Simenon m’était contédownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2003bull19.pdf · 2016. 1. 11. · Simenon m’était cont ... m y t h e. E n t r elaçant des témoignages d’ex

19A RTE Magaz ine3 mai > 9 mai 2003

Simenon m’était contéThema du centenaire,

jeudi 8 mai

14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

19Semaine du 3 au 9 mai 2003

Samedi 3 Dimanche 4 Lundi 5 Mardi 6 Mercredi 7 Jeudi 8 Vendredi 9

14.00ARTE Europa

14.30L’enfer vert

15.15Le collier de Patiala

16.15La plus grandefête du monde

16.45Le fin du fin

17.15Savons et senteurs

18.00Courriers du ciel

19.00Flash Info

19.00Le forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10ARTE Météo

20.15La maison de pierrede l’architecteGünterDomenig

20.45L’aventurehumaineL’Atlantiderévélée

21.30 Metropolis

22.30FictionL’Einstein du sexe

00.00Paris jazz clubs (5)

01.05Ma terre

02.40Why are youcreative?

14.00Créations(s)

14.30Voyages,voyages

15.20La passionSchliemann

16.50Cuisines des terroirs

17.30Les grandsduels du sport

18.15Biographie

19.00Flash Info

19.00MaestroStars dedemain (1)

19.45ARTE Info /Météo

20.15DanseFour fornothing

20.45-00.55ThemaAu royaume du lion

20.45 Vivre libre

22.25 Le maîtredes fauves

23.15 Traces de lion

00.10 Une vie de lion


01.55Bienvenue à la maison !

02.30ARTE Scope

14.00Lola

14.30ThemaL’Amériquelatine dans latourmente

14.30Coup d’ÉtatcontreHugo Chávez

15.35L’Uruguaygagné par la crise

16.15Colombie : les enfants de la cocaïne

17.25L’affaireWallraff

19.00Flash Info

19.00NatureLe magazine del ’ e n v i ro n n e m e n t


20.15360° Cunahà - la mort enAmazonie

20.45Ciné-lundiGouttes d’eausur pierresbrûlantes

22.05Grand format La raison du plus fort

23.30Court-circuit(le magazine)n° 119


01.25Under the skin


14.00Cuisines des terroirs

14.30Rythmes du Rajasthan

15.15L’art d’Amália

16.55Lola

17.25Court-circuit(le magazine)n° 119

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15360°Les radeauxgéants deSibérie

20.45-23.00ThemaFrontière, vos papiers !

20.45 La forteresseEurope (1)

21.50La demanded’asile

22.30 La forteresseEurope (2)

23.00Music Planet2NiteGary Numan & The Devils


01.00Le dernier des hommes

02.35Vidrar vel tilloftarasa


14.00Album de famille

14.30Voyages,voyages

15.15Léonardde Vinci

16.15Un moteur à eau

16.45Mega

17.30Si on faisaitconnaissance…

19.00Flash Info

19.00ConnaissanceOranges et citrons


20.15360°Les cuisinesvolantes de Hong Kong

20.45Les mercredisde l’histoireLe mytheRommel (1)

21.40MusicaCharlesKoechlin

22.30Ciné-découverteChansons du deuxièmeétage


01.05Vivre libre


14.00Hippocrate


15.15Pouvons-nousvivre ici ?

16.15Embouteillagesaériens

16.45Création(s)

17.30La raison du plus fort

19.00Flash Info

19.00Voyages, voyages LeTranssibérien


20.15360°En taule et en famille

20.45-00.40ThemaGeorgesSimenon, une enquête

20.45 Les fantômesdu chapelier

22.50L’affaireSimenon

23.40 Simenon et lesgens d’en face

00.30Bibliographie

00.35Le tigredu Bengale

02.20Tous à table

14.00Mega

14.30Savons et senteurs

15.15L’Atlantiderévélée

16.15Le tournoiéquestredu buzkachi

16.45Album de famille

17.15Ma terre

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15ARTEReportage

20.45FictionUne grandefille comme toi

22.10La vie en faceTina, un angeen enfer

23.00ProfilsAu cœur de la nuit

00.20Tenue de soirée

01.40Cadet d’eaudouce


Les grands rendez-vous

P. 14 La raison du plus fortDans une cellule de prison ou dans les caves d’une cité, avec les laissés pour compte de nos sociétés modernes. “Grand format”, lundi 5 mai à 22.05

P. 17 Frontière, vos papiers !Comment, par la violence ou par la force de l’inertie, l’Union européenne se referme sur elle-même. “Thema”, mardi 6 mai à 20.45

P. 31 Une grande fille comme toiLe parcours initiatique et choc d’une jeune provinciale qui monte à Paris. “Fiction”, vendredi 9 mai à 20.45

Les films de la semaineVivre librede James HillDimanche 4 mai à 20.45

et mercredi 7 mai à 01.05

L’affaire Wallraffde Bobby RothLundi 5 mai à 17.25

Gouttes d’eau surpierres brûlantesde François OzonLundi 5 mai à 20.45

Under the skinde Carine AdlerLundi 5 mai à 01.25

Le dernier des hommesde Friedrich Wilhelm MurnauMardi 6 mai à 01.00

Chanson du deuxième étagede Roy AnderssonMercredi 7 mai à 22.30

Les fantômes du chapelierde Claude ChabrolJeudi 8 mai à 20.45

Le tigre du Bengalede Fritz LangJeudi 8 mai à 00.35

Tenue de soiréede Bertrand BlierVendredi 9 mai à 00.20

Cadet d’eau doucede Charles ReisnerVendredi 9 mai à 01.40

Malik Zidi et Anna Thomson dans l’un des meilleurs films

de François Ozon (lundi à 20.45).

<

La Raison du plus for t : regard sur une société où se généralise

la “tolérance zéro”.

P. 27Georges Simenon“Thema” fête le centenaire de

la naissance du père de Maigret. “Thema”, jeudi 8 mai à 20.45

> En couverture

14.00ARTE Europa

14.30L’enfer vert(Rediffusion du 28 avril)

15.15Le collier de Patiala(Rediffusion du 27 avril)

16.15La plus grande fête du monde(Rediffusion du 29 avril)

16.45Le fin du fin

17.15Savons et senteurs(Rediffusion du 30 avril)

18.00Courriers du ciel(Rediffusion du 23 avril)

19.00Flash Info


19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.10ARTE Météo

20.15La maison de pierrede l’architecte Günter Domenig

20.45

L’aventure humaineL’Atlantide révéléeDocumentaire de Jacqueline Smith

21.30 (PDC : 21.35)Metropolis

22.30

FictionL’Einstein du sexeTéléfilm de Rosa von Praunheim

00.00 (PDC : 00.05)Paris jazz clubs (5)Rue des Lombards

01.05Ma terre(Rediffusion du 25 avril)

02.40Why are you creative?Dave Stewart

4 - A RTE MAGAZINE n° 19 - 3 mai > 9 mai 2003

16.45Le fin du finMagazine (Allemagne, 2003-26mn)ZDF

Au programme cette semaine : la chanteuselettone lauréate du Grand Prix de l’Euro v i s i o n2002, Marie N, et sa voiture ; GiovanniCermenati, artisan italien qui fabrique desjantes de vélo en bois ; Migo Fecke et MarkusGahlen, deux jeunes compositeurs demusique de pub ; l’histoire de la meringue…

19.00Le forum des EuropéensRédaction en chef : Jürgen Pfeiff e r, Éric LemassonRéalisation : Guy Saguez (France, 2003-41mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

Télé-réalité : tous accros

250 millions de téléspectateurs dans lemonde re g a rdent ce qu’on appelle lesémissions de télé-réalité. Comment expli-quer un tel succès ? Anne-Sophie Merc i e ret Matthias Beermann reçoivent Serg eTi s s e ron, psychiatre et psychanalyste,auteur de l’Intimité sure x p o s é e ( H a c h e t t e ) .

En partenariat avec

20.00Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Frédéric Ramade (2003-10mn)ARTE FRANCE(Déprogrammation du 5 avril)

1803 : la vente de la Louisiane

aux États-Unis

Le 30 avril 1803, la France vend laLouisiane aux États-Unis d’Amérique.Quels étaient les enjeux de l’une des plusg rosses transactions de tous les temps ?Quelles étaient les stratégies et les motiva-tions des Français et des Américains ?

En partenariat avec

20.15La maison de pierrede l’architecteGünter DomenigDocumentaire de Krista Fleischmann(France/Autriche, 2003-25mn)ARTE/ORF

En chantier depuis un quart de siècle, la “mai-son de pierre” de l’architecte autrichien GünterDomenig concentre toute les recherchesarchitecturales de son concepteur.Après avoir attiré l’attention l’an dern i e ravec sa réalisation pour le centre de docu-mentation de la salle des congrès deN u re m b e rg – qui démystifiait habilementl ’ a rc h i t e c t u re monumentale nazie –, GünterDomenig est cette année l’un des invitésvedettes de la biennale d’art contemporainde Shanghai. En privé, Günter Domenig tra-vaille depuis des années à un projet ouvertappelé “maison de pierre”. Les pre m i è re sesquisses de l’édifice de béton, de verre etd’acier inoxydable qui s’élève au bord dulac d’Ossiach, en Carinthie, datent de1977. Cette construction est un véritablechantier expérimental pour l’architecture dedemain. Avec ses diff é rents corps de bâti-ment à la géométrie sévère et abrupte, cou-lés dans le béton et percés çà et là dequelques évidements, la maison cherche às ’ i n t é g rer dans le cadre des montagnesenvironnantes.Rediffusion le 22 mai à 02.25

s a m e d i 3 mai

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

Câble et satellite

Domenig dit lui-même de ce projet :

“C’est ici que l’on verra ce dont je suis vraiment

capable en matière d’architecture.”

A RTE MAGAZINE n° 19 - 3 mai > 9 mai 2003 - 5

À la recherche d’un temps perdu

Le mystère du passage à la civilisation re s t eaussi problématique et fascinant que celuide l’apparition de la vie sur terre. Commentdes communautés de la préhistoire, vivantde la cueillette et de la chasse, ont-elles pucommencer il y a 12 000 ans à pratiquerl ’ a g r i c u l t u re, à écrire et à constru i re desmonuments ? Intriguées par cette énigme,de nombreuses personnes laissent librecours à leur imagination, de l’invasiond’hommes venus de l’espace au fameuxmythe de l’Atlantide, croyance populaire laplus répandue. À travers un documentairequi laisse la place au rêve et évite soigneu -sement l’explication ennuyeuse, JacquelineSmith examine la valeur scientifique de cem y t h e. E n t relaçant des témoignages d’ex -p e rts, de splendides images de sites et desdocuments d’archives dans un montagedynamique et captivant, elle cherche lesp reuves de la non-existence de l’Atlantide.P romenant le spectateur de l’archéologie àla géophysique en passant par la chimie,elle retrace les véritables origines de cesanciennes cultures et explique les coïnci -dences apparentes qui nous intriguent.Rediffusion le 9 mai à 15.15

20.45 L’Atlantide révéléeLe mythe de l’Atlantide, cette société sophistiquée qui serait à l’origine de nos

civilisations, alimente toujours les polémiques… À la re c h e rche de pre u v e s

scientifiques de l’existence du “continent englouti”, Jacqueline Smith réalise

un documentaire fascinant qui sonde avec brio le mystère de notre histoire .

