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Atutée. If* 74 . Paraùsant le Dimanç^ et le Jeudi. M k *P l’A b M ■ ti Sil n«ii...................................... T » Tnii aaU.................................. t » I Dimanche iX Septembre iÇ 9 S Pvi 3 ( de-l'Abonneiiittot“i " COURRIER DE L’OISE ^ - *«• «. ^ V H 6uuae.v,u.. a roUK LB DtirABTBUflT • ............................................. fr. Six mois..................................... g Troixmois i 69 AVIS AV% ASOKIObf t^mvnnmn ■ ON 8 ’ABOKIVB A SENLIS. âu Bureau du Journal. 6. ptace de l'fWteJ-de.ViJIf, •t chef tout lea Libraires du département U 14 Sipimbrê 1885. ünnouvel Erostrate L’ioitrneiion oaverU snr le récent ittantat contre la banque Rothechildc loplresoue nn jour curieux le caractère ba son auteur, l>éon Bonteilhe. Ce der pitf a toutes lee Alltirès d*un nouvel Mtnite : c'est avant tout la passion de \ donner en epeotaole au monde, de soaillir brujramment les palmes du mar> ^re, qui l'a poussé. Autrefois, lorsqu’on Uit atteint de cette piteuse vanité, on Ualt le temple d'fiphése ; maintenant kfi dépose une bombe : ainsi en ont dis- les progrès de la chimie et le toque de progrès des caractères. Tuut est théâtral dans Léon Bonteilhe orgueil égale celui d'Emile Henry, u s avec infiniment moins d'habileté. hTsat d'être arrêté, il dit à sa logeuse Voua entendrez bientôt parler de loi. > Son mobile se révèie>t->il assez ûremsnt par ses paroles? Plus tard, arrêté, il refuse de dire son wm et annonce aux agents qu'ils seront bien étonnés s'ils arrivent jamais à le %iuuitre. On s’aperçoit bientôt que ce k/sterieux persounage n'a rien de gran- boee et n’est qu'un modeste facteur miilisire. L'anarchibte prend un ton icismatoire-ridicule.-ün-lui-demande Jonâge, ü répond : « Trente-trois ans, rige (lu Christ s. Comme cela aurait bien lit dans un drame de l'école romantique ' lalheureusement le Christ n’a rien à |oir dans cette affaire, sa doctrine ne Mmblait pas â celle des u compagnons >. I disciples, pour la propager, se lais- Jfisat mariyriser au-lieu d'assassiner le ■roeliain. C’est bien une petite differeniie ; Huis quand un Léon Bonteilhe se croit Aicéue, il n’y regarde pas de si prés. I Ceit donc surtout la vanité qui est aU fid de son aiieulat. Il a voulu faire trier de lui. Sortant non des rangs des |Dmers, mais de ceux de la petite bour- Mme, ses parents lui ont fait donner «deces éducations univerAitaires qui bot des râles, be croyant trop instruit jour travailler de ses mains, et étant par lu uutiuus stériles bien au-dessous de IhoniQie qui a reçu une bonne éducation prufessionuelle, il ne voit «'ouvrir devant li aucun debuuune où il pourra employ er î aptitudes, qui sont surtout des pre- fcntioos. 11 est condamne à l'obscurité Brés avoir fait des rêves d’ambition, et l Huit par vouloir absolument jeter quel- Ine lumière sur lui, fùt-ce celle d'une vmbe. I Par malheur, l’outrance de la vie ac- belle est hnte pour creer nombre de ces Ptés aigris. Il hiul que la société se dé- lade contre ces misérables, dans tous ^ sens du mot, mais le renouvellement I attentats montre que ce serait une ieu daugereuse sécurité de croire qu’un Tminei mis hoia d'etst de nuire, on ne lu trouvera pas de successeurs. La source Wi les produit est de celtes qui ne tan t pas. ÉCHOS DE PIIBTOÜT X<Arevue de MlxHsoonrt. Oo n it que la grands rsvae qni doit isrvir flAtU'S ans mtoosuvrei ds l’Btt M rs passés 19 Mpiambrs A Miracoart par la Préddent ds Répnbliqne. M. Félix Faars quittera Footaliiebleaa .. 18 septembre, A onie hsnrea dix da natio. par tr^iio *péei«l. Cs train bifurquera A Montarasa ei aprèa avoir quitté la ligne da Parw*Ljoa arrivera A la alatiOD do FlainboiD, oâ il a’angagara sur la ligna da l'Bst at ira A Miraconrt par Trojaa, Chaumont at NaufcbAiaan. La Prâoident da la Républlqne arrivarsA Mire- A cinq heorea tranis at aaaiitara A nn banquet uff.-rt par ta muniepalhé. Laravosaura lien le lendemainl9.A neurhoDrea dn matin. Sur la terrain, te Preaident de la Répu blique offrira an grand déjeuner at roparüra de Miiweoart A trou h«uresquaraota eioq par an train ■pédal qui la raniAoera A FonlaineUaaa A neuf ‘ laraa moqaanta dn aoir. Congrès infemetlonal d’agrlvollure. Le troisiàma Ouogrés iutemstional d’agrieoU tara qui aa tiendra a Üruxeilw la m-iia proebain aura nua imporianea eunoiderabla. Üivara’ guu- varnemaDla f aeroit ofSeiallement rapré>antéii noiammrnt eaax da Frauea, d’AUeuiogoa, da RuMia, d'Aotriche Hoogna. d'Italie, da Rouma* nia, ate. Outra i«a Smiéiéa belgea d’agriauliara, laa giandea Sociétés da l'étranger y paruejparont également par l’enToi da délégués < la Royal agricaiiarsl Sooiaijr de Londres, la Société nsiiu* oate dae Agrieniteura da France, laa Suciétes allamandea, itsliennas, auisaaa, danoises, etc. Les adhésions sont nombr^usea : on en compta * P»Ae ai» cpota. Le prince Albert de bel- giqne, fila da comte de Flandre, a accepté la préaidaaca d'honoeur du Uongréa. I.es transporte de csorps. Snr la plainte da »un coi ègue du couiuerea et daa portas at télégraphes, la ministre da l'interieur vient d'adrearar une cjj^culaire aux prefats laa in vitant A prarcrira certainea défsuaet et furuialiti a aux mairea et aux aarretairea oa mairie au anj t des demandes an autoriaaUun da transporta de eorpa. La plupart da cea demandes font l’objet de télegrainmea officiels des maires aux prélela, «t causant no préjudice au Trésor. Chaque fois qu'il j aura lien A transport de eorpa, las secrétaires ds mairie daviont, an mo ment de la déclaration d’état civil, taira verser par les domparania la montant dM télégrammes A tranrmattra A l’auiorité aupérieure, maia ton.* la réserve da noiifier la réponse aux intéreaaéa dès qa’alia leur sera parvenue. blmilléoaire de Parte* Il est question de fêter le « bimilienaire a de ville de Paris par une grande cavalcade iiiaïo- rique, comprenaui touias les corporations an- üieunsa ai modernes. Ce projet sera sonmia prochainement an Conseil mnnioipal. Anecdote htetoriqae. - Il a été queaiion cea joura-a da la dispersion ■les bijoux persounela de l'imparatrica Eugéuie après la chuta da l'Empira. A ce propos, veut on savoir ce que pendant la guerre da 1810 étaient devenus tes diamants da la couronna 7 Uèa la lU août, l'intemlant générai de la lisia civile, d’accord avec la miuistre des flnan ces. les avait fait mettra dans une caisse en sapin transporier daus la reaierra pnneipala da Tré- r pubiio au miniaiére de. fiaaneas. Le 30 août par décision «lu Conseil des ministres, il fut cou- venu que, pourpareraux éventualités da la guerre, ~ eais*e serait transférée A la banque da Frpuce. sia, détail curieux, la colis reniai mant lea dis mants de la couronne n'y séjouruajaïuait. A peiua, 0 effet, M. Chksai, contié.eureautralde la Ban que de France, an eût il pris posseakion, qu'il lii mettra la colis dans une aeconde caisse an bois a. l'il l’aipédia A br< at LA las diamants furent déposés A rarMnal sons des agrès da mAlura «t biauiét après transportés dans la eala du Borda, où ils restèrent jusqu’en 1872 La frégate l'Bermione avait d’aillaurs reqn l’ordre, en cas d’alarma, d’en opérer la charge, ment et, an premier danger, da aa rendra tmmé diatament ASaïgon. Une pépngnnnte Indastrte. On imagine pan A comb en de roBoipulationa sont sonmis lea beurres vendus bon «n consommatenr parisien. Parmi cellas-ci, il est bon d'an signaler nna parlieuliéremant répngnanle. Las déuillanta qui aa rendent au pavillon du beurre aux Halles centrales pour acheter leur marchandise A la criée, réchantiilonneut, À l’aida d’iina ronde en acier. A mesura qu’il ieür est pré- aenié et avant qu’il soit mi* en venle. Ils an goû tent une partie qu’ils recrachent ensnite A terre Or, il paraîtrait que par les soins des factenra on da« marchanda en gros, la beurra ainsi rejeté et foulé aux pieds eat ensuite soigneusement raenailli at vendu A des trafiquants sans scrupnlea, qui après l’avoir lavé, le livrant A la consommation aona le nom de « banrra de sonda I • La pnidenee la pins élémentaire ne recom. mande t-elle pas da mettra un Urma A eetU dé g •ûtanta industrie 7 li’endaraiice du eorpa hamatn. Par ce* tempi de cbaeur que nous veDona de subir, il eat iiitêresaaot de savoir quellaa tempé- raturea extrémas la corps humain peut supporter aaoa être gelé ou rôti. Cea limitas sont trè« éloignées, at, an prenant laa hivers les plus rigoureux et lea étés las plus b'û'anU, noua sommes aneora loin da compta, bien que l'eeart soit déjA de 70 degréa environ dana nos climats. Un aculpiaur anglais asseï connu, sir F.-L. Cbanirey. est entre reeeiumeot, avec quelques amis, A l'intérieur d’un four A porceUina, où il est resté deux minuta*. La thermoinètre mar- q-iait n u degrés oentijtrades I “KmôriSnrdè"(AV le aculpiaur et ses invités avaient nue partie des ch >veux at de la barbs, las cita al laa sourcila compiètemant roussis. Ghacuo s'amusa A sa façon, n’eat-ca pas 7 Par coulre, la li-atauant Schwa-ka, de Ta l’oma, lors de aa dermére expéJitioa au péia N -rd, a supporté jnsqu'A 40 degrés de froid, et, ■laprèi e>>rtaiaa aavauts, le corps humain peut subir quelque temps, asn* loeonvénient, des tem* pératurns aensibleuient plus basses. Ce qu représente un écart de quelque cent tingt degréa Gomme l’on voit, noua avons de la marge, et la theruioiuètra peut encore monter sans noua ûtira « descendre ta garda a. he centenaire de la vaccine. La Ruine sa propose da i-éitbrar solenneJla- ment le eoblième anniversaire de la découvert* du Vaccin par Jennar, anniversaire qni tomba l’aonéa prochaine. Lea fètea comporteront nn meeting commêmo. ralif, une exposition tecbnique, des pr>x décernée aux mf illeurs ouviagas aur l'histonque at la pra tique de la vaccinat.on, etc... Ou ne noua dit pas ce que fera l’Angleterre, patrie de J< nner, pour honoiar celui qu'on met généra^euient au rang des bienfaiteurs da l'buma. nité, encore que ce titre iui soit aujourd'hui con- par un ceriaio nombre de médecins et de saveou qui, non seu.emeut, révoquant en douta les avaniages de la vacomation maie ont entrepris, au coutraire, d'en sigualer lea dangara. La liberté, eo Prasse. Le chef da ta police d'un viliage de Posmania vient de faire atfiener un règlement draconien, dont VOICI le résmué : La aoir, immadiatament après leur travail, las ouvriers rentreront ch«>s aux et oe quitteront plus la village A dix heures, tout le monde doit être couché. Uue tranquillité parfaite doit régner — trnvaiiat dans les rusa. Le tapage at les cris seront p u tolérés. Les orgies, la musique *t danse sont inteidite». Copendant ' la danve pourra être tolérée dans des cas apéeianx. Lea ouvriers doivent la respect le plus ab*olu aux entrepreneurs, A l'adminisiratim domaniale, aux «mpluyés et A leurs délégués. Toute infraction est punie d’uue am-'ode de quinze marcs au uiaximum de la déi<-i.tioo. a ooavalle. La rajah da Jahore (évidemment il faut lira Labore) doit venir prochaïoemaut eo Europe. Ga souverain est, paraît-il, un fervent adepte de la birycletia II est po«aeaseur d'une mâch a* superbe, en or maxif, ornée da saphirs, de dis mants at de perles. Il paraî’reit que lea velocemen d-i Parisse BOQi dcjl inaerita pour lutter avec la s imptoaux monarque. Us estiment sans doute avoir (heilemcnt raison d'un oonourrent dont la machina doit être singulièrement alourdie par tant d’ .or, de saph*rs, da diamants et da parles I Eocope aae application de l'éleotpioité. Il par^t que, dans une grande imprimerie ao- hsu d'énvoyer A la eumposiiion la copie dis rsdaeiaurs. on leur fait parler leur article devant un phonographe; l'appareil, une lois s chargé s, est mis entre las mains des eoinpo sitaurs qui s'adaptent aux oreilles laa tube-* acous- tiquM et qui travaillent en éeouisui la dictée qui leur est faite. La machine march* nalureliemeut A une yteasa moyenne, susceptible d’être gra tnea Mlon l’habilete plus ou moine gr.mie de l’ouvrier. Il eat certain que os système original at ingé- nienx 'Supprima l'inconvéoient des manuBcnts iilûiblM; neaumuins. l'iJée da l'inventeur noua aeuibia plus amusante que réellem- ni util-i et pratique;» elle remedia aux inconvénients réiulteni d’uue écniure informe, c’.-st puur u„._ citer de nouvaUss erreurs typographiques provâ- uaut d'uua mauvaise prouuuoiation et d'une arti cuiatiun def ctueuse. La perfection absolue n'est pas encore là. l*e« progrès de l'im prim erie. Lopiiu vieil imprimeur d Augt terre, M. John Wheal, vient de mourir A Sheifi.id, A t’âga de quatre viügt qun.ze ans. Il aim.it fort, sur la fin de sa vie, A raconter ses souvenirs et le* traus- formsiiona de i'impiimeria paudaui ee -lecla:----- M Wfteat avau débute daue la carrière en 1814. chex un imprimeur qui se servait de pre^ses en nois. Ou impnmait par ce procédé primitif, le seul côuuu d'ailleurs, de 5J a 6i> feunles d'une page par hume. Les journaux coùia.aut alors 75 ceniim-a, et l'on oe trouvait pas ce prix •-xceavif. Il faut dire que le tirage en ét.it très reatreiul. Peudaui quelques jours, au moineot de ta bawille .le Wsterioo, la gaseite de .M. Wh-i üta A cinjccrtls exemplaires, et ce ch.ffre parut hés blessures par les balles de petit calibre. Un chirurgien augUi». afr William M'Coroae, vieui de faire A 1 Association médicalu de Londres une luiereaeanie eommuuK-atioa sur les blessures |T*jduiieB par les balles A poudre sans fumée des lusiU de guerre modernes. La dermere camp.gne du Tchitrsl lui n fourni les éiémeuu de toutes ses couniaiationa. H a d'abord remarqué que, c-mtrairemenl aux conclu- sous adoptées ;ar e corps médical militaire aile- maud, les blessures produites par les fusils de peut calibre éiaient les mOmes,a quslqua disUoce que la balte fût ti<ée et, ce quipreeeuto un mieièt pu* pratique, qu'eiles étaient beaucoup moins graves qu'auirelois. Ainsi, dans la campagne du Tchitral, les uedecins ont été étonnes du voir que les blessures occasionnées par les lu.ils modernes eiaienl nettes, que les balles eu pénétrant daus La os proJuiaait rarement • des éclats r-yonnants » et Jamais da bruure cump èie. Au contraire les blessures proveuant des lu^it* de gros calibi e dont as servait t'enuemi étaient plus daugereusea et se giiéris-aiant moins vite. Les conclUBious de M'Cornsc sont donc très rasBuraüle* t dans les gueirea de l'avenir, il y aura beaucoup pius de bleast-.s qu'auparavant; mais le nombre de ceux qui guérissent compièiement e t icompsi-abiement plus grand. L'emploi des traitemeoto anliseptiques contri- bueia d'ailleurs pour une grsude part a ce réau.tat. BieyoleCte de laxe. Un jonroal italien nous apporte une étonnante Les Fues de Londres. Enr«‘Dtr«nt do sa vi.i(e A bordeaux, le lord maire trouvera aur sa lablo une péiitiun des c<■h-Ts do la cité de Londres, qui le prient d'iutei- Vfluir auprès des auiorites compéteutre pour 0 >teuir une plus d aiiucie dénomiuation des rues •le la mttropole britannique. A l'sppui de leur requête, ils rappellent qu'un grand nombre do rues situées dans lea quartiers les pins éloignés les uns des autres portent 1« même nom. et ils produisant un tableau, d'sill«ars parfaitement exact, démontrant que la métropole compte s 57 rues Rü-abeth. 78 rues du Prince, 87 rue Jacques. 88 rues William, 01 rues Charles. Oi rues dn Roi. 09 rues de la Rome. ICO rues Qeorge, 158 rues Neuve. 110 luea Jean, 129 rues de l'Union et 151 rues de l'Eglise. Dana ces eondiiions. personne ne s’étonnera des réclamations des cochers. Le vrai gruyère. Dans une intéreatinie étudo, M. Yves Quyot nous appreud que la fabrication d’un fromsgo de gruyère «xigo environ neuf mois. Une (ois fabri qué. les sociétés de frùmageries se hâtent de rentrer dans leur capiul en . le vendant A des rommissionnatres Ceux ci l'emmagaiineut et le vendent selon les cours. Ils peuvent garder un gruyère pendS'it deux ans. D'antres fromiges peuvent se conserver peu dani cinquante ans. Lea fimillos qui les mettent dans leurs eavet con*idèrent que c'est la meil leure des caisses d'épargoe. Eo Suisse-, dans la montagne, bien entendu, nû 1oranger est... rare, c’est le gruyère qm r-m- plsee, daus l'ordre symbulique, la fieur virginale chantée par M>gni>n. Gela peut paraî-re étrange, mais rien n'est plus exact- Le jour mêine de son maringe. on remet à Ujeune Suissesse un g'atid Iroiuage nuptial, fait —- dit la légende — avec du Uit de géniKsa traite par des fi'les ssge*, compagnes et amies de la mariée. Et ce gruyère eyiobulique, placé sou- giobe sur la cheminée coQ)ugale, y tient lieu du (radiiionoel bouquet do floura d'uronger de nos mariées de province. ' Ce fromage n’e*t pas, d'aill«ura, seulement un euib ème. il sert aussi d'éph ra‘>ridea. Les j»un<-s époux y notent, par dns euuilles conveutiuo netips; ■ lea“ Uainihcëi~ët“ Iëï décès daus leurs familles. MADAGASCAR On s’est plaint, avec he.iuconp de raison, de la in luvaise prépariitiuii Je rexpediltuii. Il 81-inbie cepein^iit qu», jusqu’au iiiiiieü de juillet, no.s sdid.it> ii uni pa-, eu pat liculidre- iiiofit a souiriir do i'itisuUisaiicti des uppro- vi*ioniie(iieiilâ. Voici deux lettres écrites par un jeune soldat du gpiiie a ses parents liabilaiil le Luit- el-Ciiei', et qui U'iiiuigheui qu'uii nu miini|uait de rien à Suburbieville, au nioineiit de la fétu iialioiiulu. E-perun.s qu'ii en e»t de luéiue aujourd'hui, ei que les pri- vuliuiis que nus sutdals oui dU endurei- avaiil que les uppiuviri»niuuneiiis eus»eul été accuiiiuli'os a Suberbieville, sur la se conde base des uperalious, oui dclliiilue- ment pris Un. Suberbîpville, Ie23jain. Chers parenis, je vous dirai que je suis débarque le 15 ui.ti et je sui.i re.*te Jusqu au H a .ticijiiiig.i ; depuis ce leiiip.-* nous iruvuus mil que df marcher, bii ce muiiiuiit je sui> u .Subi't'vieviile, petite ville du ti.uiiu habiiaiib, bâiie à la frança se. Nuus y suiiiuies arrives deux juurs upiea la bataille, l'uur arriver la, il nous u falliu traverser des forâis vierges, dvsiiüibes deux fois aussi hautes que les seigles de chez nuus, des rivières où ceux qui n'eluieiil pas iiiuntes avaient de I eau jusqu'au cou, pus de roule, pas de cheiiiiii, des seniiei's seulement hnis par le genie. Ue lt-m,>s a a»lre ou reiicuiilraii queique.s Ciida- res de Huvas troue» par les budes fraii- .aises. Us sont demuralises, iiuiis leur Il iiiqtious des < latuuillées > cuaipléies; un les descend par centaines. Je SUIS en ce muiiiein a moilié chemin de Taiiaiiurive, a ZaU kiluinëties de Alajuiiga. Lesuleil y chaulfe eiiture plus furl queii Algérie; heureus.ment que pariouioû nous avuiis passe il y avait des urbies ou de» lo- seaux puur se iiieitre a l'uiiibre. Nuus sommes bien iiuurris, il y a du vin et du bi.file tant qu'il en laut; nous avuiis 0 -juurs sOd uu duu tuiDlesqui uuu->.*üiveiil. Ce* animaux sont aussi bons â inanger qu>< us bœufs et aussi gras que ceux que l'un lit engrais»er; ce soûl des liuupeaux que uu preutl aux Huvas, _ Ma santé a toujours été parfaite jusqu’à C9 jour. Je suis c a toute barbe », tout grillé,. un me donnerait cinquante ans, mais je m’ea nioque. Le qui m’ennuie seulemeol, c esl que je n ai pas reçu de lettre de vous deuuii qui j ai quitté Couslanlioe. SuberbieviUs, le 14 jn itst C’est aujourd'hui le li juillet; quoique nous so.vons en guerre, on le fétu tout da même et je le reponds qu'il y a « de quoi ». Nuus avons liois litres de vin et deuil litre de rhum puur six ; des sardines à l’huile, des lenlitles, du bifteck, du ragoût, de la salade, un cigare ei de.» cigurelies envoyèi par les Dames de France .. Hien de mieux. Je vais partir dans quelques jours pour Tunanarive; dis aux g«*ns du pays qu'avant six muis j'irai leur rendre visite. La Grève de Carmauz. Tous les verriers de Carmaux auxqneli les soucis politiques de M. Jaurès impuseot la cuntinuaiion de la grève, ne sont pas cunlenls. H était d’ailleurs inqiossible d'en douter; il y a toujours beaucoup de malheu- l’fux et du vicinnes dans les uiuuveineuts coileciirs. Voici une pn-uve des malheurs causés par celle grève sans but : elle nous est fournie par uiie coirespoiidance d’Ageo, publie pur le Télilgramme de Toulouse : Dimanche soir, une famille de verriers, coni|iOseé du pére, de la mère et de six eu* fiinus, eiiiil de puK»ugea Agun. Ces pauvres gens venaient de Carniaux et se reudatent.â l'ied, par chipes, a UurUuuux, où ils e»pèreot iroiiver du livivnil. il.s s'cluient ariéiès â la mairie pour soilU citer un secuüis de roule. Le husard nous les u fait reiicuntrer a 1 liûtel-de-Vilie, et nous avuns de heureux de lier conversation avec eux. Voici, lldéb ment rapporté, ce que le père mu dcciaio, avec l'acceul de reiuotiou Ift plus puignante ; Ah! -• oiisieur, vous me demandez si nous vuiilionslugiévcl \ pensrz-vous?Mon liis aine et nioi nuus gaginuns à la verrerie lé fr. puj-juur. .Ma nuiubrtuse famille vivait neureu»e avec ce revunu qxuiidien. t Lorsque la greve a ccluic, nous avions peu d ecuiiumies. Nous (Uioiis loin décompter »ur lu chômage. « Four ou, ir aux ordres des camarades, nou» avons ubunüuuue l'usine. L'est (e (xeur bien gl us que ubus nous y summes résignés : mais si nuus avions dunne libre cours à nulle prupre soiitiuieni, si nuus avions voulu travuiik-r nial„re lesmuueuis, ou nous aa** rail tues] > (sic). Ces malheureux émigrants ont, dit le Té» légraniiite, déclaré qu'iis n’avaient pas eu A •lu (ilaindru du leur» patrons, et qu’ils cousi-* di'iaient conimo des < buurreaux > les me* neurs politiciens qui les uvuieul réduits au Chômage. Les permis de cbasse. Le Malin a profité de l'ouverture de la clia>se pour faire.de» recherches »tatistiques sur la dciiv rance despermi* de chus»e depuis un deini-»iecle. H eu communique aujour^ d'hui les ivsultais a ses lecteurs. Voici les ciiiilres qu il puiilie : Périodes el onnées. do iieniiis (lül.vres UoDUnt luial des soiiuelluiuenl drohe |ier$Df. 1844-1847. ]44.Z;^2 3.G05.Ô00fr. 1848 iHôa. 139 924 3 4-'9 8O0 .851 18ÛU. ’24-i.89a 8 141.385 '«70;g..«.r J ..... 51 413 i.28a.325 l ô n - l 8(2 (double >ir<nt i">u 1 huij. 232 495 6 190 025 1873-187». 3.)2 032 9.44 *.000 I8l0 I8i7. 3i>3 8oU 1». 187.800 I8.AS ..... 371 754 1U.409.II2 im » ..... 348.280 9.751.280 lelM)..... 372 o(H) l u 44U.U80 iï9l ..... 317 351 10.585.828 J8»’2 .......... 373 8.9 lu 488.812 1893.......... 397.874 iI.l40.4T2 lES FlICBES D 'OR (Suite) péroraison eurtont paraissait remar- ^ble : t Ces hommes qui se tiennent à la wre des accusés, ces condamnés tout à ■mure, ne sont dignes d'aucun intérêt, ^ocuoe clémence ; et je m’étonne qu'un ^tobre éminent du barreau de Paris, une ■^nnaliiô marquante de noire ordre, un rame oui a maintes fois déjà donné des NQvesde son talent et de son bonorubilite, conviction entrepreudre de le» l'on* a^«it toujours été ce que ■weni convenu d'appeler un favori du suit, ^hom br^iix succès au barreau, queiqu s ■j . heureux, pas mai de bonnes lurtunes y^iiem ent divulguées avaient fait de lui P"*ortede lion mondain. N'ayaut pas ton I^tsréit» UB ieornanx n’sfant »sa Tîn W S lin ^ f iareil pour lancer à point un mot d’esprit, labile u conduire le cotillon, il èiail recher che dans le monde, aimé par les femmes, envié par les hommes et courtisé par les luèies. L'affaire de la Féodale, avec le léger ridi cule que lu drfuite met toujours au frout du vaincu, 1 excita uu plus haut point contre M. d'Aririmuiit qui, pour la seconde fuis, lut faisait échec. Am i.ieudu sable fin sur lequel il avait toujuuis marche, un cailluu s'éiait rencontre qui l'aval, lait irebuidier. Blesse dans un duel com tois, au lieu de tendre tuyalemeul sa main au vuinq .eur, ii lut tourna le dos et lui conserva rancune. — Oh ! je me vengerai, se disait>il, je me vengerai I 11 chercha d’abord par quel côté son- ennemi puuvait être vulnérable. L’attaque devait être difflcile, car l'autre semblait diablement prêt à la riposte. — Del’espril... bien assez pour répondre a une phrase mor dante;— du poignet... snfllsaïQmeiit pour fatiguer son adversaire sur le leiTuinl.. et un passé... loger sans doute, mais exempt de tout reproche sérieux. Lanternuise chercha,chercha longtemps... le talon d'Oscar. A l.i Dn, il ti ouva : le talon d Udcur, o'ctuit sa femme. Faire la cour a madame d'Artrimont, lui plaire, et... on devine le reste. Le salon demad.iine Cambrasis était un terrain neutre, Lanteiiiuise s'y reiicuiilruil p.irfuis avec Alice d'Arirnuont. Il redoubla désormais lu fréquence de ses vi»ite4. De cela, on ne puuvaii lui savoir mauvais gre. il prouvait qu'il avait bon caractère, voilà tout. Il »riil Jtuqne-U conwcrô peu d'itlenttoa à la femme de l'avocat général. Le refus qu'Alice avait fait de l’ulfrede sa main moti vait, sinon excusait sa froideur. Il se Ut un devuir de réparer ses torts. Il se trouva d'a- burd assis a côté d'elie... comme p.ir liasai d. Elle, cruyuut de son uevoir de »e montrer aimable avec un homme lualuieiie par son mari et econdiiit par elle, lui pana de ses qualités de valsein, évitant avec »oiii la ques tion de la Féodale. L’dutrevintae lul-mème, la où elle ii'usuil s'engager, c .M. d'Artri- monl avait été plus furi qu-i lui, d'autant plus fori qu'il avait su faire triuiuptier la mauvaise cause. 11 aimait a recunnaitre le mente do »on adversaire, un humme si charmant,àcôte duquel lui u'étaitet ne serait jamais qu'un élève. » D'Artrimont arrivait sur ces entrefaites. Je disais à madame d'Artrimont, cher maître, combien j'admire votre merveilleux talent et avec quelle smcériiè je reconnais votre supériorité. — Ne partons pas, je vous en prie, de... -— Si... si... punoii» de ma dcfuiie... J’y liens. 11 est de neaux combats où il est doux d’éue vaincu, quand ce ne serait que pour avoir pu apprécier le mente du vainqueur. — Vous ue m èn avez pas toula 7... P<ia une minute, je vous le jure... — Eh bien 1 venez diiier jeudi a la mai son... Nuus causerons... — C est cela; vein-z, appuya Alice. Laiilcrnoise »e lit un peu prier... pour la for-iie. Il eut été de muuiuis goût de sauter sur l'invitation. Le diuer fut cliarmaut. U. d'Artrimont avait bien voulu puur uu moment laisser son formalismedecôté. Lanternoise Qi àses hôtes la concession de ses cllebts de la Féodale, qu’il t r o u lire d’boBorabÙlté dontéoit, Oa causa... On parla science, philosophie, éco nomie politique. Laiiiernuise ne perdait pas de vue la maî- Iresse de muisun. H l'éludiuit, analysant chacune de se» paroie.-i, et s'ailuchant a lui trouver un point faible, une préféience, une aiilipiiihio, quelque cliuse enfin q ii lap is- sioiiKài et duiii il put tirer pai ii, pfus tard... qu ui<i le moment ser>dl venu. Ün parla liiteruture au»si. Los grands maiires cuntemporains furent passfseo revue, si. l’avutat gciioral savait, en une phra.*e conci.se, résumm- luuie la tmi- daiice il un livte. .Madaine d Artnmuni, elle aussi, avait le jugement fori juste, failas.<ez rare chez une femme d'uu esprit aussi enthousiaste. M* Lauiernolse remarqua que madame d’Artriinonl adorait la poésie. CoiumeoD purlaitde Musset: cJevoudrais être homme, avait-elle dit, pour oser encrier tuut le bien que j'en pense. » Il remarqua aussi que M. d’Artrimont, à ce moiiieul, avait fronce le sourcil. — Tiens I liens I pensa-t il, aurais-je dé- couvtri quelque chuseT Nuturetiemeiit, H cun inua la conversation sur le mémo sujet, et lança comme bailun desS.ii : — Au fond, les beaux vers, il n'y a que ça. Cela cuasule de tout. — On! comme vous avez r.iison, laissa échapper mailame d'Arlrimonl I Cutiiine je vous .ippi'üuve l Et comme je vous serais re- cutin<iis»antu si vous pouviez amener mou mari a juger comme vous I idcherui, .Madame, dit-il en a’incli- oaot, et il se tourna vers l'avocat général comme pour le supplier de faire cette coa« eeuioaiioaépôaie.M Mais l'aalre secoua la léle d’un air sévère et se contenta de répondre : — .Ma femme est une iô;e folle gui me voudrait toute la journée as-is à ses côies pour lui lire des ver-.etqiii ne peut se résoudre aenvisager l'exi.'teuce par son côté süileux et utile. — M y voilà, fil à part lui Lanternoise. Un diner se trouve élro le commencement indii|Ur d une iniiuiité qui croit plus ou moins selo I la .symp.ithie réoi,iio.|uu. Vj.-<ite de dIgHstion, inviiations successives aux petit‘S ut aux grandes recopiions dej iiir et de soir, rencontres ciii*z h;s lieis.elc., etc. G e»t bien vile fait de se lier a Faris. Lanternoise devint donc en peu de temps le familier de madame d Arlrimont. Il affec tait yis-à-vis d’elle une manière d'ôlre toute particulière. Le sans-géue, le ton iraimable impertinence dont il usait en général avec les feinmes se cnangeaii pour Alice en une sorte de deférence. — Je pri'fére votre compagnie à toute uutie, lui disiit-il souvent. E I c-iu-iant avic elle, il s’«(Torçait sans ceS'ede rameaiT la co.iversition a ce mémo sujet : lu po.isio. G’élaiidococôio qu’il fallait livrur bataille. — D onn‘Z-mei ile< Conseils. Les hommes snni SI im.iroprus ,i choisir «ux-iné n ‘S le irs lectures! D'îpiiis d.x an sq ieje me nourris de fand’^evt et d’In.-miuies, j'ai oublié la plupart des beaux vors de uos grands poètes modernes. < Voici la saison des vacances qui vas’ou- vrir. Je veux me refaire le goût. Voyons... par où commencer ? Queli loni les Parnai* SltBI?*., — Hél. si Monsieur,jenesul8guèreproDrt à vous gui er... — Vous plaiainlez, Madame... Ou bien alors, c esl un exces de iuud<istie de votre part. i;omuieiit! vous qui voudriez être hoiniiiü [lour (bru de .Mus»cl tout le bien que vous ou peiisi zl ^ — Q-ie j’fii pensais... dans le temps; car je ne ii» plus, Monsieur, ou du moins je ne lis {ilu.s de vers... — El. pourquoi cela, grand DIeuI — Je, n'eu ni plus le loisir. H faut me mettr.' au cüur.inl de tout ce qui parait au point de vue .;cojiüiiiiqae, scieniillque,püiio- suphiqie et jarMique... Et puis mon mari düsire... sa situatiou nous obiige... H faut que... — Votre mari ne vous défend pas de lire, au moins? — Oh I non, il ne me defend pas... Seule ment il ne m’encourage pas... Vous compre nez... pour bien goûter la poésie... il ne faut pas être srtil. o’e»t comme au théâtre : oo ne s y p..lit qu a l.i condition d'avoir un compa gnon avec lequel on puisse échanger ses impiessioiis. — .M. d'Artrimont refu.se donc de vous luiiir léle dans uu duo pueliq le? — üut, il rolu.se. Oh 1 je ne dis pas qu’il ne soit ,M.soxcus.ible: H.i tant d'occupalioiul D ailleurs, d.ta> les coiu.nenceiiioiits de noire niiirugn, uvaut ijiiil no fût avocat générai, il s'exéciii.iit de bonne grâce. C était char ma it alors! El sar ce mol charmant, Alice poussa oa soupir... (À luiore), Jpiiuf Bkia mi Touçvif,

