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Soixante-et-onzième année — N» 299 CINQ centimes le Numéro Lundi 23 et Mardi Décembre I -12 ABuMNEMElNT D an 18 fr. JX mois g fr rois mois 4,50 {^^ûl!:гтIo^s Annonces, la JJj^ne i Réclances, .4. O.Üt faits divera .......... Journal PoUtique, Littéraire, d'Intérêt iocai, d^Annonces Judiciaires et d'Abris Divers PARAISSANT TOUS LES ."^URS, LE DIMANCHE EXCEPTE 'uoinementeitrenouTeie d'oiflee fl,ll'IX|llnflail,leilirin**Be font p u )|uii-~Lt qulttinee est prâientâe i l'abonné lani dirangemest priai. iUREAIIl : 4, PLACE BII MARCHÉ-NOIR, SAUllItJR TÉLÉPHONE 1-0S ЯЯЯ!—"-ЯЯЯЯИ Ui abonnemsnti et le« intertJoni doWeat Itr« рауб« d'avance. Elections Consulaires Résultat du scrutin de Ballottage du Dimanche 22 décembre 1912 TRIBUNAL DE COMMERCE CANTON DE SAÜMÜR-SÜD Président MM. Mayaud 187 Jvges titulaires De<champs 167 Pictiard. , . . . 156 ChâtelaiQ . . . . 135 Cailiaad.. . . . . . 130 Juges suppléants Meyer . . . . . . 156 loibert . . . . . . . 147 laodais . . . . . . . 141 Chapia 139 C4M0NS NOBB-EST ET-OUEST Président m. Mayaud 88 Juges titulaires Deschamps 74 Picbard 74 Caillaad 121 Chaielaia . . . . . 12t Juges suppléants Meyer 72 Imbert 71 Landais. . . . . . 120 Chapin 119 CANTON DE DOUÉ Président M. 'Mayaud 97 Juges titulaires MM. Pichard 91 Deschaœps 90 ChatulaiD' 54 Caliaud 51 Juges suppléants MM. loibert 93 Meyer 92 Chapia 51 Landais . . . . . . . . 50 M. CANTON DE ,,GENNES Président Mayaud... 7 . » . 55 Juges titulaires MM. Descbamps . . . V . . 53 Pichard 53 Caillaud. . . . . y .• 6 2 Chatelain . . 62 Juges suppléants . Meyer 52 Imbert 52 Chapin 60 Landais 57 CANTON DE MONTREUIL-BELLAY Président M. Msyand. . Ç . . . . . 92 Juges titulaires MM. Deschampg 81 Pichard 80 Chatelain 94 Caillaud 93 ^^ Juges suppléants feyer' 8\ Imbert 80 L a n d a i s . 92 i'iaP'û , 9 1 M. Mayaud CANTON DE VIHIERS Président 136 MM. Juges titulaires Descbamps 128 Pichard 128 Caillaud .86 Chaielaia 86 Juges suppléants MM. Meyer 129 luobBrt 129 Chapio 82 Landais . . . . . . . 82 RÉCAPITULATION Président MM. Mayaud . . . . 655 élu. Juges titulaires Deschatnps . . . 592 élu. Pichard . . . . 582 — Chatelain. . . . 552 voix. Caillaud . . . . 543 — Juges suppléants Meyer , . . . 582 élu. Imbert . . . . 572 — Chapin . . . . 542 voix. Landais . . . . 542 — * * * CHAMBRE DE COMMERCE Première catégorie Saumur sud: M. Foucher . 23 voix N.-O.-E. 18 - Doué 11 — Gennes 8 — Montreoil 10 — Vihiers Total : 81 voix. Deuxième catégorie (6 ans) SAUMUR (SUD) MM. Girard Amiot . . 35 voix Poisson. . . . 33 — Achille Girard . . 24 — BuurgiiijDon . . 22 SAUMUR (N.-O.-E.) MM. Girard-Amiot. . .17 voix , Poifcson . . . . 17 — Girard Achille . . 22 — Bourguignon. . . 22 DOUÉ MM. Girard-Amiot . . 12 voix Poisson . . . . 12 Girard Aehilie . . 11 Bourguignon. . . 5 GENNES MM. Girard-Amiot. . . 5 voix Poisson . . . . 5 _ Girard Achille . . 0 Boarguignon. . . 0 MONTREUIL-BELLAY MM. Girard-Amiot . . 5 voix Poisson .... 5 Girard Achille . . 5 BourgaigDon . . 5 VIHIERS MM. Girard-Amiot . . 13 voix Poisson. . . . 13 Girard Achille . . 7 Bourguignon . . 7 Deuxième catégorie {4 ans) Saumur sud MM. Meyer 37 voix Chapín 21 N.-O.E. Meyer 13 Chapin 23 Doué Meyer 13 Chap;a 5 Gennes Mtyer 5 Chapin 5 Monlreuil Meyer 4 Chapín 4 Vibiers Meyer 12 i Chapio 5 Troisième catégorie Saumur sud : M. Datour 123 voix N.O-E. - 99 — Doué _ 66 — Geones 34 — Monlreuil 119 — Vihiers 69 — Total 510 — RÉCAPITULATION Première Catégorie MM. P. Foucher . . . 8 ! é l u . sans concurrent. Deuxième Catégorie (6 ans) Girard-Amiot. . . 87 élu. Poisson . . . . 85 — Girard Achille. . . 69 voix. Bourguignon . . . 61 — Deuxième Catégorie (4 ans) Meyer . . . . . 86 élu. Chapin 65 voix. Troisième Catégorie Datour . . . . 510 élu., sans concurrent. Voici les lettres de remercie- ments que les nouveaux élus au Tribunal de Commerce et à la Chambre de Commerce adressent à leurs électeurs : MESSIEURS LES ELECTEURS, Nous remercions de tout cœur ceux qui nous ont envoyés au Tribunal de Commerce, mon- trant qu'ils ne voulaient pas de politique dans les affaires com- merciales. Nous vous assurons tous, sans exception, à nouveau de notre impartialité complète et de notre absolu dévouement. Les Membres du Tribunal Commerce : L. MAYAUD, président; DESGUAMPS, PICHARD, juges: MEYER et IMBERT, juges sup- pléants. f * * MESSIEURS LES ELECTEURS, Vous nous avez jugés dignes de vous représenter à la Chambre de Commerce. Nous vous en remercions et vous assurons que nous mettrons tous nos soins à défendre vos in- térêts. Les Membres de la Chambre de Commerce : P. FOUCHER, A. GIRARD-AMIOT, A. POISSON, J. MEYER. Angines, Laringites, Grippes, ln<luenza. Bronchites, Tuber- culose, Asthme, Guérison rapide etassurée par le PULVEOL qui s'emploie en Inhalations, Garga- risme, Vaporisation. En vente dans toutes les Pharmacies. Occasion perdue!^ Sous ce titre, M. Gandin de Villaine. écrit dans la Libre Parole : I " Nous recommençons les bêtises du' traité de Berlin, où, au lieu de servir les intérêts de la Russie, qui n'était pas encore notre alliée,mais qui nous avait sauvés, en 1875, d'un retour offensif de l'Allemagne, et dont l'entrée à Cons- tantinople eût clos la question d'Orient sans aucun dommage pour nous, mais' au grand détriment des visées alleman>' des et anglaises,nous épousâmes alors éperdument cellei3-ci. j » Hier, qu'est-ce qui a arrêté l'impé- tueuse offensive des Bulgares devant les lignes de Tchataldja, aloi'S que les Serbes avaient écrasé la résistance tur-| que en Macédoine % Sont-ce des raisons' militaires,ainsi qu'on l'a insinué 1 Non,' mille fois non. j « C'est un désaccord au sein de la Triple-Entente qui a empêché un dé- nouement qui s'imposait et qui, après avoir renversé tous les obstacles, au- rait enfin solutionné cette éternelle et énervante question d'Orient et apporté à l'Europe une paix durable ef équita- ble, « par (ainsi que l'écrivait hier et avec grande raison M. Hanotaux) le plus surprenant des succès militaires et la plus rare des unanimités diploma- tiques ». |; » Encore une fois, l'occasion était perdue ! I » Et pourquoi ? » Je le répète : par la faute de notre diplomatie qui, toujours ligotée par cette malheureuse Entente-Cordia^le et sachant l'Angleterre, en somme, favo- rable à la Turquie et inquiète d'une victoire slave décisive en Orient, a agi auprès du gouvernement russe, afin de l'amener à déconseiller aux Serbes et aux Bulgares de pousser l'opération à fond. »Quel a été le résultat de cette ma- nœuvre inopportune? C'est que la Tri- ple-Alliance, momentiuiément et grave- meni touchée par l'écrasement turc, s'est ressaisie, ot qu'aujourd'hui lamo- bilisfition auLrichienne, les préparatifs allemands, le choix de Londres comme lieu de réunion de la Conférence, sur invitation de Guillaume II, et'le renou- vellement, comme par hasard, de la Triple-Alliance, ont l'ait regagner à nos ennemis inévitables tout le terrain que les victoires foudroyantes des peuples balkaniques nous avaient fait gagner, sans tirer un coup de fusil. j » Reconnaissons-le une bonne fois ; aujourd'hui encore, la Triple-Entente fait une pauvre figure en face de la Tri- ple-Alliance. Pourquoi? » Parce que celle-ci a une politique nette, définie, constante, qui n'est au- tre chose que l'hégémonie allemande, tandis que celle-là, tiraillée entre c( l'Ours » et la « Baleine », et, de plus, anémiée par les incertitudes timorées de nos diplomates de fortune, n'en a pas 1 » Tout aurait pu se terminer défini- tivement pour la paix de l'Europe avec l'année 1912 ; grâce aux variations et aux timidités du quai d'Orsay, et mal* gré la Conférence de Londres, la ques- tion d'Orientdemeure un effrayant pro- blème, et l'année 1913 semble devoir s'ouvrirdans unbrouillard sanglant...» I Ä l'École Libre des Sciences Politiques Paris. — Samedi a eu lieu, à l'Eçolç ' des Sciences politiques, une conférence' ^ de M. Ladreit de la Charrière,spéciale-'I ment consacrée au Maroc. || Le conférencier après avoir montré les conditions internationales dans les-' quelles s'est établi, dans cette région,' le protectorat de la France, exposa que la Franco n'a point obtenu au Maroc que des avantages matériels, elle en i a retiré aussi dés avantages moraux, ! un véritable réveil du iiatriotisme fran- ' çais. ] I En terminant, M. de la Charrière de- mande au général Lyautey d'associer aux aDDlaudissementscjuesouJèverceu- vre accom]jlio par lui les collaboralourâ ciTils et militaires. •Le général Lyautey félicite alors M. Làdreit (le la Charrière, qu'il a déjà ap- précié au cours do ses voyages au Ma- roc. I II fait l'éloge de ses prédécesseurs, de tous ses vaillants collaborateurs, de, cette jeunesse dont l'Ecole des Sciences politiques est une admirable pépinière,' et qui travaille avec tant de courage à r « Œuvre marocaine ». Tous les mêmes ! f M. Lal'ferre vient d'assister au ma- iriage religieux de la fille d'un de ses gros électeurs, ot naturellement il figu- rait à l'église à la place d'honneur, en face de l'autel. | i Or, dit le Figaro, le grand-maître de la Franc-Maçonnerie étonna un chacun par la manière admirable dont il sut s^incliner et s'agenouiller au bon mo- ment. L'à-propos (le ses génuflexions fit une profonde iuipression sur tous, on én parla avec éloges dans le pays. | I Ces palinodies, qui onfému les rou- g'es de Béziers, ne sauraient nous sur- prendre. Exploits d'instituteurs L'ancien maire de l'ile Moléne n'ayant pas été réélu, en dépit du patronage of- ficiel des deux instituteurs, ces der- niers ont juré de rendre la mairie Inle- 'ttable à l'imprudent qui avait osé preu- 'dre la place de leur candidat. [, Ce furent d'abord quelques menues escarmouches : refus par le directeur de l'école de laisser le nouveau maire pénétrer dans la mairie, dmit la porte dut être crochetée par un serrurier aS' sisté du garde-champêtre... I Lorsque l'instituteur adjoint rencon- tre le maire : Espèce d'abruti I... l'in- ierpelle-t-il plaisamment, devant té- moins. — Vous n'êtes qu'un goujat I renchérit le directeur de l'école. I Mais la grande bataille s'est livrée l'autre dimanche, où les deux Horaces la'iques et primaires pénétrent d'auto- rité, à la tête de leurs cohortes, dans la 'galle où le conseil municipal venait de | se rassembler, et là, bousculant les conseillers, injuriant le maire, invitant même l'un des doyens du conseil à : '« sortir sur la place pour qu'on lui fas-1 çe son affaire », ces éducateurs de la jeunesse menèrent un tel tapage que la séance dut être suspendue et remise à |tine date ultérieure. > '" • ' ^^ ^ L'élection de Montauban La C7'oix reçoit de son correspon- dant de Montauban la dépêche sui- vante : i « Contrairement aux informations de l'Agence Havas,\Q?, chiffres arrêtés par la commission de recensement sont les suivants : M. Constans : 12.012 ; M. Guy 11.716. L'a majorité est donc en fa- veur de M. Constans. La Chambre pro- noncera. » VAffaire Grenon f i Samedi venait devant le tribunal] correctionnel de Rennes, le procès in- tenté à la Libre Parole, à \Eclair et à de nombreux journaux, par le jngej Orenon, dont nous avons raconté le3| exploits et le déplacement d'office après^ l'enquête de la Cour de Cassation. j I Le tribunal s'est déclaré compétent.' D'après lui, ce n'est pas le magistrat, qui avété visé dans les articles, mais le particulier. I I Appel a été immédiatement interjeté de ce jugement. ) i;;;;; ^ Les promotions militaires Sur la liste des généraux de brigade auxquels est décernée la 3" étoile, nous 'regrettons d'avoir à souligner les noius 'du F.-, général Sauret, et du F.-, géné- ral Gérard, que la Franc-Maçonnerie [démasquée, organe de l'Association an- jyiDasoîui.iûue de France,signalajt.da ^a

