R.FSYS - Oh.GflBBBR

Les lambeaux houillers deSt-Grépin ot de Réotior.

(Hautsa-Alpes)

Novembre 1949

A 10

21!

Troisième rapport sur les ¿iaement«houiller3 du Brienconnais.

Lambeaux houillers de St Cr^pin et ae Réotier

( Rautes-Alpes )

H . KÏÏÏS et C h . GREËEH

¿) U Viîîalrj - i. li:!J Octobre 1949.Tel. TRInító 2-4-05"

Ce rapport, qui vient s'insérer dans- le cèdre a'une

étude géclo£ique d'ensemble des gi3emente houillère au Erian-

connais, a été rédigé par Mi:. FKYS et Cli. GREtEE, Ingenieure

géologues au Bureau des recherches (ré o lexique a et Géophysique s

Les observations géologiques sur 3e terrain ont été

faites en Octobre 1946 et Avril 194?. Il n 'a pas été possible

de viaiter les travaux miniers, ceujt-ci étant éboulés et

inaccessibles. Les renseignements concernant ceux-ci ont donc

été extraite de£ archivée du Service de3 toines de Briançon,

ainsi que d'une étude de M . LOÇHAKI), rédigée en 1917.

l'étude pétro^raphique des'échantillons a été faite

au B . K . C . G . par Mme A . VAYSSE.

—as —=.•——s:—»«»sr—

Conclusion

Annexee :

- 2 -

S O M M A I R E

Page s

Généralités. Emplacement géographique 4

Première partie ; Lambeau houiller de St Crépin .... 5

Description des affleurements 6

Ravin du Bouffard 6

Ravin du Tr&icouillon 7

Travaux miniere dans la concession deChante loube 9

Deuxième partie i 19

Lambeau houillei de Réotier l 19

Description des affleurements 20

Conclusion , 25

N° I . Carte géologique au 1/20.000 du gisementhouiller de St Crépin

u° 2. Plan dee travaux miniers de Chanteloube

- 3 -

Position géographique des lambeaux houillère et deslocalités citées dans ce rapport.

<fe terrain

- 4 —

Situation géographique. Généralitáa.-

Les affleurements houillère de St Crépin et de Kéotiersont les plue méridionaux du Briançonnais, et sont situïïesur la feuille géologique de Gap ( n° 200 ) .

L'examen de cette carte géologique montre que cesgisements sont situés dans la région frontale dee nappesbriançonnaisea, et ne peuvent constituer que dee laabeauxdiscontinus.

le lambeau de St Crépin est situé dans la vallée dela Durance, sur la rive droite de celle-ci, en face de lastation de chemin de fer de St Crépin, à une dizaine de kmeau Sud de l'Argentière. *%*& travaux entrepria oe longue datesur les affleurements ont activé l'institution d'une concession,dite " Chante1cube "• Ces travaux démontrèrent l'existenced'iua ¿iaeinent intéreaRant, et l'exploitation» vers 192Ü,atteignit une certaine importance.

Un peu plus au Sud, également sur la rive droite de laDurance» et en face de la station de chemin de fer de üoutdauphinCuillestre se tiouve le lambeau de Kéotier. Le terrain houillerà est tres réduit, n'a Jamais donné lieu à aucune exploitation,même paysanne, et ncus n'en parlerons ici que pour son intérêtthéorique.

Nous étudierons successivement ces deux lambeaux.

'Are mi fe re partie

Lambeau du terrain houlllar de St . C ré pin

•Torrent au Bouffarc Torrent do Trageuillon

Sx ter« du Houiller en

- t. -

DESCRIPTION DBS ÀFFLEUREiŒÎITS

(Voir la carte géologique des affleurements enannexe n° I.)

Le terrain houlller de Et Crépin forme, sur la rivedroite de la Durance, et à faible altitude, une "bande allongéedu NO au SU et longue d'environ 2.500 m .

