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Roubaix aux Oiseaux Où observer oiseaux et chauves- souris dans votre ville ?

Roubaix aux Oiseaux - Ville de Roubaixdeveloppement-durable.ville-roubaix.fr/fileadmin/user_upload/1... · Hibou moyen-duc A la mauvaise saison, cette espèce à la particularité

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Roubaix aux

OiseauxOù observer oiseaux et chauves-

souris dans votre ville ?

Ce guide de terrain vous accompagnera dans vos balades afin de pouvoir identifier aisément les oiseaux et chauves-souris les plus communs, visibles sur Roubaix et sa métropole.Les espèces y sont classées par zones d’observation ou par catégorie. Ceci vous permettra de rapidement trouver l’individu en fonction de l’endroit où vous l’observez :

- dans les endroits tranquilles- dans les jardins- le long du canal de Roubaix- dans les parcs urbains- au cœur de Roubaix

À noter cependant : les individus se déplacent très facilement d’une zone à une autre par le biais des « corridors biologiques »… Il n’est donc pas rares d’observer des espèces inféodées au canal sur les plans d’eau du Parc Barbieux, et celles des jardins au cœur des espaces enherbés des grands parcs urbains.

Pratique : retrouvez l’index reprenant toutes les espèces en fin de guide !

sommaire

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Dans les endroits tranquilles p4

Dans les jardins p5

Le long du Canal de Roubaix p9

Dans les parcs urbains p11

Au coeur de Roubaix p13

Les rapaces nocturnes p14

Les exotiques p15

Les domestiques p16

Les espèces plus rares p17

Les chauves-souris p18

Glossaire p19

Pour aller plus loin p20

Bibliographie p21

Bon à savoir p22

Index des oiseaux p23

longueur totale

queue tête et corps

Légende

Visible seulement en hiver

Visible seulement en été

Sédentaire Carnivore

Insectivore Piscivore

Végétarien Omnivore

Grimpereau des jardins Parfaitement camouflé, queue plaquée sur les troncs et branches qu’il escalade inlassablement en spirale, il est en quête des bestioles qui fourmillent sous l’écorce. Commun dans les espaces verts roubaisiens, pourvu que les arbres ne soient pas trop jeunes.

Pic vert Un rire descend du haut d’un arbre : c’est le pic vert qui signale sa présence. Si difficile à voir dans les arbres, il se nourrit beaucoup sur les pelouses à le recherche de fourmis, et ses couleurs vives le ren-dent plus visible.

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Épervier d’Europe Ce rapace (*), au régime alimentaire spécialisé dans la capture d’oiseaux, est discret. Il niche à Roubaix, notamment sur le corridor vert de la voie ferrée. On le voit plus facilement l’hiver, lorsque sa quête de nourriture l’amène à proximité des maisons... mais souvent furtivement.

Geai des chênesFarouche et discret, de la famille des corneilles, il possède cependant un plumage plus coloré avec une large plage bleue sur les ailes. Son cri d’alarme rauque permet de le reconnaître facilement. Il se nourrit surtout de graines, en particulier de glands de chêne, comme son nom l’indique...

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Accenteur mouchet Ses couleurs sobres en font un oiseau assez peu observé, que l’on confond fréquemment avec le Moineau. Il est pourtant courant dans les parcs ou le long des berges ombragées du canal. Il vit essen-tiellement au sol sous les buissons sur lesquels il grimpe pour lancer son chant doux et mélodieux.

Chardonneret élégant Cet hôte régulier des parcs et jardins se reconnaît grâce à ses couleurs vives. Si vous placez une man-geoire en hiver, il vous visitera ; en ville, les chardons ne courent pas les... pelouses !

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Mésange charbonnière Sa “cravate” noire sur son ventre jaune la distingue aisément. Dans votre jardin elle viendra l’hiver se restaurer à la mangeoire, le reste de l’année elle y mangera des insectes.

