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1 N o 76 édition spéciale KRTB ISSN 1920-4183 GRATUIT www.rumeurduloup.com 20 15 Édition Spéciale e anniversaire d e Secondaire en spectacle e édition du Rendez-vous panquébécois Secondaire en spectacle Sophie Pelletier, porte-parole

Rumeur du loup special edition

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20e anniversaire du panquébécois de secondaire en spectacle

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Page 1: Rumeur du loup special edition

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No 76 édition spécialeKRTBISSN 1920-4183GRATUITwww.rumeurduloup.com

2015

Édition Spéciale

e anniversaire de Secondaire en spectacle

e édition du Rendez-vous panquébécois

Secondaire en spectacle

Sophie Pelletier, porte-parole

Page 2: Rumeur du loup special edition

La Rumeur du Loup, édition spéciale2

Page 3: Rumeur du loup special edition

Vous avez entre les mains une édition spéciale de La Rumeur du Loup, une édition entièrement consacrée au Rendez-vous panquébécois de Secondaire en spectacle produite en l’honneur de la 15e édition de l’événement et du 20e anniversaire de Secondaire en spectacle.

Le prochain Rendez-vous panquébécois prend place à Rivière-du-Loup du 28 au 31 mai 2015.

La Rumeur du Loup tient à remercier tous ceux qui ont joué un rôle dans la réalisation de cet événement : les nombreux bénévoles, organisateurs, partenaires, commanditaires et, surtout, les 900 jeunes qui prendront part aux festivités. Sans tous ces gens, cet événement ne serait pas où il en est aujourd’hui.

S o m m a i r e

La RumeuR du Loup c’est...48 pages dynamiques

3700 exemplaires mensuellement450 salles d’attente

50 points de distributionLa meilleure visibilité du KRtB

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par une équipe de jeunes professionnels.

contactez Louis-phiLippe GéLineau Busque

au 418 [email protected]

Le mot du PrésidentLe mot de la Porte-paroleSecondaire en spectacle: 20 ans d'histoireLe Premier «SHOW»L'URLS du Bas-Saint-LaurentQue sont-ils devenus?Parcours d'une étoile montante du BSLQue sont-ils devenus (la suite)Secondaire en spectacle, la B.D.Espace et CeteraTout sur le Rendez-vous PanquébécoisGuy Paquin, vous connaissez?Les premiers RVPQ à Rivière-du-LoupHoroscopeRivière-du-Loup, le dynamisme a une ville!Quel genre d'artiste Secondaire en spectacle es-tu?Espace DédicaceCarnet d'adresse 2015

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3 03 23 43 84 0

4 4 - 4 54 6

RédactRice en chef Édith Blanchet GRaphiste Busque collaboRateuRs-GRaphistes Isabelle Lévesque collaboRateuRs-photo Nicolas Gagnon illustRatRice Karianne Bastilles Vente Manolya Tükeli, Julie Martin, Pascale St-Armand, Édith Blanchet coRRectRice Maude Gamache-Bastille paRtenaiRes Cégep de Rivière-du-Loup, Ville de Rivière-du-Loup, Commission jeunesse, Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup, URLS du Bas-Saint-Laurent

é q u i p e d e r é d a c t i o n

couVeRtuRe photo paR nicolas GaGnon

P. 12

P. 8

P. 34

P. 5

« La culture... ce qui a

fait de l’homme autre

chose qu’un accident de

l’univers. »

Citation du mois

– André Malraux, écrivain,

aventurier, homme politique et

intellectuel français 1901-1976

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Page 4: Rumeur du loup special edition

Secondaire en spectacle, c’est la découverte de l’autre. Depuis 15 ans, plus de 10  000 jeunes ont parcouru le Québec de Sept-Îles à Amos pour se rendre dans l’un des 15 Rendez-vous panquébécois de Secondaire en spectacle.

Secondaire en spectacle, c’est de l’émotion à l’état pur. Ce sont les jeunes qui transmettent leurs émotions devant un public ému, touché et fier de ce que la jeunesse leur offre.

Secondaire en spectacle, c’est l’engagement. Un engagement qui se traduit par les 250 responsables du programme dans les écoles qui appuient, épaulent et écoutent les jeunes artistes dans les différentes étapes du programme. Je vous en remercie. Vous montrez aux jeunes le chemin du dépassement de soi en plus de leur démontrer qu’il est possible et même passionnant de relever des défis exaltants.

Secondaire en spectacle, c’est vous. C’est nous. Ce sont les artistes d’aujourd’hui et ceux de demain. Ce sont les jeunes leaders qui s’impliquent à faire du Québec une société créative, à leur image.

Aujourd’hui, je voudrais témoigner aux anciens participants toute mon appréciation pour avoir tracé la voie à des milliers d’autres qui fouleront les scènes et qui feront, eux aussi, évoluer le programme Secondaire en spectacle. Vous nous avez fait vivre des moments de bonheur lors de votre passage sur les différentes scènes du Québec.

Pour terminer, je profite de l’occasion pour remercier tous les partenaires qui permettent à nos jeunes de s’épanouir en tant qu’artistes, animateurs, techniciens, journalistes et organisateurs. Vous êtes le levier qui a permis à tant de jeunes de se découvrir, de s’affirmer et de prendre la place qui leur appartient.

LE MOT DU PRÉSIDENTSecondaire en spectacle, c’est l’audace. Depuis 20 ans, c’est 165 000 jeunes qui ont brûlé les planches pour oser présenter une parcelle d’eux-mêmes devant plus d’un million de spectateurs.

Maurice Gauthier

« Vous montrez aux jeunes

le chemin du dépassement de soi en plus de

leur démontrer qu’il est possible

et même passionnant de

relever des défis exaltants. »

— Maurice Gauthier

La Rumeur du Loup, édition spéciale4

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Mes premiers pas tremblants, mes premières notes timides devant mes premiers publics, c’est ce qui me vient en tête quand je repense à cette expérience tellement enrichissante ! Je me souviens de toutes ces belles rencontres faites lors de ces rendez-vous, où tous les jeunes adeptes des arts se retrouvaient pour partager leur passion. J’avais l’impression de trouver des gens qui me comprenaient, qui vivaient sur le même diapason. Je n’avais plus envie de retourner en classe après avoir vécu ce genre d’expérience, car j’avais compris que c’était dans cet univers que j’avais envie de déployer mes énergies et de développer mes talents.

Je me souviens comme si c’était hier du jour où, par malheur, j’ai accidentellement échappé ma guitare après un jam entre participants. La pauvre guitare était désormais trouée. J’avais mis toutes mes économies de jeune fille de 16 ans dans cet instrument et il était abîmé. J’ai fondu en larmes. Ma grande tristesse de jeune artiste émotive a vite fait le tour de tous les candidats et, à mon insu, ils ont collecté une jolie somme me permettant de la réparer. J’ai vu en ce geste un signe d’entraide, d’empathie et il n’était définitivement plus question d’un concours et de participants, mais bel et bien d’amis et de rencontres que j’allais recroiser au courant de ma vie dans différents contextes.

J’ai la conviction que chaque personne doit trouver sa passion, son talent, sa spécialisation et s’élever au meilleur de soi-même. Elle doit s’offrir le maximum d’expériences possibles dans le but de s’améliorer et de grandir. Secondaire en spectacle offre la chance aux jeunes artistes d’expérimenter la scène, de l’apprivoiser. En plus d’apprendre à ces jeunes à vivre des victoires, des défaites, des imprévus et à gérer le stress de se produire en public, cette

expérience permet aux artistes de demain de s’exprimer par l’une des plus belles richesses qui soient : la culture.

Par ma présence lors de ce prochain Rendez-vous, j’en profiterai pour retourner dans mes souvenirs, mais surtout pour offrir mon soutien, mes conseils et mon aide aux jeunes qui se produiront sur scène. J’en profiterai pour partager mes dernières chansons et tout mon amour pour mon métier à tous ceux qui le voudront bien. Je sais que beaucoup de personnes dévouées ont contribué à rendre cet évènement possible et je sais aussi que je passerai de très bons moments en votre compagnie.

Bises.

Sophie

LE MOT DE LA PORTE-PAROLESecondaire en spectacle a été ma première école dans le domaine de la chanson. J’affectionne cet évènement, j’en garde des souvenirs impérissables. C’est donc sans hésiter que j’ai accepté d’être porte-parole du Rendez-vous panquébécois.

Sophie Pelletier

« J’ai la conviction que chaque personne

doit trouver sa passion, son talent, sa spécialisation et s’élever au meilleur

de soi-même. »

— Sophie Pelletier

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Édition SpécialeSecondaire en spectacle

Page 6: Rumeur du loup special edition

Secondaire en spectacle : 20 ans d’histoireSecondaire en spectacle célèbre cette année 20 ans de culture, 20 ans de passion, 20 ans de talent !

Le 6 avril 1995, six écoles se rassemblent à la salle André-Gagnon de La Pocatière pour tenir la toute première édition de Secondaire en spectacle. Qui se cache derrière toute cette organisation ? La réponse : cinq femmes ambitieuses et passionnées pour lesquelles Secondaire en spectacle est un bébé qu’elles ont chéri et vu s’épanouir.

Nom : Manon DeschênesFonction en 1994 : Technicienne en loisir, École secondaire Chanoine-Beaudet, Saint-PascalMembre fondatrice Fonction actuelle : Enseignante en techniques d’intervention en loisir au Cégep de Rivière-du-Loup

Nom : Hélène ArsenaultFonction en 1994 : Étudiante, Cégep de La PocatièreInstigatriceFonction actuelle : Comptable à la pharmacie de la Pocatière

Nom : Claire NadeauFonction en 1994 : Technicienne en loisir, École secondaire de Rivière-du-LoupMembre fondatriceFonction actuelle : Joyeuse retraitée

Nom : Nancy ChouinardFonction en 1994 : Enseignante et responsable de la vie étudiante, École secondaire La RencontreMembre fondatriceFonction actuelle : Enseignante en français à l’école secondaire Bon-Pasteur à l'Islet

Nom : Martine DubéFonction en 1994 : Animatrice de vie étudiante, Collège Sainte-Anne-de-la-PocatièreMembre fondatriceFonction actuelle : Joyeuse retraitée

Qui sont-elles ?

Eh oui ! Les balbutiements du programme ont tous eu lieu dans la région-hôte du 15e Rendez-vous panquébécois. Voyons voir…

— Origine d’Hélène Arsenault, instigatrice du projet : La Pocatière

— Lieu du premier spectacle : Salle André-Gagnon de La Pocatière

— Nombre d’écoles du Bas-Saint-Laurent participant à la première édition : 4 sur 6

— Ville où se situe le siège social au tout début de la Corporation Secondaire en spectacle : Rivière-du-Loup

— Ville hôtesse des quatre premières éditions du Rendez-vous panquébécois : Rivière-du-Loup. Donc, le 15e Rendez-vous panquébécois au Bas-Saint-Laurent, c’est bel et bien un retour aux sources !