Ce eont des pentes douces, couvertes de cultures, sansaucune falaise rocheuse, et pauvres d'affleurements. Vere le Norddu lambeau, les deux torrents du Bouffard et de Tramouillon» quientamentprofondémentles premières pentes, permettent de releverdeux bonnes coupes.

Coupe du Ravin de Bouffard.-C'est la coupe la plue importante.

En remontant,on voit successivement :

Io) De la Durance à la cote 1,000 env.( = confluentavecle Tramouillon :alluvions torrentielles; cone de déjection.ha. rive gauche est étroitement beraée par les calcairestriaeiquee.Au point de coordonnées x * 936,5

y - 276,on voit la trace d'une ancienne galerie éboulée: uneancienne tranchée muraillée ,• et des effondrementsalignés dans la terre végétale.

2°) A partir de la cote + 1.000, peu au-dessus du confluent,le ravin commence à entamer le terrain houiiler.

5°) A + 1,050 env. sur la rive droite, une bosse arrondie degres houillère dénudés : Direction HS

Pendage bO° à l'E, mais un peuconfÜB.

4-°) On voit ensuite, sur les deux rives, plusieurs orificesde galeries, maintenant éboulées et inaccessibles, maisaccompagnées de déblaie importants.Sur la rive gauche, on voit nettement lee bancs duHouiller, à direction sensiblement H£Sf à pendage trèsfort (de 50° à 80°)•

Voir calquedans document

papier

Va//ée efe /a Durance

Q(/ârtï..'tes tn'asjques

A

¡/&//ée efe /a Durance

- 7 -

Ver* I.IöO - Ï.200, le thalweg quitte le terrain houillerpoux entamer les quartzitea du Trias. Le contact n'eet pas visi-ble dans 1« fond du thalweg, mais encombré d'éboulis et d'ttllu-vions torrentielles. On le voit cependant assez bien sur lafalaise de la rive gauche ( voir photo ci-contre ) .

On voit queles quartzitee reposent en discordance angu-laire sur 1« bancs très redressés du Houiller. Mais les terrainssituée de part et d'autre du contact ont beaucoup souffert deeefforts tectoniques et sont abimée. Le Verrucano, en particulier,s'il n'est pas abeent, est presque méconnaissable. On tn trouvequelques petites trainees discontinues et laminées , qui jalon-

yf contact.

Si nous continuons & remonter le thalweg) nous restonslongtemps dans les quartzites, qui prennentyin pendage ¿lord-Ouesttout ccntae les affleurements houillère dans le ravin, un peuplus bas.

Enfin, les quartzites sont eux-mêmes surmontés par leacalaires triasiques.

Coupe au ravin de Tramouillon.-

Remontons le thalweg de ce ravin à partir de son confluentavec celui du Bouffara» à la cote + 1.000 env. Il entame le te*j-rain houiller, ¿sais beaucoup moins profondément que le précédent.

La rive droite est formée d'une pente douce et herbeuse,avec placage d'une terre grasse et argileuse d'origine glaciaire,qui dissimule à peu pi es complètement le houiller. On n'en voitque de rareâ affleurements. II y a quelques orifices de galeriesau niveau du thalweg.

•Sur la rive gauche, au contraire, le ilouiller affleure,

mais surmonté à quelques» mètres seulement aa-dessus du thalwegpar une falaise de calcaires bleutés du Trias.

En x «= 936,3y « ¿76,3» env. On voit d'important« déblais noirs,

provenant des galeries si tuées sur la rive droite.

- t i -

les derniers affleurements houilxtrs visibles aoûtsitues à environ 50 m. en aval du pont , vers la cote 1140. liaont un pendage de 20° environ aa KS.

Plu« haut, on n'en voit plus i la rive geuche est occu-pée par les calcaires triaaiqu.es et leurs éboulis, la riv« droitepar du Flyach, et non, comme la porte par erreur la carte géolo-gique au 1/80.000 par du Houiiler. Ce aont dee schistes noir-brunfitre très feuilletée, a'apparence argentée (sérioite), avec¿rèa bruns, et petits bancs de calcaires siliceux. Cette forma-tion descend, sur la ive droite jusqu'à la cote I.I20 - I»IIOtc'eat-à-dire nettement au-dessous du petit pont dont il a étéquestion.

