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RNAL DE VALOGNES Feuille Politique, Agricole, Commerciale, Industrielle, Scientifique. Littéraire et d Annonces ABONNEMENTS Ville et La Munolio : 10 IV . ; autres départements : 12 IV. Les abonnements partent ilu 1" Janvier, sont payables d'avance et se. continuent jusqu'à contre ordre. Les quittances d’abonnement présentées par la poste son« majorées de 3 fr. montant des frais de recouvrement. Pour changement d’adresse envoyer ta dernière bande et joindre 0 fr. 7s. Il ne sera pas tenu compte des demandes non accompagnées de 0 f . 7b en timbres poste. R. 0. Valognes, 288. - Chèques Postaux : Paris C, C. 231.94 RÉDACTION ET ADMINISTRATION, 25, rue Carnot, VALOGNES Téléphona 79 Les manuscrils non insérés ne sont pas rendus Adresser lettres et mandats à M. le Directeur du J ournal de Valognes ANNONCES Judiciaires, la ligne 1 fr. KO; Diverses 0 fr. 6K ; Réclames 0 fr. 75 ; Locales 1 fr. Minimum par insertion 4 francs. Les annonces sont reçues aux Bureaux du Journal, jusqu au Jeudi soir. Pour la publicité extra-régionale, étrangère aux départements de la Manche et du Calvados, s’adresser au Bureau Parisien des Journaux de Province, 12, rue Blanche, Paris (9e), régisseur exclusif. Journal légalisé : 0 fr. 60. CHEMINS DE FER. — Vans-Cherbourg. - Dépurtdo Valognes: 4 11.22 m. ^expr.); 8 II 39 ni. ; io n . 2 m. ; 2 h. 04 s. ^rapide) ; ü h. 07 s.; 10 li. 32s. (expr.) Clierbuury-Paris. — Déunrt do Valognes : 0 II 33 in. (expr.); 7 h. 1.1 ni.; Il h. 34 m. (expr.) ; midi 07 ; 8 h. 21) s. (expr.); 0 II 10 s.; 8 h. 39 s. (expr.) Valognes-ville-Bar/leur-Cherbourg. — Départ de Valognes-Ville : Oh. 80 m. (jusqu'il St-Vaast) ; 8h. 22 in.; (Jusqu'il St-Vaast) ; 12 h. 32 s, (jus- qu’il Barlleur) ; 2 h. 21 s. (jusqu'il Sl-Vaast} ; 0h.23s. (jusqu’il llarlleur); 8 li. s. (jusqu’il St- Martin). Cherbourg-Barlleur- Valognes- Ville. — Arri- vée ii Valognos-Villo : o h. Tl ni. (de Sl-Vaast); 7 li. 37 m. (deSt-Martin); 8 li. 4 m. (de Barlleur); 11 h. in. (do Sl-Vaast) ; 4 II 48 s. (do Sl-Vaast) ; 7 h. 43 s. (do Barlleur). Pauvre France Lo mauvais tour quo Caillnux voulait jouer à M. Poincaré au congrès radical d'Angers a pleinement abouti. Nous l'avions récemment prévu on ces colonnos. Le congrès, cependant, semblait fini : Her- riot, en effet, avait onfin obtenu un ordre du jour lui pormottant, ainsi qu’à sos collègues radicaux, do consorvor. momentanément du moins, leurs portofouillos duns lo gouverne- ment dit d’Union Nationale. Sur co, les ministres radicaux avaient repris lo train pour Paris, emmenant avoc eux un certain nombre de leurs amis. Mais il n’en domeurait pas moins que, constitués en Haute-Cour, les radicaux-socia- listes, parmi losquols Caillaux ot Malvy, deux anciens condamnés do ta vraie Haute- Cour, avaient t'ait condamner à l'unani- mité l'Union Nationale. Aussi, Caillaux et Malvy, avldos d’exécu- tion, voillaiont-ils sournoisement. Aussitôt les ministres partis, ( rouvrant on quelque sorte lo congrès, ils s'empressèrent de convoquer brusquement, pour une séance de nuit, 4 ou 500 congressistes seulement et firent voter, è mains levées, une déclaration obligeant les infortunés ministres radicaux, repartis, a rompre d'urgence avec lo ministè- re. Bref, ceux-là, on plats valets, ont obéi à l’injonction, si bien quo M. Poincaré a cru do son dovoir do remettre la démission collec- tive du ministère. So réjouissant do l'occuronco, M. Poincaré no devait-il pas, au contraire, en profiter, pour assainir lo oollègo ministériel ?... Quoi qu'il en soit, les deux ex-condamnés do la Haute-Cour, jubilant maintenant, atten- dent anxieusement qu'on les appelle à la suc- cession do leurs victimes. Quollo conduite, è la fois basse, ignoble et ironique, eo serait, de la part de l’Elysée, à l’égard tant de la Franco et do son dra- peau, quo do sos sublimes martyrs et do ses vaillants héros, on ees jours anniversaires de l’armistice !!... G all. ------------------------- ♦- ------------------------ Rentrée orag*euse. Voici los Chambres rentrées ! Faut-il dire, enfin ? Faut-il dire hélas ? On no sait pas 1 Généralement, quand los parlementaires no sont pas là, on ne souhaite pas qu’ils revien- nent. Et, quand ils siègent on soupire après leur départ. En effet, on a depuis longtemps remarqué que le pays est moins agité, moins troublé, moins inquiot dans l'intervalle des sessions que pendant la durée dos « travaux parle- mentaires. Feuilleton du Journal de Valognes. — N° 9 Un Terrien Par O. de W kbde Mmo Allandhuy, encore couchée, déjeunait une tasse de thé au naturel, agrémentée de ities minuscules et brûlantes. Elles papotèrent >inme de juste, à qui mieux mieux ; elles au- fient jacassé facilement jusqu’au soir. Mais, quelques minutes avant midi, on trap- % discrètement à la porte. Marion alla ouvrir, 'était le valet de chambre d’Allandhuy, hom- ie glabre et sans âge, qui annonça d’une voix lOrne. , — M. Perrin désirerait entretenir Monsieur our affaire urgente ; et je n’ose pas entrer lez Monsieur qui ne me répond pas quand je appe. Perrin était le caissier de la banque Allan- buy. Marion eut un léger sursaut. Sa mère décla- a promptement : Il faut entrer tout de suite chez Monsieur, eut-ôtre serait-.1 souffrant, après l’extrême haleur et la fatigue de cette nuit. D’ailleurs, y vais moi-môme. En effet, sitôt ta porte refermee, elle se jeta n bas de son lit, s’enveloppa d’un peignoir e! a dirigea rapidement vers l’appartement de on époux. Marion suivait oppressée, redoutant j pire, une attaque, une mort soudaine. Mats non. Elle se tracassait bien inutilement. On ne trouva pas le banquier mort, par la aison qu'on ne le trouva pas du tout. Sackam- re était parfaitement vide. Rien n’y était dé- angé. Georges Allandhuy avait disparu. Sa femme, entrée la première, et agitée de entir peser sur ses épaules les regards aigus es deux hommes, le caissier et le domostique, ’éoria nerveusemont : — C’est stupide 1 11 est sorti, voilà tout ! M. •errin n’a qu’à l'attendre. 11 rentrera sûrement >our déjeuner 1 Sur quoi, lo valet protesta respectueusemot : — Je me permettrai de faire observer à Ma- lame, d’abord quo Monsieur ne se lève jamais Cotte constatation fait mémo dire, que, pour stabiliser un calme relatif, un calme d’au moins quatre sous (comme le franc i) on pourrait peut-être songer à prolonger indéfi- niment les vacances du Parlement... Toujours ost-t-il que voici nos « honorables » on fonctions. lisse réunissent dans une atmos- phère d’orage, chargée d’électricité et grosse, semble-t-il, de tempôtus. En effet, à force do vivre en état de malaise persistant, nous voici en situation de crise. A beaucoup d'égards, cotte situation est très analogue à colle où nous nous trouvions à la veille des élections du 11 mai 1924, de ce la- ineux « dimanche noir » comme dirent alors les américains. Les radicaux alimentaires, c’est-à-dire pres- que tous los radicaux, ont repris incontesta- blement du poil do la hôte. Lorsqu'ils tenaient la queue de la poêle, en 192(i, après dix-huit mois de règne, ils n’étaient pas, on so souvient, si farauds. Leur grand homme, M. llcrriot venait de crever le célèbre plafond monétaire, il avait mis le franc à dix centimes et nous conduisait à labanque- outo à vitesse accélérée. Cependant, le peuple, qui mot toujours très longtemps à s’émouvoir, s’était ému. Il était déjà dans la rue, secouant les grilles du Palais Bourbon, d’où le déplorable M. Herriot s'éva- dait non sans peine, sous los huées, en piteuse position Mais, aujourd’hui, tout est oublié et on est près à recommencer 1 Songez-donc ! Comme en 1924, la caisse est pleine et le râtelier garni. Or, contrairement aux chevaux qui s’excitent lorsque les râteliers sont vides, lus radicaux ne sont jamais plus fringants que lorsque leurs râteliers sonl pleins. L’un dos Pères de l’église radicale, notre distingué confrère M. Pierre Bertrand, du « Quotidien », a même exprimé cette vérité de foi et de fond, dans une formule symbolique : Toutes les places ettout desuito 1 «.disait-il dès la rentrée do 1924. A la rentrée de 1928, c’est toujours le mémo Credo C’est pourquoi M. Poincaré, qui, on 1926 avait du bon, puisque toutes les caisses publi- ques étaient vides et qu'il s’agissait de los rem- plir, parait en 1928, à peine bon à jeter aux radicaux, puisque toutes les caisses sont rem- plies. M. Poincaré est ainsi lo percepteur et le nourrisseur des radicaux. Car cet « homme de juche » s’entend comme pas un à comprimer lo contribuable, à lui faire rendre tout son jus, toute sa moelle et môme un peu de son cuir et do sus os. Cette opération faite et parfaite, les radicaux no demandent qu’à remercier l’opérateur en prônant sa place Nous en sommes justement à co tournant. Les radicaux alimentaires ayant quelque pou jeûné, sont en excellent appétit. Ils viennent d’aiguiser leurs dents et d’essayer leurs mâ- choires au Congrès d’Angers. Do co cèté tout va bien. Alors qu’importe si du côté de la France tout pourrait très vite aller fort mal ! Lorsque le malheur sera venu il sera toujours temps d’y songer. Et au pis aller, on aura toujours les ressources, après le festin et le partage du butin, de rappeler M. Poincaré ! a. i j. LA GRISE MINISTÉRIELLE Combien durera la crise ministérielle ou- verte depuis lundi ?... Souhaitons que, pour la r ésoudre, M. Dou- merguo se place au-dessus de toutes les basses sans moi, et ensuite que la. « couverture » du lit n’est pas défaite. Les vêtements de nuit de Monsieur sont rangés tels que je les ai apprêtés hier soir. Eh bien 1 s'écria péremptoirement Mm“ Allan- ilhuy, c’est qu’il aura reçu pendant la fête quelque nouvelle nécessitant un petit voyage d’affaires. Il aura oublié de me prévenir, dans le tumulte des danses et du souper. Je regrette beaucoup ce contretemps pour M. Perrin, ajou- ta-t-elle avec obligeance, en se tournant vers le personnage falot qui regardait avec conster- nation la chambre magnifique et déserte. M. Perrin balbutia des paroles inintelligibles. C’était un de ces êtres chétifs de corps et mes- quins d’esprit, qui ne manquent pas d’une cer- taine honnêteté au fond, et ne voudraient pas faire le mal eux-mêmes, bien sûr, mais le lais- sent faire aux autres, en fermant les yeux, par veulerie, par peur ou par besoin d’argent. M. Perrin connaissait mieux que personne les des- sous ténébreux des affaires de son patron. Et il encaissait imperturbablement le résultat des escroqueries les plus criantes. Pour son compte personnel, cependant, il n’aurait pas dérobé un centime. Telle était la mentalité de cet em- ployé modèle. En l’occurrence de cette disparition bizarre, malgré sa lâcheté coutumière, M. Perrin fut héroïque. Il ne dit rien de ses angoisses. I! dis- simula, devant la femme et la belle-fille du banquier, la terreur qui le glaçait jusqu’aux moelles. Car s'il était venu relancer chez lui son patron, démarche bien osée de sa part, c’est qu’en ouvrant sa caisse, le matin, i! avait constaté avec épouvante qu’elle ne contenait plus un centime I Le coffre-fort ne portait au - cune trace de violence ; on ne l’avait pas cam- briolé ; on l’avait ouvert normalement avec le chiffre. Et ce chiffre ? Allandhuy le possédait seul avec Perrin. Donc... Et le malheureux Perrin, les yeux hagards, une sueur froide au front, flageolait sur ses jambes. Quoi ! la caisse vide ; la chambre vide ; je coup classique du banquier véreux I Qui l’au- rait jamais cru du fameux Allandhuy? Et ce n'était que le commencement 1 II y aurait des- cente de justice dans les bureaux, enquêtes policières, comparution du personnel, tout le diable et son train I Quelles complications, intrigues et n’envisage que l’intérêt du pays. Comment no pas s’indigner d’avoir à consta- ter qu’au moment précis où il faut troubler notre vie publique, le Congrès d’Angers surgit, et, que, revenus opportunément d'exil, Caillaux et Malvy y parlent en maîtres ?... Notre pays est-il donc sous leur domina- tion ? Il faut une réponse au Congrès d’Angers. Un ministère do transaction, qui n'aurait pas de politique nette, serait emporté en quelques semaines, mais il aurait aggravé le mal. Les circonstances offrent à l’homme d'Etat qui aurait du courage une chance magnifique. Derrière les radicaux d’Angers se cache la Révolution. Pour la conjurer, M. Poincaré semble bien tout désigné, mais à condition qu'il renonce à toute équivoque, à toute combinaison dou- teuse et choisisse sos collaborateurs parmi les défenseurs de l'ordre et parmi les vrais fran- çais. *-i. Depuis lundi, los consultations continuent à l'Elysée sans grand intérêt. Cependant, tandis qu’un certain nombre de groupes politiques, tant à la Chambre qu au Sénat, se sont réunis et ont voté des ordres du jour flétrissant les décisions du néfaste congrès, vantant la politique de M. Poincaré et exprimant le vœu quo ce dernier en reprenne la continuation. A l’Elysée, c’est un véritable défilé d’hom- mes politiques ; le président de la République poursuit ses consultations sans que l’on puisse prévoir encore quel est l’homme politique qui sera appelé à former le Cabinet. En général, on souhaite ou prévoit la dési- gnation de M. Poincaré par M. Doumergue, en vue de constituer le nouveau gouverne- ment ; mais l’acceptation de M. Poincaré est assez généralement pressentie comme dou- teuse. Il lui faudrait, en effet, ou écarter quelques articles de son programme ou se séparer d’éléments radicaux. l. r . ques, les Esquimaux, civiliser les anthropo- phages. Risques non couverts, traitement non assuré ». Soutenir par une abnégation totale le pres- tige de la Franco dans ie monde ne mérite aucunement l’attention des radicaux. Supprimer les missionnaires leur suffit. Quant à leur oeuvre..... T ant pis. JUSTICE... Combes, le défroqué, après avoir, à Pons, causé l’effusion du sang français et la mort d’un infortuné jeune homme, a dicté, à An gers, l’assassinat du ministère Poincaré. Caillaux, Malvy et üoladicr, que l’ex-prési- dent du Conseil avait, cependant, à la grande surprise des bons Français, traités avec égards, ont été los principaux personnages de ce drame historique. Mais lo sang versé crie vengeance : voe victoribus I Malheur aux vainqueurs de Pons et d’Angers !... Lorsqu'à résonné le tocsin de la grande guerre, avec tous les bons Français, les prê- tres et les religieux de tous ordres sont ac- courus de partout. Aujourd'hui, méprisant l’œuvre de Combes, los bons Français, debout, exigent^ que, prêtres et religieux, leurs frères d’armes d’hier, recouvrent, en France, leurs droits et leurs biens, par lui indignement volés. C. J ustice. T an t g>i$ !... A Angers, pendant le Congi'ès, on a placar- dé l’affiche suivante, qui a obtenu un gros succès : « On demande des radicaux et dûs radicaux- socialistes pour soigner les lépreux, les tuber- culeux, les contagieux, enseigner les Cana- Eohos La répercussion en bourse de la crise ministérielle La démission du ministère qui sauva le franc ne pouvait pas ne point afleeter la lenue du mar- ché. Aussi, dès l’ouverture, les valeurs françaises en général et nos fonds publics, en particulier, ac- cusèrent-ils des fléchissements notables. Les ren- tes qui se négocient à terme perdent en moyenne un point et demi, les banques françaises une cen- taine de francs, la Banque de France près de I 000 francs. De leur côté, les valeurs industriel- les fléchissent dans des proportions plus ou moins fortes. Les groupements d'Anclens Cpmbattants et la crise Les groupements d'anciens combattants se sont émus à la nouvelle de la chute du ministère Poincaré, amenée dans des circonstances si par- ticulières, « au moment où notre pays, dit M. Dormann, député de Seine-el-Oise, et président du groupe des députés anciens combattants, dans sa lettre au secrétaire général de ia Fédération Nationale, a le plus besoin de poursuivre dans l’union la plus complète lo relèvement de ses finances et de son prestige ». La Confédération nationale des anciens combat- tants et victimes de la guerre, groupant 1.200.000 hommes, a décidé de siéger en permanence. I.c Comité d’action civique des A. C., dans une lettre à M. Poincaré, où, après s’ôlre déclaré « proton - dément ému de la crise que traverse le pays », assure le président de toute sa confiance. L’anniversaire de l’armistice A l'occasion du dixième anniversaire de l’armis- tice, la cérémonie du 11 novembre sera célébrée cette année avec un éclat particulier. Le matin, à II heures, à Paris, comme dans toute la France, on observera une minute de recueillement et de silence marquée par un arrêt de la circulation partout où la chose sera possible. Mort de M. Jules Nadi, député Un annonce la mort de M. Jules Nadi, députe socialiste de la Drôme. M. Nadi qui assistait à la séance de la Chambre de mardi a succombé aux suites d’une crise d’urémie. Il était âgé de KO ans. Le temps passe Au moment où le Comte-Zeppelin, terminant son beau voyage, survolait le territoire Iraneais, son commandant envoyait un salut télégraphique à M. Laurent Eynae, ministre de l’Air. L’après-midi, le président du Conseil municipal venait fleurir, au Père-Lachaise, les tombes des victimes des Zeppelins. Le tribunal reconnaît que l’exposition de publications licencieuses est un délit Le tribunal correctionnel de Versailles a rendu mercredi son jugement dans le procès intente à M. l'abbé Bethléem, poursuivi pour avoir lacéré, à Paris, un certain nombre de publications licen- cieuses. .... Dans sou jugement, le tribunal dit que si 1expo- sition des journaux lacérés par M. l'abbé Bethléem constituait un délit, il lui appartenait de le faire constater par l’autorité compétente, mais qu il ne pouvait se substituer à elle. Attendu qu’il existe dans la eause des circonstances très atténuantes, le tribunal condamne M. l’abbé Bethléem à 1 Iranc d’amende. C’est après cassation d’un jugement du tribunal correctionnel de la Seine qui condamnait I abbé Bethléem à 11 francs d’amende, que l’affaire avait été renvoyée devant le tribunal de Versailles. Encore un Immeuble en construction qui s’écroule Un immeuble, destiné au « Nouveau Théâtre », s’est écroulé, vendredi soir, ù Paris, rue Quenlin- Bauchard. Il n’y a eu aucun accident de personne. Fort heureusement, les deux veilleurs de nuit, ui se trouvaient dans l’immeuble eurent le temps _e se sauver, et l’heure tardive a seu|e évité des morts tragiques parmi les 120 ouvriers qui, de jour, travaillaient à la construction. Va-t-on faire rentrer les nouveaux billets de 60 franca ? Une assemblée départementale — celle des Basses-Pyrénées — proteste contre la ressem- blance du nouveau billet de KO fr. avec celui de 100 fr. Un vœu, en eflet, a été adopté à l’unanimité pour demander à la Banque de France de ne plus émettre de ces billets de 50 fr. dont le dessin et la couleur se confondent avec ceux de tOO fr., ce qui, dans les relations commerciales, provoque des erreurs presque continuelles. L’élection à la présidence des Etats-Unis M. Hoover est élu président des Etats-Unis par les voix de 462 délégués du collège présidentiel américain, contre 69 à M. Smith. Le réveil de l’Etna On mande de Calane qu’un nouveau cratère de l'Etna s’est ouvert dimanche, à 21 heures. La lave a coulé dans le lit d'un torrent, sur une largeur de 20 mètres environ. Sur un front de presque deux kilomètres, elle a détruit en partie les bois de Cerrita et de Cubania. A Montenaci, une nouvelle bouche s’est ouverte, qui émet une grande quantité de lave en direction de Nunziala et de Mascali qui ont été évacuées. Lundi soir, la lave se trouvait à 3 kilomètres de Mascali, s’avançanl à une vitesse de 500 mètres à l’heure. Sur son parcours, elle a détruit des plan- tations et plusieurs vignes. La coulée de lave principale est arrivée jeudi à environ 150 mètres de la gare de Mascali, sur la ligne du chemin de fer de Catane à Messine. Une autre coulée de lave progresse lentement vers Nunziala et Carraba. Située entre l’Etna et la mer Ionienne, Mascali, ville de 5.000 habitants, est, on le sait, le centre des vins rouges estimés. Renovation de l’outillage des P. T. T. Emission d’obligations 5 °/0 amortissables Nettes d’impôts présents et futurs (2 m° tr a n c h e ) Seigneur, pour un pauvre homme chargé dfi famille, et sujet aux coliques hépatiques I Ah ! si seulement, il pouvait filer aussi à l’anglaise, lui, Perrin (Jules-Emile) ! Mais que devien - draient Mme Perrin et les neuf Perrin, d’âge et de sexe divers, qui faisaient à la fois son orgueil et son tourment I Cependant, la belle Mmo Allandhuy, par un effort suprême de courage, venait de regagner son appartement la tête haute. Mais là, le res- sort brisé, elle s'effondra dans une bergère et perdit connaissance. Marion prestement verrouilla la porte. Puis, revenant a sa mère, elle se mit à lui frictionner les tempes, avec le premier parfum qui lui tomba sous la main. Mille sentiments confus, où dominait la colère, s’agfitaient en elle. Mais elle en contint l’expression devant la pauvre femme, qui rouvrait à peine les yeux, en gé- missant. — Allons, maman, lui dit-elle avec douceur, ne vous désespérez pas. Voue n’en pouvez plus. Recouchez-vous bien vite, et ne pensez plus à rien. La mère acquiesça de la. tête. — Sonne Justine, murmura-t-elle. — Non. non, rétorqua péremptoirement la jeune tille. Je saurai bien vous aider. Pas de domestiques entre nous, maman, pour le quart d’heure, croyez-moi, ça vaut mieux. Docilement, Mme Allandhuy so laissa faire. Elle avait été choyée, gâtée toute sa vie par deux maris successifs qui lui avaient évité la peine même de se conduire, l’un par tendresse véritable, l’autre par ménagement pour un objet d’art si précieux, Instantanément elle venait de tomber sous la domination de sa fille. Ainsi parfois les rôles se renversent d’eux-mê- mes, au cours de certaines carrières dramati- ques de. femmes. Marion ne perdait pas la tète. Ayant bien installé sa mère au Ut, un flacon de sels à portée de sa main, elle ferma les rideaux des fenêtres, et défendit à la soubrette aux aguets de pénétrer dans la chambre de Madame « qui reposait tranquillement ». Puis elle retourna chez son beau-père, elle eut le désagrément de trouver tout le per- sonnel de la maison assemblé autour de l’in- fortuné Perrin. Se présence d’jtpsrsa les grou Au mois de juin dernier, une première tranche d'obligations, d'une formule particulièrement attrayan- te, fut émise en vue de couvrir une partie des dépen- ses importantes que l’Administration des P. T. T. a engagées dans la réalisation d'un vaste programme de renovation de son outillage. Elle a rencontré le meil- leur accueil dans tout le pays. L'émission d’une deu- xième tranche d'obligations a été décidée ; elle est ouverte depuis le 5 novemnre. Gette nouvelle est accueillie avec faveur par tous les gens soucieux d'un placement sur et de bon ren- dement. Telles sont bien, en effet les caractéristiques des titres qui nous occupent. Les motifs des emprunts des P. T. T. Pourquoi le service des P. T. T. a-t-il besoin de faire appel au crédit public ? De même qu’un industriel avisé doit, en raison de la prospérité de son entreprise, investir de nouveaux capitaux, pour l'étendre et la moderniser, l'administra- tion des Postes a le devoir de ne pas reculer devant la dépense nécessaire à i'extenlion et â la rénovation de sou outillage. C’est là une tâche considérable mais indispensable et qui exige de gros capitaux. L’état du matériel après la guerre il n'est un secret pour personne qu'au lendemain de la guerre, les installations des P. T. T. mal entrete- nues pendant les hostilités, désuètes en raison des progrès de la technique, détruites en partie par l’occu- pation, ne permettaient plus l'exécution du service dans des conditions {satisfaisantes, il était urgent de les réparer, de les transformer, de les étendre, et aussi de les moderniser. La réforme financière réalisée en 1923 L’Administration se mit à la tâche. Mais ses efforts seraient restés vains si son régime financier n'avait pas été modifié, c'est-à-dire si ses recettes et ses dépenses étaient restées englobées dans celles des services à caractère purement fiscal ou administratif. En 1923, le service des P. T. T. fut enfin doté d'un budget annexe. Ayant acquis l'individualité financière l'Administration put apprécier ses bénéfices. Elle se pes. Mais, avisant le maître d’hôtel : — Servez le déjeuner, ordonna-t-elle avec sang-froid. Nous sommes en retard de vingt minutes. Madame a la migraine et ne descen dra pas. M. Perrin me tiendra compagnie. Le caissier protesta. Jamais le patron ne l’avait invité chez lui. Le luxe ambiant l’effa- rouchait ; et il avait peur de commetire de- vant ces grands larbins, quelque gaffe ridicule de savoir-vivre. Mais Marion insista si vive - ment qu’elle vainquit sa résistance. A table, Marion parla en toute liberté de l’événement, mais dans les formes diplomati- ques requises, au milieu de plusieurs paires d’oreilles curieuses et indiscrètes. Elle avait adopté officiellement la version donnée par sa mère : Allandhuy avait dû être touché, au milieu de la fête, par une nouvelle inattendue, nécessitant un voyage immédiat, près d’un de ses correspondants provinciaux sans doute. Mais le fait qu’il n’eût pas envoyé de dépêche dans la matinée l’étonnait. A vrai dire, elle craignait fort qu’il ne fût arrivé quelque acci- dent à son beau-père. Le triste Perrin, un peu ragaillardi par la bonne chère, abonda dans son sens. Tel fut le thème de la conversation. Mais quand les deux interlocuteurs furent seuls pour prendre le café, dans un coin du bil- lard, Perrin, étouffant de se taire, annonça mystérieusement : — Le pire de tout, c’est que la caisse est vide ! , - Parbleu ! répliqua Manon, je m’en doute bien. Et je n’ai pas l’ombre d’illusions , allez sur ie sort qui nous attend, ma mère et moi ! Pourvu qu’il nous reste seulement de quoi ne pas mourir l’inanition ! A ce moment, sa voix faiblit ; elle dut se taire pour ne pas pleurer. Perrin crut que c’était de regrets pour tant de richesses perdues, sentiment si naturel qu’il s’efforça vainement de la consoler de son mieux. . . Mais le caissier se trompait. Marion ne re- grettait pas la fortune pour les plaisirs futiles dont elle s’était repue jusqu’à la satiété ! Elle la regrettait parce que, pauvre, elle n’oserait plus détromper François et lui avouer son amour. Cela ne se pouvait pas. Ce serait hon- teux de sa part. Et que penserait son cousin d’un changement d’attitude si suspect en l’oc- curence ? Il ne croirait pas Marion. Il la mé- priserait. II la repousserait. Plutôt mourir 1 Elle ernt défaillir en y pensant Mais elle re- foula ses larmes, et se reprit avec une belle bravoure. Elle dit au faible Perrin, confondu d’une telle énergie chez une jeune fille : — Retournez à la Banque. Tâchez d’étouffer l’affaire jusqu’au soir. Envoyez-moi Mulot. Il a mille accointances dans la presse. J’ai besoin de lui. Et Perrin s’en retourna plus agité, plus effa- ré, plus affolé mille fois qu’il n’était venu. CHAPITRE XII Les jours qui suivirent furent des jours de bataille pour Marioh. Elle avait obtenu facilement de sa mère qu’elle ne se mêlât de rien. Mais elle eut beaucoup de peine à lui persuader de ce pas recevoir. Marion connaissait bien les bonnes amies de sa maman, et ne doutait pas qu’elles n'accourussent en fouie aux nouvelles pour col- porter ensuite, aux quatre coins de Paris, les histoires les plus absurdes. Ayant enfin persua- dé Mme Allandhuy de se claquemurer dans sou appartement, Marion défendit formellement aux domestiques de laisser pénétrer personne. Ils le promirent et firent bonne garde, car Ma- rion avait trouvé moyen d’inspirer une sorte de respect à l’insolente valetaille de l’hôtel, par la dignité de sa tenue et la politesse de ses manières avec eux, très différente en cela de sa mère qui s'emportait ridiculement pour la moindre peccadille dans le service, ou bien tom- bait tout à coup dans une familiarité déplacée à l'égard de ses femmes de chambre. Tranquille de ce côté, Marion se mit résolu- ment en campagne avec le jeune Mulot, secré- taire particulier de son beau-père. Il existait entre eux, de longue date, cette sorte de cama- raderie anglo-saxonne, un peu sans-gêne, qui est de mode aujourd'hui dans certains milieux. (A suivre).

