ORCHESTRE ET CHŒUR DE L'OPÉRA DE LIMOGES

SCHUBERT ET POPULAIRESCHUBERT

DAVID REILAND, DIRECTIONJACQUES MARESCH, CHEF DE CHŒUR

VENDREDI 2 FEVRIER 2018 | 20H

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TANGO Y NOCHE SUITE

TANGO METROPOLIS DANCE COMPANY

Durée : environ 1h20 avec entracte

Le bar de l’Opéra de Limoges est ouvert et vous propose boissons fraîches, café, bières, vins blanc et rouge ainsi que du champagne. Paiement par CB accepté sans montant minimum.

Direction : David Reiland

Caroline Meng, mezzo-soprano

Chœur de l’Opéra de Limoges / direction Jacques Maresch

Franz Schubert (1797-1828)

• Rosamunde op.26D797 musique de scène pour orchestre, chœur et soprano

(1823) – durée

Entracte (?)

• Symphonie n°7 « inachevée » (1822) - 25’

ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE LIMOGES

IDYLLEWagner | Schumann

David Reiland, directionCaroline Meng, mezzo-sopranoChœur de l’Opéra de Limoges, chef de chœur Jacques Maresch

Quatuor de solistes du Chœur de l'Opéra de Limoges pour RosamundeNatalia Kraviets, sopranoFloriane Duroure-Ammari, altoJean-Noël Cabrol, ténorFabien Leriche, baryton

Franz Schubert (1797-1828)Symphonie n07 en si mineur « Inachevée » D 795 (1822) – 22' Entracte

Rosamunde (musique de scène de Rosamunde, princesse de Chypre) op.26 D797 (1823) – 55'

SCHUBERT ET

POPULAIREORCHESTRE ET CHŒUR DE L'OPÉRA DE LIMOGES

Environ 1 h 40 avec entracte

Le bar de l’Opéra de Limoges est ouvert. Il vous propose boissons fraiches, vins blanc et rouge, champagne, bières et cafés. Paiement par CB accepté sans montant minimum.

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SCHUBERT, UN COMPOSITEUR ROMANTIQUE ET POPULAIRE

Comme Beethoven, Schubert se trouve à la frontière du classicisme et du romantisme avec un net penchant pour les codes romantiques. Perturbé, amoureux, mortellement malade très jeune, sa musique est empreinte d’une profondeur dramatique peu commune.

Dans ce programme, le génie de Schubert s'exprime magistralement dans deux drames  : Rosamunde, composé pour une musique de scène, avec un texte chanté, et la Symphonie n°7, dans laquelle l’orchestre joue des notes courtes, rapides, comme un rythme cardiaque ou une métaphore du temps qui file sans qu’on puisse rien faire, drames sur lesquels pèse, menaçante, la fatalité de la mort.

Symphonie n°7 « Inachevée »

La Symphonie en si mineur, D759, fut composée en 1822 mais ne fut découverte que des années plus tard, après la mort de Schubert. On lui attribue généralement le n°8, mais elle porte le n°7 dans les numérotations plus récentes, ce qui occasionne de nombreux débats quant à la numérotation des œuvres du compositeur et à l’appellation d’« Inachevée ». C’est en effet parce qu’elle ne comporte que deux mouvements qu’elle reste sous ce qualificatif, mais rien ne prouve que Schubert comptait lui ajouter une troisième partie tant l’œuvre apparaît complète.Parmi les tentatives pour terminer la Symphonie, certains musiciens et musicologues proposent le premier entracte de Rosamunde, du fait que l’instrumentation est la même et l’ambiance musicale similaire à celle des deux mouvements terminés.Cette Symphonie est l'une des plus jouées dans le monde.