Documentaire de Jacqueline Smith(Royaume-Uni, 1999-49mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 13 janvier 2001)

Depuis que Platon a fait allusion au mysté-rieux royaume de l’Atlantide, la notion d’uneancienne civilisation perdue est restée unmythe captivant. À la fin du XIXe s i è c l e ,après avoir sommeillé pendant 2 000 ans,l’idée refait surface avec les thèses del’Anglais Donnelly, qui explique ainsid’étranges similitudes. Très éloignées lesunes des autres, les anciennes civilisationsde l’Égypte, du Mexique et de la Chine nesont vraisemblablement jamais entrées enrelation. Pourtant, toutes ont construit despyramides, momifié leurs morts, écrit enh i é roglyphes, pratiqué l’astronomie et lesreligions de manière similaire. L’ e x p l i c a t i o nla plus répandue est alors celle d’une origi-ne commune : une société perdue depuislongtemps, l’Atlantide, détruite par un délu-ge catastrophique et dont les survivants sesont dispersés dans le monde. Une thèsed é s o rmais rejetée par les scientifiques etles archéologues qui affirment que ces civi-lisations anciennes se sont développéesparallèlement et de façon indépendante…

Pourquoi trouve-t-on des similitudes

entre les anciennes civilisations de

l’Égypte, du Mexique et de la Chine ?

Des archéologues répondent.

“Savoir si les civilisations

ont une origine unique

ou si ces sociétés

complexes sont apparues

indépendamment

les unes des autres, c’est

un débat toujours brûlant.”

(Colin Renfrew, université

de Cambridge)


C’est à l’occasion de sa tournée de

conférences aux États-Unis en 1930

que Magnus Hirschfeld fut qualifié

“d’Einstein du sexe”.

21.30MetropolisMagazine culturel européen(Allemagne, 2003-52mn)ZDF

> La Triennale de la Ruhr

Une meute de chiens, deux comédienssourds et neuf danseurs : tels sont les pro-tagonistes de Wolf, mis en scène par AlainPlatel, présenté en ouvert u re de la deuxiè-me Triennale de la Ruhr. La pièce port ehaut les ambitions du festival : pro p o s e r,hors des sentiers battus, de l’art scéniquequi soit un condensé de théâtre, demusique et de danse. Après une pre m i è reédition controversée, la Triennale va-t-elleréussir à s’imposer ? Rencontre avecG é r a rd Mort i e r, directeur du festival, et lechorégraphe Alain Platel.

> Biennale d’art contemporain

de Sharjah

Du 8 avril au 8 mai 2003, une biennale inter-nationale d’art contemporain a lieu àSharjah, dans les Émirats arabes unis. Faitremarquable dans le monde arabe, ce petitémirat place la culture et l’art en tête de sespriorités. Cette année, quatre-vingt cinqa rtistes arabes, européens et américainss’y re n c o n t rent sur fond de guerre en Irak.M e t ro p o l i s a assisté à cet événementunique.

> Lizz Wright

C’est la dern i è re découverte du label dejazz Ve rve : Lizz Wright n’a que 23 ans ets o rt en mai son premier album. S a l t e s tc o p roduit par Tommy Li Puma, le patron du Verve Music Group, l’un des plus grandsp roducteurs de musique pop et jazz. Côté musiciens, Lizz Wright est bienaccompagnée : Brian Blade aux perc u s-sions, Danilo Perez au piano et Chris Potterau saxophone.

(Der Einstein Des Sex)

Téléfilm de Rosa von Praunheim(Allemagne, 1999-1h36mn) - VFScénario : Chris Kraus, Valentin PassoniAvec : Kai Schuhmann, Friedel vonWangenheim (Magnus Hirschfeld), Ben Becker (Adolf Brand), Wolfgang Völz (le préfet de police), Otto Sander (le professeur Steinach), Gerd Lukas Storzer (le baron von Teschenberg), Olaf Drauschke(Karl Giese), Tima la divine (Dorchen), Peter Ehrlich (Richard)Image : Elfi MikeschSon : Lilly GrotheMontage : Michael E. ShephardCoproduction : Rosa von PraunheimFilmproduktion, Hessischer Rundfunk, ARTE,Argus-Film, VPRO-Television, Studio Babelsberg Art DepartmentHR(Rediffusion du 6 juillet 2001)

Fils d’un médecin juif, Magnus Hirschfeldentreprend des études médicales en 1888.Il est choqué du fait que la science prennel’homosexualité pour une maladie et unep e rversité. Son diplôme en poche, il ouvreun cabinet. Une expérience traumatisante– le suicide de l’un de ses patients inca-pable de révéler son homosexualité à sesp a rents – le pousse à agir. Hirschfeld écritSapho et Socrate et fonde en 1897 un comi-té scientifique militant pour la dépénalisa-tion de l’homosexualité. Il reçoit le soutiendu baron Hermann von Te s c h e n b e rg, quiest aussi son amant. La pétition en faveurde la révision du Code pénal est signée parde nombreuses personnalités, mais le pro-jet de loi présenté au Parlement est re j e t é .De son côté, le préfet de police de Berlins’intéresse aux travaux de Hirschfeld. En sacompagnie, il découvre incognito lesmilieux homosexuels de la capitale. Cetteévolution inquiète von Te s c h e n b e rg : crai-gnant de devenir l’objet d’un chantage, ilfuit à l’étranger…

samedi 3 mai

22.30L’Einstein du sexeLa vie fascinante de Magnus Hirschfeld, sexologue

r é v o l u t i o n n a i re et grand-père du mouvement gay.

Un vibrant hommage signé Rosa von Praunheim.

Le musée d’Art contemporain de Sharjah.


Le grand-père du mouvement gay

C’est la République de Weimar qui va per -m e t t re à Hirschfeld de travailler en touteliberté. En 1919 il fonde à Berlin son Institutde sexologie – le premier au monde – oùc h e rcheurs et médecins inaugurent unecoopération inédite. Le sexologue publiede nombreux ouvrages qui lui assurent pro -g ressivement une notoriété mondiale. Lescongrès internationaux, les initiatives poli -tiques et les publications en faveur de lacause homosexuelle se multiplient. MaisHirschfeld est victime d’une violente agres -sion de jeunes nazis en 1920. Il est sauvéin extre m i s par un certain Karl Giese, quideviendra par la suite son amant et l’un deses plus précieux collaborateurs. En 1930,Hirschfeld donne une série de conférencesaux États-Unis et en Asie. Le succès estconsidérable. Mais à son re t o u r, ses amislui déconseillent de re n t rer à Berlin où lac roisade anti-homosexuelle des nazis faitrage. Hirschfeld s’installe en Suisse, puis àParis, où il tente vainement de fonder unnouvel institut de sexologie. Atteint de lamalaria, il se réfugie sur la Côte d’Azur etmeurt à Nice en 1935. ARTE a consacré une “Thema” à Rosa

von Praunheim le 21 novembre 2002.

00.00Paris jazz clubs (5)Rue des LombardsRéalisation : Mathias Ledoux(France, 2003-1h)Coproduction : ARTE France, Ex NihiloARTE FRANCE

A RTE crée l’événementjazz de ce printemps2003 avec Paris jazzc l u b s : neuf émissionsexceptionnelles diff u-sées tous les soirsautour de minuit, du 29avril au 7 mai. Un pano-rama du jazz d’aujour-

d’hui, inventif et généreux, enregistré dansquatre clubs de la rue des Lombards à Paris.

En partenariat avec

Présenté par Alex Dutilh

Ce soir

SunsideEnrico Rava & Stefano Bollani

La créativité du grand trompettiste EnricoRava alliée à l’écriture incisive de la jeunestar du piano Stefano Bollani. Exceptionnel.

SunsetMukta

Deuxième concert de Mukta pour Paris jazzc l u b s : le mariage réussi du jazz et de laworld.

Baiser SaléKhalil Chahine & Huit et Demi

Du jazz manouche en hommage à DjangoR e i n h a rdt pour le 50e a n n i v e r s a i re de sam o rt. Khalil Chahine et Philippe “Jimmy”D ro u i l l a rd revisitent les chansons deBrassens ou Piaf et les musiques de films,notamment de Nino Rota.

Duc des LombardsAntonio Farao Quartet

Une sensibilité toute méditerranéenne, uneprofonde assimilation de la tradition pianis-tique afro-américaine : Antonio Farao, vir-tuose et inspiré, est l’un des pianistes lesplus intéressants du moment.Des portraits, des interviews,

des vidéos et un quiz sur

www.arte-tv.com/parisjazzclubs_f

“C’est un film où l’on

pleure à la fin.

Je voulais que cette

figure emblématique

du mouvement gay

soit prise au sérieux

et que cette chronique

de mœurs du siècle

dernier soit la plus

crédible possible.”

(Rosa von Praunheim)

Rediffusion

le 10 mai à 00.55

et le 15 mai à 17.20

14.00Créations(s)Chemins d’artistes(Rediffusion du 3 novembre 2002)

14.30Voyages, voyagesRoumanie(Rediffusion du 1er mai)

15.20La passion SchliemannTéléfilm de Bruno Gantillon(Rediffusion du 27 avril 2002)

16.50Cuisines des terroirsPays de Galles

17.30Les grands duels du sportFootball : Fla/Flu

18.15BiographieDario Fo & Franca Rama

19.00Flash Info

19.00

MaestroStars de demain (1)

19.45ARTE Info / Météo

20.15

DanseFour for nothing

20.45-00.55

ThemaAu royaume du lion

20.45 Vivre libreFilm de James Hill

22.25 (PDC : 22.20)Le maître des fauvesRené Strickler, dompteurDocumentaire d’Ute Casper

23.15 (PDC : 23.10)Traces de lionDocumentaire d’Ute Casper

00.10 (PDC : 00.10)Une vie de lion Documentaire de Sandi Toksvig et Charlotte Scott

00.55Paris jazz clubs (6)Rue des Lombards

01.55Bienvenue à la maison !(Rediffusion du 21 avril)

02.30ARTE Scope


16.50C u i s i n e sd e s t e rro i r sPays de Galles(Allemagne, 2002-26mn)ZDF

Une fois par semaine, les veuves de mineursde la petite ville de Blaenovan, au Pays deGalles, se réunissent autour d’un repas. Aumenu, des plats traditionnels gallois. Rediffusion le 25 mai à 16.55

17.30Les grands duelsdu sportCollection de Serge Laget, Max UrbiniRéalisation : Pierre Goismier (France, 2002-41mn)Coproduction : ARTE France, Ethan ProductionsARTE FRANCE

Football : Fla/Flu

Au Brésil, Flamengo est le club “symbole”des catégories sociales les moins favorisées.Fluminense demeure l’équipe des nantis.Traditionnellement, les deux clubs et leurs100 000 supporteurs se re t rouvent au Mara-cana le jour de la saint Sébastien, patron dela ville de Rio. Plus qu’un match de football,l’opposition de deux classes sociales…

18.15Biographie Dario Fo & Franca Rama Documentaire de Constanze Reuscher(Allemagne, 2003-41mn)ZDF

Lui : acteur, dramaturge, metteur en scène etPrix Nobel de littérature 1997. Elle : fille d’unmarionnettiste engagé dès les années 20c o n t re le fascisme italien. Elle a nature l l e m e n tencouragé chez Dario Fo l’esprit critique etsatirique à l’égard de l’État et de la re l i g i o n .Ensemble, ils racontent leur vie mouvementée

dans un échangetonique.