Son pendage et sa direction sont sensiblement les mêmesque ceux de la formation houillère : Dion t KIÏO-SSE

Pge : Est 30 à 45°.

Plus au Suô, on ne voit plus que de mauvais affleure-ments houillère, forrrnnt lea premières pentes de la montagne,et couvertes de cultures.

A 100 m . env. au SC d©3 maisons du hameau w les Acharda11

oc voit un mauvaiB affleurement charbonneux :Dion : MO / S3EPge : environ 4-5° au SE,

Dana les schistes du toit on trouve :

Meuropteria lin^uaefolia

tëlxoneura cf. Deflinei

$phenppteria_( Eiplotmema ) Senatzalaren3JB

c'est à dire la même flore que dans le terrain houiiler briançon-nais proprement dit, c'est-à-dire du Westphalien C.

Enfin, tout-à-fait au Sud, le Rouiller finit en pointevers lea h&neaux dea Acharda et des Cesarla» mais aucune obser-vation prédise n (y est possible, en raison de l'abondance deséboulis.

* g —

Travaux miniers daxia la concession de Chanteloube.-

La concession de Chantelcube a été instituée le 19Octobre 1667. Elle compte 142 ha, sur le territoire de lacommune de St Crépin.

Entre les deux ravina dee Bouffard, et den Pasques fun certain nombre de galeries ont exploité plusieurs couchée»dirigées sensiblement Kord Sud, comme dans tout le Briançonnaie•

Description chronclorioue dea anciens travaux (1)M

'z puissance d'une

Se h v//e -• J/ï, SO O

(1) Pour cette partie,nuua avons largement utilisé l'étude de Lu.LOCH^üD déjà citée;tout ce qui concerne les travaux antérieurs àI917 a été ici reproduit presque textuellement d'après cet auteur.avec quelques nodifications et additions.

- 10 -

Une première couchea été expie ité« anciennement - dèsavantK 72 - pa*1 l«ß galeries de niveau Martin, Pelloroe et par1 'anciei.no^alerie Gérard\ cette dernière gfî3erie est en •»'.outageet a été reliée ultérieurement au jour par une galerie de niveauh travers-bancs, débouchant à la cote 12,75 . Ces 3 galeries (2),se auccédantdu Kord au Sud eux la rive gauche du ravin de Bouf-fard et la dernière s'ouvrant au bord même de ce torrent, parais-sent, sauf au voisinage immédiat du jour, avoir été tracéesdans la couche même. Celle-ci, de puissance à peu près nulleaux affleurements, aurait présenté en profondeur une ouvertureatteignant par endroits ?rn.OO; elle était dirigée approximative-ment vers le N . O . , en dessinant une concavité tournée vers leN . E . , et pendait fortement vers le Sud-Ouest. Exploitée parles galeries Martin et Pellorce entre les cotes 33 et 17 (aumoins en aval penda.**©) elle semble s'être montrée,en profondeur,bifurqué* e ou barrée; la galerie Martin a été abandonnée en18Ö2 à cause d'un bouillage de la couche à 1'avancement.

Une quatrième, la galerie Chambón, ouverte un peu plustard au ÎJcrd de la galerie Martin éboulée en 167^» a été aban-donnée en 1882, après n'avoir reçu qu'un court développement.

Eis 1880, 3.'on avait recherché une autre couche. A unedizaine de ne tres de la première couche, l'on en trouva '-nesecoiide t narallfcle, cirigée N . 3 0 a 0 . et pendant de 77° vers leS .<'•., avec une puissance de 1E.40 clans le quartier Gs*iard etda Onu50- dans le quartier Martin.

