REVUE DE PRESSE - Jean Albert Lievre · Revue de presse – FLORE – Jean-Albert Lièvre Presse régionale x Le courrier français édition Vienne et les deux Sèvres x La Dépêche

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REVUE DE PRESSE

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Citations presse

« Lumineux […] Une bouleversante renaissance »

Le Canard enchaîné

« Une victoire filmée avec délicatesse »

Télérama

« Filmé avec amour » Le Figaro

« Une bouffée d’espoir »

Tout prévoir

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« Magnifique » *** La Croix

« Lumineux » Sud Ouest

« Emouvant »

Madame Figaro

*** Première

Revue de presse – FLORE – Jean-Albert Lièvre

Sommaire Presse quotidienne

x Le Figaro x La Croix x Le Ouest France x Le Monde x L’Actu

Presse hebdomadaire

x Le Canard Enchainé x Madame Figaro x Télérama x Le Point x Valeurs actuelles x Challenges x Pèlerin x La Vie x AFP / l’Express x Télé Z x L’officiel des spectacles x VSD x Le Pariscope x L’Humanité dimanche x A nous Paris x Figaroscope x Gre city local news x L’action républicaine


Presse mensuelle

x Positif x Notre temps x Première x Tout prévoir x Illimité x Studio ciné live x Pleine vie x 3 couleurs

Presse spécialisée et bimensuelle

x Les fiches du cinéma x Le Chirurgien Dentiste de France x Le généraliste x Actualités sociales hebdomadaires x Le quotidien du médecin x Ciné télé obs x L’Infirmière libérale magazine

Presse régionale

x Le courrier français édition Vienne et les deux Sèvres x La Dépêche du midi x Sud ouest x La Montagne x Le Petit bulletin de Lyon x La Marseillaise x L’Est républicain


x Les nouvelles calédoniennes x Corse matin x Le Maine libre x Le Penthièvre x Sud Ouest x L’Hebdomadaire d’Armor x Le Perche x L’Opinion indépendante du sud x Ouest France x Le Journal de Saône et Loire x Sud Ouest x L’Echo x La Montagne x L’Echo x Le Progrès x Pays des Alpes Maritimes x Nice matin x Le Perche

Internet

x Alzheimer recherche.org x Site du festival du film français x The Hollywood reporter x Info maison de retraite x Notre temps x Sciences et avenir x ELLE x Age village x La chaine du cœur


Radio

x France Inter x RFI x Europe 1 x France Info x Fip radio

Télévision

x JT 13 – France 2 x JT 20 – TF1 x Grand soir France 3 x Le magazine de la santé – France 5 x Arte – 28 minutes x Téléjournal de Colombie Britannique et Yukon – Canada x Ushuaia TV


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Presse quotidienne

x Le Figaro x La Croix x Le Ouest France x Le Monde x L’Actu

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« Flore », renaître malgré Alzheimer

*** Ce beau documentaire réalisé par Jean-Albert Lièvre, son fils, témoigne du chemin parcouru par Flore, une artiste peintre parvenue au stade ultime de la maladie d’Alzheimer.

« – Quel jour sommes-nous!? Qui est le président de la République!? » En novembre 2004, tout commence par des questions et rapidement tombe le diagnostic": Flore, artiste peintre tout juste septuagénaire, est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Ses peintures changent, deviennent plus sombres ou enfantines. Les médecins préviennent ses trois enfants, Jean-Albert, Véronique et Léonard": il faudra trouver un établissement susceptible de la recevoir. Après avoir tenté plusieurs solutions, en avril 2009, la fratrie s’y résigne.

La descente aux enfers se poursuit inexorablement": des journées passées à somnoler, une agressivité de plus en plus marquée, des comportements étranges, à la lisière de la démence. Dans une deuxième institution, Flore ne mange plus, ne marche plus, mais continue d’être agressive. La direction recommande à la famille un « espace sécurisé ». Mais les enfants refusent cette mort annoncée entre quatre murs. Les aînés décident d’installer leur mère dans sa maison de Lumio, en Corse où Véronique vit et où Jean-Albert s’établit.

Une renaissance inattendue

Le récit de l’évolution d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer est jalonné d’altérations irréversibles de la mémoire, mais aussi de perte d’autonomie dans les gestes du quotidien et du déclin des interactions avec l’entourage jusqu’à généralement un total repli sur soi. Pour Flore, c’est une tout autre histoire, celle d’une renaissance inattendue.

Ramenée dans des lieux qu’elle a toujours aimés, entourée de ses proches et de personnes compétentes, cette femme retrouve le sourire,

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s’apaise, parvient à se nourrir. Arrivée grabataire en septembre 2010, elle fait quelques pas au bout de quelques semaines, avant de pouvoir marcher à nouveau sur les sentiers corses – et même de nager un an plus tard.

Un autre éclairage sur la maladie

Réalisateur, Jean-Albert Lièvre n’avait pas l’intention de tourner un film sur sa mère. Il la filme d’abord pour montrer aux neurologues ses comportements étranges et demander que son traitement soit adapté. Des images dérangeantes et qui peuvent poser un problème éthique si l’on considère qu’elle n’a pas donné son consentement pour être filmée. Mais ces images témoigneront spectaculairement du chemin parcouru, dans un documentaire si personnel que son réalisateur a hésité jusqu’au bout à le montrer.

Pourtant, ce travail apparaît, au final, comme une ode à sa mère. En Corse, il la filme plus souvent, frappé par la beauté de ses progrès. Même si elle ne retrouve pas l’usage de la parole, Flore impressionne par sa présence et son regard. Certes, les moyens, le temps et l’énergie mobilisés pour elle ne sont pas accessibles à tous. Néanmoins, le magnifique film de Jean-Albert Lièvre, tant sur le fond que sur la forme, dédramatise la maladie sur laquelle il apporte un autre éclairage. 850 000 personnes sont aujourd’hui atteintes d’Alzheimer en France.

