Embed Size (px)
Citation preview
LES ADIEUX À LA REINESoirée-Débat avec le réalisateur p.9
NOS RENDEZ-VOUS...
SALLE CLASSÉE ART & ESSAI LABEL JEUNE PUBLIC, RÉPERTOIRE, RECHERCHE & DÉCOUVERTE
LES 5 LÉGENDESp.2
L’HOMME QUI RITSortie Nationale p.3
N° 337DU 26 DÉCEMBRE 2012
AU 29 JANVIER 2013
RENOIRSortie Nationale p.5
ALCESTE À BICYCLETTESoirée-Débat p.11
Cinéma Éphémère100 rue Adolphe Pajeaud à Antony
L’ODYSSÉE DE PI p.7
LES BÊTES DU SUD SAUVAGECoup de Cœur p.4
JEUNE PUBLIC
NIKO LE PETIT RENNE 2DE KARI JUUSONENFilm d’animation, Finlande, 2012, 1h17, V.F.
À PARTIR DE 3 ANS
Niko le petit renne voudrait queses parents se retrouvent et qu’ilsforment enfin une vraie famille…
Après un premier film qui ren-contra un beau succès public,voici le retour de Niko dans denouvelles aventures. Un char-mant conte de Noël venu duNord qui emporte l'adhésiondes enfants par ses valeurs uni-verselles, son humour et sonénergie.
Un film d’animation tout à fait de saison, aux jolis paysagesenneigés et aux personnages à la fois amusants et attachants.
TOUTS-PETITS ENFANTS JEUNES POUR TOUS
2
LES MONDES DE RALPHDE RICH MOOREFilm d’animation, Etats-Unis, 2012, 1h41, V.F., 2D et 3D
À PARTIR DE 7 ANS
Ralph la casse est le héros mal aimé d’un jeu des années 80.Pourtant il ne rêve que d’une chose, être aimé de tous…
Référencé, ludique et inventif,le nouveau Disney de Noël, est un film d’animation quis’adresse à un public varié, loindes habituels contes de fées.Pour une fois, le héros est unméchant. Sa quête sera le départ d’un long périple et au
fur et à mesure de son voyage (et des différents jeuxvidéo qu’il va traverser) le réalisateur aréussi à recréer des mondes très dif-férents et plutôt cohérents, allantd’un univers à la « Donkey Kong »,à celui d’un « Mario Kart » girly ettout en sucre, en passant par un jeude tir subjectif au milieu des aliens,façon « Halo ».
Un film très distrayant et dynamique, où les nombreux clins d’œil aux plus célèbres des jeux vidéo raviront lesconnaisseurs. A vous de jouer !
LA BALADE DE BABOUCHKAProgramme de quatre courts-métrages d’animationRussie, 2006-2009, 52 mn, V.F.Film soutenu par l'AFCAE
À PARTIR DE 3 ANS
Voyage au cœur des contes et du folklore russe…
Ce programme plein d’humour et de délicatesse, où l’onfait connaissance avec de nombreux animaux etquelques petits humains espiègles et attachants, est
idéal pour une découverte ducinéma tout en douceur. Cesdifférents films, qui illustrentles contes folkloriques des peu-ples de Russie, sont réalisésavec des techniques variées etvéhiculent chacun un messageuniversel.
Quatre contes qui diffusent lecharme particulier des lointainessteppes russes.
LES 5 LÉGENDESDE PETER RAMSEYFilm d’animation, Etats-Unis, 2012, 1h37, V.F., 2D et 3D
À PARTIR DE 7 ANS
Et si les légendes du Père-Noël, du Lapin de Pâques, dela Fée des Dents et du Marchand de Sable ne vous avaitpas dévoilé tous leurs secrets ?
Véritable conte de Noël,cette dernière productiondes studios Dreamworks(« Shrek », « Madagascar »)revisite avec beaucoupd’imagination et d’humourles mythes de l’enfance entransformant ces person-nages de légendes en super-héros façon « Avengers ».Supervisé par le réalisateurGuillermo del Toro (« Le
labyrinthe de Pan »), cette épopée bénéficie ausside la vision d’un grand créateur de mondes.Visuellement splendide, avec une 3D magnifique-ment utilisée par une équipe technique dont le savoir-faire en matière d’images de synthèse necesse de s’améliorer, le film est totalement, dans sonrécit, taillé sur mesure pour le jeune public.
Un film spectaculaire et féérique, un divertissement parfait pour prolonger la magie de Noël !
MAIS AUSSI,
DANS LE CADRE DU
FESTIVAL TÉLÉRAMA :
MOONRISE KINGDOM
(V.O., à partir de 10 ans,
voir page 8)
VENDREDI14 JANVIER
à 14hLE QUIZ DE
MARIO
3
JEUNE PUBLIC
MON TONTON, CE TATOUEUR TATOUÉDE KARLA VON BENGTSONFilm d’animation, Danemark, 2010, 45mn, V.F.
À PARTIR DE 5 ANS
La petite Maj n’a pas une familleordinaire : elle vit dans le salon detatouage de son oncle Sonny, untatoueur tatoué aux gros bras….
À travers l’histoire de Maj, vrai-semblablement orpheline, laréalisatrice s’évertue à mon-trer qu’un modèle familial nedoit pas supplanter les autrescomme idéal à atteindre, etqu’en matière de famille, la normalité est un leurre. Ce beau message pédagogiquese conjugue avec un hymne plus général à la tolérance,car le propos anticonformiste de l’ensemble n’interditpas la tendresse, élément idéal pour l’ouverture d’esprit.L’univers du film développe toute une féérie propre àl’imaginaire enfantin, qui va naturellement se mêler avecla réalité quotidienne.
Un film d’animation inventif et attachant, au service d’un message de tolérance.