Pouillot véloceOn l’entend partout : quelques arbres de taille moyenne lui suffisent, même en centre ville. Il émet son chant “tsip-tseup”, incessant. Dans les campagnes, on l’appelait le “Compteur d’écus”.

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Merle noirSi le mâle est noir, la femelle est brune. Très abondant dans tous les espaces verts, même dans les petits squares, son chant flûté est connu de tous.

Mésange bleueTout comme sa cousine, la mésange charbonnière, elle vole d’arbre en arbre à la recherche de sa nourri-ture. Comme elle, elle niche dans les petites cavités et ne dédaigne pas les nichoirs.

Grive musicienneSon chant puissant résonne dès le mois de janvier. Cet oiseau a un faible pour les escargots dont il brise la coquille en la frappant contre un caillou ou un morceau de béton en ville. On qualifie ce support d’”enclume”.

Pie bavarde Ce bel hôte très courant des jardins et parcs urbains adore les grandes pelouses avec quelques grands arbres pour y construire ses ébauches de nids qui servent parfois à d’autres oiseaux qui n’en font pas, comme les rapaces nocturnes.

Pigeon ramier Plus exigeant que son cousin moins imposant, le Pigeon biset domestique, il peut difficilement se passer d’arbres. Ses taches blanches sur le cou et les ailes permettent de reconnaître la Palombe, comme on le nomme dans le Sud de la France.

Mésange à longue queueMoins abondante que les autres mésanges, sa longue queue permettra de la reconnaître aisément. Elle niche très tôt en construisant un nid en forme de bourse garni de plumes. En hiver elles se regroupent pour inspecter les arbres à la recherche de graines.

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Verdier d’EuropeLa forme de son bec est typique des granivores (*) : il se régale de faines d’érable et de bourgeons de charme. Il est bien représenté au cimetière ou au parc Barbieux où son chant de sonnerie électrique retentit.

Foulque macrouleSi elle a le même aspect que la Gallinule poule-d’eau, plus petite, ses couleurs sont différentes et elle préfère les plus grandes étendues d’eau.

Troglodyte mignon Ce petit oiseau à la queue dressée, confondu parfois avec le Roitelet, chante avec force dès le mois de mars. Il construit son nid de mousse en forme de boule dans un buisson, un tas de bois ou une avancée de cabane de jardin.

Rougegorge familierTrès commun, peu farouche, il vient facilement se nourrir près des humains. C’est un oiseau très agressif pendant la période de reproduction, qui défend son territoire avec vigueur.

Tourterelle turqueCette tourterelle vient bien d’Asie Mineure et a colonisé l’Europe de l’Ouest à partir des années 30, 1959 pour le Nord. Ce n’est pas la Tourterelle à collier d’origine africaine que nous gardons captive.

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Bergeronnette griseSon autre nom est le Hochequeue ; en effet cet oiseau court sur le sol puis s’arrête plusieurs fois de suite, remuant sans cesse sa longue queue. Immanquable le long du canal.

Canard colvert Les plumages parfois aberrants sont le fait de l’hybridation avec des congénères domestiques. Les mâles perdent leurs couleurs l’été quand les jeunes ne peuvent pas encore voler et ressemblent alors aux femelles brunâtres.

Faucon crécerelleCe rapace (*) délaisse parfois les rongeurs pour se nourrir en ville de moineaux ou d’autres passereaux (*) imprudents. l’”Émouchet” (en patois) aime chasser au dessus d’espaces ouverts. Vous l’identifierez aisément par son vol sur place, dit ”vol du Saint-Esprit”.

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Hirondelle rustique Moins menacée, elle se distingue de l’Hirondelle de fenêtre, en grand déclin, par son croupion(*) noir (et non blanc), sa gorge rousse et sa longue queue. Outre ses couleurs, ses ailes triangulaires et le fait qu’elle se perche sur les arbres la distinguent du Martinet noir.

