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shooting mag

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P.3 EditoCoup de coeurP.Dix minutes avecP.P.P.P.P.P. Olivier Merzoug

P. Florent VassogneCarnets photographiquesLa rubrique d' Eva LP.P.P. Le reportage du mois

Olivier BARREP.P. Fiche éclairageInterviewP.PortraitsP.P.P.P. Le PhotoscopeP. concours photos du moisLa photographie gagnante

Toute reproduction des textes, photos, graphismespubliés dans ce magazine est interdite.Les documents transmis impliquent l'accord del'auteur pour publication. Nous ne sommes pastenus responsables du contenu des informationspubliées dans ce numéro.

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Rappel : Toutes les photos publiées dans cemagazine le sont à titre gracieux, à la demande deleurs auteurs qui les confient libres de droits pourparution dans le numéro présent et s'engagent à nepas intenter d'action si la sélection ou la mise enpage ne leur convient pas, et qu'ils ont l'autorisationdes modèles pour la publication de leur image.

Blabla

!

Eva Lesalon, Rédactrice en chef

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ShootingL’univers de la photo, de part etd’autre de l’objectif.Que vous soyez photographe oumodèle, styliste ou maquilleur,créateur ou coiffeur, Shooting vousdonne la parole et propose à chacunun espace d’exposition et depromotion de ses créationsartistiques.Professionnels de l’imageou amateurs éclairés, Shooting estvotre magazine !Chaque mois, vous êtes des milliersà parcourir nos rubriques : coups decoeur, interviews, articles de fond,débats, reportages.Shooting est également présent surle webhttp://www.shooting-mag.com/

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Stéphane Moss éhttp://www.stephanemosse.com

Ce mois ci j'ai littéralement craqué sur Stéphane Mossé. Où devrais-je diresur ses travaux. Vous savez ce " wahouu" qui nous vient comme ça parsurprise à la vue des premiers clichés que l'on découvre dès le premier clic.Le clic des touches du clavier et non le clic clac du boîtier. Ce clic clac làc'est son taff. Je vous laisse découvrir l'artiste.

- Bonjour, pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours ?

J'ai commencé la photo assez jeune. Au début, la photo a surtout été untémoin des instants, des souvenirs vécus. Assez rapidement,

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j'ai voulu devenir photographe de plateau de théâtre, cinéma ou télé. Mais leparcours était difficile. J’étais autodidacte, je ne sortais pas d'une école. J'aipourtant pu faire quelques plateaux télé. Mais sans être payé !

Le besoin d'être indépendant rapidement m'a poussé à choisir un autremétier pour des raisons purement alimentaires. Heureusement, j'ai uneautre passion, l'informatique, et à cette époque, nous étions peu nombreuxsur le marché. C'est donc devenu mon gagne pain. Cependant, j'ai toujourscontinué à pratiquer la photo par passion et aussi en complément de revenupour me payer mon matériel photo.

Lié à ma passion parallèle de l’informatique, j’ai vite plongé dans Internet, etc'est tout naturellement que j'ai créé en 1996 un site web qui réunissait mes3 passions du moment : la photo, le roller et l'informatique. Je shootais enargentique sur diapo que je scannais ensuite. Le site avait un bon succèspour l'époque, mais j'ai dû arrêter en 2000.

J'ai continué tranquillement la photo ensuite, mais je crois que c'est enrevoyant des photos de Peter Lindbergh, il y a deux ans, que j'ai décidé dem'y remettre sérieusement.

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- Quel a été votre premierboîtier ?

J'ai commencé la photo enargentique avec un Asahi Pentaxdont la cellule était cassée. J'aidonc appris la photo en manuel à100%, et j'ai dû vite “ ressentir ” lalumière.

- De quelle façon avez-vousappris à photographier ?

C’est mon père qui m'a initié.C’était une passion pour lui et toutpetit je trainais dans ses pattespendant qu'il faisait des tiragespapier dans la chambre noire,installée à l'époque dans la sallede bains. Il m'a expliqué les baseset m'a mis un appareil autour ducou !

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- Vous êtes spécialisé dans la photo de portrait. A vez-vous déjà envisagéun autre domaine ?

Je suis en effet attiré par les portraits pour la relation que l'on établit avec lemodèle pour arriver à obtenir le regard qui fera la bonne photo.

J'ai fait pas mal de photos de sports extrêmes, il y a 15 ans (roller), et il m'arriveencore de faire des photos de roller “ agressif ” ou “ street ”. Je suis un toucheà tout. Aujourd'hui, je veux continuer vers un mélange de portraits et de mode.Essayer de raconter plus d'histoires.

- Vos photos sont pour la plupart réalisées en exté rieur ou en studio ?Quel est l ’avantage de ce choix ?

J'aime les deux. Shooter en extérieur permet plus de liberté de mouvement etsurtout de profiter de la lumière et de tous ses changements possibles. Lestudio permet de travailler plus la lumière “ artificielle ” et d'être au chaud et ausec l'hiver. J’aime vraiment les deux !

- Une fois la photo réalisée, il y a un travail de retouche. Quel logicielutilisez-vous ?

Je suis sur Mac et j'utilise le combo classique de Lightroom et Photoshop. Surdu portrait classique, c'est essentiellement un traitement d'ensemble. Sur desphotos plus mode ou beauté le travail de retouche permet d’aller beaucoup plusloin.

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- Où puisez-vous votre inspiration ?

J'ai beaucoup lu de livres de photo étant plus jeune, et j'en achète encore detemps en temps. Sinon internet est ma plus grande source d'inspiration.

- D’après vous, quelles sont les qualités qui sont dema ndées pour êtreun bon photographe de portrait ?

Maitriser sa technique pour l'oublier et se concentrer sur l'interaction avec lemodèle.

- En photo de portrait, utilisez-vous davantage les appareilsnumériques ou argentiques ?

Même si je possède toujours des appareils argentiques, j'ai fait le pas pourle tout numérique en 2005, et je ne trouve pas d'intérêt pour moi aujourd'huide shooter en argentique. En 24x36 tout au moins.

- Comment sélectionnez-vous vos modèles ?

Au début, je photographiais des amis, puis des amis d'amis. Ensuite, je suispassé par des sites comme book.fr ou encore modelmayhem.com.

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Aujourd'hui, ce sont les gens quime contactent. J'essaie aussi detravailler avec des agences demannequins pour monter desprojets plus “ mode ”.

- Comment gérez-vous votreactivité de photographe de nuvis-à-vis de vos proches ?

Je fais très peu de nu, mais mafemme me fait confiance,d'autant que je suis très clair surma position amoureuse : je suismarié, papa et heureux !

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- Un coup de gueule ?

Oui ! J’en ai assez de cette “guéguerre ” photographesprofessionnels / photographesamateurs.

D’une part, un photographeamateur n'est pas forcémentun mauvais photographe etinversement. Un photographeprofessionnel, c'est unphotographe dont le métierprincipal (avec son revenu) estla photo. Un point c'est tout.Le talent c'est autre chose !

D'un autre coté, j'en ai aussiassez des photographes “nonprofessionnels ” qui, sousprétexte que pour eux c'est del'argent de poche, se bradentet concurrencent de manièreinégale (si qualité de travailéquivalent)

les photographes pros.Je parle de cela car j'aibeaucoup d'amis photographesqui en souffrent.

Pour ma part, je pratique lesmêmes tarifs. Je nesupporterais pas d'être choisiparce que je suis moins cher. Sion me choisit pour un travail, jeveux que cela soit pour saqualité !

- Merci Stéphane.

Eva Lesalonpour Shooting mag

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Pascal Delenswww.pascaldelens.com

- Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la phot o ?

Cela remonte en 2007. L’élément déclencheur fut la naissance future de mafille. Quand ma femme est tombée enceinte elle m'a dit : "Je t'achèterais bienun meilleur appareil photo pour la naissance du bébé". Avant cela, j’avais unbridge et je faisais "des photos" sans faire vraiment attention à mes prises devue, et donc j’ai voulu faire "de la photo". N'y connaissant rien, j'ai parcourules forums photo à la recherche des différents modèles et des marques, encomparant les avantages des uns et des autres. Puis j'ai aussi achetéquelques bouquins et finalement je me suis lancé. C'est de là que tout estparti.

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- As-tu un photographe de prédilection ?

Hors portraits, non pas vraiment, j'essaye seulement de respecter la plupartdu temps les grandes règles de la photo. Par contre en portrait, etparticulièrement ceux en noir et blanc que j'affectionne, j'ai découvert mesphotographes de prédilection sur le réseau Facebook. Il s’agit de MichelCastellani et Cédric Grisel. J'adore vraiment leurs développements noir etblanc et j'essaye de m'en inspirer le plus souvent possible.

- Quel type de photos aimes ou aimerais-tu faire ?

Actuellement j'aimerais faire de l'astrophotographie. Mais c'est vraiment trèstechnique avec du matériel très spécifique ainsi que des conditions de prisede vue que l'on ne rencontre pas si souvent que ça dans notre belle région.Mais je craquerai peut-être un jour quand même.

- Comment sélectionnes-tu tes modèles ?

