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REVUE DE PRESSE Vendredi 7 Octobre 2016 Social Dotation de 20 M€ pour les constructions scolaires : « Bien en deçà des besoins » Publié le jeudi 6 octobre 2016 à 11:30 L’annonce tard dans la soirée d’hier du doublement de l’enveloppe allouée aux constructions scolaires du premier degré ne provoque pas de liesse générale à Mayotte. Le président de l’association des maires et le syndicat SNUipp rappellent les besoins. « C’est une bonne nouvelle pour Mayotte qui découle du mémorandum remis par notre délégation d’élus à Manuel Valls en avril dernier. C’est le fruit d’une action collective et qui doit le demeurer », explique au JDM le président de l’Association des maires de Mayotte, le fraîchement décoré Saïd Omar Oili, « ça va soulager notre gestion des écoles. » Les maires doivent en effet jongler avec des écoles, vétustes, et souvent non rétrocédées parce que jugées non conformes par la commission de sécurité. Des établissements en nombre insuffisant pour absorber la pression démographique, sujet sur lequel nous avions interpellé la ministre lors de la conférence de presse de sa fin de séjour. L’enveloppe de 10 millions d’euros supplémentaires annoncée par Ericka Bareigts va donc doubler la capacité de construction. Mais l’élu nuance aussitôt : « C’est encore insuffisant. Nous avons monté un dossier avec les besoins des communes qui a fait l’objet d’une programmation pluriannuelle jusqu’en 2020. Il en découle un investissement global de 200 millions d’euros. » Un besoin de 40 à 50 millions d’euros par an donc. La commune de Dzaoudzi Labattoir a déboursé plus de 10.000 euros pour produire cette étude, et son maire entend bien s’y retrouver en obtenant le bon compte, « on ne peut pas s’abriter derrière un déficit de projet dans ce cas », glisse-t-il. Des communes plus exposées que d’autres Accompagner les très jeunesEn matière de répartition, c’est désormais l’Etat qui supervise l’emploi de ses deniers après les déboires du SMIAM. « Les besoins estimés par les maires sont analysés par le vice-rectorat et la DEAL, nous ne faisons que signer la répartition par commune », rapporte Saïd Omar Oili. Il regrette que les maires ne soient pas consultés en amont : « Les services de l’Etat pourraient se déplacer dans les communes pour étudier la faisabilité de certaines opérations. Cela éviterait les blocages liés au foncier. » Il appelle à un diagnostic partagé. D’autre part, le Plan pluriannuel doit être évolutif selon lui : « Les effectifs de certaines communes sont en augmentation constante, comme Koungou ou Mamoudzou, d’autres sont en régression, notamment en lien avec le délogement de certaines populations. » Une goutte d’eau à 10 millions d’euros Il revient sur une incompréhension qui est née lors de la rencontre d’Ericka Bareigts avec les maires, « 50 millions d’euros avaient été annoncés », là où il s’agit en réalité de l’enveloppe habituelle des constructions du second degré. « Il faut savoir ce que l’on veut pour Mayotte », conclut-il, « soit on augmente graduellement, soit on met les moyens nécessaires. » La réaction du SNUipp était attendue, puisqu’avec l’indexation, c’est le combat historique de ce syndicat du premier degré. Son secrétaire départemental Rivomalala Rakotondravelo avait réservé un comité d’accueil à la ministre Ericka Bareigts, avant d’être reçu par ses conseillers. Rivo avait Préfecture de Mayotte – Bureau de la communication interministérielle - courriel : [email protected] www.mayotte.pref.gouv.fr

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REVUE DE PRESSE Vendredi 7 Octobre 2016

Social

Dotation de 20 M€ pour les constructions scolaires : « Bien en deçà des besoins »Publié le jeudi 6 octobre 2016 à 11:30

L’annonce tard dans la soirée d’hier du doublement de l’enveloppe allouée aux constructions

scolaires du premier degré ne provoque pas de liesse générale à Mayotte. Le président de

l’association des maires et le syndicat SNUipp rappellent les besoins.

