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OFPPT

ROYAUME DU MAROC

MODULE N°:13 MAITRISE DE LA QUALITE EN ACHATS ET APPROVISIONNEMENT

SECTEUR : HABILLEMENT SPECIALITE : QUALITE NIVEAU : TECHNICIEN

Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION

RESUME THEORIQUE

acer

Typewriter

www.ouati.com Le Site Technique des Industries d'Habillement au Maroc

www.ouati.com

Résumé de Théorie MAITRISE DE LA QUALITE EN ACHATS ET APPROVISIONNEMENT

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Document élaboré par :

Nom et prénom EFP DR Horbaniuc Liana CTC Ben M’Sik DRGC

Révision linguistique - - - Validation - - -


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SOMMAIRE

Page Présentation du module 6 Résumé de théorie II. Maîtrise de la qualité en achats et approvisionnements 7 II.1. Prouver la qualité 8 II.2. Obtention de la qualité en achat et approvisionnement : généralités 9 II.3.Cahier de spécifications 10 II.3.a. Etablissement du cahier de spécifications 10 II.3.b. Personnes concernées 10 II.3.c Composition du cahier de spécifications 10 II.3.d. Sélection des matières premières 11 II.4. Dialogue client / fournisseur 11,12II.5. Elaboration du cahier de spécifications 13 II.6. Composition du cahier de spécifications 14 II.6a.Evolution des actions client / fournisseurs 15 II.7. Dossier fournisseur 16 II.7.a. Modèle de dossier fournisseur 16 II.7.b.Evaluation des différents points de qualité 17/19II.8. Le laboratoire de l’entreprise 20,21II.8.a. Exemple de fiche de laboratoire : 22 Exercice pratique1 : Reconnaissance des principaux critères de qualité des tissus 23

Exercice pratique no. 2: Cahier de spécifications 24 Annexe I : Code d’entretien textile 25-30Exercice pratique no.3 : Classification des fournisseurs 31 II.9 Evaluation de fin de module 32 Annexe II : Schéma relations client – fournisseur 33 II.10. Fiche d’évaluation 34 Liste bibliographique 35


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MODULE : MAITRISE DE LA QUALITE EN ACHATS ET APPROVISIONNEMENT

Durée : 52 H 100% : théorique

OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU DE COMPORTEMENT

COMPORTEMENT ATTENDU Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit « MAITRISER LA QUALITE EN ACHATS ET APPROVISIONNEMENT » selon les conditions, les critères et les précisions qui suivent

CONDITIONS D’EVALUATION

• Individuellement • A l’aide de matériel audiovisuel • A l’aide d’une simulation d’une situation réelle • A partir des directives donnés par le formateur et des cours (proposés

pour la photocopie par celui-ci) • A l’aide des documents auxiliaires au cours photocopié

CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE

• Maîtrise des connaissances de base de la rédaction des cahiers de charges pour les matières et les fournitures, dans le respect des besoins du client et de la politique de qualité de l’entreprise ;

• Le savoir de base sur la sélection judicieuse des matières premières ; • Savoir suivre la qualité des fournisseurs ; • Savoir utiliser les cahiers de spécifications pour mettre en place, plus

tard, le contrôle de réception.


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OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU

DE COMPORTEMENT

PRECISIONS SUR LE COMPORTEMENT ATTENDU

CRITERES PARTICULIERS DE

PERFORMANCE

A. Développement de l’esprit d’équipe pour pouvoir, plus tard, travailler avec les responsables achat approvisionnement et les fournisseurs, dans le cadre de la préparation et la rédaction des cahiers de charges, spécifications.

• Savoir détecter les caractéristiques importantes des matières premières et les mettre en évidence en vue du bon choix des critères de qualité, limites et tolérances à prévoir dans les cahiers de spécifications ;

• Savoir tenir compte des objectifs de qualité de l’entreprise ;

• Savoir comprendre les besoins réels d’un client et les exprimer correctement sous forme de critères à respecter, par cahier de charges vers le fournisseur ;

• Savoir choisir les critères de qualité des matières premières, en prévoyant le comportement de celles-ci pendant la transformation en produit finit et, plus tard en utilisation en tant que produit.

B. Adaptabilité au travail en équipe pendant l’exécution des collections (si sa fonction le lui demande) en assurant la participation au choix des matières et fournitures, et en demandant les testes de laboratoire si nécessaire.

• Savoir exploiter les expériences positives et/ou négatives antérieures et aider aux bon choix des matières pour les nouvelles collections, en faisant les observations pertinentes sur la qualité et le comportement de celles-ci ;

• Savoir établir correctement la liste des critères de qualité des matières premières et accessoires qui devront être analysés en laboratoire ;

• Savoir calculer correctement les besoins de matières premières et fournitures conformément aux besoins des commandes ;

C. Capacité de jugement des qualités

d’un fournisseur et classification de celui-ci.

• Connaissances sur les méthodes et critères de classification des fournisseurs ;

• Savoir assumer la responsabilité de son jugement


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OBJECTIFS OPERATIONNELS DE SECOND NIVEAU

LE STAGIAIRE DOIT MAITRISER LES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE, SAVOIR-PERCEVOIR OU SAVOIR-ETRE JUGES PREALABLES AUX APPRENTISSAGES DIRECTEMENT REQUIS POUR L’ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE PREMIER NIVEAU, TELS QUE :

Avant d’apprendre à « Développer l’esprit d’équipe pour pouvoir, plus tard, travailler avec les responsables achat et approvisionnement et les fournisseurs, dans le cadre de la préparation et la rédaction des cahiers de charges, spécifications », le stagiaire doit :

1. savoir interpréter les dessins techniques et les indications données par

le modéliste et le responsable du bureau d’études, à la suite de l’interprétation faite par ceux-ci sur les croquis styliste pendant la création des nouveaux modèles ;

2. apprendre les notions de base sur les relations de marketing : fonctions : client, fournisseurs ; relation entre ceux-ci conforment aux principes généraux de fonctionnement du marché, relation offre /demande ;

Avant d’apprendre à « s’adapter au travail en équipe pendant l’exécution des collections (si sa fonction le lui demande) en assurant la participation au choix des matières et fournitures, et en demandant les testes de laboratoire si nécessaire », le stagiaire doit :

3. maîtriser les connaissances sur les tissus et les fournitures en général,

et le comportement de ceux-ci pendant la fabrication et l’utilisation des produits résultants ;

4. savoir quels sont les essais de laboratoire à faire sur les matières premières, quand, et pour quel type de produit les faire faire;

5. savoir chercher les documents nécessaires concernant la normalisation et le contrôle de réception pour les matières premières et les fournitures, pour lui permettre de choisir, non seulement les bons paramètres (critères qualité) mais prévoir correctement les valeurs, tolérances et les bonification auxquels on a droit en cas de non respect de ceux-ci ;

D. Avant d’apprendre à développer la « capacité de jugement des qualités d’un

fournisseur et le savoir concernant la classification de celui-ci », le stagiaire doit :

6. apprendre quels sont les critères de classification d’un fournisseur 7. saisir la responsabilité qui incombe le jugement et la classification d’un

fournisseur.


