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Formations à la carte

Dans ce dossier: La non-violence: formons-nous ! Spécificité des formations à la demande Fiches thématiques (propositions) Formulaire de demande

29/09/2011

LA NON-VIOLENCE : PARLONS-EN !

MAIS SURTOUT FORMONS-NOUS !

La non-violence n’est pas une faculté innée. L’apprendre revient à développer une attitude ouverte et créative face aux tensions inséparables de la vie rela-tionnelle. Celles-ci peuvent être vues comme des situations riches de potentiel, et les conflits qu’elles engendrent comme des occasions de construire des rela-tions plus justes, plus équilibrées. La puissance de la combativité peut être utili-sée pour progresser dans la vie sans blesser, ni se blesser, donc sans ces dérapa-ges destructeurs que sont les paroles et les actes de violence. Cela implique l’apprentissage d’une communication respectueuse de soi et de l’autre.

Un apprentissage que le Centre pour l’action non-violente (CENAC) propose à travers ses différents ateliers de formation répondant à des attentes spécifiques pour des groupes provenant d'horizons variés. Nous intervenons par exemple auprès d'administrations ou de centre d'animation qui désirent faire face plus adéquatement à la violence de leurs usagers ou bénéficiaires, auprès d'ONG qui organisent pour leurs volontaires des formations continues à la conduite de ré-union ou à la prise de décision par consensus, auprès d'établissements scolaires où des enseignant·e·s sont agressé·e·s ou des élèves mobbé·e·s, auprès d'entre-prises afin d'établir des relations de travail exemptes des jeux de pouvoir, etc.

Les personnes qui s'adressent au CENAC peuvent s'inspirer des modules que nous proposons pour établir leurs propres besoins.

Pour des inscriptions individuelles, il existe un programme annuel de Formation à la résolution non-violente des conflits.

Vous trouverez un formulaire de demande d’intervention auprès de votre orga-nisation à la fin de ce dossier. Vous pouvez nous le retourner complété par cour-rier ou courriel à formation@non-violence.ch après avoir enregistré les modifications.

Ce dossier présente : • le type de formations organisées par le CENAC, • des propositions de thèmes susceptibles d'aménagements et de combinaisons;

elles ont pour objectif de permettre aux personnes intéressées d’établir leur demande à partir d’exemples concrets.

Spécificité des formations à la demande

Principes de base Les formations à la demande sont organisées en réponse à des attentes spécifiques. Différents thèmes peuvent être abordés : prévention ou gestion de la violence, médiation, conflits de cultu-re, conflits dans un groupe, communication non-violente, etc. Elles se présentent sous la forme d’ateliers d’expérimentation : les animatrices et animateurs recourent à des méthodes de travail participatives (jeux de rôle, exercices, travail de groupe, théâtre-forum, etc.). Une implication personnelle est donc attendue. Si des techniques d’animation sont proposées, les participant·e·s amènent en revanche le contenu, c’est-à-dire leurs expériences vécues, la matière sur laquelle ils/elles souhaitent travailler. Le succès de la rencontre dépend de cet engagement personnel car le vécu passe avant la théorie, si nécessaire soit-elle.

Une dizaine d’animatrices et d’animateurs, fort·e·s d’une solide expérience de terrain local et inter-national, assurent ces formations dans l’ensemble de la Suisse romande. Ces personnes apportent une compétence en matière d’animation mais ne se considèrent pas comme des “experts en non-violence”. En effet, il est estimé que chaque participant·e porte au fond de lui d’irremplaçables élé-ments de compréhension qui appellent – autant que les nôtres – l’écoute et le respect.

A qui s'adressent ces formations ? Le CENAC propose des formations pour des groupes provenant d'horizons variés. Nous intervenons par exemple auprès d'administrations ou de centre d'animation qui désirent faire face plus adé-quatement à la violence de leurs usagers ou bénéficiaires, auprès d'ONG qui organisent pour leurs volontaires des formations continues à la conduite de réunion ou à la prise de décision par consen-sus, auprès d'établissements scolaires où des enseignant·e·s sont agressé·e·s ou des élèves mob-bé·e·s, auprès d'entreprises afin d'établir des relations de travail exemptes des jeux de pouvoir, etc.

