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Pratique médico-militaire médecine et armées, 2010, 38, 1, 49-53 49 Secourisme de l’extrême avant chez les commandos Marine : les opérateurs de premiers secours de combat. Dans le cadre de l’optimisation de la prise en charge des victimes de guerre en situation isolée, le service médical de la base des fusiliers marins et des commandos de Lorient a mis en place la formation d’opérateurs de premiers secours de combat (OPSC). Les objectifs, le cadre d’emploi, le déroulement, le contenu de cette formation sont présentés, ainsi que les difficultés rencontrées. Mots-clés : Commandos Marine. Extrême avant. Opérateurs de premiers secours de combat (OPSC). Secourisme de combat. Résumé As a part of the improvement as the regards the war casualties care in case of deteriorated situations, the medical staff from the Navy riflemen and commandos in Lorient have set up a training for first aid operator at fight (FAOF). The aims, the legal frame, the development, the content of this training are presented, as well as the encountered difficulties. Keywords : Extreme emergency. First aid at fight. First aid operators at fight (FAOF). Navy commandos. Abstract Introduction. Les commandos Marine, unités des forces spéciales évoluent en petites équipes, en zone hostile, souvent loin des traditionnels postes de secours, notamment au cours des missions spécifiques de contre terrorisme maritime, de lutte contre le narco trafic ou de police des pêches (1). L’intérêt d’une intervention simple face à une détresse vitale (hémorragie par exemple) dans les dix premières minutes est désormais connu. Pour assurer un soutien santé optimal dont le but est de contrôler les fonctions vitales et d’améliorer la survie des blessés dans des situations d’isolement extrême, il a été mis en place une formation d’opérateur de premiers secours de combat (OPSC) (6). Cette formation s’est imposée car à l’inverse d’autres armées, il n’existe pas d’auxiliaire sanitaire dans la Marine. Par ailleurs, la ressource en infirmiers dans les commandos ne permet pas une para-médicalisation de toutes les missions. La formation. Objectif. Avant tout des combattants, les OPSC sont les premiers maillons de la chaîne de secours. Ils peuvent exercer de façon isolée, mais le plus souvent assistent l’infirmier, ou le médecin des commandos. L’objectif prioritaire est le maintien en vie des blessés en situation d’isolement extrême, ainsi que l’évacuation vers une structure sanitaire adaptée. Axes prioritaires de la formation. Les protocoles acquis lors des formations de premier secours en équipe (PSE2) ont été adaptés à une situation X. ANN, médecin principal. J. STEPHAN, médecin principal. D. TRISTAN, médecin en chef. S. GENEAU DE LA MARLIÈRE, médecin principal. J.-M. JACQUES, infirmier de classe normal. M. GROUD, médecin en chef. Correspondance : X. ANN, Service médical Lion, Base des fusiliers marins et des commandos – 56998 LORIENT Armées. Intranet défense : [email protected] X. Ann a , J. Stephan a , D. Tristan a , S. Geneau de Lamarlière a , J.-M. Jacques a , M. Groud a . a Service médical Lion, Base des fusiliers marins et des commandos – 56998 Lorient Armées. Article reçu le 22 décembre 2008, accepté le 25 août 2009. EXTREME AHEAD EMERGENCY AID IN NAVY COMMANDOS : FIRST AID OPERATORS AT FIGHT.

Secourisme de l’extrême avant chez les commandos … · Le pré requis en termes de formation secouriste, est la détention de l’attestation de prévention et de secours civiques

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Pratique médico-militaire

médecine et armées, 2010, 38, 1, 49-53 49

Secourisme de l’extrême avant chez les commandos Marine :

les opérateurs de premiers secours de combat.

Dans le cadre de l’optimisation de la prise en charge des victimes de guerre en situation isolée, le service médical de labase des fusiliers marins et des commandos de Lorient a mis en place la formation d’opérateurs de premiers secours decombat (OPSC). Les objectifs, le cadre d’emploi, le déroulement, le contenu de cette formation sont présentés, ainsi queles difficultés rencontrées.

