ROLE DES PROFESSIONNELS DE LA COMMUNICATION EN MATIERE DE POLITIQUES DE SERVICE UNIVERSEL DE TIC

"Politiques de télécommunication, genre et service universel :rôle des professionnels des médias"

Atelier de formationDakar, 17,18,19 janvier 2006, Ecopole Ouest Africaine, Dakar, Sénégal

ROLE DES PROFESSIONNELS DE LA COMMUNICATION EN MATIERE DE

POLITIQUES DE SERVICE UNIVERSEL DE TIC

Par Massamba MBAYE, journaliste, Directeur de Publication «Le Matin»

PLAN

I.QUELQUES PRECISIONS

II.LES TICs?

III.QU’EST-CE QUE LE SERVICE UNIVERSEL DE TIC ?

IV. LES ENJEUX D’UN SERVICE UNIVERSEL

V.QUELQUES INITIATIVES

VI. CENTRES D’INTERET

VII. MEDIAS ET TRAITEMENT DES TICs

POUR CONCLURE

I. QUELQUES PRECISIONS

« Professionnels de la communication »:

Terme générique : une très large palette de champs : communication d’entreprise, visuelle, olfactive, subliminale, cybernétique…

Une très large palette de professions : journaliste, infographiste, relationniste, chargé de communication en entreprise…

Du journaliste : focale sur la collecte, le traitement et la diffusion de l’information en fonction des techniques de collecte et de diffusion et conformément à l’éthique et la déontologie qui régissent la profession

I. QUELQUES PRECISIONS

Le journaliste n’est pas un chargé de communication, par contre il est un vecteur d’informations qui peuvent avoir une orientation délibérément éducative.

On ne fait pas du journalisme complètement hors de son contexte d’expression.

Les Tics sont aussi des outils des professionnels des médias.

Les Tics sont traversées par des enjeux énormes

II. LES TICs?

Bonds énormes de l’invention par Morse du télégraphe en 1836 à Internet en passant par le téléphone, la radio, la télévision et de l'informatique communicante (Internet) début des années 70 avec Advanced Research Project Agency (ARPA- ARPANET) aux USA

Les TICs à la croisée de trois de domaines :.Télécommunications (services et les équipements).Informatique (matériel,services et logiciels)

.Audiovisuel ( production,services audiovisuels et l’électronique grand public)

III. QU’EST-CE QUE LE SERVICE UNIVERSEL DE TIC ?

.Aspects historiques

1994 : Première conférence mondiale sur le développement des télécommunications ( adoption de la déclaration de Buenos Aires)

1996 :Conférence des ministres africains de la Planification sociale et économique

(Document cadre portant création de l’Initiative en faveur de la société de l’information en Afrique (ISIA))

Par la suite 40 pays africains ont adopté l’ISIA)

Focus sur l’accès des TICs dans les zones rurales et télécentres communautaires


.Définition du service universel« Le service universel (ou l’accès universel aux TICs), est la mise à disposition de tous, et à un prix abordable, d'un service téléphonique minimum, ouvrant sur l'accès aux TICs, et permettant notamment les appels d'urgence, ainsi que d'un annuaire ( ex. annuaire universel-Pages blanches ou jaunes et autres) des services disponibles »

(Ref."Le service universel : hypothèses et mise en œuvre au Sénégal" Rapport d'atelier organisé dans le cadre de la Fête de l'Internet Sénégal 2003, au CRESP, Dakar, 22 mars 2003)


Reconnaissance du droit fondamental à l’information mais le principe de l’universalité ne signifie pas gratuité.

Problématique de l'accès à la société de l'information ( malgré la redondance constatée par Georges Balandier) qui doit être en principe fondée sur le principe de l’égalité.

Le service universel doit être une donne dans tous les choix politiques, économiques, éducatifs etc.


Nota 1 : C’est objectif à plus ou moins long terme.

Nota 2 : Le numérique n'est pas une solution miracle même s’il permet d’avoir des gains de temps énormes dans l’accès aux informations et dans la mise en œuvre des programmes de développement.