Les formations organisées par le CENAC s'adressent ainsi à tous les publics : adultes et jeunes de plus de 12 ans. Une intervention auprès d'enfants de moins de 12 ans est aussi possible; il en dé-pend du thème et de la précision des attentes. Des exceptions peuvent êtres indiquées sur les feuilles thématiques.

Condition Il est important que les participant·e·s soient volontaires. L'expérience a montré qu'une person-ne contrainte à suivre une formation nuit à la dynamique du groupe.

Durée des formations Un temps de formation implique au minimum une journée. Si une première intervention devait donner lieu à un travail plus approfondi, une supervision est fortement conseillée. Lorsque le temps de formation nécessaire est supérieur à une journée, une indication est précisée sur les feuilles thématiques.

Des interventions plus courtes peuvent également être demandées, en vue d'une introduction ou d'une première sensibilisation.

Nombre de participant·e·s Afin d’assurer la qualité des formations et l’interactivité de base, sont accepté·e·s entre 8 et 15 participant·e·s. Lors de situations spécifiques, il est toutefois possible d'élargir le cercle. En cas d’intervention au sein d’une classe, par exemple, l’ensemble des élèves peut être présent.

Local Le lieu de formation est défini par l'organisation contactant le CENAC et prend également en charge ses coûts éventuels. Le CENAC peut toutefois transmettre des adresses possibles.

Tarif Le coût d’une formation s’élève à CHF 1’200.– la journée ou à CHF 200.–/heure, frais de déplace-ment en sus. 15% reviennent au CENAC, le reste étant versé aux formatrices et aux formateurs. Ce tarif inclut les heures de préparation. Pour des mandats nécessitant une coordination, CHF 140.–/heure de mise en place sont facturés.

Il est éventuellement envisageable que le CENAC participe à une recherche de fonds pour dimi-nuer le coût d'une formation. Pensez également à demander une éventuelle contribution aux participant·e·s !

29/09/2011

Éthique et stratégie de l'action non-violente Contenu L'action non-violente prolonge la résolution non-violente des conflits lorsque tout dia-logue se révèle impossible. Elle vise à modifier le rapport de force existant avec comme finalité de renouer le dialogue. La formation combinera au gré des partici-pant·e·s quatre composantes essentielles : • L'éthique de l'action non-violente : qu'est-ce qu'un objectif juste et légitime ?

quels liens établissons-nous entre les fins et les moyens ? (durée: 1 à 2 h) • L'étude des diverses formes d'action non-violente : actions de sensibilisation,

de protestation, de non-coopération, de contrainte. Des exemples historiques peuvent éventuellement être introduits, en fonction de leur pertinence dans la si-tuation envisagée par le groupe. (durée: 1 à 6 h)

• L'analyse de la situation, au moyen des outils dits d'analyse de conjoncture : quels sont les acteurs influençant la situation ? quels sont leurs pouvoirs et inté-rêts dans cette situation ? quels liens avons-nous avec eux ? (durée: 2 à 6 h)

• La construction d'un plan stratégique d'action : définition d'un objectif straté-gique, définition des domaines d'action, identification et développement de tacti-ques, établissement du plan stratégique proprement dit. (durée: 2 à 6 h)

Remarque Cette formation est particulièrement précieuse pour aider un groupe à résoudre un problème réel (situation et objectif concrets). Elle peut aussi être proposée comme apprentissage général, et partira alors d'une situation et d'un objectif convenus. Durée de la formation Deux jours pleins sont nécessaires pour l'abord approfondi des 4 composantes pro-posées - en particulier si le groupe travaille sur ses objectifs réels. En situation de simulation, ou si l'on traite certains axes de manière superficielle, une journée peut être suffisante.