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PRESENTATION DU MODULE

La « Maîtrise de la qualité dans les achats et les approvisionnement »est nécessaire à toute entreprise qui veut assurer la qualité de sa fabrication et répondre correctement aux besoins de ses clients.

- Savoir faire un choix correct des matières, et bien les définir dès les

premières démarches, au niveau des collections et

approvisionnement, donne à l’entreprise la chance de pouvoir avoir

moins de problèmes de qualité, et de simplifier sensiblement les

démarches de maîtrise de la qualité pendant le processus de

fabrication.

- A la suite de l’apprentissage de ce module le stagiaire pourra :

1. établir un cahier de spécifications pour réglementer la relation entre la

société (cliente) pour laquelle il travaille, et le fournisseur de la matière

première qui fait l’objet d’un contrat d’achat approvisionnement.

2. sélectionner éventuellement les essais à faire dans un laboratoire, pour les

matières premières à approvisionner ;

3. classifier les fournisseurs conformément aux critères donnés comme

exemple dans le cours;

- Le module de « maîtrise de la qualité en achat et approvisionnement »

porte sur une durée de 52 heurs, pendant lesquels le formateur va

développer le contenu de connaissance pratiques et les exercices de

rédaction adéquates, concernant un exemple de rédaction de cahier

de spécifications ainsi qu’un exemple de classification d’un

fournisseur.


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Module : MAITRISE DE LA QUALITE EN ACHATS ET APPROVISIONNEMENTS

RESUME THEORIQUE


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II. Maîtrise de la qualité en achats et approvisionnements

II.1. Prouver la qualité

Avant d’étudier les démarches nécessaires à la maîtrise de la qualité au niveau des achats et approvisionnement voyons quelques

précisions concernant la relation client / fournisseur. L’évolution de la relation client/fournisseur, de l’artisanat à l’industrie, a conditionné l’histoire de la Qualité. Le tableau ci-joint vous présente une vue d’ensemble de cette affirmation :

Artisanat Industrie

Le client est Un individu

Une organisation ou un ensemble de consommateurs représentés par les agences commerciales ou les donneurs d’ordres

Le producteur Un individu Une organisation : exemple / entreprise confection

Les relations sont fondées sur La confiance Un contrat

La qualification des opératrices/teurs Elevée Très variable

Les tâches sont Globalisées Morcelées, divisées, équilibrées

La qualité est Souvent surdimensionnée, vérifiée à l’usage

Requise, contrôlée dès l’entrée, jusqu’à la sortie.

Que ce soit dans la relation client /fournisseur artisanale ou dans la relation industrielle actuelle, il existe des actions d’appréciation du travail ou service réalisé (par le fournisseur en cours de travail et avant la livraison du produit, par le client avant et après réception). Il s’agit de vérifications, parfois simplement visuelles, qui ont pour objet la mesure de la juste réponse aux attentes. Lorsque ces attentes ont été exprimées (besoin explicité par critère de qualité par exemple : laize de 150cm) la vérification de la conformité aux exigences permet de prouver la qualité : c’est le CONTROLE. La norme NFx50-120 définit le contrôle comme : « Action de mesurer, examiner, essayer, passer au calibre une ou plusieurs caractéristiques d’un produit ou service et les comparer aux exigences spécifiées en vue d’établir leur conformité. » Développons maintenant les deux notions déjà évoquées que contiennent cette définition : la spécification et la mesure.


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La spécification

La qualité d’un produit ou d’un service résulte, on l’a vu dans le module antérieur, de la conformité à des attentes ou besoins du client. L’appréciation de cette conformité tout au long de l’élaboration du produit ou du service, suppose l’existence de données claires exprimant ces attentes ou besoins. Il s’agit donc de spécifier (traduire en termes précis) les caractéristiques, performances, coûts, délais, attendus de la part du fournisseur, et ça par écrit (contrat). Il ne suffit pas que les spécifications soient déterminées, écrites, pour que la qualité des livraisons soit garantie, c’est pour ça qu’on fait aussi le contrôle, la vérification de ceux-ci. A quoi servirait-il d’avoir spécifié les caractéristiques voulues d’un produit ou service s’il n’existe pas, après exécution, une mesure valorisée de l’écart, susceptible de mettre en évidence une non-conformité.

La mesure

La mesure est une exigence incontournable de la qualité. La mesure seule permet la correction, la mesure est la source des progrès !

II.2. Obtention de la qualité en achat et approvisionnement :

généralités Les entreprises d’habillement déplorent souvent des difficultés occasionnées par les approvisionnements en tissus et en fournitures. Ces difficultés sont liées parfois aux choix inapproprié des matières premiers, ou d’une non-conformité des marchandises livrés, aux besoins des articles à fabriquer. Ces non-conformités peuvent générer des perturbations au niveau de la fabrication, ou peuvent se révéler pendant l’utilisation. Dans un cas ou l’autre, le résultat se traduit par des pertes de temps, de matières, et donc une augmentation des coûts de fabrication si les non-conformités restent au niveau de la fabrication ; et, si elles se révèlent pendant l’utilisation, elles provoquent le mécontentement des clients pouvant mener à la perte de ceux-ci. Pour palier ces difficultés il faut apporter des remèdes comme :

1. la rédaction des cahiers de spécifications définissant les caractéristiques attendues, par les clients, pour les matières premières et les fournitures.

2. effectuer le contrôle de réception des matières à leurs arrivées et s’assurer du

respect des critères demandés dans les cahiers de spécification ;

3. effectuer le contrôle en laboratoire pour savoir les performances des matières livrées chaque fois que la situation l’impose ;(se n’est pas sur tout type de matière qu’un contrôle de laboratoire est nécessaire)

4. établir un dossier fournisseur en le classifiant ; ceci permettra au service achat

approvisionnement de garder les fournisseurs sérieux et éliminer les autres.