iUREAIIl : 4 PLAC, BIE MARCHÉ-NOIRI SAUllItJ, R e Elections …archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015-11-10 · Soixante-et-onzième anné —e N 29»9

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Soixante-et-onzième année — N» 299 CINQ centimes le Numéro Lundi 23 et Mardi Décembre I -12

ABuMNEMElNT

D an 1 8 f r .

JX mois g fr

rois mo i s 4 , 5 0

{ ^ûl!:гтIo s

Annonces, la JJj ne i

Réclances, — .4. O.Üt

faits divera — . . . . . . . . . .

Journal PoUtique, Littéraire, d'Intérêt iocai, d^Annonces Judiciaires et d'Abris Divers P A R A I S S A N T T O U S L E S . " ^ U R S , L E D I M A N C H E E X C E P T E

'uoinementeitrenouTeie d'oiflee fl,ll'IX|llnflail,leilirin**Be font p u )|uii-~Lt qulttinee est prâientâe i l'abonné lani dirangemest priai. iUREAIIl : 4, PLACE BII MARCHÉ-NOIR, SAUllItJR TÉLÉPHONE

1-0S ЯЯЯ!—"-ЯЯЯЯИ

U i abonnemsnti et le« intertJoni doWeat Itr«

рауб« d'avance.

Elections Consulaires Résultat du scrutin de Ballottage du Dimanche 22 décembre 1912

T R I B U N A L DE C O M M E R C E CANTON DE SAÜMÜR-SÜD

Président MM.

Mayaud 187 J v g e s t i t u l a i r e s

De<champs 167 Pictiard. , . . . 156 C h â t e l a i Q „ . . . . 1 3 5 Ca i l i aad . . . . . . . 130

J u g e s s u p p l é a n t s Meyer . . . . . . 156 loibert . . . . . . . 147 l a o d a i s . . . . . . . 141 C h a p i a 1 3 9

C4M0NS NOBB-EST ET-OUEST

Président m.

Mayaud 88 J u g e s t i t u l a i r e s

Deschamps 7 4 Picbard 74 Caillaad 121 C h a i e l a i a . . . . . 1 2 t

J u g e s s u p p l é a n t s Meyer 72 Imbert 71 Landais . . . . . . 120 Chapin 119

CANTON DE DOUÉ

P r é s i d e n t M .

'Mayaud 97 J u g e s t i t u l a i r e s

MM. Pichard 91 Deschaœps 90 ChatulaiD' 54 Caliaud 51

J u g e s s u p p l é a n t s MM.

loibert 93 Meyer 92 Chapia 51 Landais . . . . . . . . 50

M.

CANTON DE ,,GENNES

Président

M a y a u d . . . 7 . » . 55 Juges titulaires

MM. Descbamps . . . V . . 53 Pichard 53 Caillaud. . . . . y .• 6 2 Chatelain . . 62

J u g e s s u p p l é a n t s . Meyer 52

Imbert 52 Chapin 60 Landais 57

CANTON DE MONTREUIL-BELLAY

Président M.

Msyand . . Ç . . . . . 92 Juges titulaires

MM. D e s c h a m p g 8 1 Pichard 80 Chatelain 94 Caillaud 93

^ ^ J u g e s s u p p l é a n t s

f e y e r ' 8\ Imbert 80 L a n d a i s . 92

i ' i a P ' û , 9 1

M. Mayaud

CANTON DE VIHIERS Président

136

MM. Juges titulaires

Descbamps 128 Pichard 128 Caillaud . 8 6 Chaielaia 86

J u g e s s u p p l é a n t s MM.

Meyer 129 luobBrt 129 C h a p i o 8 2 Landais . . . . . . . 82

RÉCAPITULATION Président

M M . Mayaud . . . . 655 é l u .

Juges titulaires Deschatnps . . . 592 é l u . P i chard . . . . 582 — Chatelain. . . . 552 v o i x . Cai l laud . . . . 543 —

Juges suppléants Meyer , . . . 582 é l u . Imbe r t . . . . 572 — Chapin . . . . 542 v o i x . Landa is . . . . 542 —

* * *

C H A M B R E DE C O M M E R C E Première catégorie

Saumur s u d : M. Fouche r . 23 voix N . - O . - E . — 18 -Doué — 11 — Gennes — 8 — Montreo i l — 10 — Vih ie rs — —

Total : 81 vo i x . Deuxième catégorie (6 ans)

SAUMUR (SUD) MM. Girard A m i o t . . 35 vo ix

P o i s s o n . . . . 33 — Achille Girard . . 24 — B u u r g i i i j D o n . . 2 2 —

SAUMUR ( N . - O . - E . )

MM. G i ra rd -Amio t . . . 1 7 vo ix , Poifcson . . . . 17 — Girard Ach i l l e . . 22 — B o u r g u i g n o n . . . 22 —

DOUÉ

M M . G i r a rd -Amio t . . 12 vo i x Po i sson . . . . 12 —

Girard Aeh i l i e . . 11 —

B o u r g u i g n o n . . . 5 —

GENNES

MM. G i r a r d - A m i o t . . . 5 voix Po isson . . . . 5 _ Girard Ach i l l e . . 0 —

B o a r g u i g n o n . . . 0 —

MONTREUIL-BELLAY

MM. G i r a rd -Amio t . . 5 vo ix P o i s s o n . . . . 5 —

Girard Ach i l l e . . 5 —

B o u r g a i g D o n . . 5 —

VIHIERS MM. G i r a rd -Amio t . . 13 vo ix

P o i s s o n . . . . 13 —

Girard Ach i l l e . . 7 —

Bourgu i gnon . . 7 —

Deuxième catégorie {4 ans) S a u m u r sud MM. Meyer 37 vo ix

Chapín 21 —

N . - O . E . Meyer 13 —

Chapin 23 —

Doué Meyer 13 —

Chap;a 5 —

Gennes M t y e r 5 — Chapin 5 —

Monl reu i l Meyer 4 — Chapín 4 —

V ib i e r s Meyer 12 i Chapio 5 —

Troisième catégorie Saumur sud : M. Datour 123 voix N . O - E . - 99 — Doué _ 66 — Geones — 34 — Monlreuil — 119 — Vihiers — 69 —

Total 510 — RÉCAPITULATION

Première Catégorie MM.

P . Foucher . . . 8 ! é l u . sans c oncur r en t .

Deuxième Catégorie ( 6 ans ) G i r a r d - A m i o t . . . 87 é l u . Po isson . . . . 85 — Girard Ach i l l e . . . 69 v o i x . Bourgu i gnon . . . 61 —

Deuxième Catégorie ( 4 ans ) Meyer . . . . . 86 é l u . Chapin 65 v o i x .