Saviez-vous que...Secondaire en spectacle est né au Bas-Saint-Laurent ?

La Rumeur du Loup, édition spéciale6

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C’est à une jeune élève en secondaire  5 que l’on doit la naissance de Secondaire en spectacle. En 1994, Hélène Arsenault, 16 ans, fréquente le Collège Sainte-Anne-de-la Pocatière. Grande consommatrice de musique, elle aimerait beaucoup assister au spectacle de fin d’année de ses amis de l’École polyvalente la Pocatière. C’est malheureusement impossible puisque le spectacle n’est pas ouvert au grand public. «  C’est là qu’on a eu l’idée de faire un spectacle pour regrouper les deux écoles de la ville  », raconte Hélène. Tant qu’à rassembler deux écoles, pourquoi ne pas y inviter d’autres écoles de la région ? Inspirée par l’événement Cégep en spectacle, Hélène souhaite créer un « Secondaire en spectacle » pour sa région.

L’année scolaire déjà bien entamée, il est trop tard alors pour mettre le projet en branle. Toutefois, cela n’arrête pas Hélène. «  L’année suivante, j’étudiais au Cégep de La Pocatière, mais je suis retournée voir Martine Dubé, qui était l’animatrice au Collège. » Ensemble, Hélène et Martine décident de démarrer le projet au début de l’année scolaire 1994-1995, «  devant l’insistance d’Hélène, parce qu’elle y tenait beaucoup », précise Martine.

Cette dernière contacte donc une à une les intervenants en loisir des écoles environnantes afin de leur proposer de participer au projet. Si la plupart d’entre eux ne sont pas très difficiles à convaincre, ce n’est pas le cas de Manon Deschênes, technicienne en loisir de l’École secondaire Chanoine-Beaudet à Saint-Pascal. «  Il faut dire qu’à ce moment-là, je travaillais 20 heures par semaine dans une polyvalente de 800 élèves  », explique Manon. « Après l’avoir écoutée, je lui ai dit : “Bonne chance. C’est intéressant, ton projet,

mais nous ne participerons pas.” » Quelques semaines plus tard, Manon reçoit un nouvel appel d’Hélène. À ce moment-là, elle accepte de participer et convainc même assez facilement Nancy Chouinard, enseignante en français et responsable de la vie étudiante à l’École secondaire La Rencontre à Saint-Pamphile, d’embarquer dans ce «  projet de fous ».

Pour ces intervenantes, Secondaire en spectacle est un projet stimulant qui marque enfin le début des échanges culturels entre les écoles. «  Je n’ai pas eu beaucoup de difficulté à les convaincre, probablement parce que ça répondait à un besoin : le volet sportif en général était très développé, mais pour l’aspect culturel, mis à part des choses qui existaient pour les harmonies et le théâtre, il n’y avait rien de plus », dit Hélène. En novembre 1994, la petite organisation se met en marche. Il faut maintenant trouver des numéros à présenter lors du spectacle. L’engouement pour le projet varie d’une école à l’autre. «  Quand j’en ai parlé sur la place publique de mon école, raconte Manon, j’ai récolté une seule inscription. C’est avec cette gang-là que je suis allée à La Pocatière. » Heureusement, ailleurs, c’est tout le contraire. Nancy se souvient qu’à

Saint-Pamphile, les élèves embarquaient avec enthousiasme : « Dix à douze numéros ont été présentés. On a dû faire une finale locale pour sélectionner qui irait à La Pocatière et la salle était tellement pleine qu’il fallait projeter en direct le spectacle dans le hall de l’école ».

Finalement, le 6 avril 1995, après de nombreuses réunions et pratiques, six

écoles se rassemblent pour tenir la toute première représentation de Secondaire en spectacle à la salle André-Gagnon de La Pocatière. L’ambiance est frénétique.

Au début de l’année scolaire suivante, Martine, de retour d’un congé de maternité, convie de nouveau les organisatrices de la première édition pour leur annoncer qu’il y a un déficit d’un peu plus de 200 dollars, qui était assumé par Hélène. Afin de la rembourser, une solution s’impose  : une deuxième édition de

Secondaire en spectacle devait avoir lieu. L’arrivée de Claire Nadeau dans l’équipe, alors animatrice de vie étudiante à l’École secondaire de Rivière-du-Loup, enflamme les fondatrices. «  On était passionnées, on rêvait d’un soir de l’an  2000 où toutes les écoles du Québec seraient sur la scène de Secondaire en spectacle en même temps », relate cette dernière.

En 1997, la Corporation de Secondaire en spectacle est fondée, permettant au projet de mener une existence propre et de prendre de l’expansion jusqu’à couvrir toutes les régions du Québec.

Compte tenu de l’ampleur actuelle de Secondaire en spectacle, nous pouvons tous lever notre chapeau bien haut à ces femmes de cœur et d’action !

Secondaire en spectacle : un rêve devenu réalité

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Page 8: Rumeur du loup special edition

Le premier « show »

« Chaque jeune qui réussissait à monter sur la scène était déjà gagnant. »

— Claire Nadeau

« C’était stressant, et je te dirais que, comme adulte, c’était épeurant encore plus. Je ne savais même pas 

ce que c’était un follow spot avant ce soir-là ! »            — Manon Deschênes

« On a eu une très, très bonne réponse.  On avait eu une belle salle. »  — Martine Dubé

6 avril 1995

Tu te demandes

d’où vient le slogan

« Des chiots qui

ont du mordant »? Consulte la page 24

pour le savoir !

La Rumeur du Loup, édition spéciale8

Page 9: Rumeur du loup special edition

« On avait toutes été impressionnées de voir ce que cela donnait. On ne s’attendait pas d’avoir des numéros de cette qualité-là. On trouvait que la qualité ressemblait à 

ce que pouvait être Cégep en spectacle. » — Hélène Arsenault

« C’était stressant, et je te dirais que, comme adulte, c’était épeurant encore plus. Je ne savais même pas 

ce que c’était un follow spot avant ce soir-là ! »            — Manon Deschênes

« On a eu une très, très bonne réponse.  On avait eu une belle salle. »  — Martine Dubé

Une belle gang remplie de talents !

À l’animation, les deux Annie !

Clin d’œil

aux fondatricesÀ quoi pensez-vous

 quand vous constatez  ce qu’est devenu 

Secondaire en spectacle ?

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« Je trouve ça impressionnant de voir le chemin parcouru. Oui, on avait un rêve, mais je ne pensais pas que ça se réali-serait. Là, ça fait 20 ans et ça va être le 15e Rendez-vous panquébécois ! Je suis contente de voir que ça continue d’évoluer aussi. »

— Hélène Arsenault

« Un grand sentiment de fierté m’envahit quand je suis assise dans la salle et que j’observe tous les sourires des jeunes qui participent à l’événement ! Ça vaut bien sûr pour les participants et les ani-mateurs, mais aussi pour tous les techni-ciens qui se promènent fièrement avec leur lampe de poche, leur walkie-talkie, leurs accessoires ! Je me dis aussi que l’on rêvait à cette soirée où des milliers de jeunes s’amuseraient sur scène ou en arrière-scène... mission accomplie ! Cette année, j’ai été encore plus fière de voir ma fille et ses amies animer la finale lo-cale de mon école ! J’ai pu constater de près le plaisir qu’elles ont eu à préparer cette tâche et l’énergie qu’elles ont in-vestie dans le projet ! »

— Nancy Chouinard

« Je suis fière de voir que ce rêve est une réalité partagée par autant de jeunes et qu’il continue d’exister. »

— Claire Nadeau

« Je trouve cela extraordinaire et ex-ceptionnel que toutes les régions du Québec se soient accrochées à ça. Ils sont près de 250 écoles à participer et il n’y a pas loin de 40 finales régionales chaque année. J’ai un grand sentiment de fierté quand je vois le bout de chemin que ça a fait, mais je vois surtout le bien que ça apporte. »

— Martine Dubé

« J’ai tout le temps de la misère à me dire “Mon Dieu, c’est moi”. C’est comme si ce n’était pas moi. C’est vraiment difficile. Ce que je retiens surtout, c’est l’effet que ce concours-là peut avoir sur les jeunes, ça a un effet monumental. »

— Manon Deschênes

Page 10: Rumeur du loup special edition

L’Unité régionale de loisir et de sport du Bas-Saint-Laurent a pour mission de soutenir le développement du loisir et du

sport dans la région.

Desservant les municipalités, les institutions scolaires ainsi que les associations régionales de loisir

et de sport, l’URLS du Bas-Saint-Laurent œuvre, de concert avec de nombreux partenaires, afin qu’un maximum de citoyens,

jeunes, adultes, personnes âgées, personnes handicapées et familles, vivent des expériences

de loisir et de sport saines, sécuritaires et de qualité.

Consciente que le programme Secondaire en spectacle est à la fois valorisant, motivant et formateur pour la relève culturelle au Québec et influence positivement la motivation et la réussite scolaire des jeunes, l’URLS du Bas-Saint-Laurent s’implique depuis le début dans cette formidable aventure.

Notre rôle est de soutenir les 17 écoles secondaires de la région qui organisent les finales locales, d’assurer la coordination des 3 finales régionales et, finalement, d’encadrer la délégation régionale qui participe annuellement au Rendez-vous panquébécois de Secondaire en spectacle qui se déroule dans différentes régions du Québec. En 2015, l’URLS du Bas-Saint-Laurent est fière d’agir conjointement et solidairement avec la Ville de Rivière-du-Loup, le Cégep de Rivière-du-Loup, la Commission scolaire de Kamouraska—Rivière-du-Loup et la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent pour l’organisation de la 15e édition.

L’URLS DU BAS-SAINT-LAURENT

SECONDAIRE EN

SPECTACLE

RAPPELONS qU’ANNUELLEmENT, DANS LA RégION DU BAS-SAINT-LAURENT, CE SONT 1 000 jEUNES qUI AgISSENT COmmE ARTISTES, TEChNICIENS, ORgANISATEURS, ANImATEURS OU jOURNALISTES, 17 éCOLES SECONDAIRES ET DE NOmBREUx PARTENAIRES, NOTAmmENT LES 4 COmmISSIONS SCOLAIRES DE NOTRE TERRITOIRE, LA COmmISSION jEUNESSE DU BAS-SAINT-LAURENT ET DESjARDINS. ENSEmBLE, NOUS SOmmES FIERS DE PERmETTRE AUx jEUNES DE DévELOPPER LEUR PASSION ET DE PARTAgER AvEC NOUS LEUR PLAISIR DE LA SCèNE.

PUBLIREPORTAGE

La Rumeur du Loup, édition spéciale10

Page 11: Rumeur du loup special edition

Que sont-ils devenus?

