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IntercartesHistoire/Géographie 5e

Fonds de car teset documentspour l ’é lève

Réf : 060B2309

Prix : 9,90 €

ISBN 978-2-86629-510-3

La collection INTERCARTES vous propose :

• Le guide de l’enseignant.

• Des blocs de documents et de cartes pour l’élève regroupant histoire et géographie pour le niveau de classe.

• Un site proposant des ressources en ligne réalisées autour des cartes du bloc papier : Intercartes.NET

(http://crdp-nice.net/intercartes)

– Chaque unité est articulée sur une problématique, des propositions de pistes pédagogiques, les documents affé-

rents et les compétences du Socle Commun mises en jeu.

– Les documents en couleur projetables sont disponibles sur le site.

– Des cartes animées en Flash présentent les situations historiques et géographiques des cartes.

– Les cartes sont visualisables dans GoogleTM Earth (nécessite le logiciel gratuit GoogleTM Earth).

– Les cartes sont téléchargeables et modifiables dans OpenOffice.org (nécéssite OpenOffice.org).

Cet ouvrage concerne l’ensemble du programme d’histoire et de géographie de la classe de 5e (applicable à la ren-

trée 2010). S’inscrivant dans l’objectif d’acquisition par les élèves d’une culture humaniste, il est adapté aux exigences

définies dans le Socle Commun (version 2010).

Directrice de publication

Michèle Ottombre-Borsoni

Directeur des éditions

Fabien Nguyen

Directeur de collection

Fernand Marchitto

Auteurs

Marie-Hélène Calmes

Géraldine Willems

Stéphane Revert

Stéphane Sogon

Fréderic Torcelli

Infographie

Stéphane Guerzeder

© CRDP de l’académiede Nice, 2011.SCÉREN-CRDP de Nice51 ter, av. Cap de Croix06101 Nice cedex 2

5e

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http://www.sceren.com

Retrouvez cet ouvrage au format pdf dans notre boutique en ligne

Accédez aux ressources en ligne sur Intercartes.NET !http://crdp-nice.net/intercartes

Pour accompagnercet ouvrage

“ Intercartes 5e

Guide de l’enseignant “Déjà paru dans

la même collection

HISTOIRE

I - LES DÉBUTS DE L’ISLAM

L'extension du territoire arabe (VIIe-VIIIe siècle)• Documents page 1 à 3

L'extension de l’Islam au temps de l’empire omeyyade (VIIe-VIIIe siècle)• Documents page 4 à 5

L'extension et la diversité religieuse et culturelle de l’Islam médiéval• Documents page 6 à 8

Le monde musulman et ses voisins au IXe siècle• Documents page 9 à 10

II - L’OCCIDENT FÉODAL, XIe - XVe siècle

Thème 2 : Féodaux, souverains, premiers états• Documents page 11 à 12

Thème 3 : La place de l’Église• Documents page 13 à 19

Thème 4 : L’expansion de l’Occident• Documents page 20 à 29

III - REGARDS SUR L’AFRIQUE• Documents page 30 à 34

IV - VERS LA MODERNITÉ, fin XVe – XVIIe siècle

Thème 1 : Les bouleversements culturels et intellectuels (XVe – XVIIe siècle)• Documents page 35 à 36

Thème 1 : Les bouleversements culturels et intellectuels (XVe – XVIIe siècle)• Documents page 37 à 38

Thème 2 : L’émergence du « roi absolu »• Documents page 39 à 42

GÉOGRAPHIE

I - LA QUESTION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Thème 1 : Les enjeux du développement durable• Documents page 43 à 47