19.00Stars de demain ( 1 )Avec : Luca Pisaroni (baryton basse), JacquelynFamilant (soprano), Mirijam Contzen (violon) et le BundesjugendorchesterDirection musicale : Michael HofstetterRéalisation : Elizabeth Malzer (2003-41mn)ZDF

En partenariat avec

À la recherche de la future star… La sérieStars de demain revient dans “Maestro”pour quatre concerts inédits, présentés parla soprano Christine Schäfer.

Ils sont les plus doués de leur génération,ont re m p o rté les premiers prix des concoursi n t e rnationaux ou ont déjà enregistré desalbums. Leur interprétation, leur passionpour le chant ou pour leur instrument en fontles “stars de demain”. Pourtant, les plusgrands talents ont besoin d’un appui endébut de carr i è re. ARTE relève le défi pourla quatrième année consécutive avec, pen-dant quatre semaines, des concerts dejeunes talents présentés par la célèbresoprano Christine Schäfer.Prochain rendez-vous le dimanche 11 mai

20.15Four for nothingD’après une chorégraphie d’Amanda MillerAvec The Pretty Ugly Danse CompanyRéalisation : Dieter Schneider (2001-26mn)ZDF

En partenariat avec

Une pièce à succès de la chorégraphe amé-ricaine Amanda Miller et de sa troupe, TheP retty Ugly Danse Company. Dans Four forN o t h i n g, les danseurs évoluent sur lesC o n c e rtos brandebourg e o i s de J.-S. Bachavec une incomparable légère t é .

d i m a n c h e 4 mai


Câble et satellite

Câble et satellite

Câble et satellite

Film

Dario Fo et Franca

Rama : leur comédie

satirique Couple

ouvert à deux

battants est

actuellement à

l’affiche à Paris.

Maestro

Danse

La soprano Jacquelyn Familant.


WDR

20.45 Vivre libre(Born Free)

Film de James Hill(Royaume-Uni, 1965-1h35mn) - VFScénario : Gerald L. C. Copley,d’après le récit de Joy AdamsonAvec : Virginia McKenna (Joy Adamson), Bill Travers (George Adamson), Geoffrey Keen(John Kendall), Peter Lukoye (Nuru), Omar Chambati (Makkede), Bill Godden (Sam)Image : Kenneth TalbotMusique : John BarryProduction : Open Road, Highroad, Atlas

Inspiré d’une histoire authentique, le filmmontre la relation hors du commun qui setisse entre les Adamson, responsablesd’une réserve d’animaux au Kenya, et lalionne Elsa. Sur fond de paysages gran-dioses et de troupeaux sauvages parcou-rant l’immensité de la savane africaine.

Au cours d’une tournée dans la réserv en a t u relle dont il s’occupe, Georg eAdamson se fait attaquer par une lionne etdoit l’abattre. Il revient chez lui avec les troislionceaux qui ont perdu leur mère. Joy, safemme, les accueille et les nourrit au bibe-ron. Elsa, le plus tendre des trois bébéslions, devient vite sa préférée. Le comman-dant Kendall, responsable du district, attirel’attention du couple sur les dangers qu’ilc o u rt et l’incite à confier les animaux à un zoo. Mais Joy ne peut se résoudre à se séparer d’Elsa. Un jour pourtant, ● ● ●

20.45-00.55Au royaumedu lionLe roi des animaux – et l’animal

des rois – suscite l’admiration

par sa puissance et sa grâce,

et la crainte par sa sauvagerie.

Le désir de l’homme d’entre r

malgré tout en contact avec

le lion, que ce soit par la forc e ,

le dressage ou la tendresse,

est au cœur de cette soirée

consacrée au félin.

➤ www.arte-tv.com

Film

Elsa la lionne, entourée

de George (Bill Travers)

et Joy Adamson

(Virginia McKenna).


dompteur suisse René Strickler a commen-cé à travailler avec les félins et les ours il ya trente ans. Il a fondé depuis peu sa pro p ree n t reprise, “Amitié avec les fauves”, etc h e rche à promouvoir de nouveaux rap-p o rts entre l’homme et les animaux dits sau-vages. Il est désormais non plus dompteurmais “éducateur d’animaux”, ainsi qu’il aimeà se qualifier. Il ne dresse pas, il agit en dou-c e u r, ne mise pas sur le sensationnel, maissur la curiosité du spectateur et son désirde découvrir le caractère de chaque fauve. Rediffusion le 10 mai à 15.15

23.15Traces de lions Documentaire d’Ute Casper(Allemagne, 2003-52mn)

Des fauves du cirque romain au compagnonde saint Jérôme, du lion ailé de Venise auxarmes de la Bavière, de l’Inde à l’Afrique,petite histoire du roi des animaux dans lanature et les cultures de notre planète. Que ce soit dans l’Égypte ancienne ou lesrécits bibliques, dans les armoiries duMoyen Âge ou les sculptures de laRenaissance, le lion est l’emblème de laforce, du courage, de la générosité et de lanoblesse. C’est l’animal le plus souventreprésenté dans le monde entier. D’ailleurs,la statuette la plus ancienne que l’onconnaisse, trouvée dans le sud de

d i m a n c h e 4 mai

Au royaume du

●●● les faits donnent raison à Kendall, quiexige donc que la lionne quitte la maisondes Adamson. Le cœur lourd, Joy etG e o rge acceptent cette décision. Mais aulieu de conduire Elsa au zoo, ils décidentde la re m e t t re en liberté. Saura-t-elles’adapter à cette nature sauvage qu’elle neconnaît plus ?Rediffusion le 7 mai à 01.05

22.20Le maîtredes fauvesRené Strickler, dompteurDocumentaire d’Ute Casper(Allemagne/Suisse, 2003-51mn)

Ancien dompteur ayant abandonné lespaillettes du cirque et les numéros de dres-sage traditionnels, René Strickler proposeun spectacle tout en douceur pour fairedécouvrir les animaux dits sauvages.Tournée en Suisse avec “l’homme qui mur-mure à l’oreille des fauves”. Ancienne star du cirque Roncalli, souventrécompensé au Festival de Monte-Carlo, le

Vivre libre a connu

un tel succès qu’il

a fait l’objet d’une suite,

Nés pour être libres,

tournée en 1972

par Jack Couffer

avec Susan Hampshire

et Nigel Davenport.

À la maison, Elsa commence à faire

des bêtises. Les Adamson décident

de la rendre à la vie sauvage…

Les animaux dont s’occupe René Strickler viennent de

zoos surpeuplés ou de cirques en faillite. Sans son

intervention, ils auraient probablement été abattus.


l’Allemagne et datée d’environ 30 000 ansavant notre ère, est une figurine en ivoirereprésentant un homme-lion. Ce qui montreaussi que le lion était alors présent sur l’en-semble de la planète. Aujourd’hui, les der-niers spécimens vivant en liberté s’obser-vent en Inde ou en Afrique, comme dans laréserve du parc de Serengeti où la réalisa-trice a découvert, en compagnie du grandspécialiste Craig Parker, un lien avec desmythes européens. Rediffusion le 12 mai à 01.45


00.10Une vie de lion Documentaire de Sandi Toksvig et Charlotte Scott(Royaume-Uni, 2001-45mn)

Comment vit un lion, de sa naissance à sam o r t ? Histoire d’une troupe de lions dansla réserve de Masai Mara au Kenya.Les lions sont les félins les plus grégaire set vivent généralement en groupes fami-liaux. Ici, à Masai Mara, la troupe est menéepar deux frères. L’une des lionnes donnenaissance à trois lionceaux. Quelques joursplus tard, ils se font attaquer par un tro u-peau de buffles et ne doivent leur surv i equ’à la vigilance de la mère. Les petitsa p p rennent à vivre et à chasser en re g a r-dant les adultes. Bientôt les lionceauxmâles seront expulsés de la troupe par lesdeux chefs, qui ne tolèrent aucun rival…

00.55Paris jazz clubs (6)Rue des LombardsRéalisation : Mathias Ledoux(France, 2003-1h)Coproduction : ARTE France, Ex NihiloARTE FRANCE


A RTE crée l’événe-ment jazz de ce prin-temps 2003 avecParis jazz clubs : neufémissions exception-nelles diffusées tousles soirs autour deminuit, du 29 avril au 7 mai. Un panoramadu jazz d’aujourd’hui,inventif et généreux,

enregistré dans quatre clubs de la rue desLombards à Paris.

En partenariat avec

En simultané sur France Musiques

les 29 avril, 4, 6 et 7 mai

Ce soir

Duc des LombardsYoun Sun Nah Quintet

Une jeune chanteuse coréenne qui a sort il’an dernier son premier album en quintet-te, Light for the People (In Circum Giru m ) .

SunsetKarim Ziad “Ifrikya”

Batteur de Cheb Mami et Joe Zawinul,Karim Ziad propose un voyage à travers lesrythmes et les chants du Maghreb etd’Afrique, aux couleurs de la musiquegnawa et de la transe.

SunsideEnrico Rava & Stefano Bollani

Deux stars italiennes pour Paris jazz clubs :une alliance inédite et exceptionnelle.

Baiser SaléKhalil Chahine Quintet

Le grand guitariste-compositeur revisite leschansons de Brassens, Piaf et bien d’autre s .

Des portraits, des interviews,



Pas si facile d’être un lionceau…

lion

14.00Lola

14.30

ThemaL’Amérique latine dans la tourmente(Rediffusion du 29 avril)

14.30Coup d’État contreHugo Chávez

15.35L’Uruguay gagné par la crise

16.15Colombie : les enfantsde la cocaïne

17.25L’affaire Wallraff(Rediffusion du 1er mai)

19.00Flash Info

19.00

NatureLe magazine de l’environnement


20.15

360° Le reportage GEOCunahà, la morten Amazonie

20.45

Ciné-lundiGouttes d’eau sur pierres brûlantesFilm de François Ozon

22.05

Grand format La raison du plus fortDocumentaire de Patric Jean

23.30Court-circuit (le magazine) n° 119


01.25Under the skin(Rediffusion du 30 avril)

02.45Why are you creative?Ruth Westheimer


14.00Lola Rédactrice en chef : Catherine Heuzé(France, 2003-26mn) Coproduction : Amip, ARTE ARTE G.E.I.E.

