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Soixante-et-onzième année — N 1 8 7 CINQ centimes le Numéro Lundi 12 et Mardi 13 Août l'.42 Alit : D an 18 fr. :iiinuis 9 fr •;s mois 4.50 .Annonces, la ligne 0.2 Réclaires, .c 3C faits divers, - J' Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt iocai, d^Annonces Judiciaires et d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LEb J^URS, LE DIMANCHE EXCEPTE •imimentenrenouTBie d'otfiee «1,Í ГВЦНИПОП,le» 1 n*»ne «ont p»« №1 ili Sri ifbîl làTH Ltf sbomiemenVt et les IniertJonf doÎTaii <tre -Liamtuase est oréxeutáe 4 l'aboannfaa* dérangeineTit priai. ilililiilL 1 4, r L A L b PI) MÄlliili IS -ilW ш , м и м у и н payés d'iTance. les CoDséiiueQces de la Politique allemande i M. Maximilien Harden, le directeur célèhre en Allemagne de la revue heb- domadaire, la Zuliiinft l'Avenir), pu- blie un article qui produit une vive sensation. , M. Harden établit en effet que la po- litique allemande, telle qu'elle est com- prise aujourd'hui parla presse de l'em- pire, mène l'Allemagne à la décadence.' « Ceux qui parlent, dit-il, au nom de l'opinion pub ique ne nous gagnent pas' un seul ami ot nous attirent des enne- mis. Grâce à notre presse, avec son (roid orgueil de p a r v e n u e , son arro- gance envers l'étranger, nous nous perdons partout de réputation. | Les cris jetés cà la vue d'une paille ians l'œil du voisin ne nous enlèvent pas notre poutre. ! Les Anglais sont traités chez nous de « blut'feurs » ; les F r a n ç a i s , de bla- gueurs; les Italiens, de pirates et de nienlours; les Yankees, de voleurs. .\1, Poincaré est félicité ironiquement pour son courage, parce qu'il se confia au Coiiclfi pour soti voyage de Dunker- que à Gronsladt. Pas un jour ne se pusse sans qun des insultes grossières el inutiles soient adressées cà tout ce (|m est étranger, pendant que les Alle- nsiimls se vantent eiix-uiêmes comme le,seulet uni(|ue peuple du monde. On cherche à semer la méfiance là elle ne peut germer, ce cj;ui est stu- piile et dcangereux. On montre la France exploitée par l'Angleterre et la R u s s i e . I; Or, grâce à son alliiince et à son en- lente, la Républiciue, isolée jusqu'en iSDO , estune grande puisscance qui voit son amitié briguée par tous. I "On sait aujourd'hui que les relations deFAIiemcagne et de l ' A u t r i c h e ne s o n t plus les mêmes ciu'cautrefois.Le Japon ejtliépcartrcaité à l'Angleterre, la Rus- sie et la France. L'Amérique vient de voter la résolution Lodge, qui est rien nfens qu'amicale pour l'empire alle- mand. I Pour la Turquie, nous savons nous en sommes. L'Espagne pense que nous avons donné à la France la domi- nation [lu Maroc. Le Portugal entend diiedepuisun an que nous voulons sea colonies. La Belgique voit avec inquié- tude les deux cornes du nouveau Came- roun dirigées vers son Congo. La reine de Hollande se vante d'avoir du sang Irânçais dans les veines. Le peuple hol- Icindais voit qu'on veut détourner le Rhin. Les Zeppelin passant au-dessus de son pays lui font brandir le poing de lureur. Les pays scandinaves ont i nté- rètàêtre défendus par l'Angleterre et les Italiens sont furieux des éloges pro«^ diguésàlaTurc{uie. ¡j Que veut l'Allemagne? se deman- de-ton chez nous fiussi bien qu'ail- leurs. Elle a besoin do colonies. Va- l-élle s'emparer de celles des autres lays, acquises ptir le droit d'aînesse î ¡lie vient d'obtenir un nouveau terri» ritoire. I L'.\llemagne, qui a la plus puissante armée, veut tiussi avoir maintenant la puissante marine. . | L'univers fatigué va-t-il regrette* dene l'avoir pas écrasée dans l'œuf ? | ' Si l'Allemagne restait trcinquille, les gens pacifiques qui l'entourent n'au- raient pas besoin de se cuirasser les reins. » I Justice tardive u Journal officiel àc. samedi publiait un arrêté du ministre de l'intérieur,! rapportant l'arrêté de fermeture de l'é-j talilissement des sœurs de Saint-Jo-j sejili-de-Cluny, à Fontainebleau, qui feslera autorisé pour les services sta-, tulaires (!ti-angers cà l'enseignement, à savoir le soulagement des pauvres et celui des malades dans les hôpitaux, j U Journal officiel insérait vendredi un arrêté du même genre. Il s'agissait d'un couvent situé au Tallende (Puy» H*» ~ - - -- - f-^ de-Dôme). Et alors on est amené à se' poser invinciblement cotto question : ou les préfets qui i)rennent ces arrêtés ignorent totalement la loi qu'ils sont chargés d'appliquer, puisque le minis- tre de l'intérieur est obligé de révoquer leurs arrêtés ; ou leur rage sectaire les aveugle à co point qu'ils frfippent a tort et à travers dès qu'ils iiperçoivent la cornette d'une religieuse. | Dcins les doux cas, un gouvernement qui se targue d'être un ministère d'a- ])aisement devrait-il les maintenir en fonctions ? •«Iiinili 'ri' 'y II' UNE LETTRE du Oardiiia! Primât d'Espagne Rome. — L'archevêque de Seville, qui a le titre de cardinal prinuat d'Es- pagne, a adressé une lettre ouvei'te à M. Canalejas au sujet du projet de loi sur les associations, qui se trouve devant les Cortès. L'Ossermùore ro- mano reproduit le texte de ce docu- ment. L'archevêque dit qu'il est obligé à prendre la pEirole pour la défense d'uii des droits essentiels des catholiques. On croyait ciue,devanll'explosion d'iU' dignation que provoqua la connais- sance du projet de loi, M. Canalejas, obéiss£int au vei'dict de l'opinion, caviiit renoncé à la réforme inopportune. On s'étciit trompé,car une commission par- lementaire vient de déposer un rapport favorable. Si le projet était approuvé, affirme le prélat, la vie des associa- tions religieuses en Espcagne devien- drait impossible. Les catholiques espfignols, qui se sont toujours signalés pour leur pa- triotisme, méritaient un autre traite- ment. Leurs sentiments sont blessés particulièrement parle fait que le projet viole les droits et les privilèges du Saint-Siège. L'archevêque termine sa lettre en de- mandant de ne pas faire discuter la projet de loi, que les Cortès, du reste, repousseront. | Le nouvel évêque du Mans Le Souvercain Pontife vient de nom- mer évêque du Mans M. l'iibbé de la Porto, actuellement curé de Notre-Da- me, à Versailles, et tout récemment en- core supérieur du grand séminaire de ce diocèse. i Une proîestatiQii de Mgr Guérard A propos de deux décrets, attribuant soit à la ville de Coutances, soit au dé- partement de la Mcinche, la plupart des !3iens de la mense épiscopcale et des sé- nainaires du diocèse, Mgr de Coutances vient d'envoyer une lettre au clergé de son diocèse, où il constate qu'il a fallu 160 pages du Journal Officiel pour énu- mérer les fondcations pieuses que le dio- cèse a perdues : c( Notre devoir, dit Mgr Guérard, est do protester avec la dernière énergie contre ces prétendues cattributions qui dépouillent l'évêque et l'Eglise de Cou- tances. Une telle spoliation peut être légale : elle revêt quand même, aux' yeux des honnêtes gens, le caractère d'un vol. I » Elle n'est pas, dirons-Nous avec Notre vénéré métropolitain, devenue moins condamnable parce que le temps s'écoule. Sos actes sont de ceux que ne peut légitimer ime prescription quel- conque ; ce qui est essentiellement in juste lo domeure à jamais. » En vain pi^étendTci-t-on, pour dissi-, muler l'injustice,que les établissements ecclésiastiques ayant été supprimés par la Loi de Séparcition, leurs biens n'ont plus de maîtres. Est-ce qu'il suffit de tuer im homme pour avoir le droit de saisir ses biens, sous prétexte qu'ils sont devenus vacants? Mais si, par un abus de' la force, on a privé les évê- ques, les séminaires et les paroisses de l'existence légale, ils ont cependant conservé, en dépit de toiis le^ décrets,] l'existence réollo. avec les privilèges ' qu'ils tiennent de Dieu. | » Le diocèsc de Coutances reste donc Vunique propriétaire des immeubles, meubles et rentes qu'on lui prend, et Nous, EvOquc, en demeurons seul le légitime adminisLratear. » Terrible accident de montagne Cbambérv. — Au cours dos manœuvres alpestres etïectnées par le 060 de ligne, en îlaurienne, un détacliement du 13e chas- seurs descendait, par un sentier en lacets, les pentes du torrent du Glandon. Soudain, un énorme bloc de rocher se détacha de la montagne, se dirigeant, avec une vitesse vertigineuse, vers les lacets in- férieurs que suivaient les pi'emiers élé- ments de la compagnie. La grosse pierre rebondit par trois fois sur les flancs du ravin, francliissant cha- que fois une ligne de soldats, qui s'étaient aussitôt accroupis et collés à tçrre. Mais le bloc, dont la vitesse ne faisait (|ue s'ac- croître, no tarda pas à venir s'abattre sur le sentier lui-même, ¡¡rcnant en écharpe lo capitaine Cormier, le ren versant avec une extrême violCMce et lui écrasant les deux jambes. A ses cris, les soldats les plus voi- sins se précipitèrent à son secours. Le capitaine Cormier avait les deux jam- bes broyées; des esquilles de tibia per- çaient la peau. 11 a été transporté à l'hôpi- tal de Chambéry. AU MAROC Agadii- l)oml)ai>(lé Tanger. — Des lettres de Mogador disent qu'Agadir a été bombardé mercredi et jeudi par le « Cosmao ». Ij'alMlscîitîon île Moiilay-llafid Rabat. — On assure que dès que le géné- ral Lyautey sera revenu, Moulay-Haiid lui notifiera son désir de se retirer du pouvoir et de partir pour la France, afin de soigner sa santé. Le sultan partirait par un paque- bot anglais et se rendrait, via Gibraltar, à Marseille, puis à Vicliy. Moulay-Youssof, actuellement khalifat de Moulay-î-lalid à Foz, lui succéderait. Mou- lay-Youssef est plus jeune que son frère ; il est des mêmes père et mère. Son con- cours est ac(inis. Il pase pour modéré et pieux ; on le dit animé d'excellentes inten- tions. Li'iHcidfiïii de M a z a g a n Mazagan. — La ville est dans un calme complet. Los colonies française et étrangè- re, qui attendent dos sanctions contre Sie- risu et le consul espagnol, no sortant pas des consulats. I On annonce que'le ca'id Triahi s'est réfu- gié à 20 kilomètres de Mazagan, chez Ould Brika, son ami. Six indigènes accusés d'avoir favorisé la fuite du caïd passent on jugement. Le croiseur espagnol « Iho-de-la-Plata » arrivé samedi matin à huit heures, ost re- parti à midi après avoir débarqué le secré- taire de légation chargé de f.iire une en- quête sur les agissements du consul dans l'affaire Triahi. tiB congé iiss géméral Moinier Tanger. — Le général Moinier s'est em- barqué vendredi, à Casablanca, se rendant en France. Le général Lyautey, arrivé à midi dans la ville, a déjeuné avec les généraux Moinier et Ditte et leurs états-majors ; il a conduit ensuite le général Moinier jusqu'au bateau en rade. Poui' ie Maroc Paris. — Le ministère de la guerre a dé- cidé d'iiccueillir les demandes des soldats de la métropole ayant seulement six mois de service et désireux d'aller au Maroc ; il ne leur sera pas demandé d'engagement de servir deux ans. i Condamnés graciés Paris. — Le président de la République, sur la proposition du garde des sceaux, a signé un t écret complétant les mesures de grâce décidées à l'occasion du 14 juillet. 1. 11 est fajt, en vertu de ce décret, rej3lis.Q du reste de leur peine aux détenus politi- ques dont les noms suivent : Leroux, La- fon, Dudragne, Dumoulin, Goux, Dufays, Anavoisard. Condamnation à mort Paris. — Le jeune Marcel Rouchès, qui a eu vendredi dix-sept ans, a comparu same- di deviint le jury sous l'iiccusation d'assas- sinat. Le 2 mars dernier, vers cinq heures de l'après-midi, il rendait visite à sa tante, Mme veuve Brée, femme déjà âgée et para- lysée des deux jambes, qui vivait du pro- duit de quelques travaux de couture et d'un secours de l'Assistance publique. Il demcanda de l'argent; sur un refus, il chercha à s'emparer d'un porte-monnaie déposé sur la cheminée. Mme Brée surprit le geste et voulut intervenir. Rouchès la jeta à terre, et avec un tisonnier la frappa violemment. Il la saisit ensuite à la gorge et essaya de l'étrangler. La pauvre vieille succom'ba dans la soirée aux blessures qu'elle avait reçues. Rouchès,que sa tante a pu dénoncer avant de mourir, avoue donc ; il cherche simple- ment à écarter le fait de la préméditation. II a été condamné à mort. M. Poincaré en Russie îi'arrîvée à Cronstadt. — Г.а ré- ception Saint-Pétersbourg. — Après un voyage de quatre jours moins deux heures, le « Condé », ayant à bord M. l'oincaré est ar- rivé en rade (le Cronstadt vendredi à 2 heu- res de l'après-midi. Dès l'arrivée du navire qui portait le pré- sident du conseil, ie éommandant du port, le consul de France et l'amiral Wiren, gouverneur militaire de Cronstadt, sont montés à bord pour saluer M. Poincaré. A ;! heures celui-ci a reçu la visite de l'amiral Grigoi'owitch, ministre de ia ma- rine russe, qu'accompagnait M. Georges Louis, notre ambassadeur à Saint-Péters- bourg. Un dîner a ou lieu le soir à bord du yacht «Néva » qui avait amené le ministre de la mai'ine russe. Л .Saînt-Pétersbourg M. Poincaré, qui avait débarrjué du (i Gori- », samedi matin à huit heures, a pris place sur le yacht de l'Amirauté « Néva » qui Га conduit à Saint-Pétersbourg. A son arrivée dans la capitale, M. Poin- caré a été reçu par M. Kokovtzolî, prési- dent du Conseil, entouré do M.'ii. Sasonoll, ministre des Affaires éti'angères, Isvolsky, aujbassadcur do Hussio à Paris, f.ouis, am- bassadeur de France à Saint-Pétersbourg ; d'un grand noînbro de fonctionnaires de la ville et dos représentants du corps di- plomatique en Russie. ; M. Kokovtzolî a souhaité la bienvenue à M. Poincaré au nom du tsar et du gouver- nement russe. Puis,le Président du Conseil françiiis, s'est tour à tour entretenu très cordialement avec les personnalités pré- sentes. M. Poincaré s'est rendu immédiatement à l'ambassade de F'rauce, située quai de France où a eu lieu un déjeuner intime. Après avoir visité la cathédrale Pierre-et- Paul, OLi il fut reçu par le général Staal et avoir déposé une magnifique couronne de fleurs naturelles sur le tombeau d'Alexan- dre III, M. Poincaré s'ost rendu à la Maison du peuple. Elle a été édiliéo sur d'immen- ses terrains et est construite pour l'usage des travailleurs ; elle oll're pour un prix dérisoire une alimentation cxti'êmcment saine et les distractions les plus variées. L'alcool y est interdit. Trois mille person- nes peuvent prendre ensemble leur repas, et plusieurs théâtres jouent chaque soir des opéras, des drames, etc. M. Poincaré se rendit de là à l'ambassa- de où il resta quel(|ues instants. Il alla en- suite s'inscrire chez les grands-ducs et dé- posa sa carte chez tous les membres du gouvernement. i Au ministère dos Aflaires étrangères, il eut avec M. Sasonof une conversation qui se prolongea pendant une heure et quart. Il a eu ensuite avec M. Kokovtsof, dans la villa que celui-ci possède aux îles, un entretien d'une denù-heure. Aucun communiqué n'a été fait à ce su- jet. D'ailleurs M. Poincaré doit avoir une nouvelle et longue conversation avec MM. Kokovtsof et Sasonof, au cours de la jour- née de lundi. ' A o h. jr. Poincaré a reçu à l'ambas- sade les membres de la colonie française, venus très nombreux saluer le chef du gou- vernement français. La colonie lui a été présentée par M. Darcy, président do la So- ciété de bienfaisance française. M. Darcy a affirmé la sympathie des Français résidant à Saint-Pétersbourg jiour l'hoinnu! (pu donna toujours rexemplo dos plus hautes vertus patriotiques. I M. Poincaré a répondu en termes énms et a remis à M. Darcy la ci'oix de la Légion d'Honneur. Le soir, un grand dîner a été olïort en l'honneur do M. Poincaré au ministère des Aflaires étrangères. 11 comprenait uno cin- quantaine de couvoi'ts. A l'issue du diner, M. Poincaré s'ost en- tretenu avec MM. Kokovtsof ot Sasonof, ainsi qu'avec les autres ministres russes. Il a regagné à dix heures et demie l'am- bassade. Dimanche matin, M. Poincaré s'est rendu à Pétcrhof où il a été reçu eu audiencii par l'empereur. j prages [inancîers Ville de Pariis 1 HUit Le numéro 24.(174 gagne 100.000 francs. Le numéro 88.2o2 gagne dO.OOÛ fr. Le numéro 17!).7Î)0 gagne 5.000 fr. Les dix numéros suivants gagnent chacun 1.000 francs : 2.38.185 2:«.800 88.001 124.128 204.404 16.601 7.098 80.997 104.7:34 o4.00'i.. ! Ii99 numéros sont remboursés au pair. La revision du procès Durand i Paris. — Après une assez longue délibé- ration, la Cour a rendu vendredi son ar- rêt. L'arrêt de la Cour d'assises de la Seino- Inférieurodu 2.5 novembre 1910 est cassé. Le molif de droit invoqué est la non-con- cordance des témoignages. I Puisque Durand est interné, comme at- teint d'aliénation mentale, par décision préfectorale, la Cour no désigne pas, com- me c'est l'usage, la Cour d'assissos où au- ront lieu les nouveaux débats nécessai- res. Au Conseil (ie discipline des P. T. T. { ( Paris. — Après audition, de leur défense M'ésentéo par M" Laval, et après avoir dé- ibéré un (puu't d'heure, le Conseil a rendu vendredi les sanctions suivantes : M. Fazaude ost mis en disponibilité. ! MM. Florentin, Genevois, Sagy et Lacroix Bont changés do soi'vice. I M. Coulmierscst changé de service et de résidence. 1 M. Muller est changé de résidence. I AujT travaux forcés t, , , , .11 Reims. — La coiu' d'assises do l'Aisne a condamné aux travaux forcés à pcri)otniL,'! le nommé Yaucelles lilmile, âgé do 30 ans, cabaretier à Ilacourt. ' Vaucellos était accusé d'avoir, le 22 no- vembre 1909, assassiné dans sa cuisiiu;, à coups de marteau, la veuve Alloy, âgée do 71 ans, cabarotière-épicière à Ailles, et d'a- voir volé une somme importante. i Après une cn((uêto qui était restée vaine, Vaucellos lut dénoncé par dos lettres ano- nymes, en janvier 1912, alors (pi'il était dé- tenu à la n'iaison centrale de l,oos. j I Malgré des charges accablantes, Vaucel- los a toujours nié. ! Dans le SucJ-Oraaaîs Spaliis a<^sassinéH Cran. -—On miindedeColomb-Béchar: « Deux spahis qui assuraient lo service du courrier entre Colomh-Béchar et Talza- za, ont été assassinés vendredi matin, vers six heures, à vingt kilomètres de notre cen- tre. : » Un groupe de cavaliers est i)arti à la poursuite des assassins. | La catastrophe de Bochum Remerciements de Guillaume II L^ Paris. — Le président de la i.épvibliaue a. i