Thème 2 : Les dynamiques de la population et le développement durable

– L’Inde • Documents page 48 à 52

– Un front pionnier au Brésil • Documents page 53 à 59

II - DES SOCIÉTÉS INÉGALEMENT DÉVELOPPÉES

Thème 1 : Des inégalités devant la santé• Documents page 60 à 62

Thème 2 : Des inégalités devant l’alphabétisation• Documents page 63 à 65

Thème 3 : Des inégalités devant les risques• Documents page 66 à 72

Thème 4 : La pauvreté dans le monde• Documents page 73 à 75

III - DES HOMMES ET DES RESSOURCES

Thème 2 : La question de l’accès à l’eau• Documents page 76 à 80

Thème 3 : Gérer les océans et leurs ressources• Documents page 81 à 86

Thème 5 : La question de l’énergie• Documents page 87 à 92

1

2

3

4

5

6

2 3 5

7

Un imam et des fidèlesdans une mosquée

Min

iatu

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1237 B

NF

Dans la mosquée de Damas L’arrivée de voyageurs à Bagdad

L'imam monta en chaire. Les lecteursassis devant lui sur des bancs se mirentà réciter le Coran, faisant entendre desmodulations admirables et desinflexions émouvantes. Alors, l'imamprit la parole et prononça un sermonempreint de sérénité et de dignité.Ensuite, il fut assailli de partout par unepluie de questions auxquelles il répon-dit sans rester court et sans hésiter.

La vénérable mosquée de Damas a uncertain nombre de "coins" que les let-trés fréquentent pour copier des livresou pour enseigner aux étudiants. Lacour est entourée de galeries sur troisde ses côtés, lieu de rendez-vous, depromenade et de délassement deshabitants de la ville. Chaque soir, on lesvoit aller et venir. L’un s'entretient avecun ami, l'autre récite le Coran.

IBN JOBAYR, Voyages, XIIe siècle.

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Gu

ya

ne

Première tentative

Deuxièm

e tentativeLa création

1992-19951998-1999

2003-2007

1992 : Protocole

d’accord sur

la création d’un parc en G

uyane, entre le C

onseil Général de la G

uyane, le C

onseil R

égional de

la G

uyane, le

Ministère de l’E

nvironnement :

« La conférence

des N

ations U

nies sur

l’Environnem

ent et le développement de R

io de Janeiro sera l’occasion de rappeler les très graves m

enaces qui pèsent à l’échelle planétaire sur les forêts tropicales.D

ans ce contexte,le réseau des espaces

déjà protégés […

] pouvant

être com

plétépar la création d’un grand P

arc de la forêt tropicale guyanaise …

»

1998 : Accord de Tw

enké :Les

représentants des

populations (chefs

coutumiers)

« R

appellent que

les peuples

autochtones n'ont

jamais

concédé leur

souveraineté sur leurs territoires, les peuples de

forêts ayant

signé des

traités avec

la France afin de garantir leur intégrité culturelle et politique. [Ils] exhortent l'É

tat, le Conseil

Général, le C

onseil Régional …

à respecter vigoureusem

ent les 27 principes émanant du

somm

et de Rio, notam

ment son principe 22,

stipulant que : "Les États doivent reconnaître

l'identité, cultures

et intérêts

des peuples

autochtones, leur

accorder tout

l'appui nécessaire,

leur perm

ettre de

participer efficacem

ent à

la réalisation

d'un développem

ent durable" »

2003 : Relance du projet à la suite de

l'annonce de création d’un imm

ense parc brésilien contigu à la G

uyane (parc national des

Tumucum

aque) lors

du som

met

mondial sur le développem

ent durable de Johannesbourg (2002).

Réunion du com

ité de pilotage.R

éunion du comité élargi aux cham

bres consulaires, aux autorités coutum

ières et aux spécialistes des sciences de l’H

omm

e.R

éunion de la comm

ission zonage.

