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Label Le magazine municipal de Tourcoing Label Le magazine municipal de Tourcoing Ville Octobre 2012 // n°169 SUR COUP DE CŒUR Le CCAS : bien vivre à tout âge Le dossier > p.14 à 19 Week-end FANTASTIC Têtes d’affiche > p.24 les 15 ans du Grand Mix Vues d’ici > p.5

Label Ville 169

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Label Ville, magazine municpal de la ville de Tourcoing, numéro 169

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Page 1: Label Ville 169

LabelLe magazine municipal de Tourcoing

VilleJanvier 2012 // n°163

SUR

COUP DE CŒUR

Propreté :tous concernésLe dossier > p.14 à 19

Le papier en haut de l’afficheTêtes d’affiche > p.24

TourcoinGuimarães 2012 Vues d’ici > p.5

LabelLe magazine municipal de Tourcoing

VilleOctobre 2012 // n°169

SUR

COUP DE CŒUR

Le CCAS : bien vivre à tout âgeLe dossier > p.14 à 19

Week-end FANTASTICTêtes d’affiche > p.24

les 15 ans du Grand Mix Vues d’ici > p.5

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Instantanés

Label Ville2

Les Journées du Patrimoine D’année en année le succès de ce week-end de découverte culturelle ne se dément pas.

Au programme de l’édition 2012, un parcours proposé par le Conseilextra-municipal de la laïcité et du vivre ensemble (CELVE),

a emmené un groupe d’une soixantaine de personnes, du Tabernacle,lieu de culte protestant à l’église Saint-Christophe, en passant

par la mosquée du Clinquet… Quand culture rime avec ouverture.

Vive les allumoirs ! Gros succès pour les allumoirs, dont les traditionnels cortèges éclairentnos rues de sourires et de lumières. À l’image de ceux organisés parl’Amicale Brossolette et l’Union des commerçants du Brun Pain : plus de600 personnes ont défilé jusque l’école primaire Brossolette, où des bon-bons attendaient les enfants.

Inauguration du rucher-école Les abeilles se sentent bien en ville et se régalent à Tourcoing. Après

l’installation de cinq ruches, qui ont donné pas moins de 40 kg de miel l’andernier, la Ville a inauguré au Jardin botanique un rucher-école, où les

apiculteurs amateurs apprendront à conduire une ruche d’octobre à juin-juillet.

Forum des associationsLa 18e édition de ce grand rendez-vous de la vie associative tourquen-noise a rassemblé pas moins de 225 associations. Des stands attractifs

et des animations brillantes ont donné une belle illustration du dynamisme des bénévoles citoyens et engagés qui font notre ville.

Inauguration du cercle Saint-Christophe Réouverte après sept moisde travaux (lire Label Ville

n°167), la bourloireSaint-Christophe a été

inaugurée dans une ambiance détendue qui

sied bien à ce haut lieu deconvivialité tourquennois.

Au programme : démonstration, lâcher depigeons et remise de lamédaille d’argent de la

jeunesse et des sports àGustave Leroux, pour son

rôle de transmission auprès des jeunes.

mercredi12

septembre

15et 16

septembre

samedi22

septembre©

Didier Alkenbrecher

Visite de Louis Gallois à l’Union Le maire de Tourcoing et ses homologues de Roubaix et Wattrelos ont accueilli LouisGallois, commissaire général à l'investissement, à l’Union. Le maire, Michel-FrançoisDelannoy, en sa qualité de 1er vice-président de Lille métropole au développementéconomique, lui a présenté, à l’Imaginarium, le vaste projet d’éco-quartier.

mardi2

octobre

samedi13

octobre

© Didier Alkenbrecher

samedi29

septembre

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Le dossier p.14 à 19Le CCAS : bien vivre à tout âge

Vues d’ici p.6« Shop in Tourcoing » : un nouvel élan

Au cœur des quartiers p.8Un artiste, des habitants… une belle rencontre

Dynamique p.12Pont Rompu : 2013, année dynamique

Sports en revue p.20ASC Virolois-Croix Rouge : le foot au féminin

Racines p.23Philippe Maton, un Tourquennois de légende en Amérique

Têtes d’affiche p.24Un week-end FANTASTICau pays des lumières

À voir & à faire p.30-31LABEL VILLE N° 169, octobre 2012 : magazine réalisé et édité par la mairie de Tourcoing Service communication 3 rue de l’industrie - Tél. 03 20 28 13 41Courriel : [email protected] de la publication : Djil ACHIBADirecteur de la rédaction : Valérie LEVINRédacteur en chef : Juliette CAPETRédacteurs en chef adjoints : Myriam LIMPENS, Christelle TACZALAOnt collaboré à ce numéro : Didier ALKENBRECHER, Séverine GRUMIAUX, Gaëlle LAURENT, Franck LELOIR et Charlotte MALBRANQUEPhotos : Emmanuel DUCOULOMBIERPhoto de une : Emmanuel DUCOULOMBIERScan et chromie : Didier ALKENBRECHERSecrétariat : Chantal LIBBRECHT, Marie-Christine PÉTRÉAUXCréation de la Maquette : Delphine DESROUSSEAUXMise en page : Pélagie GABEZ (Gris Mouse)Imprimerie : IDC Imprimerie Dépôt légal n° 75165 - à parutionImprimé à 45 000 ex. sur papier recyclé

Label Ville 3

espérance de vie progresse régulièrement et c’est une trèsbonne chose. Ces années gagnées sont infiniment précieuses.Nous considérons avec l’équipe municipale qu’il est de notre

responsabilité, de notre devoir même, de contribuer à ce que les aînéstrouvent facilement dans notre ville les moyens d’être bien.C’est la raison pour laquelle nous proposons un éventail de services,d’activités, d’équipements, mais aussi de ressources humaines quiévoluent pour répondre au mieux à des situations humaines, familiales,sanitaires et sociales très diverses. Mieux vivre le grand âge dansune ville solidaire comme la nôtre consiste notamment à favoriserle maintien à domicile chaque fois que cela est possible. Comment ?Par le portage de repas, les soins à domicile, l’aide aux tâches quo-tidiennes mais aussi en offrant des solutions d’hébergement enfoyer-logement ou en établissement médicalisé pour s’adapter audegré d’autonomie de chacun. Notre CCAS, avec le Conseil Général à ses côtés, est le chef d’orchestredes actions conduites en direction de nos aînés. Il déploie desmoyens importants auprès d’habitants qu’il connaît bien. Si lacompétence et la mobilisation du CCAS sont indispensables, il fautégalement saluer l’engagement de nombreux bénévoles. Le plussouvent dans la discrétion, ils concourent à ce qu’à tout âge, àTourcoing, la vie reste riche de promesses et de moments de bonheurà partager.Enfin, rien jamais ne remplacera l’amour et l’attention de la famille,des voisins, des amis pour vaincre la plus terrible des épreuves :celle de la solitude. C’est notre responsabilité à chacun d’entre nousde dire à nos aînés que nous les aimons.

Michel-François DelannoyVotre maire

L’

Il faut savoir dire « je t’aime » à nos aînés

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Dans le cadre de son plan Propreté,la Ville intensifie son action etinnove en matière de verbalisation.Désormais, les contrevenants sontverbalisés directement par contra-vention, devant s’acquitter d’uneamende forfaitaire de 11 € (défautde sac de ramassage pour lescrottes de chiens, poubelles nonrentrées…) et de 35 € pour lesdéjections canines. Le tapagediurne ou nocturne n’est plusrelevé par procès verbal, maisfait l’objet d’une contraventiondirecte, le contrevenant et lesco-contrevenants éventuels devantalors chacun s’acquitter d’une

amende forfaitaire de 68 €. Unmoyen d’abonder les « caisses »de la Ville ? Non. Car celle-ci n’entirera pas de bénéfices financiersdirects. En revanche, la mise enplace de ce nouveau système deverbalisation doit sans contesterendre le travail des agentsverbalisateurs plus efficace surle terrain. Objectif : par cettesanction immédiate, dissuaderune minorité de citoyens indélicatsde continuer à porter atteinte àla qualité du cadre de vie de lamajorité. e

Christelle Taczala

« Industries culturelles et créa-tives » : derrière cet intitulé unpeu complexe se cache un de nosfleurons actuels en matière d’in-novation. À l’image de la sociétéAnkama, devenue leader du jeuvidéo en ligne en Europe et baséeà la Plaine Images, la semaine del’Innovation mettra en lumière, lemardi 27 novembre à l’Imagina-rium, des projets innovants sur

des thématiques telles que l’au-diovisuel et le cross media, laculture et la technologie, ledesign interactif ou les seriousgame. Traduits de façon littérale,ces « jeux sérieux » constituent,par exemple, un nouvel et origi-nal outil de formation profession-nelle. Construit comme un jeuvidéo classique, les serious gamepermettent la mise en situation

des salariés dans un environne-ment virtuel et ludique. Degrandes entreprises les ont déjàadoptés. Ainsi, le projet « BusTraining Game » a été mis enœuvre par la RATP afin d’amélio-rer la formation des conducteursde bus. Organisée par le réseauJ’Innove en Nord-Pas-de-Calais etsoutenue par le Conseil régional,cette manifestation s’inscrit dans

un programme comprenant plusde 17 événements autour dethèmes aussi variés que la domo-tique, le tourisme, la mobilité oul’agroalimentaire. Preuve que l’in-novation ne demande qu’à sortirdes sentiers battus pour donnertoute sa dimension. e

Myriam Limpens

> Le 27 novembre à l’Imaginarium, 99a bdDescat - www.semaine-innovation.org

Inventer demain, ça se passe aujourd’huiINNOVATION. La semaine de l’Innovation pose ses valises le 27 novembre à l’Imaginarium.Une journée pour découvrir, échanger sans se prendre au sérieux.

PROPRETÉ. Un an après la mise en place de son nouveau plan Propreté, la Ville passe la vitessesupérieure. Si le travail d’information et les actions de sensibilisation se poursuivent, le temps de la verbalisation efficace est venu.

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Archives > L’Imaginarium, espace

de co-working et de créativité

Des PV vite faits… bien faits

> Une crotte sur la voie publique et pas de sac pour la ramasser ? En cas de flagrant délit, lesagents de la Ville dégainent désormais le carnet et dressent immédiatement une contravention

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Les centaines de fois (ou les mil-liers ?) où nous avons eu le plaisir(ou le déplaisir) de jouer m’ont faitprendre conscience des quelquespoints très importants qui peuventfaire d’une soirée a priori ordinaireau milieu d’une tournée, une grandeexpérience à la fois humaine et mu-sicale. La liste en est assez brève,et, classée par ordre d’importance(selon mon humble avis) : 1. L’équipe est-elle chaleureuse etaccueillante, au point qu’on sentequ’elle s’éclate vraiment dans sontravail ?2. Est-ce que la salle sonne bien ?3. Est-ce que la nourriture estbonne ? (le numéro 3 pouvant de-venir numéro 2 ou 1 en fonction dela soirée/tournée)Le Grand Mix passe l’épreuve de cestrois critères haut la main. Depuisle soutien et le professionnalismedes techniciens (quand j’étais avecThus:Owls, nous étions souvent à

la merci des régisseurs internes, cequi pouvait vite être frustrant. Pasici), jusqu’au repas fait-maisonavec amour, la soirée avait déjàdémarré avec deux de mes troiscritères remplis. Et le test ne faisaitque commencer. Le public étaitchaud, le son était top et le shows’est terminé sans fausse note !Cerise sur le gâteau, nous noussommes fait des amis : My Brigth-

test Diamond, avec lesquels nousespérons partager la scène à nou-veau, dans un avenir le plus prochepossible.Alors Le Grand Mix, je vous sou-haite une excellente 15e anniver-saire et on lève nos verres à uneautre 15 ! À bientôt j'espère !*e

> Patrick Watson et Half Moon Runjeudi 25 octobre à 20h au Grand Mix

* En français et avec l’accent ;-)

Romain Humeau, chanteur d’Eiffel

« Le Grand Mix est ma seconde maison, les cinquante bénévoles et toute l’équipe dela salle ma deuxième famille. En 2007, après avoir été bénévole pour les Nuits Secrètes,j’ai décidé de m’investir au sein du Grand Mix. Depuis, je m’occupe du bar, de la

billetterie ou de l’accueil des artistes. Cela m’a permis de lier de nouvelles amitiés et de pouvoirassister à tous les concerts programmés. Le Grand Mix est une salle magique, l’ambiance y esttellement particulière ! Lorsque j’y vais, je sais que je vais passer une bonne soirée avec desamis, passionnés comme moi de musique. Le Grand Mix est finalement notre point de ralliementà tous. Même les artistes ne s’y trompent pas :bien accueillis, ils donnent tout sur scène etpassent du temps avec l’équipe et les spectateursaprès leur concert. Ce sont toujours des momentsformidables. »

Propos reccueillis par Charlotte Malbranque

4 QUESTIONS À...

Le Grand Mix, on l’aime pour ses concerts intimistes et la chance qu’il nous offre de découvrir destalents montants comme d’approcher des artistes au firmament. On l’adore aussi pour son équipe deprofessionnels investis et ses bénévoles tout aussi sympas et passionnés. Cet automne, notre scènede musiques actuelles préférée fête ses 15 ans. À cette occasion, des artistes reviennent à Tourcoing.Histoire de fêter cet événement en famille…

Votre premier souvenir au Grand Mix ? La première fois que nous avons jouéau Grand Mix, c'était sur notre pre-mier album Abricotine en 2001... Lasalle était loin d'être pleine. C'étaitl'époque où nous commencions parTe revoir et finissions par Douce ado-lescence. Même si mon souvenir estassez flou, je me souviens très biendu truc convivial qu'il y avait déjà auniveau de l'accueil... Plus globale-ment, les gens dans le Nord ont vrai-ment ce talent pour te faire sentirchez toi, dès les premières secondes.

Une anecdote sympa, drôle ou émouvante ? La deuxième fois que nous avonsjoué chez vous, c'était sur notre quatrième album À tout moment. Lasalle était pleine à craquer. On étaitimpressionnés car il s'agissait dudébut de la tournée... On a flippé enmontant sur scène. Le soir, commed'hab, je ne suis pas arrivé à ouvrirma piaule d’hôtel... J'ai des problèmesavec le concept de « clefs » !

Votre définition du Grand Mix, de son esprit, en 3 adjectifs ?Chaleureux, fidèle et pas cyniqueUn message au Grand Mix et à son équipe ?Happy birthday to you Grand Mix ! Et rendez-vous le 8 décembre ! Bises.