Soixante-et-onzième anné —e N 187 CINQ centimes le Numéro

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Page 1: Soixante-et-onzième anné —e N 187 CINQ centimes le Numéro

S o i x a n t e - e t - o n z i è m e a n n é e — N 1 8 7 CINQ centimes le Numéro Lundi 12 et Mardi 13 Août l'.42

Alit :

D an 18 f r .

:iiinuis 9 fr

•;s mois 4 . 5 0

.Annonces, la l igne 0 . 2

R é c l a i r e s , . c 3C

f a i t s divers , - J '

Journal Politique, Littéraire, d'Intérêt iocai, d^Annonces Judiciaires et d'Avis Divers P A R A I S S A N T T O U S L E b J ^ U R S , LE D I M A N C H E E X C E P T E

•imimentenrenouTBie d'otfiee «1,Í ГВЦНИПОП,le» 1 n*»ne «ont p»« №1 ili Sri i f b î l l à T H L t f sbomiemenVt et l e s IniertJonf doÎTaii <tre -Liamtuase est oréxeutáe 4 l ' aboannfaa* dérangeineTit p r i a i . i l i l i l i i l L 1 4 , r L A L b P I ) M Ä l l i i l i I S - i l W ш , м и м у и н payés d' iTance.

les CoDséiiueQces de la Politique allemande

i M. Maximilien Harden, le directeur

célèhre en Allemagne de la revue heb-domadaire, la Zuliiinft l 'Avenir), pu-blie un article qui produit une vive sensation. , M. Harden établit en effet que la po-litique allemande, telle qu'elle est com-prise aujourd'hui p a r l a presse de l'em-pire, mène l'Allemagne à la décadence.'

« Ceux qui parlent, dit-il, au nom de l'opinion pub ique ne nous gagnent pas' un seul ami ot nous attirent des enne-mis. Grâce à notre presse, avec son (roid orgueil de parvenue, son arro-gance envers l'étranger, nous nous perdons partout de réputation. |

Les cris jetés cà la vue d'une paille ians l'œil du voisin ne nous enlèvent pas notre poutre. !

Les Anglais sont traités chez nous de « blut'feurs » ; les Français , de bla-gueurs; les Italiens, de pirates et de nienlours; les Yankees, de voleurs.

.\1, Poincaré est félicité ironiquement pour son courage, parce qu'il se confia au Coiiclfi pour soti voyage de Dunker-que à Gronsladt. Pas un jour ne se pusse sans qun des insultes grossières el inutiles soient adressées cà tout ce (|m est étranger, pendant que les Alle-nsiimls se vantent eiix-uiêmes comme le,seulet uni(|ue peuple du monde.

On cherche à semer la méfiance là où elle ne peut germer, ce cj;ui est stu-piile et dcangereux.

On montre la France exploitée par l'Angleterre et la Russie. I;

Or, grâce à son alliiince et à son en-lente, la Républiciue, isolée jusqu'en iSDO, estune grande puisscance qui voit son amitié briguée par tous. I • "On sait aujourd'hui que les relations

deFAIiemcagne et de l'Autriche ne sont plus les mêmes ciu'cautrefois.Le Japon ejtliépcartrcaité à l 'Angleterre, la R u s -sie et la France. L'Amérique vient de voter la résolution Lodge, qui est rien nfens qu'amicale pour l'empire alle-mand. I

Pour la Turquie, nous savons où nous en sommes. L'Espagne pense que nous avons donné à la France la domi-nation [lu Maroc. Le Portugal entend diiedepuisun an que nous voulons sea colonies. La Belgique voit avec inquié-tude les deux cornes du nouveau Came-roun dirigées vers son Congo. L a reine de Hollande se vante d'avoir du sang Irânçais dans les veines. Le peuple hol-Icindais voit qu'on veut détourner le Rhin. Les Zeppelin passant au-dessus de son pays lui font brandir le poing de lureur. Les pays scandinaves ont i nté-rètàêtre défendus par l'Angleterre et les Italiens sont furieux des éloges pro«^ diguésàlaTurc{uie. ¡j

Que veut l'Allemagne? se deman-de-ton chez nous fiussi bien qu'ail-leurs. Elle a besoin do colonies. Va-l-élle s'emparer de celles des autres lays, acquises ptir le droit d'aînesse î ¡lie vient d'obtenir un nouveau terri» ritoire. I

L'.\llemagne, qui a la plus puissante armée, veut tiussi avoir maintenant la puissante marine. . |

L'univers fatigué va-t-il regrette* dene l'avoir pas écrasée dans l'œuf ? | ' Si l'Allemagne restait trcinquille, les gens pacifiques qui l'entourent n'au-raient pas besoin de se cuirasser les reins. » I

Justice tardive u Journal officiel àc. s a m e d i p u b l i a i t

un arrêté du ministre de l'intérieur,! rapportant l'arrêté de fermeture de l'é-j talilissement des sœurs de Saint-Jo-j sejili-de-Cluny, à Fontainebleau, qui feslera autorisé pour les services sta-, tulaires (!ti-angers cà l'enseignement, à savoir le soulagement des pauvres et celui des malades dans les hôpitaux, j

U Journal officiel i n s é r a i t v e n d r e d i un arrêté du même genre. Il s'agissait d'un couvent situé au Tallende (Puy»

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de-Dôme). E t alors on est amené à se' poser invinciblement cotto question : ou les préfets qui i)rennent ces arrêtés ignorent totalement la loi qu'ils sont chargés d'appliquer, puisque le minis-tre de l'intérieur est obligé de révoquer leurs arrêtés ; ou leur rage sectaire les aveugle à co point qu'ils frfippent a tort et à travers dès qu'ils iiperçoivent la cornette d'une religieuse. |

Dcins les doux cas, un gouvernement qui se targue d'être un ministère d'a-])aisement devrait-il les maintenir en fonctions ?

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UNE LETTRE du Oardiiia! Primât d'Espagne Rome. — L'archevêque de Seville,

qui a le titre de cardinal prinuat d'Es-pagne, a adressé une lettre ouvei'te à M. Canalejas au sujet du projet de loi sur les associations, qui se trouve devant les Cortès. L'Ossermùore ro-mano reproduit le texte de ce docu-ment.

