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SITE SARRE-UNION Déclaration environnementale SMEA 2015/2016

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SITE SARRE-UNION

Déclaration environnementale SMEA 2015/2016

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Déclaration Environnementale 2008/2009

SMEA (EMAS) - Sommaire

Définition Lettre du Directeur Général Historique I. Présentation et organisation du site 1. Présentation des activités - du groupe - du site 2. Organigramme 3. Situation Réglementaire 4. Organisation de la Gestion de l'Environnement II. Les impacts (incidences) de notre activité 1. Impacts (incidences) en fonctionnement normal 2. Impacts (incidences) en cas d’incident 3. Classement des impacts (incidences) III. Politique et programme environnemental 1. Politique Environnementale 2. Programme environnemental IV. Indicateurs de performances environnementales

1. Indicateurs de base a. Efficacité énergétique b. Utilisation rationnelle des matières c. Eau d. Déchets e. Biodiversité f. Emissions

2. Autres indicateurs a. Les rejets d’eau et station d’épuration b. Bruit / stockage

Glossaire

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Système communautaire de management

environnemental et d'audit (EMAS) : définition

Système communautaire de management environnemental et d'audit (EMAS)

Le système communautaire de management environnemental et d'audit (EMAS) vise à promouvoir une amélioration continue des résultats environnementaux de toutes les organisations européennes, ainsi que l'information du public et des parties intéressées.

ACTE

Règlement (CE) n° 1221/2009 du Parlement européen et du Conseil, du 25 novembre 2009, permettant la participation volontaire des organisations à un système communautaire de management environnemental et d'audit (EMAS).

SYNTHÈSE

Le présent règlement remplace le règlement (CE) n° 721/2001 du Conseil, du 19 mars 2001, permettant la participation volontaire des entreprises du secteur industriel à un système communautaire de management environnemental et d'audit. Le règlement (CE) n° 721/2001 est, en conséquence, abrogé.

L'objectif du nouveau système communautaire de management environnemental et d'audit (EMAS) est de promouvoir l'amélioration des résultats environnementaux des organisations de tous les secteurs par:

l'établissement et la mise en œuvre par les organisations de systèmes de management environnementaux, tel qu'indiqué à l'annexe I du présent règlement;

l'évaluation objective et périodique de ces systèmes;

la formation et la participation active du personnel des organisations;

l'information du public et des autres parties intéressées.

Toute organisation qui souhaite participer au système doit:

adopter une politique environnementale définissant les objectifs et les principes d'action de l'organisation à l'égard de l'environnement;

effectuer une analyse environnementale de ses activités, produits et services (tel qu'indiqué à l’annexe I) exceptées les organisations qui ont déjà un système de management environnemental certifié et reconnu;

mettre en œuvre un système de management environnemental (selon l'annexe II);

effectuer régulièrement un audit environnemental (selon les exigences établies à l'annexe III) et faire une déclaration environnementale qui comprend: une description de l'organisation, ainsi que de ses activités, produits et services; la politique environnementale et le système de management environnemental de l'organisation; une description de ses impacts (incidences) environnementaux; des objectifs par rapport aux impacts (incidences); les résultats environnementaux de l'organisation et la date de la déclaration. Cette déclaration doit être validée par un vérificateur environnemental dont le nom et le numéro doivent apparaître dans la déclaration;

enregistrer la déclaration validée auprès de l'organisme compétent de l'État membre;

mettre la déclaration à la disposition du public.

Chaque État membre établit un système d'agrément des vérificateurs environnementaux indépendants et de supervision de leurs activités conformément aux dispositions de l’article 21 à 24. Ces systèmes doivent être opérationnels dans les 12 mois suivant la date d'entrée en vigueur du présent règlement. Chaque État membre désigne son organisme compétent dans les 3 mois suivant l'entrée en vigueur du présent règlement. Tous les organismes d'accréditation se réunissent en une assemblée qui élabore des orientations relatives à l'agrément, à la compétence et à la supervision des vérificateurs. Une procédure d'évaluation

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par les pairs visant à garantir que les systèmes d'agrément respectent les exigences du présent règlement est établie.

Pour continuer à être enregistrée dans le cadre de l'EMAS, l'organisation doit :

faire vérifier les éléments requis pour l'enregistrement dans le cadre de l'EMAS sur une période ne dépassant pas les 36 mois et les informations contenues dans la déclaration sur une période de 12 mois;

transmettre les mises à jour validées à l'organisme compétent et les mettre à disposition du public.

Les organisations participant au système EMAS sont enregistrées par les organismes compétents à condition qu'ils:

aient fourni à ces organismes une déclaration environnementale validée;

aient versé les droits d'enregistrement si nécessaire;

aient fourni un formulaire avec les informations recueillies à l'annexe VI;

remplissent toutes les exigences prévues par le règlement.

Les organismes compétents peuvent procéder à une radiation provisoire ou définitive d'une organisation ou refuser l'enregistrement, dans le cas où l'organisation ne respecte pas les dispositions établies dans le présent règlement.

Un registre des vérificateurs environnementaux et un registre des organisations enregistrées dans le cadre de l'EMAS sont tenus par la Commission et mis à disposition du public.

Un logo EMAS a été établi (voir l'annexe V). Il peut être utilisé par les organisations sur les informations validées décrites à l'annexe IV, sur les déclarations environnementales validées, sur leur papier en-tête, sur les documents faisant la publicité de leur participation à l'EMAS et dans des publicités relatives à leurs services, produits ou activités. Il ne peut pas être utilisé sur des produits ou leurs emballages, ni pour faire une comparaison avec d'autres produits.

Les États membres doivent étudier la possibilité de tenir compte de la participation des organisations à l'EMAS lors du contrôle du respect de la législation environnementale, afin d'éviter toute duplication de travail.

Le règlement engage les États membres à promouvoir la participation des petites et des moyennes entreprises au système de management environnemental et d'audit.

Les États membres font la promotion de l'EMAS pour le faire connaître par le plus grand nombre des personnes. La Commission fait la promotion au niveau communautaire.

Les États membres sont responsables des sanctions à appliquer en cas de non-respect du règlement. Ils peuvent créer un système de redevances pour faire face aux frais liés à l'EMAS.

La Commission réexamine l'EMAS et son logo et propose éventuellement des modifications, et ce pendant une durée de 5 ans après l'entrée en vigueur du présent règlement.

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RÉFÉRENCES

Acte Entrée en vigueur

Délai de transposition dans les États membres Journal Officiel

Règlement (CE) n° 761/2001 [adoption : codécision COD/1998/0303]

27.4.2001 - JO L 114 du 24.4.2001

Règlement (CE) n°1221/2009 11.01.2010 JO L 342 du 22.12.2009

Acte(s) modificatif(s) Entrée en vigueur

Délai de transposition dans les États membres

Journal Officiel

Acte d'adhésion de la République tchèque, de l'Estonie, de Chypre, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Hongrie, Malte, de la Pologne, de la Slovénie et de la Slovaquie

1.5.2004 - JO L 236 du 23.9.2003

Règlement (CE) n° 196/2006 24.2.2006 - JO L 32 du 4.2.2006

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Lettre du Président de JFA DYNAMIQUE 2011/2016

CAP 300 MILLIONS D’emballages Nous sommes soumis à des demandes de plus en plus fortes de nos clients et de notre environnement. Elles représentent autant de défis qui doivent se transformer en de nouvelles opportunités pour notre entreprise et pour ses collaborateurs Pour réussir ce challenge, nous devons nous poser les questions suivantes :

- En quoi sommes-nous différents de nos concurrents ? Car c’est par la différenciation que nous réussirons.

- Notre énergie est-elle canalisée vers la réussite de l’entreprise ?

Car c’est lorsque l’entreprise gagne que nous gagnons tous !

- Notre stratégie est-elle porteuse de projets clairs, dans le respect des valeurs que nous partageons et qui font notre force ? Car c’est lorsque les fondations sont solides que les lignes de force se dessinent.

Nous croyons en l’Homme comme levier de différenciation . Nous devons travailler pour que l’économie soit au service des Hommes et non l’inverse , dans le respect des différences et de notre environnement pour être chaque jour plus performant. C’est en donnant du sens à nos actions, en travaillant tous ensemble que nous créerons les conditions de la réussite. Nos actions, nos processus, notre travail, notre entreprise sont inscrits dans une volonté d’optimisation continue avec :

- notre remise en cause permanente, - l’identification des projets et des points de progrès, - la définition des objectifs, - la mise en place de plans d’action, - la mesure des actions par des indicateurs pertinents, - le suivi des indicateurs.

Nous sommes convaincus que la réussite de notre entreprise passera par ses Hommes. Aussi, nous plaçons l’Homme au centre de nos valeurs et souhaitons qu’il les cultive :

- Passion - Ambition - Humanité

Notre entreprise a une ambition permanente depuis de nombreuses années : devenir en Europe le Partenaire Incontournable dans le domaine des liquides alimentaires. Cette ambition s’appuie sur une stratégie, forte de trois axes majeurs :

- la diversification produits,

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- la diversification packaging, - être une force de proposition.

Les objectifs qui en découlent doivent nous permettre de tendre vers une optimisation de la Performance Globale de l’entreprise :

- Performance économique, - Performance sociale, - Performance environnementale et sociétale.

Il est donc logique que la dynamique 2011/2016 initiée par la Direction Générale se décline en performance économique, sociale, environnementale et sociétale. […] L’ensemble de nos objectifs 2011/2016 sera soutenu par un programme d’investissements ambitieux, par des réflexions et des études approfondies avec : […]

- Réussir le partenariat avec les Hommes de Sarre-Union, pour créer toutes les synergies possibles de nos échanges.

Nous avons atteint les 300 millions d’emballages en 2011 et continuons à maintenir le cap les années suivantes. Nous allons le faire tous ensemble avec enthousiasme, sérénité et … plaisir ! Et comme les ressources sont en nous, nous pouvons avoir confiance en l’avenir. Emmanuel Vasseneix

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I Présentation et organisation du site

Le site de Sarre-Union

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La Société

Raison Sociale : Jus de Fruits d’Alsace Statut juridique : S.A.S Capital Social 11 737 000 Euros Numéro SIRET : 501 330 138 00014 Numéro d'identification TVA:

FR 91 501 330 138

Registre du commerce Saverne

TI 501 330 138

Code emballeur 67434, agrément sanitaire : non concerné Code APE Code NAF

159T 1107B

Adresse et site de production

: Zone Industrielle Rimsdorf 67260 SARRE-UNION

Activités : Conception, fabrication et vente de jus de fruits et

légumes, nectars et boissons rafraîchissantes sans alcool.

