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Améliorer les cadres de certifications et l’assurance qualité dans la région MENA Explorer les outils qui pourraient permettre de faciliter la mobilité des travailleurs, d’atténuer les inadéquations en termes de compétences et de créer des opportunités d’ apprentissage tout au long de la vie Marseille, 14 et 15 juin 2010 Contexte Le taux de chômage moyen mondial des personnes entre 18 à 25 ans s’élève à 11 %, alors qu’il est de 25% dans la région MENA. Dans certains pays tels que l’Egypte, le Qatar et la Syrie, les jeunes représentent plus de 60 % des chômeurs. Dans des pays tels que la Tunisie, les diplômés d’université subissent le taux de chômage le plus élevé. Ainsi, le chômage touche très durement les jeunes diplômés dans les pays MENA. L’un des princi paux défis consiste alors à améliorer la croissance économique modérée et fluctuante associée à une faible capacité de création d’emplois afin de répondre à la croissance de main-d’œuvre. Il est également essentiel d’améliorer l’employabilité des jeunes, ce qui consiste principalement à réduire les inadéquations actuelles entre l’offre et la demande de l’emploi. A cet égard, il faut simultanément mettre en place des politiques en vue d’atteindre au moins deux objectifs complémentaires : développer les mécanismes destinés à améliorer la mobilité des travailleurs et améliorer la qualité et la pertinence de l’enseignement post-primaire et du système de formation. Pour atteindre ce double objectif, le CMI propose, d’une part de se servir d’outils utilisés en Europe et dans les pays de l’OCDE, conçus comme des instruments visant à améliorer les résultats de l’éducation post-primaire et à augmenter la mobilité, tels que ceux émanant du processus de Bologne, le cadre européen de certification et les objectifs d’Europe 2020 et, d’autre part, de trouver des moyens d’appliquer les leçons apprises aux pays de la région MENA. Le CMI propose un séminaire de deux jours afin d’explorer les potentialités de quelques uns de ces instruments afin d’étudier dans quelle mesure i ls peuvent contribuer à impulser des changements, à améliorer les résultats de l’enseignement et de la formation et à promouvoir la mobilité des travailleurs dans la région. Le cadre européen des certifications (CEC) est un outil précieux développé par la Commission européenne en vue de favoriser la mobilité transfrontalière des travailleurs et des apprenants et de faciliter les opportunités d’apprentissage tout au long de la vie. Le CEC sert de dispositif de traduction destiné à rendre les certifications nationales « lisibles » dans tous les pays. Les cadres nationaux de certifications (CNC) peuvent en fait permettre à la fois de favoriser la mobilité et d’améliorer la qualité des résultats de l’enseignement et de la formation. D’une part, ils peuvent ser vir à soutenir les réformes des systèmes d’EFTP (enseignement et formation techniques et professionnels) dans la région car ils appellent à plus de transparence et de portabilité des certifications tant pour les apprenants que pour les employeurs. D’autre part, les CNC peuvent permettre de se concentrer non plus sur les systèmes d’éducation et de formation mais sur les résultats d’apprentissage, et, plus spécifiquement, sur la reconnaissance de la qualité de ces résultats d’apprentissage.

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Améliorer les cadres de certifications et l’assurance qualité dans la région MENA

Explorer les outils qui pourraient permettre de faciliter la mobilité des travailleurs, d’atténuer les

inadéquations en termes de compétences et de créer des opportunités d’apprentissage tout au