En fait, je n'ai jamais eu à le faire car je n'ai pas encore l'autorisation de mafemme pour faire des séances photo avec modèle (un jour peut-être). “ Laphoto te prend déjà suffisamment de temps ” me dit-elle. La plupart de mesportraits sont donc des portraits pris sur le vif ou lors de rencontres entreamis. 22

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Mais bien entendu, j’aimerais bien sûr pouvoir un jour le faire, car rares sontles personnes qui aiment être prises en photo dans mon entourage, alorsque les modèles adorent ça.

Mais, bien entendu, mon modèle préférée est ma fille.

- Comment se passe une séance photo avec toi ?

Comme je l'ai dit dans la question précédente, pour mes portraits, ceux-cisont souvent des portraits pris sur le vif, j’ai donc souvent une longue focalevissée au boîtier. J'essaye de capter le regard de ma "cible" et, au bonmoment, je déclenche.

- Quel matériel utilises-tu ?

Actuellement, j'utilise un Canon 7D sur lequel j'associe principalement le EF100-400 pour les avions, les oiseaux, la lune et les animaux ; le 10-22mmpour l'architecture et les paysages. Et pour les portraits, j'utilise énormémentle EF 135 f2 que j'adore, car il me permet de faire des portraits très serrésen isolant bien mon sujet, même dans une foule, et cela à une distance de 1à 2 mètres.

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- Comment gères-tu tonactivité de photographe vis-à-vis de tes proches ?

Je pense que je la gère plutôtbien. Je m'arrange pour nepas trop empiéter sur le tempspartagé en famille. Ce qui meprend le plus de temps, cesont les meetings aériens etencore, j'essaye le plussouvent de m'inscrire auxspooter-day qui se déroulentdurant la semaine. Ma femmetrouve d'ailleurs que depuisque je fais de la photo, on sebalade plus car je suis souventà la recherche d'une nouvelleidée de photo pour nos petitsconcours dont je vous ai parléplus haut.

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- La photographie est-elle pourtoi une sorte de thérapie ?

Non, plutôt une passion qui mepermet d'occuper sainement mesloisirs !

- As-tu un coup de gueule, unmessage à faire passer,quelque chose qui te tient àcœur ?

Je pense que je vais en profiterpour remercier le petit "club"photo que l’on a créé au boulot,avec quelques copains et aveclequel nous organisons tous lesans un concours sur unevingtaine de thèmes

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imposés. Je pense que c'est surtout grâce à eux que j'ai énormémentprogressé, sur de nombreux types de sujets différents. L'esprit decompétition nous a permis de progresser plus vite.

La photo m'a permis de faire de nouvelles rencontres enrichissantes, quin'auraient jamais eu lieu sinon (Spéciale dédicace à ma famille virtuelle).

- Si subitement, comme par magie, le monde de la ph otographievenait à disparaître de la surface de la Terre, que ferais-tu pour pallierà ce manque ?

J'arriverais bien à trouver autre chose. J'ai réussi à vivre sans la photodurant plus de 30 ans. Mais je ne vais pas chercher tout de suite puisquela magie n'existe pas, cela ne devrait pas arriver de sitôt !

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- Comment te vois-tu dans dix ans ?

J'ai déjà énormément de mal à me projeter un an plus loin, alors dix c'estmême pas la peine. J'espère toujours prendre autant de plaisir à faire de laphoto, et peut-être essayer de transmettre mes connaissances à ma fille,pourquoi pas.

- Merci.

Eva Lesalon pour Shooting mag

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Marie-Janne Calamity- Bonjour. Quelle envie vous a amenée à vous lancer dans le monde dela photographie ?

Ma rencontre avec la photographie s’est faite vraiment par hasard. A vraidire, c’est ma petite sœur qui a été repérée par un photographe de la région.Trop timide et pas du tout attirée vers l’univers de la mode, elle n’a pasdonné suite. Moi, en revanche, j’ai tout de suite été captivée par le travail deGreg. Je me suis dit que moi, mademoiselle tout le monde, je pouvais yarriver, avoir une photo digne d’un magazine. Je me suis mise à fantasmerdevant mon miroir et c’est avec un stress énorme que je suis arrivée surmon premier shooting. Je me suis laissée porter et j’ai écouté chacun de sesconseils. Quand j’ai vu le résultat, j’ai été bluffée, je me suis redécouverte,j’étais transformée. J’ai adoré cette journée.

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- Vous êtes au début de votreaventure, quels sont vosprojets, vos envies etambitions?

Avec le soleil qui revient, la joiede vivre et les envies suivent.J’espère pouvoir mettre mespetits projets en place. Je melaisse vraiment aller par l’enviedu moment. J’aime fairediverses choses, je suis encoredans la découverte. J’aimeraisvoyager un peu pour rencontrerdifférentes personnes. Je rêvede pouvoir me vêtir d’unegrande robe de princesse et mefaire choyer par la mêmeoccasion.

- Avez-vous une préparationspécifique avant de poser ?

Dès qu’un thème est défini, je fais le tourdes armoires de ma sœur et descousines pour y chercher quelquestenues et accessoires. Bienévidemment, je passe un bon momentdans la salle de bain et essaie, malgré lestress, d’être reposée et en forme. Aprèscela, il n’y a plus qu’à laisser son instinctfaire le reste.

- Qu’attendez-vous du photographe ?

J’attends du professionnalisme, avec dela simplicité et de la convivialité. Audébut de chaque séance, j’ai besoind’être rassurée, j’aime échanger nos

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idées. Quand le contact passe, qu’il n y a plus de gène, je me laisse allerdans un jeu de complicité avec le photographe. Pour faire de bonnesphotos, je pense qu’il faut croire en ce que tu fais et si tu ne sens aucunjugement de la part du photographe, tu n’as plus de retenue et là, tu donnestout.

- Vous aimez beaucoup lenoir et blanc ?

Je suis de celles qui aimenttout, une hétéroclite qui neveut pas s’enfermer dansun style particulier maistoucher à tout. J’adore lenoir et blanc qui, pour moi,dégage plus de délicatesseet reste intemporel.

- Vous préférez le studioou l’extérieur ?

Je suis assez mitigée.Après un essai en extérieurmi-novembre, dans madouce Franche Comté, jepense que le studio a sesavantages. Mais j’attendsavec impatience leprintemps, car l’extérieur estune ressource inépuisablede possibilités. L’extérieurm’inspire plus en tant que

modèle mais je pense qu’il y a plus d’éléments à prendre en compte pour lephotographe.

- Quel thème pensez-vous ne jamais aborder ?

Ne jamais dire jamais : les choses changent et les gens évoluent. Adepte dubody painting, je ne suis pas du tout pudique et me dévêtir devant unappareil n’est pas un problème. J’aime bien les thèmes décalés, un peuprovocateurs. Si j’aborde certains thèmes comme la soumission, je le fais de

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façon soft. Il est hors dequestion de faire du porno,mais de suggérer une mise enscène. J’aime la sensualité etpas la vulgarité. Je jugebeaucoup selon la qualité de laphoto. Je ne ferai pas un thèmeérotique faite de façon trèsamateur car c’est le meilleurmoyen de se faire descendrepar tous et d’être dévalorisée.Mais quand la photo estparfaite, il n’y a rien à dire,même si tout le monden’acquiesce pas.

- Que pensez-vous desphotographies retouchées ?

C’est une question importantecar beaucoup de jeunes fillesaimeraient être aussi bellesque les modèles dans lesmagazines. Le meilleur moyende décomplexer est de poser etde voir le avant et après, voirque nous aussi on peut êtrebelles, surtout quand ongomme nos petits défauts.Très franchement, si vousvoulez un résultat parfait, jepense qu’il faut de la retouche.Après, selon le style de laphoto, on peut en abuser oupas. Avec les logiciels et tousles différents traitementsd’image, on peut changerl’ambiance d’une photo. Quandcela est bien fait, pourquoi s’enpriver ?

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- Un conseil, un avis que vous pouvez donner aux pe rsonnes quisont dans le même cas que vous, au début de leur ex périencephotographique ?

De se faire plaisir avant tout, de s’épanouir dans la recherche de soi.D’être vigilant aussi, car il faut savoir poser ses limites, dire non quand onne se sent pas à l’aise. Bien choisir ses photographes et prendre desrenseignements. Si, comme moi, vous vous sentez plus à l’aise seule,prévenez un de vos proches en laissant le plus d’informations possiblessur le photographe et le shooting.

- Comment gérez-vousvotre image en tant quenouvelle venue dans lemétier ?

J’essaie de garder uneimage positive par respectpour ma famille, ce qui n’estpas toujours facile car àl’extérieur, on ne comprendpas pourquoi je fais cela. Parpassion … mais de quoi ?Se mettre à nu devant uninconnu, pour ne rien ygagner ? Non, par envie dem’exprimer d’une certainemanière, de memétamorphoser. Lorsquevous voyez une pub avecdes seins nus cela nechoque personne, mais celaparaît culotté et beaucoupplus problématique lorsquec’est votre sœur, votrefemme ou votre voisine.Pour ma part, je gère mon

image selon mes envies et mes limites. Je demande souvent l’avis de mesproches et pour le reste, je laisse dire.

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- Une dernière remarqueconcernant la photo ?

La photo a été pour moi une libération,un moyen d'expression. C'est le seulmoment où je laisse ma gêne et mesretenues derrière moi et me dévoilesans cesse un peu plus. C'est mafaçon de faire des choses originales.La photo est une excellente thérapiecar c'est en prenant conscience de soncorps que l'on prend confiance en soi.