Rosamunde

Lorsque Schubert se voit passer commande et compose la musique de scène pour un drame intitulé Rosamunde, princesse de Chypre, il est déjà l’auteur d’une quinzaine d’œuvres scéniques, sans aucun succès. La réaction encourageante du public lors des deux représentations de Rosamunde est inespérée et lui redonne confiance, lui qui a le désir acharné de s’imposer au théâtre. Alors que la pièce ne fut jamais rejouée, et semble aujourd’hui perdue, la musique de scène écrite par Schubert ne passa pas inaperçue. La partition est de fait régulièrement jouée par les grands orchestres symphoniques. Par contre, la version complète, avec artiste lyrique et chœur, telle qu'elle est interprétée ce soir, n’est que rarement proposée.Le « grand drame romantique en quatre actes » qui situe l’action en Méditerranée, mettait en scène une princesse abandonnée, élevée par des marins, puis ravie par un vilain roi, une épave mystérieuse, un prince vivant parmi des bergers, des lettres empoisonnées, des esprits, des chasseurs…La musique de scène composée par Schubert était destinée aux entractes de la pièce, et la célèbre mélodie qui a donné son nom au quatuor, Rosamunde, se situe au troisième entracte, à un moment d’incertitude concernant la survie de la princesse. La pulsation rythmique se retrouvera dans une grande partie du lied La jeune fille et la  mort que Schubert composera l’année suivante.

Ouvertureno1 - Entracte

n02 - Balletnº3 - Entracte

no3b - Romancenº4 - Chœur de fantômes

no5 - Entractenº6 - Mélodie du bergernº7 - Chœur de bergers

nº8 - Chœur de chasseursnº9 - Ballet

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DAVID REILAND, UN CHEF REPÉRÉ

C’est la première fois que vous dirigez l’Orchestre de l’Opéra de Limoges. Comment appréhende- t’- on un orchestre avec lequel on n’a jamais travaillé auparavant ? Tout d’abord, je suis très heureux d’avoir été invité par l’Opéra de Limoges pour la première fois et d’avoir eu sa confiance pour faire découvrir Rosamunde - rarement jouée - et la fabuleuse 7e  de Schubert dans un même programme.Le début de l’aventure est musicale. Seul, je découvre l’oeuvre et étudie la partition. De prime abord, la musique de Schubert semble souvent répétitive, quasi minimaliste dans sa structure. Il faut nuancer chaque phrase musicale, donner des couleurs, des noirceurs ou bien des lumières différentes à chaque mesure. C’est un travail effectué en amont que je dois partager avec l’Orchestre.Ensuite je monte un plan de travail. Et après dix minutes devant l’Orchestre, je suis en général pris dans une dynamique que je ne contrôle plus. Tout marche à l’instinct, c’est une discussion en groupe. Autant dire que mon plan de travail s’évapore très vite et se recompose dans les possibilités de l’Orchestre, évolue selon les capacités, voire la forme du jour de chaque musicien. C’est un peu comme si vous dansiez la première fois avec quelqu’un sans lui avoir parlé auparavant.

Avant la composition et la direction d’orchestre, vous avez étudié le saxophone. N’est-ce pas inhabituel, et est-ce une naïveté d’imaginer que la plupart des chefs sont pianistes ?Non, ce n’est pas une naïveté car beaucoup de musiciens chefs passent d’abord par l’opéra. Ils accompagnent une troupe ou des chanteurs, voire un chœur, tout du moins en Allemagne où je vis. Le piano répond donc à une certaine nécessité. Cependant, je crois qu’un chef doit tout d’abord être un musicien, et qu’il joue d'un autre instrument, comme des timbales (vous trouverez un bel exemple avec le chef Sir Simon Rattle) ou du saxophone comme moi. L’envie de faire de la musique et de communiquer votre élan à un groupe de musiciens : c'est cela qui fait un chef d'orchestre.

Vous êtes un jeune chef très sollicité. Est-ce que le fait d’être repéré modifie l’état d’esprit dans lequel on travaille ?Alors là… la réponse est difficile. La question devrait être : pensez-vous être à la hauteur de chaque rencontre avec votre calendrier qui se densifie, avec les voyages que cela représente, les nouvelles partitions à apprendre, les moments de course intense… Fondamentalement je suis le même, j’aime ma musique et je ne peux pas imaginer autre chose que de la vivre jusque dans ses moindres détails en donnant à chaque note le meilleur de moi-même. Il est vrai qu'actuellement les nuits sont plus courtes mais compensées par l’énergie d’un échange ou d’une rencontre.Chaque musicien de l’orchestre ne compte pas ses heures de préparation à domicile - pourquoi serait-ce différent pour moi ?