Troisième Catégorie Datour . . . . 510 é lu . ,

sans c o n c u r r e n t .

Voici les lettres de remercie-ments que les nouveaux élus au Tribunal de Commerce et à la Chambre de Commerce adressent à leurs électeurs :

MESSIEURS LES ELECTEURS,

Nous remercions de tout cœur

ceux qui nous ont envoyés au

Tribunal de Commerce, mon-

trant qu'ils ne voulaient pas de

politique dans les affaires com-

merciales.

Nous vous assurons tous, sans

exception, à nouveau de notre

impartialité complète et de

notre absolu dévouement.

Les Membres du Tribunal dè

Commerce :

L . MAYAUD, président;

DESGUAMPS, PICHARD, juges: MEYER et IMBERT, juges sup-

pléants. f * *

MESSIEURS LES ELECTEURS, Vous nous avez jugés dignes

de vous représenter à la Chambre

de Commerce.

Nous vous en remercions et

vous assurons que nous mettrons

tous nos soins à défendre vos in-

térêts.

Les Membres de la Chambre de Commerce :

P. FOUCHER, A . GIRARD-AMIOT, A . POISSON, J. MEYER.

Angines, Laringites, Grippes, ln<luenza. Bronchites, Tuber-culose, Asthme,

Guérison rapide etassurée par le P U L V E O L

qui s'emploie en Inhalations, Garga-risme, Vaporisation.

En vente dans toutes les Pharmacies.

Occasion perdue!^ Sous ce titre, M. Gandin de Villaine.

écrit dans la Libre Parole : I " Nous recommençons les bêtises du' traité de Berlin, où, au lieu de servir les intérêts de la Russie, qui n'était pas encore notre alliée,mais qui nous avait sauvés, en 1875, d'un retour offensif de l 'Allemagne, et dont l'entrée à Cons-tantinople eût clos la question d'Orient sans aucun dommage pour nous, mais' au grand détriment des visées alleman>' des et anglaises,nous épousâmes alors éperdument ce l le i3 -c i . j

» Hier, qu'est-ce qui a arrêté l'impé-tueuse offensive des Bulgares devant les lignes de Tchataldja, aloi'S que les Serbes avaient écrasé la résistance tur-| que en Macédoine % Sont-ce des raisons' militaires,ainsi qu'on l'a insinué 1 Non,' mille fois non. j

« C'est un désaccord au sein de la Triple-Entente qui a empêché un dé-nouement qui s'imposait et qui, après avoir renversé tous les obstacles, au-rait enfin solutionné cette éternelle et énervante question d'Orient et apporté à l'Europe une paix durable ef équita-ble, « par (ainsi que l'écrivait hier et avec grande raison M. Hanotaux) le plus surprenant des succès militaires et la plus rare des unanimités diploma-tiques » . |;

» Encore une fois, l'occasion était perdue ! I

» Et pourquoi ? » Je le répète : par la faute de notre

diplomatie qui, toujours ligotée par cette malheureuse Entente-Cordia^le et sachant l'Angleterre, en somme, favo-rable à la Turquie et inquiète d'une victoire slave décisive en Orient, a agi auprès du gouvernement russe, afin de l'amener à déconseiller aux Serbes et aux Bulgares de pousser l'opération à fond.

»Quel a été le résultat de cette ma-nœuvre inopportune? C'est que la Tri-ple-Alliance, momentiuiément et grave-meni touchée par l'écrasement turc, s'est ressaisie, ot qu'aujourd'hui lamo-bilisfition auLrichienne, les préparatifs allemands, le choix de Londres comme lieu de réunion de la Conférence, sur invitation de Guillaume II, et'le renou-vellement, comme par hasard, de la Triple-Alliance, ont l'ait regagner à nos ennemis inévitables tout le terrain que les victoires foudroyantes des peuples balkaniques nous avaient fait gagner, sans tirer un coup de fusil. j

» Reconnaissons-le une bonne fois ; aujourd'hui encore, la Triple-Entente fait une pauvre figure en face de la Tri-ple-Alliance. Pourquoi?

» Parce que celle-ci a une politique nette, définie, constante, qui n'est au-tre chose que l'hégémonie allemande, tandis que celle-là, tiraillée entre c( l'Ours » et la « Baleine », et, de plus, anémiée par les incertitudes timorées de nos diplomates de fortune, n'en a pas 1 » Tout aurait pu se terminer défini-tivement pour la paix de l'Europe avec l'année 1912 ; grâce aux variations et aux timidités du quai d'Orsay, et mal* gré la Conférence de Londres, la ques-tion d'Orientdemeure un effrayant pro-blème, et l'année 1913 semble devoir s'ouvrirdans unbrouillard sanglant...»

I Ä l 'École L ibre des Sc iences Pol i t iques Paris. — Samedi a eu lieu, à l'Eçolç '

des Sciences politiques, une conférence' ^ de M. Ladreit de la Charrière,spéciale-'I ment consacrée au Maroc. ||

Le conférencier après avoir montré les conditions internationales dans les-' quelles s'est établi, dans cette région,' le protectorat de la France, exposa que la Franco n'a point obtenu au Maroc que des avantages matériels, elle en i a retiré aussi dés avantages moraux, ! un véritable réveil du iiatriotisme fran- ' çais. ] I

En terminant, M. de la Charrière de-mande au général Lyautey d'associer aux aDDlaudissementscjuesouJèverceu-

vre accom]jlio par lui les collaboralourâ ciTils et militaires.

•Le général Lyautey félicite alors M. Làdreit (le la Charrière, qu'il a déjà ap-précié au cours do ses voyages au Ma-roc. I II fait l'éloge de ses prédécesseurs, de tous ses vaillants collaborateurs, de, cette jeunesse dont l'Ecole des Sciences politiques est une admirable pépinière,' et qui travaille avec tant de courage à r « Œuvre marocaine » .

Tous les mêmes ! f M. Lal'ferre vient d'assister au ma-iriage religieux de la fille d'un de ses gros électeurs, ot naturellement il figu-rait à l'église à la place d'honneur, en face de l'autel. | i Or, dit le Figaro, le grand-maître de la Franc-Maçonnerie étonna un chacun par la manière admirable dont il sut s^incliner et s'agenouiller au bon mo-ment. L'à-propos (le ses génuflexions fit une profonde iuipression sur tous, on én parla avec éloges dans le pays. | I Ces palinodies, qui on fému les rou-g'es de Béziers, ne sauraient nous sur-prendre.

Exploits d'instituteurs L'ancien maire de l'ile Moléne n'ayant

pas été réélu, en dépit du patronage of-ficiel des deux instituteurs, ces der-niers ont juré de rendre la mairie Inle-'ttable à l'imprudent qui avait osé preu-'dre la place de leur candidat. [, Ce furent d'abord quelques menues escarmouches : refus par le directeur de l'école de laisser le nouveau maire pénétrer dans la mairie, dmit la porte dut être crochetée par un serrurier aS' sisté du garde-champêtre...

I Lorsque l'instituteur adjoint rencon-tre le maire : Espèce d'abruti I... l'in-ierpelle-t-il plaisamment, devant té-moins. — Vous n'êtes qu'un goujat I renchérit le directeur de l'école. I Mais la grande bataille s'est livrée l'autre dimanche, où les deux Horaces la'iques et primaires pénétrent d'auto-rité, à la tête de leurs cohortes, dans la 'galle où le conseil municipal venait de | se rassembler, et là, bousculant les conseillers, injuriant le maire, invitant même l'un des doyens du conseil à : ' « sortir sur la place pour qu'on lui fas-1 çe son affaire », ces éducateurs de la jeunesse menèrent un tel tapage que la séance dut être suspendue et remise à

|tine date ultérieure. > '" • ' ^^ ^

L'élection de Montauban La C7'oix reçoit de son correspon-

dant de Montauban la dépêche sui-vante : i

« Contrairement aux informations de l'Agence Havas,\Q?, chiffres arrêtés par la commission de recensement sont les suivants : M. Constans : 12.012 ; M. Guy 11.716. L'a majorité est donc en fa-veur de M. Constans. La Chambre pro-noncera. »

VAffaire Grenon f i Samedi venait devant le tribunal] correctionnel de Rennes, le procès in-tenté à la Libre Parole, à \Eclair et à de nombreux journaux, par le jngej Orenon, dont nous avons raconté le3| exploits et le déplacement d'office après^ l'enquête de la Cour de Cassation. j I Le tribunal s'est déclaré compétent.' D'après lui, ce n'est pas le magistrat, qui avété visé dans les articles, mais le particulier. I I Appel a été immédiatement interjeté de ce jugement. ) i;;;;; ^

Les promotions militaires Sur la liste des généraux de brigade

auxquels est décernée la 3" étoile, nous 'regrettons d'avoir à souligner les noius 'du F.-, général Sauret, et du F.-, géné-ral Gérard, que la Franc-Maçonnerie

[démasquée, organe de l'Association an-jyiDasoîui.iûue de France,signalajt.da^a

son numéro du lO ¿Léce-mLre dernier, comme investi au G.-. 0.-. du « 31® de* gré » , c'est-à-dire « Grand Inspecteur Inquisiteur Commandeur » / / /

j Dans la même série de nominatioïas» nous relevons, en revanche, fort heu< reusement, d'excellents choix, notariat ment celui du colonel Hirschauer, l'e»! minent inspecteur permanent de notra aéronautique militaire, qui est p r o i m ; g é n é r a l d e b r i g a d e .