Nota 3 : Le service universel peut être en contradiction avec l’idéologie libérale qui l’a impulsée/ " Laissez-faire, laissez-passer" de François QUESNAY (1694-1774)


« Dans toute économie la production et les profits dépendent inéluctablement des trois sources principales du pouvoir - la violence, la richesse et le savoir. » Alvin TOFFLER futurologue américain (Les nouveaux pouvoirs p.118-119- Paris Fayard 1991)

Les TICs peuvent avoir des effets de catalyse au moins dans le domaine de la création de richesse ( économie), de l’accumulation-mise à jour des savoirs et savoir-faire ( informations, éducation , santé…) et dans l’exercice citoyen


C’est le pouvoir qui est en jeu !


C’est pourquoi les TICs doivent être un centre d’intérêt privilégié pour les professionnels des médias pour le flot d’informations qu’elles apportent , par les questions stratégiques qui les traversent.

On ne peut pas être un journaliste moderne en étant indifférent aux TICs, à la problématique de l’accès aux TICs (service universel et toutes les contraintes y afférant du fait de l’économie néo-libérale)

V. QUELQUES INITIATIVES Fonds de solidarité numérique

Inauguration le 14 mars 20005 à Genève. Porté par les pays africains et initiative du président du Sénégal

Vocation : -permettre à l’Afrique de participer à la révolution numérique, grâce à l’équipement de ses pays et à la formation de sa population

-convertir la fracture numérique en opportunités numériques

Alimenté par une contribution volontaire des Etats, du secteur privé et des particuliers des pays riches

V. QUELQUES INITIATIVES

Au Sénégal : Le Code des Télécommunications (loi n°2001-15 du 27 décembre 2001)

Stratégie nationale fondée notamment sur : l’effectivité du service universel

-E-gouvernement et ouverture vers le e-citoyen

Inauguration de l’Intranet gouvernemental le 15 mars 2005

-Travail de terrain des organisations de la société civile pour l’accès au Tics et la promotion du service universel ( télécentres communautaires)

V. QUELQUES INITIATIVES

Afrique du Sud

Ouganda

Usa

VI.CENTRES D’INTERET

Les TICs et leur environnement de réalisation : marché solvable, capitaux, investissement, recherche développement…

Le Service Universel : volonté et orientation politiques, moyens ( capitaux, maîtrise énergétique), infrastructures, bonne intelligence du terrain ( adapter les Tics au culturel et non le contraire), accompagnement…

Autres conditions du Service universel : maîtrise des contenus, niveau éducatif, compétences relais…


Au Sénégal

Sur 15 supports médiatiques ( papier et exclusivement online) :

L’Obs, le Quotidien, Sud quotidien, Walf, APS, L’Office, l’As, Nettali, Rewmi, Le Soleil, Il est midi, Nouvel Horizon, l’Espace Nouveau, Le Messager, Le Matin ce qui assez illustratif des journaux, il n’y a aucune rubrique exclusivement consacrée aux TICs.

La question des TICs est traitée en fonction des événements qui y ont trait.


Accessoirement traitée dans certaines rubriques comme Sciences (Nouvel Horizon) ou Education (APS)

Des initiatives ponctuelles comme les cahiers sur les TICs au Soleil par exemple ou des dossiers en fonction des circonstances mais il n’y pas une orientation singulière vers les TICs


Même marasme est constaté au niveau des stations radios et des deux chaînes de télévision. Les rares émissions de grande envergure ont fait long feu ( Cas du journal des NTICs sur Walf Fm en 2001-2003 qui n’a pas survécu à ses animateurs Dialimpa Badji/Sylvie G. Coulibaly)

Des initiatives pour impulser la spécialisation des journalistes en 1998 qui a donné naissance par la suite au Réseau Osiris : Observatoire sur les Systèmes d’Information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal


Mais à la clé peu de journalistes impliqués.

Par contre sur le site de ce réseau, il y a une réelle volonté de systématisation de l’information sur les TICs et un archivage intéressant de certains articles sur les TICs, idem pour L’IPAO (MediActu)…


Echanges sur les autres pays représentés

CONCLURE

Nécessité de se spécialiser sur les TICs

Très formateur car c’est une problématique qui traverse tous les segments de la société

Merci de votre attention

Merci de votre attention

Documents

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