« C’est une bonne nouvelle pour Mayotte qui découle du mémorandum remis par notre délégation

d’élus à Manuel Valls en avril dernier. C’est le fruit d’une action collective et qui doit le demeurer

», explique au JDM le président de l’Association des maires de Mayotte, le fraîchement décoré Saïd

Omar Oili, « ça va soulager notre gestion des écoles. » Les maires doivent en effet jongler avec des

écoles, vétustes, et souvent non rétrocédées parce que jugées non conformes par la commission de

sécurité. Des établissements en nombre insuffisant pour absorber la pression démographique, sujet

sur lequel nous avions interpellé la ministre lors de la conférence de presse de sa fin de séjour.

L’enveloppe de 10 millions d’euros supplémentaires annoncée par Ericka Bareigts va donc doubler

la capacité de construction. Mais l’élu nuance aussitôt : « C’est encore insuffisant. Nous avons

monté un dossier avec les besoins des communes qui a fait l’objet d’une programmation

pluriannuelle jusqu’en 2020. Il en découle un investissement global de 200 millions d’euros. » Un

besoin de 40 à 50 millions d’euros par an donc.

La commune de Dzaoudzi Labattoir a déboursé plus de 10.000 euros pour produire cette étude, et

son maire entend bien s’y retrouver en obtenant le bon compte, « on ne peut pas s’abriter derrière

un déficit de projet dans ce cas », glisse-t-il.

Des communes plus exposées que d’autres

Accompagner les très jeunesEn matière de répartition, c’est désormais l’Etat qui supervise l’emploi

de ses deniers après les déboires du SMIAM. « Les besoins estimés par les maires sont analysés par

le vice-rectorat et la DEAL, nous ne faisons que signer la répartition par commune », rapporte Saïd

Omar Oili. Il regrette que les maires ne soient pas consultés en amont : « Les services de l’Etat

pourraient se déplacer dans les communes pour étudier la faisabilité de certaines opérations. Cela

éviterait les blocages liés au foncier. » Il appelle à un diagnostic partagé.

D’autre part, le Plan pluriannuel doit être évolutif selon lui : « Les effectifs de certaines communes

sont en augmentation constante, comme Koungou ou Mamoudzou, d’autres sont en régression,

notamment en lien avec le délogement de certaines populations. »

Une goutte d’eau à 10 millions d’euros

Il revient sur une incompréhension qui est née lors de la rencontre d’Ericka Bareigts avec les

maires, « 50 millions d’euros avaient été annoncés », là où il s’agit en réalité de l’enveloppe

habituelle des constructions du second degré. « Il faut savoir ce que l’on veut pour Mayotte »,

conclut-il, « soit on augmente graduellement, soit on met les moyens nécessaires. »

La réaction du SNUipp était attendue, puisqu’avec l’indexation, c’est le combat historique de ce

syndicat du premier degré. Son secrétaire départemental Rivomalala Rakotondravelo avait réservé

un comité d’accueil à la ministre Ericka Bareigts, avant d’être reçu par ses conseillers. Rivo avait

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aussi interpellé il y a 4 ans le candidat au présidentielle François Hollande de passage à Mayotte,

qui avait pris l’engagement, de campagne, de faire sortir 100 salles de classe par année de

quinquennat.

« On en est bien loin ! Surtout pour rattraper le manque d’ici la fin de sa mandature », répond au

JDM Port Saïd Ansiffoudine, secrétaire départemental adjoint du SNUipp en l’absence de Rivo : «

Nous avons estimés les besoins à 600 salles de classe, notamment en rénovation, et pour garantit

l’hygiène et la sécurité. Ces 10 millions d’euros sont donc une goutte d’eau là où il faudrait un Plan

Marshall. »

Une avancée saluée, mais trop maigre pour que ces acteurs s’en félicitent.