A cette époque, l'époque, l'évacuation du charbon versla route conduisant >• St-Crépin ee faisait partie par ramassesou traîneaux, partie par un câble métallique.

11 Comae d'ailleurs l'exploration de la seconde couche" r.'avait pas donné, eeuble-t-il, de bons résultats et que l'on" se trouvait, vers lí?87 f avoir épuisé toute la première couche" au-desauB du niveau d'écoulement des eaux (galerie Gérard," cote 13)» l'exploitation se traîna lanfuissaomient rendant11 plusieurs années, jusqu'au œornent où l'on entreprît le perce-11 ment d'une nouvelle galerie, qui fut la galerie Gérard 1891»n pour prendre l'aval pendage de la 1ère couche.

Ouverte en 1891» & la cote O et à 40n. au , , ^ .0 ¿•ancien-ne ^alerieGérard, cette nouvtlle galerie, dor.t le creu3smentdura plusieurs années, recoupa successivement :

en 1892 ou 1893, à 40 m. du jour» une pet.ite couche a verticaletie faible puissance, et donnant un charton rcédiocre,

- en 1894» à 70 n. du jour, une couche t. de direction N . S . , dependa&e variable et d'un tr.ètre de puissance» que l'explorationen direction montre inexploitatle.

- en 16Çr;, à 75 m. du jour, une couche ç, un peu plus puissante,cui vers le SoC, 3e montra verticale, en chapelets, avec desrenflercents atteignant jusqu'à 2m,60, et fournissant un anthra-cite de bonne qualité. Toutes C C B couches avaient un penda^e Estt

une flambée de griscu cúrvenle en 1R97 dans de petitñtravaux d'exploitation de cette couche c conduisit 1' ¿dr.inietra-tion à prescrire l'aménage rient d'un retour ü'&ir et à interüireles aontapes. La galerie Gérard l<n91 fut alors fermée temporale-ïï;ert jusqu'à l'étal J.issement en lP99i àuir.: retour d'oir arcé .aféd'atord, semble-t-il, par l'ancienne £slerie Gérard, puis parle travers-bancs Gaxnier.

Ce dernier travers-banca f*:t ouvert en 1P97 à 45 '.-.trd et à quelques mitres au-de^gues de la galerieGarnier If , ± . Ilrecoupa cinq petites couchée i.resqueverticales,irréf;uliôres aeCu3,25 à 2ra,00 de puissance,dont la quatrième rencontrée à 100m.00du jour,fut Identifiée ,i tort ou t. raison ffe It1, j, regiere ccuoheclés anciens travaux.

Il y avait é¿-alerríün$ en 1897, une galerie du ravin Ceslargues ouverte sur la live gauche de ce terres*,et u. la ce te -y¿ » 3F. Il y avait deux veines, 1 ! one de 0m»60, l'autre de Im »40de puissance, toutes deux à pendage Est.

Lea travaux du tr&vers-bance Garnier furent abandonnés enI9OO, année où la galerfeGérard IP^l, rerriee en 1PS9 atteignit^ 78 m . du jour une couche très irréfulitre dite "Criuiàe Couche " ,formant un tiinaa aont x» ^«^^üance atteint 12 et même 14 a, tvec unmur et un toit verticaux ou voisine de la verxxoax*» v iida e B0°Ouest), et dirigée Hord - quelques degrés Ouest.

Pendant les années suivantes,on exploita cet amas : quel-ques ouvriers en extrayaient chaque hiver 2 ou 300 tonnes pour laconsommation locale. A la fin de chaque été, il fallait precéuerà la remise en état des travaux, coûteux et délicats en raieon dela présence du grisou.

Une nouvelle direction donna à partir ae 1905 quelque déve-loppement à la production (extraction 500 tonnes en 1906), bienque des travaux de recherches commencés sur la rive droite du tor-

- l u -

rent de Bouffard aientété vite abandonnée (travyrs-banca <io <<mitres). l'on dépila la grande couche,aprbn relèvement des ¿mlerieiGérard 1Ö91 pour le roulage et Garnier peux le retour a'air. - m¿bculement survanu en 1907 <iane la galerie Girard fit abandonnerlea travaux et la concession fut venda« en 19C8.