- Sur quel site peut-on voir votretravail, et vous contacter ?

Vous pouvez trouver mon book sur

http://www.marie-janne.book.fr/

et me contacter par mail à[email protected]

Je remercie toutes les personnes avecqui j'ai collaboré et Shooting mag pourson attention.

- Merci.

Jean-Philippe pour Shooting magazine(Interview réalisée par questionnairevia Internet.)

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Floriane CAUX www.florianecaux.com

“ Elle est une rêveuse plus qu’une chasseuse d’images. C’est enréinventant le monde dans lequel nous vivons qu’elle se complait. Lesrêves, la douceur, la musique, les associations d’idées, les sourires… Elleprend tout ça au vol, le mélange dans un shaker géant caché dans un coinde sa tête et se donne entièrement dans ce qui défile devant ses yeuxpour en faire au mieux des photographies, au pire, des bribes d’idées quis’installeront plus tard en image latente.

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C’est la frontière entre rêve et réalité qui l’intéresse le plus, mêler la perte detoute dimension ou de temporalité afin de transporter les regards dans ununivers onirique. Il y a cette idée de fragmenter, de montrer le réel etl’imaginaire en même temps. Avec un esthétisme féminin, elle aime raconterdes histoires, laisser place à l’imagination du spectateur. Il faut aller au-delàdu visible, s’imprégner des pixels de ses images, fermer les yeux, retenirson souffle et s’adonner à de merveilleux voyages qui nous transportenthaut et loin. Elle ne veut pas soumettre d’identité à ses photographies,préférant le mystère à l’évidence. Valsant, virevoltant entre rêve et réalité,les photographies de Floriane Caux sont de véritables petites comptines quipermettent de s’évader de notre quotidien. A côté de ses projets personnels,elle travaille dans l’événementiel : mariages, reportages de concerts, théâtrede rue, photos de presse pour les artistes… ”

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Je pense que j'ai toujours été attirée par la photographie, la magie de figerl’instant présent, de s’exprimer au travers de la lumière. Toute petite déjà, j'avais souvent un appareil photo à la main pour immortaliser des momentsde ma vie que je voyais défiler bien vite. Trop vite. Peu à peu, j'ai eu enviede figer des images qui erraient dans ma tête pour qu'elles deviennent bien

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réelles. Puis je me suismise à faire un travailautour de l'autoportrait (cf.photo “ Dreamland ”), carje me suis rendue compteque toutes les images queje faisais étaient issues demes rêves ou de flashesque je pouvais avoir enécoutant un murmure, unemusique...

... C'était quelque chose de très personnel et j'ai voulu le développer. J'ensuis enfin venue à développer mon imagerie avec d'autres, notamment desmodèles féminins, et des particuliers pour la plupart. J'adore travailler avec"l'humain". C'est quelque chose qui apporte énormément. Un bel échange.Etant une grande passionnée de musique, je travaille souvent en écoutantdes morceaux, des images me viennent en tête, et je tente de lesretranscrire en photo. Je suis également une grande rêveuse, et je trouvequ'il est intéressant de ne pas laisser un rêve nous échapper... Alors j'essaieaussi de le figer. Mais ce que l'on vit, nos expériences personnelles, nosrencontres, ce qui défile devant nos yeux, dans nos oreilles... Je crois quec'est ça qui m'inspire.

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J'ai fait des études dephotographie à l'ETPA(Toulouse) mais j’aiprincipalement apprissur le tas enautodidacte, enregardant des travaux,en allant à des expos,en lisant beaucoup,mais surtout enpratiquant… il n’y a pasde secret. Pour mapart, ce qui a été très

formateur, c’est le fait d’avoir baigné dans le domaine de la musique. Dèsl’âge de 17 ans, je parcourais les concerts pour réaliser les reportages live. Iln’y a rien de meilleur pour apprendre à gérer la lumière, prendre la photo aubon moment, dans le bon faisceau lumineux, lors de la meilleure action dumusicien. Il n’y a rien de posé, rien que l’on puisse maîtriser et cela permetde bien apprivoiser son boîtier et de créer des cadrages originaux, faute degérer la mise en scène ! Je continue toujours à “ fouler ” les scènes duGrand Sud, mais depuis l’âge de 21 ans, en juillet 2009 je travaille à moncompte en tant que professionnelle.

Je travaille actuellement avec un Canon 50D équipé d’un Canon 17-55 ISUSM f.2,8 ainsi que d’un 50mm f.1,4.Dans mon travail, j’accorde une grandeimportance à la post-production, et je l’assume totalement. De nos jours, ilserait un peu désuet de ne pas passer par cette étape avant de présenterune image. Ça fait partie intégrante du travail d’un photographe. De moncôté, j’essaie toujours d’imaginer le résultat final avant même la prise de

vue, ça me permetd’orienter la séance dansle sens de la retouchefinale. J’ai le sentimentd’accorder beaucoup plusd’importance à la lumièrelors de la prise de vue carc’est réellement ceparamètre qui entre encompte pour qu’uneretouche soit bien faite.

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Droits et Devoirs du Photographe

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Je veux devenir mannequin, attention Danger…En surfant sur Internet, je vois de plus en plus d’agences dites demannequins. Elles apparaissent sur Facebook, book.fr, bookfoto.com etautres réseaux. Elles proposent des services de placement auprès dephotographes, peintres et autres métiers à des jeunes femmes ou jeuneshommes sous réserve de reverser une partie sonnante et trébuchante.Ayant eu entre les mains des “ contrats ” provenant de ce type d’agence,je voulais dire la chose suivante “ DANGER ”. En effet, l’agence demannequins est réglementée en France et se lancer dans ce métierdemande de faire très attention au choix que vous allez faire.

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Après un rapide tour sur la toile,je me suis arrêté sur le site duphotographe Koffi que je vousrecommande. Ayant réalisé untravail de compilation surplusieurs années, je me suisinspiré (avec son autorisation)de sa synthèse pour cet article.Je vous encourage à visiter sonsite ainsi que ses pagesrelatives aux agences demannequins avant de vouslancer dans cette aventure ainsique les dangers que vouspourrez rencontrer :www.koffi.fr Vous désirezdevenir modèle, non je veux diremannequin, non enfin modèle…Bon, cela est la même chose.Modèle et Mannequin sont des

synonymes. On compte prés de 15 000 personnes en France exerçant cetteactivité telle que la loi la définie ainsi :

Article L. 763-1 du Code duTravail (Loi N° 90-603 du 12juillet 1990) Alinéa 2 : “ Estconsidéré comme exerçant uneactivité de mannequin toutepersonne qui est chargée soit deprésenter au public, directementou indirectement par reproductionde son image, sur tout supportvisuel ou audiovisuel, un produit,un service ou un messagepublicitaire, soit de poser commemodèle, avec ou sans utilisationultérieure de son image, même sicette activité n’est exercée que demanière occasionnelle. ”

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N’oubliez pas qu’un modèle “ amateur ” qui demande une rémunérationsonnante et trébuchante n’est pas un modèle amateur mais devient une ouune professionnelle (Shooting N°14).

Art. L. 763-1 Code Travail Al.1 “ Tout contrat par lequel une personnephysique ou morale s’assure moyennant rémunération, le concours d’unmannequin est présumé être un contrat de travail. Cette présomptionsubsiste quels que soient le mode et le montant de la rémunération ainsique la qualification donnée au contrat par les parties. Elle n’est pas non plusdétruite par la preuve que le mannequin conserve une entière libertéd’action pour l’exécution de son travail de présentation ”.

Pour devenir modèle professionnelle, vous pouvez faire les démarchesauprès d’agences de mannequins qui sauront vous manager. L’agence demannequin fait la promotion de l’image de ses modèles, les place sur desprojets artistiques, les manage durant leur carrière. Elle forme lesmannequins sur les techniques de poses, crée des books et des compositeset fait leur promotion auprès de leur client. Elle perçoit une commission de8% à 20% selon les prestations et les contrats.Il faut savoir que les agences de mannequins sont des employeurs. Ceciimplique une déclaration préalable à l’embauche, le versement d’unerémunération et la remise d’un bulletin de salaire, un contrat de travail, uneattestation d’Assedic,

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une attestation de travail etc. Cettepartie administrative estréglementée par les articles L.763-4 (Contrat de travail), R .763-1(Mandat de représentation), R.763-1 (Contrat de mission) du code detravail.

En aucun cas, une agence ne vousfacturera des books, descomposites ou des fraisd’inscription. Il ne faut pas lesconfondre avec les “ agences decasting ” qui réalisent leursbénéfices sur le dos descandidates. Une agence demannequin doit obtenir une licenced’état délivrée par le préfet pour 3ans, qui l’autorise à faire duplacement de personnel. Touteagence SANS cette licence n’estpas une agence de mannequin (ArtL.763-3 du code de travail). Toute

personne exerçant cette activité au mépris de la législation est passible desanctions. Nous retrouvons ici le cas du photographe. Qu’il soit amateur ouprofessionnel, il n’a pas le droit de rémunérer un mannequin pour le compted’un tiers (Art. L.796-3 du code de travail).