LITTLE BIRDDE BOUDEWJIN KOOLEAvec Rick Lens, Loek Peters, SusanRadder…Pays-Bas, 2012, 1h21, V.F.Film soutenu par l'AFCAE
À PARTIR DE 9 ANS
Jojo, dix ans, souvent livré à lui-même, trouve secrètement un peude réconfort auprès d’un choucastombé du nid…
Fable contemporaine et histoire atemporelle, le filmaborde la question de l’éveil de l’enfant à la préadoles-cence. Cette histoire toute simple est ancrée dans uneréalité qui l’est moins : celle d’une relation conflictuelleavec le père, source de souffrance et de solitude.Le réalisateur évoque avec délicatesse la manière qu’ontles enfants de s’arranger avec leurs détresses. Il montrela douleur, mais aussi la vivacité farouche de l’enfant, samalice, sa capacité de résilience. Il cache des cruautésexistentielles, des chagrins inextinguibles, sans se priverde scènes souvent drôles et d’une poésie simple.
Un film au récit à la fois classique et personnel d’une trèsgrande justesse, dont les thèmes dramatiques sont abordésde manière délicate, émouvante et souvent poétique.
DU 26 DÉCEMBRE AU 1ER JANVIER
SORTIE NATIONALE
L'HOMME QUI RITDE JEAN-PIERRE AMERISAvec Gérard Depardieu, Marc-AndréGrondin, Emmanuelle Seigner,Christa Theret…France, 2012, 1h30
Ursus, un forain haut en couleurs,recueille deux orphelins. Quelquesannées plus tard, ils sillonnent en-semble les routes avec un spectaclequi fait rire et émeut les foules…
En adaptant à l'écran le romanbaroque, surréaliste et dense deVictor Hugo, le réalisateur Jean-Pierre Améris (« Mau-vaises fréquentations », « Les émotifs anonymes »...)réalise un rêve d'enfant et renoue ainsi avec desthèmes qui hantent son œuvre. Le réalisateur et sonco-scénariste Guillaume Laurent n'ont pas hésité àprendre des libertés avec le récit initial, privilégiant lepersonnage de Gwynplaine et le portrait d'un adoles-cent meurtri, remarquablement interprété par Marc-André Grondin.Si le film reste fidèle à l'esprit du livre, cette adaptationrésolument moderne réussit à dépasser la simple illustration historique en affirmant une vision person-nelle. Améris cultive une dimension romanesque auxallures de conte intemporel, inventant un univers poé-tique teinté de fantastique. Il nous conte le récit tra-gique d'une grande histoire d'amour, fraternelle,romantique, absolue et éternelle. L'intrigue possèdeaussi une dimension politique et sociale aux accentstrès contemporains.
Une fresque romanesque aux allures de conte de fées, relecture du célèbre roman de Victor Hugo.
PROGRAMME RÉDIGÉ ETÉDITÉ PAR LE CINÉMA LE SELECTCinéma municipal de la Ville d’Antony
(Programmation et rédaction : Christine Beauchemin-Flot)100, rue Adolphe Pajeaud – 92160 Antony
Tél. : 01 42 37 59 45 - Mail : [email protected]
Dépôt légal N°2 -1993Imprimerie et maquette : Le Réveil de la Marne 03 26 51 59 31Conception graphique : Frédéric Coyère - www.couleurkfé.fr
CE PROGRAMME EST TÉLÉCHARGEABLE SUR LE SITE :
www.ville-antony.fr/cinema
Nouvelle adresse pendant les travaux de reconstruction
Cinéma Éphémère - 100 rue Adolphe Pajeaud
4
DU 26 DÉCEMBRE AU 1ER JANVIER
LES BÊTES DU SUD SAUVAGEDE BENH ZEITLINAvec Quvenzhane Wallis, Dwight Henry, Levy Easterly…Etats-Unis, 2012, 1h32, V.O.Caméra d’Or - Festival de Cannes 2012Grand Prix – Festivals de Deauville et de Sundance 2012
Dans le bayou deLouisiane, une petitefille affronte la tem-pête et d’effrayantsanimaux mytholo-giques…
Auréolé de prix pres-tigieux et en routevers les Oscar, cepremier film raconteune histoire simple,bouleversante etbrutale mais néan-moins magnifique.Benh Zeitlin, sonjeune réalisateur de
29 ans, opère et réussit un miraculeux mélange entreconte initiatique, fantasmagorique et philosophique,mêlant message écologique, histoire intime familiale,émotion, surprise et enchantement. La simplicité du propos qui entremêle tendresse et rudesse et l'in-croyable interprétation des acteurs principaux, non professionnels, remportent immédiatementl'adhésion. Le lyrisme de la mise en scène n'est pas sans évoquerTerence Malick, le réalisateur réinventant en effet uneLouisiane mythique (marquée du traumatisme de Katrina) et recréant magistralement un univers à lafois fantastique, onirique, inquiétant, fabuleux et ani-miste, convoquant même féerie, vaudou et chama-nisme. Le réel et le songe (peuplé de légendes et decréatures préhistoriques chimériques) entretiennentun trouble poétique qui se nourrit d'une réalité sociale pourtant bien tangible.Cette plongée au cœur d'un bayou post-apocalyp-tique, vue par une sauvageonne de six ans, véhiculedes valeurs universelles, essentielles et humanistes :entraide et solidarité, apprentissage par les coupsdurs, conflit homme-nature... qui font prendreconscience de la futilité des choses matérielles, de lafragilité de la vie et de l’importance de replacer l'hu-main au cœur du système. Cette formidable leçon desurvie est avant tout un hymne au courage et à la joie.
Ne passez pas à côté de cette authentique révélation : un premier film rare et bouleversant, fable lyrique, intense et envoûtante, et partagez ce véritable coup de cœur !
LES LIGNES DE WELLINGTONDE VALERIA SARMIENTOAvec John Malkovich, Catherine Deneuve, Michel Piccoli…Portugal/France, 2012, 2h31, V.O.