> Eiffel, Twin Twisterssamedi 8 décembre à 20h au Grand Mix

TRÈS BEL ANNIVERSAIRESimon Angell, guitariste de Patrick Watson nous parle du Grand Mix

Olivier Vaysse, 27 ansBénévole au Grand Mix

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sur les 15 ans du Grand Mix

© Frank Loriou

© Zarti

©Brigite Henrylores

Le Grand Mix

5 place Notre-Dame03 20 70 1000www.legrandmix.com

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Label Ville : Pourquoi avez-voussouhaité vous engager commeprésident de Tourcoing ArtisanatCommerce ? Christophe Calonne : Le mandatde Géraldine Catteau, qui correspon-dait à une période charnière (findes travaux, passage de l’ARCT auTAC…), touchait à sa fin. Ancienlobbyiste et consultant en mar-keting, j’organise régulièrementdes animations dans ma boutique,« Mistral et Tramontane », ouverteen 2010. C’est sans doute pour monapproche dynamique du commercequ’on a pensé à moi. Aujourd’hui,j’hérite du travail de fond admira-ble déjà réalisé malgré un contextetendu et ai la chance de pouvoir

compter sur une petite équipe depermanents. Le commerce tour-quennois ne souffre pas d’uneimage négative. Il n’a pas encored’image. Tout est à construire, etça, c’est très stimulant.LV : Comment envisagez-vous lerôle du TAC ?CC : Les missions du TAC sontrecentrées sur la promotion et ledéveloppement du commerce et del’artisanat tourquennois, le rôled’animateur de réseau relevantdavantage de la Fédération des

unions commerciales. Le TAC doits’imposer comme le carrefour desacteurs économiques de la ville, oùse rencontrent les artisans, les élus,les commerçants sédentaires etdésormais aussi non sédentaires,tous unis pour avancer. LV : Quel est votre plan d’attaque ?CC : Premièrement : offrir de lavisibilité. Présents depuis juin surla plupart des réseaux sociaux, nouslançons un nouveau site internetqui se veut la vitrine de l’ensemblede l’offre commerciale tourquen-

noise. Deuxièmement : fidéliser. Parl’édition d’une carte de fidélité àl’échelle du territoire, nous voulonsinciter les Tourquennois à consom-mer tourquennois. Enfin : faireconsommer plus. Avant les fêtesde fin d’année, nous lancerons unprogramme de chèques-cadeaux.Toutes ces actions sont estampillées« Shop in Tourcoing ». Dans uneville dont la signature est « Villecréative », il est logique d’êtreinnovant… et créatif. e

Christelle Taczala

« Shop in Tourcoing » : un nouvel élan

« En soutenant fortement le TAC et son nouveau président, nous démontrons combien le développement et la promotion du commerce est une de nos priorités. »Véronique GRÜNEISSEN, adjointe au maire déléguée au Commerce et à l’Artisanat

Les moins de 30 ans ont leur maison.Son nom, désormais inscrit sur lafaçade du 16 rue Paul Doumer : LaStation. Derrière la porte, ça bouge !La Maison de la Jeunesse et desÉtudiants, tout en conservant sesmissions d’informations et d’ac-compagnement, propose un pro-gramme d’activités de qualité, avecdes conférences, des formations,des concours, des expositions... Soncœur de cible, toujours le même :les moins de 30 ans. Fin octobre, ilspourront y assister à une conférencesur le harcèlement et la violence à

l’école, en novembre, participer à untournoi de jeux vidéo, se former àla rédaction d’un CV et d’une lettrede motivation, s’éveiller à l’art avecle MUba Eugène Leroy sur le thèmedu fantastique (lille3000 oblige),prendre part à un café-débat avecle Conseil Communal de la Jeunesse...ou profiter d’une projection gratuitede courts métrages. e

CT

> La Station, Maison de la Jeunesse et des Étudiants, 16 rue Paul Doumer (03 20 24 24 42) - Accueil du lundiau vendredi de 9h à 17h30 Programme : lastation-tourcoing.fr

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CENTRE-VILLE. Un nouvel accueil, une cyberbase, une salle d’exposition et de conférence, desespaces pour des rendez-vous conviviaux ou des entretiens plus confidentiels… Et surtout : uneprogrammation riche et variée en direction des jeunes. La Station est ouverte. Attention décollage !

La Station sur orbite

> Le 12 septembre, lors de l’inauguration de La Station, le Conseil Communal de la Jeunesse (CCJ)a présenté son action

> Après deux ans de mandat, Géraldine Catteau, présidente de l’Union des Commerçantsdu Centre, passe le flambeau de la présidence du TAC à Christophe Calonne

COMMERCES. En lançant une nouvelle marque,Christophe Calonne, le nouveau président de l’association pour le développement économique et commercial de Tourcoing (TAC) veut renforcerl’identité commerciale de la ville.

Shop in Tourcoing

www.shopintourcoing.fr

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C’est le nombre de dictionnaires offerts par la Ville aux élèves de CM2 à Tourcoing : 701 pour les écoles publiques ; 572 pour les écoles privées.Le 8 octobre, le maire Michel-FrançoisDelannoy et Marie-Laurence Davoine,adjointe au maire déléguée à l’éducationont reçu, avec Marie-Pierre Gourde,conseillère municipale et présidente du Conseil de quartier de la Marlière,les élèves de 6 établissements pour une remise officielle à l’Hôtel de Ville.Des membres du Conseil municipal, élus dans les Conseils d’écoles ou élusde quartier, ont joué les émissairesdans les autres établissements.

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Imaginez… Vous êtes saisis d’une enviesoudaine de vous évader, de prendre laroute vers une destination inconnue. Prèsde chez vous, une voiture vous attend,elle est disponible. Vous l’avez réservéesur le web, il y a seulement 5 minutes.Grâce à votre pass vous la déverrouillezsans difficulté. Un code à saisir dans lavoiture et vous démarrez. Non, vous nerêvez pas, il s’agit simplement du servicede réservation en ligne d’Autopartage :disponible 24h/24 et 7j/7. Alors, quelleest votre prochaine destination ?

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LE BRUIT DU NET

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Elles ont passé leur enfance àTourcoing, ont moins de 30 anset se sont passionnées pour lestylisme ou la recherche. MorganeCaux, élève au lycée Sévigné, aété lauréate du concours desjeunes créateurs ACTE, « TheFashion Contest Award » enjuillet. « J’ai travaillé sur la thé-matique de la mode innovante,raconte-t-elle. Le jury a été séduit

par mes silhouettes. » Grâce à ceprix, la jeune femme a réalisé sacollection éponyme, qu’elle aprésentée début octobre à lafoire TexMed en Tunisie. Elleprojette de participer à d’autresconcours et de travailler pour degrandes maisons. Originaire duquartier du Virolois, Céline Bellardest quant à elle une des rareschercheuses de France. Le 5

octobre, elle a reçu une boursede la fondation L’Oréal France. Sesrecherches, entreprises dans lecadre de sa thèse, portent sur lesimpacts des changements clima-tiques sur la biodiversité àl’échelle planétaire. « Les travauxscientifiques sont méconnus dugrand public » déplore-t-elle.

Pour y remédier, elle réalisera untravail de vulgarisation de sa thèsecet été. « Je distribuerai mon livretdans les collèges. À travers la jeu-nesse, je suis persuadée que l’onfera prendre conscience à chacunde l’importance de préserver labiodiversité. » e

Charlotte Malbranque

Vues d’ici

TALENTS. MorganeCaux et Céline Bellardsont deux jeunes Tour-quennoises pleines detalent. Excellant dansles domaines de lamode et de la science,elles ont récemmentété récompensées pourleur travail.

À Tourcoing, le talent se conjugue au féminin > Morgane Caux, accompagnée

de Colette Huvenne, conseillère communautaire, conseillère municipalede Tourcoing, présidente exécutive du réseau européen des collectivités

textiles ACTE, lors de la remise de son prix des jeunes

créateurs ACTE et CélineBellard, photographiée

par l'Oréal. Deuxjeunes femmes

à suivre

© SFIL

© L’Oréal France

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Cela fait cent ans que l’institutiontourquennoise conseille les famillesen deuil et fabrique des monumentsfunéraires. Marc Allard, arrière-petit-fils du créateur, dirige l’entreprisedepuis 2005. « Mon grand-père adéménagé les monuments du parcClemenceau au Pont de Neuville

avec une charrette tirée par deschevaux, relate-t-il avec plaisir.Moi, j’ai commencé à nettoyer destombes à douze ans pour gagnerun peu d’argent. » Depuis cent ans,l’activité a évolué en fonction desmatériaux et des techniques. Alorsqu’en 1912 les monuments étaient

tous fabriqués par les ouvriers de lasociété, ils sont à présent achetésà des entreprises françaises. « Nousne réalisons que les demandes desculptures très originales. » Le mar-brier funéraire restaure aussi devieux monuments tombés en dé-suétude dans les cimetières de laVille. « Aujourd’hui, les famillestrouvent une utilité à remettre enétat les tombes de leurs aïeux. »Les demandes peuvent venir deTourquennois comme de descen-dants habitant à l’autre bout dumonde. « Les familles sont éclatées,constate le gérant. Nous recevonsdes appels d’Australie et des États-Unis, des clients nous demandentd’entretenir ou fleurir une tombeà Tourcoing. » Pour Marc Allard, le

marbrier funéraire est comme unarchitecte, discutant avec les fa-milles de la forme d’un monument,de sa matière et de sa couleur. « Ilest le dernier hommage de la familleà la personne décédée. Un monu-ment doit être beau. » Allard etHoste emploie cinq salariés, cer-tains travaillant pour la sociétédepuis trente-cinq ans. L’entreprisefamiliale ajuste régulièrement sonoffre aux besoins de ses clients.« Nous sommes à l’écoute desfamilles. Nous nous adaptons à lademande grandissante de crémationet à la multiplicité des confessionsreligieuses. » e

Charlotte Malbranque

> Allard et Hoste, rue du Pont de Neuville(03 20 94 41 64)

Au cœur des quartiers

PONT DE NEUVILLE. Le marbrier funéraire Allard et Hoste a fêté son centenaire en février. AlexandreAllard, fondateur de la société née en 1912, a légué à ses descendants un savoir-faire peu commun.

L’amour d’un métier en héritage

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Un quartier en mutation, une mé-moire collective fertile, une fiertévéritable. Après notamment un livreet deux spectacles de Jean-MarcChotteau, le Centre socioculturel deBelencontre s’appuie sur le dispositifde la Fondation de France « Les nou-veaux commanditaires » pour initierun projet culturel, inscrit dansl’ANRU. Depuis fin 2011, Brigitte,

Sylviane, Monique, Denise… en toutune dizaine d’habitants se réunis-sent régulièrement au centre social.Ensemble, ils ont rédigé un cahierdes charges précis à l’attention d’unartiste proposé par le médiateurculturel Art Connexion. « Pour nous,il est important d’évoquer le passérural et industriel du quartier, insisteDenise. Il faut aussi retrouver l’idée

de mixité et de solidarité. » L’artistebruxellois Emilio López-Mencherol’a bien entendu. « Au début on étaitimpressionnés, parce que c’est unartiste, se souvient Denise. Mais aufinal, non, il est simple et accessible.On lui fait confiance pour créerune belle œuvre pour notre beauquartier. » Point de départ : La pen-seuse, une statue en marbre rose qui

trôna jadis au cœur du parc Clemen-ceau. L’élégante décapitée devraitretrouver le sourire fin 2013, domi-nant un point stratégique, entouréede tables gravées, assurant le lienentre une piste de pétanque et unterrain de basket. Non loin de lafuture médiathèque. Entre le passéet le futur. À suivre… e

Christelle Taczala

Un artiste, des habitants… une belle rencontre BELENCONTRE. Un groupe d’habitants s’est constitué pour passer commande d’une œuvre originale à un artiste contemporain. Le monument sera érigé au cœur du quartier métamorphosé.

© CSC Belencontre

> L’artiste belge Emilio López-Menchero est à l’écoute des habitants du quartier, pour créer une œuvre qui rend notamment hommage au bien vivre ensemble

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ÉPIDÈME. Créé en 1912, Verquin confiseurlance cette année une nouvelle douceur destinée aux gourmands. Avec près de 50 tonnesde bonbons produits par jour et des marquesconnues de tous, l’entreprise poursuit sa routeen mêlant innovation et savoir-faire historique.Retour sur une entreprise centenaire qui refusede vieillir.

Au cœur des quartiers

Cette année, le confiseur Verquinpropose avec Fwi, sa dernière gour-mandise, une association surpre-nante de fruits et de chocolat. Cebonbon a été testé en laboratoireavant de déferler sur le marché àl’occasion de ses cent ans. En effet,si l'entreprise tourquennoise connaît,avec ses célèbres « Croibleu » ou

« souris au caramel », un succès in-contesté, elle ne s’est pourtant pasreposée sur ses lauriers. Dotée d’unatelier pilote qui reproduit à petiteéchelle les conditions de fabricationindustrielle, le confiseur disposeégalement de dégustateurs spé-cialement formés. En investissantinlassablement sur la recherche du

bonbon de demain, l’entreprise a sudévelopper son activité, accompa-gner la grande distribution et main-tenir deux sites de production àTourcoing et à Neuville-en-Ferrain.Qu’il s’agisse de recettes innovantes,d’un packaging toujours plus atti-rant ou de nouvelles confiseriessans sucre, l’entreprise développe

sans cesse sa recette originale pourrester jeune et incontournable surun marché très concurrentiel. Agir,faire preuve de bon sens et de créa-tivité, font partie des valeurs de lamaison. Autant dire que « immobi-lisme » est un mot que Verquin neconnaît pas. e

Myriam Limpens

NOS NOUVEAUX COMMERCESBLANC SEAU ÉPIDÈME

Belles bécanes Saveurs des îles

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De Montréal à Tourcoing, en passantpar l’Inde dont il a fait le tour àmoto et l’Atlantique, traversé endix mois avec sa femme originairedu Nord, Hugo Gervais a beaucoupbourlingué. Depuis janvier, legéant québécois a troqué sa casquette d’informaticien contreune salopette de mécano (« greasemonkey »), pour ouvrir un atelier/show-room unique en son genre.Les amateurs de bécanes vintageet racées trouveront ici le passionné à qui parler. L’adressequi manquait à la métropole pourréparer ou entretenir tout véhiculeancien ou de collection. À voir :des Royal Enfield préparées avecsoin. Votre cœur va faire vroum.

De sa Martinique natale, Jacob Cenesca a ramené son sourire ensoleillé et les recettes épicées de sa grand-mère. Sa cuisine, du marché et du cœur, a le bon goût et la fraîcheur du fait minute. Les salariés des sociétés de l’Union voisine aiment le midi se régaler au comptoir ouvert sur les fourneaux, d’acras de morue et de colombo de poulet (formule express à 10,50 €). Le soir, chaleureusement accueilli

par Florie-Annette, on apprécie le voyage, les pieds sous les tables nappées. Le service traiteurapporte à vos événements privés une touche exotique originale.