Depuis 20 ans, Secondaire en spectacle a permis à des milliers de jeunes artistes talentueux de monter sur scène et de brûler les planches. Que leur aventure se poursuive jusqu’au Rendez-vous panquébécois ou bien qu’elle s’arrête à la finale de leur école, peu importe : rares sont ceux qui ne ressortent pas grandis de cette expérience.

« Sans Secondaire en spectacle, je ne ferais pas ce que je fais aujourd’hui », « Secondaire en spectacle, ça m’a permis de poursuivre dans le domaine des arts », « Moi, ça m’a permis de prendre confiance en mes talents »… Des témoignages du genre, on en entend à la tonne !

Pour plusieurs, Secondaire en spectacle a été un tremplin important pour leur profession. Certains, grâce à leur expérience sur les scènes de leur école secondaire, ont pu réaliser leur rêve et devenir comédiens, musiciens, chanteurs, danseurs, humoristes… Mais il y a aussi d’anciens participants qui sont devenus médecins, PDG d’une entreprise, chargés de projets pour des spectacles-bénéfices, cascadeurs, clowns…

C’est avec plaisir que 12 anciens participants qui s’illustrent aujourd’hui d’une manière particulière vous offrent leur témoignage sur l’influence qu’a eue Secondaire en spectacle sur leur vie et leur carrière.

S’ils ont réussi, vous le pouvez aussi !11

Page 12: Rumeur du loup special edition

Parcours d’une étoile montante du Bas-Saint-Laurent

C’est une Ève Landry dynamique, généreuse et entière que nous avons eu le privilège de découvrir en entrevue. La star montante de la télévision québécoise, originaire de Saint-Pascal au Bas-Saint-Laurent, s’est fait connaître du grand public pour son rôle de Jeanne Biron dans la série Unité 9. Mais bien avant la célébrité, Ève a d’abord monté sur les planches de Secondaire en spectacle et y a mis le feu ! Lauréate au Rendez-vous panquébécois à deux reprises, elle nous a parlé entre autres de son attachement pour sa région natale, de sa jeunesse, de son expérience Secondaire en spectacle et de sa carrière. Une rencontre inspirante !

La Rumeur du Loup, édition spéciale12

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édith : Tu es originaire de Saint-Pascal, dans le Kamouraska, mais tu vis aujourd’hui à montréal. qu’est-ce que tu aimes du Bas-Saint-Laurent?

ève  : Premièrement, je suis vraiment, vraiment attachée au Bas-du-Fleuve. Ça prend tout un village pour élever un enfant et je considère que Saint-Pascal a fait une très bonne job en ce qui me concerne. Je me sens vraiment bien épaulée et j’ai eu des conseils judicieux de plein de gens qui m’ont entourée, ça m’a menée où je suis maintenant. Je suis attachée à eux, ils m’ont vu grandir et ils m’ont toujours donné un petit coup de pouce à gauche et à droite pour que je puisse me rendre là où je suis, pour que je puisse réaliser mon rêve. J’ai besoin du Bas-du-Fleuve, j’ai besoin de cet air pour être heureuse. Je trouve que c’est vraiment un coin bien situé entre le fleuve et la forêt, et ça, j’en ai besoin. Aussi, le silence  : il n’y a pas beaucoup de silence à Montréal.

édith  : quand tu étais jeune, est-ce que tu savais déjà que tu voulais faire carrière à la télé et au théâtre ?

ève : Oui ! À partir de 8 ans, j’ai décidé que j’allais tout faire pour aller sur un stage, peu importe comment j’allais m’y prendre pour me rendre là. J’ai commencé par des lipsings et des exposés oraux, car, lorsque j’étais au primaire, c’était la seule façon de monter sur le stage. Puis, j’ai fait de l’impro, du théâtre, des comédies musicales et aussi Secondaire en spectacle. Mais oui, je savais que je voulais interpréter. J’aurais pu aller au Cégep de La Pocatière en Arts et lettres, profil théâtre, mais je savais que je ne voulais pas faire de la mise en scène ou faire des décors, des costumes et tout ça. Je voulais d’abord perfectionner mon jeu. C’est pour ça que je suis partie à Sainte-Thérèse, parce que c’est le profil interprétation que je voulais travailler. Le seul moment où j’ai douté de ce que je voulais faire, c’est quand j’ai vu que, dans mon programme, il y avait des gens de partout à travers le Québec qui rêvaient autant que moi d’y accéder. Je n’ai pas vu ça comme une difficulté, mais comme un grand défi ! Je me suis juste forcée davantage et, le jour où j’ai été acceptée au Conservatoire, c’est vraiment là que je me suis dit que, si je ne pratiquais pas le métier, au moins je pourrais dire que j’ai atteint mon objectif qui était de devenir une comédienne professionnelle ; j’aurai fait l’école de façon professionnelle. C’était pour

moi un réussite en soi. Quand je suis sortie de l’école, je n’étais pas nerveuse de travailler ou non dans le domaine. J’étais très fière d’être comédienne et je me sentais confiante. Je pense que cette confiance, en plus de ma simplicité et de l’humanité que je dégage, m’a beaucoup aidée parce que j’ai rencontré des gens qui m’ont fait confiance rapidement et qui aimaient ce côté de ma personnalité. Puis, j’ai su m’entourer de gens qui avaient les mêmes valeurs que moi. Donc, depuis ce temps-là, de projet en projet, je rencontre toujours des gens qui ont sensiblement les mêmes valeurs que moi et c’est ce qui fait que je suis très fière des projets que

j’accomplis. Ça fait très, très longtemps que je rêve de faire ça.

édith  : quel genre d’élève étais-tu au secondaire ?

ève  : J’étais assez impliquée, je dirais. Je n’étais pas la plus grande des studieuses. Je me suis toujours organisée pour être dans la moyenne, mais je crois que, si j’avais mis plus d’efforts dans mes études, j’aurais pu avoir des résultats scolaires au-dessus de la moyenne. J’aurais pu travailler un peu plus mon anglais, sauf que je l’ai mis de côté et je le regrette maintenant. Je m’impliquais dans tout ce qui était parascolaire beaucoup plus que dans l’école  : j’étais dans l’impro, dans tout ce qui était comité artistique. Je pense que j’avais hâte d’aller à l’école beaucoup plus pour le parascolaire que pour le scolaire en soi. L’école, pour moi, c’était une excuse pour faire autre chose. J’allais là pour l’impro, pour faire des shows, pour rencontrer du monde. Je restais souvent après l’école pour travailler les comédies musicales. Pour ce qui est des relations avec les autres élèves, comme on était environ 500

élèves à l’École secondaire de Saint-Pascal, je connaissais quasiment tout le monde de l’école. Je suis restée très, très proche des amis que j’avais au secondaire. On était une gang tissée serrée d’environ vingt à trente personnes. On se voit, on se côtoie très souvent encore à Montréal. Mes amis ont très bien réussi dans leur domaine. Quand je parle à mes amis de Montréal et à ceux que j’ai rencontrés au cégep, il n’y en a pas beaucoup qui parlent encore à leurs amis du secondaire et qui les côtoient, alors que moi, quand je fais des partys, je dis  : « Ça, c’est ma “chum” du primaire, ça, c’est ma “chum” du secondaire. » Les gens sont surpris que

je leur parle encore et j’en suis très fière. Ces personnes font partie de ma vie, elles m’ont vu grandir. Elles sont importantes pour moi parce qu’elles savent qui j’étais, puis qui je suis devenue. C’est important pour évoluer, être une meilleure personne et une femme accomplie, mais c’est aussi important de garder la base, l’essentiel. Ces personnes me ramènent à cette base dont j’ai besoin. Donc, je les garde près de moi tout le temps.

édith  : Combien de fois as-tu fait Secondaire en spectacle ?

ève : Je l’ai fait deux fois. La première fois que je l’ai fait, c’était en troisième

secondaire avec un numéro de danse du groupe Cadence. Sinon, je l’ai refait quand j’étais en cinquième secondaire. C’était plus une création qu’on avait faite, c’était donc une plus grande fierté d’aller à Secondaire en spectacle. Au départ, je l’avais fait parce que Manon (Manon Deschênes, l’une des fondatrices du programme, technicienne en loisir à l’école secondaire Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal) me l’avait demandé. Je me souviens, elle était venue me voir sur l’heure du dîner en me disant  : «  Il y a seulement trois participants et il n’y aura donc pas de compétition. Veux-tu juste inventer quelque chose, n’importe quoi ? » Puis j’avais créé ce numéro avec deux de mes amies, Julie et Sabrina. Finalement, on avait gagné à Saint-Pascal et à la finale régionale, pour se rendre ultimement au Rendez-vous panquébécois. C’était une grande fierté pour le peu de temps qu’on avait eu à préparer ça.

édith  : Oui, manon Deschênes nous racontait que ça vous avait à peine pris deux heures à monter le numéro.

ève  : C’était fascinant. Une semaine avant,

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Sabrina nous avait joué un air de piano chez elle et puis c’était bien trop beau. Il fallait faire quelque chose avec ça.Le numéro que Manon nous a demandé de faire est donc parti de cette mélodie. On a ensuite créé l’histoire autour des deux filles qui sont itinérantes, seules, qui volent un pain et qui se font tuer. Dans ce temps-là, on tripait bien gros sur les tam-tams. Donc, on avait intégré les tam-tams et, comme on aimait aussi beaucoup Jorane à l’époque, on avait fait des paroles inventées. C’était drôle : au Panquébécois, on nous avait demandé d’écrire le texte, puisqu’il fallait que ce soit en français. On avait été obligées de s’asseoir et d’écrire mot pour mot chaque son. C’était ridicule. Aussi, on ne savait pas dans quelle catégorie nous classer. Ce n’était pas une comédie musicale ni de la danse. C’était un mélange de tout ça.

*Pour voir ce fameux numéro, rendez-vous au www.youtube.com/watch?v=9cLBvXnw6I8

édith  : Aujourd’hui, tu joues au théâtre et à la télévision, as-tu d’autres talents cachés ?

ève  : Je chante, je danse un peu, mais vraiment pour le plaisir. C’est quand on me le demande que je m’improvise chanteuse. De l’improvisation, j’en fais beaucoup encore, mais c’est plus pour moi. Ça me garde allumée, ça travaille ma répartie et puis j’aime beaucoup ça.

édith : Entre le théâtre et la télévision, as-tu une préférence ?

