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67* Année. iV® 44 . Paraiàiàkl D itw M ^ et le Jeudi. ' ...... ÎW , Prix de l*Al»eimemeiit s rem senus * Un an ................................................ 44 fr. 8ik mois ........................................ 7 »» TMit mois .................................. 4»> COURRIER OE L'OISE Dimanche 3 1 , Maij 1896 Prix de FAJbôimemeBt t FéUR LE départebeut Un an .............................................46 fir. ^ mois ..................................... 8 »> Trois mois................................. 4 50 tUm Amumem, Béctamem ef in»erHon* emieernaMI Pari» et tem iMpartemenU, èont reçaem au Bureau du JeuruM, «, ptaee de l’Bélel^de-VtUe, A SeuH». PRIX OBS INSEHTIONS Abdobccs : L« tigae, 0.20 c. ~ L’annoace au-dessous de 5 lignes. 1 tr. Réclames : La ligne, 0,é0 c. — En faits divers, 0,50 c. AVIS AUX ABONNÉS L’abonnement est payable devance, il n’est jamais interrompu et est considéré comme renouvelé si à l’expiration on ne donne pas d’avie contraire ON S’ABONNE A SENLIS, au Bureau du Journal, 6, place de l'HAtel-de-Ville, et chez tous tes Libraires du département SaUU, U 30 Mai IHS6. L larcMe JjniÉMe. Toot a été dit sur la déplorable manie ] QO*ont les Français de solliciter des em> I alois. • En France, a dit Paul-Louis I Carrier, tout le monde sert ou veut I lerrir ». Cette inanie ne serait rien si elle n*était éivoiisée outre mesure par ceux qüi, au eoatraire, devraient y mettre un frein, ÿèst-à-diré par les élus du suffrage uni- Tersel qui, pour accroître leur influence it augmenter leur clientèle, æsiègeut les I pouvoirs publics de leurs recommanda- I tions auxquelles il est souvent impossible. I de résister, malgré les cris d*alarme ré glés avec insistance par les che& mêmes lioos grandes adm inistrations publiques. C’est ainsi que, dans les derniers nu- Béros de la Vorrespondance gknktaH (lePInstntctionprimaire, M. F. Ëuisson nous flüt connaître la gravité et l’étendue dumalquenous n’avons cessé de signaler. Üi^agit'des instituteurs. I Qui vient les distraire de leurs devoirs 4t troubler la haute conception qu’ils ^étaient faite de leur vocation d’éduca* I Toioi la réponse que M. Buisson fait I 4 cette question : C’est principalement rintervenlicn abu- I dre des hommes politiques de tout ordre, I Mitout peut-être de l’ordre le moins élevé. I Ne discutons pas leurs inieoUons; suppo- I woB-les pures et désintéressées. Le résultat I o’ea est pas moins faïal. Dans une machine I tux louages InOniment délicats, vous intro- I duisez'votre m ain; si légère soit-elle, elle risque de toot briser... La loi dit aux insii- I tuteurs : c Ne craignez rien, faites voire I devoir et tout ira de soi. La loi dit cela. > I Hais voici le député, le conseiller général I qui se lèvent et disent : € Pardon, j ai voix I sa chapitre. Cet homme méritant me déplaît. I A cet autre moins digne je m’intéresse. I Déplacez l'un, favorisez l’autre pour ro’éire I t|féable. » Que va-t-il arriver, si le préfet, I l'inspecteur d’académie, ou le ministre.ini- I même ont la faiblesse de céder? — Un I triomphe pour l'homme politique, c'est pos- I Bible; mais non moins mûrement nn échec I pour la loi et, pour notre personnel tout I entier témoin de ces choses, une leçon pra- I liqoe de déflance et de découragement. Que de tels exemples se, répètent et c'est fait de la foi morale et du bon esprit de nos insti- leurs. Personne ne veut plus être dupe, dupe des hommes ni dupe des mots. Avec la con- fiance dans la justice de l’administration, s'en va le dévoupment à l’école, et l'œuvre I scolaire si généreusement entreprise par la I troisième République est compromise ou pintèt corrompue et empoisonnée dans sa I source m êm e. Ces plaintes ne sont pas isolées. Elles I sont formulées par tous les chefs de ser- I vices publics, notamment par l’un des chefs de l’administration financière, où le favoritisme sévit avec un redoublement d’intensite qui a pour conséquence inévi- I table, non seulement d’énerver et de I décourager les fonctionnaires, jusqu’à I leur foire perdre leur énergie et le senti ment de leur respousabiiité, mais d’arra- I cher le personnel aux mains de ses chefs I fiaturefo et dq miùistre iui-mème. k ce mal profoud et désespéré, quel I est le remède? M. Buisson, en ce qui I concerne les instituteurs, s’adresse aux I députés eux-mèmes et les adjure de ne I plus faire de recomfnandàtions ; de placer I au-dessus de tout le culte de la justice. Cette objurgation est naïve : elle fera plutôt sourire ceux auxquels elle s’adresse que de les faire Changer de conduite. Les rocoiumandations? C’est un calcul, c’est fin placement qu’ils font et dont ils comp tent bien tirer parti le jour des élections. On proposé bien de confier la nomi nation des instituteurs aux recteurs d’Académie ; cela ne supprimerait pas la possibilité des abus, mais éloignerait peut-être la tentation ; or, c’est pour cela que les députés, si on leur pioposait cette mesure, voteraient contre elle avec un ensemble des plus remarquables. Ici, comme ailleurs, il n’y a qu’un re mède efficace : c’est la décentralisation. Quand les municipalités, comme à l’étran- gf.r et. comme cela existait jadis choz nous, auront le droit de choisir les insti tuteurs, l’influence des intrus ne serà plus à craindre; C’est le seul moyen de faire cesser les passe-droits et les injus tices dont se plaint, à si juste titre, 1 ho norable directeur de l’enseignement pri maire. A. G. Le Projet de Réforme des Contributions directes. Le Conseil des ministres s’est réuni ex- cepiionnellemeot mercredi, de cinq heures à huit heures du soir, afln d’arrêter définîti- vemenl avant la reprise de la session parle mentaire le projet de réforme des contribu tions directes que préparait M. Georges Cocherv Voici l’analyse complète de cet important projet. Le but dn ministre des finances a été d’ef-, fectuer one nouvelle répartition de.s coolri- buiions directes, de manière à dégrever le travail et l’agricullure sans élever le total des charges qui pèsent sur les contribuables. La reforme, en effet, se compense par elle- méme; les suppressions ou dégrèvements d'impôts sont exactement équilibrés par les taxes modifiées ou nouvellement créées. Exactement le projet opère 187 millions de suppressions ou de dégrèvements et crée 187 millions par des surtaxes ou des taxes nou velles. La caractéristique du projet est d'instituer un impôi sur les revenus par cédules dis tinctes, excluant toute décîaralion et toute mesure inquisitoriale ou vexaioire. Les dégrèvements sont les suivants : 40 Suppression de la contribution des portes et fenêtres et de la contributiou per- sounelle-mobiliëre. Soit 450 millions; Dégrèvement sur la propriété non- b&tie pour tous les cinquante cinq départe ments taxés au-dessus de 4 i'/i 0/q. Soit tOmiilious; 30 Déduction an profit des débiteurs hypo thécaires sur le montant de l’impôt foncier de la part d'impôts correspondant au mon tant de leurs dettes. Soit millions. Soit au total 487 millions. Voici quelles sont les taxes nouvelles ^ 40 Relèvement dn taux de l’impôt sur le revenu des propriétés béties de 3 80 à 4 50 0/0 (centimes généraux compris). Ce relève ment donnera 48 millions: Imposition à 4 30 O/o des intérêts des créances hypothécaires. Celte imposition donnera Z4 millions; S” Relèvement de 4 à 4 50 O/o de I impôt déjà existant sur ie revenu des valeurs mo bilières ; extension de cet impôt dn revenu aux rentes françaises et aux rentes et va leurs étrangères. Ce relèvement et celle extension de taxe donneront ensemble 55 millions. , , 4® Création d’une cédule complémentaire établie d’après des signes extérieurs (lover, domestiques, chevaux de luxe). Cette cédule donnera 94 millions. Soit au total 487 mil lions de ressources nouvelles. Voici maintenant quelques détails sur chacune de ces catégories : Impôt sup les valeur®* mobilières et les reules. On a vu plus haut que cet impôt donnera 55 millions. Celte somme sera fournie : Jusqu’à concurrence de 7 millions par e rèlèvement de 4 à 4 50 de l'impôt déjà exis tant sur les valeurs mobilières françaises ; Jusqu’à concurrence de 30 millions par les rentes françaises; Et pour le surplus, soit 48 millions, par lès rentes et valeurs étrangères. En ce qui concerne la rente française, le projet exemple les rentes possédées par des tiorsonnes habitant à l’étranger. L’exemp tion est accordée parce que l’impôt étant frappé non sur la rente elle-même, mais sur le re> enn du contribuablerésidant en France, le possesseur de rente française résidant à l’étranger ne peut être assujetti aux impôts intérieurs de notre pays. Le projet exempte également les rentes dô la Caisse des dépôts et consignations qui sont la contre-partie des dépôts des Caisses d’épargne. L'exem^ tien des rentes possédées à l’étranger et de celles possédées par la Caisse des dépôts et consignations fait perdre 3 millions au Tré sor. C’est cè qui a conduit à fixer à 30 mil lions ie produit de l’impôt sur la rente française. Ajoutons que l’exemption pour les rentes possédées à l'étranger ne sera accordée que sur la production d’un affidavit permettant de vérifier les litres du possesseur à celte exemption. La perception de l’impôt sur la rente fran çaise se fera par voie de retenue sur le cou pon, au moment du payement par les caisses du Trésor. Pour la perception de l’impôt sur les rentes et valeurs étrangères, on institue un sptème analogue à celui qui fonctionne déjà pour l’impôt sur les opérations de Bonrse. Les banquiers payant en France des coupons étrangers seront obligés de tenir des car nets où ils enregistreront leurs paiements. Ces carnets seront contrôlés par les agents du fisc, qui s'assureront si la retenue de l’impôt a été opérée Des amendes élevées seront la sanction pénale contre les infrac tions à la loi. Les revenu» liypothécalres» Par le rapprochement des chiffres que nous avons donné plus haut, on a vu que la déduction d'impôt au profit du débiteur sur tes intérêts des hypothèques s’élève à 37 mil lions et que le produit de l'impôt de 4 4/3 O/o sur ces mêmes intérêts n'est évalué qu’à 24 millions. Le projet, en effet, exempte de l’impôt les 3 mimons d’intéréls hypothécaires corres pondant a des obligations du Crédit foncier ou d’autres 80ciéié.sel qui sonldéjà frappées de l'impôt de 4 4/2 O/o sur les valeurs mobi lières. 11 y avait nécessité d’empécher une double taxation. Le projfl établit un système ingénienx pour empêcher que l'impôt sur les intérêts de ta dette hypothécaire ne soit mis à la charge du débiteur par le créancier et pour assurer le payement intégral de l’impôli lors de la purge de l’hypothèque. C’ésl le débiteur qui est constitué percep teur de l’impôt. Lorsqu'il payera l'impôt sur la propriété, il lui sera remis un double ré cépissé, l’un correspondant a la partie rela tive à la dette hypothécaire, l’autre corres pondant au surplus de l’impôt. Lorsqu'il payera les intérêts au créancier, il remettra à celui-ci, jusqu'à due concurrence, le récé pissé correspondant à la partie de l’impôt relative à l’intérêt de la dette hypothécaire, ce qui le déchargera d’autant vis-à-vis du créancier. En d'autres, termes le débiteur payera montant de l’impôt dû par le créancier et le déduira des intérêts qu’il aura à payer à ce dernier. réel, et c’est sur la différence que sera éta bli l’impôt correspondantàcetlecédulecom- plémeniaire. Toutefois, te minimum de loyer sera élevé _’uD cinquième par tête d’enfant ou d'as- cendànl. Ce qui assurera un dégrèvement au profit des familles nombreuses. Par contre, le loyer imposable, résultant de la différence du loyer réel et du loyer minimum, sera augmenté de 5 O/o partéte de domestique femme, sans compter la pre mière, de 40 0/0 par tétededomestiquemàle dès lepremibr et de 40 0/q par cheval de luxe. . Cette cédule complémentaire permet d’at teindre les revenus du travail, salaires, ap pointements, traitements, etc., et les profits agricoles, sans créer une cédule spéciale pour cette catégorie de revenus. Snr 40 millions et demi de ménages, millions seront totalement exempts de cet impôt et 4 millions et demi y seroniastreirits. Enfin, le projet n’apporte aucune modifi cation au système des patentes. Ajoutons que, quoique le projet sur les coritrlbutioos directes soit arrêté dans ses lignes générales que nous venons de faire connaître, il y a des détails de rédaction qui ne sont pas terminés, de sorte que le projet ne pourra être déposé que lundi sur le bu reau de la Chambre. La cédule complémentaire. Cette cédule est fondée sur des signes pu rement extérieurs,: loyer, domestiques, che vaux de luxe. Pour l’assiette de l’impôt les communes sont divisées eu cinq ou six catégories, d'après le chiffre de la population. La dernière catégorie est celle des com munes de moins oe mille habitatits. Dans chaque commune, le Conseil général du dcparleiiieiit établit un minimum de loyer, dont les teimes extrêmes sont fixés par la loi, suivant une échelle variant d’a près les catégories de populations et au-des sous duquel le contribuable ne paye pas l’impôt de cette cédule complémentaire. Ainsi dans les communes au-dessous mille habitants le minimum de loyer fixé par le Conseil général ne pourra être inférieur/ 30 fr. ni supérieur à 60 fr. A Paris, ce mini mum de loyer sera d’environ 400 fr. I Ce minimum de loyer sera déduit du loyer I L'impAt sDf la rente. Le Figaro donne snr la renie les rensei- ;nements suivants, que nous reproduisons à itre de document : Au moment où il eet qaetiton de mettre on impôt lur ta renie, noua croyons utile de rappeler sus patUxans de cette mesure un point qui aemble leur avoir èctiappé : nous voulons parler du clas sement de la rente fiançaiie. L’intention déclarée de tous les réformateurs fiscaux est de remplacer les impôts actuels par de nouvelles taxes qui diminuersieut les cliarg^s dea petits'Goniribual>les et augmenteraient celtes des gros. Or, aucune mesure n’irait pins à i’encontre de ce but qu'un impôt sur la rente. Celle-ci. d'après les etatisliqui'B officielles du ministère des finances, est répartie entre les maine de quatre millions de porteurs. Une pareille diffusion de ta dette nationale exelnt l’existence de nombreuses grosses cou pures; ce sont les petites gens et non pas tes capitalistes qui dètit-nuent la majeure partie dea créances sur t'Etàt. D.-puis déjà une dizaine d’an- bésB, ls« portéléiiillra bourgeois ont commencé à srbilrsr ta rente contre dea valeurs étrangères d'un rapport plus avantag^-nx. Tout ce que les rentiers ont vendu s trouvé preneurs cnez les modestes épargnants des campagnes, et c’est dans les mains de ceui-cî, parmi les rang* de ta grande démocratie laborieuse, que se trouve classée la detie nationale. Ceci est de notoriété publique. Nous ne voulons point contester au projet dont .j parte ie titre sonore de reforme; mais ce qui est certain, c’est que cette reforme, puisque ré forme il y a, frapperait la petite épargne qui a eu confiance dans l’Etat, et non pas les gros capitaux qui, depuis longtemps, ont perdu toute confiance. LE PARLEMENT èèENAT Séance du jeudi 28 mai 4896. M. Lonbet préside. Au banc des ministres on voit MM. Ram- bauü, Turrel, Leboo, Hanotaux. Le Sénat décide qu’il se réunira lundi dans ses bureaux, pour la nominalion de diverses commissions, et le même jour en séance publique. Il fixe au jeudi 4 juin la nomination de la commission des finances. nistre de l’inslraclion publique il ne pense pas devoir prendre aujourd'hui de décision sur cette question. M. Cunéo d’Ornano accuse la Chambre de vouloir agiter les questions sans les résoudre. Et cela àe termine par un scrutin sur l'ur gence qui est adoptée par 496 voix contre 34. M. Georges Berry demande l’urgence pour sa proposition tentiante à la clféation d’insi gnes commémoratifs pour les combattants de 4874-74. , M. lourde combat la proposition, mais ne demande pas mieux qu’oii adopte l’urgence, car il a hâte d’en finir avec celte question. L’urgence est repoussée par 227 voix contre 207. AI. le Président annonce que les auteurs de deux des interpellations qui sont à l’ordre du jour, celles de M. Julien Dumas sur les abus commis au cours de l'instruction pré paratoire ; de Al Fieury-Ravarin sur l'orga* nisation administrative de l'Algérie, sont d’accord avec le gouvernement pour en fixer nllérieurement la date. La date des interpellation est fixée au 29 juin. Le rapporteur de la proposition sur les Sociétés de secours mutuels étant malade, la discussion do cette proposition est renvoyée à une prochaine séance. On règle l’ordre du jour ainsi : 4" Le scrutin pour l'élection d’un vice- président on remplacement de M. Sarrien ; 2° La suite de la discussion sur les sociétés I secours mutuels ; 30 La question de la caisse des sapeurs- pompiers. La Chambre donne ta priorité, après les projets relatifs à la marine, au projet relatif au droit d'entrée sur les plombs, puis à la proposition relative aux modifications à ap porter aux heures de travail, et enfin aux propo.silions relatives aux bureaux de place ment. Par 284 voix contre 228, la Chambre place à la suite de l'ordre du jour les diverses propositions relatives à la révision. Ensuite viendront les projets relatifs aux assurances agricoles, au monopole des inhu mations, à la médecine vétérinaire. CBAMBUE ULH Séance du jeudi 28 mai 4896. AI. Hubbard présente une proposition de loi tendante à modifier l’arlicle 4384 du Code civil en ce qui concerne la preuve en matière.de responsabilité des instituteurs, en cas d’accidents survenus à leurs élèves. Il demande l’urgence, ainsi que M. Lavy. M. Héline déclare qu’en l'absence du ml- I Le llouroniiemenl du 'fitar. L’ambassadeur et la comtesse de Monte- bello ont donné, mercredi soir, aux princi paux membres de la colonie française de Moscou, un diner de cinquante couverts, auquel assistaient le général de BoisdelTre, le consul général, presque tous les membres des deux ambassades el du consulat de France, ainsi qu'un certain nombre de cor respondants spéciaux de la presse parisienne. Au dessert, l’ambassadeur a porté le toast suivant:. La France toat entière s’eit associée de cœur an grand événement dont noue avons été hier tes té moins. Toute l’armée française, jnequ’an plue liumble de ses eoidats, a bn à ta nation amie. Noue sommes ici en France, et je crois répondre anx eentiments de tous tes Français en vous de mandant de lever avec moi vos verres, et d’unir vos vœux à ceux que je fais pour Sa Majesté l’imporatriee et pour la prospérité de ta Russie. Ce toasta été accueilli avec enthousiasme les noms de l’empereur, de l’impératrice el de la Russie ont été longuement acclamés. Le comte de Montebetio a porté un second toast dans les termes suivants : Après avoir rendu hommage au souverain, dont nous sommes tes bôlei. il nous reste, à nous, Français, nn devoir de respect et de reconnais sance à remplir : je vons demande de boire avec moi au Président de la République, au bonheur et â la prospérité de la France. Ce toast a été, comme le précédent, cha leureusement applaudi. Le diner a élô .suivi d'une réception exclu sivement française. La colonie française de Moscou compte un certain nombrede grandes industries très prospères. La réception était ouverte pour les corres pondants français ; presque tous s'y sont rendus. On a beaucoup admiré l’arrangement gé néral des salons de l'atnbassade. Tous tes officiers de la suite de l'emperenr ui possèdent la décoration de la Légion j ’honneur ont l’intention d’offrir au général de Boisdeffre un diner on ne peut plus gran diose. Ce projet est dû à i’iniliative do gé néral Tcherkof, qui a élé naguère envoyé à Paris pour notifier l’avènement de l’empe reur Nicolas U. X Le général Billot, ministre de la guerre, a reçu du général de Boisdeffre ia dépêche siiivanto qui a élé adressée à Moscou, à notre ambassadeur extraordinaire, par le général Vanoxvski, ministre de la guerre de Russie : Je viens de recevoir votre lettre iraosmîtsive du télégramme par lequel Al. le Ministre de le guerre vous anuoDce qu’il e bien voulu accorder unjou^ - de congé à toute l'armée française, pour permettre à vos officiers et roldat* de fêter, en même tempe que le peuple rurse, le couronnement de S. M. rempereur Nicolas II. J'ai eu l’honneur de soumettre à Se Mi^eité le télégramme de M. lé Ministre de le guerre et je suis heureux d’avoir à vous dire, de la part de o» M’ijssté. combien elle s'est montrée touchée eii penrant que l'armée fraiiç^ine s'alliait aU peuplé '■e (Q celte graude solennité. Frofon-lrment émue do cette nouvette preuve de sympaihifl. Sa Majesté vous prie de transmettre à M. te Miuisi.e de la guerre ses remerciemente les ;iluB rbsleureuz et adresse à l’armée française tous ses vœux d’affection et de reooaaaiasanoe. Signé : Vaso'WSXI. Boibdkffkb. Un télégramme du tB&f' Lo Président de la République a reçUt Ôû réponse à la dépêche de félicitations qu'il avait envoyée de Tours à S. M. l’empereur Nicolas, le télégramme suivant : Moscou, le 27 mai, 0 h. 29, soir, A Son Escelicneo, Monsieur Félix Faur#) président de la République française. L’impératrice so joint à moi poir voue dire combien nous sommes touché* des féliciiationa que vous av>^z bien voulu uous adiosser. J'étsi* certain dos vives sympathies de U France et il ni'ost psrliculioreœeni agréable de la sentir de cœur aveo nous dans ces momsnta solennels. Je vous remercie bien sincèrement dn nouveau témoignvge que vous m'm donnez et des senti ments que vous m’exprimez peraouneilemeét. Nicolas. LE GASPILLAG E Dans un remarquable article qu’il vient de publier dans le Figaro, M. Jules Roclie, avec sa connai.ssance approfondie des ques tions tlnuncières et économiques, raille, aveo sa verve habituelle, lu mégatoinauie de nos bons députes qui veulent faire grand aveo des réformes sans avoir conscience ^e leurs conséquences et, surtout, sans s» rendra compte de leur curaclère d'utltitè. Al. Jules Roche, après avoir chiffré le coût de ces prétendues réformes, conclut ainsi : Le peuple français a fait la Révolution de 89 parce qu’il payait trop d’impôts : l'idéal des « ré formateurs • contemporains, c’est de lui prendre, par l’impôt, tons les produits de ses efforts. Oa entasse lois sur lois, non point pour alléger le contribuable, pour rendre le travail national plus libre et plus fécond en diminuant le fardeau fiscal qui l’oppresse, mais pour en augmenter ineesaam- ment la masse et la pesanteur. Par ces lois nouveltes, d'après te compte établi par la Commission des finances du Sénat, les 1 ré formateurs a ont augmenté tes dépenses du bndget de l'Etat : En 1890, de En I'-92. d e.,. En 1804. de... En 1865, de. 48 millions; 80 millions; 115 millions; 164 millions t Bien d’autres lois sont en projet, élevantconsi- dérablemeut ces chiffres. El voiU ce qu’on appelle ■ faire quelque chose I » CoDiioui'Z, mes trèros. Vous nous conduirez aa Jour où l’on sera vraiment, bon gré mal gré, forcé de < faire quelque chose » : réaliser l’article pre mier du programme aocististe-révolutionnaire en décrétant la sainte banqueroute t Dire que le remède est dans la décentra lisation, que tous les ^ays l’ont adopté et que la France républicaine s'obstine à con server les inslituiions de l'an VJll ! Ne peut- on pas croire que nos honorables sont frap pées d'aveuglement ? Les citoyens finiront peut-être par com- (18) FEUILLETON PARISIENS ET PROVINCIAUX A tE X A iin M ix : m nàÂà Le resté de aa mise était celle d un ffuaker 4 pou prôà. U portail la cravaté, le gilét, la chemise el le jatot blancs, une redingote marron, une calotte de ratine et des' bas do laine noire qui allaient se perdre daw des lOQllers à boucle d’argent toujours parfaite ment cirés. . . , Le père Giraux n’était ni il n’atteignait pas la médiocrité dorée d Ho race, mais II n’était point aU-dessous de ses affaires. Il avait, avec sa place d oreanisle, les quelques leçons qu’il continuait de don ner .aux jeunes gens de la ville, et cmq ou six blUeto de mille francs que lui faisjut valoir M* Nignet, notaire, one douzaine de cents livres de rentes avec lesquelles il vi vait heureux comme Epicureelvènérécomme Nestor. , ^ , Au moment où il sortait de la ferme, en époussetant les poils blancs laissés par àa monture à sa redingote marron, en s'ache minant vers le monticule où Jules élail cou ché. Madeleine assis et Giraudeau debout, Hadèleine poussa un cri de joie. Il venait d’àpercevoir le tilbury de son filleul, Henri de Noroy, sortant du bois de Vouty. En une .seconde, Madeleine fut sur pied, et, comme, en même temps qu’il était vu de son parrain, le jeune homme de son côté l’àpercevait, il surexcita d’un claquement de lafirae plus accentué son cheval, qui en un instant franchit lés quelques centaines de nas qui séparaient les deux amis, et ®“vvèta an pjed du monticule oû ratlendall déjà Màifoleine. , . _____ Henri jeta la bride aux mains de ’Tom, sauta à terre avec l’adresse et la légèreté d’un gymnaste consommé, el se trouva dans les bras de Madeleine. — Ahl te voilà doùc, enfin, méchant en fant I lui dit Cassius en essuyant une larme. ^ — Eh bien, je vous dirai, noii pas ce que don Rodrigue disait à don Diègue, après avoir tué don Gormas : « père I » mais je vous dirai : v Chassez, par- Le bois de Gaine est donc à nous T de manda Madeleine. «««.ii,. A nous en toule propriété, à partir d’hier, acheté, vendu, payé. Vous P®“vez y tuer tout ce qu’il renferme : lièvres, lapins, ohevreuils, personne n’aura plus rien à vous FiDhrei, àlonl cria «cdelelnei et nous l’étrennerons dès aujourd’hui, tu en tends, Jules. — Oui, j'entends; mais lu comprends bien que je ne vais pas m’amuser à entrer dans un fourré pareil ; c’est bon pour une lame de couteau comme loi. ou pour une anguille comme Giraudeau. Vous l’altaque- rez à bon vent, je me mettrai du côté op posé, commodément assis sur une borne, et ce que vous ferez sortir : pan ! - f Vous le tuerez? dit Giraudeau. — Ou je le manquerai, répondit Jules. Je n’ai pas la prétention, comme Madeleine.de tuer dix-sept bécassines sur dix-sepl coups, il n’y a plus de plaisir quand on lire comme cela. — Bonjour, monsieur Henri ; vous vous portez bien, moi aussi, deux choses qui me font grand plaisir. Me voilà I me voilât Et, se laissant divaller, selon l’expression pittoresque du pays, du haut du petit mon ticule vers Mad^eleine et M. Henri, il vint tomber sur eux les bras ouverts ; tous deux lui barrèrent le passage. — Vous avez bien fait de ra’arréter, dit- il, avec sa joyeuse humeur toujours prête à s’exercer aux dépens de lui-même, ce qui lui' permettait de l’exercer aux dépens des autres; sans cela, i'étais capable d’aller rouler jusque dans les fonds de Dampleux. Henri serra cordialement la main de Jules, pour lequel il avait non-seulement une profondeeslime, comme honnête homme et comme marchand loyal, mais encore une grande amitié comme bon garçon. — Ahl vous voilà arrivé, continua Jules; on va pouvoir s’occuper sérieusement de dé jeuner, n’est-ce pas, Cassius? Ce n’est pas pour ce que je mangp. Je pe fais plus que boire : on dit même qdè cela fte voit à mon nés. — Le fait est que votre nez tourne à la rose-pompon, monsieur Jules, dit Girau- doau. — Boni il a encore du chemin à faire pour arriver au ton de celui de mon père. Tu ne l’as pas connu, Cassius, mon pauvre père, c'est celui-là qui l’aurait fait rire! Non, ce n’est pas pour ce que je mange, c’est pour être à table avec des amis. Etes-vous fatigué du voyage, monsieur Henri? — Non, je suis venu sous la bâche avec mon manteau sous la tête et nue botte de paille sous les reins. -> Tiéns, c’est une idée, ça. A mon der nier voyage, j’ai cru que j’étoufferais... pas mol, mes voisins. Imaginez donc que je dis au garçon de l'hôtel, d aller, comme d habi tude, me retenir deux places, à la voiture ; avec deux places, je m en tire encore. Mon homme revient et me dit : c Vous avez votre affaire. > Je lui donne son pourboire. A huit heures, j’arrive au Plat d’étain, je réclame m<'S deux pinces à Levasseur, Je lui donne mon bulletin, que je n’avais pas même re gardé ; t’imbécile m^avait retenu uire place dans le coupé, l’autre dans la rotonde — Je ne demande pas mieux que de nous mellre à table le plus tôt possible, dit Alade- ieine; mais cela dépend de Henri A quelle heure seras-tu prêt, mon garçon ? — Le temps de changer de linge et de prendre un bain qui doit m’attendre. — Nous te donnons une heure ; est-ce assez ? — Parfaitement. — Eh bien, alors, à cheval I II est neuf henres el demie; à dix heures et demie, heure militaire. . Henri embrassa encore une fois Made- I W M idoB udtipoiiaM i d« mid« d lolw et au père Giraux, salua Giraudeau, sauta dans son tilbury, el s'achemina au grand trot vers le château de Noroy. Comme Madeleine n'aiteudait plus que I* voisins qui, comme Henri, devaient ar rivera I heure militaire,on s’achemina vers la ferme, oû l’ordre fut donné à l'inslant même, à la grande satisfaction du père Miette, qui, pour ne pas gâter son déjeuner, n'avait rien pris de la matinée, de mettre les grosses pièces à la brocho. Une demi-heure à peu près s’était écoulée au miliou des récits rabelaisiens du père Giraux, des piaisanleries de Jules Crelon sur les autres el sur lui-même, et des sus- cepllbllltés de Giraudeau toujours prêt de se fâcher, mats toujours ramoné à ia bonne humeur par la franche gaieté do Jules, lors qu’on entendit ces claquements de fouet précipités et éclatants qui annoncent l'arri vée d’un convive sûr de sa bonne réception. Presque aussitôt une voiture parut dans l’encadrement de la grande porto de la ferme. Madeleine, qui, lo mancho d’une casserole à la main, faisait sauter une gibe lotte, poussa un cri, posa la casserole sur le fourneau, courut à la porte de la cour, sauta les trois marches et se précipita au-devant des nouveaux venus, qui n étaient autres que son ami Peluche el sa filleule Camille. Les autres convives, attirés par le cri joyeux de Madeleine, se groupèrent sur le seuil de la porte pour assister au dôbaraue- ment de ces deux personnages qui leur étaient complètement liiconuus. Il était évident que les deux voyageurs étaient aussi pressés d’arriver à Madeleine que Madeleine paraissait l’être d’arriver A eux ; mais la descente, quoiqu’elle parût ce qa'U y «Tait b p lu «Impfo «t de ploe nm* rel aux acteurs et aux spectateurs, ne s'opéra point sans dilUculté, ni même sans accident» Oulre Biislien, assis sur ie brancard et qui avait sauté à terre en entrant dans la cour de la ferme, M. Peluche el Camille, aména gés dans la voiture, le char à bancs conte nait un troisiémo personnage qui, pendant les deux derniers tiers de la route, s’était fait oublier, mais qui, dès que fa voilure eut cessé de rouler, révéla sa présence par de tumultueux abois. C'était Figaro, que AI. Peluche, on se le rappelle, à la suite do son aventure avec le père Lajeunesse, avait attaché, au-dessus de son mollet et au-dessous de son genou, aveo une corde que lui avait prélée Bastien, et qui, depuis qu'il avait avisé les poules qui picotaient le fumier, et guigné les canards qui barbotaient dans la mare, paraissait possédé du désir ou plutôt du vertige de des cendre au plus vi e. Al. Peluche,qui, voyant l’œil enflamméda Figaro, craignait pour les poules et les ca nards de son ami Aladeleine, s’efforcait de réprimer ces ardeurs en le retenant par son collier. Figaro tirait en avant, H. Peluche tirait en arrière, et c'était en vain que, par-dessus les combattants, Camille tendait les bras à son parrain. Malheureusement, M. Peluche, chaîné de tous ses ustensiles de chasse, n’avaltpoinlla liberlé de ses mouvements. Au moment oû il criait à Madeleine : « Prends garde à tes poules et à tes canards I » le collier iui échappa de la main. Figaro s’élança, et H. Peluche, violemment attiré au dehors» perdit l’équilibre, et fit son entrée en exé cutant une culbute qui, au Cirque, eût souleT^ d«4

