2
a3a07 Analyse de la dure ´e de se ´jour hospitalier et du mode de sortie par des mode `les de survie : application au lien dure ´e de se ´jour – situations de pre ´carite ´ L. Trinquart a , J. Holstein b , D. Manach c , T. Bastianic a , G. Chatellier a a Unite ´ de recherche clinique HEGP, Inserm CIE 4, France b De ´partement d’information me ´dicale, AP–HP, France c Direction e ´conomique et financie `re, AP–HP, France Contexte.– La dure ´e de se ´jour est un indicateur de performance de l’activite ´ hospitalie `re. L’identification de ses facteurs de variabilite ´ peut permettre d’ame ´liorer l’allocation des ressour- ces, base ´e sur l’utilisation des groupes homoge `nes de malades (GHM). Cependant, sa distribution asyme ´trique et sa grande variabilite ´ peuvent compliquer la mode ´lisation statistique. Objectif.–E ´ valuer la pertinence des me ´thodes d’analyse de survie pour l’analyse de la dure ´e de se ´jour hospitalier. Me ´thodes.– Les mode ´lisations usuelles incluent la mode ´lisation de la moyenne par re ´gression ou celle des quantiles. Nous proposons de mode ´liser la probabilite ´ de sortie de l’ho ˆpital sachant la dure ´e de se ´jour jusqu’a ` cet e ´ve ´nement. On s’inte ´resse alors au lien entre le « risque instantane ´ de sortie » et les caracte ´ristiques du patient ou de l’ho ˆpital dans le cadre d’un mode `le a ` risques proportionnels. L’he ´te ´roge ´ne ´ite ´ non mesure ´e peut e ˆtre prise en compte en modifiant la fonction de risque par un facteur de proportionnalite ´ (fragilite ´), spe ´cifique au patient ou a ` l’ho ˆpital. L’extension de ces mode `les aux risques compe ´titifs permet de distinguer les modes de sortie de l’ho ˆpital. Re ´sultats.– Ces me ´thodes ont e ´te ´ utilise ´es dans une e ´tude visant l’e ´valuation du lien entre la dure ´e de se ´jour et des situations de pre ´carite ´. Nous les avons compare ´es aux me ´thodes usuelles sur des donne ´es administratives de pre ´carite ´ (SDF, aide me ´dicale d’E ´ tat, CMU, absence de couverture sociale ou de comple ´- mentaire) et issues du PMSI (a ˆge, sexe, dure ´e de se ´jour, GHM, ligne de produit OAP) concernant les 275 326 se ´jours de l’ensemble des patients entre 16 et 75 ans, sortis en 2005, hospitalise ´s en court se ´jour a ` l’AP–HP. Apre `s ajustement sur l’a ˆge, le sexe et la ligne de produit, les me ´thodes de survie ont objective ´ l’effet des indicateurs de situations de pre ´carite ´ sur la dure ´e de se ´jour ante ´rieurement mis en e ´vidence par les me ´thodes classiques. Elles ont e ´galement permis de prendre en compte l’he ´te ´roge ´ne ´ite ´ non mesure ´e au niveau patient et ho ˆpital et de traiter la question des diffe ´rents modes de sortie. doi:10.1016/j.respe.2008.03.034 A4 - The `mes libres a4a01 Risques a ` 30 jours associe ´s a ` l’angioplastie stenting carotidienne : revue syste ´matique et me ´ta-analyse L. Trinquart a , E. Touze ´ b , G. Chatellier a , J.