Mots-clés : Commandos Marine. Extrême avant. Opérateurs de premiers secours de combat (OPSC). Secourisme decombat.

Résumé

As a part of the improvement as the regards the war casualties care in case of deteriorated situations, the medical stafffrom the Navy riflemen and commandos in Lorient have set up a training for first aid operator at fight (FAOF). The aims,the legal frame, the development, the content of this training are presented, as well as the encountered difficulties.

Keywords : Extreme emergency. First aid at fight. First aid operators at fight (FAOF). Navy commandos.

Abstract

Introduction.

Les commandos Marine, unités des forces spécialesévoluent en petites équipes, en zone hostile, souvent loindes traditionnels postes de secours, notamment au coursdes missions spécifiques de contre terrorisme maritime,de lutte contre le narco trafic ou de police des pêches (1).

L’intérêt d’une intervention simple face à une détressevitale (hémorragie par exemple) dans les dix premièresminutes est désormais connu.

Pour assurer un soutien santé optimal dont le but est decontrôler les fonctions vitales et d’améliorer la survie desblessés dans des situations d’isolement extrême, il a étémis en place une formation d’opérateur de premierssecours de combat (OPSC) (6).

Cette formation s’est imposée car à l’inverse d’autresarmées, il n’existe pas d’auxiliaire sanitaire dans laMarine. Par ailleurs, la ressource en infirmiers dans lescommandos ne permet pas une para-médicalisation detoutes les missions.

La formation.

Objectif.Avant tout des combattants, les OPSC sont les premiers

maillons de la chaîne de secours. Ils peuvent exercer defaçon isolée, mais le plus souvent assistent l’infirmier, oule médecin des commandos.

L’objectif prioritaire est le maintien en vie des blessésen situation d’isolement extrême, ainsi que l’évacuationvers une structure sanitaire adaptée.

Axes prioritaires de la formation.Les protocoles acquis lors des formations de premier

secours en équipe (PSE2) ont été adaptés à une situation

X. ANN, médecin principal. J. STEPHAN, médecin principal. D. TRISTAN,médecin en chef. S. GENEAU DE LA MARLIÈRE, médecin principal. J.-M. JACQUES, infirmier de classe normal. M. GROUD, médecin en chef.Correspondance : X. ANN, Service médical Lion, Base des fusiliers marins et des commandos – 56998 LORIENT Armées.Intranet défense : [email protected]

X. Anna, J. Stephana, D. Tristana, S. Geneau de Lamarlièrea, J.-M. Jacquesa, M. Grouda.

a Service médical Lion, Base des fusiliers marins et des commandos – 56998 Lorient Armées.

Article reçu le 22 décembre 2008, accepté le 25 août 2009.

EXTREME AHEAD EMERGENCY AID IN NAVY COMMANDOS: FIRST AID OPERATORS AT FIGHT.

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tactique de combat dégradée. Les axes majeurs de laformation sont :

– le bilan initial : vital, circonstanciel, lésionnel ;– la réalisation des gestes de survie : garrot, libération

des voies aériennes, immobilisation ;– la transmission du bilan pour permettre la

médicalisation et l’évacuation de la victime;– l’utilisation du matériel du service de santé : matelas

coquille, oxygène.

Conditions à réunir pour déposercandidature.

Cette formation s’adresse au personnel commandoayant une expérience d’au moins deux ans.

Ce critère a permis d’avoir des personnels à la formationmilitaire solide reposant sur différents cours (Coursd’aptitude technique fusilier, stage commando) et ayantune expérience des opérations militaires et desdéploiements à l’étranger.

Cette sélection aboutit au recrutement de personnels dugrade de second maître minimum (sergent), avec unematurité certaine, dans une tranche d’âge de 25 à 30 ans.

Le pré requis en termes de formation secouriste, est ladétention de l’attestation de prévention et de secoursciviques de niveau 1 (PSC1 ou AFPS).