ève : Non, je n’ai pas de préférence. On me le demande souvent, mais non, j’aime les deux et j’aime faire les deux en alternance. Si je fais juste de la télé pendant des années, le théâtre va vraiment me manquer. Il y a une discipline dans le théâtre, une importance physique d’être en forme, il y a aussi un travail de diction et un travail vocal très important. Ça me garde physiquement active, alors que la télé, c’est plus une affaire

de rigueur et de concentration parce que ça se fait rapidement. C’est beaucoup de textes à apprendre, c’est beaucoup de travail à la maison et puis, quand on arrive, il faut être prêt tout de suite, dans l’état, dans la concentration, dans la rigueur. Tout de suite, on change au quart de tour et on n’a pas nécessairement le temps d’assimiler. « Là, au lieu d’aller ici à telle réplique, tu vas prendre le téléphone à cette place-là...  » Il faut être super concentré et c’est la rigueur que ça me demande que j’aime beaucoup. Sinon, il y a quelque chose de plus sacré avec le théâtre, c’est plus traditionnel. C’est ce qui fait qu’on se prépare toute la journée. On pense, on est nerveux, puis le soir arrive, on fait un show. Je comprends de plus en plus les acteurs plus âgés qui me disaient que le théâtre, c’est vraiment comme un saut dans le vide. Moi, ça a pris du temps avant que je ressente ce vide. Je ne savais pas de quoi ils parlaient, je n’avais pas l’impression de jouer ma vie. Un moment donné, j’ai compris. Je me suis dit : « C’est important ce que je suis en train de faire et c’est vrai que je me lance dans le vide. » C’est vrai que tout peut arriver ; si le texte ne sort pas, si le corps ne vient pas ou si la discussion n’accote pas, tu as vraiment l’impression de tomber dans le vide, de ne pas assumer ce qu’on t’a demandé. C’est un vertige qui est intéressant, captivant, très épeurant, mais qui est très enivrant en même temps. On ne vit ça qu’au théâtre, parce que c’est live. J’ai besoin de la télé et du théâtre

en parallèle pour vraiment me sentir pleinement active dans mon milieu, dans mon domaine.

édith  : Si tu ne faisais pas carrière dans les arts de la scène, qu’est-ce que tu ferais ?

ève  : Je pense que si tu me l’avais demandé il y a cinq ans, je t’aurais dit que je serais allée faire un cours de cuisine, puis peut-être m’ouvrir un café ou quelque chose du genre. Je serais sûrement revenue à Saint-Pascal il y a cinq, six ans. Mais maintenant, parce que j’ai un amoureux ici, à Montréal, parce que je suis établie ici et que j’aime de plus en plus cette ville, c’est maintenant une évidence que je vais élever mes enfants ici.Je considère que le grand air et les grands espaces dont j’ai profité quand j’étais jeune, ils

vont pouvoir en bénéficier même s’ils vont connaître autre chose, car je pourrai les amener là-bas. Ils vont connaître la réalité de vivre plus pleinement, d’avoir toute la diversité qu’il y a ici, à Montréal, que je n’ai pas eue étant enfant. Ça peut les emmener ailleurs. Il y a quelque chose de bien intéressant d’être loin de mon enfance à moi. Je trouve qu’il y a pour les enfants quelque chose de mystérieux qu’ils vont pouvoir découvrir. Cependant, aujourd’hui, je pense que je resterais ici et que je m’ouvrirais une garderie en milieu familial avec 5, 6 enfants, de bébé à quatre, cinq ans. J’aimerais beaucoup ça parce que j’adore les enfants, j’adore en côtoyer. C’est probablement ce que je ferais.

édith  : As-tu l’impression d’avoir réalisé ton rêve ou te reste-t-il d’autres ambitions à réaliser ?

ève : J’espère qu’il va m’en rester longtemps, tout le temps. J’ai réalisé un de mes rêves d’être comédienne professionnelle. Ça, c’était vraiment un rêve pour moi de ne pas le faire à moitié, de ne pas faire du théâtre juste pour le fun, de manière amateur. Pour moi, c’était important de faire pleinement un métier qui peut vraiment faire changer les choses et faire réfléchir les gens, à mon avis. C’est important de le faire pleinement et de manière professionnelle. Sinon, ma nomination au Gala Artis, c’est un autre

« Sinon, il y a quelque chose de plus sacré avec le théâtre, c’est plus traditionnel.

C’est ce qui fait qu’on se prépare toute la journée. On pense, on est nerveux, puis le

soir arrive, on fait un show. »

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mini rêve que je caressais futilement dans mon intérieur. Là, je m’en fous carrément de ne pas gagner, juste d’être là pour un rôle pour lequel j’ai travaillé. En fait, j’avais un rêve intérieur d’être en nomination pour quelque chose que je mérite, pas pour quelque chose dont je ne suis pas fière. En même temps, j’essaie toujours d’être fière de tout ce que je fais, mais je voulais vraiment être en nomination pour quelque chose où j’ai travaillé, où j’ai mis des efforts et où je le mérite. Dans le cas de Jeanne, je trouve que j’ai travaillé très fort. Je sais les efforts que j’ai mis pour me rendre jusque là et pour que ce personnage soit touchant et aimé du public. Je suis très, très fière d’être en nomination pour ce rôle. C’est un petit accomplissement personnel dont je suis très fière.

édith  : Crois-tu que ton expérience à Secondaire en spectacle a influencé ton parcours ? Si oui, comment ?

ève  : Bien oui, vraiment. Quand on fait Secondaire en spectacle, on présente premièrement son numéro à sa famille. C’est super gênant de présenter quelque chose à sa famille, même si, moi, j’avais l’habitude avec les lipsings. Deuxièmement, on le présente à un public plus grand et à toute son école. Il faut vraiment briser la gêne. Ça m’a appris justement à casser la glace avec le public, à avoir un réel contact très rapidement. En plus, au Panquébécois, c’est une salle encore plus grande. Donc, ça m’a permis de découvrir le rapport avec le public et aussi de trouver mon aisance sur scène. Je pense que l’impro m’a aussi amenée à apprendre comment aller chercher le public, comment me positionner sur une scène, comment occuper l’espace. Puis Secondaire en spectacle, c’était aussi de la danse, de la performance. Dans la danse, je voulais être précise, je voulais être coordonnée avec mes compagnons... C’était super important pour moi. Je me souviendrai toujours que, quand j’étais en troisième secondaire, il a

fallu que je choisisse entre le volley-ball et la comédie musicale, qui était en même temps dans le parascolaire. J’étais dans l’équipe de volley-ball de la première à la troisième secondaire. Sauf qu’en troisième secondaire, je ne pouvais pas faire les deux, alors ma mère m’a dit  : «  Il faut que tu choisisses entre les deux. Mais qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? » Je lui ai dit : « Je veux être comédienne. » Elle m’a dit : « Qu’est-ce qui peut t’aider plus tard dans ton métier ?  » « La comédie musicale.  » Le choix était là. J’ai tellement pleuré de lâcher le volley-ball, mais j’ai pu faire la comédie musicale et tout ça m’a donné effectivement des clés pour le métier que je fais maintenant.

édith : Si tu avais un conseil à donner aux jeunes, que serait-il ?

ève : S’ils ont une idée dans la tête et qu’ils ont vraiment l’impression qu’elle part du cœur, ce serait de s’entourer des bonnes personnes qui croient à cette idée aussi. De vraiment trouver les personnes qui vont donner le coup de pouce qu’ils veulent, qui ne te disent pas nécessairement ce que tu veux entendre, mais ce qu’il te faut pour que tu y arrives. Ça, c’est super important de s’entourer des bonnes personnes, puis ce n’est pas nécessairement ta famille. Moi, personnellement, en ce qui concerne ma famille, j’ai été chanceuse parce qu’ils y ont cru depuis le début, mais ce n’est pas tout le monde qui y croit. Ce n’est pas tout le monde qui encourage à aller dans ce métier-là, parce que ce n’est pas facile, parce que tu peux certainement ne pas en vivre. Donc, s’ils ont une idée et qu’ils ont l’impression que ça part du cœur, ils doivent bien s’entourer, foncer tête première et mettre tous les efforts possibles pour y arriver. Mettre l’effort, c’est important. Je veux le préciser parce qu’on est dans une société, en ce moment, où tout est facilement accessible et que les efforts sont un peu mis de côté, dévalorisés. Je considère qu’il faut vraiment que tu te forces dans la vie pour arriver à quelque chose, qu’il n’y a rien qui arrive pour rien. Ce n’est pas parce que tu as un rôle que tu vas en avoir d’autres. Il faut que tu le fasses bien, que tu mettes les efforts pour honorer ce rôle. Ça peut t’emmener ailleurs plus que le rôle en soi. Il faut que tu te forces tout le temps. Ce n’est pas parce que tes amis ne se forcent pas et qu’ils réussissent que toi, tu n’as pas besoin de te forcer. Tu n’as pas à avoir honte de te forcer et dire : « Non, je ne suis pas allé au party parce que, pour moi, c’était important de rester à la maison et de travailler ». Ne jamais avoir honte de dire qu’on a fait des efforts pour obtenir quelque chose. Le résultat est le même et il n’est pas moins important parce que tu t’es forcé pour l’obtenir.

édith  : Félicitations pour tout, ève, et merci beaucoup !

« Ça m’a appris justement à casser la glace avec le public, à avoir un réel contact très rapidement. En

plus, au Panquébécois, c’est une salle encore

plus grande. Donc, ça m’a permis de

découvrir le rapport avec le public et aussi

de trouver mon aisance sur scène. »

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Hugo Aubin-NadeauPRÉSIDENT, DIRECTEUR GÉNÉRAL ET CONSEILLER, ÉVÉNEMENTS ET SPECTACLES CHEz SATIR PRODUCTIONS INC.école secondaire, délégation  : École secondaire Saint-Damien, Chaudière-AppalachesA participé à Secondaire en spectacle en : 2008Dans la catégorie : Musique créationNiveau : Panquébécois

que retiens-tu de ton expérience Secondaire en spectacle ? Secondaire en spectacle est un tremplin incroyable pour motiver l’effervescence de la culture et des arts de la scène chez les élèves du secondaire. Dans mon cas, ça a été les premiers pas dans la composition de paroles et musiques originales, qui a par la suite mené à l’enregistrement, avec mon groupe, d’un album 100  % francophone et autoproduit, une grande fierté pour nous.

Comment cette expérience a-t-elle influencé ton parcours ? Dans ce milieu qui est parfois perçu comme inaccessible, l’expérience Secondaire en spectacle aura été pour moi la première occasion de croire en la faisabilité de vivre ma passion et d’en faire une carrière. Depuis 5 ans maintenant, j’ai allié mes deux passions, la culture et l’entrepreneuriat, pour fonder une entreprise de gestion événementielle et une agence de spectacles, en plus de continuer à me produire en spectacle à la batterie.

quel conseil donnerais-tu aux jeunes ? Mon conseil est toujours le même, dans un projet entrepreneurial ou pour une passion  : il faut y aller à fond et ne jamais baisser les bras, tant que nos objectifs ne sont pas atteints. Même si la route semble parfois longue, il y existe quantité de ressources ultra-professionnelles et accessibles qui peuvent vous propulser plus loin dans votre projet ou dans votre art. N’hésitez surtout pas à les utiliser et à développer votre réseau de contacts, il vous sera utile toute votre vie.