Anne Perzo-Lafond

Economie / Environnement

Chauffe-eaux solaires: Les tensions entre EDM et Mayotte Eco’Solutions sur la place publiquePublié le jeudi 6 octobre 2016 à 16:46

La société «Mayotte Développement Eco’Solutions» prend les médias à témoin et expose ses

tensions avec EDM. L’entreprise qui se présente comme le «premier acteur» du chauffe-eau solaire

à Mayotte auprès des particuliers annonce qu’elle suspend l’application des aides de l’électricien.

La fête de l’énergie est prévue pour ce weekend mais il y a déjà de l’électricité dans l’air. Hier

mercredi, «Mayotte Développement Eco’Solutions» qui se revendique comme le «premier acteur du

chauffe-eau solaire sur Mayotte auprès des particuliers depuis 2012» a adressé un communiqué aux

médias pour rendre publiques les difficultés qu’elle connait dans sa collaboration avec EDM.

L’électricien mahorais a mis en place des dispositifs pour favoriser l’installation d’équipements

durables, peu ou pas consommateurs d’énergie. Il en est ainsi pour la mise en place de chauffe-eaux

solaires sur nos toits pour laquelle EDM a institué une aide substantielle pour inciter les particuliers

à s’équiper. «Ces primes représentant 40% du prix d’un chauffe-eau solaire», indique Mayotte

Développement Eco’Solutions, une des trois entreprises habilitées par EDM à proposer ces

avantages commerciaux.

Entreprise «en péril»

Mais entre Mayotte Développement Eco’Solutions et EDM, le torchon brule. L’installateur annonce

«la suspension de l’application des aides EDM au chauffe-eau solaire à compter de ce jour».

«Cela fait maintenant plus de six mois que nos facturations de primes de chauffe-eau solaire ne sont

plus honorées par EDM pour une raison interne à EDF-EDM, complètement indépendante de nos

accords avec EDM», indique l’entreprise.

Des aides EDM pour l’installation de chauffe-eaux solaires

«Cette situation pèse donc fortement sur notre activité et met en péril la santé financière de notre

petite entreprise locale». La société va plus loin et explique que «si la situation venait à perdurer,

nous serons amenés dans un premier temps à recourir à du chômage partiel et très rapidement à

devoir envisager de procéder à des licenciements économiques».

La situation semble donc sérieuse Mayotte Développement Eco’Solutions, pour autant, l’ensemble

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du système des aides EDM n’est pas remis en question, les deux autres sociétés continuant de

proposer le dispositif pour les chauffe-eaux solaires.

«Il s’agit d’un différend commercial entre EDM et cette société. On a effectivement un blocage sur

le paiement mais cette situation ne va pas se régler dans les médias», explique Yacine Chouabia, le

directeur d’EDM. «Ce genre de différend doit se régler au sein des entreprises ou au tribunal

administratif mais pas par des communiqués qui ne disent pas les bonnes choses», poursuit-t-il.

On n’en saura pas plus sur la nature de ce «différend». Yacine Chouabia indique tout de même au

Journal de Mayotte, que malgré ces tensions, Mayotte Développement Eco’Solutions aurait perçu

«300.000 euros de subventions EDM pour 2015 et 2016 et l’année n’est pas terminée».

«La forêt qui pousse»

L’électricien explique également que ce sont 2 millions d’euros qu’EDM injecte chaque année dans

ses dispositifs éco-responsables dont près de la moitié pour des climatiseurs à faible consommation

d’énergie. «Ces aides ont permis de vendre des produits qui ne se vendaient pas à Mayotte, comme

les ‘climatisations A++’. On a créé de l’activité pour les petites entreprises et des emplois. Quand il

y a un différend entre deux entreprises, ça ne doit pas occulter ce qui est fait par ailleurs. A Mayotte,

on a malheureusement plutôt tendance à regarder l’arbre qui casse que la forêt qui pousse», ajoute

Yacine Chouabia.