> Douss’ Kreoline, 172 rue de Roubaixrestaurant traiteur (sur place, à emporter, en livraison) de cuisine antillaise (06 82 65 50 53)www.dousskreolinetraiteur.net

> Grease Monkeys, 141 rue de Mouvaux (06 68 64 70 64)www.grease-monkey.fr - [email protected]

Fwi : un bonbonmade in Tourcoing

© Christelle Taczala

© Christelle Taczala

> Verquin confiseur a obtenu le prix spécialdu Jury aux Grés d'Or2012 avec son nouveaubonbon Fwi

© Verquin confiseur

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Au cœur des quartiers

Point d’orgue de la participation dansl’opération d’aménagement du futur éco-quartier, les Assises de l’Union permet-tent la rencontre entre l’aménageur, leshabitants, les associations, les équipestechniques, les élus et les partenairesinstitutionnels. Une occasion uniquepour tous de s’informer sur l’état d’avan-cement et les perspectives de l’Union.Les 3e Assises ont été organiséesconjointement avec la rencontre natio-nale du Club national des Écoquartiers,les 19 et 20 octobre à l’Imaginarium.Exploration guidée, ateliers pour élaborerles réponses aux enjeux futurs de l’Unionou autour des questions de mobilité(déplacements alternatifs…) : deux jours pour inventer de nouveaux modesde faire la ville.> Conclusions des Assises (d’ici fin 2012) : www.lunion.org

Imaginer demainL’UNION

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La place Notre-Dame prête pour la Liane 4CENTRE-VILLE

Cet été, la place Notre-Dame a bénéficié d’un réaménagement, géré par Lille métropole, qui modifieles habitudes de circulation. Objectif : offrir à la Liane 4, mise en service le 27 août, une liaison directeet prioritaire de la rue Nationale vers la rue Delobel. Le « tout droit » sur la rue Nationale est ainsi devenuplus confidentiel. Onze places de parking supplémentaires ont été créées. Il s'agit d'un aménagementprovisoire, la place devant être totalement refaite sur cette base dans quelques années. Reste à aménagerun passage piétons pour sécuriser la sortie des élèves du collège Notre-Dame Immaculée, en intégrantune véritable zone de dispersion devant l’établissement.

Je dépose, tu achètes, elle vend…Le concept du dépôt-vente n’estpas nouveau. Bourses aux vête-ments ou aux jouets sont légion,tandis que vide-dressings et sitesde petites annonces pleuvent surla toile. Céline De Neve est elle-même une inconditionnelle del’occasion. « Certains attendentl’été pour le soleil, moi, c’est pourles braderies », plaisante la jeuneTourquennoise. Qui poursuit sur unmode plus sérieux, militant, quasi-décroissant : « On consomme trop !

Le marché de l’occasion rend serviceà tout le monde : à ceux qui veu-lent se débarrasser d’un article quine leur convient plus comme à ceuxqui n’ont pas les moyens d’accéderau beau au prix du neuf ». À peinetrentenaire, Céline, qui a ouvertAux merveilles de Lily en juilletdernier, a déjà derrière elle un par-cours aussi riche qu’atypique. Filled’artisan, elle a le sens du commercedans le sang, celui du contact etdu service surtout. « Mon truc àmoi, c’est le monde de l’enfance »,

confie la maman de Lilybel. Et çase voit. Dans son dépôt-vente onne fouille pas. Les vêtementscoquets sont alignés sur desportants, classés par taille, de 0 à12 ans. Un adorable écrin, queCéline veut sans prétention, et oùse retrouvent habits et accessoiresaussi beaux que du neuf, à prixcassé. « Si je peux permettre à desdames seules avec des enfants oudes familles un peu justes finan-cièrement d’accéder à des jolieschoses, pour moi c’est gagné. »

Pour animer sa boutique, Céline nemanque pas d’idées : des atelierscréatifs, des démonstrations deportage en écharpe, des rencontresavec des mamans utilisatrices decouches lavables… Son souhait :créer un lieu vivant et convivialautour de l'enfant. e

Christelle Taczala

> Aux merveilles de Lily dépôt-vente enfantde 0 à 12 ans, 33 rue Charles Wattinne.Dépôts sur rendez-vous (03 20 11 42 31)www.aux-merveilles-de-lily.fr

Aux merveilles de Lily

GAMBETTA. Entièrement dédiée à l’univers de l’enfance, jolie comme un cœur et emplie de trésors colorés, la boutique de Céline De Neve seveut le nouveau repaire des parents débrouillardsen quête de bons plans. Le rendez-vous de celleset ceux qui veulent consommer autrement.

Des merveilles à prix doudous

> Plus qu’une boutique : un lieu d’échange autour de l’enfant

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Au cœur des quartiers

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Le CETI a ouvert le bal des rencon-tres. Il a réservé son premier tourde piste aux représentants des an-ciens salariés du textile, aux pro-fessionnels du secteur et auxinstitutionnels de la région, les 10 et11 octobre. Cette inauguration, quele maire Michel-François Delannoy

a dédié aux ouvriers du textile età leurs enfants, a permis aux invi-tés de découvrir le potentiel pro-metteur de cet équipement uniqueau monde, en présence de MartineAubry, présidente de Lille Métro-pole, des maires de Roubaix,Tourcoing et Wattrelos et des re-présentants du CETI. Plus de 2000personnes sont venues le 14 octobreentre amis ou en famille, certainsavec de jeunes enfants. Ils n'auraientpas manqué l'occasion unique dedécouvrir le CETI de l'intérieur. Ilsn'ont pas été déçus. Lors de la visitecommentée par les ingénieurs duCETI en personne, les habitantscurieux ont pu observer ces étrangesmachines créatrices des textilesde demain. « Nous avons connu la

superbe période du textile. Nousl'avons cru mort, mais il ne l'est pas.Nous sommes bluffés par les nou-velles capacités d'innovation. C'estincroyable, magnifique », confientNadine Bourdet et Yves Peronne,ex-professionnels du fil à tricoter. Cedimanche-là, les amoureux du tex-tile traditionnel et d'avenir ontvécu, pour la première fois ensem-ble, un jour de fête. e

Séverine Grumiaux

L’UNION. Ils sont venus très nombreux découvrir le Centre européen des textiles innovants (CETI) à la journée portes ouvertes.Ils ont inauguré le premier bâtiment neuf de l'Union, vaisseau amiral de l'écoquartier. Une semaine sous le signe de l'émerveillement.

Les premiers explorateurs du CETI

Exposition Futurotextiles, du 13 octobre au 30 décembre, du mercredi au dimanche de 14h à 18h - www.ceti.com

> Fil de soie d'araignée, étoffe en fibre optique, robes futuristes : l'exposition Futurotextiles de lille3000 a réservé bien des surprises aux visiteurs

« Le textile est inscrit dans notre code génétique.En 2012 avec le CETI, turbine industrielle des nouveaux

temps, le textile se pense encore ici à l'Union. »Le maire, Michel-François Delannoy

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Dynamique

L’artisanat est l'une des armes de redynamisation du quartier du PontRompu. Le projet de rénovation urbaine,

cofinancé par l'Agence nationale de rénovationurbaine (ANRU), prévoit la création fin 2013de deux hôtels d'entreprises dédiés aux métiersdu bâtiment sur les espaces libérés par ladémolition de logements. L'objectif : fairevenir les entreprises pour recréer de l'activitééconomique et changer l'image du quartier.C'est l'une des rares opérations économiquesfinancées par l'ANRU en France. Forcément,on y voit la preuve de sa pertinence. L'équi-pement répond fidèlement aux besoins despetites et moyennes entreprises (PME) ettrès petites entreprises (TPE) locales. 993artisans exercent à Tourcoing et un quartd'entre eux auraient un projet immobilier àcourt ou moyen terme. Tout a été pensé poureux : les surfaces seront inférieures à 200 m2,les locaux modulables, les espaces de parkinget de livraison nombreux. La construction dece pôle artisanal sera engagée avant la finde l'été 2013 rue Jules Leurent, en lieu etplace de 24 logements qui seront démolis ennovembre. C'est sur une partie de l'espacelibéré, celle qui s'ouvre sur le quartier duPont Rompu, que le nouveau bâtiment seraconstruit. Sur 1 450 m2, le site pourra accueillirdouze entreprises du BTP second œuvre :électriciens, plombiers, spécialistes du revê-tement de sol... Un second projet d'immobi-

lier d'entreprises sera porté un peu plus tardpar la SEM Ville Renouvelée (SEMVR) quiconstruira dix locaux de 150 à 250 m²quelques centaines de mètres plus loin. Leprojet profitera à l'image et au dynamismedu quartier mais également aux habitants.Pensé dans une démarche partenariale,notamment avec la Maison de l'emploi, cepôle artisanal doit permettre aux entreprisesinstallées de privilégier le recrutement deTourquennois. e Séverine Grumiaux

Le quartier du Pont Rompu s'apprête à vivre une année2013 riche en transformations grâce au projet de rénova-tion urbaine. Si la rénovation de l’habitat et des espacespublics y a une très large place, la création d'un jardind'activités, pôle immobilier dédié aux métiers artisa-naux et du bâtiment, apportera un nouveau souffleéconomique au quartier.

Pont Rompu : 2013,année dynamique

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Le jardin d'activités déploiera pour les artisans et

entreprises du BTP 12 cellules

commercialesde 100 à 130 m2

© Coppe-Architectes

© Coppe-Architectes

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Servicepublic

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SUR LE FIL…Vous êtes jeune, avec une pas-sion, un projet ? Tentez votrechance ! La Fondation de Francedécerne chaque année une ving-taine de bourses d'un montantunitaire de 7 600 € à des jeunesâgés de 18 à 30 ans désireux deréaliser leur vocation à traversun projet personnel. Original,ouvert sur les autres, ce projetpeut être issu de tous domainesd'activité : art, artisanat, culture,sciences, techniques, environne-ment, action sociale, humanitaire…En 2012, Virgile Waroquier, facteur d'instruments, a reçu uneBourse déclics jeunes. Ce prix lui a permis d'ouvrir l'Atelier deFaust, un atelier de réparationd'instruments à vent au cœur de Tourcoing (voir son portraitdans Label Ville n°167, p.22)

> Inscriptions en ligne ou par courrier postal jusqu’au 15 novembre 2012. Règlement et formulaires : www.fondationdefrance.orgRenseignements : [email protected]

Rappel : entretien annuel des tombes. À l’approche de la Toussaint, la Ville invite lespersonnes ayant des sépulturesdans les cimetières communauxà les tenir en état de propreté.À cette intention, elle rappelleque les travaux sur les monu-ments funéraires et l’entretiendes tombes doivent être achevés pour le vendredi 26 octobre. Les entrées en véhicule automobile ne serontplus autorisées à compter du 27 octobre et jusqu’au 1er novembre inclus.

« Quartier propre, ensemble ».Dans le cadre du nouveau Planpropreté, et dans le souci d’améliorer le cadre de vie desTourquennois, la Ville a décidél’organisation régulière d’opéra-tions d’envergure menées par lesservices de la Propreté urbaineet des Parcs et jardins et espacesextérieurs. Ces interventions se réalisent en un jour et voientconverger dans le quartierconcerné les moyens en hommeset en matériel en nombre suffisant pour réaliser un grandnettoyage des rues, places et espaces verts. Toutes les 2 semaines, un nouveau quartier est ciblé. Prochains rendez-vous : le 25 octobre au Brun Pain, le 9 novembre au Virolois, le 29 novembre au Pont-Rompu,

le 7 décembre à l’Épidème et le17 décembre au Pont de Neuville.

Inscriptions sur les listes électorales : il est temps. Vousêtes tourquennois et allez fêter vos 18 ans avant le 1er mars 2013 ?Vous arrivez d’une autre commune ?avez récemment acquis la natio-nalité française ? ou encore n’avezjamais effectué la démarche ?Vous avez jusqu’au 31 décembre2012, au plus tard, pour vous inscrire. Rendez-vous au servicedes élections de l’Hôtel de Ville,muni de votre carte nationaled’identité et d’un justificatif dedomicile. > Permanences exceptionnelles les samedis 22 et 29 décembre de 9h à 12h. Inscription sur internet :www.tourcoing.fr rubrique Services en ligne

L’accès au droit est un principefondamental. Ainsi, les interve-nants de la MJD (avocats, notaires,juristes, etc) renseignent gratuite-ment les Tourquennois qui le sou-haitent. La structure, née d’uneconvention entre la Ville, le Tribu-nal de Grande Instance de Lille, lePréfet de la Région Nord-Pas-de-Calais et le CCAS notamment, estl’une des premières en France. Elleassure une justice de proximité(contrôleur judiciaire, agent deprobation, éducateur de la Protec-tion Judiciaire et de la Jeu-nesse,...) au service des habitants.En novembre, la MJD présenterases missions dans les établisse-ments scolaires, les centres sociaux

et les maisons de retraite. Le 28novembre, une projection gratuitedu film Polisse de Maïwenn est or-ganisée au cinéma Les Écrans, de9h à 12h, suivie d’un débat avecun magistrat du parquet des mi-neurs et des représentants de labrigade des mineurs du commissa-riat de Tourcoing. Le lendemain, àl’occasion de portes ouvertes, desintervenants expliqueront ce qu’estla justice de proximité et commentelle est rendue à la Maison de laJustice et du Droit de Tourcoing.e

Charlotte Malbranque

> Maison de la Justice et du Droit, 54 rueGabriel Péri (03 59 69 71 90)

> L’inscription est obligatoire pour les 28 et29 novembre (03 59 69 71 94)

SERVICE. La Maison de la Justice et du Droit (MJD) célèbre ses 20 ans à Tourcoing. Entre ses murs, des professionnels du droit accompagnent gratuitement les justiciables tourquennois depuis le 27 novembre 1992.

Vingt ans de consultations juridiques gratuites

> Des avocats, notaires, huissiers de justice, juristes, défenseurs des droitset conciliateurs de justice, à l’instar de monsieur Brun sur notre photo,vous accueillent à la MJD pour des consultations gratuites

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164agents des services dumaintien à domicile duCCAS interviennent chez1 600 personnes âgées

15 000 personnes de plus de 60 ans résident à Tourcoing, dont près de 6 000 personnes âgées de 75 ans et plus

7% c’est le taux d’évolution selon l’INSEE de la part de population âgée de plus de 60 ans d’ici 2040 sur les communes

de Tourcoing, Neuville-en-Ferrain,Roncq, Bondues et Halluin

Label Ville14

Le dossier

> Plus de 160 aides à domicile interviennentchaque jour chez des personnes âgées. Elles apportent une assistance mais aussi un soutien moral

Archive

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Label Ville : En quoi le CCAS deTourcoing est-il particulier ?Sylvie Boudry : Le CCAS de Tour-coing est une institution connueet reconnue. Il est l’un des plusimportants et plus innovants CCASde France. Il dispose d’un budgetde 26 millions d’euros dont 3 mil-lions d’euros d’investissement. Ladémarche partenariale en est unaxe fort. Nous travaillons avecdes bénévoles, des associations,l’Agence Régionale de Santé, leConseil Général, les caisses de re-traite... En temps de crise, les ha-bitants savent tous qu’ils peuventavoir besoin un jour d’une struc-ture aidante. C’est pourquoi le

CCAS se positionne comme unoutil de prévention car il est plusfacile d’agir au début d’une situa-tion difficile, par exemple dans uncas de surendettement. La préven-tion est primordiale. Pour celanous restons constamment àl’écoute du territoire. Grâce à untissu d’associations très riche àTourcoing, le CCAS dispose d’unvéritable réseau lui permettantd’identifier les difficultés et deproposer des solutions innovantespour y répondre.