Un jury, présidé par Laurent Bayle, directeur général de la Philharmonie de Paris, vous a nommé à la direction de l'Orchestre national de Lorraine / Cité musicale - Metz à partir de septembre prochain. Quel va être votre objectif ?Je vois que vous êtes bien informés ! Oui, l’aventure messine est des plus belles. Cette collaboration est une histoire d’amitié : j’ai dirigé plusieurs fois l’Orchestre national de Lorraine dans le passé et, ayant grandi à Arlon en Belgique près de la frontière, j’ai souvent eu l’occasion et le privilège de travailler avec les forces musicales de la région, notamment avec les orchestres luxembourgeois et aussi avec le Chœur de la Grande Région. Mon objectif est tout d’abord de nourrir cette amitié en offrant le meilleur de moi-même à cet orchestre, et ensuite de veiller à garder intact le feu de ce flambeau fort bien allumé par mon prédécesseur Jacques Mercier.

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ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES

David Reiland,Direction

Originaire de Wallonie, David Reiland a été, entre autres, directeur artistique et musical de l'Orchestre de Chambre du Luxembourg de 2012 à 2017. Directeur musical de l'Ensemble Contemporain "United Instruments of Lucilin" depuis fin 2009, il a également entamé sa quatrième saison en tant que Premier Chef invité à l'Opéra de Saint-Etienne.Ses études de direction et de composition au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles et au Mozarteum de Salzbourg en poche, il lance sa carrière dans le domaine symphonique comme dans le domaine lyrique à la tête de nombreux orchestres prestigieux (Mozarteum orchester, Münchner Symphoniker, Opéra de Leipzig...).En 2016, David Reiland a dirigé Carmen à l’Opéra de Massy et en 2012 au Théâtre du Bolchoï de Moscou. Très apprécié pour ses interprétations de Mozart, il a conquis presse et public à Saint Etienne en 2014 avec La Flûte Enchantée et Clemenza di Tito ainsi qu’à Paris avec le premier opéra de Mozart : Mitridate, re di ponto.Durant la saison 2017/2018, David Reiland dirige notamment à la Philarmonie de Paris, au Victoria Hall à Genève, au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, à l’Opéra de Leipzig, à l’Opéra de Rouen…A compter de la saison prochaine, il prendra la direction de l'Orchestre national de Lorraine / Cité Musicale-Metz.

Caroline Meng,Mezzo-soprano

Cette artiste, diplômée du CRR de Paris, a obtenu ses premiers prix de piano et de musique de chambre. Elle est devenue une habituée des grandes scènes : de Didon et Enée au Théâtre des Champs-Elysées en passant par Zerlina dans Don Giovanni à l’Opéra royal de Versailles et en tournée, à Ismène dans Orpheus de Telemann à la Cité de la musique et à l'Opéra de Magdeburg, pour ne citer que ces quelques rôles. Sa voix extrêmement mature se montre aussi convaincante dans le répertoire baroque que dans le bel canto italien du XIXe siècle.Invitée dans de nombreux festivals, dont celui de la Chaise Dieu, elle se produit également dans le répertoire sacré, comme avec Gloria de Vivaldi ou la Messe du couronnement de Mozart.Après nous avoir fait entendre Rosamunde, Caroline Meng reviendra en récital à l’Opéra de Limoges le 10 mars prochain dans un genre qu’elle connaît bien : l’opéra italien.