Président Directeur Général Directeur Général Administratif, Ressources Humaines, Logistique

Emmanuel VASSENEIX Francis SERFASS

Directeur Commercial Stéphane ANTOINE

Responsable Opérationnel Usine

Jérome BUHLER

Directeur Achats Jean-Paul LORCH Responsable Environnement Philippe TROMMETTER

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I-2 Organigramme

DIRECTION GENERALE

ADMINISTRATION FINANCE

Secrétariat de

direction

Administration & finances

RH / Santé

Logistique

Environnement

Informatique

Multimédia & supports de

communication

Standard

ACHATS

Achats

COMMERCIAL

ADV

R&D

USINE PROJETS

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I-3 Situation Réglementaire

Le site JFA de Sarre-Union est, de par son activité, une Installation Classée pour la Protection de l'Environnement (ICPE) soumise à autorisation. Elle est soumise à l’arrêté préfectoral du 7 juillet 2015 englobant l’ancien arrêté de Mai 2001 et les arrêtés complémentaires .

Qu’est-ce que ça veut dire ?

Depuis la loi du 19 juillet 1976, les entreprises sont classées dans une nomenclature. Cette nomenclature est un catalogue des activités industrielles. Suivant la nature précise de l’activité de l’entreprise (par exemple : volume de jus produit, volume de produits stockés,…), la nomenclature définit cette activité selon un code à 4 chiffres. D’après cette codification, JFA est concernée par 22 rubriques. En général, pour chaque rubrique, des seuils ou fourchettes sont déterminés. Si l’entreprise est en dessous du seuil inférieur, elle n’est pas classée. Si l’entreprise est comprise dans la fourchette, elle est soumise à déclaration. Si l’entreprise est au-dessus de ce seuil, elle est soumise à autorisation.

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N° Non Classée pour 1172 Stockage produits dont eau de javel et

ammoniaque 4.7 tonnes

1432-2b

Liquides inflammables 9,7 m3 de liquides inflammables

1530 Papier, carton ou matériaux combustibles 980 m3

1611 Stockage d’acide phosphorique, nitrique et sulfurique

23 tonnes

1630B Stockage soude 15 tonnes

2160 Stockage en silo de sucre < 5000 m3 (130 m3) à l’arrêt

2663-2

Stockage de plaques en polycarbonates et films PE

320 m3

2663-1

Stockage de produits dont 50% au moins de la masse totale unitaire est composée de polymères en état expansé

< 200 m3 de Polystyrène expansé

2663-2

Stockage de plaques Plaques plastiques et films PE , préformes PET < 1000 m3

620 m3

2920-2a

Installations de compression fonctionnant à des pressions effectives supérieures à 105 Pa

1 565 kW

1511 Stockage en entrepôts frigorifique 1 815 m3

1200-2c

Emploi ou stockage de substances ou préparations comburantes telles que définies à la rubrique 1000

Changement classement H2O2 4.2 t

N° Soumise à déclaration pour

2940-2b

Utilisation d’encre / solvant > 10 kg / jour / colle < 10% de solvant

4725 Oxygène (Emploi et stockage de l') 60,23 tonnes

1532-2

Bois secs ou matériaux combustibles analogues y compris les produits finis conditionnés (dépôt de)

2 760 m3 de palettes

1185-2a

Emploi des gaz à effet de serre fluorés dans des groupes frigorifiques

1 228 kg

Marquage de la

date par jet d’encre

sur les bricks et/ou

les bouteilles

(53kg/j)

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2910-A2

Installation de combustion produisant une puissance thermique < 20.000 kWatt Chaudière 5T/h : 4176 kW Chaudière 7T/h : 5800 kW Chaudière isolée à la station d’épuration : 500 kW Chaudière eau chaude : 696kW Total : 11,2 MW

2921-1b

Installation de refroidissement par dispersion d’eau dans un flux d’air

2 tours aéroréfrigérantes P totale = 1 870 kW

2925 Atelier de charge de batteries pour chariots à 50kW

120 kW

N° Soumise à enregistrement pour

1510-2

Stockage couvert de produit fini et d’emballages > 50.000 m3

2661-1b

Unité d’étirage-soufflage de préformes de bouteilles PET associée à la ligne de conditionnement 24 000 cols/h >10 t/j et <70t/j

15t/j

N° Soumise à autorisation pour

2253-1

Capacité de production de jus de fruits à 20.000 Litres/jour

1,5 Million Litres / jour Classement IED : 3642

Suite à l’augmentation d’activité, l’arrêté préfectoral a été mis à jour (l’ancien datait de 1993). Cette demande est un dossier très complet (presque 200 pages) reprenant toutes les caractéristiques de l’entreprise et ses aspects environnementaux (plans, situations, renseignements administratifs, étude d’impacts, étude des dangers,…).

L’arrêté préfectoral, affiché dans les communes avoisinantes, définit les règles applicables en matière d’environnement au site de Sarre-Union. Il inclut les règles relatives à :

1) l’exploitation de nos 2 forages internes ; 2) la station d’épuration qui a été construite en 2002 dans

l’enceinte de l’usine. La convention de rejet datant de 1979 avec la ville de Sarre-Union a été résiliée par l’arrêt de nos rejets au réseau communal.

Arrêtés complémentaires : 17 avril 2001décrit les contrôles et le suivi des 2 forages

11,2 MW

230 535 m3

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11 mars 2002 abrogé par Arrêté du 13/12/2004 pui Arrêté du 14/12/2013 décrit les règles d’entretien et de contrôle pour éviter le risque légionellose par rapport à l’exploitation de notre tour aéroréfrigérante permettant par échange avec l’air de refroidir de l’eau en boucle fermée utilisée pour réfrigérer nos produits.

I-4 Organisation de la Gestion de l'Environnement

(1) utilisation de l’outil en ligne AVISE de l’APAVE

En haut à gauche des chapitres suivantes, la case noircie du schéma montre la phase décrite dans la page.

Analyse Environnementale

Etude des impacts sur l’environnement en

marche normale

Etude des impacts sur l’environnement en cas

d’accident

Classement des impacts Veille règlementaire(1)

Conformité Règlementaire

Politique environnementale

Engagement de la direction Bilan :

De l’efficacité des actions De la performance

environnementale : revue de direction

Mesure

De l’efficacité des actions De la performance environnementale :

vérification par audits (ECOPASS, APAVE…) et Programme environnemental

Plan d’action (Objectifs et cibles)

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II Les impacts (incidences) de notre activité

II-1 Impacts (incidences) sur l’environnement en

fonctionnement normal

Les aspects directs

Nous adhérons au code de bonnes pratiques de l’AIJN Les limites et les seuils de rejets sont reportés dans le chapitre 4. Les additifs sont naturels issus du fruit, nous n’utilisons d’ailleurs que des produits semi-finis

Sur l’eau : Une entreprise de jus de fruits utilise l’eau comme matière première à bien des niveaux :

- Pour la confection des jus de fruits,

- Pour la production de vapeur,

- Pour le rinçage des bouteilles,

- Pour le refroidissement des jus, des bouteilles,

- Pour le nettoyage des installations.

Elle rejette donc de l’eau qui est sous 2 formes :

De l’eau non souillée qu’elle renvoie via le réseau pluvial, un déversoir d’orage et un séparateur d’hydrocarbures dans le milieu

naturel (ruisseau) qui provient des :

De l’eau contenant de la matière organique (jus de fruits,…) qu’elle traite dans sa

station d’épuration qui vient :

Rejet d’eau concentrée en ions issue du traitement en eau potable.

Du séchage de l’air.

Du refroidissement des jus et des bouteilles,

De pluies

Des eaux de drainage, rinçage propre triées des eaux sales

Des rejets d’eaux de nettoyage des conduites et des bouteilles,

Des eaux de vannes

Des pertes de produit.

Rejets des résidus de vaporisation

Cette eau générait du biogaz jusqu’en mars 2009 et des boues épandables en agriculture.

Par émissions de déchets : Ces déchets sont émis à cause :

- De pertes d’emballages.

- De l’utilisation de produits emballés.

- De l’utilisation de produits chimiques pour les analyses microbiologiques ou chimiques des produits ou des installations.

- Des différents emballages pour les échantillons d’analyse des produits en cours de fabrication.

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- De l’utilisation de papier, de cartouches d’encre pour imprimantes et photocopieurs.

- De la nécessité de changer l’huile des machines et des véhicules, les piles de nombreux instruments, les ampoules grillées et les néons défectueux, l’entretien des machines et des chariots de manutention.

- Des jus impropres à la consommation.

- De la pré-filtration des eaux usées.

- De la dégradation des eaux usées par les boues du bassin d’aération en excès.

Sur l’air : Les émissions dans l’air ont pour origine :

- La combustion des chaudières production, de la chaudière au gaz et la torchère au biogaz de la StEp en arrêt depuis mars 2009.

- L’utilisation d’eau oxygénée, d’alcool et d’autres solvants qui sont des produits volatils.

- Les gaz d’échappements des véhicules circulant sur le site (chariots élévateurs, camions venant charger ou décharger...).

- Les vapeurs d’eau provenant des systèmes de refroidissement d’eau.

- L’air filtré traversant le biofiltre provenant de la station d’épuration.

Par émissions de bruits : Notre entreprise est analysée comme une entreprise peu bruyante, située dans une zone rurale. Ses sources de bruits sont :

- Les compresseurs qui produisent l’air comprimé et le froid ainsi que les tours aéro-réfrigérantes.

- Les camions qui viennent charger ou décharger sur le site et les compacteurs à déchets.

- Les machines de conditionnements qui sont dans les ateliers.

- La station d’épuration.

Par la consommation d’énergies : L’énergie est présente sous 2 formes : gaz et électricité.

- Gaz naturel pour la production de vapeur, pour le chauffage des bureaux et des vestiaires et pour la pasteurisation des produits et le houssage des palettes.

- Electricité pour alimenter toutes les machines, lumières, ordinateurs, ascenseurs,…

Par l’ensemble de ses activités sur l’environnement proche 1- Prise en compte de l’intégration paysagère du site

2- Biodiversité :

- Suivi de la flore spécifique de la prairie attenante à l’usine,

- Bilan faune/flore de tout le site

- création d’un écosystème dans la réserve incendie,

- suivi de l’incidence sur le fossé longeant le site.