LV : Comment se coordonnent laVille et le CCAS ?SB : Compétence obligatoire de la

commune, l’action sociale de laVille est portée par le CCAS. Lemaire en est le président, il est legarant de la cohérence entre lesdeux entités. Composé de repré-sentants de la société civile etd’élus, le CCAS fonctionne grâce àun conseil d’administration qui luipermet de répondre à des situationsd’urgence. Autonome, le CCAS dis-pose de son propre budget, celui-ci étant abondé à 25% par la Ville.

LV : Le service d’aide à domiciledu CCAS fête cette année undemi-siècle d'activités, pouvez-vous nous dire pourquoi ce serviceest essentiel ?

SB : Vieillir à la maison reste lechoix de la majorité des seniors.Quitter son domicile de façoncontrainte est toujours vécu commeun déchirement. Il s’agit d’un enjeuhumain : laisser à chacun la libertéde vivre comme il le souhaite dansles meilleures conditions possibles.Le CCAS et tous les acteurs associa-tifs du maintien à domicile agissentpour garantir cette liberté de choix.Il est aussi un enjeu économique.C’est un secteur créateur d’emploiset qui retarde l'entrée en Établisse-ment d'Hébergement pour PersonnesÂgées Dépendantes (EHPAD).

Propos recueillis par Myriam Limpens

INTERVIEW. Sylvie Boudry, adjointe au maire déléguéeaux solidarités sociales et aux personnes âgées

« Laisser à chacun la liberté de vivre comme il lesouhaite dans les meilleures conditions possibles »

Le CCAS : bien vivre à tout âge

Label Ville 15

Le dossier

> Le service d’aide à domicile intervient depuis 1962 sur le territoire tour-quennois. L’aide aux courses constitue un des nombreux services proposés

Le service d’aide à domicile du Centre Com-munal d'Action Sociale (CCAS) de Tourcoingfête cette année ses cinquante ans d’activi-tés. Acteur majeur de l’aide à la personne,le CCAS a su conserver son rôle de précurseursocial en s’adaptant et en proposant sanscesse de nouvelles réponses aux difficultés.Rencontre avec une équipe de passionnés etdes personnes âgées pour qui l’âge est fina-lement une question de point de vue.

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Le dossier

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Issu de l’ancien bureau de bien-faisance, le CCAS est aujourd’huireconnu comme un acteur indis-pensable du bien vivre à Tourcoing.L’institution a su s’adapter en sefixant un objectif clair : permettreà tous, et notamment aux per-sonnes âgées, de vivre le mieuxpossible. Car une grande ville c’estaussi une ville attentionnée à safamille, ses enfants et ses aînés.Avec plus de 3 000 usagers etautant de situations différentes,l’équipe de l’action gérontologiqueaccompagne la personne âgée dansun véritable « parcours de vie ».De l’information donnée par leCLIRPA, à l’analyse des besoins etdes droits effectuée lors d’une

première visite à domicile, auportage de repas, aux soins infir-miers ou aux multiples animationsproposées, le CCAS a inventé sapropre recette du bien vieillir :celle qui s’adapte à chacun en fonc-tion de ses besoins. Cette équipede passionnésconjugue auquotidien inno-vation et actiongérontologiquecomme parexemple dans l’atelier « La tête etles jambes », du nom d’un jeutélévisé des années soixante, quia lieu tous les mois à la maison duBlanc-Seau avec les enfants ducentre social Boilly. L’idée simple,

développée par le CCAS, était detrouver un sujet d’intérêt communentre générations autour duquelelles pourraient échanger. Finale-ment, les programmes télévisuelset leurs indélébiles traces dansnos mémoires collectives ont été

retenus et fontle charme deces rencontresmensuelles. Parce que lapoursuite d’une

vie sociale constitue un élémentdéterminant du bien vieillir, unimportant volet d’activités permetaux seniors de sortir de chez eux,comme le soutient Serge Desmare-caux, conseiller municipal délégué

aux loisirs des aînés. Lors d’anima-tions conviviales de quartiers, desbénévoles vont ainsi chercher despersonnes isolées pour qu’ellesparticipent en petits groupes à desjeux de mémoire ou à d’autresactivités manuelles. Un système deportage de livres permet de fairevoyager un roman de la média-thèque au domicile de la personneâgée, puis d’en discuter ensemble.Des sorties en minibus sont aussiproposées. 70 personnes partentainsi chaque mois à, la découvertede l’artisanat, d’un marché deNoël ou d’une balade à la mer. Ex-périence inédite pour certains.Découvrir et innover est possibleà tout âge. e

Un service animations,soutenu par

de nombreux bénévoles,qui déborde d’idées

Bouger, échanger… innover

> Bouger, échanger... innover : c'est possible grâce aux activités proposées par les associationscomme Tourcoing loisirs seniors, l'aide à domicile ou les bals, organisés par le CCAS

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Le dossier

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Le maître mot du CLIRPA : coordina-tion. On n’y travaille jamais seul.Qu’il s’agisse d’une alerte donnéepar des voisins pour intervenirauprès d’un habitant en difficulté,d’une concertation avec les assis-tantes sociales de l’hôpital G. Dronpour accompagner un malade de-venu dépendant ou pour orienterune famille épuisée par la maladied’Alzheimer d’un proche, le CLIRPArecherche toujours la meilleuresolution. Né en 2001, de la volontédu CCAS et du centre hospitalier decréer un lieu unique d’informations

destiné aux plus de 60 ans, soutenudepuis par le Conseil Général, leCLIRPA est aujourd’hui au cœur del’action sociale vers les seniors.Ses principes de neutralité et deréactivité l’amènent à offrir une ré-ponse concertée et adaptée. Aprèsconsultation des acteurs sociauxpublics et privés, le CLIRPA bâtit unvéritable plan de bataille afin d’aiderla personne en difficulté. Très impli-qué, le personnel n’abandonne pasavant d’avoir trouvé une issue à lasituation exposée. Pourtant, si l’actionreprésente un axe fort du CLIRPA,

la prévention est loin d’être négligée.Des ateliers et des conférences sontégalement proposés. Dernière expé-rience marquante, une pièce dethéâtre présentant avec humour laplace de la personne âgée au seinde la famille. Les soins à donner, lamaison de retraite éventuelle et mêmel’attente d’un probable héritage ontété discutés lors du débat qui asuivi. Au final beaucoup de rires etde dérision… peut-être la meilleureréponse au temps qui passe. e

> CLIRPA, 15 rue de la Bienfaisance(03 20 69 40 40)

Un conseil d’administrationà la barre8 acteurs de la société civile composent, à égalité avec lesconseillers municipaux, le conseild’administration dont le maire estprésident de droit. Comme le souligne André Coliche, administra-teur : « l’administrateur apporte letémoignage du vécu. » Les missionsdu CA sont stratégiques, budgétaires,partenariales et morales. Ainsi, il encourage, en plus de l’action gérontologique, de nombreuses interventions sociales comme l’accueil des personnes en difficulté,la prévention du surendettement,l’accès ou le maintien dans le logement et anime et coordonne le Forum des Solidarités.

Le Centre Local d’Information et de Coordination Retraités PersonnesÂgées (CLIRPA) agit au quotidien pour informer, orienter et aider les personnes âgées de plus de 60 ans. Avec plus de 5 000 contacts par an, il est aujourd’hui devenu incontournable.

Coordonner pour agir

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Le dossier

Vieillir… comme on l’entendEntre le maintien à domicile et l'établissement pour personnes dépendantes, le CCAS propose une solution intermédiaire : le foyer-logement ou comment conserver son indépendance en toute sécurité.

365 jours par an, 164 professionnelsdu maintien à domicile s’adaptent

constamment à de nouvelles situations. Le maintien à domicile

représente, avec le foyer-logement,une solution adaptée à la majorité descas, mais l’augmentation du nombrede malades d’Alzheimer demande au

CCAS de proposer par ailleurs denouveaux modes de prise en charge.

Un accueil de jour sera ouvert en2013 pour permettre le maintien dulien social des personnes âgées et

le soutien des aidants familiaux. LeCCAS saisit également l'opportunité

du plan Alzheimer pour créer denouveaux dispositifs d'aide : un projet

d’Équipe Spécialisée Alzheimer à Domicile (ESAD) a été déposé en 2012

auprès de l’Agence Régionale deSanté et un projet de Maison pour

l’Autonomie et l’Intégration des per-sonnes malades d’Alzheimer (MAIA)

le sera en 2013. De nouveaux besoinsauxquels le CCAS tente une nouvellefois de répondre le mieux possible.

Ici on joue, on discute, on rigole.Ce n’est pas un centre social ouune crèche pour jeunes enfants,mais bien le foyer-logement LaRoseraie. Conserver son indépen-dance, ses petites habitudes etses manies : c’était importantpour Blanche, Arlette et Reynelde.Arrivées respectivement il y a 2,10 et 11 ans, ces trois dames,devenues amies, ont opté pourune autre formule du maintien àdomicile : le foyer-logement. Unétablissement pour personnesâgées qui associe logement privéet services collectifs. À touteheure, un professionnel présentsur place peut intervenir. Des repas

en commun et des activités sontproposés mais sans être obliga-toires. « Ici, on reste libres » pré-cise Reynelde. Blanche confirme :« II faut dire aux gens que LaRoseraie ce n'est pas une maisonde retraite. » Mais un service ras-surant qui permet de lutter contrel’isolement : « Je suis venue àTourcoing pour me rapprocher demes enfants. Ne connaissant per-sonne, j’ai voulu m’intégrer » té-moigne Arlette. Côté animations,Arlette n'a pas été déçue. Elle,qui continue à visiter des exposi-tions le week-end avec sa fille,participe à toutes les activitésproposées « J'ai même appris à

aller sur internet. » « J'écris desmails : c'est important pour resteren contact avec mes petits-en-fants.» ajoute Blanche. Reynelde,elle, n'a pas accroché à l'informa-tique mais avoue passer des après-midi sur sa console Nintendo. Car,ce qui frappe à La Roseraie c'estbien le décalage entre l'image dela personne âgée et la vitalité detoutes les personnes rencontrées.Aujourd'hui vieillir ne veut pasforcément dire être dépendant.Alors que le CCAS donne ici unebelle leçon d'adaptation. Et si lavéritable innovation était en réa-lité de changer notre regard surnos aînés ? e

Le CCAS gère les foyers-logements de La Roseraie et des Hortensias

soit 157 logements.

Un accueil de jour pour des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer de

12 places sera ouvert à La Roseraie en 2013.

Arlette, Blanche et Reynelde ont participé avec d’autres résidants aux ateliers d’initiation informatique. Les objectifsde maintien du lien familial via internet et de découvertedes nouvelles technologies ont été atteints.

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Bénéficiaire del’aide à domicile « Ma maison, mes voisins et mon quartiersont toute ma vie. En 55 ans, je n'ai jamaispensé à déménager. Après des opérationsdu cœur et des hanches subies il y a qua-tre ans, j'ai accepté le soutien d'une aideà domicile. À 75 ans, il faut être raison-nable ! Une personne employée par leCCAS vient deux heures le vendredi matinme donner un coup de main pour le net-toyage. J'apprécie énormément ce mo-ment passé en bonne compagnie. Nousbriquons la maison en musique et enchansons. C'est très gai. Quand le travailest terminé, nous prenons le temps dediscuter autour d'une tasse de café etd'une part de gâteau. Je suis une grandebavarde, j'aime recevoir de la visite etvoir du monde ». e

SG

Aide à domicile« Il y a dix-sept ans, j’ai entrepris unereconversion professionnelle. J’ai quittémon poste à l’usine pour me former aumétier d’auxiliaire de vie. C’est un travailvalorisant et humain parce que j’aide lapersonne âgée à rester à domicile. Jel’accompagne dans les tâches quoti-diennes : je fais le ménage et les courses,je prépare son repas et l’aide pour latoilette. Lorsque nous le pouvons, nousallons nous promener. Les personnesâgées sont très gentilles. Autour d’uncafé, elles se confient et me racontentleurs souvenirs de jeunesse, de la guerreaussi. En tant que professionnelle, je doisfaire preuve d’une grande capacitéd’adaptation pour gérer les humeurs chan-geantes, notamment chez les personnesatteintes de la maladie d’Alzheimer. Fina-lement, je fais juste preuve d’humanité.Je travaille avec mon cœur. » e

CM

Bénéficiaire del’aide à domicile « Maman est âgée de 91 ans et a besoind'aide pour se déplacer et réaliser lesgestes de la vie quotidienne. Nous avonsdécidé, il y a quelques années, de parta-ger la même maison afin que je puisseplus facilement prendre soin d'elle. Maisaujourd'hui, à 73 ans, je ne me sens plusen capacité de tout gérer seule. Alorschaque jour, une auxiliaire de vie du CCASpasse à notre domicile pour aider à latoilette de maman. J'ai aussi sollicité uneaide à domicile qui vient m'aider deuxheures par semaine. Ça se passe trèsbien, elles sont si gentilles et trèsconsciencieuses. Je ne pourrais plus fairesans elles. L'année dernière, alors quej'étais souffrante, une autre profession-nelle est venue sortir notre chien tous lesmatins ! Nous pouvons compter sur leCCAS en toute circonstance. Grâce à sonaide, maman peut continuer à vivre chezelle et, moi, je me sens plus sereine etplus reposée ». e

SG

« Tourcoing est une grande ville dans une grande métropole mais c’est une ville aimante qui veut garder une dimension humaine, de proximité et de solidarité. »Le maire, Michel-François Delannoy

Époux de Jeanninemalade d’Alzheimerdepuis 2009« Au CLIRPA, j’ai trouvé une oreille atten-tive envers les personnes ayant en chargeun proche atteint de la maladie d’Alzhei-mer. J’ai suivi des séances d’informationsur la maladie et j’ai côtoyé des familles.L’écoute de chaque participant m’a permisde constater que tous les malades avaientun comportement qui leur était propre,donc bien différent. Comme la mémoires’estompe au fil des jours, l’aidant doit as-sumer de plus en plus le quotidien, inciterle malade à faire tel ou tel acte, ou l’enempêcher et le surveiller. À 84 ans, il fautque je tienne le cap. Mon épouse n’est pasfolle, elle oublie le présent. Après avoiressuyé des agressions verbales et des com-portements énervants, quand viennent desmoments, relativement courts, de calme etde tranquillité, je recule l’échéance. Le jouroù Jeannine sera prise en charge, j’entreraidans un deuil blanc. » e

CM

© Charlo

tte Malbranque

Dossier rédigé par Myriam Limpens

PAULETTE LAFILE

PATRICIA COMYN

GILBERT MATHIEU

JOSIANE DURAISIN

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Sportsen revue

Le football féminin a ses joueusesprofessionnelles et son proprepublic. Face à l’engouement desfemmes pour ce sport collectifpopulaire, l’ASC Virolois-CroixRouge a fait appel à 10 jeunesen service civique, dont 4 filles,pour encadrer les entraînementset promouvoir le football féminin.Tous ont moins de 25 ans, sont

souvent sortis du cursus scolairetrop tôt et peinent à trouver leurvoie dans le monde professionnel.« Ici, nous leur donnons des respon-sabilités témoigne Farid Chiheb,entraîneur et président du club.Les filles s’occupent des entraîne-ments le mercredi soir, elles gèrentseules les échauffements. Naturel-lement, elles dialoguent facilement

avec l’équipe féminine. » Au footballféminin, les entraînements et lesmatchs se déroulent dans unebonne ambiance. « Les joueusess’amusent et font toujours preuvede fair-play. » Après 6 mois ausein de l’ASC Virolois-Croix-Rouge,les jeunes deviennent des adultesresponsables avec un projet profes-sionnel en tête. « Nous proposons

à certains de passer le diplômed’entraîneur. » D’autres, ayantintégré l’équipe du club l’annéedernière, continuent à apporterleur aide ponctuellement. « Leservice civique est enrichissantpour les jeunes et pour tous lesmembres de l’association » conclutFarid Chiheb. e

Charlotte Malbranque

ASC Virolois-Croix Rouge : le foot au fémininFOOTBALL. Dix Tourquennois promeuvent le football féminin dans le cadre de leur servicecivique. Une feuille de route motivante pour des jeunes plein d’envies.