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II.3.Cahier de spécifications

II.3.a. Etablissement du cahier de spécifications

L’établissement d’un cahier de spécifications doit permettre à l’entreprise d’atteindre les objectifs de qualité qu’elle s’est fixée ; les

besoins, qui doivent être définis avec précision, concernent :

La fabrication :

1. critères de confectionnabilité 2. surface utilisable, traduite en mètres, d’une laize donnée, majorée des

pertes dues aux défauts.

La satisfaction de l’utilisateur

1. critères de qualité qui seront perçus par le client final (l’acheteur du produit).

Le cahier de spécifications doit préciser ce qui sera fabriqué avec la fourniture et indiquer le niveau de certaines caractéristiques. Celles citées n’excluant pas les propriétés que la fourniture doit avoir pour répondre à l’emploi annoncé.

II.3.b. Personnes concernées L’élaboration d’un cahier de spécification ne concerne pas seulement le responsable des achats de l’entreprise, mais il doit être le fruit d’un travail de collaboration entre le service achat, les responsables commerciaux, le laboratoire de contrôle de l’entreprise, (s’il existe, sinon les responsables qualité de celle-ci indiqueront les analyses à faire à l’extérieur, d’après le cas/ type de vêtement), et les fournisseurs.

II.3.c Composition du cahier de spécifications

Le cahier de spécifications est constitué d’un ensemble de documents.

1. une partie de ces documents contient des renseignements généraux indiquant le mode de pondération des défauts, les tolérances et les bonifications prévues pour les tissus draperie ou coton ; elle peut être envoyée une fois pour toute au fournisseur (une fois par saison, si d’une saison à l’autre il y à des changements, ou, une seule fois pendant la collaboration entre le client et le fournisseur).

2. la seconde partie, qui décrit les caractéristiques particulières et les performances exigées pour chaque tissu, est développée en fonction de la qualité demandée et du type d’article que l’on envisage de fabriquer. Elle doit être particularisée sur chaque fourniture commandée chez le fournisseur et doit changer chaque fois que un paramètre change, chez le fournisseur, ou bien chez le client en mise au point des contrats, en non après la signature de ceux-ci.


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II.3.d. Sélection des matières premières

Il est souhaitable de demander aux fournisseurs lorsqu’ils

soumettent leurs échantillons à l’entreprise de donner, outre les renseignements habituels :

gamme coloris, laize, prix,

composition, des indications complémentaires concernant les performances et tout au moins, le code d’entretien conseillé, de manière à ce que la sélection des fournitures puisse être faite, non seulement en fonction des leurs prix ou leurs aspect, mais également en fonction des performances des produits et de leur adéquation aux besoins. La sélection des échantillons peut être faite conjointement par les responsables de la collection et les services commerciaux qui connaissent le marché que l’entreprise vise de servir. Si un laboratoire d’entreprise existe (le cas des entreprises intégrés) son avis doit être demandé afin de s’assurer que le choix ne porte pas sur les tissus à haut risques qui provoqueront immanquablement des incidents au cours de la fabrication ou de l’usage. Dans tous les cas, il est impératif de sélectionner le tissu en fonction du type d’article que l’on envisage de fabriquer, de manière à prendre en compte les contraintes qui résultent des processus de fabrication et de l’usage qu’on envisage pour l’article. Lorsque le confectionneur ne peut pas compter sur l’appui technique de son laboratoire d’entreprise (dotation limitée en matériel) il doit s’assurer auprès de son fournisseur que la matière première qu’il a choisi donnera satisfaction dans l’usage qu’il veut en faire, et lui demander sa garantie ; il peut également avoir recours à un laboratoire extérieur pour sous-traiter les contrôles qu’il désire effectuer (le cas de vêtement de protection, administratif, aéronautique, nucléaire, médecine, biochimie) etc.

II.4. Dialogue client / fournisseur

L’entreprise élabore, pour chaque qualité de fourniture,(en fonction de son expérience, des résultats de testes de laboratoire interne ou extérieur, ou encore des incidents survenus antérieurement et en particulier des « retours clients »), des fiches qui mentionnent les caractéristiques et le niveau (critère, mesure et tolérance) qui seront exigés par l’entreprise lors des livraisons de ceux-ci.

On élimine ainsi les ambiguïtés concernant les qualités requises pour les matières premières, on diminue les risques de conflits et on améliore les relations Client/Fournisseur. Le dialogue est établi sur des bases concrètes. Le fournisseur peut ou non être en mesure de satisfaire les exigences de son client. Des modifications du cahier de spécifications sont toujours envisageables pourvu qu’elles restent raisonnables et que la fourniture choisie reste confectionnable et ne soit pas la cause d’accident au porter.


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Lorsqu’un accord est intervenu, l’entreprise envoie à son fournisseur pour acceptation, une fiche de spécifications définitive qui comporte :

1. la liste des caractéristiques prises en compte ; 2. le niveau de performance limites et tolérances ; 3. l’utilisation qui sera faite de la fourniture : mention qui

entraîne implicitement le fait qu’il soit possible de fabriquer ce type d’article, qu’il soit solide, conserve son aspect au

cours de l’usage et de l’entretien même si la totalité des caractéristiques nécessaires n’est pas mentionnée.

4. les méthodes qui seront utilisées pour les contrôler ainsi que les références aux normes quand elles existent.

Toutes ces informations consignées par écrit, serviront de référence lorsqu’on s’assurera de la conformité des marchandises livrées et lors d’éventuels litiges. (Base de départ dans la méthodologie du contrôle de réception) Exemple de fiche de spécifications générales au fournisseur.

Défauts Tolérances Bonifications ou décisions

Pièce livrée en plusieurs tronçons constituant le métrage convenu.

Aucune

Ecart angulaire Coton pur ou mélange : trame visible 2% Synthétique : trame visible 2%

Irrégularité des carreaux 2% sur une distance de 70 cm Différence de coloris par rapport par rapport au type (ensemble ou fils d’effet)

A fixer par chaque client

Variation de coloris dans une même pièce A fixer par chaque client

Variation des coloris entre pièces

Voir « différences de coloris par rapport au type »

Différences de dimensions des dessins par rapport aux types

± 3% sens chaîne ±4% sens trame

Aspect au toucher différent A fixer par chaque client

Lisières tirantes Aucune tolérance Faux plis pouvant s’effacer par repassage A fixer par chaque client

Faux plis indélébiles ou apparaissant lors du lavage ou du pressage

Aucune tolérance


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Exigences de qualité du client

Performances du produit à l’usage

Profil qualité du fournisseur

Modification éventuelle du cahier de spécifications

II.5. Elaboration du cahier de spécifications

Le schéma logique suivant propose la découverte, en étapes successives et en ordre chronologique, de l’élaboration d’un cahier de spécification. Pour pouvoir comprendre le pourquoi de ce schéma le stagiaire doit maîtriser déjà le flux technologique d’une entreprise de confection, et pour le particulariser, il lui faut exploiter les connaissances sur les matières, qu’il a déjà acquises, en principe, dans le module no. 3 « Identification des matières et des produits textiles ».

