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Risque de maladie thromboembolique veineuse sous contraception estroprogestative : étude rétrospective chez 1276 patientes

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Page 1: Risque de maladie thromboembolique veineuse sous contraception estroprogestative : étude rétrospective chez 1276 patientes

308 Communications orales

avaient des antécédents hémorragiques, aucun patient n’avaientd’insuffisance rénale sévère. La durée moyenne d’hospitalisationétait de 10,3 jours. Le nombre de patients avec une EP à risqueintermédiaire était de 31 et 11 avec une EP à risque élevé. Trente-sept patients avaient un score PESI inférieur à 86. Le nombre depatients avec une TVP et un syndrome obstructif sévère ou récidi-vant sous traitement était de sept. Au total, le nombre de patientsa posteriori nécessitant une hospitalisation était de 61 (64 %) selonl’Afssaps et 58 (61 %) selon le score PESI.Conclusion.— Le traitement ambulatoire de la MTEV fait actuel-lement partie des recommandations de notre spécialité mais iln’est pas souvent réalisé en pratique quotidienne surtout pour lespatients atteints d’EP. Un réseau de soins incluant médecins vascu-laires, cardiologues, médecins traitants, paramédicaux hospitalierset libéraux permettrait d’améliorer la faisabilité d’une prise encharge ambulatoire.

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2013.07.039

CO3La maladie veineusethromboembolique : patientshospitalisés et mortalité en France en2010V. Olie , F. Chin , C. De PerettiInstitut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France

Mots clés : Embolie pulmonaire ; Incidence annuelleObjectif.— L’embolie pulmonaire (EP) est une pathologie fréquente,récidivante et potentiellement fatale. Cependant, encore peu dedonnées sont disponibles sur son incidence annuelle et sa mortalitéen France. L’objectif de notre étude est de fournir une premièreestimation de l’incidence des patients hospitalisés et de la mortalitéde l’EP en France en 2010.Méthodes.— Les bases nationales du PMSI-MCO et des causesmédicales de décès de 2010 ont été utilisées. Dans le PMSI, lesévénements ont été sélectionnés à partir du diagnostic principal(DP) et/ou associé (DA) d’embolie pulmonaire. Pour la mortalité,les décès par EP en cause initiale et en causes multiples ont étéanalysés. Les taux bruts par sexe et par classe d’âge ont été calculésainsi que des taux standardisés sur l’âge.Résultats.— En 2010, l’incidence annuelle des patients hospita-lisés avec un DP d’EP était de 52,7 cas pour 100 000 habitantset de 85,8 pour 100 000 en DP et/ou DA. L’incidence augmen-tait de manière exponentielle avec l’âge. Après standardisation,l’incidence annuelle des patients hospitalisés était supérieure chezles hommes par rapport aux femmes (79,0 versus 72,4 pour 100 000).En 2010, 4313 décès en cause initiale et 13 076 décès en causes mul-tiples ont été comptabilisés. Le taux brut de mortalité en causeinitiale et en causes multiples de l’EP était respectivement de8,1 et de 22,9 décès pour 100 000. Les causes de mortalité les plusfréquemment associées à l’EP étaient le cancer et les autres patho-logies cardiovasculaires.Conclusion.— L’EP reste une pathologie fréquente en France en2010, notamment chez le sujet âgé. De plus, l’EP est associée à unemortalité importante avec plus de 13 000 décès en causes multiplesen 2010.

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2013.07.040

CO4Risque de maladie thromboemboliqueveineuse sous contraceptionestroprogestative : étuderétrospective chez 1276 patientes

W. Cohen a,b, P. Suchon a,b, M.-F. Aillaud a,b,D. Brunet b, M.-C. Barthet b, M.-C. Alessi a,b,G. Sarlon c, P.-E. Morange a,b

a Inserm, UMR1062, « Nutrition, Obesity and Risk of Thrombosis »,Aix-Marseille University, Marseille, Franceb Laboratoire d’hématologie et centre d’exploration despathologies thrombotiques, hôpital de la Timone, AP—HM,Marseille, Francec Service de chirurgie et de médecine vasculaire, hôpital de laTimone, AP—HM, Marseille, France

Mots clés : Maladie thromboembolique ; ContraceptionestroprogestativeObjectif.— Le risque cardiovasculaire de la contraception estropro-gestative (COP) constitue un véritable problème de santé publique :Il est nécessaire d’identifier les femmes qui risquent un épisode demaladie thromboembolique veineuse (MTEV) sous COP afin de leurproposer un autre mode de contraception. Aucun outil prédictif dece risque n’existe.Méthode.— Dans cette étude rétrospective, portant sur les dixdernières années, nous avons voulu connaître de manière monocen-trique les caractéristiques précises des femmes ayant un épisodede MTEV sous COP. Nous avons inclus de manière consécutive toutesles femmes ayant présenté un épisode de MTEV sous COP et ayantconsulté au centre d’exploration des pathologies thrombotiques duCHU de la Timone à Marseille. Elles ont bénéficié d’une consulta-tion médicale spécialisée et d’un bilan de thrombophilie (mutationfacteur V Leiden ou G20210A de la prothrombine, recherche d’undéficit en inhibiteurs de la coagulation).Résultats.— Nous avons recensé 1276 femmes âgées en moyenne de32,5 ans au moment de leur premier épisode. Neuf cent quatre-vingt une patientes ont présenté une TVP (77 %), 134 une EP (10 %)et 161 une EP et une TVP (13 %). Deux tiers des évènements ont étéconsidérés comme ambulatoires. La COP de 3e génération était uti-lisée chez 390 patientes, soit 31 %, de 2e génération chez 319 (25 %),de 4e génération chez 115 (9 %), l’acétate de ciprotérone chez105 cas (8 %), et de 1ère génération chez 24 (2 %). Cinq cent quatre-vingt-douze patientes (46 %) présentaient un antécédent familialde MTEV au 1er degré. Trois cent quarante-deux (27 %) étaient por-teuses d’une thrombophilie constitutionnelle. La prévalence de lathrombophilie biologique était plus importante chez les femmesavec antécédents familiaux (31 % versus 20 % ; p = 0,003).Discussion et conclusion.— Les recommandations actuelles sont derechercher une thrombophilie avant prescription de COP unique-ment chez les femmes avec antécédents familiaux. Cette attitudecontre-indique la COP chez seulement 15 % des femmes de notrecohorte. En théorie, l’exclusion de la COP chez les femmes, avecantécédent de MTEV au premier degré ou celles porteuses d’unethrombophilie biologique aurait permis d’éviter 724 épisodes, soit57 %. Néanmoins, même avec cette attitude maximaliste, la moi-tié des femmes qui thromboseront sous COP n’est pas identifiée.Cela confirme la nécessité de rechercher de nouveaux marqueursprédictifs de ce risque.

http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2013.07.041

CO5Incidence annuelle des thrombosesveineuses superficielles des membresinférieurs : l’étude STEPHA. Buchmuller-Cordier a,b, P. Frappé a,c,S. Couzan d, P. Preynat d, L. Bertoletti b,e,E. Presles a,e, B. Tardy a,e,f, C. Boissier g,H. Decousus a,b,e,∗,1

a Inserm/DGOS, CIE3, CHU de Saint-Étienne, 42055, Saint-Étienne,France