Septembre 1810, les troupes de Napoléon Bonaparte envahis-sent le Portugal. Le Général Wellington élabore une ingénieusestratégie afin de protéger Lisbonne…
Etonnant film de guerre etd'aventures en costumes, celong voyage historique et envoûtant est filmé avecbeaucoup d'élégance. Valé-ria Sarmiento reprend unprojet inachevé de RaoulRuiz (disparu l'an dernier),dont elle fut la monteuse etla compagne, et réussit lepari de livrer une œuvre historique personnelle. La cinéaste récrée un épi-sode mal connu et peu glorieux des guerres napo-léoniennes en privilégiant l'intimité à l’héroïsme etl'après-bataille aux scènes de confrontations.
Une œuvre dense et captivante, qui mêle petite et grande histoire et livre un bel et libre hommage au cinéaste RaoulRuiz. A découvrir…
Toute l'équipe du Sélect vous souhaite une belle année
cinématographique 2013 !
Commencez bien l’année enmettant des filmsau pied du sapin avec la carte d'abonnement du Select
52 € les 10 places,possibilité d’utiliser 2 places par séance
5
DU 2 AU 8 JANVIER
SORTIE NATIONALE
RENOIRDE GILLES BOURDOSAvec Michel Bouquet, Christa Theret, Vincent Rottiers…France, 2013, 1h51Un Certain Regard au Festival de Cannes 2012
1915. Au crépuscule de sa vie,Auguste Renoir est éprouvépar la perte de son épouse, lesdouleurs du grand âge, et lesmauvaises nouvelles venuesdu front : son fils Jean estblessé...
Les grands peintres dupassé ont rarement eu dela chance quand leur vie aété portée à l’écran, mis àpart Van Gogh (Minnelli etPialat) et peut-être Tou-louse-Lautrec (Huston). Le jeune réalisateur françaisGilles Bourdos a pris courageusement le risque avecAuguste Renoir, dont il retrace la fin de vie avec dansle rôle-titre l’immense comédien Michel Bouquet.Certains loueront la solidité classique de la mise enscène, l’honnêteté et la rigueur biographique de sonscénario, la qualité homogène de son interprétation,la beauté des paysages. D’autres regretteront uneœuvre trop raisonnable qui ne parvient pas à rendrevraiment la représentation de l’acte de peindre et lemystère de la création artistique.L’intérêt du film réside dans l’interprétation et dansla réunion à l’écran du clan Renoir juste après le décèsde la mère, en pleine Première Guerre Mondiale (lesdeux fils aînés, Pierre, l’acteur et Jean, le futur grandcinéaste, et le petit dernier, Claude), sans oublier laprésence de Andrée, comédienne et modèle, futuremuse de Jean Renoir. Quant à Michel Bouquet, c’est encore une fois avec un don rare et authentique, au sommet de son art,qu’il se met au service d’une œuvre de qualité et d’unpersonnage exceptionnel.
Le peintre Renoir revit à l'écran sous les traits du remarquable Michel Bouquet.
TÉLÉ GAUCHODE MICHEL LECLERCAvec Felix Moati, Sara Forestier, Éric Elmosnino, Maiwenn le Besco,Emmanuelle Beart…France, 2012, 1h52
Nouvellement arrivé à Paris pour travailler dans l’audiovisuel,Victor découvre Télé Gaucho, une petite chaine de télévisionanticonformiste, anarchiste et provocatrice…
Après le succès surprise dela comédie « Le nom desgens », Michel Leclerc offreune nouvelle variation ciné-matographique sur l'engage-ment politique avec un filmpersonnel singulier et joyeu-sement foutraque. Cetteépopée enchantée, légère et libre emprunte de nom-breuses directions, suivantune narration débridée etdésordonnée qui apporteune fraîcheur et une énergie
réconfortantes, on pense ainsi aux premières réalisa-tions de Klapisch. Cette comédie qui offre une descrip-tion amusante du monde associatif invite aussi àréfléchir sur la difficulté de ne pas trahir ses idéaux etbrosse le tableau d'une jeunesse animée de romantismeet d'engagement, tout en évoquant le passage à l'âgeadulte, le délitement d'un collectif et l'apprentissage ducinéma.
Une comédie chaleureuse, chorale et enlevée qui distille uneénergie et une bonne humeur contagieuse !
LE HOBBITUN VOYAGE INATTENDUDE PETER JACKSONAvec Elijah Wood, Martin Freeman, Hugo Weaving, Orlando Bloom…Etats-Unis/Nouvelle-Zélande, 2012, 2h45, 3D, V.F. et V.O.
Les aventures de Bilbon Sacquet, entraîné dans une quête héroïque à travers de dangereux territoires…
Réalisateur oscarisé, Peter Jackson signe le premier volet d'un triptyque tiré du chef d'œuvre de J.R.R. Tolkien (récit antérieur au « Seigneur des anneaux »). Le cinéaste y donne ainsi des clés pour se plonger dans l'intrigue, tout en nousoffrant le plaisir de retrouver les personnages, l'univers et les paysages d'héroic fantasy qui ont fait son succès. Les mordus de Tolkien ne seront pas déçus : les Gollum, Saroumane, Galadriel et autres figures emblématiques sont là. Tournéen 3D, avec la technique de la performance capture, le récit offre des scènes d'action toujours aussi impressionnantes.Une fois lancé, le film enchaîne les batailles dans des décors naturels vertigineux et des morceaux de bravoure (avec unfinal quasi anthologique) pleins de beauté, de poésie et d'héroïsme, mais aussi d'humour.
Cette adaptation très attendue, contant la quête héroïque d'un hobbit, marque le grand retour de Peter Jackson et offre unspectacle épique et un conte fantastique !