L'archevêque dit qu'il est obligé à prendre la pEirole pour la défense d'uii des droits essentiels des catholiques. On croyait ciue,devanll'explosion d'iU' dignation que provoqua la connais-sance du projet de loi, M. Canalejas, obéiss£int au vei'dict de l'opinion, caviiit renoncé à la réforme inopportune. On s'étciit t rompé,car une commission par-lementaire vient de déposer un rapport favorable. Si le projet était approuvé, affirme le prélat, la vie des associa-tions religieuses en Espcagne devien-drait impossible.

Les catholiques espfignols, qui se sont toujours signalés pour leur pa-triotisme, méritaient un autre traite-ment. Leurs sentiments sont blessés particulièrement parle fait que le projet viole les droits et les privilèges du Saint-Siège.

L'archevêque termine sa lettre en de-mandant de ne pas faire discuter la projet de loi, que les Cortès, du reste, repousseront. |

Le nouvel évêque du Mans Le Souvercain Pontife vient de nom-

mer évêque du Mans M. l'iibbé de la Porto, actuellement curé de Notre-Da-me, à Versailles, et tout récemment en-core supérieur du grand séminaire de ce diocèse. i

Une proîestatiQii de Mgr Guérard A propos de deux décrets, attribuant

soit à la ville de Coutances, soit au dé-partement de la Mcinche, la plupart des

!3iens de la mense épiscopcale et des sé-nainaires du diocèse, Mgr de Coutances vient d'envoyer une lettre au clergé de son diocèse, où il constate qu'il a fallu 160 pages du Journal Officiel pour énu-mérer les fondcations pieuses que le dio-cèse a perdues :

c( Notre devoir, dit Mgr Guérard, est do protester avec la dernière énergie contre ces prétendues cattributions qui dépouillent l'évêque et l'Eglise de Cou-tances. Une telle spoliation peut être légale : elle revêt quand même, aux' yeux des honnêtes gens, le caractère d'un vol. I

» Elle n'est pas, dirons-Nous avec Notre vénéré métropolitain, devenue moins condamnable parce que le temps s'écoule. Sos actes sont de ceux que ne peut légitimer ime prescription quel-conque ; ce qui est essentiellement in juste lo domeure à jamais.

» En vain pi^étendTci-t-on, pour dissi-, muler l'injustice,que les établissements ecclésiastiques ayant été supprimés par la Loi de Séparcition, leurs biens n'ont plus de maîtres. Est-ce qu'il suffit de tuer im homme pour avoir le droit de saisir ses biens, sous prétexte qu'ils sont devenus vacants? Mais si, par un abus de' la force, on a privé les évê-ques, les séminaires et les paroisses de l'existence légale, ils ont cependant conservé, en dépit de toiis le^ décrets,]

l'existence réollo. avec les privilèges ' qu'ils tiennent de Dieu. |

» Le diocèsc de Coutances reste donc Vunique propriétaire des immeubles, meubles et rentes qu'on lui prend, et Nous, EvOquc, en demeurons seul le légitime adminisLratear. »

Terrible accident de montagne

Cbambérv . — Au cours dos m a n œ u v r e s alpestres et ïectnées par le 060 de ligne, e n î l a u r i e n n e , un détac l iement du 13e chas-seurs descendai t , par un sent ier en lacets , les pentes du torrent du Glandon.

Soudain, un é n o r m e b l o c de r o c h e r se détacha de la montagne , se dirigeant, a v e c u n e vi tesse vert igineuse, vers les lacets in-fér ieurs q u e suivaient les pi 'emiers é lé -m e n t s de la compagnie .

La grosse pierre rebondit par trois fois s u r les flancs du ravin, francl i issant cha-que fois u n e ligne de soldats, qui s 'é ta ient aussi tôt accroupis et col lés à tçrre . Mais le b loc , dont la vitesse ne faisait (|ue s'ac-croî t re , no tarda pas à venir s 'abattre sur le sent ier lu i -même, ¡ ¡ r cnant en écharpe lo capi ta ine Cormier , le ren versant avec u n e e x t r ê m e violCMce et lui écrasant les d e u x j a m b e s . A ses cris , les soldats les plus voi-s ins se préc ip i tèrent à son secours .

Le capitaine Cormier avait les d e u x j a m -bes b r o y é e s ; des esqui l les de tibia per-ça ient la peau. 11 a été t ransporté à l 'hôpi-tal de C h a m b é r y .

AU MAROC A g a d i i - l)oml)ai>(lé

Tanger . — Des lettres de Mogador disent qu'Agadir a été b o m b a r d é m e r c r e d i et j e u d i p a r le « Cosmao ».

Ij'alMlscîitîon île M o i i l a y - l l a f i d Rabat . — On assure que dès q u e le géné-

ral Lyautey sera revenu, Moulay-Haiid lui not i f iera son désir de se re t i rer du pouvoir et de part ir pour la France , afin de soigner sa santé . Le sultan partirait par un paque-bot anglais et se rendrai t , via Gibraltar, à Marseil le , puis à Vicliy.

Moulay-Youssof, a c t u e l l e m e n t khal i fat de Moulay-î-lalid à Foz, lui succédera i t . Mou-lay-Yousse f est plus j e u n e que son f rère ; il est des m ê m e s père et m è r e . Son c o n -c o u r s est ac(inis. Il pase pour m o d é r é et p ieux ; on le dit a n i m é d 'exce l lentes in ten-t ions .

Li'iHcidfiïii d e M a z a g a n Mazagan. — La ville est dans un c a l m e

c o m p l e t . Los colonies française et é t rangè-re , qui a t tendent dos sanct ions c o n t r e Sie-r i su et le consul espagnol , no sortant pas des consula ts . I On a n n o n c e q u e ' l e ca'id Triahi s 'est ré fu-gié à 20 k i l o m è t r e s de Mazagan, chez Ould Brika, son ami .

Six indigènes accusés d'avoir favorisé la fuite du caïd passent on j u g e m e n t . • Le c r o i s e u r espagnol « Iho-de-la-Plata » arr ivé samedi matin à huit heures , ost re -parti à midi après avoir débarqué le secré -taire de légation chargé de f.iire u n e en-q u ê t e sur les ag issements du c o n s u l dans l 'affaire Triahi .

tiB c o n g é iiss g é m é r a l M o i n i e r Tanger . — Le général Moinier s 'est e m -

barqué vendredi , à Casablanca, se r e n d a n t en France .

Le général Lyautey, arr ivé à midi dans la vil le , a d é j e u n é avec les g é n é r a u x Moinier et Ditte et leurs é tats -majors ; il a c o n d u i t ensui te le général Moinier j u s q u ' a u ba teau en rade.

P o u i ' i e M a r o c Paris . — Le minis tère de la guerre a dé-

c idé d'i iccueill ir les d e m a n d e s des soldats de la métropole ayant s e u l e m e n t s ix mois de service et dés ireux d'al ler au Maroc ; il ne l eur sera pas demandé d ' e n g a g e m e n t de servir deux ans . i

Condamnés graciés Paris . — Le président de la Républ ique ,

sur la proposit ion du garde des s c e a u x , a signé un t écret complé tant les m e s u r e s de grâce décidées à l 'occasion du 14 j u i l l e t . 1. 11 est fajt , en vertu de c e décret , rej3lis.Q

du reste de l e u r peine a u x détenus politi-q u e s dont les n o m s suivent : Leroux, La-fon, Dudragne, Dumoul in , Goux, Dufays , Anavoisard.

Condamnation à mort Paris . — Le j e u n e Marcel Rouchès , qui a

e u vendredi dix-sept ans , a c o m p a r u same-di deviint le j u r y sous l ' i iccusation d'assas-sinat .

Le 2 mars dernier , vers c inq h e u r e s de l 'après-midi , il rendai t visite à sa tante, Mme veuve Brée , f e m m e déjà âgée et para-lysée des deux j a m b e s , qui vivait du pro-

duit de que lques t r a v a u x de c o u t u r e e t d'un secours de l 'Assistance publ ique .

Il demcanda de l ' a r g e n t ; sur un re fus , il c h e r c h a à s ' e m p a r e r d 'un por te -monnaie déposé sur la c h e m i n é e . Mme Brée surpr i t le geste et voulut intervenir . Rouchès la j e t a à terre, et avec un t i sonnier la frappa v i o l e m m e n t . Il la saisit ensuite à la gorge e t essaya de l ' é t rangler . La pauvre viei l le succom'ba dans la soirée a u x b lessures q u ' e l l e avait reçues .

Rouchès ,que sa tante a pu d é n o n c e r avant de mour i r , avoue d o n c ; il c h e r c h e s imple-m e n t à écar te r le fait de la préméditat ion.

II a été c o n d a m n é à m o r t .

M. Poincaré en Russie î i ' a r r î v é e à C r o n s t a d t . — Г .а r é -

c e p t i o n Saint -Pétersbourg. — Après u n voyage

de quatre j o u r s moins deux heures , le « Condé », ayant à bord M. l 'o incaré est ar-r ivé en rade (le Cronstadt vendredi à 2 heu-res de l 'après-midi .

Dès l 'arrivée du navire qui portait le pré-s i d e n t du consei l , ie é o m m a n d a n t du port, le consul de F r a n c e et l 'amiral W i r e n , g o u v e r n e u r mil i taire de Cronstadt, sont m o n t é s à bord pour sa luer M. Poincaré .

A ;! heures celui-ci a reçu la visite de l 'amiral Grigoi'owitch, ministre de ia ma-rine russe , qu 'accompagnai t M. Georges Louis , notre a m b a s s a d e u r à Saint-Péters-bourg . Un dîner a ou lieu le soir à bord du yacht «Néva » qui avait a m e n é le minis t re de la mai' ine russe .

Л . S a î n t - P é t e r s b o u r g

M. Poincaré, qui avait débarr jué du (i Gori-dé », samedi matin à huit heures , a pris place sur le yacht de l 'Amirauté « Néva » qui Га conduit à Sa int -Pétersbourg.

A son arr ivée dans la capitale, M. Poin-c a r é a été reçu par M. Kokovtzolî, prési-dent du Conseil, e n t o u r é do M.'ii. Sasonoll , min is t re des Affaires éti 'angères, Isvolsky, a u j b a s s a d c u r do Hussio à Paris, f.ouis, a m -bassadeur de F r a n c e à Sa in t -Pétersbourg ; d 'un grand n o î n b r o de fonct ionnaires de la vil le et dos représentants du corps di-p lomat ique en Russie. ;

M. Kokovtzolî a souhaité la b i e n v e n u e à M. Poincaré au nom du tsar et du gouver-n e m e n t russe . Puis , le Prés ident du Conseil françiiis, s 'est tour à tour e n t r e t e n u très c o r d i a l e m e n t avec les personnal i tés p r é -sentes .

M. Poincaré s 'est rendu i m m é d i a t e m e n t à l 'ambassade de F'rauce, située quai de F r a n c e où a eu lieu un d é j e u n e r i n t i m e .

Après avoir visité la cathédrale P ier re -e t -Paul , OLi il fut r e ç u par le général Staal et avoir déposé u n e magnif ique c o u r o n n e de f leurs nature l les s u r le tombeau d 'Alexan-dre III , M. Poincaré s'ost rendu à la Maison du peuple . E l l e a é té édiliéo sur d ' i m m e n -ses terrains et est const ru i te p o u r l 'usage des travai l leurs ; e l le oll're pour un prix dérisoire u n e a l imentat ion c x t i ' ê m c m e n t saine et les distract ions les plus var iées . L'alcool y est interdit . Trois mi l le person-n e s peuvent p r e n d r e e n s e m b l e leur repas, et p lus ieurs théâtres j o u e n t c h a q u e soir des opéras , des drames , e tc .

M. Poincaré se rendi t de là à l 'ambassa-de où il resta quel(|ues instants . Il al la en-suite s ' inscr ire chez les grands-ducs et dé-posa sa car te chez tous les m e m b r e s du g o u v e r n e m e n t . i Au min is tè re dos Aflaires é trangères , il e u t avec M. Sasonof u n e conversat ion qui se pro longea pendant u n e h e u r e et q u a r t .

Il a eu ensuite avec M. Kokovtsof , d a n s la vi l la que celui-ci possède a u x î les, un entre t ien d 'une denù-heure .

A u c u n c o m m u n i q u é n 'a été fait à c e su-j e t . D 'a i l leurs M. Poincaré doit avoir u n e n o u v e l l e et longue conversat ion a v e c MM. Kokovtsof et Sasonof , au c o u r s de la j o u r -n é e de lundi .

' A o h. j r . Poincaré a reçu à l 'ambas-sade les m e m b r e s de la colonie française , venus très n o m b r e u x sa luer le chef du gou-v e r n e m e n t français . La colonie lui a été présentée par M. Darcy, président do la So-ciété de bienfaisance française . M. Darcy a aff irmé la sympathie des Français rés idant à Saint-Pétersbourg j iour l 'hoinnu! (pu d o n n a toujours r e x e m p l o dos plus hautes ver tus patriotiques. I M. Poincaré a répondu en termes é n m s et a r e m i s à M. Darcy la ci'oix de la Légion d 'Honneur .