CORINNE RENOU-NATIVEL


Ouest France – 24 septembre 2014 –


L’Actu – 25 septembre 2014 –


Presse hebdomadaire x Le Canard Enchainé x Madame Figaro x Télérama x Le Point x Valeurs actuelles x Challenges x Pèlerin x La Vie x AFP / l’Express x Télé Z x L’officiel des spectacles x VSD x Le Pariscope x L’Humanité dimanche x A nous Paris x Figarscope x Gre city local news x L’action républicaine

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Madame Figaro – septembre 2014 –

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Le Point – 18 septembre 2014 –


Valeurs actuelles – 18 septembre 2014 –


Challenges – 18 septembre 2014 –


Pèlerin – 18 septembre 2014 –


La Vie – 18 septembre 2014 –



AFP / l’Express – 20 septembre 2014 –



Télé Z – 22 septembre 2014 –


L’officiel des spectacles – 24 septembre 2014 –


VSD – 25 septembre 2014 –


Le Pariscope – 24 septembre 2014 –


L’Humanité dimanche – 18 septembre 2014 –


A nous Paris – 22 septembre 2014 –


Figaroscope – 01 octobre 2014 –


Gre city local news – 29 septembre 2014 –


L’action républicaine – 10 octobre 2014 –


Presse mensuelle x Positif x Notre temps x Première x Tout prévoir x Illimité x Studio ciné live x Pleine vie x 3 couleurs


Positif – octobre 2014 –


Notre temps – septembre 2014 –


Première – septembre 2014 –


Tout prévoir – septembre 2014 –


Illimité – septembre 2014 –


Tout prévoir – octobre 2014 –


Trois couleurs – 10 sept / 7 octobre 2014 –


Presse spécialisée et bimensuelle

x Les fiches du cinéma x Le Chirurgien Dentiste de France x Le généraliste x Actualités sociales hebdomadaires x Le quotidien du médecin x Ciné télé obs x L’Infirmière libérale magazine


Le chirurgien dentiste de France – septembre 2014 –


Le généraliste – 19 septembre 2014 –


Actualités sociales hebdomadaires – 19 septembre 2014 –


Le quotidien du médecin – 24 septembre 2014 –


Ciné télé obs – 25 septembre 2014 –


L’Infirmière libérale magazine – octobre 2014 –


Presse régionale x Le courrier français édition Vienne et les deux Sèvres x La Dépêche du midi x Sud ouest x La Montagne x Le Petit bulletin de Lyon x La Marseillaise x L’Est républicain x Les nouvelles calédoniennes x Corse matin x Le Maine libre x Le Penthièvre x Sud Ouest x L’Hebdomadaire d’Armor x Le Perche x L’Opinion indépendante du sud x Ouest France x Le Journal de Saône et Loire x Sud Ouest x L’Echo x La Montagne x L’Echo x Le Progrès x Pays des Alpes Maritimes x Nice matin x Le Perche


Le courrier français, édition Vienne et Deux Sèvres – 19 septembre 2014 –


La Dépêche du midi – 21 septembre 2014 –

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La Montagne – 24 septembre 2014 –


Le Petit bulletin de Lyon – 24 septembre 2014 –


La Marseillaise – 26 septembre 2014 –


L’Est républicain – 26 septembre 2014 –


Les nouvelles calédoniennes – 23 septembre 2014 –


Corse matin – 27 septembre 2014 –


Le Maine libre – 01 octobre 2014 –


Le Penthièvre – 2/8 octobre 2014 –


Sud Ouest – 6 octobre 2014 –


L’Hebdomadaire d’Armor – 4 octobre 2014 –


Le Perche – 8 octobre 2014 –


L’Opinion indépendante du sud – 26 septembre 2014 –


Ouest France – 9 octobre 2014 –


Le Journal de Saône et Loire – 14 octobre 2014 –


Sud Ouest – 15 octobre 2014 –


L’Echo – 16 octobre 2014 –

L'ECHO29 RUE CLAUDE HENRI GORCEIX BP 158287022 LIMOGES CEDEX 9 - 05 55 04 49 99

16 OCT 14Quotidien

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Tous droits réservés à l'éditeur

Conférence et ciné-débat avec Pallia 24Lassociation Pallia 24, en association avec le Verger des Balans,Ciné cinéma et Alliance 24, organise ce soir la projection du film« Flore » et la conférence de Maître Barbet, avocat honoraire à19 h 45 à Cap cinéma. La soirée débutera par la conférence deMaître Barbet sur le thème « Fin de vie : pourquoi anticiper est-il unenécessité ? ». La conférence sera suivie par la projection du docu-mentaire « Flore » de Jean-Albert Lièvre et sera suivi d'un débat à21 h 45. « Flore » raconte l'histoire de Flore, une artiste-peintreatteinte de la maladie d'Alzheimer depuis plusieurs années. Elle a étéenfermée successivement dans deux institutions spécialisées. Lestraitements l'avaient rendu aphasique, muette, elle ne savait plus nimarcher, ni manger, ni sourire. Elle est devenue de plus en plus vio-lente, agressive, ingérable. Pour les médecins, la seule perspective,c'était le placement dans une maison sécurisée. Contre l'avis général,son fils Jean-Albert Lièvre et sa fille Véronique décident de l'installerdans la maison de famille en Corse, entourée d'une équipe atypique.Là bas, mois par mois, pendant un an, elle va revenir à la vie. Dansle récit d'une renaissance inespérée, on découvre que la maladied'Alzheimer ne se guérit pas, mais qu'on peut essayer de vivre avec.