long de la vie

Marseille, 14 et 15 juin 2010

Contexte

Le taux de chômage moyen mondial des personnes entre 18 à 25 ans s’élève à 11 %, alors qu’il est de 25% dans la région MENA. Dans certains pays tels que l’Egypte, le Qatar et la Syrie, les jeunes représentent plus de 60 % des chômeurs. Dans des pays tels que la Tunisie, les diplômés d’université subissent le taux de chômage le plus élevé. Ainsi, le chômage touche très durement les jeunes diplômés dans les pays MENA. L’un des principaux défis consiste alors à améliorer la croissance économique modérée et fluctuante associée à une faible capacité de création d’emplois afin de répondre à la croissance de main-d’œuvre. Il est également essentiel d’améliorer l’employabilité des jeunes, ce qui consiste principalement à réduire les inadéquations actuelles entre l’offre et la demande de l’emploi. A cet égard, il faut simultanément mettre en place des politiques en vue d’atteindre au moins deux objectifs complémentaires : développer les mécanismes destinés à améliorer la mobilité des travailleurs et améliorer la qualité et la pertinence de l’enseignement post-primaire et du système de formation.

Pour atteindre ce double objectif, le CMI propose, d’une part de se servir d’outils utilisés en Europe et dans les pays de l’OCDE, conçus comme des instruments visant à améliorer les résultats de l’éducation post-primaire et à augmenter la mobilité, tels que ceux émanant du processus de Bologne, le cadre européen de certification et les objectifs d’Europe 2020 et, d’autre part, de trouver des moyens d’appliquer les leçons apprises aux pays de la région MENA. Le CMI propose un séminaire de deux jours afin d’explorer les potentialités de quelques uns de ces instruments afin d’étudier dans quelle mesure ils peuvent contribuer à impulser des changements, à améliorer les résultats de l’enseignement et de la formation et à promouvoir la mobilité des travailleurs dans la région.

Le cadre européen des certifications (CEC) est un outil précieux développé par la Commission européenne en vue de favoriser la mobilité transfrontalière des travailleurs et des apprenants et de faciliter les opportunités d’apprentissage tout au long de la vie. Le CEC sert de dispositif de traduction destiné à rendre les certifications nationales « lisibles » dans tous les pays. Les cadres nationaux de certifications (CNC) peuvent en fait permettre à la fois de favoriser la mobilité et d’améliorer la qualité des résultats de l’enseignement et de la formation. D’une part, ils peuvent servir à soutenir les réformes des systèmes d’EFTP (enseignement et formation techniques et professionnels) dans la région car ils appellent à plus de transparence et de portabilité des certifications tant pour les apprenants que pour les employeurs. D’autre part, les CNC peuvent permettre de se concentrer non plus sur les systèmes d’éducation et de formation mais sur les résultats d’apprentissage, et, plus spécifiquement, sur la reconnaissance de la qualité de ces résultats d’apprentissage.

Avec le soutien de la Fondation européenne pour la formation (FEF), certains pays de la région ont déjà commencé à explorer la faisabilité d’un CNC. Cependant, ils n’en sont qu’aux prémices du dialogue sur les politiques et du travail technique et il reste encore un travail considérable à effectuer avant d’assister à la mise en œuvre de ces cadres. De plus, les progrès effectués concernant les CNC ont amené la Banque mondiale et plusieurs autres partenaires à étudier les potentialités des cadres de certifications à l’échelle régionale, tant en termes d’augmentation de la mobilité des travailleurs que d’amélioration de la qualité de l’enseignement à un niveau régional. L’exemple du Cadre européen de certifications (CEC), développé par la Commission européenne pour favoriser la mobilité transfrontalière des travailleurs et des apprenants et pour faciliter les opportunités d’apprentissage tout au long de la vie, mérite de faire l’objet d’une analyse détaillée et d’un débat sur les politiques pour les pays de la région MENA.