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William cloutierCOMÉDIEN, CHANTEURécole secondaire, délégation : Collège Saint-Bernard et Polyvalente Le boisée, Centre-du-Québec.A participé à Secondaire en spectacle en : 2013Dans la catégorie : Musique Niveau : Régional

que retiens-tu de ton expérience Secondaire en spectacle ? Je retiens trois choses. La première est que de monter sur scène dans le cadre du concours Secondaire en spectacle, c’est extrêmement valorisant et formateur. Ensuite, ça m’a permis de découvrir d’autres jeunes tout aussi talentueux avec qui j’ai encore la chance de travailler occasionnellement. Finalement, je retiens aussi que ce concours est extrêmement bien organisé afin de nous faire vivre la plus belle expérience de scène possible.

Comment cette expérience a-t-elle influencé ton parcours ? Ça a été pour moi une confirmation. Sur la scène de Secondaire en spectacle, je me suis senti à ma place. J’étais heureux de vivre cette expérience avec d’autres talents de mon école. J’ai gagné le prix Jamais trop tôt organisé par le Festival de la chanson de Granby. Cela m’a permis de pousser encore plus loin ma formation et d’élargir mon réseau de contacts. Ça m’a beaucoup servi.

quel conseil donnerais-tu aux jeunes ? D’abord, fais-le pour les bonnes raisons. Si tu as la flamme pour les arts de la scène, ne laisse personne l’éteindre. Ensuite, fonce ! Retiens que tu as constamment des choses à apprendre et à découvrir dans ce merveilleux métier. Retiens que tout est possible !

Que sont-ils devenus?

Que sont-ils devenus?

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CHANTEUSE PROFESSIONNELLE (auparavant : psychologue et intervenante)école secondaire, délégation  : École secondaire Donnacona, Capitale-NationaleA participé à Secondaire en spectacle en : 2002Dans la catégorie : Musique Niveau : Régional

que retiens-tu de ton expérience Secondaire en spectacle ? Secondaire en spectacle est pour moi ma première expérience de scène. Ça représente aussi ma première occasion de faire face à ma peur de chanter devant un public, même devant une seule personne. C’est donc une expérience qui va au-delà de l’expression d’un talent artistique indéniable. C’est aussi l’occasion de grandir et d’apprendre sur soi.

Comment cette expérience a-t-elle influencé ton parcours ? Secondaire en spectacle peut donner « la piqûre » de chanter toute notre vie. Pour ma part, le programme m’a fait comprendre ce besoin important que j’avais à l’intérieur de chanter. Toujours plus. Et pour toujours. Mais il m’a aussi fait énormément peur. Peur de mes capacités. Peur de ne pas pouvoir gérer mon stress. Secondaire en spectacle, c’est le début d’une réflexion sur ce qu’on est prêt à faire pour s’exprimer de la façon choisie (chant, instruments de musique,

etc.). Secondaire en spectacle m’a donc en effet démontré à quel point chanter était viscéral, mais m’a également démontré ce que je devais travailler et faire pour pouvoir arriver où je suis aujourd’hui, c’est-à-dire avoir la chance de chanter professionnellement. C’était donc le début d’un désir grandissant de m’épanouir à travers la musique en passant par dessus mes craintes...

quel conseil donnerais-tu aux jeunes ? Il faut voir Secondaire en spectacle comme une expérience. Simplement. Elle doit bénéficier à l’interprète avant tout. Choisir une chanson qui est spéciale pour nous, qui est significative, suffisamment significative pour qu’on ait envie de la partager avec les autres. Choisir quelque chose qui est également dans nos capacités sans être confortable, elle doit nous permettre de donner le meilleur de nous-mêmes, dans le maximum de nos capacités. Je souhaite aux jeunes de faire en sorte que Secondaire en spectacle soit une expérience valorisante, mais également qui offre des challenges. Et de trouver un bel équilibre entre le stress que ça peut créer et le plaisir et le bien-être que partager notre art nous apporte. :)

PROFESSEUR DE DANSE ET DANSEUR PROFESSIONNELécole secondaire, délégation : École secondaire Sophie-Barat, MontréalDans la catégorie : DanseNiveau : Panquébécois

que retiens-tu de ton expérience Secondaire en spectacle ? L’expérience que j’ai retenue avec Secondaire en spectacle est une meilleure confiance en moi sur scène et la connaissance de nouvelles personnes dans différents domaines artistiques.

Comment cette expérience a-t-elle influencé ton parcours ? Cette expérience m’a influencé d’une manière positive puisqu’elle donne une plateforme pour de jeunes artistes de pouvoir s’exprimer et montrer leur talent sur scène.

quel conseil donnerais-tu aux jeunes? Si vous avez une passion, ne la lâchez jamais. Au contraire, allez-y et foncez !

Que sont-ils devenus?

Que sont-ils devenus?

ÉmanuelleRobitaille

Abdel-haninemadini

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SERVEUR ET MUSICIEN À TEMPS PARTIEL DANS LE GROUPE LUBIKécole secondaire, délégation : Cité étudiante Polyno de La Sarre, Abitibi-TémiscamingueA participé à Secondaire en spectacle en : 2003, 2004 et 2005Dans la catégorie : Musique, création et interprétationNiveau : Panquébecois en 2004 et 2005

que retiens-tu de ton expérience Secondaire en spectacle ? Je me rappelle de l’ambiance qu’il y avait et à quel point nous étions tous heureux de nous retrouver avec des jeunes de partout qui eux aussi faisaient leur numéro par passion. L’esprit de clan et d’échange, l’ouverture sur les autres et la découverte d’autres styles, d’idées et de façons de faire.

Comment cette expérience a-t-elle influencé ton parcours ?

C’était différent des shows punk que l’on faisait dans les salles communautaires. Il y avait un côté plus « professionnel », avec des techniciens, de grandes salles et de la vidéo. C’est dans ces shows que j’ai compris à quel point il y avait du travail derrière le rideau et à quel point c’était un travail d’équipe. Les nombreux jams dans les cafétérias et dans les classes. Ça m’a ouvert les yeux sur l’improvisation et sur le fait de jouer « ensemble ».

quel conseil donnerais-tu aux jeunes ? Toujours regarder et écouter les autres jeunes sans entrer en compétition. Plutôt mettre l’accent sur la façon dont les autres composent et jouent. S’inspirer et, surtout, se laisser aller pour toujours créer le plus intègrement possible. Rester simple et vrai. Écouter ce qu’ils sentent vraiment au fond d’eux. That’s it !

CHANTEUSE, CHORISTEécole secondaire, délégation : Centre Éducatif Saint-Aubin, Capitale-NationaleA participé à Secondaire en spectacle en : 2005, 2006, 2007Dans la catégorie : MusiqueNiveau : Panquébécois

que retiens-tu de ton expérience Secondaire en spectacle ? La chance de vivre une expérience de scène dans des conditions professionnelles, un sentiment d’appartenance à mon école (pour moi qui ne suis pas une grande sportive !) et un Rendez-vous panquébécois que je n’oublierai jamais.

Comment cette expérience a-t-elle influencé ton parcours ? Secondaire en spectacle m’a donné la confiance nécessaire pour poursuivre mes études en musique et pour quitter mon patelin afin de le faire là où le milieu musical est le plus stimulant. J’ai appris que j’étais capable de toucher les gens avec mes propres chansons et que mon talent pouvait m’apporter tellement de belles rencontres et de

beaux moments. Participer au concours est certainement une des décisions les plus payantes que j’ai prises de ma vie !

quel conseil donnerais-tu aux jeunes ? De ne pas avoir peur du jugement des autres. C’est toujours difficile de monter sur scène et ce l’est encore plus de le faire devant ceux qu’on aime. Ayez confiance en votre talent et soyez humble ! Secondaire en spectacle est aussi une merveilleuse façon d’apprendre de nos contacts avec les autres artistes. Faites de votre mieux pour vous dépasser… vous serez peut-être surpris, comme moi, d’où ça pourra vous mener !

Que sont-ils devenus?

Que sont-ils devenus?

Alexandre picard

lea jarry

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HUMORISTE ET CLOwN HUMANITAIREécole secondaire, délégation  : École secondaire des Chutes, MauricieA participé à Secondaire en spectacle en : 2008-2009Dans la catégorie : HumourNiveau : Local, régional (concours et animation) et Panquébécois en animation seulement

que retiens-tu de ton expérience Secondaire en spectacle ? Toutes les rencontres et les conseils qu’on m’a donnés, qui me servent toujours. Je me suis fait des amis que j’ai encore. Que dire des jours de spectacle avec toute l’énergie, le stress, le plaisir et le bonheur que ça m’apportait ? J’ai encore des images dans ma tête comme si c’était hier !

Comment cette expérience a-t-elle influencé ton parcours ? Tout. Vraiment tout. Secondaire en spectacle est la base, les fondations et les murs de soutien du Nicolas que je suis en train de faire grandir. Ça a permis à un jeune qui rêvait en secret d’être humoriste de monter sur scène et de faire rire à 15 ans. Je fais ça depuis le jour où Secondaire en spectacle m’a donné cette chance. D’ailleurs, au moment où vous lisez ceci, je viens de terminer mes auditions à l’École nationale de l’humour et j’y suis probablement admis ! (Visualisation positive, haha !)

quel conseil donnerais-tu aux jeunes ? Amuse-toi, ne te pose pas de questions et dis oui à tout. La vie est si belle, sois heureux. Le bonheur est si simple et jamais bien loin. Sois fin aussi, on se souvient beaucoup plus du monde fin ! Bon succès !

AUTEURE-COMPOSITRICE-INTERPRèTE

école secondaire, délégation : École Gabriel-Le Courtois, Gaspésie — Îles-de-la-MadeleineA participé à Secondaire en spectacle en : 2005, 2006, 2007Dans la catégorie : MusiqueNiveau : Local et régional

que retiens-tu de ton expérience Secondaire en spectacle ? La première fois que j’ai chanté devant des gens, c’était à Secondaire en spectacle. C’était aussi la première fois que j’écrivais une chanson, puis la deuxième fois l’année suivante. Ça m’a permis de me familiariser avec la scène. Surtout, ça m’a fait prendre conscience que je pouvais être douée en quelque chose. Tout le manque de confiance et le mal-être que je vivais alors se sont quelque peu dissipés et j’ai eu espoir qu’il y aurait quelque chose pour moi après le secondaire.

Comment cette expérience a-t-elle influencé ton parcours ? Je crois que ça a influencé mon parcours dans la mesure où ça a été un moyen d’entrer en contact avec d’autres jeunes musiciens des villes et des villages autour. Ça a été libérateur et très motivant de voir que je n’étais pas aussi seule que je le pensais dans mes intérêts. Ça m’a probablement amenée à poursuivre dans le domaine des arts par la suite.

quel conseil donnerais-tu aux jeunes ? Je leur conseillerais de ne pas trop écouter les conseils. Le domaine des arts est un domaine difficile, il demande de la persévérance et de la passion, mais on doit découvrir par soi-même si on est fait pour ça ou non. Il ne faut pas s’incliner devant les conseils des gens aigris et fatigués. Certains diront qu’on doit éviter les plans B, mais d’autres diront exactement le contraire. Il n’y a pas de marche à suivre et c’est ce qui est beau et tragique à la fois : l’incertitude.