Reserve incendie

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Les aspects indirects

Par ses activités d’achats / Conception emballages: - Développement d’une politique d’achats respectueuse de l’environnement et ceci dès la

conception de nouveaux produits. (échanges avec Eco-Emballages/ formations).

- Un suivi des fournisseurs dans le cadre de nos certifications qualité et environnement a été mis en place.

Par ses activités sous traitées et ses fournisseurs : Un processus d’audit chez nos fournisseurs et nos sous-traitants principaux a été mis en place, dans ce cadre des évaluations régulières et des échanges d’informations sur les activités et les performances environnementales sont réalisées. Au niveau de l’Unijus, un développement de la centralisation des données est en cours.

II-2 Impacts (incidences) en cas d’incident

Incendie : Les sources potentielles d’incendie ont été clairement identifiées :

- Dans le stockage des produits très inflammables (huiles, solvants, eau oxygénée, gaz,…).

- Dans les stockages de produits combustibles (cartons, polystyrène, matières plastique,…).

- Par la foudre ou les surtensions électriques, courts-circuits.

- Stockage O2 sur la StEp.

En cas d’incendie, les pollutions identifiées concerneraient : l’air (par émission des fumées) et l’eau (pour l’écoulement des eaux d’extinction). Il est prévu de récupérer la majeure partie de ces eaux dans nos cuves tampons de la StEp.

Moyens : système de détection en place + moyens de secours 1ère intervention. Mur coupe-feu et muret de rétention autour cuve O2.

Ecoulements accidentels : Les écoulements ont un impact (une incidence) sur l’eau (vers la station ou le ruisseau). Ils peuvent provenir :

- Du stockage d’huiles, d’acides, d’eau oxygénée, des solvants, d’encre,…

- Du dépotage de matières premières.

- D’incidents lors des nettoyages.

- Des installations de refroidissement.

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- Des véhicules circulant ou stationnant sur le site ( huile, hydrocarbures).

- D’un défaut de traitement biologique dans la StEp et envoi d’effluents non conformes dans le milieu naturel.

Moyens : produits absorbants aux lieux de réception et utilisation. Ballon gonflable pour conduite StEp (voir photo ci-dessous) ; Moyens d’obturation sur autres réseaux. (vannes/ guillotines)

obturation par ballon gonflable sur StEp

Fuites gazeuses : Les utilisations de gaz sont :

- le gaz naturel aux chaudières.

- les solvants et gaz éluent au laboratoire.

- les fréons pour les climatisations et réfrigérations des matières premières.

- L’oxygène au niveau de la cuve de stockage et sur l’aérobie.

- l’azote au conditionnement brique

Moyens : un appareil de mesure gaz portable est utilisé sur le site aux endroits à risques. Pour les locaux charges batterie et chaufferie, certains locaux sont munis de détecteurs fixes.

II-3 Impacts (incidences) spécifiques à la période de

chantier et liés aux projets 2013 - 2015

en fonctionnement normal

Biodiversité : Réaffectation pré pour les nouveaux projets magasin grande hauteur, atelier préparation et entrepôt frigorifique. Voir chapitre biodiversité.

Impact visuel : lié à la présence sur le site de grues, de stockages de matériaux, zones de remblais et zone de déblais pendant une durée limitée.

Réseau pluvial StEp

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Sur le sol et le sous-sol : Les déblais sont des matériaux fins non utilisables en couche de forme. Réutilisation pour remblaiement sur site et ancienne carrière à proximité.

Sur l’eau superficielle :

Nappe intermittente retenue par des couches argileuses et refoulées par drainage avec massif filtrant et anticontaminant . Rejet dans bassin incendie

Consommation d’eau du chantier et des futurs projets: Zone de vie aménagée pour les monteurs avec santaires et douches + locaux sociaux reliée StEp. Consommation supplémentaire estimée à 5% du volume actuel.

Consommation d’énergie du chantier et des futurs

projets: Pendant le chantier besoin d’énergie électrique et diesel bas taux de soufre . Pas de chauffage dans le magasin grande hauteur, consommation électrique pour les chariots et fioul pour motopompe reliée au sprinklage Nouvel atelier préparation besoin vapeur pour décongélation et pasteurisation. Electricité pour stockage frigorifique, crushage, pompage et mélange des matières premières.

Sur l’air : des émissions à l'atmosphère constituées de poussières et gaz d'échappement liées à la circulation des engins de chantier, – un trafic de camions qui sera variable (transport de matériaux, engins de chantier, personnel des entreprises, évacuation des déchets), - majorité des poussières de grande dimension induisant une faible émission environnante. Eloignement des zones d’habitation réduit la gène pour les population avoisinantes.

Par émissions de déchets : Déchets identiques à ceux déjà générés sur site. Traitement interne des déchets sauf pour une société. Bois en réutilisation et consommation par personnel ou pour chauffage.

Par émissions de bruits : Chantier réalisé pendant horaires de journée et en jour ouvrable hors dimanche et jour férié. Engins de chantier soumis aux dispositions des arrêtés du 12 mai 1997 relatifs à la limitation des émissions sonores : – des motocompresseurs, – des groupes électrogènes de puissance, – des groupes électrogènes de soudage, – des grues à tour, – des marteaux piqueurs et des brises béton, – des pelles hydrauliques, pelles à câbles, des bouteurs, des chargeuses et des chargeuses pelleteuses.

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en cas d’incident

Ecoulement accidentel par les engins de chantiers: Incidence sur le sol, le sous-sol et les eaux souterraines

Moyens de prévention : – interdiction de réaliser des opérations d'entretien des engins de chantier sur la zone du chantier, – tous les stockages sur le long terme de produits liquides seront équipés de bac de rétention, – en dehors des périodes de travaux les engins de chantier seront stationnés à l'écart de la zone de travail.

Pour prévenir tout risque de pollution du sol, sous-sol et des eaux souterraines lors

Ecoulement accidentel par les nouveaux projets Magasin

grande hauteur – nouvelle préparation – PET : – la cuverie de purs jus qui comportera 6 cuves de volume total 1 Million de litres – l'aire de dépotage associée à la cuverie, – les zones de stockage des fûts et arômes au sein du nouvel atelier de préparation, – le stockage de fioul domestique (environ 2 m³) pour le fonctionnement des pompes du réseau d'extinction automatique à l'eau du bâtiment de stockage grande hauteur

- nouvelle unité de nttoyage en place reliée à la StEp - nouveaux transformateurs avec bac de rétention

Moyens de prévention : – toutes les zones rattachées à la nouvelle préparation sont raccordées à la station d’épuration. Rétention assurée par la cuve avarie. -– stockage fioul sur rétention

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II-3 Classement des impacts (incidences)

Chaque milieu a été noté en fonction de sa sensibilité (1 : faible, 5 : moyenne et 10 :

forte). Le résultat est le suivant : Faune et flore : 1 Eau : 5 Air : 5 Sol : 1 Humains : 5 Déchets : 1, 5 ou 10 (en fonction du type de traitement) Ressources : 1, 5 ou 10 (en fonction du type de ressource)

Les 3 critères retenus (en plus de la sensibilité du milieu) pour classer nos impacts (incidences) sont :

1. la gravité liée à la quantification c’est-à-dire leur importance en proportion de l’émission ou du déchet formé sur les éléments environnementaux concernés. 2. la confinement liée à l’importance de la zone potentiellement impactée. 3. la fréquence liée au nombre de fois où la source de l’impact (incidence) ou l’activité est réalisée.

Le seuil qui résulte de la multiplication des 4 critères permet de classer les activités

selon la significativité de leurs impacts. Si le seuil d’un impact est supérieur à la moyenne de des seuils de tous les impacts, celui-ci sera mis en valeur.

Un autre critère est aussi prise en compte pour classer nos impact : la maîtrise liée au moyen de limiter l’impact (l’incidence) que possède l’entreprise. Le nouveau seuil qui résulte de la multiplication du premier seuil avec la maîtrise

permet de classer les activités selon la significativité et la maîtrise de leurs impacts. Si le seuil d’un impact est supérieur à la moyenne de des seuils de tous les impacts, celui-ci sera mis en valeur.

Cette évaluation est remise à jour chaque année selon les modifications des lois et

des directives et des activités de l’entreprise. Les impacts (incidences) mis en valeur car significatifs sur notre environnement et non maîtrisés, sont la base de la réflexion des actions prioritaires à engager et de l’établissement budgétaire (sachant qu’une mise aux normes constitue le plus souvent une priorité incontournable).

Les conclusions de l’Analyse Environnementale sont reprises dans la Politique Environnementale dans laquelle le Directeur Général s’engage à respecter les objectifs liés aux priorités identifiées qui découlent le plus souvent des thèmes majeurs.

Puis, tous les acteurs décisionnels définissent ensemble comment l’entreprise va s’y prendre : c’est l’écriture du Programme Environnemental avec plans d’actions et définition des moyens.

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III Politique et programme environnemental

III-1 Politique Environnementale

Une activité fortement liée à l’environnement global et local

Toute industrie est liée à son environnement et spécifiquement une industrie alimentaire

où la qualité des Matières Premières est primordiale. Nos sources d’approvisionnement sont

réparties tout autour du globe, ce qui nous rend d’autant plus dépendant des changements

climatiques annoncés. D’ailleurs épisodiquement une partie des récoltes de fruits est

compromise dès à présent impliquant de fortes variations de prix.

En revenant à l’échelle locale, nous pouvons directement agir sur l’environnement proche et

réduire le plus possible notre impact. Ainsi notre Matière Première principale est l’eau que

nous puisons sur le site. Nous devons donc préserver de manière qualitative et quantitative

cette ressource par des moyens de prévention adaptés et le traitement de tous nos rejets.

Notre engagement vis- à vis de l’environnement a débuté en 1999 après la reprise du site

par Eckes granini France. Il se concrétise par un système de management dit SME, à la base

d’une démarche d’amélioration continue.

En avril 2008, le site a été repris par 4 anciens cadres d’Eckes granini France et la famille

VASSENEIX comme principal actionnaire, déjà propriétaire de 2 sites de production de

conditionnement liquides LSDH et Varennes dont le fonctionnement est proche de notre site.