COURRIER DE L’OISEbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1895_09_15_MRC.pdf · 2014-02-19 · les bijoux persounela de l'imparatrica Eugéuie après la chuta da l'Empira. A ce

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Atutée. — If* 74 .Paraùsant le Dimanç^ et le Jeudi.

M k * P l ’A b M ■ t i

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Dimanche iX Septembre iÇ9S

P v i3( d e -l'A b o n n e iiitto t“i "

C O U R R IER DE L’O ISE^ - * « • « . ^ V H 6 u u a e . v , u . . a

ro U K LB D tirA B T B U flT •

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S ix m ois..................................... g

T ro ix m o is i 69

AVIS AV% ASOKIObft^m vnnm n ■ON 8 ’ABOKIVB

A SENLIS. âu Bureau du Journal. 6. ptace de l'fWteJ-de.ViJIf, • t chef to u t lea Libraires du département

U 1 4 S i p i m b r ê 1885 .

ün nouvel ErostrateL’io itrn e iio n o a v e r U s n r l e ré c e n t

ittan tat c o n tre l a b a n q u e R othechildc lop lresoue n n j o u r c u r ie u x le c a ra c tè re

b a son a u te u r , l>éon B o n te ilh e . C e d e r pitf a to u te s le e A lltirès d*un n o u v e l

Mtnite : c 'e s t a v a n t to u t la p assio n de \ donner e n epeotao le a u m o n d e , d e

soaillir b ru jram m en t le s p a lm es d u mar> ^ re , qui l 'a p oussé . A u tre fo is , lo rs q u ’o n Uit a t te in t d e c e t te p ite u s e v a n ité , on Ualt le tem p le d 'f ip h é s e ; m a in te n a n t

kfi dépose u n e bom b e : a in s i e n o n t dis- les p ro g rè s d e l a ch im ie e t le

toque de p ro g rè s d e s c a ra c tè re s .Tuut es t th é â tr a l d a n s L éo n B o n te ilh e

o rgueil é g a le c e lu i d 'E m ile H e n ry , u s avec in fin im e n t m o in s d 'h a b ile té . hTsat d 'ê tre a r r ê té , i l d i t à s a lo g eu se

Voua e n te n d re z b ie n tô t p a r le r d e loi. > Son m ob ile s e révèie>t->il a sse z û rem sn t p a r s e s p a r o le s ?Plus ta rd , a r r ê té , il re fu s e d e d ire son

wm e t annonce a u x a g e n ts q u 'i ls s e ro n t bien étonnés s 'i l s a r r i v e n t ja m a is à le % iuu itre . O n s’ap e rç o it b ie n tô t q u e ce k /s te r ie u x p e rso u n a g e n 'a r ie n d e g r a n - boee e t n ’e s t q u 'u n m o d es te fa c te u r m iilisire. L 'a n a rc h ib te p re n d u n to n

ic is m a to ire - r id ic u le .-ü n - lu i-d e m a n d eJo n âg e , ü ré p o n d : « T re n te - t ro is a n s , r i g e (lu C h ris t s . C om m e c e la a u r a i t b ien li t dans u n d ra m e d e l'é c o le ro m a n tiq u e ' la lheu reusem en t le C h r is t n ’a r ie n à

|o i r dans c e t te a ffa ire , s a d o c tr in e n e Mmblait p as â c e lle d e s u co m p a g n o n s >.I disciples, p o u r l a p ro p a g e r , s e la is -

J f isa t m a r iy r is e r a u - lie u d 'a s s a s s in e r le ■roeliain. C’e s t b ien u n e p e t i te diffe ren iie ; Huis quand u n L éon B o n te ilh e s e c r o it

Aicéue, i l n ’y re g a rd e p a s d e s i p ré s .I C e it donc s u r to u t l a v a n i té q u i e s t aU f i d de son a i ie u la t . I l a v o u lu fa ir e trier de lu i . S o r ta n t n o n d e s ra n g s d es

|D m e rs , m ais d e c e u x d e la p e t i te b o u r- Mme, ses p a r e n ts l u i o n t f a i t d o n n e r « d e c e s é d u c a tio n s u n iv erA ita ires qu i

b o t des râ le s , b e c r o y a n t t ro p in s tr u i t jour trav a ille r d e ses m a in s , e t é ta n t p a r lu uutiuus s té r i le s b ie n a u -d e s so u s de

IhoniQie q u i a r e ç u u n e b o n n e éd u c a tio n prufessionuelle, i l n e v o it « 'o u v r i r d e v a n t

li aucun debuuune où i l p o u r r a em ploy e r î ap titudes, q u i s o n t s u r to u t d es p re -

fcntioos. 11 e s t co n d a m n e à l 'o b s c u r i té Brés avoir fa it d es rê v e s d ’a m b itio n , e t l Huit par v o u lo ir a b so lu m e n t j e t e r q u e l-

In e lum ière s u r l u i , f ù t - c e c e lle d 'u n e v m b e .I P ar m alh eu r, l ’o u tra n c e d e la v ie a c - belle es t h n te p o u r c r e e r n o m b re d e ce s Ptés aig ris. I l h iu l q u e l a s o c ié té se d é - la d e co n tre ce s m isé ra b le s , d a n s to u s ^ sens du m o t, m a is l e re n o u v e lle m e n t

I a tten ta ts m o n tre q u e c e s e r a i t u n e i e u daugereuse s é c u r i té d e c r o ir e q u ’un T m inei m is h o ia d 'e t s t d e n u i r e , o n n e lu trouvera pas d e su c c e s se u rs . L a so u rc e

W i les p ro d u it e s t d e c e lte s q u i n e t a n ­t ô t pas.