Mouette rieuse La calotte brune qu’elle porte sur la tête n’est visible qu’en plumage nuptial (*). Dès la fin de l’été, il ne reste qu’un point noir à côté de l’œil. Fort hivernage au parc Barbieux.

Héron cendré Cet oiseau au vol lent et tranquille fuit le froid en hiver et vient alors se nourrir aux abords des villes. Son bec en poignard fait de lui un excellent prédateur de poissons, de batraciens et de micro-mammifères qu’il trouve sur les plans d’eau et les berges.

Goéland cendréIl apparaît en hiver tant au parc Barbieux que sur le canal en nombre beaucoup plus réduit que la Mouette rieuse, à peine plus petite, avec laquelle il est d’ailleurs souvent confondu. Lui n’a jamais la tête foncée.

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sGallinule poule-d’eauLa présence en ville d’un oiseau des zones humides est suprenante, mais notre “poule d’eau” est peu exigeante sur la qualité du milieu qui l’accueille. Relativement craintive, vous pourrez néanmoins l’observer au parc Barbieux.

Corneille noire A ne pas confondre avec le Corbeau freux qui vit en colonies, c’est le plus grand de nos passereaux (*) régionaux. Peu appréciée, certainement à cause de sa couleur et de son comportement opportuniste, elle a sa place dans nos milieux, tout comme la Pie bavarde.

Pinson des arbresSon chant enjoué annonce le début du printemps. Au parc Barbieux, il chante sur les grands arbres et se nourrit souvent à terre. Observez les deux bandes blanches de ses ailes...

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Rougequeue noirIl est le plus souvent là-haut, perché au sommet d’une toiture ou d’une antenne, aux abords de la Grand Place, dans tout Roubaix. Guettez son chant ressemblant à du “verre pilé” suivi d’un trille (*) aigrelet !

Sittelle torchepot Véritable équilibriste, elle n’hésite pas à dévaler les troncs la tête en bas, à la recherche d’insectes ou d’araignées, bien cachés sous les écorces. Elle utilise les cavités des grands arbres dont elle maçonne l’entrée pour la rétrécir.D

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Pic épeicheLe plus commun de nos pics régionaux tambourine en frappant une branche bien sèche pour se faire entendre. Il affectionne les grands arbres au bois tendre pour y élever sa nichée.

Fauvette à tête noire Elle vit principalement dans les arbres, mais avec un peu de chance, vous pourrez voir le béret noir qui lui a donné son nom, ou le béret roux de la femelle. Cet oiseau, présent surtout à la belle saison, nous quitte pour passer l’hiver plus au Sud.

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Moineau domestiqueIl niche en ville dans tous les environnements : sous un toit, une gouttière, un caisson de volet roulant ou même un lampadaire... Pour se nourrir tout lui est bon, c’est un véritable mais sympathique opportuniste !

Étourneau sansonnetSon plumage irisé paraît plus terne avec ses taches claires en hiver, où on peut le voir se déplacer en bandes qui peuvent atteindre des effectifs impres-sionnants. La nuit ils se réunissent en masse en formant de grands dortoirs (*).

Martinet noirPour le voir, il faut regarder haut dans le ciel : en effet, il mange, dort et s’accouple en vol ! Il se fait particulièrement remarquer le soir à proximité des bâtiments, lors de poursuites à plus de 100 km/h accompagnées de cris aigus très perçants “srii”. La forme caractéristique de leurs ailes en lame de faux permet de ne pas le confondre avec l’hirondelle.

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Hibou moyen-ducA la mauvaise saison, cette espèce à la particularité de se regrouper en dortoir (*) hivernal... Mais son attitude filiforme le long des branches et des troncs d’arbres le rend particulièrement discret.

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Chouette hulotte C’est au hululement de cette grosse chouette trapue que l’on pense quand on évoque une ambiance nocturne. Elle se nourrit de petits rongeurs. Elle a niché près de la clinique du parc Barbieux il y a quelques années.