L’installation aidée de chauffe-eaux solaires continue donc, EDM cherchant même de nouveaux

acteurs dans le secteur pour continuer à développer l’offre. L’électricien souhaite également à

impliquer les institutions publiques pour abonder les aides et rendre ces équipements encore moins

couteux pour les particuliers.

Il ne reste donc qu’à souhaiter que les deux entreprises trouve l’énergie et les bonnes connexions

pour résoudre leur «différend».

RR

Entreprises

Un ancien général de l’armée de l’air prend la tête de l’aéroport de MayottePublié le vendredi 7 octobre 2016 à 4:30

Yves Christophe est arrivé hier jeudi à Mayotte. Après une longue et brillante carrière militaire, il va

remplacer Daniel Lefebvre au début du mois de novembre à la direction de l’aéroport. Il hérite d’un

équipement métamorphosé durant les 5 dernières années, les années de la départementalisation.

Il a déjà eu l’occasion de passer par Mayotte. Yves Christophe va désormais y vivre. Début

novembre, il prendra les rênes de la filiale mahoraise de SNC Lavalin qui gère l’aéroport en

délégation de service public. Son dernier séjour dans notre île remonte à 2003. A la tête d’une

mission de l’inspection générale de l’armée de l’air, son rapport avait abouti à l’installation d’un

premier hélicoptère de la gendarmerie dans le département.

Yves Christophe a une longue carrière militaire derrière lui, 35 ans dans l’armée de l’air commencés

à piloter des Transall. Il avait d’ailleurs eu l’occasion d’atterrir sur la piste de Pamandzi alors qu’il

était basé à Djibouti. «Je me suis posé pour la première fois à Mayotte en 1989», se souvient-il.

Transport d’hélicoptères ou manœuvres avec les forces militaires de la région, les années 1988-

1990 furent celles de ses premiers contacts avec l’aéroport mahorais.

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Après douze années de terrain, achevées comme commandant d’escadron, il devient officier à

l’Etat-major. «Je travaillais sur les programmes d’armement, sur les lois de programmation militaire

et avec l’OTAN».

Des rôles centraux dans l’Etat-major

L’Outre-mer ne lui est pas totalement étranger. En plus de ses séjours dans l’océan Indien et à

Nouméa, il a ensuite commandé la base de Tahiti, «le métier le plus proche de directeur d’aéroport»,

nous explique-t-iL.

Devenu général, il a commandé le transport aérien militaire et tous les moyens de transport des

armées françaises. Mais cette carrière prestigieuse ne s’arrête pas là et le conduit en mission aux

Etats-Unis où il a assuré la représentation de la France auprès de la coalition internationale amenée

à intervenir en Afghanistan, en Irak, au Soudan ou au Pakistan… «les endroits chauds dans cette

région du monde», dit-il simplement.

«En étant militaire, on peut avoir des carrières très diversifiées. J’ai par exemple aussi enseigné à

l’école militaire sur les problèmes opérationnels. On a une grande versatilité, on peut s’adapter à

beaucoup de métiers et de situations», résume-t-il.

Daniel Lefebvre vers Saint-Martin

Yves Christophe arrive de Bordeaux où il est installé depuis plusieurs années. Certes, il aime la

région mais les choses ne devaient pas y rester aussi longtemps. «Casté» par la société canadienne

SNS Lavalin, il devait partir diriger l’aéroport de Bamako avant qu’un coup d’état ne bloque les

projets de la société au Mali.

Début novembre, ce sera donc finalement l’aéroport de Mayotte qu’il va piloter, en remplacement

de Daniel Lefebvre arrivé en avril 2011 au moment où la gestion de l’ancien aéroport d’Etat venait

d’être confié à Lavalin… Et où Mayotte devenait un département. Cinq ans et huit mois plus tard, la

nouvelle aérogare fait la fierté de ce tout jeune département souvent en manque de repère.

Daniel Lefebvre va à présent changer d’océan. Il va prendre en main le destin de l’aéroport de

Saint-Martin, dans les Caraïbes.