Un 4ème site s’est rajouté à la liste au 2ème semestre 2009 spécialisé dans les boissons

rafraîchissantes, il s’agit de l’Abeille à Cholet ainsi qu’en 2013 la société Crudettes

Cette scission d’avec Eckes granini a permis de recentrer à la fois les activités du site

autour du pôle production et des fonctions supports avec la création de la société JFA (Jus de

Fruits d’Alsace) mais aussi au niveau du bassin d’emplois de l’Alsace Bossue et de la Moselle

proche par des embauches régulières au courant des 6 années d’existence.

Notre mission

Les 4 piliers de notre mission sont :

Réduire nos impacts environnementaux ;

Assurer une partie de notre dépollution (StEp) ;

Prévenir tout risque de pollution

Respecter la législation en vigueur, voire l’anticiper par une veille

permanente

Le référentiel utilisé est la norme internationale ISO 14 001 version 2004 complété par

l’agrément EMAS.

D’ailleurs notre Président Directeur Général est fortement impliqué dans les démarches de

Développement Durable, attestant le rapport Développement Durable et la participation à la

norme 1000 NR. La stratégie volontariste d’investissements dans des outils performants

respectueux de l’homme et de l’environnement est clairement édictée dans la politique de LSDH.

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Notre politique

Après avoir déterminé et hiérarchisé les activités, produits et services ayant un impact

majeur sur notre environnement plus ou moins proche, nous avons listé les domaines sur lesquels

nous devons agir en priorité. C’est ainsi que l’eau apparaît comme l’élément clé à la fois en tant

que ressources mais aussi comme effluent à traiter. Le résultat le plus marquant est la réduction

de plus de 35% de notre ratio de consommation d’eau suite à des actions d’investissements

techniques mais aussi de sensibilisation du personnel. Nous restons dépendants de notre

ressource en eau et devons anticiper des évolutions quantitatives et qualitatives par

l’amélioration de la connaissance de la nappe. Depuis 2002 une station d’épuration interne traite

toutes nos eaux usées. L’intégration de ce nouveau métier au sein de l’entreprise renforce

l’implication et l’écoute de tout le personnel aux problématiques de l’eau et des risques liés à

certaines pollutions sur la station d’épuration. La forte évolution du niveau de production du site

nous a amené aux limites de notre StEp induisant un renforcement des actions à la fois en amont

de l’ouvrage mais aussi en cherchant tous les moyens et aménagements nécessaires pour absorber

les futures évolutions et fiabiliser les rejets.

A la fois les grandes directives internationales type protocole de Kyoto et ses corollaires,

ainsi que la raréfaction et le renchérissement de l’énergie nous ont amené à investir dans des

équipements de réduction de nos consommations d’énergie avec un économiseur sur la chaudière

et un compresseur à vitesse variable. Pour aller encore plus loin nous avons sollicité notre

fournisseur d’énergie et des Bureaux d’études, pour nous aider dans la mise en place de solutions

de réduction de consommation d’énergie bien avant la réglementation sur les audits d’efficacité

énergétique que nous mènerons avant fin 2015. Là-aussi nous avons investi en interne en

renforçant notre service énergie-bâtiment.

Notre nouvelle stratégie industrielle en tant que co-packer nous amène à proposer une

gamme diversifiée en produits et packaging. Nous participons activement au sein de notre

syndicat des jus à la commission Développement Durable sur différentes thématiques

prioritaires au niveau de l’ANIA et de l’AIJN. Nous avons réalisé notre « Bilan Carbone » JFA

et ainsi quantifié par des équivalences en émissions de gaz à effet de serre, les impacts à chaque

phase de nos processus, nos activités et services. Cette étude « Bilan Carbone » a permis

d’établir des actions majeures sur un cycle à moyen et long terme. Après des

investissements majeurs à travers les process amont et aval, nouvelle préparation et le

transstockeur, suivent des nouvelles lignes avec de nouveaux process et des

conditionnements.

En ce qui concerne notre politique de tri sur site, nous avons encore amélioré notre taux

de tri en approchant les 95%.

Mise en œuvre

Les objectifs sont décrits dans un programme de management environnemental qui, comme

la politique, est revu tous les ans lors d’une revue de direction et suivi par le Responsable

Environnement.

La conformité du système est contrôlée par des audits en interne, des organismes externes

et une veille réglementaire.

La politique est communiquée à tout le personnel par le biais de l’affichage et distribuée

avec la fiche de paie et d’informations pour le nouveau personnel. Afin d’impliquer davantage

les intervenants externes sur le site dans notre effort environnemental, nous avons complété des

documents contractuels et réglementaires permettant un meilleur transfert des informations aux

personnes ayant une activité sur notre site ou qui travaillent pour notre compte dans le cadre de

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contrat défini. Notre déclaration environnementale est à disposition sur demande de toute

personne ou partie intéressée.

Engagement

En conclusion, nous nous engageons à donner tous les moyens nécessaires à la réalisation

de ce système et nous y impliquer totalement et personnellement. En complément des dispositifs

IFS, ECOCERT (Bio) et AIB, nos politique et programme environnementaux nous aideront à

progresser individuellement et collectivement et offriront à l’ensemble du site Jus de Fruits

d’Alsace à Sarre-Union, une opportunité supplémentaire de démontrer son dynamisme et son

professionnalisme dans son domaine d’activité. Emmanuel

VASSENEIX

Jean Paul LORCH

Francis SERFASS Daniel EVA

Stéphane ANTOINE

III-2 Programme environnemental 2015/2016

Extrait du programme environnemental

Objectifs Cible Indicateurs Actions prévues Moyens

Liste à jour et remplacement des groupes avec HCFC arrêtés et efficacité des boucles froid

conformité et réduction conso eau

règlement 517/2014 du 16/04/2014 et code environnement L 557-1 à L557-61

remise à jour contrat entretien Emissions atmosphériques : liaison sur boucle négative sur groupes condensation arôme au R22. Groupes froids règlement app pression Valider contrôle in situ fuite fréon sur groupe de plus 500 t éq CO2. Groupes Axima frigo nouvelle prépa avec fréon PRP < 2500 interdit recharge neuve en 2020.

Contrat Axima à revoir Remplacement des groupes froid sur dégazeurs . Optimiser réglage boucle eau froide positive valider gain sur conso eau.

report 2014 tenir compte de l'aménagement du parking PL/VL et des différents cas de figure dont feu camion + nouveau zonage à risque avec ligne PET + stockage matières première dont arômes, et produits dangereux.

art 14 finir logigramme sécurité

plan intervention à finaliser copie pompier et aux accueils

Organisation d'un exercice après visite du SDIS A faire tous les 3 ans suite à la finalisation des travaux TK et préparation . Rajout aménagement parking PL.VL et nouvelles lignes

Convocation SDIS, coupure de la production

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dont PET avec stockage plastique;

formation liste personnel par service avec fonctions

report 2014 : formation évacuation à réaliser en intégrant les personnes des sociétés régulièrement sur le site. (Avenance, Elior, EGF, Nextinfo,Costa)

Revoir organisation avec liste présence (système contrôle accès). Centralisation poste d'accueil / garde en 2015. finalisation en 09/2015 si système stable à relier logiciel contrôle accès avec impression personnes présentes

Classement site par rapport produits chimiques : décret 2014-285 (Seveso). Conformité par rapport nouvel arrêté préfectoral 7/7/2015 et TAR

conformité surveillance nappes et sol et TAR

Décret 2013-374 et 375 IED rubrique 3642 , AP 7/7/2015, Arrêté 14/12/2013

report partiel de 2015 : Conformité Arrêté 14/12//2013 sur TAR contrôle initial à faire après mise en route 2ème TAR + AMR. Inventaire substnaces dangereuses selon réglementation CLP et vérifier classement SEVESO ou non Attente des demandes ANIA sur BREFS / MTD: participation GT UNIJUS. Si publication BREF => AP à refaire + rapport de base (étude pollution sol actuelle)

Commande APAVE pour TAR Etude OTE 1,6 k€ commandée en 03/2015 . Préparer étude sol pour rapport de base si BREF publié. (non budgété) . Finalisé base produits chimques avec FdS à jour CLP et faire calculs à partir guide ineris

réduire les effets sur le bruit des nouveaux projets (PET , froid positif et négatif)

Respect des normes de l'AP

dB(A) pas de ZER pas de mesure émergence

Report 2015 : PET démarrage en production régulière en juin 2015 et centralisation froid qu'en 07-08/2015Information par CDC / mail contrainte bruit à Krones (PET) et équipementier frigoriste. Pris een compté dossier enregistrement PET. Remise documentation des équipements pour calcul théorique effets à OTE et Faire une mesure après les travaux avec OTE (1,7 k€).

Inclusion des calculs théoriques lors montage dossier enregistrement en cours ligne PET Commande campagne mesure jour et nuit : 1,57 k€

report 2014 sécuriser les nouveaux séparateurs hydrocarbures

réduction ration eaux usées < 0,5 L/ l PF sans créer pollution eaux pluviales

mesure rejets hydrocabures sortie 3 séparateurs et pour les 2 séparateurs usine DCO par LCDI

report partiel 2015 : Validation séparation CIP Controna : mesures faites < 500 µS OK. Faire projet séparation CIP Dreamcap et Tétra. Extention détections fuites sur les réseaux eaux usées de la préparation

Contrôles annuels compris dans contrat avec labo LCDI sur l'année (7 k€) Nettoyage des séparateurs 1x/an.Aspirtec / Kugler : 5 k€ à faire 2016. Installation détecteur huile dans séparateur nouveau parking. (IRION, commande parking)=> relance OTE 09/15 Mesures ponctuelles par StEp et annuelle par LCDI de la DCO.

demande AP et assurance : report 2014

restitution caractère coupe-feu des murs et remise N4 suite à implantation PET N4

Remettre en place des PCF et voir comment améliorer les automatismes de Faire devis PCF Promat / Weinstein

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fermeture des portes sur convoyeurs (priorité PET et TK)Validation système drencher vers Elopak 2l

report 2014 : Vérification des réseaux d'eau conformité du réseau pas de fuite

Selon rapport par SORELIFE et ADAM du 01/2013 suite à passage caméra dans réseaux d'eaux usées à partir des quais jusqu'à production. Plan d'actions à proposer.Essai avec matériau réalisé 06/2015 pour tenue