Définition des critères essentiels

Etablissement du cahier de spécifications avec :

utilisation envisagée caractéristiques importantes limites et tolérances bonification méthode de contrôle références aux normes

Renseignements provenant du dossier technique

du produit

Dialogue avec

le Fournis-

seur

Problèmes techniques du fournisseur

Objectif qualité de l’entreprise

Contraintes de confectionnabilité de la

fabrication

Modification importante du prix du produit

Résultats insuffisants des contrôles de laboratoire et essais sur les vêtements

Nouvelles exigences


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II.6. Composition du cahier de spécifications

1. Fiches de spécifications générales concernant les défauts, les tolérances et les bonifications des grandes catégories d’étoffes :

Étoffes type draperies ou coton, et assimilables

Pénalisation des défauts de structure des tissus de laine cotation des défauts des tissus de coton pur ou mélange.

Si elles ne sont pas variables il faut les envoyer une seule fois au fournisseur.

2. Fiches de spécifications concernant une qualité d’étoffe et un type de vêtement :

caractéristiques générales des pièces d’étoffe

d’une qualité déterminée ; caractéristiques ayant une influence sur le comportement à l’usage des vêtements.

Elles peuvent s’appliquer à des étoffes différentes destinées au même usage ou ne concerner qu’une qualité. Dépendante de l’étoffe, la fiche C doit être envoyée chaque fois que l’on change de qualité d’étoffe. Dépendante de l’usage du vêtement, la fiche D doit être envoyée chaque fois que l’on change de type d’article.

Une liste de méthodes d’essai est jointe au cahier de spécifications.

Fiche A

Fiche B 1

Fiche C

Fiche B2

Fiche D


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Rédaction et actualisation du contrat technique ou cahier de spécifications

Prospection des fournisseurs

Présélection

Dossier fournisseur ; Elaboration et actualisa-tion du profil fournisseur

Elaboration du plan de contrôle réception

Enquête chez le fournisseur ; Audit qualité

Essai sur le produit ; essai de laboratoire

Suivi qualité des premières livraisons ; contrôle de réceptions

Modification éventuelle du cahier de spécification

Dialogue avec le fournisseu

Evaluation qualité du fournisseur

Qualification du fournisseur pour un produit donné

Contrôle réduit


Evaluation coût -délai

Centralisation des remèdes faites au cours des saisons passées par la clientèle ou les différents services de

II.6a.Evolution des actions client / fournisseurs

Dans le schéma suivant on présente l’enchaînement, l’évolution des actions Client / Fournisseur.

II.7. Dossier fournisseur


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Le dossier fournisseur permet de donner pour chaque fournisseur un profil qualité, établi à partir de l’observation des livraisons antérieures et même, dans certains cas, à partir des audits effectués dans leurs entreprises pour apprécier la nature de leurs équipements et l’organisation de leur propre contrôle de qualité. Le profil qualité ainsi obtenu permet :

Au service achat : 1. de choisir entre deux fournisseurs livrant le même produit, celui qui

présente les plus grandes garanties du point de vue qualité, 2. de classer les fournisseurs en 3 catégories BON / A SUIVRE/ MAUVAIS

Au service approvisionnement : 1. de porter une attention particulière sur les livraisons des fournisseurs

ayant un mauvais profil, 2. établir des plans de contrôle de réception plus précis.

Le profil s’obtient en situant le fournisseur face à différents points importants donnés ci après tels que les délais, la qualité livrée, la capacité de production.

II.7.a. Modèle de dossier fournisseur

Classification

No. Profil qualité fournisseur 1 2 3 4 1. Connaissance et réputation qualité fournisseur 2. Relation client / fournisseur 3. Délais de livraison 4. Importance de la commande par rapport à sa

capacité de production

5. Type de sa fabrication pour le produit commandé 6. Spécification du produit à la commande 7. Niveau de qualité des produits livrés 8. Importance des réceptions défectueuses 9. Importances des réceptions refusées pour mauvaise

qualité

Profil type pour le fournisseur :…………………….. No. de points : ..…………… Profil du fournisseur :……………… Observations : Date :……………………… Classement :………………..

Bon A surveiller A éliminer II.7.b.Evaluation des différents points de qualité

Nombre de points pour la période : ………………... Du…………….. Au……………..


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1. Connaissance et réputation qualité du fournisseur

Fournisseur habituel duquel on possède des éléments d’appréciation, et chez lui, on a pu procéder à un examen méthodique relatif au produit, au processus et à l’organisation en matière de qualité. /5p

Fournisseur habituel au sujet duquel on possède des éléments d’appréciation. /4p

Fournisseur occasionnel au sujet duquel on possède seulement quelques éléments d’appréciation. /3p

Nouveau fournisseur au sujet duquel on ne possède aucun éléments d’appréciation mais on connaît la réputation. /2p

Nouveau fournisseur, ni connu, ni évalué. /1p

2. Relation client /fournisseur

Fournisseur considéré comme partenaire, coopérant avec l’entreprise pour mettre au point ou améliorer la qualité des produits qu’il propose. /5p

Fournisseur avec lequel on peut facilement dialoguer, toujours à l’écoute des besoins du client mais pas un partenaire d’affaire forcement. /4p

Fournisseur avec lequel il n’existe qu’un simple dialogue. /3p Fournisseur avec lequel on peut difficilement dialoguer. /2p Fournisseur dont on attend essentiellement qu’un prix avantageux quelle

qu’elle soit la qualité. /1p

3. Délais de livraison

Les délais indiqués sont acceptables et respectés par le fournisseur. /5p Les délais indiqués sont un peu longs mais respectés par le fournisseur /4p Les délais indiqués sont acceptables mais respectés de façon irrégulière. /3p Les délais indiqués sont un peu longs et respectés de façon irrégulière par le

fournisseur. /2p Le fournisseur respecte rarement ses délais. /1p

4. Importance de la commande par rapport à la capacité de production du fournisseur

Un fournisseur répondra d’autant plus facilement aux exigences d’un client que la commande est importante par rapport à sa capacité de production. Mais une commande trop importante pour lui, peut entraîner des problèmes de délai et de qualité. Il est important de connaître pour chaque fournisseur les quantités pour


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lesquels le client sera le mieux servi en qualité et délai et de les comparer à la commande envisagée.