RR

Politique

Engagements de Manuel Valls: Premier bilan positif pour les élusPublié le vendredi 7 octobre 2016 à 5:00

Ils étaient partis chasser en meute à Paris en avril, n’étaient pas revenus bredouilles, et dressent un

premier tableau de chasse : les présidents du conseil départemental et de l’Association des maires

de Mayotte évoquent 8 avancées.

Soibahadine Ibrahim Ramadani et Saïd Omar Oili avaient signé un «Mémorandum pour un schéma

budgétaire et financier stable et pérenne des collectivités de Mayotte», comme le leur avait

demandé le premier ministre lors de sa visite à Mayotte. Qu’ils lui avaient remis en mains propres

en avril dernier à Matignon, en présence des parlementaires.

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S’ils communiquent sur leur bilan 5 mois plus tard, c’est pour clarifier, mais aussi « pour contrer

toute tentative de récupération », glisse Saïd Omar Oili au JDM.

Manuel Valls s’était engagé sur 10 points pour un montant de 50 millions d’euros. Des engagements

« qui seront mis en œuvre progressivement se sont traduits par les premières mesures ci-après,

prises par la ministre des Outre-mer lors de sa visite à Mayotte le 30 septembre 2016 », expliquent-

ils dans un communiqué.

Le premier est la reconnaissance de la dette de l’Etat depuis 2009 d’un montant de 42M€

concernant l’aide sociale à l’enfance, et l’affectation dès 2016 d’un montant de 9,6M€ tous les ans,

ainsi que la revalorisation des fonds dédiés personnes éligibles au RSA. « Nous allons mettre en

place un Groupement d’intérêt Public pour gérer ce budget dédié aux politiques de l’enfance »,

avait précisé le président Soibahadine au JDM, anticipant les inquiétudes, qui sont d’ailleurs venues

du défenseur des droits Jacques Toubon.

Indice de correction de 2,5% des dotations

Le deuxième reconnaît et renforce les compétences régionales du département de Mayotte avec une

dotation de 804.000 euros, que les élus ont jugé insuffisante en séance plénière au regard de la

population de référence à réévaluer.

D’ailleurs, on peut lire en point n°5, la revalorisation des dotations de l’Etat en appliquant un indice

de correction de 2,5%, tenant compte du dynamisme de la démographie.

L’effacement du trop perçu d’impôts de 32M€ avait été immédiatement consenti au titre de la

transition fiscale.

On l’a vu avant-hier, la ministre des Outre-mer a fait part de la revalorisation du montant des

dotations spécifiques pour les constructions scolaires, passant de 10M€ en 2015 à 20M€ en 2017. «

Les besoins réels formulés par les maires étant de 40M€ par an. »

La Guyane retarde l’arrivée des recettes de l’octroi de mer

La réévaluation à la hausse de l’enveloppe allouée à la Ligne Budgétaire Unique afin de relancer

l’investissement sur les politiques d’aménagement, de lutte contre l’habitat indigne et le logement

social, est acquise.

Les deux derniers points sont plus compliqués. Il s’agit d’abord de la révision à la baisse des valeurs

locatives servant à calculer la taxe foncière, les plus élevées de France : « Elle est en négociation

avec Bercy et le Ministère des collectivités locales. »

Quant au recouvrement intégral des recettes issues de l’octroi de mer à échéance 2018 au profit des

communes et l’affectation de l’octroi de mer régional au département, elle est retardée, « en raison

d’une saisine lors d’une Question prioritaire de constitutionnalité introduite par la Guyane. « La

question sera tranchée définitivement début novembre par le conseil constitutionnel », expliquent

les élus, qui restent optimistes sur cette question en raison de l’engagement du gouvernement.

« Toutes ces mesures sont inscrites dans le projet de loi de finances pour 2017 (PLF 2017) en cours

d’adoption au parlement, à l’exception de celle relative à l’ASE qui s’applique dès 2016 »,

rassurent-ils, « les autres sujets tels que la finalisation du cadastre, la réalisation du plan d’adressage

et de numérotation des habitations, nécessitant des délais pour les études appropriées et un travail

législatif de conformité feront l’objet d’une seconde séquence de réalisation. »

A.P-L.