1993 : Mise en place d’une m

ission d’étude

pour la

création du

parc national de G

uyane

1999 : D

euxième

proposition de

zonage du

parc refusée

par les

collectivités territoriales

qui redoutentla main-

m

ise de

l'État

2004 : Troisième proposition de

zonage du parc

1995 : Proposition d'un avant-projet refusée par les habitants

2007 : Création du parc am

azonien de G

uyane par décret

INTERCARTES 5 © CRDP de l’académie de Nice 2011

La

lon

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N: d

épartem

ent de la G

uyane (973)

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uatorial

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RC: février 2007

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C: 2,03 m

illions d

'hectares

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N: 1.4 m

illions d

'hectares(co

mmunes ayant vo

cation à ad

hérer : Cam

opi, M

aripaso

ula, Pap

aïchton, S

aül et Saint-

Elie).

HA

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NT

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MA

NE

NT

S: 8000

FLOR

E: sur enviro

n 5800 espèces recensées (o

rchidées, fo

ugères, lianes), o

n compte p

lusde 1200 arb

res dont certains culm

inent à 50 mètres.

FAU

NE: 480 esp

èces de p

oisso

ns d'eau d

ouce (40%

de taux d

'endém

isme), 186 esp

ècesde m

ammifères, 261 esp

èces de rep

tiles et d'am

phib

iens, 718 espèces d

'oiseaux et p

lu-sieurs centaines d

e milliers d

'insectes (pap

illons, co

léoptères, p

hasmes).

5 3

44

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DES TE

CHNIQUES D'EXPLO

ITATION CATA

STR

OPHIQUES POUR L'E

NVIRONNEMENT E

T LA SANTÉ

L'extraction d

e l'or alluvio

nnaire contenu d

ans les sédiments et les ro

ches meub

les du lit d

es cours

d'eau est réalisée p

ar les illégaux avec d

es métho

des rud

imentaires et à m

oind

re coût.

Aujo

urd'hui ce so

nt essentiellement les lances-m

onito

rs qui so

nt utilisées dans l'o

rpaillag

e clan-destin. L'eau so

us haute pressio

n est projetée p

our d

écaper les so

ls. Les boues résid

uelles après

leur traitement p

our récup

érer l'or so

nt déversées sans p

récaution (ab

sence de b

assin de d

écanta-tio

n) directem

ent dans les rivières.

QUAND L’O

R CONDAMNE LE

S RIVIÈRES…

La princip

ale technique utilisée p

ar les exploitants illég

aux pour récup

érer l'or est enco

re basée sur

l'emploi d

u mercure q

ui amalg

ame les p

articules d'or. L'am

algam

e est ensuite chauffé à haute tem-

pérature p

our sép

arer les deux m

étaux. Pour récup

érer 1 kg d'or, 1,3 kg

de m

ercure sont em

ployés

par

les illég

aux,

avec près

de

30% de

pertes,

rejetées dan

s le

milieu

natu

rel (essentiellem

ent sous fo

rme d

e vapeur atm

osp

hérique) ; p

lus de 10%

s'échappe d

ans les cours

d'eau d

e Guyane. S

ous l'actio

n de l'acid

ité de l'eau, le m

ercure se transform

e en un dérivé d

ange-

reux : le dimethyl-m

ercure.

…ET NUIT GRAVEMENT À LA

SANTÉ HUMAINE

Ce co

mposé o

rganiq

ue se concentre to

ut au long

de la chaîne alim

entaire, des alg

ues aux verté-brés, p

rovoquant d

es troub

les nerveux et des m

alform

ations. C

hez l'Homme, les ind

ividus les p

lusvulnérab

les sont les enfants, le fœ

tus et la femme enceinte. M

algré ces risq

ues sanitaires avérés,les p

opulatio

ns locales d

es fleuves intérieurs de G

uyane dem

eurent très fortem

ent tributaires d

e laresso

urce piscico

le pour leur alim

entation. La p

résence des o

rpailleurs cland

estins et la chassequ'ils p

ratiquent o

nt en effet réduit co

nsidérab

lement les resso

urces en gibier, et créé un clim

at d'in-

sécurité restreignant les so

rties de chasse d

es habitants.