Le soir, un grand dîner a été olïort en l ' h o n n e u r do M. Poincaré au minis tère des Aflaires é trangères . 11 comprena i t uno c in-quanta ine de couvoi'ts.

A l ' issue du diner , M. Poincaré s'ost en -tre tenu avec MM. Kokovtsof ot Sasonof, ainsi qu'avec les autres ministres russes .

Il a regagné à dix heures et demie l 'am-bassade.

Dimanche matin, M. Poincaré s'est r e n d u à P é t c r h o f où il a été reçu eu audiencii p a r l ' e m p e r e u r . j

prages [inancîers V i l l e de P a r i i s 1 HUit

Le n u m é r o 24.(174 gagne 100.000 francs. Le n u m é r o 88.2o2 gagne dO.OOÛ fr. Le n u m é r o 17!).7Î)0 gagne 5.000 fr. Les dix n u m é r o s suivants gagnent chacun

1.000 francs : 2.38.185 2 :« .800 88.001 124.128 204.404

16.601 7.098 80.997 104.7:34 o4.00'i.. ! I i 9 9 n u m é r o s sont r e m b o u r s é s au pair.

La revision du procès Durand

i Paris . — Après u n e assez longue délibé-rat ion, la Cour a rendu vendredi son ar-rê t . L 'arrêt de la Cour d'assises de la Seino-I n f é r i e u r o d u 2.5 n o v e m b r e 1910 est cassé. Le m o l i f de droit invoqué est la non-con-c o r d a n c e des témoignages. I Puisque Durand est in terné , c o m m e at-te int d'aliénation menta le , par décision préfectorale , la Cour no désigne pas, c o m -m e c'est l 'usage, la Cour d'assissos où au-r o n t lieu les n o u v e a u x débats nécessai-r e s .

Au Conseil (ie discipline des P. T. T. { ( Paris . — Après audit ion, de leur défense M'ésentéo par M" Laval, et après avoir dé-ibéré un (puu't d 'heure , le Conseil a r e n d u

vendredi les sanct ions suivantes : M. Fazaude ost mis en disponibilité.

! MM. F lorent in , Genevois, Sagy et Lacro ix Bont changés do soi'vice. I M. C o u l m i e r s c s t c h a n g é de service et de rés idence . 1

M. Muller est c h a n g é de rés idence . I

AujT travaux forcés t, , , — , . 1 1

R e i m s . — La coiu' d'assises do l 'Aisne a c o n d a m n é a u x t ravaux forcés à pcri)otniL,'! le n o m m é Yauce l l es lilmile, âgé do 30 ans , cabare t ier à I lacourt . ' Vaucel los était a c c u s é d'avoir, le 22 no-v e m b r e 1909, assassiné dans sa cuisiiu; , à coups de marteau, la veuve Alloy, âgée do 71 ans , cabarot ière-épic ière à Ailles, et d'a-voir volé une s o m m e i m p o r t a n t e . i

Après une cn((uêto qui était restée vaine, Vaucel los lut d é n o n c é par dos lettres ano-n y m e s , en j a n v i e r 1912, a lors (pi'il était dé-tenu à la n'iaison c e n t r a l e de l,oos. j I Malgré des charges accablantes , Vaucel -los a tou jours nié . !

Dans le SucJ -Oraaaîs S p a l i i s a<^sassinéH

Cran . -—On m i i n d e d e C o l o m b - B é c h a r : « D e u x spahis qui assura ient lo service

du c o u r r i e r e n t r e Colomh-Béchar et Talza-za, ont été assassinés vendredi matin, vers s ix h e u r e s , à vingt k i lomètres de notre cen-tre . :

» Un groupe de cavaliers est i)arti à la p o u r s u i t e des assassins. |

La catastrophe de Bochum R e m e r c i e m e n t s d e G u i l l a u m e I I

L̂ Par is . — Le prés ident de la i .épvibl iaue a. i

Page 2: Soixante-et-onzième anné —e N 187 CINQ centimes le Numéro

r e ç u de l ' e m p ê r c u r a l l e m a n d le télégram--rne siilviint :

I: « Les gracieuses paroles que Votre Ex-cellence a bien voulu m'adresser à la triste occasion de la terrible catastrophe de Bo-

i chuni m'ont profondément ému et j e vous prie, Monsieur le Président, d'accepter mes plus sincères remerciements . ;

» Signé : GUILLAUME, I . R . » j

IVenquéte | ' Cologne. — Sur l'ordre de l 'empereur Guil laume, l 'enquête se poursuit active-ment . ! I Au cours de sa visite, sur les lieux de la catastrophe, l 'empereur Guillaume a de-mandé avec insistance à être tenu au cou-rant des constatations sur les causes pro-bables de la catastroplie. I I ]l paraît établi que celle-ci est due à l 'im-prudence des contremaîtres mineurs qui n'ont pas ordonné les précautions habi-tuelles, en laissant employer des explosifs non réglementaires. Ce foit résulterait non seulement des constatations, mais aussi des témoignages recueillis auprès des res-capés. I Jusqu'à maintenant, 103 cadavres ont étó remontés au jour . 21 blessés ont succombé à l'hôpital et on considère comme pei'dua 8 disparus n'ayant pas répondu à l'appel ; de sorte que le chiffre total des victimes est 4 e 113. I

Deux cuirassés améi'lcains désemparés ' i New-York. — Les cuirassés « Nebraska »

et « Conneclicut » sont temporairement dé-semparés. I Lo « Nebraska » a heurté un bas-tond qui n'était pas porté sur la carte.

Le « Connecticut » a ses machines fort endommagées, son arbre coudé est brisé.

£Â PRESIDENCE DU PARAGUAY Assomption. — Le congrès a approuvé

l ' é l e c t i o n de MM. Edouard Schaerer à la

Îrésidence de la République et Pedro Bo-adilla à la vice-présidence.

I Ils commenceront à exercer le pouvoir J e 1 5 a o û t . — '

ET RÉf^lONALE l/ 'omlce a g r i c o l e

d e l ' A r r o n i l l a i i e i u e n t d e iS ianninr

L e C o m i c e a g r i c o l e s e t i e n d r a à A l -l o n n e s , le dimaDche 2 5 a o û t .

C o m m e c h a q u e a n n é e , il y a u r a c o n -c o u r s d e m a t é r i e l a g r i c o l e , d ' a n i m a u x d o m e s t i q u e s , E x p o s i t i o n , p l a c e d e l ' E -gl isp , d e p r o d u i t s a g r i c o l e s , v i t i c o l e s , h o r t i c o l e s . i Q s t r u m e n i s p o u r l ' a g r i c u l -t u r e , la v i t i c u l t u r e , l ' h o r i i c D l t u r e .

C o n c o u r s d e m a r é c h a l e r i e , d e l a b o u -r a g e .

R é c o m p e n s e s a u x b o n s s e r v i t e u r s , ( a r g e n t e l d i p l ô m e s ) .

L e c o n c o u r s d ' a n i m a u x a u r a lieu s u r le Mail . L ' E x p o s i i i o n d e s p r o d u i t s a g r i -c o l e s se t i e n d r a à l ' é c o l e d e s g a r ç o u i i .

A c i n q h e u r e s s u r le Mail , d i s t r i b u -t ion d e s r é c o m p e n s e s .

A s e p t h e u r e s b a n q u e t d u C o m i c e .

M o d i f l c n t l o n dai i is l ' o r g a u l H H l f o n d o l ' E c o l e

S u i v a n t u n r a p p o r t a d r e s s é a u P r é s i -d e n t d e la R é p u b l i q u e , c e l u i - c i v i e i t d e s i g n e r u n d e c r e t c o m p i é t i o t l ' a r t i c l e 1 7

d u d é c r e t d u 2 9 j u i n 1 9 0 4 , p a r le p a r a -g r a p h e s u i v a n t :

« A r t . 1 7 . — L e s a i d e s - v é l é r i n a i r e s s t a g i a i r e s s o n t i n s ( e c t e s , c h a q u e a u n e e , s u p o i n t d e v u e t e c h n i q u e , p a r u n vété -r i n a i r e d é s i g n é p a r le rainislre, »

A r t . 2 . — L ' a r t i c l e 2 4 d u d é c r e t du 2 9 j u i n 1 9 0 4 est c o m p l é t é p a r la p a r a -g r a p h e s u i v a n t :

« A r t . 2 4 . — L e s é l è v e s m a r é c h a u x f e r r a n t s s o n t i n s p e c t é s c h a q u e a n n é e , a u point d e v u e t e c h n i q u e , p a r un v é t é r i -n a i r e d é s i g n a p a r le m i a i s t r e . »

• . . ' a v i a t e u r d e S f i a l l i e r l t o

Coiïiuio on le sai t , le l i e u t e n a n t d e M a l h e r b e , q u i a v a i t d û , v e n a n t d e B o u r -g e s , s ' a r r ê t e r a u H u c h a r d , p a r s u i t e d ' u n e a v a r i e de m a c h i n e , a r e p r i s s o n vol bi^r m a l i n II e s t a r r i v é à G h e u r e s a u B r a y . B e a u c o u p d e n o s c o n c i t o y e n s ont suivi s o n vol et l ' o n t e n s n i f e a c c o a i p s g n é a u B r a y .

L a l i e u l ô D s n t de M a l h e r b e doit r e p a r t i r a - 'vjonrd'hui o u d e m a i n s u i v a n t l 'élat de l ' a t m o s p h è r e .

Courses au Trot

H i e r avai t l ieu la r é u n i o n a n n u e l l e de la S o c i é t é d e s c o u r s e s a u i rut d« S a u m u r s u r l ' h i p p o d r o m e de V a r r a i n s C h a c é .

L e s r a y o n s c h a u d s du solei l de la m a -t inée f à i s a i e û t p r é v o i r u n e t e m p é r a t u r e , p o u r l ' a p r é s - m i d i , a u i r e q u e c e l l e q u e n o u s a v o n s e u e ; les n u a g e s a y a n t fait l e u r apparit i^ 'U, c ' e » t p a r u n t e m p s a b s o -l a m e n t c o u v e r t q u e s e s o n t d é r o u l é e s les d i f f é r e n t e s é p r e u v e s i n s c r i t e s a u p r o -g r a m m e . Q u o i q u e c e l a , la t e m p é r a t u r e étai t l o u r d e et la issa i t q u e l q u e s i n q u i é -t u d e s , c e p e n d a n t , la d e r n i è r e c o u r s e se fit, s a n s q u ' a u c u n e g o u t t e d ' e a u u'üt c o n t r a r i e r la r é u n i o n .

C 'es t la p r e m i è r e fois q u e les c o u r s e s a u Irot o n t é t é s u i v i e s p a r un a u s s i n o m -b r e u x p u b l i c .

B e a u c o u p d e m o n d e a u p e s a g e , et si l ' a s s i s t a n c e n ' é t a i t pas t o u t à fait la m ê m e q u e p o u r les c o u r s e s d e S a u m u r , p a r s u i t e d u d é p a r i des off i c iers d e l ' E c o l e d e C a v a l e r i e et d e b e a u c o u p d e f a m i l l e s , e n r e v a n c h e , e l le s e c o m p o s a i t d ' u n g r a i d n o m b r e de p r o p r i é t a i r e s - é l e v e u r s d e S a u m u r e l d e s e n v i r o n s , q u e c e s r é u n i o n s i n t é r e s s e n t a u p l u s h a n t p o i n t . On n e p e u t q u e les fé l ic i ter et les e n c o u r a g e r à m a i n t e n i r à S a u m u r c e t t e s o c i é t é q u i d o n n e d e b r i l l a n t s r é s u l t a t s .

Il faut bien d i r e , c e qui a é t é c o n s t a t é dé jà d e p u i s p l u s i e u r s a n n é e s , q u e si c e l t e r é u n i o n p r é c é d a i t c e l l e s d e la S o c i é t é d e s C o u r s e s de S a u m u r , il y a u r a i t p lus d ' a f -flaence et c e l a d o n n e r a i t p l u s d ' a t t r a i t à c e s c o u r s e s , tout en ne lui d o n n a n t p a s

a u |;oiûl d e v u e ir t é r ê t d e l ' é l e v a g e , p l u s d ' i m p o r t a n c e .

L e d é p a r t étai t d o n n é p a r MM- P a l u s -t r e et C h a t e l a i n .

A ¡ ' a r r i v é e se t r o u v a i e n t iMM. R i c h a r d el H o u d b f , et a u pesage MM. F l o r i s s o n et B e n o n ( d e B a g n e u x ) , s e c o n d é s d a n s l e u r t â c h e p a r l ' infa t igable M. Mathel ie , à qui l'i n d o i t , r e p é i o n s le e n c o r e , le s u c c è s de nos j o u r n é e s d e c o u r s e s .

L a M u s i q u e M u n i c i p a l e prê ta i t s o n c o n -c o n c o u r s e t , m a l g r é l 'absi^nce |de p l u -s i e u r s d e s e s m e m b r e s , e l le a r e h a u s s é l ' éc la t d e la r é u n i o n , en faisant e n t e n d r e p l u s i e u r s m o r c e a u x de s o n r é p e r t o i r e .