Chouette effraie La Dame blanche au plumage caractéristéristique est connue de tous. Elle se nourrit principalement de petits rongeurs dont on peut voir les os dans ses pelotes de réjection (*).

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uesBernache du Canada

Introduite depuis plus de 300 ans en Angleterre et vers 1960 dans la région, originaire du Nord de l’Amérique comme son nom le laisse supposer, elle devient très commune sur tous les plans d’eau. Elle peut se croiser avec notre petite Bernache nonnette européenne comme en témoignent les hybrides qui viennent parfois du lac du Héron au parc Barbieux où l’espèce se reproduit.

Perruche à collier Seul oiseau de la famille des perroquets nicheur (*) de la zone considérée (la Belgique en compte déjà au moins trois espèces), on ne peut le confondre. On l’observe au parc de Beaumont à Croix, et aux alentours du parc Barbieux... Originaire d’Afrique et d’Inde, il provient de lâchers volontaires.

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Roitelet huppéLe plus petit oiseau de notre avifaune, entre 4 et 6 grammes, a une préférence pour les conifères.Bien qu’il se reproduise au parc Barbieux, il est malgré tout difficile à voir.

Pigeon biset domestiqueC’est l’oiseau du centre ville par excellence ! A côté des passants, il picore sans crainte, mais il vaudrait mieux ne pas le nourrir pour éviter les nuisances qu’il peut occasionner aux bâtiments et les problèmes d’hygiène. Il a pour origine les pigeons d’élevage bigarrés qui s’échappent de leur pigeonnier.

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Cygne tuberculéIntroduit comme oiseau d’ornement, il est relativement commun. Parfois agressif au moment de la nidification si on vient le déranger.

Oies domestiquesIssues de deux espèces sauvages, l’Oie cendrée pour l’Oie de Toulouse et l’Oie cygnoïde d’Asie du Nord pour l’Oie de Guinée avec sa bosse à la base du bec, elles peuvent se croiser. Le parc Barbieux les voit se reproduire presque chaque année.

Cygne noirOriginaire d’Australie, et souvent acheté comme oiseau d’ornement, comme au parc Barbieux, ce grand oiseau ne niche pas encore à l’état sauvage en France, mais cela pourrait venir...

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Martin-pêcheur d’EuropeLa plupart du temps, on admire ses couleurs vives lorsqu’il file comme une flêche bleue au dessus de l’eau en émettant son cri aigu. Pour se reproduire, cet oiseau piscivore (*) creuse un terrier sur les rives abruptes et les falaises meubles.

Bergeronnette des ruisseauxPlus élancée que la Bergeronnette grise, inféodée aux bords des eaux plutôt courantes, elle se rencontre sur le canal, mais peut s’égarer au parc Barbieux.

Grand CormoranArrivé depuis peu au parc Barbieux en nombre croissant, mais présent sur le canal ou au lac du Héron à Villeneuve d’Ascq, on les voit pêcher avec sa ligne de flottaison basse, puis sécher ses plumes, ailes ouvertes, sur les arbres bordant l’eau.

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Carnivore : oiseau qui se nourrit de tous les animaux.

Croupion : extrémité postérieure du corps d’un oiseau, située entre le dos et la queue.

Dortoir : lieu de repos nocturne des oiseaux.

Granivore : oiseau dont le régime alimentaire est principalement composé de graines.

Nicheur : oiseau qui se reproduit (niche) sur la zone considérée ; s’oppose au non-nicheur, hivernant, migrateur ou visiteur occasionnel.

Omnivore . Deux cas : oiseau qui se nourrit indifféremment d’aliments d’origine animale ou végétale toute l’année / se nourrit de matières animales en période de reproduction et de matières végétales à la mauvaise saison .