Le rôle des inf irmiers affectés en commando estprimordial dans la sélection des futurs candidats au seinde leur unité.

Le commando doit être volontaire, motivé,particulièrement mature et équilibré.

L’approbation du commandement est nécessaire.Cette formation n’est en aucun cas un refuge pour des

éléments médiocres, tout au contraire.

Déroulement de la formation (fig. 1).La durée totale de la formation est de six semaines :– un stage initial de deux semaines à la cellule

secourisme de l’école des fusiliers marins qui comporte laformation technique aux premiers secours en équipe(PSE1 et PSE2) ;

– un stage pratique de deux semaines à la brigade des sapeurs pompiers de Paris (BSPP), avec mise en

application de la formation PSE2 par la prise de gardes surles Véhicules de secours à victimes (VSAV);

– un stage d’une semaine à l’infirmerie de la base descommandos, encadré par les médecins et les infirmiers :adaptation aux missions des OPSC, intégration de laformation à un contexte tactique (fig. 2, 3) ;

– enfin un stage d’une semaine sur le terrain, avec misesen situations de combat, clôturant et validant la formation.Cette dernière semaine de formation est réalisée avec leconcours de l’École des Fusiliers Marins, aussi bien enpersonnels pour le plastron ou les blessés grimés, qu’enmoyens matériels avec mise à disposition de véhiculestactiques, d’infrastructures, ou encore de moyens radioset d’armement.

Contenu de la formation théorique.Les thèmes abordés sont résumés dans le tableau sous

forme de calendrier avec la durée de chaque cours (tab. I) :– le cadre médico légal de l’emploi des OPSC (la

première heure de cours), pour bien situer leurpositionnement dans la chaîne de santé : ils sont dessecouristes qui pratiquent des gestes techniques ensituation d’exception ;

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Figure 1. Prise en charge d’une urgence individuelle sur mannequin, en équipe avec matériels.

Figure 2. OPSC d’un groupe de contre terrorisme maritime réalisant un casconcret en situation tactique.

Figure 3. OPSC effectuant la prise en charge d’une victime grimée.

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– le bilan vital, avec les détresses neurologiques,circulatoires, et respiratoires ;

– les bilans lésionnel et circonstanciel, avec commeguide la fiche de bilan paramédicale fortement inspiréedes f iches bilans des pompiers des Servicesdépartementaux d’incendie et de secours (SDIS), enfranco anglais (fig. 4) ;

– le message EVASAN et MEDEVAC, utilisé lors desmissions multinationales ;

– les gestes techniques : la préparation et la pose d’uneperfusion pour un remplissage vasculaire, la suture d’uneplaie du scalp, le brancardage, l’immobilisation d’unmembre, la prise en charge de la douleur par injection desyrette de morphine, la pose d’un garrot, d’un pansementantihémorragique ;

– les pathologies spécifiques d’environnement : lesdiarrhées outre mer, les envenimations, le paludisme, laprise en charge du coup de chaleur ;

– les pathologies spécifiques de guerre : le blessé blasté,le poly criblé, l’enseveli, le brûlé ;

– initiation à l’anglais médical, avec le concours du laboratoire de langue, où est détaillé le contenu du message MEDEVAC, avec un petit lexique d’an-glais médical ;

– la dimension psychologique des situations de combatet de leurs répercussions est également abordée grâce auconcours des psychologues du service local depsychologie appliquée (SLPA) de Lorient. Les réactionspsychologiques immédiates possibles ainsi que lesmanifestations d’un éventuel syndrome psycho-

traumatique. L’objectif est double. Il s’agit d’une part depouvoir déceler en situation de combat les réactions destress dépassé afin d’en limiter les effets sur la sécurité etl’efficacité opérationnelle d’un groupe. D’autre part, ils’agit de sensibiliser ces combattants à l’existence desétats de stress post traumatique qui nécessitent une priseen charge psychologique aussi précoce que possible, sansattendre qu’ils n’engendrent un retentissement délétèresur le plan professionnel ou familial.