senus départebeut COURRIER OE L'OISE LlarcMe JjniÉMe.bmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_05_31_MRC.pdf · Cette inanie ne serait rien si elle n*était éivoiisée outre

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Page 1: senus départebeut COURRIER OE L'OISE LlarcMe JjniÉMe.bmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_05_31_MRC.pdf · Cette inanie ne serait rien si elle n*était éivoiisée outre

67* Année. — iV® 4 4 . Paraiàiàkl lé D itw M ^ et le Jeudi.' • ...... Î W

, P r i x d e l * A l » e i m e m e i i t s

r e m s e n u s *

U n a n ................................................ 44 fr.

8 ik m ois........................................ 7 »»

T M it m ois.................................. 4 » > COURRIER OE L'OISE

Dimanche 3 1 , Maij 1 8 9 6

P r i x d e F A J b ô i m e m e B t t

F éU R LE d é p a r t e b e u t •

U n a n .............................................46 fir.

^ m ois..................................... 8 »>

T rois m ois................................. 4 50

tUm Amumem, Béctamem e f in»erHon* e m ie e r n a M I Pari» et tem iMpartemenU, èont reçaem a u Bureau du JeuruM, « , ptaee de l’Bélel^de-VtUe, A SeuH».

PRIX OBS INSEHTIONS Abdobccs : L« tigae, 0.20 c. ~ L’annoace au-dessous de 5 lignes. 1 tr.

Réclames : La ligne, 0,é0 c. — En faits divers, 0,50 c.

AVIS AUX ABONNÉSL’abonnement es t payable devance, il n’est jamais interrompu et est considéré comme renouvelé

— si à l’expiration on ne donne pas d’avie contraire

ON S’ABONNEA SENLIS, au Bureau du Journal, 6, place de l'HAtel-de-Ville,

et chez tous tes Libraires du département

S a U U , U 30 M a i IHS6.

LlarcMe JjniÉMe.T oot a é t é d i t s u r la d ép lo ra b le m an ie

] QO*ont le s F ra n ç a is d e s o l lic ite r d es em>I alois. • E n F ra n c e , a d i t P a u l-L o u is I C a r r ie r , to u t l e m o n d e s e r t ou v e u t I le rr ir ».

C ette in a n ie n e s e r a i t r ie n s i e lle n*éta it éivoiisée o u t r e m e su re p a r c e u x q ü i , au eoatraire , d e v r a ie n t y m e t t r e u n f r e in , ÿ ès t-à -d iré p a r le s é lu s du su ffrage u n i- Tersel q u i , p o u r a c c ro î t r e l e u r in flu en ce i t a u g m e n te r l e u r c l ie n tè le , æ s iè g e u t les

I pouvoirs p u b lic s d e le u r s re co m m an d a- I tions a u x q u e lle s i l e s t s o u v e n t im p o ss ib le .I de ré s is te r , m a lg ré le s c r is d*alarm e r é ­

g lés av e c in s is ta n c e p a r le s che& m êm es lio o s g ra n d e s a d m in is tr a t io n s p u b liq u es .

C’e s t a in s i q u e , d a n s le s d e rn ie rs n u - Béros d e l a V o r r e s p o n d a n c e g k n k ta H ( l e P I n s tn tc t io n p r im a ir e , M. F . Ë u isso n nous flüt c o n n a îtr e la g ra v ité e t l ’é te n d u e d u m a lq u e n o u s n’av o n s cessé d e s ig n a le r . Ü i^ag it'des in s ti tu te u r s .

I Qui v ie n t le s d is tr a i r e d e le u rs d ev o irs 4t t ro u b le r l a h a u te c o n c ep tio n q u ’ils ^éta ien t fa i te d e le u r v o ca tio n d ’éduca*

I Toioi la réponse que M. Buisson fait I 4 cette question :

C’est princ ipa lem en t r in te rv e n lic n abu- I d re des hom m es politiques de tou t ord re ,I Mitout peu t-ê tre d e l’o rd re le m oins élevé.I Ne discutons pas leurs in ieoU ons; suppo- I woB-les p u re s e t désintéressées. Le résu lta t I o’ea est pas m oins fa ïa l. D ans une m achine I tux louages InO nim ent délica ts, vous in tro - I duisez'votre m a in ; si légère so it-elle, elle

risque de to o t b rise r ... La loi d it aux in sii- I tuteurs : c Ne craignez rien , faites voire I devoir e t tou t ira d e so i. La loi d it cela. >I Hais voici le dépu té , le conseiller général I qui se lèven t e t d ise n t : € Pardon , j ai voix I sa chapitre. Cet hom m e m éritan t me dépla ît.I A cet a u tre m oins d igne je m ’in téresse .I Déplacez l 'u n , favorisez l’au tre pour ro’é ire I t|féab le. » Q ue v a - t- il a r r iv e r , si le préfet,I l'inspecteur d ’académ ie, ou le m in is tre .in i- I même o n t la faiblesse de cé d e r? — Un I triomphe p o u r l'hom m e politique, c 'e s t pos- I Bible; m ais n on m oins mûrement nn échec I pour la loi e t, pour n o tre personnel tout I entier tém oin d e ces choses, une leçon p ra- I liqoe de déflance e t de découragem ent. Que

de tels exem ples se, ré p è ten t e t c 'est fa it de la foi m orale e t du bon esp rit de nos in sti-leurs. Personne n e veut plus ê tre dupe, dupedes hommes n i dupe des m ots. Avec la con- fiance d an s la ju stice d e l’adm inistration , s'en va le dévoupm ent à l’école, e t l'œ uvre

I scolaire si généreusem ent en trep rise p a r la I troisième République e s t com prom ise ou

pintèt corrom pue e t em poisonnée d an s sa I source m êm e.

Ces p la in te s n e so n t pas iso lé es . E lle s I sont fo rm u lé es p a r to u s le s ch efs d e s e r - I vices p u b lic s , n o tam m en t p a r l ’u n des

chefs d e l ’a d m in is tr a t io n f in a n c iè re , où le favoritism e sé v it a v e c u n re d o u b le m e n t d’in tensite q u i a p o u r co n sé q u en ce in év i-

I table, n o n s e u le m e n t d ’é n e rv e r e t de I décourager le s fo n c tio n n a ire s , ju s q u ’à I leur fo ire p e rd re le u r é n e rg ie e t le s e n t i ­

ment d e l e u r re sp o u sa b iii té , m ais d ’a r r a - I cher le p e rso n n e l a u x m ains de ses ch efs I fiaturefo e t d q m iù is tre iu i-m èm e.

k ce m al p ro foud e t d é se sp é ré , q u el I est le re m è d e ? M. B u isso n , e n c e q u i I concerne le s in s ti tu te u r s , s’a d re s se a u x I députés eu x -m è m e s e t le s a d ju re d e n e I plus fa ir e d e re co m fn a n d àtio n s ; d e p lac e r I au-dessus d e to u t le c u l te de la ju s tic e .

C ette o b ju rg a tio n e s t n a ïv e : e l le fe ra plutôt s o u r i r e c e u x a u x q u e ls e lle s’ad resse que de le s fa ir e C h an g er d e c o n d u ite . Les rocoium andations? C’e s t u n c a lc u l , c’e s t fin p lac em en t qu ’ils fo n t e t d o n t i ls com p­tent b ien t i r e r p a r t i le j o u r d es é le c tio n s .

On p ro p o sé b ie n d e co n fie r l a n o m i­

n a tio n d e s in s ti tu te u r s a u x re c te u r s d’A c ad ém ie ; ce la n e su p p rim e ra it pas la p o ss ib ilité d es a b u s , m ais é lo ig n e ra it p e u t - ê t r e la te n ta t io n ; o r , c’e s t p o u r ce la q u e le s d é p u té s , s i o n le u r p io p o sa it c e t te m e s u re , v o te ra ie n t c o n tre e l le avec un e n se m b le d es p lu s re m a rq u a b le s .

I c i , com m e a i l le u r s , il n ’y a qu ’u n r e ­m ède efficace : c ’e s t la d éc en tra lisa tio n . Q u a n d le s m u n ic ip a lité s , com m e à l’é tra n - g f.r e t . com m e ce la e x is ta i t ja d is choz n o u s , a u r o n t le d ro i t d e c h o is ir le s in s ti­t u te u r s , l’in flu en c e d es in t ru s n e se rà p lu s à c ra in d re ; C’e s t le seu l m oyen de fa ir e c e s se r le s p asse -d ro its e t le s in ju s ­t ic e s d o n t se p la in t , à si ju s te t i t r e , 1 ho­n o ra b le d i re c te u r d e l ’en se ig n e m en t p r i­m a ire . A . G.

Le Projet de Réformedes Contributions directes.

Le Conseil des m inistres s’es t réun i ex- cepiionnellem eot m ercredi, de cinq heures à hu it h eu res du so ir, afln d ’a r rê te r définîti- vem enl avan t la rep rise de la session parle­m en ta ire le pro jet d e réform e des con tribu ­tions d irec tes que p ré p ara it M. Georges Cocherv

Voici l’analyse com plète de ce t im portant projet.

Le b u t dn m in is tre des finances a été d ’e f - , fectuer o n e nouvelle répartition de.s coolri- buiions d irec tes, d e m an ière à d ég rever le travail e t l’ag ricu llu re sans élever le total des charges qu i pèsent su r les contribuables.La reform e, en effet, se compense par elle- m ém e; les suppressions ou dégrèvem ents d 'im pôts son t exactem ent équilibrés p a r les taxes m odifiées ou nouvellem ent créées.

E xactem ent le pro jet opère 187 m illions de suppressions ou de dégrèvem ents e t crée 187 m illions p a r des surtaxes ou des taxes nou­velles.

La ca rac téristique du pro jet es t d 'in s titu er un im pôi su r les revenus p a r cédules dis­tinctes, excluant tou te décîaralion e t toute m esure inqu isitoria le ou vexaioire.

Les dégrèvem ents sont les su ivants :40 S uppression d e la contribution des

portes e t fenêtres e t de la contributiou per- sounelle-m ob iliëre . S oit 450 m illions;

D égrèvem ent su r la propriété non- b&tie p o u r tous les cinquan te cinq départe­m ents taxés au-dessus de 4 i ' / i 0 /q. Soit tO m iilio u s ;

30 Déduction an profit des débiteurs hypo­thécaires su r le m on tan t de l’im pôt foncier de la p a rt d 'im pôts correspondant au mon­ta n t d e leurs dettes. Soit t î m illions.

S oit au total 487 m illions.Voici quelles son t les taxes nouvelles ^

40 R elèvem ent dn taux de l’im pôt su r le rev en u des proprié tés béties de 3 80 à 4 50 0/0 (centim es généraux com pris). Ce relève­m ent d o n n era 48 m illions:

Im position à 4 30 O/o des in térê ts des créances hypothécaires. Celte im position d on n era Z4 m illions;

S” Relèvem ent d e 4 à 4 50 O/o de I impôt déjà ex istan t su r ie revenu des valeurs mo­biliè res ; extension de cet im pôt dn revenu aux re n te s françaises e t aux ren tes et va­leu rs é tran g ères . Ce re lèvem ent e t celle ex tension de taxe donneron t ensem ble 55 m illions. , ,

4® C réation d ’u n e cédule com plém entaire é tab lie d ’après des signes ex té rieu rs (lover, dom estiques, chevaux de luxe). Cette cédule d o n n era 94 m illions. Soit au total 487 mil lions d e ressources nouvelles.

Voici m ain ten an t quelques déta ils su r chacune de ces catégories :

Im pôt sup le s valeur®* mobilières et le s reules.

On a vu plus h au t que cet im pôt donnera 55 m illions. Celte somme sera fournie :

Ju sq u ’à concurrence de 7 m illions p a r e rè lèvem en t de 4 à 4 50 de l'im pôt déjà exis­ta n t s u r les valeu rs m obilières françaises ;

Ju sq u ’à concurrence de 30 m illions p a r les re n te s frança ises;

E t pour le su rp lus, soit 48 m illions, p a r lès ren tes e t va leu rs étrangères.

En ce qui concerne la re n te française, le projet exem ple les ren tes possédées par des tiorsonnes h ab itan t à l’étranger. L’exemp­tion est accordée parce que l’im pôt é ta n t frappé non su r la re n te elle-m êm e, m ais su r le re> enn du con tribuab le résidan t en F rance, le possesseur d e re n te française résidant à l’é tra n g er ne peut ê tre assujetti aux impôts in té rieu rs de n o tre pays. Le projet exem pte égalem ent les ren tes dô la Caisse des dépôts e t consignations qui sont la contre-partie des dépôts des Caisses d ’épargne. L 'e x e m ^ tien des re n te s possédées à l’é tra n g er e t de celles possédées p a r la Caisse des dépôts e t consignations fait perd re 3 m illions au T ré ­so r. C’est cè qui a conduit à fixer à 30 m il­lions ie p rodu it de l ’im pôt su r la ren te française.

Ajoutons que l ’exem ption pour les ren tes possédées à l 'é tranger ne sera accordée que su r la production d ’un affidavit perm ettan t de vérifier les litres du possesseur à celte exem ption.

La perception de l’im pôt su r la ren te fran­çaise se fe ra par voie d e re tenue su r le cou­pon, au m om ent du payem ent p a r les caisses du Trésor.

P o u r la perception de l’impôt su r les rentes e t valeurs é trangères , on institue un sp tè m e analogue à celui qui fonctionne déjà pour l’im pôt su r les opérations de Bonrse. Les banquiers payant en France des coupons é trangers sero n t obligés de te n ir des car­nets où ils en reg is treron t leurs paiements. Ces ca rnets seron t contrôlés p a r les agents d u fisc, qui s 'assu re ron t si la re tenue de l’im pôt a été opérée Des am endes élevées seron t la sanction pénale con tre les in frac­tions à la loi.