Une émission

présentée par Lio

Dis-moi comment tu te coiffes

et je te dirai qui tu es

Pour la rock star Nina Hagen, les cheveuxsont symbole de renaissance. Pour la comé-dienne et danseuse de music-hall L i s e t t eM a l i d o r, le crâne rasé est le comble de lasensualité. Les “restos du cœur” ont inventéle salon de coiff u re itinérant. Dans les cou-lisses de l’Opéra de Paris, la perru q u i è reFabienne Chiche dévoile son atelier.Rediffusion le 6 mai à 16.55

19.00Le magazine de l’enviro n n e m e n t(Allemagne, 2003-41mn)ZDF

Six nouveaux pays vont rejoindre l’Unioneuropéenne en 2004. Quelles seront lesconséquences de cet élargissement pourl’agriculture, le tourisme ou l’écologie ?Le 1e r mai 2004, dix nouveaux pays – Chypre ,l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie,Malte, la Pologne, la République tchèque, laRépublique slovaque et la Slovénie – doiventre j o i n d re les Quinze. À travers quatre re p o r-tages, le Magazine de l’enviro n n e m e n t fait lepoint sur ce que représente l’élarg i s s e m e n tde l’Europe pour l’Union mais aussi pour lespays concernés. Quels sont les effets atten-dus – ou redoutés – dans les secteurs del ’ a g r i c u l t u re, du tourisme, de l’énerg i e ? Etquelles conséquences possibles pour l’éco-logie et la nature dans des pays où l’on tro u-ve encore un grand nombre d’animaux sau-vages (comme le loup et l’ours), mais aussides races domestiques que l’on pensaitéteintes en Euro p e ?Rediffusion le 10 mai à 14.30

20.15Cunahà, la morten AmazonieRéalisation : Roland Garve et Axel Grothe(Allemagne, 2001-26mn)ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 4 février 2002)

Au cœur de la forêt amazonienne, la tribudes Suruahà utilise d’étranges substancespour résister à la douleur ou “rejoindre lesancêtres”.

Accompagné par un psychologue brésilienqui a vécu huit ans parmi eux, un dentisteallemand part soigner les dents cariées desSuruahà. L’Européen s’étonne de leur résis-tance à la douleur et s’intéresse de plusprès à l’usage qu’ils font de certaines sub-s t a n c e s : le k u m a d y, un hallucinogènecomposé de cendres d’écorces et detabac, et surtout la c u n a h à, un pro d u i ttoxique obtenu à partir des racines dutimbo. Utilisé au départ pour tuer les pois-sons dans le fleuve, ce poison est aussimâché par ceux qui veulent “part i rrejoindre les ancêtres”. Car la notion de sui-cide n’existe pas chez les Suruahà.Rediffusion le 10 et le 23 mai à 16.15

l u n d i 5 mai


Câble et satellite

Nature

360° - Le reportage GEO

Et là, vous ne sentez rien ?


Film de François Ozon(France, 1999-1h30mn)Scénario : François Ozon, d’après la pièceTröpfen auf heisse Steine de Rainer WernerFassbinderAvec : Bernard Giraudeau (Léopold), Malik Zidi (Franz), Ludivine Sagnier (Anna) et Anna Thomson (Véra)Image : Jeanne LapoirieSon : Éric DevulderDécors : Arnaud de MoléronMontage : Laurence BawedinProduction : Fidélité Productions, Les FilmsAlain Sarde, Euro Space Inc., Studio Images 6ARTE FRANCE

En Allemagne, dans les années 70.Léopold, un représentant en assurancesc i n q u a n t e n a i re, séduit un jeune étudiant.Ce dernier s’installe chez lui, abandonnantétudes et petite amie pour se consacre re n t i è rement à son nouveau compagnon.Mais tandis que Franz se transforme enfemme d’intérieur dévouée, Léopold nepeut réprimer ses penchants de dominationet devient de plus en plus acerbe. Sonappartement constitue un terrain de jeux etd’humiliation secret et les dissensions vontc roissant. Alors que Léopold est parti poura ff a i res, Anna, la petite amie évincée,re t rouve Franz esseulé. Mais le retour dum a î t re de maison perturbe ses plans desauvetage. C’est à ce moment que Véra,l’ex compagnon de Léopold, fait sa réap-parition après des années d’absence, défi-nitivement métamorphosé en femme…

À feu et à sang

François Ozon a reconnu dans une piècede Fassbinder (écrite à l’âge de 19 ans) lescénario qu’il désirait porter à l’écran. Larencontre du travail de ces deux maîtres dela mise en scène donne un film fascinantpar sa justesse et ses distorsions. G o u t t e sd’eau sur pierres brûlantes d é roule lesanneaux de la séduction et de l’amour au

quotidien pour enfermer ses personnagesdans un huis clos synonyme de pert ed’identité pour les uns, de jouissance dupouvoir pour les autres. Bernard Giraudeaui n c a rne Léopold, un homme d’appare n c ebénigne qui se mue en monstre dévasta -teur et manipulateur. Ses victimes,engluées et dépossédées d’elles-mêmes,sont réduites à l’état de marionnettes fréné -tiques, papillons agitant leurs ailes, vidésde la légèreté et du suc de la vie. Maisparadoxalement, leurs blessures et leursdéconvenues alimentent chez ces être sa ffolés une vitalité exacerbée. Malik Zidiapporte l’innocence de l’amour, et LudivineSagnier la fraîche vivacité de la jeunesse,tandis que la magnifique Anna Thomsono ff re l’ambivalence étrange de son corpsau personnage du travesti. Le génie deFrançois Ozon réside peut-être dans sacapacité à mener l’histoire au point d’em -brasement et de déflagration, faisant dan -ser ses personnages sur des charbonsardents, comme avait su le faire TennesseeWilliams dans la Chatte sur un toit brûlant. Rediffusion le 24 mai à 01.25

Swimming Pool, le nouveau film de

François Ozon, avec Charlotte Rampling

et Ludivine Sagnier, sort prochainement.

20.45 Gouttes d’eau sur pierres brûlantesLéopold, 50 ans, séduit Franz, un jeune garçon de 19 ans, et l’installe chez lui…

À travers cette comédie tragi-caustique, François Ozon signe un chef-d’œuvre sur

l ’ e n f e rmement intérieur et l’abandon de soi dans l’amour, piqué d’une pointe de perversité.

Une description

au vitriol de la vie

de couple et de

ses rituels sexuels,

servie par un

quatuor lumineux.

Révélée par les films d’Amos Kollek

(Sue perdue dans Manhattan,

Fiona…), Anna Thomson est tout

simplement sublime.


Suivant l’exemple

américain, l’Europe

se polarise entre

quartiers riches

et banlieues de misère

où se généralise

la “tolérance zéro”.

Au lieu de combattre

la pauvreté, on combat

les pauvres.

Documentaire de Patric Jean(France/Belgique, 2002-1h27mn)Coproduction : ARTE France, Lapsus, Centre Vidéo de BruxellesARTE FRANCE

Dans des cités d’Amiens, de Marseille, dansdes prisons belges, Patric Jean recueille lestémoignages de ceux qui sont rejetés loin dela vie active et de la société. “ Tout se passedans les caves, parce qu’on est considéréscomme des rats”, explique un jeune d’unede ces cités. Dans ces no man’s landsv o l o n t a i rement oubliés, une fouled’hommes et de femmes viventl’exclusion au quotidien, un quotidien fait de frustrations et de mises en accusationconstantes. Certains d’entre eux,e n f e rmés dans une cellule deprison, restent confinés dans unsystème vicieux : la pauvreté engendre lap a u v reté, la criminalité engendre la criminali-té. Pour disperser la misère trop voyante, detemps en temps, on rase les cités trop déla-brées, ces bidonvilles de l’Europe. Et l’onc o n s t ruit une prison quand on ferme uneusine... À l’inverse, dans le centre des villes,tout est factice. “Nous voulons être libre smais notre liberté s’achète avec desb a b i o l e s”, constate Patric Jean.

Tolérance zéro

E n t re consommation et frustrations, racis -me ambiant et logique sécuritaire, le réali -sateur passe de l’autre côté du miroir etre n c o n t re les laissés-pour-compte de nossociétés modernes : à la porte du mitard oudans la cave d’une cité, ces hommes viventle plus souvent dans la peur et le déses -p o i r. Au fil de ces re n c o n t res, les consé -quences de la logique discriminatoire denos sociétés prennent corps. Ce documen -t a i re montre avec une grande puissanceévocatrice comment les ghettos sont deve -

nus la norme qui abolittoute perméabilité entreles diff é rentes couchesde la société. Une réali -té mise en lumière pardes images soignées etdes textes qui disentl’implacable étonnement

face à une société sclérosée : “ Q u esommes-nous en train de faire ? Av o n s -nous perdu la raison ? ” Loin d’une imagede la démocratie européenne où tousauraient leurs chances, Patric Jean, pre -nant ses exemples en France et enBelgique, off re un re g a rd critique et émou -vant sur une société violente et polarisée,où se généralise la “tolérance zéro”. Rediffusion le 8 mai à 17.30

lundi 5 mai

Banlieues, cités, prisons : un documentaire

à mi-chemin entre la rêverie hallucinée

et la dénonciation énergique d’une société

sinistrée, celle des cités de France

et de Belgique. La raison du plus fort est-elle

toujours la meilleure ?

22.05 La raison du plus fort

“J’ai visité une prison.

J’ai vu les cellules.

J’ai vu la crasse.

J’ai vu l’humiliation

érigée en système,

et le désespoir.”

Patric Jean rassemble des témoignages de ceux que la société ostracise

ou tout simplement oublie.


23.30Court-circuit (le magazine) n° 119Le rendez-vous du court métrage(Allemagne, 2003-54mn)WDR

> Lars Henrik GassIl a étudié la littérature, le théâtre et la phi-losophie, et est l’auteur d’une thèse surM a rguerite Duras. Lars Henrik Gass dirigedepuis 1997 le Festival international du filmcourt d’Oberhausen.

> Bady Minck“Nous voulons contredire des hommes poli -tiques comme Haider qui ne voient dansl’esprit local que l’accordéon et la fanfare ,en confondant la quête d’identité avec l’es -prit provincial.” R e n c o n t re avec l’art i s t ea u s t ro - l u x e m b o u rgeoise Bady Mink, char-gée du programme spécial des Journ é e sd’Oberhausen 2003.

> Chambre avec vue sur le quartier des affaires(A room with a view in the financial district)

Court métrage de Carola Dertnig(Autriche/États-Unis, 2003-5mn)

To u rnée en juin 2001, cette vidéo relate unséjour de plusieurs mois que l’artiste a faitdans le World Trade Center, à New Yo r k .Invitée à partager tout un étage inoccupéavec d’autres artistes, Carola Dertnig ad é c o u v e rt en parcourant les tours et leursenvirons une quantité d’espaces vacants…

> Le monde à l’enversCourt métrage de Jayne Parker(Royaume-Uni, 2001-9mn)Chorégraphie : Anthony HowellProduction : Maya Vision International Ltd

Deux chiens et deux hommes dansentensemble…

> Portrait(Portret)

Court métrage de Sergej Loznitsa(Russie, 2002-28mn) - Noir et blanc

Portraits de paysans et d’artisans dans desvillages de l’ex-Union soviétique : à l’étable,avec leurs chiens, devant leur maison,dans leur jardin…

00.25Paris jazz clubs (7)Rue des LombardsRéalisation : Mathias Ledoux(France, 2003-1h)Coproduction : ARTE France, Ex NihiloARTE FRANCEPrésenté par Alex Dutilh

En partenariat avec

Un panorama du jazz d’aujourd’hui, inventifet généreux, enregistré dans quatre clubsde la rue des Lombards à Paris.