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LES ÉQUIPES ARTISTIQUES

Orchestre de l'Opéra de Limoges

Violon solo super soliste : Elina Kuperman

Violons 1 : Albi Binjaku, violon solo co-soliste / Eve-Laure Benoît  / Valérie Brusselle / Raphaëlle Burgos*/ Alexander Cardenas  / Hélèna Lyda-Mondésir / Etienne Perrine*/ Junko Senzaki / Christiane Soussi

Violons 2 : Louis Da Silva Rosa, chef d’attaque, soliste / Jelena Eskin, co-soliste / Sophie Jamin*/ Jerôme Lys/ Sylvie Mériot / Anaïs Ponty* / Marijana Sipka / Yves Tison

Altos : Jean-François Salies, alto solo / Brigitte Bordedebat / Patricia Arnaud*/ Francis Chapeau / Martine Soukal*/ Fathia Zelmat

Violoncelles : Julien Lazignac, violoncelle solo, Philippe Deville / Éric Lyda / Antoine Payen

Contrebasses : Mathieu Martin, contrebasse solo / Thierry Barone / Barbara Degrima*

Flûtes : Chloé Noblecourt, flûte solo / Jean-Yves Guy-Duché

Hautbois : Jacques Zannettacci, hautbois solo / Vincent Arnoult

Clarinettes : Filippo Biuso, clarinette solo / Gérard Tricone

Bassons : Frank Vassallucci, basson solo / Maxime Da  Costa

Cors : Pierre-Antoine Delbecque, cor solo / Olivier Barry / Eric Hulin / Benoît Prost*

Trompettes : Javier Rossetto, trompette solo / Grégoire Currit

Trombones : Hervé Friedblatt*, trombone solo / Patrick Ivagnès / Vincent Radix*, trombone basse

Percussions : Pascal Brouillaud, timbalier solo

Chœur de l'Opéra de Limoges

Chef de chœur : Jacques MareschCheffe de chant du chœur : Elisabeth Brusselle

Sopranos : Marine Beelen*/ Loudmila Boutkova / Véronique Chaigneaud-Martin / Corinne Fructus*/ Natalia Kraviets / Nathanaëlle Langlais / Caroline Prigent / Lynda Bisch

Mezzos : Cristelle Gouffé*/ Floriane Duroure-Ammari / Elisabeth Jean / Christine Thoron

Altos : Agnès Cabrol de Butler / Maria Cristiana Eso / Aurélie Pes*/ Johanna Giraud*

Ténors : Martial Andrieu / Jean-Noël Cabrol /Sylvain Deveaux*/Christophe Gateau / Stéphane Lancelle / Julien Oumi / Henri Pauliat / Laurent Cabanel

Barytons : Jean-François Bulart / Christophe Di Domenico / Xavier Van Rossom / Henri Véronèse*

Basses : Fabien Leriche*/ Edouard Portal /Gregoriy Smoliy / Marc Malardenti*

* Artistes surnuméraires

PROCHAINEMENT

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MARIA DE BUENOS AIRESAstor Piazzolla / Horiaco Ferrer

Opéra version de concertSam. 20/01/2018 à 20h

•CHOTTO DESCH / AKRAM KHAN COMPANY

Spectacle chorégraphiqueMard. 23/01/2018 à 20h

•SHUBERT BOX

Objet musical créatifJeud. 25/01 et Vend. 26/01/2018 à 20h

@operalimoges | www.operalimoges.frS’INFORMER, S’ABONNER, ACHETER EN LIGNE SUR OPERALIMOGES.FR

PROCHAINEMENT

DES COLLECTIONS JAPONAISES AU JAPONISMEVisite au Musée national Adrien Dubouché, clin d’œil à Butterfly

Dim. 04/02/2018 à 15h30 Lun. 05/02 et 12/02/2018 à 14h30

Tarif : droit d’entrée au Musée ( gratuit le dimanche ) + 5€ réservations au 05 55 33 08 50

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ISMAËL MARGAINSchubert - Récital piano

Deuxième scène - Sam. 10/02/2018 à 17h•

LUNDI LUNCH LABORIELorenzo Naccarato Trio

Lun. 26/02/2018 à 12h30 au Foyer du publicUne pause musicale et gourmande à l’Opéra à l’heure du déjeuner.Sur réservation au Kiosque Billetterie – Nombre de places limité.

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CONFÉRENCE« L’influence de la musique d’Extrême - Orient en Europe »

par Alain VoirpyMer. 28/02/2018 à 18h30 au Musée Adrien Dubouché

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