- Les pays du Nord ainsi que l’Amérique du Sud et l’Asie du Sud-Est sont dans des situations allant de « bonnes » à « satisfaisantes ».

- En revanche, la quasi-totalité des Etats classés dans une situation « difficile » ou « critique » se trouvent en Afrique (Sénégal, Nigéria, Tchad, Togo, RDC, Angola, Madagascar) ou en Asie de l’Est (Inde, Chine, Mongolie)

Crédits Atlas mondial de l'eau de DB, avec A. Boissière



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o Carte 5

Titre de la carte L’indice de pauvreté en eau en Afrique Échelle Carte à l’échelle de l’Afrique. Type de données Données topographiques et hydrologiques. Mode de lecture Cette carte représente tous les bassins versants transfrontaliers des rivières en Afrique. Synthèse de la légende Des aplats de couleur bleu clair délimitent les bassins versants de toutes les rivières africaines qui se situent à cheval sur plusieurs Etats africains. Points clés pour la compréhension On peut retenir que :

- Le réseau hydrographique africain est très dense. Les bassins versants des rivières africaines s’étendent sur de vastes superficies, qui se retrouvent souvent à cheval sur plusieurs Etats car les fleuves sont en majorité transfrontaliers.

- Cela soulève la question de la gestion transfrontalière des ressources en eau et de la création de comités de régions ou d’Etats concernés par un fleuve.

Crédits Trans boundary Freshwater Dispute Database, 2014, cartographe : Chris Paola, http://www.transboundarywaters.orst.edu



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o Carte 6

Titre de la carte Puissance hydro-hégémonique et Etats marginalisés

Échelle Carte à l’échelle de l’Afrique.

Type de données Données quantitatives et politiques. Ratio de dépendance d’un État vis-à-vis de ses ressources en eau et Etats constituant des puissances hydro-hégémoniques.

Mode de lecture Cette carte représente pour chaque pays africain, la part des ressources en eau provenant d’un autre pays, à savoir son ratio de dépendance. Les puissances hydro-hégémoniques africaines qu’elles soient de premier ordre, locales, ou de simples châteaux d’eau sont aussi indiquées.

Synthèse de la légende Le ratio de dépendance d’un État vis-à-vis de ses propres ressources en eau est représenté par un aplat de couleur qui suit une gradation chromatique allant du bleu lorsque la dépendance est faible (part des ressources en eau provenant d’un autre pays entre 0 et 10%) au rouge lorsqu’elle est forte voire totale (66 à 100% des ressources en eau proviennent d’un autre pays). Les puissances hydro-hégémoniques de premier ordre sont matérialisées par une étoile rouge, celles locales le sont par une étoile jaune, et les châteaux d’eau par une étoile bleue.


- Les Etats africains ont des ratios de dépendance aux ressources en eau d’autres pays très variés. Alors que les pays du Maghreb, l’Angola, l’Ethiopie ou encore Madagascar sont autosuffisants avec un ratio de dépendance entre 0 et 10%, des Etats tels que l’Egypte, le Soudan, le Soudan du Sud, la Mauritanie, le Niger ou encore la Namibie sont fortement dépendants des autres pays avec un ratio de dépendance de 66 à 100%.

- Il apparaît alors des puissances hydro-hégémoniques de premier ordre et locales qui peuvent utiliser leurs ressources comme pouvoir de négociation politique. C’est le cas de l’Egypte qui dispose d’un gros bout du Nil et peut ainsi faire pression sur les Etats du bassin versant transfrontalier.

- Des « châteaux d’eau » sont également présents en Afrique, notamment dans la région des Grands Lacs qui constituent des réservoirs importants d’eau.

Crédits David Blanchon



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o Carte 7

Titre de la carte Le cas du bassin du Nil Échelle Carte à l’échelle du Bassin du Nil. Type de données Zone irriguée, région marécageuse, canal, principaux barrages, lieux de mesure et débit mensuel du Nil en milliards de m3 d’eau. Mode de lecture Cette carte représente le bassin du Nil ainsi que son débit mensuel localisé en plusieurs points de mesure placés sur tout son long, avant et après les principaux barrages édifiés sur le fleuve. Les zones irriguées, les régions marécageuses et les canaux sont également mentionnés. Synthèse de la légende Le Nil est représenté en bleu clair, les zones irriguées en vert et les régions marécageuses avec un petit figuré vert également. Les principaux barrages sont matérialisés par des arcs noirs et sur chaque point de mesure est placé un diagramme recensant le débit mensuel du Nil en cet endroit. Crédits Atlas mondial de l'eau de DB, et A. Boissière



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o Carte 8

Titre de la carte Nombre de traités de coopération par bassin versant Échelle Carte à l’échelle du monde. Type de données Données quantitatives et géopolitiques. Nombre de traités de coopération par bassin versant et principaux conflits liés aux ressources hydrographiques. Mode de lecture Cette carte représente le nombre de traités de coopération par bassin versant dans le monde, ainsi que les principaux conflits liés aux ressources hydrographiques. Synthèse de la légende Le nombre de traités de coopération par bassin versant est représenté par un aplat de couleur violette suivant un dégradé dont l’intensité du violet varie avec la quantité de traités. Ce nombre va de 0 à 20 traités pour un même bassin versant. Par ailleurs, des étoiles roses symbolisent les principaux conflits liés aux ressources hydrographiques dans le monde. Points clés pour la compréhension On peut retenir que :

- La grande majorité des bassins versants fait l’objet de traités de coopération mais leur nombre varie selon les fleuves.

- En Afrique, le Congo ne fait l’objet que de 1 ou 2 traités, contre le Nil qui est l’objet de 10 à 15 traités de coopération.

- C’est en Afrique que sont localisés la plus grande partie des conflits liés aux ressources hydrographiques dans le monde, notamment autour du Nil, du Sénégal ou de l’Orange.

Crédits Frédéric Lasserre et Luc Descroix, Eaux et territoires : tensions, coopérations et géopolitique de l’eau, Presses de l’Université du Québec, Collection géographie contemporaine, 478 p., 2002.


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RESSOURCES NATURELLESET DEVELOPPEMENT …Paris1+16007... · concentrent dans les pays exportateurs de matières premières pétrolières (Soudan, Algérie, Nigeria, Angola) ou minières