DU 9 AU 15 JANVIER
6
TROIS MONDESDE CATHERINE CORSINIAvec Raphael Personnaz, Clotilde Hesme, Arta Dobroshi…France, 2012, 1h41 Un Certain Regard au Festival de Cannes 2012
Une nuit, après une soirée de fête, Al renverse un inconnu. Poussé par ses deux amis, il abandonne le blessé et s’enfuit…
Avec ce nouvel opus, Catherine Corsini raconte une histoire très actuelle et somme toute banaleavec un vrai point de vue moral (mais sans moralisme), en abordant des thèmes graves commela culpabilité, le remords, la rédemption, le pardon.La réalisatrice ne juge pas ses personnages et donne les divers points de vue de ces gens quiviennent de milieux sociaux et culturels très différents (3 mondes !) avec nuance et empathie. Son ton est plus violent quandelle montre le rôle de l’argent dans notre société marchande où tout s’achète, les voitures comme les organes humains, lesconsciences comme les faux papiers. Seules restent vraies les valeurs de solidarité, de dignité, d’amour.
De ce drame intérieur à trois voix, la réalisatrice tire un polar social, existentiel et humaniste, obligeant à une constante prisede conscience et de réflexion.
LOVE IS ALL YOU NEEDDE SUSANNE BIERAvec Pierce Brosnan, Trine Dyrholm, Paprika Steen…Fr./Italie/Danemark/Suède/All., 2012, 1h55, V.O.Film de clôture - Mostra de Venise 2012
Les trajectoires de deux êtres malmenés par la vie vont secroiser en Italie, à l'occasion d’un mariage…
Après avoir réalisé plusieursdrames (« Brothers », « Afterthe wedding » et « Revenge »,Oscar du meilleur film étran-ger), la danoise Susanne Bierrenoue avec la comédie roman-tique.L'action se situe entre Copen-hague et le sud de l'Italie, etmélange danois, anglais avecune pincée de langue italienne,apportant dépaysement et fraîcheur à ce film solaire.Cette histoire aborde des thèmes graves évoqués avecsensibilité et justesse - la maladie, le temps qui passe - etréserve ainsi de beaux moments poignants, tout en évitantle pathos. L'humour est également présent.Pour interpréter le rôle délicat d'Ida, la réalisatrice retrouve la danoise Trine Dyrholm (« Royal Affair ») avecqui elle avait déjà collaboré sur « Revenge » ; elle partagel'affiche avec Pierce Brosnan qui campe un chef d'entre-prise acariâtre et solitaire. Sa présence et le point de départ de l'intrigue (des retrouvailles familiales à l'occasiondu mariage des enfants) n'est pas sans rappeler « MammaMia », dans un registre moins léger, tout en s’inscrivantdans la grande tradition des comédies romantiques, affichant un sentimentalisme assumé qui touche au cœur.
Une comédie douce-amère aux allures de conte et un hymne àla vie et à l'amour !
REBELLEDE KIM NGUYEN
Avec Rachel Mwanza, Alain Lino Mic Eli Bastien…Canada, 2012, 1h30, V.O., interdit -12 ansOurs d’Argent, Prix d'Interprétation Féminine - Berlin 2012
À douze ans, Komona est forcéeà devenir une enfant-soldate…
Ce film très dur et, hélas,d’une terrible actualité -celle des enfants soldatsafricains - rappelle par lebiais de la fiction la folieguerrière et la barbarie dumonde, même si le rêve etl’amour arrivent parfois àsurmonter l’horreur et fairecroire malgré tout à la vie eten l’homme.
Ce film dérangeant mais indispensable, dénué de pa-thos et de sensationnalisme, comporte des scènestrès cruelles, la violence des adultes allant de pairavec leur évident dérèglement psychique. Le récitconté à hauteur d'adolescents emprunte aussi à lafable et se teinte parfois d'espoir, offrant des sé-quences surréalistes salutaires pour le spectateur.Oser une telle histoire d’amour au lyrisme poétiqueet onirique dans un tel univers convulsé et horribleest le défi (réussi) du film. Qui appelle aussi à l’évidence uneréflexion nécessaire sur l’étatdu monde et son avenir.
Les enfants soldats dans unefiction cinématographique : undrame bouleversant et envoû-tant qui mêle fantastique, onirisme et poésie.
JEUDI 10
JANVIER à 21h
SOIRÉE-DÉBAT
avec Lionel QUILLE,
responsable de la
commission "enfants"
d'Amnesty International
France
7
JE M’APPELLE KIDE LESZEK DAWIDAvec Roma Gasiorowska, Adam Woronowicz, Kamil Malecki…Pologne, 2012, 1h33, V.O.
Ki vient d’avoir un enfant.Contrainte de fuir son compa-gnon, elle doit faire face seule àses responsabilités de mère…
Pour son quatrième long métrage, le jeune réalisateurpolonais Leszek Dawid brossele portrait attachant d'unemère célibataire qui ose briserles conventions. Le cœur del’intrigue interroge sur la diffi-culté d'être à la fois une mèreet une femme, tout en réunissant des figures connuescomme la mère inconsciente ou le père insouciant.Roma Gasiorowska livre une interprétation électrique ets’abandonne passionnément à son rôle de mère courageet porte physiquement ce film qui réussit à toucher parsa justesse, sa simplicité et sa finesse d'écriture.
Mordante, ambiguë et réussie, cette comédie dramatiqueslave dresse le beau portrait d’une mère célibataire qui neveut pas choisir entre liberté et responsabilités.
ANNA KARENINEDE JOE WRIGHTAvec Keira Knightley, Jude Law, Emily Watson…Etats-Unis/R-U, 2012, 2h10, V.O.