Pour les quantités importantes de………………à…………………….. le fournisseur accepte facilement les conditions du client (cahier de spécifications)… /5p

Pour les quantités moins importantes de…………………..à…………………le fournisseur dialogue encore facilement avec son client . /4p

Pour des quantités trop importantes de ………….à…………le fournisseur peut ne pas exécuter correctement les quantités en temps et qualité. /3p

Pour des petites quantités de…………à…………… le fournisseur ne répond pas au cahier de spécifications du client mais il annonce les caractéristiques qu’auront changé en qualité et temps./2p

Pour des quantités trop petites, inférieures à ………… le fournisseur ne prend pas en considération la commande. /1p

5. Type de fabrication pour le produit commandé Un produit trop spécial ou inhabituel entraîne chez le fournisseur des mises au point, des contrôles supplémentaires qui peuvent causer des problèmes de délai, de qualité et de prix. Le produit envisagé est chez lui une fabrication :

en stock /5p standard /4p courante /3p spéciale /2p inhabituelle /1p

6. Spécification du produit à la commande

Le fournisseur a l’habitude :

de certifier ses livraisons « conformes » aux spécifications demandées, négociées et confirmées avec les commandes. /5p

de certifier ses livraisons « conformes » aux seules spécifications données par lui et d’examiner les autres spécifications demandées si possible par des compléments d’essais. /4p

de certifier ses livraisons « conformes » aux seules spécifications connues par lui et indiquées aux confectionneurs. /3p

de livrer des pièces non certifiées, avec possibilité de dialogue et de compromis en cas de litige. /2p

de livrer des pièces non certifiées ni garanties avec difficulté ou impossibilité de dialogue après vente. /1


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7. Niveau de qualité des produits livrés

Le niveau de qualité des pièces livrées est dans l’ensemble pour l’entreprise : très bon et régulier /5p bon et régulier /4p moyen et régulier /3p bon et irrégulier /2p moyen et irrégulier /1p

8. Importance des réceptions défectueuses

Le ratio = Valeurs des réceptions défectueuse valeurs des réceptions est-il :

très faible /5p faible /4p acceptable /3p élevé /2p très élevé/1p

9. Importance des réceptions refusées pour mauvaise qualité

Le ratio = est-il :

très faible /5p faible /4p acceptable /3p élevé /2 très élevé /1p

Remarque : La différence entre 8 et 9 donne l’importance des dérogations.

Valeurs des réceptions refusées pour mauvaise qualité Valeurs des réceptions effectuées


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II.8. Le laboratoire de l’entreprise

La réalisation d’un laboratoire d’entreprise ne s’improvise pas, car pour être efficace celui-ci doit s’insérer dans le plan d’ensemble de l’organisation de la qualité de l’entreprise. Il ne doit pas fonctionner séparément,comme

un service à part de l’activité de l’entreprise. Il s’intègre dans l’activité d’une entreprise avec profil de fabrication produit finit avec les autres services : création, achats, commercial, réception, fabrication. Le laboratoire de l’entreprise ne produit pas, il consomme mais par les résultats de ses travaux, il peut prévenir des pertes importantes par mauvais choix de matières, ou, par définition incorrecte de critères de qualité pour les matières commandées. C’est pour ça qu’il joue un rôle de conseiller technique pour les autres services de l’entreprise :

Il donne son avis sur les performances des échantillons que les responsables de la création ont sectionnés ;

Il participe à l’élaboration des cahiers de charges ;

Il vérifie la conformité des matières premières livrées par rapport aux

spécifications prévues ;

Il recherche les causes des réclamations des clients en examinant les articles retournés, détermine la cause des défauts, juge s’ils étaient prévisibles et tire les conclusions qui s’imposent de manière à prévenir d’autres accidents de même nature.

Toutes ces activités, tous ces échanges d’informations interservices, nécessitent une certaine formalisation. Un nombre restreint de fiches doivent être mises au point, un archivage doit être fait pour que les informations qui y sont consignées soient classées et facilement accessibles lorsque l’on veut retrouver celles qui ont été acquises au cours des saisons précédentes. Le laboratoire peut également fournir des données intéressantes au service Achat concernant le suivi de qualité de chaque produit et chaque fournisseur, permettant non seulement le suivi de qualité, arrêter les mauvaises livraisons, mais aussi de classer les fournisseurs.

Les responsables achat approvisionnement pourront ainsi: éliminer les mauvais fournisseurs ; faire preuve de vigilance avec ceux à surveiller ; et avoir confiance dans ceux sérieux.


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Lorsque l’on considère les services que peut rendre un laboratoire d’entreprise, on peut être enclin à penser qu’il doit obligatoirement posséder un grand nombre d’appareils sophistiqués et coûteux et que cela n’est pas à la portée de n’importe quelle entreprise de confection. Cela c’est faux, des appareils simples peu coûteux peuvent déjà rendre d’énormes services et prévenir bien des accidents qui surviennent à la fabrication ou à l’usage. L’efficacité, la rentabilité du laboratoire de contrôle dépend de l’attention qui serra portée aux résultats obtenus, de la qualité de l’interprétation qui serra faite à partir de ces résultats, et non en dernier lieu, de la politique de qualité de l’entreprise.

Rôle du laboratoire dans la rédaction des cahiers de spécifications :

sélectionne les caractéristiques à mesurer en fonction des tissus, de l’utilisation future de l’article, pour réduire le coût des contrôles au minimum sans toutefois prendre trop des risques ;

rédige soigneusement le cahier de spécifications et préviens le fournisseur que la qualité de ses livraisons serra contrôlée ;

effectue les contrôles des paramètres établis dans les cahiers de spécifications sur les marchandises livrées et communique les résultats aux services concernés de la société et du fournisseur,

prenne la décision de refus de qualité ou admission sous réserve en cas de dépassement des limites établies par contrat.

A titre d’exemple, on peut dire que l’écart angulaire, le glissement des coutures, le dégorgement des coloris ou le retrait excessif des tissus au lavage dont les conséquences sont si coûteuses, peuvent être décelés et prévenus à l’aide de matériels simples tel que : règle, équerre, machine à laver ménagère et machines d’essais simples. Essentielles sont les interprétation des résultats des testes, et par la suite les conclusions concernant les actions internes (prévention des incidents en fabrication) et externes concernant la relation avec les fournisseurs.