29/09/2011

L'affirmation de soi Contenu S'affirmer, c'est apprendre à dire non, à poser nos limites de manière constructive, sans écraser l'autre. C'est aussi à la fois garder la confiance en soi et dans le conflit lui-même. L'affirmation de soi implique d'intégrer nos émotions et de vivre les relations en osant exprimer notre vulnérabilité. Il importe donc de rompre avec la croyance selon laquel-le s'affirmer signifie apprendre à cacher nos faiblesses. En nous affirmant, nous nous respectons sans nous couper de l'autre, même s'il y a conflit. Les formations à l'affirmation de soi visent, à partir d'exercices non-verbaux et de jeux de rôles, à sortir des stéréotypes et, des conditionnements culturels, pour déve-lopper l'originalité spécifique à chacun et à chacune. L'attention porte particulière-ment sur la prise de conscience de mécanismes liés à l'affirmation de soi.

Remarque L'affirmation et l'estime de soi sont le premier pilier à développer chez les enfants pour leur éviter de devenir des victimes de violences, voire - paradoxalement - des agresseurs. Ces deux approches permettent également aux personnes habituées à de tels rôles à rompre avec leurs habitudes.

Durée de la formation

Une formation portant sur l'affirmation de soi dure une journée. Si elle est couplée avec l'estime de soi, il faut compter deux journées.

29/09/2011

Animation de groupe Descriptif S’initier à l’animation de groupe, c’est se donner les moyens d’améliorer le fonction-nement des groupes dont nous faisons partie. L’animateur ou l'animatrice a un rôle délicat mais central : au service du groupe, il ou elle se concentre aussi bien sur la réalisation de la tâche (ordre du jour, objectifs à poursuivre,…) que sur les relations à l’intérieur du groupe (dynamique du groupe, régulation des tensions…). Cette formation abordera donc les techniques de base de l’animation dans l'esprit de la non-violence active. Chaque participant·e qui le désire aura l’occasion d’animer un moment. Nous travaillerons en particulier : • les rôles et fonctions de l’animateur/trice d’un groupe; les moyens pour susciter

implication et coopération des membres d'un groupe. • la cohérence pour l'animateur/trice entre sa manière de gérer le groupe et sa fa-

çon d'être; • les techniques d’animation permettant au groupe de réaliser plus efficacement la

tâche fixée; • les outils de régulation permettant au groupe de vivre les tensions et les conflits

de manière créative. Remarque Cette formation est complémentaire à l'intitulé "conflits dans un groupe". Elle peut en outre être prolongée par des perfectionnements directement utiles aux tâches d’animation : écoute empathique, gestion des émotions, prise de décision par consensus… Durée de la formation Deux journées sont nécessaires pour aborder la complexité du rôle d’animateur/trice et exercer concrètement des moments d’animation.

29/09/2011

Communication non-violente Contenu La communication non-violente (modèle Marshall Rosenberg) s'adresse à toute per-sonne désireuse d'améliorer sa capacité à communiquer avec autrui. Cette formation implique de s'arrêter aussi bien sur le savoir-être que le savoir-faire. Elle enseigne comment communiquer dans le respect de soi-même, de ses interlocu-teurs et de ses interlocutrices : écouter avec empathie, s'exprimer avec sincérité, s'affirmer sans blesser; repérer ce que cachent nos jugements sur nous-mêmes et sur autrui. Avec des enseignant·e·s par exemple, la formation pourra traiter des questions sui-vantes : • Comment exprimer à nos élèves les problèmes que nous causent certains com-

portements ? • Comment écouter (même de manière non verbale, "derrière les mots") les problè-

mes d'un ou d'une élève à la source de son mal-être ou de ses comportements dérangeants ?