L es revenu» liypothécalres»P a r le rapprochem ent des chiffres que

nous avons donné plus hau t, on a vu que la déduction d 'im pôt au profit du déb iteu r su r tes in térê ts des hypothèques s’élève à 37 m il­lions e t que le produit de l'im pôt de 4 4 /3 O/o su r ces m êm es in térê ts n 'e s t évalué qu ’à 24 m illions.

Le projet, en effet, exem pte de l’impôt les 3 m im ons d ’in téré ls hypothécaires corres­pondan t a des obligations du C rédit foncier ou d ’au tres 80ciéié.sel qui so n ld é jà frappées de l'im pôt d e 4 4/2 O/o su r les valeurs m obi­lières. 11 y avait nécessité d ’em pécher une double taxation.

Le p ro jfl é ta b lit un systèm e ingénienx p our em pêcher que l'im pôt su r les in térê ts de ta dette hypothécaire n e soit m is à la charge du d éb iteu r par le créanc ier e t pour assu re r le payem ent in tégra l d e l’impôli lo rs de la purge de l’hypothèque.

C’ésl le d éb iteu r qui e s t constitué percep­te u r de l’im pôt. Lorsqu 'il payera l'im pôt su r la proprié té , il lui se ra rem is un double ré­cépissé, l’un correspondan t a la partie re la­tive à la dette hypothécaire, l’au tre corres­pondant au su rp lus de l’im pôt. Lorsqu'il payera les in té rê ts au créancier, il rem ettra à ce lu i-ci, ju sq u 'à due concurrence , le récé­pissé correspondant à la partie de l’impôt re la tive à l’in té rê t de la dette hypothécaire, ce qui le d échargera d ’au ta n t v is-à-v is du créancier.

E n d 'a u tre s , term es le déb iteu r payera m on tan t de l’im pôt dû par le créancier et le d éd u ira des in térê ts qu ’il au ra à payer à ce dern ie r.

ré e l, et c’est su r la différence que sera éta­bli l’impôt co rrespondan tàce tlecédu lecom - plém eniaire.

Toutefois, te m inim um de loyer sera élevé _ ’uD cinquièm e p ar tête d ’en fan t ou d 'as- cendànl. Ce qui assu rera un dégrèvem ent au profit des familles nom breuses.

P a r contre, le loyer im posable, ré su ltan t d e la différence du loyer réel e t du loyer m inim um , sera augm enté de 5 O/o p a r té te d e domestique femme, sans com pter la pre­m ière , de 40 0/0 par té tededom estiquem àle d ès lep rem ibr e t de 40 0/q par cheval de luxe. .

Cette cédule com plém entaire perm et d ’a t­te ind re les revenus du trava il, salaires, ap­pointem ents, traitem ents, etc ., e t les profits agricoles, sans c réer une cédule spéciale pour cette catégorie de revenus.

S n r 40 m illions e t demi de m énages,m illions seront totalem ent exempts de cet

im pôt et 4 m illions e t demi y seroniastreirits.E nfin, le projet n ’apporte aucune modifi­

cation au système des patentes.Ajoutons q ue , quoique le projet su r les

coritrlbutioos directes soit a rrê té dans ses lignes générales que nous venons de faire connaître, il y a des détails de rédaction qui n e sont pas term inés, de sorte que le projet n e pourra ê tre déposé que lundi su r le bu­re au de la Chambre.

La cédule complémentaire.Cette cédule es t fondée su r des signes pu­

re m e n t ex té rieu rs,: loyer, dom estiques, che­vaux de luxe.

P o u r l ’assiette de l’im pôt les communes sont divisées eu cinq ou six catégories, d 'ap rès le chiffre de la population.

La de rn iè re catégorie es t celle des com­m unes de m oins oe m ille habitatits.

D ans chaque com m une, le Conseil général d u dcparleiiieiit é tab lit un m inim um de loyer, don t les teim es extrêm es sont fixés p ar la loi, su ivant une échelle varian t d ’a ­près les catégories d e populations e t au-des­sous duquel le contribuable ne paye pas l’im pôt de cette cédule com plém entaire.

Ainsi d an s les com m unes au-dessous m ille hab itan ts le m inim um de loyer fixé par le Conseil général n e pourra ê tre in fé r ie u r/ 30 fr . ni supérieu r à 60 fr. A P aris , ce m ini­m um d e loyer sera d ’environ 400 fr. I

Ce m inim um de loyer sera d édu it du loyer I

L'impAt sDf la rente.Le Figaro donne sn r la ren ie les rensei-

;nements suivants, que nous reproduisons à i t r e de docum ent :

Au moment où il eet qaetiton de mettre on impôt lur ta renie, noua croyons utile de rappeler sus patUxans de cette mesure un point qui aemble leur avoir èctiappé : nous voulons parler du clas­sement de la rente fiançaiie.

L’intention déclarée de tous les réformateurs fiscaux est de remplacer les impôts actuels par de nouvelles taxes qui diminuersieut les cliarg^s dea petits'Goniribual>les et augmenteraient celtes des gros. Or, aucune mesure n’irait pins à i’encontre de ce but qu'un impôt sur la rente. Celle-ci. d'après les etatisliqui'B officielles du ministère des finances, est répartie entre les maine de quatre millions de porteurs.

Une pareille diffusion de ta dette nationale exelnt l’existence de nombreuses grosses cou­pures; ce sont les petites gens et non pas tes capitalistes qui dètit-nuent la majeure partie dea créances sur t'Etàt. D.-puis déjà une dizaine d’an- bésB, ls« portéléiiillra bourgeois ont commencé à srbilrsr ta rente contre dea valeurs étrangères d'un rapport plus avantag^-nx. Tout ce que les rentiers ont vendu s trouvé preneurs cnez les modestes épargnants des campagnes, et c’est dans les mains de ceui-cî, parmi les rang* de ta grande démocratie laborieuse, que se trouve classée la detie nationale. Ceci est de notoriété publique.

Nous ne voulons point contester au projet dont . j parte ie titre sonore de reforme; mais ce qui est certain, c’est que cette reforme, puisque ré­forme il y a, frapperait la petite épargne qui a eu confiance dans l’Etat, e t non pas les gros capitaux qui, depuis longtemps, ont perdu toute confiance.

LE PARLEM ENTèèENAT

Séance du je u d i 28 m ai 4896.M. Lonbet préside.Au banc des m inistres on voit MM. Ram-

bauü, T u rre l, Leboo, Hanotaux.Le S én at décide qu’il se réu n ira lundi

dans ses bureaux , pour la nom inalion de diverses com m issions, e t le même jo u r en séance publique.

Il fixe au jeudi 4 ju in la nom ination de la commission des finances.

n istre de l’in s lrac lion publique il n e pense pas devoir p rendre au jou rd 'hu i de décision su r cette question.

M. Cunéo d ’O rnano accuse la Cham bre de vouloir ag iter les questions sans les résoudre.

E t cela àe term ine p ar un scru tin su r l 'u r­gence qui est adoptée p a r 496 voix contre 34.

M. Georges Berry dem ande l’urgence pour sa proposition ten tian te à la clféation d ’in si­gnes com m ém oratifs pour les combattants de 4874-74. ,

M. lo u rd e com bat la proposition, m ais ne dem ande pas mieux q u ’oii adopte l’urgence, ca r il a hâte d ’en fin ir avec celte question.

L’urgence est repoussée p a r 227 voix contre 207.

AI. le P résident annonce que les au teurs de deux des in terpellations qui sont à l’ord re du jo u r, celles de M. Ju lien Dumas su r les abus commis au cours de l'instruction p ré­paratoire ; de Al F ieury-R avarin su r l'orga* nisation adm inistrative de l'A lgérie, sont d ’accord avec le gouvernem ent pour en fixer nllérieu rem en t la date.

La date des in terpella tion est fixée au 29 ju in .

Le rapporteur d e la proposition su r les Sociétés de secours m utuels é tan t m alade, la discussion do cette proposition est renvoyée à une prochaine séance.

On règ le l’o rd re du jo u r ainsi :4" Le scru tin pour l'élection d ’un vice-

président on rem placem ent de M. S arrien ;2° La suite de la discussion su r les sociétésI secours m utuels ;30 La question de la caisse des sapeurs-

pom piers.La Cham bre donne ta prio rité , après les

projets relatifs à la m arine , au projet relatif au d ro it d 'en trée su r les plombs, puis à la proposition relative aux modifications à ap­porter aux heures de travail, et enfin aux propo.silions re la tives aux bureaux de place­m ent.

P a r 284 voix con tre 228, la Cham bre place à la suite de l'o rd re du jo u r les diverses propositions relatives à la révision.

Ensuite v iendront les projets relatifs aux assurances agricoles, au monopole des inhu­m ations, à la m édecine vétérinaire.

CBAMBUE ULH

Séance du je u d i 28 m ai 4896.AI. H ubbard présente une proposition de

loi tendan te à m odifier l’arlic le 4384 du Code civil en ce qui concerne la preuve en m atière.de responsabilité des instituteurs, en cas d ’accidents survenus à leurs élèves.

I l dem ande l’urgence, ainsi que M. Lavy.M. H é line déclare qu’en l'absence du m l- I

Le llouroniiemenl du 'fitar.L’am bassadeur e t la comtesse de Monte-

bello on t donné, m ercredi soir, aux princi­paux m em bres de la colonie française de Moscou, un d in e r de cinquante couverts, auquel assistaient le général de BoisdelTre, le consul général, presque tous les membres des deux am bassades el du consulat de F rance, ainsi qu 'un certain nom bre de cor­respondants spéciaux de la presse parisienne.

Au dessert, l’am bassadeur a porté le toast su iv a n t: .

La France toat entière s’eit associée de cœur an grand événement dont noue avons été hier tes té­moins.

Toute l’armée française, jnequ’an plue liumble de ses eoidats, a bn à ta nation amie.

Noue sommes ici en France, et je crois répondre anx eentiments de tous tes Français en vous de­mandant de lever avec moi vos verres, et d’unir vos vœux à ceux que je fais pour Sa Majesté l’imporatriee et pour la prospérité de ta Russie.

Ce to a s ta été accueilli avec enthousiasm e les noms de l’em p ereu r, de l’im pératrice el de la Russie on t été longuem ent acclamés.

Le comte de Montebetio a porté un second toast dans les term es suivants :

Après avoir rendu hommage au souverain, dont nous sommes tes bôlei. il nous reste, à nous, Français, nn devoir de respect et de reconnais­sance à remplir : je vons demande de boire avec moi au Président de la République, au bonheur et â la prospérité de la France.

Ce toast a été , comme le précédent, cha­leureusem ent applaudi.

Le d in e r a élô .suivi d 'une réception exclu­sivem ent française. La colonie française de Moscou compte un certain nom brede grandes industries très prospères.

La réception é ta it ouverte pour les corres­pondants français ; presque tous s'y sont ren d u s.

On a beaucoup adm iré l’arrangem ent gé­n é ra l des salons d e l'atnbassade.

Tous tes officiers de la su ite de l'em perenr ui possèdent la décoration de la Légion

j ’honneur on t l’in ten tion d ’offrir au général de Boisdeffre un d in e r on ne peut plus gran­diose. Ce projet e s t dû à i’in ilia tive do gé­néra l T cherkof, qui a élé naguère envoyé à Paris pour notifier l ’avènem ent de l ’em pe­re u r Nicolas U.

XLe général Billot, m in istre de la guerre, a

reçu du général de Boisdeffre ia dépêche siiivanto qui a élé adressée à Moscou, à no tre am bassadeur ex traord inaire , p ar le général Vanoxvski, m in istre de la guerre de Russie :

Je viens de recevoir votre lettre iraosmîtsive du télégramme par lequel Al. le Ministre de le guerre vous anuoDce qu’il e bien voulu accorder unjou^ - de congé à toute l'armée française, pour permettre à vos officiers et roldat* de fêter, en même tempe que le peuple rurse, le couronnement de S. M. rempereur Nicolas II.

J 'ai eu l’honneur de soumettre à Se Mi^eité le télégramme de M. lé Ministre de le guerre et je suis heureux d’avoir à vous dire, de la part de o» M’ijssté. combien elle s'est montrée touchée eii penrant que l'armée fraiiç^ine s'alliait aU peuplé

'■e (Q celte graude solennité.Frofon-lrment émue do cette nouvette preuve

de sympaihifl. Sa Majesté vous prie de transmettre à M. te Miuisi.e de la guerre ses remerciemente les ;iluB rbsleureuz et adresse à l’armée française tous ses vœux d’affection et de reooaaaiasanoe.

Signé : Vaso'WSXI.Boibdkffkb.

Un télégramme du tB&f'Lo P résident de la R épublique a reçUt Ôû

réponse à la dépêche de félicitations qu 'il avait envoyée de Tours à S. M. l’em pereur Nicolas, le télégram m e su ivant :

Moscou, le 27 mai, 0 h. 29, soir,A Son Escelicneo, Monsieur Félix Faur#)

président de la République française.L’impératrice so joint à moi poir voue dire

combien nous sommes touché* des féliciiationa que vous av> z bien voulu uous adiosser.

J'étsi* certain dos vives sympathies de U France et il ni'ost psrliculioreœeni agréable de la sentir de cœur aveo nous dans ces momsnta solennels.

Je vous remercie bien sincèrement dn nouveau témoignvge que vous m 'm donnez et des senti­ments que vous m’exprimez peraouneilemeét.

Nicolas.

L E G A S P I L L A G E

Dans un rem arquable artic le qu’il vient de publier dans le F igaro, M. Ju les Roclie, avec sa connai.ssance approfondie des ques­tions tlnuncières et économiques, raille, aveo sa verve habituelle, lu m égatoinauie de nos bons députes qui veulent fa ire grand aveo des réform es sans avoir conscience ^ e leurs conséquences et, surtout, sans s » rendra compte de leur curaclère d 'u tltitè .

Al. Jules Roche, après avoir chiffré le coût de ces pré tendues réform es, conclut ainsi :

Le peuple français a fait la Révolution de 89 parce qu’il payait trop d’impôts : l'idéal des « ré­formateurs • contemporains, c’est de lui prendre, par l’impôt, tons les produits de ses efforts. Oa entasse lois sur lois, non point pour alléger le contribuable, pour rendre le travail national plus libre et plus fécond en diminuant le fardeau fiscal qui l’oppresse, mais pour en augmenter ineesaam- ment la masse et la pesanteur.

Par ces lois nouveltes, d'après te compte établi par la Commission des finances du Sénat, les 1 ré­formateurs a ont augmenté tes dépenses du bndget de l'Etat :

En 1890, de En I'-92. d e . ,. En 1804. d e ... En 1865, de.

48 millions; 80 millions;

115 millions; 164 millions t

Bien d’autres lois sont en projet, élevantconsi- dérablemeut ces chiffres. E l voiU ce qu’on appelle ■ faire quelque chose I »

CoDiioui'Z, mes trèros. Vous nous conduirez aa Jour où l’on sera vraiment, bon gré mal gré, forcé de < faire quelque chose » : réaliser l’article pre­mier du programme aocististe-révolutionnaire en décrétant la sainte banqueroute t

Dire que le rem ède est dans la décentra­lisation, que tous les ^ays l’ont adopté e t que la France républicaine s'obstine à con­server les inslituiions de l'an V Jll ! Ne peut- on pas cro ire que nos honorables sont frap­pées d 'aveuglem ent ?

Les citoyens finiront peut-être p ar com -

(18) F E U IL L E T O N

P A R IS IE N SET

PROVINCIAUXA t E X A i i n M i x : m n à Â à

Le resté de aa m ise é ta it celle d u n ffuaker 4 pou prôà. U portail la cravaté , le g ilét, la chemise e l le j a to t b lancs, une redingote m arron, u n e calo tte d e ra tin e e t des' bas do laine no ire qui a lla ie n t se perd re d a w des lOQllers à boucle d ’a rg en t toujours parfaite­ment cirés. . . ,

Le père Giraux n ’é ta it ni il n ’a tteignait pas la m édiocrité do rée d Ho­race, m ais II n ’é ta it po in t aU-dessous de ses affaires. I l avait, avec sa place d o rean isle , les quelques leçons qu ’il continuait d e don­ner .aux jeunes gens de la ville , e t cm q ou six blUeto de m ille francs que lu i faisjut valoir M* Nignet, no taire , one douzaine de

cen ts liv res de ren tes avec lesquelles il vi­vait heureux c o m m e E picureelvènérécom m e N estor. , ,

Au m om ent où il sortait de la ferm e, en époussetan t les poils blancs laissés p a r àa m o n tu re à sa redingote m arron , en s'ache­m in an t vers le m onticule où Ju les é la il cou­ché . M adeleine assis e t G iraudeau debout, H adèleine poussa u n cri de joie. Il venait d ’àpercevoir le tilbury d e son filleul, Henrid e Noroy, so rtan t du bois de Vouty.

En u n e .seconde, M adeleine fut su r pied, e t , comme, en m êm e temps qu’il é ta it vu de son p a rra in , le je u n e homme de son côté l’àpercevait, il surexcita d ’un claquem ent de la f ira e p lus accentué son cheval, qui en un in s ta n t franch it lés quelques centaines de nas qu i séparaien t les deux am is, e t ® “vvèta a n pjed du m onticule oû ra tle n d a ll déjàMàifoleine. , ._____

H e n ri je ta la b ride aux m ains de ’Tom, sau ta à te rre avec l’adresse e t la légèreté d ’un gym naste consommé, e l se trouva dans les b ra s de M adeleine.

— A h l te vo ilà doùc, enfin , m échant en ­fan t I lui d it Cassius en essuyant une larm e.

^ — Eh b ien , je vous d ira i, noii pas ce que don Rodrigue d isait à don Diègue, après a v o ir tué don Gormas : « p ère I » m ais je vous dirai : v Chassez, p ar-

Le bois d e G aine est donc à nous T de­m an d a M adeleine. «««.ii,.

A nous en toule propriété, à p a rtird ’h ie r , acheté, v endu , payé. Vous P®“ vez y tu e r tout ce qu ’il renferm e : lièvres, lapins, ohevreuils, personne n ’au ra plus rien à vous

F iD h re i , à lo n l cr ia « c d e le ln e i e t

nous l’é trennerons dès au jourd’hui, tu en ­ten d s, Ju les.

— O ui, j 'e n te n d s ; m ais lu comprends bien que je ne vais pas m ’am user à en tre r dans un fourré pareil ; c’e s t bon pour une lam e de couteau comme loi. ou pour une anguille comme G iraudeau. Vous l ’altaque- rez à bon vent, je m e m ettra i du côté op­posé, com m odém ent assis su r u n e bo rne , et ce que vous ferez so rtir : pan !

- f Vous le tu erez? d it G iraudeau.— Ou je le m anquerai, répondit Ju les. Je

n ’ai pas la pré ten tion , comme M adeleine.de tu e r dix-sept bécassines su r dix-sepl coups, i l n ’y a plus de p laisir quand on lire comme cela. — B onjour, m onsieur H enri ; vous vous portez b ien , moi aussi, deux choses qui m e font g rand p laisir. Me voilà I m e v o ilâ t

E t, se laissan t d iva ller , selon l’expression pittoresque d u pays, du h au t du petit m on­ticule vers Mad^eleine e t M. H enri, il vint tom ber su r eux les bras ouverts ; tous deux lui b a r rè re n t le passage.

— Vous avez b ien fa it de ra’a rré te r, d it- il, avec sa joyeuse hum eur toujours p rê te à s’exercer aux dépens de lu i-m êm e, ce qui lui' p erm etta it d e l ’exercer aux dépens des a u tre s ; sans cela, i 'é ta is capable d ’aller ro u ler ju sque d an s les fonds de Dampleux.

H enri se rra cord ia lem ent la m ain de Ju les , pour lequel il av a it non-seulem ent une profondeeslim e, comme honnête homme e t comme m archand loyal, m ais encore une grande am itié comme bon garçon.

— A hl vous voilà arriv é , continua Ju les ; on va pouvoir s’occuper sérieusem ent de dé­jeu n e r, n ’est-ce pas, Cassius? Ce n ’est pas pour ce que je m angp. J e pe fais plus que boire : on d it m êm e qdè ce la fte voit à m on nés .

— Le fait est que votre nez tourne à la rose-pom pon, m onsieur Ju les, d it G irau- doau.

— B o n i il a encore du chem in à faire pour a r r iv e r au ton de celui de mon père. Tu ne l’as pas connu, Cassius, mon pauvre père, c'est ce lu i- là qui l’au ra it fait r ire ! Non, ce n’est pas pour ce que je m ange, c’est pour être à tab le avec des am is. Etes-vous fatigué du voyage, m onsieur H enri?

— N on, j e suis venu sous la bâche avec mon m anteau sous la tête e t nue botte de paille sous les re ins.

-> T iéns, c’est u n e idée, ça. A mon der­n ier voyage, j ’ai cru que j ’étoufferais... pas mol, m es voisins. Im aginez donc que je dis au garçon de l'hôtel, d a ller , comme d habi­tude, m e re te n ir deux places, à la voiture ; avec deux places, je m en tire encore. Mon homme rev ien t e t me d it : c Vous avez votre affaire. > J e lui donne son pourboire. A huit heures, j ’a rriv e au P la t d ’éta in , je réclam e m<'S deux pinces à Levasseur, Je lui donne mon b u lle tin , que je n ’avais pas m ême re­gardé ; t ’im bécile m^avait re tenu uire place dans le coupé, l’au tre dans la rotonde

— J e n e dem ande pas mieux que de nous m ellre à tab le le plus tôt possible, d it Alade- ieine; m ais cela dépend de H enri A quelle heure seras-tu p rê t, mon garçon ?

— Le tem ps d e changer de linge e t de prendre un bain qui doit m ’attendre.

— Nous te donnons une heure ; est-ce assez ?

— Parfaitem ent.— E h b ien , alors, à cheval I II e s t neuf

henres e l d e m ie ; à dix heures e t dem ie, heure m ilita ire . .

H enri em brassa encore une fois Made-I W M i d o B u d t ip o i i a M i d« m id« d lo lw

e t au père G iraux, salua G iraudeau, sauta d an s son tilbury , e l s'achem ina au grand tro t vers le château de Noroy.

Comme M adeleine n 'a iteuda it plus que I* voisins qui, comme H enri, devaient a r ­

r iv e r a I heure m ilita ire ,o n s’achem ina vers la ferm e, oû l’o rd re fut donné à l'inslan t m êm e, à la g ran d e satisfaction du père Miette, qu i, pour ne pas gâter son déjeuner, n 'av a it rien pris de la m atinée, de m ettre les grosses pièces à la brocho.

Une dem i-heure à peu près s’éta it écoulée au miliou des récits rabelaisiens du père G iraux, des p iaisan leries de Ju les Crelon su r les autres e l su r lui-m êm e, e t des sus- cepllbllltés de G iraudeau toujours p rê t de se fâcher, m ats toujours ramoné à ia bonne h um eur p ar la franche gaieté do Ju les, lors­qu ’on en tend it ces claquem ents de fouet précip ités e t éc latan ts qui annoncent l 'a r r i­vée d ’un convive sû r de sa bonne réception.

Presque aussitôt une voiture paru t dans l’encadrem en t de la grande porto de la ferm e. M adeleine, qui, lo m ancho d ’une casserole à la m ain , faisait sau ter une gibe­lotte, poussa un cr i, posa la casserole su r le fourneau , couru t à la porte de la cour, sauta les tro is m arches e t se précipita au-devant des nouveaux venus, qui n étaient autres que son ami Peluche el sa filleule Camille.