L« nouveau propriétaire, fit achever la traversée de l'é-boulèrent et, pendant lec treierremiers meia de 1909, fit déhcuil-ler nar ¿aleiie au mur et recoupes transversales une tranche de2 R . 5 O de hauteur et 40 m . de longueur, eu-dessous de vieux tra-vaux. Puis 1 'exploitation' fut peu à peu délaissée, et complète-ment abandonnée en

^Elle fut reprise en 1911t avec 3 ou 4 ouvriers, a la suit«

d'une pétition des habitants de Saint-Crépin au Préfet. Le retour/d'air Gamier ¿tait alcre éboulé» et il n 'y avait plus de charbogà 1 •avancement de la gale rio Gérard, à 125 m . du jour, on tentade rejoindre les partita ancore exploitables, en faisant deuxmontages vers les vieux travaux.

Avant la guerre, 3 ouvriers travaillant pendant 6 moisd'hiver, extrayaient 190 tonnes de charbon.—

Etat des travaux erv 191? . -Lee conditions économiques don/ièrent

un ;;oi.vel essejr à l'exploitation. La aine bénéficia alors à'uneÍ direction technique compétente qui entiéprit dea recherchée! systématiques.

1 Mr. I.OCHARD les décrit en détail et de façcn fort précise.

Lee recherches consistaient en 5 trnvera-bancs.

1 ) Gó'lerieBouffard - rive droite.-L'un d'eux, ouvert dans 1 B

direction du Sud-Ouest, b la cote 4 Ir.-.O, sur la rive ciro i te dutorrentdes Uouffard, à une quinzaine de nifctre:j au Sud de l'entréede la galerie Gérard 18911 n'avait encore, le 10 Septembre 1917»que 50 ni- à peine de développement; aucune découverte intéres-sante n'y avait été faite.

Les deux autres traverc-banca ont été ouverts suria rivegauche du torrerit à une trentaine de urètres au-dessous du nlve&udes galeries Garaier-Gérard 1891, et par iîuite à l'Kat et auî.;urc de celles-ci.

2) Galerie Bouffard - rive gauche.-Le travere-bíJics Sud,

ouvert à la cote - 27,77 sur le bord même du terre;.t, à 80 m .de l'entrée de la Valeria Gérard, se dirife d'abord vern leN . C . iule à 40 m . diu jour oblique vers : »Ouest franc; parvenuele 10 "Septembre 1917 à «0 œ , du joor, cette galerie n'avaitrecoupé que A couchée ininoes presque verticales ; la 1ère C aucoude de la galerie, de 70 o/m de puissance'et de directionU.0.t lee trois autree i-, £ , F à 10, 14 et y} a. du coude, de20 à 30 c/a et de direction grossièrement word; los 3 première acouches C , I>. & appartiennent à un système sohisto-ch&rboaueuxqui fait place, à 23 m* du coude de la galerie» a des grès oùpe trouve la 4e couch» F .

5) Galerie du ravin deG..fb»aues.-.Le troisième banc dit ^aleriedu

raviii des Paequea a ¿t¿ ouvert l la cot« - 32,38 eur le borddu terrent de ce noni; il ee dirige cifabcrd vers le S . O . , puieà 4? m . du jour oblique vera l'Ouest franc, de maniere ¿ recou-per les aaaiaes houillères li.S. à 70 m . au Nord du travers-bancspr^eddent Parvenue le 10 Septembre 1917 à 127 m . du jour (BSm. \du ccude), cette galerie avait recoupé 5 veines de charbon A 1 ,B 1 , C 1 , D 1 , E 1 respectivement à 40, 5 :-, 59, 7 ; at 74 m . ducoude de la galerie! verticales, de direction K . 3 . , ces couchesoffrent des puissances de 60 cm (A 1 ) , 20 CED (B f t;, lmCO ( C ) ,30 C E (XJ1) et >0 en* (K 1 ) ; elleo appartiennent è aeux eysttmesschieto-charbonneujc différente, séparas, entre A ' et h* parune douzaine ae Bctree de grée.