La Montagne – 20 octobre 2014 –


L’Echo – 16 octobre 2014 –


Le Progrès – 24 octobre 2014 –


Pays des Alpes Maritimes – 23 octobre 2014 –


Nice matin – 28 octobre 2014 –


Le Perche – 29 octobre 2014 –


Internet x Alzheimer recherche.org x Site du Festival du film français de Colcoa x The Hollywood Reporter x Info maison de retraite x Huffington post x Notre temps x Sciences et avenir x ELLE x Age village x La chaine du cœur


Alzheimer recherche.org – juillet 2014 –

http://alzheimer-recherche.org/4960/flore-de-jean-albert-lievre/

Le mot du réalisateur, Jean-Albert Lièvre :

« Depuis trois ans, je réalise un film très personnel sur ma mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Un témoignage de ses errances parisiennes, jusqu’à son installation en Corse. Contre l’avis général, j’ai décidé avec ma sœur de la sortir des institutions pour l’installer en Corse dans sa maison, où, au contact de la nature et entourée d’une équipe atypique, nous avons assisté à une véritable renaissance. Arrivée en fauteuil roulant, dans un état de « glissement » vers une fin de vie certaine, aujourd’hui, elle marche, se baigne, et s’est remise à parler, elle a retrouvé l’usage des crayons et des pinceaux. Au contact des éléments, dans un environnement sain, elle est revenue à la vie. Elle est heureuse. »

Notre avis :

Flore est un film à part, un film d’amour, d’attention à l’autre, d’espoir et de résilience des malades de la maladie d’Alzheimer. Un film qui ouvre une porte sur l’espoir d’un monde meilleur pour « nos vieux » (je les appelle comme cela avec affection et réalisme). Et si nous vivions dans un monde qui s’occupe de ses vieux, qu’ils aient ou non la maladie d’Alzheimer, qui décide d’avoir les moyens de les aimer, les accompagner, les encourager, les nourrir, les masser, les promener, leur sourire. Car dans ce cas, la vie jaillit et cela fait du bien à tous ceux qui sont autour. Un beau film, qui ouvre une porte, qui fait réfléchir, qui donne envie d’agir. Un film indispensable ; courez-le voir !

Flore a remporté le prix du meilleur documentaire 2014 au festival du film Français de Los Angeles COLCOA (City Of Lights, City Of Angels) qui s’est déroulé à Los Angeles fin avril au Directors Guild of America en partenariat avec la Motion Picture association, le Writer Guild of America West , la SACEM et le Directors Guild of America.

http://alzheimer-recherche.org/4960/flore-de-jean-albert-lievre/

http://www.colcoa.org/


Site du festival du film français de Colcoa – avril 2014 –

http://www.colcoa.org/program-2014/films/flore

In this inspiring and intensely personal documentary, filmmaker Jean-Albert Lièvre confronts his mother’s Alzheimer’s disease. At first, Flore is placed in secure, prison-like facilities and medicated to a state of near-stupor. Watching her condition steadily decline, Lièvre, heartbroken and desperate, takes Flore out of the institution in a wheelchair and installs her in a house in Corsica. There, surrounded by the sea, the sun and the wind, and no longer medicated, she begins to walk, smile and even paint again. Chronicling Flore’s life over three years, he learns that the debilitating condition is not something you die with, it’s something you live with. What began with a cell phone camera recording the negative effects of drugs, became a touching film about hope, about recovering dignity, and ultimately, about a son’s gratitude.

Always ready for adventure, writer/director Jean-Albert Lièvre founded a film pre-production and location scouting company in 1982 before moving to Japan where he organized news and commercial shoots. His globetrotting ways continued through the nineties, making wildlife documentaries for the Ushuaia television series. His growing environmental awareness led him to co-direct and co-write, with Nicolas Hulot, The Titanic Syndrome (2009), a disturbing documentary comparing the earth to the legendary doomed vessel. Lièvre’s latest adventure was much closer to home, dedicating all his energies to his mother during her battle with Alzheimer’s.


The Hollywood Reporter – 25 avril 2014 –

http://www.hollywoodreporter.com/review/flore-colcoa-review-698782

A French documentarian turned his camera on his Alzheimer’s-stricken mother, in the process highlighting the benefits of unconventional (non-Western) treatment.

In Flore-- the name taken from the director’s mother-- Jean-Albert Lievre explores the deepening fog of Alzheimer’s, which encloses her. His film — which began with cellphone videos to show a neurologist and blossomed into a full-time project — is both dispassionate and intensely intimate. After a few stumbles in the early going, it finds its stride as an unexpectedly hopeful exploration of a terribly sad situation. Ultimately it’s a portrait of love, patience and the pursuit of a more humane, holistic approach than the drugs and institutionalization of conventional Western medicine.

The doc, which screened in Los Angeles as a selection of the COLCOA festival, is scheduled for a late-September release in France (under the title Flore, route de la mer) and will open stateside later in the fall. Beyond art-house audiences, it could entice those interested in alternative healing.

The opening stretches are distractingly busy: Impressionistic images (a soap bubble floats through Paris streets) are set to jazz and other music tracks, and there’s a surfeit of first-person voiceover narration. (For U.S. and other international audiences, French actor/voiceover artist Lemmy Constantine provides the English version of the director’s spoken thoughts.) The disorienting sensory overload might be the director’s way of expressing the derangement of his mother’s disease, but it takes a while for the film to settle into a fully engaging narrative — one that doesn’t rely on narration.

TRIBECA REVIEW: Just Before I Go

Flore encompasses three years, during which Lievre and his two siblings tried a number of institutions and finally chose to move their mother from Paris to the family summer home, on the island of Corsica — adding a heating system for year-round use and retrofitting it for safety, given Flore’s unpredictable wanderings and childlike inattention to danger. Lievre puts aside his travels as a maker of environmental films and moves there too, hiring two exceptional caretakers as well as a physical therapist and a small team of nurses. Together, they gently coax his mother through a rehabilitation that proves remarkable, even getting the artist to rediscover, if only on the most visceral level, the joy of applying paint to canvas.

The undertaking also reflects a certain luxury of time and money. There’s a brief reference to the French national health service, but the film doesn’t make clear how much of Flore’s care is covered by insurance.