Les au tres convives, attirés par le cri joyeux de M adeleine, se groupèrent su r le seu il de la porte pour assister au dôbaraue- m en t de ces deux personnages qui leu r é ta ie n t com plètement liiconuus.

Il é ta it év ident que les deux voyageurs é ta ie n t aussi pressés d ’arriv e r à M adeleine que M adeleine paraissait l’ê tre d ’a r riv e r A eux ; m ais la descente, quoiqu’elle parû t ceq a 'U y «Tait b p l u «Impfo « t de ploe n m *

rel aux acteurs e t aux spectateurs, ne s'opéra point sans dilUculté, ni même sans accident»

O ulre Biislien, assis su r ie brancard et qui avait sauté à te rre en en tra n t dans la cour de la ferm e, M. Peluche e l Camille, am éna­gés dans la voiture, le ch a r à bancs conte­nait un troisiém o personnage qui, pendant les deux d ern ie rs tiers de la route, s’é ta it fait oublier, m ais qui, dès que fa voilure eu t cessé de rou ler, révéla sa présence p ar de tum ultueux abois.

C 'était Figaro, que AI. Peluche, on se le rappelle, à la suite do son aventure avec le père Lajeunesse, avait attaché, au-dessus d e son m ollet e t au-dessous de son genou, aveo une corde que lui avait prélée Bastien, e t qu i, depuis qu 'il avait avisé les poules qu i picotaient le fum ier, et guigné les canards qui barbota ien t dans la m are , paraissait possédé du désir ou plutôt du vertige de des­cendre au plus vi e.

Al. P elu ch e ,q u i, voyant l’œil enflam m éda Figaro, craignait pour les poules e t les ca­nards de son ami Aladeleine, s’efforcait de réprim er ces ardeurs en le re ten an t p a r son collier.

Figaro tira it en avant, H . Peluche t ira i t en a r r iè re , e t c 'é tait en vain que, par-dessus les com battants, Camille tenda it les b ra s à son parrain .

M alheureusem ent, M. P eluche, chaîné de tous ses ustensiles de chasse, n ’av a ltp o in lla liberlé de ses m ouvem ents. Au moment oû il cria it à M adeleine : « P rends garde à tes poules e t à tes canards I » le collier iu i échappa de la m ain. Figaro s’élança, e t H . Peluche , violemment attiré au dehors» perd it l’équilibre, e t fit son en trée en exé­cu tan t u n e culbute qui, au Cirque, eû t souleT^ d«4

Page 2: senus départebeut COURRIER OE L'OISE LlarcMe JjniÉMe.bmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_05_31_MRC.pdf · Cette inanie ne serait rien si elle n*était éivoiisée outre

preo d ro fe ra ien t m ieux d e g é re r leu rs propres in té rô u en p ra tiq u a n t le u lf-g o ~ ««m m en t, qu’en les confiant exc lusivem ent & des rep résen tan ts qu i les c o m p re n n en t si m al e t conduisent le pays & u n e m in e in év i­tab le. A. 6 .

U i bon conseil de M. Méllne.

=3F=

L e Jo u rn a l de$ D ébalt d u S3 m ai a repro- ■ ■ ■ I p r in c ip a u x . _ '

d e M. H éline s u r la sécheresse. I l y d o n n a itd u it les I

jp iti passages d e la c ircu la ire

i:

des ind ications su r les • m odiflcalions pos­sib les à in tro d u ire d an s l 'a lim en ta tio n des an im aux dom estiques; m ais nous appelons ra tte o tio n su r le passage de c e lte c ircu la ire oi!i il m on trait les ré su lla ts rem arquab les auxquels é ta ie n t parvenus les ag ricu lteu rs d ’n n pe tit pays, le D anem ark.

Ils ne M ooDlaoteot pM, idontait la eironiaire, da fournir i laa n beatinnz las fourragea de leurs

Î rairiea e t de leurs pftiures, ils leur dooDsot tous ts grains qu'ils produueot, au lien de les vendre

i v if pris ;. ils en importent même dans ce but dsa ntuntitês oonùdèrables et utilisent tous les déchets les m ouliu et des huileries ; 80 à 100 milbons de

kilog. de tourteanz, 140 millions de kilog. de eone e t issues s’aoû ten t ainsi auz grains^ anz fourrages e t i la paille e t accroiuent considéra» blâment de la sorte la qnaatité des denrées adi- mentaires consacrées à la nourriture des ammauz. U ais aussi ce petit pays, guère plus grand que la Bretagne, parvient à entretenir 400.000 chevauz e t 1.700.000 têtes de gros béiail, dont 1 million de vaches laitières, e t près de 1 million de porcs; il est arrivé à ezporter l’an dernier pour 140 mil­lions de francs de beurre et pour 57 millions de viande de porc.

La France, avec son excellent climat, avec sa production grandiuante de céréales et l’abondance de ees récoltes de pailles et de pommes de terre e t qui, cependant, n’exporte que pour 00 à 70 milücns de francs de beurre avec ses 0 millions de vaches laitières, pourrait certainement aspirer A atteindre des résultats égaux. 11 j a lè, en tout cas, nn grand enseignement douné dont il importe de profiter et des améliorations considérables A

Ce sont 1& d ’excelleots conseils, qui valen t m ieux que des tarifs p ro tec teurs. S i les D anois en ava ieu t étab li, ce p e tit pays de S.172.000 hab itan ts, m oins peuple que P uris , n ’au ra it pas im porté pour 58 m illions d e francs de b lés, dou t u u e partie es t dounée à le u r bélaii. I ls o 'u u ra ie u t p o in t vu leu rs exportaliuDS de beu rre passe r d e 14 m illions de francs en 1885 à 140 m illions en dix ans, tand is qu ’en France nos exporia lious on t baissé, pendant lu môme période , de 8é m il­lions 50U.000 fr . a 60 m illions 300.0U0 fr. l i s ne fou rn ira ien t po in t les chevaux de la Compagnie g énéra le des vo ilu res de P aris. L a valeur totale de leu rs exporta tions n 'a u ­ra it pas passé, en dix an s , d e m illions d e francs à 367 m illions de francs , soit une augm entation de 66 7o. £ lie re p rése n ie ra it p a r tôle 166 fr ., taudis q u e rexporlaliou française (com m erce général) n e rep résen te q u e 106 Ir. par lôle.

Nous félicitons M. M éline d 'avo ir donné l e D anem ark en exem ple aux ag ricu lteu rs français.

I ls feront b ien de le m éditer.

Revue de la Presse.M. Boudenoot croit que la C ham bre est

réso lue , cette a n n é e , à n e pas vo ter l'im pôt des portes e t fenêtres e t la con tribu tion p e r- sonnelle-m obiliére . Le député d u P as-du- Galais tém oigne, dans le J /a u u , de sa sym­p ath ie pour le pro jet de M. Cocliery e t 11 d it à ce propos :

I l ne faut paa la iiaer d ire plna longtem ps quev ■i les réforme* n'aboutiBseut pas, c'eat parce que, le riche ne veut pas payer un peu p lus p ou r que le pituvre paye un peu nioiuB. C’ea t inexact, e t je crois le riche p rê t à faire les sacrificeB qu’ou d e ­m andera à aa raison e t à sou cœ ur. Payer, soit.; m a » garder sa liberté e t aou iudèpeudance; ne n e paa ê tre claasê dan* une catégorie d eauepecia ; pas d’entraves au travail ioduBiriel e t comuiurciai p ar lequel, en a’eDrichi*aani, il enrich it ses conoi- toyeoB e t l 'E ta t ; voilà ce qu’il dem ande, e t c 'cbi b ien son d ro it I

X

M. Lucien-V ictor M eunier, d an s le Uappel, aprôs avoir exam iné tes projets llnaticm rs de M. Georges Cochery, a ir iv e a no tre conclu­sion , c 'e s t-ô -d ire q u 'au lien do bouleverser n o tre systùinu fiscal, il oi\t été préférab le de rt'churclier des éconoinius q u i, avec de la bonne volonté, sont si facilem ent réalisables.

C 'eat à coup do haches, d it-il, qu’il faut p ra ti­quer, dans ce moDstruoux budget, les éconoiiiiea la rges e t profondes, radicales, ap iès lesquelles il se ra infiniment m oins nécessaires de ee to r tu re r le crâne pour inventer dos ressources nouvolioa. com m e on dit, des m oyons inédits de nous faire donner encore un peu d 'o r e t d 'a rg en t. Mais ces économies, qu’on so te dise bien, no pourront ê tre obtenue* que par les simplificatinns de notre adm inistration tou t outiéro, par la suppression de tou tes Iss form aliiés vaines e t de tous les rouages m utiles, p a r la restitu tion au travail libre, au travail producteur, do ces fonctionnaires que l'on com pte par centaines de milliers.

Simplification, écuuomie, réform es, cola s’ap ­pelle d’un nom : décentralisatiou. i iu r s >iu là, il ne peu t y avoir que lûtounom cnts stériles, olforls im puissants, essais ratés.

C'csl ce que nou.s avons tou jours d it; nos lecteurs peuveril nous re n d re Jiislice su r ce point, que nous n ’avons jam ais indiqué d 'au tre rem ède à uno situa tion qui, eu sc prolougcani, n e ' peut fa la leincut aboutir q u 'à uno calaslrophc finahciére.

L’u n ed e s opinions successives do M. I.éon Bourgeois, rappelée par le G aulois :

Un souvenir piquant au lendemain du discours- ]irogramme dans lequel M Dourgoois, à Meluu, il confessé les inquiétudes que donne la question il3 la taxation do la rente.

Au mois de mars de l'année dernière, Inrs de la discussion à la Chambre du budget de ]8t).'>, M. Marcel Sembat déposa et soutint à la tribune un projet do résolution invitant le gouvernement e A présenter nn projet soumettant la rente, dès le budget de I89o, à un impôt égal à celui des aulres valeurs mobilières... »

M. Itibot, ministre dos finances, répondit à h t. Sembat, et le projet fut ropouasô p a r264 voix contre 208.

Or, qui voit-on figurer dans ces 208?M. Léon Bourgeois.

Celle proposition d ’impôl su r la ren ie ve­n a it des sucialistes et ré u n it loups voix.

Du Fiijaro :

Aujourd'hui, M. Bourgeois tonte simplement de prendre un dégui*omOül nouveau. Nou* conce­vons aisément qu’il veuille, on se proclamant n progressiste », so donner loa apparencon d'une modération que nés actes passés dément-nt et qui n'est pas dans ses sentiments. Il n’y parviendra paa : progressiflto, il no l’est point.

De tempérament, de tendances, de doctrine, c'est nn révolultonnairo, moins brutal, mais aussi moins franc que M. Jaurès et que M. Milierand, e t tout aussi décidé. Il y avait, on 1702, une grande distance entre Danton et même Kobas- pierre et Oraechus Babeuf, mais ils apparteOBient tons et quand même au parti de la révolution, et son au parti du progrès.

A chaôuD sa place, i ebaoun son rang, à chacun |0 0 étiquette I Noue reetons des a progressistes a,

M. Bonrgeoii e t son parti resteront des e radi­caux ».

X

Un groupe de réT olu tionnaires, e n tête desquels on trouve p lu sie u rs dépu tés, a pu- bliô une protestation co n tre les m an ifesta­tions de sym pathie qui o n t eu l ie i te n F ra n c e fi l ’occasion d u couronnem en t du tsar.

A ce propos M. D om basle d it d a n s le Siècle :

Ce qu’it ne faut pas perdre de vue, o’est que les dépotM Baudin, Onsuvière, Vaillant, W aller, qui signant de telles protestations, comptaient, il y a un mois, parmi les plus chauds partisans du minis­tère Bourgeois e t ne lui ménageaient en nulle oc- caaioD l'expression de leurs vives sympathies.

M. Bourgeois a beau renier, dans son discours de Melun, ses amis les socialistes, ceux-ci ne veulent pas le laisser évader; il est marqué A

iamsis du même signe iDconstitationnal, e t toutes es manifestations incongrues le coinprumettent,

en même temps qu'elles le refoulent de plus en plus vers les bas-fond* révolutionnaires oïl vont se perdre les homme* sans prinoipes, qui prennent, comme le dirait M. Oérault-Richard, les jenx de mots et les sphoriimes pour de la politique, et dont les discours, si habiles qn’on les suppose, n’arrivent jamais A expliquer la conduite.

XDe l'E vénem ent :Par son testament en date du 28 mars 1885,

l'amirai Courbet avait laissé A M. Tiburoe Berry, pour en fiai» tel usage qu’il Jugerait A propos, tous ses registres de correaponJanee A conserver, télégraphique ou autre, officielle ou privée.

ht. Tiburce Barry a cru que le moment était venu de publier une partie de ces papiers, e t il a réuni en un volume un certain nombre de lettres émanant pour la plupart d’amiraux eneore vivants et qui,.dans cette correspondance intime, s’étalent laissé aller à de violentes attaques contre les ins­titutions républicaines. Plusieurs des signataires ont pris fort mal la chose, et l'on cite, notamment, M. le vice-amiral da Dompierre d’Horooy e t M. le vice.amiral Vignes, qui n’ont pas hésité A faire saisir l'ouvrage e t vont jusqu’A intenter un procès à l’exécuteur testamentaire de l’amiral Courbet.

Académie fraDcaise.Appelée à p rocéder fi ré le c lio n d e deux

m euiutes en rem placem ent d e MM. P asteu r e t A lexandre D um as, l’Académ ie française s 'est ré u n ie jeu d i, à u n e h eure , en séance ex trao rd inaire , .sous la p résidence de M. le comte d 'Ilaussuoviüe.

Les m em bres présen ts é ta ie n t au nom bre de 33.

N 'ont p a s ;p risp a r la u vote .MM. C hallem el Lacour e t H ervé, absen ts , ainsi que MM Cosla de D eauregard e t A uatole F rance , mem bres élus, m ais non reçus e t n'ayfi'ut, par conséquent, pas encore d ro it au voie.

Les fauteuils vacants son t ceux de MM. P asteu r, A lexandre Dum as e t Léon Say.

Le prem ier tour de scru tin a donné, pour le fauteuil de M. P a s te u r , les ré su lta ts sui­vants : M. G aston P arts , 28 voix ; .M. Im b erl de Sain t-A m and, 3 voix ; M. F rédéric Gode- froy, 2 voix.

M. Gaston P aris , ayan t ob tenu la m ajorité des su llrages, a été déclaré élu .

Les d ivers scru tin s qui se son t succédé pour lo fauteuil de M. A lexandre Dumas n ’ayant pas donné de ré su lta ts ap rès le h u i­tièm e tour, l ’Académie a reporte l 'e lec tion à une date qu ’elle fixera u ltérieu rem en t.

M. Gaston P aris , fils du cé lèb re é ru d it Paulin i*aris, m ort en 1881, est n é fi Avenay (M arne), le 9 août 1839.'

A ncien élève de l'E co le des ch a rtes , il su iv it en m ôm e tem ps les cours de la faculté de d ro it e t se lit recevoir docteu r ès-le tlres en 1863.

P rofesseur de gram m aire française aux cours lib res de la ru e G erson, répétiteu r puis d irec teu r des conférences d e langues rom anes fi l'Ecole p ra tiq u e des hautes éludes, >1 suppléa son père en 1866 e t en 1869 au Collège de F rance, et lui succéda com m e ti­tu la ire le 26 ju ille t 1872.

En 1893, Il fut nom m é a d m in is tra teu r du Collège de France en rem placem ent de M. Gusloii Huissier, qui succéda alo rs fi (.lamiile Duucul en qualité d e sec ré ta ire p er­pétuel de l'A cadcmie fruuçaise.

11 a été élu m em bre d e l'A cadém ie des inscriptions et b e lles-ie ttres en 1876.

M. Gaston Paris a publié , ou tre de nom ­breux ouvrages de philolugie, la iraduclion avec iM.M. Ilrucliet e t M urel-Futio de la G ram m aire des langues rom anes de F réd éric Diez (1874-1878).

Ajoutons encore qu 'il a été un des fooda- leu is de ta JU'Vue critiq u e , 1863, de ta Ho- m aiiia , 1872, e t de lu n ev u e h is torique .

ÉCH O S DE PA R T O U TI..e9 médailles d’Iiouiicur.

H ier, dans rn p rés-m id i, les m em bres des ju rys de pein ture , de .sculpture, de g ravure e t d 'iirch ilec tu re, se sont ré u n is au Palais de riiid u s tr io pour p rocéder au vote des m édailles d 'h o n n eu r au S alon de 1896.

Voici les résu lla ts des scru tin s :M. Scollier de Gi.sors a obtenu la m édaille

d 'h o n n eu r p a r 38 voix, con tre M.M. Geniy et Sortais, pour l'arch ilectiire .

Pour la [leinturo, c 'e st .M. B enjam in Cons- lanl qui a décroché la tim bale pur 231 voix, coniro .MM. llarp ignios et l icn n cr .

M. Gustave Michel n obtenu la m édaille d 'h o n n eu r de la scu lp iu re p a r 89 voix, contre 42 fi M. Gardeu.

M. H enri Lefort a ob tenu la m édaille d 'iionneur pour la g rav u re .

l . a s t a t u e <1e J u l e s K e r r y *l.a sliitno du .Iules Ferry n élé posée jeudi

dans ra j(ii:s-m idi, fi .Suint-Dié. Cette opéra­tion avait atiirû une foule nom breuse su r la place et d ifi ' lu rue Thier.s. Elle a parfaile- m ent ré ii'^ i. Guoiipie aucune épo(|UO n 'a it encore élé fi.xèo pour l'inaugura iion , il a néanm oins été question du 22 Juin. I.e choix do ce jo u r s’expliiiuerail par la présence dans les Vosges de M.\l. Méline e t Boucher, qui do ivent se trouver la veille à Ëpinnl, pour l'élection d 'u n sén a te u r en rem place­m ent do .M. K icner.

Arlou aux Asaiscus.Arlon com iiarnilra Ic.s 23, 26 e t 27 ju in

d evant la Cour d 'assises do la S eine . Son défenseur est Demango.

l ’uisqiio nous [inrloiis d ’A rlon, signalons dans les Peiites-Affiches l'avis su ivan t qui éniano du trihunul de cuinm orce do la S eine :

« Lo tribunal rcporlo e t fixe délln ilive- m enl au 10 ju in 1892 la dale de la cessalion des piiyemenis de la faillite du sieu r Anrbn (L éopo ld -llen ri), ayant fait le com m erce de banquicr-c.scornptcur, à F aris, rue Uonget- de-l'ls lo , 3, sous le nom de Arlon (E m ile). >

Les débats de l'iiirairo Arlon aux assises seruril une d rcopiion . 11 n 'y soin absolum ent question que de l’idîiiiro d e lu D ynam ite; on n'y parlera on aucune façon de la corruption parlem enlaire .

L.’év6 fl|iic de Caliors.M. P ierre-A lfred G rim ard ias , évêque de

Cahors, chevalier de la L égioa d 'b o o n e u r ,

es t décédé m ercredi m atin ; fi deux h eu res , i au pèle rinage d e Rocam adour, ofi il avait été frappé, il y a quelques j e u n , p a r l a m aladie qui devait l'em porter.

M. G rim ardias é ta it né le 19 septem bre 1819, fi M aringues (Puy-de-D ôm e) ; U était évôque d e C ahors depuis le 30 décem bre 1865. Précédem m ent il é ta it cb a n o in e , a r - ch ip ré tre e t v ica ire g én é ra l d e Clerm ont- F erran d .

M. Lehouv*Le p ein tre connu Leboux a snceombé,

dans la n u it de m ard i fi m erc red i, fi l'établis­sem ent des F rè res S aio t-Jfean-de-D ieu .

N é fi P a ris , le 9 août 1844, H . Lehoux av a it débuté au Salon d e18è9 p a r u n tableau in titu lé : U ereure et A rg iu . E n 1873, 11 avait ob tenu une deuxièm e m édaille avec David et G o lia th e t Une Océanide.

Le S a in t L a u ren t m a r ty r , qu i fu t exposé en 1874, valu t fi son a u te u r u n e prem ière m édaille e t le p rix du Salon , quÉ 'vena it d 'ô tre in s titu é p a r le m in is tre dè l’iiistrac- lion piibllque e t des beaux-arts.

Li*acét^lèiie*H . B erthelo t a ouvert u n e des dern iè res

séances de PAcadémie des sciences en ana­lysan t un trava il su r les proprié tés d e l’acé- ly lëne.

Le secréta ire perpétuel a appelé l ’a tten ­tion d e l ’Académ ie su r les appareils que M. T rouvé fa it fonctionner d an s la salle des P as-P erdus, e t qui re n d en t pra tique a tu yeux de tous l'éc la irage p a r ce gaz.

L’acetylèite a é té découvert e n 1836, par E dm ond Davy.

l'e lle découverte é ta it depu is en partie oubliée, inu tilisée su rto u t, lorsque les beaux travaux d e M. B erthelot, en 1862, e t les re ­m arquables recherches, p lus récen tes , de M. Moissan, au fou r élec trique , o n t d e nou­veau a ttiré l’a tten lion su r ce gaz, qu i pos­sède un irés g rand pouvoir éc la iran t.

C’est d e la connaissance d e la propriété d u ca rb u re de càlclum de décom poser l'eau Comme le sodium que date l’ém ulation parmi les ch ercheurs , d a n s le b u t d e re n d re pra­tique l ’utilisation d e l ’acéty lène fi l ’éclairage dom estique e t public, p a r des appareils fixes o u portatifs.

Les déserteurs allemands*T reize jeunes gens, tous orig inairësl'de

G uebw iller, se son t enfuis d e l ’Alsace pour n e pas fa ire d e service eu A llem agne e t sont venus se réfug ier fi B ellort, o ù , d és leu r ar­rivée , ils on t con tracté un engagem en t dans la légion étrangère.

A propos d’élections*U n Conseil, m unicipal peu o rd in a ire est

' celui de V ira, pelile com m une d e cen t cin­q uan te hab itan ts, de l ’ario u d issem en t de P erp ignan .

E n tolulisant le nom bre d ’an n ées d e cha­cun des m em bres d e ce lle assem blée commu­n ale , on a rriv e au ch iirre de 787 uns.

Le m aire n 'a pas m oins de quu ire-v ing t- cinq an s , e t l 'ad jo in t es t âgé d e quatre - v iiig t-qualre ans . Le plus je u n e conseiller compte so ixante-d ix prin tem ps.

Ce Conseil m unicipal s 'es t trouvé com­posé d e la sorte parce que, parm i les candi­dats des deux listes en p résence , on a dû d o n n er la p référence aux p lus figés.

L es requins dans la Manche.U ne grande émotion régne, en A ngleterre,

d an s le m onde des m arins e t d an s le m onde des baigneurs, depuis qu ’on a constaté la présence su r les côtes d e la M anche, fi proxi­m ité des ports les p lus fréquen tés e t des plages les mieux achalandées, d ’u n e arm ée de requins.

C’est au large d e Portsm outh q u e le prp- ' m ier de ces redoutables m onstres a été aperçu p a r un pécheur, qu i a môme payé cette p ri­m eu r de la perle d 'u n bras. D epuis, les squales pu llu len t p a rto u t; ils rem outent m êm e certaines riv ières , sem an t fi la ronde une panique bien justifiée.

On se perd en conjeclures su r les causes de l'én iigration de ces ho rrib les bôtes qui v ivent d 'o rd in aire sous des clim ats p lus chauds.