Attention à la vie de rêve… Le vide juridique existe et certaines “ agences ”se placent sur ce créneau. Vous êtes convoquée à un entretien avec séancephotos (payante), on vous propose un contrat incluant des droitsd’inscription ou de vous placer moyennant un cachet et un droit exclusif survotre image, etc. Cette “ agence ” n’est pas autorisée à le faire sans cettefameuse licence. De ce fait, les sites dits de “ casting ” ou de “ book en ligne”, d' “ association loi 1901 ” voire “ d’agences ” de mise en relations entremodèles et photographes n'ont AUCUNE VALEUR professionnelle, juridiqueet légale en France. De plus, si vous vous adressez à une association de loi1901 à but “ non lucratif ” vous proposant des services payants de book,casting ou autre… c’est une escroquerie car incompatible avec unedémarche professionnelle de placement.

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Vous trouverez sur le site de , la liste des agences officielles pour la Franceainsi que deux syndicats qui vous renseigneront.

Si vous n’êtes pas retenue avec une agence officielle, ne vous tournez pasvers les agences officieuses, vous n’aurez aucune garantie financière encas d’incident avec cette agence. Optez pour le statut de “ modèle free-lance ” qui est la seconde possibilité pour travailler dans cette branche.Le statut du “ modèle Free-Lance ”… il n’existe pas même s’il apparaît dansla liste des métiers de l’URSAAF (je vous renvoie vers le numéro 14 deShooting). Tout photographe ou client voulant avoir recourt à un modèlefree-lance aura besoin de l’employer sous forme d’un véritable contrat detravail (CDD) avec déclaration à l’URSAAF (Art L763-1 du Code du Travail).Le client prendra en charge toutes les formalités administratives 8 joursavant la séance photos. Il doit également établir une fiche de paie ets’acquitter des cotisations diverses. Faut-il une formation spécifique pourdevenir mannequin ? NON. La réponse est claire, c’est NON . Voustrouverez des “ écoles de mannequins ” ou des stages vous proposant des

formations “ spécialesmannequins ” qui vousdonneront des conseils sur lemétier. On pourra qualifier celad’arnaques ou d’escroqueriessurtout si cela a un coûtfinancier élevé et si l’école vousdélivre un beau diplôme demannequin… totalement bidon.A part vous faire croire à unrêve de princesse en vousfacturant séances photos,books, composites et autresprestations, vous ne gagnerezabsolument rien en choisissantcette voie. Les véritablesagences de mannequinrecrutent sur photo et surentretien. Une fois embauchée,vous êtes coachée par uneéquipe de professionnels dont lebut est de vous promouvoir pourvous placer auprès de leursclients.

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Pour vous placer auprès des agences, vous devez avoir des photos à leurprésenter. Vous avez deux possibilités… les photographes amateurs et lesphotographes professionnels. Je vous rappelle qu'un book ne se fait pasqu'avec UN SEUL photographe mais avec une panoplie de photographes etde projets différents.Vous pouvez vous tourner vers les photographes amateurs expérimentésqui recherchent des modèles pour des séances photos (je vous encourage àrelire l'article de Shooting N°14 sur les règles du jeu entre modèles etphotographes). Vous pouvez également vous tourner vers desphotographes professionnels pour réaliser un book.

Quelques conseils :

- Visiter plusieurs portfolios et comparer les prestations- Demander un devis clair et détaillé- Demander à rencontrer le photographe pour échanger vos idées- AUCUNE obligation d'avoir des photos de nu dans un book

Un petit site d'information sur la réalisation d'un book : http://www.le-press-book.com/book.htm

“ Je travaille pour une agence demannequins, je n’ai plus aucun droitsur mon image… ” C’est faux. Il suffitde rappeler aux personnesmalveillantes que l’article 9 du CodeCivil définit le droit d’image. Pourrappel :

Article 9 du Code Civil (L. n°90-603du 12 juillet 1990) “ Chacun a droit aurespect de sa vie privée. Les jugespeuvent, sans préjudice de laréparation du dommage subi,prescrire toutes mesures, telles queséquestre, saisie et autres, propres àempêcher ou faire cesser uneatteinte à l’intimité de la vie privée :ces mesures peuvent, s’il y aurgence, être ordonnées en référé. ”

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Donc, en tant que mannequin, vous aurez un contrat à signer définissantl’utilisation des photos effectuées dans les moindres détails. Un secondrappel pour informer les individus voulant un droit exclusif sur votre image :

Article 226-1 du Code Pénal “ Est puni d’un an d’emprisonnement et de 60 000 d’amende le fait, au moyen d’un procédé quelconque,

volontairement de porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui : 1° Encaptant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur,des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ; 2° En fixant,enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l’imaged’une personne se trouvant dans un lieu privé. Lorsque les actesmentionnés au présent article ont été accomplis au vu et au su desinterviewés sans qu’ils s’y soient opposés, alors qu’ils étaient en mesure dele faire, le consentement de ceux-ci est présumé ”.Les missions pour lesquelles vous allez être engagée vont de la création decatalogue, à la publicité, au défilé de haute couture en passant par lessalons et show-rooms. Toute utilisation de photographies fera l’objet d’uncontrat avec le modèle.

Pour conclure cet article, un petitrésumé des précautions à prendre :

- demander l'intégralité desinformations (devis, nom,adresse, téléphone…)

- vérifier les pseudos / noms / e-mails sur des moteurs derecherche

- toujours se rendreaccompagnée sur un premierrendez-vous

- obtenir une première rencontreen lieu public ou en une agencereconnue

- prévenir vos proches du nom del'interlocuteur, du lieu et deshoraires

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- s'assurer que l'artiste soit bien l'auteur des travaux qu'il présente

- les agences de mannequins sérieuses ne recrutent jamais en boîte de nuit

- discuter clairement des images que chacun souhaite réaliser ou pas

- refuser tout dérapage physique, toute caresse, tout abus…

- établir un contrat en conservant un exemplaire signé dans son intégralité

Olivier Barré www.barre-olivier.com /www.bolivier4.book.fr / http://bolivier4.free.fr

SOURCE : www.koffi.fr

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Dimitri Pétrowski

- Bonjour Dimitri, quelle envie vous a amené àvous lancer dans le monde de la photographie ?

Bonjour ! Il y a 3 ans, j’ai commencé à poser en tantque modèle. J’étais très attiré par ce mondecomplètement différent de ce que je côtoyais. Un anaprès mes débuts devant l’objectif, j’ai vouluessayer de me mettre derrière l’objectif et j’y ai prisgoût

- Vous êtes des deux cotés de l’appareil, quelle es t votre préférence ?

Je n’ai pas réellement de préférence car pour moi, il s’agit de deux chosestotalement différentes. J’aime le fait d’être devant l’objectif, de jouer despersonnages ou d’être juste moi-même et de voir à travers différentsphotographes comment cela est perçu, la manière et l’interprétation quel’on peut en faire.J’aime aussi le fait d’être derrière l’objectif afin de m’exprimer librement àtravers des personnes ou personnages et donner aux gens une visionlégèrement utopique d’eux mêmes.

- Arrivez-vous à gérer les deux de front ?

Oui j’arrive plus ou moins à gérer les deux. Cependant, le fait de jouer detemps en temps au modèle est plus un amusement contrairement à mavolonté de progresser, persévérer et me faire une place en tant que

photographe.

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- Sportif, parlant plusieurslangues, tout cela influe sur votrerelationnel. Quels sont lesavantages ?

Je suis quelqu’un de très sociable àla base. Je pars du principe qu’on nejuge pas sans connaître.Les valeurs du sport (notamment engymnastique artistique masculine) etmes divers voyages à l’étranger,grâce à cette pratique sportive, onten effet influencé mon relationnel. Jesuis quelqu’un de très ouvert d’espritet plutôt blagueur.

- Dans les thèmes que vousabordez, vous avez l’air plutôt “studio ”, avec beaucoup de noir &blanc. Est-ce une préférence ?

Alors pas du tout… Il est vrai que j’aibeaucoup de studio dans mesphotos mais je suis plutôt du genreextérieur et très contrasté.L’extérieur me passionne beaucoupplus et du coup je travaille etprépare mes extérieurs bien plusque mes séances studio.Je pense avoir récemment fait desprogrès sur mes prises de vues etcomme nous étions en hiver j’ai faitbeaucoup plus de studio qued’extérieur. Je suis par la mêmeoccasion beaucoup plus difficiledans la sélection des photos enextérieur, d’où le fait qu’on voit peutêtre moins de photos de ce style.

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- Quel(s) thème(s) pensez-vous ne jamais aborder ? Et pourquoi ?

Disons que le nu artistique ne m’attire pas pour le moment et je ne me senspas de toute manière encore capable de pouvoir exprimer de la bonnemanière tout ce qu’il est possible d’exprimer à travers une photo de nu. Nejamais dire jamais !

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- Les retouches photographiques,qu’en pensez-vous ?

Si on peut s’en passer, j’ai envie dedire pourquoi pas ! Maintenant, dansle milieu de la mode, celles-ci sonttrès présentes et on aime ou onn’aime pas !En ce qui me concerne, j’aime laretouche photographique, mais pasà outrance. Je trouve que çaapporte une finition à la photo.J’aime le rendu un peu utopique dese voir peut-être dans une ambianceparticulière, sans cernes ouimperfections qui nous sautent auxyeux tous les matins devant la glace.Maintenant, il faut que ce soit avecmodération.