Au Parlement Chambre

P a r i s . — A p r è s a v o i r e n t e n d u les d é c l a -r a t i o n s dn p r é s i d e n t d u Conse i l s u r l a p o -l i t i que e x t é r i e u r e , l a C h a m b r e a d iscuté^ ' s a m e d i a p r è s - m i d i , l ' i n t e rpe l l a t i on d e M.j X a i i c h e , s u r l ' a f f a i r e Rochet te . I

A l ' o r a t e u r soc ia l i s te , q u i ava i t d e m a n d é d e s e x p l i c a t i o n s s u r les c o n d i t i o n s d a n s l e s -' q u e l l e s le f i n a n c i e r c o n d a m n é a v a i t p u se ' s o u s t r a i r e à l ' a pp l i c a t i on d e la loi , l e m i -n i s t r e d e la Just ice , M . B r i a n d , a r é p o n d u e n r a p p e l a n t q u e les m a g i s t r a t s , ho s t i l e s d ' a b o r d à la m i s e e n l i b e r t é p r o v i s o i r e d e Roche t t e , n ' a v a i e n t fa it e n s o m m e q u e s e r a l l i e r à l ' av i s d e la c o m m i s s i o n p a r l e m e n -t a i r e d ' e n q u ê t e . I I L e g a r d e de s S c e a u x a d é m o n t r é q u e l e P a r q u e t , les mag i s t r a t s et la c h a n c e l l e r i e ' ava i ent l'ait l e u r d e v o i r . T o u s les e f f o r t s d u ^ n i n i s l r e t e n d r o n t à ce q u e le f i n a n c i e r R o -che t te soit r e t r o u v é et p u r g e sa c o n d a m n a -jt ion. ( j L ' o r d r e d u j o u r p u r et s i m p l e , s e u l a c -c e p t é p a r lo g o u v e r n e m e n t , a été a d o p t é pa r4 .\ l v o i s c o n t r e 83. i La sé Lnc3 d u m a t i n ava i t é té c o n s a c r é e a u b u d g e t , et, l ' a p r è s - m i d i , d e u x d o u z i è -m e s prov ' i so i ros a p p l i c a b l e s à l ' e x e r c i c e 1913 ont été adop t é s , le b u d g e t n e p o u v a n t ê t r e vo té a v a n t la lin de la s e s s i on . '

Sënat { L e Sénat , q u i a e n t e n d u , s a m e d i , c o m m e ' l a C h a m b r e , \es déc l a r a t i ons de M . P o i n « cavé s u r \a po l i t i que e x t é r i e u r e , a , d ' au t r e , pa r t , adopté le p ro j e t de lo i re lat i f aux. ca - ' d r e s de l ' i n f ante r i e ; il a voté auss i l e p r o -ijet re lat i f a u x d o u z i è m e s p rov i so i r e s

j ~î/a\u\tevu-CoiUu'deavi a «le tor ies c o n t u -s i ons à l 'œi l g a u c h e et u n o o u p à la j a m b e . \ L ' a v i a t eu r Na ï l i a e u cvos c o n t u s i o n s et des d é c h i r u r e s à lu face , ma i s s o n état •n'est pas g r ave . |

J LE RAID DE GARROS

/ R o m e . — L ' a v i a t eu r G a r r o s est par t i dei T a r p a n i s a m e d i p o u r a c c o m p l i r l a d e u x i è -m e étape de зоп r a i d . (

i A p r è s avo i r m i n u t i e u s e m e n t vér i f i é l ' é tat de son appa re i l , Ga r r o s a pr is s on vo l à 7 h. 50. A 8 îi. 40, o n l ' aperçut a u - d e s s u s de P a ï e n n e , v o l a n t à i.OOO mèt r e s d e h a a teu r .

U n t é l é g r a m m e , l ancé par le t o r p i l l e u r « l ' egaso » , a n n o n ç a i t q u e l ' av i a teur G a r r o s a atterri à 10 h . 30 dans ia local i té d e t a ^ maretta , p r è s d e F u r n a r i .

A p r è s s 'être rav i ta i l lé , l ' av ia teur a r e p r i s son vol à 2 h . 30 1 I En f in , à 4 h. 20, Ga r r o s s 'ar rêta i t défini- , t i v e m e n t à S a n t a - E n f e m i a - d i - M a r i n a , à u n e t renta ine de k i l o m è t r e s d e Pizzo. , |

I 11 c o m p t e r e p r e n d r e son vo l v e r s Naples^ et R o m e .

Grave collision d'aéroplanes M. Delcassé fils blessé H,

V i l l a c o u b l a y . — U n e co l l i s ion d ' a é rop l a^ nés s 'est p rodu i t e s a m e d i ap r è s -m id i , u n p e u avant q u a t r e h e u r e s , à l ' a é r o d r o m e de] V i l l a c o u b l a y . |

U n b i p l an pi loté p a r l ' av ia teur Co l la r4 deau et ayant à b o r d , c o m m e passager , M . D Mcassé, fils d u min i s t re de la Mar ine , a ét!' pr is en écha rpe pa r u n m o n o p l a n , r ' é par u n é lève pi lote s iamois , n o m m é Naïti . L L'js deux ; p_)areils se sont a b î m é s s u r l e sol .

I 1.0 fils de M. Delcassé a eu la j a m b e g a u c h e br isée à la h a u t e u r du g e n o u et un

' b r a s fracturé.-

La Conférence de Londres Le communiqué officiel

/ L o n d r e s . — L e s négoc i a t i on s n ' o n t pas |été r o n u ) u e s s a m e d i so i r à Sa in t -James e n -t re l es T u r c s et les B a l k a n i q u e s , c o m m e o n ' eût p u le r e d o u t e r . Mais les d é l é g u é s otto-¡ m a n s o n t p r o v o q u é u n n o u v e l a j o u r n e -m e n t , e n sor te q u e les p o u r p a r l e r s p r o p r e -m e n t dits n ' o n t pa s c o m m e n c é et q u ' o n se d e m a n d e q u a n d ils s ' o u v r i r o n t . i I V o i c i l e c o m m u n i q u é of f ic ie l q u i a été i p u b l i é : I I « L a s éance a été p r é s i d é e p a r M. M i o u -c h e k o v i t c h .

I » L e s d é l é g u é s o t t o m a n s ayan t d e m a n d é , e n v u e d ' e n t r e r e n négoc i a t i on s aus s i a v e c l a G rèce , le r a v i t a i l l e m e n t d ' A n d r i n o p l e et les d é l é g u é s des a l l i é s a y a n t d é c l a r é q u e la q u e s t i o n , d é j à r é g l é e p a r l ' a rmis t ice , était e n d e h o r s d e la c o m p é t e n c e d e la confé - , r e n c e , l es d é l é g u é s o t t o m a n s déc l a r è r en t , ' d a n s cette s i tuat ion n o u v e l l e , d e v o i r e n r é -f é r e r à l e u r g o u v e r n e m e n t .

» L a p r o c l a i n e s é ance a u r a l ieu l u n d i 23 d é c e m b r e à q u a t r e h e u r e s d e l ' a p r è s -m i d i . »

l ies liégôctnteùvs cliesK lé rof j L o n d r e s . — Le ro i a r e ç u les d é l é g u é s d e

la p a i x a u pa l a i s d e B u c k i n g h a m , o ù ils s o n t res tés u n e d e m i - h e u r e . I ls o n t été r e -çu s d a n s le S a l o n B l anc . I

L a r e i n e n 'ass ista it pa s à la r é c e p t i o n . ' Sir E d o u a r d G r e y était p r é s e n t . L e s d é l é g u é s éta ient e n r e d i n g o t e . A u c o u r s d e cette r é cep t i on , le r o i s 'est

e n t r e t e n u a v e c u n e g r a n d e co rd ia l i t é a v e c les c h e f s des d i f f é r en te s dé l é ga t i ons a u x -q u e l s i l a e x p r i m é l ' e spo i r q u e l e u r s t r a -v a u x a b o u t i r a i e n t à u n h e u r e u x r é s u l -tat. I 1 L e s d é l é g u é s d é j e u n e n t chez le m a i r e d u q u a r t i e r de W e s t m i n s t e r . (

SOS a u c o m m a m l a n t ( lu « N i g e r » , (\ui a ' a d r e s s é u u r a p p o r t à ce su j e t à l ' a m b a s s a d e d e F r a n c e à A t h è n e s .

ALLEMAGNE Le kaiser et i 'arcliiiliic-iiéi 'ifier

I B e r l i n . — Ici, en A l l e m a g n e , le m é c o n -t e n t e m e n t c o n t r o l ' Au t r i che a u g m e n t e c o n -t i n u e l l e m e n t . On ne veut n u l l e m e n t ê t r e e n t r a î n é d a n s u n e a v e n t u r e qu i ne p e u t r i en d o n n e r de p ro f i tab le . I II n 'est u n secret p o u r p e r s o n n e ici q u e l ' a r c h i d u c F r a n ç o i s - F e r d i n a n d est r en t ré à V i e i m e l ' o re i l l e bas se , ca r l ' e m p e r e u r Gu i l -l a u m e lui a p a r l é s ans m é n a g e m e n t s et lui a fait c o m p r e n d r e q u e l ' A u t r i c h e cou ra i t à l ' a b î m e .

L ' e m p e r e u r m a l g r é ses a l t i tudes p lu tô t b e l l i q u e u s e s , est s i n c è r e m e n t a m i de lij )a ix , et d a n s la c r i se actwei le d é s a p p r o u v e V a n c h e m e n l la politit|ae su iv ia ] )ar le ])iu'ti

mi l i t a i re en A i iL i i che . parti d o . i t l e che f est l ' a r c h i d u c F r a n ç o i s - F e r d i n a n d .

DANS LES BALKANS

La Guerre d'Orient Li'armée grectjue occupe Govitza^

Sa l on i que . — Le.s t r o u p e s - g r e c q u e s s ' é -tant avancées , le 19 d é c e m b r e , o n t fo rcé le déf i lé f o r t i t i é de Tsagon i , a ins i q u e les pas -ses dif f ici les de la m o n t a g n e de M o r o v a . | ; A p r è s u n c o m b a t , e l l es ont mis e n d é -r o u t e l ' e nnemi , qu i , pris de p a n i q u e , s 'est e n f u i vers le Sud . • I

L ' a r m é e h e l l é n i q u e a o c c u p é Goritza. Un paquebot f rança is canonné

! Marse i l l e . — Le v o y a g e du p a q u e b o t « N i -ge r » , des Messager i es ma r i t imes , a r r i v é s amed i m a l i n de Cons tant inop l e , d u Pi -rée , a été m a r q u é p a r un assez g r a v e inc i -den t . I ' Le 27 n o v e m b r e , à 3 h e u r e s d u so i r , a I o r s qu ' i l se t rouva i t au l a r ge d u cap C a m o r , il a e s suyé le f eu d ' u n e batter ie gresq-^e et ^ e u x o b u s passè rent a u - d e s s u s a o la m â -tu r e au g r a n d é m o i des pas sage r s . L e « N i -g e r » s 'arrêta , et u n e h e u r e ap r è s , VÎÎ o f f i -c ier g rec monta i t à b o r d et f/dsait « i e s c x c u -

L a Réunion des M a s s a d e u r s L o n d r e s . — Les a m b a s s a d e u r s n e se sont

pas e n c o r e occupés , a u c o u r s de l e u r s r é u -n i o n s , d e la ques t i on de S a l o n i q u e . |

I ls n ' o n t fait q u ' e f f l e u r e r la q u e s t i o n des î les d e la m e r E g é e . E l l e se ra tra itée u l té -r i e u r e m e n t . i

P o u r l ' A l b an i e , ses l imites s e ron t fixées n o n g é o g r a p h i q u e m e n t ma i s e t h n o g r a p h i -q u e m e n t . I

Les j o u r n a u x acue i l l en t a v e c sat is fact ion les déc is ions pr ises p a r les a m b a s s a d e u r s à L o n d r e s à p r o p o s de l ' a u t o n o m i e d e l ' A l b a -n i e et de la concess ion à la Se rb i e d ' u n d é -b o u c h é c o m m e r c i a l s u r l ' Ad r i a t i que .