Grande catastrophe en Amérique.

On annonce de New-York qu ’u n terr ib le cyclone a dévasté S ain t-L ouis e t ses envi­rons, m ercredi soir.

Le nom bre des tués pour Saint-Louis seu­lem ent a tte in t un m illie r ; il es t de trois cents pour les environs.

Les hôpitaux regorgent d e blessés.Les dègfiis son t évalués fi de nom breux

m illions.B eaucoup d 'hô tels, d 'usines e t de m agasins

sont en tièrem en t dé tru its ; il y a eu p lu ­s ieurs incendies.

Tous les navires am arrés aux quais on t coulé bas.

Le cyclone, qui n du ré u n e dem i-heure, av a it une vitesse de 80 m illes fi l'h eu re .

Lue drdle de coquille*Un jo u rn al bien pensant, le P etit Caporal^

publie en ce m om ent un rom an-feuilleton de M. de B raisne, ayan t pour litre : La Vieillesse d ’A ra m is . Seiilem enl, le composi­teu r s’est trom pé d 'u n e lettre , en com posant le titre , el, depuis hu it jo u rs , les lecteurs stupéfaits lisen t en léte do leu r fouillelon ,' en assez gros carac tères :

La Vie il fësse D'AnAXis IMLectrices du P e tit Caporal, voilez-vous la

face.

GHROnW L0G4LEl \^ o s R e p r é s e n é a n é s .

Le S énat a procédé fi la ré p artitio n de ses m em bres en tre les dilTérents bureaux .

M. (’iivinot fait partie du 4*, ê(. F ranck Chauveau du 6® e t M. Chovet d u 7».

D ans la nouvelle form ation des bureaux do la C ham bre, constitués jeu d i, M. G ail­lard fa it partie du 3® bureau ; M. Lesage, du 4*; M. Em ile C hevallier, du 5®; M. lia io sse- lin , du 8* e t M. N oël, du 11*.

V incent, e t jeu d i celui d u couven t S a in t- Jo tep h .

Aussi, presque tou te la population d e lav ille va ê tre e n fê te pendan t p lusieu rs Jours.

La sp lendide so irée qui a tou jou rs fieu fi S a lu t-v io c e o t p o u r c lô tu re r ce tte im posantecé rém onie n e m an q u e ra pas, ce tte an n é e en ­co re , d 'a t t ire r u n e foule nom breuse m erc red i p rochain dans la chapelle d o collège.

Ce m atin , d e h u it h eu res fi onze h eu res , toutes les brigades d e gen d arm erie d e l ’a r­rondissem ent o n t été passées e n re v u e p a r M. le généra l R isbourg.

Nos bravés gendarm es, e n ten u e p arfa ite , se son t m ontrés sous l'aspect le p lus favo­ra b le , e t o n t com m e toujours répondu avec h o n n eu r e t satisfaction fi l’a tte n te d e leu rs chefs.- ,Nos sincères com plim ents fi ces troupes si

dévouées e t si u tiles.

B ien que le ciel nous p rom ette souvent d e b ienfa isan tes ondées, u n e sécheresse opi­n iâ tre se prolonge au g rand dom m age d e nos récoltes. P a rto u t on dem ande d e l ’ea u , e t si les plaines g rasses e t fertiles n e souffren t pas encore sensib lem ent, les te rre s sableuses com m e celles d u voisinage d e S en lis, les cham ps qui n ’o n t reçu que d 'insuffisan tes fum ures ou d o n t le trava il e s t négligé, ré ­c lam ent im périeusem ent la p lu ie . E u ces d e rn ie rs , les avoines e t les orges ja u n isse n t, les blés cessent d e s 'aü u n g e r, les fourrages n e don n ero n t q u ’fi peine u n e dem i-récolte en prem ière coupe.

D aus les ja rd in s , il fau t q u e les a rroso irs fonclioDoeni san s cesse sous peine d ’é tre p rivés de ré c o lte ; aussi il e s t g ra n d tem ps q u e la pluie su rv ien n e pour q u e ce tte an n é e les fru its e t les légum es re s te n t 'f i un p rix abordab le fi toutes les m énagères.

La sem aine prochaine, n o ire nouvelle mq?. nicipalitô doit in au g u re r la s é r ie de ses séances p a r l'o u v ertu re de l'im purlan le ses­sion de mai.

(;omm0 elle est an im ée des plus louables in ten lio n s, nous sommes convaincu qu 'elle con tinuera avec la prudence e t la sagesse de la précédente adm inislraliun fi g ouverner les llnancos de la ville , tout en d o n n an t a u - lan t (|ue p-issible satisfaction fi tous les be­soins publics.

La v ille va e n tre r d an s la g ran d e sem aine dos |>r«‘m lères com m unions.

Demain, fi la ca ihédra io , l'nssislanco sera cerliiiiiem ent considérable fi l'occasion de cette belle féle religieuse. L’édilice au ra sa

{larure e t ses harm on ies des plus grandes so« eonités.Mercredi, ce sera le loar do collège Saipt*

C a i s s e d ’£ p a p g ; n ede Varrondissem ent de S en lis .

Le T réso rier d e la Caisse d ’E pargne ra p ­pelle aux déposants qu ’aucuue opéra tion de versem ent ou d e rem boursem eu t fa ite en d ehors des h eu res rég lem en taires ( le d im an­ch e , de 9 heu res à 11 h eu res e t d e m idi fi 2 heu res), n ’est valab le co n tre la Caisse.

Les seules opérations régu liè res son t celles qu i son t faites e n tre ses m ains e t contrôlées d e su ite p a r l 'A dm in is tra teu r d e service.

I l est expressém ent d é fen d u d e d o n n er aucune com m ission aux employé^.

S en lis, le 30 m ai 1896.Le Trésorier,

G. Chamdavoine.

S o c i é t é d e s C h a s s e u r s d e l ’O i s ep o u r la rép ress io n d u braconnage.

L a com m ission adm in is tra tiv e d e la So­ciété des Chasseurs d e l’O ise p o u r la rép res­sion du braconnage, s’es t ré u n ie fi C reil, le m ard i 26 de ce m ois.

D ans sa séance, ap rès av o ir p ris conna is­sance d e la situa tion U nancière e l des opé­ra tio n s de la Société p e n d a n t l'exercice 1895-96, e lle a accordé des m édailles d e verm eil e t des diplôm es d ’U onueur aux gardes e t aux agents qui se so u t le p lus dis­tingués d an s la repression d u braconnage.

E lle a , en o u tre , décidé q u e l ’assem blée g énéra le au ra lieu , ce lle a n u é e , fi C reil, le lund i 29 ju in , à tro is h eu res , d a n s l ’une des salles d e l'H ôiel-de-V ille.

Des le ttres d ’inv ita tions se ro n t adressées fi MM. les Sociétaires.

S o c i é t é d e T i r d u U l o u t a u b a n .

CONCOURS ANNUEL DE 1896 A l ’a rm e d e g u e rre , d l'a rba lète, a u sa n g lie r

m obile, et C oncours spécial d l 'a rm e de guerre reseroé a u x m ilita ire s de Tarm ée active el de l ’arm ée te r n io r ia le de l'Oise et des départem ents lim itrophes.

D urée 17 jou rs : 1®', 4. 7 , 8 ,1 1 , 14, 15, 18 Ju in , e t lous les jo u rs du D im anche 21 Ju in au Lundi i9 Ju in inclus.

Cible fixe à la belle balle.Touius les arm es sou t adm ises.

12 prix : Un d e 100 fr. ; un de 70 fr. ; un d e 5 0 f r . { e l les au tres de 40 fr . en objets d 'o rfèv re rie ou espèces- P rim e au p lus grand nom bre de plombs : 20 fr.

P o u le à S f r . 8 g a gnan ts .La distance du t i r est d e 123 m ètres.La cible e s t b lanche, le visuel n o ir de

0,22 centim ètres, le plomb de 0,07 centim .Le concours au ra lieu les L undis, Jeud is

e t Dim anches du 1*' Ju in au 18, e t tous jo u rs du D im anche 21 Ju in au L undi 29 Ju in inc lus, de n eu f h eu res d u m atin à six heures du soir.

Tir à l'Arbalète.A .la belle Bague : 10 prix d e 40 & 80 fr.

(couverts ou Orpèces) ; p rim e de 10 fr . au p lus grand nom bre de bagues.

P oule à 3 f r . 6 gagnants.La Société possède deux lirs à l ’arbalè te

parallèles. La distance d 'u n e b u tte à l ’a u tre e s t de 40 m ètres.

La cible est b lanche, le visuel n o ir de 0 ,06 cent. La bague es t de 0,015 raillim .

Le concours au ra lieu les m êm es jo u rs e t heures que ceux indiqués p o u r le t i r fi l 'a rm e de guerre.

Tir au Sanglier mobile.D islance 40 m ètres, passage 6 m ètres. Cible fi volonté tir sim ple, aux poin ts e t fi

la belle balle.14 p rix de 40 fi 80 fr.

Prix A la belle balle.6 prix de 30 fi 50 fr.Le concours au ra lieu les m ém os jo u rs e t

aux méme.s heures que ceux ind iqués p o u r le l i r à l'ai me de guerre.

Conooups spéolal à l'arm e de g u erre Aux points, en une série un iq u e d e 10 balles*

Réservé aux m illlaires de l'a rm é e active e t de l'arm ée te rr ito r ia le de l ’Oise e t des départem ents lim itrophes.

7 prix dont 6 m édailles offertes p a r H . le M inistre de l’in té rieu r .

La série un ique sera de dix coups e t le .p rix do 1 fr. 50, m unitions com prises.

Les m édailles seron t exposées chez H . Le- long, arm u rier à S en lis, auque l on peut s 'ad resser pour toutes dem andes d e rensei­gnem ents.

E T A T C IV I L D E S E N L I Sdu 23 au 30 m ai 1896.

Naissances.25. Précliou (M arie-L ouise), ru e d u M oulin-

S ain t-llio u l.28 . L edru (E dm ond), ru e d u F aubourg -

S aiu t-M artin .Décès.

87. Recq (H éléne-M arie), 1 a n 1 m ois, ru 6 - V ieille-de-P aris.

. Jfartapex*(Néant).

P ublica tions de Uariages.84. H . D elayen (lld ep b o n se), m anouvrie r,

dem eu ran t & S en lis, e t précédem m ent fi S acy-le -P etit (O ise), e t M”* B oulant ( S idonie - Aurfiue - J u lia ) , m a n o u - v rié re , dem eu ran t fi S en lis.

84. M. Jacqaem iD (JéaD -A ogasie), m aréchal d es Kwis au 2® ré g im e n t d e h u ssa rd s, fi S en fîs ,e t MU® B o re lïH a iie -L éo n ie ) , lin g ére , dem eu ran t fi Ch& lons-sur- M arne (M arne).

84. H . B erlin (N icolas-Ju les-A bel), m ar­chand d e ra ts , dem e u ran t fi S en lis, e t M** Cotten (A déle-B erthe), vduve C hassalng, sans profession, dem eu­ra n t fi V ineuil-Saln t-P irm in .

M. LEBEAU, pelritm A Sanlle, plaoe Lavarande, informa las habitants ()u’il sa tisn t A isup disposition pour tous travaux d s P sinturs s t Vitrsris*

M a r c h é d e N lea lisDU MARDI 19 MAI 1896.

nfisiOMATIOH ^ *'5*»DX8 cuums lOOkU. rhM t rkML

11®* q u i .

B* — Seigle. . . . . .

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1 70 7 40 7 50 6 70

OkenilNaa.

B .,0.25o.Id.Id

H.,O.50e. H .. I f r .

Id.

Prix do Pela du jB le n e .. . 0,80 le k.lSens ver. 16 M 81 Mai. iBie-bUoe 0 25 — ( Id.

Fu iod : les lOOkilog . 26fr.76. — 8e u verietiee.

Arroidisseaeit de Seilis.A n i i l l y .

H a rd i d e rn ie r, les hab itan ts d u chfileau d ’A ntilly é ta ie n t en féle . O n cé léb ra it une c inquan ta ine de service : celle d ’un vieux serv ite u r d e la fam ille d e M aindreville , M aurice Godé.

H . d e M aindreville , en to u ré d ’n n e g ran d e

Siartie d e sa fam ille, a cha leu reusem en t élicité ce t hom m e d e son long e t Qdèle dé­

vouem ent.I l s e ra it fi souhaiter de v o ir beaucoup de

cinquan ta ines sem blables : c 'e st chose m al­heureusem en t trop ra re m ain tenan t.

B a r g n y *L undi d e rn ie r, le je u n e V aillant, de B ouil-

lancy, a r r iv a chez sa tan te , la veuve Vigne­ro n , de B argny, p o rtan t dans ses b ra s un jeu n e faon, ^ é de quelques jo u rs . 11 d it que ce lte petite béte l ’avait suivi longtem ps, e t q u 'il 1 av a it en iin p rise dans ses bras.

P lusieu rs personnes se tro u v èren t b ien tô t réun ies pour ad m ire r le jo li p e tit an im al. O n se dem anda ce qu ’on a lla it en fa ire , ca r le je u n e V aillant 1 offrait fi qui le voulait. La fem m e Senez le p r i t e t s’engagea fi l’élever au lait. Mais son m ari cra ig n an t d ’é lre Inquiété pour ce g ib ier, le lui lit re p o rte r fi M°* V aillant, qu i a lla consu lter le M aire : — « Vous n 'avez pas le d ro it de g a rd er cet an im al, lu i d it M. T ribou let, au tre m en t il p o u rra it vous e n coûter c h e r» .

C ependant, dans la jo u rn ée , M*®* T .. . v in t d em a n d er fi M*®® V aillaut de lu i cé d er le je u n e cerf, e t lu i d o n n a 10 fr . E lle l’em porta e t le m it d an s son enclos.

U ne en q u ê te se p o u rsu it fi l ’occasion dé ce tte capture.

B o i s s y - L .é v i g ; n e n *La féte de la G are a eu beaucoup d e succès.

D im anche ap rès-m id i, les sapeurs-pom piers de Boissy-Fresnoy o n t exécuté fi p lusieurs reprises des m anœ uvres avec beaucoup d 'e n ­sem ble e l d e précision. La Subdivision a encore m arche, depuis l ’a iiuee de rn iè re , dans la voie du progrès, e t se trouve d e ja au couran t des nouvelies m éthodes, gr&ce fi l ’hab ile e t énergique d irec tion du couim an- d a u t V igneron, e t a la discip line e t la bonne volonté d e ses hommes.

Les honneurs d e la jo u rn é e d u lund i on t été rem portés p a r le t Comité ly riq u e > d'A cy-eu-M uttien. U ne foule nom breuse , qu 'on peut évaluer à 500 personnes, s’é ta it em pressée d e v en ir écouter d e la belle m u­sique. On ne peut que louer g ran d em en t la façon b rillan te don t .\1M. les M usiciens d ’Acy, sous l'in te lligente d irec tion de M. Leloog, on t exécuté leurs m orceaux. Cette F an fa re , de fondation re la tivem en t ré cen te , m érite les plus grands éloges, e t la com m une d ’Acy peut en ê tre flère. Le concert a été clos par l’audition m agistrale de la M arseillaise, e t, pour d o n n er satisfaction au d ésir gén é ra l, le Comité lyrique l 'a fa it en te n d re u u e seconde fuis au m om ent du d ép a rt. B ravo, M essieurs les M usiciens d'Acy!

Le bal cham pêtre a ré u n i un g ra n d nom ­b re de danseurs e t d e danseuses, q u i s 'en sont donné fi cœ ur jo ie, non-seu lem en t d au s la n u it de d im anche, m ais encore daus l ’après-m idi du lundi.

Le concours de tir a été aussi trè s an im é, e t d e beaux carions on t été faits., La p ra­tique et le goût du t i r s 'accentuent d e plus en plus daus nos m œ urs. La P a trie française ne p eu t que s ’en ré jouir.

La course aux boules a constitué un in te r­m ède com ique qui a égayé beaucoup les spectateurs.

La féte a été close p a r la d is tribu tion des prix d u concours e t le tirage d e la tom bola.

La féte de la G are de Boissy-Léviguen de 1896 a été d igne de tous poin ts d e sa de­vancière .

R é su lta ts d u C oncours de T ir.1*® prix, Mrviee de fomanr : M. Deprez, m ué-

cbil à Duvt.2® prix, huilier (5 auges) : M. Monier, débi­

tent t Levlgnea.8* prix, écria caillen i cefé : M. Mercier, pro-

priétsire à Crépy.4* prix, corbeille i froite : M. D uonehu, gérant

de ferme à Lévigoea.5* prix, deuons de plat : M. Cotteret, trm nrier

4 Crépy.6* prix, litre de liqaenr : M. Ctrin, caltivatenr

A Lévigaen. ->7* prix, six convertfl de table : M. André Cour­

tier, brigadier en 2* basssrds, A Senlis.8* prix, six eonverts de teble : M. Vitel Thion,

cuUireteur A BoiMy-Freonoj.9* prix, timbsie : M. fiontrelle, recevenr bura­

liste à Boissy - Presnoy.10* prix, rond de urviette t M. Adonis Lanné,

maçon A L»vignen.il* prix, six cuillers A café : M, Grutns, cbsr-

ron A Lévignen.12* prix, SIX cuiUers A café : M. Denoor, maçon

A Lévigaen.18* prix, déjenner : M. Alfred Dahn, A Bolssy-

Prennoy.14* prix : coquetier : M. Tonsuint, A Peroy-

IM-Ooiiibries.15* pnx , boite tbé : M. Hamonier, A Autheull-

en-Vaioii,16* prix, boîte trois savons : M. Drene, insti­

tuteur A SiUy-le- l*ong.17* prix, bouteille de vin de Sanmnr : H . Qal-

lée, débitant A Dovy.G ag n an t! de la Course a u x Boules :

MM. Jules Lépine, de LAvIgnen; JuIm Wallet, Babin, Ruelle, de BoiNy-Freenoj} Léon Q rin- bert, de LèrlfieB .

G agnants de la P ou le a u P iquet ;MM. Arthur Bpateinps, Wallet, de ■»-■ I

P ^ tto y ; Debeu, d’Ivora { Sirop, d’Orm^ü!^ |

Lots n o n réclam és de la TOmbola :N* 93 no lapin. — N* 50. nue bolu mmi. I

~ N* 106. une brioche. - N* 183, une TSt I — N® 148, une paire pigeons. — Re Ifia t ® bouteille Saumnr monsseux. ' '

B o j r a n *Dana la so irée du 26 m ai, a été rêDAekt I

fi en v iro n 300 m ètres en ava l du I fio ra n , le c a d a tre d ’un Indiv idu parait*.^ I avo ir dé jà séjourné quelque temps l’O ise. D ans ses poches, on trouva un \ i iZ I d ’o u v rie r au nom de G oofault (Sébasiie*? I figé d e 76 ans , ué fi B lois (Loir-et-Charv I S u r un calepin éta ien t éc rits ces mou u I crayon : c J e m e donne la m o rt, la m ii^ ] m e poursuit, ia m isère m e force fi la mui I S ig n é ; G o n f a u l t. » ^ 1

L’inbum aiioii de ce suicidé a eu lient I B orauj p a r les soins d e M. le M aire. *

G h a m b l y * 'L e général de brigade Leplus, Inspeeteir I

g én é ra l des services de la télégraphie miT I ta ire , a tte in t p a r la lim ite d'fige, vient ds I passer dans le cadre d e réserve . I l était m! l p ita in e en 1858, fi v ingt-quatre ans , et l 'u I des officiers d 'é ta t-m ajo r l e s p lus distiogBéi> I Le p rince M ural le p rit comme a id e de miiD T e t i av a it fi ses côtés fi Rezonvilie.

U ii nom m é V érain , figé de 63 ans, niar. 1 chaud d e bala is a Cbambly,- a commis pi». I s ieu rs outrages e t a tten ta ts fi la pudév I e uvers p lusieurs en fan ts d u pays. Il a éU I m is é ta t d ’a r res ta tio n . \

V érain d it qu 'il a agi sous l’em pire da U I boisson, e t qu il reg re tte beaucoup les faaiM ! d o n t il s’es t rendu coupable.

S ^ T h u iU Ily .Courses d u je u d i 38 m a t 4896.

M algré le tem ps m enaçant d e la maÜDèi. beaucoup de m onde encore s u r le bel h ip u ! . d rom e que les tn rtistes dénom m ent avec tau | de ra ison le c prem ier d e F ran ce » . > I

Evidem m ent, ce n ’e s t pas Ifi l'afflaeiiei.l com pacte des d im anches, m ais le chiffre du L eu trees est néanm oins respectab le et bisa'-l au-dessus de la m oyenne p o u r u n e rénaju f d e sem aine. |

Mes deux favoris F loréale e t Amie oal engagé à ia distance e t jiisqu’au poteau qqs I lu tte superbe daus le P r ix de Lamorlavs. I La décision du juge seu le a fa it connalin I que Amie 8/1 (B arieq ), fi M E dm ond Blanc, | av a it battu F loréale d ’une courte téta: I P eiuse é ta it troisièm e.

A rlequin , parti favori d u P r ix de la I Pelouse, a élé ba ttu p a r Majestad 6/1 (F re n ch ), fi H . CaillauU, e t Clocheton, L'ex* ce llen te course du poulain d e M de Saint- A iary n ’a pas trouvé d o co n lirm atio n d an su perform ance de jeud i.

Le P rix (fe C o u rteu ti e s t rev en u fi Beaupré I 4/1 (F ra tl) , fi M. d e R o thsch ild ; Bourg, 4 | M. .uen ie r, s’es t croisé les jam b es e t a failli ] tom ber alors qu 'il é ta it très bien en coursa:E . W atk ins qui le m oulait a pu sauver U ch u te , m ais, m algré ses vigoureux etfurli, il devait se conten ter d e là seconde plaça devan t F etit-F é re . Ue.iupré e l Bourg étaieut m es favoris pour la place.

Le P r ix La Uocheite, le gros morceau ds I la jo u rn ée , 40.009 fraucs, n 'a ré u n i que troli | p a ila u is . Cherbourg, si m alheureux pendaal : toute sa ca rriè re , a béueüclé d u ciaqw ut sub it de Jouaocy e t, m onté p a r fioon, is cheval du vicomte d 'H arcourl a gagné {ur i c in q u an te longueurs. L’À rena troisièm e lo» d e rriè re .

L a vieille épreuve pourgentlem ens-riden , J le P r ix dès Lions n 'a ré u n i que h u it partanti ' j su r dix-sept chevaux in scrits . Mes favoris 1 n ’o n t pas couru . Cette course, si enviée as- irefois, es t revenu fi R ebeuacq 6 /4 (M. Uo- ra u d ), a M. M argbilom an. U rbm o e l Janoua su ivaien t le va inqueur d an s ce t o rd re .

L e P r ix de V ineuil, réservé aux jockeji de 80 liv res encore m aiden , sem blait f i l i i d istance un m atch e n tre V irtus e t Laruot, lo rsque W asp 10/1, fi M. M euier, fort bien m ontée p a r te pe tit H arradence , passait - comme uue Qéche ut gagnait de six louguuon avec la p lus grande facilité. L aruns était troisièm e à cinq longueurs.

P ronostics p o u r la jo u r n é e d u Derby,P r ix de la R eine B lanche, 4.000 fr ., 2.200

m . — Magnoac, g a g n a n t; C ornem use et F érid jée , placées.