ÉCHOS DE PIIBTOÜTX<A revue de MlxHsoonrt.

Oo n i t que la grands rsvae qni doit isrvir flAtU'S ans mtoosuvrei ds l’B tt M r s passés 19 Mpiambrs A Miracoart par la Préddent ds Répnbliqne.

M. Félix Faars quittera Footaliiebleaa . . 18 septembre, A onie hsnrea dix da natio . par tr^iio *péei«l. Cs train bifurquera A Montarasa ei aprèa avoir quitté la ligne da Parw*Ljoa arrivera A la alatiOD do FlainboiD, oâ il a’angagara sur la ligna da l'Bst a t ira A Miraconrt par Trojaa, Chaumont at NaufcbAiaan.

La Prâoident da la Républlqne arrivarsA Mire- A cinq heorea tranis a t aaaiitara A nn banquet uff.-rt par ta muniepalhé.

Laravosaura lien le lendemainl9.A neurhoDrea dn matin. Sur la terrain, te Preaident de la Répu­blique offrira an grand déjeuner a t roparüra de Miiweoart A trou h«uresquaraota eioq par an train ■pédal qui la raniAoera A FonlaineUaaa A neuf ‘ laraa moqaanta dn aoir.

Congrès infem etlonal d ’agrlvollure.

Le troisiàma Ouogrés iutemstional d’agrieoU tara qui aa tiendra a Üruxeilw la m-iia proebain aura nua imporianea eunoiderabla. Üivara’ guu- varnemaDla f aeroit ofSeiallement rapré>antéii noiammrnt eaax da Frauea, d’AUeuiogoa, da RuMia, d'Aotriche Hoogna. d'Italie, da Rouma* nia, ate. Outra i« a Smiéiéa belgea d’agriauliara, laa giandea Sociétés da l'étranger y paruejparont également par l’enToi da délégués < la Royal agricaiiarsl Sooiaijr de Londres, la Société nsiiu* oate dae Agrieniteura da France, laa Suciétes allamandea, itsliennas, auisaaa, danoises, etc.

Les adhésions sont nombr^usea : on en compta * P»Ae ai» cpota. Le prince Albert de bel- giqne, fila da comte de Flandre, a accepté la préaidaaca d'honoeur du Uongréa.

I.es transporte de csorps.Snr la plainte da »un coi ègue du couiuerea et

daa portas at télégraphes, la ministre da l'interieur vient d'adrearar une cjj^culaire aux prefats laa in­vitant A prarcrira certainea défsuaet et furuialiti a aux mairea et aux aarretairea oa mairie au anj t des demandes an autoriaaUun da transporta de eorpa.

La plupart da cea demandes font l’objet de télegrainmea officiels des maires aux prélela, «t causant no préjudice au Trésor.

Chaque fois qu'il j aura lien A transport de eorpa, las secrétaires ds mairie daviont, an mo­ment de la déclaration d’état civil, taira verser par les domparania la montant dM télégrammes A tranrmattra A l’auiorité aupérieure, maia ton.* la réserve da noiifier la réponse aux intéreaaéa dès qa’alia leur sera parvenue.

h é b lm illéoaire de Parte*Il est question de fêter le « bimilienaire a de ville de Paris par une grande cavalcade iiiaïo-

rique, comprenaui touias les corporations an- üieunsa a i modernes.

Ce projet sera sonmia prochainement an Conseil mnnioipal.

A n ecd ote h tetoriqae. -Il a été queaiion cea jou ra-a da la dispersion

■les bijoux persounela de l'imparatrica Eugéuie après la chuta da l'Empira.

A ce propos, veut on savoir ce que pendant la guerre da 1810 étaient devenus tes diamants da la couronna 7 Uèa la lU août, l'intemlant générai de la lisia civile, d’accord avec la miuistre des flnan ces. les avait fait mettra dans une caisse en sapin

transporier daus la reaierra pnneipala da Tré- r pubiio au miniaiére de. fiaaneas. Le 30 août

par décision «lu Conseil des ministres, il fut cou- venu que, pourpareraux éventualités da la guerre, ~ eais*e serait transférée A la banque da Frpuce.

sia, détail curieux, la colis reniai mant lea dis mants de la couronne n'y séjouruajaïuait. A peiua,

0 effet, M. Chksai, contié.eureautralde la Ban­que de France, an eût il pris posseakion, qu'il lii mettra la colis dans une aeconde caisse an bois a.

l'il l’aipédia A br< atLA las diamants furent déposés A rarMnal sons

des agrès da mAlura «t biauiét après transportés dans la eala du Borda, où ils restèrent jusqu’en

1872 La frégate l'Bermione avait d’aillaurs reqn l’ordre, en cas d’alarma, d’en opérer la charge, ment et, an premier danger, da aa rendra tmmé diatament A Saïgon.

U ne pépngnnnte Indastrte.On imagine pan A comb en de roBoipulationa

sont sonmis lea beurres vendus bon «nconsommatenr parisien.

Parmi cellas-ci, il est bon d'an signaler nna parlieuliéremant répngnanle.

Las déuillanta qui aa rendent au pavillon du beurre aux Halles centrales pour acheter leur marchandise A la criée, réchantiilonneut, À l’aida d’iina ronde en acier. A mesura qu’il ieür est pré- aenié et avant qu’il soit mi* en venle. Ils an goû­ten t une partie qu’ils recrachent ensnite A terre

Or, il paraîtrait que par les soins des factenra on da« marchanda en gros, la beurra ainsi rejeté et foulé aux pieds eat ensuite soigneusement raenailli a t vendu A des trafiquants sans scrupnlea, qui après l’avoir lavé, le livrant A la consommation aona le nom de « banrra de sonda I •

La pnidenee la pins élémentaire ne recom. mande t-elle pas da mettra un Urma A eetU dé g •ûtanta industrie 7

l i ’en d araiice du eorpa ham atn.Par ce* tempi de cbaeur que nous veDona de

subir, il eat iiitêresaaot de savoir quellaa tempé- raturea extrémas la corps humain peut supporter aaoa être gelé ou rôti.

Cea limitas sont trè« éloignées, a t, an prenant laa hivers les plus rigoureux e t lea étés las plus b'û'anU, noua sommes aneora loin da compta, bien que l'eeart soit déjA de 70 degréa environ dana nos climats.

Un aculpiaur anglais asseï connu, sir F .-L . Cbanirey. est entre reeeiumeot, avec quelques amis, A l'intérieur d’un four A porceUina, où il est resté deux minuta*. La thermoinètre mar- q-iait n u degrés oentijtrades I “ KmôriSnrdè"(AV le aculpiaur et ses invités avaient nue partie des ch >veux at de la barbs, las cita a l laa sourcila compiètemant roussis.

Ghacuo s'amusa A sa façon, n’eat-ca pas 7 Par coulre, la li-atauant Schwa-ka, de Ta

l’oma, lors de aa dermére expéJitioa au péia N -rd, a supporté jnsqu'A 40 degrés de froid, et, ■laprèi e>>rtaiaa aavauts, le corps humain peut subir quelque temps, asn* loeonvénient, des tem* pératurns aensibleuient plus basses.

Ce qu représente un écart de quelque cent t in g t degréa Gomme l’on voit, noua avons de la marge, et la theruioiuètra peut encore monter sans noua ûtira « descendre ta garda a .

h e centen a ire de la vacc in e .La Ruine sa propose da i-éitbrar solenneJla-

ment le eoblième anniversaire de la découvert* du V accin par Jennar, anniversaire q n i tomba l’aonéa prochaine.

Lea fètea comporteront nn meeting commêmo. ralif, une exposition tecbnique, des pr>x décernéeaux mf illeurs ouviagas aur l'histonque at la pra­tique de la vaccinat.on, etc...

Ou ne noua dit pas ce que fera l’Angleterre, patrie de J< nner, pour honoiar celui qu'on met généra^euient au rang des bienfaiteurs da l'buma. nité, encore que ce titre iui soit aujourd'hui con-

par un ceriaio nombre de médecins et de saveou qui, non seu.emeut, révoquant en douta les avaniages de la vacomation maie ont entrepris, au coutraire, d'en sigualer lea dangara.

L a liberté, eo P r a ss e .Le chef da ta police d'un viliage de Posmania

vient de faire atfiener un règlement draconien, dont VOICI le résmué :

La aoir, immadiatament après leur travail, las ouvriers rentreront ch«>s aux et oe quitteront plus la village A dix heures, tout le monde doit être couché. Uue tranquillité parfaite doit régner — trnvaiiat dans les rusa. Le tapage a t les cris

seront p u tolérés. Les orgies, la musique * t danse sont inteidite». Copendant ' la danve

pourra être tolérée dans des cas apéeianx. Lea ouvriers doivent la respect le plus ab*olu aux entrepreneurs, A l'adminisiratim domaniale, aux «mpluyés et A leurs délégués. Toute infraction est punie d’uue am-'ode de quinze marcs au uiaximum

de la déi<-i.tioo. a

ooavalle. La rajah da Jahore (évidemment il faut lira Labore) doit venir prochaïoemaut eo Europe. Ga souverain est, paraît-il, un fervent adepte de la birycletia II est po«aeaseur d'une mâch a* superbe, en or maxif, ornée da saphirs, de dis mants a t de perles. Il paraî’re it que lea velocemen d-i Parisse BOQi dcjl inaerita pour lutter avec la s imptoaux monarque. Us estiment sans doute avoir (heilemcnt raison d'un oonourrent dont la machina doit être singulièrement alourdie par tant d’.or, de saph*rs, da diamants et da parles I

E ocop e a a e ap plication d e l'éleotpioité.

Il par^ t que, dans une grande imprimerie ao- hsu d'énvoyer A la eumposiiion la copie

d is rsdaeiaurs. o n leur fait parler leur article devant un phonographe; l'appareil, une lois s chargé s , est mis entre las mains des eoinpo sitaurs qui s'adaptent aux oreilles laa tube-* acous- tiquM e t qui travaillent en éeouisui la dictée qui leur est faite. La machine march* nalureliemeut A une yteasa moyenne, susceptible d’être gra tnea M lo n l’habilete plus ou moine gr.mie de l’ouvrier.

Il eat certain que os système original a t ingé- nienx 'Supprima l'inconvéoient des manuBcnts iilûiblM; neaumuins. l'iJée da l'inventeur noua aeuibia plus amusante que réellem- ni util-i et p ra tique;» elle remedia aux inconvénients réiulteni d’uue écniure informe, c’.-st puur u„._ citer de nouvaUss erreurs typographiques provâ- uaut d'uua mauvaise prouuuoiation et d'une arti cuiatiun def ctueuse. La perfection absolue n'est pas encore là.

l* e « p r o g r è s d e l ' i m p r i m e r i e .Lopiiu vieil imprimeur d Augt terre, M. John

Wheal, vient de mourir A Sheifi.id, A t’âga de quatre viügt qun.ze ans. Il aim .it fort, sur la fin de sa vie, A raconter ses souvenirs et le* traus-formsiiona de i'impiimeria paudaui ee -lecla:-----

M Wfteat avau débute daue la carrière en 1814. chex un imprimeur qui se servait de pre^ses en nois. Ou impnmait par ce procédé primitif, le seul côuuu d'ailleurs, de 5J a 6i> feunles d'une page par hume. Les journaux coùia.aut alors 75 ceniim-a, et l'on oe trouvait pas ce prix •-xceavif. Il faut dire que le tirage en é t.it très reatreiul. Peudaui quelques jours, au moineot de ta bawille .le Wsterioo, la gaseite de .M. Wh-i üta A cinjccrtls exemplaires, et ce ch.ffre parut

h é s b l e s s u r e s p a r l e s b a l l e s d e p e t i t c a l i b r e .

Un chirurgien augUi». afr William M'Coroae, vieui de faire A 1 Association médicalu de Londres une luiereaeanie eommuuK-atioa sur les blessures |T*jduiieB par les balles A poudre sans fumée des lusiU de guerre modernes.

La dermere camp.gne du Tchitrsl lui n fourni les éiémeuu de toutes ses couniaiationa. H a d'abord remarqué que, c-mtrairemenl aux conclu- sous adoptées ;a r e corps médical militaire aile- maud, les blessures produites par les fusils de peut calibre éiaient les mOmes,a quslqua disUoce que la balte fût ti<ée et, ce quipreeeuto un mieièt pu* pratique, qu'eiles étaient beaucoup moins graves qu'auirelois. Ainsi, dans la campagne du Tchitral, les uedecins ont été étonnes du voir que les blessures occasionnées par les lu.ils modernes eiaienl nettes, que les balles eu pénétrant daus La os proJuiaait rarement • des éclats r-yonnants » et Jam ais da bruure cump èie. Au contraire les blessures proveuant des lu^it* de gros calibi e dont as servait t'enuemi étaient plus daugereusea e t se giiéris-aiant moins vite.

Les conclUBious de M'Cornsc sont donc très rasBuraüle* t dans les gueirea de l'avenir, il y aura beaucoup pius de bleast-.s qu'auparavant; mais le nombre de ceux qui guérissent compièiement e t

icompsi-abiement plus grand.L'emploi des traitemeoto anliseptiques contri-

bueia d'ailleurs pour une grsude part a ce réau.tat.

BieyoleC te de laxe .Un jonroal italien nous apporte une étonnante

L es Fues de Londres.Enr«‘Dtr«nt do sa vi.i(e A bordeaux, le lord

maire trouvera aur sa lablo une péiitiun des c< • ■h-Ts do la cité de Londres, qui le prient d'iutei-

Vfluir auprès des auiorites compéteutre pour 0 >teuir une plus d aiiucie dénomiuation des rues •le la mttropole britannique.

A l'sppui de leur requête, ils rappellent qu'un grand nombre do rues situées dans lea quartiers

les pins éloignés les uns des autres portent 1« même nom. e t ils produisant un tableau, d'sill«ars parfaitement exact, démontrant que la métropole compte s 57 rues Rü-abeth. 78 rues du Prince, 87 rue Jacques. 88 rues William, 01 rues Charles. Oi rues dn Roi. 09 rues de la Rome. ICO rues Qeorge, 158 rues Neuve. 110 luea Jean, 129 rues de l'Union et 151 rues de l'Eglise.

Dana ces eondiiions. personne ne s’étonnera des réclamations des cochers.

L e v r a i g r u y è r e .Dans une intéreatinie étudo, M. Yves Quyot

nous appreud que la fabrication d’un fromsgo de gruyère «xigo environ neuf mois. Une (ois fabri­qué. les sociétés de frùmageries se hâtent de rentrer dans leur capiul en . le vendant A des rommissionnatres Ceux ci l'emmagaiineut et le vendent selon les cours. Ils peuvent garder un gruyère pendS'it deux ans.

D'antres fromiges peuvent se conserver peu dani cinquante ans. Lea fimillos qui les mettent dans leurs eavet con*idèrent que c'est la meil­leure des caisses d'épargoe.

Eo Suisse-, dans la montagne, bien entendu, nû 1 oranger est... rare, c’est le gruyère qm r-m- plsee, daus l'ordre symbulique, la fieur virginale chantée par M>gni>n.

Gela peut paraî-re étrange, mais rien n'est plus exact- Le jour mêine de son maringe. on remet à U jeune Suissesse un g'atid Iroiuage nuptial, fait —- dit la légende — avec du Uit de géniKsa traite par des fi'les ssge*, compagnes et amies de la mariée. Et ce gruyère eyiobulique, placé sou- giobe sur la cheminée coQ)ugale, y tient lieu du (radiiionoel bouquet do floura d'uronger de nos mariées de province. '

Ce fromage n’e*t pas, d'aill«ura, seulement un euib ème. il sert aussi d'éph ra‘>ridea. Les j»un<-s époux y notent, par dns euuilles conveutiuo netips; ■ lea“ Uainihcëi~ët“ Ië ï décès daus leurs familles.

M A D A G A SC A ROn s’est p lain t, avec he.iuconp de ra ison ,

de la in luvaise prépariitiuii J e rexpediltu ii. Il 81-inbie cepein^ iit qu», ju squ’au iiiiiieü de ju ille t, no.s sdid.it> ii un i pa-, eu pat liculidre- iiiofit a souiriir do i'itisuUisaiicti des uppro- vi*ioniie(iieiilâ.

Voici deux lettres écrites par un jeune soldat du gpiiie a ses parents liab ilaiil le Luit- el-Ciiei', et qui U'iiiuigheui qu'uii nu m iini|uait de rien à Suburb iev ille , au nioineiit de la fétu iialioiiulu. E-perun.s qu 'ii en e»t de luéiue au jou rd 'hu i, e i que les p ri- vuliuiis que nus sutdals ou i dU endurei- avaiil que les uppiuviri»niuuneiiis eus»eul été accuiiiuli'os a Suberbieville, su r la se ­conde base des uperalious, oui d c lliiilu e - m ent p ris Un.

Suberbîpville, Ie23jain.Chers parenis, je vous dirai que je suis

débarque le 15 ui.ti et je sui.i re.*te Jusqu au H a .ticijiiiig.i ; depuis ce leiiip.-* nous iruvuus mil que d f m archer, b ii ce muiiiuiit je sui> u .Subi't'vieviile, petite ville du ti.uiiu h ab iia iib , bâiie à la frança se. Nuus y suiiiuies arrives deux ju u rs upiea la bataille, l 'u u r a r r iv e r la, il nous u falliu trav erser des forâis vierges, d v siiü ib es deux fois aussi hautes que les seigles de chez nuus, des rivières où ceux qui n 'elu ieiil pas iiiuntes avaien t de I eau ju squ 'au cou, pus de rou le, pas de cheiiiiii, des seniiei's seulem ent hnis par le genie . Ue lt-m,>s a a» lre ou reiicuiilraii queique.s Ciida-

res de Huvas troue» p ar les budes fraii- .aises. Us sont dem ura lises, iiuiis leur Il iiiqtious des < latuuillées > cuaip léies; un les descend p ar centaines.

J e SUIS en ce muiiiein a moilié chem in de T aiiaiiurive, a ZaU kiluinëties de Alajuiiga. L esule il y chaulfe eiitu re plus furl q u e ii A lgérie ; heu reu s.m en t que p a rio u io û nous avuiis passe il y avait des u rb ies ou de» lo - seaux puur se iiieitre a l'uiiibre.

Nuus sommes bien iiuurris, il y a du vin et du bi.file tan t qu 'il en lau t; nous avuiis 0 -juurs sOd uu duu tuiDlesqui uuu->.*üiveiil.

Ce* an im aux sont aussi bons â inanger qu>< us bœufs e t aussi gras que ceux que l'un lit engrais»er; ce soû l des liuupeaux que uu p reu tl aux Huvas,

_ Ma santé a toujours été parfaite ju sq u ’à C9 jo u r. Je suis c a toute barbe » , tout g r i l l é , . un me donnerait cinquante ans, mais j e m ’e a nioque. Le qui m ’ennuie seulem eol, c e s l que je n ai pas reçu d e lettre de vous deuuii q u i j ai quitté Couslanlioe. ’

SuberbieviUs, le 14 jn its t C’est au jou rd 'hu i le l i ju i lle t; quoique

nous so.vons en guerre, on le fétu tout da m êm e e t je le reponds qu 'il y a « de quoi ». Nuus avons lio is litres de vin e t deuil litre d e rhum puur six ; des sard ines à l’h u ile , des lenlitles, du bifteck, du ragoût, d e la salade , un cigare ei de.» cigurelies envoyèi p a r les Dames de France .. H ien de m ieux. J e vais p a r tir dans quelques jou rs pour T unanarive; d is aux g«*ns du pays q u 'avan t six m uis j 'i ra i leu r re n d re visite .