P o u r la p r e m i è r e fois a u p r o g r a m m e f i g u r a i t u n e c o u r s e en partie liée, c e qui fait q u ' a u lieu de c i n q c o u r s e s il .s'en est c o u r u s e p t ; il a u r a i t pu y en avilir u n e h u i t i è m e s i , à la t roi s i é m e é p r e u v e du p r i x d e la Ville d e S a u m u r , le p r e m i e r n 'é ta i t a r r i v é déjà p r e m i e r d a n s u n e p r é c é d e n t e é p r e u v e .

V o i c i le r é s u l t a t des c o u r s e s d a n s l ' o r -d r e o ù el les o n t e u l i e u .

P r i x d e la S o c i é t é •) Ë n c o i i r a g e a i e o t p o u r l 'améli i r a t i o n du c h e v a l françaLs ^le ( i n m i - s a n g ( a n t r o t m o o i é ) . — SOO fr. o f f e r t s p a r la S o c i é t é d ' E n c o u r a i i o m e u i p o u r l ' a m é l i o r a l i o o du c h e v a l I r a n ç a i s d e d e m i - s a n g p o u r p o u l a i n ^ et p o u l i c h e s d e t r o i s a n s . — I)i>iauc« : 2 ,^200 m è t r e s .

3 e n g a g é s , 3 o a i t a u t s . lef Résistant, à M. G a ^ c h e t , el r a p p o r -

tant a u pitri u b t u e l , 1 5 fr . Zéphir, à - M . M o r e i , q u o i q u e é t a n t

a r r i v e p r e m i e r a é t é disquaiifiii el c i d s s é 3" , a y a n t g a l o p p é p r e s q u e s u r t o u t le p a r c o u r s .

P r i x de la Vil le de S a o m u r ( a u t r o i m o n t é o u a t t e l é ) , en p a r u e l iée . R e n d e -m e n t de d i s t a n c e . ~ 7 5 0 f r . o i ï f t t s p a r la Ville d e S a u m u r , p o u r c h e v a u x e n t i e r s e t j u m e n t s de 4 a n s et a u - d e s s u s , n é s et é l e v é s on F r a n c e . — D i s t a n c e : 1 , 9 0 0 m è t r e s .

P r e m i è r e é p r e u v e 6 e n g a g é s , 4 p a r t a n t s . L a p r e m i è r e é p r e u v e est c o u r u e p a r

France, Giroflée Impétigo, Folichon. ( o u r s e s u p e r b e m e n t m e n é e et d o n t les

grands c o n n a i s s e u r s n ' a v a i e n t pas à cr i t i -q u e r les montes.^ c ^ m m e ils le f a i s a i e n t à la p r e m i é i e c o u r s e .

Impétigo, à M. le D' G a u d e a u ; 2 ° Folichon, à M. E . N i o n .

P a n m u t u e l : g a g n a n t . 6 , 5 0 . P l a c é s , 5 , 5 0 , 6 I r .

E n t r e la p r e m i è r e et la d e u x i è m e é p r e u v e d u p r i x d e la Vil le de S a u m u r s a c o u r a i t le p r i x d u Consei l g é n é r a l .

P r i x d u C o n s e i l g é n é r a l ( a u t r o t m o n t é ) . — 3 0 0 fr . offer ts p a r le Consei l g é n é r a l d e M a i n e - e t - L o i r e , p o u r c h e v a u x et j u -m e n t s d e 4 a n s et a u - d e s s u s , n é s en F r a n c e e t é levés d a n s le d é p a r t e m e n t d e M a i n e - e t - L o i r e , — D i s t a n c e : 3 , 0 0 0 m è -t r e s .

6 e n g a s é s , 6 p a r t a n t s . 1 " Giroflée, à M . R i v s u l t ; 2^ Capri-

cant, à M. B a n c h a r e a u .

Gaj inani , 9 f r . ; p l a c é s 6 fr . 5 0 et 6 f r 5 0 .

Indécise, m o n t é e p a r M. J o n c h e r a y , a r r i v é e d e u x é m e , a é l é u i s q b a l i i i é e , n ' a y a n t p a s è i é é l e v é e d a n s le d é p a r i e m t n t d e M a i n e - e t - L o i r e .

Il est à r e g r e t t e r q u e p a r e i l l e s e r r e u r s s e p r o d u i s e n t , c a r les p a r i e u r s , c o n n a i s -s a n t le c h e v a l et la m o n t e , a v a i e n t m i s é f e r m e . Un r é g l e i u e n l doit i n d i ^ e r u n e c e r i a m e s a n c t i o n c o n t r e les p r o p r i é t a i r e s qui s e m e t t e n t d a n s c e c a s .

On p a s s e à la d e u x i è m e é p r e u v e d u P r i x de la Ville de S a u m u r . qui r é u n i t les m ê m e s p a r i a n t s q u ' à la p r e m i è r e é p r e u v e ; elle d o n n e les r é s u l t a t s s u i -vants :

le' Giroflée, 2 " Impétigo. P a r i m u t u e l : g a g n a n t , 6 5 f r . ; p l a c é s ,

2 6 fr . et 8 fr . E n t r e la d e u x i è m e et la t r o i s i è m e

é i i r e u v e a lieu la c o u r s e d u p r i x iiu Со m i c a a g r i c o l e .

P r i x du C o m i c e A g r i c o l e d e i ' a r r o n -di .vsemenl de S a u m u r ( a u t r o t a t t e l é ) . 3 0 0 f r . , d o n t 1 0 0 f r . o t i e r t s p a r l e C u m i c e A g r i c o l e , p o u r c h e v a u x et j u m e n t s d e 4 a n » et a u - d e s s u s , n é s e t é l e v é s eu F r a n c e . — D i s t a n c e : 4 , 0 0 0 m è t r e s .

4 engagé.« , 3 p a r t a n t s . 1 " France, à M 0 . B r a u l t q u i r a p p o r t e

a u p a n m i i i u e l , 9 fr. On p^s.'.e e n s u i t e à la t r o i s i è m e é p r e u v e

d u pr ix d e l à Ville d e S a u m u r . 4 p a r t a n t s , les m ê m e s q u e p o u r la 2 °

é p r e u v e . M e n é e d ' u n e tel le façon q u e c h a c u n

( l e s p a r i e u r s ) t r e s s a i l l a i t de j o i e e n v o y a n t arrivHF :

V Impétigo, a u D ' G a u d e a u ; 2' Foli-chon, a M. É JNion.

P a n m u t u b i . g a g n a n t , 8 f r . ; p l a c é s , 6 Ir. et 6 fr 5 0 .

Cette é p r e u v e d e v i e n t finale, el le c l a s -s e m e n t s e fait a i n s i :

l^f p r i x . Impétigo; 2« p r i x , Giroflée; 3e p r i x . Folichon; 4^ p r i x , France.

P r i x du C h â t e a u de B r f z e ( i n t e r n a -t i o n a l ) ( a u i rot a t l e l é ) . — 1 , 0 0 0 f r , , d o n t 5 0 0 f r . o f ï e r t s p a r M. le p r é s i d e n t d e la S o c i é l é d e s c o u r s e s a u t r o t , p o u r c h e -v a u x e t j u m e n t s d e t o u t e e s p è c e et d a t o u t p a y s , â g é s de 3 a o s et a u - d e s s u s . — D i s t a n c e : 3 , 5 0 0 m è t r e s .

5 e n t j a e é s , 3 p a r t a n t s . Folichon, à M. E . KioD.

P a r i m u t u e l : g a g n a n t , 7 f r . L e r e t o u r s ' e s t e f f e c t u é s a n s a c c i d e n t

et c h a c u n de r e g r e t t e r q u e la C o m m i s s i o n des C o u r s e s a a t r o t n ' a i t d e m a n d é ou o b t e u u de la p a r t d e la M u n i c i p a l i t é , qu'il y ai t , le s o i r , soi t un c o n c e r t a v e c i l l u -m i n a t i o n , o u u n e a t t r a c t i o n q u e l c o n q u e , m a r q u a n t la d e r n i è r e j o u r n é e s p o r t i v e de S a u m u r .

E n t e r m i n a n t , n o u s f é l i c i t o n s t o u s . l e s m e m b r e s d e la S o c i é t é d e s C o u r s e s a u t r o t d e S a u m u r d e la b o n n e o r g a n i s a t i o n d e la S o c i é t é qui ne fera q u e p r o s p é r e r , en a s s u r a n t a u x r é u n i o n s f u t u r e s le m ê m e s u c c è s . T o u s en g a r d e n t u n b o n s o u v e n i r .

Etat-Civil de Saumur xnammxcEH

L e 9 août . — Suzanne-Henrielte-Louise-Marie F o u r n e l , 2 1 , rue du Collège.

L e 1 0 août. — Jacques-Alexandre Thi-bault , 5 3 , rue de B o r d e a u x .

PablicatioDS de Harigge J e a n - C o n r a d Korthals , agent général du

trafic de VAmérican Express à Naples (Italie) , et El isa-Frédérique-Claudie Bon-temps, sans profession à Saumur, rue Verle.

Georges-Albert-Léon Grosselin, aspirant d'artillerie à Versailles, et Maiie-Anne Co-chet , sans profession, 5 , rue de la Marine.

Louis Leroy, cultivateur à Villeher-nier , et B e r t h e - E r n e - t i n e Jousselin, jardi-nière, 8 , r u e de la Croix-Verte.

Auguste Jules, tonnelier, 6 , rue de la Pet i te -Douve, à S a u m u r , et Marie-Louise Jousselin, sans profession, à St-Hilaire-St-Florent .

H A R f A C i E L e 1 0 août . — M. Fernand-Edouard Mé-

n a r d , mécanicien, route de St-Florent t épousé M'« J e a n n e - E m i l i e Baronnet,employée de c o m m e r c e , rue Marceau.

M. E u g è n e - M a r i e Ligoeau, employé de chemin de fer, a épousé Mme Hortense-Ma-rie Gautier , l ingère, 7 6 , rue de la Croix-V e r t e .

M. André-Louis Métayer, coutelier, ruade la Visitation, 9 4 , a épousé Mlle Raymonde-Mary Moquet, sans profession, rue de la Visitation, 9 6 .

M. J a c q u e s Chapron, menuisier, 17,route de Varrains , a épousé Mme Augustine Ber-nier , journal ière , 1 7 , route de Varrains.

DÉCÈS L e 9 août. — P i e r r e Lepai, époux Har-

raul t , m a ç o n , 4 9 ans, à la Rompure, L e 1 0 août . — M m e Hublot Elanie,

épouse Cottini, 6 3 ans, à l'hospice. L e 1 2 août . — Augustine-Liza Bouche-

r e a u , veuve Clément Lorrain, 78 ans, à la G u e u l e - d u - L o u p .

T o u t r i % m e u b l e i n e n t J . PiNA-RD, 5 9 , rue d'Orléans, Saumur

A Chenehtttte les-Tnffeauz

L e Ciel s ' e s t m o n t r é c lément , àier,iitiX h a b i t a n t s d e ChenehuUe-les-Tuffeauxqui, e n i r e d e s j o u r s d ' a v e r s e s , ont joui à lenr fête d ' u n e t e m p é r a t u r a idéale. Aussi que

d e m o n d e , q u e d e foule, pourrait-on d i r e .

Il est vrai qu 'un programme des pins séduisants devait attirer en ce cbarœaDl pays les a m a t e u r s d'auraciions ctiainj

pâ t res . L e n o u v e a u m a i r e de CheDehutle, Ml

le C o m t e d e C a s t e l l a n e , a v e c , comme prin-c i p a l c o l l a b o r a t e u r , M m e la Comlusse d| C a s i e l l a n e , fit b ien les choses ; il av;it a s s o c i é à la féte les b r a v e s c o m b a t t a D l l d e 1 8 7 0 - 7 1 a u x q u e l s , a n nombre d d o u z e , il r e m e t t a i t officiellemeol la œé« d a i l l e a p r è s les a v o i r r e ç u s à sa tabla a v e c ¡es maires da csnioa, le mst)) m u n i c i p a l d e C h e n e h a t t e , et quelques a m i s p e r s o n n e l s , p a r m i lesquels M. &i2' g n o n , p r é s i d e n t d u Conseil GéDéral, et M. d e G r a n d m a i s o n , d é p u t é .