La recherche éperdue de bonheur de la belle et ardente AnnaKarénine dans la Russie des années 1870…
Le réalisateur Joe Wright(« Reviens-moi », « Orgueil etpréjugés ») confirme son goûtpour les adaptations littéraireset revisite cette fois-ci le chef-d’œuvre feuilletonesque deTolstoï en en restituant toute la modernité.Aussi vertigineux que décon-certant, le film tisse le magni-fique portrait complexe ettourmenté d'une femme du siècle, moderne et insaisissable, magnifiquement interprétée par une Keira Knightley fiévreuse. Le réalisateur orchestre son film comme une tragédie et insuffle un nouveau souffle à ce drame lyrique porté par des comédiens inspirés.Pour nous conter l'intensité dramatique de cette passionadultère, le cinéaste ose ainsi le parti pris d'une mise enscène en abîme, grandiose et foisonnante d'idées.
Passions et trahisons dans la Russie du XIXème siècle, unefresque romanesque qui revisite le chef-d’œuvre de Tolstoï.
TARIFS 2012-2013TARIF NORMAL : 6,5 €TARIF RÉDUIT : 5,5 € pour tous le lundi et le mercredi, et pour lesétudiants, -18 ans, +60 ans, familles nombreuses, demandeurs d’emploi.Sauf samedi, dimanche et jours fériés.TARIF ENFANT (-14 ans) : 4 € aux séances indiquées par les logos
ciné-jeunes, ciné-enfants et touts-petits TARIF CINÉ-GOÛTER : 3,50 € (enfants)TARIF GROUPE (+10) : 3 € sur réservation au 01 46 68 79 79 CARTE DU 11 : 4 € • SÉANCE DU DIMANCHE MATIN : 4 €CARTE D’ABONNEMENT (valable pour 2) : 52€ les 10 places (+1 € au 1er achat)SUPPLÉMENT : 1 €
Possibilité d’acheter vos places jusqu’à 7 jours avant la date choisie.
L’ODYSSÉE DE PIDE ANG LEEAvec Suraj Sharma, Irrfan Khan, Ayush Tando…Etats-Unis, 2012, 2h05, 3D, V.O
Pi Patel, 17 ans, embarque avec sa famille pour le Canadaoù l’attend une nouvelle vie. Mais son destin est boule-versé par le naufrage du cargo en pleine mer…
Pour son douzième long métrage, Ang Lee (« Tigre etdragon », « Le secret de Brodeback Mountain ») signeun film d'aventure sous forme d'épopée singulière
ayant pour décor principal lehuis clos d'une simple barqueet réussit à faire cohabiterl'intimité d'un cinéma d'au-teur et une certaine grandilo-quence hollywoodienne.Pour donner toute son am-pleur esthétique à ce projetinsolite (adapté du livre àsuccès de Yann Martel, pour-tant réputé inadaptable), lecinéaste taïwanais a choisi
les procédés technologiques de son époque : la 3Dparticulièrement à même de traduire et transcenderen images ce voyage intérieur mystique qui réserveaussi des séquences époustouflantes de tempête oude naufrage. Le film parle de spiritualité, de survie etd’humanité, le tout parcouru d'une note de philoso-phie ; les plus jeunes spectateurs ne demeureront pasinsensibles à ce combat d'un homme contre la natureet seront émerveillés par le voyage extraordinaire qu’iloffre à l’écran.
Une grande épopée magique et mystique qui offre unvoyage inoubliable…
FESTIVAL CINÉMA TÉLÉRAMA - AFCAE7 jours – 7 films3 € la place avec le PASS TéléramaDurant cette semaine, vous pourrez voir ou revoir sept films qui ont marqué l’année2012, choisis parmi les quinze plébiscités par la rédaction du journal Télérama.
En échange de votre PASS* (valable pour deux personnes), tous les films vous serontproposés au tarif de 3€.
*Vous trouverez ce pass dans les numéros de Télérama des 9 et 16 janvier
8
DU 16 AU 22 JANVIER • FESTIVAL TÉLÉRAMA AFCAE
MOONRISE KINGDOMDE WES ANDERSONAvec Bruce Willis, Edward Norton, BillMurray…Etats-Unis, 2012, 1h34, V.O.Film d’ouverture – Cannes 2012
Le chef scout Ward est en pleinepanique car un de ses louveteauxs’est enfui avec la fille dont il esttombé amoureux...
Imprévisible, surprenant, en-thousiasmant, le dernier filmdu réalisateur de « La vieaquatique » et « Fantastic Mr.
Fox » est un vrai cadeau jubilatoire qui pousse l'absurdeet le délire un peu plus loin à chaque scène, en s'appuyant une fois de plus sur des personnages hautsen couleur. Avec beaucoup de subtilité, Wes Andersonsigne un "film d’enfants" qui capte l’essence de la jeunesse pour mieux la confronter au monde adulte, etqui fait renaître l’esprit de l’enfance et des premiersémois amoureux.
Une histoire d'amour épique et un hymne à la liberté euphorisant et lyrique, qui nous plonge avec délice dansl'Amérique des années 60.
ELENADE ANDREI ZVYAGINTSEVAvec Andrey Smirnov, Nadezhda Markina, Elena Lyadova…Russie, 2012, 1h49, V.O.Prix Spécial du Jury - Un Certain Regard Cannes 2011
Elena a épousé en secondes noces un homme riche. Un conflit latent éclatelorsque celui-ci évoque son testament…
Pour son troisième long-métrage, Andreï Zviaguintsev (« Le retour », « Le bannissement »)signe un conte noir, aiguisé comme un scalpel, où il dissèque un crime de classe dans un paysqui ne sait même plus ce que c'est. Avec talent, il peint les tensions sourdes et violentes dela société russe qu'il nous montre en proie à la sauvagerie. On retrouve dans ce tableau acide,
rigoureux et passionnant la rigueur épurée de sa mise en scène, son sens de l'espace et de l'éclairage, lui permettantde décrire avec une grande économie de moyens les oppositions sociales et les transformations intimes des personnages.