Ce soir

Baiser Salé : Aïda Kahn ; Sunset : A l d oR o m a n o “Because of Bechet” ; Sunside :Giovanni Mirabassi Tr i o ; Duc desL o m b a rds : Jean-Philippe Vi ret Tr i o.

Tous les lundis vers minuit

Tous les mardis vers 17.30

sur le câble et le satellite

En liaison avec

www.arte-tv.com

Mardi 6 mai sur le câble

et le satellite : Histoires

de famille de Pia Andell

et Plus que deux

d’Yves Cantraine

Le monde à l’envers

Chambre avec vue…

teurs, qu’on avait oublié de prévenir, n’ontpas vraiment apprécié !

20.15Les radeauxgéants de SibérieRéalisation : Wolfgang Mertin(Allemagne, 2002-26mn)ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 10 octobre 2002)

Voyage sur le fleuve Ienisseï vers l’Arctique,à bord d’un immense train de flottage quele bûcheron Alexander Otzenko doit livrerau port de Dudinka.Avec un cours de plus de 4 000 kilomètresde long, l’Ienisseï est l’un des plus grandsfleuves du monde. En juillet et en août, sonniveau monte de 7 mètres, ce qui perm e tde procéder au flottage du bois entre laSibérie et l’océan Arctique. Les troncs desa r b res abattus durant l’hiver sont re l i é spour former des radeaux de 700 mètres delong. Le trajet jusqu’au port de Dudinka, 1200 km en aval, dure deux semaines. Leshommes chargés de piloter ces impre s-sionnants trains de flottage vivent dessus,dans des petites cabanes. C’est le casd’Alexander Otzenko, dont la famille vitdepuis trente ans de l’exploitation du bois.Le long des rives défilent les villages deminorités en voie de disparition comme lesKètes, les ruines d’anciens goulags, descités de bûcherons…Rediffusion le 13 et le 17 mai à 16.15

14.00Cuisines des terroirsPays de Galles(Rediffusion du 4 mai)

14.30Rythmes du RajasthanDocumentaire de Michel Marre(Rediffusion du 23 juillet 2000)

15.15L’art d’AmáliaDocumentaire de Bruno de Almeida(Rediffusion du 9 décembre 2000)

16.55Lola(Rediffusion du 5 mai)

17.25Court-circuit (le magazine) n° 119

19.00Flash Info

19.00Archimède


20.15

360° Le reportage GEOLes radeaux géants de Sibérie

20.45-23.00

ThemaFrontière, vos papiers !

20.45 La forteresse Europe (1)Documentaire d’Andreas Rocksen

21.50La demande d’asileDocumentaire de Caroline Buffard

22.30 (PDC : 22.30)La forteresse Europe (2)Documentaire d’Andreas Rocksen

23.00

Music Planet 2NiteGary Numan & The Devils


01.00Le dernier des hommes(Rediffusion du 25 avril)

02.35Vidrar vel til loftarasa(Rediffusion du 28 avril)

02.40Why are you creative?Vivienne Westwood


19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,Pierre Oscar Lévy, Gero von Boehm(France, 2003-41mn)ARTE FRANCE

● Fontaine tournante

Une étrangeté de l’hydrodynamique.

● Voix de manchots

Le biologiste Pierre Jouventin fait route versles îles Crozet, un archipel du sud del’océan Indien, entre l’Afrique, l’Australie etl ’ A n t a rctique. Après s’être rendu compteque les manchots royaux ne se re c o n n a i s-sent que par la voix, il veut compre n d re lefonctionnement de leur langage.

● Forêt de Lyman

“Qu’est-ce qu’il y a dans le vide intergalac -tique ?”, demande Archiprime à son père ,le professeur Archipi.

● Racloir

La reconstitution d’outils arc h é o l o g i q u e sp e rmet de saisir ce que pouvaient être lesgestes des hommes préhistoriques.

● Bétonite

Pierre artificielle ayant pour ancêtre le mor-tier (mélange de sable et de chaux inventépar les Romains), le béton est une inven-tion du XIXe siècle. Les évolutions qu’il aconnues depuis ont été dictées par des rai-sons techniques, parfois économiques,mais rarement sanitaires.

● Copyright

En mars 2002 est paru chez Sony Musiquele plus novateur de tous les disques deCéline Dion : un disque “protégé contre lacopie”. Incopiable donc, mais aussi impos-sible à écouter sur un ordinateur. Les ache-

m a rd i 6 mai



Des radeaux de 700 mètres de long, auxquels

il faut faire parcourir 1 200 kilomètres…


ARTE FRANCE

20.45La forteresseEurope (1)Documentaire d’Andreas Rocksen(Suède, 2000-58mn) Production : Sveriges Television

Barbelés surplombant les montagnes dupourtour méditerranéen, caméras de sur-veillance à la frontière russo-finlandaise,rayons X et infrarouges... Autant de sys-tèmes dissuasifs qui ferment résolumentl’espace de Schengen aux intrus. En accom-pagnant un groupe de réfugiés irakiens, leréalisateur montre comment l’Union euro-péenne fabrique des clandestins. L’Union européenne mène une guerre quo-tidienne de plus en plus sophistiquée ettoujours plus systématique contre l’immi-gration clandestine. L’espace de Schengenle permet, qui re n f e rme en son sein unecontradiction troublante : si les fro n t i è re se n t re les quinze pays membres sont abo-lies, leurs frontières externes, elles, sont deplus en plus imperméables. Des réseauxde surveillance ultrasophistiqués font dut e rr i t o i re européen une fort e resse quasi-ment imprenable, au risque de bafouer laconvention de Genève qui protège les réfu-giés politiques. Ces derniers doivent déte-nir un visa pour entrer en Europe, ce qui esten contradiction avec leur situation. Deplus, les portes de l’Europe ne se limitentplus aux fro n t i è res territoriales. Elles sontd é s o rmais “globales” et le contrôle se faità Bogota comme à Istanbul, dès les aéro-

p o rts. Les demandeurs d’asile sont ainsip a rqués dans des pays-tampons, commela Tu rquie, connue pour son irrespect desd roits de l’homme. Ils subissent toutes lesavanies de la clandestinité, vivent cachéspendant des semaines dans des camionsou des cales de bateaux après avoir donnétoutes leurs économies à des passeurs.Pour finalement se faire rattraper par lesautorités européennes, comme ce gro u p ede réfugiés irakiens suivis tout au long dud o c u m e n t a i re. Partis d’Istanbul, ces oppo-sants à Saddam Hussein marchent desnuits entières, traversent les rivières geléeset les champs de mines grecs, se cachentdans les montagnes, au péril de leur vie. Sile réalisateur n’épargne pas notre pudeurlorsque les clandestins sont fouillés par desdouaniers gantés de latex, il n’épargne pasnon plus les gouvernements euro p é e n squi, par cette politique de ferm e t u re ,encouragent le trafic humain, cause decentaines de morts chaque année. Rediffusion le 12 mai à 14.35

Des gardes-frontières espagnols

renforcent les barbelés de l’enclave

de Melilla, au Maroc.

Les passeurs figurent

parmi les criminels

les plus recherchés

du territoire : ils

encourent les mêmes

peines que les

trafiquants de drogue.

20.45-23.00 Frontière, vos papiers !Plus de cinquante ans après la signature de la convention de Genève, les demandeurs

d’asile en Europe sont le plus souvent renvoyés chez eux sans avoir pu obtenir

le statut de réfugié. Trois documentaires montrent comment, par la violence ou par la

f o rce de l’inertie, l’Union européenne se re f e rme sur elle-même.


21.50La demande d’asileDocumentaire de Caroline Buffard(France, 2000-43mn)Coproduction : ARTE France, ArdècheProductions Films

La demande d’asile, processus lent et com-plexe, se solde le plus souvent par unéchec... Des militants associatifs témoi-gnent de l’impuissance des structures d’ac-cueil de réfugiés face aux rouages adminis-tratifs et au nombre des demandes. À Lyon, une jeune femme de l’association

F o rum Réfugiés aide Anna à trouver unlogement et à préparer sa demande d’asileauprès de l’OFPRA (Office français de pro-tection des réfugiés et apatrides). Tâcheslongues et difficiles pour cette jeuneSoudanaise de 17 ans qui maîtrise à peinel’anglais. Traumatisée par le massacre desa famille et de son village, par son voyagejusqu’à Marseille au cours duquel elle aplusieurs fois été violée, Anna n’arrive ni àparler ni à se souvenir. Afin de protéger sonidentité, la caméra la voile plus qu’elle nela montre : on aperçoit son dos, ses pieds,son bonnet, pas plus. Mais la réalisatricesait re n d re visibles le trouble identitaire etla solitude des réfugiés qui, comme Anna,se re t rouvent seuls dans un pays qu’ils neconnaissent pas et où personne ne lesconnaît. La jeune femme chargée de s’oc-cuper d’Anna se heurte à cette diff i c u l t é .Au cours des rendez-vous, le désespoir, lapeur, parfois l’agressivité parasitent le récitd’Anna. Un récit pourtant essentiel à l’obtention du droit d’asile : l’OFPRA ne sebasera que sur son témoignage pour luia c c o rder le statut de réfugiée. Mais Annarisque de connaître le sort de la plupart dessans-papiers : en 2000, près de 83 % desdemandeurs d’asile ont été déboutés… Rediffusion le 12 mai à 15.30

Voir également le documentaire

Tina, un ange en enfer , vendredi 9 mai

à 22.10 dans “La vie en face”.

m a rdi 6 mai

Frontière, vos papiers !

Traumatisée par ce qu’elle a vécu, Anna n’arrive ni à

parler ni à se souvenir. Or l’OFPRA ne se basera que

sur son récit pour lui accorder le statut de réfugiée.


22.30La forteresseEurope (2)Documentaire d’Andreas Rocksen (Suède, 2000-28mn) Production : Sveriges Television

La convention de Genève, signée en 1951,n’est-elle plus adaptée à l’Europe du XXIe

siècle ? Une enquête inquiétante sur l’irres-pect des droits de l’homme en matière d’asi-le politique. Élaborée à la fin de la Seconde Guerremondiale, la convention de Genève accor-de sa protection à toute personne qui fuitl ’ o p p ression et les persécutions politiquesdont elle est victime dans son pays. En fait,tout au long de la guerre froide, peu dedemandeurs d’asilep rofitent des mesure sdéfinies par ce texte.Mais la chute du murde Berlin et la fin desdeux blocs précipi-tent les flux migra-t o i res. Les années1990 voient le systè-me de la convention s’eff o n d rer quand len o m b re de réfugiés augmente. En 1992,l ’ E u rope doit gérer l’arrivée de 700 000demandeurs d’asile. Pour aff ronter cettec roissance considérable, les gouvern e-ments européens mettent en place l’IGC

( I n f o rmal Governmental Consultance) qui,c o n t re l’avis du Haut Commissariat desNations unies pour les réfugiés, pro p o s edes mesures de ferm e t u re de l’espaceeuropéen aux demandeurs d’asile. À l’aide de films d’archives et d’entre t i e n savec diverses personnalités, ce documen-t a i re met en perspective les opinions de

plusieurs re s p o n s a b l e spolitiques européens surle statut des réfugiés etl’avenir de la conventionde Genève. Il montre aussile processus politique def e rm e t u re des portes del ’ E u rope. Un pro c e s s u squi s’alimente de rh é t o-

riques racistes et protectionnistes commecelles de Jean-Marie Le Pen en France, ou de Jack Straw, ministre des Aff a i res é t r a n g è res britannique qui revendique l ’ i n t e rvention militaire pour lutter contre l’immigration clandestine…

FaxNominations à ARTE France

ARTE France vient

de procéder à plusieurs

nominations

au sein de ses instances

dirigeantes.