Cette formation est soumise à un ajustement permanenten fonction des retours d’expérience de prise en charge devictimes en missions extérieures.

Formation continue.Elle est assurée en premier lieu par les infirmiers de

commandos, avec réalisation de cours théoriques et de casconcrets de façon régulière.

Un complément de formation peut être proposé aucentre d’instruction et de technique de réanimation del’avant (CITERA) de l’HIA Legouest de Metz et de l’HIADesgenettes de Lyon.

Un stage de recyclage est réalisé tous les deux ans dansle cadre des mises en conditions opérationnelles (MECO)du commando d’appartenance : une semaine à la Brigadedes sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) ou au Bataillondes marins-pompiers de Marseille (BMPM), une semainede cours théoriques sur l’environnement spécifique etune semaine de mise en situation pratique (fig. 3).

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Tableau I. Programme de la semaine théorique de formation à l’infirmerie.

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De plus, le déploiement permanent d’un détachementcommando à Djibouti est un moment privilégié pourl’application des savoirs acquis, dans un environnementdésertique. En effet, lors de ce déploiement le médecin est inclus dans un commando et travaille au quotidienavec les OPSC.

Discussion et difficultés.

Concept et cadre d’emploi.Les OPSC sont des commandos formés aux techniques

de secours en équipe avec matériels (PSE1 et 2). Cessecouristes reçoivent une sensibilisation aux blessures deguerre et à leur prise en charge spécifique. Cette formationest théorique et pratique (2, 3, 7).

Les OPSC sont avant tout des combattants, descommandos. Ils ne sont pas des personnels du service desanté, et n’ont aucune fonction au sein de l’infirmerie,notamment pas de responsabilité de la gestion desdossiers médicaux.

Le champ d’action de l’infirmier est défini par l’articleR 4 311 du code de la santé publique. Ainsi, l’infirmierpeut être amené, après régulation médicale du SAMUCentre 15, à appliquer des protocoles conservatoires dansl’attente de l’arrivée des secours médicalisés (5, 8).

Certains Services départementaux d’incendie et desecours (SDIS), ont mis en place des inf irmiers dits« protocolisés » susceptibles d’agir occasionnellementdans le cadre du secours à personne. Ces inf irmierspeuvent être amenés à appliquer un protocoleconservatoire validé par le médecin chef du SDIS.

De la même façon, la marine marchande exposée àl’isolement sans assistance médicale, a mis en place uneformation paramédicale et un cadre juridique pour lespersonnels servant à bord des navires de commerce (4).

Forts de ces deux expériences particulières, nous avonsdéf ini le cadre d’emploi des OPSC. Ainsi poursauvegarder des vies humaines, les OPSC peuventpratiquer en contexte d’isolement, hors territoiremétropolitain, des gestes listés de façon exhaustive,protocolisés et faisant l’objet d’un enseignement,d’entraînement réguliers, et d’un recyclage annuel.

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Figure 4. Fiche bilan paramédical des OPSC.

Recto Verso

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Difficultés rencontrées.

Une information du commandement sur les capacitésdes OPSC et leur cadre d’emploi réglementaire doit être menée de façon permanente. En effet, le comman-dement disposant avec les OPSC de combattantspossédant une compétence santé, peut être tenté de se passer des médecins et des inf irmiers pour desmissions, en particulier lorsque l’effectif à déployer est très restreint.

L’action des OPSC doit être parfaitement encadrée parle corps médical, car certains seraient tentés de sepositionner en tant que « pseudo infirmier ». C’est la plusgrosse dérive à craindre et à éviter.

Il existe ainsi trois niveaux de soutien santé dans les commandos Marine : les OPSC, les inf irmiers, les médecins. Le niveau de soutien adapté est déf ini par le commandement en fonction des missions, avec le conseil du médecin dans la planif ication et la conduite des opérations.

Conclusion.

Les opérateurs de premiers secours de combat, avec leniveau de compétence du PSE 2, et la capacité à effectuerdes gestes techniques bien protocolisés, mettent en œuvreun secourisme de qualité adapté au contexte desopérations spéciales.