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Législatif

Loi des étrangers: un amendement adopté, un autre encore en lice pour MayottePublié le vendredi 7 octobre 2016 à 5:30

Le sénateur Thani Mohamed Soilihi et les députés Ibrahim Aboubacar et Boinali Saïd sont montés

au front contre l’application en l’état de la loi encadrant les droits des étrangers. L’Observatoire de

l’Immigration ne s’est toujours pas prononcé, malgré l’injonction du Plan sécurité Mayotte.

La loi du 7 mars 2016 relative au droit des étrangers doit s’appliquer en France le 1er novembre

2016. Elle avait cristallisé les contestations à Mayotte sur deux points essentiels : l’intervention du

Juge de la détention et des libertés (JLD), sous les 48h du placement de l’étranger en rétention, là où

le délai était de 5 jours auparavant, et l’ouverture de la nationalité française à leur majorité aux

personnes vivant sur le territoire français depuis l’âge de 6 ans, ayant suivi leur scolarité en France,

et qui ont un frère ou une sœur de nationalité française.

Sur le premier, qui permet donc un recours plus rapide pour les étrangers placés en Centre de

rétention, le sénateur Thani Mohamed Soilihi avait déposé un amendement demandant le report de

l’application de la loi au 1er janvier 2018, faute d’effectif suffisant au tribunal administratif. Il a été

jugé irrecevable par la Commission spéciale.

Conciliation difficile entre deux principes

Mais les députés Ibrahim Aboubacar et Boinali Saïd avaient eux aussi déposé un amendement à

l’Assemblée nationale, qui a été adopté (Lire amendement-jld-aboubacar) : il vise à laisser le délai

de recours à 5 jours comme c’était le cas auparavant. Si cet article concerne très peu de monde à

Mayotte où le temps moyen de séjour au CRA oscille entre 15 et 24h, cela aurait permis de légaliser

et d’accroitre le nombre de recours à un avocat.

On peut lire dans l’amendement que les garanties offertes aux étrangers « doivent être conciliées

avec l’efficacité de la lutte contre l’immigration irrégulière qui participe de l’objectif de valeur

constitutionnelle de sauvegarde de l’ordre public ainsi que celui de la bonne administration de la

justice. »

Pas d’information officielle

De son côté, Thani Mohamed a déposé un second amendement, sur les facilités accordées aux

fratries pour obtenir la nationalité française. Il sera défendu par son confrère Jean-Pierre Sueur, « à

la fin de cette semaine ou en début de semaine prochaine », nous explique T. Selon le

gouvernement, cette disposition ne devrait pas fortement impacter Mayotte, mais en réalité elle

pourrait concerner davantage de personnes. « Ce n’est pas parce que le dossier sera présenté à la

préfecture qu’il sera accepté, et les conditions à remplir sont nombreuses », nuance Thani Mohamed

Soilihi.

Face à cette levée de bouclier, une instance est bien silencieuse, comme nous le fait remarquer

Ibrahim Aboubacar : « L’observatoire de l’Immigration qui se réunit deux fois par an doit se

pencher sur les conditions d’application de ce texte. C’est même le 5ème point du Plan Sécurité

Mayotte de Bernard Cazeneuve. »

Selon le Plan, cette demande visant l’observatoire de l’Immigration présidé par la préfecture, avait

pour objectif que « l’ensemble des acteurs concernés puissent être au même niveau d’information

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et puissent s’exprimer sur la politique migratoire menée et faire des recommandations

éventuellement comme il est dans sa mission. »

Anne Perzo-Lafond

Maritime

L’amphidrome Polé fait son entrée dans le lagonPublié le jeudi 6 octobre 2016 à 12:07

C’est remorqué par le VB Mahavel de la compagnie Boluda Réunion, que le nouvel amphidrome

Polé est arrivé à midi à la bouée Surprise, dans le lagon de Mayotte. Il arrive de Maurice où il était

construit au chantier Naval de l’océan Indien à Maurice. Il va faire bénéficier les passagers entre

Petite et Grande Terre d’une capacité supérieure, de 590 places au total, et de 33 voitures

embarquées. Le Service des Transports Maritimes rajeunit donc sa flotte, le deuxième nouvel

amphidrome est annoncé pour mi- 2017. Un investissement de 18,4 millions d’euros.

