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BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
DU SECTEUR DE LA LOUBIERE
COMMUNE DE CUERS
CVAR)
par
Ch. GLINTZBOECKEL
Service géologique régional PROVENCE - ALPES - COTE D'AZUR
Domaine de Luminy - route Léon-Lachamp, 13009 Marseille
Tél.: (91 ) 41.26.04 et 41.24.46
Marseille, septembre 1980
80 SGN 678 PAC
ETUÜE HYDROGEOLOGIQUEDU SECTEUR DE LA LOUBIERE
COMMUNE DE CUERSCVAR)
par
Ch. GLINTZBOECKEL
80 SGN 678 PAC Marseille, Septembre 1980
R E S U M E
Le contexte hydrogéologique du site de ". La Loubière " (commune deCuers - Var) a été étudié pour, le compte des " Carrières de Cuers " dans lecadre d'une étude d'impact.
Les données géologiques, hydrogéologiques ainsi que les résultatsd'un sondage de captage ont été exposés.
Le site de " La Loubière " est implanté dans le Rhétiën et l'Hettan-gien et à l'amont de sources (Grottevieille et Touve) et d'un ouvrage decaptage (sondages) pour l'alimentation en eau de la commune de Cuers (pourlequel aucun périmètre de protection n'a été défini).
Les sources et le captage sont alimentés par une nappe souterrainecirculant (approximativement du Nord vers le Sud) dans le réservoir aquifèreconstitué par les dolomies de l'Hettangien.
Sur le site de " La Loubière " la mise à découvert de la nappe n'estpas à craindre.
L'impact de l'exploitation de la carrière sur les eaux de surface etsur les eaux souterraines a été analysé et des mesures ont été préconiséesafin d'en réduire s.es effets éventuels.
Il est probable que le.site de " La Loubière " sera inclus, au moins,dans les limites d'un périmètre de protection éloigné du captage, dont lescontraintes sont généralement faibles.
Ce rapport contient 18 pages et 5 figures.
Il a été réalisé avec la collaboration de :
E. BRUNET - M.H. ROSIER Secrétariat
TABLE DES MATIERES
1 - Introduction P aS e 7
2 - Situation géographique ?
3 - Données géologiques sommaires ?
4 - Hydrogéologie 9
4.1. - Données générales et principaux réservoirs 94.2. - Données de sondage 134.3. - Conclusions hydrogéologiques 1 3
5 - Impact de l'exploitation de la carrière sur les eaux 15.5.1. -'Eaux de surface 155.2. - Eaux souterraines 165.3. - Impact des tirs de mines 16
6 - Mesures à envisager pour réduire l'impact sur les eaux de 18
surface et souterraines
7 - Conclusions 18
Liste des sources 19
Bibliographie 21
LISTE DES FIGURES
1 - Plan de situation - La Loubière - échelle 1/25 0002 - Coupe géologique schématique du massif de Saint Clément3 - Coupe lithostratigraphique type4 7 Hydrogéologie du secteur Cuers-Néoules5 - Sondage de Cuers (+ 215 NGF] - réf. 1045.8.1.
FIGURE 1 - PLAN DE SITUATION - LA LOUBIERECéchelle 1/25 000)
1 - INTRODUCTION
L'étude hydrogéologique du lieu-dit "La Loubière" a été effectuée pour le
compte des "CARRIERES DE CUERS" dans le cadre d'une étude d'impact. Celle-ci2
avait été réalisée entièrement par ENCEN et n'avait pas inclus les données
hydrogéologiques du secteur. Le but de l'étude a été de préciser l'impact
éventuel de l'exploitation d'une carrière au lieu-dit "La Loubière" sur le
système aquifère et l'exploitation de ressources en eaux souterraines de la
région.
2 - SITUATION GEOGRAPHIQUE (CF. FIGURE 1)
La Loubière se situe à environ 3 km au Nord de Cuers, en bordure orientale
de la route départementale (D 43) qui relie Cuers à Rocharon et en rive gau-
che du Vallon de la Foux. •
Les coordonnées moyennes sont les suivantes :
. feuille de Cuers (1045) à l'échelle 1/20 000 (feuille n° 8)
. X = 909,0 . Y = 114,0 . Z = + 260 à + 406 EPO
3 - DONNEES GEOLOGIQUES SOMMAIRES
La Loubière se situe sur la bordure orientale du massif de Saint Clément qui
constitue une unité tectonique circonscrite sur presque toute sa périphérie
par le Trias et le Permien. Le massif dessine un* synclinal dissymétrique d'axe
SW-NE mais qui est probablement décollé et chevauchant vers le NW.