Un thriller social glaçant, sublime et terrifiant qui livre une implacable radiographie de la Russie d'aujourd'hui.
LUNDI 21
JANVIER à 20h30
SOIRÉE-DÉBAT
avec le spécialiste
du cinéma russe
Joël CHAPRON
OSLO 31 AOÛTDE JOACHIM TRIERAvec Anders Danielsen Lie…Norvège, 2011, 1h36, V.O.Un Certain Regard - Cannes 2011Le film préféré de la rédaction de Télérama
Une journée à Oslo dans la vied’un jeune sortant d’une cure dedésintoxication…
Remarqué avec son premier long-métrage, « Nouvelle donne », le
réalisateur norvégien Joachim Trier poursuit sa repré-sentation à la fois poétique et amère de jeunes adultesnostalgiques. La mise en scène, fluide et légère, suit uneâme égarée qui se promène dans Oslo, mais aussi dansson passé, en retrouvant ses proches.Cette adaptation libre et désabusée du roman de PierreDrieu la Rochelle (dont Louis Malle tira son « Feu follet »)est portée par la très belle interprétation d'Anders Danielsen Lie et une poésie de l'image qui associe à lamélancolie et au spleen la fin d'un été.
Un film surprenant, touchant et tragiquement poétique sur lasolitude et le mal de vivre.
9
ADIEU BERTHEOU L’ENTERREMENT DE MÉMÉDE BRUNO PODALYDÈSAvec Denis Podalydès, Valérie Lemercier, Michel Vuillermoz...France, 2012, 1h40Quinzaine des Réalisateurs - Cannes 2012
En pleine crise de la cinquantaine, Armand avait "un peu" oublié sa grand-mère, mais il doit à présent s'occuper de sonenterrement...
Le talent inventif etsensible du réalisa-teur, Bruno Podaly-dès, qui a écrit lescénario avec sonfrère Denis (l’illustresociétaire de la Co-médie Française), permet de rendre légère, optimiste ettendre cette histoire sérieuse. On ne compte pas les trou-vailles, dialoguées ou visuelles, qui suscitent rire et sourire,à la manière des comédies françaises de jadis, jamais vul-gaires ou caricaturales, douces-amères ou franchementcocasses, ne craignant pas non plus des envolées poétiques et oniriques.
Humour, poésie et joie de vivre sont au rendez-vous de ce di-vertissement de qualité où l’on rit intelligemment.
LES ADIEUX À LA REINEDE BENOIT JACQUOTAvec Lea Seydou , Diane Kruger,Virginie Ledoyen, Xavier Beauvois, Noémie Lvovsky…France, 2012, 1h40 Film soutenu par l’AFCAE
Quand la nouvelle de la prise dela Bastille arrive à la Cour de
Versailles, le château se vide, mais Sidonie Laborde, jeunelectrice entièrement dévouée à la Reine, veut rester prèsd’elle…
Cinéaste de la femme, Jacquot met en scène une courde Versailles inédite et livre une œuvre intemporellesur la complexité des sentiments, portée par un triode comédiennes magnifiques, filmées amoureuse-ment. Adapté du roman éponyme de Chantal Thomas(Prix Femina), ce film à gros budget, qui s'affranchitmiraculeusement de la reconstitution historique, a étéconçu dans un esprit de liberté joyeuse avec une miseen scène fluide et inventive. Ce récit foisonnant et pas-
sionnant capte avec une incroyable in-tensité le basculement d'un monde,
avec d’étonnantes concordancesavec notre propre époque.
Un très beau film virtuose et majes-tueux, vibrant et sensuel, un pur ra-
vissement pour le regard et l'esprit…
VENDREDI
18 JANVIER
à 21h
SOIRÉE-DÉBAT
avec le réalisateur
Benoît JACQUOT
TABOUDE MIGUEL GOMESAvec Teresa Madruga, Laura Soveral, Ana Moreira…Portugal/All./Brésil/France, 2012,1h58, V.O.Festival de Berlin 2012
Une vieille dame au fort tempéra-ment, sa femme de ménage Cap-Verdienne et sa voisine dévouéeà de bonnes causes partagent le même étage d'un immeuble àLisbonne…
Le critique et cinéaste portugais Michel Gomez signe unfilm voluptueux et sensuel, d'une originalité folle et d'uneaudace assumée, une œuvre totalement ludique, mue parun amour fou du cinéma. Avec humour et poésie, cet hypnotique voyage dans le temps et les méandres d'unemémoire enfouie convoque des personnages attachants.Il mélange ainsi des éléments de mélodrame et une fineréflexion historienne et brouille intelligemment les pisteset nos repaires narratifs. Le récit d'une sidérante libertécommence comme un film d’aventures, bifurque sur un portrait de la vieillesse, se teinte d'une matière romanesque, avant de nous entraîner dans des contréeslointaines africaines et le film d'amour épique, le tout filmédans un noir et blanc sublime.
Un objet cinématographique rare et fascinant d'une beautéfolle, entre rêve, souvenirs, voyage fantastique et passionamoureuse tragique.
CAMILLE REDOUBLEDE NOEMIE LVOVSKYAvec Noémie Lvovsky, Yolande Moreau, Michel Vuillermoz, Denis Podalydes…France, 2012, 1h55Quinzaine des Réalisateurs - Cannes 2012
Quand Eric quitte Camille, celle-ci se retrouve soudainementconfrontée à son passé. Elle a de nouveau 16 ans et a retrouvéses parents, ses copines, son enfance et Eric…
Après avoir déjà évoqué l'ado-lescence dans ses précédentsfilms, la comédienne et réalisa-trice Noémie Lvosvsky tisseavec drôlerie et sensibilité lerécit d'une folle régression. Ellesigne une comédie émouvanteet fantastique sur l'âge despossibles, tout en développantl'idée du temps qui passe et dela seconde chance.