Budget à fixer pour réparation des zones les plus abîmées

report 2014 : limiter le nombre de contenants produits chimiques et revoir besoins en pollukits/ armoires avec absorbants

Bidons spécifiques par machine code couleur et sécurisation des zones à risque déversement

Report 2015 : Centralisation des produits avec pompage dans des bidons mise en œuvre dans les soutireuses lors des CIP/ SIP intégrés bidons de couleur. Nouvelle organisation déchargement en place quai A et quai 8 (07/2015). Livraison soude en cinterne dans cuve récup CIP Controna + alim CIP en direct

Partie CIP soude : 25 k€. Zone près ovaline définie à libérer puis essai validé avec CHS-CT (soude) Mise en place armoires et pollukits : armoires Schneider + produits absorbants et EPI : 2-5 k€ dont nouvelle préparation et compresseurs

conformité rejets après traitement sur StEp : réduire hydraulique et charge entrée. Définition des besoins réels en fonction évolution site dont ligne PET.

améliorer le traitement

Seuils DCO 125 mg/l et MES : 35 mg/l , N 10 mg/l , et P : 1,2 mg/l

Continuer les séparations des eaux propres des eaux sales : surtout ancienne préparation avec les CIP. Court terme absorber ligne PET : validation dans AP 7/7/2015. Finaliser les modifications des clarificateurs pour hydraulique : débordement extérieur; clarif 2 et3 puis valider filière (préoxygénation, gestion produits chimiques, traitement final ? )

Trouver réglage en MS permettant limiter mortalité boues avec perte P et N. Armoire produits chimiques : 18 ke Débordement : 1ers budgets 2012 : 30 k€ Préoxygénation possiblité en attente avec fournisseur O2 Linde.

réduction consommation électricité conformité décret 2013-1121 4/12/2013 et loi 2013-619 16/7/2013 et code énergie art L233-1 à L233-4

inclure les nouveaux projets en limitant la hausse ratio kWh/1000l PF

Audit efficacité énergétique : attente restitution rapport avant 12/2015 pour actions. Brûleur bas NOX sur chadière 5t/h selon AP 7/7/2015 avant 06/2016 : 45 k€ voir intérêt économiseur : 60 k€

Apprentis sur 3 ans 2014-2016 : Rapport audit efficacité énergétique Barrault énergie. (5,8 k€)=> pistes à valider. Brûleur bas NOX : 45 k€ Economiseur : 60 k€ (si validé)

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Contact avec commune Sarre-Union pour cogénération et réseau de chaleur : étude avec EBM

réduction de la consommation d'eau car augmentation importante avec lignes PET / dreamcap / nouvelle prépa

réduire les eaux de refroidissement et eau de NEP l/l PF

Etude froid positif et négatif avec centralisation des boucles. Améliorer CIP dreamcap. Réflexion sur réutilisation concentrat : ROI >15 ans.

Rajouter des compteurs si besoin . Optimiser les purges boucle froide positive. Fiabiliser la ressource : suivi AP 7/7/2015 supplémentaire par rapport à ARS. Remplacement membranes osmoseur 3 : 32 k€ permettra d'augmenter l'apport en eau brute car conductivité plus basse)

Réduction des rejets provenant de l'ancienne préparation

Séparation eaux propres des eaux sales g/l PF en DCOl/l PF

Mise en place capteurs dans col de cygne à installer dans les égouts pour alerte. Rajout de capteurs pour tri des eaux entre eaux pluviales et eaux usées

Validation par BE : tous les CIP et manuflex

Optimiser les filières avec les nouveaux projets améliorer tri

% valorisé g/l PF déchets ultimes

Zone déchets à revoir selon essai compacteur bricks .

coût location matériel selon choix technologique. Réfection zone : 50 k€

IV Indicateurs de performances

environnementales

IV-1 Indicateurs de base

Nous avons choisi de ne présenter que les valeurs depuis la création de la société JFA en 2008 alors que le site possède un historique depuis 2000. Cela permet de bien tenir compte de la nouvelle stratégie industrielle du site.

Les ratios se sont dégradés en 2015 en liaison avec l’évolution du site et les nouveaux investissements dont la ligne PET et la centralisation du froid par 2 boucles de froid positif et négatif qui sont des projets énergivores et consommateurs d’eau surtout pendant les phases d’essai où il y a peu de production et une majorité de nettoyages et de stérilisations. Le périmètre n’est donc plus le même que les années précédentes.

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a. Efficacité énergétique

L’énergie

L’énergie a deux origines pour notre entreprise : l’électricité et les chaudières au gaz. Des efforts sont faits tant en sensibilisation du personnel que dans le choix des technologies pour réduire notre consommation d’énergie.

Consommation d’électricité totale en MWh

Consommation de gaz totale en MWh

11

00

2

11

72

6

13

56

0

14

12

6

14

43

1

15

61

2

16

42

3

13

20

0

-

2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

16 000

18 000

Bilan 2008Bilan 2009Bilan 2010Bilan 2011Bilan 2012Bilan 2013Bilan 2014 Jusqu'au30/9/2015

En M

Wh

21

26

3

20

20

0

26

84

3

24

96

5

26

66

1

27

33

2

27

69

6

22

61

6

-

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

En M

Wh

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Voici comment ont évolué nos indicateurs (en kWh / 1000 L):

Consommation d’électricité (kWh/ 1000 Litres de jus produits)

Consommation de gaz (kWh/ 1000 Litres de jus produits)

La part d’énergie renouvelable pour l’électricité était de 12.1 % avant 2008 et en 2013 de 18.6%

67,063,9

59,3 57,7 56,8 57,160,2

66,2

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

70B

ilan

20

08

Bila

n 2

00

9

Bila

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01

0

Bila

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01

1

Bila

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Bila

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Bila

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01

4

Jusq

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15

12

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11

0,1

11

7,3

10

1,9

10

4,9

10

0,0

10

1,5 11

3,4

50

60

70

80

90

100

110

120

130

140

Bila

n 2

00

8

Bila

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00

9

Bila

n 2

01

0

Bila

n 2

01

1

Bila

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01

2

Bila

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01

3

Bila

n 2

01

4

Jusq

u'a

u3

0/9

/20

15

Donnée moyenne progression

Unijus 2012 : 73.7 kWh/1 000

L PF

Donnée moyenne

progression Unijus 2012 :

89 kWh/1 000L PF

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Rqe : pour obtenir un indicateur comparable, il faudrait déduire les parts fixes incompressibles non liés à la production

Comme pour d’autres indices, ceux-là sont extrêmement dépendant du volume de production. Beaucoup de machines fonctionnent tout le temps et donc plus le volume de production est important plus l’indice baisse.

Dans le cadre des optimisations nous avons installé des compteurs gaz et électricité afin d’affiner la connaissance des consommations par secteur de l’entreprise. En 2005, des actions sur la production d’air comprimé ont permis de réduire les consommations électriques. L’effet de l’économiseur sur la conduite fumée de la chaudière vapeur principale a permis de réduire la consommation gaz de 10% environ. Les effets du brûleur basNox et de l’économiseur ont pu être mesurés sur 2008 avec une baisse moyenne de 5%. Le double-houssage des palettes a été arrêté dernier trimestre 2008, or celui-ci se fait avec des housses rétractables et donc du gaz. Fin 2010, la production d’eau chaude est réalisée directement près des machines dans les échangeurs. Sur la ligne verre la récupération est réalisée par récupération d’énergie.

La baisse des ratios en 2011 s'explique par l'amélioration du rendement de nos lignes par une meilleure maîtrise des machines et la réduction des week-ends travaillés pénalisants car qu'une partie des lignes tournent. Pas de changements notables en 2012, ni 2013 ,malgré le rajout de groupes frigorifiques puissants pour le stockage des matières premières. En 2014 un groupe froid pour les cuves de stockage de purs jus a entraîné l’augmentation des ratios énergétiques surtout pendant les mois chauds. En ce qui concerne le gaz nous avons changé la régulation entre les 2 chaudières pour sécuriser la pression du réseau et le temps de fonctionnement de la chaudière 5t/h ayant 5 points de rendement de moins augmente pénalisant les bons ratios. Un nouveau CIP sur la nouvelle ligne Dreamcap avec cuve stérile demande également de la vapeur. En 2015 la dégradation des 2 ratios sont liés à la centralisation du froid passant par 2 boucles d’eau négative et positive avec des pompes puissantes et des groupes froids supplémentaires fonctionnant en cascade selon les besoins et surtout par la mise en service et les essais sur la nouvelle ligne PET. Globalement nous avons perdu 10 % en volume d’où également augmentation de la part fixe car volume moindre.

b. Utilisation rationnelle des matières

2009 2010 2011 2012 2013 2014

En tonnes

kg / 1 000L

de produits

En tonnes

kg / 1 000L

de produits

En tonnes

kg / 1 000L

de produits

En tonnes

kg / 1 000L

de produits

En tonnes

Kg/ 1000L

de produits

En tonnes

Kg/ 1000L

de produits

Matières premières en tonnes

72 584

396 116 997

511 156 746

642 159 086

626 152702

559 129 357

473.8

Produits chimiques en tonnes

1 128 6.2 560, 247

2,44 1 516 6.2 1 682 6.6 1662 6.1

1640 6.0

Matières sèches en tonnes (tous les emballages)

17 819

97,1 25 000

109 25 000

102 22 168

87 21773 79.8

21664 79.4

Suite à l’entrée en vigueur du Règlement (CE) n°1221/2009 le 11/01/2010, nous n’avons pas collecté les données de l’année 2008. Malgré des origines du site liées à la production arboricole locale, le site n’utilise que des matières semi-finies. L’objectif étant la rationalisation des coûts par la scission des métiers de pressurage des fruits et préparation / conditionnement. La majorité des fruits utilisés poussent sous des climats spécifiques, ce qui entraîne des frets conséquents.

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c. Eau

L’eau, une des ressources naturelles les plus précieuses, est une matière première essentielle dans la fabrication et le conditionnement du jus de fruits.

La qualité de l’eau que nous utilisons est primordiale puisqu’elle est avant tout un ingrédient du jus. Veiller à son respect, tant en terme de consommation qu’en terme de préservation, est naturellement intégré dans notre politique environnementale. La qualité de l’eau est suivie par des piézomètres amont et aval pour anticiper des pollutions potentielles où déterminer l’incidence de notre activité sur l’eau. Deux forages situés sur le site alimentent l’usine en eau. Pour info le 3ème forage pour extraire de l’eau de source a été arrêté après des essais infructueux. Cette eau est naturellement « dure » c’est-à-dire que l’eau est extrêmement calcaire. Pour qu’elle devienne potable et pour pouvoir utiliser de l’eau à haute température, nous traitons par osmose inverse 94% (2014) de l’eau que nous prélevons.