Passereaux : ordre d’oiseaux comprenant généralement des oiseaux chanteurs et percheurs de petite taille : Fauvettes, Grives, Hirondelles, Mésanges, Rougegorges, Moineaux, Pinsons, Pies, ... etc.

Pelote de réjection : boulette que les oiseaux prédateurs régurgitent, contenant les restes non digérés de proies (poils, plumes, os, coquilles...).

Piscivore : oiseau dont le régime alimentaire est principalement composé de poissons.

Plumage nuptial : plumage que l’oiseau présente à l’époque des accouplements.

Rapace : oiseau carnivore aux doigts armés d’ongles forts et crochus (les serres), au bec puissant, arqué et pointu.

Trille : battement rapide et soutenu, sur 2 notes voisines.

Végétarien : oiseau qui se nourrit de végétaux divers.

Textes : Adaptation à Roubaix des textes de D.Clermont « Lille aux oiseaux » par O.BousquetNotices des espèces additionnelles : O.BousquetAdaptation « Livret découverte de la faune du Nord - Les chauves souris », CG 59, par S. Varlet

Illustrations :Chauves-souris, L. LibessartOiseaux, V. Vanhalst

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Murin de DaubentonAppelé également Vespertillon, cette chauve souris chasse insectes et alevins en volant au-dessus des cours d’eau. On la trouve aisément dans les vieux

édifices (ponts, blockhaus, maisons d’éclusier, ...).

Noctule communeOn peut la voir en ville, mais son lieu de prédilection reste la zone boisée. Elle se loge dans les vieux troncs d’arbres et les anciens trous creusés par les pics. Elle se nourrit de papillons nocturnes, de carabes et autres petites bêtes.

Sérotine communeOn l’observe aussi bien en pleine ville qu’en cam-pagne. Elles chassent de préférence près des plans d’eau bordés d’arbres. Leur colonie se loge le plus souvent dans les fissures des vieux bâtiments.

Pipistrelle communeC’est l’une des espèces la plus petite d’Europe et pourtant c’est celle que l’on observe le plus souvent. Elle loge partout : dans les fissures des murs, les arbres creux, en dessous des tuiles, … et s’installe volontiers dans les nichoirs aménagés.

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Contacts

Ville de RoubaixService développement durable et Point Environnement Conseil03.20.66.47.72www.roubaixdurable.fr

Groupe Ornithologique et Naturaliste du Nord-Pas de Calais (GON)Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités23 rue Gosselet. 59000 Lille03.20.53.26.50www.gon.fr

Coordination Mammalogique du Nord de la France (CMNF)Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités23 rue Gosselet. 59000 LilleSOS chauves souris : [email protected] www.cmnf.fr

Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO)Fonderies Royales8 rue du Docteur Pujos - BP 90263 Rochefort CEDEX 05.46.82.12.34www.lpo.fr

www.lahulotte.fr

« Nichoirs et compagnie » Bernard Bertrand – Thierry Laversin

« Oiseaux des jardins », Carnet de Nature, MILAN

« Oiseaux des rivières et des étangs », Carnet de Nature, MILAN

« Le guide ornitho », Delachaux et Niestlé

« Les livrets découverte de la faune du Nord - Les chauves-souris », Conseil Général du Nord

« Connaître et protéger les chauves souris en Avesnois », Parc Naturel Régional de l’Avesnois

« Chauves-souris en Nord Pas de Calais », CMNF

« Les chauves-souris de la basse vallée de la Canche », Conservatoire des sites naturels du Nord Pas de Calais

« À la découverte des chauves-souris », Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale

« Devenez sauveteurs de la faune sauvage des villes », Ville de Roubaix / Ligue Protectrice des Animaux de Lille

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«La vie d’un oiseau»

La vie des oiseaux s’organise en fonction de plusieurs rythmes biologiques. La plupart des oiseaux sont diurnes, mais quelques oiseaux, comme les hiboux et chouettes sont nocturnes ou crépusculaires. L’activité journalière de la majeure partie des oiseaux comporte des périodes de repos et des périodes courtes de sommeil. Suivant les saisons, certaines espèces peuvent effectuer des migrations.