P r ix de D angu, 12.000 fr ., 4.000 m . - O m nium i l , g a g n a n t; Launay , placé.

P r ix de G ouoieux, hand icap , 5.000 fr., , 2.100 m . — Bricole, g ag n a n te ; M oulât et A lcide, placés.

P r ix d u Jockey-C lub , 75,000 fr .; 8.400 m . E curie Eum oud Blanc, g ag n a n te ; Le- Bfisilic e t Cham piguol, placés ; ou tsider 1 Beato. ‘

P r ix des E tangs, 4.000 f r . , 8.000 m . — ‘ L utin 11, gag n an t; Le Glaive e t Ido le, placés.

PHUDUtT.

C I r e s - I e s - l I l e l l o *Un m alfa iteur inconnu a a r ra c h é tiii .

treillage avec pieux en fe r e n to u ra n t le ja rd in d e la veuve C ornette, au lieu d it les J a rd in s de la F iace. Cette dam e éprouve un p ré judice d e 25 fr»

C o i i p t e i i i l *D ’après de p lus précises inform ations,

nous apprenons que les femm es Dupont el VignoD, dont nous avons raconté la violente a ltercation avec le sieu r D arras, n e sont pas m al cousidérées d an s le pays, oû elles ont toujours joui d e l’estim e publique. *

Nous sommes heureux de le u r re n d re jus­tice p a r cette reciilication.

C r e U .L undi o n t eu lieu , fi la P réfec tu re , las

exam ens pour l'ob ten tion des bourses d ’en­seignem ent p rim aire supérieu r (fliles).

H '’* Dellou, élève de l'Ecole com m unata d e C reil, es t une des sept jeu n e s fliles deQ- nilivem eu t adm ises.

Nos com plim ents fi M'‘® Deflou e t fi sa d igne e t dévoué m altresse, M“® Lefebvre, p o u r ce beau succès.

La femme M... a été su rp rise dern ière^ m eu t, p a r le garde-cham pétre d e Vittèir* S u iu t-F au l, fi cue illir des asperges d an s un cham p d e lad lle com m une. Comme le garde u ressait p rocès-verbal, le s ie u r M ..., qui é ta it a quelque distance d e Ifi, v in t in su lter g rossièrem ent l ’agent.

C’est pour le d igne couple u n e sensible aggravation d e délit.

C r é p y - e n » V a l o i s *H . T h ierry , snisse d e ré g lls e S ain t-D énis,

fa it c irc u ler en v ille une liste d e souscrip­tion , au to risé p a r le m aire d e Crépy, pour re ié c u tio n d 'u n m onum ent e n m ém oire d l H . ra b b é PfiiOt c u rM o y e o , déoédé«

Page 3: senus départebeut COURRIER OE L'OISE LlarcMe JjniÉMe.bmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_05_31_MRC.pdf · Cette inanie ne serait rien si elle n*était éivoiisée outre

J ) 3 |U n H \L D E S E N U S

U a u P iquet :W»Uw, d* Bu*

Sirap, d'Onsoj,^

« la Tombola * ■2; ”,ïïN 183, aae «arwW I «ona. ~ IflflfJJ I

ûai, a été r e p i^ I l « f f jiodiTldu paraittiZ I elqae temps ^ I 0 0 irouTa un Iûm I» o fau U (S éb a8 iie? lloi* (Loir-ol*Ch#rMteriis ces moUu f la mort, la miiî^ ] me force & la mon-

iuicidé a eu lien 1 1 tt. le Maire. **

* Iy .e Leplus, Inspeeteif I la téltorapbie imii. lite d Age, vient As I réserve. I l était e». l quatre ans, et l’u I r ie s p lus distiogBéi/J omm e aide de caap 1 ezooTille. ' 1

gé de 63 aos, niar. ■ bl},- a commis p ||. I Qtats à la pudev I is d u paya. Il a éU I

sous l’em pire de U I I beaucoup les faaiei ib le . I

lU y .38 m a t i8 9 6 . icaot d e la maÜDès. I ore s u r le bel hippo. léoom m eat avec tau I le F ran ce » . > Iit pas là l'afllDeiiei.l S mai* le ebilTredu respectab le et biei‘-

ne ^ u r u n e réunion

oréate e t Amie oal 1 ju sq u ’au poteau nos I P rix de Lamorlavt. I m ie a fa it coonayuri I h A E dm ond Blane, d’une courte !*■*• '

r i d u P r ix de k- ] p a r Majeslad 6/i

i, e t Clocbeton, L'ex* lain d e M de Saint* Icontirm ationdansu

est rev en u à Beaupré o ib scb ild ; Bourg»! les jam be* e t a failli très b ieu en coursa : u l j îl a pu sauver U is v ig o u reu i etfurli, d e là seconde plaça iprô e t B ourg éiaieul le.le g ros morceau da

s , n 'a ré u n i que iroii m alheureux pendani luelicié d u claquage aoutô p a r Boou, la arco u rt a gaguê {W: Arena troisièm e loli

irgentlem ens-riden» .] lu i que b u ll partants '-i oscrils . Mes favoris | m urse, si enviée au* >euacq 6 /4 (M. Uo* n . U rb m o e l Janoun lans ce t o rd re , réservé aux jockeys

n d e n , sem blait a la i 9 V irlus e t Laruos, i . M euier, fort bien H arraüence, passait □ait de six lougueon icilité . L aruos était ira.

•urnda d u Derby, ehe, 4.006 fr.» 2.200 lo t; Cornem use at

90 fr ., 4.000 m . - Bunay, placé, andicap , 5.000 fr.» , a g n a u te ; M oulât et

75,000 fr .; S.iOO liane, g ag u a o te ; U *

p lac és; ou tsider 1

00 fr.» 2.000 m . - ' aive e t Ido le, placés.

P hudjuit.

M e l l o .luu a a r ra c h é un ,1 fe r e n to u ra n t le ilte, au lieu d it les e dam e éprouve un

m i l .cises ioform allons, I femm es Dupont et I raconté la violente D arras, n e sont pas e pays, od elles ont publique. ' de le u r re n d re jus*

1.

I.la P réfee tn re , les

1 des bourses d ’en - é r ie u r (û iles). l'Ecole com m unale H jeu n es filles deQ-

pu Deflon e t A sa sse, H “* Lefebvre,

su rp rise d e rn iè re - m péire d e Viitèrs- i asperges d an s on e . Comme le garde le s ie u r M ..., qui le la , v in t insu lte r

« u p le u n e sensible

l ^ a i o l a .'église S ain l-O eois, I liste d e souscrip- nire d e Crépy, pour lent en mémoire de e n , d é c é d é

G o u v l e u a c . |tkU de» num éro» sorti» a u S tra te de la

Tombola, le 96 m as, à Voeeation de la i

483 783 10113 1249 1373 1722620 796 1049 1253 1392 1738580 806 1076 1267 1405 J1761560 816 1085 1259 1450 1777564 869 1102 1264 1461 1793582 881 1117 1268 1486 1800601 896 1141 1282 1536 1826627 925 1147 1289 1548 1827060 998 1156 1805 •1571 1849691 940 1206 1811 1633 1888716 946 1210 1316 1635 1917710 961 1212 1322 1645 1939760 996 1217 1324 1653763 997 1222 1329. 1634771 1000 1225 1352* 1684772 1032 1239 1365 1710oon réclam és d an s les deux m ois

SM rtirdu 26 m ai 1896. sero n t acquis & la I T ^b o la de l ’an n é e prochaine.

PAtfansAropte.(jD bienfaiteur, qui d ésire conserver l’ano-

I BVine e t e s t p rop rié ta ire su r la com m une de I a rem is la som me d e cen t franc»IM- le U sire d e ce tte com m une. S u ivan t le

I désir dn généreux donateu r, ce tte som m e a I gécoorertie en bous d e v iande d istribués 1 lU nécessiteux, q u i, a in si, n ’o n t pas e u à I Kmffrif.de .p riv a tio n s p en d a n t la féie. En I Iser nom, M. le M aire rem erc ie le b ien fa i- I u n i propriétaire qui v ien t de le u r d o n n er I lae m arque d e sa sollicitude.

I Jeudi on t e u lieu , A G ouvieux, les obsèques I dvites du s ie u r P erro t (Louis-M artial), fils 14e fi* P erro t (N icolas), un des p lus anciens IceDMinere d e la com m une. U ne assistance I loiabreuse accom pagnait le corps A sa d e r - I lière dem eure e t, au cim etière, H . C hrétien - lle tetlie r, am i d u défun t, re traç a sa v ie e t l l i i ü lressa les d e rn ie rs ad ieux d an s les Iw n e s su ivants :

HtMisarfl,Et nui qualité de eemertde d’enfinee du m tl-

I fcweox qne neoe eeoompagnont tujoard’hni 4 m llKtière demaore, il m’iacoml» nn devoir bien I lUble enqnel je ne venx p u menqner, e'eit l ^ i de loi edreteer qnelqau parolee d edieo.I .perrot (Lonte>Meriial). né d’nne famille d’oo- I niera laborieux, fat, dàa u janeeeee, élevé comme Igeenfente dn peuple, enivant lee eonre de l’école ItNtouode e t moDlraot dôjA A cette époque cette nieetgie qui devait être le aigne eareetériatiqne de

U n e . biepotent lee premiàree placée à ceux des ItoÙgnes de son Age avec qui il travaillait, il était Ineo MX d’one franehiu et d’une loyauté qu’il eat 'fOtnUe d’égaler, mai» non de dépaeser. A nui mit il en e%ttirer l’affection de tons ceux qtii te Haientmeot i eette époque,

i Alnlie, il prit de bonne benre le collier dn jbtvtil- Comipe epprrnti, comme ouvrier, ses iiitroM n’ont jam au eu qn'é le féliciter de l’ucti- Inlé qu’il m etu it i remplir leurs ordre»; ses ■lespegnona de travail, de l’amitié qn’it avait

Eir eux et de l’empressement qu’il mettait A r rendre service e t A lenr être agréable.

J Viot le moment de payer aa dette an pays. Igirtial n’hérita point; aussilêt ses dix-huit ans lamnée, profilant ce son métier, il e’engsgea dans ■ lü iquipagea de la flotte et prit, en eette qualité, l is r t à l’expédition de Tunisie. Sa conduite en Icslte rirconstanee fut ce qn’elle devait être : il InopUt son devoir avec eoursge.I lisigré tont, dans les trop courts iuetanta qn il ■fiMit an milien de noue, jamais il n’en parlsit ; laaiodtstie l’empêchait de ee vanter de ce qu'il Itraavait tont naturel.I Son congé terminé, il entra an chemin de fer, lU aD t partie de celte lég ion de travailleura A la ■ferrei desquels nous mettons chaque jour sans Icrtiale, aoit ponr nos plaisir», soit pour nos be* Iwiip, le soin de nous transporter A travers l’espace, mcMâants en lenr courage e t en lenr.dévouement.

\ Dans ee service si dur, il contracta les germes de’la Driadie qnt l’emporte; maladie terrible MBtre laquelle I» eoienc», jusqu’ici, est restée

impniesante Les soins dont il (ht entouré nom*

Séchèrent pa» la mort de l’arraeher A l’afleelion es riens.Bon fils, il devint snsri bon époux, boa père;

aussi il emporte aveo lui les regrets de sa famille.PuUsent eette msnireeiatioB et la nombrense

assiatanee qni l’acoompagoe tri atténuer la donieur des parents, de l’éponso et dn fils qui le pleurent.

Dore, cher ami, repose en paix; ta emportes avec toi le bon sonvenir de tons ceux qni t'ont eonnnl

Adien, Harttali an nom de tons tes camarades, adienl

M e l l o .On inaugnro ra to 15 ju in p ro c h a in , à

Mello, u n m onum ent élevé A la m ém oire de l ’ouvrier m écanicien A lexandre M artin , d it A lbert, anc ien m em bre dn gouvernem ent provisoire de 1848, décédé dans le couran t de l'an n é e dern iè re .

.S’il e s t une Qgure dem eurée belle e t noble d ans ce tte période de 1848, où p o u rtan t les g rands carac tères ne m anquèren t pas, c’est assu rém en t celle de ce t ou v rier si va illan t de l'outil e t de la pensée, qui occupa les hautes fonctions de m em bre du gouverne* m ent provisoire de 1848 avec une d ign ité e t u n e honnéte lé auquel tous les h is to riens de cette époque ont rendu hommage.

Le gouvernem ent d e la R épublique a pensé que l'hom m e qui av a it donné un sem ­blable exem ple de vertu politique e t p rivée e t d 'adm irab le désintéressem ent m érita it qu ’un m onum ent perpétuât son souven ir. C'est ce m onum ent — un buste su r piédesta l — qui sera inauguré le 15 ju in â Mello.

L exécution en a été confiée aii scu lp teu r d istingué Seysses, e t ce tte œ uvre lu i a déjà valu de trè s vifs éloges.

Le piédestal - un bloc .de g ra n it habile^ m ent fouillé su r les côtés duquel s’é r ig e n t les sym boliques faisceaux d e licteurs — e t les au tres déta ils du m onum ent sont l ’œ u v re de M. B elesta, archilecle, qui a su re n d re très in téressan te cette partie accessoire d e l'œ u ­vre.

L’ensem ble du m onum ent sera en parfaite harm onie avec la vie d e l’homme don t il glorifie la mém oire.

P o n t - S a i n t e - M a ^ c e n c e .La v ille de P ont apprend avec satisfaction

que, su r la dem ande qui lui a été fa ite , le M inistre des travaux publics a approuvé un pro jet p résenté p ar la Compagnie d u Nord pour l’établissem ent d 'u n e v o ied e ce in tu re â la station de Pont-Saln te-M axence, ainsi qu’une place de garage pour le stationne­m en t des voitures eii face la gare.

L’en tré e de la cour des m archandises va subir égalem ent de grandes am éliorations.

On nous adresse la le ttre su ivante :

M onsieur le R édacteur,

J 'ava is dem andé loyalem ent à Corbon, ex-m aire de V erberie , si, o u i o u n o n , il é ta it l’au te u r d* ce rtains p lacards affichés s u r les m urs de Pont, pendan t la période électorale , e n tre le prem ie r e t le deuxième to u r de scrutin .

M. Corbon, au lieu d e répondre fran ch e­m ent, je tte le voile p ru d en t du s ilence su r la seule question qne j e lu i posais, e t se dérobe p ar des faux fuyants, sans significa­tion e t san s valeur.

A de tels argum ents, je dédaigne d e ré­pondre. Tous les é lecteurs, v ra im ent jaloux de leurs prérogatives, ne peuvent adm ettre qu’on réponde par des m aladresses, â une lettre courtoise e t polie.

J ’eu conclus, alors, que M. Corbon, ex- m aire de V erberie , s 'es t immiscé sans oroit d ans nos alTaires com m unales.

El si le reproche qu ’il me fa it, d e n e pas toujours com prendre , doit s’ap p liq u er â quelqu’u n , c’est p lu tô t à H . Corbon lui*

m êm e, qui* au ra it dû com prendre, fou f le prem ier, avec la hau te sagacité qu i le carac­térise , qu’hab itan t de V erberie , é lecteu r â V erberie , il n ’avait pas A se m êler d e nos affaires com m unales q u i n i le regarden t n u llem e n t.

Je laisse, m ain tenan t, les électeurs e t l’opinion publique, juges dans ce tte question d e loyauté e t d e bonne foi, e t je déclare q u e j e n e répondrai p lus.

Agréez, M onsieur, l’assurance d e m a m eil­leu re sym pathie.

Bir d in ,M aire de P o n t,

Consetffer général de l ’Oise.

Les fêtes d e la Pentecôte o n t été fort réussies. L’Hôtel-de-Ville é ta it décoré de d rapeaux français e t russes.

Le lundi su rto u t, le tournoi A la bague, avec cavaliers costum és d ’une façon origi­nale , A beaucoup diverti la foule.

V ingt coureurs s’éta len t fait in scrire .La d istribu tion des prix a e u lie u A riIô te l-

de-V ille , où les heureux gagnants son t venus recevoir leurs récom penses.

Le m ard i, sous la vaste len te de M. N an- th ie r , a eu lieu le tirage de la tom bola. Une foule élégante^ évaluée à 1.500 personnes, s 'é la it donné rendez-vous.

H . B erd in , m aire , a prononcé à cette oc­casion une patriotique allocution.

La Musique joue ensuite la M arseillaise e t l’H y m n e russe avec un brio rem arquable.

La tom bola se te rm ine à q u atre heures. La Société m usicale a la bonne idée de jouer les m eilleurs m orceaux de son réperto ire su r la place de la Fête.

Nos félicitations A ces zélés m usiciens, ainsi q u 'à l ’en trep ren eu r de la féte , pour ses illum inations, qui on t été trè s belles.

M ercredi, le jo u r de foire, il s’es t traité quelques affaires en bestiaux.

E n résum é, â Pont, les fêtes de la P en te­côte on t été très belles, clôturées, comme toujours, par la trad itionnelle fête cham ­p ê tre au Poteau d u G rand-M aître.

* *Libtb des Numéros gagnants.

1133. 968. 1581, 844, 729, 1 2 9 t, 934, 7. 722, 177 ,2126, 22, 498. 1216, 965 ,7 8 ,1 6 8 3 , 142, 1340, 37. 2282, 1863, 109K, 2365, 543, 689 ,1850 , 1512, 1122, 301, 1625, 366, 858, 2034, 21, 1099, 285, 1178. 17, 162, 1901, 1811, 1485. 1734, 362 ,1110, 816. 175, 1808, 745, 1907, 1857, 1072, 2327, 1142, 606, 1418, 2054. 671, 2112, 1809, 1052, 2000, 1011, 2251. 900. 1135.978, 140, 1829, 942, 144, 1146, 2370,1569, 277.

R o z i è r e s iLe cheval volé A Roziéres appartena it à

M. T hiéquot, g ra in e tie r à S enlis, qui l’avait m is en pâture dans un enclos d e M. Corbie, cu ltivateur. L 'an im al, âgé d ’environ 10 ans, av a it été blessé â l’épaule gauche e t devait re s te r au vert ju sq u 'à com plète guérison. Il a été volé dans la n u it du 21 au 22 m ai. D ans la jou rnée du 22. M. Corbie, passant devan t l’enclos situé à environ 200 mètres d e sa ferm e e t en tou ré , à 50 centim ètres de h au teu r, de fil de fer et de ronces artifi­cie lle s, fut fort su rp ris de ne plus y voir, au m ilieu de ses bêtes, l'anim al qui lui avait été confié. C ependant, aucune fracture d u treil­lage ne se rem arquait.

I l fit des lecherches dans tous les 'envi­rons, m ais elles dem eurèrent infructueuses. C 'est a lo js que M. Corbie se décida à faire sa déclaration â M. le Maire de la com m iine. qui aussitôt en inform a la gendarm erie de N anleuil. Le signalem ent du cheval a été envoyé dans toutes les brigades de l’a rro n ­dissem ent.

Les recherches se poursuivent.

I A n n o n o M « l a d lo l a i r e s *

ABTICLB 17*I de I * 8 A IR T B -B B 0 T E

avoué i Senlis,

*7 * C BDB

Huit Pièces de T erreSises terroir de RULLY,_ ytw 8 LiOta,

|iiMfieiiIU de réoBion partielle 01 total>

L’adjodicaüoo aura lieu le intbhe J u i n

I 4 deux heures de i'aprés-mtdi, AlaM abriedeRoUy,

I I t par t« ministère de H’ Pstit , notaire à Senlis,

commis â cet effet.

I En exécution d ’un Jugement rendu r requête par le Tribunal civil ue iiUs, le quinze avril mil huit cent lutre-vingi-seiEe, enregistré;

I El h la requête-de :1 1* Madame Zélie-Blancbe-Anastasie (abaile, épouse de H. Jean-Bapliste protix, charretier, avec iequel elle Ineure à Ruily, et dudit sieui Biroux, pour l’assistance et Taulo- ^ t io n nécessaires a la dame son

B Marle-Sophie Dubarle,—6 de H. Paul-Augusle Cailleux,

pornalier, aveo lequel elle demeun* iBully, cl dudit sieur Cailleux, pour ■issi»tance et l'autorisation m ^ r e s â la dame son épouse ;1 3* Madame Harie-JuliaCarité, veuve >H . lAïuis-Féiii-Hippolyte Dubarle,

'meurant è Rully,• Agissant au nom et comme

« tutrice naturelle et légale de■ Albert-Félix Dubarle. Dé-• sirée-Harie Dubarle, Vio- < loria-Hermine Dubarle et « Moise-Henii Dubarle. ses■ enfants m ineurs, héritiers• mais sous bénelico d’inven- « laüro seulemeut, de M. Du- « barie, leur père décédé;

I Aysht pour avoué H' Sainte-Beuve, m eorant à Senlis, rue de la Répu- Mue, numéro 17;[ En présence ou lui dûment apnelé

I M. Jean-Baptiste Hiroux, charretier, *cneuraDt à Rully,

« Agissant au nooi et comme ■ subrog^tuteur dés mineurs I Dubarie, sus-nommés;

I 11 sera procédé, le Dimanche einpt- W Jum m iihuttccnlqiw tre-rinfit- Jrisi, d deux heure» deÇaprlf-midi, |U Mairie de Rully, par le ministère

1 M‘ Petit, notaire i Senlis. commis I est effet, à la vente, en huit lots,

Brso faculté de réunion partielle ou Vtala, des immeubles ci-après dési- V é i et sur les mises à prix suivantes

D Ë S I G N J I T I O N

(Jules), d’autre côté Madame Holtln- guer, d’un bout du nord è la même et à Madame veuve Gibert, et d'autre bout è H, Auguste Plateau.

Cadastrés section D, numéro 350. Mise à prix : 180 fr.

Deuxième Lot.Dix-sept ares soixante-seize cen­

tiares de terre, lieu dit les Coutures du Hailly, traversés par la seute do Rully à Boasoe, tenant d’un côté du nord è Madame veuve Martin, d’autre côté è Madame Dubarle ou l’article nuit ci-dessous, d’un bout d’orient è Madame veuve Martin, et d’autre bout aux dames Demonchy.

Cadastrés section F, numéro 561, M ise h prix : 170 fr.

Troisièm e Lot.Cinq ares un centiare de terre, lieu

dit lo Marais de Rully. tenant d’un côté du nord au rui»seau de la Fon- taiiiede Rully, d 'autre côté au chemin ' ) Bray à Bully, d’un bout d’orient

H, Elisé Tirlet, et du couchant à , Bruyer-Plateau.Cada^tré9 section A, numéro 738.

Mise A prix : 80 fi.Q uatrièm e Lot.

Sept ares cinquante-sept centiares «le terre, lieu dit an Chemin de l^ng Feu, vers Machepoix, tenant d’un coté d’orient à M. Camin Douy, d'au­tre côté i H. Bertrand, d’un bout du nordaux héritiers Delaunay, et d’autre bout au chemin de Long Feu

Cadastrés section fi, numéro 315. Mise A prix : 76 Ir.

Cinquième Lot.Sept ares dix-sept centiares

terre, lieu dit les Coutures du (.heinin de Boasne, faisaut hadie, tenant d un côté du nord à H. Constant Oranger, d’autre côté à M. Alfred Babille et lar bacbe extemo A M. Bertrand,

d’un bout d’orient à M. Bergeron et à l’article six ci-aijrès, et du couchant • M. Alfred Babille.