Label Ville20

Le 8 décembre dès 18h, le palais dessports accueille le gala de l’académiede boxe de Tourcoing. Au programme :20 combats dans les catégories cadets,juniors, seniors masculins et féminins,dans le cadre des demi-finales deschampionnats des Flandres de boxe anglaise. Cette discipline, aussi appeléele « noble art » valorise l’agilité descompétiteurs. En effet, mieux que dedonner des coups il s’agit surtout deles éviter et ainsi de déstabiliser sonadversaire. Position, placement despieds et de la tête créent avec les directs, uppercuts et autres crochetsune sorte de ballet, qu’on espère lemoins douloureux possible.> Académie de boxe de Tourcoing, complexesportif Léo-Lagrange (03 20 24 98 98)

BOXE ANGLAISE

Tous sur le ring

> Une équipe féminine très motivée coachée par l’entraîneur Farid Chiheb

LE RENDEZ-VOUS SPORTIF DU MOIS

Le 1er décembre à partir de 18h30, le Club deTourcoing d’Arts Martiaux fêtera ses 60 ans et seproduira, à cette occasion, en gala au complexeLéo Lagrange. Créé en 1953, la retraite n’estpourtant pas d’actualité pour ce club qui proposeraau public des démonstrations de différentes disci-plines : Taï chi chuan, Qi gong, Aïkido, Taekwondo,Jiu-jitsu et bien sûr Judo. Avec comme têtes d’affiche,deux champions de France qui démontreront leurmaîtrise des arts martiaux : Jérémy Haiart (cadet)et Iman Couvillers (minime), le spectacle sera aussil’occasion de découvrir un maître de Taekwondo etKing fu : M Wong Lee. Concentration, techniques de combat et maîtrise de soi seront donc les maîtres mots de cette soirée qui se poursuivra dèsle lendemain par le Challenge de Judo de Tourcoing :poussins, benjamins, minimes et cadets.

> Renseignements : Club de Tourcoing d’Arts Martiaux(03 20 36 37 51)

Les arts martiaux se donnent en spectacle

© Didier Alkenbrecher

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Engagés cette saison dans lechampionnat régional du Nord-Pas-de-Calais, les poloïstes tourquen-nois, emmenés par David Bayart,se sont illustrés fin septembrelors d’un tournoi organisé à lapiscine Marx Dormoy. À la lutteavec des équipes de Nationale 3,les ENT ont déjoué tous lespronostics pour finalement sortirvainqueurs en battant en finale laformation de Laon (7-5), pourtantgrande favorite. « C’est importantpour nous de continuer à nousafficher dans la vitrine du water-polorégional même si nous sommes uneéquipe de loisirs, explique-t-ondu côté des dirigeants. C’est avecce genre de succès qu’on peutdonner goût à ce sport, et à la

natation puisqu’un poloïste estd’abord un nageur ». L’objectif decette saison est de finir dans les2e places régionales qualificativesau championnat de France. Dansle camp tourquennois, on se féli-cite surtout de l’ambiance autourde l’équipe de David Bayart. Quicompte désormais sur la scènerégionale. Les dirigeants ont sutabler sur un recrutement intelli-gent, avec des joueurs âgés de 15à… 68 ans, et profiter d’élémentspure souche amoureux du club etde son histoire pour porter hautles couleurs des Enfants de Nep-tune de Tourcoing. « On retrouvedes anciens ENT et c’est un aspecttrès intéressant, explique FrédéricVan Calster. Ça colle parfaitement

avec la politique du club, qui estde retrouver des valeurs d’antan,basées sur la convivialité et lacamaraderie. C’est l’esprit que l’onvoulait insuffler de nouveau ànotre équipe ». Trois ans après lafusion des équipes fanions deTourcoing, du LUC et de Wattrelos,

les Enfants de Neptune de Tour-coing, restent un vivier de talentspour le water-polo métropolitain.e

Gaëlle Laurent

> www.entourcoing.net> Les Enfants de Neptune Tourcoing, Tourcoing-les-Bains rue Aristide Briand(03 20 26 23 04)

Pourquoi avoir rejoint le clubde Tourcoing ?Tourcoing a été mon tout premierclub, au début des années 70. En-suite, avec ma vie de famille, j’aiarrêté le tir parce que c’est unepassion onéreuse. Je m’y suis remisil y a dix ans, à Villeneuve d’Ascqet me suis licencié à Tourcoing. D’où vous vient cette passion ?Cela fait plus de quarante ans queje me passionne pour les armes an-ciennes, mais il n’y a pas d’explica-tion. Pour moi, une arme n’est pasfaite pour tuer. À partir de là, c’est

quelque chose de sublime. Il fautvoir la mécanique des armes, c’estfantastique ! Aujourd’hui, cettepassion a encore grandi parce quej’ai appris à tirer. Il y a une tech-nique précise, des exercices quiaccompagnent le tir ; depuis queje suis en retraite, je m’entraînedeux heures par jour.Vous avez été sacré championde France l’été dernier. Avez-vousd’autres objectifs ?Bien sûr ! En février prochainauront lieu à Châteauroux leschampionnats de France de tir au

pistolet 10 mètres à air comprimé.Je m’entraîne en conséquence etje participerai au tournoi d’Hau-bourdin pour me préparer. Audépart, je n’étais pas compéti-teur, mais je le fais pour repré-senter le club de Tourcoing, dont

je porte les couleurs. Maintenantque j’ai du temps pour me consa-crer pleinement à ma passion, jen’hésite pas. e

GL

> Tir national de Tourcoing, 199 rue del'Yser 59200 Tourcoing (06 47 76 05 20)

Sports

WATER-POLO. L’équipe tourquennoise s’appuie sur des joueurs du cru et déjoue tous les pronostics.

TIR. À 60 ans, Jean Vermeeren a été sacré championde France du tir au pistolet à 50 m et ne comptepas s’arrêter là. Licencié à Tourcoing depuis un an,il voue une vraie passion aux armes anciennes.

Jean Vermeeren, tir gagnant !

en revue

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Chez les ENT, c'est l'avenir qui prime

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Talents d’ici

Installée à Tourcoing depuis trente ans, Thérèse Nutte est la première femme à avoir arbitré desmatchs de volley-ball masculin. Un savoureux mélange de douceur et de fermeté.

Entre Thérèse Nutte et le volley-ball,c’est une histoire d’amour qui dure etqui n’est pas prête de s’arrêter.

Contrainte de renoncer à la compétition àcause d’une douleur persistante aux genoux,cette Tourquennoise d’adoption a opté pourune voie différente. Mais qui la mène tou-jours à sa passion. « J’avais trop envie derester dans ce milieu, s’enthousiasme-t-elle.Je me suis donc tout naturellement dirigée vers

l’arbitrage. » Le compromis tombe à pic :professeur d’EPS dans la vie quotidienne,Thérèse peut s’appuyer sur des bases solides :« J’avais l’avantage d’avoir déjà une certaineautorité. » À 37 ans, sa carrière prend doncun nouveau départ. « L’arbitrage est un virus.On aime ou on n’aime pas, c’est une sensa-tion qui vous prend aux tripes. » Deux ansaprès, elle devient arbitre fédéral. Pas letemps de gamberger ni de penser à quoi que

ce soit, Thérèse profite de chaque instantavec une incroyable ferveur. « Avant chaquematch, vous sentez une poussée d’adrénaline,comme un joueur qui marque un but, sourit-elle. Vous devez apprendre à gérer cela et parla même occasion, vous apprenez beaucoupsur vous-même ».

« Savoir se faire respecter »Quatre ans plus tard, l’heure du grand sautarrive. La fédération française de volley désireintégrer une femme parmi les arbitres d’élite.Thérèse Nutte devient donc la première femmeà arbitrer des matchs d’hommes. Un brinangoissée, elle débute par une affiche : Paris-Sète « J’étais impressionnée ce jour-là parcequ’il faut contrôler ses sensations et ce n’estpas toujours simple. » Évidemment, malgré lerespect des joueurs envers elle, « qui ne mejugent que sur mes compétences d’arbitre »,Thérèse a déjà eu droit à des remarques plutôtmachistes. « J’ai déjà été renvoyée dans macuisine, rigole-t-elle, mais deux secondes après,j’étais la meilleure. Je n’y prête pas attention,cela fait partie du métier. En revanche, leshommes sont plus virulents en match, c’est làqu’il faut savoir se faire respecter. » Une mainde fer dans un gant de velours, tel est sonsecret pour durer. Rattrapée par les pépinsphysiques, Thérèse Nutte a dû abandonnerl’arbitrage de haut niveau, après dix ans d’uneexpérience forte en émotions, qui l'a aussimenée aux quatre coins de l'Europe pour desphases finales de championnats du Monde de

beach-volley. Mais le point culminantreste une finale de coupe de France àParis entre Cannes et Clamart, avec unterrain 100%... féminin. « J’étais pre-mière arbitre et Viviane Vanherpe seconde,se rappelle-t-elle. Rien que des femmes,

c’était super ! » e

Gaëlle Laurent

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Une main de fer dans un gant de velours

« Pour mes collègues masculins,cela ne changeait rien,

j’étais un arbitre comme eux »

© Didier Alkenbrecher

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«C onnaître l’histoire de PhilippeMaton s’avère être une enquêtepassionnante, loin d’être terminée !

Il fallait découvrir la vérité sous la gangue delégendes et d’approximations de nombreuxgénéalogistes américains…», sourit JoséBarbieux, chargé de mission archéologie à laVille, à qui il a été demandé de faire la lumièresur ce Tourquennois parti à New York, alorsNouvelle-Amsterdam. Entre fable et réalité,roman et vérité, la prudence s’impose. PhilippeMaton naît à Tourcoing en 1580 ou 1581.Protestant persécuté, il fuit et trouve refugeà Leyde (Pays-Bas), comme des centaines deTourquennois. Teinturier reconnu bourgeois,veuf, remarié et père de cinq enfants, il signe,en 1621, une pétition (« round robin »)adressée au roi Jacques Ier pour rejoindre laNouvelle-Angleterre. Refus anglais. Il faudraattendre 1623 (ou 1624) pour que l’aventuriergagne les Indes occidentales, sous pavillonhollandais cette fois. « La suite tient de la

fable, admet José Barbieux, Philippe Matonparticipe à la construction de Fort Orange et deFort William, il est tué par des Indiens. Ce quiest sûr à 99% c’est qu’il a gagné les Amériques.Il a dû participer à la colonisation hollandaisede la "Nouvelle Belgique", à l’emplacement del’actuelle New York ».Rares sont les Tourquennois à avoir émigrévers l’Amérique. La plupart ont été poussésà l’exil au milieu du XVIe siècle. Tourcoingétait alors un fief du protestantisme harcelédurant les guerres de religion. Ces calvinistesont trouvé à Leyde ou à Canterbury (Angle-terre) un havre de paix accueillant. Peu osèrenttraverser l’Atlantique. Outre Philippe Maton,le plus célèbre de ces néo-américains d’originetourquennoise fut sans aucun doute PhilippeDelannoy, ancêtre direct de… Franklin DelanoRoosevelt, président des USA. Mais c’est uneautre histoire ! e

Franck Leloir

Racines

Philippe Maton, un Tourquennois de légende en AmériqueART. Si le Museum of arts anddesign (MAD) a traversé l’Atlan-tique pour gagner le MUba pourl’exposition Otherworldly (lire p. 25), peu de Tourquennois ontfait le voyage dans l’autre senspour s’installer aux USA. Parmieux, un certain Philippe Maton.Ne subsiste en sa mémoire qu’une plaque d’allée, inaugurée à la Bourgogne en 1968. JoséBarbieux raconte l’histoire de cepilgrim father, pionnier puritain,parti à New York comme un despremiers Américains.

Label Ville 23

DR

> La légende veut que le Tourquennois Philippe Maton gagna les Amériques au XVIIe siècle pour coloniser le territoire sur lequel sera fondée l'actuelle New York

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LILLE3000. La Nuit détonnante (2e édition) et la maison Folie Hospice d’Havré ont encore unileurs talents pour offrir des festivités lumineuses pour lille3000. Pour le temps fort du 3 novembresous le signe d’Alice au Pays des Merveilles, le centre-ville brillera de mille feux… FANTASTIC !