Au coeur du synclinal apparaît le Jurassique supérieur dolomitique. En direc-
tion de l'Est apparaissent des terrains de plus en plus anciens (Jurassique
moyen, Lias, puis Trias et Permien).
Entré la Loubière et Saint Guillaume la structure présente l'allure d'un mo-
noclinal simple à pendage moyen ouest (cf. figure 2) mais qui est probablement
plus complexe dans le détail (en particulier au niveau du Trias).
Une coupe lithologique (cf. figure 3) fournit des précisions concernant les
1 - CARRIERES DE CUERS - Route de Rocbaron - 83390 CUERS
2 - ENCEM = Environnement, carrières et matériaux.
FIGURE 2 - COUPE GEOLOGIQUE SCHEMATIQUE DU MASSIF DE SAINT CLEMENT
terrains constituant le massif de Saint Clément; les pendages relevés sur
le terrain Cen bordure de la route) sont de l'ordre de 25° à 30°; sur le site
même de la Loubière les terrains affleurent mal (abondante végétation).
4 - HYDROGEOLOGIE
*».l. - DONNEES GENERALES ET PRINCIPAUX RESERVOIRS
La Loubière se situe dans le bassin hydrographique du Gapeau (sous-bassin
Real Martin) et à l'amont d'importantes sources dénommées Touve (a 500 m
environ au SW de la Loubière) et Grotte Vieille (à 1 Km environ au SW de la
Loubière).
Ces sources se situent dans le Lias inférieur qui se superpose au Trias
marneux et argileux, peu perméable.
Plus au Sud, à environ 1,5 Km du site, les sources dénommées La Grille et Saint
Emmanuel sont issues du Permien.
Rappelons que le massif de Saint Clément est constitué de Jurassique principa-
lement carbonaté et probablement très fissuré (cf. figure 3). Le Jurassique
supérieur dolomitique est Karstifié (présence de grottes et d'avens); le
Jurassique moyen et le Lias sont susceptibles de présenter une perméabilité
matricielle (en particulier le TBathonien supérieur et l'Hettangien) mais ces
formations présentent surtout une perméabilité "en grand" due à la fissuration.
L'ensemble du Jurassique repose sur le Trias supérieur (Keuper), principalement
argileux et marneux (très peu perméable), qui constitue une semelle imperméa-
ble aux aquifères sus-jacents. Les principales sources avôisinant la Loubière
se situent vers la base du Lias
Le massif de Saint Clément constitue une unité hydrogéologique bien définie
englobant toute la série jurassique et une bande triasique au SE. Les principaux
exutoires sont les suivants (cf. figure 4) :
- au Nord: Font Bayaou, La Servette, "Trians
- au SW: les Tuves, les Rampins, Font Saint Jacques
- au SE: Touve, Grotte Vieille, les Grilles, Saint Emmanuel.
10
FIGURE 3 - COUPE LITHOSTRATIGRAPHIQUE TYPE(selon la carte géologique au 1/50 000)
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La partie nord englobant la dépression fermée de Pymeningoud intéresse le
bassin de l'Issole.
La partie sud intéresse le bassin du Gapeau.
Le réservoir aquifère du Lias est drainé vers les sources de Touve (2 1/s)
et de Grotte Vieille (120 1/s). Les sources de la Grille (débit faible) et de
Saint Emmanuel (5 1/s) sont issues du Permien (relation probable avec le
Muschelkalk).
Les circulations souterraines issues des infiltrations dans le Jurassique
moyen du massif de Saint Clément sont drainées d'une part vers les sources
de Rampins entre Méounes et Belgentier et d'autre part en direction des sources
de Néoules.
On peut donc admettre que ]a ligne de partage des eaux souterraines correspond
sensiblement à la limite du bassin versant.