Concernant l’assurance qualité de l’enseignement post-primaire, la Banque mondiale a soutenu la création d’agences nationales pour l’assurance de la qualité (AQ) dans l’ensemble de la région MENA, conformément aux recommandations émanant du Processus de Bologne et aux directives de l’association européenne pour la garantie de la qualité dans l’enseignement supérieur. Ce soutien a consisté à octroyer des prêts et mettre en place des activités d’analyse et de conseils, comme par exemple en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, en Egypte, en Tunisie, au Maroc, au Yémen et en Algérie. La Banque mondiale a également joué un rôle de premier plan dans l’établissement du Réseau Arabe pour l’Assurance de la qualité dans l’enseignement supérieur (ANQAHE), financé grâce aux Fonds de subvention au perfectionnement (DGF). Certains pays de la région MENA ont établi des systèmes d’habilitations et d’accréditations destinés à évaluer la qualité des établissements et des programmes et à développer des normes à des fins de reconnaissance mutuelle des crédits pour faciliter la mobilité des étudiants et le transfert de leurs crédits. Cependant, la plupart de ces initiatives sont récentes et l’on manque donc d’une masse critique de professionnels pour évaluer ces programmes et ces établissements. Ce processus prend du temps et constitue une phase déterminante dans la mise en place d’une approche régionale de l’AQ.

Bien que l’établissement de systèmes d’AQ soit essentiel au processus d’amélioration de la qualité et de la pertinence de l’enseignement supérieur, il n’est suffisant ni pour garantir les résultats que la société attend des établissements de l’enseignement supérieur, ni pour garantir les résultats de l’innovation et de l’apprentissage nécessaires à la promotion de la croissance économique. Contrairement au suivi des résultats nationaux de l’enseignement primaire et secondaire qui suscite l’intérêt des organisations nationales et internationales depuis quelques années, les mécanismes de suivi des résultats de l’enseignement supérieur sont rares.

Les promesses et les potentialités des Cadres nationaux de certifications (CNC) et les systèmes d’Assurance de qualité Qualité de l’agenda relatif à l’enseignement : les CNC et l’AQ sont deux réponses complémentaires majeures à la nécessité d’un enseignement supérieur de haute qualité. Ces deux éléments peuvent permettre de réduire l’inadéquation entre l’apprentissage et la certification, c’est-à-dire entre le

développement des compétences et la valeur des compétences acquises sur le marché. De plus, les CNC sont axés sur les résultats de l’apprentissage et peuvent donc devenir un élément moteur clé de la réforme du programme basé sur les compétences. En fin de compte, les CNC et les systèmes d’AQ

peuvent apporter davantage de transparence, ce qui permettra de fournir des informations plus complètes et nuancées aux apprenants, aux enseignants et aux employeurs. Agenda relatif à la mobilité des travailleurs : Le passage aux programmes basés sur les résultats peut permettre de faciliter la transition et l’articulation entre le monde de l’enseignement et de la formation professionnels et celui de l’enseignement supérieur.

Transparence : Améliorer la quantité et la qualité des opportunités d’apprentissage. Les certifications « lisibles » contribueront à réduire les vices de forme. Les CNC peuvent également servir de dispositif d’assurance qualité supplémentaire qui évitera la corruption et les malversations.

Flexibilité : Ouvrir des voies, éliminer les goulots d’étranglement, rendre les systèmes de formation et d’enseignement plus inclusifs et moins exclusifs, les rendant ainsi plus personnalisés et mieux adaptés à la diversité des étudiants.

Portabilité : Dans tous les pays et tous les secteurs. Les promesses et potentialités d’un cadre régional de certification (CRC) Contrairement au cadre national, le cadre régional de certification (CRC) peut permettre d’améliorer la qualité et la pertinence de l’enseignement post-primaire à l’échelle régionale et de mettre au point un mécanisme d’évaluation des certifications acquises dans différents pays en fonction des compétences professionnelles recherchées dans d’autres pays. Les opportunités pour la région MENA reposent sur la proximité de l’UE et plus généralement sur les avantages de la mondialisation. Ces derniers incluent la mondialisation des marchés de l’emploi et la mobilité des travailleurs principalement par le biais de l’externalisation et de la délocalisation des emplois. De plus, les pays développés sont de plus en plus conscients de la nécessité d’attirer des personnes de talent et hautement qualifiées, et les politiques migratoires prennent habituellement ce paramètre en compte. L’UE est confrontée à une stagnation de la population et une main-d’œuvre qui est en passe de diminuer (sauf si l’âge de départ à la retraite est considérablement retardé) qui incite les entreprises à externaliser leur production et à délocaliser. Pour parvenir à un équilibrage des facteurs démographiques et économiques, il faut disposer d’un enseignement approprié et de niveaux de compétence reconnus par l’employeur (à l’intérieur ou à l’extérieur du pays), ainsi que la capacité, du potentiel et des incitations en termes de mobilité des travailleurs de la part du pays d’émigration et d’immigration et du travailleur mobile, notamment quant à son retour dans son pays natal avant ou après l’âge de la retraite. La portabilité des avantages sociaux, en particulier en termes de retraite et de santé, influe fortement sur de telles décisions.