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C H EM IN S DE FER. — Vans-Cherbourg. - Dépurtdo Valognes: 4 11.22 m. expr.); 8 II 39 ni. ; io n . 2 m. ; 2 h. 04 s. rapide) ; ü h. 07 s .;10 li. 32s. (expr.)

Clierbuury-Paris. — Déunrt do Valognes : 0 II 33 in. (expr.); 7 h. 1.1 ni.; Il h. 34 m. (expr.) ; midi 07 ; 8 h. 21) s. (expr.); 0 II 10 s.; 8 h. 39 s. (expr.)

Valognes-ville-Bar/leur-Cherbourg. — Départ de Valognes-Ville : Oh. 80 m. (jusqu'il St-Vaast) ; 8h. 22 in.; (Jusqu'il St-Vaast) ; 12 h. 32 s, (jus­qu’il Barlleur) ; 2 h. 21 s. (jusqu'il Sl-Vaast} ; 0h.23s. (jusqu’il llarlleur); 8 li. s. (jusqu’il St- Martin).

Cherbourg-Barlleur- Valognes- Ville. — Arri­vée ii Valognos-Villo : o h. Tl ni. (de Sl-Vaast); 7 li. 37 m. (deSt-Martin); 8 li. 4 m. (de Barlleur);11 h. in. (do Sl-Vaast) ; 4 II 48 s. (do Sl-Vaast) ; 7 h. 43 s. (do Barlleur).

P a u v re F ra n ceLo mauvais tour quo Caillnux voulait jouer

à M. Poincaré au congrès radical d'Angers a pleinement abouti. Nous l'avions récemment prévu on ces colonnos.

Le congrès, cependant, semblait fini : Her- riot, en effet, avait onfin obtenu un ordre du jour lui pormottant, ainsi qu’à sos collègues radicaux, do consorvor. momentanément du moins, leurs portofouillos duns lo gouverne­ment dit d’Union Nationale.

Sur co, les ministres radicaux avaient repris lo train pour Paris, emmenant avoc eux un certain nombre de leurs amis.

Mais il n’en domeurait pas moins que, constitués en Haute-Cour, les radicaux-socia­listes, parmi losquols Caillaux ot Malvy, deux anciens condamnés do ta vraie Haute- Cour, avaient t'ait condamner à l'unani­mité l'Union Nationale.

Aussi, Caillaux et Malvy, avldos d’exécu­tion, voillaiont-ils sournoisement.

Aussitôt les ministres partis, ( rouvrant on quelque sorte lo congrès, ils s'empressèrent de convoquer brusquement, pour une séance de nuit, 4 ou 500 congressistes seulement et firent voter, è mains levées, une déclaration obligeant les infortunés ministres radicaux, repartis, a rompre d'urgence avec lo ministè­re.

Bref, ceux-là, on plats valets, ont obéi à l’injonction, si bien quo M. Poincaré a cru do son dovoir do remettre la démission collec­tive du ministère.

So réjouissant do l'occuronco, M. Poincaré no devait-il pas, au contraire, en profiter, pour assainir lo oollègo ministériel ?...

Quoi qu'il en soit, les deux ex-condamnés do la Haute-Cour, jubilant maintenant, atten­dent anxieusement qu'on les appelle à la suc­cession do leurs victimes.

Quollo conduite, è la fois basse, ignoble et ironique, eo serait, de la part de l’Elysée, à l’égard tant de la Franco et do son dra­peau, quo do sos sublimes martyrs et do ses vaillants héros, on ees jours anniversaires de l’armistice ! !... G a l l .

•------------------------- ♦ - ------------------------R e n tr é e orag*euse.Voici los Chambres rentrées ! Faut-il dire,

enfin ? Faut-il dire hélas ? On no sait pas 1Généralement, quand los parlementaires no

sont pas là, on ne souhaite pas qu’ils revien­nent. Et, quand ils siègent on soupire après leur départ.

En effet, on a depuis longtemps remarqué que le pays est moins agité, moins troublé, moins inquiot dans l'intervalle des sessions que pendant la durée dos « travaux parle­mentaires.

Feuilleton du Journal de Valognes. — N° 9

Un TerrienPar O. de W kbde

Mmo Allandhuy, encore couchée, déjeunait une tasse de thé au naturel, agrémentée de ities minuscules et brûlantes. Elles papotèrent >inme de juste, à qui mieux mieux ; elles au- fient jacassé facilement jusqu’au soir.Mais, quelques minutes avant midi, on trap- % discrètement à la porte. Marion alla ouvrir, 'était le valet de chambre d’Allandhuy, hom- ie glabre et sans âge, qui annonça d’une voix lOrne. ,— M. Perrin désirerait entretenir Monsieur

our affaire urgente ; et je n’ose pas entrer lez Monsieur qui ne me répond pas quand je appe.Perrin était le caissier de la banque Allan-

buy.Marion eut un léger sursaut. Sa mère décla-

a promptement :— Il faut entrer tout de suite chez Monsieur,

eut-ôtre sera it-.1 souffrant, après l’extrême haleur et la fatigue de cette nuit. D’ailleurs, y vais moi-môme.En effet, sitôt ta porte refermee, elle se jeta

n bas de son lit, s’enveloppa d’un peignoir e! a dirigea rapidement vers l’appartement de on époux. Marion suivait oppressée, redoutant j pire, une attaque, une mort soudaine.Mats non. Elle se tracassait bien inutilement. On ne trouva pas le banquier mort, par la

aison qu'on ne le trouva pas du tout. Sackam- re était parfaitement vide. Rien n’y était dé- angé. Georges Allandhuy avait disparu.Sa femme, entrée la première, et agitée de

entir peser sur ses épaules les regards aigus es deux hommes, le caissier et le domostique, ’éoria nerveusemont :

— C’est stupide 1 11 est sorti, voilà tout ! M. •errin n’a qu’à l'attendre. 11 rentrera sûrement >our déjeuner 1

Sur quoi, lo valet protesta respectueusemot :— Je me permettrai de faire observer à Ma-

lame, d’abord quo Monsieur ne se lève jamais

Cotte constatation fait mémo dire, que, pour stabiliser un calme relatif, un calme d’au moins quatre sous (comme le franc i) on pourrait peut-être songer à prolonger indéfi­niment les vacances du Parlement...