Que sont-ils devenus?

lea jarry Klô pelgag

Que sont-ils devenus?

Nicolas bellemare

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AU T E U R E - C O M P O S I T R I C E -INTERPRèTEécole secondaire, délégation  : Charles-Lemoyne, MontérégieA participé à Secondaire en spectacle en : 2006Dans la catégorie  : musique et expression dramatiqueNiveau : Local et régional

que retiens-tu de ton expérience Secondaire en spectacle ?

J’ai fait deux numéros différents, dont un de musique. On était quatre musiciens et je jouais de la batterie. Ça allait de tous bords tous côtés musicalement, mais on s’en fichait, on avait du fun, et on l’a transmis au public. L’autre numéro que j’ai fait, c’était un monologue d’humour. Ça avait bien marché. J’avais eu le prix coup de cœur, et le numéro de musique s’était rendu à la finale régionale. Ça nous a permis de faire un beau trip de gang et de rencontrer du beau monde. On s’entraidait avec nos numéros, nos costumes, nos textes. On se faisait rire pour décompresser.

Comment cette expérience a-t-elle influencé ton parcours ?

Toute expérience influence notre cheminement. Bonne ou mauvaise. De mon côté, ça m’a sûrement confirmé que j’aimais faire de la scène, même quand je me suis plantée (ça m’est arrivé souvent). Surtout parce que l’idée d’en faire me stressait énormément, mais c’était plus fort que moi. Monter un numéro de quelques minutes à Secondaire en spectacle m’a permis de donner

forme à une idée embryonnaire. La laisser s’exprimer, cette idée-là. Je me suis mise moi-même au défi et j’y suis allée jusqu’au bout.

quel conseil donnerais-tu aux jeunes ?

Amuse-toi. Ça se peut que quelqu’un dise que tu es « poche ». Ça se peut que quelqu’un te traite comme un génie. Chose certaine, rien de tout ça ne définit qui tu es. Se faire traiter de génie, c’est dangereux pour l’égo, tu risques de t’asseoir dessus et il n’y a rien de glorieux à s’asseoir sur sa tête. Que quelqu’un te traite de «  poche  », c’est la simple preuve que ce quelqu’un manque d’intelligence pour voir tes qualités, et mise là-dessus pour t’aider à avancer. Les commentaires les plus nuancés sont souvent les meilleurs, et c’est à toi d’en tirer ce que tu veux. Le mot « humilité » peut devenir ton meilleur ami. Il faut que tu sentes que ça te nourrit, tout ça.

On ne fait pas de la scène pour se faire mal ni pour «  devenir  » quelqu’un de mieux que soi. On est ce qu’on est, avec nos défauts et nos qualités, et les deux peuvent nous servir à faire de belles choses. On grandit plus vite avec une attitude

d’ouverture. Et quand on se trompe, ce qui risque d’arriver, sur le coup, ça peut être rough, mais c’est souvent là qu’on fait les plus belles découvertes. Cheers !

Sarah Toussaint-lÉveillÉ

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Que sont-ils devenus ?

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Anthony Hamelin

Jimmy lévesque

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VIDÉASTE ET ÉTUDIANT AU BACCALAURÉAT EN COMMUNICATION SOCIALE À L’UQTRécole secondaire, délégation  : École secondaire Le Tremplin, Mauricie, Université du Québec à Trois-RivièresA participé à Secondaire en spectacle : 2007, 2008, 2009Dans la catégorie : Musique (auteur-compositeur-interprète)Niveau : Local

que retiens-tu de ton expérience Secondaire en spectacle ? C’est un premier contact avec l’univers des arts de la scène dans mon cas. Le plaisir de sortir du sous-sol pour présenter ton numéro et d’avoir le feedback immédiat du public est une expérience qui vaut les quelques semaines de travail qui la précèdent.

Comment cette expérience a-t-elle influencé ton parcours ? Au secondaire, j’avais 1000 idées en tête sur lesquelles j’aurais voulu plancher. J’aurais aimé écrire une pièce, composer et enregistrer un album, réaliser des capsules web, mais, avec le peu de ressources et d’expériences que j’avais, presque tous ces projets mourraient dans l’œuf ! Le fait d’avoir participé à Secondaire en spectacle, dans un contexte où on est encadré et contraint de livrer quelque chose à temps, m’a fait réaliser que la satisfaction de mener ses projets à terme

surpassait grandement les moments où on a moins envie de travailler sur ses créations.

quel conseil donnerais-tu aux jeunes ? N’ayez pas peur de l’engagement et menez vos projets à terme ! Secondaire en spectacle vous offre une magnifique tribune ! Saisissez cette chance et montrez ce que vous savez faire ! Soyez original ! Faites ce que vous aimez et faites-le en donnant le meilleur de vous-même.

DIRECTEUR DE COMPTES POUR LE GROUPE MORNEAU ET PRÉSIDENT D’HONNEUR DE LA CAMPAGNE DE FINANCEMENT DU RENDEz-VOUS PANQUÉBÉCOIS 2015école secondaire, délégation  : Rivière-du-Loup, Bas-Saint-LaurentA participé à Secondaire en spectacle en : 2003 et 2004Dans la catégorie : L’animation et un peu toutes les catégories.Niveau : Local et régional

que retiens-tu de ton expérience Secondaire en spectacle ? Il s’agit d’une expérience tellement plaisante: j’en ai que de bons souvenirs. Secondaire en spectacle m’a permis de développer des habiletés qui m’ont directement mené à des réussites depuis. Que ce soit maintenant dans ma vie en général, à mon travail ou dans mes loisirs, ce passage fut très formateur dans mon développement de carrière.

Comment cette expérience a-t-elle influencé ton parcours ? En solo, on doit apprendre nos textes, nos mouvements ou nos notes de musiques… En duo ou en équipe, on doit

communiquer, travailler vers un but commun… Il faut affronter la foule, faire face à la nervosité, se discipliner afin de créer le meilleur numéro possible. Des moments qui forment votre caractère et votre personnalité sans même que vous puissiez vous en rendre compte. Ce ne sont pas toutes de futures vedettes qui participent à ces grandes présentations, mais certainement des jeunes plus matures à la suite de leurs prestations.

quel conseil donnerais-tu aux jeunes ? Quand les plus vieux vous répètent  : «  Profitez-en pendant que vous êtes jeunes ! » Eh bien ! Croyez-moi, ils ont tout à fait raison ! Donnez le meilleur de vous-même lors de vos spectacles et profitez de ce rassemblement pour vous amuser et semer le bonheur autour de vous !

Que sont-ils devenus?

Que sont-ils devenus?

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La Rumeur du Loup, édition spéciale22

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Un article paru dans le journal Le Soleil, en date du 5 juin 2000, qui fait l’éloge du

premier Rendez-vous panquébécois

Des vidéos à voir !• Une vidéo promotionnelle da-

tant de 1997, à la création de la Corporation : www.youtube.com/watch?v=i-Hjmx719wSs

• « viens brûler les planches », la pub : www.youtube.com/watch?v=tf7M2bGzXos

• Le RVPQ, qu’est-ce que c’est ? www.youtube.com/watch?v=RB-gUR6wsJ9I

• Ève Landry au RVPQ en 2002 : www.youtube.com/watch?v=9cLBvXnw6I8

• « sois dans le vent, affiche ton talent » au Bas-St-Laurent : www.youtube.com/watch?v=XYAHAinJE1E

• Petites capsules, gracieuseté la Corpo ses : http://secondaireenspectacle.qc.ca/index.php?rub=videos

Secondaire

en spectacle, c’est partout et c’est gros !

La preuve :Nombre de finales locales : 258Nombre de finales régionales : 37Nombre total de participants : 11 230Nombre de spectateurs : 72 855Nombre de jeunes présents au RVPQ 2014 : 880

En 20 ans… Nombre de finales locales totales : 3 658Nombre de finales régionales totales : 537Nombre de spectateurs : 1 000 000Nombre de participants : 165 000

À lire !

Espace et cetera

23

Page 24: Rumeur du loup special edition

Petite anecdoteÀ la première édition, Secondaire en spectacle s’écrivait au pluriel à la façon de Cégeps en spectacle. Toutefois, pour la deuxième année, les fondatrices ont remis cette orthographe en question : Nancy, en bonne «  prof  » de français, insistait pour qu’il soit au singulier, disant que « les secondaires en spectacle, ça ne se dit pas ! ». Ce ne fut pas un gros conflit, mais ça a donné lieu à une petite discussion !

En 2006-2007,

Secondaire en

spectacle a

proposé un

nouveau slogan :

« C’est trippant

en salle ! »

Ça sonne bien,

il me semble !

L’évolution du logoVoici le premier logo… et toutes ses variantes !

D’où vient le slogan

« Des chiots qui ont du mordant » ?

En fait, comme Secondaire

en spectacle est à la base

inspirée du programme

Cégeps en spectacle, le

slogan choisi est un clin d’œil

à celui du concours collégial.

En effet, à l'époque, celui-

ci est «  Des shows qui ont

du chien  ». vous voyez le

parallèle ?

Remarquez-vous une différence ?

La Rumeur du Loup, édition spéciale24

Page 25: Rumeur du loup special edition

Mais il a vite fait

place à celui

que l’on connait

aujourd’hui :

« Viens brûler

les planches ».

Espace et ceteraL’évolution du logo

Voici le premier logo… et toutes ses variantes !Au moment de changer d’identité visuelle, plusieurs

ébauches ont été proposées…

Mais au fif inal, c’est celui-là

qu’on a conservé. Bon choix, non?

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Page 26: Rumeur du loup special edition

Tout sur le

?

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En 7 questions...

1. Quand et où le premier Rendez-vous panquébécois a-t-il eu lieu ?

Le premier RVPQ a eu lieu au Bas-Saint-Laurent en juin 2000.

2. Combien avait-il de participants au premier Rendez-vous panquébécois ?

Il y avait 150 participants, de 27 écoles du Québec.

3. Qui était responsable de l’organisation du premier Rendez-vous panquébécois ?

À cette époque, la Corporation de Secondaire en spectacle existait depuis près de trois ans et monsieur Carol

Gilbert en était le coordonnateur. C’est donc lui, avec un autre employé de la corporation, qui chapeautait le

tout. Ils avaient aussi engagé quelques employés contractuels pour aider à l’organisation.