4 Feuilleton de l Fclio Saumvrois

¿ta i¿f VK

II Q u e d ' a b a n d o n s c o n s o m m é s l L a m a i s o n

d ' a b o r d : 1 a vieille m a i s o n , a c c r o u p i e s o u s » o n toit b o s s e l é , a u fond d ' u u j a r d i n e t h u m i d e , d a n s l ' u n e d e s r u e s p r o v i n c i a l e s q u i s ' e n c h e v ê t r e n t d e r r i è r e le P a n t h é o n . L u c e n e p o u v a i t p l u s r e n t r e r q u ' e n é t r a n g è r e d a n s le logis qui g a r d a i t les l é g e n d e s d e s o n e n f a n c e , et s u r t o u t le s o u v e n i r d e sa m è r e , v ivante et m o r t e . . . E t d a n s c e c a d r e t r a d i t i o n n e l , a u j o u r -d ' h u i d é t r u i t , q u e l c h a g r i n d ' é v o q u e r u n e figure, p l u s d é f o r m é e h é l a s , q u e t o u t le r e s t e : l ' i m a g e d ' u n h o m m e , m o i n s â i é q u e vieilli , à la b a r b e b l a n c h i s s a n t e , a u x y e u x u s é s a b r i t é s d ' u n b i n o c l e , a l l a n t le front b a i s s é , le r e g a r d e n de-d i u s , p a c i f i q u e et d i s t r a i t ! L e p è r e qui a y a i i é t é a u s s i le m a î t r e c o m p l a i s a n t , le g u i d e de l e o l u r e s e l d ' é t u d e s 1 E t c ' é t a i t

p o u r j a m a i s fiai d e c e l t e i n t i m i t é d e^prl l el d e c œ u r 1

C e r t e s , la vie m a t é r i e l l e avai t é t é c h é -tive et m é d i o c r e s o u v e n t , d a n s la g r a n d e b a r a q u e d é c r é p i t e , a v e c l ' e n t o u r a g e i m -p o r t u n d e s p e n s i o n n a i r e s q u i a u g m e n -t a i e n t les m a i g r e s r e s s o u r c e s du m é n a g e .

P r o f e s s e u r da s i x i è m e , d a n s u n e ins t i -t u t i o n l ibre , M. F r e s n e l é ta i t un d e c e s c h i m é r i q u e s b é n é v o l e s qui i g n o r e n t l ' a r t d e s e p o u s s e r d a n s le m o n d e et d ' a t t i r e r la f a v e u r . P e r s o n n e n ' e n d o u t a i t , p a s m ê m e lui : j a m a i s il n ' o b t i e n d r a i t d ' a -v a n c e m e n t , ni la r o s e t t e v i o l e t t e , ni la g l o i r e p l u s e n v i é e e n c o r e d e p u b l i e r le d i c t i o n n a i r e s d e s y n o n y m e s s u r lequel il s ' é v e r t u a i t d e p u i s tant d ' a n n é e I E l la bes g u e q u e lui p r o c u r a i e n t ses p e n s i o n -m a i r e s r i v a l i s a i ! d ' a g r é m e n t a v e c c e l l e d ' u n c a s s e u r da c a i l l o u x ; les f a m i l l e s d é s i r a n t q u ' i l t r a n s f o r m â t e n p h é n i x d e s pet i ts o i s o n s , t r è s b o r n é s o n t r è s a d u l é s , q u ' o n n ' o a i t e x p o s e r a u x r u d e s s e s d e l ' i n t e r n a t de c o l l è g e .

Mais le b r a v e h o m m e s u p p o r t a i t la

p a u v r e i e , la m a u v a i s e c h a n c e , l'i j u s t i c e d e s i n s p e c t e u r s , le d é d a i n de M. le Di-r e c t e u r , la s t u p i d i t é de s e s é l è v e s , g r â c e a u r é c o n f o r t d ' u n e t e n d r e vie d e f a m i l l e . Qiiel s o u p i r d e d é l i v r a n c e , q u a n d s ' é -c h a p t ant de la s a l l e d ' é t u d e s , il v e n a i t , d a n s le p a r l o i r , s ' a s s o i r à la m ê m e t a b l e q u e s a f e m m e e l s e s d e u x filles, S i m o n e et L u c e , p o u r r e v i s e r les fiches de s o n l a m e u x o u v r a g e !

M m e F r e s n e l é ta i t u n e d e c e s f e m m e s r a r e s q u i r é a l i s e a t , en s o u r i a n t , d e s m i -r a c l e s d ' a c t i v i t é et d ' i n d u s t r i e , q u i t i r e n t par t i de tout et n e s e p l a i g n e n t d e r i e n , et q u i m e t t e n t d e l ' a m o u r et d e la g r â c e d a n s les m o i n d r e s c h o s e s . S o n m é r i t e se fil s u r t o u t a p p r é c i e r a u vide a f f r e u x qui se p r o d u i s i t l o r s q u ' e l l e t o m b a f o u d r o y é e d ' u n c o u p , é t a n t a l l é e a v e c s é r é n i t é j u s q u ' a u b o u t d e s e s f o r c e s .

Ce fut un c a t a c l y s m e . M. F r e s n e l p e n s a d e v e n i r f o u . C e p e n d a n t , t a n t bien q u e m a l , il fallut c o n t i n u e r d e v i v r e . M m e B e r l h e a u m e q u i , d u vivant d e sa file, c ' a v a i t p a s c o n s e n t i à h a b i t e r c h e z s o n

g e n d r e , p a r d i s c r é t i o n e x a g é r é e , s ' o f f r i t , la p a u v r e vieil le en p l e u r s l à q u i t t e r s o n pet i t a p p a r t e m e n t de la r n e d e J u s s i e u , p o u r p r e n d r e la d i r e c t i o n d e la m a i s o n d é s e m p a r é e Mais S i m o n e , p l u s â g é e q u e L u c e d e c i n q a n s , p a r u t g r a n d i r s o u d a i n , d a n s / e x a l t a t i o n d e la d o u l e u r , et s ' e n -g a g e a à t e n i r d e s o n m i e u x la p l a c e d e la c h è r e m o r t e .

L a p r o m e s s e s e m b l a i t t é m é r a i r e ; la j e u n e fille s ' é t a i t m o n t r é e j u s q u ' a l o r s a s -sez f r ivole e l i n d i f f é r e n t e . C e p e n d a n t , a u d é b u t , s o n zè le é l o n n a el r a s s u r a t o u t le m o n d e . L e s c h o s e s r e p r i r e n t l e u r s c o u r s a p p a r e n t ; le v e u f i n c o n s o l é , et r é e l l e -m e n t i n c r n s o l a b l e , r e t o u r n a à s o n e n g r e -n a g e ; L u c e s ' e n f o n ç a d a n s s e s é l u d e s ; et M m e B e r l h e a u m e s e r e p l i a d a n s s e s s o u v e n i r s .

P e u à p e u , à l ' é p r e u v e j o u r n a l i è r e , la bel le a r d e u r d e S i m o n e t o m b a . L a j e u n e fille s ' e n n u y a , d é g o ù i é e d e c e t t e t â c h e q u i s e r e n o u v e l a i t s a n s c e s s e . E l l e s ' i n t é r e s -s a I bien p l u s à r e m a n i e r s e s r o b e s q u ' à s u r v e i l l e r l ' o r d i n a i r e , e l é c o n o m i s a i t s u r

l e b e u r r e p o u r a c h e t e r des rubans. Les p e n s i o n n a i r e s p r i v é s d e l à sollicitude de M m e ^ F r e s n e l , s ' a p e r ç u r e n t vile du chan-g e m e n t . I l s d é s e r t è r e n t l 'un après l'autre.

B i e n t ô t , ils n ' e n r e s t a plus qu'un, OD b o n g a r ç o n r o u s s e l é . q u e Luce surnom-m a i t p l a i s a m m e n l l e Z a p i n i / e c ^ o u a ! , à c a a s e d e s e s g r a n d e s o r e i l l e s , d e ses yeux runds, d e s a b o u c h e f r o n s q u i l l é e s o u s an uez ca-m u s .

Avant d e s ' é c h o u e r dans le modeste i n t e r n a t d e la r u e d u P o t - d e - F e r , le jeune D u f o r t a v a i t e x p é r i m e n t é la plupart des é c o l e s é c h e l o n n é e s s u r la ligue del'Gaest, en g a r d a n t p a r t o u t le d e r n i e r raog. Pour m e t t r e à c o u v e r t s o n a m o u r - p r o p r e ma-t e r n e l et l ' h o n n e u r de s o n rejeloo, la m è r e , v e u v e d ' u n r i c h e marchand de g r a i n s d e S a b l é , pri t le parti de faire é d u q u e r s o n G a s t o n d a n s la capitale, « Mon fils fait s e s é t u d e s à P a n s . «Gel» b r i d a i t t o u t d e s u i t e les c u r i e u x et jetait u n c e r t a m p r e s t i g e é légant s u r l'écolier.

( i t u i m }

Page 3: Soixante-et-onzième anné —e N 187 CINQ centimes le Numéro

Dds loasis p a i r i o i i q u e s f u r e n t p o r t é s pir le maire , le d é p u t é et p a r M G n -gûDÛ.

La musique , d i r i g é e p a r M M e s s a -geot, a c c o m p a g n a n o n s e u l e m e n t la r e -mise des m é d a i l l e s , m a i s e n c o r e t o u t le programme de la fêle q u i s e d é r o u l a a n s leboorg, dont c h a q u e m a i s o n étai t d é -corée avec gi 'ùt .

J u > q u ' a u s o i r , r a u i a i a t i o D fut d o n c t r è s graode sur c e s b o r d s e n c h a n t é s de la Loire qu'on d é c o u v r e de la t e r r a s s e d u Prienré large et t r a n q u i l l e , s ' e n a l l a n t aumiliea d 'un lapis d e v e r d u r e d a n s u n liirizuD l o i o t a i o .

UQB retraite a u x flimbleaux, p u i s u n feu d'artifice, offert p a r la c h a r m a n t e ienoie du m a i r e , et t i r é s u r la L o i r e , gilloDDée de b a t e a u x b r i l l a m m e n t i l l u -miflés, compléta l ' e n t h o u s i a s m e d e c e s braves et honnêtes p o p u l a t i o n s . C e l l e s - c i sont eochaoïées d ' a v o i r u n m a i r e q u i noQ seulement s ' i n t é r e s s e a u x c h o s e s d e la commune, m a i s e n c o r e y p r o d i g n e 00 guût, une i n t e l l i g e n c e et u n t a c t q u i lefoDt estimer et a i m e r d e p l u s e n p l u s .

V o l d e r é c o l t e «

OQ a volé à M. G a u t i e r , p r o p r i é t a i r e à MoDÎlef, c o m m u n e d o D o u é , 8 0 g e r b e s de blé qu'il e s i i m e 1 2 0 fr . M. G o d e t , d e Douces, a été volé é g a l e m e n t d e 7 0 g e r -bes. estimées 1 1 6 fr. L ' e o q u è t e d e s g e n -darmes a c o n c l u à r e n l é v e m e n t d e c e s récolles à l 'aide d ' u n e c h a r r e t t e d o n t o n a va les t races d a n s les c h a m p s .

L a p r o c b a i n e r < > c o U e d e s v i n * EN MAINE ET-LOIRE

hRevueVinicole p u b l i e les r e n s e i g o e -meats suivants s u r la p r o c h a i n e r é c o l t e des vins en M a i n e - e t - L o i r e :

ANGERS. — L a p r o c h a i n e r é c o l t e e n Maine-et-Loire s ' a n n o n c e t r è s f o r t e , u n e des plus fortes c o n n u e s . O n e s c o m p t e an moios 1 , 5 0 0 , 0 0 0 h e c t o s ( d o u b l e d e l'âQ dernier).

Vu le temps p e u f a v o r a b l e , o n n e p e u t espérer q u ' u n e q u a l i t é m o y e n n e .

Les vendanges s e r o n t p r é c o c e s , p r o -bablement fin a o û t o u p r e m i e r s j o u r s de septembre. L e s r o u g e t s s e t r a i t e n t e n ce moment de 5 5 à 6 0 f r . l e s 2 2 5 l i t r e s DUS.

Nous e s c o m p t o n s p l u t ô t d e la b a i s s e . AucDDe affaire s é r i e u s e n e s ' e s t faite

sarles blancs. Il ne reste pas d e v i n s v i e u x a u v i g n o -

a o û t ) . — D e p u i s t r o i s s e -maines, nous a v o n s e u u n t e m p s e x é c r a -ble: orages, p l u i e s a v e c i n l e r m i t i e n c e s de chaleur, c e qui a fait d a n s c a r t a i o s endroits d é v e l o p p e r l ' i a d i u m et le m i l -diou, et de la p o u r r i t u r e g r i s e u n p e u parloQt.

Aujourd'hui le t e m p s a l ' a i r d e s e remellre au b e a u , et s'il c o n t i n u e il n ' y aara certainement p a s g r a n d m a l . c a r tous les p r o p r i é t a i r e s t r a i t e n t d u r et (srtne.

En dehors de c e s p e t i t e s a t t e i n t e s , la vendange est très be l le p a r t o u t : le r a i s i n esl irès gros ; les r o u g e s s o n t p r ê t s à tourner.

S'il ne s u r v i e n t r i e n d ' a n o r m a l , le rendement sera b i e n s u p é r i e u r à l ' a n n é e

Quant à la q u a l i t é , o n n e p e u t r i e n ngereo ce m o m e n t ; t o u t d é p e n d r a d e â température q u e m i u s a u r o n s p e n d a n t

ce mois-ci et le m o i s d e s e p t e m b r e . Les prix, je c r o i s , s e r o n t c e r t a i n e m e n t

moins élevés que l ' a n n é e d e r n i è r e . Actuellement, la p r o p r i é t é d e m a n d e

des rougets 5 5 à 6 0 fr la b a r r i q u e d e 2 2 5 litres, mais à c e p r i x l e s d e m a n d e s s e sont arrêtées.