La Grève de Carmauz.Tous les v e rrie rs de Carmaux auxqneli

les soucis politiques de M. Jau rès im puseot la cuntinuaiion de la grève, n e son t pas cunlenls. H é ta it d ’ailleu rs inqiossible d 'en d o u ter; il y a toujours beaucoup de m alh eu - l’fu x e t du vicinnes dans les uiuuveineuts coileciirs. Voici une pn-uve des m alheurs causés p ar celle grève sans bu t : e lle nous est fournie p ar uiie coirespoiidance d ’A geo, publie pur le Télilgramme de Toulouse :

D im anche so ir, une famille d e v erriers , coni|iOseé du pére, de la m ère et de six eu* fiinus, eiiiil de puK»ugea Agun. Ces pauvres g ens venaien t de Carniaux e t se re u d a te n t.â l 'ied , par chipes, a UurUuuux, où ils e»pèreot iroiiver du livivnil.

il.s s 'clu ien t a r ié iès â la m airie pour soilUc ite r un secuüis de roule. Le husard nous les u fait re iicuntrer a 1 liûtel-de-V ilie, e t nous avuns d e heureux de lie r conversation avec eux.

Voici, lldéb m ent rapporté, ce que le p ère m u dcciaio, avec l'acceul de re iuo tiou Ift plus puignante ;

Ah! -• oiisieur, vous m e dem andez si nous v u iilio n slu g iév c l \ pensrz-vous?M on liis a ine e t nioi nuus gaginuns à la v e rre r ie lé fr. pu j-juur. .Ma nu iubrtuse famille vivait neureu»e avec ce revunu qxuiidien.

t Lorsque la greve a ccluic, nous avions peu d ecuiiumies. Nous (Uioiis loin décom pte r »ur lu chômage.

« Four ou, i r aux ordres des cam arades, nou» avons ubunüuuue l'usine. L 'est (e (xeur bien gl us que ubus nous y summes résignés : m ais si nuus avions dunne lib re cours à n u lle prupre soiitiuieni, si nuus avions voulu travuiik-r nial„re le sm u u eu is , ou nous aa** ra il tues] > (s ic ) .

Ces m alheureux ém igrants on t, d it le Té» légraniiite, déclaré qu 'iis n ’avaien t pas eu A •lu (ilaindru du leur» patrons, et qu’ils cousi-* d i'ia ien t conimo des < buurreaux > les me* neurs politiciens qu i les uvuieul réduits au Chômage.

Les permis de cbasse.Le Malin a profité de l'ouverture de la

clia>se pour faire.de» recherches »tatistiques su r la dciiv rance desperm i* de chus»e depuis un deini-»iecle. H eu com m unique aujour^ d 'h u i les ivsu lta is a ses lecteurs.

Voici les ciiiilres qu il puiilie :

Périodes el onnées.do iieniiis (lül.vres

UoDUntluialdes

“ soiiuelluiuenl drohe |ier$Df.1844-1847. ]44.Z;^2 3.G05.Ô00fr.1848 iHôa. 139 924 3 4-'9 8O0.851 18ÛU. ’24-i.89a 8 141.385'«70;g ..« .r J ..... 51 413 i.28a.325l ô n - l 8(2 (double

>ir<nt i">u 1 h u ij . 232 495 6 190 0251873-187». 3.)2 032 9.44 *.000I8l0 I8i7. 3i>3 8oU 1». 187.800I8.AS..... 371 754 1U.409.II2im » ..... 348.280 9.751.280lelM)..... 372 o(H) lu 44U.U80i ï 9 l ..... 317 351 10.585.828J8»’2 .......... 373 8.9 lu 488.8121893.......... 397.874 iI.l40.4T2

lES FlICBES D'OR(Suite)

péroraison eurtont para issa it re m a r- ^ b l e : t Ces hom m es qui se t ien n en t à la wre des accusés, ces condam nés tou t à

■m ure, ne son t dignes d 'au cu n in térê t, ^ o c u o e clémence ; e t j e m ’étonne qu 'un ^ to b r e ém inent d u barreau d e P aris , une

■ ^n n a liiô m arquante d e no ire o rd re , un ram e oui a m aintes fois dé jà donné des NQvesde son ta len t e t d e son bonorubilite ,

conviction e n tre p re u d re d e le»

l'on* a^«it toujours été ce que■ w e n i convenu d 'appeler un favori du su it, ^ h o m b r^ i ix succès au b arreau , queiqu s ■ j . heureux, pas mai de bonnes lurtunes y ^ i ie m e n t divulguées ava ien t fait d e lui P "* o r te d e lio n m ondain . N 'ayaut pas to n

I^tsréit» UB ieornanx n’sfan t »sa Tîn W S l i n ^

f iareil pour lancer à po in t un m ot d ’esprit, labile u conduire le cotillon, il è ia il rech er­

che d an s le m onde, aim é p a r les femm es, envié p a r les hommes e t courtisé p a r les luèies.

L 'affaire de la Féodale, avec le léger rid i­cu le que lu drfu ite m et toujours au frout du vaincu, 1 excita uu plus h au t point contre M. d 'A ririm uiit qui, p o u r la seconde fuis, lut faisait échec.

A m i.ie u d u sable fin su r lequel il avait toujuuis m arche, un cailluu s 'é iait rencontre qui l 'av a l, la it irebuidier. Blesse d an s un duel com tois, au lieu de ten d re tuyalem eul sa m ain au vuinq .eu r, ii lu t tourna le dos et lui conserva rancune.

— Oh ! je m e vengerai, se disait>il, j e m e vengerai I

11 chercha d ’abord p a r quel côté son- ennem i puuvait ê tre vu lnérab le. L’attaque devait ê tre difflcile , c a r l 'a u tre sem blait diab lem ent p rê t à la riposte. — D el’esp ril... b ien assez pour répondre a une p h rase m or­d a n t e ; — d u poignet... snfllsaïQmeiit pour fatiguer son adversaire s u r le le iT uin l.. et un passé... loger sans doute, m ais exem pt de tout reproche sérieux.

L anternuise chercha ,chercha longtem ps... le talon d 'O scar. A l.i Dn, il ti ouva : le talon d Udcur, o 'ctu it sa femme.

Faire la cour a m adam e d 'A rtrim ont, lui p la ire , e t . . . on devine le reste.

Le salon dem ad .iine Cambrasis é ta it un te rra in n eu tre , L anteiiiuise s'y reiicuiilruil p.irfuis avec Alice d 'A rirnuont. Il redoubla désorm ais lu fréquence d e ses vi»ite4. De cela, on n e puuvaii lui savoir m auvais gre . il p rouva it q u 'il avait bon caractère, voilà tout.

Il » r iil Jtuqne-U conwcrô peu d 'itlenttoa

à la femm e de l'avocat g én éra l. Le refus qu'A lice avait fait de l’u lfred e sa m ain moti­vait, sinon excusait sa fro ideur. Il se Ut un devu ir de rép are r ses torts. I l se trouva d 'a - burd assis a côté d 'e lie ... comme p.ir liasai d .

E lle, cruyuut de son uevoir de »e m ontrer aim able avec un homme lualuieiie p a r son m ari e t econdiiit p a r elle , lui p a n a de ses qualités d e valsein , év itan t avec »oiii la ques­tion de la Féodale. L’d u tre v in ta e lul-m èm e, la où e lle ii'usuil s 'engager, c .M. d 'A rtr i- m on l avait été plus furi qu-i lu i, d 'au tan t plus fori qu 'il avait su faire triu iuptier la m auvaise cause. 11 a im ait a recunnaitre le m en te do »on a d v e rsa ire , un hum m e si ch a rm an t,àc ô te duquel lui u 'é ta ite t n e serait jam ais qu 'u n élève. »

D 'A rtrim ont a r riv a it su r ces en trefa ites.J e disais à m adam e d 'A rtrim ont, cher

m aître , combien j 'ad m ire votre m erveilleux ta len t e t avec quelle sm cériiè je reconnais vo tre supériorité .

— Ne partons pas, je vous en p rie , d e ...-— S i... s i... punoii» de m a dcfuiie ... J ’y

liens. 11 est de neaux combats où il es t doux d ’é u e vaincu, quand ce ne se ra it que pour avo ir pu apprécier le m en te du vainqueur.

— Vous ue m è n avez pas to u la 7 ...P<ia une m inute, je vous le ju re ...

— Eh bien 1 venez d iiie r jeu d i a la m ai­so n ... Nuus causerons...

— C est ce la ; vein-z, appuya Alice.Laiilcrnoise »e lit un peu p rie r .. . pour la

for-iie. Il eu t été de m uuiu is goût d e sau ter su r l'inv ita tion .

Le d iu e r fut cliarm aut. U . d 'A rtrim ont avait bien voulu puur uu m om ent laisser son form alism edecôté. Lanternoise Qi à s e s hôtes la concession de ses clleb ts d e la Féodale, qu’il t r o u l ire d ’boBorabÙlté dontéoit, Oa

causa... On parla science, philosophie, éco­nomie politique.

Laiiiernuise ne perdait pas de vue la m aî- Iresse de muisun. H l'é lu d iu it, ana lysan t chacune de se» paroie.-i, e t s 'a iluchant a lui trouver un point faible, une préféience, une aiilipiiihio, quelque cliuse enfin q ii l a p i s - sioiiKài e t du iii il put t ire r pai ii, pfus ta rd ... qu ui<i le m om ent ser>dl venu.

Ün parla liite ru tu re au»si.Los grands m aiires cuntemporains furen t

p assfse o revue, si. l’avu ta t gciioral savait, en une phra.*e conci.se, résumm- luuie la tm i- daiice il un livte. .Madaine d A rtnm uni, elle aussi, avait le jugem ent fori ju s te , failas.<ez ra re chez une femm e d 'u u esp rit aussi enthousiaste.

M* Lauiernolse rem arqua que m adame d ’Artriinonl adorait la poésie.

CoiumeoD p u rla itd e M usset: c Je v o u d ra is ê tre homme, avait-elle d it, pour oser e n c r ie r tuut le bien que j 'e n pense. »

Il rem arqua aussi que M. d ’A rtrim ont, à ce moiiieul, av a it fronce le sourcil.

— Tiens I liens I pensa-t il, au ra is-je d é- couvtri quelque chuseT

Nuturetiemeiit, H cun inua la conversation sur le mémo su jet, e t lança comme bailund e s S . i i :

— Au fond, les beaux vers, il n 'y a que ça. Cela cuasule d e tout.

— O n! comme vous avez r.iison, laissa échapper mailam e d 'A rlrim onl I Cutiiine je vous .ippi'üuve l Et comme je vous serais re- cutin<iis»antu si vous pouviez am ener m ou m ari a juger comme vous I

“ idcherui, .Madame, d it-il en a’incli- oao t, e t i l se tou rna vers l'avocat général comme pour le supplier d e fa ire cette coa«e e u io a i io a é p ô a ie .M

Mais l 'a a lre secoua la léle d ’un a ir sévère e t se contenta de répondre :

— .Ma femme est une iô;e folle gui me voudrait toute la jo u rn ée as-is à ses côies pour lui lire des ver-.etqiii ne peut se résoudre a e n v isa g e r l'exi.'teuce p a r son côté süileux et utile.

— M y voilà, fil à p a rt lui Lanternoise.

Un d in e r se trouve élro le commencement indii|U r d une iniiuiité qui croit plus ou moins selo I la .symp.ithie réoi,iio.|uu.

V j.-<ite de dIgHstion, inviiations successives aux p e ti t‘S ut aux grandes recopiions d e j iiir et de so ir, rencontres ciii*z h;s l ie is .e lc ., etc. G e»t bien vile fait de se lie r a Faris.

Lanternoise devin t donc en peu de temps le fam ilier de m adame d Arlrim ont. Il affec­ta it y is-à-v is d ’elle une m anière d 'ô lre toute particu lière. Le sans-géue, le ton ira im ab le im pertinence dont il usait en général avec les feinmes se cnangeaii pour Alice en une sorte de deférence.

— J e pri'fére votre compagnie à toute uutie, lui d is ii t- i l souvent.

E I c-iu-iant av ic elle , il s’«(Torçait sans ce S 'e d e ram eaiT la co.iversition a ce mémo sujet : lu po.isio. G’éla iidococô io qu’il fa lla it livrur bata ille .

— D o n n ‘Z-mei ile< Conseils. Les hommes snni SI im .iroprus ,i choisir «ux-iné n ‘S le irs lectures! D'îpiiis d.x a n s q i e j e me nourris de f a n d ’ e v t et d ’In.-miuies, j 'a i oublié la plupart des beaux vors de uos grands poètes modernes.

< Voici la saison des vacances qui v a s ’o u - v rir . J e veux me refaire le goût. Voyons... p a r où com m encer ? Q ueli lo n i les P a rn a i* S ltBI?*.,

— Hél. s i M onsieur,jenesul8guèreproD rtà vous gui e r .. .

— Vous plaiain lez , M adame... Ou bien alors, c esl un exces de iuud<istie d e votre part. i;om uieiit! vous qui voudriez ê tre hoiniiiü [lour (bru de .Mus»cl tout le bien que vous ou peiisi z l ^

— Q-ie j ’fii pensais... dans le tem ps; ca rje ne ii» plus, Monsieur, ou du moins je ne lis {ilu.s de vers...

— El. pourquoi cela, grand DIeuI— Je, n 'eu ni plus le loisir. H faut m e

m ettr.' au cüur.inl de tout ce qui parait au point de vue .;cojiüiiiiqae, scieniillque,püiio- su p h iq ie et ja rM ique ... Et puis mon m ari düsire... sa situatiou nous obiige... H faut que...

— Votre m ari ne vous défend pas de lire , au m oins?

— Oh I non , il ne m e defend pas ... Seule­m ent il ne m ’encourage pas... Vous compre­n ez ... pour bien goûter la poésie... il ne faut pas ê tre srtil. o ’e»t comme au théâtre : oo ne s y p..lit qu a l.i condition d 'avo ir un compa­gnon avec lequel on puisse échanger ses impiessioiis.

— .M. d 'A rtrim ont refu.se donc d e vous luiiir lé le dans uu duo pueliq le ?

— ü u t , il rolu.se. Oh 1 je ne d is pas qu ’il ne so it ,M.soxcus.ible: H .i tan t d 'occupalioiul D a illeu rs , d.ta> les coiu.nenceiiioiits de noire n iiirugn , uvaut ijiiil no fût avocat générai, il s'exéciii.iit de bonne grâce. C éta it char­ma it a lors!

E l s a r ce mol charm ant, Alice poussa o a soup ir...

(À lu iore),

Jpiiuf Bkia mi Touçvif,

Page 2: COURRIER DE L’OISEbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1895_09_15_MRC.pdf · 2014-02-19 · les bijoux persounela de l'imparatrica Eugéuie après la chuta da l'Empira. A ce

|n ; |

P o u r la d e rn iè re an n é e connue, la part d e l’E tat d an s le p r i i des perm is d e cbasse a été de 7.161.732 fr . (18 fr . p a r p erm is), e t celle des com m unes d e 3.978.740 fr . (10 fr. p a r perm is).

Sait»on, è ce propos, com bien de pièces d e g ib ier P a r is consom m e annue llem en t T D ans ces d e rn iè re s années, les-c b iiïra s on t

. v a r ié dan s les proportions su ivantes :Lièvres, de SlO.OOOa 300.000; bécasses

e t bécassines, d e 40.000 è 45.000 ; alouettes, de4 .S50.000& 1.380.000; ca illes, de 175.000 & 900.000 ; fa isans, de 110.000 è 190.000; cerfs e t chevreu ils , d e 14.000 à 15.000 ; ca> n a rd s sauvages, de 90.000 à 30.000 ; grives e t m erles, d e 170.000 è 960.000 ; perdreaux, d e 360.000 à 430.000 ; sarcelles, de 10.000 &

. 19.000 ; vanneaux e t p luv iers, d e 95.000 & / 30.000 ; sang liers, 475 & 550.

Q uant aux lap in s , les P aris iens en dévoren t . d e telles q uan tités que. les statistiques r e ­no n cen t à tes m en tionner. U n ancien relevé p a rla it d e tro is m illions 4 e rongeurs mangés d an s l'an n ée ; depuis, la consom m ation a considérablem ent augm enté. C’est assez d ire que la gibelotte n ’est pas le p lat le m oins recbercbé des hab itan ts d e la capitule.

La Monnaie.L’ad m in is tra tio n des m onnaies v ien t de

p u b lie r l 'é ta t des m onnaies fabriquées, tan t p o u r la F ran ce que pour certains pays étran - gors, p en d an t le p re m ie r’sem estro 1895.

.D e cet é ta t nous extrayons ce qui su it :P o u r la F ran c e , il a été fabriqué ;3.754.645 p ièces en o r de 90 fr ., soit une

v a le u r nom inale de 75.099.900 fr.600.000 p ièces de 9 centim es e t 800.000

tiiéces d e 1 centim es en bronze, soit u n e va- eu r nom inale to tale de 90.000 fr.

La M onnaie a travaillé , en ou tre, pour la T un isie . E lle a frappé pour notre pro tectorat 90 pièces d e 90,fr . e t 80 pièces de 10 fr. en o r , soit 1.900 fr . en valeur. E lle a fabriqué e n m onnaie d ’a rg en t d u m êm e pays 300 p ièces d e 9 fr ., 700 pièces, d e 4 fr ., e t 1.000 p ièces de 50 centim es, soit au total 1.800 fr

L’in d o -C b in e e n tre aussi en compte. 4 498.966 pièces d e 1 piastre en a ig e n t, re ­p ré sen tan t 7.774.051 fr . 83 e t 9.146.718 p ièces de 1 centim e de p ias tre en bronze, so it 13.498 fr. 86.

P o u r Monaco, il a été fabriqué 90.000

Sièces de 100 francs en o r, soit 9 m illions e francs.P o u r le M aroc, il a été frappé en argent

499.976 pièces de 5 onces; 414.499 pièces d e 9 onces 1/9 ; 564.635 pièces de l once, et 4.148.774 pièces d e 4/9 once, rep résen tan t a u to ta l 1.064.596 fr. 93.

'E n y ajo u tan t ce que la M onnaie a fabri­qué p o u r la G rèce, Ü a ïii, la Bolivie, le Chili et^eotin le G uatem ala, on a rriv e au chilTre respectab le d e 94.793.559 fr . 80 de m on­n a ie s, don t 75.149.900 francs de m onnaies françaises, e t 16.680.659 fr. 80 d 'au tres m onnaies.

L e nom bre to tal des pièces frappées es t de 96.085.495.

Dévoré par un lion.U n d ram e épouvantable s 'est déroulé

je u d i m atin , à cinq heures, dans la m éna­g er ie Pezon, in sta llée a la place P errach e , à Lyon. Un je u n e hom m e de 93 ans , Léon Lyssel, venu pour se faire plioiograpliier d an s la cage d u lion llom uius, a été dévoré p a r ce d e rn ie r , sous les yeux du photographe, im puissant à le üefeudre.

Voici dan s quelles circonstances ce terrib le d ram e s’est p rodu it :

Le jeu n e E yssel, qui avait toutes facilités d e pén é tre r d an s ia m énagerie, avait conçu le p ro je t de se fa ire photographier dans ia cage centrale.

Jeu d i m a tin , vers six heures, à l 'in su des p atro n s d e la m énagei ie, il y en tra it pen­d a n t que le phoiograpiie m en a it son appa­re il au poin t. La cage centrale é ta it vide n atu re lle m eu t, m ais juxtaposée é ta it une a n tre cuge dans laquelle som m eillait K oiuu- lu s , un unorm e lion.