4. D’où vient l’idée du Rendez-vous panquébécois ?Tout part encore une fois du rêve des fondatrices d’un soir d’avril de l’an 2000 où toutes les écoles du Québec seraient sur la scène des finales régionales en même temps. D’un autre côté, les jeunes (de plus en plus nombreux à participer au programme grâce à l’excellent travail de Carol !), après avoir participé aux finales régionales, voulaient une suite, une finalité. Un événement regroupant tous les lauréats régionaux était donc nécessaire et c’est là que le Rendez-vous panquébécois de Secondaire en spectacle est né !

5. Pourquoi l’appellation « panquébécois » ?

Le premier RVPQ s’est tenu en même temps que les Jeux de la francophonie canadienne, qu’on qualifiait d’événement pancanadien.

Le mot « pancanadien » reflétait bien l’envergure des jeux. On a donc décidé de nommer le Rendez-vous panquébécois ainsi pour

souligner le fait que l’événement était pour toutes les régions du Québec. « C’était plus cohérent de lui donner ce nom que de le

nommer Rendez-vous provincial de Secondaire en spectacle », nous raconte monsieur Gilbert, coordonnateur de l’événement.

6. Pourquoi n’y a-t-il pas de gagnant au RVPQ ?Le but est de mettre en lumière l’effet participatif : l’important, c’était que les jeunes aient l’occasion de faire un spectacle avec les finalistes de chacune des régions pour créer un happening culturel au-delà du concours comme tel.

7. Aujourd’hui, qui retrouve-t-on au Rendez-vous panquébécois ?

Il y a cinq catégories de participants :

— Les lauréats : Au nombre d’environ 400, les lauréats sont les

gagnants des finales régionales. Ce sont des artistes talentueux qui

brûlent les planches et offrent tout un show aux spectateurs !

— Les Jeunes Journalistes : Ils sont près d’une vingtaine à faire la

couverture médiatique de l’évènement : entrevues télés et radios,

rédaction d’articles et montage graphique sont au menu pour eux.

— Les Jeunes Techniciens : Derrière le rideau, ils sont les vaillants

travailleurs qui manient instruments, décors, éclairage et sonorisation

afin de rendre les spectacles inoubliables.

— Les animateurs : Essentiels au bon déroulement du spectacle, ils

sont ceux qui offrent rires, plaisir et divertissement aux spectateurs

lors des transitions techniques entre les numéros.

— Les participants libres : Véritables mordus des arts de la scène, ils

sont là pour vivre l’expérience RVPQ à 110 %. Formations, activités

touristiques, spectacles des lauréats, telles sont les activités qui

remplissent leur fin de semaine.

Le Rendez-vous panquébécois, c’est un gros party avec tous les jeunes talents du Québec ! » — Animatrices, spectacle du 2 juin 2000, premier RVPQ.

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La Rumeur du Loup, édition spéciale26

Page 27: Rumeur du loup special edition

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— 1 comité organisateur À Rivière-du-Loup en 2015, il est composé de 16 personnes, dont une équipe de gestion de 6 personnes qui y travaillent à temps plein

— 10 activités touristiques Rallyes, croisière aux baleines, tour de ville à vélo, randonnées, activités de plein air... Quelques exemples de ce qui se passe au RVPQ à Rivière-du-Loup en 2015

— 40 formations artistiques Au RVPQ 2015, on vous offre des formations en arts médiatiques, en photoreportage, en arts visuels, en arts de la scène, en théâtre, en humour, en danse, en musique»

— 75 partenaires

— 120 numéros de Secondaire en spectacle Tous les gagnants des finales régionales y seront : des numéros variés et hauts en couleur !

— 200 bénévoles Des bénévoles dynamiques, chaleureux et efficaces qui vous accueillent !

— 3000 spectateurs Six spectacles sont au programme ! Trois par soir dans trois salles de spectacles accueillantes : le Centre culturel de Rivière-du-Loup, le Centre Premier Tech et le gymnase du Cégep de Rivière-du-Loup

— 5000 collations et 800 repas On vous invite dans la meilleure cafétéria d’école secondaire selon Vrak.tv. Merci, Madame Nicole, pour votre « bonne bouffe ! »

— Et surtout 900 participants On est très heureux de vous recevoir ! En espérant vous faire vivre l’expérience de votre vie !

2. Combien avait-il de participants au premier Rendez-vous panquébécois ?

Il y avait 150 participants, de 27 écoles du Québec.

?

En chiffres...»

27

Page 28: Rumeur du loup special edition

La Rumeur du Loup, édition spéciale28

Avec des établissements d’enseignement de tous les niveaux sur son territoire,

le Bas-Saint-Laurent est le lieu idéal où étudier. La région compte sur des institutions

reconnues qui favorisent la réussite grâce à la diversité de leurs programmes, à la variété d’activités

socioculturelles et sportives et surtout, à la personnalisation de

l’enseignement.

Un accueil chaleureux, une vie étudiante animée, de nombreux spectacles, des festivals et un

terrain de jeu grandeur nature t’attendent ICI !

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DU DyNAmISmE CULTUREL qUI SE FAIT SENTIR PARTOUT DANS LA RégION !

Tu vis tes

Cette initiative est présentée par la Commission jeunesse du Bas-Saint-Laurent, fière partenaire du Rendez-vous panquébécois, un moment rassembleur qui contribue à former une relève indispensable pour nos milieux!

I m Ag I N ETOUTE UNE vIE!

Page 29: Rumeur du loup special edition

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La Rumeur du Loup, édition spéciale30

Le talent déborde de partout. Humour, improvisation, chant, poésie, spectacles de toutes sortes viennent égayer le quotidien des élèves. Les propositions s’accumulent sur son bureau. Guy connaît la chanson. 

La culture, tout comme les métiers qui en découlent, se met en scène au Pavil-lon-de-l’Avenir qui, rappelons-le, propose de la formation de haut niveau dans neuf secteurs professionnels, le tout recoupant une trentaine de programmes menant à l’obtention du diplôme d’études pro-fessionnelles et de l’attestation de spé-cialisation professionnelle. Pour lui, le Pavillon-de-l’Avenir se distingue par sa vie étudiante dynamique, par son envi-ronnement stimulant et sécuritaire avec des équipements à la fine pointe pour se réaliser, où on entreprend des projets si-gnifiants, où on réalise ses passions, où on est appelé sans cesse à se dépasser. 

Guy — que pourtant tout le monde connaît — rêve du jour où les élèves en formation professionnelle pourront se joindre à Secondaire en spectacle. Il faut dire que cet événement connaît un succès

retentissant dans les écoles secondaires de sa commission scolaire, et ce, depuis le début. La formule, il ne le sait pas. Pour lui, une fille talentueuse comme Rose, avec toute son expérience, son bagage musical, devrait pouvoir devenir une mentore. Tout est une question de temps et, comme il faut commencer quelque part, il est déjà très impliqué dans le Ren-dez-vous panquébécois de Secondaire en spectacle  2015. Il est responsable du co-mité sécurité. 

Je veux lui poser une dernière question, mais sa tête est déjà ailleurs.

Ses yeux s’illuminent.

Il pense à tous les participants qui seront accueillis à Rivière-du-Loup. Le défi s’an-nonce grand, mais l’homme ne manque pas d’envergure. Il entend impliquer plusieurs élèves de son centre. Pour lui, que ce soit à Secondaire en spectacle ou dans son centre, l’élève doit occuper toute la place. Bien plus, il doit se retrouver à l’avant-scène. 

C’est sa ritournelle !

PUBLIREPORTAGECENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE PAVILLON-DE-L’AVENIR

LE MÉTIER MIS À L’AVANT-SCÈNE

Guy Paquin, vous connaissez ?

Les gens tourbillonnent autour de lui. Il est technicien en loisirs au Centre de formation professionnelle Pavil-lon-de-l’Avenir. Il a du métier. Son centre, il en est très fier. 

Les arts de la scène y occupent une place prépondérante.

Parlez-en à Rose Dionne, une élève du programme en électromécanique de systèmes automatisés. La jeune auteure-interprète a participé à plusieurs midis animés en plus de se produire en spectacle lors de la soirée méritas de l’an dernier. Elle connaît bien Secondaire en spectacle pour y avoir participé à plusieurs reprises. À son tableau de chasse  : rien de moins que quatre finales régionales et trois Rendez-vous panquébécois, dont une en animation. La musique, Rose est tombée dedans quand elle était petite et elle ne rate jamais une occasion de se faire valoir. Les prix qu’elle a glanés lors du Tremplin de Dégelis et Trois-Pistoles en chansons en témoignent avec force. 

Mais elle n’est pas seule à chantonner dans les couloirs de ce centre multidisciplaire. Les Marianne Levesque, Jean-Pierre Bérubé, Sylvain Otis, Robert Ouimet, Maxime Lapierre, Jérôme Mazaudier et Charlie Dubé font aussi vibrer le Pavillon-de-l’Avenir. Il y a aussi Joseph Wadjiri, un spécialiste de la danse africaine et des djembés. Et c’est sans compter sur tous les autres... 

Le talent déborde de partout. Humour, improvisation, chant, poésie, spectacles de toutes sortes viennent égayer le quotidien des élèves.

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La Rumeur du Loup, édition spéciale32

Le 15e Rendez-vous panquébécois au Bas-Saint-Laurent, c’est un véritable retour aux sources ! En effet, 15 ans plus tôt, l’événement naissait au même endroit. Durant quatre ans, Rivière-du-Loup a eu la chance d’accueillir ce rassemblement culturel et d’être témoin de milliers de talents !

Ainsi, les 2 et 3 juin 2000, environ 150 jeunes de 27 écoles provenant de 9 régions du Québec débarquaient à Rivière-du-Loup pour vivre le premier RVPQ ! Au programme, préparation et prestation de spectacles sur deux soirs remplis de numéros d’une grande diversité, quelques petits ateliers de formation et des séances d’échanges en formule forum. Un beau rassemblement !

Les premiers RVPQ… à Rivière-du-Loup !

En bref, les premiers Rendez-vous panquébécois au Bas-Saint-Laurent, ça ressemble à ça :

*Dans un de ces spectacles, on retrouve deux artistes aujourd’hui très connues : ève Landry et Ingrid St-Pierre !

Page 33: Rumeur du loup special edition

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Horoscope Rendez-vous panquébécois

spécial

de Secondaire en spectacle

Bélier (du 21 mars au 19 avril)

Par votre nature courageuse et compétitive, vous êtes équipé pour passer à l’action et triompher. Pour l’occasion, vous serez une vraie « bêêêête » de scène !

Taureau (du 20 avril au 20 mai)

Attention de ne pas laisser votre timidité prendre le dessus. Prenez le taureau par les cornes et foncez. L’auditoire sera ébloui  : vous ferez un effet bœuf !

Gémeaux (du 21 mai au 21 juin)L’attente est terminée, vous trouverez enfin votre jumeau astral ! Vous êtes le violon, il est l’archet. Vous êtes la guitare, il est l’ampli. Vous êtes la caisse claire, il est la cymbale. Rien ne vous sépare !