L'Election Présidentielle Pa r i s . — L e g r o u p e de la g a u c h e d é m o -

c r a t i q u e rad ica l et rad ica l - soc ia l i s te du Sé-nat s 'est r é u n i s amed i ap r è s -m id i , s u r c o n -voca t i on d e son p rés ident .

M. E m i l e C o m b e s a r e n d u c o m p t e des déc i s i ons pr i ses p a r leg b u r e a u x des g r o u -p e s de g a u c h e des d e u x C h a m b r e s r é u n i s j e u d i sous sa p r é s i d e n c e . |

Le g r o u p e a déc idé , c o n f o r m é m e n t a u x r é s o l u l i o n s p r i ses à cette r é u n i o n , q u ' u n e a s s e m b l é e p r é p a r a t o i r e e n v u e de la dés i -gna t i on du cand ida t des g a u c h e s à la p r é -s i d ence d e la R é p u b l i q u e au ra i t l i eu le 13 j a n v i e r à 2 h e u r e s au Sénat .

A p r è s d i s cus s i on , à la d e m a n d e d ' u n c e r -tain n o m b r e de m e m b r e s , c o n f o r m é m e n t a u x déc i s ions e x p r i m é e s p a r le g r o u p e de l ' U n i o n R é p u b l i c a i n e , il a été déc idé d ' a d -m e t t r e à la l ' éunio i î l e s .me inb r e s de la g a u -c h e r é p u b l i c a i n e d u Sénat." I Cette déc i s i on a été pr i se à la quas i u n a -n i m i t é a p r è s l ' i n te rveut iop de M. C l e m e n -c e a u , q u i a inv i té ses c o l l è g u e s à r e v e n i r s u r l ' e xc lu s i on des p rog res s i s l e s . '' L e g r o u p e a est imé, c o n f o r m é m e n t à la propos i t i on de M M ^ R a y n a u d et C a z e n e u v e que .ce t te déc i s ion ^n 'engagea i t e n r i en les g r o u p e s de la C h a m b r é .

Conseil des Ministres j Pa r i s . — Les min is t res et sous - sec ré ta i r e s ;d 'Etat se sont r éun i s , s a m e d i mat in , en Conse i l à l 'E lysée , sous la p r é s i d e n c e do M . iFal l ières . i M . P o i n c a r é a e n t r e t e n u lo Conse i l de la situat ion e x t é r i e u r e .

L e m i n i s t r e de la g u e r r e a s o u m i s à la s i g n a t u r e d u P ré s i den t do la R é p u b l i q u e des décrets a u x t e rmes d e s q u e l s o n t été p r o m u s des g é n é r a u x de d iv i s ion , d e b r i -gade , des i n t endan t mi l i ta i re et m é d e c i n inspec teur .

1913

Bijouterie GOUIN 48, rue St-Jean

SAUMUR Un Cadeau est offert

\à tout Acheteur.

VICTOIRE !!! La v ic to i re a c o n r o n n é hier les e i far ts

de3 m e m b r e s sur lao ts du TribuDal de C o m m e r c e , qui se r eprésen ta i en i devant le co rps é l ec to ra l . Les é lec teurs SODI ve-Dus ea masse aux u r o e s alQraaer leur v o l on t é .

Le Comi té radical (Comi t é Mascuraud ) a voulu e o g a g e r la lutte, m a l g r é la pa ro l e donnée , ainsi q u e l'a d é m o n t r é M. Mayaud dans une le i t re très d i gne et très f e r m e . Ce c o m i t é a vou lu la lu t ' e , lutte â. jre et sans merc i ; il l 'a eue , et il y a laissé ses p l u m e s . Il a vou lu engage r la batai l le sur le terra iu po l i t i que et l e » élec-teurs lui ont r é p o n d u : Non 1 Pas de pn-l i i i que ! A u T r i b u n a l de C o m m e r c e e l à la Cbambre de C ' j m m e r c e , e l le n'y a q u e fa i re , ce n 'est pas là sa p lace . Et ils out e 1 g r a n d e m e n t ra i son .

Les é l ec teurs ont aussi fait bonne jus* tiiiB des at taques t rop pe r>oane l l e s i ir i g é t s con t re M. G i r a r d - A m i o i . l i s 1 en-vo ient s i ége r à la Ct iambre de C o m m e r c e avec le plus g r and n o m b r e de v o i x . Nous s o m m e s tout pa r t i cu l i è r ement b e u r e u x de ce l te é l e c t i on , en ra ison j u s t e m e n t d e ces attaques et aùssi en raison de la haute c o m p é t e n c e q u e M. G i ra rd a p p o r -tera dans les d i scuss ions . C ' i m m e prés i -d3ui du Syndicat des V ins M o u s s e u x , branche d ' i o d u s U i e très impurVanle daus not re a r r ond i s s emen t , i l est tout p r épa r é à r e c d r e les p lus g ran is s e r v i c es .

11 est à r e m a r q u e r q u e S a u m u r - V i l l e , c ' e s t - à - d i r e le S a u m u r c a m m e r ç a n t , qu i ne vo i t q u e les a f fa i res c o m m e r c i a l e s , et Don pas les convo i t i s es po l i t i ques , a vo i e c o m m e un seul h o m m e pour nos cand ida t s , l eu r donnant une for te m a j o -r i té . Ceci pr 'onve en f a veur du c o m m e r c e loca l , nn espr i t l a rge et f r anc , qu i se met a u - d e s s u s des m e s q u i n e r i e s du C o m i i é Mascu raud , et les r epousse du p ied . Ceci p r o u v e e n c o r e q u e le c o m -m e r c e local est t rès satisfait de son p r é -s ident et de ses j u g e s , dont pas un seul j n g e a i e n t n'a e n c o r e é lé r é f o r m é par la Cour d ' appe l . I l savait ce qu ' i l eut p e r d u , SI M . Mayaud n 'avait pas é l é é lu , et il i gno ra i t de q u e l l e façon il eut é té r e m -p lacé . Du m o i n s , il le savait pe\U ê t r e t op bien

Na ture l l e tneo t , nous nous a t t endons à r e c e v o i r les p lus m o r d a n t e s i n j a r e s : Réac t i onna i r e , C lé r i ca l , m a n œ u v r e s d é -l oya l es , éhon l é e s , q u e s a i s - j e ? T o u t le r e p f r t i i i r e rad ica l va t o m b e r sur nous .

Que nous i m p o r t e ? Nous y s o m m e s d ' abord habitués et cela ne nous émeut pas La v ic to i re est à nous sur toute la l igne , cela nous su f f i t .

Ayons le t r i omphe modeste . « «

C o m m e nous le disons plus haut, les masci ir istes ont voulu condu i re les é l e c -t ions sur le terrain pol i t ique, guidés par leur prés ident , M. Landais. Celui-ci reçoit , du fait de l ' échec de ses amis , un désa-veu qui e.vt nn vér i table c a n o n f l e t . Les systèmes et les moyens de M. Landais , f in i ront par être désavoués , espérons- le , de ses amis mêmes qui se fussent cer-ta inement ral l iés aux termes de conci l ia-t ion qui leur avaient été la rgement p roposés .

D 'autre part , les é lecteurs consula i res , en généra l , veu lent écarter la po l i t ique des if).slitutions qu' i ls do ivent f o u l e r sur des bases autrement sol ides que culles q u ' o f ï r e la fâcheuse po l i t ique . Nous s o m m e s convaincus que nombre d 'entre eux , d ' op in i on f ranchement radica le , mais avant tout c laivuyaots et avisés, ont vo l é con t re M. Landais 'et sfes amis ; car ainsi q u e nous le dis ions, il y a que lques jour.« , la po l i t ique d'à cjue fa i re avec les a f fa i res cummerc i a l e s ; ] e l l é ne peut , au cont ra i r e , que les t coub l e r . I . . .

A bon entenJeur , salul 1

I l n'y aura pas de récept ion, o f f i c ie l le à la S o u i - P r è f e c t u r e à ruc ( jas iea du 1 " i - inv i e r .

Le« tira de TEcole de Cavalerie

Les séances de t ir de l 'Eco l e de cava-l e r i e c o m m e n c e r o n t sur le c h i m p de R o a - M a r s o o - à par i i r tiu ' m e r c r e d i j anv i e r 1913 jusqu 'au p r e m i e r aoiit .

Du 15 janv i e r au mars , les tirs au rent l ieu les lundi , mardi e l merc r ed i , d e une h " u r e et demie à qua t re heures du so i r , et du 1 " mars au août les tirs auront l ieu les lundi , mard i , m e r -cred i et j eud i à u x mêmes heures .

lia Médaillé de l ê t o - t l

Vo ic i de nouveaux t i tu la i res d a d i p l ô m e de la méda i l l e de 1870 71, dans notre a r rond i s sement :

MM. D u v o l o n E u g . , et Mar ion J. , Souzay.,! T é t edo i e s , et Hardou in F . , St-Laoa-

be r t - d e s - L e v é e s . Beauvais_ L . , Saint H i la i re -Sa int -F io -

rent . R o b n P . , ' M O Q t r e u i l - B t ' l l a y . Mai i reau P . , Fosse d e - T l g n é . l De M'ar ionnel t i , 6 , r u e d a P r ê c h e ,

Mo l l ay L . , rue Lamar t i n e , Cléret M. , 53 , rue Rabe l a i s , Baugé P . , 46 , qua i d e L i -m o g e s , S a u m u r . '

F a u c h e r F . , S t -Georges-Châte la isoQ. Cheva l l i e r L . ; C i zay - l a -Made l e ine . B i chon F . , P â r n i y . ' Nos félicitations.