Les contraintes Alors qu’il est évident que l’établissement d’un cadre régional serait profitable en termes d’amélioration de l’employabilité des diplômés (en particulier dans certains secteurs clés), d’amélioration de la mobilité et de la portabilité des certifications, et d’amélioration de la visibilité formelle/juridique et de la lisibilité des diplômes, d’importantes contraintes politiques, qui doivent être prises en compte dans l’analyse et

abordées dans notre dialogue sur les politiques, font obstacle à ces initiatives. Ces contraintes incluent le manque de « leadership » politique renforcée par l’existence d’agendas conflictuels dans la région, le manque d’implication des parties prenantes clés dans les secteurs pertinents (absence de champions) ainsi que le manque de direction et d’expertise techniques au niveau institutionnel. Ces trois contraintes sont probablement les principaux éléments qui expliquent pourquoi le consensus interne au sein des gouvernements semble être le premier problème à résoudre, qui entrave la poursuite du dialogue au niveau régional. Système d’assurance qualité : promesses, potentialités et contraintes L’introduction des pratiques d’assurance qualité dans la région MENA a été positive, bien que, tout comme dans le reste du monde, aucun effort n’a été fait pour montrer dans quelle mesure l’utilisation de ces mécanismes améliorent les résultats de l’enseignement supérieur. Des experts internationaux de l’assurance qualité et des accréditations appellent à la modification des pratiques d’assurance qualité en vigueur pour plusieurs raisons. D’une part, parce que l’on applique des directives très similaires dans des contextes très différents, parce que le processus exigeant en main-d’œuvre rend le processus non durable, et parce que l’environnement d’apprentissage est en évolution, du fait de l’utilisation des TIC et de l’internationalisation de l’enseignement supérieur. Tandis que les pays de la région MENA continuent de lutter pour que leurs systèmes d’AQ fonctionnent au niveau national, et tandis que les efforts déployés par le réseau arabe pour l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur (ANQAHE) pour établir une approche régionale ont été essentiels, il est crucial de comprendre les nouvelles tendances dans l’enseignement supérieur avant de poursuivre une voie de conformité à des normes qui deviennent obsolètes pour les pays de l’OCDE. Il est par conséquent crucial de se joindre aux pays de l’OCDE et de repenser les mécanismes d’AQ en incluant les leçons apprises des efforts proposés par le processus de Bologne en matière d’AQ, et de tirer avantage de leurs points forts et de leurs limites afin de pouvoir moderniser les systèmes d’enseignement supérieur dans la région MENA. Mesurer les résultats de l’enseignement post-primaire Identifier les indicateurs permettant d’évaluer les résultats de l’enseignement supérieur est une tâche quelque peu complexe. L’enseignement supérieur est bien plus contextualisé que l’enseignement primaire et secondaire, et il existe une telle diversité d’établissements qu’il est impossible d’adopter des critères universels pour évaluer leurs performances. Les établissements d’enseignement supérieur ont des objectifs très diversifiés ; il est par conséquent impossible de mesurer leurs performances en utilisant des approches normalisées ou uniformisées. Une approche basée sur « l’adéquation avec l’objectif » semble plus appropriée. Par exemple, si un objectif consiste à améliorer le savoir en sciences fondamentales, un objectif mesurable pourrait être le nombre d’articles acceptés dans les journaux revus par les pairs et reconnus à l’échelle internationale, dans les domaines auxquels l’université dit accorder une importance particulière. Si l’objectif est l’amélioration du savoir appliqué, on pourrait mesurer ses résultats ou son succès en calculant le nombre et le montant des contrats de consulting octroyés par le biais de l’université, ou l’octroi de bourses, concernant les techniques d’agriculture en zone sèche par exemple, ou le nombre de brevets proposés/octroyés. Dans tous les cas, l’évaluation des résultats