Eyssel é ta it à peine en tré dans la cage cen tra le que, se dirigeant vers la cage voi­s in e dans l'in leu tiou probable d 'exciier le fauve, il lit déc taucher ia g rille de ferm e­tu re . i ’rom pt comme l'éc la ir, Romulus bon­d it , saisit l'im pruden t e t de ses lurm idubles m âchoires lu t b io ie la tète; puis iru iuau t le cadavre dans un angle de ia cage, s 'ac­croup it su r lu i e t s 'abreuve du sang de sa v ictim e.

Le garçon de m énagerie, réveillé par les c r is pousses p a r le photographe, seul témoin d e cette scène, essuie en vain de fa ire lâcher p ris e à Hom ulus. Il ne réussit qu ’a exciter davan tage le fauve qui s’acharne su r le cadavre d 'Ë yssel, b ien iél déchiré eu m aints endro its .

E nfin , on eu t l'idée d 'a lle r cherclier le dom pteur Lucas, qui put lorcer Komulus a r e n tr e r dans sa cage.

L e cadavre pan te lan t d'Eyssel fut alors re levé . La téte éta it coiupléiem eui broyée. L e cou, le thorax e t le dus portaien t de nom breuses e t profondes traces de griiles ; u n e cote é ta it enlevée e t la liauche d io ite déchirée .

NOUVELLES MILITAIRESI jC dépax't des jeunes solduts»

L e généra l Z iirlinden , m in istre du la g u erre , v ien t d 'ad resser une circulaire con­ce rn an t la m ise ou roule des jeunes soldats, p a r application de lu loi du 98 ju in d ern ie r, d ’après luquollo les jeunes soldats, sauf ceux q u i sont alfectès à dos corps slationues en C orse, en Algérie e t en T unisie, doivent re ­jo in d re leu r corps dirociem ent e t indivi­duellem ent.

Lorsque la da te de la mise on route sera fixée, un o rd ie d ’appel individuel sera rem is a u x Jeunes soldats qui font partie uu cou- lin g en t appeiu sous le» drapeaux ; cet o rdre d 'appel leu r tien d ra lieu de ieuille ue luu te e t leu r donnera d ro it au tarif ré d u it sur les chem ins de fer.

Les jeunes soldats sont invités â se p ré­se n te r a la gare une lieuro avant le départ d u tra in .

I ls seron t rem boursés au corps.Ceux qu i rcjoigueut n ’ont pas dro it aux

fra is de rou te ai la distance com prise en tre le chef-lieu de canton auquel ils appur- t ien n eiil e t le corps à rejoiiiuru est iiile iieu r h 95 k ilom ètres, m ais ils reçoivent, le jour d e leu r a rrivée au corps, l'indem iiité jour­n a liè re spéciale.

Les jeunes soldats dénués de ressources peuven t recevoir, p a r unticipulion, au dé­p a r t, les allocations de route auxquelles ils o n t d ro it, m andatées par un fonctionnaire d e l ’in tendance su r uu certillcal du m aire d e la com m une constatan t qu ’ils sont sans ]fe»ourcés.

L,eM candidaUi'{|;ardes forestiers.La com m ission chargée de slatiie r su r

l’ap titude physique e t professionuetle des sous-olficiers candidats a l’em ploi dé garde forestier dom anial, d o n t le nom bre est, nous a - t-o n appris, d e plus en plus élevé, se ré u n ira le 17 octobre prochain , au m inistère de t'ag ricu ltu re. sous la présldencé d é N . Sé- d il lo t , adm in isirateu r-vérificateu r général des forêts.

Les tro is q u arts des vacances sont désormais attribuées aux sous-odiciers rengagés ayant m oins de tren te -sep t ans e t com ptant quatre années de grade.

Les gardes com m bnaux n e seront ensuite agréés qu ’après les fils d 'agents ou- de prépo­sés d o m an iau x , e t on dev ra les choisir parm i les anciens m ilitaires ayan t quitté l'a rm ée avec le grade de sous ollicier, m ais sans au tre condition.

GflRORIQnE LOCALEDélégation cantonale de Senlis,

Comme les années précédentes, la Délé­gation cantonale d e Senlis organise une dis­tribu tion so lenuelle des certificats d ’études.

Cette d istribu tion so iennoiie , qui doit avoir lieu lé 6 octobre, sera présidée p ar M. üo iiveux , in specteur d ’Académie.

S u r la recom m andation de no tre député, M. G aillard , deux prix o n t été donnés p ar M. le M inistre de i instruction publique.

N otre rég im ent est revenu ce m atin des m anœ uvres auxquelles il a pris p a r t, su r les confins de S eioe-e t-M arne. Les hom m es éta ien t couverts de ia poussière des roules, m ais ne présentaien t pas le m oindre signe de fatigue, e t le rég im ent av a it sa belle appa­rence habituelle.

Nous apprenons la m ort du baron M ounier, qui fu t, p en d a n t de longues années sous l ’E m pire, sous-préfet de Senlis.

M ercredi, a eu lieu en la m airie de R eau- vais, sous la présidence de M. G arbet, m aire , assisté de M. B erger, sous-in tendant m ili­taire , à B eauvais, l 'adjudication de la four­n itu re d e pain à la ra tion à exécuter du 1 * 'octobre 4895 au 30 septem bre 1896 pour les garn isons de BeauvaiS e t Senlis (9.500 ra tions).

M. B u tin , deM argny-ies-Com piègne, a été déclaré adjudica taire au prix de 90 centim es 9 le kilo.

U n bien douloureux accident est survenu à M. Cham bault, en trep ren eu r de m essa­g erie à Sen lis. E n re v en an t de P aris , dans la n u it d e m ard i à m erc red i, aux environs de Louvres, il tom ba su r le pavé p a r suite d ’un h e u r t, e t reçu t de son cheval un coup .de.p ied-quL lu i-cassa-une ja m b e ^ i l -e u t- e n - ou tre le talon de l ’au tre pied grièvem ent blessé.

11 a été re levé p a r u n ja rd in ie r qui avait heu rté sa voiture, e t ram ené chez lui à S enlis, où il reçoit les soins que nécessite son éta t.

ETAT CIVIL DE SE N L ISd u 7 au 14 septem bre 1895.

Naissances.7 . Doyère (G eneviève-L ouise), rou le

C hantilly .8 . M ollaudiu (F rançois-Sébastien-Joseph),

ru e de la République.11. Cousin (E m ile-A lexandre), ru e Bellon.

Décès.9. M. F lam an t (F ran ço is-V ic to r) , ja rd i-

n ier-m aru icher, 59 ans, ru e des Ja rd i­n iers .

13. M artin (V ictor-M arcei), I mois 95 jours.place L avarande.

M ariages.14. M. L em aitre (A lexandre-V ictor), m é-

gissier, dem euran t à S enlis, e t M>'* G aillet (A lphoosine-A ugusiine-G eor- gello, cu isin ière , dem eurant à Lagny- le-Sec (O is e ) , e t p récédem m ent àSen tis.

P ublica tio tis de Mariages. (N éant).

Congrès libre des Soeièles d’instruction et d’éducution populaires.

A l’occasion du 4o« ann iversa ire de __ fondation, la SociCfd hacraise d'enseigne­m en t p a r l ’aspect a p ris l ’in itia tive ü ’un Congrès Jibfe en tre les Sociétés d ’instruc­tion e t d 'éducation populaires.

Ce Congrès a eu lieu au H avre, sous la présidence de M. Poiiicarô, m in istre de i’iusti'uclion publique, les 30 e t 31 août der­n ie r, e t a été clôturé le 1” septem bre, au Théàtre-C iriiuo du H avre, p ar ia d istribu­tion solennelle des récom penses aux lauréats de lad ite Société.

Nous re levons, su r le palm arès, les noms des in stitu teu rs do l'O ise su ivants :

Dappel de m édaille d 'a rgen t :M. Commessy, in s titu teu r â AKonne.

Médailles d ’a rgen t :M-\l. l la iin ie t, d irec teu r d ’école à Creil.

A utiquel, iiistilu ieu r à S ain l-A ndré- F uriv illers.

Lm b accidentel d e m ach in en à v a p eu r .

Le Jo u rn a l officiel v ien t d e pub lier le relevé des accidents survenus en France dans l ’emploi des appareils à vapeur pendant l’an n é e 4894.

Nous ne trouvons dans ce docum enl que déùx faits dé l’espèce, survenus dans le départem ent de rO ise . '

Le prem ier, a rriv é le 11 m ars, A Somme- reux , es t l ’explosion d 'u n e chaudière-loco- m oblle, sans accident de personne.

Le second s 'es t p roduit d an s la fabrique de cartons, à S en lis, le 94 août ; n n e chau­d ière hoi'izonUle a éclaté. La pompe alim en­ta ire ne fonctionnait p lu s . I l n 'y a eu pres­que aucun dégât m atérie l, m ais le chauffeur e s t m ort des su ites des b rû lu res qu ’il avait

Aux anciens combattants de fS -F O -IS ? !.

Le Comité d 'in itia tive pour la formation d ’une Société am icale (rég ionale) des an ­ciens com battants de 1870-1874, inv ite les nouveaux a d h é ren ts â assister â la réunion provisoire qui au ra lieu le d im anche 99 sep­tem bre , â l ’hôtel du Pont-N euf, à h u it heu res du so ir (97 , ru e Soiférino, à Com- piègne).

Le Comité engage ceux.de leurs cam arades qui désire raien t en fa ire partie à se faire in scrire avan t cette réunion.

O n s’in scrit â l ’hô tel du Pont-Neuf, chez M. B lanchette , e t place de l'Hôtel-de-Ville, au B ar, chez M. Lucet.

P our le Comité :P . Gressibr ,

où les lettres do iven t ê tre adressées.

de 9 fr. ren ferm ée d an s a n tiro ir de buffet. In terp ellé au su je t de la d isparition d e cette pièce, il n ia d ’abord effrontém ent d ’en avoir opéré la soustraction ; m ais, poussé à bout, il finit p a r avouer, e t re n d it la pièce qu ’il av a it cachée e n tre deux p ierres d ’un m nr,

Ce n ’est pas, p ara lt-fl. la .p rem ière fols q iiè cet en fan t, ab an d o n n é â Ini-m éme, com m et d e ces vilaines ac tipns; aussi serait- il bon de p re n d re prom ptem ent des m esures- qui le m e tten t d an s une m eilleu re voie.

G r é p j r .U n ac te d e 1438 a été acquis récem m ent à

P a n s p o u r e n r ic h ir nos arch ives départe­m entales. I l ém ane de Michel D urand, écuyer, lieu ten an t de G au tie r de Brusac, l 'u n de ces fameux ro u tiers attachés au se r­vice de C harles V II, e t pourvu , p a r le Roi,des fonctions de C apitaine d e Crép^ e t Vez.

Y h é â tr e d e l§enlis.(Tournée Jean B rus).

L undi so ir 46 septem bre 4895, représen­tation ex trao rd in aire :

LE PETIT CHASSEUR ALPINOpérette en 3 actes.

1 « acte : Le Bil let de Logem ent. — 9» a c te . Le Col de l ’H erm itage. — 3* acte : Lbs B ri­gands ; T riom phe des Chasseurs alp ins.

La scène se passe de nos jours.

IH a re h é d e S e n l isDU MARDI 10 SEPTEM BRE 1895.

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La Pasteurisation du sol.

G ougibus, inslilu tou r ù N euiilv-en- Thelle.

M édailles de b ro n ze :MM. Caries, insiiiu iour â Courtenil.

D oublet, id. û V erberio.D rouarl, id . à Rivecoui t.Gellé, id . â l'iiiseiix -en -B ray .H ouel, id. âA ppilly .L avallée, id . â Boresl.Sorel, id . à'V ernouil.

M entions honorables :MM. T iézel, d iroctoiir d ecole à Corapiègne.

Biidier, iiistiiu leur â Héiomesnil. B nigeviu, id. à Cauvigny.Carou, id . à Royallieu - C om -

piègno.F ru itie r, id . â Porquéricoiirl.G eolïrin , id . à Cires los-Mello.l.om aire, id . â Hermès.M artin , id . ù Morteraor.

Aptitude pédagogique.M. l’o incarè, m inistre do l’iiistruclion pu­

b lique, v ien t de signor un arrê té aux ternies duquel l ’ép reuve écrilo du certificat d 'ap ti­tude pèdiigogi(]U6 aura lieu au chef-lieu de chaque u rrundissem ont, le samedi 98 sep­tem bre courant.

Les asp iran ts e t les aspirantes devront se fa iro irisc riieâ l'Inspection aciuléiniijue avant le 90 septem bre, en accom pagnnulladom ande d ’inscription qui doit fa ire connaître le cen­tre d ’exam en choisi, du b revet de capacité e t de l ’acte de naissance»

L’agricu lteu r qui veut p ro téger ses récoltes— l'ho rlicu lleu r qui tien t à sauver ses plantes— le m ara îcher qui veut assu rer la levée de ses sem is e t la protection de ses légumes, d o iv e o l^ a s fe u rû e r le sol, pour dé tru ire ou faire fu ir les vers, co.urtilliéres, insectes, et en général tous les ennem is des récoltes tau- jo u rs à l'affût.

Avec VOccidine on pasteurise le sol s n u ire â la végétation.

L’ag ricu lteu r doit la m élanger à ses fu­m iers dans la proportion de 9 a 3 pour cent.

L’horticu lteu r do it l ’incorporer à ses ter­reaux e t à la te rre de rempotage.

Le m araîcher do it l'assim iler au sol â ra i­son d ’une poignée p a r m ètre c a rré iors de ses sem is, e t eu la ré p an d an t judicieusem ent, a ssu rer une zone de protection au tou r des p lan ts â sauvegarder.

L'O ccidine es t av a n t tout un antiseptique, un insecticide e t un iuseciifuge— elle anéan­tit le germ e dans l'œ uf des insectes m alfai­san ts, elle lue le ver blanc, la courtillière, tes vers gris, cloportes, fourmis, lim aces,etc.

E lle assa in it e t nettoie le sol.En un mot e lle le pasteurise.

D EPO T DE L’OCCIDINE16, r u b üb T hévise, P a r i s

ï k Société liéBérile de i'roJuils pour l'Igricallure et l'iDduslxie.

Le sac de 50 kllog. : ONZE FRANCS

Arrondlsseiueol de Seolis.Darbery.

M. Viala, su rnum éraire de direction des contribu tions indirectes au M ans, vient d 'è tre nommé commis à Barbery.

D o u i l l a n c y .

Le 8 de ce m ois, M. Delacour, cultivateur au Plessis-aux-Bois, é ta it à chasser en com­pagnie de M. Leloup e t au tres inv ités, au lieu d it la S ente des P auvres, te rr ito ire de B ouillancy. Tout à coup un coup do fusil tiré su r uu p e rd reau p a r un chasseur voisin, M. Ledoux, v in t le c rib le r de plom b, quatre g ra in s su r le côté gauche de la ligure et plusieurs au tres su r les côtes e t dans les vêtem ents.

Les b lessures n e paraissent pas avoir de gravité .

C h u i u a D t .

Mme veuve Pot, dom iciliée, 3, p lace Lava­ra n d e , à S en lis, ayan t trouvé, le lundi 9 sep tem bre , au P o le au -C h a m a o t, une m on tre on argen t, s’est em pressée de la dé­poser à la M airie d e Cham aot, oû l ’on peut la réclam er.

Nos félicitations à l ’honnéie dam e pour cet acte de probité.

C l i a m b l y .Née en 1799, la vénérable centenaire,

M™* D elacour, v ie n td ’a v o ir1 0 3 a n s le 4 sep­tem bre dern ie r, e t non seulem ent ses facultés in tellectuelles ne lui font pas défaut, mais elle possède encore une santé parfaite. Tous les jo u rs on la voit fa ire sa petite prom enade, appuyée su r son bâton, causant a tous ses voisins, a llan t re n d re visite â ses am is et s 'in téressan t mémo aux nouvelles du pays, m algré son g rand âge.

D roite coiiuno un I , no se servant pas de lunettes, nui doute qu ’avec les bons soins don t on l'en tou re , M"-* Delacour ne soit encore conservée pondant quelques années à l ’alTection des siens.

4 'i* a u io iH y .Un gam in de 13 ans, du nom de Gaston

Depariâse, profita de la permission que lui d onna la femme Douzou, garde-barriè re , d 'a l le r chez elle y p re n d re un pot de b ière , pour è'em pftrér en mOme tem ps d 'u n e piÿcq

C barles d ’O rléans é ta it a lo rs captif en A n­gle terre ; son m oulin d e C arrière , à D uvy, é ta it ten u p a r C réplnet d e B éthencourt. Michel D urand se re n d it à Duvy e t som ma

■*,‘« m m e t ‘ < w iT e in e U re q u atre seliers àe blé p o u r la n o u rritu re d e ses c com pagnons estans en garn ison à Crespy pour ia gard e et la seu rtè d e la v ille e t chasiel e t dn pais env irons » ; le m eun ier, cra ig n an t d ’ô tre poursuivi p a r le g ra in e tie r du duc d 'O rléaps, à Crépy, e t d ’avo ir â payer deux fois, refusa. Aussitôt, ils fut m is en prison p a r les gens d é gu erre d e Brusac, qu i s’em parèren t dn b lé qu ’ils réclam aien t, m ais en réd igean t u n e qu ittance en bonne form e.

Antres Arrandissenenls.O erm ont.

U n décès qui s’es t p rodu it jeu d i d e rn ie r à Il . . circoostan^G lerm ont, d an s des circonstances exeepùon-

nelles, a causé u n e ce rta ine ém otion dans cette v ille , e t a donné lieu aux racon tars les p lus d ivers . Voici les renseignem ents que nous trouvons à ce su je t dans le S em eur de l ’Oise :

Dieudonne.D im anche de rn ie r, à q u a tre heures, a eu

lieu à la m airie d e D ieudonne, en présence d n Conseil m unicipal e t de la Compagnie de sapeurs-pom piers, la rem ise so lennelle d e la m édaille co loniale avec agrafe T unisie , â M. D epuille (L éon), dem eu ran t à M ont- ch av ert, com m une de D ieudonne.

En lui re m e tta n t ce tte m édaille , M. P ré ­vost,, m aire d e la com m une, lu i a 'p résen té un bouquet, e t dans une allocution touchantea rappelé les actions d ’éc lat du b rav e Dé­

lité.puilNons saluons en vous. M onsieur D epuille,

ac h ev a -t-il, un des v aiilau ts com battants de no tre corps expéditionnaire de T unisie, et c’est avec b o n h eu r que j'a ttac h e su r vo tre po itrine, aü nom du gouvernem ent d e la R épublique, ce tte m édaille , insigne de votre dévouem ent à la P atrie .

« H o nneur au so ldat D epuille I au vaillan t p a trio te ! »

E nsuite, M. Vaast, sous-lieu tenan t de la Compagnie, prononce à son tour quelques paro les de félicitations fort rem arquées.

M. D epuille, v isib lem ent ém u, a tém oigné avec effusion toute sa reconnaissance de l 'h o n n e u r d o n t il é ta it l ’objet.

A l’occasion d e celte fêle de fam ille, on form a e t on ém it le vœ u. de voir décerner la croix de la Légion d ’h o n n eu r au dévoué m aire , M'. P révost, q û i"co a ip te '4 '7 ‘â^ services m unicipaux don t 44 comme m aire de D ieudonne, e t qui a re n d u d 'im m enses services à la com m une e t an pays pendant sa longue adm in istra tion .

M. P révost es t p eu t-ê tre le doyen des m a i re s -d e —France,— sinon -pour lâ g o rd n - m oins po u r la d u rée des fonctions.

G ilo co u rt.L’en tre p re n eu r de ' m açonnerie Collas est

m ort h ie r m atin , 43 couran t, â l 'âge de 57 ans, des su ites d ’une fluxion de poitrine.

Caractère o u v ert e t loyal, excellent cœ ur, toujours p rê t â re n d re serv ice e t â se dé­vouer, M. Collas n e com ptait que des am is.

Ses obsèques au ro n t lieu lund i m atin , en l'ég lise de Gilocourt.

P a r su ite d e ce tte m o rt, l ’en trep rise de m açonnerie de G ilocourt e s t dès au jourd’hui à céder dans les p lus faciles conditions.

Orry>Ia> Ville.Liste des num éros g agnan ts de la Tombola.

