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Résumés des Posters 145 But de l’étude.— Les dissections posent toujours la question de leur intérêt, de leur valeur pédagogique, de leur perception par les étudiants. Chaque année nous réalisons une enquête à la fin des séances de dis- section afin de surveiller que notre message est bien perc ¸u par les étudiants. L’objectif de cette étude est d’évaluer la perception de la dissection par les étudiants de DCEM1. Matériel et méthodes.— Dans notre faculté il y avait 398 étudiants en DCEM1 en 2006-7. 8 séances (une par semaine) obligatoires de dissection de 2 heures par étudiant permet- taient l’étude de tout le corps humain (4 pour les membres, 1 tête et cou, 3 pour le tronc). Les dissections pouvaient être faites par les étudiants ou par un enseignant. Un question- naire lors de l’examen de dissection explorait (voir annexe) le nombre de séance suivi, les régions disséquées, l’utilité de la dissection dans l’apprentissage de l’anatomie, la percep- tion de la salle de dissection et des sujets anatomiques. Tous les étudiants ont répondu. Les résultats ont été recueillis et analysés sur EXCEL. Résultats.— Il y avait plus de femme que d’homme ; l’age moyen était de 21 ans. Ils ont assisté à presque toutes les séances, sauf pour les dernières séances. Ils préfé- raient disséquer eux-mêmes mais encadrés. Ils considéraient que les dissections étaient utiles pour l’apprentissage de l’anatomie. La séance préalable de présentation a été jugée utile. Les films de présentation avant chaque séance n’ont pas été vus comme indispensable. Le premier contact avec la dissection était défini par les termes de curiosité et d’angoisse. Conclusion.— La dissection apparaît comme un élé- ment utile dans la formation anatomique. Les étudiants préfèrent disséquer. La curiosité et l’angoisse semble être les termes les plus adaptés pour définir le pre- mier contact avec la salle de dissection. Cette évaluation annuelle semble indispensable pour garder la motivation des étudiants. doi:10.1016/j.morpho.2007.09.160 63 Scannographie sériée de la tête entière d’une autruche (Struthio camelus) Patrice Le Floch-Prigent, Bernard Senecail, Jean-Franc ¸ois Uhl UFR de médecine Paris - Île-de-France-Ouest, UVSQ, institut d’anatomie Paris-5, UFR de médecine de Brest But.— Observer les résultats morphologiques obtenus par scanner de la tête entière d’une autruche (Struthio came- lus) plus grand oiseau actuel (ratite) et les comparer aux structures de l’homme. Matériel et méthodes.— Une tête entière d’autruche avait été conservée par congélation ; (L = 175 mm, l = 70 mm, h = 75 mm). Les yeux ont été injectés par plusieurs ml de for- mol car ils étaient déshydratés par la congélation prolongée. Elle a été scannographiée de manière systématiquement sériée à l’hôpital Morvan de Brest. 31 coupes dans le plan frontal tous les 5 mm, ont été retenues, de la pointe du bec (L = 115 mm), à l’entâme cervico-occipitale. Résultats.— Le scanner détaille bien la morphologie du bec très aplati, la structure interne des cavités nasales avec une architecture en labyrinthe serré circulaire. Les bulbes de l’oeil sont volumineux, presque jointifs sur la ligne médiane (diam. = 28 mm). Le cerveau, rétro oculaire, était volumineux avec un diamètre transverse maximum de 36 mm. La voûte du crâne était pneumatisée, du toit à la base, en passant par les parois latérales. Discussion.— La complexité de constitution des os de la tête des oiseaux en général et de l’autruche en parti- culier ne permet pas d’entrer dans le détail de chaque os au scanner mais par son étrangeté par rapport à l’homme, cet examen permet de comparer les structures communes à tous les vertébrés. doi:10.1016/j.morpho.2007.09.161

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Résumés des Posters

But de l’étude.— Les dissections posent toujours laquestion de leur intérêt, de leur valeur pédagogique, deleur perception par les étudiants. Chaque année nousréalisons une enquête à la fin des séances de dis-section afin de surveiller que notre message est bienpercu par les étudiants. L’objectif de cette étude estd’évaluer la perception de la dissection par les étudiants deDCEM1.

Matériel et méthodes.— Dans notre faculté il y avait 398étudiants en DCEM1 en 2006-7. 8 séances (une par semaine)obligatoires de dissection de 2 heures par étudiant permet-taient l’étude de tout le corps humain (4 pour les membres,1 tête et cou, 3 pour le tronc). Les dissections pouvaient êtrefaites par les étudiants ou par un enseignant. Un question-naire lors de l’examen de dissection explorait (voir annexe)le nombre de séance suivi, les régions disséquées, l’utilité dela dissection dans l’apprentissage de l’anatomie, la percep-tion de la salle de dissection et des sujets anatomiques. Tousles étudiants ont répondu. Les résultats ont été recueillis etanalysés sur EXCEL.

Résultats.— Il y avait plus de femme que d’homme ;l’age moyen était de 21 ans. Ils ont assisté à presquetoutes les séances, sauf pour les dernières séances. Ils préfé-raient disséquer eux-mêmes mais encadrés. Ils considéraientque les dissections étaient utiles pour l’apprentissage del’anatomie. La séance préalable de présentation a été jugéeutile. Les films de présentation avant chaque séance n’ontpas été vus comme indispensable. Le premier contact avecla dissection était défini par les termes de curiosité etd’angoisse.

Conclusion.— La dissection apparaît comme un élé-ment utile dans la formation anatomique. Les étudiantspréfèrent disséquer. La curiosité et l’angoisse sembleêtre les termes les plus adaptés pour définir le pre-

mier contact avec la salle de dissection. Cette évaluationannuelle semble indispensable pour garder la motivationdes étudiants.

doi:10.1016/j.morpho.2007.09.160

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3cannographie sériée de la tête entière d’une autrucheStruthio camelus)

atrice Le Floch-Prigent, Bernard Senecail, Jean-Francoishl

UFR de médecine Paris - Île-de-France-Ouest, UVSQ, institut’anatomie Paris-5, UFR de médecine de Brest

But.— Observer les résultats morphologiques obtenus parcanner de la tête entière d’une autruche (Struthio came-us) plus grand oiseau actuel (ratite) et les comparer auxtructures de l’homme.

Matériel et méthodes.— Une tête entière d’autruchevait été conservée par congélation ; (L = 175 mm, l = 70 mm,= 75 mm). Les yeux ont été injectés par plusieurs ml de for-ol car ils étaient déshydratés par la congélation prolongée.

lle a été scannographiée de manière systématiquementériée à l’hôpital Morvan de Brest. 31 coupes dans le planrontal tous les 5 mm, ont été retenues, de la pointe du becL = 115 mm), à l’entâme cervico-occipitale.

Résultats.— Le scanner détaille bien la morphologie duec très aplati, la structure interne des cavités nasalesvec une architecture en labyrinthe serré circulaire. Lesulbes de l’oeil sont volumineux, presque jointifs sur laigne médiane (diam. = 28 mm). Le cerveau, rétro oculaire,tait volumineux avec un diamètre transverse maximum de6 mm. La voûte du crâne était pneumatisée, du toit à laase, en passant par les parois latérales.

Discussion.— La complexité de constitution des os dea tête des oiseaux en général et de l’autruche en parti-ulier ne permet pas d’entrer dans le détail de chaque os

ous les vertébrés.

oi:10.1016/j.morpho.2007.09.161