50 Feuilleton de l Echo Saumvrois

Lïoclos des Cerisiers p a r GEORGES DE LYS

Jean aimait l 'accuei l s i m p l e et cord ia l qui lêtait son a r r i v ée . Il embrassa i t pa-t i r n e l l e m e n l Ger t rude , la sffitir d ' é l ec t i on de sa Catherine et venait s 'asseoir en face du fauteui l de celte Brig i t te , aux yeux c los , dont la f i gure ,demeuré ' i ¡ « u n e , r e -flétait la sérén i té d i f fusée de son â m e par la rés igna l i on et la fui. Tand is que la j e u n e f i l le vaquait aux soins du ménage , le veuf et la veuve dev isa ient par c ou r t e s phrases coupées de s i l ence , car ils se comprena i en t à d e m i - m o t . B r i u n e r trou-vait en Br ig i t te cette c o m m u n on in t ime de sent iments qui lui avait m a n q u é chez sa pauvre Char lo t te . P u i s l o r s q u e G e r -trude revenait près d ' eux et s 'asseyait devant son mét i e r , leur ami ouvra i t q n e ! -que onv rage prêté ou ind i qué par le bon curé Ranv i l l e el les distrayait d 'une atta-chante et édiQante l ec ture . P a r f o i s le

prê t re l u i - m ê m e su i vena i t e l la c a u s e n e s 'an imai t a lo rs ; un c h a r m e fami l i a l se dégagea i t de ces r éun ions . Auss i les v e -nues de Brûnner étaient e l l es dés i rées et par ce l les qu ' i l visitait et par le v is i teur l u i - m ê m e . Les j o u r n é e s de séparat ion l eur créa ient un v i d e .

Jean s ' intéressait donc au b o n h t u r de Ge r t rude c o m m e si e l l e eût é té sa p r o p r e f i l l e . En pla idant la cau3e de Frantz , il s ong i a i t autant à la fiancée q u ' a u j eune h o m m e . Et ce j o u r là une espérance j o y e u s e lui chauf fa i t le c œ u r . I l compta i t en quittant Meister a r r i v e r chez les So r r a in e en message r de b o n n e nouve l l e . L e pè r e ne saurait d é so rma i s r e fuse r d e sousc r i r e an b o n h e u r d 'un f i ls qu i honora i t si g l o r i e u s e m e n t sa fa-m i l l e .

L e « Journa l O f f i c i e l » , qu i ce m a t i n -là avait p u b l i é la déco ra t i on de F ran i z , p r éc i eusement mis en p o c h e , il monta en cabr io l e t et pr i t , à bonne a l l u r e , la r o u t e d n Val d ' A j o l . Jean c omp ta i t b i en ê t re auprès de Denis l ' annonc i a t eu r d u g r a n d

é v é u e m pd. .mite, p ro l i i e r da l ' a t -leadr issenjODl paternel de son aiui p o u r g a g n e r d ' e m b l é e sa Cduse. Une r é f l e x i on le taquina : Meis ter , dans ses re lat ions d e v e n u e s assez ra res , n 'ava i t p lus avec la i l ' e xpans i on a n c i e n n e . . . B a h ! il deva i t en at tr ibuer l ' un i que cause au carac tère de Denis , assombr i depu is sa ru ine et la perte d e ses e spé rances .

En réa l i té , Me is te r , m à l g r é la p r o m e s s e fa i te de bonne f t i à Cather ine ava i t , l ' é -mot i on du m o m e n t passée, senti p e r -sister e o l u i une s ou rde rancune c on i r e son c o m p a t r i o t e . Ma lg r é tout c e q u ' i l devai t à l ' am i t i é g éné r euse de B t û a n e r , il ne pouva i t lui p a r d o n n e r d ' a vo i r fait lu i re devant ses y e n x un e spo i r d e r e -vanche que l ' aven i r ne deva i t pas ra t i f i e r . I l avait beau se ra i sonner , c o n v e n i r qu ' e t j toute jus t i ce Jean n'était pas r e sponsab l e de la dé t e rm ina t i on de sa fille, qu ' i l e i i t au cont ra i r e é l é h e u r e u x l e lui vo i r p r é -f é re r un m a r i a g e avec F ran i z à sa voca t i on ' re l i g i euse , i l ne laissait pas de penser q u e K a l e ne serait peu t - ê t r e pas en t r é e

au couven t si son pè r e et Frantz l ' ens-sent b ien v o u l u . I l s oupçonna i t v a g u e -ment d 'une entente mys t é r i euse en t r e les d e n x h o m m e s et , sans en péné t r e r l e fond et la ca'use, i l la dev ina i t ex i s tan te . I l é ta i t a s su r émen t par t r o p i n v r a i s e m -b le que s o n f l i s n ' eût r i en tenté p o u r se g a g n e r à la f o i s une h o n o r a b l e f o r t u n e et une f e m m e des p lus avenantes . O r , il n'était pas m ê m e r e v e n u au pays fa i re sa c ou r à la j e u u e fille ; b i en p lus , i l avait b r u s q u e m e n t r e n o n c é à la c o n q u ê t e de l ' épau le t t e p o u r se r é s i gne r \ la c a r r i è r e o b s c u r e et ing ra t e de s o u s - o f f i c i e r I Et ce la a p r è s avo i r p r e s q u e t ouché au but , ap r ès avo i r m a n i f e s t é d ' a b o r d u n e v é r i -table a r d e u r à p r é p a r e r ses e x a m e n s p o u r Sa in t -Ma ixent 1

Certes la ra i son des ac tes d e Frantz était lo in de la pensée d e M e i s t e r . Sou fils 1 s onge r à é p o u s e r u n e G e r t r u d e So r r a ine , p a u v r e o u v r i è r e , fille d ' une m è r e i m p o t e n t e . . . Ce la lui aura i t s e m -blé u n e absurd i t é , p . e s q u e u o e i n -j u r e 1 . . .

L.eries, Jean Br i iuuer , tandis qu ' i l r ou -lait s a r la r o u l e , b e ^a t t enda i t guè r e à se heur te r à la fo is à la r a n c u n e et au dép i t d e Me is te r . I l c ompta i t b ien avo i r à surmpntQr u n e ] p r ^ m i ^ r e . r é s i s t a n c e m^is ne ' mettais po int- e a d o u t e sa v i c -to i r e finale.'Un "•moment il pensa p r é v e -n i r , au passage , l ' abbé R a n v i l l e ; l e d i -g n e p rê t r e po i i r ra i t , c o m m e par a v e n -ture , se p résente r au cours de la d i s cus -s i on , ven i r à la rescousse e t pa ra chev e r l ' œ u v r e en t r epr i se . Mais B r A n n e r re je ta cette idée ; il tenait à ê t re le seul ar t isaa du b o n h e u r des a m o u r e u x . Den is ne p o u r -rait r e j e t e r un prf j e f dOnl se faisait l ' a rdent p ro tagon is t e ce lu i auque l il deva i t la sécur i t é de sa v ie . Il ag i ra i t donc s eu l , sans a u t i e a l l i ée que la m è r e de K i a n i z , q u i , e l l e ; ne songera i t qu ' au bonheur d® son fils. '

( i suivre)

J B T j Z i L K T j ï S .DELA

Société Lettres, Sciences , et Ârtç du Sai|maroi0

En vente : PAPETERIE P. GODETi 4Qrue d'Orléms.

CONSEIL MUNICIPAL DE SAUMUR

Séance du 20 décembre {Suite)

M. le Maire e x p l i q u e c e l l e nécessité d ' e m p r u D t en ra ison de l ' augmenia t i on desdépeuses par su i te de la c h e n é des livres. M. Peton fait l ' é l o g e de l ' admi -Df.-iraiion de l 'ho.-pice ; i-a gest ion est ioaltaquable. Le pre fe t qu i n'a pu accep-ter UD budget e o dé f i c i t , a coD^eillé l'empruDt pour p r o c é d e r à cette l i q a i -dalioD.

M. Boutil l ier, pu i s M . Mayaud^ dép l o -rent que l ' admin i s t ra i i on de l 'hosp ice se soit laissée accu l e r à s i iuat ioa s e m -blable.Il y a q u e l q u e s années , on y avait coD>ia ió un excédent d e recet tes .

M Hüudet, admin i s t ra t eur , p la ide ea faveur de l ' adm io i s t r a l i on .

M. Mayaud r e g r r t l e q u ' o n n'ait pas connu le chi f f re des déf ic i ts annuels ; il admet une p r og r e s s i on de dépenses , (liais ooa dans de tel les p r o p o r t i o n s .

M. Boutil l ier insiste pour avo i r des éclairci.ssements. « Nous s o m m e s s j s t é -n)ati.iueüjent e x c us des c o m m i s s i o n s adonoistraiives et en i g o o r o n s , par COG-séquent. la si tuat ion budgé ta i r e . » A u s s i , dit M. V i d a l : « J e m ' é t o n n e q u e pare i l l e élai de choses subsiste depu i s p lus ieurs années sans q u e nous en ayons été avi»és. »

C'est alors q u e M. firns-sein interv ient : il se fait l 'avocat , d a b o r d agress i f , puis perNuasif, de la s i tua t i on . E n un long dh^cours, il m o n t r e les causes des d é -passemenis success i fs des dépenses , les budgets fictifs et l ' e spo i r de les vo i r mieux s 'équi l ibrer avec des années me i l -leures. Ces aunées ne sont pas venues, au contraire.