Toujours ost-t-il que voici nos « honorables » on fonctions. lisse réunissent dans une atmos­phère d’orage, chargée d’électricité et grosse, semble-t-il, de tempôtus.

En effet, à force do vivre en état de malaise persistant, nous voici en situation de crise.

A beaucoup d'égards, cotte situation est très analogue à colle où nous nous trouvions à la veille des élections du 11 mai 1924, de ce la­ineux « dimanche noir » comme dirent alors les américains.

Les radicaux alimentaires, c’est-à-dire pres­que tous los radicaux, ont repris incontesta­blement du poil do la hôte.

Lorsqu'ils tenaient la queue de la poêle, en 192(i, après dix-huit mois de règne, ils n’étaient pas, on so souvient, si farauds. Leur grand homme, M. llcrriot venait de crever le célèbre plafond monétaire, il avait mis le franc à dix centimes et nous conduisait à labanque- outo à vitesse accélérée.

Cependant, le peuple, qui mot toujours très longtemps à s’émouvoir, s’était ému. Il était déjà dans la rue, secouant les grilles du Palais Bourbon, d’où le déplorable M. Herriot s'éva­dait non sans peine, sous los huées, en piteuse position

Mais, aujourd’hui, tout est oublié et on est près à recommencer 1

Songez-donc ! Comme en 1924, la caisse est pleine et le râtelier garni. Or, contrairement aux chevaux qui s’excitent lorsque les râteliers sont vides, lus radicaux ne sont jamais plus fringants que lorsque leurs râteliers sonl pleins.

L’un dos Pères de l’église radicale, notre distingué confrère M. Pierre Bertrand, du « Quotidien », a même exprimé cette vérité de foi et de fond, dans une formule symbolique : Toutes les places ettout desuito 1 «.disait-il dès la rentrée do 1924.

A la rentrée de 1928, c’est toujours le mémoCredo

C’est pourquoi M. Poincaré, qui, on 1926 avait du bon, puisque toutes les caisses publi­ques étaient vides et qu'il s’agissait de los rem­plir, parait en 1928, à peine bon à jeter aux radicaux, puisque toutes les caisses sont rem­plies.

M. Poincaré est ainsi lo percepteur et le nourrisseur des radicaux. Car cet « homme de

juche » s’entend comme pas un à comprimer lo contribuable, à lui faire rendre tout son jus, toute sa moelle et môme un peu de son cuir et do sus os.

Cette opération faite et parfaite, les radicaux no demandent qu’à remercier l’opérateur en prônant sa place

Nous en sommes justement à co tournant.Les radicaux alimentaires ayant quelque pou

jeûné, sont en excellent appétit. Ils viennent d’aiguiser leurs dents et d’essayer leurs mâ­choires au Congrès d’Angers.

Do co cèté tout va bien.Alors qu’importe si du côté de la France

tout pourrait très vite aller fort mal ! Lorsque le malheur sera venu il sera toujours temps d’y songer. Et au pis aller, on aura toujours les ressources, après le festin et le partage du butin, de rappeler M. Poincaré ! a. ij.

LA GRISE M IN IST ÉR IELLECombien durera la crise ministérielle ou­

verte depuis lundi ?...Souhaitons que, pour la r ésoudre, M. Dou-

merguo se place au-dessus de toutes les basses

sans moi, et ensuite que la. « couverture » du lit n’est pas défaite. Les vêtements de nuit de Monsieur sont rangés tels que je les ai apprêtés hier soir.

Eh bien 1 s'écria péremptoirement Mm“ Allan- ilhuy, c’est qu’il aura reçu pendant la fête quelque nouvelle nécessitant un petit voyage d’affaires. Il aura oublié de me prévenir, dans le tumulte des danses et du souper. Je regrette beaucoup ce contretemps pour M. Perrin, ajou­ta-t-elle avec obligeance, en se tournant vers le personnage falot qui regardait avec conster­nation la chambre magnifique et déserte.

M. Perrin balbutia des paroles inintelligibles. C’était un de ces êtres chétifs de corps et mes­quins d’esprit, qui ne manquent pas d’une cer­taine honnêteté au fond, et ne voudraient pas faire le mal eux-mêmes, bien sûr, mais le lais­sent faire aux autres, en ferm ant les yeux, par veulerie, par peur ou par besoin d’argent. M. Perrin connaissait mieux que personne les des­sous ténébreux des affaires de son patron. Et il encaissait imperturbablement le résultat des escroqueries les plus criantes. Pour son compte personnel, cependant, il n’aurait pas dérobé un centime. Telle était la mentalité de cet em­ployé modèle.

En l’occurrence de cette disparition bizarre, malgré sa lâcheté coutumière, M. Perrin fut héroïque. Il ne dit rien de ses angoisses. I! dis­simula, devant la femme et la belle-fille du banquier, la terreur qui le glaçait jusqu’aux moelles. Car s'il était venu relancer chez lui son patron, démarche bien osée de sa part, c’est qu’en ouvrant sa caisse, le matin, i! avait constaté avec épouvante qu’elle ne contenait plus un centime I Le coffre-fort ne portait au­cune trace de violence ; on ne l’avait pas cam­briolé ; on l’avait ouvert normalement avec le chiffre. Et ce chiffre ? Allandhuy le possédait seul avec Perrin. Donc...

Et le malheureux Perrin, les yeux hagards, une sueur froide au front, flageolait sur ses jambes. Quoi ! la caisse vide ; la chambre vide ; je coup classique du banquier véreux I Qui l’au­rait jamais cru du fameux Allandhuy? Et ce n'était que le commencement 1 II y aurait des­cente de justice dans les bureaux, enquêtes policières, comparution du personnel, tout le diable et son train I Quelles complications,

intrigues et n’envisage que l’intérêt du pays.Comment no pas s’indigner d’avoir à consta­

ter qu’au moment précis où il faut troubler notre vie publique, le Congrès d’Angers surgit, et, que, revenus opportunément d'exil, Caillaux et Malvy y parlent en maîtres ?...

Notre pays est-il donc sous leur domina­tion ?

Il faut une réponse au Congrès d’Angers.Un ministère do transaction, qui n'aurait

pas de politique nette, serait emporté en quelques semaines, mais il aurait aggravé le mal.

Les circonstances offrent à l’homme d'Etat qui aurait du courage une chance magnifique.

Derrière les radicaux d’Angers se cache la Révolution.

Pour la conjurer, M. Poincaré semble bien tout désigné, mais à condition qu'il renonce à toute équivoque, à toute combinaison dou­teuse et choisisse sos collaborateurs parmi les défenseurs de l'ordre et parmi les vrais fran­çais. *-i.

Depuis lundi, los consultations continuent à l'Elysée sans grand intérêt.

Cependant, tandis qu’un certain nombre de groupes politiques, tant à la Chambre qu au Sénat, se sont réunis et ont voté des ordres du jour flétrissant les décisions du néfaste congrès, vantant la politique de M. Poincaré et exprimant le vœu quo ce dernier en reprenne la continuation.

A l’Elysée, c’est un véritable défilé d’hom­mes politiques ; le président de la République poursuit ses consultations sans que l’on puisse prévoir encore quel est l’homme politique qui sera appelé à former le Cabinet.

En général, on souhaite ou prévoit la dési­gnation de M. Poincaré par M. Doumergue, en vue de constituer le nouveau gouverne­ment ; mais l’acceptation de M. Poincaré est assez généralement pressentie comme dou­teuse. Il lui faudrait, en effet, ou écarter quelques articles de son programme ou se séparer d’éléments radicaux. l. r .

ques, les Esquimaux, civiliser les anthropo­phages. Risques non couverts, traitement non assuré ».

Soutenir par une abnégation totale le pres­tige de la Franco dans ie monde ne mérite aucunement l’attention des radicaux.

Supprimer les missionnaires leur suffit. Quant à leur oeuvre..... T ant pis.

JU STIC E...Combes, le défroqué, après avoir, à Pons,

causé l’effusion du sang français et la mort d’un infortuné jeune homme, a dicté, à An gers, l’assassinat du ministère Poincaré.

Caillaux, Malvy et üoladicr, que l’ex-prési- dent du Conseil avait, cependant, à la grande surprise des bons Français, traités avec égards, ont été los principaux personnages de ce drame historique.

Mais lo sang versé crie vengeance : voe victoribus I Malheur aux vainqueurs de Pons et d’Angers !...

Lorsqu'à résonné le tocsin de la grande guerre, avec tous les bons Français, les prê­tres et les religieux de tous ordres sont ac­courus de partout.

Aujourd'hui, méprisant l’œuvre de Combes, los bons Français, debout, exigent^ que, prêtres et religieux, leurs frères d’armes d’hier, r e c o u v re n t , en France, leurs droits et leurs biens, par lui indignement volés.

C. Justice.

T a n t g > i$ ! . . .

A Angers, pendant le Congi'ès, on a placar­dé l’affiche suivante, qui a obtenu un gros succès :

« On demande des radicaux et dûs radicaux- socialistes pour soigner les lépreux, les tuber­culeux, les contagieux, enseigner les Cana-

EohosLa répercussion en bourse de la crise ministérielle

La démission du ministère qui sauva le franc ne pouvait pas ne point afleeter la lenue du mar­ché. Aussi, dès l’ouverture, les valeurs françaises en général et nos fonds publics, en particulier, ac­cusèrent-ils des fléchissements notables. Les ren­tes qui se négocient à terme perdent en moyenne un point et demi, les banques françaises une cen­taine de francs, la Banque de France près deI 000 francs. De leur côté, les valeurs industriel­les fléchissent dans des proportions plus ou moins fortes.Les groupements d'Anclens Cpmbattants et la crise

Les groupements d'anciens combattants se sont émus à la nouvelle de la chute du ministère Poincaré, amenée dans des circonstances si par­ticulières, « au moment où notre pays, dit M. Dormann, député de Seine-el-Oise, et président du groupe des députés anciens combattants, dans sa lettre au secrétaire général de ia Fédération Nationale, a le plus besoin de poursuivre dans l’union la plus complète lo relèvement de ses finances et de son prestige ».

La Confédération nationale des anciens combat­tants et victimes de la guerre, groupant 1.200.000 hommes, a décidé de siéger en permanence. I.c Comité d’action civique des A. C., dans une lettre à M. Poincaré, où, après s’ôlre déclaré « proton - dément ému de la crise que traverse le pays », assure le président de toute sa confiance.

L’anniversaire de l’armistice A l'occasion du dixième anniversaire de l’armis­

tice, la cérémonie du 11 novembre sera célébrée cette année avec un éclat particulier. Le matin, àII heures, à Paris, comme dans toute la France, on observera une minute de recueillement et de silence marquée par un arrêt de la circulation partout où la chose sera possible.

Mort de M. Jules Nadi, député Un annonce la mort de M. Jules Nadi, députe

socialiste de la Drôme. M. Nadi qui assistait à la séance de la Chambre de mardi a succombéaux suites d’une crise d’urémie. Il était âgé de KO ans.

Le temps passeAu moment où le Comte-Zeppelin, terminant

son beau voyage, survolait le territoire Iraneais, son commandant envoyait un salut télégraphique à M. Laurent Eynae, ministre de l’Air.

L’après-midi, le président du Conseil municipal venait fleurir, au Père-Lachaise, les tombes des victimes des Zeppelins.

Le tribunal reconnaît que l’exposition de publications licencieuses est un délit

Le tribunal correctionnel de Versailles a rendu mercredi son jugement dans le procès intente à M. l'abbé Bethléem, poursuivi pour avoir lacéré, à Paris, un certain nombre de publications licen­cieuses. . . . .

Dans sou jugement, le tribunal dit que si 1 expo­sition des journaux lacérés par M. l'abbé Bethléem constituait un délit, il lui appartenait de le faire constater par l’autorité compétente, mais qu il ne pouvait se substituer à elle. Attendu qu’il existe dans la eause des circonstances très atténuantes, le tribunal condamne M. l’abbé Bethléem à 1 Iranc d’amende.

C’est après cassation d’un jugement du tribunal correctionnel de la Seine qui condamnait I abbé Bethléem à 11 francs d’amende, que l’affaire avait été renvoyée devant le tribunal de Versailles. Encore un Immeuble en construction qui s’écroule

Un immeuble, destiné au « Nouveau Théâtre », s’est écroulé, vendredi soir, ù Paris, rue Quenlin- Bauchard. Il n’y a eu aucun accident de personne.

Fort heureusement, les deux veilleurs de nuit, ui se trouvaient dans l’immeuble eurent le temps

_e se sauver, et l’heure tardive a seu|e évité des morts tragiques parmi les 120 ouvriers qui, de jour, travaillaient à la construction.

Va-t-on faire rentrer les nouveaux billets de 60 franca ?

Une assemblée départementale — celle des Basses-Pyrénées — proteste contre la ressem­blance du nouveau billet de KO fr. avec celui de 100 fr.

Un vœu, en eflet, a été adopté à l’unanimité pour demander à la Banque de France de ne plus émettre de ces billets de 50 fr. dont le dessin et la couleur se confondent avec ceux de tOO fr., ce qui, dans les relations commerciales, provoque des erreurs presque continuelles.

L’élection à la présidence des Etats-UnisM. Hoover est élu président des Etats-Unis par

les voix de 462 délégués du collège présidentiel américain, contre 69 à M. Smith.

Le réveil de l’EtnaOn mande de Calane qu’un nouveau cratère de

l'Etna s’est ouvert dimanche, à 21 heures. La lave a coulé dans le lit d'un torrent, sur une largeur de 20 mètres environ. Sur un front de presque deux kilomètres, elle a détruit en partie les bois de Cerrita et de Cubania.

A Montenaci, une nouvelle bouche s’est ouverte, qui émet une grande quantité de lave en direction de Nunziala et de Mascali qui ont été évacuées.

Lundi soir, la lave se trouvait à 3 kilomètres de Mascali, s’avançanl à une vitesse de 500 mètres à l’heure. Sur son parcours, elle a détruit des plan­tations et plusieurs vignes.

La coulée de lave principale est arrivée jeudi à environ 150 mètres de la gare de Mascali, sur la ligne du chemin de fer de Catane à Messine.

Une autre coulée de lave progresse lentement vers Nunziala et Carraba.

Située entre l’Etna et la mer Ionienne, Mascali, ville de 5.000 habitants, est, on le sait, le centre des vins rouges estimés.

Renovation de l’outillage des P. T. T.

Emission d’obligations 5 °/0 amortissablesNettes d ’im pôts p ré se n ts et fu tu rs

(2m° tranch e )

Seigneur, pour un pauvre homme chargé dfi famille, et sujet aux coliques hépatiques I Ah ! si seulement, il pouvait filer aussi à l’anglaise, lui, Perrin (Jules-Emile) ! Mais que devien­draient Mme Perrin et les neuf Perrin, d’âge et de sexe divers, qui faisaient à la fois son orgueil et son tourment I

Cependant, la belle Mmo Allandhuy, par un effort suprême de courage, venait de regagner son appartement la tête haute. Mais là, le res­sort brisé, elle s'effondra dans une bergère et perdit connaissance.

Marion prestement verrouilla la porte. Puis, revenant a sa mère, elle se mit à lui frictionner les tempes, avec le prem ier parfum qui lui tomba sous la main. Mille sentiments confus, où dominait la colère, s’agfitaient en elle. Mais elle en contint l’expression devant la pauvre femme, qui rouvrait à peine les yeux, en gé­missant.

— Allons, maman, lui dit-elle avec douceur, ne vous désespérez pas. Voue n’en pouvez plus. Recouchez-vous bien vite, e t ne pensez plus à rien.

La mère acquiesça de la. tête.— Sonne Justine, m urm ura-t-elle.— Non. non, rétorqua péremptoirement la

jeune tille. Je saurai bien vous aider. Pas de domestiques entre nous, maman, pour le quart d’heure, croyez-moi, ça vaut mieux.

Docilement, Mme Allandhuy so laissa faire. Elle avait été choyée, gâtée toute sa vie par deux maris successifs qui lui avaient évité la peine même de se conduire, l’un par tendresse véritable, l’autre par ménagement pour un objet d’art si précieux, Instantanément elle venait de tomber sous la domination de sa fille. Ainsi parfois les rôles se renversent d ’eux-mê­mes, au cours de certaines carrières dram ati­ques de. femmes.

Marion ne perdait pas la tète. Ayant bien installé sa mère au Ut, un flacon de sels à portée de sa main, elle ferma les rideaux des fenêtres, et défendit à la soubrette aux aguets de pénétrer dans la chambre de Madame « qui reposait tranquillement ».

Puis elle retourna chez son beau-père, où elle eut le désagrément de trouver tout le per­sonnel de la maison assemblé autour de l’in­fortuné Perrin. Se présence d’jtpsrsa les grou

Au mois de juin dernier, une première tranche d'obligations, d'une formule particulièrement attrayan­te, fut émise en vue de couvrir une partie des dépen­ses importantes que l’Administration des P. T. T. a engagées dans la réalisation d'un vaste programme de renovation de son outillage. Elle a rencontré le meil­leur accueil dans tout le pays. L'émission d’une deu­xième tranche d'obligations a été décidée ; elle est ouverte depuis le 5 novemnre.

Gette nouvelle est accueillie avec faveur par tous les gens soucieux d'un placement sur et de bon ren­dement. Telles sont bien, en effet les caractéristiques des titres qui nous occupent.

Les motifs des emprunts des P. T. T.Pourquoi le service des P. T. T. a-t-il besoin de

faire appel au crédit public ?De même qu’un industriel avisé doit, en raison de

la prospérité de son entreprise, investir de nouveaux capitaux, pour l'étendre et la moderniser, l'administra­tion des Postes a le devoir de ne pas reculer devant la dépense nécessaire à i'extenlion et â la rénovation de sou outillage.