- Quels sont vos projets, envies,demandes ?

Je souhaite continuer à avancer,apprendre davantage sans aucuneprétention et mettre en place des projetsloufoques ou à l’inverse très réalistes touten restant dans ce côté mode. Etcontinuer à rencontrer plein de gens dumilieu et multiplier les collaborations.

- Etant devant et derrière l’objectif, quedemandez-vous aux modèles et auxphotographes ? Gardez-vous en têtevotre idée ou faites-vous abstraction decela ?

Quand il s’agit de prendre des modèles enphoto, j’essaye dans un premier temps demettre le plus à l’aise possible les modèleset de leur expliquer le déroulement de laséance. Je suis déconneur donc lecourant passe en général facilement

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Le fait d’être aussiprésent devantl’objectif me permetde mieux cerner lesattentes des modèleset de savoir plus oumoins commentgérer et diriger maséance avec l’objectifque tout se passepour le mieux et quele résultat soit aurendez-vous ! Je suisvéritablement dansl’idée d’un échangeentre modèles etphotographes, tout lemonde apporte desidées et on crée àpartir de cela !Quand il s’agit d’êtrephotographié, je suisun peu plus difficile.En effet, on a desidées qui diffèrentparfois de celles duphotographe (vision /cadrage / pose, etc.).

Je suis donc devenu un peu plus difficile dans le choix des photographes.Cependant, une fois que j’ai décidé de collaborer avec un photographe, je luifais entièrement confiance et je me laisse guider par ses choix. J’apprécie lecôté mode et j aimerais pouvoir faire des séances un peu plus souvent maisj’avoue avoir un penchant pour les thèmes un peu décalés et uniques.

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- Une dernière remarque ousentiment concernant laphoto ?

Pour moi, c’est une véritablepassion née de nulle part il y a 2ans, c’est un véritable exutoire etune façon de s’exprimer sansretenue.A consommer sans aucunemodération !

- Sur quel site peut-on voir votretravail et vous contacter ?

www.dmophotographe.com(photographe)

www.dimitri.book.fr (modèle)

Merci beaucoup à toute l'équipe deShooting Magazine pour nous laisserl'opportunité de faire partager nos photosde la meilleure des façons qui soit.

Merci pour votre gentillesse et votreprofessionnalisme !

- Merci pour vos réponses.

Jean-Philippe pour Shooting magazine(Interview réalisée par questionnaire via Internet.)

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68Dimitri Pétrowski

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Olivier Gachassin

Son site : http://www.oliviergachassin.com/

Je m’appelle Olivier Gachassin, je suis né en 1972 à Bordeaux.

Je suis un photographe passionné. J’ai toujours été fasciné par la photo etles appareils photo. J’ai appris les bases de la prise de vue à l’adolescence,dans les livres, et en pratiquant avec le reflex familial.

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La photo a été ensuite mise en sommeil et est réapparue il y a 3 ans avecmon premier réflex numérique. Depuis, cette passion me dévore chaque jourun peu plus.

Amoureux des grands espaces aux horizons dégagés, je photographieénormément le bassin d’Arcachon et je traite mes photos le plus souvent ennoir et blanc afin de faire ressortir les contrastes et les textures de cesfabuleux paysages.

J’ai été repéré l’an dernier par VO galerie et j’ai reçu une mention d’honneurau salon de la photo Paris PX3 pour ma photo “ arrêter le temps ” présentéeici.

Sans délaisser la photographie de paysage, en ce début d’année, j’ai priscomme bonne résolution de faire beaucoup plus de portraits et tenter defaire des photos avec des modèles. Je viens donc d’effectuer ma premièrevraie séance photo avec un modèle (merci Alexandra !).

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C’est un exercice difficile, mais j’y ai pris beaucoup de plaisir. Je cherchedonc des collaborations sur Bordeaux, afin de pouvoir progresser dans cegenre. Etant un éternel débutant, collaborer avec des personnes sansexpérience ne me gêne pas du tout, bien au contraire, je trouve que c’esttrès intéressant de pouvoir progresser ensemble. Je viens d’êtresélectionné pour le rendez-vous international de l’image de Strasbourg,afin d’exposer au palais des congrès du 13 au 15 mai prochain.

Olivier Gachassin

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Le vingt six février 2011, j'ai quitté, non pas par choix, mais par obligation,ma chère ville de Bordeaux, le cœur serré, la gorge nouée. Direction Lille,pour s'installer dans ma belle famille, originaire du Nord. Mon amoureux,toujours soucieux de mon bien-être, avait pris soin de me gorger d'éloges àpropos de notre nouvelle destination. Un climat certes pas des plusfavorables, surtout pour une fille comme moi ayant vécu plus de dix septans au bord de l'océan, mais des gens adorables, une architectureintéressante, des jeunes branchés (superbe ça pour une photographe demode), la Belgique et le Luxembourg (mon pays natal) à côté et aussiLondres à deux pas. Je suis donc venue à Lille confiante.

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Les premiers jours ont été difficiles, les suivants aussi d'ailleurs. Arriver dansune ville que l'on ne connaît pas, dans laquelle on n'a pas de copines pourfaire les boutiques, les expos, boire un petit café en terrasse, c'est triste.Bien sûr, mon amoureux m'a fait visiter. Je n'ai eu aucun coup de cœur maispeut être étais-je dans un état d'esprit négatif… Le ciel était gris ce jour-là…Les autres aussi d'ailleurs. Fort heureusement, je n'ai pas le tempérament àme laisser abattre facilement, j'ai donc persévéré en pensant me faire descopains lillois via facebook.

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Me voilà devant mon écran, bien décidée à prendre contact avec mes futursamis (ennemis aurais-je du écrire). De réputation pourtant très chaleureuse,je me suis faite démolir par mes premiers copains photographes. Oui, il fautsavoir que dans le nord, si on n'a pas de studio, on ne peut pas travailler. Ahoui ? Voyez-vous ça !

Mes nouveaux copains photographes étant visiblement mal lunés ce jour là,j'ai décidé de chercher des modèles lilloises (branchées paraît-il). Et j'en aitrouvé. Bonne nouvelle me direz-vous. Et bien non. Je n'avais vraiment pasde chance, ces demoiselles ne posent pas sans make-up, sans coiffeur etquasiment pas hors studio. Quelle sale journée n'est ce pas ? Je n'étais pasdésespérée mais presque. Vous connaissez le proverbe " le malheur desuns fait le bonheur des autres ". Sous entendu que beaucoup se frottaientles mains devant ma déconvenue.

Histoire de me changerles idées, gourmande denature, j'ai voulu essayéles petits restos. Ce n'étaitpas une bonne idée de lapart d'une fille venant dusud-ouest, où lagastronomie est reine. Ici,saucisses de toutessortes, frites et autrespréparations à base depommes de terre sont àl'honneur. Bon, passons.

Mon désarroi à dû se fairesentir sur mon murfacebook car de gentilsLillois (oui il y en avaitquelques uns cachésderrière les méchants) onteu l'amabilité de me fairecroire qu'en faisant preuvede patience, les chosess'arrangeraient.Ok… Mais je ne suis paspatiente.

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J'ai fini par me dire que la meilleure chose à faire, finalement, était dedemander directement aux Lillois et Lilloises de me faire aimer leur ville. Etbien ce n'est vraiment pas de bol non plus, car les seuls qui m’ont répondum'ont expliqué que :

- " Bin chai pas suis né ici, c'est tout".

- " Euhhh j'ai mes amis ici, c'est pour ça. "

A la question " Qu'avez-vous envie de me faire découvrir ici ? "

- " Rien, y a rien " ...

J'insiste " Mais il y a bien des endroits que vous affectionnez plus qued'autres ? "

- " Bbinnnnn non je vois pas."

Bien sûr, ce n'est pas en un mois seulement que l'on peut réellementdécouvrir une ville et ses habitants alors, en attendant, je vais gentimentretourner à Bordeaux quelques jours… Par obligation également (questionde survie).

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Avant de partirconfiante, j'ai leplaisir de vous fairepartager un extraitdes deux seulesséances que je mesuis accordée, avecdeux filles vraimentadorables, simpleset belles comme jeles aime, qui n'ont

Eva Lesalon pour Shooting mag

PS :Recherchedésespérément copines sur Lillepour me faire aimer votre ville.

mannequin acceptant de posersans MUA, sans styliste et horsstudio.

Et enfin j'aime faire de la mode,mais de la mode " dénudée ".

pas eu besoin d'artifices pour poser ! Merci à Raphaelle Legrand et àCapucine Rousseaux pour le bonheur qu'elles m'ont donné pendant cesquelques heures.

Capucine Rousseaux :http://www.facebook.com/profile.php?id=1747520637#!/profile.php?id=100000973575061Raphaelle Legrand :http://www.raphaelle.book.fr/

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Patrice Berchery Photographe

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- Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la phot o ?

Ado mon père me fait cadeau d'un vieux Voigtlander bien usé, avec sa bellesacoche en cuir fauve. Alors tout y passe : mon frère, ma sœur, la cité, lechien, etc. Plus tard les Beaux Arts recadrent tout ça et je me dis que j'aimevraiment shooter la vie. C'était parti !

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- As-tu un photographede prédilection ?

Peter Lindberg et samaîtrise du noir et blanc.

- Quel type de photosaimes ou aimerais-tufaire ?