Cadastrés section E, numéro 48ü. Mise A prix : 70 fr.

S ixièm e Lot.Quatre ares cinq centiares de terre,

au même lieu dit. tenant d’un côté du n o n ià M. Auguste Bergeron, Jau tre côté A Madame Hotlinguer. MM. Le- lueux (Alexis) et Bertrand, d’un bout

d’orient à Babille (Alfred), et d’autre bout A l’article cinq çl-dessus.

Cadastrés section E, numéro < Mise A p r ix : 40 fi.

Septièm e Lot.Quatorze ares quarante-cinq cen­

tiares de terre, lieu dit la Croix Dam« Jeanne, tenant d’on côté du nord Madame veuve Riché (Alphonse), d’autre côté M. «« “««“ J* veuve Fremont et Miché-Bonnard, d’un bout d’orient A Mademoiselle Roiillette, et d 'autre bout A Madame prévost-Louapt.. _ la..

Cadastrés section E, numéro 164.140 fr.

A P R I XTerroir d* Rully,

P rem ier Lot.[U x-huit ares vingt centiares

e, lieu dit la 8m m de Ia Foule, dit d’on oOM d’orleiu A BoqUmox

Cadastrés section F, numéro 583 partie.

Mise A p rix : 226 fi.

Total des mises p r ix ...................... 9S 0 fr.Fait et rédigé par l’avoué poursui­

vant soussigné, ,Senlis, le 30 Mai 1896.

Signé: A.SAINTE-BEUVE. STadreuer pour le» renteignemenl»

r A M* SAINTE-BEUVE, avoue Senlis ;2* A H* PETIT, notaire à Senlis,

dépositaire du cahier des charges.Pour Inserbon :

Signé : A. SAINTE-BEUVE,

Art. 3.Etude de M* SA IN TE -B EU V E,

avoué à Sentis.

DB SU BBM CHfeBB DU D IX IA m B

M A I S O NSise à CREIL ,

rue de la République, n ' 17.

M ise A prix :Huitièm e Lot.

Kt vinat-deux ares quarante et un oenll.re» de terre, lieu dit le» Cou­lure» do Helllï, Irerersd» p»r I» »enWV*':l .. . > n * .. . . . tAnanI rl'lin ÇOm

L’adiudicatlon aura lieu le- M a r d i S 8 « lo in I H 9 6 ,

heure de niidt.En l’audience des criées du Tribunal

civil depremièrelnstancede Senlis, au Palais de Justice de ladite ville, rue de la République.

SminlineM.Les ouvrières e t ouvriers a llum ettiers de

la fabrique de S aln lines, ré u n it en assem ­blée générale, on t procédé au renouvelle- m eo t de six membTes du bureau du Syndicat d o n t le m andat é ta it expiré.

O nt été nommés : Président : M. B orld i- seo l : Vice-Président : M. M oissonnier; Secréta ire: M. D audry; Secréta ire-A djo in t: H . Collas; Trésorier : M. B ou le t; tice-T ré - to r ie r : M. Lesueur, tous m em bres sortan ts.

' UIly-Saint-Georges.Incendie.

U n incendie considérable, que l’on atli-i- b u e â la malveillance, a éclaté au ham eau d e Coussenicourt, dans la n u it du 25 au 26 mai.

Vçrs onze heures du so ir, M. B iel, fe r- m i|F , .en tendan t ses chevaux faire g rand b ru ii, se leva e t se rend it â l'écurie . H v it, * eu a rriv an t, un râ te lie r avec le fourrage qu ’ilcontenait tout enflammé. 11 appela aussi- . tôl sa femme pour l'a id er â faire .so rtir les | anim aux. Tous deux n 'eu ren t que le tem ps ; d e couper quelques longes e t d 'en tra în e r q u a tre chevaux d e h o rs; tro is au tres , que les flammes grillaien t, cassèrent leurs longes e t so rtiren t affolés et hennissant de douleur. Ces pauvres bétes ne su rv ivront pas â leurs brû lu res, a assuré le v é té rio a ire appelé pour les soigner.

Aussitôt que l’écurie fut évacuée, le cu lti­v a teu r et sa femme se p récip itèren t dans l 'é tab le conliguë et firent égalem ent so rtir les vaches ; un m alheureux veau n e pu t ô tre sauvé e t péril dans les flammes.

P endant ce temps, un voisin , M. Lantez, courait donner l'alarm e dans le pays. Les pom piers e t toute la population a rriv è re n t, m ais malgré les eJforts em pressés de tous, deux corps de bâtim ent furen t en tièrem en t d étru ils .

Le propriétaire, M. Maurisse, régisseur à Houchy-le-Cliâtel, éprouve une perte éva­luée à 10 000 fr. Quant au ferm ier, il a eu , en outre des anim aux b rû lés, 2.150 bottes de luzerne, 400 bottes de paille de blé, 1 000 de paille d 'avoine, 300 fagots, 15 stères de bois, des harnais, un coffre rem pli d ’avoine, e t au tre s objets consumés ; 75 poules e t poulets o n t p a ie m e n t péri. I l estim e sa perte â .5.650 / r . T out é ta it assuré â la com pagnie l'Urbaine.

Le feu a dû é lre m is du dehors p a r une lucarne de l 'c c u rle a p e in e élevée de 1°40 du so l, ca r c'est en face de ce lle ouverture que l'incendie a pris naissance.

I l y a environ six ans , M. Biet a été su r le po in t d 'ê tre incendié p ar une ten tative du môm e genre qui échoua heureusem ent, e t d o n t il a en vain cherché â connaître l’au ­teu r.

Verbepie.A l’occasion du couronnem ent du Czar,

u n e grande partie de la population de Ver­berie a tenu à pavoiser comme pour une fêle nationale.

Les couleurs françaises e t russes on t été su rtou t remarquces aux proprié tés com m u­nales, â celles do M. le .Maire, de M. l’Ad­jo in t, d 'un grand nom bre de Conseillers uiunicipuiix, ren tiers, com m erçants, etc.

Le soir, la Société m usicale exécuta en re tra ite plusieurs m orceaux, voulant ainsi associer cette petite v ille aux fêtes d 'u n pays am i. i

On nous invite à publier cotte lelli e :MoDsirur la D irecteur du Jo u rn a l de Senlis,

M . Coib')Q, lOQs ta sigosture de a Jean sans peur », ayant pub 'iè . dao i lo J o u rn a l de Senlis du 21 eouraDl, o a e a lre f lle t pleiu d’urbaoité noua coneeroant, .o o n i avooa uaà de notre dro it en y répondant le 24. Où voit-il qne noos l 'ayoni pris

A partie ? A ceux qni ont la l'attoqne e t U réponse de Juger I

Quant t porter atteiüt* à eoo preatige dans 1 es­prit publie étranger A Verberie, noue n’y avons pat toDgé un Mol luitaut.

Qu’eat ee que les 101 tuffregea obtenue par Ini au dausIAme tonr de eeruün tur 473 éleotenre,

f euveut bise avoir d’intéreasant peur la popniatlon Iraugèrn A Verberie ?

Le dàpit qu'il épronve de ne plat être Maire le coneedie mat, et la modération qn’il apporte ^ n i lei termea do ea lettre, noue ditpeoan de le enivre |it<ie avâut ; noue nous en tenons ti, et ne répon- drone plna aux chotee aimable» qu’il loi plaira eneore de dire ou d'éorire sur notre compte.

Croyes, Mouaienr le Directeur, A ta nouvelle aeiuranoe de noe meilleurs eentimenta.

R io u t . L x b h u n .B id a u t Û li.

O u nous éc rit égalemoiit :Moniieur le Directeur,

Que M. Corbon «e rPB»nre : lo complot dont il

{larJe était le aecret de poJicbinelie, tout le monde a connaissait.

Il a tort de vo doir goguenardar son confrère en épicerie; la marcbandiie que ee d.-rnier débite vaut bien la ainnne; Im preuve c'est que l'ancien fondateur de la Suciftto eoopôralivo ea( forcé de e’en retirer et de demander te rembouraement de eea actions (romboursement qui ae fait attendre), parce qne ladite Société, accaparée presque en- lièremnnt par M. Corbon et aa famille, vend eea produits œtuettoment plue chers et moins l>ooa qu’A la naissance de ta Société ; je peux le prouver.

J ’engage M. Corbon A se mettra musicien ; le prodige dont il parle le gagnera peut-être (lui qui a au, étant maire, faire supprimer la subventionque le Gonieit municipal allouait A la Société musicale, sous menace de dèmiHion de aes fonc­tions).

ReeevPz.'Monsieur le Directeur, l’asaurance de mes aentimenta les plus distingués

E. Balim.

X j ’ A B E I L L E C um paenle d 'A ssu ra n o es à p r îm e s fixes ,

o o n t r e l a O R È L E ,rONDÛB EN 1856.

Capital eocial...................... 8 millions.Réserve................................... 2 millions.

Denuls sa fondation, l 'A B E IL L E a payé 5 9 M ILLIO N S, montant intégral des pertes constatées.A g e n t g é n é r a l : M. DELAMOTTB, A S e n l is . GRÊLE — INCENDIES — VIE - ACCIDENTS

HERNIESoulagem ent e t Am élioration o erta ln e .M. E. JAEOER. spécialiste-heroiaire, a l’hon­

neur d’informer toutes tes personnes atteintes de hernie, que sou Bandage spécial et fait sur'mesure eat le seul moyen de leur faire obtenir uo grand aoulagemeol et souvent la guérison ai le bandage eat appliqué par lui-mênio. — La hernie ôiani maintenue radicalement et de façou que te» intes- tios ne permettant plus la diiatation de l’auueau, il faut sans contredit que, dans la plupart dce cas, la guérison s’opère.

M. JAEGER, psBSADt régulièrement, est donc A mémo de constater l’amélioraiion qui aurait pu se produire, ainsi que d'app rtor les rectiflcuions nécessaires à l'appareil et pour c<’s rdisons bie» rérb'uses, il t<rie ses noiubr>-us clients, ainsi que toutes les personnes ilésirant ôire soulagées d<‘ cette infiimité, de venir le ,voir à ron ;>as»a,:o à :

S e n l i s , le Mardi 2 Juin, Hôtel du Grand- Cerf.

Noyon. 1e Mercredi 3 Jnin. Ilôlel du Nord.P o n t S a in t e -M .ZENCE, le Vendredi 5 Juin,

Bétel du Lion d’Or.CoMPiÈoNE. le Samedi 6 Ju in , Hôtel de

la Corne de Cerf.Toutes les conaultstions et rectiflcations

sont gratuitea e t , pour d’autres renseigne­ments, s'adresser A M. E. JAEGER, apéciatiate-

herniaire, 109, avanue do Chemin d» tm , Êk Rainoy, près Paria (Solos-et-Oiae), qui loçoit ohes lui le lundi.

Nous conseillons donc aux Intéressés oo ostto matière, de ne pas tarder A aller le eonsnltar, u petit retard pouvant amener pour e u de* ooooê- qnenoea très f&obeuses.

M. JAEGER applique lui-même l’i ÿ p a r ^ et se rend A domicile sur demande. ,

^ I n ^ u l i o i * l i a s a n l .Lorsque Galilée regardait une lam pe d a n i

ta cathédra le de Pise, il découvrit les loi* d û pendule, de même un m alade a tte in t d 'u n rhum e ou d 'une bronchite , trouve par hasa rdsu guérison. Ormes, le M onsieur, j e toû4serais obligé do m 'envoyor de suit* 3 flacons do votre SIROP de LOUET. Le prem ier tra tr tem ent que j ’ai suivi avec ce m édicam ent n eu (les effets tellem ent salu taires su r m â san té , que je veux en suivre m ain tenant un second p o u r c o n so lid e r le m a g n if iq u e ré- s u i l a t o b te n u . Bion â vous. Lajoux. 1/2 il* 1 fr. 75. Eut. 3 fr . Pharm acie M orcretle, à Senlis.

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l.u iu .» tu a UUiiUUa L l ia i U1.1L10*.

S enlis. — Im prim erie T h . Nouvlan.

Eu exécution d’uo jugement rendu par leîributiatcivilde Senlis, levingl- luit Avril mil huit cent quatro-vingl-

lie, enregistré et signifié ;Et è la requête do H. Alphonse-

Louis-Adrien H ubert, propriétaire, demeurant à Creil,

Surenchénsseur Ayant pour avoué constitué M‘

Sainte-Beuve, demeurant à Senlis, rue de la République, numéro 17 ;

En présence, on eux dûment appelés, de : '

1* H* Philippe Martin, avoué, de­meurant à Senlis, rue de la Républi­que, numéro 20,

s An nom et comme syndic « de la falUlte du sieur Mer- « cler, ci-après nommé ; »

Occupant pour lui-même;2 ' H. Zéphir Mercier, coiffeur èt

débitant, demeurant à Creil,« Tant en son nom person-

« nel que comme habile à se « dire e t porter seul héritier « de Madame Vicloire-Elisa- « beth Lamolte, r n son vivant « propriétaire, Hemeurant è « Creil, veuve en premières « noces de M. Julien-Adolphe- ■ Zéphir Mercier, et en secon- « des noci's de M. Charles- « Auguste Terreur ; »

N'ayant pas d’avoué constitué ;Vendeurs;

M. Mercier et Madame veuve Ter­reur. p réc^ents propriétaires;

3* H. Charles Maillet, propriétaire, demeurant i Creil,

Adjudicataire aurenchéri;

U sera procédé, le Jfa rd i oinpf- trois J u in m il h u it cent quatre- vingt-seize, heure de m id i, en l'au­dience des criées du Tribunal civil de

Sremière instance de Senlis, au Palais e Justice, rue de la Republique, «

la vente sur surenchère du dixième, aux enchères publiques, de l’immeu­ble ci-après désigne ;

D i t S I U N A T l O NV i i« M u Ih o d , sise à Creil, rue

de la République, numéro 17, com- ^sée de :Au rez-de-chaussée : deux bou­

tiques, .'•aile à manger et cuisine;Escalier prenant dans la salle à

manger conduisant aux étages supé­rieurs.

Au premier étage : deux chambres.Au aeuxième étage : chambre man­

sardée et grenier, le tout couvert eu tuiles.

Derrière ($ bâtiment, cour ; au fond de la cour, uu bâtiment compre­nant: au rez-de-chaussée, une grande cuisine; au promier étage, cbainbn* mansardée, grenier couvei l en tuiles. Cave sous ce bâtiment.

Derrière ce bâtiment, cour com­mune avec Madame veuve Lemire, et droit du passage pour aller â l’im­passe de la Commanderio.

Le tout louant d ’un côté à Madame veuve Lemiie, d'autre côté aux héri­tiers Haury, d’un bout â la rue do la Hépubhque, et d’autre bout à la cour commune.

Cet immeuble a été adjugé â Maillet, sus-nommé, par jugemeui renilu eu l'audience dos criées du Tri­bunal civil de Seulis, du irenio Juillet mil huit cent guatre-vingl-qumze, eu- legistré, â ia requête de Madame veuve Terreur, en présence do M* Martin, ès-qualilés, et do H. Zéphir Mercier, tous sus-nommés, meyen- nant, outre les charges, lo prix prin­cipal de sept mille vingt francs.

de Rully.' 4 Boasne, tenant d un cô é dunord â Madame Dubai leou I article deuxième ci-dessu*, d ’eutw o lé 4 M i

A ,.n lIl 'E £ u .W iM U i> p o » r« o .«

tS iA S M S e n o i ic t i r . [o o u a to li

MISE A PRIXIndépendamment des charges, clau­

ses et conditions de la première ad­judication et du remboursement à l’adjudicataire surenchéri, des frais et loyaux coûts du jugement d’adju- dicalion. de ceux, de transcription, do noliflcatinn et de surenchère, l’im­meuble sus-déslgné sera mis aux en­chères sur la mise â prix produite par la surenchère de sept mille sept cent vingt-doux francs, 7 . 7 2 2 f r

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant soussigné,

Senlis, le 30 Mai 1896.Signé : A. SAINTE-BEUVE.

Sf adresser pour les renseignemenu:V A M’ SAINTE-BEUVE, avoué â

Sentis;2* A M” DËMELIN et MARTIN,

avoués â Senlis;3‘ A H* DESABIE, notaire 4 Creil;4‘ Et au Greffe du Tribimal civil

_ I Senlis, où te cahier de* charges •isl déposé.

Pour insertion :A. SAINTE-BEUVE.

Aat. 3.Etude de H* SA IRTB-BEU V E.

avoué 4 Senlis.

P u r ^ e

Suivant exploit de PoolaiOi hoisaler h çrépy-eBBVidûlii r a du Tiogl*

neuf Mai mil huit cent quatre-vingt- seize, enregistré ;

Notilication a été faite â M. le Pro­cureur de la République, près lo Tribunal civil de Senlis;

A lo requête do M. Jules-Frédéric- AugUïtü Collas, propriétaire, et de Madame Emelie-opportuiie Auvert, sou epou»e, qu’il a assistée et auto­risée, d<-meurant ensemble à Ch'ouy- cn-Tliello;

pour lesquels domicile est élu â Senlis, 17, rue do la Républiquo, eu l'oliide du H* Sainte-Beuve, avoue, qui usl constitué et continuera d'occuper pour eux taut que besoin sera ;

Do l'expéditÉon d’uu acte dressé au Greffe du Tribunal civil de Senlis, le premier Mai mil huit cent quatre vingt - seize, enregistré, constatant le dépôt fait âudit Greffe, le même jour, par M* Sainte-Beuve, avoué, de la copie collationnée et enregisirée ;

D'un contrat passé devant H' Le- nicque, notaire à Nauteuil-le-Hau- domu, en datedu vingt-quatre Mars mil huit cent quatre-vingt-seize, en­registre, conleuaul vente au profit dus époux Collas, sus-nommés, par M. Guy-Charles-Léouor-Kaoul de Coul- numprun, comte do Korsaiut, proprié­taire, demeurant au château de Ver- siguy, commuue dudit nom ;

Do vingt hectares trente arcs qua­rante-cinq centiares de te rre , en irenlo-ciuq pièces, sises terroirs de Ci-ouy-uu-Theile, Précy, Nouilly-en- Thelle et UlaincourI, comprenant ‘

Terroir de Crouy-en-Thelle.1. — Uo hectare cinq ares trente-

trois centiares, heu dit le Four dus Veaux el leCh.-min d'iircuis, lenaut d'uu Cüio Brico et Néry, d’autre côtu Forte, do Préoy, d’uu bout Jeau- Cnaries Vaquet, d 'autre bout lo che­min do Crouy à Ercuis.

Cadastrés secUon A, numéro 58.2. — Douze ares soixante-dix-sept

centiares, lieu dit le Champ Saint- Pierre et le Moulin, tenant d’un côté et d’un bout Débat et Grangé, d'autre côté Càron, d 'autre bout l’article trois et Vaquet.

Section A, numéro 329.3. — Deux hectares cinquante-cinq

ares treuie-six centiares, lieu dit le Champ Saint-Pierre ot près lo Mou­lin do Crouy, tenant d’un côté Jean- Louis Dcbat, de Crouy, par bacho runtranto StanisIaselGabloux. d’auiro côté Ainbroise Dolisie, par hache rcn- tranlo Picrre-NIcolas Grangé, d ’un bout lo cheqiln de Crouy â Ercuis, d’autre biwt la route do Neuilly è

^*Scclion A, numéro 239.4. — Un hectare soixante-dix-huit

arcs soixante-quinze centiares do terre, lieu dit les Champarts, tenant d’uu côté Josse, d’autre côté et d’un bout Joan-Louis Vaquez, à Crouy, d'auiio bout Rideau.

Sec tion B, numéros 161 bis, 104 et 103.

6. - Vingt-cinq ares cinquante- quatre ccniares. lieu dit lo Fos:^é Le- &>n)lo. teuant d’un côté Johdon.et Loleup. d’autre côté Débat, de Crouy, d’un bout Jean-Louis Vaquez, d'aulro bout Jcan-Louls Grangé.

Section A, numéro 46.6. — Vingt-cinq ares clnquantc-

ouatro cenliares, Ih-u dit la Maladie- (dit Gilbert), tenant d'un côte Hé­

rissant, d’autrecôté un inconnu, d’un boutGableox, d ’autre bout pluêieora.

7. - - Cinquante et un ares sept centiares, lieux ilits l’Epiue et le Puits Saiul-Juau, tenant d'un côté damo Laséré, d autrt côté Hérissant, d'uu bout Dubat, d'autre bout Cafflu.

Seclicu A, numéro 459.8. — Trentu-quatro ares un cen­

tiare lieux dits l'res Louturus, la Pointe ou la Pirate, teuant d’un côte fiai thé- luiiiy Cuquumeilü, d 'autre côté Déliai ut autres, d'uu bout à la rouiu du Nuuilly à Crouy, d’iiutro bout plu­sieurs.

Section A, numéro 381.9. — Cinquante-neuf ares vingt-

quatre couliarus, mêmes lieux dus, ii-uaut d'un côté Gravelot, d’autre côté Joan-Louis Vaquez, u’uu bout le môme, et d'outre bout plusieurs.

Section A, numéro 422.10. — Douze ares soixante-dix-sept

centiares, au môme lieu et le chumm do Neuilly, tenant d'uu côté la route de Neuitly a Crouy , d'autre côte Charles uncot, d'uu bout dameTampu,

'autre bout Germain Moraucy. Sectloir-A, numéro 433.11. — Un hectare diiux ares qua­

torze centiares, lieux dits la Couturei lo Chemin do üeaumout, tunaul 'un côté lo chemin do Boaumout,

«'autre côté veuve Waraugol et au­tres, d'un bout lo chemin do la Cou­lure, d'auteo bout François père et Jarlüt.

Section C, numéro 100 partie.12. — Soixante-trois ares quatre-

,'ingt-quatro centiares , liou dit la Coutm e, tenant d'un côté Cuquemellu, d’autro côte Uippoijte Lt-hiuu et autres, d 'uu bout Ambroiso Duiiale,

'autre bout horilieis Du-hste.Section C, numéro 984.13. — Soixante-trois ares quatre-

vingt-quatre centiares, au mémo lieu, teuuut d 'un côté Vaquez et Leclerc, d’autre côté plusieurs, d'un bout Dé­bat, d’autre bout au mémo.

Section C, numéro 989.14. — Vingt-cinq ares cinquante-

quatre centiares, liou dit lo Marlis, tenant des deux côtés Jean-Charlos Vaquez, d’un bout héritiers Mercier et Mominarthéo, d'aulro bout Henri Lebrun.

Section C, numéro 167.15. — Soixante-trois arcs quatre-

vingt-quatre centiares, lieux dits le Champ Juan d'Auvergne, le POni Fer­rant ou les Vanneaux, tenant d un côté et d’un bout un pointe à Domny, d’autre Joseph Jolidon, d outre bout Jean-Charles Vaquez et autres.

Section C, numéro 89.16. — Vingt-cinq ares cinquonto-

luatre centiares, lieux dits la Vallé'« .le Morangles et do Benumont, tenant d'un côté Jean Boucher et outres, d’autre côté Gravel, d'un bout Rét- trosé, d’autre bout Durancy,

Section C, riuméro 90t.17.— Trente-huit arcs trente cen

tiares, lieu dit la Vallée do Dresse ou do Bcnucu, irav» rsés par lo chemiu de Crouy à Bruyères, leiinnl d’un côté Mery-Courtois, d’autre côté Jenn- Leuls Vaquez, d’uu bout Pierre Gi an g é, d'autre bout F erret, do Pruoy.