• Comment négocier avec un ou des élèves un contrat pédagogique ? Avec des personnes travaillant dans le domaine des soins par exemple, la formation peut traiter des questions suivantes: • Comment exprimer à ses collègues des difficultés que l'on rencontre ? • Comment écouter (même de manière non verbale, «derrière les mots») les pro-

blèmes d'un·e patient·e par rapport à sa situation ? • Comment poser les limites dont on a besoin, que ce soit par rapport à l'institution

ou par rapport aux patient·e·s? Durée de la formation Si possible deux journées pour la formation de base. L'expérience usuelle nous a montré que les participant·e·s expriment le besoin de journées de perfectionnement après quelque temps. Sur un temps plus court, seule une introduction de sensibilisation est possible.

29/09/2011

Conduite de réunions Contenu Que ce soit dans le milieu professionnel ou associatif, certaines séances de travail peuvent s'avérer fatigantes, tendues, brouillonnes, ... Comment dès lors mener une réunion en harmonisant l'efficacité avec une atmosphère sereine, voire conviviale? Comment animer des discussions présentant des enjeux de poids en portant l'attention nécessaire au processus comme aux participant·e·s? Cette formation permet d'aborder des outils et attitudes fondamentaux permettant d'envisager la conduite d'une réunion de manière sereine dans l'esprit de la non-violence active, en articulant qualité du travail effectué (ordre du jour, objectifs à poursuivre, ...) et qualité de la relation entre les participant·e·s à la réunion (dynamique du groupe, régulation des tensions, ...). Chaque personne qui le souhaite aura l'occasion de gérer la discussion pendant un moment. La formation vise à travailler en particulier sur: • la connaissance des différentes phases d'une réunion; • les différentes fonctions de l'animateur/trice de la réunion; • les compétences permettant d'animer une discussion en portant l'attention

nécessaire au processus comme aux participant·e·s; • la cohérence pour l'animateur/trice de séance entre sa manière de gérer le

groupe et sa manière d'être; • les outils de régulation permettant au groupe de vivre les tensions et les conflits

de manière créative. Remarque Cette formation est complémentaire à la formation «Conflits dans un groupe». Elle peut en outre être prolongée par des perfectionnements directement utiles aux tâches de conduite de réunion: écoute empathique, gestion des émotions, prise de décisions par consensus, ... Durée de la formation Deux journées sont nécessaires pour aborder la complexité du rôle de responsable de réunion et exercer concrètement des moments d'animation.

29/09/2011

Conflits dans un groupe Contenu Groupes d’amis, équipes de travail, comités d’associations, … tout groupe connaît des moments d’harmonie et des phases de tension ou de conflits, passagers ou ré-currents. Lorsque surgit un conflit dans un groupe, qu’il soit latent ou ouvert, entre deux personnes ou plus, il devient difficile de mener à bien les tâches que l’on s’était fixées. Il arrive même que la dynamique du groupe soit paralysée par les tensions et les émotions liées au conflit. A partir d’exemples de conflits vécus par les participant·e·s dans des groupes aux-quels ils/elles appartiennent, et au travers d’exercices concrets, nous pourrons par exemple : • exercer un outil d’analyse des conflits; • identifier les rôles que nous jouons dans les groupes auxquels nous appartenons

et analyser les conflits de rôle qui peuvent surgir dans un groupe; • exercer certains outils de régulation (attention à la tâche et aux relations; explici-

tation des besoins et peurs de chacun·e; clarification des non-dits; expression des sentiments, etc.).

Cette formation serait en particulier utile à des enseignants et enseignantes soucieu-ses d’apprendre des outils de régulation utilisables soit dans leur salle de classe (conflits entre élèves, analyse des rôles joués par les élèves – conflits incluant l’enseignant·e, analyse du rôle de l’enseignant·e), soit dans le cadre des réunions d’enseignant·e·s. Remarque Cette formation est complémentaire à l'intitulé « Animation de groupe ». Elle peut, en outre, être prolongée par des perfectionnements portant sur l'un ou l'autre des outils spécifiques de la résolution non-violente des conflits : communication non-violente, médiation, gestion des émotions, prise de décision par consensus. Durée de la formation Deux journées sont nécessaires pour que les participant·e·s soient à même d’analyser les conflits et d’identifier les rôles distribués au sein de leur groupe, et d’exercer réellement des outils de régulation et de résolution non-violente des conflits.