Je suis très heureux etsatisfait des opportunitésdans mon travail, j'aimeshooter les gens dansl'univers de la mode etcréer des ambiances quime sont personnelles. Jen'ai pas de désirparticulier si ce n'estd'avoir la chance un jourde shooter "MylèneFarmer " ! Bon, je rêve !

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- Comment se passe une séance photo avec toi ?

En général, tout est organisé et pensé en amont des séances. Que ce soitdans un cadre de commande ou lorsqu'il s'agit d'une session personnelle.Mes partenaires savent ce que j'attends d'eux et leur efficacité dépendsouvent de ton exigence lors du brief (styliste, make up, assistant). Le tempsnous étant compté pour cause de coût ! Je m'emploie à être rationnel etexplicite dans la réalisation des images. D'une manière générale, l'ambianceest bonne, d'autant que je fidélise mes partenaires afin que nous soyonsune équipe qui capte rapidement le projet.

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- Comment sélectionnes-tu tes modèles ?

Concernant les productions commandées, le choix des modèles se fait enharmonie avec les exigences du client et j'interviens dans le conseil afin desensibiliser artistiquement le client. D'une manière générale, les avis serecoupent sans soucis et si il y a un doute sur un choix définitif, souvent, jelui donne le dernier argument lié à la personnalité du modèle et qui fera ladifférence sur le plateau. Sur le choix des modèles, concernant mespropres réalisations, je demande aux agences de mannequins de me fairedes propositions par rapport au sujet artistique que j'aborde et, en général,c'est un choix au feeling !

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- Quel matériel utilises-tu ?

Hasselblad H3D et Nikon D3X. Quant à la lumière, elle varie en fonction desprojets et du site où je shoote.

- Comment gères-tu ton activité de photographe vis- à-vis de tesproches ?

Mes potes trouvent que c'est un boulot cool et donc pas de soucis ! Si cen'est de ne pas m'engager sur des rv à horaires précis car là, ça secomplique ! Quant à ma famille, ils sont toujours curieux de connaître lespetites anecdotes, et ravis de me sentir passionné par ce que je fais.

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- La photographie est-elle pour toi une sorte de th érapie ?

Je ne sais pas … Je vais prendre rv chez mon psy et à notre prochainerencontre, je te fais part de son sentiment là dessus me concernant.

- Ça marche (sourire)! As-tu un coup de gueule, un message à fairepasser, quelque chose qui te tient à cœur ?

Un message, un seul ! "Peace and love "concernant notre profession : jesuis de plus en plus séduit par les possibilités qui nous sont données pourmagnifier notre travail dans le domaine de la mode. Je profite de toninterview pour remercier tous (tes) mes partenaires, photographiquementparlant bien sûr !

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- Si subitement, comme par magie, le monde de la p hotographievenait à disparaître de la surface de la Terre, que ferais-tu pour pallierà ce manque ?

Je poserais mes valises à Huluwatu et je ferais des tatoos sur les peauxcuivrées.

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- Comment te vois-tu dans dix ans ?

Joker !

- Accordé !

Merci,

Eva Lesalon pour Shooting mag

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Margaut Segui

- Qu’’’’est-ce qui t ’’’’a donné envie de faire de la photo ?

Je pense qu'au début c'est le fait d'être la plus petite d'une famille dontcertains membres sont eux même artistes, qui m'a motivée à trouver mavoie dans ce domaine. Ainsi, j'ai voulu sortir du lot, en choisissant laphotographie. De cette manière, je me suis intéressée à la culturephotographique, aux travaux de grands photographes, tels que RobertDoisneau, Henri Cartier Bresson, et j'ai pris goût à la beauté, et àl'authenticité de leurs images.

- As-tu un photographe deprédilection ?

J'ai découvert cette année unephotographe, Elena Kalis, dontj'affectionne tout particulièrementle travail, et qui s'est avérée êtreun coup de cœur pour moi. Jeme suis émerveillée pendant desheures devant ses créationsréalisées sous l'eau, notammentpour la série Alice in WaterLand.On ne peut que rester ébahidevant ces portraits, embellis parl'originalité de l'artiste, lescouleurs de l'eau, ainsi que lesmouvements de légèreté,d'apesanteur associés auxpersonnages. 97

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- Quel type de photos aimes ou aimerais-tu faire ?

J'aime énormément les photos spontanées, c'est à dire capturer les gestesinaperçus des individus, ainsi que de simples détails et objets du quotidienqui, dans la précipitation, nous échappent. Mais ce que j'aime par dessustout, c'est représenter le monde à ma manière, c'est à dire, un mondeauquel j'enlève toute inquiétude et stress. Dans la plupart de mes portraits,mon objectif est de présenter la personne comme maître de ses désirs,dans un décor à chaque fois approprié aux rêves et pensées de celle-ci.L'insouciance est pour cela le sentiment fort de mes photographies.

- Comment se passe une séance photo avec toi?

Au début, j'ai beaucoup travaillé seule, avec pour seul modèle, moi-même.Mais de plus en plus souvent, j'ai la chance, d'avoir des volontaires pourréaliser mes idées, même les plus folles.Mes modèles sont souvent des membres de la famille, ou des amies, ce quifait que les séances photos se font toujours dans la joie et la bonne humeur.S'il s'agit d'une première fois, j'arrive finalement toujours à mettre à l'aise lapersonne, ce qui est essentiel pour que la photographie prennel’orientation souhaitée.

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- Comment sélectionnes-tu tes modèles ?

J'ai tendance à être plus attirée par les femmes en tant que modèles, toutsimplement parce que je trouve qu'elles ont cette douceur, dans les traits,et les gestes que les hommes n'ont pas. De plus, elles adhèrent bien àl'atmosphère paisible, évasive, et parfois romantique, que j'essayed'illustrer.

- Quel matériel utilises-tu ?

J'utilise un reflex D90, et deux objectifs pour l'instant : Nikkor 18mm et unSigma 70-300mm. Ainsi qu'un pied Velbon Cx-460.

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- Comment gères-tu ton activité de photographe vis- à-vis de tesproches ?

J'ai beaucoup de chance de ce côté là, car ma famille, ainsi que mes amis,ne cessent de m'encourager, et de me pousser dans mes ambitions. J'aileur soutien, et même parfois leur aide lors de la réalisation de certainesphotos. Ils sont finalement très présents, et n'hésitent pas à me donner leurpoint de vue. Ils s'intéressent plus que je ne l'aurais jamais pensé à ce queje fais, et je leur en suis très reconnaissante.

- La photographie est-elle pour toi une sorte de th érapie ?

Au début, j'ai commencé très jeune à faire des photos, par ici, par là, sansoccasion spécifique. Mais c'est devenu très vite, et en particulier ces deuxdernières années bien plus qu'un passe-temps. En effet, ce loisir, estdevenu un besoin, un désir permanent, de repérer des paysages idylliques,des visages en adéquation avec ceux-ci. Les idées ont commencé à fuserdans mon esprit, tous les jours. Et quand je n'ai pas la possibilité de réaliserces idées, je ressens une sorte de frustration, une déception qui ne peut ques'expliquer par le manque.

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- As-tu un coup de gueule, un message à faire passe r, quelque chosequi te tient à cœur ?

Je suis membre du Kollectif SWAP, de lutte contre la maltraitance enfantine,présidé par le photographe Christian Chaplin. J'en profite alors pour invitertous ceux qui le souhaitent à nous rejoindre, ou bien à nous soutenir d'unequelconque manière. En venant à notre exposition dont nous annonceronsles dates bientôt par exemple.

- Si subitement, comme par magie, le monde de la ph otographie venaità disparaître de la surface de la Terre, que ferais tu pour pallier à cemanque ?

Ce serait vraiment difficile de trouver une autre activité qui arrive à mecombler autant, et à m'apporter tant de plaisir. Mais si cela devait vraimentarriver, je devrais rester dans le domaine de l'art. Pour cela, je pense que jeconsacrerais toute l'énergie que je mets en œuvre en photographie, dans ledessin et l'illustration. En effet, après la photo, le dessin est une activité quime tient elle aussi beaucoup à coeur. J'ai déjà notamment commencé àcréer un monde tout aussi irréel, mais différent, avec des personnagesenfantins tout droit sortis de mon imagination.

- Comment te vois-tu dans dix ans ?

Si tout se passe comme je le souhaite, ou même mieux, je peux espérer mevoir parcourir le monde à la recherche de décors, et de paysages perdus,plus fantastiques les uns que les autres, en ayant bien sûr toujours mon

appareil autour ducou. C'est un rêve,que j'aimerais voirréalisé, en ne restantpas simplement uneimage figée dansmon esprit !

- Merci,

Eva Lesalon pourShooting mag

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Doumai Vision

http://doumai-vision.eklablog.com

“Je me présente, Doumai ou plutôt devrais je dire, Dume (mais cela seprononce Doumai). Ce surnom me vient des mes origines de l'île de beautéet n'est autre que la traduction corse de Dominique. Je suis né en 1976, enrégion parisienne, où je réside actuellement. J'ai commence véritablement laphotographie en 2009, suite à l'achat d'un premier reflex. Décidé à utiliserpleinement ce nouveau jouet, je me suis plongé corps et âme dans cette

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nouvelle passion. Cette dernière continue à me dévorer et le virus de laphoto me gagne un peu plus chaque jour : un besoin permanent de voir etde faire de l'image. Touchant un peu à tout lors de ma première année, j'aidéveloppé au fil du temps un fort attrait pour le portrait et l'urbain. Deuxdisciplines pas forcément en corrélation, mais qui m'apportent énormément.