Section C, numéro 262.18. — Trente-huit ares trente ccu'

19. — Vingt-cinq ores cinquanto- untro ccntiarus, au même heu, la

.lue Belland, Proche ia Mare aux Pourceaux, tonant d’un côté Françnis Victor, d’autre côté Dcbat, d'uu bout MarguoTÎte Desprez, d'autre bout iic- rtiiurs Félix Lemaire (traversés par unu sente).

Sectiou B, numéro 76.20. — Quarante-cinq ares quatre-

.’iiigt seize ceiitiaiu.s, lieu dit la Cou­ture, tenant d'un côté ut.d'iiii bout Vaipiez, do Crouy, d’aiitreeôtô Jartet, ''autre bout le cliemiii do üeaumout.

Section C, numéro 966.21. — Trente-huit arcs trente cen­

tiares, au même lieu, tenant d'un côté Cuquemelle, do Crouy, d'autre côté Stanislas Kloi et Lamoucho, d’un bout un inconnu, d’autre bout Jarlet.

Sectiou C, numéro 974.22. — Douze ares solxanle-dix-

sopt centiares, lieu dit Bulle Sert ou Uulccrf, tenant d'un côté et d'un bout Dctial, do Crouy, d’autre bout Jean- Louis Vaquez, d autre côté au chemiu de Crouy â Borau.

Section B, numéro 346.23. — Douze ares soixante-dix-

sept centiares, lieux dits Près Cou turc, le Champ Sainl-Martin elle Che­min deNeuilly-eu-Tlioilo, tenant d'uu côté Jean-Louis Vacpiez, d’autre côté Drouillet et autres, d'uu bout Dulislo et Stanislas Eloy, d'autro bout plu­sieurs propriétaires.

Sectiou A, numéro 296.24. — Vingt-cimi ares cinquaiitc-

quatre centiates, lieux dits les Veaux et Proche lu Moulin, lenaut d’uu côté Jeaii-Loiiis'Vaquez, d’autre côté Fer- rut, du Précy, d'uu bout Juaii-Louis Lebrun, d'autre bout lo chemiu do Crouy à Ercuis.

Sectiou A, numéro 205.25. — Trente-huit ares trente cen­

tiares. lieu dit la Vallée de Morangles et do Beaumoul, tenant d'un côté lo chemin du Beaumont à Crouy, d 'au­tro côté Pierro Drain, d'uu bout uu inconnu, d’autro bout les héritiers Boucher et Cuiiucmelle.

Sectiou C, numéro 917.26. — Soixante-trois arcs qiiatre-

vingt-quatro cenliaros, lieux dits lo Champ Saint-Piorro et la Sente du Moulin, tenant d ’un côté Jeau-Luuis Vaquez, d'autro côté Honoré .Vaiii- bourg, d'un bout Jolidon et aiitres, d'autro bout Carou et l’articlo deux ci-dessus.

Section A, numéro 331.27. — Un hectare deux ares qua­

torze centiares, fieux dits le Cadet et lo Haut du Chemiu do Précy, teuant d'un côté Louis Pinçon, d’autro côté lo chemin de Précy, d'un bout lo che­min do Bouquoval, d'aulro bout Dé­bat et autres.

(Section A, numéro 596.Terroir de Pricy.

38. — Cinquanto et uu ares sept centiares, lieu dit la Couarde ou les Terres Miiioii, lonaiii d’un côté Hé­rault, d'.-iuiro côté Henneguy, d'un bout plusieurs, d'autre bout représen­tant Gruban.

Section F, numéro 140.29. — Cinquante-sept ares qua­

rante-cinq centiares, lieux dits lo Chemin do Chainidy, la Marc aux

30. — Un hcjtare deux ares qua­torze centiares, lieu dit lo Champ Saiiit-Pieiro, tenant d’un côté dame Dcbat et autres, d’autro côté Héris­sant Ci autres, et des deux' bouts plusieurs.

Section E, numéro 2-i.31. — Vingt-cinq ares cinquante-

quatre centiares, lieu dit la Marlière do la Montagne, tenant d’un côté Meuiiii-r, du Précy, d'autro côte Ferret et autres, d'uu bout Juan Tout,d’autro bout lo chumm du la Moutaguc.

Section E, numéro 81.Terroir de heHilly-en-Thelle.

32. — Vingt-ciui| ares cinquante* uatro centiares, heu dit lo (Jhemio .e la Procession, vers lo Moulin,

teuant d'un côté et dos deux bouts a Donatien Thibaut, de Neuilly, d’autre côté Victor Thibaut.

Sectiou C, numéro 438 bis.33. — Uu hectaro vingt-sept ares

soixante-huit centiares, lieu dit le Pont Ferrant et le Ciie'min de Mello, teuant d'uu côté lo clu-min d’Ercuis a Buaiimoiit, par hacliu rentrante Ciiai ius-Edmoiid Duiiou, d ’aulro côté Piiul fiarnabo, d'un bout lo chemin vert de Crouy, d’autre bout les héri- tier.s Louis-Fraiiçois Thibaut.

Sectiou I), niiiuéro342.3 t. — Cinquanle-uii arcs sept cou*

tiares, lieux dits lu Pont Ferrant et le Chemiu Bullé, tenant d'uu côté le chemin du Crouy à Nuuilly, d'autro côié Piurru-Nicrias Grangé, d'un bout uu inciiunii, d'autre bout héritier;: I.Dnis-Fratiçois TIjihaul.

SectiMi D, numéro 332.T erro ir de IH aincourt.

35. — Qnaranto-lrois ares huit centiares, lieu dit Fosse Houx et la Champagne, tenant d'un côté Qaillel et lu reproseniaul Turquut, d’aulro côté demoisellü Morissct, d'uu bout plusieurs propriétaires, et d'autre hout lo vieux chemiu d’Ercuis.

Sectiou E, uuméro389.Et ce, moyennant outre les chcTTges,

lo prix principal do quaranfe-neu/ mille francs;

Avec déclaration â M. lo Procureur do la Hopublhiiio :

1’ Quo iaditü notilication lui était faite, conforincmcnt aux dispositions (lu l'article 2,191 du code civil, afin qu'il eût .’i prendre, s’il le jugeait con- vcuablo, et au profit do qui de droit, dans uu délai uo deux mois, inscrip­tion d’hypoihèquo tegalo sur les im­meubles sus-designos, faute do quoi lesdits immeubles seraient et demeu­reraient définitivement purgés do toute Uypothèiiue du culte nature;

2* Que les précédents propriétaires, outre lus vcndiuirs, é ta ien t.

Eléonoru-Honrietto-Xéna'is do Jun- quièrcs, veuve do Amédée-Guesclia Beynnguot, comto do Pennautier;

Aglaé‘ Loui^U‘ LéoDO Lhoste de Versigny, veuve do Jean-Bapliste- Isidoro deJuiiquièros;

Claudc-l.éonor Lhostodo Beauliea, vicomtfl do Versigny. et dame Mario- Louiso-Béiiédictine do RouiQao, son épouse;

3' Et quo tous ceux du chef des­quels il ]>ourraU être requis inscrip*■ .l*hi>»inlliA»i»ii> lilrrnlf* n**lAnf

tiares. Heu dit les Chaiiiparls, tenant j Pourceaux ou la llauto Bofno, tenant d’un côté Jarlet, d’autro côté François d’uu côté l . t nolm, d autre côté Jean Victor, d ’un bout Pierre Grangé, Tout,et par hache un inconnu, d uu d’autre bout au ohemiA de Crouy 4 1 bout Josse, d autre bout Torda,

0 | BBOifrû 49» 1 Sûoijçn S | nflinèroê IW «t 199»

\

lion d'hypothèque légalo', n’étant pas connus uo.s é|>oux Collas, ils forafonl faire la présente insertion conformé- ment 4 l’avis du Coàsell d’Etat du 9 Mai 1807.

Pour iusertioo : 9I|ii,!A .S*1M T»1»UY X,

Page 4: senus départebeut COURRIER OE L'OISE LlarcMe JjniÉMe.bmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1896_05_31_MRC.pdf · Cette inanie ne serait rien si elle n*était éivoiisée outre

\ l

Ai t . 4. >■tnd« de M* Emile DEMBLDI.

tioeoeié en dro it, avoué à Senlit, m e de VmeTOil, n* 7

P u r g e J ^ g a l e .

Sidvant exploit d u mlDlstère de M' Dennel, buU sle r à Crépy-ea-Valols, eo date du viDgt-neuf Mai mil bu it c en t quatre-T iogt-aeixe, enreg istré ;

Notifloation a été faite fc la requête M. Femand'Ëdmond Dérest, greflier de la Justice de Paix, demeurant à (Mpy^eu-Valois;

Pour le q ^ l domicile est élu en r ^ u d e de Emile Démelin, avoué, demeurant à Senlis, rqe de Viiieveri, num éro?;

A Monsieur le Procureur de la Répu­blique, près le Tribunal civil do pre>

i è i ---------

An profit de la dame Cldtilde>Cbar- lotte-Emilie M u lls b , épouse de H. Lûois-Onésime V a i l l a n t , garçon bouober, avec lequel elieestaomiciliée de droit à Crépy>eQ*Valois, mais rési­dant de tait chez M. et Madame M o l l u , ses père et mère, demeurant audit Crépy:

E t par défaut contre M. Louis>Oné- sime V a i l l a n t , garçon bouober, de­meurant à Crépy-en-Vaiois ;

11 appert :Que le divorce a été prononcé

d ’entre les époux Vaillant , et ce au profit de la femme.

Senlis, le 29 Mai 1896.Signé : MARTIN.

Et enregitlré.

E n B e ts e l i o tv itTM bonite de r é u io i partielle on totale

L'adjudication aura lieu l e D i m a n c h e S I J f a in

1 » 0 6 ,d une heure de relevée,

En la malaon d'Ecole do VlUera Saint*Ooneat,

Par le ministère de M* M dziiai, notaire à Betz,

commis à cet effet. S'adreteer p o u r Ua rMaeignementa :

V A M* SAINTE-BEUVE, avoué i Senlis;

3* A H’ MÉZIÉRE, notaire ft BeU, dépositaire du cahier des cbai^es.

mière instance de Senlis;De l'expédition d’un acte dressé au

Greffe du Tribunal civil de Senlis, le vtogt-sept Avril mil huit cent quatre- vingt-seize, enregistré, constatant le dé(«t fait en ce UrelTo, ledit Jour, de la copie coiiationnée, signée et enre- ^ s t r ^

D’un contrat passé devant H' notaire & Crépy-en-Vaiois, le vingt- trois Mars mil buit cent quatre-vingt- seize, enregistré et iiansoril, conte­nant vente par U Augusie-Aristide B ertbant, menuisier, demeurant è Crépy-en-Valois, époux de la dame Lomse-Juiienue Caille, demeurant avec lui, au profit de M. Dérest, de :

Une Maison, sise à Crépy-en-Va- lois, rue de Soissons, numéro 24, faisant autrefois partie d’un groupe de quatre maisons conilguüs a celle vendue, comprenant, savoir : une pièce à feu au rez-do-cbaussée ayant accès par la rue, auiru pièce Iroido ensuite e t communiquant è la cour ri-aprôs, dans iuqueilo pièce est l’es­calier conduisant au grenier, grenier au-dessus couvert en tulles, et dans lequel existe une cliambre mansar­dée; cour derrière cette maison au fond de laqueiio un hangar couvert en tuiles, sous ce hangar niches à lapins et cabinetü'aisanueâ;rout par­tie de la présente vente les conduits et robinets installes pour la consom maliou de l’eau. El généralement les aisances et dépenauucos du ladite maison, sans uxcepiion ni réserve. Le tout d ’un seul tenant et joignant par devant la rue, par derrière H. Pial, d'un côté AI. Laroche, et d'autro côté U. Cadot. Les murs d ’avec les voisins sont mitoyens.

Et ce moyennant le prix principal de traie m ille francs, on sus des charges;

Avec déclaration à H. le Procureur de la République :

1' Que ladite uoliücalion lui était ainsi faite, conformément à l’article 2,194 du code civil, pour qu’il ail à prendre telle inscription d’hypothèque f^ a ie qu’il aviserait, dans le délai de deux mois, et que faute par lui do se mettre en règle dans ce délai, l’im­meuble dont II s'agit serait et demeu­rerait détinitivemeut purgé et libéré entre les mains de M. üei est de toutes hypothèques de celle nature;

2 ' Que les anciens propriétaires dudit immeuble, inuepeudammenl du vendeur, étaient ;

H. Auguste-Aristide Berthaut, et Madame Pauiiue Guiilemont, &a pre­mière épouse, déccdee;

H. ilonore-Désire Cadet, etMadamo Victoire-Eliaabeili Barré, son epuuse;

M. Zéphirin-Lézio Ueluliaye, et Madame Alarie-Reiue-Prudence Bor- nichc, son épouse;

d 'E t que tous ceux du ciief desquels i r pourrait être pris des inscrip­tions d’hypothèque légale n’étant pas connus dudit M. Ü erest, il ferait publier ladite uolilicaliou dans un journal d’aunoncesjudidaires confor­mément à l'avis du Cuuôeii d’Eiat du neuf Mai mil buit cent sept.

Pour insertion : Signé : E. DEHELIN.

Abt. 7.GduüonnanienL

Par acte dressé au Greffe du Tri- bimal civil do Sentis, Je vingt-trois mars mil huitcentquatre-vingt-seize, M‘ Emile Savary, notaire, demeurant à Albert, agissant au nom et comme cessionoaire du sieiir Eugène Gkncb, ancien liuissier à Senlis, aux termes d’im acte sous signatures privées, on date à Sentis du dix-huit levner mil huit cent quatre-vingt-onze, enregis­tré, a déclaré être dans l ’intention d’opérer le retrait du cautionnement verse par le sieur Gbncb, en sa qualité d’huissier à Senlis, lequel cautionne- ment lui a été transporlé aux termes de l’acte sus-éuunce.

Pour insertion : Signé : SAVARY.

Etude de M' 8AIMTE-BBUTB, avoue A Senlis.

VENTE SUR UCITAÏION d 'd h i

P I È C E D E B O I SSise à N O G EN T-LE S-V IER G ES,

lieu dit le Grand Marais. L'adjudication anra lieu

l e V e n d r e d i d i x - n e a f J u i n 1 8 9 6 ,

d deux heures de relevée, i l’Etude et par le ministère de. M* Dbsabib, notaire & Creii,

commis à cet effet. '{'adresser pour les renseignements

1* A M” SAINTE-BEUVE et DÉ- HELIN, avoués è Senlis;

2* Et à M* DESABIE, notaire à C reii, dépositaire du cahier des charges.

Ar t . 8 .Suivant acte sous seing privé en

date du vingt quatre Mai courant, M. Léon Pb tit , charcutier à Chantilly, a vendu à U. Louis IIbnhy, demeu­rant à Liancourt (Oise), le fouds de charcutoi'io qu'il exploite audit Chan­tilly, rue do la Muciilne, numéro 1.

L’entrée en jouissance a été fixée au trente Mai mil huit cent quatre- vingt-seize.

Les oppositions seront reçues chez M. R enard, rue du la Machine, nu­méro 6.

Pour extrait : RENARD.

Etude de M' Paul OELAFORTE,licencié en d ro it , avoué à Senlis,

rue de la République, n ' 2T

V E N T E S U R L IC IT A T IO NPar le ministère de M'Collas, notaire

à Meiio, commis à cet effet,

db

U N E M A I S O NSituée à CIRES-DES-MELLO,

rue de Tanfort;2 ’ El DE

2 Pièces de T erreSises terroir de CIRES-LES-MlLLO

L’adjudication aura lieu le D i m a u c h e q u a t o r z e « lu in

d deux heures de relevée,En l'Etude ut par le ministère

de M* Collas, notaire à Meiio. 'adresser p our les renseignements. A M* Paul DELàPORTE, avoué à

Senlis, rue de la République, n* 22;2 ' A M’ COLLAS, notaire à Helio,

déposituiie du cahier des charges.

Ab t . 5.

Etude de M* Philippe MARTIN,avoué à Senlis,

rue de la République, n ' 20, Successeur de M" L io n b t et Q üétbb .

Assiatance Judiciaire,

Décision du B ureau de Senlis, d u 13 Murs 1896.

S é p a r a t i o n d e B i e n s .

D’un jugement coiUradictoireineiit rendu par le Tribunal civil de pre­mière instance de Sentis,'le vingt- sept Mai mil huit ceni quuire-viugt- seize. enregistré ;

Entre Madame Eugcnie-Victorine D a u v e r g n b , épouse du sieur Louis- Ambroise Bo u c h e r , avec lequel elle est domiciliée de droit ù Sciilis, place de la Halle, numéro 14, mais résidant de fait chez ses pereèl mere à Vaux, canton do Alcuiau (Seine el-Oise);

Et 1* M. Louis-Ambruise Bouchkii, domicilie à Sentis, piiiee do la lia le, numéro l-l, et résidant eu ce momem n Saini-Maur-les-Fossés (Seiiie-et- Oise), rue du Cheinm-Vert, numéro 46;

2* Et M’ Paul Dolaporte, avoue, demeurant à Sentis, rue de la Repu- hLique, numéro 22 ;

« Au nom et comme syndic <r de la faillite du sieur Bou- « cher, sus-nommé; »

Il appert :Que la dame B o u c h e r n etc sép.aréc

quant aux biens d'avec le sienr B o u c h e r , sou mari.

Sentis, le 23 Mai 1896.Signé : MARTIN

Et enregistré.

A b t. 6.Elude de M’ Philippe MARTIN

avoué à Sentis, rue do la Répubüqne, n* 20,

Successeur do M” Lionbt et Quêter .

Aseiatance Jadlciaire.

Décision du Bureau de Sentis d u 6 Décembre 189S.

D IV O R C E

D’un jugement rendu par le Tri­bunal civil do première instance, séant è Senlis, lo vingt-neuf Janvier mil huit cent quatre vingt-scizo,onro> gistré et signifié è personne le vingt- six Février suivant;

Située à MONCHY-SAINT-ELOI, ru e Froidvent.

L'adjadieatiOD aora lien te l e D i m e B o h e S I A f a i

1 8 9 6 , d vne Aeure de relevée.

En l’Etude et par le ministère de M* Dis a b ii. notaire à Creii,

commis à cet effet S'odresMT p o u r les renseignements :

r A M' E h ilb DËMEI4N, avoué à Senlis, ponrsuivant la vente;

2* A M. DAUSSIN, secrétaire de la mairie, à Montataire;

8’ A M' DESABIE, notaire à CreU, dépositaire d a cahier des ehar]g6i

Etude de M' DRlABD,notairei Senlis

A LA CUAPELLE-EN-SERVAL

I h 1 9 > 7 2 “ d e T erreTerroirs de La Ch a tblli-bn-Sbbval

e t d ’OBBT'LA-VlLLB,A vendre par adjudicationLe Dimanche 7 Ju in , à d e m heures,

En la aalle de la Mairie de La Gbapelle-en-Serval,

Par le ministère de M* D biabd, notaire è Sentis.

M^Ehilb OEMEMN licencié en d ro it. avoné à SmiUs, m e de Viiievert, n’ 7;

HENNESSON, notaire à Verberie*)-.

Etude de M‘ Oscar SATART, avoué à Senlis, place Saint-Frambourg,

Successeur de M’ P blbois.

VENTK SUR LICIT\TIUNPar le ministère de M' R ichard ,

notaire è Pont-Sainte-Maxence, commis à ce t' effet.

DB 1 '

U N E M A I H O NA USAGE DE C U L TU R E

a è SA IN T -G E R V A IS , commune de Pontpoint,

2 ' ET13 Pièces de T erre

B018 PRÉSises terroir de PONTPUlNI (Oisè).

L’adjudication aura lieu le D i m a n e h e 1 4 , « lo in 1 8 9 6 i

a deux taures de relevée,En la Mairie de la commune

de Pontpoint,Par le ministère dudit M’ R ichard. ÿ a d re u e r p our les renseignements :

r A M* SAVARY, avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

2’ A M" LEVIEUX et SAINTE- BEUVE, avoués, présents à la vente;

8* A H’ BEAUCUAHPS, notaire à Pont-Saiute-Muxi-nce ;

4* El à H' RICHARD. n<j<ano a Pout-Saiute-Maxcuce. rédacteur et dépositaire du cahier des charges.

V E N T E SUR U C IT A T IO Nn i

Cinq Pièces de T erreP aË & AUL.NAlEi

sises terroiie de Vbbbkrib , Saint-Vaast-db-Lonomomt

et R obbbval. L’adjudication aura lien

l e D i m a n c h e '7 j u i n 1 8 9 6 » d une heure de relevée,

En l'Etude et par le ministère de M* Hbnmbssom. notaire à Verberie,

V commis a cet eilet. S'adresser p our }es renseignements

l ’ A M’ DÉMELIN, avoué à SenUs, poursuivant la vente;

2* A M’ LEVIEUX, avoué à Senll présent à la vente ;

3 ' A^M' MENNESSON, noUire Verberie, dépositaire du cahier des

Etude do M‘ P h il ip p e MARTIN,' avoué à Senlis (Oise),

rue de la République, n* 20, successeur de M" Lionbt et Quêter .

Etude de M‘ SA IN TE -B EU V E,avoué à Sentis.

V E N T E S U R U q T A T l O NDE

U J I E I I I A I N O ] !Sise à jM o p O)

commune de Poutpoini, A . v e o G o u x * â c j a r d i n

16 Pièces de T erreBT

4 l * l É O E » D U B 0 1 8Sises terroir dudit PONTPOINT,

U n e P i è c e d e P ré »Sise terroir de RilUiS,

D ie Pièce de [e rre , P re e t AunaieET

2 P iè c e s d e T E R R E & B O ISSises terroir de Rüüi!.RVAL,

E d SS> L io ts»Avec faonlié de réunion parüeiiebn totale

L'adjudication aura lieu l e D i tu M U c h e q u a t o r z e J u i n

i c » t f 6 , à trois heures de l'après-midi,

EX LA MAIRIE DE i’O.NTROlNTPar le miuistèrode M'Richard, notaire

à Pout-Saiulc-Muxeuce, commis a cet effet.

S'adresser pour les renseignements : !• A M- SAINTE-BEUVE et LE­

VIEUX, avoués à Seulis ;2- A M* RICHARD, notaire a Poni-

Sainte-Maxcuce, dépositaire du cahier des ciiarges;

3' A M* BEAUCUAMPS, notaire à Punt-Saiulü-Maxeuce.

SUE SAISIE IMMOBILIBREEn l’audience des criées du Tribunal

civil de première instance de Sentis, au Palais de Justice, m e de la République,

d’uns

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V A M’ MARTIN, avoué à Sentis, poursuivant la vente ;

1 Au Greffe du Tribunal civil de première instance de Senlis, où le cahier des charges est déposé, et ou chacun pourra en prendre connais­sance,

3’- A M- VITRANT, avoué à Cler- mont(uise);

Et sur les lieux pour visiter.

Etude de M’ SAINTE-BEUVE,avoué è Seuils.

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S’adresser pour les renseignements 1' A M’ LEVIEUX, avoué à Senlis,

poursuivant la venio;2’ El è M‘ DANGOISE, notaire

Daiiimartin, dépositaire du cahier des charges.

[" EuilB DEH ELIN licencié en dro it, avoué à Senlis, rue de Viiievert, n’ 7;

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