C’est là une tâche considérable mais indispensable et qui exige de gros capitaux.

L’état du matériel après la guerreil n'est un secret pour personne qu'au lendemain de

la guerre, les installations des P. T. T. mal entrete­nues pendant les hostilités, désuètes en raison des progrès de la technique, détruites en partie par l’occu- pation, ne permettaient plus l'exécution du service dans des conditions {satisfaisantes, il était urgent de les réparer, de les transformer, de les étendre, et aussi de les moderniser.

La réforme financière réalisée en 1923L’Administration se mit à la tâche. Mais ses efforts

seraient restés vains si son régime financier n'avait pas été modifié, c'est-à-dire si ses recettes et ses dépenses étaient restées englobées dans celles des services à caractère purement fiscal ou administratif.

En 1923, le service des P. T. T. fut enfin doté d'un budget annexe. Ayant acquis l'individualité financière l'Administration put apprécier ses bénéfices. Elle se

pes. Mais, avisant le maître d’hôtel :— Servez le déjeuner, ordonna-t-elle avec

sang-froid. Nous sommes en retard de vingt minutes. Madame a la migraine et ne descen dra pas. M. Perrin me tiendra compagnie.

Le caissier protesta. Jamais le patron ne l’avait invité chez lui. Le luxe ambiant l’effa­rouchait ; et il avait peur de commetire de­vant ces grands larbins, quelque gaffe ridicule de savoir-vivre. Mais Marion insista si vive­ment qu’elle vainquit sa résistance.

A table, Marion parla en toute liberté de l’événement, mais dans les formes diplomati­ques requises, au milieu de plusieurs paires d’oreilles curieuses et indiscrètes. Elle avait adopté officiellement la version donnée par sa mère : Allandhuy avait dû être touché, au milieu de la fête, par une nouvelle inattendue, nécessitant un voyage immédiat, près d’un de ses correspondants provinciaux sans doute. Mais le fait qu’il n’eût pas envoyé de dépêche dans la matinée l’étonnait. A vrai dire, elle craignait fort qu’il ne fût arrivé quelque acci­dent à son beau-père. Le triste Perrin, un peu ragaillardi par la bonne chère, abonda dans son sens. Tel fut le thème de la conversation.

Mais quand les deux interlocuteurs furent seuls pour prendre le café, dans un coin du bil­lard, Perrin, étouffant de se taire, annonça mystérieusement :

— Le pire de tout, c’est que la caisse estvide ! ,

- Parbleu ! répliqua Manon, je m’en doute bien. Et je n’ai pas l’ombre d’illusions , allez sur ie sort qui nous attend, ma mère et moi ! Pourvu qu’il nous reste seulement de quoi ne pas mourir l’inanition !

A ce moment, sa voix faiblit ; elle dut se taire pour ne pas pleurer.

Perrin crut que c’était de regrets pour tant de richesses perdues, sentiment si naturel qu’il s’efforça vainement de la consoler de son mieux. . .

Mais le caissier se trompait. Marion ne re­grettait pas la fortune pour les plaisirs futiles dont elle s’était repue jusqu’à la satiété ! Elle la regrettait parce que, pauvre, elle n’oserait plus détromper François et lui avouer son amour. Cela ne se pouvait pas. Ce serait hon­teux de sa part. Et que penserait son cousin

d’un changement d’attitude si suspect en l’oc­curence ? Il ne croirait pas Marion. Il la mé­priserait. II la repousserait. Plutôt mourir 1

Elle ernt défaillir en y pensant Mais elle re­foula ses larmes, et se reprit avec une belle bravoure.

Elle dit au faible Perrin, confondu d’une telle énergie chez une jeune fille :

— Retournez à la Banque. Tâchez d ’étouffer l’affaire jusqu’au soir. Envoyez-moi Mulot. Il a mille accointances dans la presse. J ’ai besoin de lui.

Et Perrin s’en retourna plus agité, plus effa­ré, plus affolé mille fois qu’il n ’était venu.

CHAPITRE XII

Les jours qui suivirent furent des jours de bataille pour Marioh.

Elle avait obtenu facilement de sa mère qu’elle ne se mêlât de rien. Mais elle eut beaucoup de peine à lui persuader de ce pas recevoir. Marion connaissait bien les bonnes amies de sa maman, et ne doutait pas qu’elles n'accourussent en fouie aux nouvelles pour col­porter ensuite, aux quatre coins de Paris, les histoires les plus absurdes. Ayant enfin persua­dé Mme Allandhuy de se claquemurer dans sou appartement, Marion défendit formellement aux domestiques de laisser pénétrer personne. Ils le promirent et firent bonne garde, car Ma­rion avait trouvé moyen d ’inspirer une sorte de respect à l’insolente valetaille de l’hôtel, par la dignité de sa tenue et la politesse de ses manières avec eux, très différente en cela de sa mère qui s'emportait ridiculement pour la moindre peccadille dans le service, ou bien tom­bait tout à coup dans une familiarité déplacée à l'égard de ses femmes de chambre.

Tranquille de ce côté, Marion se mit résolu­ment en campagne avec le jeune Mulot, secré­taire particulier de son beau-père. Il existait entre eux, de longue date, cette sorte de cama­raderie anglo-saxonne, un peu sans-gêne, qui est de mode aujourd'hui dans certains milieux.

(A suivre).

Page 2: RNAL DE VALOGNESmediatheque.mairie-valognes.fr/wp-content/uploads/2020/05/Journal… · RNAL DE VALOGNES Feuille Politique, Agricole, Commerciale, Industrielle, Scientifique. Littéraire

préparait en môme temps à la réalisation du program­me de travaux qu’elle avait dressé.

Le programme des TravauxCe programme intéresse lo pays tout entier et porte

sur tout l’équipement postal et électrique ; d’une ma­nière générale 11 s’agit do réorganiser totalement le service dos communications électriques, intérieur et international, d’étendre les communications et de les améliorer radicalement ou rapidité et en sécurité u ac­célérer par une extension des locaux et un large emploi du machinisme, lo service postal.

Le but visé se résume ainsi eu peu de mots : célé­rité, sécurité, universalité des liaisons, perfection du service, l’our ne citer qu'en exemple des résultats déjà acquis, notons qu'on obtient aujourd’hui en 10 minutes au muximum une communication téléphoni­que interurbaine empruntant l’un des grands câbles récemment établis, alors qu'un minimum d’attente de il heures était nécessaire auparavant.

Gela se passo de tout commentaire et montre que tout est mis eu œuvre pour assurer à une administra­tion dont lo rôle à la fois social, linafioier el industriel est à la base de la vie économique du pays, les moyens de suivre l’évolution et de remplir sa tâche avec toute la perfection qu'on peut eu attendre.Les condition d'émission de l’emprunt, ses avantages

L'Intérêt que présente pour l’épargne française la nouvelle émission, est évident. Nette de tous impôts présents et futurs, remboursables avant le 25 juin 1958, ou par tirages semestriels ou par rachats en bourse, les obligations émises seront gagées par la prospérité do l'exploitation dont les bénéfices ont, notamment, permis de rembourser en quelques aunées le capital voisin de 500.OUU.000, que le budget annexe îles postes avait pris en oharge en 1923. Il n’est pas besoin d’ajouter qu'elles sonl eu outre garanties par l’Etat, , , , ,

Il faut convenir que l’attrait d'un tel placement est bien fait pour attirer en foule les souscripteurs. Aussi prévoit-on que les guichets des bureaux de postes seront encombrés : Il faudra se lifttor I Emission d’obligations B "/„ amortissables et nettes

d’impôts pour le service des Postes, Télégraphes et Téléphones

Conditions et caractéristiques de l émission Type. — Obligations amortissables de 500 te. en

oupitnl nominal inscrites à une section spéciale du Grand Ldvre de la llette Publique.

Intérêt. — Intérêt do 5 “/„ par an, payable par cou­pons semestriels à terme échu, les 25 juin et 2o dé­cembre de ohnquo année.

Jouissance. — Les obligations souscrites jusqu au 24 novembre 192H Inclus porteront jouissance du 2o juin 1928. Les obligations souscrites à partir du 25 novembre 1928 porteront jouissance du 25 décembre 1928.

Amortissement, — L’amortissement sera ell'eclué, soit par remboursement au pair à la suite de tirages au sovt semestriels, soit par rachat en bourse, .tous les titres Boront amortis le 25 juin 1958 au plus tard.

l'orme. — Titres au porteur ou certificat nominattls. Impôts. — Obligations nettes de loute taxe spéciale,

présoute ou future, frappant les valeurs mobilières.Coupures. — Certificats nominatifs : 500 fr. ou miilli-

ples do 500 fr. en capilal nominal.Titres au porteur : 500, 1.000, 5.000 fr. eu capital

nominal. , . , ,Cotation. — Ges obligations seront admises a la cote

officielle do lu Bourse de Paris.Prix d'émission. — Ge prix, susceptible de varier

d’après les cours cotés eu Bourse sur les obligations do la l '“ tranche, sera indiqué par les alllches apposées dans les bureaux de poste.

Garanties de /.'émission. — Le placement présente des garanties exceptionnelles eu sécurité. Les obliga­tions des P. T. T. seront inscrites au Grand Livre de la Dette Publique. Les sommes nécessaires au service de leur intérêt el de leur amortissement figureront chaque année â la première section du budget annexe des P, T. T, et seront votées par le Parlement au môme titre que toutes les dépenses de l'Etat. Leur ser­vice serait en cas de besoin, assuré pur le lrésor Publie et le budget général dans les conditions prévues par les articles 10 à 74 de la loi du 30 juin 1923.

le 31 décembre 1903, ces dates incluses, el ceux qui, par le jeu de la loi de recrutement suivent le sort de cette classe (engagés militaire, naturalisés ou réinté­grés français, elc.) ; 0° les réservistes des classes 1920 el 1922 qui, par suite d'ajournement, n’ont pu effectuer de période en 1928 ; 7° les sous-officiers de réserve qui, n’apparlenant pas aux catégories ci-dessus et dé­sireux de préparer le brevet de chef de section ou de concourir pour ce titre, sont volontaires pour une convocation.Le transport gratuit des corps des militaires morts

en service commandéL’opinion publique s’esf souvent émue du fait que,

lorsque des militaires étaient victimes d’accidents mortels eu service commandé, le transport des corps dos victimes n’était pas toujours eirectuê aux frais de l’Etat et était, en tout cas, précédé d’enquêtes souvent pénibles auprès des familles.

Lu ministre de la Guerre vient de se mettre d accord avec le président du Gouseil, ministre des finances, pour que tes corps des militaires victimes d accidents mortels eu service commandé soient toujours trans­portés aux frais de l'Etat quand tes taniilles les récla­ment.

considérons comme notre devoir de vousadresser notre démission.

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, 1 assu­rance do nos sentiments les plus distingués. Suivent les signatures.

Lela10sa

Bo-Fé-Ab

etla

Chronique FinancièreD’UNE SEMAINE A L’AUTRE

Dans notre bulletin de lundi dernier, 29 octobre nous constations que la Bourse était maussade sans qu’aucun événement politique grave se fût produit. Mais la Bourse pressentait sans doute que les idées des partis, qui ont entre les mains les destinées de la France, allaient se heurter.

Le marché, très houleux pendant toute la se­maine, a reflété les étals d'ilme par lesquels sont passés lous ceux dont la situation dépend do l'ave­nir économique du pays.

On avait échafaudé, ne l’oublions pas, tout un espoir immense de renaissance financière sur ics sentiments de concorde de tous les Français enne­mis de l'aventure révolutionnaire. Fa moindre scission entre ses hommes de bonne volonté devait fatalement jeler le trouble dans les esprits. Or, la semaine a été riche en incidents propres à émouvoir les plus avertis de l’humeur fantaisiste el vagabonde des politiciens.

Le malaise esl grand. La liquidation s'esl cilec- luôo sur des cours très bas. Elle a révélé cepen­dant que les positions ii terme étaient insignifiante que l’argent était abondant. L'argent il 15 jours el à un mois était oll'ert il des taux faciles : 3 7/8 °/o 010 1/2"/».

Malgré celte situation monétaire et boursière particuliérement favorable, le marché s’est aban­donné ii son inquiétude sans cependant taire preuve à aucun moment d’un pessimisme irréflé­chi. Constatons pourtant que l’attention du monde capitaliste est alertée.

Jean BERALD,Rédaction du Bulletin Financier

des Journaux de Province, 156, Hue Montmartre, PARIS, 2e

Inform ationsL’Intérêt de la Caisse d'Epargne

Le Journal Officiel public un décret fixant a 3.25 ”/» l'intérêt qui sera versé par la caisse nationale d'épargne il scs déposants it partir du l"r janvier 1929.

Demandes de subventionsLo Préfet de la Manelto informe MM. les Maires

du département et les particuliers, qu’il ne sera tenu dorénavant aucun compte des demandes de subventions adressées au Conseil Général, de quelque nature qu'elles soient, qui ne seront pas transmises à la Préfecture un mois, au moins, nvanl i’ouvet’lm'o do la session.

Pour obtenir des wagons pour le transport du bétail

Direction générale des Chemins de Fer de I Etat Lettre adressée it M. le Sénateur Dnmecour,

président do la Chambre départementale d’agri­culture :

Vous m’avez transmis un vœu émis par voire Compagnie en vue d’obtenir qu’aux jours de loi- res et ut) marchés un servioo do surveillance très slnoto soit établi dans les gares pour permettre une meilleure ol plus juste répartition des wagons destinés au transport du bélnil.

J'ai l'honneur (le vous informer que la situation it laquelle vous fuites allusion n’a pas échappé à mes services. Le matériel est abondant, mais il est, la plupart du temps, accaparé par des em- barqueurs auxquels sont obligés de s’adresser ensuite les petits expéditeurs.

Pour aider le réseau de l’Etal it faire cesser ce trafic, les expéditeurs, victimes de ces agissements, peuvent les signaler sur le champ, soit aux Ins­pecteurs do sections présents dans les gares les jours do foiros importantes, soit, en l’absence de ceux-ci aux Chois de gare eux-mêmes.

D'autre part, mes services, d’accord avec les réseaux, étudient une modification de la régle­mentation actuelle, en vtto de mettre tin aux de­mandes exagérées de matériel ainsi formulées par certains expéditeurs.

Agréez, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée.

Le Directeur général dos Chemins de Fer. Commission de réforme des fonctionnaires

pères de familleLe résultat du scrutin qui a ou lieu le 15 octo­

bre 1928 pour l’élection dos délégués du person­nel des administrations de l’Etal nu Conseil d’En- quôte prévu par l’art. III de la loi Ju 30 juin 1923, est lo suivant :

M. Cosnier, percepteur ît Saint-Clair-sur-Elle, élu l ' 1' titulaire.

M. Loeoinlre, receveur des P. T. T., Cherbourg, élu 2“ titulaire.

M. Bigot, sous-brigadier dos douanes, Cher­bourg, élu lor suppléant.

M. Veillet, brigadier des douanes, Granville, élu 2° suppléant.

M. Gilhodos, contrôleur des C. 1 , Avranches, élu 3" suppléant.

M. Tabouroux, professeur, Lycée do Coutanees, élu 4” suppléant.------------------------ ---------------------------

Nouvelles MilitairesLa classe 1928

En vue de ramener progressivement l'incorporation doa classes à 21 ans révolus, et par modification à la disposition do l’article 11 de lu loi du 31 mars 1928, le ministre de lu Uuerro n’est autorisé à incorporer en mu! 1929, outre les ajournés de la classe précédente, que les jeunes gens de lu dusse 1928, nés entre le 1" août et le 31 octobro 1908.

Les périodes des réservistes en 1929 la France Militaire annonce que le ministre vient

do donner aux commandants de corps d’armée les instructions suivantes relatives aux convocations des irésrvlstes en 1929.

Les militaires à convoquer sont :!» ’l'ous les officiers de réserve des classes 1923 et

1924, qui n’auront pus êlé convoqués en 1928 ; 2" les officiers de réserve de lu classe 1925, titulaires du grade de sous-lieulenaut avant le 1" juillet 1920; 3° les oflloters de réserve des classes 1920, 1921 et 1922 qui, ajournés antérieurement, n’ont pus ell’eclué leur période eu 1928 ; 4” un nombre important d'officiers de réserve dos classes plus anciennes que 1920, proposu- bles pour l'avancement ; 5“ les réservistes appartenant à la classe 1923, c'est-à-dire nés entre le fir janvier et

TRIBUNE LIBRECE QUI IMPORTE

Il importe peu que le « Retour » soit de Victor Hugo ou d’un autre, Il importe beau­coup que 1’ « Apothéose » soit de Claude d Or.

Il importe peu que Victor Hugo ou un autre n'aient su faire que de la bonne poésie.

Il importe beaucoup que Claude d’Or, en faisant une parodie, en vers, ait parodié jus­qu'au genre poétique lui-méme.

Sainte Beuve.A vis. — Les « délicats lettrés » du petit

format auront remarqué d’eux-mômes les fau­tes de syntaxe, de morphologie, de goût, les inexactitudes, les obscurités qui se rencontrent dans la « Réponse à Sainte-Beuve ». Néan­moins, s’ils désirent avoir de ce morceau une critique littéraire approfondie, je suis à leur disposition.

S'adresser au bureau du journal.

CHRONIQUE LOCALEConseil d’Arrondissement. —

Conseil d’Arrondissement s’est réuni à Sous-Préfecture le 3 novembre 1928, à heures 30du matin, pour la 2“ partie de session. Etaient présents ; MM. Patns, nami, Frigot, Le Cannellier, Féron Jean, ron Louis, Dorey, Leblond et Bouffard. aents excusés : MM. le Docteur Lo Prieur Pasquior. M. le Sous-Préfet assiste àséance. , .

Il est donné lecture du procès-verbal de la première session qui est accepté.

Le Conseil procède à l’examen des états drossés en vue du répartement de la contribu­tion personnelle-mobilière. A 1 unanimité il adopte le premier projet.