Dampierre ( 5 aoi i i ) . — J u s q u ' i c i la récolle promet d ' ê t r e a b o n d a n t e , e l l e sera supérieure de m o i t i é à l ' a n n é e d e r -nière.

Depuis nne q u i n z a i n e n o u s a v o n s j o u r -nellement des pluies d ' o r a g e s , la v i ^ n e a perdu snn avance . M a l g r é c e l a a u c u n e maladie c r y p t o ^ a m i q u e à . s i g n a l e r .

Les VBD'Ianges a u r o n t p r u b a b l e m e o t lieu vers la fin de s e p t e ^ u b r e o u a u c o m mencfioient i1'i'Ci"brrt. L e s c u u r s s e r o n t n'envirori 40 fr. l 'h -c l ' » .

Il ne re>te p 'us de vin d e s r é c o l t e s précédentes à v e n d r e .

Di t r é ( 4 a o û t ) — L a r e c o l l e p r o c h a i n e p r m e t b - a u c D U p Si t o u t e f o i s e l le r é u s -s i t , il y a u r a d i Q s n o t r e c o u t r é H d e u x fols p l u ï d e v m q u e l an d e r n i e r . J a ^ n a i s les v i g n e s n ' o n t é t é p l u s j o l i e s q u e c e t t e a n n é e . D a n s le p a y s d e Di>trô, q u o i q u ' i l y ai t u o p e u d e m a l a d i e d a n s la v i g o e , si le b e a u t e m p s r e v i e n t , c e l a n ' e s t r i e n et o n p e u t a v o i r les p l u s b e l l e s e s p é r a n c e s .

i l n e r e s t e à la p r o p r i é t é q u e t r è s p e u d e vin ; d a n s m a c o m m u n e o n n ' e n t r o u v e p l u s u n e b a r r i q u e . L e d é b i t a n t n e S a i t c o m m e n t f a i r e p o u r a t t e n d r e la f u t u r e r é c o l t e

Le p r i x d e n o s vins s ' e s t é l e v é j u s q u ' à 1 5 0 f r . la p i è c e d e d e u x h e c t o l i t r e s v i n g t l i t r e s .

Il n ' e s t p a s e n c o r e q u e s t i o n d e s p r i x d e s v i n s n o u v e a u x .

J u s q u ' i c i n o u s n ' a v o n s p a s e u d e g r ê l e d a n s le p a y s .

C t a a p e l l A IV. -D. d e « A r d l l l i e r s Jeudi 45 aoûl, fête de l Assomption

de la B.-V Marie I n d u l g e n c e p l é m è r e à g a g n e r p a r t o u s

les fidèles qui v i s i t e r o n t le S a n c t u a i r e et p r i ' - r o n t d e v a n t la s t a t u e d e N . - D . d e s A r d i i l i e r s .

1 " m e s s e à 6 h . , C o m m u n i o n à 7 h , M e s s e s o l e n n e l l e à 8 h . et S e r m o n d o n n é p a r M. l ' a b b é R a f f i g o a c , a u u j ô n i e r d u Bon P a s t e u r

A 2 h , V ê p r e s et S a l u t s o l e n n e l d u T . - S . S a c r e m e n t ,

L a R e v a e F r a n ç a i s e P o l i t i q u e e t l i l t t é r a l r e

Le Théâtre pour Jeunes Gens « Il n e s e pa.sse d e j o u r s , s u r t o u t e n

c e t t e s a i s o n d e v a c a n c e s , o ù l ' o n n e sai t q u e t r o u v e r p o u r d i s t r a i r e n o s fils, il n e s e p a s s e p a s d e j o u r s , m e d i s a i t u n li-b r a i r e de m e s a m i s , q u e l ' o n m e d e m a n d e u n e p i è c e e n u n a c t e , s p i r i t u e l l e et g a i e , d a b o n goi i t , et n e c o m p r e n a n t q u e d e s r ô l e s p o u v a n t ê t r e t e n u s p a r d e s j e u n e s g e n s . E t t r è s s o u v e n t j e s u i s e m b a r -r a s s é . »

L a « R e v u e F r a n ç a i s e » a s a n s d o u t e p e n s é à c e l a , e l l e p u b l i e c e t t e s e m a i n e L a d é p ê c h e d e M a r s , c o u i é d i e e n u n a c t e , p a r F r a n ç o i s d e N i o n e l R o b e r t C h a u v e l o t . S i g n é e d e t e l s a u t e u r s c e t t e œ u v r e n e p e u t ê t r e q u e p a r f a i t e , c e d o n t l ' o n s e c o n v a i n c r a c o m m e m o i p a r u n e l e c t u r e a m u s a n t e .

L e m ê m e n u m é r o d e la « R e v u e F r a n -ç a i s e c o n t i e n t u u a r t i c l e q u i f e r a s e n s a -t i o n s u r la S é c u r i t é d a n s les E x p r e s s , à ) r o p o s d ' u n e i n v e n t i o n v r a i m e n t m e r v e i l -e u s e d ' u D i n g é n i e u r a n g l a i s . A l i r e é g a -e m e n t t r o i s p a g e s d ' a c t u a l i t é s u r les

j o i e s d u C a m p i n g L e t o u t é g a y é d e n o m -b r e u s e s a u t a n t q u ' o r i g i n a l e s g r a v u r e s .

L a \ i e l i t t é r a i r e d e F i r m i u R o z s u r d e u x v o l u m e s t r a i t a n t d e l a c r i s e p o l i -t i q u e f r a n ç a i s e , u n c o n t e t r è s a t t a c h a n t d e P i e r r e L a d o u é , u n e f o r t e e t v í b r a m e p o é s i e s u r R e i s c h o f f e n p a r G a s t o n A r -m e l i u , d e u x p a g e s de m u s i q u e , u n e b e r c e u s e i n é d i t e p o u r p i a n o p a r Mlle A l i c e M o r h a n g e et n o m b r e d ' a u t r e s r u b r i q u e s i n l é r e s s a n t e s c o m p l è t e n t h e u r e u s e m e n t le n u m é r o d e c e l l e r e v u e t o u j o u r s si v i v a n t e .

L a Revue Française paraît chaque s e -m a i n e s u r 3 2 pages. Un a n : 1 0 f r . L e n u m é r o : 2 5 c e n t i m e s . — E t r a n g e r : u n a n , 1 3 fr . 5 0 . L e n u m é r o : 3 0 c e n t i m e s . R é d a c , t ien et administrat ion : 1 7 , r u e Casset te -P a r i s . — Belgique : u n a n , 1 0 fr . B u r e a u x à B r u x e l l e s , 6 , r u e d ' A s s a u t (Bibliothèque chois ie . )

P o u r 1 f r . , la Revue Française délivre des a b o n n e m e n t s d'essai d 'un mois donnant droit à q u a t r e magnifiques n u m é r o s de 2 3 pages i l lustrées .

Demander spécimen contre Ofr. 10.

l i ' e s p r l t d u n t o r d P a r i s n ' a p a s le m o n o p o l e d e l ' e s p r i t .

Un é t u d i a n t l i l lois p u b l i e , s o u s le p s e u -d o n y m e d e Siyx, d a n s Lille université, d e s « R e n a r d i s e s » , d o n t n o u s e x t r a y o n s c e p a s s a g e :

La Puce Miniature de sangsue à r e s s o r t . A. tout sa igneur , tout h o n n e u r .

Le Zèbre Animal qui se c o u c h e toujours sur des

b a n c s nouvellement peints. Il par le z è b r e u x .

L'Araigné Toujours seule en sa toile, pense, avec Cor -

neille, q u e « c 'est ne pas ê t r e Roi q u ' ê t r e deux à r é g n e r » . S e tient de préférence a u plafond, sur tout a u pr intemps.

Le Loup Carnass ier dont on se paie parfois la tête

a u bout d ' u n long bâton .

A la Petite Jeannette 31, rue d'Orléans

SAUUUR

C t a i s e r i e - B o n f l e t e r i e - P a r f T r o u s s e a u x p o u r H o m m e s

Chemises et Caleçons snr flesare Chemises Lyonnaises (sans boatoas)

C a l e ç o n s e t F » y j a m a s Bonneterie de Luxe

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R E V U E F L N A N C I Ê R E L a p o r t é e d u v o y a g e d e M. P o i n c a r é

es t e n v i s a g é à la B o u r s e a v e c u n o p t i -m i s m e c r o i s s a n t : L ' h o r i z o u p o l i t i q u e s e m b l e a e v o i r r a p i d e m e n t s ' é c l a i r c i r , a u s s i , m a l g r é - les v a c a n c e s , a t - o n p u c o n s t a t e r d a n s la p l u p a r t d e s g r o u p e s u n e c e r t a i n e a c t i v i t é q u i n 'a p a s t a r d é à p r o v o q u e r la r e p r i s e q u e n o u s a v i o n s d ' a i l l e u r s fait e n t r e v o i r d é j à .

N o t r e r e n t e e s t f e r m e à 9 2 2 5 et les F o o d s é t r a n g e r s , le T u r c unif ie e n tê te a c c e n t u e n t l e u r s t e n d a n c e s , f a v o r a b l e s .

L e c o m p a r t i m e n t d e s E t a b l i s s e m e n t s de C r é d i t t é m o i g n e d e b o n n e s d i s p o s i -t i o n s , o n y r e m a r q u e q u e l q u e s p l u s - v a -l u e s a p p r é c i a b l e s n o t a m m e n t s u r la l i u q u e d e P a r i s q u i p a s s e à 1 7 2 4 , l ' U -n i o n P a r i s i e n n e q u i p r o g r e s s e à 1 1 5 ? , et l e C r é d i t L y o n n a i s q u i s ' i n s c r i t à 1 5 5 7 . L a s o u s c r i p t i o n a u x 7 5 0 0 0 a c -t i o u s n o u v e l l e s d e la B a n q u e P r i v é e a é t é c l ô t u r é e le 3 1 j u i l l e t .

l u c o m p t a n t , l ' I n d u s t r i e l l e f o n c i è r e p r o g r e s s e d e 6 1 0 à 6 2 0 ; l ' o b l i g a t i o n 4 1 / 2 0 / 0 s e p r é s e n t e t r è s f e r m e a 5 0 7 , d e m ê m e q u e la 4 0 / 0 à 4 6 2 .

L a t e n u e d e s c h e m i n s f r a n ç a i s es t d e -m e u r é e s a t i s f a i s a n t e e t les c h e m i n s e s p a g n o l s c o n s e r v e n t l e u r f e r m e t é . L e s a c i i o u s C o n g o a u G r a n d s - L a c s s o n t f e r m e s v e r s 3 2 0 . c o u r s i n t é r e s s a n t . O n s a i t q u e l ' i n t é r ê t d e 1 0 fr . net es t g a r a n t i p a r la B e l g i q u e .

Ainsi q u e n o u s l ' a v i o n s s i g n a l é d é j à il e^t a c t n e l l e m e u t p r o c é d é a u p l a c e m e n t d e 3 0 4 ООО o b l i g a t i o n s d e 4 1^2 0 ; o d e 5 0 0 fr . d e la C o m p a g n i e d e s c h e m i u s d e l 'Aits ' i .Ces o b l i g a t i o n s s o n t g a r a n t i e s p a r les. r e c e t t e s et la t o t a l i t é d e l ' a v o i r d e la C o m p a g n i e , e l l e s j o u i s s e n t e n o u t r e d e la g a r a n t i e a b s o l u e d u g o u v e r n e m e n t I m p é r i a l d e la R u s s i e p o u r le s e r v i c e d e l ' i u t e r ê t e t d e l ' a m ' r i i s s e m e n t .

L e s o b l i g a t i o n s 3 Ojo I n t e r n a t i o n a l e R a i l w y s o f C e n t r a l A m e r i c s o n t a c l i v e -m e o t t r a i t é e s à 4 8 5

F e r m e t é d e s o b l i g a t i o n s 3 O / o d e la B a r c e l o n a T r a c t o n ly^ft a n d P o u v e r le J . L i m i t e d à 4 0 6 L e s r e c e l t e s d e la С B a r c e l o n n i q u e d ' é l e c t r i c i t é d o n t la B a r c e -l o n a T r a c t i o n p o s s è d n à q u e l q u e s t a r e s p r è s la t o t a l i t é d u c a D i i a l - a c t i o u s s e s o n t é l e v é e s e n m a i 1 9 1 2 , " b r u t à 6 4 0 . 8 9 5 , 9 1 et ne t à 2 7 9 6 2 8 0 3 c o n i r e 5 4 9 3 8 1 , 6 7 et 2 9 1 , 7 6 1 , 9 0 en m a i I 9 M

L e s v a l e u r s d e S u e z s o n t d e m e u r é e s d a n s u n c a l m e c o m p l e t

E c h a n g e s s u i v i e s s u r l ' o b l i g a t i o n 5 Ojo o r d u p o r t d e R i o d e J a n e i r o a u t o u r d e 4 0 5 .

L e s v a l e u r s g a z i è r e s n ' o n t p a s é l é p l u s m o u v e m e n t é e s q u e p r é c é d e m m e n t ; p a r c o n t r e o n a pu c o n s t a t e r u o r e g a i n d ' a -DÏmii ioD fort a u p r é c i a b l e d a n s le g r o u p e d e s v a l e u r s d ' é l e c t r ' c i i e .