Signalons également l'existence d'une petite source qui se situe' à l'Est
immédiat du secteur de la Loubière et qui resurge à la base du Keuper (au
contact du Muschelkalk) et à l'altitude + 303 EPD; cette source, dont le
débit ne nous est pas connu, draine probablement le Muschelkalk ou encore
partiellement le Lias inférieur (?); elle constitue l'exutoire d'une petite
nappe perchée.
Les sources de Touve et de Grotte Vieille se situent respectivement aux
altitudes + 210 et + 206 j le niveau hydrostatique de la nappe a pu être
observé dans un sondage (1045 - B - 1) réalisé à proximité de la source de
Tuve; il se situait à une côte très voisine (+ 205,6 NGF) de celle de la
source de Grotte Vieille (+ 206). Cet ouvrage de captage revêt une importance
certaine pour la compréhension de 1'hydrogéologie de ce secteur et nous
l'analyserons ci-après.
12
FIGURE 4 - HYDROGEOLOGIE DU SECTEUR CUERS - NEOULES
H^!L%^*T1^$rnmmm:.échelle 1/50 000
La Loubière
Source
Sondage¿f -'l-frK.-°..--: ° '>,*(
Direction d'écoulemdas eaux souterrain
13
if.2. - DONNEES DE SONDAGE (CF. FIGURE 5)
Un sondage (1045 - 8 - 1)1 a été réalisé (1963 - 1964) à moins de 500 m au
SW de la Loubière en vue de l'alimentation en eau potable de la ville de
Cuers.
Les coordonnées du sondage sont les suivantes:
. X = 902,52 . Y = 113,58 . Z = + 215 RNG
Le sondage a été effectué en amont (géographique) et à peu de distance de
la source de Touve qui jaillit dans le vallon de la Foux.
Le sondage a été arrêté à la profondeur de 50,10 m après avoir recoupé une
série essentiellement carbonatée (calcaires et dolomies) qui peut être attri-
buée à l'Hettangienj à la base du sondage (à partir de 48 m) il a rencontré
des marnes (Rhétien).
La cote absolue du plan d'eau était + 205,9 m. Le sondage a fait l'objet de
plusieurs essais de pompage, dont les principaux résultats" sont mentionnés
sur la figure 5.
Nous soulignerons qu'un pompage d'un débit de 120 m3/h a provoqué une déni-
vellation du plan d'eau de 10 m (cote absolue du niveau dynamique + 205 NGF)
et qu'un pompage d'un débit de 225 m3/h (72 h) a provoqué un rabattement de
23,90 m (cote absolue du niveau dynamique + 191,1 NGF).
h.3. - CONCLUSIONS HYDROGEOLOGIQUES
On peut donc conclure qu'une importante nappe souterraine circule dans le
réservoir du Lias inférieur et qui a son exutoire à la cote + 206 NGF.
La Loubière couvre d'Ouest en Est le Rhétien, l'Hettangien qui couronne la butte
de la cote 406 et le sommet du Ke.uper argileux. Les pendages des couches sont
accusés (observations faites également dans le sondage) et les formations
1En fait deux sondages, distants de 40 m, ont été réalisés sur le site decaptage.
14
FIGURE 5 - SONDAGE DE CUERS (+ 215 NGF) - 1045.8.1
V, i TVA-t> L o Q, »
15
liasiques sont perméables. Le site de la Loubière est implanté entre les
altitudes + 260 et + 406; il se situe donc, au point le plus bas (bordure
de la route départementale) 54 m au-dessus de la cote de drainage.
L'exploitation éventuelle d'une carrière sur le site de la Loubière n'atteindra
donc pas le niveau de la nappe au-dessus de la cote + 210 NGF environ.
Le sens' d'écoulement de cette nappe est approximativement NNE-SSw et son
exutoire se situe à environ 500 à 1000 m au SSW du site de la Loubière.
Cette nappe est exploitée pour l'alimentation en eau potable de la ville de
Cuers.
Actuellement les sources de Touve et de Grotte Vieille, ainsi que les forages
de captage ne sont pas protégés par des périmètres de protection conformes à
la législation en vigueur qui impose la définition de trois périmètres (pro-
tection immédiate, rapprochée et éloignée); la municipalité de Cuers a cepen-
dant procédé à l'acquisition des terrains entourant le captage (distance d'en-
viron 150 à 200 m en amont du vallon de la Foux et couvrant le site de captage).