Dossier d

e presse d

u WWF, S

eptem

bre 2008

http://g

uyane.wwf.fr/w

p-co

ntent/upload

s/2009/11/dossier-p

resse-orpaillag

e-sept08.p

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ura

ble

8

47

Extrait d

e l'introductio

n « Une Terre, un m

ond

e » du rap

port « N

otre avenir à to

us » de la

Commissio

n mond

iale sur l’environnem

ent et le dévelo

ppem

ent de l’O

NU, p

résidée p

arMad

ame G

ro Harlem

Brund

tland

3. Le dévelo

ppem

ent durab

leLe g

enre humain a p

arfaitement les m

oyens d

’assumer un d

éveloppem

ent durab

le, de

répond

re aux beso

ins du p

résent sans compromettre la p

ossib

ilité pour les g

énérations à

venir de satisfaire les leurs. La no

tion d

e dévelo

ppem

ent durab

le implique certes d

es limi-

tes. Il ne s’agit p

ourtant p

as de lim

ites abso

lues mais d

e celles qu’im

posent l’état actuel

de no

s techniques et d

e l’organisatio

n sociale ainsi q

ue de la cap

acité de la b

iosp

hère de

supporter les effets d

e l’activité humaine. M

ais nous so

mmes cap

ables d

’amélio

rer nos

techniques et no

tre organisatio

n sociale d

e manière à o

uvrir la voie à une no

uvelle ère de

croissance éco

nomique.

La Commissio

n estime q

ue la pauvreté g

énéralisée n’est pas une fatalité. O

r, la misère est

un mal en so

i, et le dévelo

ppem

ent durab

le signifie la satisfactio

n des b

esoins élém

entairesde to

us et, pour chacun, la p

ossib

ilité d’asp

irer à une vie meilleure. U

n mond

e qui p

ermet

la pauvreté end

émique sera to

ujours sujet aux catastro

phes éco

logiques et autres.

Pour satisfaire les b

esoins essentiels, il faut no

n seulement assurer la cro

issance écono

-mique d

ans les pays o

ù la majo

rité des hab

itants vivent dans la m

isère, mais enco

re faireen so

rte que les p

lus dém

unis puissent b

énéficier de leur juste p

art des resso

urces qui p

er-mettent cette cro

issance. L’existence de systèm

es politiq

ues garantissant la p

articipatio

npopulaire à la p

rise de d

écisions et une d

émocratie p

lus efficace dans la p

rise de d

écisions

internationales p

ermettraient à cette justice d

e naître.

Pour q

ue le dévelo

ppem

ent durab

le puisse ad

venir dans le m

ond

e entier, les nantis doivent

adopter un m

ode d

e vie qui resp

ecte les limites éco

logiques d

e la planète. C

ela vaut pour

la conso

mmatio

n d’énerg

ie, par exem

ple. E

n outre, une cro

issance dém

ograp

hique tro

pforte p

eut accroître les p

ressions q

ui pèsent sur les resso

urces et freiner l’amélio

ration d

univeau d

e vie ; le dévelo

ppem

ent durab

le n’est donc p

ossib

le que si la d

émograp

hie et làcro

issance évoluent en harm

onie avec le p

otentiel p

roductif d

e l’écosystèm

e.

Cela d

it, le dévelo

ppem

ent durab

le n’est pas un état d

’équilib

re, mais p

lutôt un p

rocessus

de chang

ement d

ans lequel l’exp

loitatio

n des resso

urces, le choix d

es investissements,

l’orientatio

n du d

éveloppem

ent technique ainsi q

ue le changem

ent institutionnel so

ntdéterm

inés en fonctio

n des b

esoins tant actuels q

u’à venir. Nous ne p

rétendons certaine-

ment p

as qu’il s’ag

it là d’un p

rocessus sim

ple. D

es choix d

oulo

ureux s’imposent. E

n der-

nière analyse, le dévelo

ppem

ent durab

le est bien une affaire d

e volonté p

olitiq

ue.

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