-L. Mas b a Unite ´ de recherche clinique, HEGP, Inserm CIE4, Paris, France b Service de neurologie, ho ˆpital Sainte-Anne, Inserm U894, Paris, France Contexte.– Des donne ´es fiables concernant les risques associe ´s a ` l’angioplastie carotidienne avec endoprothe `se sont ne ´cessai- res pour comparaison a ` l’endarte ´rectomie. Objectifs.Estimer les risques a ` 30 jours d’ische ´mie/ he ´morragie ce ´re ´brale (AVC), infarctus du myocarde et de ´ce `s apre `s angioplastie carotidienne. Me ´thodes.– Revue syste ´matique incluant des essais contro ˆle ´s randomise ´s, cohortes ou registres dans lesquels les patients ont e ´te ´ traite ´s par angioplastie d’une ste ´nose carotidienne extracra ˆnienne par athe ´roscle ´rose. Les e ´tudes publie ´es ont e ´te ´ identifie ´es par interrogation des bases de donne ´es bibliographiques Medline, Embase, Cochrane DARE et Central ; les e ´tudes non publie ´es ont e ´te ´ identifie ´es par examen manuel de re ´sume ´s, communications orales ou documents re ´glementaires. La recherche a couvert la pe ´riode allant de 1990 a ` 2007, sans restriction sur la langue. Deux auteurs ont se ´lectionne ´ de manie `re inde ´pendante les e ´tudes e ´ligibles sur titre, puis re ´sume ´. Les de ´saccords ont e ´te ´ re ´solus par consensus a ` chaque e ´tape. Re ´sultats.– L’analyse pre ´liminaire a porte ´ sur les re ´sultats observe ´s sur des populations inde ´pendantes de plus de 100 patients rapporte ´s dans 54 e ´tudes publie ´es et cinq e ´tudes non publie ´es. L’estime ´ combine ´ du risque absolu a ` 30 jours (1) d’AVC e ´tait e ´gal a ` 3,7 %, IC95 %, 3,2 a ` 4.4 ; I 2 = 82 % ; phe ´t < 0,0001 sur 53 e ´tudes (2) d’AVC ou de ´ce `s e ´tait e ´gal a ` 4,6 %, IC95 %, 3,9 a ` 5,3 ; I 2 = 77 % ; phe ´t < 0,0001 sur 47 e ´tudes (3) d’AVC, infarctus du myocarde ou de ´ce `s e ´tait e ´gal a ` 5,2 %, IC95 %, 4,4 a ` 6,0 ; I 2 = 72 % ; phe ´t < 0,0001 sur 27 e ´tudes. Le risque a ` 30 jours d’AVC ou de ´ce `s e ´tait plus e ´leve ´ dans les e ´tudes dans lesquelles les patients e ´taient syste ´ma- tiquement examine ´s par un neurologue apre `s l’angioplastie (Tableau 1). Les patients symptomatiques avaient un risque d’AVC ou de ´ce `s significativement plus e ´leve ´ que les patients asymptomatiques (risque relatif 2,0, IC95 %, 1,4 a ` 2,7 ; I 2 = 61 % ; phe ´t = 0,01). L’analyse finale incluera les Tableau 1 E ´ valuation du risque d’AVC apre `s angioplastie Nombre d’e ´tudes Risque absolu a ` 30 jours d’AVC ou de ´ce `s (IC95%) I 2 (%) Indication Symptomatique 13 8,8 % (6,7 a ` 11,2) 83 Asymptomatique 8 4,2 % (3,7 a ` 4,8) 24 Examen syste ´matique par un neurologue apre `s l’angioplastie Oui 26 5,2 % (4,4 a ` 6,2) 78 Non ou non indique ´ 21 3,4 % (2,6 a ` 4,3) 59 Communications affiche ´es / Revue d’E ´ pide ´miologie et de Sante ´ Publique 56S (2008) S85–S115 S101