29/09/2011

Conflits de valeurs et de cultures Contenu La rencontre avec des personnes provenant d'autres cultures ou défendant d'autres valeurs est riche de surprises, de nouveauté, de découvertes. Elle est parfois aussi l'occasion de conflits qui vont du petit désaccord au véritable «choc culturel» doulou-reux à vivre. Que ce soit dans un cadre professionnel ou dans la vie privée, comment faire pour rester soi-même et respecter l'autre dans sa différence, alors même que certaines valeurs que l'on croyait universelles sont touchées? A partir de conflits vécus par les participant·e·s et au travers d'exercices concrets, cette formation peut prendre diverses orientations, par exemple: • travailler sur notre propre identité culturelle, intersection de nos multiples appar-

tenances; • se décentrer par rapport aux schémas de pensée habituels, afin de pouvoir dé-

couvrir l'altérité; • identifier les stéréotypes et représentations sociales qui font obstacle lors de

conflits interculturels ou conflits de valeurs; • analyser en détail des «chocs culturels» vécus, analyser ce qui est négociable ou

non, et exercer des outils de résolution créative et non-violente de ces conflits. Remarque Cette formation peut être prolongée par des perfectionnements portant sur l'un ou l'autre des outils spécifiques de la résolution non-violente des conflits: communica-tion non-violente, médiation, gestion des émotions, gestion de situations violentes, ... Durée de la formation Une journée suffit pour une introduction au thème, une meilleure analyse des conflits de culture ou de valeurs, et une prise de conscience concernant les possibles malen-tendus. Deux journées sont nécessaires pour pouvoir exercer réellement des outils de résolution non-violente des conflits et dépasser les blocages dus à des chocs culturels.

29/09/2011

Prise de décisions par consensus Contenu Le consensus est une manière de prendre des décisions en groupe qui est cohéren-te avec l'esprit de non-violence, sans qu'il y ait des perdantes ou des perdants! Prendre une décision par consensus, c'est se donner les moyens de trouver une so-lution qui satisfasse les principaux besoins de chacun·e, sans négliger personne, et à laquelle toutes et tous se sentent lié·e·s, c'est-à-dire que chacun·e se sentira respon-sable de contribuer à la mise en œuvre de la décision. Le processus de prise de décision par consensus passe donc par l'écoute des be-soins de chacun et de chacune, y compris soi-même, puis par la recherche de solu-tions visant un aboutissement final reconnu par le groupe. Un tel processus implique notamment les droits d'acquiescer, de s'abstenir, d'exprimer une réserve ou de blo-quer. Reflet d'une participation active, le consensus donne au groupe une large pla-ce pour s'exprimer et prendre ses responsabilités pour son engagement. La formation sera centrée sur les étapes du processus, sur des moyens permettant de faciliter la participation active, sur l'écoute et le respect des besoins de chacun·e, ainsi que sur la stimulation de la créativité, également nécessaire à l'élaboration d'un consensus. Remarque Cette formation peut être combinée avec les formations «Animation de groupes» ou «Conduite de réunions», qui proposent l'acquisition de bases utiles à une bonne ges-tion du processus de prise de décision par consensus. Durée de la formation Une journée suffit pour une introduction au thème. Deux journées sont nécessaires pour pouvoir exercer réellement le processus de prise de décision par consensus et divers outils de facilitation de la démarche de groupe.

29/09/2011

Écouter avec empathie Contenu L'écoute empathique est centrée sur les sentiments de l'interlocuteur ou de l'interlo-cutrice. Elle est la base d'une communication authentique. Pour accéder à une écou-te empathique, la reformulation des sentiments est centrale: • D'une part, la reformulation a une vertu extrêmement apaisante pour la personne

écoutée. • D'autre part, les sentiments sont de précieux indicateurs des besoins qui les sus-

citent. La prise en compte des besoins est la base indispensable à la résolution des conflits relationnels.