Cette formation se réalise de façon spécifique et adaptéegrâce à une sélection soigneuse par les infirmiers decommandos, une surveillance des compétences de chacunet un suivi individuel. Cela n’est possible que par le faibleeffectif de l’unité : 40 OPSC pour 400 commandos.

Une attention particulière est nécessaire pour que lesOPSC soient employés à leur juste niveau et sur leur statutde combattant avant tout, ce qui permet aux personnelssanté (infirmiers et médecins) de garder leur place au seindes missions des commandos Marine et d’être employéspar le commandement à bon escient.

Les différents retours d’expériences mettent enévidence l’importance des binômes OPSC, infirmier etOPSC, médecin, sans oublier la valeur référence que sontles binômes infirmier et médecin.

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1. Lemaire M. Conception et réalisation d’un secourisme militaire del’extrême avant : au profit des unités spéciales, médecine et armées1999 ; 27 (1) : 43-8.

2. Note N° 1979/DEF/DCSSA/OSP/ADJ du 14 avril 2008, traitant dusoutien santé modernisé - formation des militaires du rang.

3. Note N° 769/EVDG/DEG/EG du 31 mars 2008, traitant du soutiensanté modernisé - formation des militaires du rang

4. Journal officiel N° 178 du 4 août 1999 ; Arrêté du 2 juillet 1999, du ministère de l’Équipement, des Transports et du Logement, relatif à la formation médicale des personnels servant à bord des navires de commerce et de plaisance armés

avec un rôle d’équipage.5. Article R4311 du Code de la Santé publique, relatif au champ d’action

de l’infirmier.6. Note N° 1277/DEF/DCSSA/EPG/ECX du 15 avril 1998, traitant de

l’approfondissement de la formation aux premiers secours destinée àcertains militaires susceptibles d’êtres confrontés à des urgencesvitales en situation isolée.

7. Note N° 01-003/DEF/EMA/OL/SAN/NP du 30 juin 2003, traitant dela formation au secourisme militaire en situation extrême.

8. Décret n° 2002-194 du 11 février 2002 relatif aux actes professionnelset à l’exercice de la profession des infirmiers.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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GÉNÉRALITÉSL'article proposé pour parution dans Médecine et Armées, relate un travail original et spécifique à la médecine dans les armées (fait médical, chirurgical,pharmaceutique, vétérinaire, historique, médico-administratif, épidémiologique…).

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LES RÉFÉRENCESLes références comportent obligatoirement, dans l'ordre suivant :– noms des auteurs au maximum six en minuscules accentuées (première lettre encapitale accentuée) suivis des initiales des prénoms en majuscules accentuées séparéspar une virgule, le dernier étant suivi de la mention « et al. » ;– titre intégral dans la langue de publication (caractères latins) et d'un point ; suivi de:À propos d'un article extrait de revue:– nom de la revue suivi de l'année de parution, puis d'un point virgule ;– tome, pouvant être suivi du numéro entre parenthèses, puis deux points ;– numéros de la première page et de la dernière abrégée au plus petit chiffre explicite,séparés par un trait d'union et point final.À propos d'un livre:– ville de l'éditeur puis deux points ;– éditeur suivi d'un point virgule ;– année d'édition et éventuellement du nombre de pages suivi d'un point final.À propos d'un chapitre extrait d'un livre:– titre du chapitre et point ;– puis « in : » suivi du ou des noms et initiales des prénoms du ou des coordinnateurssuivis de « ed » ou « eds » et d'un point ;– titre du livre et point ;– ville de l'éditeur puis deux points ;– maison d'édition et virgule ;– année d'édition et deux points ;– numéros de la première page et de la dernière abrégée au plus petit chiffre explicite,séparés par un trait d'union et point final.À propos d'une thèse:– ville suivie de deux points et de l'université puis d'un point virgule ;– année de la thèse et nombre de pages et point final.

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