Nicolas Seydoux est nommé vice-président du Conseil de surveillance d’ARTE France. Il succède à Daniel Toscan du Plantier, décédé.Alain Wieder est nommé directeur de la coordination des programmes d’ARTE France. Alain Wieder était précédemmentdirecteur de l’unité “Thema”d’ARTE France.

D’autre part, dans le cadre de la modification de sonorganisation, trois nouvelles unitésde programmes sont créées à ARTE France : l’unité “Actualités culturelles”, l’unité “Europe” et l’unité“Découverte et connaissance”.Dans le cadre de ces créations,Dana Hastier est nomméedirectrice de l’unité “Actualitésculturelles”, Hélène Coldefydirectrice de l’unité “Découverte etconnaissance”, et Sylvie Jezequeldirectrice de l’unité “Europe”.

Par ailleurs, ARTE Francerenouvelle la composition du Comité de sélection cinéma.Aux côtés des trois membresfondateurs, Bernard-Henri Lévy,Gilles Jacob et Francis Girod, et des représentants d’ARTE, font désormais partie du Comitépour un mandat de deux ans :Laure Adler, Dominique Blanc,Nicole Garcia, Pascal Mérigeau et Élisabeth Quin.

Contact presse :Direction de la communicationMarie-Danièle BoussièresTél. : 01 55 00 70 34Fax : 01 55 00 73 52

“Il y a des signes que l’Europe

est en train de perdre de vue son

devoir de protéger les réfugiés

sous le droit international établi

dans la convention de 1951.”

(Kofi Annan, secrétaire général

de l’ONU)

Un clandestin est arrêté et fouillé par des douaniers

à l’aéroport de Nice.

Arrestation de clandestins à la frontière

entre l’Autriche et la Slovaquie.


23.00Gary Numan & The DevilsRéalisation : Christian Wagner et Guido Weiss(Allemagne, 2003-1h)WDR

Le précurseur de l’électro-pop Gary Numanrencontre The Devils, créé par deux anciensde Duran Duran. Une soirée très années 80,orchestrée à Cologne par Ray Cokes.G a ry Numan débute avec les Tu b e w a yArmy en 1977, puis enregistre ses premiersdisques solo. Très vite, plusieurs de sessingles et albums grimpent en tête desventes, et le titre “Are Friends Electric”devient un des hymnes des années 80.Dans les années 90, Gary Numan se faitr a re, mais ses textes, repris par MarilynManson, Nine Inch Nails, Foo Fighters et DJHell, font toujours des succès. En 2003,Numan se lance dans une série deconcerts. C’est ainsi qu’en février dernier, ila rencontré The Devils au “Live Music Hall”de Cologne. En 1979, Nick Rhodes (clavier) et StephenD u ffy (chant) créent avec d’autres musi-ciens le groupe Duran Duran, que Duff yquitte quelques mois plus tard. Des re t ro u-vailles de Rhodes et de Duff y, il y a quatreans, est né le groupe The Devils q u i ,comme Gary Numan, affiche ses influencesdu côté de Kraftwerk, David Bowie et TheClash.

00.00Paris jazz clubs (8)Rue des LombardsRéalisation : Mathias Ledoux (France, 2003-1h)Coproduction : ARTE France, Ex NihiloARTE FRANCE


Paris jazz clubs : neuf émissions exception-nelles diffusées tous les soirs autour deminuit, du 29 avril au 7 mai. Un panoramadu jazz d’aujourd’hui, inventif et généreux,enregistré dans quatre clubs de la rue desLombards à Paris.

En partenariat avec

En simultané sur France Musiques


Ce soir

SunsideGiovanni Mirabassi

Un pianiste qui allie beauté, limpidité et raf-finement.

SunsetNo Jazz

Quand Charlie Parker rencontre Asian DubFoundation… La révélation de la scèneé l e c t ronique française, un face-à-face e n t re machines humanisées et jazzmenandroïdes. Le futur du jazz ?

Baiser SaléCap’Tain Mercier

L’esprit soul de James Brown, le feelingd’Otis Redding, le funk de Tower of Power,la rocaille de Wilson Pickett et la gouaillede Pauline Carton : Cap’Tain Merc i e r, Prixdu public aux Victoires de la musique 2002,est une infernale machine à groover.

Duc des LombardsStéphane Huchard Quintet

L’éclectique batteur Stéphane Huchards’est révélé ces dern i è res années commeleader et compositeur. Il présente sondeuxième album, To u t a k o o s t i c k s , e n t o u r éde jeunes lions de la scène jazz parisienne.

Des portraits, des interviews,



m a rdi 6 mai

Music Planet 2Nite

Présenté par

Ray Cokes

En partenariat avec Gary Numan

The Devils

14.00Album de famille Contre l’échec

14.30Voyages, voyagesRoumanie(Rediffusion du 1er mai)

15.15Léonard de VinciDocumentaire de Jean-Claude Lubtchansky(Rediffusion du 16 juin 2001)

16.15Un moteur à eau(Rediffusion du 1er mai)

16.45Mega

17.30Si on faisait connaissance…Téléfilm de Lisanne Skyler(Rediffusion du 20 octobre 2001)

19.00Flash Info

19.00

ConnaissanceOranges et citrons


20.15

360° Le reportage GEOLes cuisines volantesde Hong Kong

20.45

Les mercredis de l’histoireLe mythe Rommel (1)1. Le guerrierDocumentaire de Maurice Philip Remy

21.40

MusicaCharles KoechlinLa Symphonie de la huitième starDocumentaire de Judit Kele

22.30

Ciné-découverteChansons du deuxième étageFilm de Roy Andersson


01.05Vivre libre(Rediffusion du 4 mai)

02.45Why are you creative?Tom Tykwer


14.00Album de famille Contre l’échec Rédactrices en chef : Marie-Claude Schultz,Laure Siaud (France, 2002-26mn)Coproduction : ARTE France, Gédéon ProgrammesARTE FRANCE

En F r a n c e, les écoles maternelles des quar-tiers difficiles accueillent les enfants dèsl’âge de 2 ans. En B e l g i q u e, à l’égal desa u t res bacs, l’enseignement des arts plas-tiques donne accès à l’enseignement supé-r i e u r. Au D a n e m a r k, on peut se former à toutâge, quel que soit son parcours antérieur.Rediffusion le 9 mai à 16.45

16.45Mega(Allemagne, 2003-26mn)WDR

La pluie est indispensable à la nature. Maisd’où vient-elle exactement, et où va-t-elle ?Pourquoi y a-t-il des grosses gouttes et despetites gouttes ? À quoi ressemblerait laTerre sans pluie ? Et à quoi ressemble la viedans une ville où il pleut 265 jours par an ?Rediffusion le 24 mai à 14.00

19.00Oranges et citronsDocumentaire d’Ida Knobloch et Manfred Praxl(Allemagne, 2003-41mn)HR

Venus d’Asie, oranges et citrons sont incon-testablement les fruits du soleil.À la fin du XVIIIe siècle, oranges et citro n sne garnissaient que les tables de la sociétéaisée. Un siècle auparavant, pour témoigner

de sa puissance, Louis XIV avait fait aména-ger à Versailles une gigantesque orangerie.Ce sont les rives du lac de Garde qui port è-rent sans doute les pre m i è res plantations dec i t ronniers en Europe. Mais c’est Menton quidevint bientôt la capitale européenne desa g rumes. Si les cultures se sont aujourd ’ h u idéplacées vers la Provence, on y célèbree n c o re chaque année la fête du Citron. Rediffusion le 10 mai à 17.15


20.15Les cuisinesvolantes de Hong KongRéalisation : Stefan Pannen(Allemagne, 2001-26mn)ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 5 mars 2002)

Le soir, à Honk Kong, des carrioles sillon-nent les rues pour vendre des repas “sur lepouce”, un mode de restauration que lesautorités répriment.Ces fast food ambulants proposent diversplats, comme les wan tan, petits pâtés four-rés à la viande, aux légumes, aux noix ouau crabe. La famille de Kim Sing Yiung s’estspécialisée dans le tofu. Mais l’activité n’estpas sans danger, car le bureau d’hygiènedispose d’équipes d’inspecteurs qui font lachasse à ces cuisines ambulantes. Lesautorités veulent que la restauration sefasse uniquement dans les cooked foodc e n t e r s ( “ c e n t res d’alimentation cuisinée”),parfaitement sous contrôle…Rediffusion le 15 mai à 16.15

m e rc re d i 7 mai


Câble et satellite

Câble et satellite

Connaissance


À Menton, c’est la fête aux citrons.

Les autorités préféreraient que la restauration se fasse

uniquement dans les cooked food centers (“centres

d’alimentation cuisinée”), parfaitement sous contrôle…


Documentaire de Maurice Philip Remy(Allemagne, 2003-52mn)WDR

“Où est Rommel ? À l’avant, forc é m e n t ! ”,disait-on déjà du capitaine Erwin Rommelpendant la Pre m i è re Guerre mondiale.Malgré cette réputation et les décorationsqui récompensent sa bravoure, la défaitede 1918 semble signer la fin de sa carr i è-re. Pendant près de quinze ans il n’obtientaucune promotion. Tout semble s’arr a n g e rà partir de 1933 et, comme tant d’autre s ,Rommel associera cette ascension person-nelle aux “succès” d’Hitler.En 1939, il occupe un poste militaire m e n tinsignifiant mais stratégiquement import a n t ,puisqu’il est commandant du quartier géné-ral du Führer et, à ce titre, se trouve à sescôtés lors de l’invasion de la Pologne.Devenu un inconditionnel d’Hitler, il obtienten 1940 le commandement de la 7e d i v i s i o nblindée, avec laquelle il s’illustre pendant lacampagne de France. En 1941, le Führe rnomme celui qu’il appelle son “plus auda-cieux général des forces blindées” à la têtede l’Afrikakorps, chargé de porter secoursen Libye aux troupes de Mussolini. Rommelse lance dans l’opération avec cet incontes-table génie tactique qui lui vaudra le sur-nom de “Renard du désert”. Mais surtout ils’entend parfaitement à manier les arm e sde la pro p a g a n d e : dès le premier jour,a p p a reils photo et caméras rendent comp-te de la campagne d’Afrique du Nord et par-ticipent ainsi largement à la naissance du“mythe Rommel”. Pourtant, dès la pre m i è reannée, Rommel se heurte à des diff i c u l t é s .To b rouk est assiégé pendant des mois sanssuccès, des centaines de soldats alle-

mands y trouvent la mort pour la seuleambition de leur commandant. À la fin de1941, les troupes allemandes sont re v e n u e slà où, en mars, avait commencé leur off e n-sive. Leur recul est qualifié de “victoiredéfensive”. Plus que jamais, Hitler a besoinde la renommée de son général de paradepour faire oublier les revers en Russie. Lap ropagande fait de la moindre avancée enLibye un bulletin de victoire héroïque. Lemythe Rommel soutient l’ensemble du système hitlérien, et le stratège de laCyrénaïque ne se doute pas de l’ampleurde la guerre de destruction que mène leF ü h rer sur le front de l’Est. Il rejette l’ord red’assassiner les soldats français et alle-mands qui se battent dans la Légion étran-g è re pour le compte des Britanniques.Rommel ne s’intéresse qu’à sa pro p re guer-re. En juin 1942, il est à nouveau devantTo b rouk. Cette fois, c’est la victoire. Lachute de la place forte le 21 juin cimente sag l o i re. Mais Rommel ne se doute pas que,ce jour-là, il vient de perd re la guerre enAfrique du Nord… Seconde partie du portrait de Rommel

le mercredi 14 mai à 20.45.