Il est probable que le site de la Loubière sera proche des limites du périmètre
de protection rapprochée et en tous cas inclus dans celles du périmètre de
protection éloignée (correspondant à l'impluvium). Les contraintes d'un tel
périmètre de protection sont généralement faibles mais soumettent l'ouverture
de carrière à l'accord de la D.D.A.S.S.
5 - IMPACT DE L'EXPLOITATION DE LA CARRIERE SUR LES EAUX
5.1.- EAUX DE SURFACE
Compte tenu de la forte dénivellation du site de la Loubière (146 m pour
une distance horizontale de 500 m environ) un ruissellement important est à
craindre, en particulier lors de fortes précipitations; ce ruissellement est
susceptible d'entrainer des particules fines (poussières) des matières miné-
rales en suspension pouvant percoler dans ]es zones basses du site, si un dispo-
sitif efficace d'évacuation des eaux de ruissellement n'est pas réalisé (par
exemple un drain du site d'exploitation vers l'aval du captage et deB sources).
Si l'exploitation engendre peu de poussières, un piège à sable sera suffisant
pour palier à ce risque éventuel.
1B
Pour mettre la nappe à l'abri des pollutions possibles par des hydrocarbures
Chuile de moteur d'engins, par exemple) il faudra prévoir des aires de parKing
sur dalles cimentées et imperméabilisées.
5.2. - EAUX SOUTERRAINES
La mise à découvert de la nappe n'est pas à craindre si l'exploitation
de la carrière se limite à la cote + 260 NGF au niveau de la route départe-
mentale.
Compte tenu des terrains et de leur perméabilité la vulnérabilité de la
nappe souterraine est probable si des mesures préventives ne sont pas prises
in peut cependant préciser que- la capacité d'infiltration est médiocre du
fait de l'existence de niveaux marneux au sein du. Rhétien et de la pente du
terrain relativement forte.
5.3. -IMPACT DES TIRS DE MINES
Les possibilités de nuissances pouvant être engendrées par les vibration
du sol, causées par des tirs de mines, sur des constructions ou ouvrages de
captage n'entrent pas dans le cadre de cette étude. Nous n'évoquerons ici que
-l'hypothèse d'une influence éventuelle des explosions sur le captage des sour
ces et le système karstique.
Rappelons que l'intensité des vibrations du sol, lors de tirs de mines,
est principalement fonction du volume des charges de l'explosif et de la na-
ture des terrains traversés par les ondes transmises par les explosions.
L'ampleur des répercussions de ces vibrations est fonction, par ailleurs
de la distance au lieu d'explosion.
17
L'onde de choc induite dans les terrains par une explosion s'atténue
rapidement et se transforme en onde sonore. L'intensité de ces vibrations
peut être mesurée par des capteurs (géophones).enregistrée (appareil de
saisie) et analysée (traitement de l'information).
La vitesse de transmission de ces ondes varie en fonction des terrains
traversés (1 500 à 5 000 m/s en moyenne) et s'amortit en s'éloignant du lieu
de l'explosion. Des dégâts peuvent être causés à des ouvrages (constructions)
à partir d'un certain seuil.
Le critère de nocivité généralement retenu est la valeur maximale de la
vitesse; celle-ci peut s'échelonner de 2,5 mm/s à 75 mm/s dans le cas le
plus favorable pour un terrain où la vitesse de transmission de l'onde de
choc est de 4 500 m/s. Les vibrations du sol peuvent être réduites dans
certaines conditions (tirs avec micro-retard, avec prédécoupage, barrière
de trous ou sous pression d'eau).
Compte tenu de la distance du secteur de la Loubière à la zone des sources
et du captage (700 à 900 m des premières exploitations, ou 500 m du point le
plus rapproché en bordure de route) on peut admettre comme hypothèse et dans
certaines conditions d'exploitation, que les tirs de mines ne devraient pas
influencer le régime des sources, ni le niveau hydrostatique de la nappe
(vulnérable par des explosions rapprochées).
Les tirs de mines pourront causer quelques ébranlements du système
Karstique (fissuration des calcaires du Rhétien ou de l'Hettangien) immédia-
tement sous-jacent à l'exploitation et qui se situe dans la zone des perco-
lations compte tenu de son altitude (+ 300 à + 400 EPD) par rapport à son
exutoire (+ 206 EPD).