Le Conseil d'Arrondissement émet ensuite à l’unanimité les vœux ci-après :

Vœu que l’administration des Chemins de fer de l'Etat prenne dos mesures immédiates en vue do doter les gares du réseau de maté- tériol et de main-d’œuvre sutfisante pour as­surer l'expédition rapide des marchandises. La saison des pommes faisant actuellement ressortir les inconvénients signalés, il importe que des instructions formelles soient données et ce, dans lo plus bref délai.

Vœu demandant que, dans les communes de moins de cinq cents habitants, la durée du scrutin pour les élections soit réduite et, par suite, que la clôture ait lieu à 16 heures.

Vœu demandant que pour les cylindrages des chemins il soit seulement tenu compte de leur état d’usure et non du temps écoulé en­tre chaque rechargement : Certains chemins pou fréquentés, qui seraient bons avec un peu d’entretien, vont bientôt être rechargés, alors que d’autres, qui se trouvent en mauvais état par suite d’uno circulation plus intense, res­teront encore plusieurs années sans recharge ment.

Vœu demandant que des travaux soient exécutés, rue Thiers, à Tourlaville, sur le chemin de grande communication n“ 10, pour assurer l’écoulement des eaux de pluie et en particulier dans la portion comprise entre les rues Ernest-Renan et Destrais.

Vœu demandant que des travaux soient entrepris sur le chemin de grande communi cation nu 126 à Tourlaville (rue Carnot) pour empêcher l’eau de séjourner sur lo milieu de la route. Ce chemin a très peu de déclivité et, par suite d’absence de fossés, les eaux s écou­lent difficilement.

Sur la demande de plusieurs conseillers, M. Martin, ingénieur principal du service vicinal est appelé à fournir des renseignements sur les nouveaux traitements et les nouvelles retraites des cantonniers.

La séance a été ensuite levée.

S. B.

SOCIÉTÉ D’HORTICULTURE do l'Arrondissement de Valognes

COUR DE SEIGNEURQue de saints en notre Paradis : Sainte

Anne, Sainto Beuve, Sainte Buse, Saint Biaise, Saint Denis. « N’en jetez plus » la « Cour » est pleine ! Un Manant Moderne.

BRICQUEBEC I V Æ l s e a u p o i n tA la suite do la démission do cinq conseillers

municipaux, la presse régionale en a donné divers récits plus ou moins véridiques.

Lo compte rendu paru dans Le Réveil et L'Union, et qui semble être le procès-verbal officiel mérite notamment une rectification sur plusieurs points.

Il y ost dit d’abord qu'avant la seance M. Jeanne proposa une motion relative à l’élec­tion do M. Grillard au Conseil Genéial. Oi, nous étions en séance puisqu’elle avait été déclarée ouverte, et que le procès-verbal de la dernière avait été lu et déclaré adopté, quand M. Jeanne fit cette proposition.,

La motion, d’ailleurs, fut accueillie par un silence glacial et complet. Il fut nécessaire d’une mise en demeure de son auteur pour obtenir quelques « oui » partis conlusément do ci de là. C’est ce qui est appelé « unani-mité ». . . .

Voilà comme on écrit 1 histoire.M. le Maire ne s’est pas trompé sur l’impres­

sion produite, sans quoi il aurait remercié. Mais il se garda de le faire. C’était sage.

Pourquoi certains conseillers no choisirent- ils pas ce moment pour démissionner ? La raison est qu’ils voulaient tenir jusqu’à la question de la fête du 11 novembre, pour être là on cas de débat ou de scrutin.

Cetto question vint enfin, après trois heures do gèn,e et sa discussion qui a amené le départ de M. de Saint-Denis appelle aussi une préci­sion.

Nous voulions lo rétablissement intégral de la tradition établie depuis la Guerre. Or nous ne l’avons pas trouvée dans lo programme proposé avec plusieurs réticences.

Des modifications obtenues peu à peu, et survenues depuis, en ont fait lo programme publié comme programme officiel et qui donnera sans doute satisfaction à la population.

Nous tenons à faire remarquer que c’est à notre initiative, h notre obstination, h notre attitude qu’est dû ce retour à la belle fête de l’Armistice célébrée en parfaite union do tous.

Enfin otceci ost une des raisons do notre démission, nous estimons que le Conseil Mu­nicipal no doit pas servir les rancunes et les ressentiments personnels de tel ou tel de ses membres. Nous avons préféré partir que de nous associer à une telle politique.

Les Conseillers démissionnairesp, y. — Voici textuellement la lettre de

démission adressée lo 5 novembre à M. le Préfet du la Manche :

Nous soussignés, Thiébot Paul 2* adjoint, Lecannellier Gustave, l’ardil Jean, Couppey Jules, de Saint-Denis Georges, Conseillers municipaux.

En présence de l'esprit de parti cjui nous exclut systématiquement de l’administration municipale et paralyse tous nos efforts en vue de la concorde et de l’union à Bricquebec,

Exposition de ChrysanthèmesLes 10, 11 et 12 novembre 1928,

Halle aux Qrains, à VALOGNES.Le dimanche 11, à 4 heures, CONCERT

par la Musique Municipale, l’exposition.

dans le local de

Valognesno-Fête de l’Armistice du dimanche 11

vembre 1928,A 11 houres, sonneries des cloches do toutes

les églises et chapelles de la ville,Manifestation au Monument do h Victoire,

Place de l’Hôtel-de-Villo, en présence des au­torités, des enfants des écoles, des Anciens Combattants, delà Musique municipale et dos Sociétés locales.

Minute de silence. Discours.Après midi, Exposition de chrysanthèmes

dans la halle aux grains (continuation).A 15 heures 1/2, concert par la Musique

municipale à l’exposition d'horticulture, Halleaux grains. n i *

A 19 heures, banquet des Anciens Combat tants, à l’Hôtel Saint-Michel.

A 21 heures, grand bal avec orchestre, salle des fêtes,

Le Maire, A, Poutas-Larue,Anciens Combattants, — Il est rappelé

aux Membres de l’Association qu’ils sont convoqués le 11 novembre, pour la fêle do l’Armistice, à 10 h. 45, sur la place de la Mairie, en vue de la manifestation au Monu­ment de la Victoire, organisée en complet accord avec la Municipalité, et à laquelle pren­dront certainement part, avec les notabitités valognaises, les enfants des Ecoles et les sociétés locales avec leurs insignes et leurs drapeaux.

Après une visite dans l’après-midi à 1 expo­sition de chrysanthèmes, et une audition musicale au môme lieu par la Musique Muni­cipale, les Anciens Combattants tiendront aussi à prendre part au banquet fraternel qui aura lieu à l’Hôtel Saint-Michel, dont le prix très abordable permet à tous d’y assister. Que les retardataires se hâtent de se faire incrire.

Enfin, le soir, pour terminer gaiment cette journée de joie, rendez-vous encore à la Salle des Fêtes pour lo bal avec orchestre, organisé par les Anciens Combattants.

L’Association reçoit toujours les adhésions des camarades qui n'en font encore pas partie, Que ceux-ci n’oublient pas qu’ils ont de multiples avantages à en tirer ; Office des Mutilés, Office des Combattants, Retraite Mutuelle, otc., tous services intéressants pour eux comme pour leurs camarades dont ils doivent être solidaires. (Communiqué).

Médaillés Millitaires. — Les Médaillés Militaires de la 428“ section sont priés de se réunir lo dimanche 11 novembre, à 10 heures 45, place de la mairie, pour prendre part à la manifestation qui aura lieu au monument de la Victoire.

Le port de la médaille est obligatoire.Le vicerprésiçjent, Ruer.

Droits de pesage au pont-bascule, —Tarif provisoire.—DeO à 2.000 kilos, 1 fr. ; de 2.001 à 4.000 kilos, 2 fr. ; de 4.001 à 7.000 kilos, 3 fr. ; de 7.001 à 10.000 kilos, 4 fr.

Au-dessus de 10.000 kilos, par 1.000 kilos, 0 fr. 50 ; tare, 0 fr. 50.

Bœuf, vache, taureau, cheval, t fr. 50, veau, porc, chèvre, 1 fr.

Paroisse Saint-Malo. — Le dimanche 18 novembre aura lieu, à la paroisse, la fête pa­tronale Saint-Malo qui sera présidée par Sa Grandeur Mgr Louvard, évêque de Coutanees.

La messe sera célébrée par M. le Chanoine Dogon, Archiprêtre de la Sainte-Trinité de Cherbourg, et le panégyrique de Saint-Malo sera donné par M. le Chanoine Datin, curé- doyen de Périers.

Les vêpres seront chantées en faux bourdon. Avant le salut, allocution de Sa Grandeur

Monseigneur l'Evêque.La chorale paroissiale prépare des chants

de circonstance pour cette cérémonie qui pro­met d'être splendide.

Le programme sera mis en vente à partir du lundi 12 novembre, dans les librairies Brisset et Brochard.

Fiançailles. — Nous apprenons avec plai­sir les fiançailles de Mlle Marie Fauvel, fille de M. Pierre Fauvel, avoué, et de Madame, née Debrix, avec M. Joseph Besnard, ingé­nieur chimiste, originaire de Saint-James.

Nous présentons aux jounes fiancés nos sin­cères compliments et à leurs familles nos res­pectueuses félicitations.

A la Poste. — Le vitrage bleu foncé de la lanterne extérieure do la Poste, qui annihi­lait l’éclairage électrique y contenu, plongeait la rue Carnot quasi dans les ténèbres, et ren­dait, le soir, pour le jet de la correspondance, l’ouverture extérieure des boites très difficile à trouver, est enfin remplacé par un vitrage en verre non teinté.

De la sorte, nous n’aurons plus à reproduire les justes doléances parues en notre journal.

Lux.Association Sportive Valognaise —

Rencontres du Dimanche 11 novembre 1928. — A Cherbourg, terrain du Foyer du Marin, Championnat de Basse-Normandie (lr“ Divi­sion), U. S. T. de Cherbourg (l'°) contre A. S. Valognaise (lr“).

Coup d'envoi : 2 houres 30.Départ des joueurs dont les noms suivent à

10 heures 45 très précises, place du Château.Mayé, Louise, Marie, Bernard, Wamster

(cap), Chanoni, Pillu, Faudemer, Leterrier, Lacroix, Tardif, Lepetit. Le Secrétaire.

Renversé par une auto. — Mardi soir, M. l’abbé Penitot, du clergé de la Madeleine, à Paris, venu pour l’inhumation de sa sœur, qui avait eu lieu le matin, se trouvait sur le trottoir rue des Religieuses, non loin du car­refour de la rue Saint-Malo. Il voulut traverser la chaussée. Après avoir laissé passer une auto qui descendait la rue des Religieuses, il orut pouvoir changer de trottoir, mais fut heurté par une seconde auto qu’il n’avait pas aperçue, la­quelle était conduite par M. Duchennn, distilla­teur, et roulait à une allure très modérée. On releva le prêtre et on le transporta dans une maison voisine, où il reçut les premiers soins, puis ensuite au domicile de sa sœur. Actuelle­ment letat de M. l’abbé Penitot est aussi satisfaisant que possible,

Succès. — M. Jacques Lenevou, fils de M. Lenevou, agent-voyor, tombé au champ d’honneur en 1914, a subi avec succès les épreuves du concours de l’Ecole Saint-Maixent. Sur 292 candidats, il a été reçu élève officier d'active avec le n° 35.

M.Maurice Leluan,fils deM.Leluan, maître menuisier rue de Poterie, étudiant on pharma­cie de 2° année, vient d’être reçu avec le nu 1 au concours d’internat dns hôpitaux de Rennes.

Société Archéologique. — La réunion trimostrielle de la société aura lieu vendredi 16 courant, à 2 heures 1/2, salle de la Biblio­thèque.

Ordre du jour :1» Lecture du procès-verbal de la dernière

séance ;2° Admission de nouveaux membres ;3° Affaires diverses.

Lectures ;l u M. Lo Marquand : Le Maréchal de

Tourvilio à Tourville ; lo cadeau do la cloche.2° M. Nicollct : Etude sur la station préhis­

torique de Roche ville, Le Président,

Du 5 : Andrée Noël, ferme de la Chcsnée.Du 6 ‘.Marie Leclerc, quartier du Pont-à-

la-Vieille.Décès

Du 2 : Sophie Pénitot, 74 ans, célibataire, rue des Religieuses.

Du4 : Auguste Desprez, célibataire, 86 ans, rue Saint-Malo.

Du 8 : Louis Boulland, marié, 44 ans, quartier du Haut-Pirou.

Maurice BltEGAINT, Tanneur, 14, rue de l’Abat­toir, A VALOGNBH, pré­vient Mit nombreuse Clientè­le qu’il «ne rend A domicile pour dépouiller leu animaux morts et qu’il achète les cuirs verts A des prix déflant toute concurrence.

Cauvin.Une camionnette renverse une jeune

cycliste. — M. Antoine Bastard, boulanger, rue Carnot, revenant de faire sa tournée de livraison, passait rue de Poterie.

Au moment où il doublait un fourgon auto­mobile de déménagement, une jeune cycliste, M“° Martel, âgée de 15 ans, qui sortait de la cour contiguë au magasin de son père, M. Martel, mécanicien, vint se jeter sur l’avant <}e la camionnette et fut renversée.

M. Bastard bloqua aussitôt et releva la jeune fille qu’il transporta chez ses parents, où elle reçut les soins du docteur Moissy.

Ce dernier constata de nombreuses blessu­res aux jambes, mais, heureusement, elles ne présentent aucun caractère de gravité.

Société de Puériculture. - La prochai­ne consultation gratuite pour les nourrissons aura lieu le samedi 17 novembre, à 9 heures et demie, rue Alcxis-de-Tocqueville.

Pharmacie de service. — La pharmacie Lemarquand, rue des Religieuses, sera ouver­te le dimanche U novembre,

Ojets perdus. — Perdu le jeudi l ”r novem­bre, une petite boucle d’oreille en or. pour onfant.

En cas de trouvaille, prière de la rapporter à M. Auffret, cordonnier, rue Saint -Malo.

Récompense.— Perdu il y a une quinzaine do jours une

cravate en laine noire. Prière à la personne qui l’aurait trouvée de bien vouloir la remet­tre au bureau du journal.

A qui la bague ?— Nous signalons à nou­veau qu’une bague en or, trouvée en ville, il y a plusieurs mois, est à la disposition de son propriétaire au bureau du Journal,

_Une bague pour homme a été trouvée, ily a quinze jours, rue des des Religieuses.

La réclamer à Mlle Allée, mercière, rue des Religieuses, Valognes.

Carnet de deuil. -- Mardi dernier a eu lieu, en l’église Saint-Malo, au milieu d'une assis­tance sympathique, l’inhumation de M11” Sophie Pénitot, décédée en son domicile, rue des Reli­gieuses, à l’àge de 74 ans.

A l’occasion de ce pénible deuil, nous offrons à MM. les Abbés Pénitot, à M”,u Raoult, à Ml|,!> Pénitot et à la Famille, l'hommage de nos respectueux compliments de condoléances.

ETAT CIVIL DE VALOGNESNaissances

Du 2 : Christiane Raynel, hameau Le- tourmy.

Du 3 ; Pierre Egret, ruo do Poterie ; Geor- gette Houssin, rue de TÛffWalité.

Police CorrectionnelleAudience du 8 novembre 1928

TAMERVILLE. — Le 26 septembre der­nier, la fille Marie Yvonne, 27 ans, domesti­que chez M. Cordhomme, à Tamerville, déjà mère d’un enfant, mettait au monde un enfant du sexe féminin dont le cadavre fut découvert dans une malle où elle l’avait enfermé. Le rapport du docteur Leroy, médecin-légiste, qui a pratiqué l'autopsie, conclut que la mort n'est due à aucune violence, mais à un défaut de soins.

La fille Marie, qu’on dit faible d'esprit, est donc seuloment poursuivie pour homicide in­volontaire. Les renseignements fournies sur elle ne lui sont pas défavorables. Elle n’a pas de condamnation. L’inculpée soutient que n’at­tendant pas si tôt la naissance de l’enfant elle comptait se rendre à la Maternité à Saint-Lo

Ce n’est pas intentionnellement, affirme-t- elle, qu'elle a laissé mourir son bébé ; se trouvant trop malade elle n’avait pu s'en occu­per aussitôt après sa naissance et quand elle aurait pu le faire, l'enfant était mort.

La fille Marie est condamnée à 6 mois de prison avec sursis.

AUMEVILLE-LESTRE. — Fontaine Blan­che, femme Chopin, 31 ans, ménagère à Aume- ,-ille-Lcstre, village de la Rue, est poursuivie pour faux témoignage en matière civile.

Dans la soirée du 26 janvier 1928, une dis­cussion ayant éclaté entre MM. Bellin Albert, cultivateur, et Néel Alfred, maire d’Aume- ville-Lestre, ce dernier insulta M. Bellin en présence de la femme Chopin, qui rapporta ces propos à diverses personnes. Citée comme témoin par M. le Juge de Paix de Quettchou, le 8 mai, dans l’affaire civile intentée par M. Bellin à M. Néel, elle déposa qu’elle n'avait rien vu, ni rien entendu, alors qu'interrogée par les gendarmes, le 29 du môme mois, elle fit une déclaration toute autre, ajoutant que si elle n’avait rien dit de­vant M. le Juge de Paix, c’était sur l'instiga­tion de M. Néel. Cependant elle revint encore une fois sur cette déclaration affirmant que personne ne lui avait rien suggéra et qu’elle avait agi de sa propre initiative.

Examinée au point de vue mental la res­ponsabilité do la femme Chopin a été reconnue très légèrement atténuée.

Le tribunal la condamne à un an. de prison avec sursis.

VALOGNES, — Nos lecteurs se souvien­nent de ce fameux Goëdard Joseph, 26 ans, demeurant à Jouy-en-Josas qui, au début d'août prétendit avoir effectué à pied le raid Versailles-Cherbourg en 5 jours 1/2, raid entrepris, disait-il, à la suite d’un pari avec enjeu de 10.000 francs.