19 989 456 765. 1098 4909 141890 990 474 787 1056 1944 144993 315 507 890 1078 1955 1469

438 397 509 843 1089 1977 4479444 399 540 868 1099 1979158 348 514 886 1109 1991168 367 531 895 4441 1994900 369 596 999 1119 1384970 376 661 1007 1144 1399974 433 698 1013 1483 1417

Lots offerts p a r M. Enchéry 912 552 691 779 1413 1389 1466459 555 647 861 1338 1403596 618 738 885 1361 1459

Pontpoint.Le 10 couran t, M. M axence Duchauffour

apprit, p a r sa fille, que des pom m iers q u ’il possède au lieu d it la M ontagne, ava ien t été dévalisés. I l n e tard a pas à apprendre que l ’au leu r de ce m araudage é ta it (e jeu n eD .. , âgé de 15 a n s , q u i , avec unegaule, avait ab a ttu les fru its en b risan t même des b ranches. l i e n avait fait un tas sous des herbes sèches, d an s un bosquet voisin. La récolte, consistan t en superbes pommes â co u te au , va la it au m oins une d izaine de francs. Le jeu n e m araudeur d éclara qu ’il avait commis cette m auvaise action, poussé p a r le besoin, e t que sa m ère qui no jo u it pas de toutes ses facultés e t vil en concubinage, le laissait habituellem ent ja n s moyens d ’existence e t l’erapfichait même de se p lacer. Il a jou ta qu ’il p référait a lle r en prison que d 'è ire perpétuellem ent affamé chez sa m ère.

c M ercredi m atin , le sieu r Ghocart (Louis- E lie), âgé de 69 an s , sonneur â l'ég lise Sain t- Sam soo, e t dem euran t ru e G révlu, éta it resté couché, se p laignan t d e douleurs abdom i­nales. H. Chocart av a it eu déjà des accès de coliques hépatiques.

c Vers q u atre h eu res d e l ’après-m idi, M. Ghocart n e se s e n ta n t pas m ieux, 9é dé­cida â appeler un m édecin q u i, ap rès l’avoir exam iné, déclara q u ’il n ’avait r ie n de grave, e t oédonna le tra item en t ca lm ant classique :

fja Janrfnnnm Hong lin mjU'td e lavem ent.

« Le docteur, sa n s inqu iéludê pour son m alade , p a rtit ap rès av o ir form ulé son or­donnance, dans laquelle il au to risa it te p harm acien â d é liv re r h u it gram m es d e lau­d anum , en vue d ’applications laudanlsées ex te rnes le lendem ain , au cas oû le lave­m en t n ’au ra it pas d o n n é d e ré su lta ts sulfi-

seron l exonérés d e l ’aboonem eo t de i t s i. ? q u i l s acq u illen l au jou rd ’hDl. U s c e î J Î '. i ç ^ é s , re s lau ranU n e paie ron t n l u s ^ J 1 abonnem ent d es sim ples p a r U c o l l^

Les abonnés d es réseaux A c o n v e rû tw . l taxées p o u rron t, à un ou p l a s l e u r î . s w j c lo r p o u r l’usage en co inm an d ’une b Î i J I

E nfin, d e nouvelles facilités vont i données p o u r la conclusion d es co u lm ii^ le m ode d e paiem en t. * ’

c Vers u n e h eu re d u m atin , ou v in t ch e r­ch e r le m édecin, en lu i d isan t que Chocart se trouvait, depuis n eu f heu res d u so ir, dans un é ta t de to rp e u r qui a la rm ait son en tourage. E n tou te hâte , le docteu r se re n d it chez C hocart e t, au p rem ie r coup d ’œ il, reconnu t les sym ptôm es d 'u n em poi­sonnem ent p a r le laudanum . I l se fit alors re p résen te r la bouteille e t constata qu’il y m anquait la m oitié d u contenu, soit environ 4 gram m es, re p rése n ta n t 139 gouttes, au lieu d e 19 gouttes q u ’il avait o rdonnées.

« Les restes du lavem ent trouvés dans- .vg»ca uu lUToutcu» iiuuves uans I irn g a te u r ava ien t u n e cou leu r ca rac téris­tique p rouvant ju sq u ’à l'év idence que la

e ind iquée av a it é té de beaucoup dépas-

c A ucun doute n e pouvant subsis te r sur un e intoxication p a r la m uqueuse in testina le, le docteur, après s 'é tre fuit ad jo ind re un con­frère , ten ta tous les m oyens ind iqués p a r la science, m ais ils ne d o n n èren t aucun résu l­ta t, e t Ghocart s 'é te ig n it jeu d i, vers deux heures d e l ’après-m idi, sans av o ir repris connaissance.

€ Le parquet, p ré v en u aussitôt, procéda à une enquête, L’autopsie, p ra tiquée n ie r ven­dred i p a r M. le D ' Jo ly , m édecin-légiste, a confirm é que ia m o n éta it due à u n e conges­tion générale des organes in ternes provoqués p ar u n e intoxication opiacée.

c Cet em poisonnem ent, nous avons tout l |e u d e le croire, n e peut ê tre a ttrib u é qu 'â l ’im prudence de la personne q u i sr préparé le lavem ent.

< M. Chocart jou issa it de l ’estim e publi­que. U ô ta it resté p lus de tren te an s comme garçon d 'écu rie à l ’hôtel des Deux-Epées, e t é 'é iait acquis, au p rès des cu ltivateurs de la rég ion , une ce rta in e considération . .Sainnri. «i m nlhnnrânaû dako .t; „ . ____ _

w tta ïu D oouMuerau o n . a a m o n , si m alheureuse, sera vivem ent regrei-

p a r tous ceux qu i l 'o n t connu. >

Margay-lès-Compiègne.M ort d ’u n e centenaire.

M ercredi so ir es t décédée, à M argny-iés- Compiôgne, M"* veuve Leclère, n ée Margue- rite-U ose Lacquehaye.

C’e ta it ia doyenne d e l ’arrond issem en t de Compiôgne.

Nee le ,5 av ril 1794, M“ » veuve Leclère avait donc cen t un un c inq mois e t six jours.

Ses obsèques, auxquelles assistei'out ses en fan ts, p e tiu -e n fau U e t a r rié re -p e tits - eufants, on t lieu a ig u u rd ’htii sam edi, a Jaux , où, du vivant de son m ari, Içs époux éta ien t cu ltivateurs.

Poat*&$aiiitc*IIIaxcnce«MM. Ortovin, b rigadier-forestier, e t G ué-

héry , épicier à Pont-Sain te-M axence, v ien­n en t do recevoir, du m in istère de ia guerre, la m édaille coloniale pour avoir pris p a rt à des campagnes ou expéditions dans nos co­lonies.

Ces m édailles leu r o n t été rem ises p ar!. le Maire de P on t, au nom du Gouverne­

m ent.Vepneuil.

M. Heil (E .-J .) , employé d e commerce à V erneuil, v ien t de recevoir do M. le M inistre de la guerre la m édaille coloniale.

Nos félicitations au nouveau décoré.

Verisigny.La prem ière chasse au clidleau de V er-

sigriy, donnée m ercredi p a r le comte e t la comlesse de K ersain t en l’h o nneur du duc de Chartres, a été des plus brillan tes. Au nom bre des invités : M arquis e t m arquise de Luborsac, duc de G ram ont, p rince de W a- g ran i, prince Ayraon de Lucinge, comte e t comlesse S tan islas de G onlaut-B Iron, comte 6 . do La Rochefoucauld, m arquis de Gouy d'Arsy, e t les châtelains du voisinage.

Vilicps-Sainl-Paul,Parm i les nom breuses pièces historiques

acin-tées h P a ris par l 'arch itecte d éparle-mniilnl \l Dn....»..! . r ■_------- , , A . . . . . . | . u i 1 u i t / a i i ,01.10montal, M. Roussel, se trouve un curieux dénom brem ent de la seigneurie de Villers- S ain t-P au l, fourni au ro i, en 1379, p a r P ie rre de Villers, écuyer. D ans ce docum ent sont énoncés les seigneurs e t les fiefs des env irons; il ind ique les dévastations subies dans le pays p a r les guerres, les te rres en friches et les maisons en ru ines.

C’est là u n e pièce fort in téressante su rtou t p o u r YHler8>Saint*Paul.

J P i e r p e f o u d s .Le je u n e Ju les R ondel, âgé de onze a n se t

dem i, d e P ie rre fouds, a trouvé la m ort dans de b ien cruelles c irco n stan ces , m ercredi d e rn ie r, en dém olissant une hutte de bûche­ron dans la forêt d e Compiëgne, au lieu d it : La Q ueue-S ain t-E tienne .

P a r t i a six heu res du m a tin , avec son frère a iné A rsène, âgée de 15 an s , les deux enfants devaien t, s u r l ’o rd re de le u r père dém olir la hu tte p o u r en recueillir le bois! A près une heure d e travail, e t ap rès avoir re tiré tou te la te rre qui recouvra it la cabane, Ju les e t A rsè n e , a rm és de m arteaux a ttaq u èren t la ch arp en te du failage. Le petit Ju les e u t alo rs la funeste idée d 'e n tre r dans la hutte pour déclouer u nep lancbe qui re tenait presque tout l'édifice.

Son frè re A rsène lu i fit rem arq u er qu 'en agissant a insi la to itu re pouvait s 'écrouler su r lu i. M algré ces sages conseils, H n 'en continua pas m oins à frapper à coups redou­blés su r la poutre q u an d soudain ce qui était p révu arriv a .

La charpen te ne se trouvan t plus m ainte­nue, s 'ab a ttit avec fi-acas, e n ira la a n l les mottes d e terre e t ensevelissan t l 'im pruden t enfant. Couché su r le côté gauché, la tête prise e n tre une pièce d e bois de 3 m ètres de long su r 0“ I6 de d iam ètre , qui lui s e r ra it le cou, l ’en fan t supplia it son frère de le déga­ger. L’a in é fit tous ses efforts, m ais affolé et ne pouvant y p a rv en ir il appela du secours M alheureusem ent, personne ne se trouvait dans ces parages; e t ia p rem ière habitation é ta it située à 1.500 m ètres d e l à . H courut alors à P ierrefonds, do toute la vitesse de ses jam bes. N ’ayant trouvé pursouue chez lui il raconta l ’accident à M. A ndru, négociaut qui se re n d it su r les lieux , en com pagnie dé son g endre . Mais hé las, m algré l'ac tiv ité dé ployce e t tous les efforts tentés pour déaneor 1 in fortuné , il avait cessé de vivre

Vers neu f heures, M. Rondel père em ployé des contribu tions directes, qu i se trou-

1 8»*'®» ïolbj'tnô de l ’épouvantable f d Î n “ i® se re n d it â lahutte. O n juge de son désespoir lo rsqu’il rencon tra le cadavre d e son pauvre enfant, porté par M. A ndru e t suivi de son frè re qu p leu ra it à chaudes larm es.

^ J’ierrefonds, qui a coru(alé le décès, a rem arqué que le cou du m allieu re u i eufanl é la il toul no iro l m eurtri e i q u i l p o rta il u la jam b e dro ite une g ra ré

CIIRONIQIIE DÉPARTËNENTALBTélégraphes e t Téléphones.A p a r tir du V jan v ie r , la taxe des conver­

sations téléphoniques échangées de réseau à réseau dans un rayon de vingt-cinq k ilo ­m ètres p a r la ligne la plus courte sera abaissée de 0,50 cent, à 0,25 cent. La durée de la conversation se ra de trois m inutes.

I l n ’y au ra plus d e réseau principal n i de réseau annexe, tous les réseaux é ta n t placés sû r le m êm e rang.

L 'abonnem ent aux postes supplém entaires pour le service d 'un m êm e abonné sera ré­duit de 460 é 150 fr. à P aris , e t de 190 à 40 fr. en province.

Les postes desservant des lignes privées àbouttisàQ l ftB poste princ ipa l d 'o n abonné

l»*exaseignement ag rico le . iI l va ê tre c réé dans p lusieu rs lycées iUl

partem en taux . d ès la re n trée , u n e cltM *% F jP é ra tio n au x écoles nafionales d ’a g ^ J

l’instracU on p a b l i a u . décidé d au to rise r égalem ent dan s ces m ô l î étab lissem ents u n cours d it c d e i r o i s iS ’ m oderne B > à l ’usage des é lé re s qui uZ! ' asp ire r aux baccalauréats e t se d e s t i n a n t^ J

agrico les eteom m ercia ies, désInS^ recevo ir au lycée une instruction g én é iS 1 ** 1 “ ® « H o d es écoles p rim Æ J )

L a pPQ ducU on d a fe r dcuiB l 'O ise .

. i® d e publier Utableau de la production des fe rs pendanik p rem ie r sem estre de 4895.

Nous y re levons les chiffres suivanU IntA. re ssen t le d ép artem en t d e l ’O ise ;F e rs m archands e t fers spé­

ciaux p u d d lé s .. 5 .3 6 4 tonnüTôles puddlées 1 .427Tôles affinées a u charbon * "**

d e bois.................................

So it une prod uction lo lalede

Aciers m archands fondus p a r les foyers Bessem er.

Aciers m archands fondusau four à ré v erb è re .........

Tôles ac ie r fondu aii fou r à ré v erb è re ...........................

So it une production totaled ’ac ier o uvré d e ...............

P roduction d e lingots au four à ré v erb è re ..........

97

8 .0 9 3 tOQiiM, I

3 .3 3 7 -

11 .869 toonai.

6 .698 tooQM,

■INISlàRE DU COHHBRCB BT DB L'INDUSTIH \

Oaisse nationale d'épargne.

R ésu lta u g én é ra u x p o u r l ’m sem ble its départem ents p e n d a n t le m ois

de Ju ille t.V ersem " ttgu Je 938.061

déposants^ d o n t 40.509 1nouveaux ....................... 37 .185 .464 fr.M

R em boursem " à 119.974 déposan»*, d o n t 93.737 poui-solde....................... 3 0 .9 7 0 .139 fr.6 6 1

„ ( Versem*».-Excédent des|- 6 .9 44 .939 fr.07

( BeabovKa** .

O p é ra tio n effectuées dans le département de l Q ue p e n d a n t le m o is d Août.

Versem ents reçus de 9.453 déposants, d o n t 395 nou-

o .................................. 198 .552 fr. 47 IRem boursem ents à 655 dé-

posants, d o n t 198 pour so lde .................................... 196.056 fr. 94.1

t V ersem ents. 9 .495 fr. M (

( BeabarKaeiti. » ■Le D irecteur de i ’Oise, '

T n iaoux .

Excédent é

i'oor d’Assises de l’Oise.Les d é ^ t s des affaires crim inelles son- 1

m ises au ju ry d e l'O ise s ’o u v riro n t le taodi 93 septem bre couran t, au pala is de justice de Beauvais, sous la p résioence d e M. On- d m , conseiller à la Cour d ’appel d ’Amieni.

L u n d i S 3 septem bre :Affaire B leuse-Forestier, coups ayant oc­

casionné la m ort. 7 tém oins. Arrondissemest de C lerm ont. — M inistère public , M. Sclle^ I d lin . — D éfenseur, M* R av iart. *

M ardi S I :Affaire M esureur, a tten ta t à la pudoB

5 tém oins. A rrondissem ent d e C o m p i l e . - 1 M inistère pub lic , M. D epret. - Défensév. M* Gilles. '

Affaire B ibaul, ten tative de viol. 7 témolni. 1 A rrondissem ent d e B eauvais., — Ministèri public , M. D epret. i

Affaire G ueuée, incendie volontaire. 4 té*' m oins. A rrondissem ent de B eauvais. — Hi* n is tè re public, M. D epret.

M ercredi 3 5 : A ffa ire B ro g au d ,v o le tten ta tiv e ;o n (rag éi. i

7 tém oins. A rrondissem ent de Compiègno. — M inistère public, M. H e rse lin . — Défen* seu r , M« Sébastian!.

Affaire G eeraerU , vois. 16 lém olns. Arron- a l te r n e n t d e Compiègne. — M inistère pu­b lic , M. H erse lin . — D éfenseur, M* Sébif* tian i. ' '

Jeud i 26 :Affaire Dom onceaux, a tten tâ t à la pndenr. 1

7 tém oins. — M inistère public, M. Schor- d lin . - - D éfenseur, M» Gilles.

Affaire G réselle, in fan ticide , 4 tém oins.- M inistère public , M. S cherd lin .

Vendredi 37 :Affaire D elaporte, ten tative d ’assassiniL 1

14 tém oins. A rrondissem ent d e Senlis. - ' M inistère public, M. D epret. — Défenseor. M* R ouslan , du b a rrea u de P aris .

Affaire Biel, coups m ortels. 6 tém oins. Ar* rand issem en t de C lerm ont. — M inistère pu­b lic, M. H erselin . — Défenseur, M* VennonL

Sam edi 38 :Affairé P eliieux , ten tative d ’assassinil.

16 tém oins. A rrondissem ent d e Comptègoe. — M inistère public , M. Scherd lin .

e t d e l'Oise*

Avis A MM. iss in d u s trie ls e t C om m erqsnts.

Le P résid en t d e la Cham bre d e commercé I de Beauvais e t d e l’Oise a l 'h o n n eu r d’io* form er MM. les Industrie ls e t com m erçant j d e la région q u e la v ille d e Philadelphie organise , en ce m om ent, un m usée éeoDê* m ique e t com m ercial, qui peu t avoir ponr j eux un certain in té rê t.

Le but de l ’in s titu tion est d e soumettre aux industriels, négociants e t consommé' teu rs de l’Am érique du Nord, les divers pré* d u its du m onde, afin d ’y fa ire u n choix et m ieux de leu rs in té rê ts . Le m usée publltfé j les renseignem ents a illes concernant cet | p roda ité e t suspepiible» de fàoiUter le j

On écrit d J constiiuanl I du port de I seraient touj I port des cbi I tears. Leurfi I produits frai I modes, artici I ciés dans cet I s’occapani di I vieudrait s’é I Yalta, séjour I familles richi I serait assuré I rait entreprei I (le grandes al

L m Ü . U iiiv i l le r s . . . .

B r u d i i U i a n . . . p o s U lu .................

- m iiy ............W iu t- « B - C h .. .

V*rtrt4i.B rs ts a il.................v o n D e r i t . . , . , . .

'‘Î Ï Ï i . ........CsiumoDt.. . . , w hecttuf. . . .

N usM U a............

Bludes de

Page 3: COURRIER DE L’OISEbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1895_09_15_MRC.pdf · 2014-02-19 · les bijoux persounela de l'imparatrica Eugéuie après la chuta da l'Empira. A ce

des -aebetears. Od y exposera les artic les maDQfietiiréB e t échao ililons, accompagnés de renseigneo^sDls T enant des m frc o és de nrorenance. en a r is a n t les négoclanls e t m anahclttrie rs des occasions qu i se p ré- leotent de tra ite r des affaires & ré tra n g e r .

Si quelques fabricants ou com m erçants de l'Oise aTaient r in ten tio n de p artic ip e r à la formation de ce m usée, ils son t p riés d 'en donner a r is à H . le P résid en t d e la C ham bre de commerce qui, lo rsqu 'il a u ra groupé les demandes qu i lu i se ro n t faites, s’ad ressera à Philadelphie p o u r con n a ître tou t ce uni pourra ê tre nécessaire pour éd ifie r plus complètement les in téressés e t p o u r sa ro ir psrtrcalié'rement, ce q u ’on n e d it pas, si {^position dans le m nsée sera g ra tu ite e t si les com m erçants n ’au ro n t & payer q u e les frais de t r a n s ^ K d es produ its placés dans le musée-

Ces renseignem ents com plets n e se in u t réclamés, bien en te n d u , que si quelques in>

,'dastriels de l’Oise on t rin te n lio n d e co n c o n -jXicenete'tqOto >0^

Philadelphie, qui sera u n e exposition per> msnente. P h iladelph ie a u n e population d'un million d ’âm e s; N ew-York, d an s le TOisinage, a 4.800.000 h ab itan ts , e t la r é - floD o rien ta le des E tats-U n is, qu i e s t en rapports constants avec P h ilad elp h ie , ren ­ferme plus de 30 m illions d ’h ab lian ts ; le BDDS ne m anquera donc pas de Tlsltenrs.