O o a n n o n c e l ' é m i s s i o n d e 2 4 , 0 0 0 a c -t i o n s d e 1 2 5 fr . n o m i n a l e s d e la S u c i é i é d ' E c l a i r a g e E l e c t r i q u e . Ces t i t r e s s o n t é m i s a v e c u n e p r i m e d e 1 0 f r . s o i t a u p r i x d e 1 3 ) fr , p a y a o l d a r a i s o n d e 4 1 , 2 5 à la s o u . ^ c r i p t i o n et d e 9 3 , 3 5 le 1 5 o c t o b r e 1 9 1 2 . Cel te a u g m e n t a t i o n d e c a p i t a l e s t d e s t i n é e à p e r m e t t r e à la S o -c i é t é d ' a c q u é r i r d e n o u v e l l e s u s i n e s , d ' a u g m e n t e r la c l i e n t è l e et d e r é d u i r e p r o p o r t i o n n e l l e m e n t s e s frais g é n é r a u x . V a l e u r s d e p é t r o l e bien d i s p o s é e s .

L a F r a n c o - V V y o m i o g o s c i l e e n t r e 5 3 Ht 5 5 L e s c a o u i c h o u t i è r e s r e p r e n n e n t a.'.st-z v i g o u r f U N e m e u i e u ciôtur-* P a c o u d a s e m d i n t i e n i a u x e n v i r o n de 8 3 fr .

L « s o b l i g a t i o n s 6 0 / 0 o r d e la S 'C iété

G é n é r a l e I m •O ibi i ière et d E o b o i l H s e -tiient de la ville d e S ^ o P i u l o , s ' a v a n c e n t à 4 0 2 .

Le c u i v r e a é t é a^sez a g i t é à L o n d r e s c e t t e s o m a i o e ',uai> il y r e t r o u v e finale-m e n t a d e s c o u r s v o i s i n s d e c e u x p r a t i -

q u é s s a m e a i d e r n i e r . L e R i o fiuii i n d é c i s â 1 9 8 3 . P é n a C o p p e r t r è s r é s i s t a n t e à 2 6 . 2 5 , S a n Mijjuel C.opper i n t é r e s s a n t e à 4 3 . Au g r o u p e d e s p o r p h y r i q u e s U t a h C o p p e r s ' i n s c r i t à 3 2 7 . C h i n o C o p p e r à 1 7 1 . 5 0 et la R a y C o n s o l i d a t e d à M 6 . S a n P l a t o n s e t i e n t f e r m e m e n t à 1 6 5 . H u e l v a C o p p e r s e m o d i f i e p e u à 2 6 5 0 . L e s m i n e s d ' o r o n t é té p l u s a c t i v e m e n t t r a i t é e s st s ' i n s c r i v e n t e n p l u s v a l u e s e n -s i b l e . S a n s finir a u p l u s h a u t les d i a -m a n t i f è r e s o n t e l l e s a u s s i g a g n é du t e r -r a i n .

PHILOUZE ET WADDINGTON, 2 0 , r u e L e P e l e t i e i ,

A Travers la Presse L e voyage de M. P o i n c a r é

Du Soleil, M. E. Renauld : Le voyage de M. le prés ident du Conseil

s e m b l e s 'e l lectuer dans des condit ions tout au m o i n s h o n o r a b l e s pour la t^rance. ^ Il n 'es t pas douteux , c o m m e l 'écrivait h ier u n grand j o u r n a l i s t e a l l emand, que l ' é t ranger r e c h e r c h e n o t r e a m i t i é ; et n o t r e patr iot i sme a le droit d'en ê t r e lier, à que l -q u e parti que l 'on appar t ienne .

Mais, en échange de n o t r e amit ié et de n o t r e a l l i a n c e , n o u s espérons que nos h o m -m e s d 'Etat obt iendront le m a x i m u m d'a-vantages .

i Nous avons u n e a r m é e e t u n e m a r i n e ma-gnif iques pour lesquel les n o u s c o n s e n t o n s de gros sacr i l ices ; d faut qu 'e l les servent à garantir , avec la paix, nos in térê ts légiti-m e s dans ie m o n d e .

De la Petite RéimUique, éditorial : Sans doute, on ne saurait cons idérer

c o m m e un é v é n e m e n t capital le salut adres-sé, dans la Balt ique, par u n e escadre al lé-m a n d e à M. Poincaré .

Heconnaissons toutefois que l 'escadre, c e r t a i n e m e n t avisée de l ' i t inéraire du mi-n i s t re français , aurait pu évi ter la r e n c o n -t re ot fuir l 'occasion de t irer le canon en r i i o n n e u r de notre pavi l lon. ; Nous croyons bien plutôt que le hasard n ' a été pour r ien dans cette petite d é m o n s -t r a t i o n , qui contrasta , fort sp i r i tue l lement d 'a i l l eurs , avec les gross ières plaisanteries des lourdauds plumit i fs de la presse rept i -l i enne .

Le Radical, éditorial : M. Poincaré a reçu , à Sa int -Pétersbourg,

l ' accue i l enthousiaste que la F r a n c e es-c o p p t a i t . Les paroles cordiales "qui l 'ont accuei l l i ne sont pas de s imples poli-tesses p r o t o c o l a i r e s , mais l 'express ion d 'une s incère et solide amit ié . E t a foule i n n o u ) b r a b l e qui se pressait , respec tueuse et sympathiques , sur le passage de n o t r e prés ident du consei l apportait au langage des gouvernants la consécra t ion popu-laire. I

On n e saurait trop préconiser les visites de ce genre entre représentants des peu-ples all iés et amis . El les vivifient la le t tre froide des traités. E l l es font, des p r o m e s -ses diplomatiques , des réal i tés concrè tes . Le voyage de M. Poincaré fera b e a u c o u p plus, pour l ' int imité f ranco-russe , que do n o m b r e u x va-et-vient de la mal le diploma-tique. Son contact avec le peuple russe , ses conversat ions avec le tsar et ses minis -tres éc la i reront et réchaufferont les rela-t ions des d e u x pays.

Nous ser ions tentés d 'a jouter que , dans une cer ta ine mesure , le besoin s 'en faisait sent ir .

i Le Giornale d'Italia (de Rome), op-position constitutionnelle : | ' Il est désormais inuti le de c a c h e r q u e la visite du prés ident du consei l français , mi-n is t re des affaires é t rangères , const i tue plus q u ' u n s imple échange de sa ints c o u r -tois.

La visite de M. Poincaré a pris l ' impor-t a n c e d'un grand é v é n e m e n t polit ique. Ceci résul te n o n s e u l e m e n t des at tent ions spé-ciales dont est l 'ob je t le m i n i s t r e français , mais e n c o r e plus des appréciat ions aux-quel les la presse des deux pays se l ivre sur son voyage. !

Dans le p r o g r a m m e qui avait été fixé de-puis longtemps e n t r e les d e u x gouverne-ments , ont été introduits des c h a n g e m e n t s Indubitables importants . J

Du Corriere délia Serra : Nous n 'avons pas d 'antagonisme avec la

ftussie, nos intérêts c o m m e r c i a u x ne sont i pas opposés. E n a u c u n e façon la l ibre c o m - 1 m u n i c a t i o n mi l i ta i re e n t r e la m e r Noire et la Méditerranée n e peut n o u s déplaire ou n o u s n u i r e . Le passage de la flotte r u s s e de sa petite m e r i n t é r i e u r e à la m e r c o m m u -ne à toute l ' E u r o p e ne peut p lus réve i l l e r les peurs d 'autrefois .

F e r m e r s y s t é m a t i q u e m e n t le c h e m i n a u x efforts de la Russie n e servirait qu 'à con-c e n t r e r son act ion c o n t r e c e u x qui lui re -f u s e n t l 'accès de la Méditerranée. L'Italie veut ê t r e a c c o m m o d a n t e en toutes choses , sur tout e n cel le-c i , qui d o n n e à la fois sa-t isfact ion a u x autres et à nous . j

, L a Reilispost (de Vienne), chrétien social : ' La c o n v e n t i o n navale f ranco-russe n o u s laisse a b s o l u m e n t froids, car l 'office ber l i -nois des affaires é t rangères avait été très e x a c t e m e n t i n f o r m é par Saint -Pétersbourg.

Ce n 'es t pas l 'a l l iance f ranco-russe , mais la formidable augmentat ion de la flotte a n -glaise qui pourrai t obl iger l 'Al lemagne à é l a b o r e r u n nouveau pro je t de loi nava le .

E n A l l e m a g n e on sait fort b ien q u ' u n n o u v e l orage se prépare, mais on n e se la issera pas surprendre , et c e pays sait qu' i l p e u t t o u j o u r s être a s s u r é du puissant onnnfA l'^vutriche-Hongrie. _ .

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Page 4: Soixante-et-onzième anné —e N 187 CINQ centimes le Numéro

A V I S Suivant acte r e ç u par M® E e l a c o u r ,

nota i re à Varennes-^^ur-I .oire, le 2 A o û t 1 9 1 2 , M. A u g u s t e Alfred G o u -g e o n , f e r b l a n t i e r , d e m e u r a n t à Allon-n é s ; M . E m i l e Louis Goi igeon, f e r -b l a n t i e r , d e m e u r a n t à ( 5 a i l l o n ( E u r e ) ; M . Louis F i ançois Gougeon cul t iva-t e u r , d e m e u r a n t à V e n g e o n s ( M a n c h e ) ; M m e R o s a l i e Anto ine t i e Gougt-on , épouse de M. D o m i n i q u e E u g i m e R o -y e r , c u l t i v a t e u r , avec le (uel e l le d e -m e u r e à Ven^çaons ( M - m c l i e ) , o n t vendu à M m e H e r m a t i c e L o u i s e M o r e a u , veuve fie M. T h é o d o r e Vic tor Gougeon, ladi te d a m e , d e m e u r a : : ! à V u r e n n e s , les droits l eur Hpfiarti-nant. curriine hé-r i t iers de M. G o u g e o n , It-ui' f rère di'-cédé , dans le fondi: de C o m m e r c e de f e rb lant ie r - chaudronnier q u e ce d e r -n i e r exploitait au bourg dp V a r e n n e s .

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Guérison de M. DESAINS, atteint da Tuberculose pulmonaire, par

< m o n tra i tement à base d'EUxlr Dupeyroux, M.AugusteIjE.SAINS,garçondemagasin,que représente la photogravure ci-contre, estnéen

1882 àSaint-QuenUn (Aisne) et habile 50, rue Beauregard, Paris (2'). U commença à tousser en •"' " " " "•"" " février 1909, à la suite d'une grippe. En 1910, il fut pris de

quintes de toux très fortes qui arrivaient parfois à le faire V omir ; ces quintes ressemblaient ù de la coqueluche et il en avaitjus'<lu'al5chaqùejour.Unmédecin lui dit qu'il avait de la «bronchite pulmonaire» et l'envoya à la campagne. Le séjouraugrandairneluifitpasgrandbien; celane 1 empê-cha pas de craclier, de transpirer la nuit, d'avoir la fièvre chaque soir et de s'alTaiblirde plus en pIus.Quaiid il toussait, f 1 — ^ . - I ** - — *!. — ^ ! ̂ L ̂ TA V. A AM «-v A . « A«« .̂iMr̂ Sfr

28 mars 1911, je lui trouvai deslésions tuberculeuses du2« degré occupant le tiers supérieur des deux poiimons en ar-rière elle tiers supérieur du poumon droit en avant. Mon traitement à base d'Elixir D u p e y r o u x n'améliora sensi-blement son état qu'au bout de 3 mois car M. DESAINS étai t obligédecontinuersontravail.Eniuillet.M. DESAINSqui

^ prenait ses re|MS dans un sous-sol très frais dut prendre froid caril lit une rechutc assez s(irieuse.Ce ne fut qu'en décembre 1911 que les quintes de toux cessèrent ct,àlafiudejanvierl912,queles transpiiationsnocturnesdisparurentcomplctenient.Enfin.IeS marsl912,M.pESAINSétaitguérigrâceàmon traitementà base d'Elixir Duneyroux. II avait repris 7 kilos. Il m'a permis de publier son cas afin d'être utile à ses semblables.

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9 50 14 01 17 Î4 10 50 /5 /0 8 16 Saumur-Ville . . . . 7 31 11 11 15 47 19 18 1 / 15 10 1з! 10 01 14 14 17 38 i l 03 Ii >3 8 in Gare P. 0 7 37 1» 17 15 ( 4 1 - H i l 33 / ' 2 »

STATIONS ET UALTES

Gare (P. 0.) . . . Sanmur-Ville . . . Poni-Fouchard (Octroi) (Saumur-Etat) . . . Bagneux Villa-Plaisance (A. F.) Saint-Florent . . . Saint-nilaire . . .

STATIONS ET HALTES

Saint-Hilaire . . . Saint-Florent . . . Villa-Plaisance (A. F.) Bagneux (Saumur-Etat) . . . Pont-Fonchard (Octroi) Saamur-Ville . . . Gare (P. P.). . • . .

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