Présenté par

Alexandre Adler

Rommel, un guerrier aveuglé, utilisé et finalement éliminé par ce Führer

tant admiré dont il avait fini par admettre qu’il fallait l’abattre.

20.45 Le mythe Rommel

1. Le guerrier

P o rtrait en deux volets du maréchal

d ’ H i t l e r, à qui ses succès

dans la guerre d’Afrique du Nord

à la tête de l’Afrikakorps ont valu

le surnom de “Renard du désert”.


La Symphonie de la

huitième star fait

référence à la Seven Stars

Symphony de Koechlin

(dédiée à Douglas

Fairbanks, Lilian Harvey,

Greta Garbo, Clara Bow,

Marlene Dietrich,

Emil Jannings,

Charles Chaplin),

qui se voulait une sorte

de biographie de ces

différentes personnalités.

Documentaire de Judit Kele(France, 2002-52mn)Coproduction : ARTE France,Audiovisioconcept, SWR, RM AssociatesARTE FRANCEPrix Sacem du meilleur documentaire

musical de création, Lussas 2002

P rofesseur au Conserv a t o i re, compositeuraux multiples facettes, voyageur et photo-graphe, Charles Koechlin a composé plusde deux cents œuvres entre 1900 et 1950,dont une grande partie est encore inédite.Judit Kele est partie sur les traces de cethomme étonnant et nous fait découvrir sonœ u v re injustement oubliée. La réalisatrices’est notamment appuyée sur le tourn a g ede concerts dirigés par Heinz Holliger etl ’ o rc h e s t re du SWR. Charles Koechlin estprésent par sa voix. Il est également l’au-teur d’une partie des images, réaliséesavec son vérascope (un appareil à doubleobjectif qui prend des photographies surplaques de verre) et que Judit Kele a misen mouvement.

La huitième star

Curieux personnage à l’allure dep a t r i a rche, déambulant souventdrapé dans une ample pèlerine,Charles Koechlin (1867-1950) estsans conteste l’une des plusétranges figures de la musiquefrançaise moderne. Théoricien etpédagogue reconnu, d’une rareé rudition, il a eu pour élèves

Francis Poulenc, Germaine Ta i l l e f e rre, HenriSauguet, Darius Milhaud et Cole Port e r.Comment se fait-il que Koechlin soit aujour -d’hui oublié des mélomanes, au point quen o m b re d’entre eux ne savent pas pro n o n -cer son nom ou citer l’une de ses œuvres ?Devant un tel oubli, Darius Milhaud parlaitde “scandale” et d’“injustice”. Art h u rHonegger ne comprenait pas qu’un musi -cien de cette stature soit si peu joué, alorsqu’il avait des audaces que personne n’avaiteues avant lui… Aujourd’hui, de nombre u xinterprètes re d é c o u v rent le plaisir de jouersa musique, notamment le hautboïste hon -g rois Janos Lencses ; de nouveaux enre g i s -t rements paraissent chaque année. Aprèsles modes musicales qui ont ébranlé le XXe

siècle, peut-être pouvons-nous écouter avecdes oreilles neuves cette musique pro f o n d é -ment humaine et authentique.Rediffusion le 20 mai à 14.30

m e rc redi 7 mai

21.40 Charles KoechlinLa Symphonie

de la huitième starP rofesseur au Conserv a t o i re, compositeur,

voyageur et photographe, Charles Koechlin

est l’une des plus étranges figures de la

musique française moderne. Judit Kele est

p a rtie sur les traces de cet homme étonnant

et nous fait découvrir son œuvre

injustement oubliée.


22.30Chansons dudeuxième étage(Sanger fran andra vaningen)

Film de Roy Andersson(Suède/France, 2000-1h34mn) - VOSTFAvec : Lars Nordh (Karl), Stephan Larsson(Stefan), Torbjörn Fahlström (Pelle), Sten Andersson (Lasse), Peter Roth (Thomas),Rolando Núñez (l’étranger), Lucio Vucina (Magier)Image : Istvan Bordas, Jesper KlevenasSon : Jan AlvermarkCoproduction : ARTE France Cinéma, Roy Andersson Filmproduction, Sveriges Te l e v i s i o nARTE FRANCEPrix spécial du jury, Cannes 2000

Suite à une série d’événements étranges,une métropole et ses habitants sont gagnéspar la folie… Un “hilarant conte moral” qui joue sur les registres de l’absurde et dugigantisme.Un soir, quelque part dans notre hémisphè-re, une série d’événements étranges s’en-chaînent sans logique apparente : unemployé se fait licencier de façon humilian-te, un immigré est violemment agressé enpleine rue, un magicien rate lamentable-ment son tour… De cette galerie de person-nages singuliers se détache Karl, au visagec o u v e rt de cendres : il vient de mettre le feuà son magasin de meubles afin de toucherla prime d’assurance. Cette nuit-là, person-ne ne réussit à dorm i r. Le lendemain, lessignes d’un chaos imminent commencent àa p p a r a î t re. La folie gagne les conseils d’ad-ministration, la ville est soudain paralyséepar de monstrueux embouteillages…

Cauchemarrant

Composé d’une succession de tableaux sur -réalistes, Chansons du deuxième étage d i s -tille à chaque instant le sentiment tragiquede l’absurd e . “Ce chaos est indescriptible etpersonne ne peut l’expliquer”, lâche un despersonnages. Tout se grippe, tout déraille…Comme les voitures bloquées dans unembouteillage incompréhensible, les per -sonnages semblent perdus au milieu desimages. Elles-mêmes semblent soigneuse -ment éviter toute intimité avec eux. Au pointque, fardés de blanc et vêtus de gris, lescitadins finissent par se confondre les unsavec les autres, transformés en une massehumaine qui n’est plus qu’une excro i s s a n c ede la ville. Dans ce monde en pleine implo -sion, les fous et les médecins sont interc h a n -geables, les rêves se mêlent aux cauche -

mars, la comédie et la tragédie se fondentdans une même pâte. Un peu comme si untableau décoloré d’Edward Hopper avait étérevisité par Otto Dix. Chansons du deuxièmeétage s’impose ainsi autant par son esthé -tique inédite – de très beaux plans larges etfixes – que par sa vision totalement désen -chantée de la société occidentale. Au fur età mesure que le chaos s’étend, une éviden -ce s’impose, terriblement angoissante :d é s o rmais, plus rien n’a de sens.Chansons du deuxième étage est édité

en VHS et DVD par ARTE Vidéo.

00.05Paris jazz clubs (9)Rue des LombardsRéalisation : Mathias Ledoux(France, 2003-1h)Coproduction : ARTE France, Ex NihiloARTE FRANCEPrésenté par Alex Dutilh

Duc des Lombards : Stéphane HuchardQuintet

Sunside : Flavio Boltro QuartetBaiser Salé : André Ceccarelli QuartetSunset : Romane “Acoustic” Quartet

“Ce film est à la fois un

objet de contemplation

et un défi à l’analyse, un

hilarant conte moral sur

notre fin de siècle et une

plongée en plein

cauchemar.” (Positif)

En partenariat avec

En simultané sur

France Musiques


Serait-ce

la fin du monde ?

Rediffusion

le 15 mai

à 01.15

Ciné-découverte

14.00Hippocrate

14.30Le forum des Européens(Rediffusion du 3 mai)

15.15Pouvons-nous vivre ici ?(Rediffusion du 2 mai)

16.15Embouteillages aériens(Rediffusion du 2 mai)

16.45Création(s)(Rediffusion du 4 mai)

17.30La raison du plus fort(Rediffusion du 5 mai)

19.00Flash Info

19.00

Voyages, voyages Le Transsibérien


20.15

360° Le reportage GEOEn taule et en famille

20.45-00.40

ThemaGeorges Simenon, une enquête

20.45 Les fantômes du chapelierFilm de Claude Chabrol

22.50L’affaire SimenonDocumentaire de Marianne Slusznyet Guy Lejeune

23.40 (PDC : 23.40)Simenon et les gens d’en faceDocumentaire de Jean-Claude Rigaet Léon Michaux

00.30Bibliographie

00.35Le tigre du Bengale VOSTF(Rediffusion du 27 avril)

02.20Tous à table(Rediffusion du 19 août 2002)


14.00HippocrateLe magazine santé(Allemagne, 2003-26mn)ZDF

L’état des re c h e rches sur la sclérose enp l a q u e s et les centres de soutien auxmalades. Les risques de calculs biliaires etles thérapies possibles. Le point sur lar é f l e x o - t h é r a p i e axée sur le massage deszones réflexes du corps.

19.00 Le TranssibérienRéalisation : Marc Jampolsky(France, 2002-41mn) Coproduction : ARTE France, Gédéon ProgrammesARTE FRANCE

Une croisière de 9 000 km à travers les forêtsde la taïga et l’immensité des steppes, ryth-mée par le défilement de sept fuseauxhoraires entre Moscou et Vladivostok.