Une dotation minimale d’un laboratoire d’entreprise de confection :

microscope d’analyse de composition de fibres, réactifs, indicateurs ; balance romaine, ou plus moderne, balance analytique ; loupe analyse armure, compte duite ; bec à gaz, bouteille gaz, machine à laver ; dynamomètre ; abrasimètre ; thermomètre contrôle thermocollage ; fer vapeur + poste de repassage ; équerre, règle ;


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II.8.a. Exemple de fiche de laboratoire :

Les contrôles sus mentionnés demandent non seulement une dotation rigoureuse mais aussi une qualification spécialisée pour le personnel du laboratoire.

Fiche de laboratoire Référence de tissu pour le fournisseur : Denim coton 2003 Référence de tissus pour l’entreprise : Denim coton 2003 / Chemise H Marius Numéro d’enregistrement de la fiche : 31/434 Chemise homme, modèle Marius, base Daniel /2002 hiver Manche longue 2 plis avant fente capucin, un plis après ; col Daniel 2002 plus 2 boutons fixation sur devant ; gorge américaine, sous-gorge remplié fixée boutons ; plis plat milieu dos ; empiècement dos devant double, monté en fourreau et surpiqué nervure. Examen de l’échantillon : Date réception laboratoire :…………….. Date transmission au service création :…………… Examen de la coupe-type Date réception laboratoire :…………. Date transmission au service création :………….. Examen de la pièce de tissu approvisionnée : Date réception laboratoire :……………….. Date transmission au service création :……………….. Examen des articles confectionnés : tête de série Date réception laboratoire :……………….. Date transmission au service création :……………. Paramètres analysés :

1. Laize / prise mesure manuelle 2. Variation de laize en rouleau / sur machine visiteuse 3. Coloris : conformité au type, variations, nuances / sur machine visiteuse/ colorimètre 4. Défauts de tissage / sur machine visiteuse 5. Masse au mètre carré / Balance romaine ou analytique 6. Armures et densité de tissage / compte duite ou fils 7. Ecart angulaire / équerre 8. Stabilité dimensionnelle : test de repassage vapeurs, thermocollage, lavage 9. Glissement aux coutures, surtout pour les doublures / appareil C.E.T.I.H. 10. Usure et boulochage du tissu / usomètre et abrasimètre (pillingmètre) 11. Résistance à la traction / dynamomètre 12. Longueur de rupture / NF G 076001 13. Résistance à l’éclatement / éclatomètre 14. Essais d’imperméabilité et hydrofugation 15. Spray teste ou essai d’arrosage / porosimètre, Spray tester 16. Contrôle du thermocollage


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Exercice pratique1 : Reconnaissance des principaux critères de qualité des tissus

1. Objectif visé : Savoir détecter les caractéristiques importantes des matières premières et les mettre en évidence en vue du bon choix des

critères de qualité, limites et tolérances à prévoir dans les cahiers de spécifications

2. Durée : 8h 3. Matériel (Équipement et matière d’œuvre) par équipe :

a) Equipement :

- Bec à gaz + bouteille - Loupe agrandissement analyse optique de l’armure - Compte duite – loupe 10/10 en mm ou 1inch² - Tables plaquées avec des isolants thermiques, faïence, type laboratoire - Pinces type enfilage - Balance analytique

b) Matière d’œuvre : - Tissus toute types et compositions - Feuilles de saisie des informations, et des observations faites pendant les

travaux - Colle pour coller les échantillons de tissus sur les fiches des élèves.

4. Description : A. Identification de l’armure de chacun des tissus préparés par le formateur. B. Décrire les observations qui justifient le choix du nom de l’armure. C. Trouver la composition de chaque type tissu mis à disposition. Par toucher, par

essai de combustion, d’après l’odeur, des cendres et du comportement de la matière en brûlant.

D. Trouver la masse / m² du tissu en pesant un témoin (10 cm²) sur la balance analytique.

E. Noter la densité de tissage trouvée sur les échantillons. Déterminer quel est le DF de chaque échantillon.

F. Proposer le code d’entretien approprié sur les tissus analysés. 5. Déroulement :

Former 4 à 5 groups des élèves, leurs repartir à chacun des activités différentes en leur donnant une documentation explicative et des feuilles d’enregistrement d’observations, les faire lire attentivement, et leur montrer le teste a faire; les suivre. Réaliser avec le groupe des simulations de présentation des échantillons de tissus. Insister sur l’établissement d’une liste correcte et complète des critères importants pour la fabrication, et pour l’utilisateur après l’achat, à indiquer dans le cahier de spécifications.


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Exercice pratique no. 2: Cahier de spécifications

1. Objectif visé : analysant un contrat, produit et dossier, le stagiaire comprendra que faire un cahier de spécification n’est ni difficile ni impossible avec les moyens qu’il a à sa disposition ou qu’il peut imaginer.

- Analyse d’un article confectionné, DT, et la commande qui va avec.

- Examiner le tissu : armure, composition, laize, solidité coloris au frottement à froid et sec, en humidité, à la température, essais de retrait, observations sur le code d’entretien, le comportement attendu en fabrication, les accessoires et les fournitures qui vont avec, etc.

- Rédaction d’un modèle de dossier complet : cahier de spécifications pour le fournisseur, fiches de choix des matières et fournitures. Calculs des besoins.

2. Durée : 8h 3. Matériel (Équipement et matière d’œuvre)

a) Equipement : - Fer à repasser, table de repassage, - Loupe, balance analytique - Bec à gaz, pince d’enfilage, etc. - Machine à laver et solutions savon ou détergents

b) Matière d’œuvre :

- Echantillon fabriqué en avance par le formateur, dossier technique complet ; - Une commande rédigée sur cet article/ simulation - Liste des codes d’entretien voir annexe ci-après, voir annexe I ; 4. Description : Analyser les besoins de l’article, faire les calculs des quantités et la liste des critères à faire spécifier au fournisseur, comme critères de qualité pour ses livraisons. Réaliser un cahier de spécifications. 5. Déroulement : Analyser l’article : descriptif, critères de qualité de point de vue client, matières premières et fournitures en fonction des quantités requises par la commande, critères de qualité et techniques à demander dans la fiche de chaque matière à coté des besoins quantitatifs. Faire des essais sur les caractéristiques choisis en fonction des moyens de chaque établissement. Essais de stabilité dimensionnelle ; de solidité des coloris ; de retrait du tissu ; stabilité des tissus au thermocollage, dimensions et coloris. Etc.. Chaque formateur pourra disposer des moyens mentionnés plus haut ou des produits déjà fabriqués en piquage, par exemple. Il doit s’organiser en fonction des moyens que l’institut peut lui assurer et faire en sorte que l’objectif principal puisse être atteint.


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Annexe I.

L'étiquette d'entretien indique comment entretenir " au mieux " les articles textiles.