Cette formation intègre des exercices par paires ou en groupe qui permettent de tra-vailler, à partir de situations vécues par les participant·e·s, le savoir être et les savoir-faire permettant d'entrer dans une écoute empathique et de faire des reformulations pertinentes. Un aspect important de la formation est aussi d'apprendre repérer ce que cachent nos jugements sur nous-mêmes et sur autrui. Avec des personnes travaillant dans le domaine des soins ou des enseignant·e·s par exemple, la formation peut traiter des questions suivantes : • Comment écouter (même de manière non-verbale, «derrière les mots») les pro-

blèmes d'un·e patient·e par rapport à sa situation ou d'un·e élève à la source de son mal-être ou de ses comportements dérangeants ?

• Comment repérer ses propres jugements sur les patient·e·s, sur les élèves ou sur les collègues, comment «remonter» aux sources de jugement à l'intérieur de soi-même, et que faire de ces découvertes ?

Remarque Pour accéder davantage à une communication authentique, l'écoute empathique peut être complétée par une formation à la communication non-violente. Durée de la formation Une formation sur l'écoute empathique dure au moins une journée. Elle peut être combinée avec des journées d'échange et de perfectionnement après quelque temps.

29/09/2011

Gestion de situations violentes Contenu Partant de situations amenées par les participants et les participantes, nous explore-rons des pistes de compréhension des comportements violents, et d'intervention pour mieux les gérer, qu'on soit en position de victime, de témoin ou... d'agresseur. L'objectif est qu'au terme de cette formation, les participant·e·s comprennent certains comportements auxquels ils/elles n'arrivaient pas à donner sens jusqu'alors, et qu'ils/elles se sentent mieux outillé·e·s pour influer sur eux et, par conséquent, plus à l'aise dans de telles situations. Des questions à se poser : • En position de témoins, comment décider d'intervenir ou non ? • En position de victimes, comment nous protéger sans empirer les choses à long

terme ? • Et nous-mêmes, avons-nous éventuellement une attitude qui augmenterait la vio-

lence ? Avec des enseignant·e·s, par exemple, la formation pourra aussi être centrée sur l'étude de situations violentes vécues par des participant·e·s, et sur l'expérimentation collective de pistes pour y remédier. Durée de la formation La gestion de situations violentes n'est pas une affaire simple. Pour permettre d'aborder dans leur richesse et leur diversité les situations vécues par les partici-pant·e·s, sans négliger l'apport d'éléments théoriques, cette formation devra durer si possible deux journées rapprochées, avec quelques mois plus tard une journée de suivi et d'approfondissement (si le besoin s'en fait sentir, un nouveau prolongement peut être organisé). Une journée complète sera le minimum absolu.

29/09/2011

Gestion des émotions Contenu Quand nous voyons, entendons quelque chose qui correspond à un besoin essentiel, cela nous touche. Nous sentons une émotion de joie, d'intérêt, si nous pouvons envi-sager la satisfaction de ce besoin. Au contraire, nous éprouvons de la tristesse, de la crainte ou de la colère si ce besoin risque de ne pas être satisfait. Le but de l'émotion est de mettre le corps en mouvement. Quand cela n'est pas pos-sible, nous nous sentons mal à l'aise, voire malade. Il faut donc pouvoir exprimer nos émotions autrement : par des mots, des paroles, des gestes. Par le biais de jeux de simulation, nous ferons l'inventaire des émotions. Par des exercices non-verbaux, nous chargerons et déchargerons les émotions. Nous ap-prendrons à exprimer les émotions par l'écriture, le discours et le théâtre à partir d'exemples tirés de la vie des participant·e·s. Nous apprendrons comment relier l'émotion à nos propres besoins de façon à en prendre la responsabilité sans en accuser les autres et comment formuler une de-mande. Nous verrons comment des sentiments blessés peuvent devenir des ressen-timents et comment éviter l'imaginaire par lequel nous projetons sur les autres nos propres ressentiments. Durée de la formation Il est évident que l'appropriation de ses émotions et leur gestion suppose une prise de conscience dans la durée. Une journée de sensibilisation peut être un point de départ.