Tout d'abord le portrait, pour le partage, l'échange et la complicité que celademande pour obtenir et capter une émotion. Nos enfants, nos proches,mais aussi parfois, des modèles qui se prêtent au jeu. Et puis l'urbain qui, audébut, était la pour l'entraînement, essayer mes optiques et développer unregard différent. Mais cela est devenu plus qu'un exercice : un vrai momentde recherche pour composer avec les lignes et la lumière des villes.J'affectionne particulièrement le quartier de la Défense, qui regorge destructures aux lignes modernes et variées. Au final, plusieurs styles, maisune seule Vision, la mienne.” 109

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Doumai Vision

si vous aussi vous souhaiteznous proposer un reportageenvoyer nous votrecandidature à[email protected]

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AVRIL 2011FICHE PRATIQUE

ECLAIRAGE STUDIO Fiche 02 p01

L’ECLAIRAGE STUDIORETOUR EN « GEOMETRIE »

Source : www.wikipedia.fr

Nous avons vu que la lumière était une ondeélectromagnétique qui se propageait dans l’espace.Ce principe permet de comprendre la couleur de lasource lumineuse. Par contre, c’est en considérant lalumière comme un rayon lumineux que nouspourrons comprendre la formation des imagesproduites par les sources d’éclairages. La notion derayon est une approche théorique, sans existencephysique du rayon. Il est la base de l’optiquegéométrique.

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Nous allons revoir ensemble les lois de l’optiquegéométrique qui reposent sur deux loisfondamentales :

• Propagation rectiligne de la lumière• Principe du retour inverse de la lumière

La lumière incidente sur l'interface entre deuxmilieux peut être réfléchie, réfractée ou absorbée. Enarrivant sur une surface réfléchissante, le rayon estdévié, c’est ce qu’on appelle la réflexion. En arrivantsur une surface séparant deux milieux, le rayondonne naissance à un rayon réfracté.

Lois de Snell-Descartes - Réflexion optique

Source : www.wikipedia.fr

Le terme de Réflexion est surtout utilisé pour décrireles phénomènes de réflexion spéculaire, plusrarement pour les réflexions diffuses. Or enphotographe, nous jouons beaucoup avec ces deuxtypes de réflexion. Le type de réflexion dépend de lanature de l’interface sur lequel les rayons arrivent.

Petit rappel : Les lois géométriques de la réflexion nes'appliquent qu'à la réflexion spéculaire.

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Le rayon lumineux est dit incident avant d'avoirrencontré la surface réfléchissante, il est dit réfléchiaprès. Le point de rencontre du rayon incident et dela surface réfléchissante est appelé point d'incidence.Le plan contenant le rayon incident et la normale à lasurface réfléchissante au point d'incidence est ditplan d'incidence. On appelle angle d'incidence l'angleorienté i pris entre la normale au point d'incidence etle rayon incident. On appelle angle de réflexionl'angle orienté r pris entre la normale au pointd'incidence et le rayon réfléchi.

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Pour la réflexion spéculaire, nous l’utilisons avec nosréflecteurs argentés, dorés, papiers d’aluminium oumiroir dans nos plans d’éclairages pour donner unrelief dynamique à la photographie.

Pour la réflexion diffuse, il faut mettre en place desmodèles mathématiques pour connaître lecheminement des rayons lumineux. Mais sans entrerdans le détail, nous l’utilisons souvent avec nosréflecteurs en tissu blanc, nos calques, nos voilagespour permettre de déboucher les ombres présentessur les photos, pour adoucir les lumières provenantde sources trop dures, etc.

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AVRIL 2011FICHE PRATIQUE

ECLAIRAGE STUDIO Fiche 02 p01

Pour exemples :

Réflexion Spéculaire

Réflexion Diffuse

Lois de Snell-Descartes - Réfraction optique

Après avoir vu la réflexion, voyons la réfractionoptique des rayons lumineux (surtout si vousphotographiez avec des milieux transparents).

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La lumière est déviée lorsqu'elle passe d'un milieutransparent à un autre (par exemple : de l'air à l'eau,ou le contraire).

C'est ce phénomène qu'on observe lorsque l'onregarde une paille dans un verre : celle-ci paraîtbrisée. Cette fracture apparente est à l'origine du motréfraction.

La lumière est dite « réfractée » et la propriété quicaractérise les différents milieux transparents est la « réfringence », qui se traduit par une valeurnumérique : l’ « indice de réfraction ».

Les lois de la réfraction, énoncées par Snell etDescartes, permettent de rendre comptequantitativement du phénomène. Pour la réfraction,les lois de Snell-Descartes précisent que :

• Le rayon réfracté se situe dans le plan d'incidence(défini par le rayon incident et la normale au dioptreau mouvement d'incidence), rayon incident et rayonréfracté étant de part et d'autre de la normale.

• Les angles d'incidence et de réfraction (θ1) et (θ2),mesurés par rapport à la normale sont tels que :

En travaillant avec des matériaux transparentsd’indice de réfraction différents, nous pouvons créerdes montages optiques sympathiques sans avoirrecours à Photoshop, et nous pouvons créerégalement des systèmes d’éclairages personnels bienbizarres. La seule limite est l’imagination…

Exemple de réfraction Source : www.wikipedia.fr

Prochaine fiche : Les sources d’éclairage

Olivier Barré

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Frédéric Druesne

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- Bonjour Frédéric. Qu’est-ce qui t’a donné envie d e faire de la photo ?

Je suis la 4ème génération de photographes dans ma famille. Alors, quandtu vois ta mère en prendre dès ton plus jeune âge, tu n'as qu'une envie : luipiquer son appareil ! Elle avait un Voigtländer télémétrique. Je lui chipais encachette. J'avais 8 ans. Elle se demandait bien ce qu'elle avait bien puvouloir prendre quand elle faisait développer ses pellicules, et qu'elletrouvait mes photos ratées (rire) ! J'ai eu mon premier appareil à macommunion. Mais le virus de la photo était déjà bien implanté. Cela n'a faitqu'empirer les choses !

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- As-tu un photographe de prédilection ?

Comme tout le monde, j'ai adoré Doisneau à l'adolescence. Et si cela resteun grand monsieur, j'ai aussi découvert Willy Ronis, Cartier Bresson et lesautres. Aujourd'hui, si je devais ne citer qu'un photographe, ce seraitFrançois Régis Durant. Je l'ai connu comme tout le monde quand il a euson prix SFR Jeune Talent. Nous sommes devenus contacts surFaceBook, et depuis, nous échangeons régulièrement. En plus d'être unphotographe de talent, c'est un monsieur d'une humanité et d'une humilitéextrêmes.

- Quel type de photos aimes ou aimerais-tu faire ?

Celle que j'aimerais faire ? La prochaine... Sérieusement, ce que j'aimedans la photo, c'est quand le projet de photo germe, que l'idée grandit, etqu'on en arrive à la réalisation. Et à d'autres moments, la photo est là, audétour d'un coin de rue, sans qu'on ait rien prémédité. Sinon, pour le style,j'aime la photo de rue. Mais cela devient de plus en plus difficile, avectoutes ces autorisations qu'il faut demander. Soit on les demande avant, eton perd la photo. Soit on shoote, et on demande après. Mais de plus enplus, on se retrouve avec des gens sur la défensive, qui se méfient de vosintentions... C'est dommage.

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- Comment se passe une séance photo avec toi ?

Avec un groupe, dans un évènement familial, j'essaie de me faire oublier.Avec un modèle unique, j'essaie de faire oublier l'appareil. Je dialogueavant, je vois les attitudes qui peuvent être intéressantes. Ensuite, jecommence les clichés. Généralement, la discussion se poursuit. Je ne mecache pas derrière mon appareil.

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- Comment sélectionnes-tutes modèles ?

Pour l'instant, ce sontessentiellement des ami(e)s, lafamille. Des gens qui ont unvécu, un visage absolumentimparfait. Mais qui ont "quelquechose". Et aussi, desdemandes de particuliers, àl'occasion d'une grossesse,pour un cadeau, etc.

- Quel matériel utilises-tu ?

Jusqu'à il y a peu, j'utilisaisencore un compact. Trèsdiscret, il me permettait depasser inaperçu, afin de mieuxcapter l'instant. Mais j'arrivaisau bout de ses limites, et j'avaisenvie d'aller plus loin.

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Alors, le père Noël m'a apporté un reflex. Un Pentax Kx. Je sais que certainsvont faire une moue de dédain devant ce boîtier "amateur". Mais il fautgarder à l'esprit que c'est le photographe qui fait la photo, pas l'appareil. Etque les boîtiers de base actuellement, sont plus performants que les boîtierspros d'il y a quelques années ! J'ai toujours eu des Pentax. C'est une trèsbonne marque. Avec un très bon piqué. Et je peux utiliser mes vieuxobjectifs comme de plus récents. Pour l'instant, j'ai un Pentax 28-80 vieux de20 ans, très lumineux. Et un trans-standard Tamron 18-200. Pas mauvais.Mais je lorgne sur un 50mm f2.4. Ce sera ma prochaine folie.