d’apprentissage des étudiants et, en particulier, des diplômés de l’enseignement supérieur reste un défi pour les systèmes d’AQ et, par conséquent, pour les CNC.

Il est essentiel de discuter et de s’accorder sur une série d’indicateurs et d’outils visant à mesurer les performances du système d’enseignement supérieur afin d’obtenir de meilleurs résultats d’apprentissage plus pertinents qui pourraient permettre de favoriser l’insertion des diplômés de l’enseignement supérieur dans les marchés de l’emploi régionaux et locaux. L’apprentissage en matière de politiques est tout à fait pertinent pour la région MENA. Cet apprentissage repose sur l’évaluation des résultats d’apprentissage dans l’enseignement supérieur, y compris l’évaluation collégiale de l’apprentissage comme ce que le Conseil pour l’aide à l’éducation a développé aux Etats-Unis, sur l’évaluation des résultats d’apprentissage de l’enseignement supérieur de l’OCDE (AHELO), ainsi que sur les méthodes utilisées au Brésil et en Colombie.

Evénement proposé, 14 et 15 juin 2010

Ce séminaire de deux jours a plusieurs objectifs généraux. D’abord, il est destiné à étudier dans quelle mesure le développement des CNC et des systèmes d’assurance qualité peuvent atténuer les inadéquations entre l’offre et la demande de l’emploi et servir de moteurs aux réformes dans l’éducation post-primaire. Ensuite, il aura pour fonction d’examiner les mécanismes et les outils de suivi des résultats de l’enseignement supérieur qui permettront d’effectuer des comparaisons internationales, et donc de progresser en matière de politiques au niveau régional.

Objectifs spécifiques du séminaire

Rassembler les acteurs clés du secteur de l’enseignement et de la formation professionnels et de l’enseignement supérieur de la région MENA et des pays de l’OCDE pour échanger des idées sur les promesses et les potentialités des CNC et des CRC, des systèmes régionaux d’assurance qualité et pour étudier dans quelle mesure on peut les appliquer dans le contexte de la région MENA

Parvenir à un consensus concernant les mécanismes de suivi des résultats de l’enseignement supérieur

Contribuer à l’établissement d’un consensus internes aux gouvernements dans les pays de la région MENA concernant les cadres de certification et les mécanismes d’assurance qualité

Commencer à créer une communauté de pratique de CRC dans la région MENA, qui permettra d’apaiser le dialogue entre l’enseignement et la formation techniques et professionnels, l’enseignement supérieur et les partenaires sociaux.

PREMIER JOUR: Lundi 14 Juin 9.00-9.15 Session d’ouverture : Mats Karlsson (Directeur CMI) Session 1: Réduire les écarts entre les compétences et promouvoir la mobilité des travailleurs : Le rôle des Cadres Nationaux de Certification (CNC) et des systèmes d’Assurance Qualité (AQ) en tant que facilitateurs de réformes durables basées sur les résultats des apprentissages dans les secteurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et dans l’enseignement supérieur. Session modérée par Mourad Ezzine, Manager Sectoriel d’Education, MENA. 9.15-9.45 La vision stratégique à long terme des CNC et des mécanismes d’Assurance Qualité, Guy Haug, Ancien Conseiller Politique à la Commission Européenne 9.45-10.15 Les mécanismes d’Assurance Qualité : les défis et orientations futures. Peter Williams, ancien Président d’ENQA 10.15-10.30 Questions & Réponses