La comédie française retrouve ses couleurs avec ce film divertissant, intelligent, sensible,généreux, mélancolique et joyeux. Un bain de jouvence salvateur et revigorant !
DU 16 AU 22 JANVIER • FESTIVAL TÉLÉRAMA AFCAE
10
DU 23 AU 29 JANVIER
FOXFIRECONFESSIONS D'UNGANG DE FILLESDE LAURENT CANTETAvec Raven Adamson, Katie Coseni,Madeleine Bisson…France/Canada, 2013, 2h23
1955. Dans un quartier populaired’une petite ville des États-Unis,une bande d’adolescentes créeune société secrète…
En adaptant un roman de la grande écrivaine américaineJoyce Carol Oates, Laurent Cantet (« Ressources humaines », « Entre les murs » - Palme d’Or en 2008…)filme de nouveau l'adolescence, avec des jeunes comé-diennes canadiennes toutes épatantes de générosité et de spontanéité. Ces jeunes rebelles, unies en une communauté solidaire,s’en prennent surtout aux adultes, aux hommes qui lesoppressent, les humilient, les exploitent et les dominenten tant que jeunes, en tant que femmes et en tant quetravailleuses. Si la dimension politique est récurrente, la tendresse, la générosité baignent aussi les cœurs révoltés de ces "robin des bois" modernes au féminindans ce film tourné à la fois de façon classique et très libre, caméra souvent à l’épaule, comme pour un documentaire.Une fois encore, le cinéma réussit à faire aussi œuvrehistorique et sociologique. Le spectateur de 2O12 en apprendra ainsi beaucoup sur l’Amérique conquéranteet bourgeoise des années 5O, la condition féminine decette époque, avec ses hypocrisies, ses oppressions, sesdérives, mais aussi ses rêves et ses utopies.
Le nouveau film américain de LaurentCantet livre un portrait de groupeparcouru par un souffle de libertéet un esprit de révolte aux accents féministes.
MARDI
29 JANVIER
à 20h30
DU LIVRE AU FILM
Présentation du film
en partenariat avec
les médiathèques
MEURTRE D’UN BOOKMAKER CHINOISDE JOHN CASSAVETESGER
Avec Ben Gazzara, Timothy Carey, Seymour Cassel…Etats-Unis, 1976, 1h48, V.O.
Cosmo Vitelli, patron d’une boîte de strip-tease criblé dedettes, est contraint par la Mafia de tuer un bookmakerchinois…
Si « Meurtre d’un bookmaker chinois » est résolumentun film noir, genre dont les ingrédients sont bel et bienprésents, le rythme et la mise en scène sont typiquesdu cinéma de John Cassavetes (« Une femme sous influence ») qui privilégie au spectaculaire la vérité des personnes et l’authenticité des situations, avec la volonté évidente de renier toute sophistication gratuite. Les dialogues, les visages, les regards, les silhouettes ou les silences captés par le réalisateursaisissent le spectateur par l’authenticité, la sponta-néité et la crédibilité qu’ils dégagent. Ben Gazzara, incroyable de bout en bout, est terrifiantderrière son petit sourire tranquille,impeccable dans son costume à lapoche ensanglantée.
Un film noir caractéristique du styleinimitable de Cassavetes.
JEUDI 24 JANVIER
à 21hCINÉ-CLUB
Prochainement...
11
LES HAUTS DE HURLEVENTDE ANDREA ARNOLDAvec Kaya Scodelario, James Howson, Solomon Glave…Royaume-Uni, 2012, 2h08, V.O.Sélection Officielle - Mostra de Venise 2011
Un enfant vagabond est recueilli par M. Earnshaw qui vit seulavec ses deux enfants dans uneferme isolée. Il est bientôtconfronté aux violences du fils,jaloux de l’attention de son pèrepour cet étranger, et devient leprotégé de sa sœur…
Après deux films urbains ettrès contemporains (« RedRoad », « Fish Tank »), AndreaArnold se lance dans uneadaptation audacieuse et trèssensorielle du classique d’EmilyBrontë.Globalement fidèle à la trame originelle, Andrea Arnolda choisi de dépouiller l'histoire et d’expurger son imageromantique pour privilégier une lecture qui évoque le« Bright Star » de Jane Campion pour son sens du sublime et par la façon de contourner le classicisme encostumes pour tendre vers une certaine modernité.
Une relecture puissante, radicale et inédite du classique de lalittérature anglaise.
ALCESTE À BICYCLETTEDE PHILIPPE LE GUAYFabrice Luchini, Lambert Wilson, Maya Sansa, Camille Japy…France, 2012, 1h44
Ancien grand comédien, Serge s’est volontairement retirésur l'Ile de Ré où il vit en solitaire. Un ami lui proposealors le rôle d’Alceste dans une reprise du Misanthropede Molière…
Après le beau succès des « Femmes du sixièmeétage », Philippe Le Guay signe une comédie surfond de théâtre et de littérature qui réunit un duocomplice d'acteurs (qui se sont illustrés aussi bien àl'écran que sur les planches) amoureux des jolismots : Lambert Wilson et Fabrice Lucchini. L'intriguese situe en effet dans les coulisses de la pièce « LeMisanthrope » de Molière, l'occasion pour ces deuxgrands comédiens d'affirmer tout leur immense talent de comédien (Lucchini, qui voue d'ailleurspour ce texte une grande admiration, a soufflé l'idée de ce film au réalisateur et a aussi collaboré à son écriture). L'histoire réserve ainsi des scènes savou-reuses de joutes verbales ciselées et délectables. Sil'on connaissait l'énergie comique et souvent com-municative de Lucchini, on découvre aussi chez Wil-son un vrai potentiel burlesque, ce qui n’empêchepas le récit de se teinter parfois de notes plusgraves. A leurs côtés l'actrice italienne Maya Sansa(« Villa Amalia ») apporte une touche féminine lumineuse, entraînant le récit vers un marivaudageamoureux avec pour décor les paysages de l'Ile deRé, dont le réalisateur moque savoureusementl'image.En véritable conteur, Le Guay nous relate cette his-toire d'amitié à la fois tendre, pudique et drolatiquequi se renoue grâce au théâtre, nous donnant aussil'occasion, ludique et sans didactisme, de redécou-vrir la modernité intemporelle d'un grand texte classique.