Having shown that institutional settings, however well appointed, specialized or seemingly caring, essentially function as warehouses for drugged patients, Lievre captures the compassion of Flore’s caretakers and his mother’s steady improvement. With the support of a local doctor, she’s weaned off a regimen of meds, begins to eat again and to walk; by film’s end she’s hiking the coastal trails and swimming — tentatively but with a clear sense of delight.

Which is not to say that she overcomes the debilitating effects of Alzheimer’s, but as the affecting later scenes make clear, she’s no longer the aggressive “problem patient” who requires the highest level of physical restriction, as the institutions that rejected her claimed.

The wild beauty of Corsica plays no small part in the healing, and Lievre, who also serves as DP, is attentive to the landscape’s changes through the seasons and its effect on his mother. With his judicious use of home movies, he shows the importance of the place to Flore: In decades-old footage

http://www.hollywoodreporter.com/review/flore-colcoa-review-698782

http://www.hollywoodreporter.com/review/just-before-i-go-tribeca-699041

Revue de presse – FLORE – Jean-Albert Lièvre she romps on the beach with her young children, her vibrancy and independence fairly leaping off the screen.

For all that’s lost and extinguished in this woman because of her illness, an elemental joie de vivre is regained as those caring for her insist on her selfhood and dignity. There are sudden bouts of sadness, too, tears that Flore can’t explain, much as she can’t explain, in her nearly post-verbal state, most of what she’s feeling. An especially poignant comparison of contemporary and vintage footage — juxtaposed with heart-stopping precision by editor Cecile Husson — emphasizes the reversal of the parent-toddler relationship. That’s a common experience as parents age, but in Flore’s gaze Lievre’s film confronts a specific mystery about an individual human spirit, a mystery that brain scans like those glimpsed in the documentary could never unravel.


Info maison de retraite – 24 juillet 2014 –

http://www.info-maison-de-retraite.fr/b-maison-retraite/un-film-fort-flore-de-jean-albert-lievre,2641

Loin de tous les clichés sur la maladie d’Alzheimer, ce film finit bien et vous inspirera un formidable sentiment d’espoir. Avec une sortie en France prévue pour le 24 septembre 2014, ce film est très attendu par tout le public qui se sent concerné par la maladie d’Alzheimer. En effet, le scénario est porteur d’espoir: Un fils décide de s’occuper de sa maman atteinte de la maladie d’Alzheimer afin de, petit à petit, la ramener à la vie.

Jean-Albert Lièvre, le réalisateur nous parle de son film :

« Depuis trois ans, je réalise un film très personnel sur ma mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Un témoignage de ses errances parisiennes, jusqu’à son installation en Corse. Contre l’avis général, j’ai décidé avec ma sœur de la sortir des institutions pour l’installer en Corse dans sa maison, où, au contact de la nature et entourée d’une équipe atypique, nous avons assisté à une véritable renaissance. Arrivée en fauteuil roulant, dans un état de « glissement » vers une fin de vie certaine, aujourd’hui, elle marche, se baigne, et s’est remise à parler, elle a retrouvé l’usage des crayons et des pinceaux. Au contact des éléments, dans un environnement sain, elle est revenue à la vie. Elle est heureuse. »

Un film à voir sans hésitation pour tous ceux qui, touchés de près ou de loin par la maladie d’Alzheimer, comprennent que l’espoir peut déplacer des montagnes. Une ode à la vie, à la résilience et à l’amour!

http://www.info-maison-de-retraite.fr/b-maison-retraite/un-film-fort-flore-de-jean-albert-lievre,2641


Huffington Post – 24 septembre 2014 – Emmanuel Hirsch

http://www.huffingtonpost.fr/emmanuel-hirsch/film-flore-alzheimer_b_5871870.html?utm_hp_ref=france

"Flore": un regard indispensable sur la maladie d'Alzheimer

La reconquête des territoires ravagés pas l'extension de la maladie

Ce film qui sort le 24 septembre est indispensable. Il devrait susciter la controverse tant il rompt avec nos représentations désespérantes de la maladie d'Alzheimer et nous contraint à penser autrement une approche inédite : elle met en cause ce qui semblait jusqu'alors inévitable et que l'on s'est habitué à tolérer. Jean-Albert Lièvre ne se contente pas de dénoncer l'indécence de certaines approches institutionnelles habillées d'une respectabilité bourgeoise qui ne parvient pourtant pas à dissimuler des renoncements accablants. Du reste là n'est plus son propos, puisque c'est dans cette confrontation à l'inacceptable qu'il a puisé la force d'un combat et sa capacité de prendre tant de distance avec ce qu'il n'a pas accepté. Inutile donc de trouver dans son documentaire matière à de vaines polémiques. Si sa vérité surprend, dérange et s'avère si peu compatible avec un discours par trop compassionnel ou des attitudes à ce point assujetties à l'accablement d'une confrontation si périlleuse avec le quotidien de la maladie, c'est précisément parce qu'elle s'est inventée un espace de liberté, de créativité, à la reconquête des territoires ravagés pas l'extension de la maladie. « Flore » est l'acte d'un homme épris de liberté, de valeurs et de culture ; un plaidoyer non seulement pour vivre autrement la maladie d'Alzheimer mais pour donner à comprendre le bonheur d'honorer ceux qui nous ont porté à la vie lorsqu'ils en éprouvent le plus essentiel besoin.

« Flore » c'est ce portrait intime et sans concessions d'une femme, semblable à tant d'autres, perdue, effrayée dans l'obscurité d'une dérive qui l'abrase et semble la destituer de ce qu'elle était jusqu'alors. D'une femme dans l'âge, belle et résolue, joviales, espiègle, artiste peintre qui progressivement s'éloigne, se recroqueville, se réfugie dans un univers inaccessible, devient comme indifférente, absente, isolée et terrifiée. Si fragile et inquiète sans qu'il soit possible de l'apaiser autrement qu'avec des psychotropes chaque jour plus puissants et inefficaces.