M. Bnutil l ier p ro tes te cont re l ' inter-prétation de M . Grosse in , sur son insis-laoce à c m n a i t r e les ra isons du trou creusé au budget de l ' h o s p i c e . « On ne peut demander aucune exp l i ca t i on , dit M. Bnutillier, sans ê tre imu iéd ia t ement sn>peclé d ' ibs t ruc t iou , ou de mauva i se foi. Je demande à conna î t r e les comptes de l'exercice 1911 et dés i r e savo i r l ' aoa -logie d«8 déficits avoués de 9 , 0 0 0 avec le Irou à boucher dn 3 o , 0 0 0 . »

M. Grossein qui r e p r o c h o à tes c o l l é -pas d'avoir voté !es budge t s et voudra i t ainsi les met t re en contrad ic t ion avec eux-mêmes, fait part au Consei l d 'une coffibioaison qui va lui pe rme t t r e , après avoir voté l ' e m p r u n t , de subst i tuer à l'ancien mode u n e nouve l l e m é t h o d e de subventions à l ' hosp i c e : ce sont les re-cettes qui décou lent de la loi de 1905 sur l'as.'istance aux v i e i l l a r d s , loi qui mei à la charge d e l 'Etat et des dépar t e -ments une s o m m e suf í i saote permettant d'équilibrer le budge t sans percevo i r de nouveaux cent imes add i t i onne l s . Cette loi .doùi on i gnora i t l ' i o t e rp ré ta i i on d e certaïus textes,est toute d e c i r cons tanre ; elle est, du res te , a p p l i q u é e daas d i f f é -rentes villes.

M. Boutii ler r eg re t t e q u e la conamls sion de l 'hospice n'ait pas fait depuÍ!> lungiemps cette p r o p o s i t i o n .

M. Grossein pré tend q u e cette c om-mission ne devai t , ni ne pouva i t le fa i re , le budget, vis-à-vis de la pré f ec ture , s ' équ i -librant sur le pap i e r .

M. G i rard-Amiot d é p l o r e ce m o d e de comptabilité qui met des recettes imat;i-naire» a côié de dépeI l^es rée l l es . On fut ft ieiix fait de dnone r au Consei l les chilfres précis.

Le maire dés i re c l o r e la discus.<iion : le Conseil est s u f ü v a m m e n t é c l a i r é ; il laatprendre une déc is ion . I l est néces-saire que le vote ait l ieu ce s o i r . . .

MM. Bouti l l ier, Mayaud^ G i r a rd -Amio t disent, au con t ra i r e , qu ' on pourra i t atten-dre l'examen des c omp t e s précédents . ' Le maire insiste : il fait un s o m b r e tablean de la si tuat ion budgéta i re de l'hospice en face des nécess i tés de l 'heure présente et du re fus du préfet d 'accepter an budget en déf ic i t .

On passe donc au vote . Le Conseil adopte l ' emprunt de 35 .000 f r . puis émet un vote de pr inc ipe pour le chan-gement de l 'assiette du budge t des hos-pices, par le béoé f i ce de la loi de 1905.

Il est minuit. L e ma i r e invite le Conseil à désigner le j ou r où se cont inuera la discussion des autres art ic les des c o m -missions des finances et de la vo i r i e .

Celte séance est r epo r t é e au j eud i 26 courant.

Départements limitrophes. — 24 , An-conis — 25, les Htirbiers — 26 , Bres-s u i r e — 30, S t -Naza i r e — 31 , Cbàteau-Kenaui t , Sa inte -Suzanne .

Police du roulage Contravent ion re levée contre un noai -

mé Be l i aoge r , marchand de sala isons à V i l lbbero i e r , pour aband^tn de SOQ at e -lage sur la vo i e p u b l i q u e .

Incendie Chez M. Lou is L e r o y , ép i c i e r à Ba-

gneux , le feu a détruit deux meu les de fo in .

Les secours , p r omptemen t organisé? , se sont emp loyés à préserver les bâti-ments vo is ins .

Les pertes qui s ' é lèvent à 850 fr . sont couver tes par uno assurance,

Uort Tlolenfe OQ vient de t rouver , à soo do mic i l e , le

cadavre d 'un n o m m é André Cai l leau, j ourna l i e r à Doué.

A la suite d ' examen d u docteur Paterne , la m o n de Cail leau qu i r emonte à p lu-s ieurs j ou r s , pourra i t être le résultat d 'un su ic ide , car touie idée de c r ime doit être écar tée .

Cai l leau était eo effet dans une situa-tion de for tune assez p r é c a i r e ; il a été l 'ob je t d 'une p la in ie en abus de conf iance .

Des g endarmes S'int chargés de l ' en-quê i e .

A n d r é Cai l leau était âgé de 38 ans et vivait seul .

Pertes et Trouvail les R e m e t t r e à Mlle Georget te Thiaul t ,à la

Croix G o u r d o n . u n e u iootre argent qu 'e l l e a pe rdue de la rue d 'Or léans à son d o m i -c i l e .

U o s ty lographe a é lé perdu par le lieu* tenani Dere i i . Le lui rappor ter , 13, rue Gambei ta R é c o m p e n s e .

Ua po r t e -monna i e cuir no i r , contenant une pet i ie s o m u e , a été trouvé par M. Biais. L e lui r é c l amer , 48, Grande R u e

Etat Civil de Saumur

L e 20 décembre. — Denise - Andrée Belzanne, rue Balzac, 33.

L e 21 décembre. — Georges-Christian Dorin, à l 'hôpital.

L e 22 décembre. — Henr i -A lexandre -Marie Martirieau, rue de la Chouetterie, 6.

Une Œuvre Humanitaire !

Foire« de la eemalne Du 22 au 29 d é r e m b r e 1912

Mainc-et Loire. — 24 , Aoger. « , Chau-dron, Turtou — 26, Br issac — 30, Bau-préan, La P o m m e r a y e , Châteauneuf .

LA LUTTE CONTRE

L A Ш Ш Ш Longtemps la hernie fut considérée comme une

infirmité dangereuse el incurable, beaucoup la re-gardaient même comme une maladie honteuse alors qu'au contraire elle n'est due, le plus souvent, qu'à un excès de vaillance et qu'tlle atteint surtout les hommes les plus forts et les plus courageux.

Mais, on sait qu'un grand Spécialiste de Paris, M. A. CCiAVEUIE, a trouvé le moyen de ré-duire à l'impuissance cette malencontreuse et pé-nible infirmité.

Depuis la récente découverte du renommé Prati-cien, fruit de trente années d'études et d'expé-riences, la hernie peut être considérée comme oe' -nitivement vaincue.

C'est par millions que l'on compte les blessés délivrés de leurs souffrances et de leurs inquiétudes grâce au merveilleux Appareil sans Resson de H. A C L i A V E a i e et qui ont voué au célèbre Pra-ticien une reconnaissance enthousiaste el émue.

Récemment, le Jury, parlioulièrement difficile, de l'Exposition de Londres i912,a décerné les plus hautes récompenses aux créations de M, ••cLi4> V B M I E en eur accordant le Grand Prix et le Grani Diplôme d Honneur.

On comprend aisément toute la portée humani-taire d'une telle découverte et l'on s'explique la popularité et larenomméeacquises parles appareils perfectionnés de M. A. C'i / VIîfclE auprès des nombreux blessés de toutes les contrées auxquelles ils ont rendu la vigueur, le bien-être et la joie de vivre.

Aussi, nos lecteurs seront heureux d'apprendre que l'éminent Spécialiste est actuellement de pas-sage dans notre région et nous leur recommandons instamment d'aller lui rendre visite afin de profiter de ses précieux conseils.

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REVUE FUNAWCIEHË La c l ientè le s 'abst ient plus qne j ama is

de toute opéra t ion , suivant en cela les consei ls pressants des in te rméd ia i r es

e u x - m ê m e s qui semblent r edoute r , pour la fia de l 'année, un sensible r esse r re -ment moné ta i r e Que lques dégagements se sont produits au début de la semaine , accompagnés de ventes de spéculateurs pro fess ionne ls et le niveau de la cote s'en trouva cons idérab lement abaissée en l'ab.^ence de contre-part ie . Par la suite, les nouve l les po l i t iques concernant la détente austro-serbe p rovoquèren t des rachats qui amé l i o rè rent les cour .s mais n 'att i rèrent pas de nouveaux acheteurs .

Le marché des fonds d'Etats fut lourd . , La rente, o f fer te , recula à 88 ,80 e x -

coupon tr imestr ie l et l 'on se mont r e faible aux g roupes des emprunts ba lka -niques et russes . L ' I ta l i en , le Por tuga i s , les fonds argent ins et brési l iens firent cependant preuve d 'une certaine rés is-tance.

{ La Banque de France s'est tassée à 4400 au bruit cont rouvé de la mise en c irculat ion de petites coupures des bil lets. L e Crédit Fonc ier qui vient de déc ider la mise en distr ibution d 'un acompte de d iv idende de 16,32 net par action s'est amé l i o r é à l 'annonce de sa prochaine émiss ion d 'ob l igat ions . Les établ issements de crédit demeurent calmes bien que se con l o rman t au jour le j our aux tendances généra les du marche . Au c o m p t a n t , l ' Indust r i e l l e Fonc i è r e se re t rouve sans moi i i f i ca i ions à 6 3 0 ; les obl igat ions 4 1/2 et 4 0/0 net de tous impôts , cotent 505 et 465.

Les Banques é t rangères ont élé assez v ivement attaquées. Les Russes et lesMe-xicaines no ia inment . INous rappe l ons que la Ibero Plateuse émet actue l lement 2 0 , 0 0 0 obl igat ions 5 Ü/0 or de 500 fr. chacune, au pr ix de 469 ,50 , garantiest par des prêts hypothéca ires existants e par ceux qu i seront obtenus avec le® fonds provenant de l ' emprunt .

Les l i t res de nos grani ies Compagn ies de chemins de fer se ressentant des d i s -posi t ions ambiantes onl é lé bien moins tenus qu 'au cours de la huitaine p r é c é -dente . Il en esl de m ê m e de la plupart lies l ignes é t rangères . Les act ions pr iv i -lég iées 6 0/0 cumulat ives Brazi l R y C-cotent 560 ,c ' es t -à -d i re qu 'au c o n r j actuel el les donnent un revtjDU net, tons l ' u p ô b dédui t - , de 6 ü/o et laissent une marge s e o s i b h à là piu>-value. • Le marché de l 'é iain est lourd et celui

du zinc par contre est. bien or ienté, atti-rant l 'attention sur les valeurs z inc i féres et notamment la Butte and Super i o r qui ramenée aux env i rons de 215 constitue un p lacement suscept ible de plus-value non nég l i g eab l e s .

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I.OA déc l a ra t i ons de M. P o i n c a r é ! Par is . — M. Po inca ré a p r o n o n c é s a m e d i , à la C h a m b r e des Députés , an n o m dn g o u -v e r n e m e n t , le d i s cou r s qu ' i l avait p i ' omis s u r la situation e x t é r i e u r e de la France . |

Il déc l a r e tout d ' a b o r d q u e les négoc i a -t ions des be l l i gé rants et les p o u r p a r l e r s des a o i b a s s a d e n r s ne sont pas dans un é ta t ip i i prête à la pub l ic i té .