D’une ancienne fête familiale, les allumoirs,La Nuit détonnante et la maison Folie Hospiced’Havré proposent un nouveau rendez-vousculturel à la fois populaire et ambitieux.« Allumoirs, féerie, art actuel sont joyeusementmixés dans le creuset du bien rêver ensemble ! »,explique Jean-Michel Branquart, organisateurde la 2e Nuit détonnante. Le directeur artistiquerésume bien l’esprit d’une ville qui aime la fêteet rêvera éveillée dans la nuit automnale du3 novembre. Ville lumières, cette fois encoreavec la maison Folie Hospice d’Havré étonna-ment lumineuse pour marquer sa participationactive à lille3000, FANTASTIC. Le traditionneldéfilé des allumoirs partira de l’Hôtel de Ville

à 18h. La foule sera accompagnée par leschansons des Belges du Theater Tol, dansantsur leurs vélos… C’est aussi du côté de lamairie qu’apparaîtront les immenses projec-tions fantastiques d’Ibon Mainar. Le paysage,recomposé, aura des allures de science-fiction !Tout aussi merveilleux, les neuf personnagesde la Compagnie Ulik et Le Snob qui semblentignorer les lois de la gravité dans un balletirréel. La maison Folie Hospice d’Havré réserveune foule d’animations aux visiteurs dès 20h.L’ancien hospice sera enveloppé des projectionsféeriques de Lucie Lom, inspirée par le conted’Alice au Pays des Merveilles. Même le res-taurant Le Paradoxe sera enveloppé de fantas-

tique, car Gulliver semble y avoir fait unevisite. Ses couverts sont 2,5 fois plus grandsque la normale. Ça vous dirait de vous installerà sa table ! (sur réservation au 03 20 28 57 53, jusqu’au11 novembre) e

Franck Leloir

> Alice au Pays des Merveilles / La Nuit détonnante, samedi 3 novembre • Parade des allumoirs18h : départ de l’Hôtel de Ville19h30 : Parvis Saint-Christophe• Spectacles et animations20h-22h : performances à la maison Folie Hospice d’Havré

> Alice au Pays des Merveilles, expositions, spectacles, installations, du 29 octobre au 10 novembre (www.tourcoing.fr)

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d’affiche

COUP DE CŒUR

Un week-end FANTASTIC au pays des lumières

©Compagnie Lucie Lom

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Nouveaux maîtres de la miniature

Événement lille3000, exposition sans précédent : voir des maquettistes exposer n’a rien d’ordinaire.Le MUba Eugène Leroy répare l’oubli. Les œuvres ont de quoi séduire un large public : desdioramas miniatures, plus vrais que nature. Ils sont une trentaine d’artistes, essentiellementaméricains, a avoir conçu ces chefs-d’œuvre d’ingéniosité et de savoir-faire. Qu’on ne s’ytrompe pas, il ne s’agit pas de modélisme mais de créations hyperréalistes, des trompe-l’œilen volume créés de toutes pièces, à la main. Faux paysages souvent filmés ou photographiéspour que l’illusion soit parfaite, déroutante. À l’image de Michael Paul Smith qui reconstruitle rêve de la ville où il a grandi, ou de Peter Feigenbaum qui reconstitue des ghettos lugubresd’un New York abandonné des années 80. Ces artistes sont plasticiens, photographes, techniciensdu cinéma, vidéastes, architectes ou designers, ils forment la nouvelle génération d’hyper-réalistes. En exposant en Europe pour la première fois, le Museum of arts and design de NewYork a trouvé un écho favorable au MUba Eugène Leroy. Ensemble, les deux musées devraientexplorer de nouveaux courants dans de futures collaborations. e

FL

> Otherworldly, Des mondes irréels, Illusions d’optique et réalités miniatures, jusqu’au 7 janvier 2013 au MUba Eugène Leroy (03 20 28 91 60) - www.muba-tourcoing.fr

EXPOSITION. Artistes ignorés de l’art contemporain, absentsdes musées, ces maquettistes ont pourtant tout de grands maîtresdu genre. Exposition sans précédent, Otherworldly leur rend justicegrâce au MUba. Événement majeur aussi car c’est la première foisque le MAD, Musée d’art et de design, expose hors ses murs new-yorkais.

Têtesd’affiche

Label Ville 25

L’exposition Pop Design, qu’on peut voir jusqu’àmi-janvier à la gare Saint-Sauveur à Lille, ported’abord une dimension d’innovation et de valori-sation des écoles régionales. Qu’en est-il de sonenjeu économique ? Lille Design a avant tout une mission économique et se veut une plate-forme de développement et de valorisation du design dans la métropole. Ce choixest porteur économiquement. Lille Design a aussiune vision très humaine. Ce qui nous intéresse, c’estl’observation des usages pour un design prospectif,avec une production qui vient de l’usager. Ce regardest aussi porteur pour les entreprises. C’est pourquoiLille Métropole a fait le pari du design « made inNord-Pas-de-Calais », de sa conception à sa produc-tion. En particulier à Tourcoing.

Avec une dimension européenne évidente… Tourcoing s’implique par le biais de son maire, premiervice-président de Lille Métropole, qui porte une visiontransfrontalière sur ce sujet aussi. Dans la dynamiqueLille-Tournai-Courtrai, Tourcoing est bien présente. Descollaborations visent à dépasser les frontières au-delàdes projets éphémères et ouvrir la métropole vers un« design du nord de l’Europe ». Notre credo : agir localet penser international.

Quel événement aura spécialement lieu à Tourcoing ? L’ouverture avec le colloque Lille/Design for change, le 26 octobre à l’Imaginarium. Près de vingt écoles internationales participeront à la 2e édition duconcours sur le thème, « Comment le design peutchanger le regard sur la société contemporaine ». Le10 octobre, au CETI, on a découvert les deux premiersprototypes issus du concours Futurotextiles Awards,études de mobilier urbain et textile. En novembre,l’Esã (École supérieure d’art Nord-Pas-de-Calais) accueille cinq designers en résidence, ils présenterontcinq projets sur le thème de la pause urbaine.

Propos recueillis par Franck Leloir> Colloque Lille/Design for change le 26 octobre à l’Imaginarium. Plus d’infos sur www.lille-design.com

Margherita Balzeranidirectrice de Lille Design

« Faire le pari du design made in Nord-Pas-de-Calais »Margherita Belzerani dirige Lille Design depuis sonbureau de Tourcoing. Mission de taille alors que ledesign, dans ses dimensions culturelle et industrielle,est devenu un enjeu d’avenir et de développementpour Tourcoing et la métropole.

3 QUESTIONS À

©S. Léger

©MUba Eugène Leroy

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Opérettes en fête

Avec des extraits (entre autres) de La Tosca de Puccini, Nabucco de Verdi ou Vie d’artiste de JohannStrauss, la fête est au rendez-vous. La nouvelle saison Appassionato - Les rencontres musicales - renoueavec l’opérette et les meilleurs auteurs du genre. Johann Strauss, surnommé le « roi de la valse », atransformé une modeste danse rurale en brillant divertissement. Moins connu, l’Intermezzo de CavallieraRusticana de Mascagni, proche de la chanson populaire du sud de l’Italie, fut en son temps un des opéraspréférés de la reine Victoria ! Les opérettes de Franz Lehar figurent toujours au programme des plus grandesscènes françaises. Bruno Membrey et l’orchestre de Douai région Nord-Pas-de-Calais sont gourmands deces classiques indémodables et joyeux. e

FL> Grand concert lyrique, dimanche 2 décembre à 15h30 au théâtre municipal Raymond-Devos. Renseignements et réservations : 03 59 63 43 53 et 03 20 26 86 34

L’humaniste Arabe du coin revientTHÉÂTRE. Grand succès du printemps 2010 avec plus de 2 000 entrées, Night shopou L’arabe du coin, de Jean-Marc Chotteau, est de retour sur les planches du théâtrede poche, le Salon de Théâtre. Une comédie douce-amère sur l’identité, une fable

pour la fraternité.

Label Ville26

Têtesd’affiche

« Une reprise élargit le cercle des connaisseurs », expliquait ledramaturge Bertolt Brecht. Revoir ou découvrir Night shop ouL’arabe du coin permet de retrouver l’univers sensible et huma-niste de Jean-Marc Chotteau, directeur de La Virgule. De rire etde s’émouvoir encore car une pièce n’est jamais deux fois pa-reille. Quand Samir voit défiler six drôles de clients tard dansson épicerie, on découvre les faces cachées de ces personnalitéspaumées. À se demander qui est le plus déraciné ! e

Franck Leloir

> Night shop ou L’arabe du coin, du 13 novembre au 22 décembre au Salon de Théâtre (La Virgule, 03 20 27 13 63)

Le rendez-vous photo de l’année

Archéo 2.0

MUSIQUE. Chaque saison, c’est le cadeau de Noël avant l’heure : le grandconcert lyrique joue sur le répertoire des réjouissances entre opérettes viennoiseset dolce vita à l’italienne.

EXPOSITION. À la fois salon professionnel, espace d’expositions internationaleset lieu d’échanges ouvert à tous, les Rencontres du livre et de la photographiesont d’abord le grand rassemblement du genre de l’année.

EXPOSITIONS TEMPORAIRES

Histoire de fantômespour grandes personnesDu 5 octobre au 30 décembre

Le Fresnoy

XYZT, paysages abstraits (lire p.27)

Du 6 octobre au 7 novembreMaison Folie Hospice d’Havré

Otherworldly (lire p.25)Du 4 octobre au 7 janvier

MUba Eugène Leroy

Futurotextiles 3 (lire p.9)Du 13 octobre au 30 décembre

CETI Lille Design

Do It Yourself (lire p.27)Du 18 octobre au 16 décembre

Imaginarium

9e Rencontres du livreet de la photographie

Diorama par Madeleine Bet Littorals du bout du monde

par Hiromi Horikoshi Du 23 octobre au 24 novembre

Galerie Nadaret du 15 au 26 novembreMaison Folie Hospice d’Havré

Alice au Pays des Merveilles (lire p.24)

Du 30 octobre au 10 novembreMédiathèque André-Malraux

Imaginées il y a neuf ans par l’associationHelio comme une rencontre conviviale de pas-sionnés de l’image, les Rencontres du livre etde la photographie sont devenues un salonréférence pour des artistes de renom, maisaussi des éditeurs. Amateurs et pro s’y retrou-vent aussi autour d’une table ronde, de la foireaux livres ou du 3e concours de portfolios.e

FL

> 9e Rencontres du livre et de la photographie,« Magie de l’instant », les 17 et 18 novembre à la galerie Nadar et Maison Folie Hospice d’Havré

> Expositions à suivre jusqu’au 24 novembre à la galerie Nadar et jusqu’au 26 novembreà la maison Folie Hospice d’Havré

FOUILLES. Apprentis archéologuesou passionnés d’histoire, poursuivezl’aventure des fouilles FANTASTIC surle site : www.tourcoing.fr /archéologie. Retrouvez plus de 30 ans de fouilles àtravers les objets exhumés sur le terri-toire tourquennois et revivez d’uneautre manière l’histoire de votre ville.

> www.tourcoing.fr /archéologie©Willy Del Zoppo

© Pidz

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> Festival Tréto, du 5 octobre au 7 novembreà la maison Folie Hospice d’Havré. Prévente conseillée (03 59 63 43 53)

> Qantara, exposition de l’Institut du mondearabe, du 20 novembre au 3 mars 2013, à La Tossée, 65 rue de l’Union

Label Ville 27

Tréto : une viréedans le monde 2.0Avec une programmation tournée vers lesarts numériques, le festival Tréto embarqueles familles dans un voyage FANTASTICau pays des marionnettes, de la danse etautre théâtre de poche. Ce festival,devenu incontournable, propose unenouvelle fois une série de spectaclesmélangeant les disciplines et les moyensd’expression et nous démontre quesouvent les mots et les gestes les plussimples sont aussi les plus forts. Septspectacles jeune public et une expositionFANTASTIC : XYZT, les paysages abstraits,se jouent de nos perceptions visuelles etsensorielles. Une exposition destinée auxfamilles désireuses de s’accorder unevirée vers des mondes imaginaires enformat numérique. e ML

Les géotrouvetoudu numérique« Faites-le vous-même », passez-vous del’industrie. Le numérique annonce lanouvelle économie, celle des artisansgéniaux qui vous permettront de toutfabriquer chez vous. L’exposition Do ityourself, le labo des bricodeurs numériquesprésente l’émergence de ces géotrouve-tou « DIY ». Imaginez une imprimante3D qui vous permettra de fabriquer vospropres tasses et assiettes ou même lapièce défectueuse de votre lave-linge.C’est déjà possible ! Des inventeurs, desartistes y travaillent tous les jours. Deslaboratoires en universités (les FabLab)sont en pointe sur le sujet. Une exposi-tion, des ateliers et des conférences/causeries vous ouvriront les portes del’ère post-industrielle. C’est déjà demain. e FL

Alice version mister Hyde lille3000 met décidément tout le mondesens dessus dessous. Le 31 octobre, lamédiathèque dévoile son côté obscur. Letemps d’une soirée d’Halloween, elle in-vite les plus téméraires à se perdre dansun jeu de pistes nocturne construit surle thème d’Alice, personnage fantasquede Lewis Caroll. Pour les gourmets, pointde bonbons mais des soupes aux ortiesou au potiron et des jus d’orange san-guine à consommer sans modération.Pour les amateurs de transformations ma-cabres : des ateliers maquillages et demétamorphoses numériques sont pro-grammés. Une seule obligation : venirdéguisé en Alice version merveilles ouhorreur, c’est à vous de voir. e ML

De l’Orient à l’OccidentL’Institut du monde arabe fête ses 25 anset ouvre une antenne en région, à LaTossée, dans le quartier en pleine ébulli-tion de l’Union. Cette implantation, enprojet depuis deux ans, se concrétiseavec l’exposition Qantara, « passerelle »en arabe. Grande exposition patrimonialeet artistique, Qantara se fait le reflet dela richesse de la Méditerranée et deséchanges entre les pays qui la bordent.Elle est constituée de pièces archéolo-giques et historiques qui vont de l’Anti-quité à nos jours. Etonnant voyage àdécouvrir au 65 rue de l’Union, sur les600 m2 de ce site « test », alors qu’uneinstallation pérenne est pressentie pour2014. D’ici là l’Institut du monde arabeentend développer ses activités vers laformation aux entreprises, des exposi-tions pédagogiques et des concerts surla métropole et en région. e FL

Têtesd’affiche

> Do it yourself, le labo des bricodeurs numériques, du 18 octobre au 16 décembreà l’Imaginarium (03 20 29 89 50)

> Alice au pays des horreurs, le 31 octobredès 18h - Médiathèque André Malraux

Nos idées de sorties…Jouer à se faire peur au pays d’Alice, bricoler ses propres engins numériques à l’Imaginarium,s’accorder une balade imaginaire durant le festival Tréto ou contempler une vue d’Orient grâce à l’exposition Qantara : nos idées de sortie se conjuguent au pluriel et se découvrent en famille.

Systèm

e d’irrig

ation, ReFarm the city (Hernani Dias,

Andrea Puck, ShuLea Chang), 2012

Technologies au quotidien

©Gaîté Lyrique / vinciane verguethen

©Qantara - IMA

EXPOSITION

EXPOSITION

EXPOSITION

FESTIVAL

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Expressionpolitique

« À TOURCOING LES FRANÇAIS D'ABORD

LE PARTI DE LA FRANCE » GROUPE « UMP ET APPARENTÉS »

« LE MODEM, FORCE DE RÉSISTANCE

ET DE REPÈRES »

Christian BAECKEROOTRené DECLERCQConseillers municipaux

Michel VAN TICHELENAdjoint au maire délégué aux Affaires économiquesConseiller Lille Métropole

Francis CATTEAU Conseiller municipal

Label Ville28

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPALLe jeudi 6 décembre à 18h30

Cette séance est ouverte à toutes et tous

LE CHANGEMENT POUR QUAND ?

LE RETOUR SUR TERRE, C'EST MAINTENANT !