La correspondance erjtre les lettres traduit celle qu'ilparaît rationnel cl'établir prcyiçcirement, entre iea oouchenrencuxitréee dane les aeax travers-banc.-?, d'après leu» position»respectives, d'après i:. WChARD.

ïoutee cee veines écrit encore t. . iw^-v.h^ ¿'oiit parutrès tourmentées et de puieranoe fort irrdruli^re: on voitsouvent leur épaisseur ae réduire à rien en passant dà l'autre de la galerie.

Seule, la couche C semble offrir quelq^ß ii¿í<-¡et :explorée en direction vers le Nord à partir du travers-bancsdu ravir, des Paeçues, elle fut trouvée buttait au stérile k 1 8 ' m .du travers-bancs, et il a fallu otliquer verspour continuer à suivre le charbon.

- H -

Travaux postr'i leurs à l'étude de ff. K3CHARI). -

Cependant,en 1918 le F . V . de visite de l'IngénieurT . F . S . note que :

H ¡,ne couche puissante a. été rencontrée à 170 mètres" d.'ins le T . 3 . Bouffard . Il y a 5 à 7 mètres utiles, sur" 7 ¿*. 10 mètres de puissance totale. la direction reconnuen sur environ 50 mètres est de 10 à 13° W . L'inclinaison" oscille entre 70° et 85° W . " ( « gründe couche ) .

M A 14 mètres à l'est de cette ccuche, une autre veine," de 2 m . de puissance, dont Imf

r)0 à 2 m . utiles, a été suivie" jusqu'au puits intérieur foncé u l'extrémité de l'ancienn T . E . Girard, »= çcache du

- 15 -

Tr&vaux daña

Grande Couche

et

Couche du pulta

en 1918

Coupe cfe/à veine en U.V.

CAarâo/?

Q8 2, off

ML Í

Coupe se¿on X. X

o,s po¿chjstes

tre 3

CU

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w Les travaux sont surtout concentrée dwis la plneH ^ , , , ,1)6" (c'est-à-dire la " grande couche w) qui pré senteM actuellement une lentille très importante ( 14 à. 20 a.)" et qui est exploitée par t'tagee de 16 n•, pj in L». ccenaïvementn en t t "

Un autre I.V. datant de 1921 donne corcme ;•• Usance b cerenflement 14 h ?ü p.

î.ee travaux ont été arrêtas en 1924, "par suite deM difficultés de transport". Après plusieura charigemeatsde propriétaires i la c;iae était alors aux nains Us la Sooiá'.ódes CharbonJiagec du SE.

En .ré*aum¿.-

l;*aprèa ces renaei^Tiemente, nous savons qu'il y avaitd'ageeg noatroupee ccuchea (".ne dizaine), à pendage Kst géné-ralement très fort, ou même s^rvartical» dont quelques ir¿esseulement ae sorti montioee exploitables; appartenant à 2 fais-ceaux schiste-charbonneux difíérerits, emparer par une douzaineûe mètres àe grès. Toute:; ces couches étaient irrégulièree*

li'une de ces couches, dite " Crnncie oquche " , a présentéui- rcnflencflt iapcrttuït, ÍX'JHX la puiiîy iice aux ait mime atteint2E a. per endroits, et qui a fait les beaux jours de l'exploi-tation vers 1920.

L'exploitation a été abandonnée vers 1924 par suite desdifficultés de treiispcrt. Le renflement de la Grande CoucheuGatlait cependant loin d'être en voie 't'épuiseme/it, o.aiad'après des rereei^emeate recueillie oralement sur place ,et ne taraient aupr6e de I(aiicie i maître cineur, cet abaiidcnaurait égalanent den me tifs d'ordre privó, d'ailleurs trèspittoresques.