L’osmose inverse est un procédé physico-chimique : naturellement, la nature va du plus concentré vers le moins concentré : c’est l’osmose. L’osmose inverse est un procédé qui concentre l’eau en calcaire pour libérer de l'autre coté de l’eau appauvrie en calcaire :

Coupe d’une membrane d’osmose inverse

Ainsi, nous consommons 1,39 litre d’eau pour faire 1 litre d’eau potable. C’est une des principales consommations d'eau.

A partir de cette eau purifiée, nous alimentons donc différents points :

L’installation de production de vapeur et eau chaude.

La préparation des jus.

Les refroidisseurs de jus.

Les installations de nettoyage des circuits, des machines et des cuves.

Les points d'utilisation usuelle d’eau (sanitaires, …).

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Voici comment s'est répartie la consommation d’eau brute + eau ville (sans traitement) en 2014 :

Des investissements techniques ainsi que la sensibilisation du personnel sur la nécessité de surveiller notre consommation d’eau sont les axes incontournables de notre progression en terme de baisse, voire du maintien de la consommation en eau. Consommation d’eau totale exprimée en m3 sur les dernières années

L’augmentation des volumes consommés en 2010 s’explique par l’accroissement de la production de plus de 30% entre 2009 et 2010. 2001 et 2012 optimisation du refroidissement et nettoyage. De plus évolution positive de la part des pur jus dans le mix produit. 2014 : le rajout d’une ligne sur la boucle d’eau froide et les exigences supplémentaires sur la ligne verre en froid ont entraîné un hausse des consommations. La tendance reste pour 2015. L’effet de la boucle d’eau froide positive sera à suivre pour la fin de l’année.

27%

26%16%

7%

13%

6%4%

1%0%

Concentrat

Préparation

Refroidissement

Fonctionnement Machines

Nettoyage

Divers Eau brute (dont StEp)

Eau chaude domestique

Alimentation chaudière

Eau ville (bureaux)

44

2 1

74

44

5 5

27

60

0 2

23

52

3 5

96

52

2 5

20

54

5 1

76

56

6 4

12

46

7 9

16

-

100 000

200 000

300 000

400 000

500 000

600 000

700 000

Bila

n 2

00

8

Bila

n 2

00

9

Bila

n 2

01

0

Bila

n 2

01

1

Bila

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01

2

Bila

n 2

01

3

Bila

n 2

01

4

Jusq

u'a

u3

0/9

/20

15

En m

3

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Voici les indicateurs des dernières années exprimés en Litres d’eau utilisée par Litre de jus produit.

L’objectif 2012 était de 2.20 Litres d’eau par litre de produit. Ce ratio avait été

adapté au contexte de fonctionnement depuis 2008 avec le fonctionnement en 3 équipes de la ligne verre et de la nouvelle ligne brique (TR17) consommant davantage d’eau. La ligne TR 17 installée en août 2008 nécessite un nettoyage tous les jours de part sa technologie ultra clean et non aseptique. Les améliorations sont liées à la mise en place de moyens humains pour mesurer et optimiser le fonctionnement des pasteurisateurs et donc la diminution des besoins en appoint d’eau de refroidissement. (conditionnement aseptique). L’objectif 2013 est de 2,0 l/ l de produit. Or avec une augmentation de la production en 2010 et deux nouvelles machines, dont une 2L et deux 1L, cela nous oblige donc à augmenter la consommation d’eau de refroidissement.En 2014 l’objecif de 1,8 a été trop optimiste suite à la mise en service d’une nouvelle ligne et d’une nouvelle zone en préparation et surtout l’insuffisance de la boucle de refroidissement. En 2015 ce même objectif de 1.8 n’a pu être tenu vu les investissements réalisés et la baisse du volume soutiré, l’effet de la nouvelle boucle d’eau froide n’a pas encore pu être constaté suite à une mise en service tardive de l’ensemble vers septembre.

Pour suivre tout cela, une installation de contrôle en continu (sur plus de 20 points : 3 points supplémentaires avec nouvelle préparation, lignes Dreamcap et PET) surveille la consommation des principaux secteurs de l’entreprise. Un bilan mensuel est édité en interne et les résultats totaux montrés au personnel.

D’ailleurs dans un souci de plus grande réactivité par rapport à des surconsommations sur le site, nous avons investi dans un système d’enregistrement en continu avec transmission des données sur notre réseau informatique.

La diminution en 2011 est liée à l’accroissement sur le site de la part pur jus de fruits. En conclusion pour avoir un réel indicateur de la possibilité consommation process, il faudrait retirer la part eau incluse dans les préparations. Un autre axe est l’optimisation des rendements de lignes, ainsi que l’augmentation de la aprt d’eau brute dans le mélange après amélioration de la qualité sortie osmoseurs.

2,6

8

2,4

0 2,6

2

2,1

4

2,0

6

2,0

6

2,0

7 2,3

5

0,00

0,50

1,00

1,50

2,00

2,50

3,00

Bila

n 2

00

8

Bila

n 2

00

9

Bila

n 2

01

0

Bila

n 2

01

1

Bila

n 2

01

2

Bila

n 2

01

3

Bila

n 2

01

4

Jusq

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u 3

0/9

/20

15

Litr

es

d'e

au b

rute

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lisé

s /

Litr

e d

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s p

rod

uit

Donnée moyenne

progression Unijus

2012 : 2.00 L/L PF

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d. Déchets

Le site de Sarre-Union assure la préparation, le conditionnement et le stockage de jus de fruits, nectars et boissons aux fruits. Les déchets d’emballages et suremballages ont un impact (incidence) sur l’environnement.

Compte-tenu que certains déchets ne sont évacués qu’une fois dans l’année ou que certains tonnages nous sont transmis qu’en fin d’année le bilan des déchets est réalisé début de chaque année.

TOUS NOS DECHETS sont traités par des organismes agréés.

Tonnages de déchets produits sur les dernières années exprimée en tonnes

Indicateur de déchets exprimés en kg de déchets / 1 000L de produits

-

500

1 000

1 500

2 000

2 500

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Ton

ne

s d

e d

éch

ets

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L’augmentation importante en 2012 des déchets ultimes est liée au chantier qui perdure en 2013. En 2014 la partie fûts et palettes a augmenté. Quantité de déchets dangereux en tonnes

Cumul en 2011 de différents déchets dits dangereux regroupés sur 2 ans d’où l’augmentation. 2014 curage Complet du séparateur hydrocarbures.

Nous avons 8 grands types de déchets appelés Déchets Industriels Banals (DIB) :

Le plastique polyéthylène (film, housse,…) et PET

Le carton,

Les complexes briks/brikettes,

Le verre,

Bennes de tri et DIB

-

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

8,00

9,00

10,00

Bila

n 2

00

8

Bila

n 2

00

9

Bila

n 2

01

0

Bila

n 2

01

1

Bila

n 2

01

2

Bila

n 2

01

3

Bila

n 2

01

4

En k

g d

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éch

ets

/ 1

00

0 L

de

pro

du

its

0

2

4

6

8

10

12

14

Bilan 2008 Bilan 2009 Bilan 2010 Bilan 2011 Bilan 2012 Bilan 2013 Bilan 2014

En t

on

ne

sDonnée moyenne

progression Unijus

2012 : 19.03g /L PF

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la « ferraille » et les fûts,

le bois,

l’organique chez nous les boues de station et les jus partant en méthanisation

Le tout-venant "non triable" ou déchets ultimes (c’est-à-dire que ce sont des déchets qui ne peuvent pas être valorisés à cause du trop faible volume généré).

D’autres familles de déchets en plus petit volume sont :

le papier,

les déchets chimiques (dits spéciaux ou DIS),

les matières premières irrécupérables,

le matériel de bureau

le matériel électrique en fin de vie

Pour organiser tout cela, plusieurs actions ont été entreprises :

Un tri sélectif grâce à de multiples poubelles / contenants spécifiques.

Une sensibilisation du personnel grâce aux affichages et aux sessions annuelles de « rappel »,

Des groupes de travail pour réfléchir aux pistes de réduction des déchets et à leur réutilisation,

Un suivi mensuel des performances. Voici comment se répartissaient en poids pour 2014 les différents déchets de notre entreprise (hors déchets produits finis liés aux problèmes qualité) :

Les différents déchets sont valorisés de la manière suivante :

- Valorisation Energétique (partie bois, partie dangereux,

jus)

= 15.3 %

- Valorisation Matière = 61.3 %

- Valorisation Usage (reste bois, cartons rouffignac+ fûts)

= 19.2 %

- Centre enfouissement technique = 4.2 %

Un suivi tout particulier est fait sur le carton, les briks, les housses, le verre et le déchet ultimes puisque ces déchets sont majoritaires et donc représentatifs du niveau de production sur le site. Ils sont aussi le reflet du taux de perte (freinte) par emballage sur nos lignes qui sont directement liés au fonctionnement des machines et à l’implication du personnel.

7,91%

15,90%

13,24%

4,20% 2,37%

23,41%

17,52%

0,38%

15,07%

Film, housses,…

Cartons + Papier bureau

Briks

Déchets Ultimes

Verre

Ferraille

Bois+ palettes

Autres dont dangereux

Organiques

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Voici, l’évolution en 2015 des indices de déchets calculés en gramme par Litre de Jus produit.

Nous séparons le Polyéthylène (PE) souillé et propre. Le PE propre est mis sous balle (réduction transport).Le taux de film est lié à la ligne verre (de 1 à 3 équipes) et au reconditionnement lot. La tendance est à la diminution directement liée aux conditionnements de lots promotionnels. Moins de

rouleaux fin de série. 2014 tri supplémentaire en préparation. 2015 : partie PET est ramenée

au dépalettiseur bocaux.