29/09/2011

Initiation à la médiation

Contenu La médiation est l'art d'aider des personnes prises dans un conflit à (r)établir la communication entre elles et à chercher ensemble des solutions respectant au mieux les besoins et intérêts de tout le monde. Cette formation propose une exploration "en spirale". A partir des expériences, des besoins et des interactions entre les participant·e·s, les savoir-être et savoir-faire de la médiation sont découverts progressivement. Des espaces pour un entraînement à la pratique de la médiation sont prévus. Ils porte-ront sur des cas conflictuels concrets, proposés par les participant·e·s. Seront égale-ment abordés des sujets tels que : comment persuader les gens de renouer le dialo-gue ? quelle déontologie de la médiation ? quelle gestion de nos propres émotions ?

Objectifs minimaux – Comprendre ce qu'est la médiation, sa place parmi les méthodes de prévention et

de résolution des conflits. – Comprendre et exercer les qualités nécessaires aux médiateurs/trices. – Vivre des simulations de séances de médiation, se tester comme médiateur/trice

débutant·e. Avec des enseignant·e·s, par exemple, la formation examinera comment utiliser la médiation pour réconcilier des élèves (en classe ou en-dehors). Remarque Un prolongement à cette formation serait d'étudier, avec un groupe d'enseignant·e·s d'une école, comment développer la médiation en tant qu'outil d'établissement (for-mation de médiateurs scolaires). Durée de la formation Au minimum 2 journées, avec des objectifs restreints à une approche de l'esprit de la médiation et des "savoir être" qu'elle demande et développe. Une formation de base complète à la médiation dure 6 jours (42 heures).

29/09/2011

Les jeux coopératifs Contenu Trop souvent, dans le vaste univers des jeux, les côtés compétitifs sont mis en avant au détriment des aspects coopératifs. Il est pourtant possible de s'amuser sans for-cément se chercher des adversaires à l'intérieur du groupe des joueurs et des joueu-ses, tout en favorisant l'entraide et la communication, attitudes sociales constructi-ves. Les formations sur ce thème visent à transformer les règles de n'importe quel jeu pour en développer les côtés coopératifs. Tous les types de jeux peuvent être abor-dés : le sport de plein air comme le football, un jeu de groupe comme le "cache-cache", un jeu de plateau comme les échecs, les jeux de société comme la bourse. Les jeux coopératifs ne recourent pas à l'élimination. Ils tiennent compte des besoins de tous. Les rôles attendus des participant·e·s et les défis posés au groupe sont ainsi modifiés. L'animation sur les jeux coopératifs peut s'adresser tant à des jeunes (à partir de 5 ans), qu'à des animateurs/trices ou des enseignant·e·s. La capacité de recul et de créativité face aux jeux peut aussi servir à éclairer les mé-canismes dont peut souffrir une institution, qui reproduirait inconsciemment des schémas de rivalité ou d'exclusion, et peut être utilisée comme outil de développe-ment.

29/09/2011

Résolution non-violente des conflits Contenu Les principes de la résolution non-violente des conflits (méthode gagnant-gagnant) sont simples : s'interdire le recours à la violence, éviter les jeux de pouvoir, s'efforcer d'identifier les besoins de tous les acteurs, et œuvrer ensemble au choix d'une solu-tion qui respecte au mieux ces besoins. La mise en œuvre d'un tel programme est, par contre, souvent difficile. Nos réflexes, nos émotions semblent s'y opposer... Se former à la résolution non-violente revient à atteindre les objectifs proposés suivants : – Clarifier sa conception du conflit. – Savoir repérer et accepter les conflits dans sa vie. – Connaître les attitudes diverses face au conflit et celles qui nous sont propres. – Connaître les techniques de résolution non-violente des conflits et s'y exercer. – Développer son savoir-être plus encore que des savoir-faire. La formation fera la part belle aux conflits réellement vécus par les participant·e·s. Avec des enseignant·e·s, par exemple, la formation pourra aborder les questions suivantes : – Quels sont les conflits que je vis dans ma classe ? qu'est-ce que j'en ai fait jus-