Risques à 30 jours associés à l’angioplastie stenting carotidienne : revue systématique et méta-analyse

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logie et de Sante Publique 56S (2008) S85–S115 S101

a3a07

Analyse de la duree de sejour hospitalier et du mode de

sortie par des modeles de survie : application au lien duree

de sejour – situations de precarite

L. Trinquart a, J. Holstein b, D. Manach c, T. Bastianic a,

G. Chatellier a

a Unite de recherche clinique HEGP, Inserm CIE 4, Franceb Departement d’information medicale, AP–HP, Francec Direction economique et financiere, AP–HP, France

Contexte.– La duree de sejour est un indicateur de performance

de l’activite hospitaliere. L’identification de ses facteurs de

variabilite peut permettre d’ameliorer l’allocation des ressour-

ces, basee sur l’utilisation des groupes homogenes de malades

(GHM). Cependant, sa distribution asymetrique et sa grande

variabilite peuvent compliquer la modelisation statistique.

Objectif.– Evaluer la pertinence des methodes d’analyse de

survie pour l’analyse de la duree de sejour hospitalier.

Methodes.– Les modelisations usuelles incluent la modelisation

de la moyenne par regression ou celle des quantiles. Nous

proposons de modeliser la probabilite de sortie de l’hopital

sachant la duree de sejour jusqu’a cet evenement. On s’interesse

alors au lien entre le « risque instantane de sortie » et les

caracteristiques du patient ou de l’hopital dans le cadre d’un

modele a risques proportionnels. L’heterogeneite non mesuree

peut etre prise en compte en modifiant la fonction de risque par un

facteur de proportionnalite (fragilite), specifique au patient ou a

l’hopital. L’extension de ces modeles aux risques competitifs

permet de distinguer les modes de sortie de l’hopital.

Resultats.– Ces methodes ont ete utilisees dans une etude visant

l’evaluation du lien entre la duree de sejour et des situations de

precarite. Nous les avons comparees aux methodes usuelles sur

des donnees administratives de precarite (SDF, aide medicale

d’Etat, CMU, absence de couverture sociale ou de comple-

mentaire) et issues du PMSI (age, sexe, duree de sejour, GHM,

ligne de produit OAP) concernant les 275 326 sejours de

l’ensemble des patients entre 16 et 75 ans, sortis en 2005,

hospitalises en court sejour a l’AP–HP. Apres ajustement sur

l’age, le sexe et la ligne de produit, les methodes de survie ont

objective l’effet des indicateurs de situations de precarite sur la

duree de sejour anterieurement mis en evidence par les

methodes classiques. Elles ont egalement permis de prendre en

compte l’heterogeneite non mesuree au niveau patient et hopital

et de traiter la question des differents modes de sortie.

doi:10.1016/j.respe.2008.03.034

Communications affichees / Revue d’Epidemio

Tableau 1

Evaluation du risque d’AVC apres angioplastie

Nom

d’et

Indication Symptomatique 13

Asymptomatique 8

Examen systematique

par un neurologue

apres l’angioplastie

Oui 26

Non ou non indique 21

A4 - Themes libres

a4a01

Risques a 30 jours associes a l’angioplastie stenting

carotidienne : revue systematique et meta-analyse

L. Trinquart a, E. Touze b, G. Chatellier a, J.-L. Mas b

a Unite de recherche clinique, HEGP, Inserm CIE4, Paris,

Franceb Service de neurologie, hopital Sainte-Anne, Inserm U894,

Paris, France

Contexte.– Des donnees fiables concernant les risques associes

a l’angioplastie carotidienne avec endoprothese sont necessai-

res pour comparaison a l’endarterectomie.

Objectifs.– Estimer les risques a 30 jours d’ischemie/

hemorragie cerebrale (AVC), infarctus du myocarde et deces

apres angioplastie carotidienne.

Methodes.– Revue systematique incluant des essais controles

randomises, cohortes ou registres dans lesquels les patients ont

ete traites par angioplastie d’une stenose carotidienne

extracranienne par atherosclerose. Les etudes publiees ont

ete identifiees par interrogation des bases de donnees

bibliographiques Medline, Embase, Cochrane DARE et

Central ; les etudes non publiees ont ete identifiees par examen

manuel de resumes, communications orales ou documents

reglementaires. La recherche a couvert la periode allant de 1990

a 2007, sans restriction sur la langue. Deux auteurs ont

selectionne de maniere independante les etudes eligibles sur

titre, puis resume. Les desaccords ont ete resolus par consensus

a chaque etape.