UN COIN DE CIEL BLEU

Le changement : promesses sans lendemain Délocalisation, plans sociaux, austérité, …. lechangement ce n'est plus maintenant, ce ne serani dans 2 ans ni dans 5 ans.En attendant Arnaud MONTEBOURG paie sa téméritéd'avoir accepté d'être ministre et dévisse dans lessondages.Si Montebourg était seul dans ce cas, la gauchepourrait respirer mais il n'en est rien : Le premierministre, le président de la République lui-mêmesubissent le choc des réalités... qu'ils avaientniées le temps d'une campagne électorale marquéepar la démagogie et des promesses irréalisables.

Pendant ce temps l'UMP...Pendant ce temps l'UMP s'agite et, compétitionoblige, accepte même de reprendre les thèmesdéfendus jusqu'alors par la seule droite nationale,à laquelle appartient le PARTI DE LA FRANCE. Maisnous restons très sceptiques car, ici comme àParis, les petits marquis issus de la Chiraquie seprécipitent au Centre « avec le logiciel de l'UDFen 1980 » comme le rappelait récemment unchroniqueur avisé (qu'il m'excuse si la citationn'est pas exacte mot à mot).

Retour au bon sens : VALLS plébiscitéJ'évoquais dans le dernier Label Ville une initiativemalheureuse du ministre de l'Intérieur. Je constateque Manuel VALLS tient compte de son expé-rience d'élu de terrain et des observations de laplace Beauvau : la délivrance d'un récépisséaprès chaque contrôle d'identité ne semble plusla priorité du ministre de l'Intérieur.Les Français apprécient ce retour au bon sens etnous ne pouvons qu'encourager Manuel VALLS àpersévérer malgré les pressions idéologiques :sinon il y a un risque certain de limiter lescontrôles d'identité... aux « Gaulois » !

L’inauguration du CETI, centre européen des textilesinnovants, un coin de ciel bleu rempli de promessespour Tourcoing. C’est un nouvel élément du réarme-ment économique déjà bien engagé avec l’Union,le Pôle Images, les implantations tertiaires, lesparcs d’activités et les hôtels d’entreprises…

450 personnes ont assisté aux réunions de pré-sentation du bilan. Le renouvellement urbain, les2 600 logements neufs depuis le début du man-dat, l’éducation, la sécurité, la propreté…, tous leschamps d’action de la ville ont été abordés. Saufà être de mauvaise foi, qui peut nier que la villerelève la tête, change et dispose d’atouts réelspour réussir son redressement. De très nombreuxobservateurs : journalistes, investisseurs… saluentcette mutation.

Nous ne cédons pas pour autant à l’autosatisfac-tion, conscients qu’il reste beaucoup à faire, quenotre talon d’Achille est le chômage, que le défide la formation est toujours devant nous, quenous devons être d’une extrême vigilance pourpréserver la qualité du vivre ensemble.

À cet égard, l’UMP locale se comporte de manièrepeu responsable. Un exemple, des caillassagesde bus au Pont Rompu inadmissibles sont dénon-cés, certes, mais faut-il pour autant dramatiser lasituation, stigmatiser ce quartier ? Alors mêmeque le plan de renouvellement urbain engagé viseà le réintégrer dans la ville, à en faire un quartiercomme les autres. Peu importe à l’UMP de risquerde remettre en cause le travail fourni par les as-sociations du quartier, par les acteurs sociaux etla municipalité.

Ahurissant de voir l’UMP, responsable de l’aug-mentation de l’endettement du pays de 500 mil-liards d’euros en cinq ans, se poser en donneurde leçons. Lors de la discussion budgétaire, nousavons indiqué que l’endettement de la ville devaitêtre stabilisé. Des reports d’investissements vien-nent à l’appui de cette vigilance. Par ailleurs, ladette des collectivités locales ne représente que10% de l’endettement du pays.

Depuis la présentation du budget 2013, c'estl'élément de langage que répète le gouvernementsocialiste « À revenu constant, neuf Français surdix ne seront pas concernés par les augmenta-tions de fiscalité ». Claironner que seuls 10% desFrançais subiront l'effort fiscal, c'est un bobard !

Qui peut croire à ce bobard ? Demandez même aux retraités. Les Français nesont pas naïfs. Pourquoi ne pas avouer simple-ment ? Les preuves chiffrées du mensonge sontévidentes. Pourquoi basculer dans la politique dudéni ?

L'heure est à la chasse au déficit. Mais qui est legibier ? Matraquons les entreprises, assommonsles investisseurs, taxons généreusement les Fran-çais, les riches, surtout les classes moyennes, etplus insidieusement les pauvres. Jusqu'où conti-nuerez-vous la saignée ?

En réalité, on assiste à un matraquage fiscalacide. Le gouvernement socialiste a forcé surl'édulcorant. Dosage fatal ?

Il y a un sentiment largement partagé à s'attaquerd'urgence à la question de la dette et du déficitpublic. Mais il ne faudrait pas interpréter cetteunanimité comme une demande d'un tour de visfiscal qui ne toucherait que les ménages.

L'erreur majeure du gouvernement socialisteest de privilégier la hausse des impôts plutôtque de diminuer les dépenses. Quel courage ! Nous savons que cette hausse des impôts pèsefortement sur le pouvoir d'achat des Français.

À Tourcoing la majorité socialiste a laissé filerla dette de la Ville de plus de 46% ces deux der-nières années : elle est passée de 80 millions €au 1er janvier 2010 à 117 millions au 31 décem-bre 2011. Vertige. Aucune mesure n’est prise aujourd’hui pour enrayerla spirale. Aucun signe ne permet de le croire.

Gérald DARMANIN et les membres UMP et apparentés du groupe de l’oppositionmunicipale, Salim ACHIBA, Albine COURDENT, Éric DENOEUD, Didier DROART,Brigitte LHERBIER, Marie-Hélène LIARDet Jean-Marie VUYLSTEKER

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GROUPE « SOCIALISTESET RÉPUBLICAINS »

GROUPE « EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS »

GROUPE « COMMUNISTES, RÉPUBLICAINS ET CITOYENS »

Olivier DESCAMPSConseiller municipal délégué au Développement culturel

Expressionpolitique

Djill ACHIBA Adjoint au Maire, Fêtes, Grands Événements,Foires et Marchés, Magazine Municipal,Coordination des Adjoints de Secteur

Dominique DE CLERCQ-DANEL,Yves FOREAUX, Marie-Odile VAUTRINYves-Marie JADE

Cette rubrique ouvre, pour chacun des groupes officiellement représentés au sein du Conseil municipal, un espace d’expression identique. Les opinions exprimées,dans les limites du respect de la loi, n’engagent que leurs auteurs.

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UNE CULTURE À TOURCOING, ANIMÉE PAR LES TOURQUENNOIS

POUR LES TOURQUENNOIS

FANTASTIQUE !LA CULTURE EST UN VECTEUR

DE COHÉSION SOCIALEET DE DÉMOCRATIE

ET LE NOUVEAU TRAITÉ EUROPÉEN, POUR

LES TOURQUENNOIS, C’EST QUOI ?

Depuis 1989, les différentes équipes municipalesà majorité socialiste ont mené, de par leur action,une réelle démocratie participative sur le territoire.Notre ville est un exemple en matière d'expressiondémocratique et de proximité. Nous avons eu pourprojet et pour ambition de développer la gouver-nance participative des habitants à l’échelle dechaque quartier.Les journées ou visites de quartier, les diagnosticsen marchant, les réunions de concertation, lesateliers de co-production sont autant de moyensofferts aux habitants pour susciter leur implication,qu’elle soit individuelle ou collective, dans la viede notre cité.

Les conseils de quartier restent l’espace de parti-cipation citoyenne privilégié des habitants. Leur or-ganisation et leur animation sont, pour l’ensembledes membres de la majorité municipale, un réelplaisir. Ce dispositif ouvre un échange direct entreles citoyens et leurs élus. N’oublions pas les services que nous avons misen place ces dernières années, Vitaville en est leparfait exemple. Il offre la possibilité aux habitantsde faire remonter tous les dysfonctionnementsqu’ils peuvent constater. Vos appels réguliers à cesdispositifs confortent notre vision de la citoyennetéet du futur que nous souhaitons pour notre ville.

Cette volonté d'être au plus près de la populationprend toute son ampleur à travers les chiffres. Depuisle début de l'année ont eu lieu : 29 conseils dequartier, 5 journées de quartier, 75 visites chezl'habitant, 58 réunions de concertation sur desprojets d'aménagement. Nous comptabilisons2 199 citoyens inscrits dans les conseils de quartieret vous avez été près de 3 122 à appeler le serviceVitaville. C’est aussi lors de ces multiples contacts que dessujets ont pu émerger et être débattus. De l’aména-gement d’une rue à l’installation de jeux pour en-fants ou encore la propreté de nos espaces publics. Notre esprit et le chemin que nous vous proposonsest celui du débat dans un respect mutuel, afin detrouver des compromis acceptables, essentielle-ment dans l'intérêt de tous. Satisfaire les habitants, impliquer les citoyens pourconstruire ensemble la ville, tels sont les ressortsqui animent la majorité municipale.

Vladimir Poutine l'a si bien compris qu'il a faitcondamner 3 membres du groupe Punk-Rock « LesPussy Riots » pour la seule raison qu'elles ont oséprendre position contre lui lors d'un concert àMoscou pendant les élections présidentielles enRussie. Avec les élus écologistes je soutiens lesréseaux qui se mobilisent pour la libération des3 jeunes femmes.

À Tourcoing, la Culture représente le troisièmebudget de la ville. Cette priorité donnée à la Cultureillustre l'importance que donne l'équipe municipaleà l'éveil artistique de toutes et tous.

On a besoin, surtout en temps de crise, du regardcritique de l'artiste sur notre société, de cescentaines de petits procès, encouragements,félicitations que l'artiste nous envoie en musique,en poésie, en images, … L'artiste est capable,par la traduction de ses émotions, de nous faireréagir par rapport aux nôtres. Il fait évoluer lepoint de vue, il donne de la hauteur au débat.Qu'importe qu'il soit consensuel ou radical, il a lepouvoir de nous ouvrir les yeux et de nous enrichir.

Pour faciliter cette expression artistique, la villede Tourcoing a décidé de proposer par le biais dubailleur LMH des ateliers/logements aux artistes.Tourcoing s'est inscrit totalement dans le projetFANTASTIC 2012. Les artistes peuvent ainsiaccéder à une audience nationale et internationale,tout en développant l'attractivité de la Ville. LaCulture, par la fréquentation des publics notam-ment, comporte aussi un enjeu économique.

Je vous invite à vous baigner dans l'océan culturelde cette fin d'année :- FANTASTIC 2012, au MUba, à la maison Folie

Hospice d'Havré, au Fresnoy, les Harmonies, lesprojets des associations, les centres sociaux,

- Appassionato, à partir du 16 octobre,- La visite des ateliers d'artistes,- Tourcoing Jazz Festival du 20 au 30 octobre,- Le festival Tréto, du 5 octobre au 7 novembre,- …

La culture à Tourcoing est multiple, elle estfaite par et pour vous !

Accélération de la baisse de leur pouvoir d’achat,Augmentation du chômage… Ils ont voté majori-tairement pour le départ de Nicolas Sarkozy.Aujourd’hui, ils réclament un retour sur investis-sement.

Or, ce traité soumis au vote du parlement en oc-tobre est la copie parfaite de celui écrit et signépar Sarkozy et Merkel. Il n’a pas changé d’uneligne. Les mesures de croissance annoncées nesont que des miettes au regard des enjeux deperte de souveraineté nationale. Le but : graverdans le marbre cette logique d’austérité, avec unecentralisation des instances de décisions ma-jeures pour les mettre à l’abri du suffrage univer-sel. Et pourtant, partout où ces mesures ont étéappliquées, Grèce, Italie, Espagne, la situations’est aggravée. Le MEDEF et les puissances d’ar-gent arc-boutés sur leurs privilèges veulent nousfaire payer leur crise financière.

Le 30 septembre, avec le soutien du Front deGauche dont le PCF et de forces démocratiquesles plus diverses, plus de 80 000 personnes ontdéfilé dans les rues de Paris pour demander unréférendum associé à un grand débat public in-formant correctement la population sur les enjeux.Il y avait parmi eux de nombreux Tourquennois(e)s.Mais qu’est-ce qui relie ce traité à la vie locale ?Un exemple : les grosses difficultés aujourd’huipour l’ensemble des collectivités comme pour lacommune d’emprunter auprès des banques. C’estmauvais pour l’investissement. Or l’emploi au-jourd’hui n’est soutenu que grâce au 70% d’in-vestissements de celles-ci. Cela fut démontré lorsdes dernières réunions de bilan de mandat.

Comme la majorité des Français et des peupleseuropéens, les Tourquennois ne sont pas prêts àsubir de nouveaux tours de vis. Pour leur ville etses habitants, acteurs de la victoire de la gauche,les élus communistes disent NON au TSCG. Poursortir de la crise, il faut sortir de l’austérité !L’Humain d’abord !

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Octobre Samedi 27

10h30 : Les Petites boîtes à musique, comptines pour les moins de 6 ans> Médiathèque André-Malraux

Du 29 au 2 novembre

Les fouilles fantastiques, > Grand’Place

Lundi 29 14h et 19h : Des

hommes sans loi, film deJohn Hillcoat - Art et essai> Cinéma Les Écrans

16h : Conférence « Visualiser les données dumonde » de Nicolas Thély> Le Fresnoy

Mardi 30 10h à 12h : Atelier

numérique « Trombones et bout d’ficelle ! » (8-12 ans) sur inscription (03 20 25 61 19)> Médiathèque du Blanc-Seau

14h à 16h : Conférence « Harcèlement et violence à l’école » intervention desjuristes du Centre d’Accès au Droit et du Service d’Aideaux Victimes, préinscriptionconseillée (03 20 24 24 42)> La Station

Mercredi 31 15h :

Cinématique par Adrien M /Claire B - festival Tréto, toutpublic, dès 10 ans (lire p.27)> Théâtre de l'Idéal

18h : Soirée Halloween Alice aupays des horreurs (lire p.27)> Médiathèque André-Malraux

NovembreJeudi 1er

19h : Quelques heures de printemps, film de Stéphane Brize - Art et Essai> Cinéma Les Écrans

16h : Goûter concert de Rich Aucoin (Canada)> Le Grand Mix

20h : Concerts, HereWe Go Magic (USA) +Rich Aucoin (Canada)

(lire p.5)> Le Grand Mix

Du 2 au 4

Temps fort FANTASTIC« Alice au Pays des Merveilles » (lire p.24)

Vendredi 2 10h à 12h : Tournoi de

jeux vidéo, autre séance de13h30 à 16h, préinscriptionconseillée (03 20 24 24 42)> La Station

10h à 12h : Atelier numérique « trombones et bout d’ficelle ! » (8-12 ans) sur inscription (03 20 25 61 19)> Médiathèque du Blanc-Seau

15h : Petites curiositésmagiques dans un théâtreanimé par la Cie La Torgnole- festival Tréto, tout public,dès 6 ans (lire p.27)> Maison Folie Hospiced'Havré

19h : Quelques heures de printemps, film de Stéphane Brize - Art et Essai> Cinéma Les Écrans

20h : Concert Get WellSoon (Allemagne) > Le Grand Mix

Samedi 3 15h et 17h : Insensé ?