Or, ce pari n’a jamais existé que dans l’ima­gination ao Goëdard. N’empêche qu’à peine arrivé à Cherbourg Goëdard se présenta chez de nombreux commerçants de cette ville, de Tourlaville etd’Equeurdrevillc et, sous le faux prétexte qu’une grande fête devait avoir lieu en son honneur dans cotte dernière localité, réussit à escroquer des sommes d’argent allant de 1 fr. à 10 francs..

Arrêté le 20 août, le sportif escroc se repose depuis à la prison de Cherbourg. Il prétend avoir bien accompli le raid pédestre dont il so vante, mais reconnaît avoir imaginé le pari pour attirer l’attention sur lui. La soi-disant fête sportive était aussi une idée sortie de son cerveau pour se procurer de l'argent.

Poursuivi pour escroqueries Goëdard est condamné à 6 mois de prison sans sursis.

LES PERQUES. — Le tribunal a rendu son jugement dans l’affaire de M, Hennequin Charles, cultivateur, poursuivi pour blessures involontaires et infraction au code de la route.

Nos lecteurs ont lu dans notre dernier numéro que, le 5 août, vers 11 heures du soir, une génisse pour le cultivateur sortit précipi- temment d’un petit chemin, au lieu dit le Pont Saint-Paul, et renversa M. Auguste Brien, domicilié au Valdécie, qui passait à bicyclette. Grièvement blessé le cycliste dut rester alité une vingtaine de jours.

Le tribunal relaxe M. Hennequin du chef de blessures involontaires et le condamne à 5 fr. d’amende pour infraction au code de la route.

/ - A V I S ’Il esl rappelé à Messieurs les Cultivateurs

et Eleveurs que, pour l'enlèvem ent de toue an im aux, ils u'ont qu'à téléphoner au NT» S A T O Ü R L 4 V IL L E ou au M» » A M ONTEBOITHG ou télégraphier à l’une des adresses ei-dessoùs

EQUARRISSAGE de TOURLAVILLE EQUARRISSAGE de MONTEBOURG

Les animaux leur seront payés au maximum et enlevés le plus rapidement, sans aucun

dérangement pour eux.

CHRONIQUE REGIONALETamerville. -- Dans la nuit, — Les

gendarmes ont verbalisé contre M. Louis Mouchcl, cultivateur au Bas dos Monts, qui conduisait un tombereau dépourvu de lumière.

Brix. — Anciens Combattants. — La réunion annuelle des Anciens Combattants de Brix a eu lieu à la Mairie, le jeudi 1er novem­bre, à l'heure fixée. Les camarades présents ont, à l'unanimité, décidé de continuer la tra­dition et de déposer le l ur novembre une cou­ronne au Monument aux Morts.

Page 3: RNAL DE VALOGNESmediatheque.mairie-valognes.fr/wp-content/uploads/2020/05/Journal… · RNAL DE VALOGNES Feuille Politique, Agricole, Commerciale, Industrielle, Scientifique. Littéraire

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herbages. Utilisez votre semoir pour cet épandage et vous en constaterez les heureux résultats au printemps prochain.

Cérémonie du 11 novembre. — Pro- rammo. — A V) h. 45 : Réunion à la Mairie o la Musique, du Consoil Municipal, des

Anciens Combattants ot des enfants des écoles.

A 10 h. : Départ en cortego pour l'église.Après la grand’ messe, uu Monument dos

enfants do Brix morts pour la France : Céré­monie du souvenir ; Dépôt d’une couronne par les Anciens Combattants, d’une gerbe par les enfants dos écoles.

Apres la cérômonio, à la Mairie, la Société des Anciens Combattants offrira un vin d’honnour il ses mombros participants.

Yvetot-Booage. — Anciens Combat­tants. — La fôto des Anciens Combattants aura lieu le ditnancho 11 novombre 1928.

Réunion dos Ancions Combattants â 9 h. 45, dans la cour du la mairie.

Défilé.Mosso.Allocution au Monuinont dos Morts.Vin d’honneur aux Sociétaires choz M.

Knisch, débitant.Banquot par souscription è la Mairio.

Le Président, Lemaruuand.A qui le chien ? — Un chion d’arrêt è long

poil, blanc avoc tacho noire, yeux bordés do jauno, s’est réfugié è Yvotot. Le réclamer au garde champêtre.

Dttltlflll jout^ 26 octobre, do la Rno do ■ BrUll Montatgu au Hameau du Bost, un guldo en cuir blanc.

Priôro ii la personno qui l'aurait trouvé de bien vouloir le romottro ù M. Julos Vastol, forgoron, Maison Blanche, ù Montaigu. Ré­compense.

MontebourgAu Patronage Jeanne il'Arc. — La

séance récréative que devaient donner los Anciens ot los Jeunes do l’œuvro do jeunesse Montebourgeoise, los 11 et 18 novembre, ost remise â une date ultérieure. Que tous les amis do l’oeuvro so rassurent, ils n'auront rien perdu pour attondro.

Ligue Patriotique des Françaises. — Dimancho 4 novembre, la Ligue Patriotique des Françaises tenait, à la salle paroissiale, sa réunion annuelle, sous la présidence de M. le Chanoine Loridez, assisté de M. le Curé-Doyen do Montobourg ot de la plupart des prêtres du doyenné. Plus de 400 ligueuses, représentan­tes des diverses paroisses du canton, assistaient è la séance.

M,u“ Cardot, trésorière de la soction canto­nale, dans un rapport intéressant ot documenté fit remarquer d’abord l'accroisseinont rapide du nombre dos ligueuses qui, pour le canton do Montebourg, s’élève maintenant à plus do 800 ; puis l’aide apportéo par la Ligue aux diverses œuvres, spécialement è. l’Œuvre dos Séminaires par l’organisation do « dons en natures ».

M. 1e Chunoino Loridez prit ensuite la paro­le ot développa, dans un discours très remar­qué, lo mot d'ordre qu'il donnait à la Ligue :« Faire face «, ot, pour cela, s’unir, s’instruire, agir, attirant surtout l'attention des ligueuses sur la préparation au devoir électoral qu’elles seront têt ou tard appelées à remplir.

Enfin, pour égayer un pou lo sérieux do la séance, les bambins et les bambinos do l'Ecole Notre-Dame dos Anges rééditèrent avec une grâce charmante, la « Rondo do la Mariée » déjà donnée à la précédente distribution de prix ; les jeunes époux, prouvant, par leurs caresses mutuelles, que la lune do miel était oncoro au plein, enlevèrent, ootto fois encore, les bravos do l’assistance.

Un salut solennel à l’Eglise Saint-Jacques, suivi do prières pour los liguousos défunts, clôtura cotte réunion ploino do promosses.

Anniversaire île l’Armistice. - Diman­che, à 10 h. 1/4, réunion dos autorités et des Ancions Combattants près de l’IIêtolJde Ville. Formation du cortège ot départ pour l’église.

A 10 heures 1/2, offlco solennel, avec lo concours de la Société l’Etoile, de la Musiqne Municipale ot de la Compagnie des sapours pompiers.

Après la messe, appel des Morts de la Guerre, ontrecoupé de chants do circonstance. Allocution par M. l’abbé Mario, chovalierde la Légion d’Honnour, professeur à l’Institut Saint-Paul do Cherbourg. Chant du Libéra.

Après la cérémonie, défilé au Monument Commémoratif, où seront déposés dos gorbos de Heurs.

Une série de contraventions. — M“° Honriotto Lomonnier, cultivatrice à Saint- Floxel, et M1"” Quinol, née Blaizot, cultiva­trice à Saint-Marcouf ont otô gratifiées do contraventions pour défaut de plaques de contrêlo à leurs bicyclettes.

Ont fait également l’objet do contraventions pour défaut do lumière à leurs bicyclettes : M. Auguste Launay, domestique à Saint-Cyr, M“'’ Victor Trohol, de Saint-Martin-d’Audou- ville, ot M. Gustave Ronouf, ouvrier à l’arse­nal de Cherbourg.

Automobiliste en défaut. — M. Georges Midi, chauffour chez M. Üuval-Lemonmer, à Carontan, conduisait un camion automobile dépourvu de feu rouge. Un procès-verbal fut dressé.

Laissez dormir les voisins. — Vers 9 heures 1/2 du soir, Mu,e vouvo Lelong, 61 ans, rentière, placo Jeanno-d'Arc, qui était couchée, entondit frapper à sa porte. Ello se lova, vint ouvrir ot so trouva en présence de M“" Albert Lepotit, ménagère, rue de Caren- tan, qui lui aurait reproché d'uvoir pris un porte-couronno au cimetière ot l’aurait inju­riée et menacée. Quelques instants plus tard arriva M. Louis Diot, 28 ans, marchand de faïences et couronnes mortuaires, beau-frère do M""1 Lepetit, qui, à son tour, aurait insulté ot menacé la sexagénaire.

Pour so débarrasser dos doux nocturnes visiteurs, Mm“ Lelong parla d’aller quérir les gendarmes. ■

Cotte bruyante discussion avait réveillé les habitants du quartier qui purent suivre toutes les péripéties do la scèno dont los deux auteurs ont fait l’objot d'un procès-verbal pour monaces, insultes et tapage.

Uno pluinto pour vol contre inconnu a été également déposéo à la gendarmerie.

Urville-Booage. — Deux frères qui ne s’entendent pas. — So trouvant chez sa mère, M. Auguste Piard, 44 ans, cultivateur, y rencontra son frère Bionaimé, 38 ans, égalomont cultivateur, avec loquel il n’a plus de relations suivies, à la suite do questions d’intôrêt. Lour rencontre provoqua une vio­lente discussion au cours do laquelle Bienaimé frappa son frère do doux coups de poing à l’œil

et àl’oreille et, pendantqu’il était tombé à terre, lui porta un violent coup de pied dans lo dos.

M. Auguste Piard a déposé une plainte à la gendarmerie et a consulté lo docteur Moissy, de Valognes, qui lui a octroyé cinq jours de repos.

Saint-Floxel. —■ Fête du 11 novembre. — Lo dimanche 11 novombre, à 9 h., messe solennelle ; allocution par M. l’abbé Marie, officier do réserve ; lecture des noms dos Saini-Floxellais morts victimes do la guerre ot chant du Libéra.

Flottemanville-Bocage — Procès-ver­bal. _ Passant au Pont-Cochon avec sa bi­cyclette non éclairée, M. Désiré Exupère, 34 ans, jardinier chez Mm0 de Fiers, s’est fait re­pérer par les gendarmes.

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Sainte-M ère-EgliseLe i l novembre. — Une manifestation

patriotique organisée en l’honneur des soldats de Sainte-Mère-Eglise, tombés au champ d'honneur, aura lieu dimanche prochain,11 novombre.

Programme2 h. 45, réunion des Anciens Mobilisés et

sociétés locales, à l’Hôtel de Ville, et départ on cortège avec le drapeau et la gerbe, pour lo sorvico religieux.

3 heures, service religieux; manifestation au cimetière, au pied du monument.

A l’issue de la cérémonie, un vin d’honneur sera offert par la municipalité aux Anciens Mobilisés, à l’Hôtel de Ville.

Abandon d'auto. — Rue de la Gare, une auto était abandonnée sans lumière, son pro­priétaire, M. Julos Marcouf, entrepreneur de menuiserie à Crettovillo, s’est vu dresser procès-verbal.

Un numéro à la craie ne suffit pas. — N'ayant, è l’avant de son auto, qu’une plaque sur laquelle lo numéro était inscrit à la craie, M. Léon Vautier, boucher à Carontan, a fait l’objet d’une contravention.

Une charrette est renversée par une auto. — M. Charles Duvernois, éleveur à Turquoville, conduisait son auto dans laquelle se trouvaient M. René Masson, de Turquo­ville, et M. Pierre Fautrat, de Beuzeville-la- Bastillo ; il suivait la route de Montobourg à Sainto-Mèro-Eglise. A 200 mètres de cette localité, au lieu dit Sigovillo, il rencontra une voiture de laitier conduite par M. Antoine Mouchel, domicilié à Fresvillo, et venant vers les automobilistes.

A cinquante mètres de ce véhicule, M. Du­vernois se disposa à appuyer sur sa droite pour croiser la voiture, mais il constata avoc stupeur que le système de direction, bloqué, n’obéissait plus au volant. La fatalité voulut que l’auto se dirigeât vers la charrette.

L’inévitable choc se produisit. Bien que chargée de bidons pleins, la voiture à lait lut renvorsoo avoc son conducteur qui eut la chance do n’ôtro que légèrement blessé.

Los automobilistes furent épargnés mais l’auto a été gravement endommagée.

Uno enquête a été faite par la gendarmerie do Saintc-Mère-Eglise.

Chef-du-Pont. — Il avait été recon­nu. — M. Michel Audouard, marchand de poisson à Liosville, passait au Bas de la Rue avec son auto non éclairée, bien qu’il fit nuit. Voyant sur la route deux personnes qui lui firent signe d’arrêter, il ralentit, mais dès qu’il eut reconnu les gendarmes, il démarra, sans souci des représentants do l’autorité qui eurent tout juste le temps de se jeter de côté pour no pas so faire écraser. Les gendarmes so mirent à la poursuite do l’automobiliste, espérant le rejoindre au passage à niveau. Le fugitif y arriva bientôt, avec une avance do 200 mètres sur scs poursuivants, mais Mm,J Audouard descendit de l’auto, ouvrit les bar­rières sans autorisation et le véhicule disparut.

M. Audouard ot sa femme furent reconnus par de nombreux témoins. 'Malgré leurs dénégations, le marchand de poisson a fait l’objet d’un procès-verbal pour défaut de lumière, défaut do permis de circulation et délit de fuite.

Contravention. — M. Greggia Graziana, ouvrier cimentier chez M. Dosso, à Bayeux, circulait avec une bicyclette non éclairée lors­qu’il rencontra la maréchaussée qui nota l’in­fraction .

M. Alcide Osmont, cultivateur à Saint- Martin-de-Varreville, propriétaire de six tom­bereaux qui roulaient dans l’obscurité sans aucune lumière, a été gratifié d’une contra­vention.

Blosville. — Anniversaire de l'armis­tice. — Sur la demande do la Municipalité, dans le but de commémorer dignement ' le 10° anniversaire de l’armistice, un service solennel sera célébré pour les soldats de Blosville, morts pour la France, le samedi 10 novembre, à 10 heures. La messe de ce service sera chantée par M. le Curé de Chof- du-Pont et l’allocution donnée par M. le Curé de Saint-Côrno-du-Mont. Après l’absoute, visite au Monument du cimetière pour dépo­ser gerbes et bouquets de (leurs aux pieds du fier Poilu, qui domine la route nationale, et, è l’issue de la cérémonie religieuse, un vin d’honneur sera offert à la mairie par la muni­cipalité aux Anciens Combattants de Blosville.

Hiesville. — Manifestation religieuse et patriotique. — Honneur à la population do cette petite commune qui ne veut pas rester en retard pour acquitter une dette de reconnaissance à l’égard des glorieuses victi­mes do la guerre ! Un sorvico funèbre aux intentions des Enfants de lliesville aura lieu, dans l’église de la paroisse, lo mercredi 14 no­vembre, à 9 heures et demie. Les membres de la municipalité, les Anciens Combattants,

les familles des héros, les enfants de l’école, tous auront à cœur d’assister à cette cérémo­nie commémorative.

Houesville. — Service funèbre. — Le vendredi 16 novembre, à 9 heures, le service annuel, à la mémoire des soldats de Houes­ville, morts pour la Patrie, sei’a célébré avec le programme habituel.

Etat civil. — Décès : Christiane Langlois,6 mois ; Raoul Touzard, 5 mois 1/2.

Carquebut. — Et la lanterne ’ — Les gendarmes ont verbalisé contre M. Eugène Loir, domestique chez M. Bouffard, a Hies­ville, qui circulait avec sa bicyclette dépour­vue de lumière.

Beuzeville-la-Bastille. — Plainte. — M'“° veuve Lagarde, domestique à Mestry (Calvados), avait laissé son mobilier à Beu- zeville, dans une maison dont la clef était confiée à uno personne du voisinage. Or, s’étant aperçue que son mobilier et les légu­mes de son jardin avaient diminué, elle a porté plainte, estimant à 1U0 fr. le préjudice causé.

Fête de f armistice. — A l’occasion du 10" anniversaire de l’Armistice, un service solennel sera célébré lo mardi 13 novembre, ù 10 heures, on l’église do Beuzeville-la-Bas­tille, pour les soldats de la commune morts pour la France.

Picauville. — Sans lanterne. — M. Auguste Roland, domestique chez M. Casimir Legrand, a été gratifié d’une contravention pour défaut de lumière à sa bicyclette.

P ont-l’Abbé-Picau v ille . — Remercie­ments. — Le Comité est heureux d’adresser ses remerciements à toutes les personnes qui ont bien voulu se mettre à sa disposition pour l’organisation de la Soirée-Concert du 28 oc­tobre et qui, avec un empressement aussi ai­mable que désintéressé, lui ont prété un concours si précieux.

Ses remerciements vont d’abord à M. 1 Ad­joint qui présidait la soirée, en l’absence de M. le Maire empêché au dernier moment, en­suite à M. le Président de la Lyre Picau- villaise et à son Chef de Musique, le toujours actif et dévoué metteur en scène et acteur uo l’on connaît, ainsi qu’à tous les exécutants e la Lyre ;A la délicieuse artiste qui a tenu le piano

avec tant de maîtrise ;Aux deux gracieuses jeunes filles qui se sont

révélées actrices de talent ;Aux sept acteurs qui se sont tous dépassés

et dont un, lo désopilant comique de toujours, s’est montré véritable comédien de caractère ;

Aux Dames et Messieurs, sans oublier lo sentimental Pierrot, qui n’ont pas hésité à se déplacer même de loin pour nous égayer par leur chansonnettes, romances, mélodies et mélodrames ;

A l’aimable quêteuse et à son sympathique cavalier qui ont si bien su faire remplir leur escarcelle ;

Aux six merveilleuses vendeuses de pro­grammes et de bonbons dont le sourire char­meur a fait recette si fructueuse.