Resultats.– L’analyse preliminaire a porte sur les resultats

observes sur des populations independantes de plus de 100

patients rapportes dans 54 etudes publiees et cinq etudes non

publiees. L’estime combine du risque absolu a 30 jours (1)

d’AVC etait egal a 3,7 %, IC95 %, 3,2 a 4.4 ; I2 = 82 % ;

phet < 0,0001 sur 53 etudes (2) d’AVC ou deces etait egal a

4,6 %, IC95 %, 3,9 a 5,3 ; I2 = 77 % ; phet < 0,0001 sur 47

etudes (3) d’AVC, infarctus du myocarde ou deces etait egal a

5,2 %, IC95 %, 4,4 a 6,0 ; I2 = 72 % ; phet < 0,0001 sur 27

etudes. Le risque a 30 jours d’AVC ou deces etait plus eleve

dans les etudes dans lesquelles les patients etaient systema-

tiquement examines par un neurologue apres l’angioplastie

(Tableau 1). Les patients symptomatiques avaient un risque

d’AVC ou deces significativement plus eleve que les patients

asymptomatiques (risque relatif 2,0, IC95 %, 1,4 a 2,7 ;

I2 = 61 % ; phet = 0,01). L’analyse finale incluera les

bre

udes

Risque absolu a 30 jours d’AVC

ou deces (IC95%)

I2

(%)

8,8 % (6,7 a 11,2) 83

4,2 % (3,7 a 4,8) 24

5,2 % (4,4 a 6,2) 78

3,4 % (2,6 a 4,3) 59

Communications affichees / Revue d’Epidemiologie et de Sante Publique 56S (2008) S85–S115S102

populations de moins de 100 patients et comprendra d’autres

analyses en sous-groupe.

Conclusion.– Les risques rapportes varient considerablement.

L’heterogeneite observee s’explique en partie par une diversite

methodologique et clinique.

doi:10.1016/j.respe.2008.03.035

a4a02

Quelles informations une cohorte de patients atteints d’unemaladie rare peut-elle apporter pour la prise en charge

clinique et la mise en place d’essais therapeutiques ?

Exemple de la cohorte ANRS CO5 VIH-2

A. Benard a, F. Damond b, P. Campa c, A. Taıeb c, F. Simon d,

D. Descamps b, B. Autran e, F. Brun-Vezinet b, G. Chene b,

S. Matheron b

a Inserm, U593, Bordeaux, universite Victor-Segalen

Bordeaux-2, ISPED, Franceb Hopital Bichat-Claude-Bernard, AP–HP, Francec Hopital Saint-Antoine, AP–HP, Franced Hopital Saint-Louis, AP–HP, Francee Hopital Pitie Salpetriere, AP–HP, France

Objectif.– Estimer la reponse immunovirologique apres

l’initiation d’une combinaison de traitements antiretroviraux

(cART) contenant du lopinavir-ritonavir (LPV/r) chez des

patients infectes par le VIH-2, naıfs de therapies anti-

retrovirales.

Methodes.– Tous les patients de la cohorte ANRS CO5 VIH-2

ayant debute une premiere ligne de cART contenant du LPV/r

ont ete inclus dans l’analyse. Le succes therapeutique a ete

defini comme une augmentation d’au moins 50 lymphocytes

TCD4 entre le debut du traitement (S0) et la 24e semaine (S24),

associee a une charge virale plasmatique (CV) indetectable a

S24. Un modele lineaire generalise a ete utilise pour estimer les

pentes d’evolution des CD4 avec une reponse a court terme (S0

a S6) et a long terme (S7 a S96). L’analyse a ete effectuee en

intention de traiter.