Sur le tableau des destinations de la garede Iaroslavl, à Moscou, plus de cent cin-quante stations marquent les 9 288 kilo-m è t res qui séparent la capitale russe deVladivostok. En montant à bord duTr a n s s i b é r i e n n° 10, le réalisateur a cons-cience d’entre p re n d re un voyage mémo-rable, celui qui contient “tous ses rêves d’en -f a n t ”. Il raconte son premier réveil à bord dutrain légendaire, où les s a m o v a r s fument aubout du couloir, le premier arrêt technique àKotelnich, à 869 kilomètres de Moscou, puisl’étape sur les bords du lac Baïkal, la plusgrande réserve d’eau douce du monde… Rediffusion le 11 et le 14 mai à 14.30

20.15En taule et en familleRéalisation : Carmen Butta (Allemagne, 2002-26mn)ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 7 octobre 2002)

En Bolivie, la prison de Palmasola est unevraie ville, avec ses maisons, ses magasins,ses restaurants...Palmasola, dans l’est de la Bolivie. C’est iciqu’a été construit, à la fin des années 80, unc e n t re de détention qui échappe aux règlesdu genre. Pour cause de corruption, les cré-dits de fonctionnement s’étaient envolésavant même que la prison ne soit inaugurée.Les détenus ont alors commencé à gére reux-mêmes l’établissement. En l’absenced’un nombre suffisant de gardiens, pour cal-mer les 1 047 prisonniers, les autorités ontp e rmis aux familles des détenus de s’instal-l e r. Pro g ressivement, une véritable ville régiepar ses pro p res lois a poussé derr i è re lesmurs hauts de cinq mètres. Il y a là des mai-sons d’habitation, des magasins, des re s-taurants. Tout s’achète : le respect, un gard edu corps, de la cocaïne, un tueur à gages...Rediffusion le 16 et le 21 mai à 16.15

j e u d i 8 mai


Câble et satellite

Voyages, voyages


Film

Plus de 150 stations marquent les 9 288 kilomètres

qui séparent Moscou de Vladivostok.

À Palmasola, les gardiens restent à l’extérieur

de l’enceinte !


ARTE G.E.I.E. / RTBF

20.45 Les fantômes du chapelierFilm de Claude Chabrol (France, 1981-2h)Scénario : Claude Chabrol, d’après le roman de Georges SimenonAvec : Michel Serrault (M. Labbé), Charles Aznavour (M. Kachoudas), Aurore Clément (Berthe), Monique Chaumette(Mme Labbé), Isabelle Sadoyan (Mme Kachoudas), Christine Paolini (Louise),François Cluzet (Jeantet)Image : Jean RabierMontage : Monique FardoulisMusique : Matthieu ChabrolProduction : Horizons, SFPC, Antenne 2

Léon Labbé a tué sa femme il y a quinzeans. Il fait croire qu’elle est toujours en vieet assassine méthodiquement ses amies…Adapté de Simenon, un grand Chabrolempreint d’une violence inquiétante. Av e cSerrault et Aznavour.Une petite ville de Bretagne est secouéepar une série de meurt res dont sont vic-times de petites vieilles. Monsieur Labbé,chapelier de métier, prétend pour sa parts’occuper de son épouse impotente quigarde la chambre et que personne n’a vuedepuis quinze ans. Nul ne s’en soucie hor-

mis Kachoudas, le tailleur arménien dont laboutique est située en face de celle du cha-p e l i e r. Souvent, le soir, il suit Labbé dansles rues de la ville. Et il a son idée sur l’iden-tité du meurtrier que tout le monderecherche…

Vices et turpitudes

“Le décor pluvieux d’une petite ville de pro -vince, les réunions des notables au café dela place, les jours de marché, tout est par -faitement rendu pour créer une atmosphè -re quasi fantastique. L’intérêt du film résidenon dans l’intrigue policière vite résolue,mais dans une espèce de jeu ambigu quis’établit entre le chapelier et le tailleur, l’unayant besoin de la présence muette del ’ a u t re pour exister et s’aff i rm e r, la mort dutailleur entraînant le “suicide” psycholo -gique du chapelier. Une mise en scèned’une précision re m a rquable, une compo -sition hallucinante de Michel Serrault, unefascination trouble, font de ce film unegrande réussite.”(Guide des films, Robert Laffont)

“Simenon ne reste pas

à fleur de peau ou

d’anecdote, il va fouiller

jusqu’au plus intime

de la chair.”

(Claude Chabrol)

Rediffusion

le 14 mai à 00.40,

le 20 mai à 00.50


20.45-00.40 Georges Simenon, une enquêtePersonnage excessif, écrivain de génie (plus de 400 livres !), père du célèbre Maigre t ,

G e o rges Simenon aff i rmait avoir fréquenté des milliers de femmes. “Thema” célèbre

le centième anniversaire de la naissance de l’un des romanciers majeurs du XXe s i è c l e ,

dont la vie se confond avec la légende.

Audiovision pour aveugles et malvoyants

M. Labbé est un notable on ne peut

plus normal. À ce détail près qu’il est

un criminel sadique.

Film


22.50L’affaire SimenonDocumentaire de Marianne Sluszny et Guy Lejeune(Belgique, 2003-52mn)Production : RTBF

Qui était Georges Simenon ? Dans quelmilieu a-t-il grandi, quels étaient ses procé-dés d’écriture, comment est né le personna-ge de Maigret, quel citoyen l’écrivain était-il ?Une véritable instruction judiciaire, menéepar le commissaire à la pipe lui-même.C o m p re n d re et ne pas juger, telle est ladevise de Maigret, et ce dossier d’instru c-tion est à la mesure des principes d’investi-gation du célèbre commissaire ! L’ e n q u ê t e– rondement menée – permet de mieux cer-ner Simenon, cet homme “nu” que l’auteur atoujours cherché à mettre en scène et vouluh o n o rer dans ses romans. Où il est questionde ses goûts, de ses qualités, de sesdéfauts, de ses excès – de l’univers desfemmes à celui du luxe ostentatoire en passant par l’incroyable fécondité ro m a-nesque. L’enquête rappelle aussi quelquesvérités pre m i è res : le rapport dif-ficile de l’écrivain à sa mère,G e o rges le mal-aimé d’Henriette,qui s’évade de son pro p re senti-ment de désaffection en n’ayantde cesse de créer – donc des’incarner – dans des person-nages, des autres de chair et dep a p i e r.L’ A ff a i re Simenon se situe à michemin entre création et docu-ment, entre dynamique de pro-cès et montage d’arc h i v e s .P a rmi les témoins de la défense et de l’ac-cusation, on reconnaîtra Jacques Dubois,responsable d’édition des œuvres deSimenon dans la bibliothèque de La Pléiade( G a l l i m a rd), Danielle Bajomée, auteur deSimenon, une légende du XXe s i è c l e ( L aRenaissance du Livre) et Pierre Assouline,spécialiste de l’écrivain (il est l’auteur d’unebiographie critique publiée chez Gallimard ) .Rediffusion le 20 mai 00.00

jeudi 8 mai

Georges Simenon

Georges Simenon (à gauche)

à l’époque de sa liaison avec

Joséphine Baker (au centre).

Georges Simenon avec Jean Gabin sur le tournage

d’une des enquêtes du commissaire Maigret.


23.40Simenon et les gens d’en faceDocumentaire de Jean-Claude Riga et Léon Michaux (Belgique/France, 2003-52mn)Coproduction : RTBF, ARTE, Dune, Nordfilms

Simenon fut aussi reporter et photographe.Dans le sillage de l’écrivain, soixante-dixans après lui, Jean-Claude Riga et LéonMichaux partent à la découverte d’Odessa.En 1933, Simenon part faire une série dereportages autour du monde pour le comp-te de la presse française et se rend notam-

ment à Odessa. Cecorpus d’art i c l e s ,intitulé les Peuplesqui ont faim, consti-tue l’ébauche duroman les Gens d’enf a c e qu’il rédigera àl’issue de son voya-ge. Dans le ro m a n ,Simenon transposeson rapport conflic-tuel avec Sonia, unejeune guide del’Intourist charg é epar le Guépéou decontrôler ses alléeset venues au pays

des soviets. Dans cette même villed’Odessa, trois quarts de siècle aprèsSimenon, Jean-Claude Riga et LéonMichaux ont aussi leur guide, Olga. C’estpar elle que la ville nous est révélée ; etc’est par Georges Simenon qu’Olgadécouvre ce qu’était Odessa en 1933…

Traquer le romanesque

“Le film est conçu comme une enquête lan -cée non pas seulement pour vérifier sil’écrivain avait tort ou raison à propos del’URSS, mais pour le suivre à la trace dansdes conditions pas très éloignées dessiennes et nous mettre comme lui dans unesituation de passage à la fiction ; sur cettef ro n t i è re étroite entre le réel et le ro m a -nesque. Notre enquête nous renvoie àl’image d’un romancier (épisodiquementreporter et photographe) habité par l’urgen -ce de la mise en fiction. Le film lui aussitraque le romanesque ; Olga, notre guide,nous entraîne dans la trace du roman l e sGens d’en face en prenant pro g re s s i v e -ment la place de son héroïne absente :Sonia. La guide russe, le KGB, la nouvelle

Sécurité ukrainienne (où notre caméra ten -tera d’avoir accès au ‘dossier Simenon’) nesont-ils pas des thèmes romanesques pare x c e l l e n c e ? Chemin faisant, une imageplurielle d’Odessa et de la Russie contem -poraine se dessine. Cette image se consti -tue dans le sillage de l’écrivain, qui chercheà Odessa les signes de la faim, hanté parle petit monde de pauvreté de son enfanceà Liège.”(Jean-Claude Riga et Léon Michaux)

Simenon sur InternetÀ partir du 5 mai,

retrouvez Simenon sur

le site Internet d’ARTE.

Au programme, des vidéos

inédites, un album photo,

un jeu, des infos…

www.arte-tv.com/simenon

Quelques manifestations…

> LiègeTout au long de l’année, expositions en tous genres, créations théâtrales,spectacles de danse, sons et lumières, installation d’éléments de mobilierurbain en forme de pipes, inauguration de la place du commissaireMaigret, dégustation des “recettes de madame Maigret”…www.simenon2003.be

> Paris- Exposition “Maigret, traversées de Paris” du 25 avril au 4 octobreà la Bibliothèque des littératures policières (Paris 5e).- Cycle de conférences dans les bibliothèques de la Ville de Paris.- Colloque sur l’œuvre de Simenon (le 16 mai) au Centre Wa l l o n i e - B ru x e l l e s(Paris 4e) .- Exposition d’affiches de cinéma à la mairie du 4e arrondissement (juillet-août)- Rétrospective des adaptations cinématographiques de l’œuvre deSimenon à la Cinémathèque de Paris et au Centre Wallonie-Bruxelles (juillet-août).

> Les Sables d’OlonneComme chaque année, Festival Simenon aux Sables d’Olonne. Du 14 au 22 juin : expositions, conférence, projections…

Simenon et l’image fleurie de Lénine à Odessa.

“Rien ne vaut

l’hiver en

compagnie

d’un tonnelet

de cognac

et des œuvres

complètes

de Simenon.”

(Luis Sepulveda)

14.00Mega(Rediffusion du 7 mai)

14.30Savons et senteurs(Rediffusion du 30 avril)

15.15L’Atlantide révélée(Rediffusion du 3 mai)

16.15Le tournoi équestredu buzkachi(Rediffusion du 30 avril)

16.45Album de famille(Rediffusion du 7 mai)

17.15Ma terre(Rediffusion du 25 avril)

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15ARTE ReportageProgramme communiqué ultérieurement

20.45

FictionUne grande fille comme toiTéléfilm de Christophe Blanc

22.10

La vie en faceTina, un ange en enferDocumentaire de Sean Mcallister

23.00

Documents

Simenon m’était contédownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2003bull19.pdf · 2016. 1. 11. · Simenon m’était cont ... m y t h e. E n t r elaçant des témoignages d’ex