Enfin ses remerciements vont à 1 aimable public qui a répondu à son appel en venant si nombreux (la salle était archicomble) assister au spectacle et permettre, par sa générosité, l’organisation, le 18 novembre courant, d une nouvelle fête, féerique cette fois, en 1 honneur de la fée Electricité ;

Encore une fois, à tous ceux qui ont contri­bué ou participé de près ou de loin au succès magnifique de la soirée le Comité adresse un chaleureux merci.

Sainte-Marie-du-Mont. — Recette bu­raliste. — M. de Calo, receveur buraliste à Sainte-Marie-du-Mont, est nommé à la recette de Godervillo (Seine-Inférieure) l 1" classe, A1"0 catégorie (avancement hiérarchique).

Vierville. — Syndicat des Agriculteurs de la Manche. —Section intercommunale. — Les agriculteurs et cultivateurs syndiqués des communes do Vierville, Angovillo-au- Plain et Brucheville, ainsi que ceux qui dési­reraient adhérer à la section, sont priés d’assister à la réunion qui aura lieu le diman­che 18 novembre 1928, à 2 heures de 1 après- midi, à la Mairie de Vierville. — Ordre du jour : Commandes d’engrais ; inscription de nouveaux adhérents ; création d une Caisse locale d’assurances mutuelles ; questions di­verses.

Saint-Sauveur-le-VicomteSainte-Colombe. — Allumez. — M.

Alfred Dechanteloup, cultivateur chez ses parents, à la Picquenoterie, a fait l’objet d’une contravention pour défaut de lumière à sa bicyclette. M. Paul Lebrun, cultivateur, s’est fait repérer avec son tombereau non éclairé.

Rauville-la-Place. — Cycliste en dé­faut. — M. Eugène Yvetot, cultivateur, village Cauvin, circulait avec sa bicyclette non éclairée lorsqu’il rencontra les représen­tants de l’autorité qui notèrent l’infraction.

Infraction à l’arrête préfectoral. — Un cultivateur de Biniville négociait, en dehors du champ de foire, la vente de deux vaches, lorsque les gendarmes, qui assistaient à la scène, dressèrent procès-verbal contre ven­deur et acheteur, ce dernier cultivateur à Carontan.

Saint-Jacques-de-Néhou. — L armis­tice. — Pour commémorer le dixième anni­versaire de U Armistice, le programme ci-après a été élaboré :

A 9 h. 30, réunion des Anciens Combat­tants à la mairie.

A 10 heures, messe solennelle.Après la messe, le cortège se rendra au

Monument aux Morts pour y déposer uno couronne.

A 11 h. 30, vin d’honneur offert par la municipalité aux Anciens Combattants, dis­tribution de friandises aux enfants des écoles.

A 12 h. 30, banquet par souscription au restaurant Gallis (prix : 12 francs).

BricquebecFête Nationale du dimanche 11 novem­

bre. — Programme officiel :9 h. 30 : Réunion place de la Mairie des

autorités, Anciens Combattants, sociétés loca­les et enfants des écoles.

9 h, 45 : Salves d’artillerie. Départ du cor­tège pour se rendre à l’Eglise.

Défilé : Marche des Philosophes, par la Musique Municipale. Itinéraire : rue de Paris, place des Buttes, route de Carteret, place de l’Eglise.

10 heures : Messe avec le concours de la Musique Municipale.

11 h. 15 : Absoute au Monument.Sonnerie de clairons par la Clique du Patro­

nage Saint-Louis. Roulement de tambour.Une minute de silence. — Roulements de

tambour.Les Regrets (mélodie funèbre) par la !• an-

fare.Dépôt de gerbes de fleurs.Discours suivant le programme des Anciens

Combattants.La Marseillaise, salves d’artillerie, dislo­

cation,Les habitants sont priés de pavoiser et sont

tous invités à prendre part au cortège officiel et à la cérémonie de commémoration de l’Ar­mistice. Le Conseiller Général,

Maire de Bricquebec,Marcel Grillard.

Clôture brisée et enlevée. — M. Clément Folliot, 30 ans. cultivateur, hameau Les Pe­tits, vit depuis quelque temps en désaccord avec son beau-frère, M. Delacotte, cultiva­teur. Dernièrement la femme de celui-ci, ordonna à son domestique M. Jean Mahaut,28 ans, originaire de Valognes, d’enlever la clôture d’une propriété appartenant à son beau-frère et de l’apporter à la ferme. Le domestique exécuta l’ordre donné.

M. Folliot déposa une plainte à la gendar­merie. Au cours de l’enquête M"‘" Delacotte a reconnu les faits.

D’autre part la gendarmerie reproche à Mahaut d’avoir conservé un imperméable en cuir qu’il trouva, dernièrement, en passant à Rauville-la-Bigot. Le domestique est, de ce fait, inculpé de vol.

Accroché par une courroie. —- M. Pierre Alexandre, ouvrier à la distillerie, a été happé par une courroie de transmission. Il a été en partie déshabillé.

On l’a relevé avec une fracture du péroné et de nombreuses blessures.

Magneville. — Association fraternelle des Anciens Combattants. — Lors de leur dernière réunion, les Anciens Combattants ont élaboré le programme suivant, pour la journée du 11 novembre :

A 2 h. 30, réunion des A. C. à la mairie, départ pour l’Eglise.

A 3 heures, vêpres solennelles ; cérémonie et remise d’une gerbe au Monument.

A l’issue de la cérémonie, vin d’honneur offert à tous les A. C., aux membres honorai­res et à la Municipalité.

A 6 heures, banquet fraternel des A. C. (prix : 15 francs).

Négreville. — Commande d'engrais. — Les cultivateurs qui désirent faire leurs com­mandes d’engrais au Syndicat agricole, sont priés de s’adresser chez M. Rouxol qui fera le groupement des commandes. Le P resident

Rocheville. — Pour sauver les vestiges du passé. — Les antiquaires de Normandie viennent de tenir leur séance de rentrée qui a été présidée par M. le docteur Gosselin. Au début de la séance, M. R. N. Sauvage, pré­senta à la Société une lettre de M. Le Cacheux, archiviste départemental de la Seine-Inférîeu- re, demandant à la Société d’appuyer le clas­sement comme monument historique de la colline de Rocheville, à 3 kilomètres do Sotte- vast, qui est non seulement un site touristi­que fort pittoresque, mais supporte des monu­ments mégalithiques de haute valeur. La So­ciété décida de faire droit à la demande de M. Le Cacheux, d’autant plus que son secrétaire lui souligna la recrudescence actuelle du van­dalisme, qui vient d’amener la destruction d’une petite bastille, près de Valognes, la dis­parition do lucarnes, à Caen et... l'achat par les américains de pierres tombales provenant de Saint-Contest.

Rauville-la-Bigot. — Tombola. — Les Anciens Combattants do l’U. N. C. se sont ré­unis le dimanche 4 et ont décidé de tirer leur tombola le dimanche 11 novembre, à 14 h.

BarnevilleCarteret. — Conseil municipal. — Dans sa

séance du 28 octobre, le conseil à décidé :La mise en adjudication publique des travaux :a) De ravalement à la Salle des Fêtes estimés,

d’après le devis, à 0.067 fr. 50.b) De construction d’un aqueduc sur le ruisseau

des Douits, devant la Salle des Fêles, estimés, d’après le devis, à 9.705 l'r.

Soit au total : 10.432 fr. 50.L’envoi immédiat, à M. le Directeur de la

Compagnie des Chemins de Fer de l’Etat d uue protestation contre la suppression d’un emploi d’homme d’équipe à la gare de Carteret.

Qu’une vente d’arbres aura lieu, le dimanche 18 novembre, à partir de 14 heures, route des Douits.

De se rendre en cortège, l’après-midi du 11 novembre, avec les enfants des écoles, au Monu­ment des Morts, pour la cérémonie du souvenir. La population sera invitée à se joindre au cortège. Départ : Salle des Fêles.

Le Conseil approuve le principe de l’acquisition d’un poids public. Pour l’emplacement, il y a lieu d’attendre lo résultat des pourparlers engagés avec la Compagnie de l’Etat.

Bris de clôture. — N’ayant pas donné satisfaction dans l’accomplissement de son travail, Louis Dusseaux, manœuvre à l’usine d’aglomérés, fut congédié par le directeur.

Dusseaux qui couchait dans un local appar­tenant à l’établissement revint pour prendre possession de ses vêtements. Trouvant la porte fermée à clef, ils n’hésita pas à la forcer.

Le soir, alors qu’il était en état d’ivresse, et se trouvait sans gîte, il brisa la vitre d'une fenêtre et put ainsi pénétrer dans la pièce.

La gendarmerie a été saisie d’une plainte pour bris de clôture.

Portbail. — I l novembre. — Les An­ciens Combattants sont invités à se réunir pour la manifestation du 11 novembre. La messe sera dite, à cette intention, à l’église de Gouey. Après la messe, défilé au Monument aux Morts. A l’issue de la cérémonie, un vin d’honneur sera offert aux Anciens Combat­tants, par la Municipalité.

Le Président : G. Hérout.Fierville. — Anciens Combattants. —

En souvenir de l’Armistice, les Anciens Combattants et mobilisés se réuniront le sa­

medi 10 novembre, à 9 h. 30, pour assister au service religieux que célébrera M. l’abbé Le- rosier, curé de Fierville, ex-maréchal-dés-logis artificier d’artillerie, croix de guerre, à la mé­moire des soldats de la commune tombés pen­dant la guerre.

A l’issue du service, à la Mairie, un vin d’honneur sera offert aux Anciens Combattants par le comité des fêtes.

Distribution de, gâteaux aux enfants.

QuettehouDans la cuve. — Un dimanche matin, le

jeune M... G..., 6 ans, allant dans l'apparte­ment ou se trouve le pressoir, s’amusa à se pencher sur la cuve pleine de cidre ot fit, tête première, un plongeon dans le jus de la pom­me. Fort heureusement il réussit à se retirer de sa fâcheuse position et la maman dut pro­céder à une toilette en règle, s’estimant heu­reuse que l’enfant s’en tire à si bon compte.

Saint-Vaast-la-Hougue. — Commer­çant en défaut. — Un marchand ambulant Zerguine Ammar Ben Ammar, 42 ans. sejet algérien, domicilié 125, faubourg duTeinple, à' Paris, ne possède pas le récépissé de déclara­tion indispensable pour l’exercice de sa pro­fession. La contravention a été notée.

Le feu rouge manquait. — Un chauffeur de la Société d’Electricité du Cotentin, à Valo­gnes, conduisait une auto dépourvue de feu rouge, lorsqu’il rencontra les gendarmes qui verbalisèrent.

N'oubliez pas la lanterne. — M. Albert Maurouard, couvreur, rue des Quentins, a fait l'objet d’une contravention pour défaut de lumière à sa bicyclette.

Banquet. — Dimanche 11 novembre, aura lieu, salle des fêtes, sous la présidence de M.Le Cacheux, député, le banquet des Anciens Combattants du canton de Quettehou.

Chasse interdite. — M. Auguste Philippe, maçon, rue d’Isamberville, a été surpris par les gendarmes au moment où il venait d’abat­tre deux étourneaux, ignorant que la destruc­tion de ces oiseaux était interdite.

Pas de chance.—Olegnick Bohiemil, élec- trien, circulait avec une bicyclette non éclairée.Il fut d’autre part gratifié de deux autres contraventions pour défaut de certificat d'im­matriculation et défaut de visa de sa carte d’identité, lors de son départ de Saint-Clair- sur-l’Elle, où il résidait précédemment.

En défaut.— M. Auguste Fichet, domes­tique chez M. Guilleniette, à Réville, a fait l'objet d'une contravention pour défaut de lanterne à sa bicyclette.

Montfarville. — La fête de l’armistice est reportée au lundi 12 novembre.

Une distribution de pain sera faite à la Mairie, à 7 h. 30 du matin, aux indigents secourus par le Bureau de Bienfaisance.

A 10 h. 30, un service solennel sera célébré dans l’église paroissiale', pour le repos de l’âme des morts de la Grande Guerre. A l’issue du service, des gerbes de fleurs seront dépo­sées par les enfants des écoles et les Anciens Combattants, au monument du cimetière.

Enfin, un vin d’honneur sera offert aux Anciens Combattants, par les soins de la municipalité.

CarentanLe concours-foire. — Dimanche dernier

a eu lieu à Cai'entan le concours-foire orga­nisé par le comice du Cotentin. A cette belle manifestation agricole qui réunissait les meilleurs sujets de l’élevage du Coten­tin, du Val-de-Saire et de la Hague, les éleveurs de notre région ont remporté les succès ci-après :

Taureaux de 0 dents et au-dessus. — 1er prix, M. Fouace, à La Pernelle ; 2e M. Marie Edmond, à Sainte-Marie-du-Mont ; 5e M. Jacquellc Jean, à Teur- théville-Bocage ; une plaquelle décernée par le Prouvés Agricole : M. Fouace, précité.

Taureaux de J dents. — 3e prix, M. Destrées Albert,4 SauveurJe-Vicomte.

Taureaux de 2 dents. — 2e prix, M. Duvernois Charles, à Turqueville ; 7e M. Sainson Samson, à Sébeville. — 2e mention, M. Deladune ltené, Sainl- Marlin-de-Varreville.

Taureaux sans dents. — 1er prix, M. Varin Charles, à Quettehou ; 2e M. Marie Edmond, à Sainte-Marie-du- Mont ; 4e M. Lequertier Jules, à Magneville; 5e .V. Noël François, k Saint-Vaast ; 7e M'"“ veuve Marin Lequertier, à Colomby ; 9e M. Noël Bon, à Valognes ; 10e M. Leinonnier Emile, à Saiut-Marcouf ; lie M. Fautrat Alphonse, à lté vil le ; 12e M. Lamache Paul, à Saint-Vaast ; 13e M"’ veuve Debrix, à Monll'arville ; 15e M. Lequertier Eugène, à Valognes ; 18e M. Au­guste Noël, à Saint-Martin-d'Audouvitle ; 25 fr. offerts par f Ouest-Eclair, pour le taureau de la catégorie des sans dents ayant le meilleur caractère laitier : M. La- maclie Paul, à Saint-Vaast. — 3e mention, M. Debrix Camille, à Monlfarville ; 5e M. Joly Michel, à Mont- farville.

Vaches amouillantes. — 1er prix, M. Samson Sam- son, à Sébeville ; 5e M. Duvernois Charles, à Turque- ville. ■— 2e mention, M. du Mesnildol Joseph, k Anne vilie-cn-Saire.

Vaches à lait, de 0 dents au moins. — 2e prix, M. Samson Samson, à Sébeville ; 3e, au même ; ie M. Duvernois Charles, à Turqueville ; 25 fr. offerts par VOuest-Eclair k la vache ayant la mamelle la mieux conformée : M. Samson Samson, à Sébeville. — 2e mention, M. Marie Edmond, à_ Sainte-Marie-du- Mont.

Génisses de 4 dents. — 1er prix, M. Duvernois Charles, à Turqueville; 5e M. Fautrat J.-B., à Beu- zcville-la-BastilIe ; 7e M. Lepeltier Arsène, à Les Moiticrs-en-Bauptois. — Ire mention, M. Samson Samson, à Sébeville ; 3e M. Duvernois Charles, à Turqueville.

Génisses de 2 dents. — 5e prix, M, Duvernois Char­les, à Turqueville ; 6e M. Marie Edmond, à Sainte- Marie-du-Mont ; 7e M. Fautrat J.-B., k Beuzeville-la- Bastille. — Ire mention, M. Samson Samson, k Sébe­ville.

Génisses sans dents. — 2e prix, M. Marie Edmond, Sainte-Marie-du-Mont ; 4e M. Bouffard Octave, k Hies­ville ; 0e M. Samson Samson, k Sébeville ; 7e M. Fau­trat J.-B., k Beuzeville-la-Bastille. — Ire mention, M”’ veuve Hamel, à Sainte-Geneviève ; 2e M. Les- cellière Désiré, à Tarqueville.

Prix d’ensemble. — 1er prix, M. Duvernois Charles, k Turqueville ; 2e M. Samson Samson, k Sébeville.------------------------ ---------------------------

Nouvelles ReligieusesBénédiction de la Chapelle de Sainte

Thérèse de l’Enfant-Jésus en son Pays Natal. — Le 31 mai dernier, Mgr l’Evêque de Séez bénissait la chapelle élevée par l’école Saint-François de Sales en l’honneur de Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus, à Alençon, sa ville natale.

Mais si la chapelle est maintenant livrée au culte ; les murs en sont nus encore. Toute la décoration et tout l'ameublement restent à faire. Les nombreux dévots de la « Petite Fleur » auront à cœur, nous n’en doutons pas, d’aider à l'achèvement de l’édifice.

Les fresques et les mosaïques doivent être exécutées par le maître Louis Barillet, des Artisans de l'autel.

Celui-ci les a conçues d’une richesse et d'une splendeur dignes de la sainte.

Envoyer les offrandes à M. le chanoine J. Bidard, Supérieur de l’école Saint-François de Sales, Alençon (Orne). C. C. postal : 216- 17. Paris.

Page 4: RNAL DE VALOGNESmediatheque.mairie-valognes.fr/wp-content/uploads/2020/05/Journal… · RNAL DE VALOGNES Feuille Politique, Agricole, Commerciale, Industrielle, Scientifique. Littéraire

P a r o i , p a r l à .

Un baril d’aloooï il brûler s’enflamme.— M. Larson, épicier aux Pieux, travaillait dans sa cave, aidé do son commis, M. Louis Faillie, 20ans, il transvaser un fût d’alcool à brûlor. Soudain, comme M. Larson tirait do l'orifice du fût lo hoc en caoutchouc do la pompe, quelques gouttes d’alcool à brûler tombèrent sur la lanterne. Un vieux sac qui était dostiné ii prôsorver de l’humidité le fond du baril s'enflamma.