Resultats.– En juin 2007, 29 des 686 patients inclus dans la

cohorte ANRS CO5 VIH-2 repondaient aux criteres d’eligi-

bilite dans l’etude. Quinze (52 %) etaient des femmes, 24

(83 %) etaient originaires d’Afrique, 23 (79 %) avaient ete

infectes par relations heterosexuelles. A S0, l’age median etait

de 48 ans, la mediane de CD4 etait de 142/mm3 (Intervalle

Inter-Quartile [IIQ] : 59–259) et la CV mediane etait de 2189

copies/ml (IIQ : 1024–7122) chez les 16 patients (69 %) ayant

une CV detectable. La duree mediane de traitement par LPV/r

etait de 101 semaines (IIQ : 29–133). A S24, 17 patients etaient

en succes therapeutique (59 %; intervalle de confiance a 95 %

(IC) : 39–76). Le delta median de CD4 etait de + 71/mm3 (IIQ :

12–112) a S24, + 142/mm3 (IIQ : 75–173) a S48 et + 132/mm3

(IIQ : 110–273) a S96. La pente d’evolution des CD4 etait

estimee a + 30/mm3/mois (CI : 7–53) entre S0 et S6 et a + 8/

mm3/mois (CI : 5–11) entre S7 et S96.

Conclusion.– Pour la premiere fois chez des patients infectes

par le VIH-2, une elevation importante et prolongee du nombre

de CD4 est observee dans les deux premieres annees de

traitement. En l’absence d’essai therapeutique chez ces

patients, la cohorte ANRS CO5 VIH-2 permet de disposer

de donnees importantes pour la prise en charge des patients et

precieuses pour la preparation de futurs essais therapeutiques.

doi:10.1016/j.respe.2008.03.036

a4a03

Evaluation des besoins en soins odontologiques sur un

echantillon representatif des diabetiques suivis au centre

antidiabetique d’Abidjan (Cada) - Cote-d’Ivoire

G. David Meless a,b, J.-C. Guinan a, R. Bakayoko-Ly a,

K.V. Adoueni c, S. Maurice-Tison b, A. Soueidan d

a Departement de sante publique, UFR d’odontostomatologie

d’Abidjan, Abidjan, Franceb Isped, Inserm U 897 (ex U 593), Francec Centre antidiabetique d’Abidjan (Cada), Abidjan, Franced Departement de parodontologie, UFR d’odontologie de

Nantes, Nantes, France

Contexte.– Il est maintenant etabli que les affections

buccodentaires sont plus frequentes et plus severes chez les

diabetiques, surtout lorsque le diabete est mal equilibre.

L’importance de la prevalence du diabete en Cote-d’Ivoire et sa

progression rapide font de la sante buccodentaire des

diabetiques dans ce pays un probleme majeur de sante publique

et posent des maintenant l’opportunite d’evaluer l’etendue et la

gravite des affections buccodentaires ainsi que les besoins en

traitement dans cette population.

Objectif.– Evaluer le profil de lesions dentaires et parodontales

ainsi que les besoins en traitement chez les diabetiques suivis en

Cote-d’Ivoire.

Methode.– Des sujets diabetiques, tires au sort parmi

les patients suivis au Cada ont ete soumis (1)- a un

questionnaire pour recueillir la frequentation des cabinets de

soins dentaires et leur comportement en matiere de soins

odontostomatologiques ; (2)- a un examen clinique buccoden-

taire qui a permis de recueillir l’indice CAO pour l’evaluation

de l’etat dentaire et l’indice CPITN pour l’evaluation de l’etat

parodontal et les besoins en traitement.

Resultats.– Au total 472 patients ont ete enquetes, dont 54 % de

femmes. L’age etait compris entre 12 et 85 ans (moyenne de 54

ans). Un diabetique sur trois n’avait jamais consulte de cabinet

de soins dentaires (ni avant, ni apres le diagnostic du diabete) et

dans 77 % des cas, ils n’etaient pas informes de la necessite

d’un suivi buccodentaire. L’indice CAO moyen etait de 7,7 avec

un indice C moyen de 2,96. Plus de la moitie de l’echantillon

requerait des soins pour au moins une dent avec une poche

parodontale, 77,5 % pour au moins une dent cariee et 47 % pour

au moins une dent mobile. Tous necessitaient une motivation et

instruction a l’hygiene buccodentaire et un detartrage.