Jean-Albert Lièvre ne s'est pas résolu à la fatalité d'un anéantissement qui trop habituellement impose ses règles et son inhumanité. Dans un acte d'amour ultime et de compassion, il mobilise tous les moyens à sa portée afin de proposer un autre destin à sa mère emmurée dans l'obscurité impénétrable d'un monde sans horizon. Comme d'autres proches, eux anonymes et peut-être plus démunis pour envisager avec une telle volonté cette tentative de délivrance, c'est son refus de l'inacceptable qui lui permet de défier l'inexorable. Dès lors ce témoignage n'est pas seulement celui d'un réalisateur de documentaires reconnu et soutenu par un réseau familial et amical investi à ses côtés. Il révèle en creux l'immense valeur de ces solidarités humaines si habituellement ignorées et négligées, celles des « aidants », souvent les conjoints, qui dans une bouleversante proximité avec un être cher qu'ils ne se résignent pas à abandonner (« à « placer » en institution), préservent à mains nues une relation le plus loin possible jusque dans l'exil de la maladie.

Résister au déclin inexorable et au deuil d'une identité

« Flore » restitue sous la forme d'un récit de vie à la fois immédiat, tendre, juste et parfois grave, l'évolution au jour le jour de cette mère, avec ces moments incertains et parfois douloureux



http://www.premiere.fr/film/Flore-Documentaire-3947162

Revue de presse – FLORE – Jean-Albert Lièvre d'apprentissage, de reconquête et de renouveau. Lorsque arrachée en quelque sorte à la dépendance extrême avec pour issue une mort qui s'annonçait, elle retrouve sa maison familiale dans un village de Corse pour y renouer avec ce qu'elle n'aurait pas du cesser d'être.

Il ne s'agit pas seulement de démontrer qu'un environnement aimant, attentionné et compétent contribue à défier la maladie et à inverser les logiques. Mais aussi de donner à comprendre que le regard que l'on porte sur l'autre, trop souvent relégué dans l'exil d'une maladie assimilée à la démence, contribue à lui permettre de retrouver le chemin d'une créativité dont on ne soupçonne pas toutes les ressources.

« Flore » constitue un témoigne à la fois fort et bouleversant. Certes, des moyens significatifs servent au mieux un projet de vie, mais ce qui apparaît essentiel dans ce message, c'est comment l'humanité des présences et l'intelligence des volontés permettent d'envisager des possibles que l'on aurait pu penser hors d'atteinte. Résister au déclin inexorable et au deuil d'une identité que dissipent les brumes de la maladie, c'est adopter la seule position qui vaille afin de ne pas désespérer.

Jean-Albert Lièvre raconte avec simplicité, il évoque et exprime avec le talent d'un réalisateur attentif à la subtilité d'un regard, à l'esquisse d'un geste encore incertain, à la tentative maladroite d'un premier pas, à ces merveilleux sourires de Flore qui irradient un visage parfois inquiet et sombre, ce que l'on ne sait plus voir et comprendre lorsque la maladie anéantit toute tentative de relation. Il nous apprend à découvrir et à reconnaître l'autre bien présent, même autrement, en dépit de la maladie, lui aussi soucieux à sa manière de reconquérir certains des territoires perdus de son identité. L'odeur du feu d'hiver des branches mortes de châtaigniers, les goûts retrouvés, mais aussi les caresses et les massages éveillent aux sensations et rappellent les souvenirs enfouis, comme en attente, dans la profondeur de l'être.

Le documentaire ne propose pas une méthode, il suggère plutôt un art du bien vivre, du bien être dans le respect et la fidélité tel que je le retrouve parfois, sous d'autres formes, au cours de mes visites dans certains établissements d'hébergements pour personnes âgées dépendantes. C'est dire que l'approche est possible et que les personnes qui dénonceraient l'utopie de ce documentaire où le coût prohibitif de l'accompagnement de Flore s'exonèreraient à tort et sans convaincre d'une confrontation qui devrait plutôt nous inciter à évoluer et à réfuter des positions comme des pratiques à tant d'égards contestables, voire inacceptables.

« Flore » justifie une réflexion politique urgente : quelle sollicitude témoigne-t-on aujourd'hui à ces femmes et à ces hommes plus vulnérables que d'autres car entravés dans leur autonomie, dans leur faculté de discernement, leur capacité de décider, de faire valoir et reconnaître leurs préférences et leurs droits ? Doit-on renoncer, par négligence, faute d'y accorder l'attention nécessaire et des financements ajustés aux besoins, aux valeurs d'humanité et de justice qui fondent l'idée de démocratie ?

Une concertation s'impose aujourd'hui afin d'inventer ensemble une société qui reconnaisse enfin sa juste place et témoigne une véritable sollicitude à la personne affectée par la maladie d'Alzheimer ou des maladies apparentées, mais également à ses proches. « Flore » apporte au débat un témoignage indispensable. Il convient d'avoir le courage de s'y confronter.


Notre temps – 18 septembre 2014 – Sylvia Pinosa

http://www.notretemps.com/sante/jean-albert-lievre-realisateur-de-flore,i67844

"Flore", un film familial sur la maladie d'Alzheimer

Le réalisateur Jean-Albert Lièvre a mis sa carrière entre parenthèse pour s’occuper de sa mère malade d’Alzheimer. Dans ce film, il raconte cette histoire émouvante et exemplaire. Interview.

Comment est né ce film?

Jean-Albert Lièvre. Au départ, j’ai filmé ma mère dans des phases d’aphasie pour interpeller le neurologue sur l’efficacité de son traitement. Je la voyais décliner rapidement, devenir aphasique, violente... Je voulais comprendre et que le personnel médical m’explique ce qui se passait. Ce n’est qu’après qu’est venue l’idée d’un documentaire.

Avec vos frère et sœur, vous avez choisi de retirer votre mère de l’institution dans laquelle elle séjournait. Pourquoi?