Les symboles précisent ce qu'il faut savoir sur le lavage, le blanchiment, le repassage, le nettoyage à sec et le séchage en tambour.

Sans ces indications, le consommateur peut difficilement faire le choix convenable du traitement le plus approprié, car l'entretien d'un produit ne dépend pas que de la matière principale qui le compose. Toutes les composantes sont prises en compte : autres fibres, accessoires, mais aussi la texture, la teinture, les divers traitements de finition et d'achèvement.

L'intérêt d'un marquage de l'entretien est de libérer le consommateur de la recherche de l'entretien convenant à ses produits textiles, il a en effet ni les moyens techniques ni la compétence pour le définir.

En respectant les indications portées sur les symboles, le consommateur évitera des traitements erronés, n'entraînera pas une usure prématurée de ses articles et obtiendra ainsi de meilleurs résultats.

L'étiquetage d'entretien est apposé sous la propre responsabilité du fabricant, dans l'intérêt commun des producteurs, des blanchisseurs, des pressings et bien entendu des consommateurs.

Les symboles proposent donc des recommandations quant à l'entretien des articles sur lesquels ils sont apposés, ils ne représentent ni une garantie d'usage, ni une marque de qualité.

Les symboles indiquent le traitement maximum que peut supporter un article textile. Des traitements plus restrictifs peuvent toujours être appliqués.


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LE LAVAGE

Ce symbole signifie que l'article peut être lavé à l'eau. Les chiffres en dessous du niveau d'eau du cuvier indiquent la température maximale, en degré Celsius, du lavage en machine. La main dans le cuvier indique que l'on doit laver à la main. Le cuvier est complété en outre par un ou des traits soulignant, indiquant qu'il faut prendre des précautions particulières.

SYMBOLES DE LAVAGE

TEMPERATURE MAXIMALE DE LAVAGE

SIGNIFICATION POUR L'ENTRETIEN

95° C

Action mécanique normale Rinçage normal Essorage normal

95° C

Action mécanique réduite (1) Rinçage à température décroissante Essorage réduit

60° C


60° C


40° C


40° C


30° C

Action mécanique très réduite Rinçage normal Essorage réduit

40° C Lavage à la main

- Lavage interdit

* 50° C

Action mécanique réduite Rinçage à température décroissante Essorage réduit

* 40° C

Action mécanique très réduite Rinçage normal Essorage normal

(1) correspond à une charge de linge inférieure à la charge normale et à un volume maximum de bain * symboles utilisés dans certains pays


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LE CHLORAGE

Le triangle contenant la mention Cl à l'intérieur indique que le traitement de chlorage (eau de javel) est possible.

SYMBOLES SIGNIFICATION POUR L'ENTRETIEN

Traitement à l'eau de javel (chlorage dilué et à froid)

Chlorage interdit

LE REPASSAGE

Les points dans le fer à repasser (un, deux ou trois points) indiquent la température maximale, en degré Celsius, à laquelle les articles peuvent être repassés.


Repassage à une température maximale de 200° C

Repassage à une température maximale de 150° C

Repassage à une température maximale de 110° C (le traitement à la vapeur présente des risques)

Repassage interdit


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LE NETTOYAGE A SEC

Les lettres (A, P et F) dans le cercle indiquent au professionnel du nettoyage à sec les solvants qui peuvent être utilisés. Un trait en dessous du cercle indique que des précautions particulières sont à prendre (restrictions au processus de nettoyage) en ce qui concerne les sollicitations mécaniques et/ou l'addition d'eau au solvant et/ou la température. Dans ce cas, le nettoyage à sec en libre service n'est pas possible.


Tous les solvants usuels selon le processus normal

Tous les solvants, sauf le trichloréthylène, selon le processus normal. Nettoyage en libre service possible

La barre placée sous le cercle prescrit certaines restrictions au processus de nettoyage en ce qui concerne les sollicitations mécaniques et/ou la température et/ou l'addition d'eau au solvant. Nettoyage en libre service impossible.

Exclusivement les solvants pétroliers selon le processus normal

La barre placée sous le cercle prescrit certaines restrictions au processus de nettoyage en ce qui concerne les sollicitations mécaniques et/ou l'addition d'eau au solvant. Nettoyage en libre service impossible.

Nettoyage à sec interdit

LE SECHAGE EN TAMBOUR

Le pictogramme du séchage en tambour (cercle inscrit dans un carré) doit être complété par un ou deux points correspondant à deux niveaux de température.


Pas de restrictions en ce qui concerne la température de séchage en tambour après lavage

Séchage en tambour ménager à température modérée après lavage (60° C maximum)

Séchage en tambour ménager interdit


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TRAITEMENT INTERDIT (Croix de Saint-André)

La croix de Saint-André placée sur des symboles vierges de toute indication d'entretien signifie que le traitement est interdit.

LA NORMALISATION

Les symboles du GINETEX figurent également dans la norme internationale ISO 3758 " code d'étiquetage d'entretien au moyen de symboles " publiée en 1991. La norme ISO 3758 résulte d'un accord entre le GINETEX, propriétaire des marques, et l'ISO, l'Organisation Internationale de Normalisation, le GINETEX ayant donné son accord pour l'utilisation des symboles d'entretien sur un plan international. La norme ISO 3758 a été également transposée en norme européenne EN 2375 en 1994. Du fait de la norme européenne qui s'impose à tous les pays de l'Union Européenne, aucun autre système de symboles que ceux du GINETEX ne peut être utilisé dans ces pays.

La norme ISO 3758 est en cours de révision et devrait intégrer un nombre limité de changements pour tenir compte de la réalité du marché.

CODE INTERNATIONAL D'ENTRETIEN DES ARTICLES

TEXTILE :

Traitement interdit.

Traitement modéré.

Traitement très modéré.

LAVAGE :

Température maximale 95°C. Traitement mécanique normal. Rinçage à température normale. Essorage normal

Température maximale 95°C. Traitement mécanique réduit. Rinçage à température décroissant progressivement. Essorage réduit.

Lavage à la main. Ne pas laver à la machine. Température maximale 40°C. Traiter avec soin.

Ne pas laver. Traiter avec soin à l'état humide.


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CHLORAGE :

Chlorage (blanchiment au chlore).

Chlorage permis. Uniquement en solution froide et diluée.

Chlorage exclu.

REPASSAGE :

Repassage à une température maximale de la sole du fer à repasser à 200°C.

Repassage à une température maximale de la sole du fer à repasser de 150°C.

Repassage à une température maximale de la sole du fer à repasser de 110°C. Le traitement à la vapeur présente des risques.