M. Lubbô prit la lanterne et le sac et les porta dehors ; puis, cola fait, le commis épi­cier redescendit il la cave. A ce moment le fût d'alcool ii brûler oxplosa. Uno bonno partie du liquide vint tomber sur M. Labbô dont les vétemonts s'enflammèrent. Poussant des cris, le malheureux se précipita dans la rue.

Heureusement, M. Meunier, bijoutier, sai­sit uno couverture et se dirigea vers le jeune épicier qui, torche vivante, avisa soudain une fontaine et voulut y courir, mais à ce moment il fut brusquemont saisi, entouré par des bras vigouroux, roulé dans la couvorture et ren­versé il terre.

Lo feu fi ce moment s’éteignit.M. Labbé fut vite transporté chez M""’ Bo-

roy, (pii prodigua ù la victime, dont la figure et les jambes étaient gravement brûlées, les soins les plus omprossos.

Pondant co temps, plusieurs dos poutres de la cave avaient flambé. Un incendie commen­çait.

Lo tocsin attira les habitants de la commu­ne qui firent tantôt si bien que le fléau fut ra­pidement circonscrit. Los dégûts matériels sont pou importants.

Cylindre à vapeur dans un pré. —Lundi dernier, lo cylindre fi vapour, travail­lant ii Porcy, ii la réfection de la route de Villedieu, descendait la cùte rapide de Milia- drle. Par suite d’une cause inexpliquée, il prit do la vitesse, et malgré les efforts du conduc­teur, la lourde machine défonça le talus de la route et tomba dans un pré, d’uno hauteur de trois métros environ. Le cylindre tomba sur ses roues, mais le conducteur fut projeté ii plusieurs mètres de distance et se releva sans trop de mal. Après doux jours do travail, le cylindre put être retiré de sa fâcheuse position.

Un charretier passe sous une voiture.— Le G novembre, le polonais Kiriczenco, 32 ans, charretier au service do M. Lefèvre, mi­notier â Quottreville, se rendait à Coutances avec une voiture chargée de farine.

Dans la eûte d’Orval, à 2 kilomètres de Coutances, ayant eu à satisfaire un besoin, il descendit de voiture. En remontant il tomba et l’une des roues lui passant sur le corps lui broya le bassin.

Le malheureux polonais immédiatement transporté à l’Hospice de Coutances, par des automobilistes témoins de l’accident, est mort dans la soirée.

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Tragique explosion d’acétylène. — ALcaupartie (Calvados), un jeune homme de 20 ans, nommé Elie Lecoq, qui devait partir au régiment dans peu de jours, nettoyait une lampe â acétylène, posée sur tin petit fût contenant encore do la poussière de carbure, quand, tout à coup, le gaz du fût a fait explosion. Lecoq a eu le visage brûlé et les doux yeux perdus.

Bçbé brûlé vif. — A laFerrière-au-Doyen (Calvados), pendant une courte absence de sa grand’mère, M"‘" Dubuisson, un bébé de dix mois a été brûlé vif. Une étincelle avait com­muniqué le feu aux rideaux de son berceau placé près d’une cheminée.

Les candidats chauffeurs sont respon­sables. —• Le 15 juin 1921, M. Pernot, cultivateur à liignovelle (Haute-Saône), quit­tait Luxeuil avec son auto, pour aller passer ùVesoul, on compagnie d’un jeune mécanicien, son examen de permis de conduire.

A Vesoul, M. Pernot prit à côté de lui, M. Jeandon, ingénieur chargé de lui faire passer l’examen. Malheureusement, en passant près do la gare, M. Pernot renversa un piéton, M. Py, qui expira une demi-heure plus tard à i'hûpital. Poursuivi devant les tribunaux civils. M. Pernot. fut condamné â verser à la veuve do sa victime, une indemnité de 20.000 francs.

Le candidat chauffeur eut alors l’idée de rejeter l’entière responsabilité de l’accident sur l'ingénieur Jeandon. Il adressa à cet effet une demande en remboursement au ministre des Travaux publics, alléguant que l’ingénieur avait commis une faute lourde en l’invitant, en dépit de son inexpérience, à conduire sa voiture dans une voie urbaine particulièrement encombrée, faute qui fut la cause initiale de l'accident. Le ministre des Travaux publics n’ayant pas répondu ù la demande qui lui était soumise, M. Pernot introduit une requête au Conseil d’Etat.

Le Conseil, vient de rejeter la requête de M. Pernot, attendu que l’examinateur a pour mission essentielle d’apprécier les mérites des candidats. 11 ne-peut donc substituer sa res­ponsabilité â celle d’un candidat maladroit.

Les compagnies d’électricité et leurs usagers. — Un usager do l’électricité habi­tant une commune du canton de Dun-sur- Meuse, ayant à so plaindre de la mauvaise qualité du courant fourni par la Société élec­

trique du Toulois, refusa de payer les quittan­ces qui lui étaient présentées. En présence de ce refus, cette société lui coupa le courant. Cet usager l’assigna alors en dommages-intérêts devant le juge de paix qui, parun jugement for­tement motivé, lui a donné gain de cause en condamnant la société à lui verser une somme de 500 francs à titre de dommages-intérêts et en validant ses offres de payer 50 % du mon­tant des quittances qu’il n’avait pas payées.

Le juge de paix de Dun s’est appuyé sur ces deux principes : 1° Les usagers de l’élec­tricité sont fondés de refuser de payer au prix fort des quittances relatives à une consomma­tion de courant électrique de mauvaise qualité ; 2U En l’absence de toute convention contraire et en vertu du vieil adage : « Nul n’a le droit de se faire justice soi-même n, la compagnie qui fournit l’électricité ne peut couper le cou­rant sous prétexte de non payement do quit­tances sans s’exposer à payer des dommages- intérêts à l'usager qu'elle se trouve ainsi avoir brimé sans cause légale et sans droit.

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Deux ouvriers écrasés par le train. —Sur la ligne Gaen-Le-Mans, au lieu dit <> le Font de Falaise », commune de Montabard, deux ouvriers de la voie, MM. Jouin François, 43 ans, et Mulot Jules 50 ans, s'étaient garés pour le passage de lVxpres Rouen-Angers A ce moment, arrivait le train 1.635, se diri­geant vers Caen, que les deux malheureux ouvriers n’avaient pas aperçu. Tamponnés par la locomotive, ils roulèrent sous les roues du train et furent affreusement broyés.

Brûlé v if en fumant sa pipe. — A Tour-ves (Var), M. Louis Guisot s’étant endormi sur sa chaise en fumant sa pipe a été trouvé brûlé vif. Le feu a dû être communiqué à ses vêtements par uno étincelle de la pipe, et, sous l’effet d'un courant d’air, ceux-ci se sont consumés.

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Elude de M» LLPELLETIER,Commissaire-Priseur ii Valognes.

VENTE-FOIRE DE VALOGNESBu Vendredi 16 Novembre 193SV f m t P do chevaux de trait,T ü l l l t ! (porcliorons ot demi-

sang), ohevaux de boucherie, autenais, poulains, poneys, ânes. Charrettes-anglaises et bayeusaines, carrioles, char­rettes-fourragères, banneaux, équipages, tonneaux, etc... A VALOGNES, Plaoe du Champ de Foire, le VENDREDI 16 NOVEMBRE 1928, à 10 heures préoises, il sera vendu : Chevaux : Honno ju m en t perulierunuo du 12 nus, parfaite do collier oi alteléo il lotis usa­ges, c h e v a l entier de 12 ans, garanti du eollior, ju m en t demi-sang du 10 ans, Irès bonne du service atloloe ù luus usages, c h e v a l percheron du 0 uns, garanti du sorviue, ju m e n ts perelie- roniies de 8 ot 7 uns, guriuilies de eollior èt ailolées à tous usages, ju ­m en t pereheroiiue tlo ti nus, parfaite à tous usages, vendue ou garantie, ju ­m en t porelioronno du 4 uns 1/2 pur Sympathique, bonne do service et saillie pur Salin, ju m en t demi-por- cheronno, gris for, du 4 nus t/2, bien nttoléo, ju m en t domi-sang de ti uns, douce et parfaite ourrioletise, ju m en t domi-peroherouno de 8 uns, parfaite ii tous usages, saillie pur l ’Idf, ju m en t percheronne do 4 uns, bonne do service, p o u lich e domi-sang du 15 mois, p ou ­lic h e demi-porchoroiinu par Spinelli, p ou la in du 15 mois par Solfège, d o u b le -p o n ette du ti uns, garantie de service, p o n a tte s do 8 et ti nus, parfaites do sorvioo, p o n e tle do 2 uns et demi, A nee et â n e s s e a du 10 ii 5 uns, très bons do service, f in e s s e do 4 uns, garantie t'i tous usages. — Nota : Les chevaux seront vendus arec la ga­rantie du vice de méchanceté. — Mo­bilier mort. C h a r r e tte s -fo u r r a ­g è r e s ot m a r in g o tte s Irès bon élut, b a n n ea u x ù 1, 2 et 3 chevaux élut neuf ou en très bon élut, b an ­n e a u x pour ûnos, v o itu r e s il luit, fortes o a r r io le s bâchées el c a r r io - le a fantaisie très lion élut, c a r r io le s fantaisie pour ûuo ou poney, c h a r r e t­t e s anglaises roues enoulohoutéos état neuf, o a r r io le s huyousuiiios hachées on très bon élut, v o itu r e s il 4 roues, é q u ip a g e s de toutes sortes el h a r ­n a is fiuituisie élut neuf, c h a r r u e s , herses, c o n c a s s e u r , m a n èg e , van mécanique, b r o u e tte . Très bons to n n e a u x et fo u d re du 1.000 litres, barriques, cuves, ele...

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Mémo éludeU gnfg d’un important m o b ilierVulllU a g r ic o le mort el vif do l" 'choix, pur suite de cessation de l’uisan- cu-vuloir, il S a in t-N la rco u f , ferme du Château, lo DIMANCHE 18 NO VE.ti­lt UE 1928, il l heure précise, M. Albert Lumaiiié, éleveur, fora voudro : Mobilier Vif. — Chevaux : C heval do trait de 12 uns, parfait limonier, garanti ii tous ustigus, ju m en t 1/2 sang du 12 ans, garantie parfaite de service ot atte­lée ii tous usages, pouvant être conduite par femme, ju m en t poroheronne de 0 ans, parfaite de collier, 2 p o u lic h e s percheronnes do 18 mois par Satin, p ou la in porcheron do 18 mois. — Bks- tiaux : 10 v a c h e s do 4 â 7 ans, à ter­me en dénombre, janvier, février, mars et avril, 2 v a c h e s do 0 ans, fraîches vôlées, 4 v a c h e s de 3 et 4 ans, saillies on août ot septembre. {Toutes ces va­ches excellentes laitières). I v a c h e d’herbage de 4 ans, 1 g é n is s e de 3 ans amouillanto, 3 g é n is s e s de 3 ans ii terme on février, 1 g é n is s e de 2 ans, saillie lo 11 aoâl, 5 g é n is s e s do 15 â 18 mois, 7 g é n is s e s de l’année,2 boas ta u r e a u x do 18 mois. — Mo­bilier Mort : 1 b ra b a n t bon étal, 4 bons to n n e a u x vides. — Crédit de Pâques 1920, aux personnes reconnues solvables.

Mémo éludelllin fo d’ua M obilier A g r ico leVUISIU mort et vif de l ,r choix (4 o h e v a u x , 18 v a c h e s , 10 g é n is ­

s e s e t I ta u r e a u ), par salle de lin de bail, à S a in t-G erm ain -d e-V a r r e v ille , ferme Le Croisv, près l’Eglise, les SAMEDI 8 et DIMANCHE 9 DECEMIîKE 1928, il 1. heure précise chaque jour, requête de M. Victor Char- dori, éleveur. Crédit de Chandeleur 1929.

Etudes de M" LEPELLETIER,Commissaire-Priseur, ii Valognes,

Et de M" FRANÇOIS, notaireà Monlebourg.

d 'un M obilier A grico leWulllu mort et vil’do 1er choix (15 v a ­c h e s , Il g é n is s e s cl 2 c h e v a u x )par suite de lin de bail, ù S ain t-M ar- c o u f, ferme de Targeville, village de Crishce, le DIMANCHE 2 DECEMBRE 1928, il une heure, requête do Mme veuve François Poisson, propriétaire. Crédit delChandelcwr et Pâques 1929.HERNIEJE SUIS GUÉRI. - C’esl l'aMnnatlun de lentes les personnes atteintes de hernies, efTorts, descente, éventration qui ont porté les nou­veaux appareils sans ressort de

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Etude de M" Léon THIÉBOT,Docteur en Droit, Notaire it Valognes.

VENTEDa MOBILIER D’INTÉRIEUR

DE MOBILIER AGRICOLEMort et Vi -,K t d e F O I I V

Par suite do décès,A SAUXEMESNIL, section de Ruf-

l'osses, Hameau ès-Blonds, au domicile de M. Jean Lepoiltevin-BergooL et il la requête de M. Pierre-François-Ilonoré Lepoiltevin-Bergeol, agissant en qualité de luieui’ légitime du mineur Jean-Pier- re-Frédéric Lepoiltevin-Bergeol, lo Di­manche 1S Novembre I92S, à deux heures très précises.

I. — Mobilier d'intérieurTable, bancs, 4 chaises, trépieds,

soufflet, lampo-suspension, une horlo­ge, vaisselier, 3 cruelles en enivre, as- sieites diverses, lasses el verres.

Une alcôve el sa literie, une couche en sapin et sa literie.

Une a rm o ir e en chêne, une autre petite a r m o ir e , un établi.

II. — Mobilier Agricole V ifUne v a c h e âgée de 8 ans, à terme

en mars prochain.Une v a c h e âgée de 7 ans, à terme

on février.Une v a c h e de 5 ans, pleine de 3

mois.Une v a c h e de 3 ans, h terme en mai.Une g é n is s e de 2 uns, pleine de 3

mois.Une g é n is s e de 18 mois.Une g é n is s e de 1 an.Une ju m en t de 15 ans, pleine.

111. — Mobilier Agricole MortUne vo itu re avec ses échelles, une

r â t e le u s e , camion à lait, un concas­seur, un harnais, doux barriques.

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Môme éludeADJUDICATION VolontaireA Valognes, en l’étude, le VENDRE­

DI 23 NOVEMBRE 1928, à 2 heures et demie,

D e s IMMEUBLESCi-après, situés â Saint-M artin -

d e-V a r re v ille , quartier de la Dune.Un e n tr e te n a n t de plusieurs piè­

ces de terre en herbe, dites Les Quatre Creux, contenant ensemble 5 h e c ta ­r e s 66 a r e s 46 c e n t ia r e s , ca- daslréo numéros 215, 210, 217, 218, 224, 228 et 243 section A, avec un bâtiment n usage d'étable et un terrain ancienne­ment en jardin.

Ue tout borné par : au Nord et au Sud, M. René Deladune ; à i’OtiesI, M. Albert Brohicr; à l’Est M. le Coinlc de Maquillé.

Loué à M. Félix Deladune, par bail expirant le Ier novembre 1929.

Pour ions renseignements, s’adresser it l’étude, 10, rue de Wéléat.

Même éludeA LOUER degré à gré

Uns petite TERRE & FERMESise it S a u x e m e sn il, section de

R u ffo s s e s , hameau ès-lllonds.Comprenant Bâtiments d’habitation et

d’exploitation ou bon état, et diverses p iè c e s de te r r e plantées et non plantées d’une contenance d’environ 8 h e c ta r e s .

Entrée en jouissance Noël 1928.Pour visiter, s’adresser sur place.El pour tous renseignements et trai­

ter, ii l’étude, 10, rue do Wéléat.

On demande un bon CommisPour la campagne.

S'adresser au journal.

Etude de M” René FRANÇOISNotaire à Monlebourg.

A VENDRE par AdjudicationEn l’Etude,

Le SAMEDI 17 NOVEMBRE 1998, à 3 heures du soir,

Une PETITE PROPRIÉTÉSise il SAINT-FLQXEL, village de

la Communette, comprenant :1° Une m a iso n d’h a b ita tio n ,

composée de cuisine, salle, cave à côté, grenier sous combles, cour fermée devant et jardin légumier derrière.

2° Une autre m a iso n autrefois de- meurable, maintenant it usage de gran­ge, étable avec grand grenier dessus, grand hangar, W. C.

3° Une p iè c e d e te r r e en herbage, planlée de pommiers, nommée Le Clos Frémy, avec une étable y aliénant.

4° Et une p iè c e d e te r r e en her­bage plantée de pommiers, nommée Le Clos Frémy, dans lequel sc trouve un puits commun et un lavoir.

Ue tout se tenant, contenant environ 40 ares, paraissant porté au cadastre sous les n"* 358 p, 300 p, 361 p. 422 de la section B.

Jouissance réelle et sans charge de bail, le 29 Septembre 1929.

Pour visiter et pour lous renseigne­ments, s'adresser à M° S im p son , avoué à Valognes, rue de Wéléat, soit à M1' F ra n ço is , notaire.

Même étude

VENTE MOBILIEREA S a in t-F lo x e l, Triage de la (liiin-

gaeltc, au domicile de feu M. Jules Fontaine, le DIMANCHE 18 NOVEM­BRE 1928, à 2 heures du soir, requête de MIU0 Thorel.

(Pour le détail voir l'insertion parue dans ce journal samedi dernier).

Etude de M" CARDET, notaireà Monlebourg.

' V l E l N T T I s IPar suite do fin de bail

D un MOBILIER AGRICOLEMort et Vif, de 1er choix,

A F r e sv ille , ferme de la Cour, le DIMANCHE 2 DECEMBRE 1928, ù une heure, requête de M. Auguste Tapin.

Mobilier VifUne belle v a c h e de 0 ans, il terme

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