Jean-Albert Lièvre. À la fin des années 2000, nous l’avons installé en Corse, où elle avait une maison, et nous avons mis en place une équipe pluridisciplinaire pour assurer ses soins. Pour moi, il était inconcevable que ma mère finisse ses jours dans un hôpital psychiatrique. J’avais passé ma vie à parcourir le monde pour filmer les beautés de la nature. Tous ces moments, je les dois à la personne qui m’a déposé sur terre. C’était ma façon de la remercier. Ce n’a pas été facile, mais j’ai pu faire ce choix et je ne le regrette pas.

Comment va-t-elle maintenant?

Jean-Albert Lièvre. Au contact de la nature, dans sa maison, avec une équipe attentive qui se relaie auprès d’elle, son état s’est peu à peu amélioré. Elle est plus calme. Nous avons supprimé tous les médicaments que Flore prenait. Des médicaments aujourd’hui déclassifiées par la Sécurité sociale, pour inefficacité démontrée et effets secondaires nuisibles…

http://www.notretemps.com/sante/jean-albert-lievre-realisateur-de-flore,i67844


Sciences et avenir – 24 septembre 2014 – http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20140924.OBS0062/video-flore-un-film-documentaire-pour-voir-

alzheimer-autrement.html?xtor=RSS-26

Durant 3 ans, le réalisateur Jean-Albert Lièvre a filmé sa mère, Flore, atteinte d'Alzheimer. L'histoire d'une renaissance en dehors des sentiers battus des hôpitaux parisiens.

Jean-Albert Lièvre et sa mère Flore. Atteinte d'Alzheimer, elle va voir son état s'améliorer au contact de la nature. ©Jean-Albert Lièvre/Les 400 coups

ALZHEIMER. "Contre les recommandations de tous, un fils sort sa mère, Flore, atteinte d’Alzheimer de sa maison médicalisée pour la ramener chez elle, sous le soleil de Corse. Au contact de la nature, elle revient à la vie…"

Diagnostiquée Alzheimer à 70 ans passés

L'argument du film documentaire "Flore", qui sort ce mercredi 24 septembre 2014, offre un "témoignage gai et optimiste" sur cette "maladie qui fait peur", selon son réalisateur Jean-Albert Lièvre, qui n'est autre que le fils de Flore.

À l'affiche dans 60 à 80 salles en France, ce film raconte la descente vertigineuse, puis la renaissance progressive de Flore, diagnostiquée Alzheimer en 2005 à 70 ans passés.

C'est également le récit d'une décision difficile : celle de sortir Flore du système de maisons de soins où elle était devenue violente, sur-médicalisée et pratiquement grabataire, pour l'amener dans la maison familiale.

Je voulais avant tout raconter une belle histoire, une histoire qui participe à dédramatiser la maladie et à l'accepter le mieux possible", explique le documentariste.

http://www.sciencesetavenir.fr/tag/corse

Revue de presse – FLORE – Jean-Albert Lièvre Habitué à courir la planète pour faire des films, le réalisateur se pose à Lumio pour réaménager la maison familiale, mettre sur pied une petite équipe de soignants pour s'occuper de sa mère, avec un aidant à la patience d'ange, Philippe, et une nounou népalaise particulièrement "zen" Tsomo.

La magie opère

"Je ne savais absolument pas comment cela allait se passer. Le médecin généraliste était très inquiet, il a fallu trouver des personnes capables de s'occuper de Flore, imaginer une organisation 24 heures sur 24", explique le réalisateur.

Et sous l'oeil de la caméra, la magie opère : Flore reprend goût à la vie. La maladie est toujours là, mais le sourire revient sur son visage. Elle marche alors qu'elle était arrivée sur l'île en fauteuil roulant. Les tranquillisants disparaissent de son menu.

Le film n'a rien de spectaculaire, avance au rythme des pas hésitants et de la diction bégayante de Flore. Un an après son arrivée, elle fait quelques pas sur le chemin de grande randonnée GR20, une victoire. Son visage s'illumine lorsque, pour la première fois depuis des années, elle prend un bain de mer...

Un témoignage, pas une solution

"Nous n'avons aucunement l'ambition de présenter cette histoire comme le modèle à suivre", mais si elle "contribue à sensibiliser l'opinion (...) et convaincre les politiques de la nécessité d'aider au maintien à domicile, j'aurais fait oeuvre utile", explique le réalisateur.

Il a reçu pour "Flore" le prix du meilleur documentaire au Festival du film français de Los Angeles en avril 2014.

L'interview du réalisateur Jean-Albert Lièvre : cf vidéo sur le site

Dimanche 21 septembre se tenait la Journée mondiale de mobilisation contre la maladie d'Alzheimer, qui touche plus de 25 millions de personnes dans le monde, dont 850.000 en France.


ELLE – septembre 2014 –

http://www.elle.fr/Societe/News/Flore-ou-l-incroyable-destinee-d-une-malade-d-Alzheimer-2811440

« Flore » ou l’incroyable destinée d’une malade d’Alzheimer

C’est au départ une histoire tristement banale. En septembre 2005, après n’avoir pas pu répondre aux questions suivantes : « Quel jour sommes-nous, quel est le nom du président de la République et où sommes-nous ? », Flore, 70 ans, est diagnostiquée Alzheimer. Elle devient tout doucement une autre, à la mémoire vacillante, perdue dans un nouveau monde. Cette artiste peintre ne pouvant plus rester seule à Paris va vivre un temps chez un de ses fils en Normandie avant de rejoindre une résidence pour personnes dépendantes, puis une seconde. Archi-médicamentée, Flore ne mange plus, ne marche plus, ne communique plus et la liste des « ne plus » pourrait s’allonger à l’infini. Son fils, le réalisateur Jean-Albert Lièvre, commence à la filmer avec son téléphone mobile, pour « interpeller le neurologue sur l’efficacité du traitement ». Flore va de plus en plus mal et sa famille décide alors « l’impensable » : claquer la porte de la maison médicalisée et l’emmener vivre chez elle, dans sa maison en Corse.