Le système aquifère profond ne devrait pas être affecté par des tirs de
mines modérés ten limitant les charges unitaires et en utilisant des amorces
à retard).
Rappelons que le Rhétien comporte des niveaux de marnes qui constituent unfacteur de ralentissement de la transmission des ondes sonores.
18
6 - MESURES A ENVISAGER POUR REDUIRE L'IMPACT SUR LES EAUX DE SURFACE
ET SOUTERRAINES"
L'imperméabilisation du sol au niveau du garage des engins est à prévoir
ainsi que la récupération de tous les déchets éventuels d'hydrocarbures.
D'une manière générale il faudra éviter tous rejets ou déversements suscep-
tibles d'entraîner la pollution des eaux souterraines. Il faudra utiliser
des systèmes de décantation bien dimensionnés et recycler l'eau de lavage
des matériaux.
S'il est prévu d'effectuer un forage en vue de l'exploitation de la nappe
souterraine dans les limites du site de la Loubière, il est probable qu'un
pompage excessif influencera le débit du captage actuellement exploité pour
l'alimentation en eau potable de Cuers. Une étude spécifique permettrait de
définir dans quelle mesure un tel ouvrage serait envisageable (un tel ouvra-
ge est interdit dans les limites d'un périmètre de protection rapprochée).
7 - CONCLUSIONS
L-étude hydrogéologique du secteur de la Loubière a permis de situer celui-ci
dans son contexte régional.
Le site de la Loubière ne couvre qu'une très petite partie du bassin réceptif
et ne participe donc que faiblement à l'alimentation des sources et du captage
qui se situent à plus de 500 m en aval.
La nappe circule à environ 50m sous le point le plus bas du site de la
Loubière ; l'exploitation d'une carrière dans les périmètres du site n'attein-
dra donc pas le niveau de la nappe (au-dessus de la cote + 210 NGF).
L'impact de l'exploitation sur le régime des eaux souterraines sera très
faible (pratiquement nul) si quelques mesures préventives élémentaires sont
prises (aires cimentées, charges modérées des tirs de mines).
19
LISTE DES SOURCES
(bassin hydrographique du Gapeau, sous-bassin du Real Martin)
1045.8.1 bis: Source de la Touve (ou de Grotte Neuve)X « 902,53Y = 113,58Z = + 210 EPDEmergence à la limite Hettangien-Rhétien - débit 2 1/sLa source est captée; un pompage sur un forage proche(1045.8. 1) a provoqué un rabattement de l'eau de la sourcelors d'un débit de pompe de 130 m3/h
1045.8.28: Source de Grotte VieilleX = 902,30Y « 113,10Z = + 206 EPDEmergence à la limite Rhétien-Keuper (selon la carte géologique)Muschelkalk (selon dossier)Débit moyen annuel: 120 1/s
1045.8.29 : Source (nom indéterminée)X = 902,50Y = 113,44Z = + 210 EPDEmergence dans le Rhétien - débit moyen annuel 2 1/s
1045.8.26: Source Saint EmmanuelX = 902,40
- Y = 112,66Z = + 185 EPDEmergence dans le Permien - débit moyen annuel 5 1/s
1045.8.27: Source La GrilleX « 902,38Y = 112,75Z = + 189 EPDEmergence dans le Permien - débit faible
21
B I B L I O G R A P H I E
G. DUROZOY, Cl. GOUVERNE!", P. JONQUET (1969) - Inventaire des ressourceshydrauliques dans le bassin du Beausset. Résultats de la campagne dejaugeages 1965-1967 - Essai de bilan . Rapport B.R.G.M. 69 SGL 127 PRC
G. DUROZOY (1971) - Evaluation des ressources hydrauliques des bassins deCaramy et de l'Issole (Var) - t. I Hydrogéologie - Rapport B.R.G.M.71 SGN 404 PRC
0. BOUILLIN, G. DUROZOY (1972) - Evaluation des ressources hydrauliques desbassins de Caramy et de l'Issole (Var) - t. II Campagne de jaugeages1969-1971 - Essai de bilan - Rapport B.R.G.M. 72 SGN. 101 PRC.