Sécurité

Bagage abandonné: L’évacuation de l’aéroport de La Réunion tourne au fiascoPublié le jeudi 6 octobre 2016 à 16:07

L’efficacité des procédures sur la gestion des bagages abandonnés à l’aéroport de Saint-Denis sont

sérieusement mises en doute par la presse réunionnaise.

Alors qu’un exercice de simulation d’attentat a eu lieu à Roland-Garros lundi soir, une véritable

évacuation a tourné au fiasco hier mercredi.

En milieu de matinée, trois vols venaient de se poser lorsque les forces de l’ordre ont repéré un sac

de sport noir et rose, laissé au sol juste à la sortie de l’aérogare. La zone arrivée de l’aérogare a été

évacuée mais les passagers qui n’avaient pas encore récupéré leurs bagages ont été confinés à

l’intérieur. Les abords de la zone départ ont, eux, été laissés libres d’accès.

Au bout d’un quart d’heure, le parvis de la zone départ a finalement été évacué à son tour, avant que

les passagers confinés soient «libérés» mais en les faisant sortir à l’autre bout du parking. La sortie

de ces passagers «livrés à eux-mêmes à 300 ou 400 mètres de leurs amis et familles venus les

chercher» a provoqué «un énième mouvement de foule, très mal contrôlé par la sécurité», explique

le JIR.

Du côté du parking, la circulation n’a pas été bloquée, un bus avec un grand nombre de passagers à

bord est même resté stationné à côté des zones évacuées, de même que des taxis garés à moins de

20 mètres du bagage suspect…

Bref, nos confrères parlent d’une «pagaille la plus totale et une méconnaissance visiblement

abyssale des procédures réglementaires.» Dimanche après-midi déjà, un bagage était en effet resté

seul à l’abandon plus de 20 minutes près d’un tapis «sans qu’aucun agent ne daigne intervenir».

Il convient de rappeler que la France est sous le régime de l’état d’urgence depuis de longs mois et

que le plan Vigipirate est censé être bien rodé, particulièrement à La Réunion.

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Crédits et épargne en forme: L’IEDOM publie son enquête qualitative auprès des banquesPublié le vendredi 7 octobre 2016 à 6:10

L’IEDOM publie sa dernière enquête trimestrielle qualitative auprès des dirigeants des principaux

établissements de crédit installés à Mayotte. Depuis 2013, l’institut amasse des données et propose

pour la première fois des données mises en perspective.

Concernant les entreprises et les professionnels, le 2e trimestre a vu une forte des demandes de

crédits à court comme à long terme. Le redressement est donc important comparé à un 1er trimestre

en berne.

Du côté des ménages, les crédits à l’habitat continuent leur progression, un dynamisme qui devrait

se maintenir au troisième trimestre. La hausse est encore plus forte pour les crédits à la

consommation dont les projections montrent qu’eux aussi devraient restés soutenus au troisième

trimestre.

Du côté de l’épargne, les chiffres s’envolent. Au 2e trimestre, la collecte de dépôts des entreprises et

des professionnels affiche une nette reprise au 2e trimestre 2016, pour s’établir à 71%. Même

envolée auprès des ménages avec un solde d’opinion qui passe de 33 % à 77 % au 30 juin 2016. Les

perspectives de collecte restent bien orientées pour le troisième trimestre, plus particulièrement pour

les ménages.

Au final, les données bancaires dessinent donc le portrait d’une économie mahoraise qui se donnent

les moyens de rebondir.

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