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Plus de reconditionnement de carton en lot générant plus de volume de carton. Le taux est fortement relié au niveau de production des lignes ainsi que du type de conditionnement des matières

premières (octabins en cartons épais), mais aussi au nouvel atelier repacking (reconditionnement)

La tendance est à l’amélioration ces 3 dernières années. Les déchets de la préparation plus particulièrement le carton et le PE sont à réaffecter à ses taux : 75% de PE et 25% de cartons.Depuis Août 2014 de nouveaux équipements de tri en préparation permettent de connaître la répartition réelle. Pour rester à périmètre égal nous ne rajoutons pas le carton de la préparation.

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Le site produit essentiellement des bricks. En 2008, malgré le démarrage d’une ligne 2 litres à toit pointu, le taux a diminué grâce à une diminution du taux de pertes sur les lignes. En 2009 et à un degré moindre en 2010, nous étions en train de régler trois machines, qui impactent notre taux de déchets bricks. Ces 3 dernières années la tendance est à nouveau à la baisse. Depuis 2014 des freintes en hausse sur des lignes fortement chargées, ainsi que des incidents qualité et retours clients en hausse entraînent une l’augmentation du taux.

L’année 2009 est satisfaisante avec une baisse du taux. En 2010, il y a une augmentation de nos déchets ultimes suite à des rangements spécifiques.Des pistes sont prévues dont la séparation des déchets organiques en 2012. L’augmentation en 2012 et 2013 est directement liée au chantier qui a généré des déchets inertes mais également non recyclables. Les taux s’améliorent depuis 3 ans et reviennent au niveau de 2011.

LES REDUCTIONS DE DECHETS SONT LES ECONOMIES DE

DEMAIN C’EST AUSSI L’ELABORATION D’UN ETAT D’ESPRIT

e. Biodiversité L’utilisation des terres est de 40 503 m2 de terres bâties sur une surface totale de 97 628 m², soit 41 % de surfaces bâties. Un inventaire exhaustif est en cours d’élaboration en fonction de la saison et de la localisation géographique sur le site. Lors de notre étude d’impact , un référencement plus exhaustif a été réalisé.

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Le site de la société Jus de Fruits d’Alsace est localisé en dehors de toute zone naturelle remarquable. Les espèces végétales en place sur le site ne présentent pas un grand intérêt écologique. Notons tout de même la présence de deux habitats remarquables, réduits à de petites tâches en périphérie du bassin de réserve d'eau incendie. Il s’agit de : – la Phragmitaie, inscrite sur la Liste Rouge Alsace, – la ceinture boisée à Alnus glutinosa et à Salix alba, habitat d’intérêt communautaire inscrit à l’Annexe I de la directive européenne Faune-Flore- Habitat. En conclusion, il ressort que le site, en lui-même, présente un intérêt écologique assez limité, en raison du peu d’espèces animales et végétales qui sont protégées, menacées ou rares. Réduction de la surface non bâtie dans la zone prairie de fauche qui a fait l’objet de la construction de 2 bâtiments en 2012 qui sont un magasin grande hauteur et une nouvelle préparation pour la gestion des matières premières en fûts. Nous avons augmenté la capacité de la réserve incendie de 600 à 885 m3. L’acquisition d’un terrain jouxtant la propriété a permis la construction d’un parking imperméabilisé pour nos salariés et fera l’objet d’un aménagement paysager avec plantations d’arbres à intérêts écologiques : sorbiers et arbres fruitiers locaux. Sur le nouveau parking aménagé nous avons une jachère fleurie et sur le parking de direction un hôtel à insecte. Les plantations d’arbres et de haies fleuries doivent aussi permettre l’introduction d’une biodiversité sur les terrains grignotés sur l’avant du site.

f. Emissions

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La production ne génère pas de pollution atmosphérique significative. Les seules sources de rejets dans l’air proviennent des :

- installations de « froids », chariots/véhicules, chaufferie, StEp, tours aéroréfrigérantes.

Les effets liés aux C.F.C sont très faibles car nous faisons le nécessaire pour assurer la maintenance de nos installations et nous changeons régulièrement les fluides frigorigènes. Ainsi nous nous mettons en conformité avec les réglementations renforcées liées à cette utilisation.

Au niveau de la combustion et des chariots élévateurs à gaz, les machines fonctionnent au gaz (naturel pour les chaudières, au propane pour les chariots) et génèrent très peu de polluants de l’air en termes d’imbrûlés, d’oxyde d’azote et de soufre. L’arrêt de la production de biogaz sur la station d’épuration permet de stopper la combustion dans la torchère et l’arrêt de la chaudière pour chauffer les effluents. En octobre 2014 arrêt des chariots élévateurs au propane qui ont été remplacés par des équipements électriques.

Des analyses sont effectuées tous les 3 ans et à partir de 2010 tous les 2 ans pour évaluer les taux de polluants rejetés par nos chaudières et quatre vérifications par an sont assurées pour suivre les réglages. Elles sont comparées aux dispositions de l’arrêté ministériel du 2 décembre 2008. L’installation d’un économiseur et d’un brûleur basNOx (à faible émission de gaz type NOx) a amélioré les rendements combustion et diminué les émissions.

Emissions annuelles totales de gaz à effet de serre Pour l’année 2008, nous avons émis 114 491 t équ. CO2, soit 617 g équ. Co2/L Depuis le 1 juillet 2011 l’expérimentation menée dans le cadre du grenelle sur l’affichage environnementale a permis de dégager une valeur d’émision moyenne pour tous les jus: 110 g CO2 / 100 mL de PF. Bilan des émissions par poste pour 9 mois d’avril à décembre 2008

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Emissions annuelles totales des NOx exprimées en tonnes

En voici les dernières analyses à date (10/2014)

: *avant réglage brûleur par constructeur

5363 1178 821 323

22191

376

76936

2048 2083 31730

10000

20000

30000

40000

50000

60000

70000

80000

90000Em

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. CO

2

- 0,50 1,00 1,50 2,00 2,50 3,00 3,50 4,00 4,50 5,00

Année2008

Année2009

Année2010

Année2011

Année2012

Année2013

Année2014

Emis

sio

ns

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x ex

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nn

es

En 2012 : 0,0124 kg/ 1 000 L de produits

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Paramètre Unité Chaudière 1 Chaudière 2

NOx à 3% O2* mg/Nm3 99 168

Rendement chaudière

% 94 88

Valeur globale chaufferie 120mg/Nm3

* réduction des rejets par remplacement du brûleur fin 2006 / début 2007.

Suite au décret 98-817, ces paramètres doivent être suivis en continu. Cette installation permet de contrôler en

temps réel le bon fonctionnement de nos chaudières.

La dispersion de ces gaz a été étudiée pour évaluer les destinations des émissions. Le résultat de cette analyse montre l’orientation des vents.

La voici pour notre site :

Le risque légionellose est également maîtrisé par des mesures de nettoyage et de désinfection des tours de refroidissement d’eau allant au-delà des demandes de notre arrêté préfectoral spécifique qui nous est applicable depuis le 11 mars 2002. En cas d’urgence, possibilité de revenir à boucle eau ouverte jusqu’à traitement et éradication bactériologique des tours. Les odeurs générées par la station d’épuration sont maîtrisées par un traitement au biofiltre c’est-à-dire passage de l’air à travers un tapis végétal absorbant les odeurs.

IV-2 Autres indicateurs

a. Les rejets d’eau et station d’épuration

Optimisation et sécurisation du fonctionnement de la Station d’Epuration

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Comme nous avons vu dans l’étude des impacts (incidences) de l’entreprise sur l’environnement, le site de Sarre-Union a 2 types de rejets d’eau : l’eau propre et l’eau usée traitée dans notre station d’épuration interne se rejettent dans un cours d’eau.

L’eau propre dite « pluviale » est donc composée des eaux de pluie et du concentrat provenant de l’installation d’osmose inverse. Une étude a été faite pour prouver que l’influence de ce type de rejets n’affecte pas significativement la qualité de l’eau.

L’ensemble de ces rejets est évacué du site en un seul et même point après être passé dans un séparateur d’hydrocarbures. En effet, les eaux pluviales peuvent provenir de zones imperméabilisées comme les parkings et les quais. Il est donc nécessaire de prévoir une sécurité en cas de déversement d’hydrocarbures (huile, essence, gasoil). Les nouvelles zones dont le parking des salariés et les routes maénagées suite à la construction du transstockeur et nouvelle préparation sont reliées à un séparateur hydrocarbures spécifique.

Les eaux usées sont traitées sur notre station d’épuration construite courant 2002 et mise en service en septembre 2002. Le coût d’investissement avoisine les 2,8 millions €. La station traite toutes nos eaux usées, elle prend en compte dans son dimensionnement la croissance future des volumes.

L’eau qui sort de la Station est rejetée dans le milieu naturel, d’après les seuils exigés par l’arrêté préfectoral dont un volume quotidien, une concentration, une température et un pH. Les boues qui résultent de cette opération sont évacuées chez des agriculteurs qui font de l’épandage pour enrichir leur terre en matières organiques.

L’ouvrage atteint tous les paramètres de fonctionnement et de rejets grâce à des aménagements provisoires. La maîtrise de la pollution ainsi que des volumes rejetés sont des corollaires de cet objectif qui a des incidences à la fois environnementales et économiques.

D’autres actions ont été engagées en interne pour contenir le volume et stabiliser la qualité des rejets :

- Ecrêter les débits de pointe lors des phases de nettoyage par leur étalement.

- Diminution des rejets d’eau peu souillée dans le réseau d’eaux usées (exemple eau de refroidissement).

- La récupération du maximum de produits (vidange).

- Des soucis sur l’étape de méthanisation (bactéries sans oxygène), nous ont amené à entamer des essais avec de l’oxygène pur pour arriver à traiter correctement notre pollution moyenne et ses pointes.

De plus, en amont, le personnel est sensibilisé à tout ce qui peut engendrer de la DCO. Il est d’ailleurs acteur et nous l’invitons à être force de proposition. Des sensibilisations sous forme de film ou de reportage magazine permettent de toucher l’ensemble du personnel.

Les essais en cours en 2009 permettent de se dédouaner de chauffage et de compresseur avec une réduction évidente sur les besoins énergétiques et en produits chimiques. La sécurisation par des acquisitions de matériel de type pompe électrogène et des appareils de mesure en continu de la pollution en amont permettant d’avertir rapidement des équipes de production en cas de fuites est réalisée. En 2010 des nouveaux travaux ont permis de doubler les volumes de traitement par la transformation de l’ancien méthaniseur en aérobie.