L V K C I 1J S I • :.

Le terrain houiller de Chanteloube est ciu même âgeque.celui de Brian^on proprement dit. En rai sen m£me de saposition sur le frczit d'une nappe, il n'est pas susceptible decomporter d'importants prolongenente souterrains.

¿•ais on y a exploité, depuis une époque reculée leaveines qui. affleuraient dtoie les deux ravins eu Pouf fard etde Tramouilion.

L'exploitation a o ine présenté une réelle importanceauteur de 1920, dans un renflement de le Grande Couche quia t t e i g n a i t , p a r a î t - i l f e n c e r t a i n s p c V t'- • : - •' : í¿ 8 ta.

l'exploit;-.tion a cependant été abandonnée vers 1924»sana ÜVOir ¿puisé le ¿îte«

oo o

Lambeau houiller de Réotier

\ue o 'ensentle

Coupe S

Coupe 2

Coupe f

Ñéotier

Âlfuv/ons c/e/à Durance

cu houille* ei¿ aíl"leuicü¿o.ut

le Ivnbouu houiller de Réetipr est également situé E U Ti rive droite de la Durance, un peu en aval de la station cecheuin de fer de ¿ioïitdttuphin-Guiilestïe , maie ici le Uouillereyf presque i/Dsent. C'est on anticlinal tria pizicé, si l'onveut 1fenracinenont d'une nappe ( K> Gignoux ) 9ov les diffé-rente terrain*.;, çtirie à l'extxêae, sont réduits à une épais-seur insignifiante.

Trois couper superpones peine t tent d'estimer l'impor-tance àe ce qui reste du terrain Houiller b cet endroit, (Leslignes des coupe3 numérotées de I ^ >, sent reportées eur lavue d'ensemble, pa£e précédente ) .

Io Coupe au niveau de la voie de chemin de fer.-

cf/vers

du FJysch , o//'ssa¿és

s.w

et

N.E

Un banc tie I à j nu de guartzites bi cyés, acoompaf;jo.c3de schistes violets et verdâtres représente tout ce qui reetede l'er.semlle : Quartcitee du Trias + Verrucajio; oeci donneune idée ou laminaße intense auquel ont été soumises ces for-mat ions -

affleCcntraireœent à ce qui a été écrit, nous n'avane pas vu

rer les schictos et les grès houillère \ cet endroit.(1)

I. .VOhST et E , ROCH in?3 s Etudes géoiofiques pur le terrainrouiller aes régione intra»lpinee.(Zone duBriancorjiaie)Briancorjiaie).

(Trav.Lsb. Géol. liniv. Grenoble - t. 2?.

Une confusión a (iß se produire avec les schistes etles è;rèe du Flysch, qui ressemblent assez à ceux du Houiller, etaffleurenet largement à proximité immédiat«.

Lais il y a un éperon rocneu* d'une roche cristallineverte, trie cure, que nous aaeimilona aux miorcdiorites duEriançonnais, mais sane quo l'tuialyee microscopique noua endonne la certitude absolue. Cette incertitude de determinationest due à leur ¿tat de broyage et c '^Vt-lratior (1) .

K . ELAKCIïET les a.considéras corcire de l'andésite, ir;aissans avoir pu non Tlus, acictle-t-il t.'appuyer sur une analysemicice.raphique . (1)

?\ous faisons l'nypoici tout ce qui reste aprèeChar.teloubc .

^ue cette^icrodiorite*1 astdu terraii. houiller de

(1) Lame mince 507$. Diagnose : Roche nûçrp^.rer.ue très altérée

Roche tree profondément a'1 tirée dans une pâtefine phalli tense ( ec-rácite )j on voit quel-ques petits cristaux ae quarte, et les tracesde piiénocrifitaux de trèa grande taille, trans-formée er» produits micacés, eu en iras Beechloriteugr'3. 11 s'agit probablement d7am¿lil-tele et de ¿randa feldspath? ( ^l&^icclases ?)