Des progrès et du rire

Jean-Albert Lièvre a choisi caméra en main de raconter ce projet un peu fou. Dans ce documentaire sobrement intitulé « Flore », nous découvrons l’équipe de choc qui va accompagner la vieille dame au quotidien. Tsomo, une jeune femme tibétaine, apporte beaucoup de douceur, de zen mais aussi une immense joie de vivre dans la maison. Philippe va, lui, stimuler chaque jour Flore, grâce au dessin, la peinture ou des balades. Le ballet des kinés et des infirmiers s’organise également dans la maisonnée. Jamais infantilisée, Flore semble aller mieux de jour en jour. Elle rit, et nous aussi. Parce que la vie c’est aussi tous ces à-côtés de la maladie, ces petits progrès du quotidien, ces mini victoires, car voilà que Flore remange, qu’elle remarche, et à la fin du documentaire, qu’elle nage seule dans sa mer adorée. Si le film ne cache rien des difficultés rencontrées, de l’apathie et de la violence qui vont souvent de pair avec la maladie, ce dont on se rappellera surtout, c’est qu’il donne à voir un immense amour. L’amour qui pousse à bousculer les choses. Et à se questionner. Comment améliorer l’accueil et la prise en charge de ces patients ? A quelle qualité de vie ces malades peuvent-ils aspirer ? Le débat ne fait que débuter et pourtant les chiffres donnent déjà le tournis : trois millions de Français sont directement ou indirectement touchés par la maladie d’Alzheimer et on dénombre 850 000 personnes malades. Dimanche, ce sera la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. Peut-être l’occasion d’aller passer un moment avec « Flore ». Lumineuse et vivante.

http://www.sante.gouv.fr/21eme-journee-mondiale-de-lutte-contre-la-maladie-d-alzheimer,15436.html


Age village – 24 septembre 2014 – http://www.agevillage.com/actualite-11688-1-flore-un-film-de-jean-albert-lievre-au-cinema-le-24-

septembre-2014.html

Flore vient de fêter ses 77 ans, entourée de ses proches, dans sa maison familiale à Lumio, en Corse. Quoi de plus normal ?

A priori rien. Sauf que Flore est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Et qu'il y a trois ans, ses enfants ont décidé de la sortir de la maison de retraite, où surmédicalisée, ils la voyaient dépérir et son état se dégrader à une vitesse fulgurante. Devenue très agressive, elle se battait avec le personnel et les résidents. On menaçait même de l'enfermer dans une unité psychiatrique close. Elle déambulait dans les couloirs, cassait ses affaires, restait recroquevillée et prostrée dans un coin de sa chambre. Après seulement quelques mois dans ces établissements (la famille en a testé deux), ses jambes étaient couvertes d'escarres, elle ne savait plus manger seule, ne pouvait plus marcher, se lever, parler, ne dormait plus...

Alors Florence et Jean-Albert, deux de ses enfants, ont décidé de s'occuper d'elle. Contre l'avis du médecin traitant, ils la font revenir à Lumio, en Corse, dans sa maison de montagne. Entourée d'une aide à domicile tibétaine la nuit, d'aide médico-psychologique, mais aussi de deux infirmiers, d'un kinésithérapeute, elle va progressivement tout réapprendre. "A son arrivée, elle ne pesait plus que 39 kg. Dénutrie, elle ne marchait plus, explique Jean-Albert, aussi le réalisateur de ce magnifique documentaire. Il a fallu adapter la maison (Flore est arrivée en fauteuil roulant) et imaginer une organisation 24 h sur 24". Une organisation qu'il a la chance de pouvoir financer. Grâce à la bonne retraite de Flore d'abord mais aussi grâce à la volonté, la disponibilité et l'énergie de ses nombreux interlocuteurs. Ce film de 92 minutes, qui avance à pas hésitants, trébuche parfois, bégaie et bute sur les mots, tout comme Flore, est une ode à la vie et à la solidarité familiale. D'une grande poésie, les plans sont beaux, la lumière caressante, il se veut surtout un message d'espoir. Car face aux 850 000 malades d'Alzheimer, les réponses proposées par les institutions sont encore insuffisantes. Et peinent à convaincre. Jean-Albert Lièvre est conscient de la gêne dans laquelle il place les professionnels qui doivent répondre à des injonctions diverses et contradictoires notamment liées au manque de moyens, humains et financiers, aux habitudes et pratiques des maisons de retraite difficiles à bousculer, aux problèmes de rentabilité, de vie en collectivité... Pourtant le réalisateur se défend d'avoir réalisé un film à charge. J'ai voulu montré que peut-être des solutions différentes existent. Que le prendre soin nécessite de se réinterroger sur nos pratiques, sur ce que nous voulons vivre, ce qu'il est acceptable et surtout ce que nous devons refuser parce que c'est simplement inhumain. Alors oui ce film est dérangeant. Mais il est porté par les sourires de Flore, et les immenses surprises qu'elle nous réserve tout au long du film, et notamment à la fin... Une fin que nous serions cruels de dévoiler ici tant il procure d'espérance et de soulagement pour tous, malades, familles,proches, mais aussi soignants... Courez donc découvrir ce magnifique film, qui a d'ailleurs reçu le prix du meilleur documentaire au Festival du film français de Los Angeles en avril 2014.


Froggy delight – septembre 2014 – Philippe Person

http://www.froggydelight.com/article-15247-Flore.html

Réalisé par Jean-Albert Lièvre. France. Documentaire. 1h33 (Sortie le 24 septembre 2014).

Il fallait l'oser : Jean-Albert Lièvre livre avec "Flore" un documentaire sur Alzheimer qui rend heureux.

D'habitude, en suivant pas à pas l'évolution de cette terrible maladie dégénérative, le spectateur est confronté à la déchéance irrémédiable de personnes qui s'enfoncent dans la démence et la souffrance.

Jean-Albert Lièvre part au contraire de ce qui paraît le bout du voyage pour sa mère, Flore. Pensionnaire dans une maison de retraite pourtant haut de gamme pour anciens artistes, elle ne marche déjà plus, ne mange presque plus rien et est sujette à des crises de démence sénile. La mort n'est plus qu'une question de temps.