Depuis 1999, les résultats en terme d’effluents sont suivis par 2 indices qui sont :

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VOLUME : Litre d’eau usée / Litre de jus produit

DCO : Kg de DCO / Litre de jus produit.

La légère diminution du ratio volume des eaux usées correspond aux actions effectuées sur les eaux propres qui ne sont plus traitées par la station. Les variabilités des ratios volume et DCO sont surtout liées à notre préparation de jus, où les actions sont multiples et en partie encore manuelles.

Voici comment nous nous sommes comportés ces dernières années :

Volume effluents m3/1000l de produit fini

Charge effluents kg/1000l de produit fini

Malgré la décision de gérer le maximum de produits non conformes sur le site qui a entraîné en premier une augmentation de la charge (concentration) de nos eaux usées, nous

0,57

0,55

0,63

0,63

0,66

0,74

0,84

0 0,2 0,4 0,6 0,8 1

Jusqu'au 30/9/2015

Bilan 2014

Bilan 2013

Bilan 2012

Bilan 2011

Bilan 2010

Bilan 2009

m3/1000l

1,8

1,66

1,86

2,06

2,11

2,3

1,92

0 0,5 1 1,5 2 2,5

Jusqu'au 30/9/2015

Bilan 2014

Bilan 2013

Bilan 2012

Bilan 2011

Bilan 2010

Bilan 2009

Kg de DCO / Litre de jus produit

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avons réussi à réintégrer et recycler un maximum de produits finis. Le ratio kg DCO/ L de jus a donc été adapté.

Le fait que le traitement des eaux usées se fait en interne entraîne une implication plus forte de tout le personnel du site et donc une surveillance et des actions plus efficaces pour limiter les volumes et la concentration de nos rejets.

Le service préparation est directement impliqué dans l’optimisation des programmes des pasteurisateurs pour perdre un minimum de produits lors des pousses à l’eau. De même un investissement dans des cuves réfrigérées permet de maintenir les produits dans un bon état sanitaire pour un recyclage maîtrisé.

La séparation des eaux propres générées sur les machines des eaux usées a permis de baisser le ratio volume des effluents à traiter. En ce qui concerne le ratio pollution, le remplacement du parc des machines 20cl a engendré nettement moins de gâches emballages et donc moins de pertes produits. De plus nous avons investi dans une nouvelle presse à vis afin de réutiliser le jus des briquettes 20cl. Dde nouvelles lignes ont été revues avec séparation de l’eau propre et de l’eau sale dont la ligne ovaline et les eau x de rinçage de la centrale NEP.

Rejets des eaux traitées sur la station d’épuration (seuil DCO : 85mg/l ; MES : 30mg/l)=> 07/2015 DCO : 125 mg/l et MES : 35 mg/l

Malgré la décision de gérer le maximum de produits non conformes sur le site qui a entraîné en premier une augmentation de la charge (concentration) de nos eaux usées, nous avons réussi à réintégrer et recycler un maximum de produits finis. Le ratio kg DCO/ L de jus a donc été adapté. Une mesure en entrée station couplée à un système d'alerte permet une plus grande réactivité pour corriger les dysfonctionnements immédiatement.

0

20

40

60

80

100

120

140

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

mg/

l

mois

DCO 2012

MES 2012

MES 2013

DCO 2013

DCO 2014

MES 2014

DCO 2015

MES 2015

Des optimisations de l’hydraulique et des flux sur la station a permis d’améliorer les rendements et les paramètres de sortie. Depuis 2012 la séparation des eaux propres des eaux usée sur les pasteurisateurs et soutireuses permettant de diminuer de 4-5 m3/h donc entre 20 et 25%. De plus la récupération de jus fermentés pour les traiter en externe permettant de réduire de 22% les charges à traiter . Ceci permet de traiter les débits générés par la ligne PET et la ligne Dreamcap.

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b.

Stockage / bruit

Le stockage

Les premières actions de mise en conformité réglementaire ont été de stocker nos produits chimiques et huiles conditionnés en bidons, fûts et containers sur rétention afin de diminuer les risques d’écoulements accidentels vers les réseaux eau pluviale ou eau usée dans les zones de stockage. L’acide sulfurique est stockée en cuve double paroi 10 m3 et l’azote liquide en cuve 25m3. Une cuve de 50 m3 d’Oxygène a été rajoutée pour alimenter notre station d’épuration des effluents. Elle a été installée avec les protections réglementaires pour éviter tout risque et toute propagation d’incendie. D’ailleurs notre station d’épuration est dotée de 2 cuves tampon permettant de récupérer d’éventuels écoulements de produits chimiques, voire les eaux souillées après un incendie sur le site (eaux incendie). Il en est de même pour les en cours stockés près des lignes de production sauf les lubrifiants des convoyeurs et les graisses et huiles qui restent sur bac de rétention. Un audit est fait régulièrement pour surveiller la bonne application des consignes de stockage. L’ensemble des produits chimiques sont étiquetés de façon claire et lisible et une fiche technique et de sécurité est exigée pour tout nouveau produit et nous prenons en compte la nouvelle directive européenne REACH.

Stockage des lubrifiants de chaîne et produits chimiques Stockage extérieur En cas d’écoulement accidentel, des tapis obturateurs et produits absorbants sont répartis pour éviter les rejets vers le réseau d’eaux pluviales. Une réflexion concertée entre les services doit mener à sécuriser le stockage par des moyens de stockage et rétention adaptés.La nouvelle réglementation de classification des produits a permis de sortir le peroxyde à nos concentrations des comburants et donc de le stocker dans un local standard.

Le bruit

Le bruit a fait l’objet de mesures pour évaluer l’incidence des activités de JFA sur l’environnement. Pour cela, une comparaison est faite entre une prise du bruit pendant un JOUR de production, une NUIT quand le bruit de l’extérieur de l’usine est au minimum par rapport au bruit de FOND qui caractérise l’environnement sonore naturel de l’environnement. Les mesures sont effectuées tous les 3 ans ou lors de grandes modifications sur le site. Les résultats moyens des mesures "en limite de propriété" datant de 2013 ont permis d’établir l’influence de JFA sur la figure ci-dessous

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L’influence de JFA au niveau sonore est donc jugé faible et respecte les niveaux limites exigés. Le bruit reste confiné à l’intérieur du site : nous prenons pour cela des précautions pour assurer la protection auditive du personnel. Un 5ème point non réglementaire mais permettant de connaître l’influence des nouveaux investissements vers le habitations les plus proches a démontré la conformité.

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Glossaire

Aspects directs Source de l’impact (incidence)(activité, service ou produit) dont

l’entreprise a la maîtrise, peut être le résultat d’une interaction entre l’organisation et des tiers sur laquelle l’organisation qui demande l’enregistrement EMAS est susceptible d’influer dans une mesure raisonnable.

Aspects indirects Source de l’impact (incidence) (activité, service ou produit) dont l’entreprise n’a pas la maîtrise. Les aspects environnementaux indirects peuvent être le résultat d’une interaction entre l’organisation et des tiers sur laquelle l’organisation qui demande l’enregistrement EMAS est susceptible d’influer dans une mesure raisonnable

Autorisation L'autorisation concerne les activités les plus polluantes ou les plus dangereuses. Le principe de l'autorisation n'est pas anodin en pays d'économie libérale puisqu'il soumet la création d'activités économiques créatrices de richesses à un permis accordé au titre de la protection de l'environnement.

Chariots Véhicule roulant permettant de soulever et de transporter de lourdes charges.

CFC ChloroFluoroCarbone : composé gazeux réagissant avec l’oxygène pour redonner un atome de chlore et une molécule d'oxygène ; un seul atome de chlore peut détruire plus de 100 000 molécules d'ozone. Responsable en partie du « trou d’ozone ».

Col Unité de conditionnement. Un col correspond à un emballage conditionné quelque soit sa contenance.

Compresseurs Unité créatrice d’air comprimé utile pour le fonctionnement de bon nombre de machine.

DCO Demande Chimique en Oxygène : valeur caractéristique de la pollution des eaux qui définit la quantité d’oxygène nécessaire pour la dégradation chimique de la pollution.

Déclaration La déclaration (qui est une notification) concerne les activités les moins polluantes ou les moins dangereuses. Elle consiste à faire connaître au préfet son activité (le préfet remet alors un récépissé de déclaration) et à respecter des prescriptions standardisées.

Frigorigène Caractéristique d’un composé pouvant transmettre du froid.

IAA Industries Agro-Alimentaire

IFS International Food Standard (Referentiel d’audit des fournisseurs de produits à marque distributeur)

JFA Jus de Fruits d’Alsace

LSDH Laiterie Saint Denis de l’Hotel

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MES Matière En Suspension : particules non solubles et non filtrables

P F Produits Finis, l’ensemble des produits fabriqués prêts pour la vente.

PKL Système de conditionnement aseptique en briques carton.

Pousse technique Procédé technique de changement de produit : elle peut se faire à l’eau

( le jus est évacué par de l’eau), par un autre jus ou par un obus ( objet en mousse qui pousse le jus).

Pulltab Système d’ouverture facile par languette aluminium

Rétention Capacité à retenir les écoulements.

StEp Abréviation de Station d’Epuration . Ouvrage permettant de traiter la pollution des eaux usées par moyens biologiques.

Solvants Produit chimique liquide volatil capable de dissoudre notamment des encres d’impression.

Tétrapak Système de conditionnement aseptique en briques carton. Transstockeur : magasin grande hauteur pour le stockage des produits finis.

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Déc

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LA DECLARATION DE VALIDATION

JUS DE FRUITS D’ALSACE

RÈGLEMENT EMAS 2 1221/2009/C

DOMAINE D’APPLICATION ET PÉRIMÈTRE :

CONCEPTION, PRODUCTION ET VENTE DE JUS DE FRUITS ET DE LEGUMES, NECTARS DE FRUITS ET DE BOISSONS RAFRAICHISSANTES

SANS ALCOOL.

SITE DE SARRE UNION 67

DECLARATION ENVIRONNEMENTALE VALIDEE PAR

ECOCERT - ECOPASS EN ACCORD AVEC LE REGLEMENT EUROPEEN N° 1221/2009(du Parlement Européen et du Conseil du 25 novembre 2009 permettant la participation volontaire des organisations à un système communautaire de management environnemental et d'audit

(EMAS))

VERIFICATEUR : ANTOINE DROUET

DATE :

3 Décembre2015 SIGNAURE :