Lame mince 3080 . Diagnose

Hoclie coœplètementbroy^e et altdrde : Quartzet rlaftioclases dans une meese argileuse et•hyj lite use , parfois char /r é e ¿c pr ç. d ui tB

ferrugineux . U n peu de oalcite a

(?) B Etude géologique des rioiita^nec ci'Escrei.cThlse; Grenoble.

S. O

T^ Coupe de la route de toitdaupMn à R¿ctier.-

Cttte coupe est parallèle à la prendlre, située à unealtitude supérieure r'une centaine de mitres er.viron.

N.E

En allant du S . O . au f*,K., on trouve successivement :

Schistes et grè-s di1 Flysch. (Zone de lfEmbrar¿ais)

contact normal

irts triasiques, tjvec zones dolomitisilice uses, et3.. .

2 Quartzitea broyís en tcus serta. Epeiescurvariant de 2. à 3 c .

que s, (Trias

3 Schistes brojés, vert pâle et violet intense «= (1 in.

Reche cria talline verte très oltérée * ((ndcrodiorite ?) . C'est le même éperon (reeneux <¿ui a fourni la rcohe ¿tuciée (ci-deeaus et que M . Blanchet censidire (cornu» une andt'eite.

Confus et partiellemcntmaa^ud »de ecbifltes vert pfilef de f*ypse, decargneules.

Calcaires cf. Trias.

Houiller ?

Trias

La coupe continue ensuite, en montrant une complicationoù xeviennent de minces lames de divers calcaires secon-

daires =* triaaiq.u«3f Marbres en plaquettes, du aSalm, alternantà maintes reprises avec da non moins mince« bandee de schistesdu Fljeoh. (ou^oxforciiene ?)

On trouvera dans V., Blanchet (3) une description minutieuse dm l1 ensemble de «e-fcte ocupe dent nous n« doiuione iciqu'une petite partie, et aiii.pl i fiée, dans le but de démontrerl!übeence du terrain hciiller à ce niveau.

5) Ccupe au hameau de Rdotier.-

Enfin, une jème ccupev parallèle aiu deux précédentespeut è*tre relevée autour du hameau de Réotier, 200 m. plushaut que la précédente.

Le schéma ci-après n'est flus en coupe, comrae les 2, maie er. plan.

(1) BLANCHET. 19>4. op. cit. pp. 142-145 et planchea X et XXI .

N

Au hameau de 'ftéotier même, on voit enfin quelqueeaffleure-mentc de liouiller. Ce seul des schiste g et des grèsmicacés, ( à direction iv'îïO, à 'per.o^e très forT au NE) quiauraienttcutes chances fie paseer Inaperçue a'xls n'étaientsignalés par des microdicrites, vertes, bien visibles, etforu.ant" OG n .

le Rouiller eat ici ccincé entre deux maseee de calcairestriaeiques; les quartzites étant supprimé» par le laalnage.On i.'en vcît réellement affleurer qu'une ¿paisñeui' de quelquesnutres, mais en supposant que toute la dépression recouverte deflaciaire et comprise entre Jes deux nasses de oelcaires corres-pond eu passage du Houil3er, on est conduit à lui dc^ner lineépaisseur&aximum possible h 30 m .

La formation houillère finit en pointe peu au-dessusdu hameau de Réotier.

C O N C L U S I O N

î.a "bande houillère de Réotier est extrêmement réduite.Contrairement k ce q.uia été écrit, elle ne commence pas dèsle forid de la vallée au niveau àe la voie de chemin de fer,maie lee seuls affleurements visibles sont groupée autourdu haceau de Rdotier . Schistes et grè» aiicacés auxquelssont associés vme rocho crietalline verte (microdiorite ?)

Ce giaementne saurait avoir la moindre iciportanceéconomique.

Tél. TRlnitJ-ïï«

GUILLESTRE N° 6

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CABROS

Carte géologique dugisement houiller de

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