P o M M tlo n a a n g l n i s M d * O e é« n l« .N o u v n l ln ^ é ln n d * .

A vis a u x exp o rta tsu rs .Le m inistère du com m erce e t d e l ’industrie

tient du consul de F ran c e , â W ellington,I rindicalion d ’une m aison d e com m erce du ' pays qui offre de s’occuper du placem ent des

produits français d an s la Nouvelle-Zélande I et dont l'ad resse sera com m uniquée, v e rb a-

lemonl ou p a r le ttre , aux négociants qui voudront bien la d em an d er â ce dép a rte -

I ment (direction du coinm erce ex té rieu r,I bureau des renseignem ents com m erciaux).I On peut correspondre en français avec la I maison dont il s’ag it, son ch e f p a r le e t éc rit

couramment n o tre langue.I Elle ne reçoit pas de consignations, si ce I n’est exceptionnellem ent e t après a r ran g e - I ment spécial. E lle dem ande aux producteurs I fraoçais de lui fo u rn ir des échan tillons, des I catalogues e t des prix -couran ts franco bord I Ifarsellle ou A nvers. I l v a d e soi que les I prix doiventôtre cotés aussi bas que possible,I afin de pouvoir lu tte r avec la concurrence I des produits sim ilaires d ’a u tre s pays.I Celte m aison néo-zélandaise a ues v o ja - I geurs gui v isiten t périodiquem ent les places I uriocipales de la colonie. E lle pa ie en I Europe p a r un créd it d e banque, e t d ’o rd i- I nuire & tren te jo u rs ap rès p résentation des I documents e t m êm e a u com ptant su ivant I escompte.I Cette com m unication e s t su iv ie d e la liste I dés principaux artic les sascépiibles d ’é trê J importée en N ouvelle-Z élande avec succès,I dans les conditions énum érées plus haut.I Celte liste com prend à peu près tous les pro- I doits du départem ent e t in téresse , en consé*I quence, tous les principaux industriels d e la Làgioh._Le3 liq u id e a_ seu ls-n e -flg u re n t-p as I BUT la liste.

R u t t l e . -Débouchés q u e les p o r ts de Y a lta

et de Berdiansk p o u rr a ie n t o ffr ir a u com m erce frança is.

I On écrit d ’Odessa : Les envois à M arseille I constituant la.m oitiô d e l ’exportation totale I du port de B erd iansk , les vapeurs français I seraient toujours assurés d e trouver dan s ce I port des chargem ents faciles e t ré m u n é ra - I leurs. L eu rfre td 'a lle r p o u rra it ê tre form é de I produits fraoçais, vins, liqueurs , conserves,I modes, artic les de P aris , q u i sont très appré- I ciés dans cette région. U ne m aison française I s'occupant d e la vente d e ces artic les, qui I vieudrait s’é ta b lir â B erd iansk e t aussi â

GHBOHIQtlE AGRICOLEL e déchaum age*

- A près la m oisson le sol se tronve garn i de m auvaises p lan tes e t su rto u t de m auvaises g ra ines. 11 s’ag it d e les dé trttire , si vous ne voulez pas que la te rre e n re s te em pestée.— Com m entr— D échaum ez, c ’e s t- i-d ire labou­rez trè s légèrem ent so it avec le scarificateur,

l a h e r s e ; la g ra in e se ra en te rrée superficiellem ent ; e lle se. h â te ra d e germ er; TOUS aurez s u r le g u ére t u n e pelouse ver­doyante; vous la ferez m anger p a r le trou­peau SI cela vous convient, m ais mieux vaut 1 en te rre r; ce se ra u n e fum ure d ’engrais vert.

La valeur d e ce lte fum ure es t souvent p o u r l’augm enter, lès plus

habiles sèm ent s u r le déchaum age deux ou tro is kilogr. d e g ra in e d e colza p a r hectare. Les savants vous expliqueront m êm e que ce sem is d e colza su r déchaum age, en te rré

p a r an lab o u r profond, non seulem ent en ric h it la te rre d ’é lé m e n u d e fe rtilité , mais encore em pêche les n itra tes qu ’elle contient de se dissoudre e t d e se perd re .

D onc, tout avantage. R etenons b ien la inan ière d opérer : coup de scarifica teur ou vigoureux hersage, semis d e g ra in e d e colza e t,q u a n d tout aD ie n p o as8 ô ,ra b o ar profond.

I Ÿalia, séjour d e p rin tem ps e t d 'au tom ne des I fimiites riches d e Péitersbourget d e Moscou, I serait assurée d ’un succès ce rta in e t p our- I rait entreprendre, au bout d e quelque tem ps, ■ (le grandes affaires.

(JBoniteur officiel d u com m erce du 22 août 4895.)

L e s v e n te s d ’axilm sux.L e J o u rn a l officiel v ien t d e p u b lie r la loi

p o rten t m odification aux lois du 21 Ju ille t 4881 e td u f ia o ü i 4824 ,re la tives aux ventes e t échanges d ’an im aux dom estiques.

P arm i les dispositions nouveiles qui com­p lè ten t l 'article 43 d e la loi do 24 ju ille t, il convient de s ignaler celle étab lissan t que f si la vente a eu lieu , e lle e s t n u lle de d ro it, que le v en d e u r a it connu ou ignoré I existence de la m alad ie don t son anim al é ta it a tte in t ou suspect. •

Néanm oins, aucune réclam ation d e la part- de l ’acheteur, p o u r ra ison d e lad ite nu llité , n e sera recevable lorsqu’il se sera écoulé p lus de q u aran te-c in q jo u rs depuis le jo u r d e la liv raison , s’il y a poursu ite du njunistére public.

S i l ’an im al a été a b a ttu , le d éla i est ré d u it a dix jo u rs a p a r t i r d u jo u r d e l ’abatage. sans que toutefois l ’ac tion puisse jam ais être in tro d u ite après l’expira tion du d éla i de quaran te-cinq jo u rs . E n cas de poursu ite du m inistère public, la prescrip tion n e sera opposante a I action civile, comme au p ara­graphe précédent, que conform ém ent aux régies d u d ro it com m un.

Toutefois, en ce qui concerne la tubercu­lose d an s l ’espèce bovine, la vente n e sera n ulle que lorsqu’il s 'ag ira d ’un an im al sou­m is a la séquestration o rdonnée p a r les au torités compétentes.

L’a rtic le 2 de la loi d u 2 août 4884 est modifié ainsi qu ’il su it ;

« S o n t réputés vices redh ib ito ires e t don- n e ro n tse u is ouvertu re aux actions résu ltan t des ar tic les 1644 e t su ivants du Code civil sans distinction des localités où les ventes e t échanges au ro n t lieu , les m aladies ou

-üé lau tsx i-aprâs~savoir : -----------------------------a P o u r le cheval, l 'ân e e t le m ulet ; a L’im m obilité , l'em physèm e pulm onaire,

le cornage ch ron ique , le tic p roprem ent dit, avec ou sans usure des den ts, les boiteries io term iteu tes , la fluxion périodique des yeux ;

€ P o u r l’espèce proc ine : la lad re rie . •

L e s f o u r n i t u r e s p u b l i q u ^ e s e n P r u s s e *

Le gouvernem ent p russien a p ris , récem ­m ent, en faveur de l ’ag ricu ltu re, une m esure que nous devons signaler. I l a im posé â toutes les adm inistrations civiles e t m ilitaires du royaum e l’obligation de ne plus s’ad resser au com m erce pour toutes leu rs consom m a­tions de céréales e t d e légum es, de fourrages e t d e produits an im aux, m ais d e s’ad resser d irec tem ent aux p roducteurs eux-m ém es. C’est, du coup, la suppression de tous in te r­m édiaires e n tre les ag ricu lteu rs e t ces grands

^ hospices, les prisons, etc. conséquence d e cette m esure , tes

ÿ adm inistrationscoSnffiiS. o n t fa itd a n a ^ i^ ’ F affiches, p a r des annonces

P®*" envoyésd M ^ S . n i ' recev ra ien t les p roduitsl i m i i f f jo u r,!â ao 8 la

, *^®*oins respectifs.révolu tion , que nous

voudrions b ien voir s accom plir en France. {Journa l de Y A g r ie u ltu re ).

i 'our Qi b ^ a o Sénégal.M . Q u lo n D oD Dst d . n . n g d . . d e r g i . n

g g g iS n » d .i . bleve, l>.nMdol. ,gi™ ,toI q g i d o g g . g g , h . g t . i d f e d g <» , g . „ , I W .g i i

o u - l r s t iu o d a n * n o * c o lo n ie * î

...N ous avons besoin d e p re n d re un bain P ard o n pour ce dôiuii un peu « im propre » m ais le lec teu r ve rra tou t a l 'h eu re qu ’il a b ien son im portance e t il ne nous en voudra ce rlainem en t pas d e uous ê tre piésentés â lu i d e SI in tim e façon.

lie p re n d re un bain . Haia com m ent fa ire t II n 'j a pas d ’éta­blissem ent hydro lhérap iqne à Saint-Louis,

u e u rç n u m e n t nousnonssouTenons d ’avoir “ «•«>* Poselblede louer des batuooires.

Nous allons a l ’bdpital,M onsieur, d is-je a i ’e m p l^ é de soi»

un bain°°’ P eef P rendre— Parfait. A ssejez-vous. Vos nom . n ré -

nom s e t da te d e naissance ?bain . “ eus vouions p re n d re 'u n

— P arfa it I Vos nom , prénom s e t da te de

f e n S n i t a ' , * ' ‘— Non.— M ilitaires, p e u t-ê tre ... officiers r— Non plus.

D iable! Mais le règ lem en t ne p révoitpas ...

— ...L e règ ien ien t ne prévoit pas le cas

g n e r ? ™ ® ™"e u s ■•épond ingénnm eu t i ’em -

ployé. C ependant, a ttendez un peu : je vais recensu iter le règlem ent.

P u is une exclam ation :

. i i i ; f® ee que vousallez faire : Vous adresserez, d ’abord , une dem ande s u r p ap ie r lib re au g o uverneur de la colonie. Après av is favorable du gouver-

“i‘™*eerez e n e nouvelle dem andehÎ . . “ 1 ® “ 1 " ' f»ra ven ird an s son cabinet e t vous exam inera ...

— Mais nous n e sommes pas m alades I - - Le rég ie inent le veu t... Lorsque le

m édecin en chef vous au ra exam inés, il vous don n era un . Bon pour deux bains do sous- adjolut ’ transm ettra au com m issaire-

« n ™ t o u t ce q ue vous venez de non» apprendre , observe B onoival, un seul déta il n e nous p a ra it point m arqué au coin du m eilleu r bon sens adm inistratif. Pourquoi dites-vous c Deux bains de sous-officiers f »

?i “ “ lièred eco m ^-

« « f ®** p robable quejam ais pu nous b aigner au

a im ab le attaché a u commis- M riat, M. Ju lia rd , n ’avait b ien voulu se M a ig e r d e fa ire leve r, en n o tre faveur, la liOTureuse consigne.

P®“ ®®*-vous d e ce règ lem en t qui m i I • aifioature d ’un g ouverneur e t d 'un

®“ .® ® P®“ C accorder â on parti­cu lier 1 autorisation d e p re n d re un b ain de qnaiorze sousT

Reeeltes ailles.C o n tr e l e s p u c e s d e s ch ien s*

_ Nous lisons d an s V A cclim a ta tion , sous la signature de .M. E m ile T errade ;

e î ® ‘*® ^ *“ ®® confrères enbain t-H ubert, e t re n d re un très g rand ser­vice, j e vous fa it p a r t du m oyen de se d é ­b arrasse r des puces, qui causen t de très <îrands ravages parm i les chiots e t de nom - jreu se s m aladies, e t aux ch iens adultes des dém angeaisons ; il n ’es t pas possib les tren te ou quaran te chiens d e leu r souffler du uy- rè th re ; le rem ède est très coûteux e t ne m 'a pas réussi. neM ia

€ Voici la re ce tte : depuis p lusieu rsannées je D em ploie que la sciure de sap in e t ruban d e sapin dans les niches e t le ch en il ; im - "‘ossJble (1 y trouver u n e ou deux puces.

« Aussi, tous m es ch iens on t u n e sanlô p arfaiie : le régim e peut y co n trib u er, car m es chiens ne m angent que d e la v iande, m em e les chiots au sevrage, e t jam ais ilsn o n t la m aladie du je u n e âge. >

S I O Y O I j B J ’I ' T E S

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— Ç r, vous n'ôtes n i m ilitaires ni fonc- tisnna ires. S i I on vous m et dans des cabines d otllciers, ces m essieurs trouveront d ju I- é lre , en ce fa it, m atière à protestations, tandis que dans une cabine d e sous-officiers lareils inconvénients ne sont plus é c ra ind re

Comprenez-vous fo m erveille ! Mais, répondez-m ol : Combien d e tem ps toutes ces form alités ex igeront-eiles 7

O h ! presque rien — tro is petites jou r­nées à peine, en adm ettan t, toutefois, qu ’à la direc tion d e l’in té rieu r on se bâte d ap ­prouver votre dem ande...

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Le iVuméi'o : ÔO ceuiim es.Hédaction et A d m in is tra tio n :76, passage Choiseul, P aris.

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Sen lls, im prim erie Théophile N oovuji.

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©jC. 3 0/U79. w a 'n ( f -3 0/0 79. 484 . . ^ ] c . 3 0/0 80. 801 *£ if. 3 0/0 83. 496 . .

3 0/0 85. 601 . . le- 3 0/091. 401 50 f - 350fr. p fÜ S . . 'L-320u/09i 605 . . .B unslüO f. . 7 4 . .

Banq. bypotb. h87 , Est 6 0/0.......... 661 .a— 30/0 .......... 478 . ;— 3 0 /0 n . . . 470 10

Lyon 6 0 /0 . . . 1309 . ,— 3 0 /0 8 8 . 476 . .

Méditer. 5 0/0. 665 . . „ - 8 0/0. 471 . . Fusion a n s . . . 473 50

— nouv.. 476 80 M id i3 0 /0 ... . 4 6 9 . . — ~ nouv. 4*8 76 Nord 3 0 /0 . . . 481 *. Orléans 8 0 /0 . 473 . ,

- 3 0 / 0 n . 477 . . Grand-Central 470 . .

669 50 0 u u t3 0 /0 . . . ' 473 ’ i aS î ; D Best30/0nei 477 U 97 95 O m n ib u s ..... B it

I A n n o n c e s J n d i o t s ü r e s *

Ar t ic l e 1*'.

M ’ E uiû t D SM E L IN , avoaéàSenlis,roe

0(Qdei de de Villevert, n* 7 : ' Geobors LOMBOIS,

notaire à Préoy- Bor-Oise.

ente su r l ic it a tio n®ntre M ajeure e t M ineure

d ’u n i

. Ç . A . I S 0 7 VI Site à SAINT-LEU-D’ESSERENT,

rue Coquerel,r - , ET ''

uix Pièces de T e rreterroirs de

^ °A1NT-LEU-D'ESSERENT

m . ^ / '" “djudioaiion aura lieu I® O c t o b r e

. heures de relevée,■«■ alriedo Saint-Leu-d'BaaeroBt.

notaire à Prëcy-sur-Oiso. (Mmmis k cet oITel.

Jogemenl con-iffle ï??™ ?**” '?'*" P " '® W bnnalp w a e première initanoe de Seuils,

le trente Juillet mil huit cent qua­tre-vingt-quinze, enregistré et slgniflé;

Et aux requête, poursuite et dili­gence de :

r M. Zéphir-Désiré Godard, ma- nouvrier, demeurant à Saint-Leu- d’Esserent;

3* Madame Anaïs-Julie Godard, épouse de M. Anatole-Célesüu Lavio- lette. chauffeur au chemin de fer du Nord, avec lequel elle demeure & No- gent-Ies-Vierges;

3*.Et mondit sieur Lavloletle, tant en son nom personnel que pour as­sister et autoriser la dame son épouse, sus-nommée, et la validité de la pro­cédure;

Poursulvanls ta vente;Ayant pouravouéconstituéM'Emile

Démelin, demeurant & Senlis, rue de Villevert, numéro 7 ;

En présence ou eux dûment aupe- léB de :

r M. Constant-Jules Culombourg, cocher à la Compagnie des Forges de Monlatairo, demeurant à Monlataire,

« Agissant au nom et comme « tuteur naturel et légal de « Victor Cnlembourg, son Dis « mineur, néàSaint-Leu-d’Es- c seront, le ringt-deux Avril « mil huit cent quatro-vingt- « Difit, de son union avec « Madame Julie Godard, son < épouse, décédée; •

2* M. Louis-Eugène Thiverny, maî­tre carrier, demeurant à Saint-Maxi- min,

« Agissant au nom et comme « subrogé-tuteurdelamineure « Eugénie - Désirée Godard « née à Saint-Leu-d’Esseroni, a le quatre Septembre mil huit « cent soixante dix-sopt, nom « mé à cette fonction par déli- « bération du conseil de fa- « mille de ladite m ineure, « prise sous la présidence de «. H. le Juge do Paix du oan- « ton do Creil, le cinq Décem- « bromiibuitcemquatro-vlngt- « douze, enregistrée , mais s faisant fonctions de tuteur * par suite do l’opposition « d'Intéréts existant entre la- « dite mineure et H. Lavio- s letie, sus-nommé, son tuteur « datif; »

Présents è la vente; Ayant pour avoué constitué M’

Georges Levieux, demeurant è Sonlis, rue Saint-Hilaire, numéro 10;

Et encore en présence de :1’ H. Louis-Zépbir Tbivorny, culti­

vateur, demeurant à Saini-Leu-d’Es- serent,

« Agissant au nom oicomme s subrogé-tuteur du mineur c Victor Culembourg, nommé « à cette fonction par délibé-1 f ration du conseil de famille I « dudit mineur, prise sous la I

« présidence de M. te Juge do « Paix du canioE de Creil, le « quatorze Juin mil huit cent « quatre-vingt-quinze, enre- •> gistrée; »

9* El H. Eugène Navarre, manou- vrier, demeurant i Saint-Leu-d'Esse- rent,

« Agissant au nom et comme « subrogé-tulour ad hoc de la < mineureEugénie-DésiréoGo- « dard, nommé à celte fonc- « tion par la délibération du « conseil de famille ■ énoncée; »

Il sera, le Dimanche treize Octobre m il h u it cent quatre-vingt-quinze. d deux heures de relevée, en la Mairie de Saint-Leu-d'Esserent, procédé par le ministère do H’ Lombois, notaire à Précy-sur-Oiso, comnfis à cet effet, à la vente sur licitation, au plus offrant et dernier enchérisseur et à l’extinc­tion des feux, des immeubles dont la désignation suit ;

D É S I G N A T I O NP rem ier Lot.

Hue Maison sise è Saint-Leu-d'Es- sorent, rue Coquerel, comprenant ;

Un corps do bâtiment, construit en )terros et moèllons, couvert en ar-

I dpises et tuiles, comprenant deux

Sieces d habitation avec grenier an- Bssus; I

' Petite éogrie à oété dani laquelle

existe la porte conduisant au jardin.Cour devant, close sur la rue, dans

iaquoltc existe un puits mitoyen avec M. Laudry.

A droite, dans cotto cour, su r la rue, petit corps de bâtiment élevé d'un roz-dq-chaussée avec pièce avec four; grenier au-dessus couvert en pannes.

A gaucho, hangar avec cavo s’éten­dant sous partie d'un terrain appar­tenant à M. Lecloro, et cabanes à lapins. ,

Jardin derrière, en partie entouré do murs ot contenant six ares quatre- V ingt-D ouf centiares.

Le tout tenant d’un côté M. Landry, d’autre côté ime sente, d'un bout par devant la route, d ’atitre bout par dor- riëre M. filangeot ot autres.

Deuxièm e Lot.Deux ares quatre centiares de terre,

plantés de nommiers, sis terroir de Sainl-Lou-d'Essereni, lieu dit la Pe­tite Couture, tenant d'un côté Gérard, d’autre côté Landry, d’un bout le quatrième lot, et d autre bout une “ente.