- Comment gères-tu ton activité de photographe vis- à-vis de tesproches ?

En fait, ça ne les change pas beaucoup. Ils m'ont toujours vu avec unappareil à la main, ou sur le PC en train de retravailler mes clichés. Et puis,ça me permet d'avoir des horaires souples. Je cloisonne beaucoup, afind'être totalement concentré sur mon travail, et totalement disponible pourma famille à d'autres temps. Et puis, je ne suis pas de ces photographes quipartent 2 mois à l'étranger. Même si ce n'est pas l'envie qui manque !

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- La photographie est-elle pour toi une sorte de th érapie ?

Pas à ce point. Mais il faut avouer que lorsqu'on reçoit des complimentspour son travail, ça fait un bien fou à l'ego ! Cela me permet surtout dedonner ma vision des choses, de raconter des histoires. La phrase quiaccueille sur mon site c'est : "N'ayant aucun talent pour écrire avec desmots, je tente d'écrire avec la lumière". C'est exactement ça

- As-tu un coup de gueule, un message à faire passe r, quelque chosequi te tient à cœur ?

Je voudrais que l'on reconnaisse le travail de tous les photographes commede vraies œuvres artistiques. Que l'on arrête de bafouer nos droits. Sousprétexte que cela va nous faire de la pub, on voit nos images utilisées sansnotre accord ! Dans le cas des photographes connus, on n'ose pas trop, depeur de se retrouver avec un avocat aux trousses. Mais les professionnelsmoins connus et les amateurs de talent se fond régulièrement flouer.

Le plus édifiant, ce sont ces concours photos qui fleurissent partout, ens'adressant à des amateurs pas toujours très regardants au niveau durèglement, et qui servent surtout à récupérer les droits sur des photos àmoindre coût ! Il y a des concours très bien organisés, avec des contratsclairs. Mais il y a aussi des escrocs. Il faut faire la part des choses et seprotéger, même en temps qu'amateur !

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- Si subitement, comme par magie, le monde de la ph otographievenait à disparaître de la surface de la Terre, que ferais-tu pour pallierà ce manque ?

J'essaierais de la réinventer ! Sinon, de la peinture, peut être. J'en faisais,au début, en parallèle de la photo. Mais la photo a tout supplanté. Et puis jene pense pas avoir de véritable talent de peintre. Mais bon, s'il faut sepasser de la photo...

- Comment te vois-tu dans dix ans ?

Je vis correctement de mon travail. Je me suis fait un petit nom dans laphoto. Oui, je sais, c'est prétentieux, mais on peut rêver, non ? Je posepour ma fille. A 16 ans, elle est déjà pleine de talent : elle se débrouille déjàtrès bien à ce jour ! La 5ème génération. Et nous travaillons ensemble !

Fred*D Photo1 rue de saint Omer62123 Berneville 06 70 80 84 93

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Julie Borde www.julimaia.book.fr

- Bonjour Julie.Qu’est-ce qui t’adonné envie defaire de la photo ?

Je ne sais pasvraiment mais j'aitoujours été attiréepar le "monde del'image", qu'elle soittélévisuelle,cinématographiqueou sur papier glacé.Ce qui me plaîtsurtout, c’est l'idéed'un média universelqui permet deraconter une histoiresans mots, fairepasser une émotion,véhiculer une idée,une opinion sansavoir nécessairementà la verbaliser et qui,malgré tout, génèredes réactions,souvent trèsdifférentes d'unindividu à l'autre.

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- As-tu un photographe de prédilection ?

Robert Doisneau, Richard Avedon ou encore David Lachapelle sont pourmoi des maîtres incontestés qui brillent aussi bien par leur regard singulierque par leur engagement "social" à travers une vision souvent critique dumonde. Généralement, elle ne manque pas non plus d'humour!

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- Quel type de photos aimes ouaimerais-tu faire ?

Personnellement, j'ai un petit faible pourle noir et blanc qui est intemporel et mepermet, dans les clichés "mode", derevisiter les styles rétros que j’adore.Cela dit, j'aime explorer tous les styles,tous les sujets, surtout s'ils tournentautour de l'homme au sens large duterme. Mais je suis de plus en plusattirée par la photographie publicitaire etpense dans un avenir proche tenter machance dans ce domaine d'apparenceplus "froide".

- Comment se passe une séancephoto avec toi ?

J'aime la spontanéité et le naturel chez unmodèle, aussi je privilégie généralementles personnes ayant peu voire pas du toutd'expérience dans ce domaine. Je shooteen lumière naturelle avec mon EOS 5DMark 2, généralement à mon domicile etparfois dans les locaux de l'agence EnjoyModels Marseille pour laquelle je travailleégalement. J'utilise mon unique objectif, un24/105 qui me permet de couvrir une plageassez large, très utile pour passer du bookau mariage sans avoir nécessairement àinvestir, pour le moment, dans une batteried'objectifs très couteux.Pour en revenir à mes "méthodes" detravail, je n'hésite pas à guider mon modèletout au long de la séance, ce qui mesemble essentiel pour l'aider à donner lemeilleur de lui-même. Je prends le temps

Concernant le déroulement d'une séance, mon but premier est de mettremon ou mes modèles à l'aise. C'est pourquoi j'aime démarrer avec unepetite conversation autour d'un café avant de passer aux choses sérieuses.

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de le rassurer car, des mariés aux mannequins, chacun est, à un momentdonné, en proie aux doutes quant à son image et ses complexespersonnels. J'attache énormément d'importance au fait de créer un liensincère et amical avec les personnes avec lesquelles je travaille, et n'en suisque plus satisfaite lorsque cela se ressent à travers mes images.

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- La photographie est-elle pour toiune sorte de thérapie ?

Je n'ai jamais envisagé la photocomme une thérapie, mais je doisavouer que les rapports humains quise créent au cours d'une séance, lefait de voir le regard des modèless'éclairer lorsqu'ils découvrent leursclichés, et les quitter avec un grandsourire, parfois plus sûrs d'eux etépanouis même, me procure unegrande satisfaction! Cela dit, lemonde de la photo reste assez froid,et je regrette qu'autant dephotographes, même les jeunesrefusent le plus souvent ne serait-ceque de donner un conseil. Quand ilsne tentent pas carrément parfois dedécourager les nouveaux venus ouphotographes aspirants ! Je parle

hélas en connaissance de cause.Je trouve aussi très injuste le fait d'êtreconstamment sollicitée pour travailler"bénévolement", au sens hypocrite duterme, sous prétexte que l'on est unefemme jeune, qui met en avant laqualité de son travail contrairement àcertains mâles de la profession plusvendeurs que photographes. Ceux-cipréfèrent se vanter de la taille de leurobjectif et paraissent pourtant plusconvaincants aux yeux de beaucoup.J'estime que quand le travail est dequalité et parle de lui même, il estridicule d'appâter le client avec destermes techniques incompréhensibles.Si l'habit ne fait pas le moine, ce n'estpas non plus l'outil qui fait le travail.

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- Si subitement, comme parmagie, le monde de laphotographie venait àdisparaître de la surface de laTerre, que ferais-tu pourpallier à ce manque ?

Si le monde de la photo venaità disparaître, je me tourneraissans doute vers un milieu enrapport avec la communication,idéalement celui de la pub oudu cinéma.

- Comment te vois-tu dansdix ans ?

Enfin, dans dix ans, je ne saispas si la profession existeratoujours (rire) et je ne sais pasoù je serai. Mais l'essentielserait que je n'y sois pas seuleet toujours avec cettepossibilité de partager monregard avec un public, jel'espère, de plus en plus large.

- Merci,Eva Lesalon pour Shootingmag

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CLASS MODEL’S AGENCY recrute sur Lille et Paris mannequins femmes ethommes pour défilés, shootings mais aussi des hôtesses et hôtes d’accueil poursalons congrès , séminaires , animations commerciales..Nous faire parvenir vos photos récentes , format JPG et d’excellentes qualités !Nous sommes en partenariat sur Lille avec les photographes : EVA LESALONet MANUELE DA CANCARO de Lille que nous vous conseillons pour laqualité de leur travail ! http://www.evalesalon-photographies.book.fr

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AUTOUR DU ZODIAQUEASTROLOGIE ET LANGAGE DES COULEURS

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Eva LesalonDirectrice et Rédactrice en chefhttp://www.evalesalon-photographies.book.frhttp://www.evalesalon.net/[email protected]

Jean-Philippe BelgyDirecteur adjointet responsable d ’é[email protected]

Florent VASSOGNERédacteur-Correcteur- Réviseurhttp://www.efelo.book.fr/[email protected]

Olivier BARRERubrique Juridiquewww.bolivier4.book.frhttp://bolivier4.free.fr/[email protected]

Toute reproduction des textes, photos, graphismes publiés dans cemagazine est interdite.Les documents transmis impliquent l'accord de l'auteur pour publication.Nous ne sommes pas tenus responsables du contenu des informationspubliées dans ce numéro.

Sophia MézièresAstrologue-Conseilhttp://sophia-mezieres.over-blog.com/[email protected]

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Olivier MerzougRédacteur rubrique technique-Réalisation couverture [email protected]

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Votre prochain Shooting mag sera disponible le 20 mars 2011

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