Mais Jean-Albert et les autres enfants de Flore s'y refusent. Ils décident de la sortir de son mouroir "chic" pour la réinstaller dans la belle maison familiale en Corse. Ils décident surtout de mettre tous leurs moyens dans ce qui va être une sorte de "résurrection".

Flore, cette belle femme blonde toujours souriante que Jean-Albert Lièvre fait découvrir dans ce cadre idyllique dans les films super-8 de sa jeunesse, est alors un petit tas humain d'une trentaine de kilos rapetissé dans une chaise roulante.

L'histoire, édifiante pour ceux qui pensent qu'Alzheimer est une fatalité, que Jean-Albert Lièvre raconte en images et de sa belle voix off chaleureuse, est simplement le lent retour à la vie de Flore. Grâce à l'amour filial et la sollicitude de ses aides, Flore accepte de remanger, se remplume, finit par remarcher. À la fin du film, elle fera même d'autres prouesses qu'il faut laisser au spectateur le bonheur de découvrir par lui-même.

Jean-Albert Lièvre, qui a filmé la Terre entière pour "Ushuaia", aime la beauté et les belles histoires. "Flore" est un documentaire léché, sans faute de goût, dans lequel il tisse un véritable hymne d'amour à sa mère et aux siens.

Les esprits chagrins diront qu'il faut beaucoup d'argent pour parvenir à ce résultat, somme toute provisoire puisqu'Alzheimer est pour l'instant un gouffre qui n'a cure des belles rémissions.

Il faudra leur rétorquer que Jean-Albert Lièvre et les siens auraient pu, en toute bonne conscience et comme tant d'autres, laisser Flore lentement s'estomper dans sa prison "dorée". S'ils ont beaucoup "dépensé" pour empêcher leur mère de sombrer, ils ont surtout beaucoup dépensé d'amour.

Ils donnent aussi, hélas, la preuve qu'on pourrait faire mieux pour les personnes atteintes de la maladie si on y mettait le prix de quelques missiles prêts à tomber inutilement dans les sables.

"Flore" de Jean-Albert Lièvre est un documentaire impeccable dans sa facture et vraiment touchant dans son message. En découvrant le sourire retrouvé de Flore, le spectateur ne regrettera pas de s'être aventuré à la rencontre d'un sujet qui reste tabou.


La chaine du cœur – 22 septembre 2014 –

Interview de Jean-Albert Lièvre :

http://www.lachaineducoeur.fr/edition/portraits/voir/rencontre-avec-jean-albert-lievre-realisateur-de-flore-0090




Radio France Inter – Jour de Fred – 25 juin 2014 –

http://www.franceinter.fr/emission-jour-de-fred-jean-albert-lievre-la-resurrection-de-flore

RFI Priorité santé – 17 septembre 2014 –

http://www.rfi.fr/emission/20140917-1-journee-mondiale-maladie-alzheimer/

Europe 1, le journal de la santé – 24 septembre 2014 –

http://www.europe1.fr/mediacenter/emissions/le-journal-de-la-sante/videos/bien-manger-pour-bien-vieillir-2241141

France Info – 27 septembre 2014 –

http://www.franceinfo.fr/emission/cinema-week-end/2014-2015/flore-le-beau-documentaire-de-lievre-27-09-2014-10-49

FIP radio – septembre 2014 –

« Quand l'enfant part de la maison il emporte la main de sa mère " ce proverbe chinois montre à quel point l'amour filial est plus fort que tout … et que la main emportée revient toujours ! Le documentaire de Jean Albert Lièvre qui sort aujourd'hui au cinéma et qui s'intitule Flore, nous raconte l'histoire de cet amour que 3 enfants vont rendre à leur mère atteinte d'alzheimer… Un film résolument optimiste qui montre comment en 4 ans de soins, d'écoute, et d'amour une maman en pleine chute remonte la pente jusqu'à revenir à la vie … Flore est un poème visuel qui refuse le pathos mais qui pose le débat sur une maladie qui effraie. Un parcours unique qui donne des pistes d'espoir et, d'un point de vue cinématographique un kaléidoscope émotionnel qui capte la réalité telle qu'elle est.

Flore , une histoire trop belle pour être vraie et pourtant … »

http://www.franceinter.fr/emission-jour-de-fred-jean-albert-lievre-la-resurrection-de-flore

http://www.rfi.fr/emission/20140917-1-journee-mondiale-maladie-alzheimer/






Télévision

JT 13h – France 2 – 19 septembre 2014 –

http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/13-heures/jt-de-13h-du-vendredi-19-septembre-2014_692281.html

JT 20h – TF1 – 20 septembre 2014 –

http://videos.tf1.fr/jt-we/2014/le-20-heures-du-20-septembre-2014-8487140.html

Grand soir 3 – 20 septembre 2014 –

http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-3/soir-3/jt-soir-3-samedi-20-septembre-2014_693385.html

Téléjournal Colombie Britannique – Canada – 1 octobre 2014 – 36’

http://ici.radio-canada.ca/emissions/telejournal_colombie-britannique/2013-2014/

Le magazine de la santé – France 5 – 24 septembre 2014 –

http://www.allodocteurs.fr/video.asp?idvideo=2575

Arte – 28 minutes – 23 septembre 2014 –

http://www.arte.tv/guide/fr/051912-013/28-minutes

Téléjournal Colombie-Britannique et Yukon – Canada – 1 octobre 2014 –

http://ow.ly/D8uBb

Ushuaia TV – octobre 2014 –

http://www.ushuaiatv.fr/ushuaiatv/magazines/bougez-vert/0,,8490000-VU5WX0lEIDU2MQ==,00-bougez-vert-en-vendee-.html

Documents

REVUE DE PRESSE - Jean Albert Lievre · Revue de presse – FLORE – Jean-Albert Lièvre Presse régionale x Le courrier français édition Vienne et les deux Sèvres x La Dépêche