Ne pas repasser. Les traitements à la vapeur sont interdits.

SECHAGE :

Séchage en sèche-linge à tambour rotatif possible. Programme normal.

Séchage en sèche-linge à tambour rotatif possible. Programme modéré à température réduite

Ne pas sécher en sèche-linge à tambour rotatif.

NETTOYAGE A SEC :

Nettoyage à sec. Le cercle symbolise le nettoyage à sec pour des articles textiles (articles en cuir et en fourrure exclus). Il contient des indications correspondant à différents traitements de nettoyage à sec.

Nettoyage à sec interdit


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Exercice pratique no.3 : Classification des fournisseurs

1. Objectif visé : Le stagiaire doit savoir utiliser les informations apprises

dans le module, concernant l’application des classifications faites sur les fournisseurs.

Il s’exercera seul avec ses documents, en simulation de cas de figure sur un fournisseur, et en utilisant le modèle de classification du cours.

2. Durée du:4h 3. Matériel: Aucun à part des documents de l’élève avec la classification (le cours). 4. Description :

Le formateur donne lui-même un exemple de classification d’un fournisseur et après il demande aux élèves de faire un exemple eux seuls.

5. Déroulement :

A. Présentation des objectifs. B. Fixation des critères de classification; modèle du formateur C. Exemple fait par le stagiaire sous forme de document type; à remettre pour

vérification au formateur.


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II.9. Evaluation de fin de module Etablissement :………….................................... Date :………….. Titre de programme : Technicien de production Option : Qualité Module : 13. Obtention de la qualité au niveau des achats et approvisionnements. Nom du candidat :……………………………………. Etape I : Elaboration du cahier de spécifications 40 /p 1/1. Les entreprises de confection ont souvent des difficultés dans la fabrication, liées au mauvais choix des matières ou, aux non conformités de celle-ci avec les besoins des clients avisés dans l’échantillon OK production. Quels sont les remèdes qu’on peut apporter pour palier à ces problèmes ? 10p 1/2. Décrivez sous forme de schéma quelles sont les étapes de rédaction d’un cahier de spécifications. /15p 1/3. Dans l’établissement d’un cahier de spécifications quels besoins définit-on avec beaucoup de précision ? /5p 1/4. Donnez des exemples de critères de confectionnabilité et de critères de qualité qu’un utilisateur observera au porter d’un produit. /5p 1/5. Qu’est-ce qu’on demande à un fournisseur quand il présente ses échantillons ? /5p Etape II : Le contenu de la fiche de spécifications / Enchaînement des actions dans les relations client – fournisseur / 20p 2/1. Décrivez le contenu de la fiche définitive de spécifications. /15p 2/2. Sur le schéma de l’enchaînement des actions dans les relations client – fournisseur indiquez par flèches le circuit correct. /5p (voir page suivante annexe II) Etape III : Dossier fournisseur et laboratoire de l’entreprise /40p 3/1. Le dossier fournisseur permet à une entreprise de faire un profil qualité de celui-ci. Qu est qu’il permet au service achat et au service approvisionnement ce profil qualité? /5p 3/2. Donnez un exemple de formulaire avec 8 critères de classification fournisseur /15p 3/3. Quel est le rôle du laboratoire de qualité dans une entreprise? /10p 3/4. Quels appareils et outils peut contenir un laboratoire d’analyse dans une entreprise ? /5p 3/5. Donnez quelques exemples de critères de qualité qu’on peut analyser dans un laboratoire. /5p


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Rédaction et actualisation du contrat technique ou cahier de spécifications

Prospection des fournisseurs

Présélection

Dossier fournisseur ; Elaboration et actualisa-tion du profil fournisseur

Elaboration du plan de contrôle réception

Enquête chez le fournisseur ; Audit qualité

Essai sur le produit ; essai de laboratoire

Suivi qualité des premières livraisons ; contrôle de réceptions

Modification éventuelle du cahier de spécifications

Dialogue avec le fournisseur


Qualification du fournisseur pour un produit donné

Contrôle réduit


Evaluation coût -délai

Centralisation des remèdes faites au cours des saisons passées par la clientèle ou les différents services de l’entreprise

Annexe II.

2/2. Sur le schéma de l’enchaînement des actions dans les relations client – fournisseur indiquez par flèches le circuit correct. /5p


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II.10. FICHE D'EVALUATION TITRE DU PROGRAMME : Technicien de production en confection Option : Qualité No. et titre du module : 13. Maîtrise de la qualité en achats et approvisionnement Nom du candidat : _______________________________________ Etablissement …………………………………………………… Date : _________

Etapes Observations Oui Non Notation

I. Elaboration du cahier de spécifications /40p II. Contenu de la fiche de spécifications Enchaîne-ment des actions dans les relations client - fournisseur /20p III. Dossier fournisseur et laboratoire de l’entreprise /40p

I.1 Remèdes contre les problèmes avec les matières premières /10p I.2 Etapes de rédaction d’un cahier de spécifications /15p I.3 Besoins à définir dans le cahier de spécifications /5p I.4 Exemples de critères : fabrication, utilisation / 5p I.5 Critères qualité à demander aux fournisseurs. / 5p II.1 Contenu d’une fiche définitive de spécifications /15p II.2 Schéma d’enchaînement des relations client/fournisseur indication sur une schéma modèle le sens de l’actions/5p III.1 Le profil fournisseur permet quoi à l’achat et à l’approvisionnement ? /5p III.2 Exemple de formulaire de classification fournisseur /15p III.3 Rôle du laboratoire de l’entreprise /10p III.4 Appareils et outils contenus dans le laboratoire d’analyse / 5p III.5 Exemples de critères de qualité possible d’analyser dans le laboratoire de contrôle de qualité /5p

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Résultat total

/100

Seuil de réussite : 85% Réussite Echec Nom de l’examinateur :


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Liste des références bibliographiques

Ouvrage Auteur Edition Gestion de la qualité CETIH CETIH La qualité s’il vous plait Bernard Louapre Les éditons d’organisation La dynamique de la qualité James Teboul Les éditons d’organisation Guide pratique des cercles de qualité

Olga Crocker / Cyril Charney / Johnny Sik Leung Chiu

EYROLLES

“La qualité” Que sais-je? Cruchant Lucien Edition Presse Universitaire de France, Paris, 1993

Les paradoxes de la qualité Isabelle Orgogozo Les éditons d’organisation

Documents

ROYAUME DU MAROC - ouati.com · Modèle de dossier fournisseur. 16 . ... 2. apprendre les notions de base sur les relations de marketing : fonctions : client, fournisseurs ; relation