10.30-10.45 Pause café 10.45-11.15 Mesurer la performance des systèmes d’enseignement supérieur : défis et opportunités, Jamil Salmi, Coordonnateur d’Enseignement Supérieur, Banque Mondiale (BM) 11.15-12.30 Questions & Réponses ; Débat 12.30-2.00 Déjeuner et Conférence de presse avec les Ministres de l’Education Session 2: Les Cadres Nationaux de Certification (CNC) : Promesses et possibilités – Président de session et modérateur, Eva Jimeno Sicilia, Fondation Européenne pour la Formation

2.00-2.20 Présentation des exemples de meilleures pratiques de CNC en tant qu’outils de mise en place de Réformes : Le cas de l’Irlande, John Coolahan, ancien Vice-président du Comité de l’Education Européenne 2.20-2.35 Questions et réponses 2.35-3.15 Panel : Développer les Cadres Nationaux de Certifications dans la région MENA

Said Bensedrine : Les Cadres Nationaux de Certifications en Tunisie, de la conceptualisation à la mise en oeuvre

Fatima Bouhafa : Construire un consensus pour développer un Cadre National de Certification au Maroc

Mohammed El Fateh Moussa : Les défis engendrés par la définition d’un Cadre National de Certification en Egypte

Questions clefs à adresser lors de cette session :

Comment les pays de la zone MENA construisent leurs Systèmes de Certification et dans quelle mesure les outils de CNC sont considérés comme étant efficace pour ces derniers ?

Les CNC quand ils existent sont-ils globaux et couvrent-ils toute l’étendue des certifications (éducation générale, formation professionnelle ou enseignement supérieur)? Promeuvent-t-ils l’apprentissage tout au long la vie?

Quel est le cadre institutionnel et sous quelles autres conditions les CNC sont-ils plus à même de donner des résultats ?

Quels enseignements pouvons-nous tirer des pays qui ont déjà commencé à développer leurs CNC ?

3.15-3.45 Discussion Générale 3.45-4.00 Pause café

Session 3: Mesurer les compétences et les aptitudes : Où se rejoignent l’assurance qualité et la mesure des résultats d’apprentissage? Président de session et modérateur: Galal Abdel-Hamid Abdellah, Conseiller au Ministère de l’Education Supérieure, Egypte 4.00-4.30 Dans quelle mesure les résultats d’apprentissage peuvent concourir à améliorer les performances de l’enseignement supérieur? Le point de vue de l’OCDE. Diane Lalancette, Evaluation Internationale des Résultats de l’Enseignement Supérieur (AHELO), OCDE 4.30-5.00 Mesurer les résultats de l’enseignement supérieur : Les leçons du ECAES, Colombie, Margarita Peña, Directrice Instituto Colombiano para el Fomento de la Educación Superior (ICFES), Colombie Questions clefs à adresser lors de cette session :

Quelles sont les enseignements tirés des pratiques courantes de mesure des résultats de l’enseignement supérieur ? (AHELO, PROVAO, ECAES)

Quels sont les liens stratégiques appropriés entre les systèmes d’AQ et la mesure des résultats d’apprentissage dans l’enseignement supérieur ?

Quels sont les défis apportés par l’usage des TIC et l’internationalisation de l’éducation supérieure dans les pratiques actuelles de l’Assurance Qualité ?

Comment les pays de la région MENA peuvent bénéficier de la perspective globale afin de mettre en application un système d’évaluation des résultats ?

5.00-5.30 Questions & Réponses ; Débat

7.00 DINER A LA VILLA VALMER

DEUXIEME JOUR : Mardi, 15 juin Session 4: Sessions parallèles 9.00-12.30 Session parallèle 1 : Promesses et potentiels des Cadres Régionaux de Certifications Modérateur : Juan Manuel Moreno, Banque Mondiale 9.00-9.30 L’opportunité d’apprendre de l’expérience européenne concernant l’approche régionale des cadres de certifications dans le secteur de la formation professionnelle et, plus généralement, l’éducation post-secondaire, Borhene Chakroun, ETF Questions clefs à adresser lors de cette session :

Quels enseignements peut-on tirer de ces expériences ? Quelles sont les controverses existantes ?