Spectacle de marionnettespar la Cie Drolatic Industry -festival Tréto, tout public, dès 7 ans (lire p.27)> Maison Folie Hospiced'Havré

18h : Parade des allumoirsLa Nuit détonnante (lire p.24)> Départ de l’Hôtel de Ville

19h : Quelques heures de printemps, film de Stéphane Brize - Art et Essai> Cinéma Les Écrans

20h : SMT / Caen, basket-ball N2> Salle Decruyenaere

Dimanche 4 14h15 : À perte de sens

par la Cie la Valisefestival Tréto, tout public, dès 6 ans (lire p.27)> Maison Folie Hospiced'Havré

16h30 : Quelques heures de printemps, film de Stéphane Brize - Art et Essai> Cinéma Les Écrans

Lundi 5 10h à 12h : Atelier

numérique « trombones et bout d’ficelle ! » (8-12 ans) sur inscription (03 20 25 61 19)> Médiathèque du Blanc-Seau

14h & 19h : Quelquesheures de printemps, film deStéphane Brize - Art et Essai> Cinéma Les Écrans

15h30 & 19h30 : La Bretagne, conférenceConnaissance du monde> Maison Folie Hospiced’Havré

Mardi 6 10h à 12h : Atelier numérique « trombones et bout d’ficelle ! » (8-12 ans) sur inscription (03 20 25 61 19)> Médiathèque du Blanc-Seau

Mercredi 7 9h30 : Visite guidée

des serres pédagogiques.Réservation à l’Office de tourisme (03 20 26 89 03)> Jardin botanique

20h : Concerts, Young-blood Brass Band (USA) +Psykokondriak (Tourcoing)festival La Sauce Jack (lire p.5)> Le Grand Mix

Jeudi 8 14h à 16h :

Atelier numérique « Sorcières2.0 », tout public dès 10 ans Inscription (03 59 63 43 00)> Pôle multimédia

20h : Concert Jack Antibalas (USA) festival La Sauce Jack(lire p.5)> Le Grand Mix

Vendredi 9 14h à 16h :

Atelier numérique « Sorcières2.0 », tout public dès 10 ans Inscription (03 59 63 43 00)> Pôle multimédia

20h : Concerts, Animal Collective (USA) + Prince Rama (USA)> Le Grand Mix

20h : TLM / Avignon, volley-ball pro A> Complexe sportif Léo-Lagrange

Samedi 10 10h : Livre-échange,

rendez-vous littérature> Médiathèque André-Malraux

11h : Inauguration del’exposition des 30 ans de laSociété historique de Tour-coing et du pays de Ferrain> Médiathèque André-Malraux

Dimanche 11 12h30 : Otonifonias de JolyBraga Santos dans le cadredu jumelage avec Guimarãeset Vathek de L. de FreitasBranco par l’Orchestre d’harmonie de la ville> Auditorium du conservatoire

Du 13 novembre au 1er décembre

20h30 : Night Shop ouL'Arabe du coin, par La Virgule, 19h30 le jeudi,15h30 le dimanche. Relâcheles lundis et le dimanche 18 novembre (lire p.26)> Salon de Théâtre

Mardi 13 19h : Claude Debussy parles professeurs du conserva-toire - Saison Appassionato(lire p.26)> Auditorium du conserva-toire

Mercredi 14 15h30 à 16h30 : Le MUba à La Station, ateliers de création sur le thème « del’image au récit fantastique »préinscription conseillée (03 20 24 24 42) (lire p.6)> La Station

Jeudi 15 9h30 : Visite guidée desserres pédagogiques. Réservation à l’Office detourisme (03 20 26 89 03)> Jardin botanique

Vendredi 16 20h : Concert Alt-J

(Royaume-Uni)> Le Grand Mix

20h : L’Amfiparnaso, opéra de Vecchi et Puccini par l’Atelier lyrique> Théâtre municipal Raymond-Devos

Samedi 17 10h30 : Tell me an … historia por favor ! histoires bilingues> Médiathèque André-Malraux

Dimanche 18 15h : Les dimanches de

l’art, visites guidées atelier> Maison Folie Hospiced’Havré

15h30 : L’Amfiparnaso, opéra de Vecchi et Puccini par l’Atelier lyrique> Théâtre municipal Raymond-Devos

Lundi 19 20h : Concerts Thee SilverMt. Zion Memorial Orchestra

(Canada) + MatanaRoberts (USA) (lire p.5)

> Le Grand Mix

Les 20 & 21 Journées de la Petite Enfance> Hôtel de Ville

Mardi 20 20h : Concert gospel avec Renya Ketoglo> Auditorium du conservatoire

Mercredi 21 15h30 : Avec trois bouts

de fil de fer, spectacle dès 3 ans.Inscription (03 26 25 61 19)> Médiathèque du Blanc-Seau

19h : La Station fait son cinéma (sur inscription), sélection de courts métragessuivie d’échanges et débatsproposée par l’associationDick Laurent (lire p.6)> La Station

Jeudi 22 20h30 : Bert Joris quarter « Only for the honest », Tourcoing jazz club> Maison Folie Hospiced'Havré

Vendredi 23 19h30 : Les Veillées

patoisantes> Salle Georges Dael

20h : Concerts, Grems(France) + Bang On !(Royaume-uni) + Gaïden & Yoshi (France) - Hip HopDayz # 12> Le Grand Mix

20h : TLM / Ajaccio, volley-ball Pro A> Complexe sportif Léo- Lagrange

À voir &à faire

Galerie Pierre-de-Guéthem/Archives municipales 28 rue Pierre-de-Guéthem a 03 59 63 42 86 e L’Atelier électrique 118 rue de la Tossée a 03 20 23 17 10 e Atelier lyrique 82 bd Gambetta a 03 20 70 66 66 eBibliothèque du Brun Pain 100 rue du Brun Pain a 03 59 63 42 50 e Conservatoire 6 rue Paul Doumer a 03 20 26 60 74 e Direction des Affaires Culturelles 100 rue de Tournai a 03 59 63 43 50 eEspace Ronny-Coutteure IMPro 105 rue du Roitelet a 03 20 25 92 40 e Le Fresnoy 22 rue du Fresnoy a 03 20 28 38 00 e Galerie Commune Lille3/École supérieure d’Art npdc Dk-Tg 36bis rue desUrsulines a 03 20 27 23 97 e Galerie Guy-Chatiliez 13 rue Claude Perrault a 03 20 25 54 87 e Grand Mix 5 place Notre-Dame a 03 20 70 10 00 e Jardin Botanique - Serres pédagogiques,rue du Moulin Fagot a 03 59 63 44 40 e Maison Folie Hospice d’Havré 100 rue de Tournai a 03 59 63 43 53 e L’Imaginarium 99a bd Descat a 03 20 29 89 50 e La Boîte à spectacle 8 rue de l’Europea 03 20 23 16 94 e Ludothèque municipale 27 avenue Roger Salengro a 03 59 63 43 00 e Maison des associations - salle Georges-Dael 100 rue de Lille a 03 20 26 72 38 e Médiathèque André-Malraux 26 rue Famelart a 03 59 63 42 50 e Médiathèque du Blanc Seau 285 bd Descat a 03 20 25 61 19 e Médiathèque de la Bourgogne 27 avenue Roger Salengro a 03 59 63 43 00 e Musée du5 juin 1944, message Verlaine 4bis avenue de la Marne a 03 20 24 25 00 e MUba Eugène-Leroy 2 rue Paul Doumer a 03 20 28 91 60 e Office de Tourisme 9 rue de Tournai a 03 20 26 89 03e Pôle mutimédia de la Bourgogne 27 avenue Roger Salengro a 03 59 63 43 00 e Salon de Théâtre/La Virgule - Cie Jean-Marc Chotteau 82 bd Gambetta a 03 20 27 13 63 e Service animation 3 rue del’Industrie a 03 20 28 13 20 e Théâtre du Broutteux/Les Kiwos 11bis place Ch. et A. Roussel a 06 62 78 53 70 e Théâtre du Hazard/Pôle associatif 125 rue de Courtrai a 06 37 20 29 80 e Théâtre duNord/Théâtre de l’Idéal rue des Champs a 03 20 14 24 24 e Théâtre Raymond-Devos 1 rue Leverrier a 03 20 26 86 34

Label Ville30

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Olivier Lefèbvre La Table de Chantal297 Chaussée Ferdinand Forest 03 20 23 84 65

Pour 6 pers.300g de framboises700g de fraises100g de biscuits type « Petit Lu »20g de sucre en poudre30g de vergeoise brune70g de beurre pommade (mou)

LE GOÛT DES AUTRES

Label Ville 31

Crumble aux fraises et aux framboises

Un jeu d'enfan

t

Préparation :• Rincer les fraises, les équeuter et les couper en deux. Net-toyer les framboises

• Disposer les fruits dans un plat à gratin avec 20g de sucre• Laisser macérer pendant 20 minutes, puis passer au four à160°C pendant 15 minutes. Réserver au froid

• Concasser les biscuits grossièrement. Malaxer à la main avec lavergeoise et le beurre afin d’obtenir un « crumble » granuleux

• Cuire dans un plat 20 minutes au four à 160°CDressage :• Mettre deux cuillerées à soupe bien pleines de fruits rougesau fond d’une verrine

• Recouvrir d’une grosse cuillère de crumble• Terminer avec de la chantilly, une fraise en décor. Saupoudrerde cacao en poudre

Pratique : chaque élément de cette recette peut être préparé àl’avance. Le dressage est réalisé à la dernière minute.

©Christelle Taczala

©Christelle Taczala

Samedi 249h à 18h : 9e édition desRencontres Ouvertes du Multimédia et de l’InternetCitoyen et solidaire> Imaginarium

Dimanche 25 15h30 : Le conservatoire

fait son show> Théâtre municipal Raymond-Devos

18h : Concerts, ColinStetson (Canada) + JasonVan Gulick Drum Solo Expe-rience (Belgique) - Pop Club> Maison Folie Hospiced'Havré

18h30 : T.E.O.R.E.M.A.T, pièce d'après Pasolini par le Théâtre du Nord> Théâtre de l’Idéal

Lundi 2620h30 : T.E.O.R.E.M.A.T, pièce d'après Pasolini par le Théâtre du Nord> Théâtre de l’Idéal

Mardi 27 9h à 21h : Journée

« Innovez dans les industriescréatives et culturelles »dans le cadre de la Semainede l’innovation (lire p.4)> Imaginarium

19h : Musique indienneavec Arnaud Eurin, sitar> Auditorium du conservatoire

18h30 : T.E.O.R.E.M.A.T, pièced'après Pasolini par le Théâtre du Nord> Théâtre de l’Idéal

Mercredi 28 8h30 à 12h30 : Projection -débat du film Polisse de Maïwenn - 20 ans de la Maison de la justice et dudroit (lire p.13)> Cinéma Les Écrans

Jeudi 29 9h à 12h : Portes ouvertessur la justice de proximité -20 ans de la Maison de lajustice et du droit (lire p.13)> Maison de la justice etdu droit

Vendredi 30 14h & 20h : Ici Bas, film deChahbazian - Sémaphores> Maison Folie Hospiced’Havré

Décembre Samedi 1er

18h30 : Gala d’arts martiauxpar le CTAM (lire p.20)> Complexe Léo-Lagrange,salle Dumortier

Dimanche 2 15h30 : Grand concert

lyrique - saison Appassionato(lire p.26)> Théâtre municipal Raymond-Devos

15h30 : Concert, carteblanche aux élèves duConservatoire à rayonnementdépartemental de Tourcoing> MUba Eugène Leroy

Lundi 315h30 & 19h30 : Barceloneet les îles Baléares, conférence Connaissance du monde> Maison Folie Hospiced’Havré

Mardi 419h30 : La Station live,concert des stagiaires del'EF2M (lire p.6)> La Station

Jeudi 614h30 & 19h30 :

Rhizikon, performance par la Cie Moglice Von Verx > Maison Folie Hospiced’Havré

Vendredi 7 10h30 & 14h30 :

Rhizikon, performance par la Cie Moglice Von Verx > Maison Folie Hospiced’Havré

Du 7 au 13 décembre20h30 : Toboggan, texte et mise en scène Gildas Milin, par le Théâtre du Nord, à 16h le dimanche, relâche le lundi > Théâtre de l’Idéal

Samedi 8 15h45 : HEROICA™

LEGO® - Heure du jeu > Ludothèque municipale

20h : Concerts, Eiffel(France) + Twin Twisters(France) (lire p.5)> Le Grand Mix

Mardi 11 20h : Concert,

Dominique A + Guest (lire p.5)> Le Grand Mix

NUMÉROS UTILESUrgences

Mairie à votre service

> Mairies de quartieriBourgogne :17, rue Claude Perraulta 03 20 01 37 07

iBlanc-Seau : Maison des Services285, bd Descat a 03 20 25 61 12

iBrun Pain :

> Hôtel de VillePlace Victor Hassebroucq a 03 20 23 37 00 - Du lundi au vendredi de 8h à 17h30

> CCAS(Centre Communal d’action sociale)7, rue Gabriel Péri a 03 20 11 34 34

> Pour un meilleur cadre de vie

SMUR et SAMU 15Police secours 17Pompiers 18> Police nationale :6, rue de l’Industriea 03 20 69 27 27

> Police municipale :51, rue de Menina 03 20 36 60 19

> Pompiers :a 03 20 68 96 00

> SOS médecins :a 08 26 46 59 59

> Noramu :a 03 20 33 20 33

> CH Dron :a 03 20 69 49 49

> SOS mains et doigts :a 03 20 95 75 00

> Centre anti-poison :a 08 25 81 88 22

> Pharmaciens degarde : Commissariat de police, 6 rue de l’Industrie

> Ambulanciers de garde :a 03 20 46 46 46

> SOS femmes battues :a 03 20 48 20 40

> Alcooliques anonymes :a 03 20 24 08 75

> SOS amitié :a 03 20 55 77 77

> Enfance maltraitée a 0 800 054 141

> Ligue protectricedes animaux :a 03 20 70 69 20

> Dépannage électricité :a 0 810 333 159

> Dépannage gaz :a 0 810 433 059

> Urgence Eaux : a 03 20 49 41 00

> Éclairage public :a 0 800 880 454

Prix d’un appel local

Numéro vert - gratuit

Numéro vert - gratuit

Numéro vert - gratuit

Attention : fermeture définitive de la mairie annexe du Brun Pain depuis le 3 septembre 2012. Les usagers sont invités à se rendre à l'Hôtel de ville.

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