Le plumage est régulièrement renouvelé. Suivant les espèces, cela permet de changer de couleurs aussi bien pour la reproduction que pour se camoufler, mais aussi d’obtenir une meilleure couverture thermique.

Les sens des oiseaux différent fondamentalement de ceux des mammifères :- leur vision est remarquable, deux à trois fois plus performante que celle de l’homme l’olfaction est peu développée, voire inexistante- leur ouïe est développée, surtout chez les espèces nocturnes afin de repérer les proies dans l’obscurité- les papilles gustatives peu développées se trouvent sur le fond de langue et dans la gorge- ils possèdent plusieurs organes d’équilibre- ils semblent détecter le champ magnétique terrestre

La durée de vie des oiseaux est très variable selon les espèces, elle peut être de trois ou quatre ans pour les passereaux à plus de 80 ans pour certains perroquets.

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Accenteur mouchet P5Bergeronnette des ruisseaux P17Bergeronnette grise P9Bernache du Canada P15Canard colvert P9Chardonneret élégant P5Chouette effraie P14Chouette hulotte P14Corneille noire P11Cygne noir P16Cygne tuberculé P16Epervier d’Europe P 4Etourneau sansonnet P13Faucon crécerelle P9Fauvette à tête noire P12Foulque macroule P9Gallinule poule-d’eau P10Geai des chênes P4Goéland cendré P10Grand cormoran P17Grimpereau des jardins P5Grive musicienne P6Héron cendré P10Hibou moyen-duc P14Hirondelle rustique P11

Martinet noir P13Martin-pêcheur d’Europe P17Merle noir P6Mésange à longue queue P7Mésange bleue P6Mésange charbonnière P6Moineau domestique P13Mouette rieuse P11Oies domestiques P16Perruche à collier P15Pic épeiche P12Pic vert P4Pie bavarde P7Pigeon biset domestique P16Pigeon ramier P7Pinson des arbres P11Pouillot véloce P7Roitelet huppé P17Rougegorge familier P8Rougequeue noir P13Sittelle torchepot P12Tourterelle turque P8Troglodyte mignon P8Verdier d’Europe P8

« Le Grenelle de l’Environnement fixe notamment comme objectif de stopper la perte de biodi-versité. L’enjeu pour une ville très dense comme Roubaix est de pouvoir laisser une place aux espèces sauvages en présence ou des favoriser leur retour. La mise en place de la trame verte et bleue de Roubaix répond à cet enjeu. Son élaboration, démarrée en 2010, poursuit les objectifs de rééquilibrage des espaces de nature au sein des quartiers tout en favorisant le développement de la nature en ville. Elle s’appuie sur une gestion raisonnée des espaces verts (mise en place de la gestion diffé-renciée, objectif « zéro phyto » et lutte biologique en sont quelques exemples) et une politique forte d’éducation au développement durable, de formation des acteurs locaux et de mise en action (chantiers participatifs, aide au verdissement des façades, soutien financier aux projets éducatifs, lancement des sciences participatives, …)

Comme toute zones urbanisée, en toute saison, notre ville propose des abris de substitution diversifiés et nombreux (trous dans les murs, toitures et clochers, vieux troncs d’arbres, …). L’éclairage public permet également d’attirer de nombreux insectes, source de nourriture pour oiseaux et chauves souris couramment trouvés en ville. Enfin, pour les plus opportunistes, nos déchets alimentaires constituent une nourriture disponible toute l’année.Avec un peu d’attention et de patience, vous pourrez observer à Roubaix et dans les zones urbanisées de la métropole, de jour comme de nuit, la plupart des espèces mentionnées dans ce guide.»

Fabrice BELINAdjoint délégué au développement durable

et à la démocratie participativewww.roubaixdurable.fr