Troisièm e Lot.Un are deux centiares do te rre ,

mômes terroir et lieu dit, tonanl d’un côté Jérôme Devillers, d’autre côté

I Adolphe Chéret, d’un bout Buvant, d ’autre bont la sente.

Q uatrièm e Lot.Troii a m quatre-ringt-quinie oen-

tiares de terre, plantés de pommiers môme terroir, liou dit la Couture lenam d’un côté Gérard, d’autre côté la sente, d’un bout la sente, d'autre bout le deuxième lot.

C inquième Lot.Quatre ares trente-quatre centiares

detcrre, plantés do pommiers, mômes terroir et lieu dit, tenant d'un côté Gelée, d’autre côté Gérard, comme fermier, d'un bout la rue, d’autre bout la sento.

Sixième Lot.Sept ares quinze centiares de terre,

plantés de pommiers, mômes terroir et lieu dit, teuant d'un côté Landry d’autre côte Gérard,d'un bout la sente' d’autre bout plusieurs. ’

Septièm e Lot.Quatre ares huit centiares do terre,

plantés do pommiers, mômes terroir et lieu dit, tenant deux côté.s Gérard, d uii bout la sente, d’autre bout Ru- yant et autres.

Huitièm e Lot.Un are dix-huit centiares do terre

môme terroir, llcu.dii les Caves, te­nant d’un côté Landry, d’autre côté CalTIn, d’un bout ta Vieille Rue, d'au­tre bout H. Vuiberi.

Scolioli F, numéro 1646.Neuvième Lot

Neuf ares vingt-huit centiares de terre, mêmes te rn ir et Heu dit, te­nant d ’un oOté Landry et Vaibart,!

d ’autre côté Landry et autres, d’un bout Vallet, d 'autre bout M. Oua chée.

Section F , numéros 1551. 1657 1556,1659 cl 15G1 partie. *

D ixième Lot.Trois ares quatre-vingt-seize cen­

tiares do terre, mômes terroir et lieu dit, tenant d’un côté Deinmoyo, d'au- tro côté Madame Jacquin, d'im bout Deianioyo, d ’autre bout la Vieille Rue.

Section F, numéros 1527 et 1528.

Onzième e t d ern ie r Lot.Deux arcs quatre centiares de

terre, plantés do pommiers, môme terroir, lieu dit la Petiio Couture tenant d’uu côté héritiers Delamoye d’autre côté plusieurs, d’un bout Landry, d'autre bout le dixième lot.

M I S E S A P R I XOutre les charges, clauses et con­

ditions, énoncées nu cahier des char­ges, dressé et déposé on l’étude de M’ Lombois, notaire à Préoy-siir- Oise, où chacun peut on prendre connaissance, les enchères seront reçues sur les mises â nrix fixées par le jugement sus-énoncé, sa­v o ir;

Pour le premier lot, sur la mise à prix de S.OOOff

Pour le deuxième lot, flur celle de u

Pourlotrolslômolot,sur celle d e ..............

Pour le quatrième lot, sur celle do. . . .

Pour le cinquième lot, sur celle do. . . .

Pour le sixième lot,sur celte de . ' ...........

Pourlesoptlèüioiol,sur celle do................

Pourloliuilièmelol,sur celle de................

PourloDcuvièmoloisur celle do................

Pour le dixième lot,sur celle do................

Pour le onzième lot,sur celle de................

Total des mises à p rix ............................

S

30

5

80

10

2 . 3 7 S f rFait et rédigé par l’avoué pour-

suivaut soussigné,Senlis, le 14 Septembre 1895,

(Signé) E. DEMEUN. Et enregistré.

S'adresser pour les renseignements: 1* A M* DÉMELIN, avoué à Senlis.

poursuivant la vente;2* A M' Gkorobs LEVIEUI, avoué

a Seuils, présent à la vente;3’ A M* LOMBOIS, notaire à Préoy-

sumiiso, dépositaire du cahier dei c h a irs .

Pour Insertion : 8ic»< 11 . DlMIUIf«

Page 4: COURRIER DE L’OISEbmsenlis.com/data/pdf/js/1895-1897/bms_js_1895_09_15_MRC.pdf · 2014-02-19 · les bijoux persounela de l'imparatrica Eugéuie après la chuta da l'Empira. A ce

WBfé» i e r SâlRTB'BBOTB. «Toaé à SenlU.

tO B S A I S I ! I H M O B IL ltB B

DEUX MAISONSb o u r ( ; e o i s e s

Bisss à NANrEUlL’ LE-UAUDOULS, rue de Cré|iy.

L'MUadieatinD eura lieu le M a r d i B S O o l o b r e 1 8 0 5 ,

iteure œ m idi.Bn rcQdieoce des oriéet» du Tribuua

oieil de preuuère iostauce de tieuli», an Falaie de Juiibce, rue de ii> Bépublique.

En exéouUoD d’un procès-verbal di saisie immobilière üeCuguaid. buu- s ie r i Nauieuil-le-Uuudumu, du viegi- bull Juiu mil buil ceul (|(ieire-vîD^i quJoxe, euiegislre, üeuuuce ei iraus- erïl au buieau de» liypulliequus u< Benlis, le oiuij Juillul mii buit ciii. quaire-\iugt-qouize, volume d i , uu- méi'udô;

E ta la requête de M. Henri Martin fils, banquier, deiueuruni à Muutt- reau, rue de i'Uôiei-de->iile;

Créancier sulsissani Ayant pour avoue M*'2>aiute-ueuve

demeurvut a Seulis, rue de la Uupu- bbque, numéro 17;

Contre : M. Jules Franc, negO' eiaul, demeuiont à Nunteuil-iu-Ueu- douiu;

Partie saisie;11 sera procédé, le ÿ a rd i ting i-

deux Octobre ftiU h u it cent quatre- « trtyt*quinse, heure ae v u a t , i Fauaieuctidesunées du 'inbuuiil civil de iieulis, au Pelais du Juatiuv, ruu de la HâpuuJique, iiuuiuro 14, à lu Tente aux eucnurus (lubiiques, de» immeubles ci-apies de-iguua, et sur tes mises à prix ^uivunies :

D É 8 1 t i N A T I O i V Tells qn’eUs est lusérèe au procès-verbal

de saisie,

M I S E S A P R I XP rem ier Lut.

Une M aison B ourgeoise, sise M auieuil-le-uauduuiu, unoudissu- m ent de Seuii», rue de tropy , cous- tiliiie vn muëltuu» et uriqae», emieu su r un sous-sol surmuuiu u’uu n z- de-cbaussee, cuu],ireuuut diverses pièocs, d'uu preiiiiur eiugu cuuipuAU aussi de piusieuis pieves, uiiummea pialuuuee» et giiu ier au-uussu& cou­vert eu ardoises.

Bauuieuis servant de communs et dépeuuuuct-s.

Jardiu piDuté d'arbres fruitiers et AUUes.

Caual au milieu du jardin.Ile uvl-c püut ruaiiq.,e et Kiosque. Le tout, u uue uuuiuiiauou Dupurfi-

oielledo viugi-quairu aiosciuquuuic- deux Cuutiaïus, leuuul d uu tuiu à M. Lemaire, d’auu'u côie u M. i)u- buurg, Itar deiiiuru uu couca d'eau,

— et pai Uevuut a-la^ue uu u e p y .U ise a p rix : !;l.tJUU tr.

D euxièm e Lut.Un# M alson B ourgeoise, sise à

NauieUii-ie-tldUUuUiu, m u Uu Crepy, cuusti'uilu eu pa-lTus ul iiiuuiiuus, Couieiie eu aiuoisus, coitipii;iiuiii uu rezdu-ebausseu uivisu uu piu.-icurs pièces, un piuuiiei euigu u>uui u^alu- meut diveisus piuce», uu auuxiuuie etimu divise eu p<usiuur.s cuuiuurus e i^ e s grcuiuis; cour u<auui uvuc griUu eu lu i, cuur uciituiu ui uu^ieu- uauctis uivursus, lul.us quu jni'uiu et auiiu» dupuuüaucus.

Ladite uiuisoii pruveuaut du la rêu* niou de deux uiaisuus, duut i uue por­tait lu uutuuiu loo du la 1 uu du Liepy eti'au ire lu uduiuru loti.

Tuuuui d'uu cuié a M. Ladraud, d 'auire a li . LaiiutTu, par acniuiu M. biinuel el uuiie, el par duvaul la rue du Ciüpy.

Mise u p rix : ëOO fr.

Située terroir de B<^LLE-I^GUSE, lieu d it la ürn tf de H ante Oignon.

Avec IsoqliA de rAooioa. L’adjudication aura Heu le

D i m a o t i h e tSM S e p t e u i b r e i ) - M 5 ,

d une heure de referée,En l'Étude et par le miuistère de

H* CxitiLLON, notaire à Cbauibly. adresser pour les remeignement*1* A M' LEVIEUX, avoué à Sentis,

poursuivant la vcuie:S* A M‘ CARILLON, notaire i

Clianibly, dépositaire du caliiur-des cbarges.

.tude de ■* Flilllppe HARTiM, avoué il Suuiis,

rue de la Hupubliquu, u’ SO, successeur de H" Liombt et O u è ru .

VENTE SOU LlClTVnONllîDtre M a ju iirN e i M in e u r

En la Maiiie de L ersj,DS

9 P IÉ C E S 0 E P A T U R ESises eu terroir.de LËltZY,

cautou de La capuiiu ^Aisue;.L'adjudicuiiuu am a lieu .

u 8 a i u « d i e l i i q O v t o b r e

d deux heures de t’apri>i-tnidi,En la Mairie de Leisy,

Et par lu mimsièru du U' Usnon, uuluire a Lu Capede (Aisue^

üomuiis a ceteiiel. .'t’adresser pour tes remeignem enis:

1* A M* MARTIN, avoué à Suuiis, iiüursuivaul itt veuie.

3 A M’ LEV lEiil, avoué à Seulis, piUaeui à lu veuie;

S' A M' UALi^ZEAUX, notaire Cliuuiilly ;

Et a M’ HENUN. uoluire è La Capudu vAiaUuL uupusiiuirudu cahier dus cUurgus. où ciiuuiiii pourra eu piuudre cuuuuiftsaucu.

Sisea A SAINT-LFU-D’ESSERENT. rue du Peuple,

. BT

13 P ièces de T e rresises terroir de

SAINT-Lf.U-U'ESSERBNT. L’adjudication mira Heu le

D l n i a n c h è i*lx O 'c lo b i r a f H » 6 ,

d deux heures lie re tfo ^ .En la Mairie de Satnt-Leo-d’Esaerent

Par le minUière de M’ LouBois, notaire A Précy-sur-Oise,

commis a cet effet.<‘adrettir pour loi retueignemenfe :

1' A W DÉHELIN, avoué i Seuils, p^mrsuivaut la vente;

S A M ' SAINTE-BEUVE, svoui « Senlis, présent A la veute;

3' A H. MAZOYER, receveur . . rentes, i C rdl;

4’ A H’ LEVAIRE, huissier à Précy->ur-i)ise;

5* Et & M‘ LOMDOIS, notaire h l'recy-sur-Oise, dépositaire du eabier de» charges.

Batterie de cuisine, Pots en étain, Horloge, Fourneaux Globes d’écurie, Laniuruus de cour. Seaux, deux grau- desLhaudières, Pétriu, Table, Saloir, Cliautier de cave. BuU du chaulTage, A<'C*‘Ssolres de liiltvrie, llourdaget. Uuuue-Paille, Fumier, vieille Paille, d>.uxCuvlBis k lessive. Lits de char- retiiT, Cijucbtîlle el son Sommier.

Et quantité d'aulrus objets qui te- rout présuutés au momuut de b veuie.

Nota. - le$ Cheraux seront vendus ■ le Ditnanehe.

MtMB CABWBT

ACBAT r r viNTi n i t i n uPAIBUBHT OB COOPONS

PLAQmjlIITS HTPOTUiOA IIiap a irs sua titb u

dèdsotioB de to u soies sons seiig privé.DIVOitCBB, CONsilLTATiONS

UQUIDATtONS AUlAfiLBS ASSiiBAMCB VIB BT I.VCBNDIB

S'adresser è M. MAZOYER.

On pourra v isite r le Matériel & partir dn Vendredi 10 Septembre.

tuger-Saint-Vinccnt est desservi par la ligne du chumiii de fur de Crepi è Seuils et'Cliaiitilly et la Ferm'i est près de la gare.

OELki kUX PERSONNES SOLVkBLESCONulTIOKS ORUINAIBBS

Pour tous renseignrments. s’adresser h M* EnouARii POULAIN, huiSi iei i Crépy-en-Valois.

Etude de M’ PiiiLiPi'B MaKUN, avuuü u &UUI1» ^UisuJ,

rue du la liupuuiiquu, u ' 30, succussum'du M " Lio.nxt ut ouâiBn.

V E N T li S U U L IC lT V i 'iU NLnire M*]cUta,

U'UMB

P K O P K l É T bbitucu u ViNLüiL,

COiiluiUiiu du baïu.-Fil'mlo, sur la l'uuiu du Lliumiliy a âuuHs.

Ladjudicuiiou umu nuu le l l l m u u v b e & e p ie u ib t* e

d deux heures ae relevée,Eu l ’Etude ut pur tu uiiuiaïuie

de M'üALazsAUx, aoiuirü u m auiilly, cuuiiuiu u cul uUui.

^ 'adresser pour tes retmetynements i* A M' MARTIN, uvouu à SuuUs,

pumamvuuliu vvuiu;A M' LEViLiiX, avoué à Seuils,

pieseut a lu vuulu;A M'-RALcZEAUXy notaire i

CtiuuUli), du,>U9auU'u du cütiiur dus ohai-écs.

El pour visiter la projiriété audit M* UAXazKAUX.

Etude de M* SA IN T E -B SaV E , avoue è Senlis.

Par suite d’aooeptatioii béaèfioirire,DB

1J1\ £ M A l S O m

Sise è BRASSEUSE, en la rue couduisaut à Ruray,

BT

Deux Pièces de T erreSises terroir dudit BRASSEUSE,

E u t r o i s L o t s ,AvM faoulie de réunion piirUalle on total

L’adjudication aura lieu le D I m a n o h e 2SS S e u l o n i b r e

I 8 t * 5 d deux heures de relevée.

En la m airie de Brasseuse Par lu miuislure de H Pktit, notaire

à'Suuhs.S’adresser p o u r les renseignements

V A H* SAINTE-BEUVE, avoUe è S“îiiis :

S’ El è M* PETIT, notaire à Seuils, déposiia ro ducaliiurdes charges.

Total des mises p rix .................... 2.bOü''

L é g i i l c .

Déclaniliou L'Sl ici fiiilc. en coiiior. mite du t’ui uclu ubt> d.i Cudu du [iro- cuuuiu civile, que iuu> ceux du chef de^ljuulsii piiuii'iiii et.u pii9 uiscnp- tiuud'hypuiiiuijuu legalu, devriuu iv- quurir uciiu iii.-cripiiuu uvuiil in irans. criptiuü dujugum .m d’uujudicauou, à peiuu du duciKuiicu.

Fait et rédigé par l'avoué poursui­vant soussigné,

Seuils, lu 14 Septombro 1895.Signé : A. SAINTE-BEUVE.

E t enregistré. .^adresser pour les renseignements :

V A M' SAINTE-BEUVE, avoue à Senils;

a* A M’ CAGNARD, huissier à Nan- teuil-le-llaudouiii;

4* Et au Greffe du Tribunal civil de Sentis, où le cahier des chargea est déposé.

Pour iii.spriion : Signé : A. SAINTK-REIIVF,.

1 ' EuiLB DLMELIN licuiiue uu diuii ayuuu a suua&, luu de ViliouiT, u ~

TUL h 1ILLE, uuluiru à Nuui.ly-i.u*iiiuau.

VEN'fb s u it LICliAilUNLntre Majeure e t JUaeor,

b'UMK

i v i A i î s o i s rS isu a N L l i lL L l- r .N - T llE L L E ,

u u l e u c o ig i iu rc u u u u u iu v u i'a L i.h u a g u o Ul d u lu l'Uc U iT uid .

Elude du M ' SA IN T E -B E U V E avoué a Seulis.

^ U t t ^ > 3 Q t lSUR CONVKRSIOH UBSAISIB IllU ueiL lèB B

D’tlMB

3 V 1 A I S 0 3 MP e t i t J a p « r iu d e r r i è r e »

ET U'UKB

PIÈCE DE TERRESitues cütimiuiiH et torrulr de

BUULLARRE caillou du Betz.

L’adjudication aura lieu le____D i m a u e h e :i£tt H e p l e m b r e

d deux heures de relevée.En la Maine de B jotlarre,

Par le ministère du M’ Tiiirouin, uuiaire à Acy-uu-Multicu.

STadresser pour les rensetynetnenls : r A M- SAlNTK-BtUVE ul DÉSE-

LIN. avoués a Suuiis;3 A M' LEi’iNE, liuissiur à Bi lz; H* A M 'llilRUlilN , iiutairu a Acy-

un-Multiuu, deposiiaiie du c jh ier dus charges.

» 3 J lb ^. .IHMÉDlATEIlliNT

B O N N E F E R M EOèNS L'OISE

d e I S O H e c t a r e s »Près râpurie et chemin de fer.

S’adresser à H* TIIIROUIN, notaire à Àcy-eu-Mullieu (Oise).

Pour oanse de Santé,Dans uu bourg très important

du cantou de Poui-Saïute-Maxuncuü.v

BONi FONlD.sDt PlBMB.ER'Z ..GdtUR

BISN ACÜAUlNDéAnqnel e s t adjoint la chandronneri*

S’adresser nu Bureau du JouriiH*.

• BeMfé»*e es i^ A s s s iu h S »

JOLIE l‘R O PR lÉ T tSituée A C h a n t i l l y ,

mu dus Cascades, n* 16.La iiropriéié ayaut servi à l’iudu-

irie il y a peudecho.-^) à faire pom lu trausfurmur eu muguiiique maism bourgeoise.S'adresser i M. DALY, y demeuraii<

B o u d a s P ^ lp e A D o u r J l c i« le d a ffu s io D »

Jk \ ê- [% AP | t . KA la Sucrerie de Port-Snlut-Verberii'

à partir du 17 cuuraut.

D’U N E M A IS O NE t d * a o J a iN lIn »

Situés à 8 AULLY,BT DB

4 PUmi dt TEBBB *1 FBtSites terroir deNooBMT Lu-ViiaoBS.

E .a o b a n a e e s t r é s e r v é e s u r l e s p r o p r i é t é s a p p a r t e ­n a n t a u x b é r t> e r s « le M . e t vl*’ B O C C U E U - V I T A L »

t a n t A B a r b > * r y q u e s u r l e s « s o m m ù n e s v o i s in e s *

Btude de M* Jn b a VÉlfUAT, notairean Plessia-Bellevüle (Oise).

B O I l S tSis terroir de MONTLOGNON.

A V riuare par Adj u U ic a i iü D Le Ditnanehe t l Septembre f W ,

a deux heures,A Moatagny-Satn e-FAUolté,

en la Maison d ’bbole,Par le ministère de M’ Jules Vénuat.

l'Hude de M* PETIT, notaire b Sentis.

V Vendre p a r A djudication58“ 4 6 ' de T erre & Bois

au terroir de V lli« “r 8 - S a i u t - F r a m 1 i o u r s ;

U Vimanehe ss Septembre 1899, ù tro is Jieurrs, .

A T lllera-Saln t-Pram bonrg , en la maison d'Eeole.

MéMB É tU D B

A . V E I S O F I B

MAISON DE GAHPÂGNEAVcC PâRC A JdR.iH

A'AUMONT. près Senlis, e Mardi t4 Septembre, d i heures. A Senlis, en l'Etude de M’ P b tit,

notaire.

MÊME ÉTUDE

\ v e n d r e p n r a d j u d i c a t i o n

NUE-PROPRIETED'UN

;OflPS DE FERIE AVtC DEUX J'R D hS Sis à VILLEVr.RT-SENLlS,

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notaire. '

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