Philippe Le Guay signe une comé-die intelligente et divertissante,douce et légère qui célèbrel'amitié, la création, l'amour duthéâtre et la langue de Molière.
MERCREDI
23 JANVIER
à 21h
SOIRÉE-DÉBAT
avec le réalisateur
Philippe LE GUAY
UN ENFANT DE TOIDE JACQUES DOILLONAvec Samuel Benchetrit, Lou Doillon, Malik Zidi…France, 2012, 2h16
Du haut de ses sept ans, Lina s’interroge : ses parents, tresaimes et bien separes, se retrouvent-ils en douce ?
Dans ce vingt-sixième film,Jacques Doillon exploite ma-gnifiquement la beauté et letalent de sa fille et muse, LouDoillon, ainsi que celui des comédiens Samuel Benchetritet Malik Zidi. Ce cinéma-véritéaux dialogues acérés, à la foisbrillants et quotidiens, estaussi un cinéma de la parole.Un ton de liberté absoluerègne et la caméra est elleaussi buissonnière comme s’ils’agissait de l’œuvre d’un débutant aussi doué qu’auda-cieux. Ce qui n’exclut pas la grâce et l’humour.Cette variation moderne et parfois transgressive sur l’amour est aussi un hymne à la maternité et la paternité.
Doillon signe un nouveau marivaudage cruel et tendre, touten évoquant toujours avec justesse l'univers de l'enfance.
21h16h3018h30ANNA KARENINE 2h10 - V.O.
Mar. 15Lun. 14Dim. 13Sam. 12Ven. 11Jeu. 10Mer. 9DU 9 AU 15 JANVIER
14h14hMON TONTON… 45 mn - V.F.
16h3021h18h3021hLOVE IS ALL YOU NEED 1h55 - V.O.
19h19h17h15TROIS MONDES 1h41
21h14h18h3014h21h21h15hL'ODYSSÉE DE PI 2h05 - V.O.
19h16h4519h15JE M'APPELLE KI 1h33 - V.O.
15h21h• REBELLE 1h30 - V.O. - Int.-12 ans• SOIRÉE-DÉBAT avec Amnesty International
19h21h•14h16h30LES ADIEUX À LA REINE 1h40 • SOIRÉE-DÉBAT avec le réalisateur
COUP DE CŒUR ENFANTS JEUNES (D) DIMANCHE MATIN : TARIF UNIQUE 4 €POUR TOUS APRÈS-MIDI SENIOR
21h•CINÉ-CLUB MEURTRE D'UN BOOKMAKER… 1h48 - V.O.
Programme 26 décembre 2012 au 29 janvier 2013 Les heures indiquées sont celles du début du film.
Mar. 29Lun. 28Dim. 27Sam. 26Ven. 25Jeu. 24Mer. 23DU 23 AU 29 JANVIER
20h30•16h18h3018hFOXFIRE • Séance Du livre au film 2h23 - V.O.
16h3021hLES HAUTS DE HURLEVENT 2h08 - V.O.
21h16h18h30UN ENFANT DE TOI 2h16
14h14hLITTLE BIRD 1h21 - V.F.
18h3014h••19h
10h30 (D)19h
14h21h21h19h16h
21h•ALCESTE À BICYCLETTE 1h44 •• Après-midi Seniors• SOIRÉE-DÉBAT avec le réalisateur
Mar. 22Lun. 21Dim. 20Sam. 19Ven. 18Jeu. 17Mer. 16DU 16 AU 22 JANVIER
16h3021h14h14hMOONRISE KINGDOM 1h34 - V.O.
16h3018h3021h19hOSLO, 31 AOÛT 1h36 - V.O.
16h1518h3016h3021hTABOU 1h58 - V.O.
21h14h14h18h30CAMILLE REDOUBLE 1h55
18h3020h30•18h3016h15ELENA 1h49 - V.O. • SOIRÉE-DÉBAT
14h21h14h3016h30ADIEU BERTHE 1h40
Mar. 1erLun. 31Dim. 30Sam. 29Ven. 28Jeu. 27Mer. 26DU 26 DÉCEMBRE AU 1ER JANVIER
10h3016h
10h30NIKO, LE PETIT RENNE 2 1h17 - V.F.
14h3018h14h14h14h14h14hLES CINQ LÉGENDES 1h37 - V.F.
19h1514h10h30 (D)
17h3019h15
21h17h3021h
16h3019h
15h4521h
L'HOMME QUI RIT 1h30SORTIE NATIONALE
21h16h15h4519h19h1521h17h3019h15LES BÊTES DU SUD SAUVAGE 1h32 - V.O.
16h3021h16hLES LIGNES DE WELLINGTON 2h31 - V.O.
Mar. 8Lun. 7Dim. 6Sam. 5Ven. 4Jeu. 3Mer. 2DU 2 AU 8 JANVIER
14h14h14h• 14hLES MONDES DE RALPH 1h41 - V.F.
• Précédé du Quiz de Mario
16h21h17h19h21hTÉLÉ GAUCHO 1h52
18h20h3016h
21h16h14h
18hLE HOBBIT 2h45
21h14h18h
10h30 (D)19h19h21h17h
19h16h21h
RENOIR 1h51SORTIE NATIONALE
2D
2D16h10h3010h30LA BALADE DE BABOUCHKA 52 mn - V.F.
V.F.
V.O.
FE
ST
IVA
L T
ÉL
ÉR
AM
A
TOUTS-PETITS