N é a n m o i n s , le g o u v e r n e m e n t a le devo i r de r e n s e i g n e r la C h a m b r e s u r la d i rect ion g é n é r a l e de la po l i t ique qu ' i l en t end su i -vre d ans u n e des a f fa i res les p lus g r ave s qu i se soit p résentée depu i s l ong temps . >

M. Po inca r é m o n t r e q u e l ' i nexécu t i on des r é f o r m e s p r o m i s e s p a r la T u r q u i e r e n -dait p r o b a b l e la cr ise b a l k a n i q u e . I N o u s a v o n s étudié , dit-il , les m o y e n s d ' év i te r u n confl it . A u mo i s d ' avr i l , nons f û m e s i n f o r m é s q u e la B u l g a r i e et la Serb ie étaient un i e s p a r un traité. I Les c lauses et accords l u r e n t d ' a b o r d te-n u s s ec r e t s ; mais n o u s e n avons su assez dès l 'été p o u r re^douter u n e con f l ag ra t i on f géné ra l e . 1 I j\I. Po inca r é r appe l l e les ef forts qu ' i l a faits p o n r ma in t en i r la pa ix . | i I /Aut r i che conse i l l a de p r o p o s e r a u x Turcs u n e décentra l i sat ion success ive . ( ' JI. Po inca r é était a lo r s à Sa int -Péters -b o u r g . I I II accepta ces vues . Mais les é v é n e m e n t s se préc ip i tèrent . ; M . Po inca ré dit q u e n o n s a vons d o n n é à no t r e a l l iée u n e co l l abo ra t i on act ive et ag issante . I E l l e a été facil itée par la modé ra t i on don t le g o u v e r n e m e n t r u s s e vient lont r é c e m -m e n t de d o n n e r des p r e u v e s pa r les déc l a -rat ions qu ' i l a faites à la Don ma . i I N o u s a v o n s été t o u j o u r s d ' a cco rd éga le -m e n t avec l ' Ang l e t e r r e . l I N o u s a v o n s travai l lé dès le d é b u t à pi'é-pa r e r les négoc iat ions . A u c u n e de nos p ro -pos i t ions n ' a été faite q u ' a p r è s u n e entente avec la Russ i e et l ' Ang l e t e r r e . ! I N o s tentatives n ' o n t pas été va ines , pu i s -q u ' e l l e s o n t r a p p r o c h é toutes les p u i s s a n -ces s n r l ' initiative de la F rance , d a n s u n e m ê m e d é m o n s t r a t i o n pac i f ique . >

N é a n m o i n s la g u e r r e éclata. N o u s s o n g e â m e s auss itôt à l imiter le c o n -

flit et n o u s p r o p o s â m e s e n m ê m e t emps q u e not re o f f r e de médiat ion u n e o f f re de d é s i n t é r e s s e m e n t terr i tor ia l .

f.es Etats b a l k a n i q u e s ont c o m p r i s nos intent ions et n o u s en ont été r econna i s -sants. I M. Po inca r é est en dro i t de d i r e à la F r a n c e q u e le g o u v e r n e m e n t a u s t r o - h o n -g ro i s lu i a déc la ré o f f i c i e l l ement qu ' i l n ' a -vait a u c u n e amb i t i on terr i tor ia le . | I II fél icite le g o u v e r n e m e n t b r i t a n n i q u e d ' avo i r pr is l ' initiative de la r é u n i o n des a m b a s s a d e u r s après avo i r c onsu l t é l a F r a n c e . ( I II dit avec q u e l l e autor i té et q u e l l e e x p é -r i ence y part ic ipe le r e p r é s e n t a n t d e la F rance . I 1 Les g o u v e r n e m e n t s se sont mis d ' a c c o r d s u r l ' a u t o n o m i e de l ' A l b a n i e et s u r l a q u e s -l i on d u p o r t de l ' Ad r i a t i que . |

La Se rb ie v a accepter , c ro i t - i l , ces c o n d i -t ions. i : Si l 'on ex i ge de la Serb ie certa ins sacri f i -ces, il est j u s te q u ' o n lu i a s s u r e le droit de v i v r e et de r e sp i r e r .

Q u a n t a u x négoc ia t ions il est i m p o s s i b l e de p r é v o i r l e u r issue. Les négoc i a t eu r s sont a n i m é s d u dés i r de la pa ix .

Mais ils n e v e u l e n t pas a i sser c o m p r o -mett re l eurs intérêts .

L ' a cco rd se fera - t - i l ? C'est le secret de d e m a i n . Si u n e r u p t u r e su r vena i t , le l 'ôle d e l ' E u -

r o p e n e serait pas t e rn i iné .E l l e r e v i e n d r a i t sans dou te à ses o f f res de méd ia t i on .

Mais, au tant n o u s s o m m e s d é s i r e u x do m a i n t e n i r la paix , au tan t n o u s s o m m e s décidés à d é f e n d r e nos droits , nos intérêts et à m a i n t e n i r cette chose i n t ang i b l e et sa-c rée qu i s ' appe l l e l ' h o n n e u r nat iona l .

B A V I È R E

Obsèques du prince Luitpold ' ( M u n i c h . — Les o b s è q u e s du p r ince Luit-p o l d ont eu l ieu j e u d i mat in su ivant le cé-r é m o n i a l prescrii;.

L ' e m p e r e u r d ' A l l e m a g n e assistait à la cé-r é m o n i e , e n t o u r é des rois de Saxo et de Re lg ique , de la p l u p a r t des s ouve r a in s des Etats a l l e m a n d s de q u a t r e de ses fils.

La miss ion f r ança i se f igura i t p a r m i les a m b a s s a d e s ex t r ao rd ina i r e s o u p r inc i è r e s .

Le g é n é r a l f r ança i s de Pelacot r e p r é s e n -tait le p r ince de Monaco .

L ' a r c h i d u c hér i t i e r d ' A u t r i c h e , a r r i v é à linit h e u r e s du mat in , r epa r t i r a p o u r V i e n -n e à n e u f h e u r e s du soir . • ^

B E L G I Q U E

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I . ondres . — O n a n n o n c e q u e la B e l g i q u e a consent i à cede r à la G rande -B r e t agne u n e pa r ce l l e d e terr i to i re m e s u r a n t envi -r o n 93 k i l o m è t r e s de l o n g s u r 46 de large , d u C o n g o b e l g e . ! La B e l g i q u e r ecev ra i t u n e compensa t i on en te r ra ins , mais r i en n ' a e n c o r e été déli -n i t i v e m e n t f ixé .

Terrible accident d'autoniobiles B r u x e l l e s . — C'est à tort q u ' o n a annonc ( !

q u e la c o m t e s s e de B a s s o m p i e r r e ava i t suc-c o m b é j e u d i so i r à la suite des b l e s su res c n 'e l le ava i t r e ç u e s d ans le t e r r i b l e acci-den t d ' a n t o m o b i l e q û i a o c c a s i o n n é la mor l d u b a r o n H é l a i n V a n Z u y l e n Y a n N v e v e l t .

Jrnie (le B a s s o m p i e r r e est dans n n étal auss i sat is faisant q u e poss ib le . I J l a l h c u r e u s e i n e n t il y a u n e au t re m o r l a d é p l o r e r , c'est ce l l e de la j e u n e b a r o n n e do W o o t . à s ée de v i n g t - d e u x ans , f iancée a u b a r o n Goff inet . Atte inte d ' u n e h o r r i b l e b l e s s u r e au c râne , la b a r o n n e de W o o t fut t r anspor tée d ans l ' ap rè s -mid i à l ' Inst itut Sa inte -Cami l le , à A n v e r s ; d a n s la nuit , q u e l q u e s h e u r e s a p r è s l ' opérat ion d u tré -p a n , e l le s uccomba i t .

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Etude de Me V . L E R A Y , avoué-licencié à Saumur, rue du Marché-No i r , n« 12.

Séparation de Biens

D'un jugement par défaut rendu par le Tribunal Civil de première instance de Sanmur, le 19 décembre 1912, enregistré,

Entre: Mme Ernestine-Louise Oua-let , demeurant à Saumur, place de la Républ ique,veuve en premières noces de M. François Mathieu et épouse en second mariage de M. Jean Dubos,

Et M. Jean Dubos, cviltivateur, domicil ié à Saumur, place de la R é -publique, mais demeurant de fait au Pe t i t -Puy , commune de Saumur,

I l apperl que : La dite dame Dubos a été déclarée

séparée quant aux biens d'avec l e sieur son mari.

Pour extrait dressé par Me L e Ray , avoué comme ayant occupé pour M m e Dubos, sur sa demande.

Saumur, l e 20 Décembre 1912. V . L E R A Y .

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!oM'l)i< s( Vvevifiii)c'l li:il)iic l.i. luc l'oloiiceaii, Paris (IS'J. Eu 1906, son dur métierde forgeroo avec SCS allernances de violents elTorÎ!! musculaires pro-longés el de repos relalif,le corps mouillé de sueuràmoi-lié nu, exposé d'nu côté au feu, del'autre aux courants d'air, réprouva plus que les années précédentes. Une petite toux sèche apparut remplacée bientôt par une toux grasse. En 1908, ses iorçesavaient lellement baissé qu'il dut abandon-nerlaforgeet seplacercommeemploj'é. Bien que l'appétit

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détruit. S'assoupissait-il vers le malin, vaincu par la fati-gue, immédiatcmeul sa peause mouillait de sueur. Son corpsélail amaigri; son dos, douloureux. Le 1"' décembre 1911. lepoumon gauche était pris au 2'degré presque dans sonenlieretun foyer de ramollissement existait a labase droite sous l'aisselle. Mon traitement, en unmois, changea la face des choses. Toux, crachats, transpirations, flèvre, douleurs s'alténucrent çuis cédèrent peu à peu. Le 17 juin

¡H Î1 lier nt'n vxn»!-*-! icrrtarMiV\l Sno o/irt o fí i-k #1 'Al ««a tifî — l'jli. M. I'AL^lII•.l^laal!guerl. Il aval t repris 5 kilos el m'a permis de publier son cas afin d'êlre uti-Icà scssonihlables. DocleurEugèneDUPEYROUX,

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