qu'ici ? – Quelle est ma place réelle dans ces conflits ? juge, partie, les deux ? – Plutôt que de vivre ces conflits comme des obstacles à mon enseignement, com-

ment pourrais-je les transformer en opportunités d'apprentissages ? Remarque Cette formation peut être prolongée par des perfectionnements portant sur l'un ou l'autre des outils spécifiques de la résolution non-violente des conflits : communica-tion non-violente, négociation, médiation, action non-violente. Durée de la formation Pour suffisamment approfondir, tant les éléments théoriques que l'abord de situa-tions concrètes vécues par les participant·e·s, cette formation devrait durer si possi-ble deux journées rapprochées, avec quelques mois plus tard une journée de suivi et d'approfondissement. Une journée complète sera le minimum absolu.

29/09/2011

Théâtre-image, théâtre-forum, arc-en-ciel du désir : les techniques d'Augusto Boal

Cet outil théâtral mis au point par A. Boal en Amérique Latine dès les années 60 vise un principe simple : transformer le spectateur en acteur ou la spectatrice en ac-trice. Contenu

• Le théâtre-image conduit à utiliser son corps et le corps des autres. Chacun·e

sculpte des images vivantes et silencieuses, tableaux vivants de notre quotidien. Notre corps est parole, il devient langage, outil de dialogue. Les mots et les idées prennent corps et peuvent être dynamisés.

• Le théâtre-forum transforme le spectateur en acteur et la spectatrice en actrice.

Un thème concernant les participant·e·s est mis en scène. Il est ensuite présenté devant un public. Dans un premier temps, le public assiste au spectacle. Dans un deuxième temps, chaque spectateur/trice peut interrompre le jeu en le deman-dant au joker (l’animateur garant des règles du jeu) et venir remplacer un acteur ou une actrice pour faire des propositions concrètes de changement. Le débat s’engage et s’exprime par le théâtre. Ce laboratoire ludique révèle nos potentiali-tés et nos richesses. Il nous offre des pistes concrètes de réflexion et d'action.

• Dans de nombreuses situations, je suis bloqué·e. Je ne sais pas quoi faire ou je

ne sais même pas ce que je veux. Les techniques de l'Arc-en-ciel du désir : permettent, par le théâtre, d’extérioriser des blocages, de visualiser ce qui nous entrave pour mieux nous en libérer…

En fonction des objectifs poursuivis, l'accent sera mis sur l'utilisation des techniques pour approfondir un thème, ou sur l'apprentissage de ces techniques pour pouvoir les réutiliser dans une pratique pédagogique ou sociale. Public visé Adultes dès 16 ans. Pas de préalable théâtral requis. L'apprentissage des techni-ques est plutôt destiné à des intervenants sociaux ou pédagogiques (animateurs, enseignants). L'utilisation des techniques pour approfondir un thème est aussi possi-ble avec des enfants dès 11 ans (5ème primaire).

Remarque

Pour une intervention avec des enfants, une co-animation avec l’enseignant·e, l’animateur/trice ou le parent en lien avec le groupe est souhaitée. Durée de la formation 1 journée minimum par technique. L'idéal est de deux jours par technique. Pour la création d'un théâtre-forum et le jouer devant un public plus large, trois jours sont nécessaires. Il est possible de moduler les approches en fonction des demandes et des besoins.

! ! FORMULAIRE de DEMANDE d'INTERVENTION à la CARTE!!

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