Cancer (du 22 juin au 22 juillet)L’amitié est au rendez-vous pour vous ! Les gens apprécient votre côté «  pince-sans-rire  » et le fait que vous ne soyez pas à prendre avec des «  pincettes  ». Quelqu’un en « pincera » peut-être même pour vous !

Lion (du 23 juillet au 22 août)Vous adorez être sous les projecteurs et ça tombe bien, vous aurez l’occasion de vous pavaner et d’impressionner l’auditoire par votre rugissement. Soignez bien votre crinière, vous serez le Roi de la scène !

Vierge (du 23 août au 22 septembre)

« Like a virgin ! » C’est la chanson que tout le monde a en tête en vous voyant performer. Votre prestation est si enflammée que tous croient que vous êtes Madonna !

Balance (du 23 septembre au 23 octobre)

Prenez confiance en vous  : vous faites très bien le poids ! Sur scène, tout est une question d’équilibre et vous faites un excellent funambule !

Scorpion (du 24 octobre au 24 octobre au 21 novembre)Énergique de nature, vous ne vous cachez jamais derrière votre carapace ! Votre performance en paralysera plusieurs  : elle sera totalement mortelle !

Sagittaire (du 22 novembre au 21 décembre)Quelques petits obstacles se mettront sur votre route  : attention aux fils de micros et aux fleurs du tapis. Cependant, comme vous avez plus d’une corde à votre arc, vous viserez tout de même dans le mille !

Capricorne (du 22 décembre au 19 janvier)Votre voix chevrotante sera garante d’un grand succès à la Mario Pelchat  : « Et si je pleu-eu-eu-eu-re, pleu-eu-eu-eu-eu-re, pleure dans la pluie…  » Les trémolos, on adore !

Verseau (du 20 janvier au 18 février)Vous débordez de talent  : il vous en sort par les oreilles ! Les spectateurs en seront totalement éclaboussés et votre prestation sera tellement renversante que les gens risquent de glisser à vos pieds.

Poisson (du 19 février au 20 mars)

Artistique et sensible, sur scène, vous êtes à votre place. Un vrai poisson dans l’eau ! Non, en fait, vous n’êtes pas un poisson dans l’eau, mais un poisson « dans le vent » !

**Ne pas prendre au sérieux. Aucune recherche astrologique à l’appui !La Rumeur du Loup, édition spéciale34

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Horoscope de Secondaire en spectacle

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La Rumeur du Loup, édition spéciale36

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puBLiRepoRtaGe

Cette ville-centre du Bas-Saint-Laurent comble au-tant les étudiants, les chercheurs, les amateurs de plein air que les artistes. Ce n’est pas un hasard si plusieurs de ceux qui viennent y étudier choisissent de s’y installer.

L’endroit compte une trentaine d’infrastructures de sports et de loisir, plusieurs parcs et espaces verts, deux arénas. Un complexe sportif multifonction-nel permettant la pratique intérieure de plusieurs sports, dont le soccer intérieur, sera bientôt acces-sible. Des champions olympiques sont originaires de la région, comme Marie-Pier Boudreault-Gagnon en nage synchronisée et Guillaume Bastille en patinage de vitesse.

Le vélo vous intéresse ?

Rivière-du-Loup est le point de départ du sentier cyclable Petit Témis et compte plusieurs endroits pour la pratique du vélo de montagne. Un skate parc complet est aussi accessible, vous pourrez y mettre vos capacités à l’épreuve.

Imaginez une ville en amphithéâtre, un carrefour naturel entre Montréal, la Gaspésie et le Nouveau-Brunswick. Une ville qui allie les services d’un grand centre et les avantages de la cam-pagne. Un milieu où, en 5 minutes, vous passez de l’école aux berges, pique-nique en main, le fleuve à perte de vue avec en arrière-plan le panorama des montagnes de Charlevoix. Cet en-droit existe et vous y êtes. Bienvenue à Rivière-du-Loup !

Rivière-du-Loup, le dynamisme a une ville !

Ville de divertissementLa ville compte une multitude de restaurants et commerces de tous les styles. De même, la faune nocturne n’a que l’embarras du choix. Lorsque le soleil se couche, la rue Lafontaine, où sont concentrés la plupart des bars, brasseries et discothèques, s’anime avec ses nombreuses terrasses.

Tous les artistes populaires et émergents s’arrêtent à Rivière-du-Loup pour présenter leur spectacle. La ville compte aussi un cinéma qui présente les plus récentes productions cinématographiques ainsi que du cinéma de répertoire. Le secteur culturel est très développé dans la grande région. L’activité Secondaire en spectacle y est née.

Le Musée du Bas-Saint-Laurent a fait de sa terre d’accueil une ville-musée. En vous promenant dans les rues, vous découvrirez une quarantaine d’œuvres disséminées un peu partout. Si votre soif de lecture sera satisfaite à la Bibliothèque Françoise-Bédard, c’est à l’École de musique Alain-Caron que vous apprendrez les rudiments de l’instrument de votre choix. Vous pourrez même faire partie d’un band, à vous la gloire !

Un dynamisme reconnu !« Capitale culturelle du Canada » en 2003, Rivière-du-Loup devenait ensuite « Ville de l’année au Québec » et « Ville entrepreneuriale au Québec ». L’offre de services en éducation est complète, comprenant formations professionnelles, collégiales et universitaires. À lui seul, le Cégep de 1200 étudiants offre une vingtaine de programmes diversifiés, un service de résidences et une vie sociale active. Vous y avez accès à une multitude d’activités et d’installations sportives, dont une piscine semi-olympique.

Tous les chemins mènent à Rivière-du-Loup. La ville possède aussi une véritable chute de 33 mètres en plein centre-ville. Le dynamisme a une ville : Rivière-du-Loup. Bienvenue chez nous, bienvenue chez vous.

La Rumeur du Loup, édition spéciale38

Page 39: Rumeur du loup special edition

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Page 40: Rumeur du loup special edition

Dans ton groupe d’amis, tu es celui qui…a) fait rire tout le monde.b) écoute davantage qu’il ne parle.c) parle le plus des projets scolaires en cours.d) fait lever le « party ».e) prend le plus de photos.

à l’école, tu t’impliques dans…a) le comité du bal.b) l’harmonie.c) l’équipe d’improvisation.d) rien.e) le conseil élèveEn classe, tu…a) es assis au premier rang et tu prends tout en note.b) envoies des boules de papier aux gens devant toi.c) te balances sur ta chaise ou tu es perdu dans la lune.d) envoies des petits mots à ton amie

pour lui faire remarquer la coiffure de mauvais goût de ta pire ennemie.e) es attentif et poses peu de questions.

Durant ton cours d’éducation physique, tu trébuches, tombes et te casses un ongle. Il y a un peu de sang. Comment réagis-tu ?a) Tu cris  : « Oh mon Dieu ! Oh mon Dieu ! Je me suis cassé un ongle !  » avant de tomber dans les pommes.b) Tu te sauves au vestiaire et tu y restes pendant le reste de la période.c) Tu attires l’attention de tout le reste de la classe et, tant qu’à y être, tu arraches ton ongle au complet.d) Tu expliques à tes amis le processus de coagulation qui se déroule au même moment dans tes vaisseaux sanguins.e) Tu te relèves, hausses les épaules et continues.

Ton application ou jeu vidéo préféré

est…a) world of warcraftb) Pinterestc) Rock Bandd) Facebooke) les échecs en ligne

Avant de t’inscrire à Secondaire en spectacle, tu t’es dit…a) «  Certain que je le fais ! C’est décidé depuis ma première année du primaire ! »b) «  Bof, je pourrais bien le faire tant qu’à y être… » c) «  Je suis bonne au saxophone, pourquoi pas ? »d) «  Est-ce que je le fais ou pas ? Ah non ! Ah bien peut-être… Non… Oui… Non… Oui… »e) «  C’est sûr que je gagne, je suis tellement bonne ! Je m’inscris ! »

Tu as une majorité de

LE TImIDE  : Avant de monter sur scène,

ton cœur palpite et tes mains sont moites,

tu es nerveux… plus que les autres

participants. De nature réservée, tu as hésité

longtemps avant de t’inscrire à Secondaire

en spectacle. Laisse de côté ta gêne  : ton

talent vaut la peine d’être dévoilé. Prends

confiance en toi.

Tu as une majorité de LE ROCKEUR : Performer, c’est ta vie ! Bête de scène, tu sais mettre le feu à l’auditoire. Le public s’anime en te voyant et tu lui en mets plein la vue. Malgré le succès, tu gardes une attitude très humble, continue comme ça !

Tu as une majorité de L’INTELLO : Doué à l’école, talentueux en ce qui a trait aux arts de la scène… tu excelles dans tout. Tout ce que tu touches devient une réussite. Les gens autour de toi en sont jaloux, mais tu n’y peux rien  : le succès est naturel chez toi ! Profites-en pour partager tes connaissances avec les autres, c’est aussi gratifiant.

Tu as une majorité de

LA DIvA : Tu vis pour être sous les feux des

projecteurs. Les applaudissements, les cris et

les compliments te nourrissent. Si tu pouvais

porter un boa à plumes tous les jours, tu le

ferais. Des autographes ? Des «  selfies  » ?

Amenez-en ! Tu as du talent et tu aimes le

mettre de l’avant, mais attention de ne pas

avoir la grosse tête !

Tu as une majorité de LE « NO STRESS »  : Pour toi, monter sur scène et performer devant des centaines, voire des milliers de personnes, c’est chill ! Ça ne t’amène aucun stress, mais tu aimes l’adrénaline que ça t’apporte. Attention cependant à ne pas être trop nonchalant : Secondaire en spectacle, c’est du sérieux !

Quel genre d’artiste Secondaire en spectacle es-tu ?TESTTEST

Chaque personne est unique et chaque artiste de Secondaire en spectacle a son type de personnalité. Quel est le tien ? Es-tu celui qui excelle dans tout, celui qui est aussi à l’aise sur une scène que sur son sofa ou celui qui a la grosse tête ? Es-tu davantage stressé ou confiant ? Pour le découvrir, fais le test !

1. a) b) c) d) e)

2. a) b) c) d) e)

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5. a) b) c) d) e)

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Calcul des s

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Page 42: Rumeur du loup special edition

La Rumeur du Loup, édition spéciale42

Page 43: Rumeur du loup special edition

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La Rumeur du Loup, édition spéciale44

Page 45: Rumeur du loup special edition

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Carnet d'adresses 2015

Nom :Adresse :Téléphone :Courriel :Autre :

Nom :Adresse :Téléphone :Courriel :Autre :

Nom :Adresse :Téléphone :Courriel :Autre :

Nom :Adresse :Téléphone :Courriel :Autre :

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La Rumeur du Loup, édition spéciale46

Page 47: Rumeur du loup special edition

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NOS COMMANDITAIRES

NOS PARTENAIRES

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La Rumeur du Loup, édition spéciale48