Quels enseignements peut-on tirer à propos des outils européens relatifs aux compétences qui auraient marché, ceux qui n’ont pas marché et ceux dont la valeur n’est pas certaine?

Que pouvons-nous apprendre du processus européen, et qu’est ce qui est pertinent pour la région MENA ?

9.30-10.00 Projet régional d’ETF sur les qualifications dans la zone méditerranéenne, Jean-Marc Castejon, ETF Questions clefs à adresser lors de cette session :

Quelles sont les attentes des pays en ce qui concerne le développement des cadres de certifications ?

Pourquoi un cadre de certification (CC) et pourquoi un Cadre Régional des Certifications ? Quelle est la valeur ajoutée d’un cadre régional pour la région MENA ?

10.00-10.30 Question et réponses

10.30-11.00 Pause café

11.00-12.30 Travail de groupe et débat : A quoi un cadre régional de certification pourrait ressembler dans la région MENA ? Modérateur Juan Manuel Moreno, discussion menée par Ibrahim Hugari, Ministre de la Formation Professionnelle du Yémen Questions clefs à adresser lors de cette session :

Quelle serait la ‘région la plus appropriée’ pour un cadre régional ; zone MEDA, MENA ou Euro-méditerranéenne ?

Quelle(s) forme (s) devrai(en)t prendre le cadre régional ?

Quelles institutions devraient être impliquées au niveau national et régional pour mener le processus ?

Quel serait le rôle des organisations internationales pour soutenir les éléments mentionnés ci-dessus ? (ETF, OCDE, BM et d’autres à travers le Centre de Marseille pour l’Intégration de la Méditerranée)

9.00-12.30 Session parallèle 2 : Mesurer les résultats dans l’enseignement supérieur, modérateur Abdelhafid Debbarh, Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur, Maroc 9.00-9.30 Créer un outil d’évaluation pour la gouvernance des universités, Jamil Salmi, BM 9.30-10.00 Gouvernance de l’université – carte à point pour la région MENA, Adriana Jaramillo, BM 10.00-10.30 Question et réponses 10.30-11.00 Pause café 11.00-12.30 Travail de groupe et débat : Défis méthodologiques engendrés par la mesure, le suivi et l’évaluation de la Gouvernance des Universités 12.30-2.00 Déjeuner 2:00-4:00 Suite des sessions parallèles Session parallèle 1. Programme pour l’Evaluation Internationale des Compétences des Adultes (PEICA)

Modérateur : Mohamed Slassi Sennou, Vice-président de la Commission Formation, Confédération

Générale des Entreprises du Maroc

2.00-2.30 Présentation du PEICA : Pourquoi est-ce important et comment y participer ? Mark Keese, OCDE – PEICA 2.30-4.00 Questions et réponses, débat sur les potentiels pilotes PEICA dans la région MENA Session parallèle 2. Comment faire avancer la gouvernance de l’université carte à point et quel devrait être le rôle d’ANQAHE ? Modérateur : Adriana Jaramillo, BM Discussions présidée par : Badr Aboul-Ela , Vice-président, ANQAHE et Saleh Hashem, Secrétaire Général de l’Association Arabe des Universités 4.00-4.15 Pause café 4.15-5.15 Session 5. Conclusions sur le futur de la région MENA : CRC, AQ et la Mesure des Résultats des Apprentissages, modérateurs Adriana Jaramillo et Juan Manuel Moreno, BM

Discussion générale sur les prochaines étapes concernant les groupes régionaux et les communautés de pratiques en matière de CRC, d’AQ et de mesure de gouvernance et de résultats des apprentissages. 5:15-5:45 Sessions de clôture et remarques finales Mourad Ezzine, Manager Sectoriel, MNSHD; Hany Helal, Ministre de l’Education Supérieure, Egypte; Ibrahim Hugari, Ministre de la Formation Professionnelle, République du Yémen.